Fiabilit e Syst'eme
Fiabilit e Syst'eme
Fiabilit e Syst'eme
Département Informatique
4eme année
2008-2009
Cours Magistral
Fiabilité Système
Étudiant : Encadrant :
Flavien AUDIN Mohamed SLIMANE
[email protected] [email protected]
Université François-Rabelais, Tours
1 Concepts de Base 5
1.1 Introduction et Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Systèmes et Composants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Classification des défaillances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.1 Classification en fonction de leur rapidité de leur manifestation . . . . . . . . . . . 6
1.3.2 Classification en fonction de leur amplitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.3 Classification en fonction de la rapidité de leur manifestation et de leur amplitude . 6
1.3.4 Classification des défaillances en fonction de leur effet . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.5 Classification en fonction des causes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4 Pannes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5 Défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.6 Définitions et Principales caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.6.1 Fiabilité d’une entité E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.6.2 Disponibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.6.3 Maintenabilité d’une entité E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.6.4 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.7 Notion Mathématiques de Fiabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.8 Fiabilité Conditionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
IV Fiabilité Système
CHAPITRE 1
Concepts de Base
1930 avec le train, on commence à s’interesser à la fiabilité, pour les roulements à billes notament.
L’aéronautique est également un domaine fort pour la fiabilité.
Le ”boom” sera pendant la guerre (exemple : les fusée V2).
Définition : Fiabilité
”Grandeur caractérisant la sécurité de fonctionnement ou mesure de la probabilité de fonctionne-
ment d’un appareillage selon des normes prescrites.”
Au sens strict, La fiabilité est ”l’aptitude d’un dispositf à accomplir une fonction requise dans des
conditions données pendant une durée donnée”.
Fiabilité Système 5
Chapitre 1. Concepts de Base
Définition : Systéme
C’est un ensemble d’éléments discrets (ou composants) interconnectés ou en interaction.
Définition : Défaillance
”C’est la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise ”.
6 Fiabilité Système
Classification des défaillances
Défaillance mineure Défaillance qui nuit au bon fonctionnement d’un système en causant un
dommage négligeable au dit système ou à son environnement sans toutefois
présenter de risque pour l’homme
Défaillance significative Défaillance qui nuit au bon fonctionnement d’un système sans toutefois
causer de dommage notable,ni présenter de risque important pour l’homme
Défaillance critique Défaillance qui entraı̂ne la perte d’une (ou des) fonction(s) essentielle(s)
d’un système et cause des dommages importants au dit système ou à son
environnement en ne présentant, toutefois, qu’un risque négligeable de mort
ou de blessure
Défaillance catastro- Défaillance qui occasionne la perte d’une (ou des) fonctions essentielle(s)
phique d’un système en causant des dommages importants au dit système ou à son
environnement et/ou entraı̂ne, pour l’homme, la mort ou des dommages
corporels
– Défaillance première : Défaillance d’une entité dont la cause directe ou indirecte n’est pas la défaillance
d’une autre entité.
– Défaillance seconde : Défaillance d’une entité dont la cause directe ou indirecte est la défaillance
d’une autre entité et pour laquelle cette entité n’a pas été qualifiée et dimensionnée.
– Défaillance de commande : La défaillance d’une entité dont la cause directe ou indirecte est la
défaillance d’une autre entité et pour laquelle cette entité a été qualifiée et dimensionnée.
Fiabilité Système 7
Chapitre 1. Concepts de Base
1.4 Pannes
Définition : Panne
C’est l’inaptitude d’une entité à accomplir une fonction requise.
8 Fiabilité Système
Défaut
1.5 Défaut
Définition : Défaut
Tout écart entre caractéristique d’une entité et la caractéristique voulue. Cet écart dépassant des
limites d’acceptabilité dans des conditions données.
Tout défaut ne conduit pas à une défaillance. Mais toute défaillance conduit à un défaut.
Fiabilité Système 9
Chapitre 1. Concepts de Base
1.6.2 Disponibilité
1.6.4 Définitions
10 Fiabilité Système
Définitions et Principales caractéristiques
Fiabilité Système 11
Chapitre 1. Concepts de Base
F (t) = P (T ≤ t) = 1 − R(t)
F (t) dR(t)
f (t) = =−
dt dt
Z ∞
f (t)dt = 1
0
T (t0 , t)
R(t0 , t) =
R(t0 )
12 Fiabilité Système
CHAPITRE 2
– Loi Binomiale
– Loide Poisson
– Loi normale (Laplace-Gauss)
Fig. 2.1 – Probabilité de survie d’un dispositif suivant une loi exponentielle
NB : Si la loi n’est pas précisée, on utilisera toujours la loi exponentielle car elle est ”sans mémoire”
Fiabilité Système 13
Chapitre 2. Lois Mathématiques utilisées en Fiabilité
Exercice :
Un certain type de résistance a un taux de défaillance approximative de 10−5 h1
1) Calculer son MTTF.
2) Quelle est la proportion de résistance encore en service après 3 000 heures de fonctionnement ?
1 1
1) MTTF = λ = 10−5
= 100 000heures
−5 ∗3
2) fiabilité ⇒ R(3 000) = ? ; R(3 000) = e−10 000 = 97%
Fonction de densité
bα+1 e−bt tα
f (t) = , ∀t ≥ 0, a ∈ R, b ∈ R∗+
Γ(α + 1)
α+1
E(t) =
b
avec β, η > 0, γ ≥ 0
Le paramètre s’appellent :
– γ = Décalage à l’origine du temps
– β = Paramètre de forme (donne le type de défaillance étudié)
– η = Paramètre d’échelle
14 Fiabilité Système
Loi de Weibull
Sa fiabilité
−( t−γ )β
R(t) = e η
(
−( t−γ )β
f (t) = dFdt(t) = β
η ∗ ( t−γ
η )
β−1 ∗ e η , si t ≥ γ
f (t) = 0 , si t < γ
E(t) = γ + βη ∗ Γ( β1 ) = γ + η ∗ Γ(1 + β1 )
SI γ=0 =⇒ E(t) = η ∗ Γ(1 + β1 )
SI β = 1 =⇒ E(t) = η
Taux de défaillance :
f (t) f (t) β
λ(t) = R(t) = 1−F (t) = η ∗ [ t−γ
η ]
β−1 , avec t> γ
Mode
1
Mode = γ + η( β−1
β ) , β >1
β
0
⇐⇒ f (t) = 0
Médiane
1
R(t) = 2
1
Médiane = γ + η(ln2) β
MTTF
MTTF = γ + η ∗ Γ( β1 + 1) = E(t)
−[ t−α ]β
R(t) = e η = 1 − F (t)
1 ( t−γ )β
⇔ =e η
1 − F (t)
Fiabilité Système 15
Chapitre 2. Lois Mathématiques utilisées en Fiabilité
Exercice
t Nb de défaillances F(t) t Nb de défaillances
Fréquence Cumulée
120 0 0 520 215 86
2∗100
160 2 250 = 0, 8 560 230 92
4∗100
200 4 250 = 1, 6 600 240 96
240 8 3,2 640 247 98,8
280 23 9,2 680 249 99,6
320 37 14,8 720 250 100
360 67 26,8
400 100 40
440 150 60
480 178 71,2
Un composant est garanti pour 100heures de fonctionnement sans défaillance. On test 250 composants
jusqu’à défaillance. On ne constate aucune défailance et son décilde vérifier toutes les 40 heures.
i
Rang moyen = n+1
i−0,3
Rang médian = n+0,4
Exercice TD :
8 bagues de synchronisation de boite de vitesse sont mises à l’essai. Pour chacune des bagues, on compte
le nombre de cycle avant craquement.
1ier craquement → 6400 cycles
2ieme craquement → 11 000 cycles
3ieme craquement → 15 000 cycles
4ieme craquement → 17 000 cycles
5ieme craquement → 23 000 cycles
6ieme craquement → 25 000 cycles
7ieme craquement → 35 000 cycles
8ieme craquement → 41 500 cycles
On utilise le rang moyen pour calculer F(t). Si les indices vont au-delà de 10, alors on utilise le rang
médian. i est l’indice du craquement.
16 Fiabilité Système
Loi Ln-normale (Loi de Galton)
Fonction de répartition
Z t
1 1 1 ln(t)−µ 2
F (t) = √ ∗ ∗ e− 2 ∗[ σ ] dt
σ 2π 0 t
dont la valeur est obtenue en utilisant la variable u= ln(t)−µ
σ comme valeur d’entrée dans la table de la loi
normale réduite.
σ2
E(t) = eµ+[ 2
]
Exercice :
La durée de vie de bielles d’une voiture suit une loi ln-normale de paramètre µ = 5 et σ = 1, 4. Calculer :
1) La fiabilité pour t=300 heures
2) Son MTTF
1) u = ln(t)−µ
σ = ln(3)−5
1,4 = 0, 502
On lit dans la table de Gauss (Annexe n˚4) pour u=0,502 =⇒ F (u) = 0, 6915
2) R(t) = 1 − 0, 6915 ' 0, 31
Fiabilité Système 17
CHAPITRE 3
3.1 Introduction
Le premier problème rencontré par l’ingénieur fiabiliste dans l’étude de la fiabilité ou de la disponibilité
d’un système est la description de ce système.
On cherchera la représentation la plus simple sans tenir compte de la méthode de calcul de la fiabilité et
de la disponibilité.
Soit un système S constitué de n éléments en interaction et devant remplir une fonction donnée.
Nous nous plaçons dans le cas où chaque élément n’a qu’un nombre fini d’états. On aura les deux cas
suivants :
Cas 1 : l’élément est normalement en marche dans le système, et il a deux états possibles : état de
marche et état de panne.
Cas 2 : L’élément normalement à l’arrêt dans le système et ne démarre qu’en secours d’un élément prin-
cipal.
Pour tenir compte de l’action extérieur sur le système, cataclysmes naturels, erreurs humaines,... on
introduit un certain nombre d’événements que l’on considère comme éléments de système.
Représenter la logique d’un système, c’est représenter l’ensemble des états de fonctionnement et de non-
fonctionnement du système, et les liaisons entre ces différents états.
Les représentations les plus utilisées de la logique des systèmes sont au nombre de quatre :
– Le diagramme de fiabilité :
Qui représente les états de bon fonctionnement du système
– L’arbre de défaillance :
Qui représente les états de défaillance du système.
– Les coupes minimales :
Qui représentent les états de défaillance du système. Cette représentation n’est possible que si le
système est cohérent.
– Table de vérité :
La liste des états de bon fonctionnement (ou défaillance)
Lorsque l’on voudra représenter la logique de fonctionnement d’un système (dont les liaisons entre états
sont implicites), on recherchera la représentation la plus simple et la plus sûre.
18 Fiabilité Système
Méthode de Diagrammes de Succès MDS
Lorsque la liaisons entre les différents états ne sont pas implicites, la connaissances des seuls états de
bon fonctionnement du système n’est pas suffisant et on représentera la logique du système par son graphe
d’état.
Fig. 3.1 – Diagramme de Succès : en série(à gauche), en parallèle(à droite) et complexe(en bas)
La méthode du diagramme de succès est un graphe sans circuit admettant une entrée et une sortie
dont les sommets (appelés blocs) représentent les éléments du système.
Fiabilité Système 19
Chapitre 3. Représentation de la Logique d’un Système
Redondance r/n
Représente le cas où on exige qu’au moins r éléments parmi les n placés en parallèle soient non défaillant
pour que le système fonctionne.
Redondance passive
Représente le cas où il existe des éléments en réserve qui ne démarrent qu’en secours de l’élément
principal.
Les blocs du diagramme de fiabilité représentent en général des éléments. Il est souvent intéressant de
regrouper un certain nombre d’éléments pour constituer un seul bloc avec eux, un tel bloc sera souvent
appelé ”macro élément”.
20 Fiabilité Système
Arbre de défaillance
Il sera formé de niveaux succéssifs tel que chaque évènement soit généré à partir d’évènements du
niveau inférieur par l’intermédiaire de divers opérateurs (ou portes logiques).
Ce processus déductif est poursuivi jusqu’à ce qu’on arrive à des évènements de base, indépendants entre
eux. Ces évènements de base peuvent être des pannes, des erreurs humaines, des conditions exterieures, ...
Fiabilité Système 21
Chapitre 3. Représentation de la Logique d’un Système
Exemple :
Le système est en panne si les deux files A et B sont en panne.
Trouver l’arbre de défaillance de ce système.
22 Fiabilité Système
Arbre de défaillance
24 Fiabilité Système
Arbre de défaillance
Fiabilité Système 25
CHAPITRE 4
On suppose que les défaillances sont primaires (elles ne sont pas les conséquences de d’autres défaillances).
On suppose que tous les composants fonctionnent dès le début de la mission dans les mêmes coniditions.
Qn
R(t) = i=1 Ri(t)
Pn
λ(t) = i=1 λi(t)
MTTF :
1 P1
λ = λi
26 Fiabilité Système
Composants en parrallèle
On suppose qu’une automobile ne peut tomber en panne qu’en cas de défaillance d’une bougie ou
d’un alternateur ou d’un pneu. On admet que dans certaines conditions d’utilisation, la fiabilité de certains
éléments suit une loi exponentielle.
MTTF d’un pneu : 25 000km
MTTF d’une bougie : 20 000km
MTTF d’un alternateur : 100 000km
Dans ces conditions, quelle est la fiabilité d’un voyage de 1 000km ?
Fiabilité Système 27
Chapitre 4. Fiabilité des Systèmes Non Réparables
Qn −
→
R(t) = 1 - i=1 Pr[Ci ]
Qn
1- i=1 [1 - Ri(t)]
Fig. 4.4 –
Exercice :
Un avion est équipé de 4 moteurs identiques. Soit Ri (t) la fiabilité d’un moteur à l’instant t. On suppose que
cette fiabilité est indépendante du nombre de moteur en fonctionnement. La durée de vie d’un moteur suit
une loi exponentielle. Le MTTF d’un moteur est de 1 000heures. La mission à accomplir est de 20heures.
Probabilité d’accomplir cette mission :
1) si aucune panne n’est tolérée
28 Fiabilité Système
Autres configurations
R2 (20) = R1 (20)
=⇒ RS (20) = R1 (20)*R2 (20) = (R1 (20))2 = 0,9992 = R(t)
Ri (t) = 1 - Pj=1
Q i
(1 − Rij )
Qn Q Pi
R(t) = i=1 (1 − j=1 [1 − Rij (t)])
Fiabilité Système 29
Chapitre 4. Fiabilité des Systèmes Non Réparables
– Boucle 1 à n1 composants
– Boucle 2 à n2 composants
.
– ..
– Boucle p à np composants
R(t) = fiabilité du système
Ri (t) = fiabilité de la branche i
Rij (t) = fiabilité du jeme composant de la branche i
1 − pi=1 (1 − Ri (t))
Q
R(t) = Q
ni
Ri (t) = j=1 Rij (t)
Qp Qni
R(t) = 1 − i=1 [1 − j=1 Rij (t)]
30 Fiabilité Système
Autres configurations
Pn k k
R(t) = k=m {n [r(t)] [1 − r(t)]n−k
n!
Rappel : {kn = k!(n−k)!
Cas 1 : C3 fonctionne
Fiabilité Système 31
Chapitre 4. Fiabilité des Systèmes Non Réparables
32 Fiabilité Système
Autres configurations
Exercice :
Une voiture est équipée de 4 pneus, la fiabilité d’un pneu est supposée exponentielle, et de MTTF = 20
000km. On dispose d’une roue de secours.
– Quelle est la fiabilité du système pour une distance de 2000km ?
– Combien faut-il de roues de secours pour obtenir une fiabilité de 99,92% ?
Fig. 4.13 –
n+1
MTTF = λ ici, n=1
2
20000 = λ
⇔ λ = 2 −4
20000 = 1.10
−4 i
= exp−1.10 t .[ 1i=0 (1.10 i! ∗t) ) ]
−4 P
R(t)
−4 −4
= exp−1.10 t .[1 + 1.101 ∗t ]
= exp0,4 .[1 + 0, 4]
R(2000) = 0, 938
2) Lecture sur les tables de poissons : m = λt, ici m=0,4
Dans la colonne m=0,4, on cherche la probabilité la plus proche de celle souhaitée. On obtient C=le nombre
de branche à avoir en secours. Ici, c=3 ⇒ il nous faut 3 roues de secours.
4.3.6 Cas où les composants ont des fiabilités exponentielles non identiques
Considérons les système S composé de deux éléments :
– E1 de fiabilité R1 = e−λ1 t
– E2 de fiabilité R2 = e−λ2 t
La mission de durée θ est commencé avec l’élément E1 en cas de défaillance de ce dernier, elle continue
avec E2 .
Cherchons l’expression RS (θ)
Le système accomplit la mission si :
– E1 n’a pas de panne durant θ
– OU E1 ayant une panne à l’instant x.
E2 fonctionne correctement pendant le temps y, tel que x+y = θ.
Fiabilité Système 33
Chapitre 4. Fiabilité des Systèmes Non Réparables
λ2 −λ1 θ λ1 −λ2 θ
RS (θ) = λ2 −λ1 .e + λ1 −λ2 .e
1 1
MTTF = λ1 + λ2
Généralisation
MTTF
1 1 1
MTTF = λ1 + λ2 + ... + λn
Exercie
Soit un pilote automatique d’un avion. Il se compose de 10 boı̂tes noires : 3 sont mécaniques et 7 sont
électroniques. On admet que la fiabilité d’une boı̂te noire quelconque est exponentielle, que le MTTF d’une
boı̂te mécnanique est de 12 000heures et que celui de la boı̂te électronique est de 2 680heures.
Lorsqu’une panne survient à ce pilote automatique, la réparation demande 40heures quelque soit l’élément
défaillant. On se propose de maintenir en état de vol 48 avions avec une probabilité de 98%
Quelle politique de stock ?
On souhaite avoir 48 avions en état de fonctionnement en même temps. La question est donc de savoir
combien on doit avoir d’avions pour que le système fonctionne dans 98% des cas. On a donc l’équation,
avec l’inconnue n = nombre2 d’avions : n
(λt) (λt)
RS (t) = e−λt [1 + λt
1! + 2! + · · · + n! ] = 0, 98
34 Fiabilité Système
Autres configurations
1 1
λP A = 3 ∗ λmeca +7∗ λelectronique
λS = λP A ∗ 48
m = λ ∗ t = λ ∗ 40 = 5, 49
A l’aide de la table de poisson, on trouve qu’il nous faut 11 avions de secours, soit 59 avions en tout.
Fiabilité Système 35
CHAPITRE 5
5.1 Disponibilité
36 Fiabilité Système
Disponibilité
s2 s1 t s1 s2 t
R(t) = s2 −s1 .e − s2 −s2 .e
µ+3λ
MTTF = 2λ2
Fiabilité Système 37
Fiabilité Système
Département Informatique
4eme année
2008-2009
Cours Magistral
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