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Juillet 2007
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Sujet: Etudecomparative entre méthodes de calcul despieux: Application à l'échangeurde la Patte d'Oie (DAKAR)
DEDICACES
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
REMERCIEMENTS
Nous exprimons nos sincères remerciements à toutes les personnes qui, de près ou de
loin, de par leurs actes ou leurs conseils, ont contribué à la réalisation de ce projet.
Nous tenons à remercier en particulier:
SOMMAIRE
Dans cette présente étude nous avons mis l'accent sur l'aspect géotechnique. Ainsi les
différentes méthodes de dimensionnement des fondations profondes présentées sont basées
sur la détermination de la capacité portante du sol.
Les méthodes faisant l'objet de notre étude sont:
~ la méthode pressiométrique de Ménard;
~ les méthodes pénétrométriques;
~ la méthode statique ou méthode « C-<I> ».
L'effet de groupe pieux est un phénomène important qui a été pris en compte dans la présente
étude.
Après l'étude de ces différentes méthodes, nous aurons à:
~ énoncer les avantages et les inconvénients des différentes méthodes,
~ présenter des corrélations possibles entre ces méthodes,
~ établir les relations de complémentarité possibles existant entre les méthodes,
~ dimensionner les fondations de l'échangeur de PArrES-D'OIE (OAI) par les
différentes méthodes utilisées,
~ faire une étude comparative entre les méthodes utilisées.
Au terme de cette étude nous aurons à proposer des recommandations par rapport au choix
des méthodes pour le dimensionnement des fondations sur pieux
Mots clés: pieux, groupe de pieux, dimensionnement, étude comparative, capacité portante,
frottement latéral, résistance en pointe.
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gara SARR iii PFE 2006/2007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
DEDICACES .i
REMERCIEMENTS .ii
SOMMAIRE iii
TABLE DES MATIERES .iv
LISTE DES ANNEXES x
LISTE DES FIGURES xi
LISTE DES TABLEAUX xii
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
11I.1.2.Longueur 8
111.2. Inclinaison des pieux 8
IV. Mode de travail du pieu 8
V. Les groupes de pieux 9
V.1. Les causes de l'effet de groupe 10
V.2. Effet de groupe sur la capacité portante 10
V.2.1. Les sols cohérents '" Il
V.2.2. Les sols sans cohésion .11
V.3. Effet de groupe sur le tassement sous charges verticales .12
VI. Actions sur les pieux .12
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Sujet; Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux; Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par : Cheikh I. SARR & Gora SARR vii PFE 2006/2007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul despieux: Application à l'échangeurde la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par : Cheikh I. SARR & Gara SARR viii PFE 2006/2007
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANNEXES 1
Annexe 1.1 : Valeur du facteur de portance kp pour une profondeur supérieure à la
profondeur critique '" " " 106
Annexe 1.2 : Choix des courbes pour la détermination de qs 107
Annexe 1.3 : Valeurs du coefficient Pet de qsmax 108
Annexe 1.4 : Evaluation des paramètres du sol à partir de N " 109
ANNEXE 2: Extraits du rapport géotechnique du site de PATTE D'OIE
Annexes 2.1: Résultats des essais in situ réalisés sur le site
Annexe 2.1.1: Résultats de l'essai pressiomètrique fournis par le rapport géotechnique 112
Annexe 2.1.2: Résultats de l'essai SPT fournis par le rapport géotechnique .113
Annexe 2.1.3: Résultats des calculs par l'essai pressiomètrique de charge admissibles fournis
par le rapport géotechnique " 114
Annexes 2.2 : Sondages carottés
Annexe 2.2.1 : Résultats du sondage carotté N°l sur le site de l'échangeur
de Pattes d'oie 116
Annexe 2.2.2: Résultats du sondage carotté N°2 sur le site de l'échangeur
de Pattes d'oie 117
Annexe 2.2.3 : Résultats du sondage carotté N03 sur le site de l'échangeur
de Pattes d'oie 118
Annexe 2.2.4 : Résultats du sondage carotté N°4 sur le site de l'échangeur
de Pattes d'oie .119
Annexe 2.2.5 : Résultats du sondage carotté N°5 sur le site de l'échangeur
de Pattes d'oie 120
Annexe 2.2.6 : Résultats du sondage carotté N°6 sur le site de l'échangeur
de Pattes d'oie 121
Annexes 2.3 : Courbes granulométriques du sondage carotté SC4 .122
Annexes 2.4 : Résultats des essais de laboratoire 125
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Chapitre 1 :
Figure 1.1 : Mode de travail d'un pieu .4
Figure 1.2: Emplacement d'un pieu .4
Figure 1.3 : Les deux grands types de pieux 5
Figure 1.4 : Diagramme de classificationdes pieux 7
Figure 1.5 : Modes de travail d'un pieu 9
Chapitre 2 :
Figure2.1 : Principe et interprétation de l'essai de cisaillement à la boite .19
Figure 2.2: Principe de l'essai triaxiaI. 20
Figure 2.3 : Pressiornètre Ménard 23
Figure 2.4: Mode de travail du pressiornètre Ménard .25
Figure2.5: Les courbes de l'essai pressiométrique 26
Figure 2.6 : Définition de la pression limite équivalenteau pressiomètre 31
Figure 2.7: Variation du frottement unitaire q, en fonction de p\ 32
Chapitre 4 :
Figure 4.1 : Présentation globale de l'échangeur de Patte d'Oie 61
Figure4.2: Présentation globale d'OAl 61
Figure 4.3 : Profil stratigraphique du terrain 70
Figure 4.4 : Courbe pressiométrique nette pour la profondeur Z= -14.30m sur OAl.. 77
Figure4.5: Capacité portante admissible (tonne) d'un pieu isolé pour chaque méthode 94
Figure 4.6: Nombre de pieux obtenus après dimensionnement pour chaque méthode 96
Figure 4.7: Erreurs relatives sur les résultats obtenus 97
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Chapitre 1 :
Tableau1. 1 : Coefficient d'efficacité pour le sable 11
Tableau 1.2 : Liste des différentes actions sur les pieux '" 13
Chapitre 2 :
Tableau 2.1 : Paliers de pression suivant la nature du sol.. 24
Tableau 2.2 : Valeurs du facteur de portance k, 37
Tableau 2.3 : Evaluation de la résistance au cisaillement non drainée des sols cohérents 41
Chapitre 3 :
Tableau 3.1 : Procédures pouvant affecter l'indice de pénétration N 5l
Tableau 3.2 : Relations entre les caractéristiques mécaniques pour différents types de sol. 54
Tableau 3.3 : Choix du type d'essai en fonction de la nature du terrain pour le calcul des
pieux 58
Chapitre 4 :
Tableau 4.1 : Bilan des charges permanentes 66
Tableau 4.2 : Bilan des charges d'exploitation 68
Tableau 4.3 : Bilan des surcharges aux états limites 69
Tableau 4.4 : Résultats de la résistance en pointe et du frottement latéral sur üAl.. 7l
Tableau 4.5 : Charges admissibles aux états limites sur üAl 71
Tableau 4.6 : Mesure des volumes injectés par paliers de pression 76
Tableau 4.7: Caractéristiques pressiométriques üAl.. 78
Tableau 4.8: Calcul des charges admissibles aux états limites 79
Tableau 4.9 : Calcul de l'Indice de Pénétration Standard N 86
Tableau 4.10: Estimation du coût de chaque essai. 91
Tableau 4.11 : Coût d'exécution des d'un pieu 92
Tableau 4.12: Bilan des coûts des fondations pour chaque méthode 93
Tableau 4.13 : Récapitulatif des résultats obtenus pour chaque méthode 93
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR xii PFE 2006/2007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par ; Cheikh J. SARR & Gora SARR xiii PFE 2006/2007
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR xiv PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
S : entre-axe ou surface.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
INTRODUCTION
La fondation se trouve être la partie la plus importante d'une construction. Elle a pour rôle
de supporter et de transmettre les charges de la superstructure au sol d'assise. Ainsi, pour une
bonne tenue de l'ouvrage, le sol doit être en mesure de supporter les charges qui lui sont
transmises.
Pour certains types d'ouvrages et pour certains types de sol, l'inadéquation des fondations
superficielles permet le recours aux fondations dites profondes. Pour le dimensionnement de ces
types de fondations, plusieurs méthodes de calcul ainsi que plusieurs essais sont utilisés pour la
détermination des caractéristiques géotechniques du sol.
Malgré la diversité de ces méthodes, il n'en existe pas une qui peut répondre à toutes les
exigences (applicabilité, efficacité, facilité de mise en œuvre, etc.). Elles sont toutes sujettes à des
insuffisances. D'où la nécessité de faire une étude détaillée de chacune des ces méthodes afin
d'avoir une idée sur leurs performances mais aussi sur les avantages des unes par rapport aux
autres. Dans un souci de perfectionnement des méthodes pour mieux appréhender le
comportement réel du sol, une première approche a consisté au recours aux méthodes basées sur
les essais in situ pour palier aux remaniements des échantillons des essais de laboratoire. Malgré
cela, une étude comparative entre toutes les méthodes doit être faite dans l'optique d'un choix
judicieux pour l'étude des fondations profondes.
Notre étude consistera à comparer à travers un projet réel, certaines de ces méthodes de
calcul des fondations profondes (pieux), à savoir les méthodes basées sur les essais de
laboratoires (c - cp), la méthode pressiométrique et les méthodes pénétrométriques. Cette étude
permettra de faciliter le choix des méthodes adéquates pour l'étude des fondations profondes.
L'étude de cas (échangeur de Pattes-d'Oie), servira à dégager les idées maîtresses. Il sera
question d'abord de faire le dimensionnement des pieux à partir des méthodes précitées ensuite
d'interpréter les résultats obtenus et de faire une comparaison entre les méthodes utilisées. Enfin
nous proposerons des recommandations sur le choix des méthodes de dimensionnement.
Les fondations superficielles sont utilisées lorsque le terrain résistant se trouve à une faible
profondeur et qu'il est facilement accessible. Par ailleurs lorsque les caractéristiques mécaniques
du sol support des fondations superficielles sont insuffisantes pour supporter des charges
importantes, il faut recourir à des fondations de profondeur plus élevées dites fondations
profondes. Du point de vue résistance, les deux types de fondations (profondes et superficielles)
se différencient essentiellement par la prise en compte d'un frottement sur les parois latérales.
Les fondations profondes, notamment les pieux, transmettent les charges non seulement par leur
base (résistance de pointe) mais aussi et surtout par leurs parois latérales (frottement latéral)
(Figurel.1). Ils permettent d'éviter la rupture du sol et de limiter les déplacements à des valeurs
très faibles par rapport à des charges élevées.
Un pieu comprend principalement trois parties à savoir: la tête qui reçoit directement les
charges de la superstructure de l'ouvrage par l'intermédiaire parfois d'une semelle de répartition,
la pointe qui assure la transmission de charge entre la base du pieu et le sol et le fût compris
entre la tête et la pointe qui est le siège de la transmission des efforts latéraux.
La longueur d'ancrage h est la longueur de pénétration du pieu dans les couches de terrain
résistantes.
D'un point de vue mécanique on distingue la longueur D du pieu de la hauteur d'encastrement
équivalente De définie à partir des résultats des essais de sols en place.
Cette valeur de De tient compte de la différence entre les caractéristiques mécaniques de la
couche d'ancrage et celles des sols de couverture traversés par le pieu (Figurel.2).
Sol médiocre
Sol résistant Q
Le mode de battage des pieux (verticaux ou inclinés) s'effectue à l'aide d'une sonnette
soit sur terre ferme soit sur ponton flottant sur l'eau (Figure1.4). Pendant le battage, la tête des
pieux préfabriqués est protégée d'une coiffe métallique avec intercalation d'une pièce en bois dur.
II.1.2 Avantages et inconvénients
En général les pieux refoulant le sol à la mise en place et particulièrement les pieux battus,
présentent certains avantages qui sont principalement dus à, la simplicité et la rapidité de mise
en œuvre, la possibilité d'inclinaison jusqu'à 30 voire 45°, la vérification de la capacité portante
à l'exécution ...etc.
Mais ces types de pieux sont aussi sujets à certains inconvénients tels que: l'endommagement de
la tête du pieu lors du battage, la déviation, le remaniement du sol, la vibration, la difficulté de
manutention étant donné que la hauteur de la sonnette est limitée, l'interférence entre les pieux
due au battage...etc.
II.2. Pieux ne refoulant pas le sol lors de la mise en place
II.2.1 Typologie et mode de mise en œuvre
Une classification plus générale des pieux est représentée dans le diagramme ci-dessous.
111.1.2 Longueur
La longueur des pieux dépend :
~ de l'épaisseur des couches de sols résistantes devant être traversées par le pieu pour
mobiliser un frottement latéral suffisant (dans le cas des pieux flottants, notamment)
~ de la profondeur du substratum résistant et de la hauteur d'encastrement prévue dans
le substratum, si l'étude montre qu'il est nécessaire de l'atteindre.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
.:. lorsque la pointe du pieu est ancrée sur une couche homogène de faible résistance au
dessus du substratum, le pieu travaille presque sous la seule action des frottements
latéraux, on parle alors de pieu flottant ou pieu de frottement;
.:. lorsque la pointe du pieu est ancrée sur un rocher ou substratum rigide, les
déplacements sont quasiment nuls, par conséquent le frottement latéral est presque
inexistant. Le pieu travaille seulement sous l'effet de la résistance de pointe, on parle
alors de pieu colonne ou pieu de pointe ;
.:. lorsque la pointe du pieu est ancrée sur une couche de sol de résistance de pointe
moyenne ou substratum semi-rigide, le pieu travaille sous l'action des efforts de
pointes mais aussi des frottements latéraux. On parle alors de combinaison des deux.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Lorsque l'entre-axe des pieux est supérieur à trois fois le diamètre des pieux, le coefficient
d'efficacité est donné par la formule de Converse-Labarre :
1- 2xarctan(~J (2 -~_!J
1f
x
m n
avec B diamètre d'un pieu (m) ;
S entre-axes (m),
m et n nombre de lignes et de colonnes du groupe.
Lorsque l'entraxe des pieux est inférieur à trois fois le diamètre des pieux, on adopte alors
la méthode de la fondation massive fictive qui consiste à considérer l'ensemble des pieux et le sol
comme une fondation massive fictive de périmètre P égal à celui du groupe et de profondeur
égale à la longueur des pieux.
La charge de pointe Qp et le frottement latéral Qs sur cette fondation fictive sont déterminés
comme pour un pieu de surface de pointe axb et de surface latérale Pxl). La capacité portante à
retenir pour le groupe est alors la plus petite des deux valeurs suivantes: capacité portante de la
fondation massive fictive et N fois la capacité portante du pieu isolé.
On trouve, en général, qu'il s'agit de la capacité portante de la fondation massive fictive dès que
l'entre-axe est inférieur à 3 diamètres.
groupe de pieux
entre-axe de 3 à 6 diamètres entre-axe de l'ordre de 8 diamètres
sables denses
Ce =0,7 Ce =1
petit groupe de pieux court grand groupe de pieux long
entre-axe de 2 à 4 diamètres entre-axe de 2 à 6 diamètres
sables lâches 1sCes1,5 1sCes2
Remarque:
.:. si les pieux sont trop faiblement espacés, la force portante de l'ensemble est souvent
plus faible que la somme des forces portantes au frottement de chaque pieu, considéré
isolément;
.:. si un même nombre de preux est disposé en groupes circulaires ou rectangulaires, la
théorie et l'expérience ont montré que leur charge de rupture de cisaillement par pieu
est supérieure à celle des groupes carrés.
Actions Description
Les actions permanentes sont : le poids propre de la
fondation proprement dite, celui de l'appui (pile,
culée, semelle de liaison etc.), la fraction du poids
propre de l'ouvrage considéré et de ses équipements
permanentes
reprise par la fondation, les efforts dus au poids et
les efforts dus aux poussées du sol.
Les actions sur les pieux qui sont dues à l'eau sont
essentiellement de deux catégories : La poussée
Hydrostatiques et hydrodynamiques d'Archimède et l'effet hydrodynamique des courants
sur les appuis en rivière et en mer.
Elles se manifestent lorsque le pieu traverse une
couche de sol compressible et que cette dernière soit
Poussées latérales chargée de façon dissymétrique par un remblai. Le
sol se déplace exerçant ainsi des efforts latéraux
parfois importants sur le pieu.
Le frottement latéral négatif se manifeste, lorsque le
pieu est installé dans un dépôt d'argile sujet à la
consolidation ou au gonflement, mais aussi au
niveau d'un remblai en cours de consolidation. Dans
ce cas, le sol tasse plus que le pieu et exerce sur ce
dernier des efforts verticaux vers le bas. Ce
Frottement négatif mécanisme se traduit par une diminution de la
contrainte verticale régnant dans le sol au voisinage
du pieu.
Elles sont essentiellement des charges d'exploitation
notamment, les surcharges routières, le freinage, le
stockage temporaire etc. Elles peuvent être
Actions variables
notamment de charges climatiques : les vents, la
neige ...
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Sujet: Etudecomparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
soit de natures mécaniques. Les méthodes pour la détermination des caractéristiques mécaniques
sont nombreux et se rattachent à deux catégories: les caractéristiques de cisaillement et les
caractéristiques de déformation. Ainsi il est défini la loi de comportement des sols qui ne font que
traduire les relations entre les sollicitations auxquelles est soumis le sol et les déformations
qu'elles engendrent.
1. 3 Les caractéristiques mécaniques des sols et essais in situ
Les qualités mécaniques d'un sol sont traditionnellement caractérisées par deux
paramètres, l'angle de frottement interne cp et la cohésion C. Ces deux paramètres ne peuvent être
mesurés qu'en laboratoire sur échantillons, soit par des essais de cisaillement direct, soit par des
essais de compression triaxiale. Quant à la déformabilité, on la détermine également en
laboratoire à l' œdomètre.
C'est à la suite de quelques problèmes rencontrés (échantillon intacts, représentativité des
échantillons) que sont nés les essais dits in situ qui sont des essais qui permettent de solliciter le
sol dans son état naturel et de s'affranchir en grande partie du remaniement inévitable des
échantillons. Dans ces essais in situ on distingue:
• le scissomètre qui permet de déterminer la valeur de la cohésion non drainé d'une argile;
• le pénétromètre statique qui donne un terme de pointe, véritable caractéristique du sol, et
qui avec le piézocône permet de mesurer la pression interstitielle en cours d'essai;
• Le pénétromètre dynamique qui représente surtout un test qualitatif et qu'il convient de
rattacher à des essais plus élaborés;
• le pressiomètre qui permet d'obtenir une relation effort-déformation c'est-à-dire la loi de
comportement ;
• le phicomètre qui permet la mesure in situ de la cohésion et de l'angle de frottement
interne.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
II.l.l.L'essai œdométrique
Cet essai a pour objet la détermination des propriétés de consolidation et de gonflement
(éventuellement) des sols surtout cohérents. L'éprouvette d'essai cylindrique est confinée
latéralement et soumise à un chargement ou déchargement vertical et axial par étapes, tout en
étant drainée axialement par le haut et par le bas.
Les principaux paramètres déduits de l'essai œdométrique fournissent la compressibilité et le taux
de consolidation primaire du sol. Des estimations de la contrainte de préconsolidation, du
coefficient de consolidation secondaire et des paramètres de gonflement sont également parfois
possibles.
Les principales grandeurs pouvant être déduites de l'essai oedométrique réalisé sur des
échantillons sont: le module œdométrique et les tassements.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Les principes de l'essai œdométrique à chargement par paliers sont les suivants: le
chemin de contraintes correspond à une déformation unidimensionnelle et, le drainage est axial et
unidimensionnel.
N T
cr = - et 't = -
S S
Les déformations sont déterminées, en notant respectivement L et H les longueur et
hauteur initiales de l'échantillon, et ~l et ~h les déplacements horizontaux et verticaux au
cours du cisaillement, par les relations:
Eh = -
M et E
M
=-
L v H
Ainsi on trace la courbe 't en fonction des déformations de Eh pour chaque contrainte
normale cr. Puis on trace la droite de rupture donnant la variation de la contrainte de
cisaillement 't en fonction de cr. La pente et l'ordonnée à l'origine donne respectivement
l'angle de frottement interne (cp) et la cohésion (c) (Figure2.1).
~
kglcm2
.2
angle de
t frottement
--------~
fixée, la variation du déviateur de contrainte (0'1 - 0'3) en fonction de la déformation axiale Ea.
L'état de rupture étant défini pour chaque courbe, on trace alors la courbe intrinsèque à l'aide
des cercles de Mohr pour déterminer l'angle de frottement interne (<p) et la cohésion (c).
......~r--piston
~~"f'~.joint
~~#~~4-échlntillon
1E~..,...7t- iacqulttl
~-+"7"t-f 1ui de
10
Ny = 2 (Nq + 1) tg (cp)
De manière classique, on utilise cette formule pour évaluer la résistance de pointe des
pieux. On notera toutefois que pour les pieux D est très grand par rapport à B. Dans ce cas le
terme de surface devient négligeable devant les autres termes.
On a alors:
Alors,
Le facteur de portance a été déterminé par plusieurs auteurs qui en ont donné des valeurs quelque
peu différentes.
L'Herminier Ne = 11 ;
Sekempton Ne = 10;
Meyerhof Ne = 9;
Caquot et Kerisel Nc=7.
La valeur nette est donnée par :
qp = yDNq
La valeur nette est donnée par :
Remarque: L'expérience montre que la charge limite à la rupture dans un sol homogène
augmente avec la profondeur D jusqu'à une profondeur critique De au-delà de laquelle elle reste
constante. La profondeur critique peut être calculée par la formule:
mg
De = B tg (45 + cp/2)e (CP)
De plus, le coefficient Nq de capacité portante pour un pieu n'est pas le même que celui calculé
pour les fondations superficielles. Sa valeur peut être calculée par:
Nq = e7tg (cp)
TUBULURE~
COAXiAlE
SURFACE ,-----------~~
RÉSERVOIR
DE GAZ
On a alors: Pc = Pm + 'YwZ
Pg = Pm - ~Pm
Donc ~Pz = Pc- Ps" ~Pm+Ywz
Pour maintenir cette dépression à une valeur Ap, fixée à l'avance, nous faisons
fonctionner le régulateur de pression qui diminue linéairement ~Pmjusqu'à une profondeur z=
~pJ'Yw à partir de laquelle nous augmentons des surpressions au niveau des cellules de garde par
inversion du branchement du régulateur.
Dans la pratique la valeur de la dépression ~Po est comprise entre 0.1 et 0.15 MPa. Ainsi
on fait décroître de 0.01 MPa par mètre de profondeur la dépression ~Pmjusqu'à une profondeur
z= 11m. Pour une profondeur z= 12m nous augmentons cette dépression de 0.01 MPa par mètre
de profondeur.
L'essai est réalisé pour différents incréments dits paliers de pression qui dépendent du terrain
étudié. Le tableau2.1 suivant donne quelques valeurs dans certains types de terrain.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
AV=V60•• • V 10"
Courbe
de fluage
111.1.1.3 Corrections
Les courbes tracées précédemment ne traduisant pas réellement la loi de comportement du
sol, il faut procéder à certaines corrections notamment la charge piézométrique due à la hauteur
de la colonne d'eau dans l'appareil, l'élasticité propre de l'ensemble membrane plus gaine
(inertie), et de la compressibilité interne de l'appareil.
La base théorique de l'essai pressiometrique est la dilatation radiale d'une cavité dans un
milieu élastique infini. L'équation pour la dilatation radiale d'une cavité dans un milieu élastique
infini est:
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
G = Vx I::..p
1::.. V
dépend du volume de la cavité choisie qui pour l'essai pressiométrique et par convention est le
milieu de la partie pseudo-élastique des courbes pressions volume. Le module de cisaillement
correspondant Gm est calculé par l'équation:
Sp _ PI - Po
1::.. V VI -Vo
Les résultats d'essais sont souvent présentés en terme de module d'Young équivalent E supposant
un sol élastique isotrope selon l'équation :
E = 2G(l+v)
où v est le coefficient de poisson
L'approche Ménard standard est de prendre 0.33 pour le coefficient de Poisson, mais il est le plus
souvent donné en fonction du type de sol ou bien du type de drainage.
E m = 2(1 + v)(vc+v m) X Ap
AV
Par ailleurs la condition de plasticité s'écrit cre = 2 Cu. L'expérience montre qu'on ne peut
atteindre un comportement élastique que pour une valeur du déviateur ::s Cu c'est-à-dire pour des
profondeurs z::s Cu/2 ka y. Au delà de cette profondeur le sol devient plastique. Cette plasticité du
sol modifiera fortement les valeurs des caractéristiques de l'essai pressiométrique à déterminer.
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Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
De = -..!;-
Pie
rPI (z)dz
Où P;e est la pression limite nette équivalente qui s'exprime par la formule (nouvelle règle du
Fascicule 62)
formule:
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Sujet : Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux : Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Qs =P t qs(z)dz
q,lMPa)
0,3 ....,.......-r-r....,......,....,.....,....,......,....,.....,....,......,....,.....,....,......,....,....,~-r--r-l,......,..,
o 2 3 4 5
pllMPilll
Le choix d'une courbe en fonction de la nature du sol, des types de pieux est indiqué dans
l'annexel
111.2.1.3 Charge limite Q, totale
La charge limite totale pour une fondation profonde travaillant en compression est donnée par :
4 4.l7xlO-3 E
M
a=-x----....:.:::....
B Eb
la verticalité doit être assurée avec une déviation maximale de 2% par rapport à la
verticale, l'axe de la tige devant coïncider avec l'axe de la poussée ;
la vitesse de pénétration doit être de 2 cm/s avec une tolérance de ±0.5 cm/s, cette vitesse
devant être maintenue tout le temps de l'enfoncement même si les lectures ne se font qu'à
intervalles ;
les profondeurs doivent être mesurées avec une précision d'au moins lOcm ;
en tenant compte de toutes les sources d'erreurs possibles, on doit arriver à une précision
sur les mesures, meilleures que la plus grande des valeurs suivantes:
• 5% de la valeur mesurée;
• 1% de la valeur maximale du domaine.
La précision doit être vérifiée au laboratoire ou sur le chantier en considérant toutes les influences
perturbatrices possibles.
Dans le cas des pénétromètres à cône mobile, il faudra arrêter la pénétration pour agir sur le cône
lorsqu'il faudra mesurer l'effort de pointe et cela se fait en général, tous les 20cm.
Les résultats de l'essai de pénétration statique s'expriment sur un graphique où l'on porte
en fonction de la profondeur :
• l'effort total;
• l'effort de pointe ;
• éventuellement le frottement latéral.
Les graphiques obtenus à partir de cet essai sont appelés pénétrogrammes.
Ainsi des études faites par Jézéquél sur des argiles molles ont montré des augmentations de
l'ordre de 35% pour des vitesses variant de 1 à 10 cm/s. Jézéquél émet alors l'hypothèse de
l'existence d'une vitesse critique au-delà de laquelle le terme de pointe resterait constant.
Dans les argiles raides, l'influence de la vitesse semble moins importante, mais les résultats très
dispersés ne permettent pas de tirer des conclusions valables.
Par contre, d'après toujours les essais de Jézéquél, il se produit un effet inverse dans le cas des
limons saturé et les sables aquifères peu compacts, c'est-à-dire une diminution de l'effort de
pointe lorsque la vitesse de pénétration augmente. Ce phénomène peut s'expliquer par le
développement de pressions interstitielles dans un matériau dont la densité serait inférieure à la
densité critique. Mais il est possible que la granulométrie ait également une influence. Ce
phénomène n'est pas sans rappeler le comportement des sables saturés sous sollicitation
dynamique, qui peut aller jusqu'à la liquéfaction.
Dans certains terrains, des effets thixotropiques peuvent également conduire au même
phénomène.
IV.1.3 Calcul de la capacité portante
IV.I.3.1 Charge limite Qp sous la pointe
Dans un terrain hétérogène on a :
Qp = AxKcxqce
avec:
A section de la pointe du pieu;
qce est la résistance de pointe équivalente du pénétromètre statique ;
K, facteur de portance ;
~
Argiles, Limons 0,4 0,55
J!-
C
A
r--
Sables, Graves B 0,15 0,5
;--
C
A 0,2 0,3
Craies
B 0,3 0,45
Tableau 2.2 : Valeurs du facteur de portance kt
La résistance de pointe moyenne au tour de la base de la fondation qce définie à partir d'une
courbe qc(z) lissée par :
3a
qce = 1 ro+ qcc(z)dz
3a + b .Io-b
où qcc est la résistance de pointe qc écrêtée à 1.3 qcm , qcm étant la moyenne des valeurs de qc
mesurées sur la hauteur considérée :
1 ro+ 3a
Qs =P r q,(z)dz
avec:
P périmètre du pieu (m);
qs (z) frottement latéral limite à la cote z.
La valeur de qs est déterminée par l'expression suivante:
q s = min {qc(Z)
p .q, 'max }
Avec: qc la résistance de pointe lissée à la profondeur z
pet qsmax les valeurs données par I'annexe l.J suivant:
Donc ~q = ~u ( qc -1)
c L(rD)
En ce qui concerne le frottement latéral, on a d'après Caquot et Kérisel :
Ir
(- + tpcu) tan tpcu
~qs = Su (l + sin tpcu) tan tpcue 2 ]
[
L'appareil qui permet de réaliser l'essai est un carottier, c'est un tube fendu ayant les
caractéristiques suivantes :
- Longueur totale : 813mm ;
- Diamètre extérieur : 51mm ;
- Diamètre intérieur : 35mm ;
- Poids total : 70N .
Le carottier est battu sous une énergie constante avec un mouton en chute libre de 635 N et une
hauteur de chute de 760mm. Ainsi l'essai s'exécute de la façon suivante:
après avoir nettoyé soigneusement le fond du forage, on descend en place le carottier et on le
bat de 15 cm afin d'éliminer la zone remaniée ;
on poursuit ensuite le battage en comptant le nombre NI de coups de mouton pour enfoncer
le carottier de 15cm, puis le nombre N z pour enfoncer de 15 autres centimètres. Le paramètre
mesuré que l'on appelle l'indice de pénétration standard est:
Dans les sables très fins ou silteux et dans les silts situés sous la nappe, lorsque la valeur
enregistrée de N est supérieure à 15, Terzaghi et Peck recommandent de corriger une valeur
corrigée de N par la relation:
N'=Nx 350
70+yD
r étant la densité apparente du sol exprimé en KN/m 3 (sous la nappe, on prendy '),
Cette formule n'est en réalité applicable que pour une valeur de r I) ~ 280kPa.
1
Toute fois, il est recommandé d'être prudent et d'adopter comme valeur d'utilisation N/2/
2
lorsque N' ~ 2N .
Il existe d'autres formules pour la correction de profondeur par l'application d'un coefficient
Ou encore
D
r
= y maxY- Ymin xl 00
y Ymax -Ymin
e=indice des vides
r =densité apparente du sable
Par ailleurs, Meyerhof donne deux expressions approchées de l'angle de frottement interne cp du
sable en fonction de la compacité relative :
Lorsqu'on a plus de 5% de sable fin et de silt. cp = 25+0.15 xD r
Lorsqu'on a moins de 5% de sable fin et de silt. cp = 30+0.15 xD r
Remarque:
la valeur de l'angle de frottement interne déduite d'une telle corrélation est grossièrement
approchée, car la plupart des essais de laboratoire sur lesquels sont basés ces corrélations ont été
réalisés sur les échantillons prélevés avec le carottier SPT lui-même, et qui sont fortement
remaniés.
D'autres formules donnant l'angle de frottement interne cp sont utilisées:
D'autre part la cohésion des sols cohérents peut être obtenue avec l'indice de pénétration
et de l'état de consistance du sol. Les résultats sont mentionnés dans le tableau 2.3 ci-dessous
L'essai 8PT permet d'évaluer l'angle de frottement interne d'un sol et la cohésion non
drainée des sols cohérents. Mais dans la pratique courante des problèmes de fondations
profondes, on utilise directement l'indice de pénétration N, grâce à des formules et des méthodes
empiriques notamment celle de MEYERHOF, pour calculer la capacité axiale des pieux dans les
sols pulvérulents.
IV.2.4. Détermination de la capacité axiale des pieux dans les sols pulvérulents
Puisque les essais de pénétration standard sont couramment utilisés avec les sols
pulvérulents, nous évaluerons la capacité axiale des pieux à l'aide des paramètres obtenus par
l'essai.
En 1976, Meyerhof a proposé la relation suivante, qui utilise les résultats de l'essai 8PT pour
calculer la capacité axiale d'un pieu dans un sol pulvérulent:
Qa = : [( m x N x A p ) +( n x N' x D x As )]
s
F, : facteur de sécurité;
m : coefficient empirique égal à 400 pour les pieux battus et à 120 pour les pieux forés;
N : l'indice de pénétration standard à la pointe du pieu;
Ap : surface à la pointe du pieu (m 2) ;
n : coefficient empirique égal à 2 pour les pieux battus et à 1 pour les forés;
N' : l'indice de pénétration standard moyen le long du fut ;
D : longueur du pieu dans le sol (m) ;
As: surface latérale du pieu par unité de longueur (m 2/m).
Sc = O.92q xJB
-xl
N
,
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Faire une étude comparative entre des méthodes de dimensionnement des fondations revêt
une grande importance parce que permettant une justification rationnelle du choix d'une
méthode. Cette étude s'avère difficile dans la mesure où les approches, telles que l'approche
théorique, expérimentale, empirique voire même numérique, sur lesquelles sont basées les
méthodes de calcul des fondations, sont différentes. Par ailleurs, les aspects que chaque méthode
prend en considération ne sont pas souvent les mêmes. Face à ce problème qui requiert des
données statistiques, l'étude nécessite un grand nombre d'essais afin de déterminer au mieux le
niveau de précision de chaque méthode ou de justifier l'adéquation ou l'inadéquation d'une
méthode, pour le choix, par rapport à une situation bien définie.
Ne disposant pas de données statistiques pour faire une étude assez générale, nous essayerons
dans cette partie, de décrire les éléments de bases de l'étude comparative puis dans le chapitre qui
suit nous sous-tendrons cette étude plus ou moins théorique par un cas pratique pour mieux
appréhender le sujet.
1.1.2 Inconvénients
Vu que les essais de laboratoire ne se font pas sur place, ils se butent à certaines
insuffisances. Les inconvénients majeurs des essais de laboratoire sont, d'une part, les difficultés
d'échantillonnage « intact» et de représentativité des échantillons, d'autre part la modélisation du
comportement du sol par la théorie de l'élasto-plasticité, Face à ces problèmes, les essais de
laboratoire font actuellement l'objet de plusieurs critiques conduisant même à sa proscription
dans certaines règles pour certains types d'ouvrages.
Certes, de grands progrès ont été accomplis dans les méthodes de prélèvement d'échantillons
intacts, mais le prélèvement lui-même reste toujours une opération quelque peu brutale qui
martyrise plus ou moins le sol, et qui n'est possible que dans les terrains à granulométrie fine,
doués de cohésion. Dans un grand nombre de cas, malgré toutes les précautions prises, on ne
pourra pas être certain de la représentativité de l'échantillon d'autant plus que seul le transport du
chantier au laboratoire augmente encore le remaniement.
Par ailleurs, les essais de laboratoire sont en général longs et coûteux. Ainsi, on s'efforce souvent
d'en limiter le nombre, ce qui n'est pas recommandé car on ne dispose finalement que de données
relativement isolées et fragmentaires et comme en général, on tend, à juste titre à se placer du
coté de la sécurité, on n'utilisera dans l'étude que les données les plus faibles, alors qu'en réalité,
c'est statistiquement que les caractéristiques mécaniques doivent être définies, ce qui implique la
réalisation d'un très grand nombre d'essais.
Les essais de laboratoire soulèvent également, comme nous l'avons dit précédemment, des
objections de nature théorique, en ce qui concerne leur interprétation et l'application qu'on peut
faire de leurs résultats. En effet, les valeurs de caractéristiques classiques de cisaillement ne
correspondent pas à ce que l'on pourrait appeler les valeurs intrinsèques, c'est-à-dire des valeurs
indépendantes de tout autre facteur que la nature même du sol car, contrairement à ce que l'on
pense souvent, elles dépendent du mode opératoire: selon qu'il y'a drainage ou non, selon que la
vitesse de cisaillement ou de déchargement est lente ou rapide, on peut obtenir des valeurs tout à
fait différentes. C'est la raison pour la quelle, ces essais ont été normalisés.
Des études ont montré que les essais de laboratoire surestiment souvent la capacité portante du
sol, ce qui peut fort tromper.
Les imperfections des essais de laboratoire et les insuffisances des théories classiques se
manifestent également sur les calculs des tassements qui se font soit à partir des essais triaxiaux
en appliquant la théorie de l'élasticité, soit à partir des essais œdométriques en appliquant la
théorie de la consolidation de Therzaghi. Il s'agit là de deux cas limites qui encadrent le
problème.
1.3.1.2. Inconvénients
Malgré tous les avantages qu'offre le pénétromètre statique, il ne peut en aucun cas se
substituer à une reconnaissance géologique soignée sauf au cas particulier d'un site dèja bien
connu. En effet, il faut se montrer prudent dans les zones où les termes de pointe ont des valeurs
élevées car au voisinage de la limite de l'outil pénétrant, les mesures risquent de n'avoir aucune
signification. Aussi, dans le cas d'un refus complet à la pénétration, on pourra craindre la
présence d'un obstacle localisé (gros galets, petits blocs ...).
1.3.2.2 Inconvénients
Malgré l'utilisation fréquente de l'essai 8PT et sa mise en œuvre simple, l'essai 8PT est
fortement affecté par les conditions de forage et d'échantillonnage. De plus, il est généralement
admis que le nombre de coups augmente avec la taille des particules (pour un diamètre supérieur
à 2mm environ) dans les sols granulaires, pour un même poids volumique. Par ailleurs la norme
NF P 96-114 précise que l'essai ne s'applique qu'aux sols dont la dimension des plus gros
éléments ne dépasse pas 20mm, dont la valeur N est comprise entre 0 et 50 et pour des
profondeurs d'investigation ne dépassant pas 50m.
Le calcul de la charge en pointe se fait par utilisation de l'indice de pénétration à la pointe du
pieu. Or, pour les pieux, on ne doit pas s'arrêter brutalement à la couche résistante car, il peut
exister une couche de faible résistance en dessous. Les groupes de pieux se comporteront vis-à-
vis de la couche faible comme des semelles et des désordres qui ne se produiraient pas sous les
pieux isolés peuvent se manifester.
L'essai 8PT est très sensible au mode de mise en œuvre. Le tableau 3.1 suivant donne une liste
des méthodes de forage et d'échantillonnages incorrects qui peuvent affecter l'indice de
pénétration N :
1
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Pour toutes ces raisons, il est évident que la précision de l'essai de pénétration standard
est douteuse. De plus, il faut utiliser avec prudence les corrélations entre l'indice N et la densité
ainsi que les paramètres classiques de cisaillement tels que l'angle de frottement interne et la
cohésion (annexe 1.4).
Les performances entre les méthodes dépendent également des paramètres susceptibles d'être
fournis par un essai. Pour le cas de l'essai SPT, le seul paramètre fourni est l'indice de
pénétration N. Ce qui donne la nécessité de faire d'autres types d'essais pour compléter l'étude.
La question qui se pose souvent par rapport à la comparaison des capacités portantes, et qui reste
toujours non résolue, est de savoir quelle est la méthode qui donne les résultats les plus proches
de la réalité ?
La comparaison entre les performances des méthodes nécessite la prise en compte d'autres
aspects tels que le coût, le temps d'exécution, le mode de mise en œuvre que l'on exposera
ultérieurement.
Pour le calcul des tassements des fondations profondes, la méthode pressiométrique reste mieux
adaptée car permettant non seulement d'obtenir la loi de comportement des sols mais, elle permet
de tenir compte du frottement latéral dans le calcul des tassements qui le réduit considérablement.
Cependant elle ne prend pas en considération l'état de consolidation du sol. Pour la méthode
œdométrique, le calcul des tassements est mieux adapté aux fondations sur semelle. Cette
méthode ne prend en considération que les efforts verticaux. Ce qui fait que les tassements sont
souvent surévalués.
Argiles
sableuses Sables et
Corrélation Argiles Limons Sables Observations
ou sables graviers
arolleuses
qc - P~
15
Cu
qc au-dessus de
;i ;i 1 1 0.5 à 0.9 1 1
qd la nappe
qd au-dessus de
3à4 la nappe
Pt- Po
Tableau 3.2 : Relations entre les caractéristiques mécaniques pour différents types de sol
J
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
la densité apparente du sol, obtenu par les essais au laboratoire, permet le calcul de la pression
des terres au repos pour chaque profondeur. Cette pression est nécessaire pour le calcul de la
pression limite nette obtenue par l'essai pressiométrique ainsi que pour la méthode
pénétrométrique.
note pas de pratiques locales qui favoriseraient ou défavoriseraient de façon particulière leur
utilisation.
Des études faites par différents chercheurs notamment Maurice CASSAN [6] sur le
domaine d'utilisation des méthodes ont conduit aux résultats suivants:
Méthode Méthode
Méthode statique SPT
pressiométrique pénétrométrique
usuelle et
argiles molles recommandée recommandée proscrite
convenable
argiles raides et usuelle et
recommandée proscrite proscrite
marnes convenable
type
pieux proscrite recommandée recommandée proscrite
d'ouvrage
Tableau 3.3 : Choix du type d'essai en fonction de la nature du terrain pour le calcul des pieux
ETUDE DE CAS:
ETUDE COMPARATIVE DES DIFFERENTES METHODES CALCUL UTILISEES
POUR L'ECHANHEUR DE LA PATTE-D'OIE
~•. ••'
••
..
.:
~
••
••
~ Analyse granulométrique :
Elle a été effectuée selon la norme NF P 94-056, c'est-à-dire par tamisage à sec après
lavage. Les résultats obtenus montrent que:
100% des particules ont un diamètre inférieur à 2mm ;
71.5% à 99.5% des grains ont un diamètre inférieur à 0.5mm ;
0.7% à 11.5% ont un diamètre inférieur à 0.1mm.
~ Equivalent de sable:
Cet essai est complémentaire à l'analyse granulométrique et a pour but d'évaluer la
propriété des sables en quantifiant la proportion d'éléments colloïdaux contenus dans celui-ci.
Il a été mis en évidence des valeurs d'équivalent de sable compris entre 40.3% et 80.6%.
~ Teneur en eau et poids spécifiques:
Ces paramètres ont été déterminés selon les normes NF P94-050 (détermination de la
teneur en eau pondérale des matériaux par étuvage), NF P 94-053 (détermination de la masse
volumique des sols par trousse coupante) et NF P94-0.54 (détermination de la masse
volumique des particules solides par la méthode du pycnomètre). Les résultats suivants ont
été obtenus:
les teneurs en eau naturelles varient entre 8.1% et 14.1% ;
le poids spécifique humide est compris entre 1.656 et 1.750T/m 3 ;
le poids spécifique sec varie entre 1.471 et 1.582T/m 3 ;
le poids spécifique des grains solides est compris entre 2.650T/m 3 et 2.660T/m 3 .
~ Cisaillement:
Les essais de cisaillement rectiligne direct à la boite de Casagrande réalisés selon la
norme NF P 94-071-1 ont mis en évidence des valeurs d'angle de frottement comprises entre
270 et 310 et une cohésion nulle.
~ Compressibilité à l'oedomètre :
L'essai œdométrique a pour but de déterminer les caractéristiques de compressibilité des
matériaux testés. En particulier, on détermine le cœfficient de compressibilité, la contrainte de
préconsolidation et éventuellement la pression de gonflement. Il a été réalisé selon la norme
NF P94-090-1 et les résultats suivants ont été obtenus:
• les cœfficients de compressibilité sont compris entre 0.017 et 0.039; les sols en
place sont donc incompressibles à très peu compressibles.
• les contraintes de préconsolidation varient entre 0.600 et 1.700 bars.
• aucun potentiel de gonflement n'a été décelé
~ La superstructure
Garde corps barrière BN4 GGc=O.13 t/ml
Corniche en BA préfabriqué poids de 0.5 t/ml
Revêtement Grev=Groul + Getanch
G sup=3.087 t/ml
~ Pile P2
On considère que la pile reprend une partie de part et d'autre des deux travées.
La longueur équivalente du tablier est considérée au niveau de l'axe.
La charge permanente reprise par le pile P2 est:
1 L
G pile2 = (Gsup + GOalle) x - + (Gsup + GOalle) x - + Gop2
2 2
oû:
1est la longueur des deux travées de rive : 1= 18 m ;
L est la longueur de la travée centrale: L = 25 m ;
G op2 est le poids propre de la pile;
Gop2 = yxSxe
avec:
S est la surface moyenne transversale du pile: S = 48.0997 m 2 ;
où:
s. est la section transversale du chevêtre, h longueur de la culée
Gtel = 2.5 x 2.0867 x 15.48 = 80.755 t
Gtel =80.755 t
Gpel= 2.5x;rxPx4.03=31.635t
1 1
GDliaison = -xyxaxbxe1 =-x2.5x3.00x11.30xO.30= 12.712 t
2 2
GDliaison = 12.712 t
18
Gel = 80.855 + 31.635+ (3.087 + 24.835) X - + 12.712
2
Gel =376.500 t
~ Culée C4
Par symétrie, la culée C4 reprend les mêmes charges que Cl
G c4 = 376.500 t
e- Charges permanentes reprises par les pieux
~ Pour la semelle de la pile P2
G2 = Gpile2 + GOsem2 + Gobp2
GOsem2 est le poids propre de la semelle
GOsem2 = Y x a x b x e
a est la longueur de la semelle, b est la largeur de la semelle, e l'épaisseur de la semelle.
GOsem2 = 2.5 x 7.40 x 4.5 x 1.20
GOsem2 = 99.900 t
Gobp2 est le poids propreté du béton de propreté
Gobp2 = 2.00 x 7.60 x 4.70 x 0.1 = 7.144 t
Gobp2 =7.144 t
G2 = 690.206+ 99.900 + 7.144 = 1028.883 t
G2 =797.220 t
GOseml = Yb x axb x e
GOseml = 2.5 x Il.00 x 1.50x 1.20
GOseml = 49.500 t
Gobpl est le poids propreté du béton de propreté
Gobpl = 2.00 x 7.20 x 1.70 x 0.1 = 2.448t
Gobpl =2.448 t
avec
vo=3.5 m, pour les ponts de première classe;
v=le ;v=1O·70=3.57.
n 3
.. a
amSI, 2 =-3.5- . Ce qUii donne a2 = 098
,
3.57
Donc les charges dues aux systèmes de charge A sont :
• Piles P2 et P J
QA = 0.9 x 0.98 x 1944.28 x 21.5 x 10.7
QA = 394.871 t
• Culées Clet C 4
QA = 0.9 x 0.98 x 1304.62 x 21.5 x 10.7
QA = 110.810 t
~ Le système de charge M
Les systèmes de charge M sont des charges militaires de classes M80 et M120.
Les classes M80 sont moins défavorables que les M120 de masses totale 110 T, car la masse
totale du véhicule M80 est de 72 T et la distance entre deux véhicules pour le convoi M80 est de
35.4m ; ce qui est supérieure à la longueur chargée Le.
Considérant la classe M120, avec un seul véhicule pris en compte pour un convoi, on se retrouve
avec une charge :
~ Effort de freinage:
Les efforts de freinage s'appliquent au système de charge A par application à la charge QA,
d'un coefficient de réduction:
QF -_ 1
X
QA'
20 + 0.0035 x le X Le
QF = 18.980 t
• Culées Clet C4
QF = 5.449 t
1
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
La nappe est à une profondeur de 7.40m. Le profil stratigraphique du terrain est montré par la
figure 4.3 ci-dessous:
Z=O
TN
Z=20.00m
Le calcul de la capacité portante se fait par l'application des formules données dans le
chapitre II.
• Calcul de l'effort en pointe Qp
Dans le cas de notre site, nous avons un sol purement frottant avec un angle de frottement
cp pris égal à 27°.
Nq=35.4
Qp = 1434.9B3 +1998.5B2
• Calcul du frottement latéral Qs
Dans le cas des sols frottants l'expression du frottement latéral est donnée par la formule
ci-dessous:
Qs = ky D tan( 8) x 1r x B x D + ky '(20 - D) tan(8) x 1r X B x (20 - D)
Avec: k=0.5, 8= 2/3rp =180
Ona:
l
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Q=Qp+Qs
B2
Qp = 7Z" x 7 [yD + y '(De -D)](Nq -1)
7Z"
ln (Qp) = ln("4) + 2ln (B) + ln (yD+ y '(De -D))+ ln (Nq -1)
Nq = exp. (7cp)
2 7Z" m 1t tg<p
Nq = tg (- +.:c) e
4 2
!1Nq = 7(1 + tan 2(cp)) e7 tan(Q»
!1cp
De = Bxtan(45 + <p)exp(1txtan(<p))
2
r 1 + -tanj
1 -
1 (1
-Jr
+ 1 1:.1.
-~ Ile
1
(trtan(\V)) ( 1 1 1 (1 + ()2) (trtan(\V))
+tanj -Jr+-~ 1 tt tan ~ e
l22 l4 2)) l4 2)
f(27)= 41.085
!1De = 8.088 !1B+ 0.717 !1cp
1
1
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
On prend : ~cp = 10
Lill = 1 cm
~D = 1 cm
~y = 0.01 kN/m 3
~Dc = 8.088 xO.Ol + 0.717 xl = 0.798 m
~Nq =5.447 ~cp = 5.447 x 1 = 5.447
2
8 = 2/3 cp => ~8 =- ~<p
3
On prend : ~cp = 10
~B = 1 cm
~D = 1 cm
~y = 0.01 kN/m 3
~A=
~B = 15.904
~Qs =49.434 kN
~Q =0.2823 = 28.23 %
Q
~Q =28.23 %
Q
o S=2m
L=9m
o
o 0
o 0
• •
1=4.5m
QgELS = 8 x Ce X QaELS
QgELS = 8 X 1.5 X 142.330t = 1707.96t> 1271.065 t
S=2.5m
L=l1 m
o
o
1= 1.5m
Pour la présentation des résultats obtenus par mesure sur le terrain, on s'en tient qu'à une
profondeur donnée (exemple: Z=-14.30m) pour montrer les différentes étapes de calcul. Les
autres résultats sont donnés en annexe.
Volume injecté
Profondeur d'essai: 14,30m Pression
15" 30" 1 Fluage
0 0
Cote TN :
0,5 50
1 80
1,5 130
2 170
Nature du terrain: sable
2,5 180
3 200
Niveau de la nappe: 7,40m
4 230
5 240
Observations:
7 260
9 275
Néant
10 300
11 360
12 440
13 550
Calculs auxiliaires:
14 700
15 900
Tableau 4.6 : Mesure des volumes injectés par paliers de pression
• Courbe pressiométrique nette
1000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
o
o 1 234 5 6 78910111213141516
Pression en Bars
Figure 4.4 : Courbe pressiométrique nette pour la profondeur Z= -14.30m sur DAI
pl- po = 1.7
pl-po
On en déduit Pr = 7.40 bars
Les résultats obtenus pour chaque profondeur sont donnés dans le tableau 4.7 suivant:
Qsi
Tranche de terrain PI*(bars) qsi(bars) ei(m) cP1.0m cPO.90m
0,SOm-3,OSm 2,SO O,OS 2,SS 4.010 3.600
3,OSm-4,SSm 2,60 0,06 1,SO 2.830 2.S40
4,SSm-6,06m 7,60 O,SO 1,SO 23.S60 21.210
6,OSm-7,55m 8,10 O,SO 1,SO 23.S60 21.210
7,SSm-9,OSm 10,30 0,60 1,SO 28.270 2S.4S0
9,OSm-10,SSm 9,20 O,S6 1,SO 26.390 23.7S0
10,SSm-12,OSm 8,80 O,S4 1,SO 2S.4S0 22.900
12,OSm-13,SSm 10,00 0,60 1,SO 28.270 2S.4S0
13,SSm-1S,OSm 10,80 0,62 1,SO 29.220 26.300
1S,OSm-16,SSm 10,SO 0,60 1,SO 28.270 2S.4S0
16,SSm-20,OOm 10,80 0,61 3,4S 66.110 S9.S00
Fn (t) 62.860 S6.S70
Qs (t) 223.090 200.780
Qp (t) 93.310 7S.S80
Qa",LU (t) 213.970 188.380
QaELS (t) 142.330 125.330
Ona:
Q=Qp+Qs
Qp = K, x Ap x pZ;
/1Qp Mp Mp !!:.pZ;
=>--=--+--+--
Qp Kp Ap pZ;
Mp !1D
=>--=2x-
Ap D
pl,• = 1
2a +b
1+ 30
-b
pl • dz
/!"pl;" = Spl, - /!"po; = Spl, - ô(0.5 x y'xzi) = Spl, - 0.5 x zi x ôy'-0.5 x y'xÔZi)
ôz; = 1 cm
/)J) = 1 cm
Mp=O.l
· .
A mSl /!"pl;
on trouve: - - . =
1.0778 0.01
- - = 0 .00628
pIe 158.515 19.5
ôQp Mp Mp ôpl;
=>--=--+--+--
Qp Kp Ap pl;
ôQp =3.54 %
Qp
Qs = P r qs(z)dz
En pratique Qs se calcule en considérant la somme des frottements latéraux sur chaque couche
d'épaisseur ei :
Qs = ~ Qsi
Qs = ~ 1t D qsi ej
~Qs = 1t ~ (qsi ei ~D+ D qsi ~ei + D ei ~qsi) = 10.623 t
Les valeurs de qsi sont données par l'abaque de la figure 2.5 au millième prêt, donc on peut
prendre
~qsi = O.OOIMPa
Ainsi on a:
~Qs 10.623
= 0.0476 = 4.76 %
Qs 223.090
Finalement on a :
o S=2m
o
L=9m
o o
o o
'III ~
1=4.5m
QgELS =8 x Ce X QaELS
QgELS =8x1.5x142.330t=1707.96t>1271.065 t
S=2.5m
L=ll m
o
o
...
1= 1.5m
QgELS = 4 x Ce X QaELS
où
B est le diamètre du pieu : B= 100 cm ;
Eh est le module d'élasticité du béton: Eh =14 OOOMPa = 140000 bars
Ainsi, pour le calcul du tassement du groupe de pieux, nous supposons que la charge reprise
par chaque pieu Q est identique.
• pour les piles P2 et P3
La charge Q reprise par chaque pieu est supposée identique et on a à l'ELS ;
Q= 1502.73 =187.84t
8
Soit k la rigidité relative pieu sol: k = Eh . E est le module d'élasticité du sol donnée par la
E
formule suivante:
Ep est le module d'élasticité du pieu qui est environ égal à 210000 = 14000MPa
15
· . done k
A ms! = 14000000 = 609
22979
En choisissant la courbe k= 500, on a les valeurs suivantes de a j
Ainsi, Sa = 4.00 xl 0-5 x 1878.4(1 + 0.52 + 0.52 + 0.4 + 0.32 + 0.48 + 0.22 + 0.12)
SG =2.68mm
Q = 673.224 = 112.204t ;
6
Le tassement SG du groupe de pieu est donc défini en fonction de a j par l'expression
suivante:
s
SxI122.04x(1+
Sa =4.00xl0- La)
2
SG = 1.20 mm
Qa = ; [(mxNxAp)+(nxN'xDxAs )]
s
avec:
ID et n sont des constantes pnses égales respectivement à 120 et 1
Fs est un facteur de sécurité: Fs =4
Les valeurs de l'indice de pénétration N ainsi que celles corrigées par l'effet de la nappe sont
reportées dans le tableau 4.9 ci-dessous:
1,50m-1,95m 4 4 8 3 4 6 3 5 5
N=12 N=10 N=10
3,00m-3,45m 5 7 8 4 4 6 6 10 13
N=15 N=10 N=23
4,50m-4,95m 4 5 8 5 5 8 5 7 8
N=13 N=13 N=15
6,00m-6,45m 8 10 12 7 7 9 8 10 11
N=22 N=16 N=21
7,50-7,95 8 12 17 12 22 32
N'=22 N'=34.5
9,OOm-9,45m 10 17 19 22 32 46 18 66 36
N'=25.5 N'=46.5 N'=58.5
10,50m-10,95m 7 8 10
N'=16.5
12,00m-12,45m 20 30 40
N'=42.5
13,50m-13,95m 8 15 16
N'=23
15,00m-15,45m 22 34 35
N'=42
16,50m-16,95m 10 13 14
N'=21
18,00m-18,45m 12 12 14
N'=20.5
Les sondages ont été arrêtés à une profondeur 18.45m et la valeur de l'indice de
pénétration à la base est corrigée par l'effet de nappe par la formule de Terzaghi.
Ainsi:
N'=15+ N-15
2
N'=20.5 coups/0.30m.
Par ailleurs l'indice de pénétration standard moyen N" est:
LN
N" = ~= 12+15+13+22+22+ 25.5 +16.5 +23+ 21 +20.5
n 10
N"=19.05 coups/0.30m.
La charge admissible Qa en fonction du diamètre du pieu est:
• Pieux de diamètre 1.00m
Qa = 77.440 t
o. ="4
2
J
0.90 +(lx19.05x19.5x1l"xO.90)
1[( 120x20.5x1l"-4- ]
Qa = 65.350 t
Qa = ~ [(mxN'xAp )+(nxN"xDxAs)J
s
Les valeurs de N' (corrigées), obtenues sont de l'ordre du dixième alors on peut prendre
/).N' = 0.1.
1l"
Ap=1tD2/4 =>Mp=-DMJ
2
Al' = 120(20.05x2x1xO.01+3.l4/4xO.l)
Al'= 57.544
y= nxN"xDxAs
~y = n(N"xDxMs+DxAsx~"+AsxN"xMJ)
n n
LN; LM';
N" = ....!.=!.- ~ M'" = ....:..i=~l- -
n n
dy = 1x (19.05 x 19.5 x 1l' x 0.01 + 19.5 x 1l' x 0.1 + 1l' x 19.05 x 0.01)
dy = 18.394
1 1
dQa = - [Llx+ dy ]=-[57.544 + 18.394] = 18.984
F: 4
dQa = 18.984 = 24.5%
o, 77.44
AQ. = 24.5%
Q.
111.2.3.3 Détermination de la capacité admissible du groupe de pieux
• Pour les piles P2 et P3
Les charges appliquées au niveau de la fondation sont égales à 1271.065t tandis que la
capacité portante à l'ELS d'un pieu isolé est de 77.4401. Le rapport donne un nombre théorique
de pieux égal à 17.
Choisissons un entraxe de 2.00m et un nombre de pieux égal à 14, puis vérifions ce choix:
0 S=2m
0
0 0
L=15m
0 0
0 0
0 0
0 0
.. •
1= 4.5m
S=2m
L=12m
o
o
o
o
1= 1.5m
SG =0.92qx-xI
JE
N
Cette étude a pour but d'évaluer financièrement le coût des fondations pour chaque
méthode de dimensionnement utilisée à savoir la méthode statique, pressiométrique et SPT, puis
d'en faire une comparaison pour notre cas. Ainsi, nous estimerons d'abord le coût des essais, puis
le coût d'exécution des fondations proprement dites. Les prix unitaires utilisés, pour l'estimation
du coût des essais, sont tirés du bordereau des prix du CEREEQ et sont juste à titre indicatif. Pour
le coût d'exécution des fondations sur pieux, on suppose que les pieux sont identiques et
s'exécutent de la même manière, par conséquent le coût unitaire d'exécution d'un pieu est le
même pour chaque méthode. Ce coût sera choisi forfaitairement pour juste servir d'élément de
comparaison.
Prix TOTAL
Désignation Unité Quantité
Unitaire œCFA)
SONDAGES CAROTTES
préparation du matériel, amené et repli 207600
mise en place et déplacement de sondage à
sondage u 2 138400 276800
forage en terrain meuble ml 34600 1384000
plue value pour PEI u 10 27680 276800
pilotage et coupe de sondage forfait 69200
iii
'. L,: i>.' ..:i> 2214il100
ANALYSE DES ECHANTILLONS EN
LABORATOIRE
teneur en eau u 10 3460 34600
densité apparente u 10 6920 69200
poids spécifique des grains u 10 10380 103800
analyse granulométrique u 10 10380 103800
sédimentométrie u 10 13840 138400
limites d'Atterberg u 10 55360 553600
essai de cisaillement direct u 10 41520 415200
compressibilité à l'oedomètre u 10 55360 553600
équivalent de sable u 10 6920 69200
;
,t ii:ii:» Li ·t 2:n41::ilIOO
ESSAISPT
préparation du matériel, amenée et repli forfait 69200
mise en station et déplacement d'un point à un
autre u 1 10380 10380
battage du carottier SPT ml 20 13840 276800
"'.:. ">,"i "';;>:::: ':·:>L
ESSAI PRESSIOMETRIQUE 2
forage de la zone d'essai ml 40 216225 8649000
essai pressiométrique u 22 56225 1236950
~
>i::
I•• i:. ·'tofal
Tableau 4.10 : Estimation du coût de chaque essai
Prix
Désignation Unité Quantité
Unitaire
Méthode statique
Méthode pressiométrique
Méthode SPT
Au terme de l'étude économique, nous pouvons dire que la méthode qui parait être moins
coûteuse se trouve être la méthode statique, puis suit la méthode pressiometrique avec une
différence relativement faible. La méthode SPT est donc pour notre cas la méthode plus coûteuse
malgré que le coût de ses essais soit moins cher.
Par ailleurs, il y a d'autres facteurs dont nous n'avons pas tenu en compte et qui mériteraient une
étude plus détaillée. Il s'agit des essais complémentaires pour l'utilisation d'une méthode.
Ces résultats paraissent être en contradiction avec la théorie. Ceci n'est pas surprenant dans la
mesure où les contextes économiques et spatio-temporels, dans lesquelles sont réalisés ces études
sont souvent très différentes. Ce qui veut dire que pour juger de rentabilité financière d'une
méthode il faut faire la conjugaison de tous les facteurs qui entrent en jeu.
V. Analyse comparative entre les différents résultats obtenus
V.1 Bilan des résultats obtenus pour chaque méthode
Dans ce tableau qui suit nous récapitulons l'ensemble des résultats obtenus.
Culées 4 4 6
Nombre
Piles 8 8 14
Culées 133.003 142.330 77.440
ELS
Piles
pieux isolés
Culées 246.220 213.970 -
ELU
Piles
Capacité portante admissible à l'ELS d'un pieu isolé pour chaque méthode
120
100
77 ,44
80
60
40
20
O +-----l .--_---l.
--L_ _- - ." - - _...J.S:u.:aL=..:::.....s;,..:I-_ _ ~ _ _-f
Méthode statique Méthode pressiometrique Méthode SPT
Figure 4.5 : Capacité portante admissible (tonne) d'un pieu isolé pour chaque méthode
Ainsi, différents chercheurs ont émis des réserves par rapport à cette méthode ce qui a
même conduit au recours à des méthodes in situ qui traduisent mieux le comportement réel du
terrain à étudier. D'ailleurs même, dans certains pays tels que la France, cette méthode est
proscrite pour le dimensionnement des fondations sur pieux. Mais les calculs de capacité portante
que nous avons effectués prouvent que cette méthode pouvait être utilisée pour le
dimensionnement, du fait que la méthode pressiométrique qui est jugée adaptée pour les
fondations sur pieux donne des résultats voisins de la méthode statique.
C'est pourquoi cette méthode ne cesse de continuer à être appliquée étant donné que même si elle
est sujette à certaines insuffisances, l'expérience montre en général le contraire.
Dans d'autres cas, elle est nécessaire pour l'étude la stabilité des pentes et des murs de
soutènement.
Pour la méthode SPT, la différence obtenue avec les autres méthodes est très significative, ce qui
mériterait une étude plus approfondie quant à son applicabilité. Dans la théorie, bien que la
méthode SPT soit recommandée pour les sables, elle reste proscrite pour dimensionner des
fondations sur pieux. Ce qui se justifie pour notre cas par une capacité portante moins élevée que
pour les deux autres méthodes. Cela se traduit donc par une augmentation du nombre de pieux.
Les différences que nous avons obtenues sont donc dans ce cas en accord avec la théorie.
Figure 4.6 : Nombre de pieux obtenus après dimensionnement pour chaque méthode
Compte tenu des surcharges déterminées par la descente de charge, le nombre de pieux
obtenus pour reprendre ces surcharges, afin d'assurer les différentes conditions de stabilité,
montre différents résultats. Le nombre de pieux obtenus au niveau des piles par la méthode
pressiométrique est de 8. Ce même nombre est obtenu par le dimensionnement par la méthode
statique. Mais la méthode SPT donne un nombre plus important qui est de 14, pareil pour le
nombre de pieux obtenu au niveau des culées par la méthode statique ainsi que la méthode
pressiométrique qui est de 4. La méthode SPT donne toujours un nombre plus élevé qui est de 6.
On remarque que les nombres de pieux obtenus entre la méthode pressiométrique et statique sont
égaux. Mais l'écart entre les valeurs obtenues pour ces deux méthodes et celle SPT, est très
grand.
Les résultats obtenus pour le calcul du nombre de pieux, pour chaque méthode, étaient prévisibles
dans la mesure où le nombre de pieux est en corrélation directe avec la capacité portante. Mais il
faut voir dans cette comparaison d'autres aspects du dimensionnement à savoir l'aspect temps
d'exécution et l'aspect coût.
Dans notre cas, on peut dire que le dimensionnement par la méthode pressiométrique est plus
économique que celle de la méthode statique et de loin par rapport à la méthode SPT. En effet,
par le calcul la méthode pressiométrique et la méthode statique donnent des résultats à peu près
voisins. Mais du point de vue mode de mise en œuvre la méthode pressiométrique s'exécute plus
rapidement que celle statique. Ce qui induit alors un coût plus élevé pour la méthode statique. La
méthode SPT donne un nombre de pieux qui s'écarte complètement des autres. Ce qui, en terme
de coût et de temps d'exécution, peut élever le montant d'un projet.
V .2.3 Les erreurs relatives sur les résultats obtenus pour chaque méthode
40%
35%
28,40%
30%
25%
20%
15%
10%
4,40%
5% 2,45%
0%
fv1éthode statique fv1éthode pressiometrique fv1éthode SPT
L'évaluation de l'erreur minimale susceptible d'être commise sur les résultats obtenus
pour chaque méthode constitue un élément important pour l'évaluation du niveau de précision
des résultats obtenus pour avoir une idée sur la fiabilité des méthodes.
Dans notre cas, l'évaluation des erreurs relatives sur la capacité portante admissible pour chaque
méthode a donné différents résultats. La valeur de l'erreur relative sur la capacité portante par la
méthode SPT est de 2.45 %, celle de la méthode pressiométrique est de 4.40% tandis que la
méthode statique donne une valeur de 28.4%. Ainsi, on remarque que les valeurs obtenues, pour
les essais in situ tels que l'essai pressiométrique et l'essai SPT, sont relativement voisins et sont
relativement faibles par comparaison avec la méthode statique qui les dépasse largement. Ces
différents résultats permettent de dire que pour le cas étudié, la méthode pressiométrique et la
méthode SPT donnent une susceptibilité d'erreur meilleure que la méthode statique . La valeur de
l'erreur relative sur les résultats obtenus par la méthode statique montre qu'elle est susceptible
d'une grande imprécision. Autrement dit, les résultats obtenus peuvent s'écarter complètement de
la réalité.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que les échantillons prélevés, destinés aux essais de
laboratoire connaissent un remaniement c'est-à-dire une déstructuration par rapport à leur état
initial sur le terrain. Le site étant constitué de sable, un léger remaniement peut entraîner une
modification très significative du comportement du sol. En effet, lorsqu'un sable connaît un
remaniement, il y'a une réorganisation des grains. La porosité change et il s'en suit une
modification des paramètres de compressibilité. Cette réorganisation est suivie d'une
modification de la surface de contact entre les grains entraînant alors une modification de l'angle
de frottement interne du sable en question qui est son seul paramètre de résistance.
Il faut remarquer que presque tous les paramètres permettant de déterminer les caractéristiques
mécaniques des sables sont, dans la théorie statique, fonction de l'angle de frottement interne. Par
conséquent, une erreur sur l'évaluation de l'angle de frottement interne, peut rendre imprécis les
résultats obtenus.
Mais il faut faire la différence entre l'erreur susceptible d'être commise sur un résultat obtenu par
l'application d'une méthode et la différence entre le résultat obtenu et le résultat réel qui devrait
être obtenu. La méthode utilisée peut ne pas traduire le comportement réel du sol et dans ce cas,
les résultats obtenus peuvent s'écarter complètement de la réalité même si la mesure en tant que
telle donne une erreur sur le résultat obtenu très faible. Ce qui est le cas avec la capacité portante
du sol obtenue par la méthode SPT qui s'écarte complètement des autres valeurs trouvées mais
dont l'erreur relative trouvée sur son résultat est meilleure.
Résultat Résultat
réel obtenu
+~
• •
E-----------------?>o>!<
1< >1
erreu r sur le résultllt réel erreur sur le résultllt
obtenu
La comparaison de ces valeurs obtenues montre que les tassements évalués par la méthode
pressiométrique sont supérieurs à ceux de la méthode SPT avec un écart de 14.22 mm pour les
culées et 13.21 mm pour les piles.
Les valeurs obtenues sont relativement faibles et correspondent à des tassements admissibles «
80 mm pour la norme française). Ces valeurs étaient prévisibles étant donné que les tassements
sont négligeables dans le cas des sables pour une fondation profonde.
L'analyse de ces résultats permet de dire que les deux méthodes (pressiométrique et SPT)
évaluent correctement les tassements de fondation sur pieux dans notre cas.
Au terme de notre analyse, nous pouvons dire que l'application de la méthode pressiométrique et
statique reste justifiée malgré certaines réserves émises par rapport à cette dernière. Par rapport à
la méthode SPT, vu les résultats obtenus, nous ne pouvons affirmer de façon catégorique sa non
applicabilité, mais son application demande beaucoup de précautions et du point de vue
économique, elle est coûteuse.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude nous a permis de nous imprégner des différentes méthodologies de
dimensionnement des fondations sur pieu sous ses différents aspects.
Ainsi, vu l'importance que revêtent les fondations sur pieux sur les ouvrages de grande
envergure, une attention particulière doit être accordées à leur dimensionnement et à leur mise en
œuvre. A cet effet, une phase importante pour la réussite d'un projet de fondation est le choix
adéquat d'une méthode de dimensionnement. Ceci dépend de plusieurs aspects à savoir
principalement, l'aspect technique, l'aspect coût et temps d'exécution.
Les performances des méthodes font l'objet actuellement de plusieurs controverses. Ainsi, notre
étude, qui a consisté en la comparaison des différentes méthodes d'essais réalisées sur le site de
l'échangeur de la Patte d'Oie, nous a permis d'avoir une idée plus nette du problème.
Au terme de cette étude, nous pouvons dire que chaque méthode présente des avantages et
des inconvénients. Mais ceux-ci diffèrent selon la méthode utilisée.
En effet, du point de vue mise en œuvre, la méthode SPT se révèle être très pratique malgré tous
les facteurs qui peuvent influencer la l'indice de pénétration. Pour la méthode pressiomérique,
son utilisation est tout aussi pratique mais demande un personnel qualifié. De plus, elle s'adapte à
beaucoup de types de sol honnis les terrains rocheux ou très compressibles. Quant à la méthode
statique, elle est relativement plus délicate car elle est constituée de plusieurs essais au laboratoire
et la moindre inattention peut susciter la reprise de certains de ces essais.
Du point de vue de l'évaluation de la capacité portante, la méthode pressiométrique ainsi que la
méthode statique ont donné des résultats qui paraissent satisfaisants. Mais pour la méthode SPT,
nous avons obtenus des résultats tout à fait différents, qui semblent s'écarter de la réalité mais ce
que nous pouvons dire à notre niveau, c'est que sont utilisation pour l'évaluation de la capacité
portante des fondations profondes présente des risques.
Du point de vue de l'évaluation des tassements, les méthodes pressiométriques et SPT, ont donné
des résultats corrects. Mais la méthode statique ne nous pennet pas d'évaluer les tassements pour
le cas des fondations profondes.
Du point de vue précision, les calculs nous ont donné des résultats meilleurs pour l'essai SPT et
pour l'essai pressiomérique, ce qui n'est pas le cas pour l'essai statique. Mais comme nous
l'avons dit précédemment, une erreur relative faible n'est pas synonyme de niveau de précision
élevé.
Du point de vue économique, les résultats obtenus pour notre cas, compte tenu des facteurs que
nous avons considérés, ont montrè que la méthode statique, quoique présentant certaines
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 100 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
difficultés de mise en œuvre, se trouve être moins coûteuse, puis suit la méthode pressiométrique
et la méthode SPT qui donne un coût plus élevé.
Néanmoins, cette comparaison ne permet pas de faire une généralisation parce que les résultats
obtenus ne découlent que d'un cas particulier. Autrement, les conclusions tirées de cette étude ne
sont valables que dans notre étude de cas bien que pouvant confirmer certains résultats obtenus
dans la théorie.
Nous ne pouvons nous prononcer sur un choix qui est adéquat car il faut la conjugaison de
plusieurs facteurs pour la justification d'un choix.
Ainsi, pour un choix judicieux nous proposons les recommandations suivantes:
Rationnaliser le choix des méthodes en prenant en considération le maximum de
facteurs.
Ne pas s'attacher trop aux habitudes locales pour le choix des méthodes, il doit se
basé sur une étude sérieuse.
Réaliser, si possibles, sur un même chantier, différents types d'essais afin de juger
l'efficacité d'une méthode pour un choix définitif en vue de dimensionner la
fondation.
Apporter le plus grand soin sur le prélèvement et l'échantillonnage, car les essais
de laboratoire complètent harmonieusement les essais in situ.
Appliquer avec prudence les corrélations empiriques qui existent entre les
différentes méthodes, en cas de nécessité.
Eviter de se lancer sur certaines critiques sévères et non objectives que font
certains auteurs sur l'applicabilité de certaines méthodes.
Ne pas mettre au premier plan l'aspect coût, autrement éviter le dimensionnement
en fonctions du coût car, en général, l'aspect coût handicape l'aspect technique.
Tout ceci ne constitue que des éléments pour rationaliser le choix d'une méthode pour le
dimensionnement des fondations profondes. En d'autre terme, ce sont des outils d'aide à la
décision. Il appartient alors au projeteur pour l'étude des fondations de faire le choix qui convient
le mieux.
Etant donné que les conclusions auxquelles nous avons abouties ne sont valables que pour notre
cas. On peut se demander alors l'utilité de cette étude? Mais l'importance de cette étude réside
sur le fait qu'elle constitue le début d'un travail qui doit être complété par d'autres études de ce
genre pour enfin avoir des données statistiques représentatives afin d'affiner l'étude sur le choix
des méthodes en l'adaptant par rapport au contexte de notre pays.
Ainsi, Pour terminer, nous tenons à formuler des perspectives dans le souci de parfaire et
de compléter ce travail :
~ la poursuite de l'étude pour d'autres cas à travers des projets de fin d'étude afin d'affiner
l'étude sur le choix des méthodes en l'adaptant au contexte de notre pays;
~ l'implication des entreprises qui sont spécialisées dans les études géotechniques pour le
recueil de données statistiques.
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 102 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Bibliographie
[1] Classifications des pieux.
Travaux de fondations du LMR (laboratoire de mécanique des roches) de l'école
polytechnique fédérale de Lausanne.
[2] Les fondations
Par C.A. LEONARDS professeur de mécanique des sols, Perdue University
Edition DUNOD
[3] Pieux et fondations sur pieux
Par Zaven Davidian, Edition EYROLLE
[4] APAGEO SEGELM : Règles de réalisation des essais au pressiomètre Menard et
d'exploitation des résultats obtenus pour le dimensionnement des fondations (version 1996)
[5] Mécanique des sols : théorie et pratique
Par Vincent ROBITAILLE et Denis TREMBLAY
[6] Les essais in situ en Mécanique des sols.
Par Maurice CASSAN
[7] Manuel Canadien d'ingénierie des fondations
Seconde édition 1996
[8] Règles techniques de calcul et de conception des fondations des ouvrages de génie
civil. Cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés de travaux. Fascicule
no 62, titre V. Ministère de l'Équipement, du Logement et des Transports. Textes Officiels,
no 93-3, 182 p. (1993).
[9] Calcul des fondations superficielles et profondes.
Par Roger FRANK, Edition Techniques de l'Ingénieur (2003 - 141 pages)
[10] Cours pratiques de mécanique des sols Tome 1 : Plasticité et calcul des tassements.
Par Jean COSTET et Guy SANGLERAT, 3è édition, Dunod, (1975 - 28 Pages)
[11] Cours pratiques de mécanique des sols Tome 2 : Calcul des ouvrages.
Par Jean COSTET et Guy SANGLERAT, 2è édition, Dunod, (1975 - 351 Pages)
Présenté par: Cheikh I. SARR & Gora SARR 103 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par: Cheikh J. SARR & Gora SARR 104 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANNEXE 1
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 105 PFE 200612007
1
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Annexe 1.1 : Valeur du facteur de portance kp pour une profondeur supérieure à la profondeur
critique
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 106 PFE 2006/2007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
A B C A B C A B C A B
(dl"
Rd'"
Q. Q,
.
Q, (4)
02 Q. ·
..
NI~
..,. .6IIIIf
'la.
Oi
OJ
~
Q,
~ Q,
~ OJ
. OJ IJ.
Q,
Q,
Q.
0.
'4
~
(4)
bb Q, OJ Q, Q, 0- 0.-
......w QI 0.. ~ Os 0. ~ Q, Q, C4 ·
.......... Ql Ot Qs lL (4)
Q, ~ ·
.....
1Ijd'"
0. Q, Q, ~ Q, 0- Q, ·
1Ijd'"
"..-. . ~ Os Os 0- - Q, ~ 0- Q,('Il
Présenté par: Cheikh 1.SARR & Gora SARR 107 PFE 200612007
1
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 108 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 109 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANNEXE 2
Présenté par: Cheikh L SARR & Gora SARR 110 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANNEXE 2.1
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 112 PFE 200612007
1
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Niveau del'es.ai
1.50 m -1.95m
N=12 NliIl:10 N=i0
3.00 m - 3.45m" 8 4 6 6 13
N-iS N= 10 N=23
4.50 m -4.95 m 4 8 5 8 5 8
N-13 N=13 N -15
9.00 m- 9.45 m 10 19 20 46 18 66 36
N' = 2&.5 N' -46.5 N' =38.5
10.50 m -10.95 m 7 10
12.00 m-12.45 m 20 30 40
Nt = 42.5
13.50 m - 13.95 m 8 15 16
N'·23
15.00 m- 15.45 m 22 34 35
N'.42
16.50 m - 16.95 m 10 13 14
18;00 m -18.45m 12 14
N'·20.&
Annexe 2.1.3 : Résultats des calculs par l'essai pressiométrique de charge admissibles
fournis par le rapport géotechnique
qsu(T)=(qsi.ei.1t.•).10
~
,. d
1. 55 m - 9. 05 m 10. 3 1.5
Qae.s(T) ....... 26
1~
Présenté par: Cheikh J. SARR & Gora SARR 114 PFE 200612007
-----,
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANNEXE 2.2
Sondages carottés
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 115 PFE 200612007
Sujet : Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Annexe 2.2.1 Résultats du sondage carotté N°l sur le site de l'échangeur de Pattes d'oie
Présenté par : Cheikh I. SARR & Gara SARR 116 PFE 200612007
Sujet : Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux : Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Annexe 2.2.2 : Résultats du sondage carotté N°2 sur le site de l'échangeur de Pattes d'oie
• CQUJ' ;
fORAGE NAPPE
M uré e le
12110/2005
Sable
Moyens
-- A
Fins
t1
.~
u
ZO. OO m
Annexe 2.2.3 : Résultats du sondage carotté N°3 sur le site de l'échangeur de Pattes d'oie
FORAG SPI
ni - n2- n3
( 0 11 S' )
50
3- 4 - 6
10
4 - 4 -6
10
5 - 5 -8
13
Sables 6, 00
7-7-9
16 6.60
Moye ns
1. sa
12 - 2 - 32
.w.s
20 - 32-46
--
7,40 DI
A
&. lO
9.00
46.5 9,60
Fins
10. 50
Il.10
~
Q" \ 2 00
<
... 12, 60
•!:!
13.50
14 10
I S. ('Cl
16.50
1O - \l- 14
li 17 10
IR, 00
12-11-14
Jo. :'i
19. 50
:lO, OO
Annexe 2.2.4 : Résultats du sondage carotté N°4 sur le site de l'échangeur de Pattes d'oie
fO E
Moyens
-
7,.fOm
A
Fins
:10.00 m
Présenté par : CheikhL SARR & Gara SARR 119 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux : Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Annexe 2.2.S : Résultats du sondage carotté N°S sur le site de l'échangeur de Pattes d'oie
COUPE D
fO GE SPT COUP6
1- - 0 SOL
( ou N )
50
;- -5
10
3, 00
6 - 10- 13
2j 3. 60
4. 50
5- 7 -8
I~ 5, la
Sab es 6.00
1- 1CI-11
6. 60
Moy s
7. 5<1
13- 66- G
-., 40 DI
S. 10
9 00
9,61)
38. 5
' in s
11 . 10
~ 12.00
a..
<: ;/0 -30-40
...
CI
4 •. CU'O
'8 13,50
8
U
14.10
15.01l
22 - 34 35
<II
16,5 0
11,10
Il,00
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 120 PFE 200612007
Sujet : Etude comparative entre méth ode s de calcul des pieux : Applic ation à l'échangeur de la Patte d'Oi e (DAKAR)
Annexe 2.2.6 : Résultats du sondage carotté N°6 sur le site de l'échangeur de Pattes d'oie
Sables
Moyens
--
7,40m
A
Fins
.
o
.~
U
ANNEXE 2.3
Courbes granulométriques
du sondage carotté SC4
ANALYSE GRANULOMETRIQUE
SC4 : 0.00 m / 4.50 m
1!
100.0
10.0
10.0
70.0
l to.o
f,.E
.
J!
10.0
"
J 40••
30.0
20.1
10.0
0Jl
0.001 0.01 0.1 10 100
DI.mttr9 dM gra ina (mm)
.J
ANALysE GRANULOMETRlgUE ( . ~-
SC4:4.S0m/9.00m ~
90
80
70
60
~E
a 60
~
: 40
t:.
30
20
10
a
0.001 0.01 0.1 1 la 100
Dlami\re da gra ins ( mm )
Présenté par : Cheikh 1. SARR & Gora SARR 123 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANALYSE GRANULOMETRlgUE
SC4: 12.00 m 116.00 m
10
10
10
zo
10
o
0.0&1 0.01 0.1 10 100
Diamètre des g,alns imm)
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 124 PFE 2006/2007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
ANNEXE 2.4
Présenté par: Cheikh 1.SARR & Gora SARR 125 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
SONDAGE CAROn'E SC 1
Profondeur (m) __
. _,_•. _~ 0.0013.00 3.00/6.00 6.00110,00 110.1)/16.0 160/200
POiW5pécHïquc ck!I grains (TIDIi 'YS 2,6.50 .,., 6.50 2. 650 2.660
..•......~, "'.~-•.,.... ,....... -,.L-.-.-..- .... -.l-----+-----+...----+-~ . .- .-m··f
Teneuren eau de saturation (%) S
Degré de saturation
Porosité ft
~!
1
1 ~t Il
:;: 1
0.1 mm 4.5
! 6 1
1
35 6.Î ')'''1
.......r
.'
sèdimentonu~riquf'
~
i
•e" i 50 11
_...
1
. ....
i .. .....
~
$. S 1.\ - -- 1
1
i 4!!.'"
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gara SARR 126 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
Porosité ft
1
Indice de plasticitê ( % ) Ip
Cohésion (kgfcm~) C 0 0 0
"'-,~---
Coemdent de perméabilité em/sKo
Présenté par: Cheikh 1. SARR & Gora SARR 127 PFE 2006/2007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
SSAIS DE LA ATOI (~
SONDAGE CAROTTE ses
Profondeur (m) 0.0011.50 1.515.0 5.019.0 9J)Jl2.0 12.0120.0
Porosité Il
",.>,~_.~.",,,,
".~--~~
1.5
96.5
1. 5
91. .5
2.5
97.5
3.5
••...... __
98.0
J1. 5
.. _.~
::J 0.1 mm
et Cl
sHimentométrique !
4i
:ai
5OJ.' .. - "".... - -
"#. 5J.1 .. .- .. -... -
Equivalent de sable (01.) ES 65.5 45.3 4.3 47.0
Cobaion (kglem f ) C 0 0 0
,m=>.._..
Présenté par: Cheikh L SARR & Gara SARR 128 PFE 200612007
Sujet: Etude comparative entre méthodes de calcul des pieux: Application à l'échangeur de la Patte d'Oie (DAKAR)
·SS:AI.S D LA 'ATOI
(~1
Porosité ft
.
Indice des vklts e
C
:1
l mm 100 100 100 100 100
An.•lysé JI
100 0.5 mm 96. 5 87. 5 91. 5 98.0 7L 5
graoulométrique il!!
.!
0.1 mm 4. 5 9. 5 6.5
1 8. 5 3. 5
et
•.e
..=
.. ....
sédimentométrique
::lit
"V
SO'" -- 1 u
--
'$ 5", .. .. .- .. 0-
Indice de plutlelté ( % ) Ip -- - - .- .-
Angle de frottemot interne ., 31<-
Cob&ion (kglem~) C 0
·>+----,._-1-0------- -·__ ········_·"·_,....w··,, 1··········
CoeMdent de per61œbiUté eu Ko
e-flkient de compressibilité Ce
Présenté par: Cheikh 1.SARR & Gora SARR 129 PFE 2006/2007