Cours de Physique Nucleaire Theorique
Cours de Physique Nucleaire Theorique
Cours de Physique Nucleaire Theorique
CEA-N-2019
- Note CEA-N-2019
COURS DE
PHYSIQUE NUCLEAIRE THEORIQUE
• Février 1978 -
Note CEA-N-2019
en français en anglais
COURS DE
PHYSIQUE NUCLEAIRE THEORIQUE
pjr
Tome 1
cor. exes 74
3.9 Calcul de l'é. argie de l'état fondamental,,.. 77
3.1J Dépendance du volume de la contribution d'un
diagramme ,,,,,....,,,,,.........., 79
3,1! Calcul de la valeur moyenne d'un opérateur
dans l'état fondamental avec les diagrammes
de Feynman , 81
3.12 Rapports avec la mécanique statistique 85
3.13 Densité de niveaux d'un système de fermions.. 89
A 1 Diagrammes de Feynman en représentation
énergie A-93-1
A 2 Règles pour le calcul des diagrammes de
Feynman vide-vide muets dans la représentation
énergie .,.,., A-93-4
*** Exercices et Problèmes P3.1 - P3.9 94
CHAPITRE 0
L'ANTISEMINAIRE
Les idées physiques, telles les idées en général, sont bien moins
nombreuses que les gens qui s'en servent et elles sont déjà exposées dans
de nombreux ouvrages. Par contre le physicien, qui est amené à faire un
calcul, trouve plus difficilement un exposé qui lui permette de retrouver
un facteur de symétrie l/2n ou un signe -. Ce cours a pour but de développer
le formalisme de manière à permettre au lecteur de maîtriser lui-même tous
ces détails dont il aura besoin dans la pratique. Ce cours n'est donc pas
une introduction à la physique nucléaire. Il est plutôt un exposé de quel-
ques méthodes du problème à N-corps nucléaire.
Ils remercient leurs étudiants d'avoir relevé tant d'erreurs qui les
empêchaient de comprendre.
De nombreux collègues nous ont aidés. Tout d'abord Monsieur Gaudin qui,
piégé dans le même bureau que l'un de nous, a fait preuve à la fois d'une
grande patience et d'une grande générosité en nous fournissant de très
utiles explications les trop nombreuses fois où nous l'avons dérangé.
Monsieur Balian nous a également beaucoup aidé à comprendre la théorie
des diagrammes, Monsieur Itzykson nous a aidé pour le Chapitre 8, notamment
pour ce qui concerne la représentation de Bargmann; Monsieur Mahaux nous
a fait des remarques utiles pour le chapitre 10 et Monsieur Baym nous a
fait une suggestion très utile pour la section 13.15. La collaboration avec
Monsieur Gogny nous a permis d'approfondir les chapitres 5 et 12. Nous
sommes probablement redevables à bien d'autres gens à qui nous avons pillé
les idées. Qu'ils nous excusent d'avoir cédé â cette pratique courante !
v? ) a
<r|o|> . (i.4)
La fonction d'onde 7 (r) est la représentation de l'état |a> dans l'espace des
configurations. La représentation (1.4) n'est autre que la produit scalaire entre
l'état |a> et un autre état |r> qui est vecteur propre de l'observable "position r".
• - * •
et orthonormale
La seule différence entre les états |r> et les états |«> vient de ce que les états
|a> repères par un indice discret a tandis que les états |r> sont repères
par un indice continu r d'où l'apparition d'une intégrale dans l'équation (1.5)
et de la fonction delta dans l'équation (1.6).
(1.9)
<?lW\<*>= f < < r ' < r l V \ \ r > <r"»o<> •
- 3 -
Pour tenir compte des coordonnées de spin et d'isospin des nucléons, nous
devons remplacer l'état |r> par l'état [raT>. L'équation (1.4) devient :
La base |rot>. est complète et orthonormale dans l'espace des configurations, de spin
et d'isospin de sorte que les équations (1.5) et (1.6) deviennent :
«r ir«rT><r<rt|a ±
(1.12)
<?VT'l?<rr > » S (r_r') % . r<r &>xx
On voit que les spins et isospins ne font que changer l'écriture de |r> en |rar>
et les intégrales / dr en 2, / dr. Dans la suite nous désignerons par x l'ensemble
des coordonnées d'espace r de spin a et d'isospin T . Dans cette notation les
équations (1.12) s'écrivent :
<x'tx>» S(x-x') .
- 4 -
;;_L:S pouvons développer ip(x,...x^) sur une base complète, mais nas n^ces*^:-"
(1.13)
Soit P une permutation des états a, {?,... . La propriété (1.14) permet d'écrire
le développement (1.13) ainsi :
I P
VU,,*,,.»,*,,)" 2. ^ I t - X ^ X ^ - ^ H o X ^ - u ) ! ^
(1.15)
(I.i
N ! M|».-*>
e s t un determinant de S Lite
:\
- 5 -
défini ainsi
(1.16)
<* tw><X»l^>
A -•• « i i w )
L'équation (1.15) montre que les déterminants de Slater forment une base
pour développer les états antisymétriques des états à N particules identiques.
Ils jouent un très grand rôle dans le problème à N-corps et nous allons en
analyser les propriétés. Le développement (I.15) comprend, en général, un nombre
infini de termes. Mais par un choix judicieux de la base ct,6,...u} (voir par
exemple la théorie de Hartree-Fock dans le chapitre 5) on peut espérer approcher
la fonction d'onde d'un système avec un nombre suffisamment p-itit de termes.
(1.17)
jar,-**, * $<*'l*,V- <«*'nC4>^A.t ^ « , W> -- < <*!»> \
A
» A * {<*'•*><p'ip> — <w'm>>7
Un calcul identique montrera que le second terme <f3'[x> <a'|x->.. .<(*)'|x > donne la
même contribution à l'intégrale (I.I7). Il en va de même pour les N! termes du
déterminant det {<ot' |x >. ..<u>' |x >}. On obtient ainsi :
( I , 8 )
r ? '
s N ! cte+ { < « ' n ><f'\f>~ <*»'i*»>J •
(1.20)
7 -
>/»t»
Le facteur I//NT vient de ce que la fonction d'onde <x ...x \ty> n'est pas
normalisée (voir la relation de fermeture 1.23 ) .
Les états \aQ...a>> et |x.x ... x„> sont antisymétriques par rapport à toute
2
Par contre il n'est pas commode de convenir d'un ordre lexicographique pour des
X X
coordonnées d'espace | > > > C'est pour cela qu'on utilise souvent l'espace
N
e t
surabondant I*!''*™* la relation de fermeture (1.23).
- 9-
T»Z I =- i L V . (128)
L'énergie potentielle des particules est représentée par l'opérateur symétrique à
deux oorps :
(1.29)
V V ( X X X
* * ^ £\n, <> i> K> • (1-30)
H £ _,
(1.31)
2 J
'* i (1.32)
- 10
lo> "vide"
t
Q^ \0^ "état à ane particule"
|af3...w> :
+ T
(1.35)
On peut construire l'espace dual de l'espace de Fock (1.34). L'adjoint du vide sera
noté <o|. Nous montrerons que les bras<a3..w| peuvent, dans l'espace de Fock ,
être représentés par <o|a ..a a : Q
'Ill p O
(1.37)
»<a, t <K *< « r « " / * f l * * ° '
f
- 11 -
(1.40)
(1.41)
- 12 -
(1.42)
On voit que :
(1.43)
(1.44)
* Z ?«too<£(**> - £(*.-**> •
Donc :
t
r^tM, ^ (x*)] - s r*,-«*>.
f .
(I 45)
On voit que l'état |XJX_...X> peut se représenter, dans l'espace de Fock,
ainsi :
t
U,*,.... x „ > » * ( j f , ) ^ « * ) - ^ ( x ) i o > „
-
(I 46)
<*.x —x,,\ * <oi4>(x,)... H ' f x j t u . ) .
fc '
(1.48)
l«l
(1.50)
+ îot-x,> [ . £ v/if (,.,"]
de sorte qu'en faisant commuter ainsi ty (x) (- ~- 4i(x)) vers la gauche avec les
opérateurs ip(x.) on obtient :
V* - * l (1.51)
»»i 2m
(1.52)
ou
(1.5-.)
M
(1.56)
s 1 Z. V(X; / X j ) <X, X N l«f ---M > .
f
V » j j<A* «U' t (x) + V ) *<x,x'> *(x'> t(x) . (1.57)
.J
- 15 -
de sorte que les équations (1.57) et(1.32) sont vérifiées. En développant les
opérateurs de champ à l'aide de (I.40 on obtient:
V ~- ± 2 - U f . t r n r S ) ^ ~% Q
$
- a
- f
f 4 t , (1.62)
ou
(<f I1MÏÏ > s J44, A*,. %*«,, <?*Gfc) TTfX,,*,) Y, «,) <f, (*.) (1.63)
s <^< \ V I » * > •
(1.66)
Nous sommes partis d'un opérateur à deux corps local. Un tel opérateur est
di*gonal dans l'espace des configurations :
ou encore :
Il existe également des opérateurs à deux corps qui ne sont pas diagonaux
dans l'espace des configurations; on les appelle non-locaux. Ils sont représentés
par l'expression <x x |v|x,x.> et leurs éléments de matrice dans une base donnée
{a} s'obtiennent à partir de la relation de fermeture (1.23) et de l'équation
(1.19):
( I 6 9 )
<x x \ir»Xjx ><x,nj><x iS>
l t 4l M # -
L'expression (1.65) exprime, un opérateur symétrique à deux corps dans une base
où il n'est pas nécessairement diagonal; donc l'expression (1.65) s'applique à
tous les opérateurs symétriques à deux corps, qu'ils soient ou non diagonaux
dans l'espace des configurations, c'est à dire locaux ou non-locaux.
1 7
r 1 [A^AHA*^*,, ^ V ) HfV.) <•(,<« n r i ^ x ^ trxotfir./.*^
v 1
«' ,7 .« " ( " " ' ' ^ ' ^ i S V ' ' - «•'»
où
UftlUblJ^). ( 1 > 7 2 )
- 17 -
*i l'S
a
e ix> Z. </*»e » x > »/*> • (1.75)
+
Soient a et a^A les opérateurs qui créent et annihilent un fermion dans l'état A.
Soient b^ et b^ les opérateurs qui créent et annihilent un fermion dans l'état
lS
transformé e |A>. D'après (1.75) on a :
,t ^ i* t
r . (i-76)
d'anticoramutation :
U > V [a,, l « O
r V f j
(1.77)
(1.79)
e Be • Bt [ M ] + 7, \ A , ! * , * ] ]
(1.80)
. . + J- r* r* TA R ! "H*...
Calculons le commutateur de S avec a* :
A
iS t -IS - A4 r
e * A t
(1.82)
-»-
qui montrent que e est l'opérateur unitaire qui transforme les opérateurs de
création et d'absorption selon l'équation (1.76) .
t t
1 A > a C*„ ou .. C* \0> w , (1.83)
- 19 -
formé par les N états transformés de la mer de Fermi. Puisque S|o> *= 0 on voit
qu'on peut écrire :
.S
16> = € IA>
(1.85)
P {À Z . « m p > <k a } IA> . 4 f
Nous allons maintenant dériver une autre expression plus utile qui donne
un déterminant |B> en fonction d'un autre déterminant |A> qui lui est non-
orthogonal. Considérons donc le déterminant (1.84) et développons les orbites
b sur la base des états a qui sert à former le déterminant |A>:
(1.88)
r r T r
fêf ptr
On supposera la matrice f „ (ct,0 e F) non singulière ce qui revient à
supposer |B> non orthogonal à |A> car :
T f L M f J
MP ^ M' *' * Ï*F (1.90)
¥*F
où les coefficients C sont définis par l'équation
21 F V (1.91)
Le déterminant de Slater |B'>, fermé avec les N orbites (1.90) qui sont
des combinaisons linéaires des N orbites de la mer de Fermi, est égal à
|B> à une phase près (voir problème PI. );
J
<*r ftf r r / ' ( I > 9 2 )
« —— \B> .
où nous avons utilisé les équations (1.88) et (1.89). On notera également
qu'on peut écrire
IB'> = fr ( L F t ! ) >c>
l o
2 TT ( c i l *- L *<,***) >
*6F ^F
= TT (d * I c ï ) ( <*ÎO<C io>
«*F VfT
(1.93)
"" Ï*F
f
= e< { Z. I P
1
c r - * a 1 \A> .
ïff ««F » < J
- 21 -
<AIB> (1.95)
Le développement de | B ^ devient
«recule*
M « T 4«. FervnV
IA> a a
t f / a
t' Ct*l^>
- 22 -
O n dira qu'un état a a |A> avec yi? et aeF est une excitation ou encore une
configuration où il y a une particule dans l'état y et un trou dans l'état a.
Souvent on dénote par p, p',... les états de particule, donc les états en dehors
de la mer de Fermi et par t, t',... les états de trou, donc les états
appartenant à la mer de Fermi. Dans cette notation le théorème de Thouless (1.94)
prend une forme plus suggestive :
( I 9 8 )
16>=IA>+ Z. ^pkApQt IA>* j ^ - W ^ f ' " ^ ^ ^
Considérons un déterminant de Slater |<f> > composé d'un nombre pair d'orbites.
Dans ce cas on peut grouper les orbites par paires {a,a} et écrire U > ainsi :
1
o
«F
+
ou oOo indique qu'on n'inclut pas deux fois la paire a* a- et a- a . Cnn«iHàr . m
; / tv (i.ioo)
c . 2i l (a*, a, - a^i)
„
- 23 -
On vérifie aisément que ces trois opérateurs ont les mêmes relations de
commutation que les trois composants J , J^_ et J d'un moment cinétique ,
à savoir :
t s » S j . 2 S.
( , [ s . , S l « * 5,
â (1.101)
(1.102)
+
Ces équations montrent que les deux opérateurs a et a_ peuvent être considérés
comme les deux composantes d'un tenseur de rang 1/2, c'est a dire d'un spineur
1/2, dans l'espace de quasi-spin. Si nous dénotons les deux composantes de ce
spineur par a . et a , on a :
a a s Û
I " -t . ** < * C«>o,««r>. (I ) 0 3 )
(I.104)
Nous avons donc regroupé les quatre opérateurs & , m aj, a et a- en deux
spineurs (1.103) et (I.104) ayant chacun deux composantes .
- 24 -
-t'irs, CTTS 5 ( I I 0 5 )
*F
La transformation (1.105) est, explicitement :
a
= * C *I c"' , - * I « C « C~', 5
+ + ( I , 0 7 )
r * /•** /» /- r"' '
Les relations inverses résultent de ce qu'une rotation de 2ÏÏ autour d'un axe
multiplie un spineur 1/2 par -1.
on voit que :
On dira que |<J> > est le vide des opérateurs b . L'opérateur C, qui transforme
les opérateurs de création d'états dans la mer de Fermi en opérateurs d'annihilation
et vice versa, est appelé opérateur de conjugaison particule-trou. Cet opérateur
n'est pas défini de manière unique par l'équation (1.106) puisqu'on peut grouper
les opérateurs par paires de (N/2)! manières où N est le nombre d'états dans
la mer de Fermi. (Voir aussi le problème pl.13 et PI.16)
25
(I.1I0)
w»>e>
Les trois composantes de l'opérateur quasi-spin deviennent dans ce cas :
w
i- t t
S* - î £_ 2> )
j-m (1.111)
i z. £<->'
s ( s
w-ft
14».> r-, *ï »o> (1.112)
Puisque le vide |o> a moment cinétique nul : J j o> =o, et puisque S commute
avec J, on voit que \è > a aussi moment cinétique nul : J I <t> > = o. Les couches
complètes ont donc un moment cinétique nul. L'équation (1.107) devient :
_l
C-)' 58 c
A.«J» C
(1.113)
dans les rotations comme l'opérateur a . etqu'il est donc un tenseur de rang i
et de composante m.
!' •';*'"• ' "• •?, : Pour plus de détails et d'autres dérivations de la conjugaison
particule-trou voir :
- Bohr et Mottelson, Nuclear Structure, W.A. Benjamin (1969), New York et Amsterdam
pages 367-377.
- .J.S. Bell, Nuclear Physics j_2 (1959) 117.
- Voir aussi les problèmes : P.1.13 et P.1.16.
- 26
Les noyaux sont composés de neutrons et de protons qui sont des particules
discernables auxquelles le principe de Pauli ne s'applique pas. On peut cepen-
dant considérer que le neutron et le proton sont deux états orthogonaux d'une
même particule appelée le nucléon.
Inversement, les n.utrons, dont la projection du spin le long d'un axe est
égal à +1/2, sont des -«articules discernables des neutrons dont la projection
du spin le long de cet axe est égal à -1/2 et le principe de Pauli ii'exige pas
d'antisymétriser la fonction d'onde par rapport aux neutrons de spins opposés.
(1.115)
Mais le principe de Pauli ne définit pas les règles de commutation entre les
opérateurs a et b . O n peut choisir indifféremment de faire commuter ou
m a
anticommuter ces o p é r a t e u r s :
Considérons l ' é t a t :
t * ,t .+ . .
U---io S —é > * Q„ - q „ t j ...fc> l o >
; # (1.117)
formé par des protons qui occupent les états a...u> et des neutrons qui occu-
pent les états 0...Ç - En appliquant les règles de commutation (1.115) et (1.116)
ainsi que l'équation (1.114) on vérifie que les produits scalaires entre les
états (1.117) sont les mêmes que l'on choisisse le signe + ou le signe - dans
l'équation (1.116). Dans les deux cas on a :
*tt « K * T +,/
* * <««u + l»n> (I . 119)
X 5 =
[*-t, C l ; ° . Wx, *îr 1 - »*' <«', ta, ***\ ° '
(I. 120)
(I.T2I)
28
sous la forme d'un état antisymétrique par rapport aux permutations sirrru.t-inée
des indices at et t. L'état (.1.121) peut donc être considéré comme un état
antisymétrique composé de nucléons identiques, chaque nucléon étant décrit pa
les coordonnées a = (ra) et T .
•pmeurs .'/••
*veu.*"\»*»
O'O-CK)- 122)
Dans cet espace, les opérateurs peuvent être représentés par les trois
matrices de Pauli :
i 4
*.-(::) - C " i ) *.-< .:j ... 123)
(1.124)
k*
On v é r i f i e aisément que les r è g l e s de commutation des t r o i s composantes
:
, t et t, de l ' o p é r a t e u r d ' i s o s p i n sor.t c e l l e s d'::r; r . œ c n t c: : net iqiie
(1.124)
i- t . - kï- *i€;- t. k
- 29 -
i l , (1.125)
t ln>
3 « ~in> t j | p > - -l|p> .
-» * -»
T - Z tu[«•) ;; « i
. (1.126)
N- Z . . .. r ^ ^ <i.i27)
,28>
T. = Z. C v \ * i L (S. b„- *1,.), X = Z«.V;
où {a} est in ensemble complet de nombre quantiques autres que 1'isospin.
a T
*< 4* ' ° > i«'(i,T-- 4 , j -" i > (1.129)
sont respectivement :
I f\ + +
t i* \
U» , T-o,T =o> * jz 3 vb.a^ - a b^) lo> M
(1.130)
T s ( b +
l«f, »4,V*> jz W * t bp>»*>
Exception f a i t e de la force de Coulomb qui n ' a g i t qu'entre les protons,
les forces nucléaires obéissent,à quelque 2% près, au principe d'indépendance
de charge. D'après ce principe les forces nucléaires entre deux protons, deux
neutrons et un proton et un neutron dans l ' é t a t (1.130) d'isospin T=l sont les
.nêmes. Par contre la force nucléaire entre un neutron et un proton dans
l ' é t a t d'isospin T= 0 est différente. On en déHuit que la force nucléaire est
un scalaire dans l'espace d'isospin, c ' e s t à dire q u ' e l l e commute avec l e s
t r o i s composantes de l'opérateur (1.126) d'isospin t o t a l . Elle peut s ' é c r i r e
ainsi :
V • TAJ T ^ T , , (1.131)
EXERCICES ET PROBLEMES
Pl-1 On considère deux nucléons pouvant occuper chacun les 2j+l états |jm> de
moment cinétique j et de projection m sur l'axe z. On construit les états anti-
symmétriques à deux nucléons, de moment cinétique total J, de projection M,
d'isospin total T et de projection M :
L w, », H J L«"»K»,M J •
PI.2 Montrer que N=£ , a, est l'opérateur nombre de particules. Montrer que N
a
commute avec l'Hamiltonien (1.74). En déduire que le nombre de particules est une
constante Hu mouvement. Montrer que at a\ est l'opérateur "nombre de particules
dans l'état X' et en déduire une interprétation simple de l'expression (1.52) dans
le cas où t est un opérateur diagonal dans le représentation |a>. Montrer que
l'opérateur N. . = ! J a* at a a est l'opérateur "nombre de paires". En
fl
a
(p) 2 ,g 6 6 a
a
Cette équation définit un opérateur 0 sur l'espace des états à une particule.
a) Montrer que cet opérateur est hermitique, défini positif et que sa trace est
égale au nombre moyen de particules dans l'état |$>. Montrer que la valeur moyenne
d'un opérateur à un corps A dans l'état |<{>> est :
(
<4lA \*>» T V [ s " A ] .
- 32 -
tri - r*.
et que p s'écrit :
ri)
= Z. I«.><«; I ,
1*1
où |ot.>, i»l,Nsont les états dont le déterminant de Slater | <}>> est constitué.
[ T * \ o ] . - £ (*Vc«>)
Montrer que si l'interaction â deux corps v(x.,x ) est locale et indépendante
2
4 ? * v.j . o .
33 -
y,-«r f4,*Hj ^
S t , Ç ( r , » ) J .C->
/t f (r,x> .
g * * . ; - ï « « i**?,f]
PI.6 Montrer qu'une interaction locale à deux corps peut s'écrire ainsi :
<*<rik<r> s — r e
où C ' est l'opérateur qui crée un électron dans l'état |k0> et où F(q*) est
l'operateur facteur de forme :
? C?) »
f £ Sir.?.) .
En déduire qu'à l'approximation de Born la section efficace de diffusion
élastique sur une cible de spin zéro est donnée par l'expression :
P I.R "Icrttrer que tout otrêrateur F qui commute avec le tous les opérateurs de
création et tous les opéraueVs trarrnlhilatlcr et tel que F|o>= lowest multiple de d.
PI.9 Montrer que les formes (1.52) et (1.62) des opérateurs à un et à deux corps
restent invariantes par rapport à un changement de base des états à une particule
qui laisse invariante la mer de Fermi, c'est à dire telle que la transformée d'une
orbite |A> appartenant à la mer de Fermi est une combinaison linéaire des seules
orbites appartenant à la mer de Fermi. Montrer que dans cette transformation le
déterminant de Slater \$ > = TT (a*) |o> est multiplié par det (U) .
XEF
Pi.Il On donne une transformation linéaire quelconque des opérateurs de création :
Vérifier: l'identité:
l'identité:
P ( Z * « « I « ) *1 «< (- Z. *.
f f P f <C* )
f
N et de
PI.12 Montrer que le déterminant de Slater (1.99) est un état de quasi-spin -r
projection j où N est le nombrp d'états dans la mer de Fermi. Montrer que le vide
|o> est un état de quasi-spin x et de projection - N ,
- 35 -
R e t RR =
PI.13 Soit R R une matrice antisymmétrique de module unité : R „- ~ g a ( ) g
R
(R ) q= '• Montrer qtie les trois opérateurs :
ri
•if f
obéissent aux même règles de commutation qu'un moment cinétique. Ces opérateurs
généralisent la forme £1.100) des opérateurs de quasi-spin. Montrer que les
opérateurs a, et V R~. a forment un spineur de quasi-spin 1/2. (On peut
A Q OtA Cl
toujours se ramener à la forme (1.100) par une transformation unitaire des états:
voir la forme canonique d'un tenseur antisymmétrique dans C. Bloch et A. Messiah,
Nucl. Phys. 39 (1962) 95.)
On limite les sommations sur a et 3 aux N états de la mer de Fermi de l'état
iè > = a* at ..a |o>. Montrer que I * > est un état de quasi-spin N/4 et de
+
PI-14 utiliser l'identité (1.80) pour vérifier directement les équations (1.107) et
(I..13).
PI -15 Montrer que les trois composantes de l'opérateur isospin T sont :
T
- • ï h < 4 i* - *V, «,, )
K* C * C ,
de deux opérateurs tensoriels dans l'espace d'isospin :
b) m vecteur : (* ^ ^ « ( ^ ^ . ft* fl ^
l
(a )** o , (ft) = o , a « *- A * s 4.,
* - i-
A' » 2j <* > * * I *-
- '
où <r t s (r *. C o-,, •
A
- -T-TT Y (a +a )
Montrer que l'opérateur C peut s'écrire C = e
€ » coih A + (ft + a 1
) SùtW X
PI.17 On note |cx) les états à une particule; ces états sont normes et forment une
base complète :
(*\f) ~ S« , Z lOfcci s 4.
Une base de l'espace des états à N particules est constituée des produits
tensoriels :
1) Ecrire la relation de fermeture qui indi ;ue que l'ensemble des vecteurs
|a. ou...CL.) forme une base complète de l'espace des états à N particules.
2) On définit des états antisymétriques à N particules par la relation :
j
- 37 -
P
où (-)* ±lsuivant que la permutation P est paire ou impaire. Montrer qu'un
déterminant de Slater normalisé (définition 1.13) s'écrit :
(X,X --- X
X M lof,oc--- <X
x M >
ou,
C*,*i -X H » * C<«» • Cx l» a «Cx.,1
j4 <x,
f *„) F ^.(Xr-Xn) «(«,.-«lien
PI.18 Soit N la dimension d'une base orthonormale d'états {i} à une particule. On
considère l'ensemble des 2N opérateurs :
*i*a* et a ^ - a f
On désigne par y. (i=l,2N) ces opérateurs. Montrer que les opérateurs obéissent
à l'algèbre de Clifford :
V; y • y. *. * zli-
* 4 4 * <•* • 2N
Montrer qu'il existe un opérateur supplémentaire y * IT y. qui anticommute
avec les 2N opérateurs y.: i-1 i
*, - t
Ayant a p p r i s à é c r i r e l e s é t a t s e t l e s o p é r a t e u r s en seconde q u a n t i f i c a t i o n ,
nous allons accroître n o t r e o u t i l mathématique en démontrant l e théorème
de Wick qui s e r t e s s e n t i e l l e m e n t à c a l c u l e r l a v a l e u r moyenne, dans un déterminant
de S l a t e r , ou dans le v i d e , d'un produit d ' o p é r a t e u r s .
2 .1 LA MER DE FERMI.
Soit h(x) un Hamiltonien agissant sur les variables x =(r,a»T) d'une seule
particule et soient |a> ses états propres associés aux valeurs propres e,
H. - Z e , a« a„ (2.2)
. JL ^ t * t
(2.3)
On c a l c u l e aisément l e s commutateurs :
(2.4)
de s o r t e que :
Ho i * . > « É i b e , €« 0 le H
(2.5)
«t?
J
- 39 -
mve«.u.
o* H r m i '
/.* > Mer Je Fermi
(2.6)
2 .2 PRODUIT NORMAL
une suite d'opérateurs qui sont soit des opérateurs de création soit des opérateurs
d'annihilation.
obtnnu est multiplié par un signe + ou - selon que le réarrangement des opérateurs
correspond à une permutation paire ou impaire. On appellera plus simplement
produit normal la forme normale du produit.
Exemples : Soit a,3 deux orbites appartenant à la mer de Ferai et A,y deux orbites
en dehors de la mer de Fermi. On a :
a
N [<y <*x ] = - > <y
r t t a ft
-i= ft a
t f a
N l s v * p J * r ** f
(«,|J*F ; *//^?) .
On vérifiera que tous les opérateurs U tels que U|<J> > • 0 anticommutent ainsi
<
que tous les opérateurs V tels que 0 | V • 0. C'est pour cela qu'on a pas besoin
O
Remarquons qu'un produit normal n'est défini que par rapport â un état |<t>.>
donné.
Propriété fondamentale : ta valeur moyenne dans |(J> > d'un produit normal est nulle.
Cela découle des équations (2.6).
1
- 41 -
e
*tv* pHo -pH, (2.8)
'r> = e
c
•A
>
Dans le cas où les états U sont ceux qui diagonalisent h (équation 2.1)
on a :
(2.obis)
r t t
[ a ( ) l , *Vp>
f , [a ( )] =
f ft(-p (2.9)
2.4 T-PRODUIT
t
T [*(f,)* <p )']* *rç,)<Wp,) .
1
UV » T [ U V ] - N [ U V ] (2.10)
Cette différence est soit nulle soit un anticommutateur. Elle est donc toujours
égale à un nombre et non plus à un opérateur.
- 43 -
<*-*.>
1 = s e s; e F €+
^VVf ' v V Mf-.
r (2 12
= "A e r V X , / ^ F e+ p , < ^ ' >
I If = C «Ufhewevi+•
à i';i.;J.- j e 1P f o n c t i o n
0(f) a <i K p
fc- S< O
P (2 .13)
- 44 -
? -- d
x , t x = o K Xi F,
(2.14)
Exemple : i l
p—t r- -i
N[UVXY] = uï NL *J
N [ U V X Y ] = -OX tf£y^3
T-produit des n+1 opérateurs UV..A..YZ où A est l'opérateur dont l'argument g est
le plus faible de sorte que
T [ u v - Y Z * ] * T [UV • Y Z 1 A (2 .16)
sa contraction avec tous les autres opérateurs UV.. .YZ est nulle; en
effet :
UA - T [UAI - N [UA]
UA - UA = O.
où U'V'...Y'Z' n'est autre que le produit des opérateurs UV...YZ écrit dans la
forme normale et où S. • ± 1 selon que la permutation qui fait passer de l'ordre
UV...YZ à l'ordre U'V'...Y'Z' est -3ire ou impaire. On a :
( 2 , 8 )
N [uv..->rz > • S, u V - Y ' z ' A .
. M * A U V » Y ' Z % uV Y'Z'A
U A - T ^ U A l - N [ U A ! * UAtAU= [ U A l / + .
de s o r t e que
r—i -.
N[UV YZIA -N[UV-YZA!+ N [UV - YZAJ
I • _
• ••• + N [UV-YZAJ .
Le même raisonnement s'applique pour calculer les termes N[uv-YZ]A,
de sorte que le théorème de Wick est vérifié pour le produit des n + 1 opérateurs
UV...YZA.
^ < ^ \ T [ 0 V X T l l ^ > = UV X Y - UX V Y +
o UYVÎf,
(2.21)
<* \T [UVXI l * . > * o
P
Le calcul d'une valeur moyenne se fait en deux étapes. D'abord on calcule les
contractions non nulles, comme dans la section 2.5, et ensuite on somme tous
les systèmes complets de contraction. Supposons par exemple qu'on veuille calculer
Les valeurs des contractions non nulles sont données par l'équation (2.12) . On
a donc d'après le théorème de Wick :
i -?A r »i
i - + HJ; >
(2.22)
<• S . , ^ T. t p « .
I — • r -i
UV « UV- NLUVi <©f«W H, *«** «W^umfH-O (2.23
€W
48
( 2 2 4
+ N [u"v -• X Y Z ! + • >
La valeur moyenne dans [$ > d'un produit d'opérateurs sans argument se calcule
en sommant tous les systèmes complets de contraction. La contraction de deux
opérateurs sans argument S est égale à la valeur moyenne, dans |$ >,
du produit des deux opérateurs.
»o>
(2.25)
+• • ••
T [ ( U ^ - V ) O - T [ U X I +T [VX] ;
(2 26)
N [ CU+ V Ï X l * N [ U X I + N [ v x l . '
Cela permet d'étendre théorème de Wick à tout produit d'opérateurs qui sont des
combinaisons linéaires d'opérateurs de création et d'absorption.(Voir problème
P.2'6 ) . Nous rencontrerons une telle extension danb le chapitre II concernant la
supraconductivité.
- 49 -
EXERCICES ET PROBLEMES
1/2
Déterminer la constante a=(mw/M) de l'oscillateur sachant que le rayon
quadratique moyen de '"0 est 2.87 fm. On pourra utiliser les propriétés suivantes
des fonctions de l'oscillateur : .
2m 2.
2 2
Vérifier la relation K /m » 41.5 MeV fm .
Calculer l'énergie cinétique des nucléons dans l'état fondamental. Les
nucléons sont-ils relativistes ?
b; calculer la densité de charge p(r) de 0 et en faire un graphique en fonction
de la distance
:e au centre du noyau. Calculer et
et dessiner le facteur de forme :
51 -
J
En exploitant la relation B. B où B •* est le cofacteur de
ij det(B)
l'élémentU, j) montrer la généralisation suivante du théorème de Wick :
1
<$IV)VW.~YZ1*> n r-i i—» ' i" . » r-i
= UVW-YZ + U V W - Y Z + -
v i ( vu •» • Vu «î ) ,
On l'écrira sous forme matricielle :
(]*)* (v- UV l i )
Montrer que cette transformation est canonique, c'est à dire que les opérateurs
- 52 -
/ U V \ / U* V \ = / \ O \
t
U*uv w 0I loi/
Soit \fy> l e vide normalisé des opérateurs ri : n |i|>> • 0. Calculer l e s
1
T" * • • rr~i i—»+ , ,
contractions a, a , a, a , a,* a e t a, a par rapport à 1 é t a t \<l>>. Montrer que
(^ > n'est pas un é t a t propre de l'opérateur nombre de particules N et qu'on a :
r
< * i N \ t > * TT ( v v )
1
Montrer, en utilisant l'identité (1.80) que e H e est aussi un opérateur
à un corps :
e H. e = L le V* e V *;<*.» '
On diagonalise la matrice h en résolvant le problème aux valeurs propres :
Z k x". = e x*
J
X e
S » J "' S </ * . ^ > >>* * J X; X;%. ;
i J
••» „ .* M*
uVZ x" x e . .H e" ^ » rI . - „+
<< € a a
'
*
« «4 '
A
ou Cl^
•m
* C. j ftj
j
r
a,[e « e «* c ,
VIDE-VIDE
J
- 55 -
H = U + V. 0 p..)
3 2
H. = l «- ** « « . <->
H. - 7- ¥• >
et pour V leuis interactions : V c j £ " '/*! ' '
(3.4)
Lorsque des champs externes agissent sur le système on aura, selon les
cas, avantage à les inclure soit dans l'Hamiltonien non-perturbé H , soit
dans l'interaction V.
(w R
H. * Z [ « • * • * l f > a J « • 7 <f*«* î f (3.6)
<>\
Dans ce cas H peut être écrit sous forme d'un Hamiltonien de "quasi-
o
particules" indépendantes et cette nouvelle manière de séparer l'Hamiltonien
en deux termes permet de reformuler la théorie de perturbation avec très peu
de modifications.
Définissons l'opérateur :
<j(&) * e. e 0.7)
Calculons sa dérivée :
r r
i u<p>* H,e e - t H c
r r r
* e (w.-H)e e e
r r
=- € vc e e
- 57 -
sHc -RH.
r f
V(f-) = e v e . (3.8)
Cette définition est compatible avec î équation (2.8). La dérivée de
1'opérateur U(3) devient :
i 0(J)« - V ( f ) U t f ) . (3.9)
© o o
3. II)
(3.12)
(3.13)
58 -
* " P
Dans la section (2.7) nous avons montré comment utiliser le théorème de Wick
pour calculer la valeur moyenne d'un T-produit dans un déterminant de Sl.iter.
L'expression (1.6Z) permet d'écrire V(g) en seconde quantification:
^ (3.15)
(3. If.)
- 59
i«.iv.vn> "}--<(;
(3.17)
P j
fc---i n—i . . t "7
a
4* = «(^a«(fo)et. <Vfj)Q, (f )= : f< (3.i8)
(Nous reviendrons à la page 61 sur le fait que ces deux contraction- diffèrent
de signe.)
Dans l'expression (3.16) tous les opérateurs de création et d'annihilation
sont contractés. Donc chaque terme d'ordre n de l'équation (3.16) peut être
représenté par un diagramme se composant de n vertex dont on rejoint toutes
les lignes entrantes et sortantes. Un tel diagramme porte le nom de
diagramme vide-vide.
=J 1
o+- /x
(3.20)
les lignes entrantes et sortantes des vertex. Donc chaque terme de 1'
sont identiques car ils peuvent être superposés par d-;s translations des vertex
e,,6 et 6 .
2 3
Nous disons donc que deux diagrammes sont identiques (ou distincts) s'ils
peuvent (ou ne peuvent pas) être superposés par des translations des vertex.
C'est cette invariance par rapport aux translations des vertex qui caractérise
les diagrammes de Feynman. Cette propriété résulte essentiellement de ce que
nous ayons exprimé le développement de Dyson (3.13) â l'aide d'un T-produit
d'opérateurs V(0.).. V(B ) . Les diagrammes de Goldstone, que nous développerons
au chapitre 4, s'obtiennent à partir d'une autre forme du développement de Dyson
- 61 -
et ils n'ort pas cette propriété d'invariance par rapport aux translations des
vertex.
Pour calculer <$ l(J(8)|$ > on dessine donc tous les diagrammes distincts
obtenus en rejoignant toutes les lignes entrantes et sortantes des vertex
étiquetés de leurs arguments 3 ,$„,... La contribution de chacun de ces
diagrammes s'obtient ensuite en étiquetant les segments de lignes orientées
par des indices d'état ex,8,Y Chaque vertex (3.I7) contribue un facteur
— ( et S i V ! Y f? ) - Mais la contribution des segments de lignes orientées demande à
être précisée car les deux contractions (3.18) qui sont représentées par le
même segment de ligne orientée ont des valeurs de signe opposé pour 0 i- 8_.
Cn peut le vérifier sur l'équation (2.12). Convenons d'associer au segment
d» ligne orientée (3.18) le facteur :
b
•« = 3„Cf:-jl.) 5- <+.lT[^.)*,( .>ll4>.> f
fc (3.22)
3- r "M-
(
\ e V h^ *
: - t „ -««<M>>
e
W h «t*
(3.22bis)
Ok
(3.24)
Un cycle est toujours formé par un système de contractions entre tous les
opérateurs d'un ensemble de paires (3.23). Puisque les opérateurs formant
ces paires sont séparés par un nombre pair d'opérateurs, on peut ramener
ensemble les opérateurs contractés correspondant à chaque cycle sans changer
la contribution du système de contractions.
(3.25)
- 63 -
(3.26)
devient : r
I L Ll 1
1 1
't T" ' * t HZ . • •
(3.27)
et p p y
des opérateurs (a a aa) d'une même interaction. Dans ce cas ils apparaissent
- 64
+ +
dans 1 ordre a a a a~ dans 1 équation (3.16). En les rearrangeant dans cet
ft
Ainsi, dans tous les cas, la contribution d'un cycle est donnée par (3.26)
et si nous convenons d'associer aux segments des lignes orientées le propagateur
(3.22) il faut associer un signe - à chaque cycle du diagramme.
Toute l'analyse que nous avons faite dans cette section reste inchangée
si l'interaction V(g) est un opérateur à un corps :
v a
2. <*» v*> t^ VM- (3.29)
, f Oiir|^>
r • (3.30)
Résumons maintenant les résultats obtenus dans cette section sous forme de
règles :
- 65 -
J.4 REGLES POl'R LE CALCUL DES DIACRAMMES VIDE-VIDE DE FEYXMAN DONT LES VERTEX
SONT ETIQUETES (REPRESENTATION FIDELE).
2a. Etiqueter les segments de lignes orientées par des indices d'états
à une particule.
2b. Chaque vertex d'interaction a deux corps contribue le facteur
s
/ — \ ii*ç*v\*$) .
9
t
<*ITTt*> .
n+n '
I c
3. Multiplier le produit de ces facteurs par —, (-) où n est le nombre
de vortex et n le nombre de cycles du diagramme.
Pour calculer une quantité donnée à partir d'un diagramme il faut préciser
la nature du diagramme et le domaine d'intégration des arguments des vertex.
(Pour 1'instant nous n'avons considéré que les diagrammes vide-vide).
- 66 -
Ainsi, pour calculer <$ l(/(î3)|# > il faut sommer les contributions de tous
les diagrammes distincts dont les argments des vertex sont intégrés de 0 à ?.
>•"/.
comme un processus au cours diquel une particule se propage dans un état i entre
deux interactions qui ont lieu au "temps" à, et au "temps" é, . Bien que pour
l H c
. + o
des raisons de commodité nous n'ayons pas utilisé un opérateur U(t) =e
- i H
t - ,.
e avec un temps réel il peut être suggestif d interpreter les diagrammes
comme si I était un temps réel. Bien sûr les processus ainsi décrits par les
diagrammes ne sont que v'r'ueis et ils ne sont pas observés. Les diagrammes
que nous avons construirs et dont les vertex sont étiquetés d'un argument
constituent ce qu'on appelle une rcprJ^entj.zzGK f'-Jâ'.c du développement
de < '!U(l ) ' î ^> en ce sen.> qu'il y a une correspondance bi-univoque entre
J
Jusqu'ici nous avons considéré des diagrammes dont chaque vertex est étiqueté
d'un argument 3-. Ces diagrammes constituent une représentation fidèle du
développement (3.16) de <$ |U(8)|<t> >. Mais ils présentent un désavantage
- 67 -
du fait que deux diagrammes, qui ne diffèrent que par une permutation des
>
étiquettes des vertex, donnent la même contribution à <$^;U(D)!;, .
-r-
r>0 4><y (3.31)
1
-f - L£ J
sont distincts, mais leur contribution à <£ ;U;'8;|4> > est évidemment la même
puisque les arguments S ? et 3- sont intégrés dans le même intervalle, de 0 à 3
Cela nous conduit à représenter tous les diagrammes, qui ne diffèrent les
uns des autres que par des permutations des étiquettes des vertex, par un
seul diagramme. Ce diagramme dont les vertex ne sont pas étiquetés s'appelle
un diagramme muet.
Par exemple, les deux diagrammes (3.31) ainsi que les quatre autres
obtenus en permutant les étiquettes 3,,S 9 et 3» des vertex Font représentés
par un seul diagramme muet :
o (3.32)
(3.33)
- 68 -
,ry c (3.34)
(3.35)
determiner le facteur de symétrie. (Il peut bien sûr arriver que le sous-
groupe G se réduise à l'nnération identité dans quel cas on aura S = 1 .)
La règle 1 devient :
A 41
£ (<fi»i»P
(3.37;
i (poOtrlStf)
(3.38)
Dès lors chaque diagramme ayant n vertex étiquetés représente l'ensemble des
- 71 -
>—/ = Upivi *S ^
(3.40)
Montrons qu'une permutation circulaire des étiquettes des vertex est une
opération qui transforme le diagramme en un diagramme identique. Une permutation
circulaire des étiquettes :
\
- J)
o'.J.y «
(3.41)
fan J**
G.
transforme le diagramme en un diagramme identique comme le montre le schéma
suivant:
4 ^ A Jj ^ ffi\°" 2)
L
Le facteur de symétrie du diagramme muet (3.40) est donc égal à l'ordre
S = 3 du groupe de permutations circulaires des 3 étiquettes. On remarquera
sur (3.42) que si on n'avait pas inclus les échanges des extrémités des
vertex dans la relation d'identité, les diagrammes (3.41) ne seraient pas
identiques et le facteur de symétrie du diagramme (3.40) aurait été égal à 1
2a) Etiqueter les segments des lignes orientées par des indices d'états
à une particule. Etiqueter chaque vertex d'un argument.
'f
u v , i r n
t/""\f " f' <
défini par l'équation (1.63) .
l •* c <«\V\p> »
?
f' — 7 < e w f,>i L
f. -*-« Mi*?» •
- 74 -
, n+n
3. Multiplier le produit de ces facteurs par — (-) où n est le nombre de
vertex, n le nombre de cycles et S le facteur de symétrie du diagramme. Le
facteur de symétrie se calcule en considérant le diagramme dont les vertex sont
étiquetés comme un diagramme de la représentation fidèle. Il est égal à l'ordre
(c'est à dire au nombre d'éléments) du groupe G d'opérations (permutations des
étiquettes des vertex et échanges des extrémités des vertex) qui transforment
le diagramme en un diagramme identicme dans le reorésentation fidèle.
>
On calcule <$ jU(8)|<£ en intégrant tous les arguments de 0 à 6 et en
somment les contributions de tous les diagrammes muets et distincts.
On dit qu'un diagramme est connexe s'il est impossible de séparer les
cycles des lignes orientées en deux ou plusieurs groupes tels qu'aucun vertex
d'interaction ne joigne un cycle d'un groupe à un cycle d'un aufre groupe.
N'importe quel diagramme vide-vide peut être séparé en diagrammes vide-vide
connexes qu'on appelle ses parties connexes.
o~-o
est composé des trois parties connexes :
0
O , 0.1/ - --°
Considérons l'ensemble complet :
f = n,P * r. F
fc 4 *••-•• * H * K • •'• (3.45)
1
S= «.'. * i \ - (S,)" (S»)"*- »•«>
Tous les diagrammes vide-vide distincts sont obtenus une et une seule fois
en prenant pour n., n~... toutes les combinaisons des nombres entiers positifs
- 76 -
où nuls. Ainsi la somme de tous les diagrammes distincts T est donnée par
l'équation :
2_ *icr) = L. 2. • •( — - ...
r (3.48)
* «xp t * ( . ) + v n ( r , . ) +- "J
Pour calculer <$ |U(S)|$ » on doit sommer toutes les contributions des
diagrammes vide-vide. Dénotons par <$ |l/(B)|$ > la contribution des
diagrammes vide-vide connexes. L'équation (3.48) montre que :
^•.»0(f)lt^
<Ou<t> »fc>* e.
(3.49)
«.»•.>» 0 + . > » » = Z.
€
X«F
* (3.50)
Hi¥«> - E mr,>
0 (3.51)
On a
P
<*. 10(f) l ^ > - <k \t 0 *e" l4> > 0
(€ - e„ )
e (3.52)
Soit jii > l ' é t a t fondamental du système. Nous supposerons que l'état fondamental
au système est non-dégénéré. Soit E l ' é n e r g i e de l ' é t a t fondamental :
(3.54)
(3.55)
- 78 -
A"°
4 • (3.56)
fi — (T Wc*K*4w
vu*.
\ I* ^
^ O
(3 5 7 )
4
La contribution est :
(3.58)
ft
(3.59)
( (
« 9<«» V ° > 9 * M*>9* ?*-f'>
- 79 -
•f
$Vf> V'f'-Mî'^-M
-p(e,-«J>
f ( * , - ** )
• ?l1. «
(««-«fV
y
(S<\v\*<)(tfl»\Zf >
(3.60)
-f(e,.*,)
[«- ]
Pour que la limite (3.55) converge, il faut que les energies des orbites
un dehors de la mer de Fermi soient supérieures aux énergies e, des orbites
dans la mer de Fermi. Dar.s ce cas la contribution du diagramme (3.56) à
l'énergie est :
(3.61)
CV.r
(3.62)
Soit v(jr -r_|) l'interaction entre les particules. Les éléments de matrice de
sont, d'après (1.63) :
k* *«• (3.63)
(3.64)
Les fonctions delta, dans les équations (3.63) et (3.64) sont dues à la
conservation d'impulsion d'une interaction invariante par translation.
Dans un très grand système, on peut remplacer les sommations sur les
impulsions par une intégrale :
(3.65)
D'un autre côté, on peut vérifier que pour un diagramme vide-vide le nombre
de segments des lignes orientées est donné en fonction du nombre de vertex
par la relation :
V e = V^ + 2 V t (3.66)
T.Il CALCUL DE LA VALEUR MOYENNE D'UN OPERATEUR DANS L'ETAT FONDAMENTAL AVEC LES
DIAGRAMMES DE FEYNMAN.
Y
' P*- «.»*.> (3-70)
La valeur moyenne d'un opérateur F dans l'état fondamental \ty > est donc:
C 3 3 )
= <<U r[FU(H'»]'i> *
(3.74)
1 f
(3.75)
(3.76)
(3.77)
- 84 -
Un diagramme général I< > peut toujours être décomposé en une partie
F
T
liée au vertex représentant l'opérateur F et en parties vide-vide non-liées
qui elles-mêmes peuvent se décomposer en parties connexes comme nous l'avons
fait dans la section (3.8).
(f
T ' = r "\ „, r, • m r,. • - • •
u
fc
(3.78)
(F)
La contribution du diagramme T est égale au produit de la contribution
(F)
de la partie liée T et de la contribution des parties connexes non-liées. La
Là
somne des contributions des parties connexes non-liées, obtenue en prenant toutes
-
les combinaisons possibles des n, , donne un facteur étal à <<J> !(J(B 8') |4> >•
On a donc :
'(3.79)
où <<J> |T FU(S-8') \<t> >. est égal à la somme des contributions des diagrammes
0 0 M
liés à F seulement.
Calculons : , »
* -(#->'> (E.-0
r T
. Jti~ i<4 «« >i
t 9 e ( 3.8o)
P*—
- 85 -
T
<*.*F\*.>« <*.* [F U<-O,-->3»4.\
(3.81)
On calcule donc la valeur moyenne <ij/ |FJip > d'un opérateur F dans l'état
fondamental 1ty > en soimnant tous les diagrammes vide-vide muets qui sont lié*
à un vertex étiqueté d'argument nul et représentant l'opérateur F. On intègre
les arguments des autres vertex, représentant les interactions, de - oo À * œ.
(Ne pas compter le vertex qui représente l'opérateur F pour déterminer le signe
du diagratx.ic ! )
3.12 RAPPORTS AVEC LES METHODES DE LA MECANIQUE STATISTIQUE.
r
Z (<,•)* I €• * TV- e (3.82)
M f
Zf*, ï- Tr[e* " ' V)(f)> Tr [Z,(*, > \i(fi\fi. 83)
f f
ou
Z.(«,p « TV e
- 86 -
? ' £• ,^ . (3.85,
<F>« Tr (JF) .
(3.86)
j »>»4>.x+.l
e
e = cx [l P O<-MA>«>«AJ *7 oïl»
(3.90)
(3.50
<*>*>>* *!
O.ç •
< « * « * > • * x (3.92)
>e,
On voit qu'à la limite de température nulle, c'est à dire g -> °°, les
contractions (3.91) tendent bien vers les limites <4 la. a [d> > et
1 I T
O A U 0
<i la, i \<p > à condition de choisir a/B à l'intérieur de la lacune en énergie
o' À p ' o » °
séparant s orbites occupées des orbites vides.
Il existe un théorème de Wick pour les valeurs moyennes statistiques.
(Pour la démonstration voir le problème P.2.8).Le théorème s'énonce ainsi :
1
< 0 V W . . Y Z > * UVW - Y Z +• U V W - Y 2
(3,93)
• W J t t *a*fe%*ei t#^flt*f «G tow-hAc4i'»Ht.
dans ce chapitre. On trouve que <U(6)> est donné par la somme des contributions
- 89
des diagrammes vide-vide, et que si <U(l3)> est la somme des contributions des
>
diagrammes vide-vide connexes, on H <U(t^) = exp <U(b)> . On se souviendra
que le potentiel de Gibbs A(a,g) est défini par l'équation -.
-p Aw,p
Z u,o« e (3.94)
Les noy ix sont des systèmes à température nulle. Malgré cela, les
méthodes de la mécanique statistique peuvent être employés pour en calculer
certaines propriétés moyennes. Nous allons en donner un exemple en calculant
la densité de niveaux d'un système de fermions dans un puits de potentiel.
À e ( E e
*n - pE
Z (**>« [ « \ * $ " ' ) (3.96)
Z, Z F
£<Î H.,;" >4'3 "'fV- <3- 98)
S 1
»* ' • = = / (3.99)
3.TT V l T
où D est le déterminant :
D - l
i * z (3.100)
'•I*.
(3.101)
*
Le logarithme s'annulle pour e >> a/R et il tend vers (a-6e) pour . << a/3.
- 91 -
tion : j X X
On a la relation : &g(I+e ) - X * &g(l+e ) . Après un changement de variables
on obtient •
* f^&M^-'^hr^o^f?-*)]
0
Le facteur £g(I+e ) s'annulle partout sauf dans l ' i n t e r v a l l e o< x < -r-. Si c e t
^ (s
intervalle est supérieur à l'espacemsnt moyen des niveaux e. d'une particule
dans le puits, on peut assimiler g(e) â une fonction lentement variable égale
à la valeur moyenne de l'expression (3.101) et développer dans l'équation (3.104),
les fonctions g(-g> ± X) en puissances de x. On obtient alors, jusqu'au deuxième
ordre :
,«./ « r
Pour obtenir l'expression (3.107) nous avons néglige les dérivées de g(e). Soit
e„ le niveau de Fermi, c'e-t à dire l'énergie de l'orbite occupée la plus haute.
L'énergie E de l'état fondamental, et le nombre de particules sont donnés
par les équations :
é (3.108)
* * 4»lf
€
% , 3
<- > l09
É** " E » JL
Ê
0 a C6 ) . F ( 3 I I 0 )
On notera que lorsque les niveaux e. sunt discrets e r peut être choisi
A F
n'importe où dans la lacune en énergie qui sépare les orbites vides des orbites
occupées.
- 93 -
1. On a supposé que la fonction g(e) est lentement variable, c'est à dire que
— >> — r — r - , ou encore que E
E x
» —.—:-
£
: l'énergie d'excitation doit être
pn S<. p/ 8l p)
supérieure à l'espacement moyen des niveaux à la surface de Fermi.
V
-3/2 1/2
Dans la matière nucléaire on a g ( e ) - (3A/2) e., e o ù A est le
nombre de nucléons (voir problème P . 3 . 8 ) de sorte que les dérivées de g ( e )
1 /3
peuvent être négligées tant que E << e„ A
X i
3. On a utilisé la méthode du c o l , qui n'est valable que si -r-»—,—r.
e
n g(e )F
ANNEXE
o
L'integrand est invariant par translation des arguments de sorte qu'on
peut intégrer dans le domaine -B/2 <f$. <B/2 au lieu du domaine o<$. <g:
I( J d
V * ) h ^n Wfi-fi: ^mff -fc) -fc ai*;
Considérons la limite 3 -*• <*>. Définissons la transformée de Fourrier
g (s) du propagateur g(fS) :
Ct.ns)
L'inverse de la transformée de Fourrier (3.114) est
(3.H0
A-93-2
H e
-il, (••••%- S - S,)
K J
Ce facteur peut être considéré comme une conservation de l'énergie u vertex.
Cependant, pour un diagramme connexe, il existe toujours un argument 0
pour lequel le facteur (3.118) disparaît après intégration sur les autres
arguments, et l'intégration sur 6 contribuera donc â 1(0) le facteur 0.
Par exemple pour le diagramme :
(3.119)
e - i
Ainsi
I,f p
' ~ 1 S S & ».'«J^-,... J^>
(3.120)
Chaque v e r t e x à un corps c o n t r i b u e un f a c t e u r
v-> *
(1.53).
1,
fW) S
où L est le nombre de segments de lignes orientées (nombre de propagateurs),
n le nombre de vertex, n le nombre de cycles, et S le facteur de symétrie
du diagramme. Le facteur de symé'.rie se calcule en considérant le diagramme
où les propagateurs sont étiquetés.Il est égal à l'ordre (c'est à dire au
nombre d'éléments) du groupe d'opérations :
4. Sommer les indices à une particule sur un ensemble complet d'états et les
énergies s, de - °° à • °° •
Soit«9(r ) la contribution d'un diagramme vide-vide connexe T ainsi
C C
obtenue. L'énergie de l'état fondamental du système est égale à :
(3.121)
Une manière systématique d'effectuer les intégrales sur les t'nnrflios a étr' dévelop-
pée par M.Gaudin, Nuovo Cimento 38 (1965) 844,
En représentation de Hugenholtz (section 4.9) il faut ouvrir les vertex pour
déterminer le nombre de cycles et le signe du diagramme. Dans la représentation énergie
chaque paire de lignes équivalentes (qui sortent toutes deux d'un mime vertex
et aboutissent toutes deux à un même vertex) contribuent un facteur 2 au facteur
de symétrie. Ce facteur deux est inclus dans la définition du facteur de symétrie
donnée ci-dessus.
- 94 -
EXERCICES ET PROBLEMES
Etudier les états |n> possibles sachant que V est une interaction à deux corps.
Evaluer chaque terme de cette expression en utilisant le théorème de Wick (2.24)
et identifier les termes aux contributions des 6 diagrammes de la précédente
question.
Uontref que les seuls états |n> qui contribuent à la somme sont les excitations
à une particule et un trou. Evaluer les éléments de matrice <njVj d> > et
<n|F|<p > et montrer que <F> O est donné par l'expression : °
M)
<F> r I <*l*K>
*>-~° • C? ** V . . f
2. On considère le système soumis à un champ externe représenté par l'opérateur AF
où A est un nombre mesurant l'intensité du champ externe. Montrer qu'au premier
ordre en A, et à l'ordre zéro en V, le système acquiert une valeui moyenne de F
égale à _
(4> si , r T l<P»fl*>l*
»"' *p-C*
Interprêter le signe du deuxième terme.
F* -,X.
par les méthodes exposées dans les sections (3.9) et (3.11).
t«r pflf
e.-e.
U\¥\à>*«**i»>- 2- Lî 1 .
r
F* -
(on montrera que les itérations successives de l'équation p o u r r r e p o r t é e s
dans l'équation pour < F > donnent les contributions des diagrammes successifs.)
U f i v - i Y f ) « V U i < I V ) cp if i5>
#
K
<«tiFip>*- * « i * ip> ( 1 * >
K A
<F> = 2- < * » * ! * > - l*(A+K) L • *<4>IF|A> +
Uf Pt e - ef t • v #
où le membre droit est égal à la somme des contributions des diagrammes vide-
vide liés à une interaction étiquetée d'argument nul. Montrer ensuite que :
1
où le membre droit est égal à la somme des contributions des diagrammes vide-
vide (calculés avec g » 1) liés à une interaction étiquetée d'argument nul,
chaque diagramme d'ordre n étant multiplié par 1/n .
<XIV-I^«>
> •
7
un vertex *.. ..
d'interaction. Les seuls diagrammes vide-vide connexes sont :
*. c-, <} . O
p r r, Vu
où r est le diagramme d'ordre n. Montrer que le facteur de symétrie du
diagramme T est égal à n. Montrer que la contribution W(I ) du diagramme T
peut s écrire :
•W (r.) • <'_1
->"'
Tr IjT)
*a Vf *•-
fe) > » »
<*.<>. V -
I< , I* ,
où I est le diagramme construit à partir du diagramme r en n
WCI,)- ll 7V (Qr)
(
Montrer la relation
n+i rttï
Tr (G^V r TV (3*)"- » T C$*) r * "IXI* TV ($*> •
1
.P (n-f-i). — * +9
+ C-)' TV ( A i r ) «•-••
r
p*» «'. f i
En déduire la relation
*H
Z. W(r„> » Z. <•> w(rj
haï
»»•
.*
J
Montrer que j t£>> f t é t a t propre de H » H +V. Calculer G..(B)=T x\ G, (g)^
u
O 11 , A AU .i
J
Au
en calculant d'abord la tran*;orraée de Fourier de l'équation intégrale qui
définit G, et montrer que les contributions des diagrammes I calculées dans
n
la base i,j,... c'est à dire avec les fonctions G--, sont toutes nulles
sauf celle du diagramme I qui donne correctement l'énergie de l'état |ty> .
ou >• —-X dont on a rejoint les lignes entrantes aux lignes sortantes.
Deux diagrammes sont distincts s'ils ne peuvent être superposés par les
opérations suivantes : translation des vertex et échanges des extrémités des
vertex.
2a. Etiqueter chaque extre.nité des vertex par une coordonnée x(=rat)
d'une particule. Etiqueter chaque vertex d'un argument.
2b. Chaque vertex d'interaction à deux corps contribue le facteur ;
vu
V—V* * " * * '
100
nr(x)
•>•
contribue le facteur
- e* pi -fi >
t
n+n
3. Multiplier le produit de ces facteurs par 1/S(-) où n est le nombre de
vertex, n le nombre de cycles et S le facteur de symétrie. Le facteur de
symétrie os t. égal à l'ordre (le nombre d'éléments) du groupe G d'opérations
(permutation des arguments du vertex, échanges des extrémités des vertex)
qui transforment le diagramme en un diagramme identique.
Montrer que ce système a 800 niveaux d'énergie Nu, 149920 niveaux d'énergie
2Ku> et 11922880 niveaux d'énergie 3|lu. Tracer, pour ce système, la courbe de
lg{,Ep[E)| en fonction de E. Vérifier qu'on obtient approximativement une
droite dont la pente est environ trois fois plus grande que celle que prévoit
l'expression (3.111). Discuter .
P3.8 On considère une mer de Ferai composée d'un nombre égal de neutrons et
de protons occupant des orbites d'impulsion k < k_. Montrer que le nombre on
de niveaux d'impulsion comprise entre k et k •» 6k est :
i««-£(S)'.(¥)«V*
où A est le nombre total de particules.
J
CHAPITRE 4
Référence
C. Bloch, Nuclear Physics £ (1958) 451
D.J. Thouless, The Quantum Mechanics of many body systems, Academic Press 1961.
- 103 -
6(D* —
* - "
(A.2)
, f(H.-z)
U ( f ) ï e G t z M z ( 4 3 )
SÛJ e
are httt
(4.4)
(4.5)
flH.-z)
"val/' ^r.i""^fi^)-«-
Les diagramnes de Feynman du chapitre 3 ont é t é obtenus à partir du
développement de Dyson ( 3 . 1 3 ) . Les diagrammes de Coldstone que nous
développerons dans l e s s e c t i o n s suivantes s'obtiennent à partir de ( 4 . 6 )
c ' e s t à dire à partir du développement ( 4 . 5 ) de l a résolvante .
1
** K U - o '
où
8 1
i T'T ' î • F" ' » ,i (4.9)
<+.U/<lU qj -——- Q>«* *,«.-
¥ I«fc> v
H > Z
I ' M l
(«Mo)
Chaque contraction :
est représentée par une ligne descendante étiquetée par l'indice a d'un état
de trou :
* a q« w C+vou) (4.12)
- 106 -
Chaque contraction
(4.13)
es+ représentée par une ligne montante étiquetée par l'indice a d'un état de
particule :
.7 « = « « «t (pcuifieule ) (4.14)
r +
i
Ca a) (*•(*)(**« )<«*«)
Il est clair qu'une permutation paire ramène ensemble les opérateurs contractés
de sorte que le signe de ce système de contractions est +1. Considérons le
cycle obtenu à partir du précédent en échangeant les positions de deux
interactions. Le système correspondant de contractions est :
i
4 r f f
U a ) (*+A) Ca O U « )
« 1 '«
(-) •
(4.15)
n • i . (4.16)
<AIV-|^>
(4.17)
* - ~
2a. Etiqueter les segments de lignes orientées montantes par des indices
d'état de particule . Etiqueter les segments de lignes orientées descendantes
par des indices d'état de trou.
s
, / - - " C i <«>•"'">
défini par l'équation (1.64) •
4. Sommer les indices d'états de trous sur l'ensemble des états dans la mer
de Fermi et les indices des états de particule sur l'ensemble des états en
dehors de la mer de Fermi.
y | l r v
y j j_ (pyivu/o Ç*/*' iHO ( * s ' s)
- O" o
(4.19)
G
h (4.20)
« :
(4.21)
Goldstone. Il est clair que chaque diagramme de Feynman connexe engendre une
famille de diagrammes de Goldstone qui sont également connexes. Ainsi,
si F (z) représente la contribution des diagrammes de Goldstone
c connexes,
et <* iU(B)|* >
0 0 c la contribution des diagrammes de Feynman connexes, on a
la relation :
La fonction :
J (4-23)
I1 !
(4.24)
(4.25)
Fc Cé.ï
I <*•!*•> I* » e
(4.26)
et
(4.27)
v>
- 112 -
4.4 SYMETRIE PAR RAPPORT A L'ECHANGE DES EXTREMITES DES VERTEX. FACTEUR DE
SYMETRIE.
Comme nous l'avons vu dans la section 3.6 pour le cas des diagrammes
de Feynman, à chaque diagramme de Goldstone ouapparaît le vertex
(aBlvkô) :
î <<*'•"•»**> (4.28)
V
i (P» «**> (4.29)
sTtrt//rrr^
et qui donne exactement la même contribution. Un diagramme composé de n vertex
engendre ainsi 2 diagrammes qui donnent la même contribution. Cela nous
conduit à enlever le facteur 1/2 apparaissant dans la contribution d'un
vertex et à considérer comme identiques deux diagrammes de Goldstone
qui peuvent se déduire l'un de l'autre par des échanges des extrémités des
vertex.
- 113 -
(4.30)
Dans la section suivante nous résumons les résultats obtenus dans les
section) 4.2, 4.3 et 4.4 sous forme de règles.
y<
- 114 -
>
n+n +n +1
1 c t
3. Multiplier le produit de ces facteurs par — (-) où n est le nombre
de vertex, n le nombre de cycles, n, le nombre de trous et S le facteur
c t
de symétrie du diagramme. Le facteur de symétrie est égal au nombre des
opérations d'échanges des extrémités des vertex qui transforment le
diagramme en lui-même.
4. Sommerles indi^s d'état de particule sur l'ensemble des états en dehors
de la mer de Fermi et les indices d'état de trou sur l'ensemble des états
appartenant à la mer de Fermi.
H(X) * H.+ V * X F
(A.31)
Soit )ty (A)> l'état fondamental de H(A) associé à la valeur propre E (A):
H (M Vk.M> » Ep(M \%(\)> (A.32)
- 115 -
On voit donc que la valeur moyenne dans l'état fondamental d'un opérateur F
est égale à la somme des contributions des diagrammes de Goldstone vide-vide
connexes dont un vertex représente l'opérateur F. Mais attention : le vertex
associé à l'opérateur F doit être inclus dans le nombre n qui sert à
déterminer le signe du diagramme (règle 3 de la section 4.5)
0,tFl*o> - - x
E (X> I
c (4.34)
<* x..
Appliquons c e t t e méthode au calcul de l a matrice densité (voir aussi la
section 6 , 1 ) :
,v > ( 4 3 5 )
S^= <*. U * « „ W f
- 116 -
s v
i% - O - «f " ««*
t (4.36)
<r - o 8
-O
(4.37)
(4.38)
o autrement.
Aux deux diagrammes (4.37) on peut ajouter les deux diagrammes suivants
(4.39)
- 117 -
W
J .- Z. ' " " ' ^ V <«Ff*|k*F
*f x«r » . e .
o autrement;
€ .r f = Z. fc«*F«fpéF ( 4 4 0 )
o autrement.
a
i*.> • <*.»t/> {»*•> • p£f i V r \ '••> F
Xfr 4t f l , : > f
£y F ' ' ^V ^* ' '"}
t>t'«p
. . + t , v (4.42)
s écrit ainsi :
(4.43)
-fW
l <+.»«%\ l)Vf>!*.>
l<4Ufc>l
- pf E.- t.)
(4.44)
x...
rr'.tt
» s.
-
• +
<*.»Q «v «^4 i4.>
t f
k*.»4„>l
Les quantités t e l l e s que <$ [a a ,a ,a [) (~B)|$ > sont égales aux contributions
de tous l e s diagrammes de Feynman ayant à l'argument g = o deux l i g n e s
sortantes étiquetées t et c' et deux l i g n e s entrantes étiquetées p et p' :
(4.45)
f*vfct Cl
On dira que les lignes étiquetées t, t',p et p' sont des lignes externes.
Un diagramme général de ce type comportera une partie liée aux lignes
externes et des parties connexes non-liées. On a.vu (équation 3.80) que les
parties connexes contribuent un facteur e |<$ \<i> >\ qui annule les
o' o
facteurs correspondants des équations (4.44) de sorte que :
x l
r f W < 0 « % * Ï <y*p ^ - ^ b\ (4.46)
efc,
119 -
9
™\S—<k\*\[*-&*-]*%
*-€.
47)
^î'-ïr/*^^-^^ (4.48)
(4.49)
«•J«**fi>Vf>»+A
~p(€,-z; (4.50)
J
- 120 -
(A.51)
x v
fr'.tt*» <V<«î'V'r T-1- £ ^ + " l"t>u
(A.52)
où <$ |ifi > peut être calculé, à une phase près, par l'équation (A.26).
?• &t*?-*n (A.53)
12
Dans le ,C, les 6 neutrons et les 6 protons occupent les couches
o o
lsl/2 et lp3/2. Le champ magnétique ne peut exciter un nucléon de la couche
complète lsl/2 de sorte qu'il suffit de ne considérer que les 4 protons
et les 4 neutrons de la couche Ip3/2. Le champ magnétique ne peut causer que
des transitions entre la couche complète lp3/2 et la couche vide lpl/2 de
sorte que l'espace des configurations peut être limité à ces deux couches
seulement (voir cependant la remarque faite plus bas concernant l'effet
des autres couches). Nous supposerons, que la couche lpl/2 est à une énergie
G au-dessus de la couche lp3/2 :
* (A.56)
«,«.»« tompciic IPV* o\hik» 6CCUpf'*»
\ - "V t* •
Ainsi 1'Hamiltonien h qui décrit le mouvement des nucléons dans les couches
- 122 -
!» - •
€ S 1 $
* l* ^ 3 * •*M
"èC £ * « ' * * « 1
p
(4.58)
eftB
a) champ faible << E (effet Zeeman nucléaire)
2M c
P
Neutrons
L'Hamiltonien (4.58) pour les neutrons s'écrit :
(4.59)
ou on a pose :
3 3
= X
z
(A.63)
Les vecteurs |0t> et |l+> pour lesquels m » 1/2 peuvent être mélangés
par le terme l.s. On doit donc diagonaliser h dans le sous-espace forme par
ces deux états de base. Dans le sous-espace m » 1/2 l'Hamiltonien h est
représenté par la matrice :
/ < <ottVvtOt>
ottVvtOt> <OtUl4.4> \ /i**|->/îr\
w( Ir WiU^i)
v 2
<niMot> 41llkM*> ' -ïik i - i (A. 64)
«Ut I K - X l * 0 (4.65)
Il y a deux solutions :
(4.67)
Y,, s. T - ** 1+ 19.16 1 » s . F
L 3 V J (4.68)
N î
' (4.69)
• (4.70)
La figure 4.1 montre que l'énergie des orbites m = 1/2 s'écarte très
rapidement de leur estimation du premier ordre. Si on se limitait au premier
ordre des perturbations on prédirait un croisement de l'orbite |3/2 3/2>
a
avec l'orbite |l/2 1/2 > pour x 3e/2 alors qu'en réalité ce croisement
n'a pas lieu.
12
Dans l'état fondamental du C les neutrons occupent les 4 orbites les
plus basses en énergie. La contribution E des neutrons à l'énergie s'obtient
donc en additionnant les énergies des quatre premières orbites :
(4.71)
* 3
-1t>
C
1PV2
1P3/2
V» ,i
127 -
. _ de -n/e'hcfc
S
0>
A
-1 $&S Voleur osymptotique
et>Bgs
2e 2MpC
-e
E (exact)
n
Figure 42 : neutrons
- 128 -
(4.72)
*«.--•
«. —-O
0...... (A.73)
La contribution du premier ordre est nulle car elle est égale à x<$ |s|$ >
où |<J> > est le déterminant de Slater formé par la couche complète lp3/2.
Cet état a un moment cinétique total nul (voir section 1.8) . La
contribution du deuxième ordre est égale à :
Kf»*S»|fc>l
- Ift ç f - € t
(4.74)
et
(4.75)
(4.76)
- 129 -
6-X
(4.77)
.78)
où \<p> est le déterminant de Slater formé par les quatre orbites les plus
basses. Puisque l'interaction v = - y B il est facile de montrer que :
- efc tk
(4.80)
(4.81)
U «-•tt«*.r-xs.-a«,
Les valeurs propres des orbites 13/2 3/2 > * |lt> et j3/2—3/2> •!-!+>
sont
, 1 ,
K M t > . - (i )Ut>
n , V, M l > » ( | * j ) >
(4.82)
x ± 1 m
* I * $ *£>/**• («-V - V c«-f ^ *- '/»-)(4.85)
E
i * ** ï >/«\u-«i/«-*Jta-ij> - i JcSta.ip-^M-g)
(4.86)
1 ]
V- V- r ' r " T^^Fy^
La variation de ces énergies en fonction de l'intensité du champ est
montrée sur la figure 4.4. On a dessiné en trait plein l'énergie de l'état
fondamental.
.)
1J2 -
2M C
P
wmmm
- 134 -
dx *' 2M C
P
Solution I I
_ etïBg,
X (4.88)
(4.89)
e $ o - $.••& tu
(4.90)
v ct*a ci a +
(4.91)
lignes qui sortent d'un même vertex et qui rentrent dans un même vertex.
Si donc on convient d'enlever le facteur 1/4 pour la contribution du vertex
(4.88) il faudra diviser la contribution du diagramme par (1/2) *" où n
est le nombre de paires de lignes équivalentes.
X- <*flVI*T> eu <*pi\MS«>
(4 92)
(4.93)
* S
* S ¥ *
- 139 -
| >
le vertex aurait donné la contribution <3a|v|>6> =• - <a61V|Y 5 mais le
nombre de cycles aurait changé d'une unité. Par exemple ouvrons de deux
façons possibles les vertex du diagramme suivant :
(4.94)
On obtient soit
A - •&
n^ = 2 ; contribution du vertex • <Y6|v|ag> <a3|V|yô>.
Soit :
n
# - -CX)
= 1 ; contribution des vertex = <Yâ|V|a6> <ag|V|âY>
=-<Y6|v|aB> <a6|v|YÔ>
n
On vérifie bien que la contribution desvertex multipliée par (-) est
la même dans les deux cas.
Modification des règles de la section 3.7 et 4.5 pour le calcul des diagrammes
en représentation de Hugenholtz.
* I
EXERCICES ET PROBLEMES
P4. 1
r\r *\r
(Ts'/i <r*-'/*
i***h / *e»>
* • • * - % J i»W»Vy
€ •• e
plus 4 autres diagrammes que l'on dessinera. Calculer la contribution de ces
diagrammes à la fonction f(Z) définie par l'équation (4.8) et vérifier par la
suite l'équation (4.26).
Le muon et une particule ayant les mêmes propriétés que l'électron exceptée
sa masse qui est 207 fois plus grande. On admettra qu'il interagit avec les
noyaux de façon purement coulombienne et qu'il peut former avec ces derniers
des systèmes liés appelés atomes muoniques. Considérons des atomes possédant
un seul muon. On négligera les effets relativistes.
1. Rappeler la formule donnant le rayon de Bohr a de l'orbite du muon en
fonction du nombre de photons Z du noyau, lorsque l'on assimile le noyau
à une charge ponctuelle Ze. Comparer a au rayon du noyau donné par la
formule : R»r A ou r -l.3fm. Application numérique : 0' Ca, Pb.
Dire pourquoi on peut négliger l'influence des électrons de l'atome sur
le mouvement du muon.
Toujours en supposant la charge du noyau ponctuelle, donner l'énergie des
orbites Is et 2p du muon, ainsi que l'énergie Jtw de la transition 2p-*ls.
. . . . - . 1 6 40„ 208„.
Application numérique : 0, Ca,
n
Pb,
1 3
^ • j f l C ï J - ] « "« . Vtr.-.&'w r>«
On traitera en perturbation la différence entre cette énergie potentielle et
celle due à une charge ponctuelle. Montrer qu'au premier ordre de la théorie
des perturbations, le niveau atomique (n,fc) est déplacé de la quantité :
r* * t
AE w f « \ |U,«(r)| W(r>rVr «à WCr) = V(r)f?- f
S 4* W
3. Reprendre la question précédente en supposant que la densité des protons
p(r )est une fonction inconnue de r . Montrer que l'énergie potentielle du
muon est donnée par la formule :
En supposant que le rayon du noyau est beaucoup plus petit que le rayon de
Bohr de l'orbite du muon, montrer que la théorie des perturbations au premier
ordre conduit aux résultats suivants :
M *"
- °- <•> > = .1
où les états Ip> et lt> sont les états d un nucléon respectivement au dessus et
au dessous du niveau de Ferai, et d'énergies e et e . Application au cas de
'^0 décrit dans le modèle de l'oscillateur (voir problème P2.4). On montrera
- H 3 bis -
-
que dans ce modèle £ £ = constante = 2Mw (où u est la fréquence de l'oscil-
M
P t o o ^
lateur, calculée dans l'exercice cité) et que
%
£ Kpir'l-fc > l* » 4r*>/o( où rf^r m «o /r c K , m * m«s*« du piéton •
r
On donne :
J3 T.ec états |n2.m> sont Zes états propres de l'oscillateur qui décrit 0.
Montrer que l'on a dans ce cas particulier : J/j*> A »* | / ' \
,.>
CHAPITRE
LA THEORIE DE HARTREE-FOCK
5. 1 LA MATRICE DENSITE.
(5.0
<"***>• ?<j » <+!«/*; l*>
ï> o = N . (5.2)
s- s
L'intérêt que présente la matrice densité pour la théorie de Hartree-
Fock vient essentiellement du théorème suivant qui permet de représenter
un déterminant de Slater par la seule matrice densité.
Thcn-pème :
La condition nécessaire et suffisante pour qu'un état \ty> soit un déter
minant de Slater est que la matrice densité (5.1) de cet état satisfasse à
l'équation :
(5.3)
- 146 -
Démonstration :
la condition est nécessaire : si l'état \ty> est un déterminant de Slater
il peut s'écrire :
r A«F ( 5.4)
+
$<f * <:^l o a . t^> -. $^ p - a u é f
(5.5)
•a 0 «U+l«»H<l»*-
2
et la r e l a t i o n p = p e s t é v i d e n t e . Cette r e l a t i o n m a t r i c i e l l e e s t a u s s i
v é r i f i é e dans toute a u t r e base orthonormale car l e s bases orthonormales se
déduisent l e s unes des a u t r e s par une transformation u n i t a i r e .
La condition e s t s u f f i s a n t e ; la m a t r i c e d e n s i t é e s t hermétique e t
e l l e peut donc ê t r e d i a g o n a l i s é e :
c
01 c M >
I Çv - * *- *-
4
». *
r ; Ci so> \m*
* > -\ m*"n . )
\~t •+ i
(5 . 6 )
2 . 2 r
Si on a p = p on a aussi n =n et donc n =0 ou 1. Puisque .ro - > n =N
an a ^ a
et
il y a N valeurs propres égales a 1 et les autres valeurs propres sont toutes
égales à zéro. Construisons le déterminant de Slater |$> à partir des
,+ r Cl +
orbites b = ) C. a. :
a h î î
f l
>*<4i*>[>n-IX «K £, V,"'^^»« *"\l +> ' pt t
que tous les coefficients X , X , ,,... sont nuls de sorte que | \p>= '4> | i>> |$>
pt pp »tt
et l'état \i>> est donc bien un déterminant de Slater.
La matrice densité p peut être considérée comme un (-pirateur p (agissant
dans l'espace des états à une particule.'
< C V l
*<i * S à> • (5-7)
où la somme est limitée aux états de la mer de Fermi qui composent le déterminant
de Slater \^> . L'opérateur p est donc un projecteur sur la mer dp, Fermi.
( 5 M )
H- Z « i * » j > * N j • jrL <c; » v«> ike> a V V au .
- 148 -
(5-12)
o J *
a a
compte tenu de ce que P-- =
<$ | x : I ( < >> =
a. a.
s
r<TT> ZL Z. <rVr»C>Ç , . <j \r<r r >.(5.17)
<rr \»
Des interactions telles que (5.16) sont des fonctionnelles de la matrice
densité et nous les avons noté ainsi dans les équations (5.11), (5.12) et
(5.15)
Et ] A
4 i < -£ -<s'-n } = k
(5.18)
(5.19)
1
'J
(5.l9bis)
Vw ^A + A » - A s o.
On peut éliminer A en multipliant successivement à gauche et à droite par o
- 150 -
(5.20)
U Ç _ Ç Vl = Q
k<
(S.lt)
(5.?lbis)
, t
\>CO - * • [K(,>f] • i - T r [ ( ' ^ ' ) 5 « j ]
f
\)\) ^ U* 0 = 1
i i
(5.23)
de sorte que
f « O5 U"' (5.23bis)
(5.25)
(5.26)
-- Z < m i j > $ j 4
l
i
car pour une symétrie du système on a Ut U = t. Le terme d'énergie potentielle
?'êc L i t :
$2. <fjim$>ifcf>f . f,. ki
<VJ v v l u > u ? o;
* î £. ' ' ' " » '< °«» J - < •
» j l «ilU-'trcfiUlkO^. J .
On voit donc que la condition (5.24) sera réalisée si on a :
Vérifions par exemple que cette équation est satisfaite pour l'interaction
(5.16) dans le cas d'une translation. Une translation peut être représentée
par l'opérateur unitaire :
U- e ,; P • Z r« . (5.29)
- 153 -
(5.30)
m 4 r )+v
V iW' ^ »vî>[^- ? i<v^><5rr* i^ i^>]<*T£i<5.:31)
(S.3I)
Pour obtenir la troisième ligne de (5.31) nous avons simplement fait le change-
ment de variable d'intégration : r, -k r, «• * r
t"* T%+£.
On notera que la condition (5.28) qui assure que l'énergie est invariante
dans une translation par exemple, n'est pas la même que la condition
U v(p) U = v(p) qui exprime que l'interaction v(p) est invariante par
translation.
2. Le renversement du temps.
3. Tes rotations
(5.32)
(JftU = p. - mv . (5.35)
Cette transformation n'est pas une symétrie du système mais elle est particulière-
ment simple car elle ne change que l'énergie cinétique.lorsque bien sur l'inter-
action est invariante dans cette transformation:
U_if
0 « Z t ^-'"^f* T - £ P* A*»? 1
(534)
"*' (5.35)
EIO - f [J] - V. I « . f lj> ? j c * Ajn?'
(voir également la discussion dans la section 13.3)
on a :
Posons :
de sorte que •-
+
*»rn = * 4. <*iu*'v(f>ui+> (5.39)
Lorsque la transformation correspond à une symétrie du Hamiltonien on
peut appliquer l'équation (5.28) de sorte que :
(5.41)
*?
On peut vérifier que
^ / 0" (5 .«)
- =
par exemple, en multipliant la relation ly » P j I à gauche par U et à droite
par U
Ainsi l'équation (5.41) devient :
(5.49)
f - Us IT' . j (5.50)
L'équation (5.9) exprime que 9 est le projecteur sur la mer de Fermi. La condi-
tion (5.50) peut donc s'exprimer ainsi: p commute avec U si l'opérateur U
';'.•.;• ''>;• ,'?•'7>;t 'a ™>~r de Fenrn,
-
c'est à dire s'il transforme chaque orbite
de la mer de Fermi en une superposition linéaire d'orbites appartenant toutes
à la mer de Fermi :
_ , * A €»J - "»
Ki>> - Z. <- c-) I ntj-nr > (5.53)
Puisque
2
K = - I , K| >•> j* |V- e t l ' o p é r a t e u r K ne pourra l a i s s e r i n v a r i a n t e la mer de
Fermi que si l e s o r b i t e s et À > :
(5.54)
/**> • JZ ( I X >±KIX > )
- 158 -
ippartiennent toutes les deux à la mer de Fermi. Il faut donc un nombre pair
de nucléons pour que 1'Hamiltonien de Hartree-Fock commute avec le renversement
du temps. Dans la plupart des calculs 1'Hamiltonien de Hartree-Fock commute avec
la troisième composante T d'isospin (voir plus bas). Dans ce cas la symétrie
de h par rapport au renversement du temps n'est réalisée que pour les noyaux
p.:fr—pair . On peut s'assurer que les orbites
j .'•."> sont orthogonales en limitant le développement (5.52) à des états ayant
(-)' J = +I et en prenant des coefficients c „. réels.
nïjmx
.'. •'•::: taf'.^n.j : On dit que l'Hamiltonien de Hartree-Fock a symétrie axiale s'il
commute avec loie composante J du moment cinétique :
m
L **, Jx J O (symétrie axiale) (5.55)
on peut toujours réaliser cette symétrie, car il suffit pour cela de limiter le
développement (5.52) à des états de m donné :
A
C
* , • " *>> •- 2_
Z. n
C« : „
n £ i t r ln*J"lA?>
ln<j'"tAt > (5.56)
L* /J J * 0
1
(symétrie sphérique) (5.57).
- 159 -
L
i*.j>,»jk>* 2. , i t '«^«xt (5.58)
«it-
4. Translation : pour les noyaux finis et liés, la mer de Fermi n'est jamais
invariante par la translation effectuée par l'opérateur (5.29). Pour s'en
convaincre ils suffit de réaliser que si p était invariant par translation
la densité de matière serait uniformément distribuée dans tout l'espace.
e
" * (5.60)
CHt/* -ÎHt/*
( t ) e e
S * ? (5.6,,
la fonctionnelle E [p(t)j doit être indépendante de t :
r E [*<*)] - 0 (5.62)
L'équation (5.62) devient
- 160 -
I K: §U * ° (5.63)
Cette équation est satisfaite dans la théorie de Hartree-Fock dépendante
du temps, dans laquelle l'énergie est donc conservée.
IX,tr >
A S Z. C Intjmt^ (5.64)
pour que chaque orbite soit état propre de T , qui laisse ainsi invariante
la mer de Fermi. Entre autres termes on peut toujours avoir des orbites de
neutron ou de proton sans les mélanger.
:
T. \'tat :' :ns dans l'espace d'isospin : Supposons d'abord qu'on annuité la force
de Coulomb. Dans ce cas les rotations dans l'espace d'isospin sont une symétrie
de 1'Hamiltonien. Cependant 1'Hamiltonien de Kirtree-Fock ne pourra commuter avec
les trois composantes d'isospin : ! h, T J = 0 que pour les noyaux ayant N=Z,
c'est à dire ayant le même nombre de protons et de neutrons. F.n effet, dès qu'il
y a un excès de neutrons l'opérateur T = T -i T transformera les neutrons
- x y
en excès en protons dans des orbites non-occupés (voir section 5 . ^ ) . Ainsi
1'Hamiltonien de Hartree-Fock brise toujours l'invariance par rotation dans
l'espace d'isospin dès qu'il y a un excès de neutrons et cela même en absence
d'interaction de Coulomb.
Les conséquences de cette brisure de symétrie n'ont pas encore été analysées
en détail.
( k u > * e i >»> )
y
(5.65)
161 -
Les états propres | X> = l c'. |i> ainsi obtenus s'appellent les orbites de
Hirtree-Fcuk et les valeurs propres e sont les énergies des orbites de
A
Hartree-Fock.
(5.67)
S O «U+UUUK +
Dans cette base h et p sont diagonaux et donc ils commutent de sorte que les
équations de Hartree-Fock (5.20) sont satisfaites et on a trouvé i insi un état
j<f> > et une matrice densité p pour laquelle l'énergie E jp est stationnaire.
(5.68)
J
A*f AéF
. . . i.
ce qui a s s u r e l a c o n d i t i o n p «p.
3. A p a r t i r de c e t t e m a t r i c e d e n s i t é on c a l c u l e 1'Hamiltonien de Hartree-Fock
à l ' a i d e de l ' é q u a t i o n (5.21).
(5.69)
Mtr et P<trm>
C«c-
E (N»4)
1
" ' • (5.70)
% * S * S (5.711
in)
$ « 2-UXM W
^ «U>«I
- 163 -
(\+1 )
l
On peut d'ailleurs calculer p ' directement à partir du théorème de
Wick :
(M*0
S <• « < * . n * * ; a . * ; < * , > t
(5.72)
N
Or E[P 1 est l'énergie E de l'état U > et — est l'élément
V
O 0 ôp, (N)
AU P:p
de matrice du Hamiltonien de Hartree-Fock dans la base des o r b i t e s de H a r t r e e -
Fock où i l est d i a g o n a l . On a donc, d ' a p r è s ( 5 . 6 7 ) :
(5.74)
y*
(*<F) (5.75)
(5.76)
( , ,
e««i ;« 3 - "
- !64 -
(W-D _
JftWftl
(5.77)
Aff
_ (MÎ fa)
* ? - r
L'énergie de l ' é t a t a | ij) > e s t donc obtenue à' p a r t i r de la fonctionnelle
d
,= .,> avec p=p (N) -p (8):
(5.12) °
tT'tir-n-ein-z^biZ (5.78)
(5.79)
Puisque les énergies des orbites de !'aitree-Fock sont égales aux énergies
de séparation des nucléons on peut les déterminer expérimentalement, ainsi que
nous le montrons dans la section suivante.
L'étude des réactions de transfert d'un nucléon sur des noyaux à couches
complètes permet de déterminer les énergies des orbites de neutron et de
48
proton. C'est ce que nous allons illustrer dans le cas du C a _ „ , où les
?n
protons et les neutrons occupent les orbites des couches majeures Is, Ip
et 2s-ld, et où les 8 neutrons en excès occupent l'orbite ! f / 7 2
*PVi
EHt »«*>.>
du t%CtL * P
I (b* b a
z 2 X A A V
T
+ = KA A a
i A A
a b
(5.81)
A A
de s o r t e que
T2 IV =[ - r T + T (
z V>] > = T (T +1) \<t> >
+ ) o o ' o
On voit donc de manière générale, que tout déterminant de Slater, tel que
chaque orbite proton de la mer de Fermi est aussi occupée par une orbite
identique neutron, est un état d'isospin T = N-Z/2.
Ca)
b! U 1
Aj T +l/2> <-Aj T +1/2 b.
J
o o ' i J (5.83)
r
où E * ' ekt
J
l'énergie de l'état | AjT + l/2> ; r
du n ' 29' ' I " '
2
00
P e u t
dëterniner
expérimentalement. On appelle jAjT +1/2 \b. \$ > | le facteur 2
apeotrosoo-
pique de l'état j AjT +l/2>. En effet, dans un noyau pair-impair, une confi-
guration à une particule, telle que b. \$ > est partngêe par > plusieurs
états selon l'équation (5.83). Le facteur spectroscopique d'un état mesure
'a probabilité de trouver le configuration dans cet état. Lorsque [ <f> > est
un déterminait de Slater, lfes facteurs spectroscopiques obéissent à la règle
de somme suivante :
A9 r
( C a - é 2
! = «p i b. bî !<>
| > * V |<AiT +1/2 i bî!<p > | (5.84 b i s )
(i<F)
Ccons à I <p > un proton de l ' o r b i t e j dans IH mer de f e r m i . On o b t i e n t
o .-
ur.e c o n f i g u r a t i o n a. \<p > du X . dont la p r o j e c t i o n J ' i s o s p i n e s t
T =T +1/2 et t e l l e que T a. \<b > = 0 . C e t t e c o n f i g u r a t i o n a donc i s o s p i n
r
z o + j ' o
T +1/2 eL on p.n>t l a développer sur l'ensemble complet d ' é t a t s | t-ijT +l/2>
O O
du 47 ^ :
<?>
(jT +1/21
où E Odt Vi:necy,ie rit l ' é t a t de |ujT +l/2> du K e t où
|<[jjT +1/2 | a . [ $ > | ~ e s t son f a c t e u r s p e c t r o s c o p i q u y . Lorsque \$> > e s t un
dot. — •.. 'nant dt S i a t e r , ce f a c t e u r specd'oscopique o b é i t à l a r è g l e de somme
(5.86bis)
49, S c o b t e n
Considérons la configuration a. |$ > du i 2 8 2 u e en ajoutant un
- 168 -
proton dans une orbite j qui n'est pas occupée par un neutron. Cette configu-
ration a la projection d'isospin T =T -1/2 et T a. I* > = b. 1$ >t 0. La
K J r
z o + j 'o j o
configuration a. j cf> > sera donc un mélange d'états d'isospin T -1/2 et
T +1/2. On peut la développer sur l'ensemble complet d'états I >>jT ±l/2>
° 49 °
du , S c
2 2 8 ^
49
configuration particule-proton du .Sc„ 5 fl qui est
un mélange d'isospins T -1/2 et T +1/2 .
(*•««)
^iV>- Z (ujvik><*iVMc^*ii>*ix -vwx*jV%i^it>) 4 .
(! lZh)
Ci.T *f/2>
0 A 9 - <*>"•.> (5.88)
où E. sont les états du Se de spin j et d'isospin T ±1/2. Lorsque
|$ > est un déterminant de Slater, les facteurs spectroscopiques obéissent-»
o
à l a r è g l e de somme :
+ 1 (5.88bis)
4 K»j'T,f l q y l 4 > |
4 # j
i 49 i
C a d o i t c o r r e s o n d r e u n é t a t T +
A chaque état | Xj T +l/2> du n 2 9 P 2 I *J I/2>
49 • .» .
du S c „ „ qui a les mêmes nombres quantiques sauf pour la projection T de
9]
. . , 49 z
1'isospin. On dit que ce sont des états analogues aux états du Ca. Les états
analogues ont une structure très semblable car les forces nucléaires obéissent
à la symétrie de charge et la force de Coulomb ne modifie que peu les fonctions
d'onde liées. Les états analogues peuvent être déduits les uns des autres
par les opérateurs T c'est à dire par des rotations dans l'espace d'isospin.
+
Si nous faisons cette hypothèse pour les états analogues |AjT +l/2> du
49 49 °
Se et du Ca, on peut relier les facteurs spectroscopiques
- 169 -
* * L
T.-V T.-'/»
t
J
* *
(5.89)
Lorsqu'on ajoute un proton dans une orbite j déjà occupée par des
• i 49
neutrons, on obtient une configuration a. \$ > du Se qui a un isospin
J o 49„
T -1/2 qui n'est pas u.i état analogue d'un état du Ca. Cette configuration
i 49
se développe donc sur les états |XjT -l/2> du Se:
"1 . 49
configuration particule-proton d isospin T -1/2 du - , S c OQ
o ZI Zo
(-•St)
(5.91)
«/•4fc>* I i*jT,-n><x 'T.-y,i«ij*i4.> .
4
5 9 2
(«*«) . ,. .
T V ) < ' >
» I K^VfcU/i^l E * ' * - <+.IHl4.>
x
Lorsque |$ > est un déterminant de Slater, on a la règle de somme suivante
("Se)
4 . <*,i «;*/.*•.>« I K*iVti«/ï4 >j' t
(5.91bis
- 170 -
47,
c o n f i g u r a t i o n trou-neutron du - Ca_ qui e s t un mélange
J 7
' r (5.93)
47
du ~ C a qui a l e s mêmes nombres quantiques sauf pour la p r o j e c t i o n d ' i s o s p i n
7 7
T . Si nous supposons que ces états analogues ont la même structure, c'est à
dire qu'ils peuvent se déduire les uns des autres par les opérateurs T , le +
47
copiques des é t a t s T - 1 / 2 e t T +1/2 du Ca :
..» ° °
x
U/^V'MW. . i > |
(5.94)
(*c*) I
I I^V^lU,-l<>|* = -^~l
Lorsqu'on ôte, enfin, un neutron d'une orbite qui n'est pas occupée par un
proton, on obtient une configuration b. |<p > du _ C a ? 7 qui a isospin T -1/2 et
qui n'a pas d'analogue dnas le spectre du K _ . Cette configuration se
o a Q
47
développe sur les états d'isospin T -1/2 du Ca :
:P . 47
c o n f i g u r a t i o n t r o u - n e u t r o n d ' i s o s p i n T - 1 / 2 du „ Ca„ 7
*>j ' * • > z(**eJ '/^ T,-'/ > </» j r - v, | V,- 14». >
t # d (5.95)
r
t
«j'* <+.IHl*.>- <M*>j Mb,- Ifc>
(5.96)
(3.96bis)
Les spectres des noyaux A=47, 48, 49 sont donnés dnas les Nuclear Data
Sheets, Section B, Volume 4, N°3-4, July 1970. La réaction
48,
Ca(He ,d)A9„
Se
49
permet de determiner les facteurs spectroscopiques (F.S.) des états du Se.
(Armstrong and Blair, Phys. Rev. 140 (1965) B1226; Crandy, Mac Donald and
Dawson, Nucl. Phys. Ail) (1968)353; Erskine, Marinov and Schiffer, Phys. Rev.
142 (1966) 633). La figure I donne les valeurs des facteurs spectroscopiques
(entre parenthèses) normalisés selon les règles de somme (5.90) et (5.91 bis),
172 -
5/2+ U.93
4 9
Se
21 28
(0.11) 1/2- 13.59
To = 4 2T /2T +1-= 0 * 9
0 0
1 / 2 T 1 = 0.11
0+
Ts9/2
(=T + 1/2)
0
2.382. ,(1/2+)
2.233 '(3/2+)
FIGURE 1
- 173 -
W / 2 , , l f 0 M e V
E ( * ' S e ) * -44S.6»9MeV E( G) * - * «
48 47
La réaction Ca (t,a) K permet de déterminer les orbites proton-trou
(Chapmann and Hinds, Phys. Lett. 24B (1967) 568). Les données suggèrent que
l'état fondamental (Figure 2) est la configuration 2 et que le premier
S
l/2
- 174 -
n e
état excité 3/2 à 0.36 MeV correspond au trou ld / 3 2 • On possède aucune
information sur les facteurs spectroscopiques que nous supposons égaux à I
Figure 2; l\
IS *t
,J
0.HH.V V ( il )
.i
0 V (2*0
Les Nuclear Data Sheets, cités plus haut, donnent le spectre suivant
49
du Ca :
. 49- 3340 r/ +
TFig'ire I). L'équation (5.84) et les données (5.97) donnent les énergies des
orbites neutron suivantes :
%«* r
-S-l%MtV t Z f % *-3.12 MeV
48 47
La réaction Ca (p,d) Ca permet de déterminer les orbites trou-neutron
(figure 4 ) . , \ (t.»)
4. Pit LHiT)
Figure 4 : L.<K
1
0.000 - (>/,") (o.t5?J H , '
Les données sur les facteurs spectr ..copiques citées dans les Nuclear
Data Sheets (loc. cit) sont très imprécises et nous avons arbitrairement
assignés à l'état fondamental, au 3/2 à 2.580 MeV et 1/2 à 2.602 MeV des
configurations trou-neutron (5.02) pures et nous avons normalisé les facteurs
spectroscopiques de ces états à 2T /2T +1 = 0.89 selon l'équation (5.94).
17 A7
des états analogues |X,j,T +1/2> du K et du Ca est égale à AU , différence
entre leurs énergies coulombiennes :
- 176 -
J
AU, » E
V
M ^ ) - E 1
* rO.MtMiv
valeurs qui sont portées sur la figure 4. . L'équation (5.93) permet alors de
déduire les énergies des orbites neutron ld~ /2 et 2s. , : ?
, Î S 1 M < V e , , S r M V
* M*t * " **V. *" * «
Les énergies des orbites neutron et proton, ainsi calculées, sont portées
sur la figure 5.
S
V * 5.23 ~ * **fc
1
'»* -9.9 » -1|
*U
-IÎS5
-IÎ.S?
IS.2i
15. 12.
protons neutrons
48
On voit qui; dans le ? Ca Q les énergies des orbites des neutrons sont
n 2
très voisines de celles des protons. Cela vient de deux effets qui se compen-
sent : l'énergie de Coulomb qui temonte les énergies des orbites proton et
l'interaction neutron-proton qui, plus attractive que l'interaction entre
nucléons de même espèce , rabaisse les énergies des orbites proton par
rapport à celles des orbit as neutron. Cet effet sera illustré dans la
l'équation 8.83 .
- 178 -
DISCUSSION
On voit que malgré tout l'effort et l'art ùcployé pour obtenir les
valeurs expérimentales des énergies des orbites, les données restent encore
fragmentaires. La détermination des énergies des orbites relève encore
e t ,s
beaucoup de l'évaluation. Les orbites plus profondes OP3/2» ^1/2 l/2^
peuvent être sondées par des réactions (p,2p) ou (e,e'p).
a. |$ > étaient réparties parmi plusieurs états des noyaux impairs? Bien que
les noyaux à couches complètes soient plus stables que les noyaux pair-iir.pair
voisins ce qui justifie ces hypothèses dans une certaine mesure, on peut
tenir compte des effets dûs à ce que le noyau pair-pair présente également
un mélange de configurations de sorte que le déterminant de Slater \<j> > est Q
2
matrice densité p, qui est hermitique et qui satisfait aux equations p =p et
Trp=Trp =N, peut être écrite à l'aide d'une matrice hermitique S
(S..=S.. ) ainsi :
(5.100)
(5.101)
(5.102)
(O
l s
S p* * pt
a) A
s # s
S* " * L f W « " ^ pfc i ' t l
S
V * t f W r - f H'Sv l f
(S.lo^?
- 180 -
(o)
Développons l'énergie E[pJ jusqu'au second ordre en S autour de p
On obtient :
w-urvz^ii,».^:-!,, i • / 9 ny i
(5.105)
4
<> C4I }*£
X 3 k
0;k€ M * c»>
*f ?*kf ?
V
(o)
Considérons le cas où p est une solution des équations de Hartree-Fock.
Dans ce cas h.. *3E/3p..[ loi est diagonal dans la représentation (5.102) :
(5.106)
<*) (Aï
(5.107)
(1>
* £ <L Ç .. (7;. , f, ke k
Dans l'équation (5.107) les paires d'indices (ij) et (k£) sont chacune
soit (pt) soit (tp), et V . . , est défini par l'équation :
u,*A«
le. te
+ <4,i 9'V
(5.108)
!•.>
ke
!81 -
iC\ = . /v
\
^ - I .J -. 3 i-i- (5.110)
\ & %. r F p 'V.pV /
où s
rtp
( e
A *. v = Spr'^ V * > *• ^ r ' * ' •
P r iff,.
& t, v »
P P U t , y = ——
P t ( 5 . m )
s s
Sf* Uy
(5.112)
u
Calculons A L^ ~3 * premier ordre en c( :
1
V» t s l » V» Es* * S 3 - *• E s O + £ % " " S* « <*•»*> k
0
D'autre part montrons que si £ M S } , $" J *Oi)na aussi T^, £»*] € ]] * 0 .
Wt i »s e K[j»i e
et puisque P s 6 Ç € on a:
^ f ] , r ] , • l^iM C » 0. (5.H7,
4 kt "
Dans la représentation (5.102) où p est diagonal, h [p°Jest donné
(1)
par (5.106) et p peut être représenté par le verteur (5.109). Dans cette
- 183 -
a
H V 0 (5.118)
Nous obtenons donc le théorème suivant :
Pour les systèmes infinis, cette valeur propre nulle correspond au boson
de Goldstone. Pour les systèmes finis (noyaux) les valeurs propres nulles
correspondent aux états spurieux (voir section 5.11). Lorsque la transformation
(5.100) correspond à une symétrie du Hamiltonien, on a E[p] * E[p°] à tous
les ordres en p, à cause de (5.24), L'équation (5.112) exprime cette propriété
au deuxième ordre en a. Lorsqu'on plus, la transformation (5.100) corres-
pond à une symétrie du Hamiltonien de Hartree-Fock, l'opérateur S commute
avec p , et p est nul à cause de (5.114bis). Dans ce cas le vecteur V»0
et la matrice M n'a pas de valeur propre nulle correspondante. Lorsqu'au
contraire p i p , la symétrie continue du Hamiltonien décrite par la
transformation (5,114), engendre une dégénérescence continue des solutions
des équations de Hartree-Fock. C'est cette dégénérescence qui est à l'origine
â la fois de l'état spurieux et des mouvements collectifs tels que la
rotation par exemple.
F 5 ,20
F* " Z »j «•"**; <' >
'i
Dans ce cas la fonctionnelle (5.12) devient ;
S * 1*'* S ( 4 >
(5.122)
- 184 -
.• • £: - - I -xF + ri!i- I
>»•
W^-xF... Z ^ , . k C
(5.123)
1*1
. IV i
n .. f h ..
1
w
l«ll
4
[U". V>'\ ?'"• s' '] « °
Soit encore
<4 }
r y * . s '^ f v / v " - * ^ ^ (5.124)
En remplaçant, dans cette équation t/ ' par sa valeur définie par (5.123)
et en prenant les éléments de matrice de cette équation entre états /pt>etftp),
on trouve dans la représentation ou p et h sont diagonaux :
(5.125)
A 8 y ' / F, r
*l*
F
--.•»>- il',:, V > ( J.*.)"' ( " ) C».r a. » 8 .• .1.1.0
F
*?
Lorsque l'Hamiltonien de Hartree-Fock brise des symétries continues la
matrice M» I ^ est singulière (voir section 5.8) et nous devons préciser
l'équation 1(5.126). La matrice hermitique M peut être développée sur la base
de ses vecteurs propres :
Dans l'équation
(5.130)les indices a et g dénotent des configurations (pt) et (tp). Soient
W^ les vecteurs propres associés aux valeurs propres nulles e »0.
s
- 186 -
(5.131)
(5.132)
Cette équation montre que p doit être calculé avec la matrice dont
on a ôté les vecteurs propres spurieux.
Cela veut dire que les expressions (5.126), (5.127) et (5.128) doivent
être calculées en inversant non pas la matrice M mais la matrice
M * * (5.133)
«, • l w ; .w e p
<*»V( )l<|>>r
S i J*?«*(?) [ a * WrUr*,]
t + i* r -.(5.138)
et
"Un * n (f ) + n (r; .
f n
5<rV't'i$i roT>
(5.141)
* V f") S<JVr'i$/r<rr>
= S<?-7'> f , r TT .
r r
5r> (?)
T
- 188 -
S r (?
° " '' = s .ï .
rr vt S - r ,t?-,Stf'-t; . <3..«,
xx (
KrV'T'lglrrO
U (?>
r s 2. <4>l \/( y
S »<{> > . (5.143)
145)
f U(ft
»r
(5.147)
•S«iMiV
U - *p (-^ ) avec r
R • —- 2- i (5.149)
et l'énergie E [pi en
2.
0 4
* 2 (5.152)
i$
u . i " - «f ( - £ * £ « ;
et donc
9
~ TT L *; (5.153)
Définissons le vecteur ;
)( S
(Z )
f 1 (5.154)
VA'
= <*£,-< > ( ) (-X ) (5.156)
iZ ?
U- «,(*-£-') avec ? * X Pi
(5.157)
E[ -l-
5 E[$] (5.158)
On aura :
Définissons l e vecteur :
(5.160)
- 192 -
Ainsi que nous l ' a v o n s montré aux pages 182 e t 183 le vecteui P e s t
v e c t e u r propre de la m a t r i c e I „, # j avec v a l e u r propre n u l l e :
(:.:•)(£)•••
équation à rapprocher avec l'équation (5.156).
I!,' f Z *. A
<* "P. -- L P.") «••">
ï-l ••!
(5 ,63)
[ R . , ?."] * •"* -
Prenons la valeur moyenne de ce commutateur dans l'état |<{>>. On obtient la
relation :
(5,,64)
I {<*i*»r><rir«it>-<pi«itxtifwir>3 * i A *
( X n F ) m t' A fc (5.165)
5 ,66
H = H- — <- >
Zf\m
I l est f a c i l e de v é f i f i e r que H e s t encore une somme d'un opérateur à
un corps et deux c o r p s :
+
H = (4- f ) Z <m ij > « <tj ;
(5.167)
4 v p a
z* .*;kt
£ - < g i < $* > -
d
£-
Am
* i*e> ;«j«€<k
s
EtO • E Csl *«c S U$ iT (5 I68)
EXERCICES ET PROBLEMES
P3.1
On considère la transformation unitaire suivante de la matrice densité
iV S -l'otS
g * € % e
où S est un opérateur herm»tique. Montrer qu'au premier ordre en ^ on a :
EIsl = E I s l • i* TV { S [s,V/]}
où h r^E/a» . En déduire les équations de Hartree Fock (5.20).
"(S)-uE)
cù M est la matrice (5.110)
P5.3
On exprime un déterminant de Slater normalisé |<J>> en fonction d'un autre
déterminant de Slater normalisé |<|> > par l'expression (voir équation 1.97) :
I*>*^«P (ic„«;«•)'•.>•
Soit p la matrice densité de |$> et p ' celle de |$ >. On développe p
en puissance des coefficients C : °
- 195 -
s O
t
Comparer aux équations (5.10-4).
P5.4
J
ou * »j
P5.5
En supposant que l'énergie coulombienne qui sépare les états analogues
le, T +!/2, T +I/2> et |0, T +1/2, T -!/2> est égale à 7 MeV, déterminer les
' O O ' O O A«
énergies (5.96) des orbites neutron 2 s . . „ et 'd,,~ du n 2
C a
28 e t c o m
Pléter ^ a
P5.6
On considère une force de la forme
P5.7
On dénote par v_ . v et v l'interaction neutron-neutron, neutron-
nn np pp '
proton et proton-proton. Montrer que les spectres des noyaux miroirs (N,Z) et
i 41 41
C a e t S c 8 o n t d e n t u e s
IZ,N) tels que n 2 1 2 2l 20 i iq si v - v (symétrie de charge)
- 196 -
P5.8
On considère une interaction nucléon-nucléon qui n'a pas de dépendance
radiale
où
sont les opérateurs qui échangent le spin, 1'isospin et les position" de deux
nucléons. On suppose qu'il n'y a pas d'énergie cinétique de sorte que l'Hamil-
tonien s'écrit H= -j1 }v v(i,j).
Mont rer que si chaque orbite T. (r) est soit occupée par 4 nucléons soit
inoccupée le spectre des orbites est le suivant : »!
I
E ._ SA 1
6-A
« T
P5.9
On considère un système décrit par l'Hamiltonien suivant :
+ v c
»• I ïL î I. ^ 5 > [wtIP^-HP + MP ]T X
où S- 4W + n - 2 H - M , & W 4 2 8 - 2 H - A M
t
P5.I0
I- Montrer que dans une base quelconque, l'équation (5. *2ff ) peut s'écrire sous
la forme :
*
ou M.. • - M.. ^ , .. .
ij,rs ji»sr est la matrice :
1 /A B ®f*.ff* "Of*,*'*'
r
-&' -A' "V,rV -^tr.*"*'
<*rWWW
tt *
2- Montrer que si h(p) et p(A) sont les solutions Hartree-Fock qui rendent
stationnaire la fonctionnelle (5. 121 ) en présence d'un champ extérieur,
on a :
d
ÎSi.- Z(M-).,, [F,0„ ri
I A, y/tt S it - «A [ > , $ ]
où
P5.ll
I- On considère un système où l'interaction à deux corps ne dépend pas de la
densité.
On considère la motrice densité P.. comme un vecteur 5 dont chaque composante
est un roupie d'indices (ij). Montrer que l'énergie peut être représentée
- 199 -
E i n » f-t • i ($*, K j )
où K e s t la matrice K. . = <iî,|v|jk>.
1J ,KX.
2- Soit W un potentiel hermétique à un corps. On considère la fonctionnelle
suivante de W :
P5.12
Soient e, les valeurs propres du Hamiltonien de Hartree-Fock. Montrer
que l'énergie de i'état Hartree-Fock peut s'écrire sous les formes :
P5.13
Soit jcp> le déterminant de Slater construit à partir des orbites de
Hartree-Fock. On supposera que les interactions à deux corps ne dependent pas
de la densité.
a) soit û. 9 (^>une excitation particule-trou de cet état et soit H
f fc
Jo . >..o • \*>
Interpreter ce résultat.
CHAPITRE 6
Dans le chapitre précédant nous avons supposé que le système était décrit
par un déterminant de Slater. Or les interactions à deux corps peuvent causer
des correlations à deux ou plusieurs corps et on peut chercher à inclure
l'effet de ces correlations sur le champ moyen.
Dans ce chapitre nous allons nous limiter au cas ou le champ moyen est
statique c'est à dire indépendant de l'énergie.(Nous verrons dans le chapitre 11
comment définir un champ non-statique à l'aide de la fonction de Green à une
particule). Le chapitre 11 constitue donc une généralisation de ce chapitre.
f
<c\% \' > = è < * l aj a; |Y> (6.D
qui est une valeur moyenne dans l'état ji[i> de l'opérateur a. a,, peut être
calculée à l'aide des diagrammes de Feynmann ou de Goldstone suivant les
méthodes exposées dans les L«.etions 3.11 et 4.6. Elle est égale à la somme
de tous les diagrammes vide-vide connexes liés à un point d'où sort une
ligne étiquetée j et où entre une ligne étiquetée i :
• _
4 .. J^*5>\ (6.2)
%. • < + l « . q , - | * > -
t < ^
202
H - H. •- V
(6.3)
J ke
4
H. = Z c Va . t t
(6.6)
<clW li > * W;-
ht
203
0
* We
Soit |A> les états propres de h; nous les appellerons orbites :
(6.8)
Références : l'analyse qui suit s'inspire des méthodes élaborées par Bloch,
204
Balian et De Doninicis. Voir :
Tous ces articles sont réunis dans : Claude Bloch, collected Works, North
Holland, 1975.
(6.11)
o
°
A~ o
b) Après avoir séparé le diagramme en différentes parties en coupant les
points d'articulation et après avoir enlevé les cycles, il reste ce qu'on
appelle les parties irréductibles du diagramme. Le diagramme (6.11) a les
deux parties irréductibles
•• ((D
(on ne marque pas les points d'articulation sur les parties irréductibles).
205
n (0c et n ( D
i respectivement le nombre de cycles et de parties irréductibles
du diagramme T. On a, quelque soit V:
La relation (6.i3) nous permettra alors de prendre une somme algébrique de ces
trois contributions de manière à ce que chaque diagramme soit compté une
fois et une seule.
I) Nous pouvons sommer tous les cycles, c'est à dire évaluer la contribution
des diagrammes suivants :
w
<
•° \..f" "• 3~
W- + ••
(6.14)
W
@xy
et une fois dans le terme
206
E nc ( D $ ( r ) .
r
Reste à évaluer cette contribution. Pour cela on ^marque que la suite
(6.14) de diagrammes est celle d'un système de fermions soumis à un champ
externe W. Les états de ce système sont des déterminants de Slater composés
des orbites jX> qui diagonalisent l'Hamiltonien h = e+W défini^par l'équation
(6.7). En choisissant N orbites de cet Hamiltonien on forme une mer de Fermi F
et l'énergie de ce système est alors égale à ^Z e^ où e x est une valeur
propre (équations 6.8 ou 6.10) du Hamiltonien ^ h « e W. Ainsi, la contribution +
2) Considérons l'expression :
On a donc :
I
(6.18)
-e aA (6.i9)
=-t x e fou* p*o ,
OÙ ? «>l > i A * o $j * <F e t ? *o t « 4 W^ÉF,
A A
la mer de Fermi étant celle que nous avons définie à la page 206 à partir de
N/orbites | X > . O n dénotera par une ligne de double épaisseur le propagateur
4^(6) afin de le distinguer des propagateurs û/(&) construits à partir des
états propres de e.
€b
(0) (6.20)
0 (6.21)
(6.22)
XéF (6.23)
%M ?
<i"««vijk> (lNV ) (6.24)
5 w = I^w,. * w ?
w * U? (6.26)
î = iTw
-\ (6.26bis)
(6.27)
MF
(6.28)
(6.29)
r 1 Tr 9 N
! [ M ' 1 - o . fi'* -S* , t- (6.31)
*w — (6.32)
(6.33)
(6.34)
4 S(A>
sw^
£
SW^x
/
0--) (6.35)
1
Attention ; ne pas confondre p et p avec les expressions (5.103) (5.104)
du chapitre 5! Dans le chapitre 5, p représentait le changement d'un déter-
minant de Slater, tandis qu'ici p' représente la contribution à la matrice
densité des corrélations à deux et plusieurs corps (voir section 6.8).
w (637)
- - s i • si - (»~' L
V
On voit donc que le champ W qui rend stationnaire la fonctionnelle (6.27),
c'est à dire pour lequel ùE/ôW = 0, est égal à :
(6.38)
c'est à dire :
<0> « -± L L (6.39)
D'après l'équation (6.29), p° est donné, dans une base quelconque |i>,
par 1*expression :
r
S
ê
La contribution de ce diagramme n'est pas la même selon que (Xp) sont
(6.41)
des états (pp'), (tt') ou (pt). En appliquant les règles énoncées dans la
section (3.11) (ou bien, ce qui est plus simple, en calculant la contribution
de la famille des diagrammes de Goldstone qui correspond au
diagramme de Feynmann (6.41), en suivant les règles énoncées dans la section
4.6) on trouve les expressions suivantes pour les éléments de matrice de p :
4 , •- ^fivitt'Xtt'ivtfV^
/ /
A , v r <tViviff ><FP »vi t t >
=
ÎH' " 2 *-* *- " ~
• ; # •
, , , ,
4 _ _. <t-t iv»f> Xf*p »vipt >
e s i. 21 7_ — "•
fe
r * ?Y4* t'éf (e e )(e +e '-e -e >)
r t r T t t
^T'ivit't'XtVivipp^
t A .* (C-HZ
(§ J ' P
215
(6.43)
«h
+ —+
«CTO
(6.45)
e+c.
Les diagrammes (6.44) ont une structure particulière, dite structure en arbre.
En effet on les obtient les uns des autres en ajoutant aux lignes des insertions
composées à leur tour de lignes auxquelles on ajoute encore des insertions
et ainsi de suite, un peu comme les branches d'un arbre se ramifient en
branches qui se ramifient à leur tour en autre branches. Nous verrons dans le
chapitre 11 une autre manière d'obtenir une structure en arbre des
diagrammes. Les propriétés de stationarité de l'énergie peuvent être reliées
à cette structure en arbre.
-I
UéU - 6 U v U"'» V ; Uii lt> « U U > .
217
D'après l ' é q u a t i o n ( 6 . 7 ) on a :
La sommation sur les états k et £ peut être remplacée par une sommation
sur les états IN. et 8,. Ainsi :
<eiv.u->* < t \ f e \ ï > * I < r e i » » r k > < K " i s > t > . <6 46)
'* - k*
La condition (6.47) dépend des diagrammes qui sont sommés pour calculer
p . Si tous les diagrammes étaient sommés, les symmetries de h ne dépendraient
que des nombres quantiques de l'état |ijj>. Par exemple, si |<J/> est un état de
moment cinétique nul, h aura la symétrie sphérique. Mais si on fait une
sommation incomplète des diagrammes contribuant à p , les symétries de h
dépendront de la condition (6.47).
Le lecteur aura sans doute déjà noté que la sommation de tous les
diagrammes qui ne contiennent aucune partie irréductible est une approximation
équivalente à la théorie de Hartree-Fock exposé dans la chapitre 5 (dans le
cas où les forces ne dépendent pas de la densité). Les diagrammes qui ne
contiennent aucune partie irréductibles sont composés uniquement de cycles :
00 •
N-~ •' • - ~ " ' • (6.48)
218
F * I fv «;V ;
H * H - XF (6.50)
2
Le champ externe -AF change la matrice densité. Soient Aâ.p et À ô.p les
changements de la matrice densité au premier et au second ordre en A. En
présence du champ externe^la matrice densité est donc :
Ç s j + X ^ J t A îjj t- (6.51)
i * 6- AF 4 1>g (6.53)
*- v
Q* - $ ° * A £ $*"•*£*£ +
4
(6.54)
2
En remplaçant le développement dans l'équation (p°) = p° on obtient,
au premier et second ordres en À:
Prenons les éléments de matrice pp', pt, tp, et tt' des équations (6.55)
dans la base des états \X> qui diagonalisent h; on trouve :
( <s 56>
tes*V * I *'S'V '*J'\,
(6 5B>
f«r-«%> «,$•>,* * I V " '4$> - \ , ' M
La variation de p s'écrit :
4
/«•s V \
S, ' =
§ , *<s' = (6.60)
2
J *
* ï L ( V f c f - F l (tMif-F). r
v«s * *w sw A/H
Nous avons vu à la pagp 211 que 6A/ÔW. est é^al à la somme des diagrammes
AU
distincts obtenus en ajoutant, aux diagrammes (6.22) de A, un point d'où sort
une ligne étiquetée A et on rentre une ligne étiquetée u. De même, la dérivée
2
seconde 6 A/6W, <5W est égale à la somme des diagrammes distincts obtenus en
ajoutant, aux diagrammes (6.22) dt> A , deux points : de l'un des points sort
221
une ligne étiquetée A et entre une ligne étiquetée y; de l'autre point sort
une ligne étiquetée a et entre une ligne étiquetée y. Cette dérivée seconde
définit une matrice K
z
lA
X x Tf
(6.64)
" J*K,
L
(Attention à l'ordre des indices!)
A l'aide de cette matrice, le développement (6.63) de A peut s'écrire :
(6.65)
- S * * x i #V/°7
_ '*»««*- lO.,v
e*v V S.J'\.
(6.68)
V -K"'V
222
(6.69)
ii rr
t-t'
M
<? !*!•$>= I >/.$^
(6.70)
= <*IMtf > + A I [H (5,^ >r • Mjy.tf.j'jj.
6.9. STABILITE DU SYSTEME PAR RAPPORT A UNE PETITE PERTURBATION CAUSEE PAR UN
OPERATEUR A UN CORPS.
(6.71)
A4F
A t A
T r ' " *-
i ^ . i § . V f ' * AtftJ-i?'** A-*^
=
4
(6.73)
o i r % â â
E(x) *$U * H ^ A(«>-i$ t*çVx$ F (6.74)
(6.75)
avec
(6.76)
(6.77)
8
On a vu (équation 6.56) que ô.p n'avait que des éléments de matrice non
diagonaux (ôp°) et (ôp°) f dans la représentation qui diagonalise h,de
sorte que (fijf )h * 2L ^ i f ' ) * * K-*
p
°- s A i n s i l a v a r i a t i o n
(6.78)
(6.79)
J
» ^.(«e-« > tf-J'V ( -S'>t • *«*•>£ 'M">
t r
(6.81)
F f . j ' - ' S ' S ' W . f K'-S'W'G.?')
,-r
ft»2)
Donc en présence du champ externe -XF, le développement de l ' é n e r g i e peut
s'écrire :
EM • E * i \ j . j » i J,g«> • •» •»
«.»3)
225
/ £tt ft rv ;: irv (6 ,, , i,
E(x), E •• *•
+ i ? ((F
F « FF ); ^ : J - - ;! - : : ; ,
: V """ ' • " •'
- - - [ - - •
Montrons qu'à chaque symétrie continue qui est brisée par le champ
moyen, il correspond un vecteur propre de la matrice :
Soat : • .c ;- S
, « «« = «, e ~V* * tt
h* e Ke
he =
» eet
t i ruj
f .« U
n *- ic ^--15
.e .
(6 f6)
ou
(US -•«(S ç
(6 .SI)
avec
u s
s,s » E 'Sl (6.M)
227
Cat S -iV S «- -i
A
* ç ¥ oi $ ç *
t (6.89)
d'où
>
A(â)> A(w)+ Z < ( W « j \ » — "•"
•• •*
228
obéit a 1 equation : I j
l*ri
4
V i-x-Vir/ I [s,* ]
par é t a t \\\>> a i n s i :
(6.95)
** .jkC
On a :
L'énergie < tp [ H | tp > du système dans l'état | ^> décrit par l'Hamiltonien (6.3)
est égale à :
(i- 99)
5(2.^)
On a
où <Àp|G |lJ0>
A e s t égal à la somme des diagrammes obtenus à p a r t i r des
diagrammes (ou de l'ensemble c h o i s i de diagrammes) v 6 . 2 2 ) de A en s i n g u l a r i -
sant chacune des i n t e r a c t i o n s e t en é t i q u e t a n t l e s deux l i g n e s s o r t a n t e s par
u et a e t l e s deux l i g n e s e n t r a n t e s par A et p . Pour d é f i n i r l ' o r d r e des
i n d i c e s A et p ou y e t a i l faut o u v r i r l e s i n t e r a c t i o n s a n t i s y m é t i i s é e s comme
nous l ' a v o n s expliqué aux pages 138 et 139 du c h a p i t r e 4 .
231
Ainsi
1
<*S\G \fAT>*
A /»
(6.103)
À 4««IK terps )
(6.104)
La dérivée du dernier terme de (6.23) est, compte tenu des relations (1.64):
(6.105)
Se
(6.106)
En comparant avec l'expression (6.99) on voit que <Ap|G | a>, donné par A M
l'équation (6.103), est égal à la fonction de corrélation à deux c o r p . < x l ^ y 5 € < r >.
L'étude que nous avons faite dans les trois sections précédentes nous
permet d'étudier, de manière plus simple et générale, la variation de l'énergi
par rapport à des perturbations à un ou à deux corps. Reprenons ?'expression
(6.23) de l'énergie et écrivons là dans la forme (6.76) :
de s o r t e que :
On a donc
*r xr
*l MX (6.105)
233
(6.106)
où G., qui est la fonction de corrélation à deux corps, est défini par
l'équation (6.103). Les relations (6.105) et (6.106) sont exactes lorsque
p et G. sont calculées en sommant tous les diagrammes. En ce sens elles sont
triviales. Ce qui a été démontré ici, c'est qu'elles sont encore valables
lorsqu'on se limite à un sous-ensemble de diagrammes (6.22) pour calculer A
et à condition de calculer p à partir des équations (6.29 et (6.33).
H ^ H-XF-yuR (6.107)
(6.107)
4 < , R , V >
<4MH\V>*<4MHlt>+ X<tlFlvk>V ^ ^ (6.108)
l
•= E U,tt) + 0-(\ y X^ t .
On voit qu'il n'y a pas de variation au premier ordre de l'énergie par
rapport à des perturbations à un ou à deux corps.
<0> (6.109)
(6.110)
%
'-• • ',§ «• • ; #
(6.111)
'., • $
Si on i n c l u t le diagramme (6.111) i l faut considérer l'élément de matrice
p comme :
4 SA
(6.112)
(6.113)
H» ' — -0
JMK^At, (6.114)
(6.116)
Ces quatre diagrammes ont les mêmes vertex, le même nombre de trous et de
cycles. Leur contribution ne différera donc que par les dénominateurs en
énergie. On vérifie aisément que la somme de ces facteurs d'énergie se
factorise ainsi :
1
<p,-*.Hp,*?*- t,-* ) (?••?•- -tt-K) (fi- in)
3
(6.117)
(p*-t>)(P,+ Pt-t,-H) (?.*pt- *i'kn)(f*-k )
H
(p.-fc.Xfi-ktXTt-tiH'p»-^)
236
<M*«Vlt t4><t,tjlVlfttj>
*M> ' *- I ?.*tt«
4
(p.-t,)(p,-U)
(6.118)
et
EXERCICES ET PROBLEMES
P6.1
Montrer que si A f O on a [h,p] f 0 où A représente un ensemble de
diagrammes (6.22), h l'hamiltonien (6.7) d'une particule dans le champ moyen
et p la matrice densité du système
P6.2
Montrer que la contribution d'un diagramme de Feynmann à o (équation (6.33))
satisfait toujours à l'équation Trp'= 0. Que signifie ce résultat ? Donner des
exemples de diagrammes de Goldstone de p' qui ne satisfont pas à la relation
u
T r o 0.
P6 3
- w
Montrer qu'il n'y a pas de diagramme irréductible du premier ordre en 17,
9
qu'au deuxième ordre le seul diagramme irréductible est
et qu'au troisième ord
les seuls deux diagramme
irréductibles sont : "©••©
P6.4
Montrer que la résommation des diagrammes irréductibles en échelle
(théorie de Bmeckner) :
OO
.©•<&*$
donne une expression divergente tant pour l'énergie que pour le champ moyen W
dans le cas où 1'interaction v a un coeur dur.
P6.5
Développer l'inverse de la matrice apparaissant dans l'équation (6.68)
en puissance*de 1/ et identifier le»diagrammes de Feynmann obtenus par
chacun des termes. On prendra pourflttin seul des diagrammes (6.64). Comparer
aux diagrammes du problème P3.3, question N°3.
P6.6
Montrer que la fonction de corrélation à deux corps depend de la matrice
densité p par la relation :
238
P6.7
On considère l'énergie comme la fonctionnelle (6.76) de p° et de p
Montrer les relations :
-I =k If = o
P 6.8
H. « T > U « L <-'t^> àî «u
v'= v-u
o*t '.' est un potentiel à un corps donné. Montrer qu'en suivant les étapes
du processus itératif décrit dans la section 6.5, l'énergie (6.27) aussi
bien que le champ moyen W sont indépendants de U (voir plus loin la
discussion de la section 11.4).
CHAPITRE 7
Nous supposerons que dans la matière nucléaire les neutrons et les protons
occupent des orbites |koi> qui sont des ondes planes :
(7.3)
Mer de Fermi
(7.4)
3
(a») J. g-rr»
ce qui permet de relier le moement de Fermi k^ à la densité de nucléons n
F
(7.5)
9 t
Jl
La sommation peut être remplacée par l'intégrale (7.4) et on obtient :
(7.6)
Z+
WF r
où n est la densité de nuflëcv (7.5) et où r = |r -r„|. La matrice densité
est donc diagonale dans l'espace des spins et isospins. Dans l'espace des
configurations elle est représentée par un opérateur non-local, la non-localité
ayant une portée de lbrdre de l/k :
(7.7)
(7.8)
< K V , » S » £ » « F » > - *g,t *<r,«V $v,xx *' ^ 4 k ,
*u+uweh '
L'opérateur impulsion P laisse invariante la mer de Fermi de sorte que
1'Hamilton! on de Hartree-Fock de la matière nucléaire peut être diagonalisé en
même temps que p. Les ondes planes (7.1) sont donc des solutions des équations
de Hartree-Fock. De ce point de vue, le calcul du premier ordre des perturbations
à l'aide des ondes planes est équivalent à un calcul Hartree-Fock de la matière
nucléaire. A trt-^ basse densité on doit s'attendre à ce que les ondes planes ne
représentent plus la solution d'énergie la plus basse puisqu'il peut se
produire des fluctuations de la densité qui correspondent à la formation de
noyaux finis.
- • 3
nucléaire la densité de nucléons est donc n ~ 0.17 nucléons par fm , ce qui,
d'après la relation (7.5) implique un moment de Fermi de l'ordre de 1.36 fm -1
n = 0 . t > £m* k = t . 2 é {m
F
(7.9)
(7.10)
Va ( N Z ) z
z *
- PC -» b
Oy^ A
A -- to â M |. A
^ - J-
r b*
D
8 « — '- — - * e- 7.11)
5"Rc
avec
Vl
b^^léMeV, b^-RMeV, b < r v SO MeV R -I.Z*A*
e (7 12)
serait infiniment grande pour ce système. C'est pour cela qu'on annule la
force de coulomb dans les calculs de la matière nucléaire. La formule de
Weiszacker montre donc qu'en absence de la force de coulomb l'énergie E de
la matière nucléaire est égale à -16 MeV par nucléon.
£ = - 16 MeV
A V»l.3fcN?
die, W (7.13)
1.34 U*'
(7.14)
Les deux équations (7.13) servent à déterminer les paramètres des forces
effectives.
Nous verrons que l'énergie par nucléon E/A ne dépend que du moment de
Fermi k
(7.15)
(7.16)
•"* feVc * f c _ _ «rfkr
244
(7.17)
<4kr
En remplaçant la somme (7.16) par l'intégrale (7.4) et en utilisant
(7.17) on trouve :
15 ZSL
£ 5fer*, (7.18)
1
ir -
où e est l'énergie de l'orbite d'impulsion Y. , c'est à dire, du nzveau de
Fermi. Le niveau de Fermi est égal, d'après (5.19) :
SE
(7.19)
•<f " . —
> j k<rr k-lt.
<*A
(7.20)
ir*
2 k
dn F
En remarquant enfin que r~- = — = - , les résultats (7.18) et (7.20) permet
F ^ d k
c
tent d'écrire l'équation (7.15) sous la forme :
(7.21)
*' A oit) \ A J
(7.22)
e
s- * I A
'ii,»i.it<;
(voir figure 4 ) .
245
VCr) = £_ ( 7.25)
C
-L/- J- Z. < k V T , k V V l i r i k « r r , »i'<rV>
A AA ft*
(7.27)
rr'
OK
r
/*
(7.29)
i l A ' ,.•
A Wk frF
A A OV '
. . (7.30)
<
Ï2* - CiW-M) J_ £
A air /.»
(7.33)
/
A 1TI /i
(7.35)
V- ?tâ+k'-5kt) (7.36)
(7.37)
i
*; ~ J (*** + *•*"*) ôtt
• r
On est ramené au calcul d'intégrales élémentaires, on trouve :
F
-.< *,>-*(?)]
(7.38)
248
r l ; 1
»kr 3k,* L ^ 3/. / * ^j ^ (7.«S J
C~' (7.43)
VTs - 8? !L (KtV) (L- 0, 2,1 .•• )
0- s + 6 0 . K Ç_ ( L s / | j y ..,) (7.44)
.-1
Figure 1
250
à celle des ondes S(L=0) croît aussi, de sorte que l'énergie potentielle décroît.
A 32 L S T
45)
«mr j <«fe w(k,kr )J^(lir)tr (r)rVrL
,W(k,k,) (7.46)
•*k
u>
(7.47)
Ao • L *U*T ikw,r) /Z furfur)
des interactions dans l'onde relative L, l'énergie potentielle (7.45) étant écrite
sous la forme :
<v>
7 " Z S *ur l^r>V fr)r^u
w*T •
On voit comment la contribution des ondes P(L«I) augmente par rapport
251
90
80
70
60
50 r=1.5fm
40
30
20
10
_l_L_L
90 .2 .4 .6 .8 101.2 U 1.618
80
70
60
50
40 S(L=0)
30
20
r=0.5
10
• • • • • • • • •
40 2 .6 .8 1.0 1.2 U 1.61.8 2.0
30
20
P(L=1)
10
I I 1
.2.4 .6 .8 1.01.21.41.61.82.0
FIGURE 2
252
p 2E (7-48)
où p e s t donné p a r ( 7 . 1 7 ) e t où E e s t donné p a r ( 7 . 1 0 ) e t ( 7 . 2 7 ) . On t r o u v e
kaT
(7.49)
= *£ + U , ( k ) *• U (k) f
2m
( 7 5 0 )
» (MW-M)i^
> E
U,(k) - ^ — r - ( W - ^ M ) L (kk'hXr)lî'iT)
IWT
( W - * , * ) ^ (k,
T k )
DU on a pose :
253
TCk.lc./O-l- f ^ ^ . ^ k ^
/* kr * /*
(7.51)
l
kj; kr -.
3
V^F (k,-k)%yu*
F
T(k-.>./.> - 2(1" A**4j i )
On peut aussi saturer la matière nucléaire avec une foce effective qui
dépend de la vitesse relative de deux nucléons. Il suffit pour cela que la force
devienne de moins en moins attractive à mesure que la vitesse relative augmente.
Comme le montre la fonction (7.46), lorsque k„ augmente, les vitesses relatives
r
de deux nucléons augmentent aussi et donc l'attraction diminue.
(7.52)
V -. Ut,-K ) K . k,*kt
254
FIGURE .3
255
FIGURE A
256
Une force effective qui ne dépend que des coordonnées relative*peut être
définie par ses éléments de matrice <k|v]k'> entre états d'impulsion relative.
Considérons la force effective suivante :
<k\V\„ k'>, =
- ^— (>*-. • «,
M -W .-k ',) ( 7 # 5 3 )
Dans l'espace des configurations, c'est une force locale de portée nulle,
dépendante des vitesses :
/
4rW\r > - Str-r')VCr)
' (7.54)
où ^"~ —*
(7.55)
s
h.z,û+K2£ [«. * ^«1 <£-£)- (£-£>]
(7.56)
.'énergie de la m a t i è r e n u c l é a i r e e s t donc
i
i M f
" M e k v
+ Q, i! 1
(7.57)
A lom Alï ç^
257
3
0* = -UÉ>3 MeV Jf w a, = 6 o 2 MeV { • / (7 .58)
3
f .
k ^ • J!i_* * SOîJ? /|« 3 kf>) (7.59)
k U (760)
* "" * 7 * °
^ |4 (7.61)
:
et où m est la mau$> . effective d'un nucléon dans la matière nucléaire
m* 1
yr» /I* Sa.nm » 0.59 (7.62)
1
S*
(7.63)
U^ 5(?) [CL + b n]
— « T — \ a. + \OY\ (7.64)
3 7 65
e.-* - < m M«V-f* b*-?»*? MeV-f*' < - >
l
3tn
Le spectre des orbites est illustré sur les figures 3 et 4. On voit que,
grâce à un terme de réarrar -ement qui en remonte le fond de 24 MeV environ,
le puits de potentiel des nucléons dans la matière nucléaire est profond de
54 MeV ce qui est près de l'estimation expérimentale.
(7.67)
d où 1 expression explicite
(7.68)
A '-1(7.69 )
260
d'où la va'eur m =0.43 m. Pour la force effective (7.53) qui dépend des vitesses,
on à déjà calculé dans l'équation (7.62) m =0.39m. Pour la force de portée nulle
(7.63) on a m = m. L'ensemble de ces résultats est porté sur le tableau (7.76).
On voit qu'il faut soit une portée finie, soit une dépendance des vitesses
pour que m p m. Les espacement des énergies des orbites au voisinage de la
mer de Fermi suggèrent une valeur de la masse effective de l'ordre de
— - 1 . Mais les valeurs (7.70) ne sont données qu'à titre indicatif
m
, . . *
car 1 estimation de m dans la matière nucléaire néglige tous les effets de
surface.
tfit/A)
K= k; » 4n* **(E/A) (7.71)
1ht m 1* e>fl* «ni»»
F
K= l£i • (MW-M) iJif
S m TTu J
(7.72)
Pour la force (7.53) qui dépend des vitesses, l'équation (7.56) donne
x
S"m zT\ 1
-R- »
C4»>ud«'p*n«t*H*< «te l* d e m i " V ) .
Les premières mesures de la résonance géante monopolaire semblent suggérer
que K _ 210 MeV de sorte que les forces effectives dépendantes de la densité
donnent un coefficient de compressibilité trop grand.
La vitesse du son ordinaire lans la matière nucléaire est égale à :
»k «
V9
ET (7.75)
W
! •
!
Fore • * /
K(MeV) U
m /m v/v p
o
(v =fikF/m)
F
(7.23)
Portée finie
Echange 0.43 115 MeV 0.41 -118 MeV
(7.76)
d'espace
(7.53)
Portée nulle
Dépendance
des vitesses 0.39 308 MeV 0.67 -113 MeV
(7.63)
Portée nulle
Dépendance de
la densité 1 380 MeV 0.74 -54 MeV
Estimation
expérimentale ~l -210 MeV ~-50 MeV
262
EXERCICES ET PROBLEMES
P7.1
On considère la force effective
y >
En déduire qu'à haute densité : IL,/U \ l'énergie potentielle est égale
J
« ' Z
et que la condition de saturation n'est possible que si 4W-M>0.
P7.2
Démontrer les relations :
P7.3
Soit f(k) une fonction qui ne dépend que de la valeur absolue du moment
relatif k=(k.-k„)/2 de deux nucléons dans la mer de Fermi. Calculer la fonction
W(k,k ) qui est définie par l'équation :
^<*f h,<kr °
•£ qui représente la distribution de probabilité que deux nucléons dans la mer
de Fermi aient une impulsion relative k..(0n doit trouver /.46).
P7.4
En couplant les spins et isospins de deux nucléons à (S,M ) et (T,M_)
263
montrer que l'énergie potentielle par nucléon s'écrit pour une force centrale
A a A ^ .* -
o ù
iK.«
•& L«
e t en d é d i i r e l'expression (7,45),
En é c r i v a n t :
for . T • « - . . . . * YN/ * #T
k
€ - *»* Z * 3 L < ^ un' > X» (r)
, , ,-* îk.r -ik.r ->• «îk.r „ „, . , , .
calculer dr e e et dr e . En déduire les relations :
ST
utiliser ces relations pour vérifier qu'en posant v (r)=I dans l'équation
(7.45) on obtient :
2.
P7.5
Montrer que le coefficient de compressibilité (7.71) est égal à :
CHAPITRE 8
LE MODELE DE L'OSCILLATEUR
i
1
V\ r -£- + i mu>* X (8.1)
2m l
:o5
ou = t 2 * ?3.
k
i 3TC
mu>
Solt q la variable a s I -rr TL. (8.2)
(8.3)
cc'-c'c - d (8.4)
+
k » ito C Cc + ± ) . (8.5)
C 10> a O
(8.6)
,n
k m > = *Ku (n+ ^) > (8.7)
v n'.
On utilise souvent les propriétés suivantes
, Ku> (8.8)
266
Dans la représentation q les fonctions d'onde sont données par des poly-
nômes d'Hermite :
H
^l»>' -'1»« (J?2"«!)* (8.9)
1
(8.14)
V
T * B-"»
t* t'
<fn l t > <* <tlt'> 3 e (8.15)
(8.17)
RERERENCES
(8.20)
n
n I** «j rj > » 'Kw (n«*»i + H, • * / a ) ' * *j 1* >
t } (8.21)
l (8 22
•» • Ê" • *L_ • x »*' r - >
268
A l
°, t >'- (8 .23)
*•% f -<<•'"".» «•
<8
( 8 :2 5 )
U^(r). * r' e L
'>'>-* E t i l ''
«V«J-^ / * < - . > !
, *• y (a+fe) ! (-*)m
„ 3/2 - .2 .„
,* _ 2a ' -(oar) / 2
u ( r )
ls " ^74 *
%
2
t s HI. f* ,^s -(«r) /2
U ( r ) =
lp X?4 /j«*>«
2 2
i s -HI. / * t~J -C«) /2
u ( r ) ( a r ) e
id = 174 /3T
11
'3.27)
V>
U
^
( r )
- « 3 / 2
/ 2 4
r ».*
( B r ) e
-(w) /2 2 P
I - (-r)
2p -17î" 'ST
1t
u ( r ) ( a r )
ig "774 /SXTT *
.3 I
J
u ( r ) ( a r ) ( a r
2d -~ /SX7 * 2- '
H i—
3 / 2 5 2 4
, »_ a / 2 -(ar) /2 f 15 S , .2 (or) ")
u ( r ) = e +
3. 174 /ST [ T - 2 ( W )
2 J '
(8.28)
Les orbiter. ayant la même valeur de N« Zn+£-2 ont la même parité (-) ,
2 H
même rayon quadratique moyen <r > • —(N+3/2) et même énergie Hw(N+3/2). Ces
paquets d'orbites dégénérées forment des aouahes majeures.Chaque orbite
|n£m> pouvant contenir deux neutrons (de spins opposés) et deux protons
270
neutrons ou proton-.
4 3*, 2J, l 8 *o To
3 x?M XO <<o
2 2s, IJ il 2o
I 6 0
0 2 2
H 1>H
40
A partir du ^ C a _ , l'interaction spin-orbite est assez intense pour modi-
fier les nombres magiques.
Les coefficients <n n n lnJlm> sont donnés par J.N. Smirnov (Nucl.
r
x y z •
Fhys. 39 (1962) 346).
(8.32)
271
>
Les fonctions propres de H sont des déterminants de Slater |<f formés
par les orbites (8.24) d'un oscillateur sphérique. Bohr et Mottelson propo-
sent l'argument suivant pour déterminer la fréquence u> de l'oscillateur en
fonction du rayon quadratique moyen. Supposons que chaque orbite |n&m> de
la mer de Fermi soit occupée par deux neutrons et deux protons. Supposons
aussi que chaque couche N soit ainsi remplie depuis N » 0 à N » N inclus.
Il»* 3
"*• (8.33)
(8.35bis)
f
-J. S | . Z «WC r x 1.62 t
# m (8.36bis)
Cette loi empirique semble plus précise que la loi (8.35). Elle permet
de déterminer la fréquence u> "'u potentiel harmonique des protons ••
(8.36ter)
V i
*«, = £*! v T x z ' . 2t.sf* M.V
4r»r,
8.4 DETERMINATION DES FREQUENCES DE L'OSCILLATEUR POUR UN NOYAU DEFORME.
Dans le modèle de l'osci-llateur, un noyau déformé est décrit par l'Hamil-
tonien de particules dans un oscillateur anisotrope :
(8.37)
qui mesurent le nombre total de quanta des orbites occupées dans les directions
x, y et z. Pour des frequenr.ps ai ÙJ it ai données, ces trois nombres détermi-
1
x y z '
i jnt l'extension du noyau dans les trois directions. En effet d'après (8.8)
on a :
( 8 3 9 )
•Kl k N '
2. ' ' z 2.
M , w„ = Nj w 8 r N , <o x (8.41)
N
<r»> » *ja» • * * (8.42)
mu, •nto,. tnco,
(8.44)
0
- 3 , u>'
m' .»»
3*fc>„ y N j i ^ N E
(8.46)
s (8.47)
3
v o W » ^ R . ^ R ^ *!ÏR %
(8.48)
< 3 (R + + R
lL> i - *i
5
î)
A
(8.49>
R, * R« ^ ï K,
275
CLLlVSoiDAL
(8.50)
* , > *« » R,
PROLATE {so
Pour illustrer les ordres de grandeur des déformations des noyaux légers,
le tableau suivant donne les divers paramètres pour O, Ne, Ng et Si.
Pour chaque noyau, les trois fréquences de l'oscillateur ont été déterminées
à partir des conditions (8.41) et en prenant, dans l'équation (8.43),
-1/3
tfw = 40 A . Pour chaque noyau on a rempli les orbites de l'oscillateur les
plus basses et on a choisi la configuration d'énergie (8.46) minimum. Pour le
28
Si on a choisi deux configurations, l'une oblate et l'autre probate. Les
orbites occupées sont données par ia figure suivante :
(8.51)
l o | OZ o
O \ 1 O l l Zo o
OOZ O O Z 0 O 2. Il o
>o o 1 O O
t o o 1 O t> \ O 0
0 VO O 1 O
o i e O | O 6 l O
0 O \ 0 O 1 O O 1 O O 1 O o t
o o o 0 O O O0 O 0 0 O 0 O 0
"0 ZP
Ht M
3 nu
276
M Ofc4 H
,fc
o **Nt " H "c. "s-
^U« is.«? m.>3 lit? 15.17 UR-
«* U »4 lé Z2 Ifc
N. il zz IS 3<» 3D
tw s
is.tt »*.it It.o 15- ZZ IS.S
¥ 0 o *r 0 Go'
* »rZ* F- Z - S (8.54)
AT* ' i
e t d é f i n i s s o n s la p o s i t i o n x. e t l ' i m p u l s i o n ->
TT. = m ->
X. par rapport au c e n t r e
de masse :
-r -*
Les v a r i a b l e s x. e t TT . ccmmutent avec R et P. E l l ^ s v é r i f i e n t les équations
i l ^
suivantes :
i **n 2f\m i 2m
(8.56)
13
2
a A R * Z. *i
278
mU)Z
H = i + «C.t o; H,-., « I (-£ * Z ^) (8.57)
ÎK. R
d'une onde plane, état propre de P /2Am, et d'un état propreif (x ,x«...)
de H. .
int
Il est en général difficile de trouver les fonctions propres de H.
car les variables x., TT. ne sont pas indépendantes : £ x. • 0, £ Tî. » O
Mais dans le cas particulier où H. a la forme (8.57) on sait construire
mt
les états propres de H. à partit de déterminants de Slater formés d'orbites
de l'oscillateur. En effet H. a la propriété remarquable de pouvoir être
écrit sous la forme suivante :
(8.58)
a H. - H cr|
C* - — 7 r * (8.60)
•v»
à l ' a i d e de la base
ase ccartérienne In n n > de l ' o s c i l l a t e u r . On d é c r i t
1
x y z
aisément l'expression de»deux autres composantes y et z du vecteur C
cm
Considérons l ' é t a t fondamental lit > de H , Ce sera un déterminant de
1
o o
Slater composé des A orbites les plus basses de l'oscillateur. L'expression
(8.51) en donne cinq exemples. Lorsqu'on applique l'opérateur (8.60) à
\tp > on transforme successivement chaque orbite occupée en une orbite
plus basse qui est donc aussi occupée. On obtient par conséquent zéro :
(8 6,)
Cen • + > « o . -
Cette équation montre que |<î> , état fondamental de H , est aussi l ' é t a t
m>
Q + °
fondamentalT,Is (R) de Hcm .
,+ c c <8 63>
C .> . - <W+.>> i v r ' t ' « ' t v - t '
correspondant à des états excités de H. . On les appelle états 'parasites ou
spurieux car ils doivent être éliminés de la base d'excitations particule-
trou lorsqu'on cherche à calculer les états excités du noyau (voir aussi
la discussion dans la section 5.11).
8.6 LA RESONANCE GEANTE DIPOLAIRE *
-'/3 (8.65)
"k«*> « 1-8 A MeV
-1/3
et pour les noyaux légers ton énergie s'abaisse à % 60 A dans la région
de 0. On interprête généralement cette résonance come une vibration de
>
Voir i,..:.,3rink, Nucl.Phys.A (1957) 215.
u
281
p*' ?*l
t - i NZ ^î - M1 -;
*»»>
(8.66)
(8.67)
X » R,- R. Ai? , N ? - Z Ê r
A
NZ
où p = -r- m est la masse réduite du mouvement relatif. Les seuls commutateurs
A
non nuls sont :
* „ * < • * - R„ -n;-- ?» - -^
(8.70)
(8.71)
V * - e ? . Z £ * - e f . Z R - e?. X 85 <••">
r A
Le premier terme ne peut qu'accélérer le centre de masse du noyau. Mais le
deuxième terme peut exciter le mouvement relatif des centres de masse des
neutrons et des protons. Dans son état fondamental le noyau e-.t décrit par
l'état intrinsèque :
Une des raisons pour lesquelles la résonance géante apparaît à trop basse
1
énergie vient de ce que les nuc éons interagissent avec la même force quelque
soit leur nature. Or l'attraction est plus grande entre un neutron et • .1
proton, qu'entre deux nucléons de même espèce. Cherchons à modifier l'Hamiltonien
(8.53) de manière à tenir compte de cet effet, ainsi que de l'interaction cou-
lombienne entre les nucléons.
_, t _ (8.78)
r
Dans l'Hamiltonien (8.77) nous avons pris la forme, valable pour r < R,
quelque soit r. Les fonctions d'onde de l'oscillateur décroissent rapidement
pour r >R de sorte que l'erreur faite par cette approximation doit être faible.
Enfin nous avons remplacé r par x , et cela enfin d'assurer que l'énergie
Coulombienne ne change pas lorsque l'ensemble des protons se déplace par
rapport à l'ensemble des neutrons. Pour faciliter les calculs nous remplacerons
-* ~* z z
T..T. par t . T . . L'Hamiltonien (8.77) devient alors :
i J i J
1 l ( 8 , 7 9 )
u- 7 BÊ • Ci»* 7 ii ^ s s , » * > tZt\! /• * \
284
M _ _ + • u A
Pf*
(8.80)
I (?..»;>'.Ni?;*zzc* «x*
on peut écrire l'Hamiltonien (8.79) sous la forme :
(8.81)
V A 1
*A*n / *• '
(8.82)
«S (^-- N-Z
*=*)«
J w
(8.83)
N
r A ' w<rl
1/3
Dans l'expression (8.83) nous avons supposé que R=»r Z avec r =1.62 f
en accord avec l'équation (8.36bis). La forme (8.81) de l'Hamiltonien montre
que la résonance géante apparaît à l'énergie Htt_ où :
( 8 8 4 )
^ « N / T 7 7 <LÙ
Dans 0 on a :
,4 ( 8 8 5 )
Kw, *:U.SM«V -ta f3 I^.ZSMtV ( o)
I.'éq-.::it ion (8.83) permet d'en déduire les valeurs de <i et de h;,i.
285
On trouve
,4
0(r l.fcl i w * IH.^3 * Kco. ( o) (8.87)
i w -s 10.S M«V
A tou> * i.Si
f HtV/, fc«J *fc.lifted
B <8. 88)
, 208
L'énergie (g «Okie la résonance géante pour le Pb est infé-
1/3
rieure à la valeur expérimentale qui est 78 A = 13.16 MeV. Le modèle uti-
lisé ne permet pas de rendre compte à la fois du rayon de charge et de
l'énergie de la résonance géante de 0 et du Pb.
1'excès de neutrons qui lie plus les protons que les neutrons (a-o)
a tendance à comprimer la distribution de charge. C'est ce double tffet
qui rend les fréquences u> et w semblables tant pour les noyaux légers aie
pour les noyaux lourds comme le montrent les valeurs (8.87), (8.88) (voir
également la discussion page 177).
H- Z- (£*i~î*)*Z(s*i""tt>
(8.88)
0
Les deux premiers termes représentent des neutrons et des protons indé-
pendants plongés dans des potentiels d'oscillat<;urs de fréquences w et M
n
2
données par 1 équation (8.83) avec e *0. Le dernier terme est une interaction
dipole-dipole separable :
. mta (8.89)
v«
286
V
/At-
où les indices x et T' distinguent les configurations particule-trou neutron et
proton. Nous négligeons dans ce calcul les termes d'échange de l'interaction
separable (8.89). Les matrices A et B, définies par l'équation (5.444) sont :
A l
ptt, Vr' * t ' & ' ST*-k*i - 2!? <pi?i4>. <t'trV'> (\-4VT"i
P rr tt r
A
(8.91)
/
Bp*T, '*V » -
p ™ < p i r | t > . < p ' | ? / t > 0--TT')
(8.92)
( A + & ) ( X + Y ) » *fcw, ( / - Y )
8 93
( A - b ) ( X - Y )**«">* ( X + Y ) <- >
3 95
V tt
P « X f t t * Y p i t <- >
l T
N » t 2 / <t.r%> V > ftT M-*TT') (8 . 97)
•* . .
N est un vecteur parallèle au vecteur r. Choisissons le repère (xyz) de
- * • - > •
< T
N - Z. Z V t l 1 t » P > V f t r * fl-^TT') (8.98)
x
' r*
et l'équation (8.96) donne :
V * -- * * * ' - I I - ! !
pt < l »i>N
? X r (8.W)
g f f t
N, * * - T ^ Z Z^urititrf " • Ci-<Tt')N ,(B.'«»
T
Puisque les orbites sor.t des functions d'onde d'un oscillateur, l'opé-
rateur x ne peut exciter que les configurations particule-trou d'énergie
e -e = tfu) ou tfu> selon qu'il s'agit d'une configuration particule-trou
proton ou neutron. D'un autre côté, on montre (voir problème P8.2) les
relations suivantes :
(8.101)
fi 2 m 40* pt £wi*)p
(8. 102)
288
Posons :
N* (8.103)
3 " * u^-o*
(8.'04)
A
_ __;_ _ 1/ j«0(8. 105)
2
qui est une équation aux valeurs propres pour w . En y reportant les valeurs
2
(8.83) de a) et w (avec e =0), on trouve que les valeurs propres sont données
par l'équation :
l
U>j [ « p - O (4f<)] » 0 (8.106)
reste valable. Pour la valeur propre 1^*0, le système (8.105) donne N**ZIJ, ce
qui, reporté dans l'équation (8.103) donne :
r
t«tta) r
X
V s -î ° N
C • «, « IJ. ^ ,. x (8.113)
2
D'après (8.110) N /w ne dépend pas de x. Le vecteur propre associé à
la valeur propre Hw ~9 n est donc proportionnel à
(8.114)
V I J ^- <-t i 1 F -
ce qui correspond bien au vecteur (5.109) dans le cas J'une translation infini-
tésimale produite par l'opérateur unitaire exp(-g- P ) .
8.8 OSCILLATEUR TOURNANT AUTOUR D'UN AXE A UNE VITESSE ANGULAIRE CONSTANTE.
t (8 8
K. B - * f m ( o V ^ V ^ x » ) . ( A ? ;
3 l J W 1 ">
^•jr't-v-ér^-ir*] mu);
(8.119)
f
U * fcw, (c, e,t '/, ) t i « (c*c t \ ) + tua» (c^Cy • % )
t t
(8.120)
+
- i< S (c*c , % c*c ) - ifcJ> fc*c, - c, c )
t s
w w
co "*»*» , 3>- co »- «-
(8.121)
A \/u>»u>» Z >/^a.U %
(8.122)
"£)•**"£)
où M et n sont les matrices 4x4 suivantes :
(8.127)
Nous montrerons dans la section (8.10) que lorsque les valeurs propres
sont réelles, les opérateurs ot, associés aux valeurs propres 0 positives
peuvent être normalisées ainsi :
4 +
k = fc«, (c, c, • '/,) + <H {*}+ • V ) 4 tLfc fc < f V )
t t 3 $ s t (8.129)
couplent les positions ainsi que les impulsions de l'oscillateur dans les
directions 2 et 3.
Un calcul simple permet de calculer les carrés des fréquences Q.- et ft_
à partir de l'équation :
/t+[w-^] =° (8.130)
On trouve :
"in?» • CS'-P') * ~
(8.131)
u 1 1
4- i»?'% ( s - * ) - £
(8.133)
u
» 2. *•
J
293
(8.134)
(i*4,t.*)
(8.135)
où < > dénote la valeur moyenne dans l ' é t a t propre de H, c ' e s t à dire dans
le déterminant de S l a t e r formé par les orbites de l ' o s c i l l a t e u r tournant h.
En u t i l i s a n t l'équation (8.134) et en calculant l e s dérivées (8.135) à
partir de l'équation (8.133) on obtient :
(8.136)
•vu;
et
*N,
« , * > »
«i to
En calculant les dérivées (8.138) il est évident qu'il faut utiliser les
expressions (8.131)et (8.132) et non pas l'expression (8.133).
r/. x .TU
(ZKT) (8.139)
2 + l
<vi*> * < & >*• - <*»*»> <* <*i>
(8.140)
295
^>.i,tt v-t)(^y ta
(8.141)
Conditions de self-aonsistenae.
Comment généraliser les conditions (8.41) de Bohr-Mottelson dans le cas
d'un oscillateur tournant ? On a vu dans la section 8.4 que, dans le modèle
de l'oscillateur, un noyau déformé qui ne tourne pas, acquiert, à l'équilibre
une isotropic des vitesses et une forme qui épouse celle du potentiel de
l'oscillateur. Dans le cas de l'oscillateur tournant, nous pouvons imposer
-*, P -* ->
1 isotropic des vitesses V =
r
coxr dans le système tournant :
J
m
de sorte que la condition (8.142) d'isotropic des vitesses donne les relations
(8.143)
H, (0, = N r SI,, r Nj lij
l
V»« ± m v ' % ^ [ « î < ( \ <«£-»*) *,?«• («*-«)X, J (8 145)
l N N N
<<*><*| ><***> , * » * I (8.146)
** «, -a*-a*
reste constant lorsque u) varie.
(8 ,47)
*<L,> = « W <X«Nx*> -
de sorte que le système possède un moment d'inertie rigide
ou
150)
H » H - i«oL,
Soit |$(w)> l'état qui rend stationnaire la valeur moyenne <<f>(w) |H|$(CO)> •
a >
ecu) » ey„> «• J " * • « - ) iil <••'">
° 9(0
En reportant dans cette intégrale l'expression (8.149) on trouve que
l'énergie du système varie avec la fréquence de rotation de la manière
suivante :
k ( 8 , 5 A )
E (u) = E(o)* IL? co* - iL co*
«V (Ai.-A»)/* .
299
l«H-«»>*
->«"
(8.156)
z
Analysons l'état du système à la fréquence limite us |n -n |/2. Le
2 3
(8.157)
2 2
Pour u)=w on a co-= w. et <x„> =<;:>.
c 2 3 2 J
Lorsque u *u., 1'Hamiltonien h possède la symétrie axiale autour de l'axe
de rotation I. Dans ce cas le système n'acquiert plus d'énergie cinétique
due à la rotation. La fréquence u correspond donc à une coupure de bande. Pour
Pour acquérir un plus grand moment cinétique, le noyau doit faire une transi-
tion vers une autre configuration (N ,N~,N.).
Pour illustrer les déformations que subit un noyau qui tourne de plus en
plus vite, nous donnons dans le tableau suivant la fréquence de rotation,
le moment cinétique acquis <L.>, le moment d'inertie (3.148), les fréquences
2 2 2 2 2 20
e t a < X X > u N e
<>)_ et w, et les moments multipolaires Q -<2X.-X.-X2> ^ " l~ 2 ^
dans la configuration (8.51). Le calcul a été fait avec les valeurs suivantes:
y»
t\w>, » fcto.JU-a,') • IS.***'* « lî.oSMeV,
Ko < L
>>
J^LjVuH % rtto Hw
^2 2 3
avec fc-.c. 1= 6.. et où A est une matrice hermitique NxN et B une matrice
*• i' j J IJ ^
symmétrique NxN :
(8.160)
A'i « V %l
4
&
Jt
C C
*» * Z ( *;c - \ ;) (8.161)
ls.1
e t exigeons q u ' i l commute avec 1'Hamiltonien selon l ' e x p r e s s i o n :
+ + (8.162)
I > , * * ] » E„ tf rt
-
M V = £ « V"y (8.165)
r (8 ,67)
1 ( o -4 ) '
et où V est le vecteur à 2N dimensions
V " =
(?)
I y» I (8.I68)
4tf (M-ffi*)s 0
Ainsi, si E est une valeur propre, E„ est aussi une valeur propre.
(8I70)
( V , , v") - 2 (x"*x7 - Y,**Y-" )
Montrons que la norme d'un vecteur propre
associé à une valeur propre
N*
complexe est égale à zéro. Multiplions (8.165) par V :
M N M 8 l7l
(v , M V )« E ( < i v ; W < >
1 1
Puisque M est hermitique, (V , M V ) est réel, (V ,n V ) l'est aussi de
sorte que si E,, est complexe on a :
M M
(V"MV )»0 , ( V , W ) « 0 (pour E N complexe) (8.172)
303
N U *
4. Soient V et v les vecteurs propres associés aux valeurs propres E et E^
On peut écrire
- M 1
M V , E 9 V- M V M : E* V**.,
On voit donc que deux vecteurs propres associés aux valeurs propres E , et
r
On a :
9D
« - - l *« ,, (8.175)
car la matrice n est diagonale. Le problème aux valeurs propres (8.165) qui
s'écrit yp.. V.»0, admet la solution
• iJ J
(8.176)
*4 — ""M (8.178)
y
i
304
- * *
ou encore
(v,,v) - z Kiy.
9
• 1 T T> n - \ * <8
- ,80)
N N N
6. Montrons que les vecteurs propres V , de norme, non nulle : (V ,n V )t 0
N M
et artnogonaux (V",^v")=0 (N*M), sont linéairement indédêpendants.
Supposons le contraire :
.M
. C*
"M V * O (8.181)
11
M*
Multiplions par V n
w
C„ ( V , < | V " ) » 0
donc C„ = 0.
N
Considérons maintenant le cas où toutes les 2N valeurs propres E sont
réelles et non-nulles. Dans ce cas on peut grouper les valeurs propres par
paires (E,,,-E„) en vertu de la propriété N°I. En outre la norme non-nulle
du vecteur propre^^N^ associé à la valeur propre E,, est de signe opposé à la
norme du vecteur propre\*N#/ associé à la valeur propre -E .
305
(8.182)
(8.183)
[*M,*H ] = * M M (8.184)
«•- Z ( X ? V t Y %.) ;
N>» (8-185)
c. » 2 (xr^ Y "V) + ;
où J est une somme limitée aux vecteurs propres normalisés de norme posi-
fV>o
tive. En reportant le développement (8.185) dans l'expression (8.159) du
Hamiltorien on obtient :
+
Kc 1 *«; c c C ; (8.187)
A
(8.188)
cx;$Kf) (8.189)
TV A
N N
Les matrices À et u sont reliées aux vecteurs propres X et Y du système
(8.163) par les équations C f w r t,4 > o ) :
(j*)(i-f
-y x )•(::)
peut s'écrire lorsque les valeurs propres sont réelles et non-nulles :
H
(8.197)
On a: (8.198bls)
a, a
+
f { . S e ; * S "' «.'* SC,-S (8.199)
(8.200)
(-5-£)Slt>*o (**-?%)Slt>»o
t, t t -• t H
<ï\r\ >= <t,~ t„ !*,-%»>
(8.201)
x/n,».»!,'. - nnl
J
' (8.204)
3 [oU+(rf-tttf*>]
309
7
\ - x„ '' ^V. T""
a. / "*• (8.205)
Soient |*> et |t> deux états cohérents définis par (8.195). Calculons
<%js|t>. Pour cela, reportons dans (8.200) le développement (8.189) des
a, a et remplaçons, en accord avec l'équation (8.202), les c et c par
d» "t Z . On obtient le système d'équations :
(8.206)
( 8 2 0 9 )
(A*ç ^/u-c*- t)Slt>.0
— (q+3
(< ) . En multipliant donc (8.209) par <Q\ on obtient le système
/2
310
d'équations
(8.210)
ou on a pose
»» ^ U - / * > v
- vf "T*» (8.211)
(8.212)
4 #
U V • ûV « 1
+
v v » î v** «tf,i)«««<ty{ 8.213)
w
<%I S 11 > *
vW'* lAftrl
'{-ï1^1-i*«-tM^ j t
RM
fc*\.. i
(8.215)
Calculons _, _, M
A
(lsf \ê**V\ "U (8.217)
( 8 2 , 8 )
N * • • - -
Posons: î f r ^ H i U " u .
M ( 8 2 I 9 >
a IAtal* '
PROBLEMES
P8. I
Montrer que s i on suppose que l e rayon quadratique moyen de charge est
donné par l'expression
z s
L'expression (8.36) doit être remplacée par l'expression :
208
Montrer qu'avec cette estimation on a,pour le Pb,Jkj» 6.42 MeV au
lieu de 6.75 MeV donné par l'équation (8.36).
208
ce qui correspond à une différence de 17% dans le Pb
P8.2
On considère l'Hamiltonien de particules indépendantes plongées dans
un oscillateur harmonique de fréquence u> :
r
v » - x. Z i
«
Montrer que ,
2, Kfi?it>l' '» 1
-^-^ r* (a,^,»Hx)
pt 2 mu)
2
2. On ajoute à l'Hamiltonien H la perturbation V»X £ r.
i
313
J
«?-** 2mW
P8.3
P8.4
Démontrer les relations (8.135) et (8.138).
P8.5
On donne les valeurs exprérimentales suivantes des rayons quadratiques
2 1/2
Sachant que le proton a un rayon quadratique moyen de charge <r > -
0.8 fm, calculer les rayons quadratiques moyens de la distribution de charge
ponctuelle pour ces noyaux. Laquelle des deux lois :
<r«> v,
Z S *
rend mieux compte des rayons observés expérimentalement ?.
P8.6
On considère l'Hamiltonien (8.79) :
2l
H- * £ • $f 2tf-5)*(.-*x?Tp
314
où
NJ
A
Montrer que, (:ette transformation est induite par l'opérateur unitaire
U = exp (id.1t/K ) où Tt est l'impulsion relative des centres de masse des
neutrons et les protons définie par l'équation (8.67) :
n- u£u- i
Montrer que dans cette transformation l'énergie devient :
A
315
3) On considère la transformation :
v
P* -> P- * ? P» "> F» *" V
Montrer que cette transformation est induite par l'opérateur unitaire
U = exp (- ±2p- . X) où X est la coordonnée relative des centres de masse
des neutrons et des protons. Montrer que dans cette transformation l'énergie
devient :
1
E(v). <-a^-n ï OH U" r \A«SL > r
P8.7
Correction du facteur de forme due au mouvement du centre de masse
On considère la diffusion d'électrons à l'approximation de Born non
relativiste. /+ J? f* *
+ C , i K; . R c* *i ,r »•»*
i K« • R v k* . r . ,
r e t A R M o n t r e r
A-l" A-l ' que le jacobien dp rrtte transformation est égal
316
"*ï psi
Montrer la r e l a t i o n :
où Kn s f » - R : - (K, + X "
t + *A-» ) •
Montrer qu'on a :
ou . , *9 M ,
™ rw» *
Hontrer que les facteurs de forme F(q) et F (q) sont reliés par 1'equation :
Ktt*/4Amto
P8.8
On considère 1'Hamiltonien suivant :
1 * £* «. 0 try - S. <r«$ )
dans un référentiel tournant à une vitesse angulaire w . Les équations de
Hamilton sont :
V » — » — —* » - —— »
4t 13 «U ^
317
v s X - u xr
( v i t e s s e dans le r é f é r e n t i e l tournant)
|<«.t>f _ ^ -«-*>* . r t _ »,
t
Montrer que |t> peut ê t r e représenté comme un paquet d'ondes minimum dans
le sens suivant :
H U U : ) > * l i 2 1ZU)> •
318
_ , % <Z(t)>TTlZf*» i— ,. J. - ^'M^
TT(*) » _- - ^ / ^ « 8 ^ > ^ l o i - - L
<*ft>»zffr>> * *
L'état |z(t)> représente donc un paquet d'ondes qui suit un mouvement
vibratoire classique.
C. On veut écrire, dans la représentation de Bargmann |t>,l'équation de
Schrodinger d'une particule décrite par l'Hamiltonien :
2m
Montrer que l'énergie cinézique est représentée par la matrice :
r
—; X l**(*.-t,)J
J
<*,it, > + *•
et que le potentiel v est représenté par la matrice :
£M£«i)«p-{,-*£*•{
Compte tenu de la relation de fermeture (8.16), montrer que l'équation
de Schrodinger (H-E)|i|»> • 0 peut être ramenée à l'équation différentielle
suivante :
où
j
319
J
320
CHAPITRE 9
H - H -yuN (9.,)
réel. L Hamiltonien (9.1) est habituellement utilisé pour les systèmes qui
n'ont pas un nombre défini de particules (ensemble grand-canonique en
mécanique statistique, état B.C.S. en supraconductivité etc.) et p y joue
le potentiel chimique. Dans ce chapitre nous étudions des systèmes ayant un
nombre défini de particules et u servira à définir certaines conditions de
convergence do la série de perturbations (voir en particulier la section 9.5).
321
( 9 2 )
r f" + ~P«
La fonction de Green est un opérateur qui agit dans l'espace des états
à une particule et qui est définie par l'équation :
(3.3)
i A
Dans cette définition |iji > est l'état fondamental du système ayant A
particules :
v-»o *o *
322
Of
(9 7)
-t(t -t*>
t -
Le propagateur (9.7) est identique à celui défini par les équations (3.22)
er. (3.22bis) au terme y près qui ne fait que décaler toutes les énergies e.
d'une même quantité \x.
( 9 8 )
.A4 » '
(9.9)
on obtient :
(9.11)
.(»-»)
V--' 4 . P^^E.V/H;
(A±l)
où les sommes I sont limitées aux états des noyaux ayant A±I particules
A±l
Soient E les energies des états fondamentaux des systèmes ayant
+ +
AI A 1
A*l particules. Puisque E ~ > E on voit sur l'expression (9.11) que
À o
< i | G ( 3 ) | j > ne r e s t e f i n i , lorsque g •+ ± <», q u e s ' i l e x i s t e une valeur de u
t e l l e que :
Pratiquement cette condition limite les états |U; > aux fondamentaux
o
des noyaux pair-pair de sorte que les états |<J^ > sont les états des
A
noyaux pair-impair. En effet, considérons par exemple les énergies des
S m HcV
isotopes du 2 a g (voir tables de masse dans Nucl. Phys. _67_, 1965):
6
dm
ÉÎ fhcv
t
i 1 >v (9.13)
> 1 VȂ2
1
S*
1 i
i
l
l (
i
nous limiterons donc au cas où [i|« > e s t l ' é t a t fondamental d'un noyau
pair-pair pour lequel la condition (9.12) e s t s a t i s f a i t e (voir cependant
la discussion dans la section 9 . 5 ) .
(9.14)
M-C:- -^ A * ( 9 p I 5 )
S f
> * ^' ( t ' " ÉÎ + / 0 (9.17)
325
, 0*4fit iktm()'nmitt de *
foulure ""Z+
4**A*l't% été.
"• t.-E.y*
(9.18)
l>Zfc i^ r-rf^r,*-/.)
UupuK <^,
f9.ifb,<)
,>
326
Cette règle de somme généralise celles qui sont discutées dans la section
5.7 (voir 5.84bis, 5.86 bis etc.) au cas où |^ > n'est pas un déterminant de
Slacer.
«0* tSf
r (9.19)
(9.l9bis)
£(w) = G- [s » -tfu-/o]
«iGc«)ij> z s
M f
°
<*:wr>
•* . . .!.*•'
><tr»«/.•:>
* - E . - «o
A
U
£ <** U / H I ' V ' X * * " H i lf.TX9.20)
A-«
E. - E7-IO
H-E.-fc) * ° «» E.-H-*0
Dans le plan de la variable complexe ai , G(io) a des pôles et des coupures
situées sur l'axe ré i. Sur l'axe réel à droite de \i se trouvent les pôles
et la coupure correspondant aux énergies du système de A+l particules, et sur
l'axe réel à gauche de y ceux du système de A-l particules.
(9.22)
Selon que g<o ou g>o on peut remplacer cette intégrale par une intégrale
des contours C ou C ] 2 refermé par un demi-cercle supérieur ou inférieur :
c
i <T«* p<«>}
/>*>*'c **ilk**i
C t fp»UA()>o)
On a donc
G(
<° * ^ r i * ^ r
5 ) e- i f t S
pou* fl > ©
(9.23)
-iû5
fOUA Q( O
<iLG<p,-^)lj>«- f 7.
â
J'*.. I<4n*. >l*
(9.31)
/
* «*.l 0(^rJuV)«yV)0(f.) uVf.) «*tf.> Ufp.) J U*«-f ) '+.>
r
Mf)* C ; C ft * e ' *;
(9.32)
(9.33)
La valeur moyenne danG l'état |$ > peut être évaluée à l'aide du théorème
de Wick (2.21). Chaque système de contractions peut Stre représenté par un
diagramme de Feynman. On représente chaque contraction par une ligne orientée
(3.22) et chaque interaction par un vertex (3.17) ou (3.J8). Le diagramme aura
329
bÊ*kt fa. é
P*»A't4 M»ft " 0
Xiê'tS
l'équation (3.52) on a :
A
(H'^.-O
l<*Jt >l *
(*.3S-)
où <i> ...... >.
-, représente la somme des contributions des diagrammes l i é s
seulement.
par les règles énoncées dans la section 3./, à deux exceptions près :
J
On peut v é r i f i e r que la c o n t r i b u t i o n de ce diagramme à < i | G ( w ) | j > a
d e s p ô l e s s i t u é s aux é n e r g i e s ( j j = e . , u = e , t o = e + e , - e^ et
i J P P' t
u = e + e ,- e . Or ce sont là les énergies du système non perturbé, décrit
par H , et non pas celles du système perturbé, décrit par H +V. En général,
on peut vérifier que si on somme un nombre fini de diagrammes, les pôles de
la fonction de Green s'identifieront toujours aux valeurs propres de H et
jamais à celles de H, ce qui rend inutilisable ce genre d'approximation au
calcul des énergies du système perturbé.
Considérons ensuite le diagramme suivant :
f^"J
Pour éviter ces difficultés il faut pousser plus loin l'analyse des
diagrammes ayant deux lignes externes.
Parmi les diagrammes liés on distingue ceux qui ne peuvent pas être
interne ,
sépares en deux parles par la coupure d'un seul propagateur et qu on
appellera diagrawnes irréductibles.
331
>
à l'aide d'un opérateur M($) qui s'appelle l'opérateur de masse (ou parfois
de "self-énergie"). Cet opérateur agit, comme la fonction de Green G, dans
l'espace des états à une particule. Le signe - apparaissant dans l'expression
(9.36) est une convention dont la justification apparaîtra plus loin, dans
l'expressionf9.^^) par exemple.
La contribution de chaque diagramme est donnée par les règles de la section 3.7
à deux exceptions près :
332
n+n +1 .. ..
n+n
c c
a) Il apparaît le facteur (-) au lieu de (-) à cause du signe -
dans l'expression (9.36).
PyT~
Mm
Les deux premières contributions ne dépendent pas des arguments 3, et 3 7
7
(9.37)
ri
(9.39)
car les itérations successives de cette équation intégrale donne les termes
successifs de l'équation (9.38). L'équation intégrale (9.39) peut être repré-
sentée diagrammatiquement ainsi :
A;
(9.40)
(9 41
<ufr(s)ij> = hi- g fi) - <fy(±)L <-iltt(s)lk><fel£ajij> - >
t
c ' e s t à dire
G(s) » g f $ ) - g r s ; M ( ; &(s) $
(9.41bis)
r
M (S) = J <fy e n ( «) (9 . A2)
(9.43bis)
É.-A.-1'S
334
Posons à nouveau
CO = v S 4 - M
On aura
l
3; ru» = iC - uS
(9.44)
Soit encore
(9.44bis)
ou
ou
i (9.46)
Gtto) *
£*M(u)-u>
On voit sur l'expression (9.46) que l'opérateur de masse agit comme une
eelf-énergie qui s'ajoute à l'énergie non perturbée e de la particule. Cette
self-énergie est due â l'interaction de la particule, avec les autres
particules du milieu. C'est l'interprétation de M(to)comme une self-énergie
qui justifie le signe - de la définition (9.36) de l'opérateur de masse.
335
-
Au lieu de calculer M(8. 6,) avec les diagrammes où on assigne un
argument à chaque vertex on peut aussi calculer directement M(s) avec des
diagrammes où on assigne à chaque propagateur non seulement un indice d'état i
mais également une énergie s. qui est sommée de - «° à + °» (voir l'annexe au
Chapitre 3, pages A-93-1 à A-93-5.
Calculons
(9.47)
I( v
"'V> - 1 - % **>-- h-*.** *' ~- « ''^ «.
On v o i t que pour chaque vertex c"arguement f$
> <
-i^( +s.-s -s ) Si k
J
il apparaît le facteur e et que l'intégrale sur g donnera
2n ô(s.+S.-S,-s. ) qui exprime la conservation de l'énergie. Ainsi l'expression
(9.47) peut être calculée en assignant à chaque ligne i une énergie s. et
un propagateur ^ ( s ) donné par l'équation (9.43bis) et à chaque vertex un
facteur ô(s.+s.-s,-s.). On voit sur les expressions (9.47) - (9.50) qu'on a
1 J K {
assigné aux lignes externes des énergies s. et s. qui ne sont pas sommées.
Puisqu'il y a conservation d'énergie à chaque vertex on aura s.*s.. L'expression
(9.47) est donc égale à 2ïïô(s -s.)<i|M(s ) |j> :
i i
Nous sommes donc conduits à énoncer les règles suivantes pour calculer
l'opérateur ae masse â l'aide des diagrammes de Feynman.
9.5. REGLES POUR CALCULER L'OPERATEUR DE MASSE <i|M(3)-3 )Ij> AVEC DES 2
> o n
I) Pour calculer <i|M(0,"8 )|j 2 doit sommer les contributions des
diagrammes de Feynman distincts qui sont liés à deux lignes externes
i et j et qui sont irréductibles c'est à dire qui ne peuvent pas être
séparés en deux parties par la coupure d'une ligne interne. La ligne extrrne
i sort d'un vertex d'argument B. et la ligne j entre dans un vertex
d'argument (L. Deux diagrammes font distincts s'ils ne peuvent pas être
superposés par des translations des vertex et des échanges des extrémités des
vertex;
337
l
< '»M(p -/i»)lj> =
(
p>
L B t.'
/k « $k(ft'fr)
défini par l'équation (9.7).
n+n +1
l e
d) on multiplie le produit de ces facteurs par — (-) (attention au +1!)
où n est le nombre d'interactions, n le nombre de cycles et s le facteur
de symétrie du diagramme. Le facteur de symétrie se calcule en considérant
le diagramme dont on a étiqueté les vertex ainsi que les deux lignes externes.
11 est égal à l'ordre (c'est â dire au nombre d'éléments) du groupe d'opéra-
tons (permutationdes arguments des vertex et échanges des extrémités des
vertex) qui transforment le diagramme en un diagramme identique.
e) On somme sur les indices d'états à une particule (sauf évidemment les
indices i et j des lignes externes) et on intègre de - » à + °° les
arguments des vertex (sauf évidemment les arguments $. et g d'où sortent
et entrent les lignes externes).
338
>
1) Pour calculer 2TTÔ(S.-S.) <i|M(s.)|j on doit sommer les contributions des
diagrammes de Feynman distincts qui sont liés à deux lignes externes i et
et qui sont irréductibles, c'est à dire qui ne peuvent pas être séparés en
deux parties par la coupure d'une ligne interne. On assigne aux lignes
externes i et j les énergies s. e. s. •
K l
. *
d é f i n i s par l e s é q u a t i o n s (1.63) e t (1.53) .
c) chaque l i g n e p o r t a n t l ' i n d i c e d ' é t a t k et l ' é n e r g i e s, c o n t r i b u e un
facteur :
7>
d) on m u l t i p l i e l e produit de ces f a c t e u r s par
I | run *l e
e) On somme sur les indices d'états à une particule (sauf les indices i
et j des lignes externes) et on intègre de -» à +°° les énergies des
lignes (sauf les énergies s. et s- des lignes externes).
Les pôles de G(«), qui est égal à l'expression (9.46), sont les racines
de l'équation :
lxxxi _
é (u>) '"^ Sx *- F (u>) (9.53)
x
avec la normalisation :
<£i>> = I (9.54)
ou F,(w) n'a pas de pôle au voisinage de co,. Nous supposerons que G(w) n'a que
des pôles simples. Pour déterminer les diverses quantités qui interviennent
dans l'expression (9.53) écrivons les équations :
[*• M ( i O ) - * x ] » X > -
A O
(9.56)
<s;i [t + M ( u ï ) - o > l =
A
O
et
l
(9.57)
4-<îi-«!i?,x>
#ftt>
A
Puisque G(u) n ' a pas d ' a u t r e s pôles que l e s u . , e t que G(u))-* o lorsque
u •* °°, on peut écrire
IXXXI
G co) « L S
J (9.58)
fc\ - U)
L
La recherche des pôles e t des r é s i d u s de la fonction de Green peut donc
ê t r e ramené au problème aux v a l e u r s propres ( 9 . 5 6 ) . Ce problème a la forme
d'une équation de Schroding?r d'une p a r t i c u l e d ' é n e r g i e u. dont l e mouvement
e s t d é c r i t par un Hamiltonien E+M(W.) qui dépend de l'énergie de la particule.
Nous verrons dans l e c h a p i t r e suivant que M(u>) e s t le p o t e n t i e l optique de la
particule.
(9.59)
On a :
r
- L s ix><> »
x
X
[_ s^xxSi = | (9.60)
M(w)- U
u>*«» W
Calculons l'intégrale
)
ZWI J t x *1ït 4 « „ - to
expression qui généralise l'expression bien < jruue d'une matrice hermitique
en fonction de valeurs propres et vecteurs propres .
K W x >yU
(9.65)
(9.66)
,
-<*N/i'»îr><t;- n.-itf > »••«,«/
On voit également que la règle de somme (9.60) qui peut s'écrire ainsi :
n'est autre que la relation (9.J8bis) # pour i"j l'expression (9.66) donne
le facteur ipectroscopique de l'état \^> f >•
343
(9.67)
pour 3 = ± <» . Les propagateurs sont donnés par l'équation (9.7). On en déduit
_
que le produit g.(3) g«((3) g ( 8) sera fini pour 6 = ± <» S'il existe une
valeur de y telle que :
(9.69)
où E sont les énergies des trous appartenant à la mer de Fermi et e les
énergies des particules en dehors de la mer de Fermi. Pour que la condition
(9.69) puisse être réalisée, il faut que les énergies des états particule
soient supérieures aux énergies des états trous. Sinon le calcul perturbât if
de l'opérateur de masse diverge.
*4t ryxft**-/
($!*>)
**upu du e'AA
M/O
d'une quantité A ce qui permet de satisfaire la condition (9.12) pour une valeur
A>0. Cependant l'opérateur y est un opérateur à N-corps et il modifie la
345
théorie de perturbations. Jusqu'à présent la Corme (9.65) n'a pas été utilisée.
(9.73)
9ïk,'f( /HO
(9.74)
9 7 5
rp<»* (t<»> « >
(9.76)
<-V»H-ywNl^> < <-(t>\H-/<Wl4>>
9 . 9 . EXEMPLE ILLUSTRATIF.
Exprimons l ' H a m i l t o n i e n du système dans la base des é t a t s Hartree-Fock
( v o i r problème P5.13) :
H r T , \ • X~ 4 +- (9.77)
orbites de Hartree-Fock et où le produit normal est pris par rapport à |<J> >.
(9.78)
>
(9.79)
ta
U t i l i s o n s , à t i t r e d ' e x e m p l e , l a méthode exposée dans la s e c t i o n 9 . 6 . No\is
c a l c u l o n s 2 i r 6 ( s . - s . ) < i | M ( S ) j j > en a s s i g n a n t à chaque l i g n e une é n e r g i e s. On
a , en suivant l e s r è g l e s de la s e c t i o n 9.6 ( i l a 2 v e r t e x , un c y c l e et une
p a i r e de lignes é q u i v a l e n t e s et un f a c t e u r de symétrie égal à 2) :
M* (9.80)
Pour une méthode générale et élégante d'effectuer les intégrales sur les
K u o v o
énergies nous référons le lecteur à l'article de M. Gaudin, Cimento 3_8
(1965) 844.
Nous limiterons à une méthode élémentaire. Une des deux fonctions 5 peut
être remplacée par 2TTÔ(S.-S.). L'autre fonction 5 détermine la manière dont
on peut transformer les intégrales le long de l'axe réel en intégrales de
contour. Ecrivons :
3K
<ïlM(Si)li>«« £
r 21 <^"»IVIW
k£r*
' r* £
I
348
(9.82)
p*etit At't/feJeS
K t z m
C.. En utilisant la forme suivante du théorème de Cauchy :
(9.83)
™ J
e 2- { 6
u> (9.84)
/ / >
~- Z Z <i>'V»tt ><t:t IV«a*P
=
A f {fti-o)S^<. <-»*iMUi>ii>} ° (9.85)
avec M(u)) donné par l'expression (9.84). L'équation (9.85) est équivalente à la
recherche des valeurs propres du hamiltonien c + M(u) qui dépend de l'énergie.
Au lieu de résoudre par itération le problème aux valeurs propres correspondant
(éq. 9.56), nous allons montrer que les solutions de l'équation (9.85) sont
égales aux valeurs propres d'un autre hamiltonien, hennitique et indépendant
de l'énergie, mais qui agit dans un espace qui comprend, en plus des états â
une particule (et un trou), les états à deux particules-un trou et deux trous-
une particule. En effet le diagramme général qui représente la fonction de Green
calculée avec l'approximation (9. 9) de l'opérateur de masse, représente les
processus où une particule fait un nombre quelconque de transitions entre les
configurations à une particule (et au trou) et les configurations à 2p-lt et
2t-|p. Dans cette section nous supposerons que ces configurations sont
discrètes. Le cas où elles forment un continu sera traité au chapitre 10. Nous
sommes donc conduits à considérer la diagonalisation d'un Hamiltonien qui ne
permet que ces transitions là, à savoir le problème aux valeurs propres suivant
€<
X
fr't
4*.» W t t ' l V I j O O
p
W «r
:
I
350
L'espace vectorie\ dans lequel agit la matrice, est composé des confi-
gurations i,j,.. à une particule et à un trou, les configurations (2p-ly à
deux particules et un trou et les configurations(2t-lp)à deux trous et une
particule. Les traits pointillés en diagonale indiquent que seuls les éléments
diagonaux sont non-nuls. L'équation (9.87) est une diagonalisation d'une
matrice hermitique indépendante de l'énergie. Les vecteurs propres X- peuvent
donc être no».-malisés ainsi :
K^'&c'x^zx^. K
(9.88)
Les sommes sont limitées aux domaines p<p' et t<t' parceque les configu-
rations (pp',t) et (tt',p) sont antisymétriques par rapport aux échanges
p»p" et t«=»t'.
Montrons que les valeurs propres uu sont éga]es aux solutions de l'équa-
tion (9.85). Pour cela explicitons les équations (9.87) :
p
p«r'< ui'f
(9.89)
r« .80)
En comparant avec l'expression (9.84) on voit donc que :
j
ce qui montre que l e s u), sont bien l e s s o l u t i o n s de l ' é q u a t i o n (9.85).
351
L'équation (9.91) montre que le vecteur |>. > est solution de l'équation
(9.55). Cependant, le vecteur |X > diffère du vecteur |X> de l'équation (9.55)
par sa normalisation. La normalisation du vecteur |X > est donné par l'équation
(9.88) tandis que le vecteur |Â> est normalisé dans l'espace |i> des états à
une particule :
Z Ktix>|* 1 s
(9.92)
Ainsi :
-
j
to
( 9 9 7 )
La somme sur A s'étend sur toutes les valeurs propres du problème (9.87)
dont le nombre est égal au nombre des configurations à une particule i plus le
nombre des configurations à 2p-lt plus le nombre des configurations 2t-lp.0n
voit également que le terme 1-<X| -j— \ |X> qui divise et diminue le résidu
EXERCICES ET PROBLEMES
P9.1
On sépare l'Hamiltonien du système en une partie non perturbée H * T+U
et une perturbation V-U où T est l'énergie cinétique, V les interactions à deux
corps et U un potentiel à un corps auxiliaire, par exemple un oscillateur
harmonique .
I) On décide de limiter le calcul de l'opérateur de masse aux seuls diagrammes t
Montrer
rer que dans
i ce cas la fonction de Green (9.9) est égale à
I
G fi) =
ou
et où la somme s étend sur les états de la mer de Ferai définie par H »T+U.
2) On décide d'inclure dans l'opérateur de masse les diagrammes :
H- €„ •» Z«*:«*«v « - V :
où le produit normal est pris par rapport à l'état Hartree-Fock (voir problème
P5.I3). On sépare aloi 'Hamiltonien en une perturbation : V : et une
partie non perturbée H-:v':. Montrer que dans ce cas tous les diagrammes qui
contribuent à l'opérateur de masse de la question n°2, sont nuls. Interpréter
ce résultat .
'9.2
En effectuant les intégrales (9.19) retrouver l'expression (9.7) d e 0 ( 8 )
à partir de l'expression (9.32) deO(s),
354
P9.3
A partir de la définition (9.3) montrer que pour 8 •£ 0 la fonction de Green
G(0) obéit à l'équation :
Montrer que l ' é n e r g i e de l ' é t a t fondamental |ij/ > e s t donnée par la relation
P9.4
l ,A^
Montrer que la d e n s i t é des é t a t s a.+ |i|i > d'énergie E est égale à :
' i A
Montrer que la d e n s i t é des é t a t s a. \\p > d énergie E est égale à
P9.5
On se propose de calculer la valeur moyenne d'un opérateur à un corps F
A-
dans un état |i|/ '> du système ayant A ± I particules. Pour cela, on ajoute
à l'Hamiltonien un terme AF avec X petit :
H' « H-/«M + * F
L'opérateur de masse de la fonction de Green devient :
S.' - s„ • x £s«
Montrer la relation •
En déduire la relation :
dim
P9.6
Montrer que la condition nécessaire et suffisante pour qu'un système n'ait
pas de corrélations à deux et à plusieurs corps (au sens défini dans la section
6.10) est que l'opérateur de masse de la fonction de Gr^-pn à une particule ne
dépend pas de l'énergie : dM/dw»o .
CHAPITRE 10
Pour se fixer les idées nous considérons une réaction à deux corps :
L\o.\)
357
10 2
Hix> = E II>
X ۥ HIF>= e \F> .
F < ->
L'opérateur a. créé un noyau dans un état i qui se compose
d'un état intrinsèque d'énergie e- et d'un état représentant
le mouvement du centre de masse du projectile incident (voir
problème PI0.3). Le centre de masse peut décrire soit une onde plane, soit
une onde incidente de diffusion dans un potentiel donné. De même l'opérateur
b, crée un noyau dans un état f qui se compose d'un état intrinsèque d'énergie
e, et d'un état représentant le mouvement du centre de masse de la particule
sortante. Soient e. et e, les énergies des particules entrantes et sortantes:
(10.3)
(10.4)
[H,** ] » *:*** T* , [ M H * e, t* • T/ .
E; * € - + E t t Ef » e + E - f (10.5)
358
IY;> • Q ; H > +
l%> = b * l F > (10.5bis)
est décrit par 'état e |cp >. On montre que les états \ty~> sont états
propres de H :
( , 0 7 )
(H- E.) \%*>- o . -
t e
^ 4 m*~
lk) #<*>• **Z*
7^o*' J) * Jl
«rft («0.9)
• * • • •
tHtA -iHiA
*W- * A e , ^AW-j-tMruJ . (l0 .,o)
On remarquera que:
, F > f f €
£ k*IF>»t>|(*)f ^ ( t ) l F > . 00.li;
359
<i' f !+)-> n'est égal à 6 . que dans le cas où les états asymptotiques
f
jip.> et |ip> f sont des paquets d'onde qui représentent deux fragments séparôs
dans l'espace (voir également le problème P10.2).
J (t) = e
f J e on a :
f
0
13)
?t *>*<»* £ [HA (*)]» î [-^fc (4)-T ft)]
f f f °-
L
S.. = 5. . i ( JL o
(I0.l3bis)
l
.^ - A. U t « € ^ F I T It' > '
#
S T
#i * ' $ ; * ' - * *rs>-K > T.. # (10.14)
360
(10.15)
\ * *«f; I T H f j > » <FiT ufc+> f
t(H-*.)t/t
s ( e ( , 0 , 6 )
*.- * *V»*f> • * *«"' O
On aurait alors trouvé, pour S . , l'expression (10.14) avec
f
T (10.17)
* * <V »T/H>
W l > (10.13)
* - y *'*-*•> lT„i*
La section e f f i c a c e pour c e t t e transition s'obtient en divisant u>
i+f
par le flux incident.
-iHt/fc .
361
V,t
e" lV
e s t égale à
€
U**l« € IVK- > l - K<f*l 1^10.20)
(10.21)
S ft) -
l; ( e Ç , lï /
,7E Bi)t/lr
V"* V - i J « ' « ' * T f;
(,0 23)
TJ(t)> I S . ( ) | * .
f t I]*} | J V e I -
On v é r i f i e aisément l'équation :
362
« 2TTtS"(U>
t*- 10*
>U)
(10.26)
+
t !<(>»•>*£ a; n>*e a?it) 11 > 00.27)
(10.28)
( Cit/fc
f "' r • T
€ +
*"* < F » T I T.(e>) O i t ) ] » X >
i
363
t
- «u- ) -et e 4 9 [<riT[x i.>a - (ul»i>
f l
+ ,
- I <F»o; lO"' *><C"lT IX>C f 00.30)
E _ e e t
La conservation de l'énergie : E. • E fait que E^-e, * i f
f *«
(n -n ) p a
( n n )
l" b
e„+E, de la cible fragmentée en deux morceaux.
F A
Quant au deuxième terme de l'expression ( 1 0 . 2 9 ) , on remarque qu'on peut
écrire
T --J*C
fc * fe
t <P T[ *> ,'^b , %,].r>j
l i t |fH i
(l©.*0
364
|r t
T [ \ ( e " t x*tt>\ «a* T [ ^ \
4 tn l t )o; (t;]
(10.32)
f-»0 ^ <t
ce qui se vérifie en intégrant par parties.
T
T,. • - J *t e a je
t ,-** (e <FlT[b (t>«;ïOJii>2
f
-o» '*
— OQ.S3)
•e w .- (10.34)
(10.35)
-i(M-E )Virf
(10.36)
( (10.37)
+ («>* J e c J(t)«l*
on vérifie, en intégrant par parties, que ;
r *- -fit/ - tcot/4,
(10.38)
-col(w) = j tt a z i'H 4(t)
Appliquons ce résultat à la matrice de transition (10.36) :
"*• (10.39)
366
00.40)
(10.41)
? <Pl«i +
b ir>
f
H-Ee + W
w H l- z I
H-z*e<
< > , -
I
H-z*e«.
l
H-z
(10.42)
t i
H -z «i* - «*-i 3V H-2 +e;
H-z • Ci H-z
En appliquant les relations (10.42) à l'expression (10.41) on obtient, sur
la couche d'énergie, c'est â dire pour E. * E, :
. * **• ...
(10.43)
<e*-w>
(*-u>*
+ <F| y. TxtX>
H- E, •« (*,-*o)(f4-e >w")
t
367
A i n s i , l a m a t r i c e de d i f f u s i o n (10.40) s'écrit
6 * «tr U
est le potentiel à un corps qui d é f i n i t l ' H a m i l t o n i e n non p e r t u r b é H . Le
potentiel U peut ê t r e s o i t un p o t e n t i e l de Wood-Saxon donné avec un terme
de Coulomb, s o i t le p o t e n t i e l de Hartree-Fock selon l a convenance. L ' é n e r g i e
c i n é t i q u e du nucléon e s t r e p r é s e n t é e par l ' o p é r a t e u r t auquel il
peut ê t r e avantageux d ' a j o u t e r une i n t e r a c t i o n avec une charge ponctuelle
par exemple.
368
La fonction de Green (9.46) s'écrit donc :
f . x l (10.46)
tt Ut M(o)-U
En appliquant l ' i d e n t i t é :
1
I I I
* +C « A- «•«.
avec a t t-to e t x • U+M(u), on trouve t
/• I I (10.48)
•fc-w tr-tf
G -J J— (vHM)— • — CU*M)G(U*M)J—
t-« *i*î
4
369
étant entendu que dans cette expression M - M(e.+iftn). L'équation (10.52) est
l'équation intégrale pour la matrice de transition d'une particule d'énergie
e. diffusée élastiquement par le potentiel à un corps :
(10.53)
Un calcul analogue à celui qu. conduit aux équations (7.50) montre que
le potentiel de Hartree-Fock se décompos- en un terme direct et d'échange :
(voir aussi problème P5.9) :
U * 0, • U , f
(10.54)
wi r -» *V--0 10.55)
( , 0 5 6 )
<JHV?'>.(M- J)tn?-?'in|?r', \^^V
avec
Le terme non-local (10.56) vient de ce que les nucléons dans les orbites
|À> du potentiel de Hartree-Fock ne sont pas localisées dans l'espace.
- * • - * •
Examinons de plus près la non localité. Nous pouvons estimer n(r,r ) dans
l'approximation de la densité locale :
-> £ 5 -*
*WR) * 1 km. («, > (J0.59)
3TT*
L'approximation de la densité locale a la signification suivante : on
suppose que la matrice densité mixte n(r ,r_) est égale à celle (équation 7.6)
d'une matière nucléaire infinie dont la densité de nucléons est égale à la
densité "locale" c'est à dire à la densité au rentre de masse des deux
nucléons en interaction. L'approximation est évidemment exacte pour r » 0.
Elle peut être systématiquement améliorée (voir J.W. Negele, D. Vautherin,
Phys. Rev. C50972) 1472).
371
(10.61)
F. Perey et B. Buck (Nucl. Phys. 3£ (1962) 353) ont montré que, pour une
particule de haute énergie, la non localité pouvait être remplacée par un
potentiel local qui dépend de l'énergie. En effet, pour une particule de
haute énergie, la fonction ip(r) est une fonction oscillante qui varie beaucoup
plus rapidement que la fonction IL.(r,s) de sorte qu'on peut négliger, dans
l'expression (10.62), le gradient v. devant le gradient v». Cette approximation
sera justifiée si la longueur d'onde de la particule est beaucoup plus petite
que l'épaisseur de surfacr du noyau. Dans ce cas l'expression (14.62) définit
2
un potentiel F(r, ? ) ainsi :
Supposons qu'il existe un potentiel local IL (r) qui donne la même fonction d'onde
372
â une énergie E :
(-^VU^^-Elfl^O (»0.65)
Si tp(r) est une fonction oscillante qui varie beaucoup plus vite que U (r),
on peut considérer que *p(r) est état propre de . avec valeur propre -k (r),
de sorte que :
« (10.66)
•* 2 "•
L'équation (10.67) est une équation impl" ite pour U (r) car k (r) dépend
de U. par l'équation (10.66). Cette dépendance contient l'énergie de sorte
que U. est un potentiel local qui dépend de l'énergie E de la particule qui
diffuse êlastiquement. On voit sur la forme (10.63) que le terme d'échange est
proportionnel à la transformée de Fourrier de la fonction v(s) n_ (r,s) pour
T
(10.68)
» 2m
In» *
- 373
«ivu>:i>.«.oii>-rZ: T «t"^><wwjt>
. „ (10.72)
_ 1 y y <t>l V i t t X t t ' i v l j f>
M'é* ?ff e t + f /_
t f f - c _ ^
où e e s t l'énergie de la p a r t i c u l e incidente.
e e
* W ~ t • (,o.73)
En utilisant la relation :
r
• — - x (10.74)
(10.76)
et P e +e >-t -e
t t r
-_ c (10.77)
<tirre>^>« H 2. <iiivif^'x p'iVijt>d(« *e '-e -€)
f f f t
t
Le potentiel optique acquiert donc une partie imaginaire T(e) dès que
l'énergie e de la particule incidente est suffisante .*
(10.78)
Ce* 4 h
En effet, soi; G la lacune en énergie qui sépar e les orbites vides des
orbites occupées, et e_ l'énergie du niveau de Fermi. A partir de l'énergie
e • ~ e , c'est a dire de l'énergie de séparation d'un nucléon, il peut exister
F
(10.79)
(10.82)
it * J
l
^' f Z l«*lviV| S(E.-E ) f
377
= a ( , >
Pour la t r a n s i t i o n e n t r e l ' é t a t i de l a v o i e é l a s t i q u e (!<?•> il t 0 )
°t la configuration à 2 p - I t (|tp f > « a a ' a 1$ >) on a :
ce qui est bien égal au taux (10.82) de diminution du nombre < i | n | i > de
p a r t i c u l e s de l ' é t a t a- <
| f> '•>.
EXERCICES ET PROBLEMS
PIO. 1
Si f ( t ) a une l i m i t e lim f ( t ) , c e l l e - c i e s t égale à :
k f +
\% >* Q, «T> + - r. n>
E.-Htijfc
\%
PI0.2
On se propose de c a l c u l e r <iJ;T i|tj;~ > à p a r t i r des e x p r e s s i o n s ( 1 0 . 1 1 ) .
On montrera que :
a i n s i que la r e l a t i o n :
t
< F l b T , - 3> * ; * ! ! > * ( E - E ; ) < F l b <? "hl >
f f f ;
On en déduira l'équation :
M»
r 1/2 1/2 S -i
où (g o_|SM ) - I et où n(r) est la fonction radiale de l'onde
vP R s l ,, l L J
o o Ms
n p
S et w(r) la fonction radiale de l'onde D. On veut écrire l'opérateur
A (k »M ) à l'aide des opérateurs a^ et b qui créent respectivement un
* ko k*o
proton et un neutron dans 1 état |ko>:
Montrer que :
! •* •* ~* i
ou q » —(k -k ) et où (qc o |<p_M ) e s t la transformée de Fourier de
i. p n p n \j s
(r
VnlW'
CHAPITRE H
H = (T>W) * (V-W)
a H D + (V- W) (ii.i)
où T est l'énergie cinétique, V une interaction à deux corps et W un potentiel
à un corps donné. La perturbation V-W pourra donc contenir à la fois des
interactions à un et à deux corps. Cependant, nous verrons dans la section
11.4 que la construction d'une fonctionnelle stationnaire qui représente
l'énergie, conduit à une définition de l'opérateur de masse et à une expres-
sion de l'énergie qui ne dépendent plus du champ W.
. - .... . -
381
8 ) - <0>
sont irréductibles, tandis que les diagrammes suivants :
§ Qr (U.Z)
On distingue t r o i s cycles :
© . c o , a , dD e* [ . (ii.4)
(11.5)
(H.6)
«t ( D - n ( D + n f D » 4.
L %
>3
ce point devient un point d'articulation. Les M-insertions considérées dans
la théorie du champ statique le plus général (chapitre 6) sont jugement
c e l l e s qui n'ont qu'un seul point de jonction.
Une M-insertior. ne peut pas être séparée en deux parties par la coupure
d'une ligne. Elle peut elle-même contenir de» M-insertions, par exemple :
< >
384
(11.7)
Nous précisons que dans ce chapitre, les diagrammes sont muets, connexes
et dessinés dans la représentation de Hutenholtz (section 4.9). L'avantage
de cette représentation vient de ce que le facteur de symétrie du diagramme
se factorise en deux facteurs : l'un associé aux lignes équivalentes et
l'autre aux permutations des arguements des vertex.
Par hypothèse on a :
r . 7 t^cr ) a m (M.8)
C u
" r
(11.9)
r
>
où c » <$ |H U est l'énergie non perturbée du système.
(11.10)
J
386
(11.11)
/ I 2 3 4 5 6 x
V4 5 6 1 2 3 /
(11.11)
4 »
(11.12)
Gf-f> - ~ J ^ &f$)«<5
f°
1
TV [ f u n G- <«J (11.13)
.....
H H
&-î-fri 3 v (11.14)
•f<*
sont identiques .
/ I 2 3 U 5 6v
^ 4 5 6 1 2 3 ' •
E = 4 S Tr l A (s) (i)
* - ÏH I h * ™s] (11.18)
(H. 2.o)
392
o
décomposition du diagramme suivant :
car J L . * JL - J-5&-1— •
+ •» "1
(11.24)
on a :
(11.26)
4 + M (s) g U) - G~l*)4 d)
1
5 Tr(fjA) « Tr (h' S h) (11.27)
rr , iI ( 28)
Tr[*V"*M*>l -Tr6yG-g^ fr **"? "'
où nous avons utilisé (11.22),
39S
(11.29)
SE, (11.30)
'a partie hachurée est une M-insertion. Montrons qu'elle est égale à
l'opérateur de masse M de la fonction de Green à une particule. Pour cela
considérons un diagramme F quelconque qui contribue à l'opérateur de masse.
Ce diagramme peut contenir des M-insertions. Par exemple le diagramme suivant:
;ontient la M-insertion
0
Soit r' le diagramme obtenu en otant de F toutes les M-insertions et en
remplaçant les lignes internes restantes par des fonctions de Green G. Il
est clair que F' contient F. Par ailleurs, si on referme les lignes externes
de F' à l'aide de &G , on obtient un diagramme contribuant à (11.30).
396-1
(U.30bis)
k;>
En ajoutant les résultats (11.29) et (11.30) on obtient :
Se = SE» + WE<-£C)« *
L'énergie est donc stationnaire par rapport aux variations de l'opérateur
de masse M(s) pour € fixé. On aurait aussi pu considérer l'énergie (11.21)
comme une fonctionnelle de G pour g fixé. Dans ce cas, compte tenu de
l'équation (II.23),on aurait •: ;ouvé SE/ S G(s) * 0.
^ SE,
(11.31)
$<jt&CS)U>
oo •0
L'opérateur de masse est égal à la contribution des diagrammes :
t
(11.32)
i 7)
€>
396-4
0
qui dépendent de l ' é n e r g i e (plus précisément M(s) dépend de s) e t qui
n'apparaissent pas dans la théorie exposée dans l e chapitre 6.
Ut-'" v M\ J = v . U e i\U - 6
I\~' (11.36)
G • 0 6 0"' (u.37)
on aura
De même , on a
rr tafI) ft))
Ec--sî^ I%^ f "l (ll.39bis)
et (11.40)
e [ê] • E« [tri
t
398
w ici - M c<n
Or si U est une symétrie de l'Hamiltonien, on a :
se- Ç*G
s&
%
On a utilisé la relation (11.38) et — » U — (j"
Parconséquent :
-> —
M [£1 • unWo". RM (pour une symétrie de
l'Hamiltonien)
(11.41)
(11.42)
( 44)
G « UGlT' » Q "-
11.6. CALCUL DE E - E.
c _,
La forme ( P . / 4 ) de E -E ne se prête pas directement au c a l c u l . Nous
a l l o n s montrer comment calculer c e t t e expression lorsque la fonction de Green
e s t donnée, par exemple, par l'expression (9.58) en fonction des vecteurs
propres et valeurs propres du problème ( 9 . 5 6 ) .
Posons :
U > = C S r
f* (11.45)
46
E -E »
C L -^-r f A o T r fa-) MO*)- ** Ci+HM g
$(*))\ <"- >
^ 2.1Ï i J.
I
M(u>) " ^ U *f G(») £ W
(11.47)
w +- «*- *°-
On v o i t donc que :
400
ri"»*»»
ofiO (11.49)
4
± TV[^M)> Trf^U^.Trl^^M]
V 9 (11.50)
D'après (11.22) on a •
(11.54)
401
A»
Mt Jlrv
(11.54bis)
(11.55)
(11.56)
£-- 6 % G
ou
où M (w) n'a des pôles qu'à droite de y (qui correspondent aux configurations
2p-lt, 3p-2t,...) et M (u) n'a des pôles qu' à gauche de y (qui
correspondent aux configurations (2t-|p, 3t-2p,..). Enfin g se sépare ainsi:
%
(io>* L ~—— + z. .—• * 4 (vo>+ ^ <«)
?* (11.59)
402
et on a e > \s et e < \i •
P t
La p o s s i b i l i t é de séparer a i n s i g, G et M en deux termes qui ont
chacun des pôles à d r o i t e ou à gauche de l ' a x e imaginaire,coupant l ' a x e r é e l
à v , t i e n t à ce que l e s conditions (9.12) et ( 9 . 6 9 ) , nécessaires pour assurer
la s t a b i l i t é du calcul perturbatif de l'opérateur de masse, soient v é r i f i é e s .
A
W » H -XF (11.61)
•f(S
(11.62)
Zv J
Posons :
G = &t \S<x M - M+ A S M ( 1 I . 6 4 )
L
Ke i, &S <$'>
M * V J (1
i k - il» *xzu-£h. M J
s o * A K.„>
V
J
% (?• l*> Sfi^fi) SffjVHJÎ^ftl Z"« ' (11.66)
fs)
(11.67)
s
Î*E. (11.68)
**M "•''' .=:.
f i 1 î )
*<?.,.«> S < V
L'opérateur K s'obtient en coupant deux lignes des diagrammes irréductibles.
Par exemple, le diagramme irréductible suivant :
(11.69)
y,.i>
Y"' V"' ( 11.70)
i
'•05
} ,) , rM ,, u f ft,
* V " s" ! * ' * ' * • " * ^ '' -»' ^K ''-- îï (ii.7i)
5 M-fi)
t.*
J>
J,«
j/<
m*-»)
étant entendu que les lignes internes doivent être remplacées par des fonctions
de Green G.
406
EXERCICES ET PROBLEMES
Pll.l
Montrer que les facteurs de symétrie des diagrammes
e t
sont respectivement égaux à 24 4. Ecrire la contribution de ces
diagrammes et vérifier explicitement l'équation (11.22) dans ce cas.
PU.2
Montrer que s i on décide de n'inclure aucun diagramme irréductible
(11.20) la théorie dans ce chapitre se réduit â la théorie de Hartree-Fock.
PII.3
On considère les contours C et C' définis par l'expression (11.54)
et (11.54bis). Montrer que
j'rffcj^rw)-^»)] • j r f [6( )-•<«>]
w W
PII.4
On se limite au seul diagramme irréductible.'
Montrer que :
et que '•
PII. 5
o
où l a fonction F e s t formée à l ' a i d e des p r o d u i t s de propagateurs
-
g ( 3 j 3 - . ) . Pour c a l c u l e r 1 ( 3 ) , i l e s t conmode d ' u t i l i s e r l e changement de
+
v a r i a b l e s suivant :
*• • il *
X; = p . - P.',. ?<>«* ' * *.*. ••• • " " ' '
-f« *(«.)
PII.6
Vérifier les équations (11.8) pour le diagrammes suivant
€+
4o8
Pli.7
H l Y . > r É„»*o> ( I 2 .„
>
A t * O on soumet l e système à une perturbation F ( t ) . Les observables du
système deviennent alors des fonctions du temps que nous nous proposons de
c a l c u l e r . Nous supposerons que le champ extérieur est représenté par un
opérateur à un corps :
H ft) =• H À i <o
(12.3)
«• H t F ( t ) «î t » o ,
e
(voir Messiah, Mécanique quantique, Dunod, P a r i s , 1960, page 619).
( l 2 5 )
I W t ) « U(t)l*îfc-o)>. Utt)l<Y.> '
All
+
^ (t) = OHt)l<*j «;HrW>
(V2 6)
-iHt/fc iHt/k
A (t) = 6 A € (i2.7)
(,2 ,)
V*'* U - i £r<tfcf«a.-u>,F«r>>6> -
où [ ] est un commutateur, et où p. . est la matrice densité de l'état
fondamental |tj; > de H :
(P)
£ , f l , > , < | , ( t , l > ( I 2 , 9 )
* «-j ^ j\ "'. *» V* ^ *
Posons :
(t1
V*>- ** - ?ï (12.10)
D'après (12.8) on a :
+
n H et) * - £ i *t ofci [ a / r o i <t>, a ^ )Q.rtj]it.> £<*)fc
(«MO
^
412
. i(H-E.)(i-t;/ïr f 7
+ ••
l
*ii <*> - Z $ At Ro;,ke ( * - 0 P h f ^; («.is)
(12.14)
Sjcjtt)* ! « * , • > ft > F,,,
On remarquera que la variation 5p. .(t) est nulle si t < 0. Ceci traduit
le caractère accusai de la fonction de réponse retardée. Le système ne peut
pas "répondre" avant que la perturbation ait été introduite.
Wx#t
fy*<«. •^(t)î[<t,i VH| ><1ii^it> e " 1i k
( , 2 , 5 )
i'w t
M 7 '
413
(12.J6)
**>*. = £ * - e .
R. , « - ) . I { <*-'V«>-'*»><*'**<«•».>
4 w
\\là +ikt«> .
A * i'mi> }
où la limite n •* 0 est sous-entendue, et le sera dans toute la suite de ce
chapitre. L'expression (12.18) montre que la fonction R.. •(<•>) a des pôles
k
(12.19)
414
F (12.23)
Sç. <uO » 21 •^7,M^» fc ^>"
l
H - J / W ' " ' 'he e
l M
fee
Dans cette section nous nnr.• -r posons de dériver une équation d'évolution
approchée pour la matrice densit. ?. un corps. Nous ferons la même approxi-
mation qu'au chapitre 5, à savoir, "eus supposerons, que même en dehors de son
état d'équilibre, le noyau, est décrit à nhnque instant par un état de
particules inâ'\.sndanteè. Ainsi, à chaque Instant t, le noyau peut être
décrit par une matrice densité p(t) qui vérifie les équations (voir 5.2
et 5.3) :
% («jCtï T 5 ( 0 , TV c e t ) * A (12.24)
415
2 25)
r = J < * r t > | i f c 2 . H i * f t » -tt ° *
les intégrales dx. portant sur toutes les coordonnées (page 3). On a
îî . M * V H)4> - o
5 (12.29)
416
9
où ip. = — $ et où p est la matrice densité :
1
3t
(12.31)
£(*) - Z IHY
l l i l(t)
t ) ><*f - (t>i
? S MY (t M t
0= l?
(12.32)
417
V\.' j tu *
:
(12.33)
r^?i (12.35)
F
'"*&? - !>• -?1 (12.36)
l e seront à t o u t a u t r e i n s t a n t t.
>
43 . .. 4if (12.39)
<** dt
419
qui exprime le fait que dE, l'énergie reçue par le système dans l'intervalle
de temps dt, est égale à -d<F>, c'est à dire l'énergie perdue par le champ
pendant le même intervalle de temps. Examinons ce que deviennent ces lois
de conservation dans l'approximation de Hartree-Fock dépendant du temps.
Equation de continuité .
L'équation (12.37) montre déjà que le nombre total de particules est
conservé au cours du temps. Voyons dans quelles conditions la densité
moyenne <n(r)> et le courant <j(r)> obéissent à l'équation de continuité ;
+
«fr*>* I * rro-r)*("<rr) = £ * * " > *'* >
<r r "
(12.41)
•£*' m <rt
t CrVx ) = « M'fror)
où A(r) est une fonction (et non pas un opérateur dans l'espace de Fock) de
la position r (et non pas des spins et isospins).
Calculons l a t r a n s f o r m a t i o n de l a matrice d e n s i t é . On a :
i'Afr>
(12.45)
(12.46)
9t
421
Conservation de l'énergie.
L'énergie E[p(t)] ne dépend du temps que par l'intermédiaire de la
matrice densité p ( t ) . On a donc :
A IE
*J =- J Te [V, [ h T . j l J = f T r { F [ U F l ] / f
02.*«g>
Ainsi
(12.49)
\ <Ar < J f r > > . V F ( r )
où
422
)
f [fl ' ECO* (S-S f +•-
*? (12.51)
= E T * ! + <•< TV { s r $ , v O I ••••
+
ZlO " E Ljl « * Tr I S ç l i - KTV { S, [ F ]](i2.52) /?
Soit encore ;
3
Dans le cas d'une translation (S P) on a :
â >
'* t l - < UP,F]> - i <VF>
Dans le cas d'une rotation (S • J) on a :
**** (12.54)
Transformation galilêenne.
T
i ^ T\- € : f ; + u t (12.55)
(12.56)
î
Dé r i v o n s par rapport au temps
(12.57)
424
(12.59)
r
Par conséquent, l équation (12.58) s'écrit :
(12.59)
it * f * [ H p - 5-?, f 1
t
(12.61)
[ r, ç '" ] - o (12.62)
Z - ? *'«" ç 02.63)
vérifie l'équation :
v -» -> =
[wo- -^ O (12.64)
425
i m V. R A (12.65)
-+ 1>
-ivt.P/fc _ rvt.P/ç
Z
î *• i e
(12.66)
- t e î e e
L'équation (12.66) prend une forme plus suggestive dans la représentation
des coordonnées :
imv.fr-r )fy
<rnrri^lt)irV'r'>» < r - v t , < r x » f i r-irt ,»t > fc
Renversement du temps.
Nous nous proposons de montrer que si p(t) est solution de l'équation
(12.35) alors p*(-t) est aussi solution, ce qui traduit l'invariance des
équations de Hartree-Fock par renversement du temps. Four cela, changeons
t en -t dans l'équation (12.35). On obtient :
(12.69)
426
d'où *v ^ * ] - K r§i
f 0 > 0 2 l 7 0 )
Sçttr) = S ^ " Ç
où p e s t une s o l u t i o n statique d e s é q u a t i o n s de H a r t r e e - F o c k :
T . (o) roi 1
L> , § J *= ° (12.71)
m
<**i - u":s,> r à v r ' ] * i*<*,% \ 02.7»
427
= 5 ( , 2 7 4 )
*?pr' $H" °
ce qui est compatible, au premier ordre en 5p, avec les conditions (12.24).
En prenant les éléments de matrice pt et tp de l'équation (12.72) on obtient
l'équation matricielle :
•)C::)'C: (12.75)
M
A t»0 on aura donc &p 0, F»0 e t donc, d ' a p r è s (12.75) : ôo * 0. Ainsi
pour t<0 on a u r a , évidemment :
0 >
{ ) ' « 0UA
„.„ + •< ^0 (12.77)
S ^ ' î ? *
•J
428
A - il i B
6
î
:j(
A*»"> / V S ? t p M
r -yt mit
(12.79)
r<o) - (12.80)
V -
F(u>)
(12.81)
Sg(io)- - (M-V^io) F (CÔ)
où les paires d'indices (ij) et (k£) sont chacune soit (pt), soit (tp). Nous
avons ainsi résolu de problème de la réponse linéaire du système dans l'appro-
ximation RPA qui, rappelons-le, suppose :
(12.83)
( : . : • ) ( - ) • ' " • ( • ; • )
étudié en détail dans les sections 8.9 et 8.10. Supposons que la solution
p soit stable dans quel cas toutes les valeurs propres UL, sont toutes
réelles. Soit v le vecteur propre de norme positive associé à la valeur
propre M et VT le vecteur propre de norme négative associé à la valeur
propre -u^ :
(12.84)
w
(u >e)
M
Mt N N+
I (v-\/ v.vg vM v)> Co°\)
M>0
On vérifie que la matrice (M-vw) a la décomposition spectrale suivante
M N
M - v *<o * fcZ { <w„- « O - V ^ V N T V V 4 («J, •<ot« î )vW Vv j
+
(M-VU) ' ïl\——T i (12.86)
430
(**) (12.87)
J
N > 0 Q-CO„*-».>| U)+»Op+v.J
M ., M t
(12.88)
Cette forme est identique à celle (Eq. 12. 18) que nous avons trouvé dans
la théorie de la réponse linéaire. La comparaison entre les expressions (12.18)
et (12.88) nous permet d'interpréter physiquement les vecteurs propres et
valeurs propres du problème RPA. Les valeurs propres OL, peuvent être identi-
fiées avec les énergies d'excitation (12.16) du système :
(12.89)
t* o„ * E„ - E.
Les résidus des pôles permettent d ' i d e n t i f i e r , à une phase globale près,
l e s vecteurs propres A et Y aux amplitudes :
(12.90)
p* = < 0 | < ? q i M > t p T p t s<olq q |K|> f t
(12.31)
<*«*«•>. Z ( x ; ' F v Y : * F ) f t f t f
Le carré |<N|F|O>| 2
de cet élément de matrice est proportionnel à la
probabilité de transition de l'état fonadmental |0> vers l'état excité |M>,
causée, au premier ordre,par la perturbation F (voir equation I0.18) .
Remarquons que les éléments de matrice F , et F t ne contribuent pas à
tt
(12.93)
t r_! L_I
f (,2 94)
<F(t» * TV [F (t)$it>]* «fciFi<K>*în«,tr '
(12.95)
432
<T{n> - <<K,\n<K>*i*w t 0
(12.96)
(FVXV'F) = 1?*«'H***F)
(12.97)
» \ I Vfft t Y ^ r . U N I F I A ! 1
(12,98)
l<mFi©>l*
_ f (12.99)
* *
$ (12.102)
1
o.
(
(12.103)
OH E e s t l ' é n e r g i e du système :
<«HHl*> (12.104)
E -
<*!*>
indépendantes de la densité)
(12.106)
Pf
Nous écrirons la fonction d'onde du système ainsi
(12.108)
<*!*>• f(5)
On vérifie, soit en utilisant les équations (8.14) et (8.218), soit en
J
436
z*.z'
<z\i'> * e (12.109)
d'où l'identité :
z*ï
£(?)= \*t**&> i" ~ ïiï) (12.110)
f
i*>« * ( 4 o i4\>> (12.111)
m * 2*
* m 7.'
*i»
* e. +
(12.113)
f
+ iK***^+%*»«*«* z 1
437
a (12.114)
«*(?)» «* • L * * f r
z z <12 6>
V - } *r* 'f*' '"
En développant (12.1*5) en puissances de A on obtient :
Z
Tri^O+A) Tr[A*-l Z*A fr
e e
<*Cz)i$Cz')>r * " ~
Ainsi :
(12.117)
déterminant de Slater.
* ,' (12.M7bis)
mn
forme identique à ( 8 . 1 5 9 ) .
Dans la section (8.9) nous avons montré (Eq. 8.186) que ston résoult
l e s équations RPA (12.83) ou ( 8 . 1 6 3 ) , l'équation (12.121) prend la forme d'une
équation de Schrodinger d ' o s c i l l a t e u r s non couplés :
(,2 ,22)
£ fc* Ufa* L) if y (ç. ITrA-é )i^> m 0 '
439
r «- n c (12.123)
e s t égale à :
*>* (12.125)
«>• i *
L'énergie E d e l ' é t a t fondamental e s t abaissée par r a p p o r t à l ' é n e r g i e
de Hartree-Fock e , parce que l a fonction d'onde d ' e s s a i (12.96) n ' e s t plus
un déterminant de S l a t e r . A i n s i , l e p r i n c i p e v a r i a t i o n e l , que nous u t i l i s o n s
dans c e t t e s e c t i o n , est appliqué à une c l a s s e de fonctions d'onde qui e s t plus
étendue que dans l e cas de l a t h é o r i e de Hartree-Fock.
(12.127)
}Z w-«.-««'
440
0 «. L I w*f>?
possède deux p a i r e s de l i g n e s é q u i v a l e n t e s , a l o r s que l e s diagrammes d ' o r d r e
(12.128)
C
(12.130)
(12.133)
On vérifiera que lorsque les états |f > sont orthonormés, les états
N
Puisque-. * ( Z ' ) *
H <S'lf >
N , «fr < » I $ H ' > * <l I ?'>
- < r > l a
à cause de l'approximation (12.106), et f«(Z) N l^ » relation de
fermeture (8.203) donne :
, / / >
< V * H > « i^(S)rf^(i )<# II><|ll ><t lfH ll (,2. ) 135
442
— - — — - * F. * i « ?.. • *; F«.>
<*(IH+<?)> m (12.136)
F
F..-<<iF»;« it >. F t # ip * A""*
f
F F
F„, » <k.I«;, f Fi4w> * f»t - ' ^ "* (12.137)
P
F
«« *<4^V <'«*'•+.>-F. -F ^. F^V'^Ht * i H r ' pp
win "*
Pour c a l c u l e r l ' e x p r e s s i o n (12.J38) i l e s t commode d'exprimer l e s Cm et
C en fonction des opérateurs a et OL. qui sont d é f i n i s à p a r t i r des
C et C , par l ' é q u a t i o n (8.185). On o b t i e n t a i n s i :
m m
r* '
(12.140)
» VL «F• . -i .
443
H
et: P . I F ( X V - Y" X"*)
(12.141)
—X F +
et
MN,0 I
tm«>
F« *" r,
m • i»
(12.142)
e t enfin
©o Z
N>o
Z
m»
F Y"Y . <"• (12.143)
-*F (12.144)
et ces diagrammes sont négligés dans les approximations que nous avons faites.
On voit également que le diagramme
-*F (12.145)
est compté deux fois par l'expression (12.143) pour les raisons qui sont
discutées à la page4*f0>
S- Z S <« t 4 t
(12.146)
a
Ils, \ *i t
z (12.147)
W> * $<</*<*> * < ' i<t>c*0
-ui*
tyW- h e dKczJUz
445
^(Z)|*(Z')> (12.149)
ou
(12.150)
les matrices A et B étant définies par les équations (5.111) pour une force
indépendante de la densité.
446
(12.151)
de sorte que ;
(12.152)
S
A ' * 2*z' 1
tt fi V (12.153)
(12.154)
= «Kf Tr [ A - tf"*—-1
et nous ne gardons que le premie" terme :
(12.156)
jtyt*'> <+(*»! H-El4>(z )>-f(x')a O
/
X (,2,57)
(az*V*i*>z* * ibS;,*l.-0^*>- °
447
f
( a c c • { Wc*% { fe*c%- é - e ) »*> « © 0
(12.158)
fc
ar)(ï)- -(-ï)'"»'-^-' (12.159)
1 (12.160)
-kw - Va*- ife»
(12.163)
ci 11. > » O
est :
,
E« » «.-!«• y . «.•i[,/3rw -*3 (12.164)
448
1 1
(X*V - Y !*) to(*)= 0 (12.165)
de s o r t e que :
/ j — (Y*/X*)z*/2
f /,, - /UI+1 ^ (12.166)
(,2,68)
\t*>- Éïl2!\* > #
(12.171)
(12.173)
r
(S'Y) (r) ' (12.174)
(12.176)
(J « H - Z F ; (12.!76bis)
En posant :
(12.179)
t Jâ p =
z- z
L Z Z
r
z* 2 1
(12.182)
x r T
g ' * 0 A ' >• > p t ' (12.183)
= w, (s;
où m (S) est le moment défini par l'équation (12.188) .
(12.187)
m (F)»
h I (CM-C.) l<NlFlo>r
H>û
m .«•*<^-';>(tM(-X) (12.188)
-.,,>. K« ';>(-)-• (y
On obtient ces expressions en remplaçant la matrice RPA et son inverse par
leur décompositions spectrales (12.85) et (12.86) et en utilisant l'expression
(12.91).
(12.189)
>
» <4 .»HI^ >+ *' m., (F) ,
0
4if = ;?«•„, ( F )
2
* _e :
« . (12.191)
dtf? *"L,(F>
Une règle de somme pour m (F) peut être obtenue par la transformation
suivante de l'état de Hartree-Fock:
(12.192)
»*>- e »4> >0
(12.194)
2
« <*.IH l$„> • X wi (f) (
(12.198)
où m est la masse du nucléon.
4
F - £ £ Ciy-R) (12.199)
(12.201)
A !r. v
456
on obtient :
2 2M
m, (?) • X <' - >
Dans ce cas la transformation (12.192) correspond à la transformation
Galiléenne discutée aux pages 154 et 189.
(12.204)
n r
* I f H n "
H\ ( X )
t S JL 2- (12.204)
Référence : Pour une application récente dee réglée de eorrme voir M. Martorell,
457
H = Z «; **«i • V (12.206)
K F F (12.207)
V,pV * P t t y
où K est une constante de couplage et où F peut être considéré comme
l'élément de matrice <p|F|t> d'un opérateur hermitique F.
tT<4,4) * K F H ) F U ) (,2.208)
A , v * $ >î > ( e - £ ) • K F
f i P rr k% f t pl ïy
k
(12.209)
K F F
V,*v » P* rV
Les équations RPA (12.83) se résolvent alors facilement. Elles
U -*fc-u>N)*M
r
4 K F
P i * * °
. V* _. (12.210)
458
ou -"
M
M- l (F X v p f • F, Y " ) -
r p t <•>"='«> (12.211)
,F r
-*- S " t%r; * ^ J (12.212)
x<-c 0
K>O
(a.uzbst)
-hK ' il
* Il iftiil
—" .I ~"! (12.213)
Dans ce cas les énergies sont toutes comprises entre les énergies non-
perturbées e -ep £ sauf celle qui est située au delà de l'énergie non-perturbée
la plus haute. Cette solution peut avoir une énergie très élevée si K est
grand.
if i^ » £u> t
(12.21*)
C # (12.215)
%
K*IFlo>l* • — J \ï \ rï
( , 2 2 , 6 )
<*>t fi
<tflFlo>* 0 ?««* r
M 4 N« . (12.219)
(12.221)
ta* ta. Ja - t 1 x
, fa li+2*& (12.222)
(12.223)
Or, d'après l'équation (12.213) on a :
(12.123)
de sorte que la fréquence4 de vibration est égale à :
tu * ta, V I* ?
(l2 4)
[*-. f v *«. o* £ ) £ Jft,). (£-t.)t< V "
On voit que le paramètre de masse est indépendant de la constante de
couplage. On comprend également la-nature de l'instabilité qui a lieu lorsque
la force devient trop attractive : en effet, pour K<-C ta force de rappel
-Ko) (1+K/C ) de l'oscillateur change de signe et les oscillations cessent
o o
d'être stables.
462
EXERCICES ET PROBLEMES
P12.I
Montrer que le vecteur qui rend stationnaire l'énergie (V ,MV) avec la
condition de normalisation (V ,W)-1 obéit aux équations (12.83) de la RFA.
Les matrices M et v sont définies par les expressions (12.80).
P12.2
Soient )o> et |N> l'état fondamental et l e s états excités d'un systè
Vérifier la règle de sonme :
de sorte que les règles de somme (12191) et (12.196) sont vérifiées pour les
états vrais du système.
PI2.3
Soit H l'Hamiltonien d'un système où les particules interagissent
avec des forces à deux corps :
%
H » T+ V * Z <*»tt(*>0»», • i Z- <*f » "' *> ««*V«j ir
et soit |i|i(t)> l'état du système au temps t; cet état est solution de
l'équation de Schrodinger ;
Montrer que cette équation peut s'écrire sous la forme suivante '•
fit* r
463
(2)
où p est la matrice densité à deux corps associé à l'état |i|/(t}> , définie
par l'équation (6.95). Hontrer que si |t|i(t)> est, à chaque instant, un
déterminant de Slater, l'équation ci-dessus donne l'équation de mouvement
(12.35) dans l'approximation de Hartree-Fock dépendant du temps.
PI2.4
Montrer que s i une matrice A peut ê t r e ramenée à une forme triangulaire
on a :
<U* h = c«p Tr&jA
CHAPITRE 13
(13.1)
465
4 (,3 3)
K(m*).<f^T{«WW<*)«H>H > * W '
(13.6)
466
t - { (S +8 *e *B )
) 2 3 4
des arguements. C'est donc une fonction de 3 variables. Il est donc commode
de faire un cîiangenent de variables de manière à expliciter ces 3 variables
Le changeoent de variables le plus coanode dépend de la voie (voir les section»
13.10, 13.12 et 13.13). dans laquelle on considère la fonction. Nous allons
considérer deux changements de variables possibles.
Posons :
(13 7)
* • kW'z<h*h> S-Jfv5,>-ir .M $I '
(13.8)
w
. „'* 0ii m. •» eu rv K! e
-i>S -itR
K.vm» Ut',*,*)
467
r»3.io)
fî
> -
468
Posons :
* - f,-fi 4 = S,-S 2
'<»
A l'aide de ces variables l'équation (13.5) s'écrit
•aï -IÛÎ'
JS - -tR
c ._ .. ^ . . (13.12)
«A
4>S*
(13.14.)
On voit que S peut être considéré couine l'énergie dans la voie particule
particule (Ij) ou(k£). Elle est conservée S • s.+s. • s,+s,. Les variables
s et s' sont les énergies transférées entre i et j et entre k et l .
13.2 PONCTION PE GREEN PARTICULE-PARTICULElETATS DES SYSTEMES AYANT A+2 PARIICULES.
s l3 ,7
fi f,. (^P* < - >
Dans ce cas la fonction â quatre points (13,1) ne dépend plus que du seul
argument B . " S V II est usuel de l'appeler dans ce cas la "fonction de Green
à deux particules"'.
OVig)
particules :
A-2
(A-*) „ _ f^A'^î*^)
-**a *
Cl3. 19)
(13.21)
Dans cette équation, K doit être considéré comme un opérateur agissant sur
l'espace des états antisymétriques à deux particules, ce qui est conforme
à sa définition (13.18).
,
<y IKII) ik(> • l'**" «*iV».-itî '>«tr»«U*'**>
• *'* -A _ .. (13.22)
E A -e.-^.iï
,
. z' -"<».'u.V <%<n'- . ,i^> l |q a
472
<D
1
1 (12.23)
I tevpur
Ces résultats sont tout à fait senblables à ceux trouvés dans la section
9.2 au sujet de la fonction de Green à une particule.
(13.24)
Ce schéma montre que l'inégalité (13.20) n'est satisfaite que par A - 208.
On peut donc définir la transformée de Fourier de la fonction de Green
208
à deux particules pour le Pb mais pas pour ses isotopes. On montre que la
condition (13.20) cesse d'être satisfaite pour les noyaux supraconducteurs.
Les schémas du type (13.24) permettent de vérifier, à partir des données
expérimentales, s'il faut ou non décrire un noyau par un état BCS supracon-
ducteur. La théorie et le calcul de la fonction de Green à deux particules
n'est évidemment possible que si le système est : ormal c'est à dire stable
par rapport â la formation d'une phase supraconductrice. L'inégalité (13.20)
exprime cette condition.
t â
•<<iT{«; .,,a^^ji<i';><^,T{fl (p,)S-^)}i4i >
( fc
03.2.)
_.. J
474
(13.27)
(,3,28>
p,.p» P*'P*
On obtient la fonction
Dans l'expression (13.29) nous avons uti'isé l'équation (9.8) qui relie la
fonction de Green G d'argument nul à la matricr densité p de l'état
fondamental [ip.> •'
* . • * ~ (1330)
?» « <*• »«î^l*.S--Crt*-0
475
*i*ft> o
+ P #
-- <+:u a €
t ; « \ . ^^-cfrXVirf><*f i«r-\ i*.*>
k
A
A l'aide de l'ensemble complet d'états |<J»> du système ayant A
particules on obtient la décomposition spectrale suivante :
(13.32)
• £ " * ' **•' ' *» >< *** ' «»*% • * ? > « '"" *• P <
On r«»r,u.ra qu. . * , ! . u . é e « , «„.„•«, „ m t r i l < 1 B l t a , , d6co.po.iti
tion
spectrale; dans l'expression (.3.32) « ^ est la fréquence de Bohr de l'état
excité |iji"> •
W
X« » E>-Ê. (13.33)
Ma " (13.34)
476
¥TJ tg (,3,35)
i -•*„
L
fk,«j £ * • - < * « • *7> ' - *vk,fj (*U>) (13.36)
où L(s,s',S) est défini de la mené façon que K(s,s',S) par l'équation (13.9)
Les états excités du système ayant par définition une énergie supérieure
â l'état fondamental , la transformée de Fourier (13.34) est toujours définie.
La fonction de Green particule-trou peut donc Stre définie pour tous les
noyaux. Il peut cependant arriver qu'un calcul approché de L(s) (voir
section 13,14) conduit â des pôles complexes, ou situés sur l'axe réel du
plan de la variable s, ce qui peut alors Stre interprété comne une instabilité
semblable â celle qui est discutée dans la section 5.8,
477
fa = S » O . <'3-3«)
(13,39)
40)
M ,
* '° (E:-E:-cs, cs,)(eV -e Syu 's )
+ e +l l
cm)
479
Ainsi, le calcul des résidus des pSles de L(s,,s ) permet d'évaluer les
3
éléments de matrice <i|>j,~ |a, a. |if> >d'un opérateur à un corps entre les
états des systèmes ayant A±l particules ainsi que les facteurs spectroscopi-
ques <i|»,~ |a. |<J/> et <t|». |a. |i|»> des états excités du système ayant A
particules. Nous en verrons une application simple dans la section 13.18 .
où on a posé •.
4.- 4 + §. ^ = 4 - 7 (13.43)
2. *
et :
k
'« * ( 13.51 )
^p**c leiMtStï.
(13.53)
(I3.S"*,)
(13.W)
(13.«)
l f }
(13.F?)
^°' ' À J* s U i )
481
Nous procédons dans cette section, d'une manière très semblable à celle
que nous avons utilisée dans la section 9.3 pour la fonction de Green à une
particule.
u( } > ( S9)
V f i O Wf«p»*j;i?>MhV «•'<**> M*' '*• ^
V((3) sont tous compris entre f$„ et 6.. De plus l'opérateur U(@3') se factorise
ainsi (voir problème P.3.9) :
(i3,6©;
+
où l'opérateur T-produit porte BUT lee opérateurs a (g.) et a(6.) qui
apparaissent dans le développement de M en puissances de V.
482
On a donc : .'•» / r *
Kr
, (13,61)
^•.»T{aJ^> *r(k)Vp.>«rp )Vf)-..Vfp:>]ii>
lf l
On vérifie aisément que la même expression est obtenue quelque soit l'ordre
chronologique des arguments $j.
o (13. é>2)
Comme on l'a vu dans la section 9.3 pour la fonction de Green à une particule,
on peut factoriser tous les diagrammes en une partie liée ceux lignes externes
et une autre partie composée de diagranmes vide-vide. La somme des contributions
des diagrammes vide-vide est égale â <d> |UC38*)|4*> • D'après l'équation (3.52)
0
483
on a :
((*-&.'; (t.-*,)
* , m
<OU(Afi',,d>. > = \ C3.<3)
(4 •*-«»
On a done :
;
,
h
) - v
'A
"' v
(13.15)
484
;> «- M (13-66 )
ne contient qu'un cycle . On est ainsi ramené à la règle de signe des diagram-
me-? vide-vide. On multiplie donc le contribution du diagramme par (-) ,
n étant de nombre de vertex et n le nombre de cycles.
c '
13,7. OPERATEUR D'INTERACTION T DE LA FONCTION A QUATRE POINTS.
Cr
(13,4?)
(13. e g )
( (
G ty.po 6; (fvp*) - &ct h'h ^fyhh*h^
ik t
485
(•3.49)
6^. (jfc) ï <t I &<f/) l ' > d
y<- • H
486
• «• iftf. ii,p»
V ( € €
!i «t *•*•«* V » J *fr*$i <*p»'p* (13. fZ)
« e r yktihhhpS)
et on calcule l'opérateur d'interaction (13.?2) en représentation énergie
en appliquant les règles de la section 13.8, sauf qu'on n'intègre pas sur
les énergies S.S-S.S, des lignes externes.
On peut exprimer la fonction & quatre points K a l'aide de l'opérateur
d'interaction P et de la fonction de Green G à une particule (9.3) , de
487
la manière suivante :
03*3)
(Mit)
H -,, (Êf»f»jo
4
Deux diagrammes sont distincts s'ils ne peuvent pas être superposés par
des translations des vertex et des échanges des extrémités des vertex.
. ^ M ^ , W M f c
489
externes.
Remarque 1 : En représentation de Hugenholtz (section 4,9) il faut ouvrir les
vertex d'interaction à deux corps pour déterminer le nombre de cycles et le
signe de la contribution du diagramme. Dans cette représentation le facteur
n_
de symétrie est égal à 2 S' ou n est le nombre de paires de lignes
équivalentes (partant toutes les deux d'un même vertex et aboutissant toutes
les deux au même vertex) et S' est l'ordre du groupe de permutations des
arguments des vertex qui laissent le diagramme invariant.
X
est multipliée par ô(6 -e )<5(B -3 )6(6 -6 ).
J 2 J 3 J A
Calcul de K et de L,
La fonction à quatre points Kifto^jB^B,^) définie par l'équation
(13.1), est égale à la sonne des contributions de tous les diagrammes distincts
490
[f'
d e a r
La fonction à quatre points L. ^«(B.Sj^S/) * * " " P l'équation
(13.26), est égale â la somme des contributions de tous les diagrammes liés
â quatre lignes externes ijk et £, et tels qu'ils ne forment pas deux
parties non-connexes, l'une liée aux lignes i et j et l'autre liée aux
lignes k et £ . Tes lignes i et j aboutissent et sortent respectivement des
arguments 6. et &-• Les lignes k et £ aboutissent et sortent respectivement
des arguments EL et 8. :
r s s S E T
13.9. REGLES POUR LE CALCUL DE L'OPERATEUR D'INTERACTION i ^ t<
k 1 2 3V
DES FONCTIONS A QUATRE POINTS K ET L AVEC DES DIAGRAMMES DE FEYNHAN
EN REPRESENTATION ENERGIE.
. «A J.*«
•j-kc (*,itS,$„)s ;
,t% .
Deux diagramnes sont distincts s'ils ne peuvent pas être superposés par des
translations de vertex et des échanges des extrémités des vertex.
/"•/«. $m <*m>
.-<:s.
J
492
M
A -
où n est le nombre de lignes orientées (de propagateurs) du diagramme, n le
nombre de vertex, n le nombre de cycles (y compris ceux formés en rejoignant
les lignes i et k et les lignes j et l) et S le facteur de symétrie du
diagramme. Il est égal à l'ordrefc'est à dire au nombre d'éléments) du
groupe d'opérations (permutations des lignes étiquetées internes et échanges
des extrémités du vertex) qui transforment le diagramme en un diagramme
identique.
e) on somme sur les indices d'état à une particule (sauf sur les
indices des quatre lignes externes) et on intègre de -°° à + °° les énergies
associées aux orientées internes (donc pas celles des quatre lignes externes).
Calcul de K et de L.
K^kc K*»s, %)
493
P*
La contribution de chaque diagramme se calcule de la manière indiquée ci-
dessus à cela près qu'on inclut la contribution des propagateurs associés
aux quatre lignes externes. On notera que pour compter le nombre de cycles
il faut rejoindre les lignes i et j ainsi que les lignes k et l
ik
^ • H • ':••"':. - (\l.15)
494
tandis que les diagrammes suivants sont réductibles dans cette voie.-
r l e B e d C o u s
Appelons F. .-(Bj^rB^Sj) 1* contribution â iik ^ i 2 3^4^ *
fc
(13.??)
( F (
wk« f-ff»H* ^<* f'h/M»>
(i3. » f ;
lï'SV
495
Le signe - qui apparaît dans les équations (13,If) et (13,?J) résulte des
règles qui sont énoncées dans les section 13,S et 13,9 et qui déterminent
le signe d'un diagramme. En effet le nombre de cycles du second diagramme
du mem bre droit de l'équation (13,77) est inférieur d'une unité à celui qu'on
obtiendrait en appliquant les règles au calcul de T et de F séparément.
0 (i3,«o;
'A'
T f , (13.gl)
t'k' •
JV
5
«,»./ \i- '
Sr^.S,
496
(13,83)
F
fk, cj '•/-*; S, * > -* 2TT 5 f R ) ^ ^ ^ s )
03.SM)
S)
i'k'
y.
(i3,«S";
(13, « 8 )
ty.
ft. (13.85)
S'E,s
r
-j,w< 'W»,(^> = (13.eo)
S G-; <P>-p,)te ^-|S)
fct
M j P"|M
l
*-
se. (13.9l)
t*a<hri*>
fi
(\Z.SZ)
f (13.93)
f, in P ' K P » M = '
g/
6
*M (h-fJ
On voit que les diagrammes (I3 34) ainsi obtenus sont bien irréductibles
t
Tous les diagrammes ainsi obtenus contribuent à F.. , .(B.0 8-jB/). En2
effet, le diagranne :
(13,95")
qui contribue à M ne peut pas être séparé, en coupant deux lignes internes,
en deux parties dont l'une contiendrait les lignes externes i et j. En effet,
s'il en était ainsi, le diagrasme (13.9Î) aurait la structure suivante :
(13,96)
e+e.
03.9*)
tandis que les diagrammes suivants sont irréductibles dans cette voie :
tf • > £ • - • •
(13.38)
03,39)
.., J
502
Cette équation est très semblable à l'équation (13,77), Elle montre que
l'oparateur d'interaction obéit à l'équation intégrale :
(i3.ioo)
Remarquons que cette propriété d'antisymnêtrle peut être brisée par une
sommation incomplète des diagrammes Par exemple, si on somme les deux
diagrammes :
.X •• -K (13,103)
(13.104)
i'j*
(13.|05">
{l
^jkf ~*', M ) * **s<R) r. ;tw a,*', s)
(13.106)
w m
g*e n, < M > =• *TÏ n O v ^ j l l C n i'
f t s;
(13.1»"»)
*-
\ f i
+• : ?•* « - • » •
(t*C*<t
\|»i'/4 *\ f-*\ (13.108)
03.IO9)
Rappelons que T est la sonne de tous les diagrammes connexes, liés aux
quatre lignes externes 1, 2, 3 et 4 et tels qu'ils ne peuvent pas être séparés
en deux parties non connexes par la coupure d'une ligne orientée interne,
(voir les sections 13.7 - 13,9),
r(U3<l) s ^ ( I W H U i jP (uyt)&(5?)6-fé«>rf?«3«l)
l l
(13.110)
ro«*)- r 02 3«o-fans**)G(i5)G(*t>r<9zt*)
l4
(J3,m;
(13. \\2)
•-'
L'analyse des réductions possibles n'est pas encore complète car T , par
| 7
exemple, contient des diagrammes qui sont réductibles dans la voie (13) ou (14).
N
x-X (13,113)
507
(13.11(f)
»* i*
j j ^ * fcf(
b i s
(13.114 >
et les lignes 2 et 4)
Il nous reste â montrer que les diagrammes qui sont réductibles dans
la voie (13), par exemple, sont irréductibles dans la voie (12), Les
diagrammes réductibles dans la voie (13) sont :
M3.HS-)
Sell :
r • r„ + { Ï, GG
X r
(13.IR)
r - H, - r„ && r
X
K l (13,118)
Ni =
510
Les noyaux sont des systèmes finis interagissant avec des forces
très répulsives à courte portée. On doit donc sommer les échelles. Mais
les calculs des interactions effectives montrent qu'il faut également
échanger des phonons (voir G. Brown, Unified theory of nuclear models and
forces, North Holland 1967, Chapitres II et 13). On peut vérifier, qu'avec
l'approximation (13.11$), l'opérateur T contient, à tous les ordres en N
ou v, la sommation des échelles de Brueckner et l'échange des phonons entre
autres. Bien que la sommation des parquets inclut tous ces processus, elle
n'a pas encore été réalisée en physique nucléaire. On l'a cependant déjà
considérée en physique du Solide (voir, par exemple, B. Roulet, J. Gavoret
et P. Nozières, Phys. Rev. \T8_ (1969) 1072).
fi
M..f. f
. W Sfy Ifr-f.)
(13,120)
(13.12»)
(13.Hi)
^iM^'bW '- -
(13.123 )
(13,124;
(13.125")
E. « @XE> (13.126)
513
*E 8
•VP.-M- - >®
SG^MU
(lî.12?)
1
k£
i (13.12g)
G'
U-M-iS
l
.>
514
(13.131)
• '0' • X * £ * \
Le fait que l'interaction particule-trou irréductible F ne dépend pas
des arguments B (interaction instantannée) permet de considérer l'équation
(13,12.1) comme une équation intégrale pour la fonction de Green
L.. .,(8) définie par l'équation (13.29). L'équation intégrale (13.12.1) donne,
1J ,KX.
pour la transformée de Fourier (13.34) de L(B).l'équation :
( )B 13
ôi* t 3^8''"^ < '«33)
et
(J3, »33b,s)
Q ( $ ) . « f
J" J - C
(I3..84)
< , 3 , 3 Ï ,
(M-vu>)L«M-i •
M
* ( i »•) Bp*»pV « <>p'ivi>kt'>
(13,136)
et ou
ru)
V - ( „
( o - . , ) J «*
€
* LL «t »o ) ,«m (
( , I (13.13?)
Ct»)
hi
H>0 Ui-- tO **>0
W * ,• U) (13.»3«)
516
A
A • Z ( *j * * % * *<* * j O *KC A,. = - A j : 03.139)
•'i
L'Hamiltonien devient •.
i
(J3,|^0)
H = H-/»NtA
517
m
•* ; * *ij «* » M
*" - *\>' (13,\*fl)
V
Il s'agit de l'élément de matrice antisynmétrisé (1,64) et il est bien entendu
que les deux boîtes S ont le même argument @. Lorsqu'on contracte les
lignes sortantes aux lignes entrantes pour faire un diagramme vide-vide, le s
lignes orientées forment des étoiles du type :
O
518
O a (13.1*.*)
0
sont respectivement composés de 2 e t 3 é t o i l e s . On se convaint, en
reprenant un<> analyse semblable â c e l l e qui est f a i t e pages 62-64 pour l e s
cycles, que la contribution d'un diagramme est donné par l e s règles énoncées
à la section 3.7 aux exceptions près suivantes :
- Les interactions à deux corps sont représentées par les vertex (I3.I42)
n +n
- la contribution doit être multipliée par (-) ou n est le nombre
d'étoiles et n le nombre de vertex du diagramme .
n_
P
- le facteur de symétrie est égal à 2 S ' ou n est le nombre de paires de
lignes équivalentes :
0
e t où S' est l'ordre du groupe de permutations des arguments des vertex qui
(13.«-S")
où |4> >
n est l ' é t a t fondamental de H • H-tiN+A . On peut vérifer que
(13.14.?;
^ <{» » ( ^ <-t>)'
-o • - •»•
(J3,l*9)
(,3 50,
•• - K ? w g K - i € H B ^ ''
J
-6'
T , (f.-p,-. =
fr©-r,.
>«fc
% <f.-f.) - (lî.lSï)
"*&?
T S f' ,
; r V ( M * Î;
(13.152)
p> f>
w (13.IS3)
Tes)* T"\ $ ) - T c * > K<o Tes)
521
w
g , k « ty.p».p»f«> 1 r
(13.IS*»)
K s-p>> A=o
M» )0© A (13,158)
w C l v , w > J ( î )
v k i ^M»H 'X' " ^ > ' ' M ^ » . - h ' ^ ^ os.iff»)
523
(13.l£o)
(!3.1éO
n e
Le fait que 1'interaction particule-particule irréductible (13.IST3)
dépend pas les arguments 3 (interaction instantanée) permet de considérer
;
J
524
K(R), l'équation ;
£ > £ , v , r s > K
K^.we « « • (k^t-k, V ) V ~ £T^Cs>Z< i r«,k* (O
(13.166)
W • t i r 2yk
avec :
(13.16*)
et ••
3 X65)
K= [ ; ] °'
Les équations (I3.I6S) à (13.168) jouent dans la voie particule-
particule, le même rôle que les équations (13.I3S) à (13.137) jouaient dans
la voie particule-trou.
On peut inverser la matrice (S-nw) en résolvant d'abord le problème aux
valeurs propres :
(S-^WN) V s O (13.170)
03.1*1)
526
.où (ij) et (k£) sont des configurations à deux particules ou à deux trous.
En comparant cette expression à la décomposition spectrale (13.22), on
voit que pour les vecteurs propres V de i jrme positive on a :
-
v" . < * : i « . i f î > J i .( «..£*;'•£." <»•»»>
ri A ¥ + ,A-Xv c* r*" 2
(13.11-4)
wÇ - < t ; i Q % / l t V > et
0 M - - E.-G M
pour Eg,ne peut pas être appliquée en présence d'un coeur dur,car elle
conduit à un calcul de Hartree-Fock, En outre, pour avoir des résultats
raisonnables pour les vibrations de pairing, il faut inclure l'échange des
phonons, ce qui pourrait être réalisé par la sommation des parquets.
527
<.-<>. $ • ® (13.1*5")
03, ru)
En appliquant les règles énoncées dans la'section 3.7, ainsi que l'équation
(3.55) on trouve pour E l'expression :
(13.1??)
^ï'WV^kt Q lW% -
M n QnCfr-V^-
Le facteur de syraétrieln vient de ce que le diagramme (13.176) est invariant
par rapport aux 2n permutations cycliques et anticycliques des arguments.
Dans l'expression (13,l?t) nous avons écrit ;
528
(13.180)
(13.|«|)
iT :£_
(|*.i«2)
/ n
donne
*n-«
(13.IS3)
529
Il est commode d'adopter une notation matricelle. Soit IT la mat-ice dont les
éléments de matrice sont repérés par les configurations (ij) et (kl).
L'expression (13,lî*0 de Q..(s) montre que ces configurations sont soit des
configurations (pt) (particule-trou) soit des configurations (tp) (trou-
particule). De même, nous définissons la matrice Q(s), diagonale dans l'espace
des configurations (ij), ainsi :
? i
Gfrkif*** Si S - k 0 f Qtffc>*-*iii%t V *'*•%. ( ,3 f l l 4 )
E s T r L J l3
c - ir )
z -- < -»«*)
<0> (13.)8é)
5 pf'tt' f,*V-£»-«*'
530
£ (n)
, (t)
n«Z
n
ç[<3a)Vl 7 _ A £<*> (13.I88)
3LTT J „ n>i <• 2n
a) (13.189)
'<§>
(I3.19O)
- * J * » < I ' « il «Ile
531
On a donc ;
2>
É = i j f c ^ ' t o T r f l j r i - Q c i T * ] * Q<*)V}-
t AE< ( 1 3 t | 9 | )
f 13-192)
Calculons :
1
Tr ± h[\-QVl* Tr «L JU (-QL- )
(13,«3V)
-
Q~ (W) s - l ~ (u>) + IT (13.I65 )
532
-
ou v est la matrice (13.11 ?). On a donc, en utilisant l'expression explicite
(13.AS) de L(u>) :
N N+ N+ N
ou nous avons utilisé le fait que Tr V V v-(V ,vV )=l et Tr w" w"*v - -1
En rassemblant les résultats (13.198), (13.l9?) et (13.194) l'équation
(13.1)2) devient :
a
TV QMV * Z V ' ^ i il - Z | ^ - * *Vr Z
533
On a donc :
a >
€ = £ 21 O- - £ Tr A - A E
c 03.2O.)
* !«>•
ft
L'expression (13,tel) est en accord avec l'expression (12.11?) que nous avons
obtenuravec la méthode de la coordonnée génératrice. L'énergie (13.10I) porte
le nom d'énergie de corrélation due aux vibrations RPA.
•• €>• ® (13,toi)
Le calcul est très semblable â celui que nous avons fait dans la section
précédente pour sommer les anneaux. Notons que l'énergie E diffère de ce
que certains auteurs appellent les échelles de Brueckner car les diagrammes
(13,202) sont des diagrammes de Feynman. Certains auteurs ne considèrent que
la sommation des échelles formées de diagrammes de Coldstone (Chapitre A)
contenant 2 treus.
534
n
Soit E^ ^ la contribution du diagramme d'ordre n ?
c
r
E?" ' f\, f) (13.2û3>
0*.2o4)
ri.n
Le facteur (4-) vient de ce qu'il y ait n paires de lignes équivalentes
j
(section 4.9) et le facteur — est dû au facteur de symétrie qui
correspond à l'invariance par rapport aux n permutations cycliques
des arguments. P..(A) est le propagateur libre â deux particules
ou deux trous (13.Iff). L'antisymmétrie des éléments de matrice de v permet
de limiter les sommes sur les paires d'indices (ij), (k ) , (pq),.. au cas où
i<j, k<l, p<q etc., à condition d'enlever le facteur (1/2) . D'après (13.16*0
les paires d'indices (ij), (kl).., sont limités aux configurations (pp')
à deux particules et (tt*) à deux trous. Les conditions p<p' et t<t' expriment
le fait que chaque configuration antisynmétrique ne doit être comptée qu'une
fois. En utilisant l'algorithme (13,163) on peut écrire l'expression (13,2of)
ainsi ;
4
**««j> (lu*)... «o (r i>
(I3205")
0 4 4
(u.aoé)
535
T
(«3.20?)
où la trace indique une somme sur les configurations pp' et tt'; par exemple :
On doit donc considérer P et V comme des opérateurs qui agissent dans l'espace
des configurations antisymmétriques à deux particules et à deux trous.
$ T r
* 'ill $ ' { % ['• ?(*>**]- Tr?a>vJ 03.2i»>
(13.211)
(13.213)
où la somme sur N est limitée aux valeurs propres associées aux vecteurs
propres de norme positive, c'est à dire associés aux états du système ayant
A+2 particules.
(13.2IS)
E »
e Z W - M Tr C
(13.21?)
D'après (13.1?0) on a :
et
N, N« (13.218)
Nal Mal
Dans la dernière ligne de Q3.2|ft) la première somme porte sur les valeurs
propres du système A+2 associés aux vecteurs propres \r de norme positive et
la seconde domme porte sur les valeurs propres du système A-2 associées
aux vecteurs propres VT de norme négative. En explicitant la Tr(nS) à
l'aide de (13,lé?) on trouve donc :
J u) » Tr C a -
N I U
H -
MX •"»
538
E.» *T C-
r
|TrE (13.220)
D'après (13.41), les transitions entre états des systèmes ayant A±l
particules sont donnés en cherchant les pôles tels que :
(13.222.)
03.ZZH)
o t . v i ^ t » X^ » *x ivy.i>Ypi .
-M W - M ( V ^ )
P A >
(l*.225)
<Xt|Vi/<p>Y. + <Xf i v i * * i > X p t 7
â
+ Cl !! 1 L <V. |»l4»J> (
:
• - • - * ô =
i-Y' K (13.226)
u (€ Ê <<tfl* ltf>
st. 1 *- / « - ^ 03.22?;
e t
La. équations (13,220
$ (13,22?) montrent comnent un opérateur {?" est
renormalisé par le couplage des particules et des trous aux vibrations RPA.
541
EXERCICES ET PROBLEMES
P13.1
Comparer, discuter les : ations ainsi que les différences entre les
interactions (5.108), (6.64), (11.68) et (13.9o) et (13.»5"4).
P13.2
Montrer, en considérant tous les cas possibles, que les seuls
diagranmes irréductibles sont, jusqu'au quatrième ordre, donnés par
l'équation (I3.U3)
P13.3
Dessiner les 12 diagrammes du troisième ordre en N qui résultent de la
résolution des équations (13.Ht) et (13.1») dites'sommât ion des parquets.
P13.4
On considère les êquatioi.s des parquets (13,11%) et (13.11?). Montrer
qu'en prenant pour N l'approximation N » \f on peut définir un processus
itératif pour vesoudre les équations des parquets, qui converge en présence
d'un coeur dur. (On aura avantage à introduire r = N + 1/2 F.2 GG F).
R
Chapitre 14
que les parties du cours qui ont pu être enseignées dans ce cadre
et non pas celles qui ont été ajoutées par la suite. Ces problèmes
-24
1. Sachant que la masse m du neutron est égale à m= 1,67 x 10 g ,
montrer que le rayon R de l'étoile à nevtrons est relié au moment de Fermi
k F par la relation
1-9
k F R = 2 x H)**
2. Montrer que \ 'énergie cinétique <T> des neutrons peut s'écrire ainsi
<T> = 4-
R^
2 2
où a est une constante que T o n calculera. On donne i\ /m = 41.47 MeV fm .
v
g r
v N = - V ô(r)
PROBLEME P. 14.2
H = H -f V
o
H = 7 e, b-! b, + Y to a+ a+
o e A A A v q à
A 1 q q q
v __ l fiilMl t b b ^ iMliL> ;
+ b b t] ( 1 )
/ 2 H H
Xyq" " q ^ q
2 >7 2
ou o) = q < m
q
Les opérateurs b* et b, créent et annihilent des nucléons dans les orbites
X et les operate is a+ et a+ sont de» opérateurs de boson :
t t q q
a-, a-», -a->, a> = o- ->-, qui créent et annihilent un méson dans l'onde plane
q q q q qq
d'impulsion ^ » normalisée dans un volume Q .
(X>q) = —±
yq) = f d?
dr <«?(?) *„(?>e*e^"
< r ) ip.(r) '" = - 1 1
?
\
>'Z~ (2)
A 2 j
X€F X,X'€F (2it) 2(q •« )
(6)
e
v(r) = £_
4TT r
PROBLEME P. 14.3
Oii cherche à calculer la barrière coulombienne entre deux noyaux
ayant respectivement Z et Z ? protons.
1/3
On supposera que le noyau est une sphère de rayon R « r A où
r = 1.2 fm et où A est le nombre total de nucléons : A = N • Z. On supposera
enfin, que dès que deux noyaux se touchent les interactions nucléaires
attractives l'emportent sur la répulsion coulombienne.
Z Z
B - - ' > ^
l / 3 , / 3
r A( A •A A )
V | 2
Cible : g 0 g projectile : _0 g
C i b l e : 2 Pb 2
8l .26 P«j«=til« : j*Pb, 2 6
547
3. Les protons du noyau 1 sont soumis au champ électrique créé par les
protons du noyau 2. Montrer que, lorsque les deux noyaux sont en contact,
ce champ électrique a une composante dipolaire égale à :
_ 2 Z,
Z e '
1/3 A
1/3 e c x
où R = r (A * 7 ) °ù sont les projections des coordonnées des
protons du noyau I sur la droite qui joint les centres des deux noyaux.
(On donne le développement multipolaire suivant :
+1
|r, - r ! 2 £-0 r:
avec r - r , ry - r~ si x^ < r^
et P (cos a) = cos a .
- * • . - * • * • *
2 2
Z Z N e ZZe
V a ' * ' Y + —Z Y
2 2 C M
» A,R R
n2 2
<X> - - R mw
548
PROBLEME P . 14.4 .
-»- +
H = J <i|t|j> ata. • J J < r s | v | imn> a a a a
. . r s nm
îj rsmn
Môp = - ÔU
,<<p|ôp|t>v /<p|fiU|t>v
Ôp - ( ) ÔU = )
v 7 v /
<t|ôp|p> <t|ôu|p>
+
<ôv> • \ l < i | p | j > < j | ô U | i > - (6U ) M~' OU
ij
549
PROBLEME P . 14.5.
On considère un système de N fermions i d e n t i q u e s d é c r i t par
1'Hamiltonien modèle suivant :
H = e ) o a. a. + •=• ) a. a, , a, , „ a.
L- ko ko 2 £_ ko ko k -o k-o
ko kk'o
V — + +
+ a a a a
2 L- ko k ' - o k'o k-o
kk'o
H = e i o a. a.
o L ko ko
ko
o = 1/2 e/2
a = -1/2 - E/2
(ko, k'oiv|k-3,k'-o)
et
(ko,k'-a|v|k-o,k'a) - \ f -V
550
r
Ne
O 0' ' 0
Montrer que :
<k-,k'-|v|k-,k'-> - (k-,k'-|v|k-,k'-)-(k-,k'-|v|k'-,k-)
6 V S i n 2 8
" <'- k,k'>
Montrer que si
e < 2 (N-l) V
SSI
l'énergie E * <d> |HJd> > calculée dans la question N°2 est un extremum
mais pas un minimum de E(0) . Déteminer ce minimum. Discuter
2
_ X(N-1)V
(Ce modèle soluble a été inventé par Lipkln et Meshkov. Pour plus de
détails voir les trois articles: Lipkin,Meshkov et Glick, Nucl.Phys.
62 (1965) 188-224.)
PROBLEME P.14.6.
1. On considère 3 neutrons dans une couche de moment cinétique j - 5/2
Montrer que ces trois neutrons peuvent former un seul état ayant un
moment cinétique total J» 3/2 , un seul état ayant J « 5/2 et un seul
état ayant J « 9/2 . (On ne distingue pas les états qui ne diffèrent
les uns de." autres que par la projection du • .ornent cinétique total surun axe
On considère les deux états 15/2 , 3/2 , -3/2> et 15/2 , 1/2 , -l/2>
ayant projection M» 5/2 du moment cinétique total sur l'axe z .
Montrer que ces états sont chacun une combinaison linéaire des états
|J- 5/2 , M« 5/2> et | j - 9/2 , M - 5/2> de moment cinétique total J et
projection M . En appliquant les opérateurs J + et J_ , calculer les
coefficients dt cette combinaison linéaire,
PROBLEME P. 14. 7 .
On considère un système de A particules de masse m plongées dans le
puits de potentiel d'un oscillateur harmonique à 3 dimensions de fréquence co.
L'hamiltoiùen de ce système s'écrit :
où r = (x,y,z) .
N. = l (n?+ ) T où i • (x,y,z)
1 x
a€F
et où la somme est limitée aux orbites appartenant à la mer de Fermi.
Ecrire la valeur propre E(A) de H * H + V en fonction des N. et des Q,
r r
o i l
(i « x,y,z).
PROBLEME P.14.8.
h = -^ + j m (o£x • U)£y2 + 2 2 ) 2
w 7
x y z '
On suppose que 1'Hamiltonien du système est :
J
i îfj îfj
On suppose que chaque orbite |n' n n > de la mer de Fermi est occupée
par deux neutrons et deux protons.
On pose
N ( n + } a L U y Z ) a = a
i ~l x 2 i V~ÎT " ' * o Vy y z
At F
et
2 2 + n
V = 6V f dr p (r") + 6W ( dr p (r)
o j o J
3 3 + 3 n
a • CW a V « BV
o o o o '
où B et C sont deux constantes positives indépendantes des paramètres a. .
2 ^ 2 j
2
et que <n| ^ |n> « ^ c. (n* >7
2 2 2
<x > = <$O i yV * ?1'! *O > ,
1
<Y >- 2
<*O I y'. y-'l! * O > , < z > = <*O i y. z!-i*
1 1
I1 L
O
> 1
1 1 1
2
et interpréter la condition
v a = a a a
o x y z
3. Montrer que pour les valeurs des paramètres et. qui minimisent l'éner-
gie totale L, l'énergie cinétique peut s'écrire
2
T = A o
o
PROBLEME P.14.9.
+
H = -6 A A (G>0)
où A = y a, a, et A - Y a? a.
i>0 ' ' i>0 i 1
P |BCS> = H
n '— jn)
" (n/2)!
(Pour cela on pourra d'abord vérifier la relation u+vata* = u exp(- atat ).)
556
2 l ( Q n ) n
<BCS|P !BCS> = Wî n u " v
PROBLEME P . 1 4 . 1 0 .
2 2
E(J )
*>' = T?L Z
îum < *p
2 + N l f 2 )+
n I pU+cp),
o - i p(a
g 2b cp) " f' + +
(N }
A ,
où m est la masse du nucléon, où N et Z sont respectivement le nombre
de neutrons et de protons, et où A r N+Z est le nombre total de nucléons.
PROBLEME P. 1 4 . 1 1 .
|X> = V <*Jj.>
<>IPIJ'.«> = y <j.|\><x!j'.'>
X*F
où la somme est limitée aux orbites occupées.
On suppose que les neutrons sont décrits dans un referential tournant
à une vitesse angulaire u> autour de l'axe Ox. L'Hamiltonien du système
s'écrit :
H = T • V - wj ,
x '
où T, V et J sont respectivement l'énergie cinétique, l'interaction à
deux corps et la composante sur l'axe Ox du moment cinétique total du
système. On suppose que l'interaction V est invariante par rotation et
par renversement du temps.
On considère les trois transformations suivantes :
-inJ -i*J -iflJ
x y z
X = e Y = Ke Z = Ke ,
2. Montrer qu* fi l'espace des orbites occupées est invariant par rapport
aux transformations X, Y et Z, la matrice densité p est réelle et
satisfait à la relation :
<J»lp|jV> = O-Mplj'-m')
u = m
Uh e t
3 . Montrer que l e s vecteurs j l jm) "/? n J ) + (") lj~")]
|v ) = - » [ I Jm) - ( - ) | j - m ) ] sont vecteurs propres de X. Quelles sont
l e s valeurs propres correspondantes ? Montrer que dans l'hypothèse du
( 2 . ) l a matrice d e n s i t é n'a pas d'élément de matrice entre l e s é t a t s
| u e t
jm> Km>'
558
4 . On d é f i n i t l e s o r b i t e s \\±) par l a r e l a t i o n :
ji>0
Rappels
i , l J
e *|j-> = e" ij->
J
• M» = (-) -|j-->
-ixj .
J _
K |j-> = C <-) " |j-.>
PROBLEME P.U.12.
7
On se propose de calculer le moment magnétique du noyau He
£t 5
dans son état fondamental. Ce noyau peut être décrit par le modèle des
couches où 4 nucléons occupent l'orbite s 1/2 et les 3 autres l'orbite
p 3/2 .
7 3
2) Montrer que le moment cinétique total J de He est J ~ = — .
Soit a l ' o p é r a t e u r qui c r é e un neutron dans l ' é t a t 2 ( j 5 " 3 / 2 , m) 2;
m
m ?
?
éé cc rr ii rr ee en
en ss ee cc oo n
ndd ee q
quu aa n
n tt ii ff ii cc aa tt ii oo n
n ll '' éé tt aa tt de
de HH e . dont l a p r o j e c t i o n M du
C
0«!^:j»> - m | g ^ i (g -g ) j i ^ i g ê ; J ^ - k
PROBLEME P . 1 4 . 1 1 .
.- 1/2
X
i = ^ ; (
VV . p
i = fi l-T-J
fj£\ (c
i"(cet-
c
i>
C C C C Ô
i J ' J i = U '
560
+
h r flu) (C C + ^ ) + *ft) (C C + h + -nw ( C C + i - )
ose x x x 2 y y y 2 z z z 2
(on a négligé les termes qui font subir à un nucléon des transitions entre
deux couches majeures) .
a - i sin6 C + cos6 C
2 y z
a rx -ce a a - a a - 1 t t
11 11 2 2 2 2 a a' - a a - 0
12 2 1
2S co
rot
t 26g -
U) -U)
y *
+ ; a a a +
fluX (cXc X +r>
2
+ * 1. ( 1! 1, 2+T> + * °o<%
2 2 2o ;r>
2 »
U) + CO
2 2 2
-1 1/2
/ \ ^c
J. £ 1 +
(w -to ; + 4S co .
2 2
y z rot
CO + CD 2
1/2
Z _ \_ ~ i f ,,2 2 "1
(co -co ) + 4S co . i
2 " 2" y z rot
361
e
3 ) On donne le spectre suivant du ,jj* l0
8,70 6*
4,23 4*
1 ,63 2*
+
O 0
est-il c o m p a t i b l e avec l e s p e c t r e e x p é r i m e n t a l ?
562
PROBLEME P.14.U.
+ +
s = a a
m+ m -m
8
•o = 2k <m I m- !« «-m~-m»>
a a +a a
s = a a
m- -mm
Comparer les relations de commutation de ces opérateurs avec ceux des opé-
rateurs de spin
s = i (o- + icr ) et s r i a
+ A
2 x - y o 2 z
ou a
x
L'hamiltonien d'appartement :
+ +
H = -G )
a, a ,a a
Z_J m —m —m m
m,m'?0
s'écrit
H = -OS S (0 > 0)
+-
PRORT.B<E P.U.1S.
On veut étudier les symétries du hamiltonien de Hartree-Fock pour
le noyau gC .
i=i i*J
-+2 —*2
L L s T T n B
x 'z * ' », » < opérateur parité), J ,J , exp(-i*J )
d. y z. y
l e s q u e l s commutent avec l e hamiltonien de Hartree-l'ock ?
( L, S, T, J sont l e s operateurs de moment c i n é t i q u e o r b i t a l , de spin,
d ' i s o s p i n , et de moment c i n é t i q u e t o t a l respectivement. On donne en outre la
l 7 U j e m e
relation e" y Y 1 ( D -- ( - ) - Y ( 0 ) . )
m -m
| s 1 / 2
»1 = 1 /2' >
3 / 2
^2 = lP /2' 3 >
| p 1 / 2 + 3 l p , / 2
«3 = " 3/2' > i/2' >
PROBLEME P . 1 4 . 1 6 .
(2»V . £• ~
où np est le nombre de paires de lignes équivalentes du diagramme
Démontrer la relation suivante:
PROBLEME P.14.17.
par les éléments de matrice p-t et t-p de P est vecteur propre u&a
non nulles, et les vecteurs formés avec les éléments de matrice p-t
PROBLEME P.14.18.
On pose: n « H 0 • V
Ho«4>„>* €„ !**>
H I*. > « E lO-
où IH^> est l'état fondamental de H et E l'énergie de cet état.
PROBLEME P.14J9.
représentation fidèle :
<V
o P-
(2<i«) <m> (mu) U4«)
^3 °x x r:
(212) (HZ) <H2) (212)
A - Absorption, 374-377
Action (principe de moindre), 416
Algèbre de Clifford, 37
Amplitude de transition : Voir Transition
Analyse topologique des diagrammes : Voir Topologie
Anneaux : Voir Diagrammes en
Annihilation : voir Opérateurs de
Apparieront : Voir Vibrations de pairing
Approximation :
de densité locale, 370
de recouvrement gaussicn, 437
d'un chemin, 444-452
Arbre (diagramme en), 216
Argument d'un opérateur, 41
Armstrong, 171
Atome mu-mésique, P4.4
B - Babu, 516
Balian, 21, 49, 51, 204, 339, 380
Bargmann (représentation de) : 266-267, 308, 435-441
Baym, 381
Bell, 25
Belote, 174
Berezin, 1
Bertsch, 512
Bjorken, 54
Blair, J71
Blaizot, 512
Bloch, 21, 54, 102, 204, 320, 380
Bohigas, 457
Bohr, 25, 30, 89, 272
Bogolioubov, P2.6, 522
Bogaards, 174
Bonche, 418
Boson de Goldstone, 183
Bouyssy, 377
Brisure de symétrie :
par le champ statique général, 226-228
par le champ de Hartree-Fock, 154-162, 183
du renversement du temps, 377
Brown, 356, 510, 516
Brueckner, P6,4, voir Diagrammes en échelle
Bruck, 37)
Brink, 193 ,280
C - Centra de masse :
mouvement du, 276-280
effet sur facteur de forme, P8 7
f
571
D - Dawson, 171
Décomposition spectrale :
des fonctions de Green, voir Fonctions de Green
de la fonction réponse retardée, 413
De Dominicis, 204, 339, 380, 464, 510
Dégénérescence ;
des couches majeurs de l'oscillateur, 270
des états de Hartree-Fock, 183
Densité d'états à une particule, P9.4
Densité de la matière nucléaire, 240, 242
Densité de niveaux, 89-93
Densité locale (approximation de), 370
Determinant de Slater, 4-7, PI.17
produit scalaire, 5-6"
Deuton, PI0.3
Développement de Dyson, 56-57, 82, P3,9
572
Développement de l'énergie:
en présence d'un champ extérieur, 185
en puissances de la densité, 181
Diagrammes :
en anneau, 439, 527-533
en arbre, 216
connexes, 74-76, 110
décomposition en parties irréductibles, 381-384
en échelle, 333-538
en étoiles, 517
de Feynman comparés a Goldstone, 109
de Feynman en représentation coordonnées, P3.6
de Feynman en représentation énergie, A93-1 à A93-5
de Feynman vide-vide, 58-85, voir Règles
de Goldstone vide-vide, 102-120, 233-236, 320
irréductibles ou réductibles, 204, 207, 330, 381-384
liés à des lignes externes, 118, 328-339, 482
liés à un opérateur, 84
muets. 66-69
en parquets, 504-510
sonmation incump?»n>, 212-215, 396-1 â 396-4, 509
Diffusion coulombienne, PI.7
Diffusion élastique, 367-369
Distribution des vitesses, 273, 293-295
Dorenbusch, 174
Drell, 54
Dyson (développement de), 56-57, 82, P3.9
J
573
Fonction d'onde :
de l'état fondamental par diagraone de Goldstone, I
par coordonnée génératrice, 436, 440
d'oscillateurs couplés, 310-311
radiales de l'oscillateur harmonique, 268-269
Fonction de partition, 85
Fonction de réponse retardée, 412-414, 428
Fonctionnelle représentant l'énergie : voir Energie
Forme normale, 39
Forme d'un noyau déformé, 274-276
Forme d'un noyau déformé tournant, 293, 300
Formule de réduction Lehmann-Symanzik-Zimnerman, 356-364
Force centrale avec terme d'échange, 245
Force centrifuge, P8.8
Force de coriolis, P8,8
Force déependante de la densité, 148, 186-189, 258-259
Force dépendante des vitesses 253-259
Force effective, 148
Forces harmoniques, 276-289
Force de portée nulle, 186-189
J - Jancovici, 433
Jauge (transformation de) 419
Jeukenne, 377
Jones, 173
K - Kadanoff, 381
Kelson, 193
Kerman, 193
Koonin, 418
4 7
K , 167-177
Rapaport, 174
Rayon des noyaux, 242
Rayon quadratique moyen, 271, P8.1, P8,5
Réactions nucléaires, 356-J69
Réajustement instantanné du champ, 433
Réarrangement (terme ou énergie de), 151, 189
Réductible : voir Diagrammes
Réduction de l'opérateur interaction : voir Opérateur
Règle d'or de Ferai, 376
Règles pour le calcul des diagrammes vide*-vide :
de Feynman en représentation fidèle, 65
de Feynman muets, 73-74
de Feynman en représentation énergie, A93-4
de Goldstone en représentation fidèle, 108
de Goldstone, 113
en représentation de Hugenholtz, 139
Règles pour le calcul des fonctions a 4 points :
par diagramme de Feynman, 489-490
en représentation énergie, 492-493
Règles pour le calcul de l'opérateur interaction :
par diagrammes de Feynman, 488-489
en représentation énergie, 491-492
Règles pour le calcul de l'opérateur de masse :
par diagrammes de Feynman, 336-338
en représentation énergie, 338-339
Règles de somme des facteurs spectroscopiques 167 , 169, 170, 171,
335, 342
Règles de sonne d'un opérateur, 452-457, P12.2
Relations de fermeture, 1,2, 7, 8
des vecteurs propres RPA, 429
des vecteurs propres desvibrations de pairing, 525
Relations topologiques des diagrammes : voir Diagrammes
Renonnalisation par couplage aux vibrations RPA, 538-540
Renversement du temps, 153, 157-158, 377, 425-426
Réponse linéaire à un champ externe, 183-186, 218-222, 232-233,
402-405, 410-414.
Représentation fidèle, 66, 105
Représentation de Heisenberg, 321, 358
Représentation de Hugenholtz : voir Hugenholtz
Représentation interaction, 41-42
Résolvante, 103-104
Résonance géante dipolaire, 280-289
Ripka, 54, 193, 207, 311, 523, 525
Ritz, 434
Rotations de l'espace, 153, 158-159
Rotations de l'espace d'isospin, 360
Roulet, 510
Roy, 174
RPA:
par coordonnée génér .rrice, 437-441
579
RPA (suite) :
par diagrammes, 5I2-517
par Hartree-Fock dépendant du temps, 426-433
énergie de corrélation, 305, 527-533
états spurieux ; voir Etats
fonction d'onde d ' o s c i l l a t e u r s couplés, 310<-311
matrice RPA, 181
modèle soluble, 457--461
problème aux valeurs propres, 300-305, 429
règles de somme, 453
résonance géante, 285-289
valeur propre nulle, 183, 192, 288
T - Température, 88, 93
Théorème de Thouless, 21, 102, 193
Théorème de Wick : voir Wick
Thiele, 173
Thouless (théorème de) 21, 102, 193
Thouless-Valatin (formule de) 452
580
Y «• Yukawa, 450
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