Rehabilitation Des Structures PDF
Rehabilitation Des Structures PDF
Rehabilitation Des Structures PDF
Polycopié
RÉHABILITATION DES
STRUCTURES
Elaboré par
produits de réhabilitation.
Sommaire
Sommaire
CHAPITRE I
II.3. 1. La corrosion………………………………………………………………… 24
II.3. 2. L'érosion par abrasion………………………………………………………. 25
II.3. 3. La prise de jeu des assemblages……………………………………………. 25
II.3. 4. L'effet de fatigue……………………………………………………………. 25
II.3. 5. L'effet d'impact……………………………………………………………... 26
II.4. Structures en pierre……………………………………………………………… 26
II.5. Structures en bois………………………………………………………………… 27
II.6.Conclusion…………………………………………………………………………. 27
Sommaire
CHAPITRE III
III.10.3.Finitions……………………………………………………………………. 60
III.11.Conclusions ……………………………………………………………………... 61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………….. 63
Chapitre I Notions et considérations générales
I.1. Introduction :
Dans le secteur du bâtiment, il existe plusieurs interventions de réhabilitation, de
maintenance, de réparation et de renforcement, correspondant à des métiers différents. Mais
dans tous les cas, il est indispensable de bien connaître l’existant, d’être « réactif » aux gens et
aux choses et de mesurer l’enjeu véritable de chaque opération envisagée.
Toutefois, il faut noter que les domaines d’action auxquels correspondent ces interventions,
bien que comportant une partie commune qui est bien sûr le diagnostic, doivent être
distingués l’un de l’autre.
I.2 Notions de réhabilitation :
A. Définitions générales :
Conservation:
Englobe l'ensemble des actions destinées à prolonger le temps de vie d'un bâtiment. Elle
implique la prise de mesures destinées à sauvegarder et à empêcher la dégradation, y compris
les opérations de maintenance nécessaires au bon fonctionnement de toutes les parties et
éléments d'un édifice[BER 10] .
Restauration:
Englobe l'ensemble des actions nécessaires à la conservation d'un édifice et à la récupération
de son image qu'il s'agisse de sa conception originale ou du moment historique où il a atteint
son apogée, en maintenant la plus grande fidélité possible aux techniques et matériaux de
construction de l'époque [JOF 99].
Revitalisation:
Englobe les opérations destinées à relancer la vie économique et sociale d'une partie de la
ville en décadence. Cette notion proche de la réhabilitation urbaine s'applique à toute zones de
la ville, sans ou avec identité et caractéristiques marquées [BER 10].
Rénovation urbaine :
Englobe les actions qui s'attaquent à un tissu urbain dégradé, en l'éliminant pour le remplacer
par une occupation nouvelle et actuelle, attribuant à la zone une nouvelle structure urbaine et
fonctionnelle généralement avec ou sans lien avec la préexistante , [JOF 99] .
Entretien et maintenance :
Travaux ayant pour but de maintenir dans leur état initial le bon fonctionnement des ouvrages
existant, en luttant contre leur vieillissement et leur usure naturelle, sans changer leur usage ni
la nature de prestations qu'ils peuvent offrir [GIS 77], [PER 97].
1
Chapitre I Notions et considérations générales
Réhabilitation:
Englobe l'ensemble des actions en vue de récupérer et d'améliorer un édifice en l'adaptant à un
usage de confort moderne [PER 97].
L'objectif fondamental consiste à éliminer les anomalies constructives ou fonctionnelles
accumulées au cours du temps, à moderniser installations, équipements et organisation des
espaces, améliorant ainsi son fonctionnement et le préparant à une utilisation actuelle[BER 10].
Réhabilitation urbaine :
C'est une stratégie de gestion urbaine qui cherche à requalifier la ville existante à travers des
interventions multiples destinées à mettre en valeur des potentialités socio-économiques et
fonctionnelles afin d'améliorer la qualité de vie des populations résidentes. Cela exige
l'amélioration des conditions physiques du parc bâti par sa réhabilitation et l'établissement
d'équipements, d'infrastructures et d'espaces publics tout en maintenant l'identité et les
caractéristiques de la zone de la ville concernée [JOF 99].
Selon le degré de vétusté des ouvrages, on peut classer la réhabilitation en trois
catégories[LAR 94] :
¾ Réhabilitation légère :
Elle concerne les bâtiments sous équipés dont la structure porteuse ne présente pas de
faiblesse particulière. Elle consiste à une réorganisation des espaces ou à une amélioration du
confort thermique et acoustique. Elle touche :
• Les enduits ;
• Le nettoyage ;
• Le remplacement de la menuiserie.
¾ Réhabilitation moyenne :
Elle concerne les immeubles qui demandent l'amélioration de certain confort et le
renforcement des structures porteuses ainsi que le changement de certains équipements :
• Réfection de l'électricité et des peintures ;
• Amélioration du confort acoustique ;
• Installation des pièces d'eau ou d'ascenseur.
¾ Réhabilitation lourde :
Elle concerne les bâtiments dont la structure porteuse est sérieusement endommagée et l'état
d'usure est très avancé. Il s'agit dans ce cas de renforcer la structure ou de la remplacer.
2
Chapitre I Notions et considérations générales
3
Chapitre I Notions et considérations générales
de détecter les pièces métalliques incluses dans les ouvrages ou les canalisations diverses
desservant les bâtiments ou les locaux;
de repérer les parois ou les ambiances humides;
d'évaluer la qualité de l'isolation thermique ou acoustique;
de préciser les caractéristiques de résistances, de dureté superficielle de certains éléments
ou l'épaisseur de film de peinture.
C. Décider de réhabiliter :
Les critères qui rentrent en jeu dans la conservation des bâtiments sont nombreux et
subjectifs: pour l'habitant, la localisation est prioritaire ; pour l'historien, la mémoire prime ;
pour l'architecte, la qualité d'élaboration l'emporte ; pour les associations, l'image du quartier
domine. La décision de réhabiliter peut être emportée sur des critères économiques,
patrimoniaux ou sociaux [JOF 99].
Cependant, les enjeux techniques et économiques en présence ramènent le plus souvent
l'équation à quelques paramètres [LEB 82], [JOF 99] :
La valeur patrimoniale du bâtiment (au sens culturel, qui comprend l'ancienneté, la rareté
et la beauté ), ou son appartenance à un ensemble dont la cohérence doit être conservée ;
La surface qu'il occupe, comparée au droit à construire en cas de démolition /
reconstruction, ainsi que les servitudes d'éclairement et de prospect qui ont pu également
évoluer; ces critères sont souvent déterminants pour les bâtiments situés en ville;
L'adéquation de sa typologie ( épaisseur construite, trame de structure, éclairement ) à
l'évolution souhaitée pour son occupation, et l'importance des travaux à engager pour
l'atteindre;
La présence des occupants et l'incidence sur leur vie quotidienne des scénarios de
réhabilitation ou de reconstruction envisagés
La possibilité ou non d'interrompre l'activité du bâtiment;
La comparaison en coût global - c'est- à –dire travaux + accompagnement social éventuel
+ coût d'entretien ou d'exploitation après travaux – entre la réhabilitation de l'édifice et sa
démolition / reconstruction.
D. Entretenir / réhabiliter / reconstruire :
Il appartient au diagnostic d'analyser ces paramètres et de motiver le choix du mode
d'intervention sur le bâtiment.
Dans certaines situations, mieux vaut l'entretenir davantage ou augmenter son coût de
fonctionnement que le réhabiliter. C'est le cas, par exemple, de certaines défaillances
thermiques ou d'un défaut qui rend les façades salissantes : l'installation d'une chaudière plus
4
Chapitre I Notions et considérations générales
puissante ou un nettoyage plus fréquent seront mis en balance avec l'option d'une réforme
complète. Dans d'autres cas, à l'inverse, mieux vaut reconstruire que réhabiliter : les
réhabilitations " lourdes" engagées sur des bâtiments en mauvais état, ou peu réappropriables,
entraînent des restructurations plus chères que la construction neuve, et un déficit qualitatif en
termes d'usage et de gestion. Ce type de travaux devrait être réservé à des édifices ayant des
qualités rares ou une situation urbaine exceptionnelle.
Une qualité spécifique de la réhabilitation tient dans l'exploitation des particularités d'un
bâtiment. Les aménagements qui remettent en cause profondément le parti structurel ou
distributif d'origine et ne conservent, par exemple, qu'une façade, ignorent l'intérêt que
représente ce dialogue entre les époques, et portent préjudice à la cohérence d'un édifice
généralement pensé comme tout. Ils engagent des budgets élevés et ont des
conséquences importantes pour les usagers qui doivent déménager ou subir de longs
travaux [BER 82], [JOF 99].
E. Déroulement du processus de réhabilitation :
L'expérience acquise, au cours du déroulement de plusieurs opérations de réhabilitation, nous
conduit à proposer la prise en compte d'éléments qui nous paraissent fondamentaux dans
l'exercice d'une ingénierie spécifique [BER 10]:
¾ Etablissement d'un cadre de programmation :
Les résultats des diagnostics préalables et de la collaboration avec les différents responsables
doivent permettre de définir les objectifs et les orientations du programme et de fixer certaines
exigences.
¾ Esquisse d'avant-projet de conception :
Sur la base de ces orientations il est souhaitable de demander aux concepteurs d'explorer
différentes possibilités de transformation et de faire des propositions visant à compléter,
préciser le cadre de programmation qui leur été fourni, mais susceptible également d'être en
partie réorientée.
¾ Vérification de la faisabilité :
Une pré-consultation restreinte des entreprises peut alors permette de s'assurer de la faisabilité
des avant-projets, de les ajuster en fonction des difficultés de réalisation qu'ils risquent de
susciter.
¾ Information et consultation des locataires :
Le cadre de programmation et les avant-projets peuvent être ensuite présentés aux habitants
afin de les informer, de connaître les réactions suscitées et recueillir leurs suggestions.
5
Chapitre I Notions et considérations générales
6
Chapitre I Notions et considérations générales
Pré-diagnostic:
Etat des lieux
Relevés dimensionnels du
bâtiment existant
Inventaires des désordres
Diagnostic détaillé :
Essais et sondages
Relevés dimensionnels
détaillés
Investigation et localisation
des insuffisantes
Confortement de la structure :
Différents remèdes
Réaménagement
Dossiers d'exécution
Programme de réhabilitation
Figure I.1: Procédure d'élaboration
Choix de l'entreprise d'une étude de réhabilitation.
Réception
7
Chapitre I Notions et considérations générales
8
Chapitre I Notions et considérations générales
1. Le coût n'est pas représenté par la seule mise de fonds initiaux : il faut considérer
l'ensemble des frais, qui comprend la première mise de fonds, les frais d'entretien et
l'intérêt produit par les sommes non dépensées immédiatement.
2. Le travail doit être fait à temps, sans attendre qu'il y ait urgence.
Une réparation, pour être bien faite, demande réflexion et soin, ce qui prend du temps.
En outre le coût de la réparation s'accroît à mesure que la situation se dégrade.
3. Si les dégâts sont relativement peu nombreux et isolés, des réparations partielles sont à
préconiser. Si les dégâts sont étendus, il faut envisager de reprendre l'ouvrage dans son
ensemble.
4. Il faut s'assurer que la réparation empêchera les dégâts de s'étendre, si non il faut essayer
de prendre une marge de sécurité supplémentaire lors de la réparation pour tenir compte
de la persistance du phénomène de dégradation ou de l'apparition d'une autre sorte
d'altération.
5. Si l'ouvrage a été dangereusement affaibli, la réparation doit lui rendre sa résistance
initiale et ne pas se borner à empêcher que la dégradation se poursuive.
6. L'esthétique pose-t-elle un problème ? Si tel est le cas, les types de réparation possibles
sont en nombre limité, et il peut être nécessaire de cacher la réparation par quelques
procédés d'architecture (ce camouflage ne doit pas dissimuler de dégradations profondes
ou permanentes, ni barrer l'accès à l'ouvrage qu'il cache.
7. Il faut s'assurer que les réparations, pendant leur exécution, ne gêneront pas l'utilisation de
l'ouvrage. Dans le cas contraire, il est nécessaire de prendre des mesures pour que
l'ouvrage reste en service.
8. Une réparation implique souvent l'accroissement de section d'un élément. Ceci augmente
la rigidité de l'élément, modifie la distribution des efforts et des moments résultants des
surcharges soulageant certains autres.
Ces changements peuvent être importants, il faut s'assurer qu'ils n'endommagent pas
d'autres ouvrages ou d'autres parties du même ouvrage.
Après avoir choisi un procédé de réparation convenable et envisagé les conséquences diverses
de son exécution, la dernière étape consistera à établir les plans, à rédiger le cahier des
charges, et à commencer le travail.
9
Chapitre I Notions et considérations générales
I.4. Conclusion :
Ce chapitre a présenté les différentes terminologies existantes dans le domaine de
réhabilitation, de réparation et de renforcement des ouvrages existants. Chaque terme
correspond à un cas d’espèce, seul un expert peut déterminer le mode d’intervention envisagé
en fonction du problème posé.
10
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
II.1 Introduction :
Lorsque nous constatons une dégradation sur un ouvrage en service, il est actuellement
difficile de dire si celle-ci est apparue pendant la construction, peu après, ou longtemps après.
Or , à l’analyse, il apparaît le plus souvent qu’une dégradation n’a pas une cause unique et
qu’elle est favorisée par un grand nombre de paramètres, relatifs tout autant à la nature du
matériau qu’à la conception de l’ouvrage ou à la technologie de son exécution.
11
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
12
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Dans le cas d'une dalle, cette évaporation se produit inégalement sur les deux faces : alors
qu'en partie basse le coffrage de la dalle rend cette évaporation malaisée, la face supérieure,
au contraire, est en contact avec l'atmosphère et la dessiccation sera d'autant plus rapide que
l'air sera chaud (ensoleillement ) et, surtout, en mouvement.
Les deux faces de la dalle sont ainsi soumises à un retrait différentiel, et, dans certains cas
(béton trop liquide, absence de produit de cure), il peut en résulter un soulèvement de la dalle
au droit des angles.
Ce phénomène de soulèvement des angles, empêché par les liaisons avec les poutres ou les
murs périphériques, explique certaines fissures à 45° que l'on voit parfois apparaître dans les
angles des dalles.
Pour éviter ces fissures qui sont sans gravité, il est nécessaire de prévoir un quadrillage
d'armatures supérieures obtenu par le croisement des chapeaux ( Figure II.1.a ), ou , à la
rigueur, des armatures disposées dans le sens perpendiculaire à la fissure (Figure
II.1.b) [BUI 76 ], [DAV 97].
Fissure Fissure
d'angle d'angle
(a) (b)
13
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
En conséquence, il faut limiter les variations brusques d'épaisseur, les angles vifs. Dans
certains cas, le choix d'un ciment à chaleur d'hydratation modérée peut, en outre, s'avérer
nécessaire. Très souvent une protection thermique même légère diminue nettement les
gradients de température [DAV 97].
II.2.6. Absorption d'eau par le béton :
On constate souvent que parmi les différentes parties d'un même ouvrage construit avec les
même matériaux, certaines sont saines tandis que d'autres sont gravement détériorées. Cela est
dû à la différence de quantité d'eau absorbée par le béton.
Il n'est pas possible d'empêcher le gonflement du béton dû à l'augmentation de la teneur en
eau. Le remède est soit de tenir compte de la dilatation du béton dans des ouvrages soumis à
des cycles de séchage et d'humidification, soit de maintenir le béton humide en le gainant
dans une sorte d'épais manchon de bois empêchant la dessiccation de la masse [SID 69].
II.2.7. Corrosion des armatures :
II.2.7.1. Déroulement du processus de corrosion :
Le mécanisme comprend deux phases :
La première, dite phase d'incubation, dépend en grande partie des processus assurant le
transport des éléments agressifs jusqu'à l'armature, mais aussi des réactions chimiques se
produisant au sein du béton et des réactions électrochimiques à l'interface [AFG 03].
La seconde phase est la période de croissance pendant laquelle la corrosion se produit avec
une certaine vitesse, conduisant à la formation de la rouille et aux états ultimes de
dégradation.
La pénétration des agents agressifs ( Figure II.2 ) s'effectue sous forme gazeuse ( molécules
d'air ou de CO2 ) ou ionique. Les processus de transport font intervenir les phénomènes de
diffusion et de convection ou de capillarité.
Les fissures du béton ont un rôle à part ( Figure II.3 ). Ce sont en effet les passages
préférentiels pour le milieu ambiant. Dans le cas où elles pénètrent jusqu'à l'armature, le
temps d'initiation est très court. Il se produit tout d'abord une perte d'adhérence locale,
pouvant se propager suivant le profil de l'acier, pour dépassiver localement le métal ( Figure
II.4 ). Parallèlement, le front de progression des agents agressifs se modifie et il est possible
que la microfissuration joue un rôle dans ce domaine ( Figure II.5 ) [BLA 93], [MAM2 96].
14
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Microfissure
15
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Fissure
16
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
O2
Pénétration des chlorures et de l'oxygène
O2
Fissuration
Formation d'épaufrures
17
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
18
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
19
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Coupe transversale
Fissure de
flexion
20
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Fissure
Eventuellement
Boucles à plat
21
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Clavetage
Fissures
Poteau
22
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
Poutre préfabriquée
Poteau
II.2.12.5. Fissures dues à l'adoption d'hypothèses de calcul ne tenant pas compte des
liaisons réelles:
A. Parois d'un bassin rectangulaire calculées en consoles verticales encastrées dans le
radier:
Si l'hypothèse apparaît comme justifiée dans la partie centrale, aux extrémités, les liaisons
avec les parois en retour modifient le transfert des efforts.
A défaut de prendre en compte les liaisons réelles, des fissures inclinées affectent les faces
extérieures des parois ( Figure II.12. a ) ainsi que les angles côté intérieur ( Figure II.12.b ).
En réalité , il aurait fallu calculer les parois en question comme des plaques soumises à la
pression hydrostatique et encastrées sur trois côtés [DAV 97] , [BER 10].
Fissure
Fissures en face extérieure
(a) (b)
23
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
B. Balcons reposant par leurs rives latérales sur des éléments porteurs:
En partie centrale, la dalle du balcon est calculée comme une simple console. En cas d'appuis
aux extrémités, le fonctionnement est celui d'une dalle appuyée sur deux côtés, en angles
droit, avec une fissuration se développant en sous face.
Pour éviter cette fissuration, il faut prévoir soit des armatures perpendiculaires à la fissure,
soit des armatures sous forme de quadrillage, à la partie inférieure de la dalle ( Figure II.13 ).
Poutre secondaire
Poutre principale
Poutre en console
25
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
La réparation d'éléments laissant apparaître des fissures de fatigue consiste à leur rendre la
résistance perdue ; on obtient ce résultat dans la plupart des cas par le renforcement à l'aide
de plaque.
II.3. 5. L'effet d'impact :
Les structures en acier exposées souffrent plus de l'impact d'objets en mouvement que les
structures en béton. Ceci est dû à l'utilisation pour les ouvrages en acier de sections ayant des
semelles et autres saillies d'assez faible épaisseur.
Les dommages dus aux impacts se caractérisent par des déformations localisées des éléments
affectés, qui présentent une courbure ou une ondulation de faible longueur d'onde.
On peut remédier à ce problème en renforçant l'élément à l'aide de plaque ou par gainage.
Si les impacts sont susceptibles de se reproduire et si le poids et l'encombrement le
permettent, la mise en place d'une gaine est la meilleure solution [SID 69].
26
Chapitre II Causes générales des dégradations des structures
II .6.Conclusion
Les désordres existants dans le gros œuvre se manifestent généralement par des fissures, des
déformations et flèches excessives, des traces d'écrasement ou de cisaillement, de flambement
ou de gonflement. Ils peuvent être causés par l'insuffisance de résistance des matériaux,
relativement aux charges appliquées, l'insuffisance des dimensions des pièces métalliques ou
des armatures, leur mauvaise disposition. Mais ils peuvent être dus à des surcharges
excessives, des vibrations ou des changements des sens répétés des efforts, des tassements
différentiels, l'attaque des matériaux par l'humidité et les agents extérieurs.
27
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
III.1. Introduction :
Des travaux de remise en état ou de renforcement des structures porteuses sont quelquefois,
nécessaires, soit pour remédier à la vétusté des constructions ou à leur dégradation, soit pour
prévenir, ou réparer, les méfaits de travaux effectués au voisinage immédiat des immeubles,
soit encore pour permettre certaines transformations : surélévation d'immeuble, création
d'ascenseurs, augmentation des surcharges des planchers…etc.
III.2 Réparation des structures en béton :
III.2.1 Préparation de la surface du béton à réparer:
Après le passage obligé du diagnostic, la réparation proprement dite peut être abordée et le
processus comporte plusieurs phases qui ont chacune une finalité bien précise.
Il convient tout d’abord de distinguer les réparations qui visent des éléments de structure dont
la dégradation nuit à la résistance et pourrait mettre en cause la stabilité, des réparations qui
visent des éléments de façade, dont la dégradation n’est susceptible de compromettre la
stabilité que très rarement mais la conservation d’aspect est souvent primordiale.
Dans le premier type, auquel se rattache nombre de réparations concernant des ouvrages de
génie civil, il s’agit non seulement de rétablir la protection des éléments de la structure, mais
aussi de rétablir, voire renforcer, la résistance de cette dernière.
Première phase : Elimination du béton dégradé
Il s’agit d’éliminer les éclats de béton en cours de formation.
L’opération consiste à repérer à l’oreille, en frappant la surface du béton, les zones qui
«sonnent creux » et donc qui sont affectées d’une fissure interne engendrée par la poussée des
armatures oxydées (Tableau III.1) [SID 69].
Le principal écueil à éviter est la création d’une micro fissuration parasite dont le nettoyage de
surface ultérieur n’assure pas avec certitude l’élimination des micro - éclats.
Il est conseillé de dégager sur toute leur périphérie les parties défectueuses pour faciliter la
tenue du mortier de réparation, de ménager une contre - dépouille à la périphérie des trous
obtenus par élimination des éclats de béton, ce qui permet d ‘éviter aussi les bords «en
sifflet » qui favorisent le «grillage » de périphérie du mortier de réparation [BLA 93].
Deuxième phase : Nettoyage des surfaces
Cette deuxième phase est nécessaire pour faire disparaître toute poussière ou souillure afin
d’assurer une bonne adhérence au support du produit de couverture ou du primaire
d’accrochage. Plusieurs méthodes de nettoyage sont utilisées, mais il faut d’abord s’assurer de
la compatibilité entre la méthode de nettoyage prévue et la composition du produit de
28
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
couverture. On distingue les méthodes à sec ( brossage, aspiration, soufflage à l’air sec
déshuilé ) et les méthodes humides.
Troisième phase: Traitement ou remplacement des armatures existantes:
Les armatures existantes devant être intégrées au béton neuf doivent être débarrassées de
toute trace de corrosion, huiles , saleté , et de tous corps étrangers. A cet effet, on procède par
grattage par frottement à la brosse métallique manuelle ou mécanique ou par projection
( sablage ou grenaillage ).
Si l'on doit ajouter de nouvelles barres d'armature, il faut se rappeler que les barres d'origine,
si elles ne sont pas rompues, continuent à supporter des efforts. En outre, si au cours de la
réparation les charges sur l'ouvrage n'ont pas été diminuées, les nouvelles armatures ajoutées à
l'ouvrage seront soumises à des contraintes plus faibles que les armatures existantes. Pour que
les nouvelles armatures prennent en compte une partie de la charge, il faut que les
contraintes dans le béton augmentent. La répartition des contraintes qui en résulte doit être
étudiée.
Quatrième phase : Reconstitution de la couverture des surfaces réparées
Il s’agit de combler les vides laissés autour des surfaces voisines par la purge du béton
dégradé, au moyen d’un remplissage adhérent présentant, vis-à-vis des futurs agents de
détérioration, une résistance meilleure que celle du béton qu’il remplace. Le tout afin d’éviter
une réapparition rapide des mêmes désordres aux même endroits.
Le plus souvent cette fonction est assurée non pas par un béton, mais par un mortier. Soit un
mortier ordinaire de ciment, soit un mortier à base de liants hydrauliques.
Cinquième phase : Mise en place d’un revêtement de protection superficiel
Dans le cas d’une intervention localisée, des raisons d’esthétique imposent pratiquement la
mise en place d’un revêtement d’aspect pour uniformiser l’apparence de l’ouvrage. Il est donc
souhaitable de profiter de la nécessité de ce revêtement pour lui conférer des propriétés autres
que celle du simple aspect et notamment une protection du support vis-à-vis des
échanges gazeux ( carbonations ) et hydriques et de souplesse vis-à-vis d’éventuelles
amorces de fissuration [CRE 94], [CRE 97].
29
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Elimination en épaisseur : Bon dégagement des bétons fissurés, Création de microfissurations locales
Burinage brûlés et pollués dans l’encombrement dans le cas d'abattage sans précaution.
Outils manuels pneumatiques des armatures.
Création de microfissurations dans les
ou électriques légers.
Préparation efficace des bétons et granulats du béton ou provoquant leur
Repiquage
Marteau léger pneumatique à
surtout des armatures corrodées. décollement.
aiguilles multiples. Microfissuration importante.
Bouchardage Bonne réparation de surfaces de faible
Outils manuels, pneumatiques ou importance.
électriques légers à pointes de
diamant.
30
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
31
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Le renforcement d'un élément de structure en béton armé peut être envisagé soit pour
remédier aux effets d'un accident (affaissement par exemple), soit pour permettre une
modification d'affectation d'un ouvrage ou d'une partie d'ouvrage (augmentation des
surcharges de service, installation d'une machinerie, …).
Deux techniques peuvent être envisagées [COL 81] , [COL 98] :
¾ L'augmentation de la hauteur utile de la section :
Cette augmentation s'obtient par collage, avec une résine époxyde, d'une sur - épaisseur
(Figure III.2).
Renforcement
Hauteur
Colle époxyde
initiale
32
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Avant Après
Colle
Tôle Tôle
33
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
a
e
34
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
les vides entre les pierres. Cette technique est toutefois délicate, car il faut pouvoir contrôler la
répartition de la résine à l'intérieur du mur et ne pas entraîner de cloquage [COL 98] .
Pour la réparation des pierres de parement, trois techniques peuvent être envisagées:
Le remplacement des pierres dégradées: L’opération nécessite de trouver des pierres de
substitution. Cette technique est néanmoins préférable, lorsque la partie d'ouvrage à
traiter est très dégradée et que la réparation envisagée participe à la consolidation
de l'ouvrage [MAM 83] .
Le remplacement partiel des pierres abîmées: La technique consiste à retirer, en surface et
sur l'épaisseur nécessaire, la partie atteinte de la pierre et à la remplacer par une plaquette
de pierre, d'aspect similaire, scellée au mortier.
Le ragréage: Cette technique consiste à faire disparaître, au moyen d'un mortier imitant la
pierre, les blessures superficielles de la maçonnerie [COL 98].
35
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
* Injection :
Les fissures peuvent être calfeutrées par injection sous pression d'un produit susceptible de
créer une liaison mécanique et / ou une étanchéité entre les parties disjointes.
La technique habituelle consiste à forer des trous dans les fissures à intervalles
réguliers, à injecter de l'eau ou un solvant pour décaper la partie défectueuse, à laisser sécher
la surface ( en utilisant un jet d'air chaud si nécessaire ), à obturer les fissures en surface entre
les joints d'injection , et à injecter le produit jusqu'à ce qu'elle coule des sections adjacentes à
la fissure [SID 69] , [VEN 82].
* Traitement généralisé:
Ce traitement assure une ou plusieurs des fonctions suivantes:
- esthétique
- imperméabilisation
- étanchéité
Il est intéressant, pour traiter d'une façon complète ces quatre procédés de réparation, d'utiliser
des produits et de se référer aux fascicules de STRRES (Syndicat National des Entrepreneurs
de Travaux de Réparation et de Renforcement des Structures, France) [MAM 96]. Le Tableau
III.2 montre le choix des techniques et des produits de réparation des fissures en fonction de
leur ouverture, de leur activité, de la présence ou non d’eau [OUZ 11]. .
36
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Tableau III.2. Choix des techniques de traitement des fissures en fonction de leur ouverture,
de leur activité, de la présence ou non d’eau.
Milieu Activité Techniques Produits Fonctions Observations
ambiant de traitement utilisables recherchées
Passive Injection EP, ciments Remplir et assurer Avant d'injecter avec des
surbroyés une continuité. coulis de ciment, la fissure
doit être injectée à l’eau pour
éviter son colmatage
Ouverture des fissures comprise entre 0,5 et 3 mm
immédiat.
Sec
Active Calfeutrement Mastic PUR, Etancher, isoler. Réalisation d’une engravure
en engravure silicone ou (saignée) est difficile si les
acrylique… fissures sont sinueuses.
Pontage de PUR, EP Obturation locale En fonction du souffle, une
surface de surface. rupture d’adhérence sur les
bords de la fissure peut être
nécessaire.
Passive Injection Gel PUR, Blocage d’une Les gels mixtes ciment ou
acrylique, venue d'eau en synthétique assurent la
PMMA, profondeur et pérennité après assèchement.
gel mixte, remplissage de
mousse PUR continuité.
Humide
Ruisselant Active Injection de Hydrogel Arrêt de venue La capacité à la déformation
blocage acrylique, d'eau+ fermeture doit être compatible avec le
+ revêtement ou PMMA, PUR, en surface et souffle le revêtement doit
pontage mousse flexible résistance aux être compatible avec le
PUR déformations. produit d’injection.
37
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Passive Injection EP, PUR, Remplir, assurer Avant d'injecter avec des
ciments sur- une continuité. coulis de ciment, la fissure
broyés doit être injectée à l’eau pour
éviter son colmatage
immédiat.
Sec
Active Calfeutrement Mastic PUR, Etancher, isoler. Réalisation d’une engravure
en engravure la silicone ou (saignée) est difficile si les
acrylique… fissures sont sinueuses.
Pontage de PUR armé, Obturation locale Les dimensions de la rupture
surface membranes de surface. d’adhérence sont à adapter
collées au souffle.
Passive Injection Mousse rigide Blocage d’une Les gels mixtes ciment ou
PUR, gel mixte, venue d'eau en synthétique assurent la
hydrogel profondeur et pérennité après assèchement.
ciment… remplissage de
continuité.
Humide
Ruisselant Active Injection de Mousse flexible Arrêt de venue La capacité à la déformation
blocage PUR, gel mixte d'eau + fermeture doit être compatible avec le
+ revêtement ou souple, hydrogel en surface et souffle et le revêtement doit
pontage souple résistance aux être compatible avec le
déformations. produit d’injection.
Passive Injection Mousse rigide Blocage d’une Les gels mixtes ciment ou
PUR, gel mixte, venue d'eau synthétique assurent la
coulis ciments en profondeur et pérennité après assèchement.
normaux remplissage de
continuité.
Humide
Ruisselant Active Injection de Hydrogel Arrêt de venue La capacité à la déformation
blocage + acrylique d'eau doit être compatible avec le
revêtement ou /PMMA, + fermeture en souffle.
pontage combinaison gel surface
+ Joint + PUR et résistance
ou aux déformations.
hydrogonflants
en surface
EP : résines époxydes ; Gel de silice : tous les dérivés de l’acide silicique et des silicates ;
Gel mixte : gel obtenu par combinaison de plusieurs produits de réactions indépendantes ;
Hydrogel : gel en solution aqueuse ; LHM : liant hydraulique modifié par un polymère ;
PMMA : résines polyméthacrylate de méthyle ; PUR : résines polyuréthannes.
38
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Fissure
Cavalier Cavalier
Gainage :
Le procédé consiste à réparer les murs fissurés en utilisant des gaines en béton armé qui
permettent d'augmenter la rigidité du système de contreventement de l'ouvrage.
Il est préférable de gainer le mur sur les deux faces avec des liaisons ; un treillis soudé est
placé de part et d'autre de la fissure, maintenu par des étriers (tout en exécutant un perçage au
niveau des murs afin de placer les étriers) (Figure III.8).
39
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Le béton de la gaine est mis en œuvre par projection. L'épaisseur de la gaine est de 3 à
4 cm pour la maçonnerie en briques simples et de 8 cm ou plus pour la maçonnerie
lourde [CGS2 92].
Pour les ouvrages relativement petits, il n'est pas nécessaire de gainer le mur sur toute sa
surface. Il suffit de gainer certaines parties choisies minutieusement.
1-Tréillis soudé
2- Fissure
1 3- Etrier
4- Mur fissuré
2 5- Agrafage avec fer plat
6- Clouage de treillis soudé
Zone fissurée Figure III. 8.a : Gainage du mur fissuré (vue de face).
40
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Mur en maçonnerie
U 2 φ 8 / 50 cm
15 – 20 cm
2T14
41
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Fissure
Figure III. 10: Réparation des fissures à l'intersection des murs par l'utilisation des fers plats.
Brique- liaison
Mur existant
Figure III.11 : Rigidification des intersections des murs par l'utilisation des briques.
42
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
4 T 16
U φ 6 / 20
Figure III.12 : Réalisation de chaînage en béton armé au niveau de l'intersection des murs.
43
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
les soudures doivent être effectuées avant le zingage, car ces opérations brûlent ou écaillent le
zinc protecteur [SID 69].
III.6.4. Gainage:
On peut assurer une protection permanente en gainant l'élément tout entier avec du béton ou
de la matière plastique ou en l'entourant d'un manteau de métaux non ferreux.
*Béton:
Un gainage de béton est le plus souvent utilisé pour protéger les installations portuaires
soumises aux marées et situées au- dessous du niveau de la mer, les conduites enterrées, pour
revêtir les canalisations, l'intérieur des colonnes tubulaires, les parties des ouvrages qui ne
seront plus accessibles après la fin des travaux, et les ouvrages exposés à une atmosphère
particulièrement corrosive.
Un gainage de béton n'est pas un simple remplissage. Il faut utiliser un béton de bonne qualité
de 250 bars de résistance à la compression et insister sur une bonne exécution parfaitement
soignée [SID 69].
* Revêtement bitumineux armé :
Ces revêtements forment une excellente protection contre la corrosion et sont couramment
employés pour gainer les éléments enterrés dans les sols fortement corrosifs.
Les revêtements bitumineux armés sont surtout utilisés pour protéger les canalisations, les
tirants et assemblages qui servent à ancrer les ouvrages de soutènement.
Le travail consiste à revêtir la surface métallique à protéger d'une couche d'impression de
goudron, à la vernisser et à recouvrir le tout d'une ou plusieurs enveloppes spiralées de feutre
ou d'autre matériau approprié, saturé d'un mélange imperméable à base de bitume [SID 69].
III.6.5. Placage:
Lorsque l'abrasion et la corrosion sont limitées à quelques éléments ou parties d'éléments
d'ouvrage, une manière commode et économique de compenser la diminution de section est
d'appliquer du métal neuf sur les pièces détériorées. Pour ce faire ,on peut prendre des
plaques ou des feuilles de métal roulées, les mettre en place en les faisant déborder de part
et d'autre de la partie d'élément dégradé, et les souder sur les parties en bon état ( figures
III.13 et III.14 ).
III.6.6. Influence des détails de construction :
De nombreuses difficultés dues à la dégradation des constructions métalliques peuvent être
évitées en apportant une attention particulière aux détails du projet :
44
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
¾ Il faut choisir des formes de sections qui aient le moins de surface exposée possible par
exemple, du point de vue de la lutte contre la corrosion, une section en T est préférable
aux cornières assemblées, et une poutre en caisson préférable à une section en H.
¾ Il faut éviter les formes ou les détails où peuvent s'accumuler débris et saletés.
¾ La base des colonnes doit être protégée par un gainage de béton ou par des socles
dépassant du niveau du sol. La surface de béton adjacente doit avoir une pente permettant
d'écarter l'eau de la structure métallique.
¾ Les fentes et les trous dans les surfaces horizontales en acier doivent être soit bouchés de
façon qu'ils ne s'engorgent pas, soit suffisamment grands pour assurer un écoulement réel.
¾ Il faut éviter les dispositions qui conduisent à des fentes étroites que l'on ne peut ni
combler ni peindre.
¾ Des soudures pleines sont préférables aux joints couvrants, d'une part à cause de l'eau qui
pénètre entre les plaques et d'autre part parce qu'il est impossible d'enlever tout le
décapant des surfaces en contact.
¾ Les colonnes tubulaires doivent être remplies de béton ou fermées pour être étanche à
l'air.
¾ Les espaces entourant les éléments en acier doivent être soit ventilés, soit obturés.
Cornières existantes
Sections ajoutées
Figure III.13: Exemple de la mise en place de plaques de renfort d'un élément de cornières.
45
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Plaque ajoutée
Fer en U
Plaque ajoutée
Point de soudure
construction neuve. Il est effectué alors à partir des ouvertures ou des trémies d'escaliers
existants. Ces difficultés peuvent amener à choisir des produits plus légers et moins
volumineux ;
Les contraintes liées à l'état des maçonneries, qui ne permettent pas toujours une forte
augmentation des charges et l'exécution d'engravures pour supporter les appuis du
nouveau plancher.
En fonction de l'importance respective de ces problèmes, plusieurs solutions peuvent être
envisagées :
Planchers en bois neuf :
Cette solution est la mieux adaptée pour résoudre le problème du remplacement d'un plancher
en bois ancien dans le cas d'immeubles à pans de bois ou à murs porteurs de faible épaisseur.
Planchers en béton :
Lorsque les structures porteuses verticales sont constituées de maçonneries suffisamment
massives et résistantes, on peut couler une dalle en béton qui assurera la fonction porteuse,
par-dessus le solivage existant, qu'on conservera à titre décoratif. On obtient ainsi un
plancher lourd. La nécessité de créer des engravures pour appuyer la dalle sur les murs
rend impossible cette technique dans le cas de maçonneries minces ( murs en briques
pleines, par exemple ) ou peu résistantes ( maçonneries en moellons mal jointoyés ) [ANA
79], [COL 98].
Planchers métalliques :
Ils sont réalisés à partir de poutrelles métalliques. Un système intéressant utilise des solives
métalliques espacés de 1 m. Des pré-dalles en béton, disposées sur les ailes inférieurs des
profilés, supportent un remplissage en béton léger jusqu'au niveau haut des solives; on coule
ensuite une dalle en béton de 5 cm armée d'un treillis [ANA 79] .
Les précautions d'usage seront prises pour l'appui des solives métalliques sur la maçonnerie,
en raison de leur espacement.
Planchers à poutrelles en béton armé ou précontraint :
Ces planchers ne diffèrent des planchers précédents que par la nature des poutrelles qui les
composent. Celles-ci étant plus lourdes que les poutrelles métalliques, leur approvisionnement
est donc plus difficile, surtout lorsque leur longueur est relativement importante.
Ces planchers ont néanmoins, par rapport aux planchers en béton, l'avantage de nécessiter
moins de matériel sur le chantier.
47
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
48
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
d
e eeee
b
a
Pente
e
c
49
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Produit imperméabilisant
50
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Drains
51
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
c
d
*Cloison de doublage :
Si on utilise la cloison de doublage isolante côté intérieur du mur, il est indispensable de
ventiler la lame d'air vers l'extérieur, ainsi elle sèche le mur (Figure III.21) [JAS 97].
Sans cette précaution, il y a le risque certain d'aggravation des dégâts, l'humidité restant
emprisonnée et même remontant plus haut dans le mur.
Pour les mêmes raisons et d'une manière générale, l'application des enduits et des revêtements
étanches qui empêchent la libération des vapeurs d'eau contenues dans le mur est à proscrire.
d a
e
b
52
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
53
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Enduits
Les procédés traditionnels, tel un enduit au mortier, sont applicables sur des façades à
parement continu. Dans ce cas, on utilisera de préférence le mortier de plâtre à la chaux, et
pour obtenir une étanchéité efficace d'une façade en maçonnerie perméable à la pluie, on
l'appliquera en trois couches [CRE 97].
Peintures d'extérieur
Les peintures et émulsions plastiques respirantes de qualité extérieure, peintures à la pliolite
ou peintures fibreuses peuvent protéger une façade contre la pluie et seront d'autant plus
durables et efficaces que le mur est moins poreux [JAS 97].
Bardage
Les façades exposées d'une manière continue aux fortes intempéries seront protégées par
bardage. On utilise les ardoises naturelles et artificielles, bardeaux en amiante-ciment,
zinc-aluminium, … [JAS 97]
Le bardage permet l'intercalation d'un isolant entre le mur et le revêtement extérieur, en
apportant une isolation thermique et acoustique en plus de protection très efficace contre
l'humidité (Figure III.22). La circulation d'air derrière le revêtement (entre les chevrons du
support) empêche la création des phénomènes de condensation et assure la bonne
conservation de l'ensemble [JAS 97] , [COQ 02].
* Infiltrations d'eau au niveau des menuiseries :
A fin d'éviter des infiltrations d'eau par des menuiseries, il est indispensable de vérifier et de
remettre en état les protections prévues contre la pénétration d'eau de pluie, à savoir : les
pentes des appuis, les feuillures, gorges et trous d'évacuation.
Il y a lieu aussi de calfeutrer bien la fenêtre ou la porte-fenêtre, avec des mastiques ou
mortiers spéciaux.
Les joints entre les maçonneries et les menuiseries mal exécutées ou rompues sont très
souvent à l'origine des sinistres d'eau. On remplacera les menuiseries trop usinées ou
inadaptées.
54
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
c
d
f
b
e
a
a- chevrons e- bardeaux
b- linteaux f- circulation d'air
c- mur g- pâte de fixation
d- possibilité d'introduction d'un isolant
III.8.2.3.Remèdes à la condensation :
* Diminution hydrométrique :
Il est souhaitable et possible de diminuer le degré d'hydrométrie des locaux, en produisant
moins de vapeur d'eau, en abaissant la température d'eau chaude sanitaire notamment, en
installant des hottes au-dessus des appareils de cuisson ou de machines à laver. Une bonne
ventilation des pièces humides diminue considérablement le taux d'humidité des autres
locaux.
* Régulation chauffage
Une bonne régulation du chauffage et une répartition équitable dans les différents locaux
peuvent diminuer le risque de condensations.
L'absence de chauffage de certains locaux et le surchauffement d'autres bouleversent
l'équilibre thermique et provoquent les déplacements d'air humide, d'où risque de voir
apparaître les condensations sur les parois de pièces sèches mais non chauffées.
55
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
* Ventilation
Le renouvellement d'air, c'est à dire l'apport de l'air frais et l'évacuation de l'air vicié est
indispensable pour améliorer le confort hygrométrique des locaux. L'air froid amené de
l'extérieur, une fois réchauffé, est capable d'absorber une quantité de vapeur d'eau
considérable.
* Parois froides
A fin d'éviter l'effet d'une paroi froide et des points faibles thermiques (ponts thermiques) il
est nécessaire d'améliorer l'isolation thermique des locaux (Figure III.23).
En ce qui concerne les ouvertures, les remplacements des vitres simples par un vitrage isolant
préfabriqué, le survitrage ou la pose d'une double fenêtre seront très efficaces [MEC 77].
Il est aussi nécessaire de bien calfeutrer les menuiseries entre vitrage et châssis ouvrant, entre
ouvrant et dormant et entre dormant et la maçonnerie.
Sur le mur, on appliquera côté intérieur, un revêtement isolant, ayant soin de placer l'écran
pare - vapeur entre le mur et le revêtement isolant afin d'empêcher les condensations de se
produire dans l'épaisseur du mur [JAS 97].
Une isolation du mur côté extérieur par le système de bardage ou des enduits projetés sur des
isolants minéraux comme la laine de verre ou de mousses synthétiques, permet en plus de
bien isoler les points thermiquement faibles au droit de liaison entre le mur de façade et le
plancher et au droit des refends [COL 89] , [JAS 97] .
g
Int.19° Int.19°
f
e a
c
b
d
Ext.7° Ext.7°
a- Cloison e- Chevron
b- Pare- vapeur f- Linteau
c- Isolation g- Bardeaux
d- Mur en béton
Figure III.23 : Répartition de températures dans un mur suivant les types d'isolation.
56
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
57
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Soit les sceller à la maçonnerie existante, à l'intervalle défini, par une voûte de décharge
de micro -pieu à micro -pieu;
Soit créer une structure additionnelle pour obtenir un écartement plus grand entre micro -
pieux; mais sa réalisation nécessite des travaux de démolition et de déblais plus important;
de plus, elle est souvent difficile à intégrer dans la fondation existante.
Domaine d'application:
Il s'agit d'une technique délicate dont le prix est relativement élevé. Toutefois, la mesure où la
reprise en sous-œuvre des fondations nécessite de descendre à plus de 3m de profondeur, les
micro -pieux sont compétitifs.
Le faible encombrement du matériel à utiliser permet de résoudre le problème des accès
difficiles et des volumes de manœuvre exigus.
On y a souvent recours en cas de sinistres (tassements en cours de construction, désordres
après affouillements limitrophes,…), pour le renforcement de monuments historiques ou pour
la reprise de fondations profondes.
III.9.2 Injections de sol:
Description:
La technique consiste à combler par injection sous pression les vides ou fissures du sol afin
d'augmenter sa résistance à la compression.
Les produits d'injection sont, selon les cas, constitués de coulis de ciment éventuellement
additionné de pouzzolanes de cendre volante, de plastifiant et d'accélérateur de coulis d'argiles
colloïdale ou de bentonite, de coulis à base de produit chimique liquide ou de résines
organiques.
Domaine d'application : Cette technique permet :
De combler en sous sol les vides qui n'auraient pas été détectés au moment de la
construction ou qui se serait produit après coup, sous l'effet de venues d'eau par exemple;
D'augmenter, si nécessaire la compacité des sols sous radier de fondation.
Simple dans son principe, elle doit cependant n'être appliquée qu'en tenant compte des
conditions particulière à chaque cas. Elle n'est notamment pas utilisable dans tous les sols,
certain n'étant pas injectable et d'autres risquant d'absorber des volumes énorme de coulis sans
aucun effet de consolidation. Elle nécessite par ailleurs de grande précaution lors de sa mise
en œuvre (risque de fissuration du bâtiment traité ou de désordre dans les bâtiments voisin).
Cette technique ne peut donc être appliquée avec succès et économie qu'après une sérieuse
étude géologique et uniquement par entreprise spécialisée ayant une grande expérience dans
ce domaine.
58
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
liant (chaux hydraulique naturelle, chaux éteinte, ciment) . Ce mélange sera appliquer sur
une colle à mortier, surtout si l'épaisseur de la couche de mortier apportée est
importante [MAM 83].
Il convient de bien nettoyer et gratter la pierre préalablement à toute intervention pour assurer
la bonne adhérence du produit. Ce procédé permet des effets esthétiques très appréciables si
on soigne bien la finition.
*Façades en brique:
Il faut procéder en priorité à tous les travaux nécessaires pour la stabilité de la façade.
Si la façade ne reçoit pas d'enduit, le changement des briques abîmées paraît la solution la
plus raisonnable. Il est toutefois possible, comme pour la pierre, de fabriquer un mortier
spécial en mélangeant de la poudre de brique à un liant et de l'utiliser pour les
réparations locales en surface [MIN 81], [JAS 97].
*Façades avec un revêtement moderne :
Les reprises locales sont possibles mais très difficiles sur ce type de façades. Il est malaisé de
refaire la patine des revêtements céramique, de pâte de verre ou des revêtements en
aluminium et les réparations restent toujours visibles [JAS 97].
Des revêtements d'étanchéité incolores et transparents armés de textiles spéciaux, sont une
finition très efficace de parements en pâte de verre ou de céramique, compte tenu de leur
résistance aux éventuelles fissurations [CRE 94].
III.10. 3.Finitions:
*Enduits extérieurs :
• Enduits existants :
Des façades qui ont reçu un enduit doivent faire l'objet d'un examen attentif de l'état des
enduits existants. Si le support est en bon état et si les enduits et leur adhérence ne posent pas
de problèmes particuliers, ils peuvent être conservés et les reprises locales et le colmatage des
fissures éventuelles sont possibles.
Les enduits en mauvais état seront remplacés par des enduits neufs.
• Choix d'enduits :
En procédant au ravalement d'une façade, il faut avoir le souci de l'esthétique, de la qualité du
produit utilisé, de sa durabilité dans le temps et de son éventuel entretien.
Entre différents types d'enduits, il faut choisir l'enduit approprié aux caractéristiques du
bâtiment réhabilité. Les enduits étanches à l'eau sont à proscrire, s'ils restent étanches à la
60
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
vapeur d'eau sous pression. La respiration du mur est une nécessité absolue si on veut éviter
les désordres dus à l’humidité.
Une erreur à ne pas commettre, c'est la volonté de remédier à certaines imperfections de
planéité des façades à l'aide d'enduits, les surépaisseurs d'enduit ainsi créées risquent
localement de provoquer des surcharges dangereuses.
Pour éviter des dégradations éventuelles, il est important de bien soigner les alentours des
joints de dilatation, et les endroits où deux matériaux différents se touchent ; ils sont les
points fragiles de la façade. Pour faciliter l'adhérence des enduits sur le mur,
l'utilisation de colles à mortier est conseillée (mélange de sable, de liants et de résines
adhésives) [DEL 82], [CRE 97].
* Peintures d'extérieur :
Il est important que les peintures utilisées à l'extérieur en couche décorative, soient respirantes
et suffisamment élastiques pour amortir la petite fissuration du support.
La peinture à l'huile ou d'autre peintures formant sur le mur un film étanche sont souvent la
cause des dégradations survenues sur les façades, surtout si elles sont appliquées sur des
enduits ayant tendance à stocker l'humidité (plâtre) [BOU 87].
Il est prudent de s'informer auprès des bureaux d'architecture, en ce qui concerne le choix du
coloris et la nature de la couche décorative avant de commencer les travaux.
III.11.Conclusions
De ce qui précède, nous pouvons conclure qu'une opération de réhabilitation exige un sérieux
travail de recherche, tant au plan architectural que technique, et l'emploi de produits et de
méthodes de mise en œuvre adaptés, entraînant, pour l'ensemble des corporations du bâtiment,
de nouvelles responsabilités, qu'elles n'ont peut être pas encore toutes bien assimilées.
Il existe un certain nombre de conseils relatifs aux choix d'une technique de remise en état et
de renforcement d’un ouvrage existant :
Il ne faut jamais engager de travaux destinés à lutter contre une dégradation, aussi peu
onéreux soient- ils, sans avoir au préalable procédé (ou fait procéder) à un diagnostic
sérieux permettant de déterminer le type de désordre à combattre.
Lorsque le diagnostic démontre que plusieurs causes se conjuguent ou paraissent se
conjuguer pour entraîner la dégradation d'un bâtiment, plusieurs interventions sont en
général nécessaires. La sagesse commande alors de ne pas les engager ensemble mais
successivement, en commençant par la moins onéreuse et en n'entament la suivante
qu'après avoir jugé les résultats de la précédente.
61
Chapitre III La remise en état et le renforcement des structures
Il ne faut pas confondre les remèdes s'attachant aux causes du mal à ceux n'ayant pour seul
objet que camoufler ses effets.
Avant d'entamer un traitement important, et donc coûteux, il est recommandé, chaque fois
que cela est possible, de procéder à un essai pour juger de son efficacité dans le cas
concerné. Avant de porter un jugement sur les résultats de cet essai, il convient d'attendre
un délai raisonnable (par exemple pour le cas de l’humidité, plusieurs mois sont en effet
nécessaires pour que l'eau accumulée avant traitement dans les maçonneries puisse
s'évaporer ou pour que l'humidité réapparaisse après application d'un remède inefficace).
Se garder donc des satisfactions ou des mécontentements trop hâtifs.
62
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[SID 69]. SIDNEY M.JOHNSON, " Dégradation, entretien et réparation des ouvrages du
génie civil", Editions Eyrolles, 1969.
[BUI 76]. MAURICE BUISSON, LOUIS BOURGINE, " Expertise des constructions en vue
de leur consolidation", Encyclopédie pratique de la construction et du bâtiment, Tome 2,
Librairie Aristide Quillet, 1976, ( 1324- 1348).
[GIS 77]. PIERRE GISSEROT, " Entretien et exploitation des bâtiments public", Editions du
Moniteur, 1977, ( 23-36).
[MEC77].Ministère de l'Equipement de la Construction, " Guide pratique pour l'amélioration
des logements existants", Editions du Moniteur,1977.
[ANA 79]. Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat, " Planchers anciens", Editions
du Moniteur,1979,( 3-60 ).
[COL 81]. RAYMOND COLLOMBET, " Réhabilitation: Quelles solutions techniques",
Cahiers techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Novembre 1981, (197-203).
[LOG 81]. LOUIS LOGEAIS ," L'assèchement des murs", Cahiers techniques du bâtiment,
Editions du Moniteur, Mars 1981,( 83-88 ).
[MIN 81]. Ministère du logement, " Technique de réhabilitation des HLM", Editions du
Moniteur, 1981.
[BER 82]. PATRICK BERGER, VINCENT BARRE, " Réhabilitation: 9 opérations
exemplaires", Cahiers techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Décembre 1982,( 23-
35).
[DEL 82]. PAULE DELCAMBRE, " Les causes des altérations des façades enduites",
Cahiers techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Décembre 1982, ( 97-99).
[LEB 82]. LEBON.B, " Réhabilitation et développement urbain", Cahiers techniques du
bâtiment, Editions du Moniteur, Novembre 1982, ( 63-64).
[VEN 82]. MICHEL VENUAT, " Comment réparer les fissures dans les ouvrages en béton",
Cahiers techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Décembre 1982,( 98-99 ).
[CHA 83]. JEAN CHAUDESAIGUES ," Renforcer ou réparer une structure: Pourquoi et
comment", Annales N° 411, Tome 1,1983,( 4-25 ).
[MAM 83]. MARC MAMILLAN, " Restauration des ouvrages et des structures ", Presses de
l'école nationale des ponts et chaussées, 1983, ( 337-367).
[BOR 85]. GEORGES BORNAND, " Le diagnostic en habitat existant", Cahiers techniques
du bâtiment, Editions du Moniteur, Mars 1985,( 53-61 ).
63
Références bibliographiques
[BOI 87]. DANIEL BOITEL, CLAUDE HAZARD, " Guide de la maintenance", Editions
Nathan, 1987, ( 3-22).
[BOU 87]. BOULANDET.P ," Humidité: Attention au choix du traitement", Cahiers
techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Mars 1987,( 95-100 ).
[COL 89]. RAYMOND COLLOMBET, " L'humidité des bâtiments anciens", Editions du
Moniteur, 1989.
[CGS1 92]. Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique,
" Recommandations techniques pour la réparation et le renforcement des ouvrages", premier
semestre 1992.
[CGS2 92]. Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique," Catalogue des
méthodes de réparation et de renforcement des ouvrages", Deuxième semestre 1992.
[CHO 92]. CHOUKIR .A , " La fissuration des ouvrages en béton", Revue Marocaine du
Génie Civil N° 42, 1992, ( 35-42).
[BLA 93]. BERNARD BLACHE, JEAN-DANIEL MERLET," Comment réparer le béton
armé", Cahiers techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Avril 1993,( 25-32 ).
[CRE 94]. ROLAND CRESSON, " Revêtements organiques de façade", Annales de l'Institut
Technique du Bâtiment et de Travaux Public N° 525, Société d'Editions du Bâtiment et des
Travaux Public, Juillet- Août 1994, (13- 32).
[LAR 94]. PIERRE LARAPIDIE," Pas de bonne réhabilitation sans diagnostic", Cahiers
techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Avril 1994, (106).
[LAV 94]. CHRISTIAN LAVAL, " Entretien, Réparation et Renforcement des ouvrages en
béton", Annales de l'Institut Technique du Bâtiment et de Travaux Public N° 525, Société
d'Editions du Bâtiment et des Travaux Public, Juillet- Août 1994, ( 33- 47 ).
[ROU 94]. BERNARD ROURE, " Le diagnostic, un outil d'assurance qualité", Cahiers
techniques du bâtiment, Editions du Moniteur, Avril 1994, (28-29).
[BOU 96]. PIERRE BOUSQUET, "Pieux et palplanches", Techniques de l'ingénieur, Tome 1,
Editions Eyrolles, 1996, ( 9 ).
[GEO 96]. JEAN GEOFFRAY, "Béton hydraulique (Mise en œuvre) ", Techniques de
l'ingénieur, Tome 4, Editions Eyrolles, 1996, ( 2230-1, 2230-47 ).
[MAM2 96]. MARC MAMILLAN, " Restauration des bâtiments en béton armé", Techniques
de l'ingénieur, Tome 4, Editions Eyrolles, 1996, (2350-1,2350-14).
[MAG 96]. JEAN-PIERRE MAGNAN, GEORGES PILOT, "Amélioration des sols",
Techniques de l'ingénieur, Tome 2, Editions Eyrolles, 1996, (245-18, 245-19).
64
Références bibliographiques
66