Chapitre3 Voiries
Chapitre3 Voiries
Chapitre3 Voiries
VOIRIES
I-1 Introduction :
Terminologie routière :
Choix du tracé :
même problème dont il faut comparer non seulement le prix mais aussi le
rendement économique global.
Ces trois domaines doivent faire l’objet d’une étude globale (et non
séparée) dont le souci permanent sera d’assurer une bonne homogénéité
entre les différentes caractéristiques
a) Largeur de chaussée :
La largeur d’une chaussée est à adopter à l’importance du trafic et à sa
nature : nombres et pourcentages de voitures légères, de poids lourds…
C’est l’analyse des véhicules et du comportement des usagers qui permet
donc d’orienter le choix d’une telle largeur
- La largeur maximale des véhicules est fixée à 2.50m. Cette dimension est
celle de la plupart des poids lourds. Une voiture moyenne n’excède pas 1.70m
Marges de manœuvre :
La marge de manœuvre est l’espacement que respecte le conducteur entre
son véhicule et un obstacle –au sens le plus large- et qui varie
essentiellement en fonction de la vitesse pratiquée et de la nature de
l’obstacle. On constate en pratique que les usagers respectent les marges
suivantes
- Par rapports aux rives de la chaussée
Circulation au pas :0.15m
A vitesse modérée (45 à 60 km/h) : 0.40m
A vitesse limite autorisée hors agglomération ( 90km/h) :0.60m
- Par rapport à la file circulant en sens inverse :
Au pas : 0.50m
A vitesse modérée : 0.80m
Hors agglomération : 1.20m
Largeurs courants conseillés :Voies de desserte locale : 5m
- Routes peu circulées par les poids lourds : 5.5 à 6m revêtues ( 5.80 m )
b)
b) Accotement :
L’arrêt d’un véhicule sur une voie de circulation est un risque d’accident
parmi les plus graves, surtout par mauvaises conditions de visibilités.
La largeur des accotements découle donc de la nécessité d’offrir une
possibilité de stationnement aux usagers. Une largeur de 2m est souhaitable
pour accueillir un véhicule léger
b) Rayons de courbures :
Lorsque la topographie du site conduit à des variations de la pente du profil
en long. Ce dernier ne peut en aucun cas prendre la forme d’une ligne
- Le choix d’une valeur pour un rayon d’angle rentrant n’a guère d’influence
que sur le confort de l’usager qui éprouve une sensation d’écrasement
d’autant plus grande que ce rayon est faible. Un rayon de 700m doit ce
pendant être considérée comme un minimum absolue ; des valeurs
supérieures à 2500m étant souhaitables
- Le choix d’un rayon d’angle saillant, en sommet de coté par exemple, a
une incidence sur la visibilité :
Distance de visibilité : C’est la longueur de route dégagée que
peut apercevoir l’automobiliste devant lui. Pour apprécier cette
longueur on admet que l’œil du conducteur est situé à 1m au
dessus de la chaussée. La distance de visibilité dépend alors de
la hauteur de l’obstacle qui doit être vu par le conducteur et de la
valeur du rayon de l’angle saillant. Cette distance varie de 65 à
150 m pour des rayons allant de 500m (minimum absolue) à
2500m (minimum souhaitable).
Distance d’arrêt : C’est la distance que parcourt un véhicule
entre le moment où son conducteur prend conscience de la
présence d’un obstacle inattendu et son arrêt complet. Outre la
vitesse du véhicule, cette notion fait donc intervenir des élément
plus difficile à quantifier tel que : le temps de réflexion du
conducteur, l’efficacité des freins.
La distance de visibilité doit être suffisante pour limiter les risques dans
des circonstances défavorables. Des distances de 1500m peuvent être
considérées comme un minimum souhaitable pour satisfaire cette contrainte.
C’est la projection sur le plan horizontal de l’axe de la route. Il est formé des arcs
et des alignements droits
a)Rayons de courbures :
Un virage peut être caractérisée par deux valeurs principales : sa courbure
et son angle de rotation. L’entré et la sortie du virage ne peuvent être
instantanées .Une courbe à rayon variable est donc nécessaire pour
effectuer la transition entre l’alignement droit et le virage proprement dit
.Lorsqu’un virage existant présente une courbure dangereuse une solution
peut consister à « déverser » le virage c'est-à-dire à relever
progressivement son bord et ceci d’autant plus que le rayon diminue. Il serait
toutefois scabreux d’aller très loin dans ce sens et une pente transversale de 7 à 8 %
devient normalement pas être dépassée.
b) Alignements droits :
Les alignements droits sont dangereux par leur monotonie. Ils conduisent
l’usager à accélérer. Dans tous les cas il y a lieu de les raccorder à leur
extrémité à des courbes de grand rayon qui atténueront la rigidité du tracé
.La tendance est de remplacer les grandes lignes droites par une succession
d’alignements courts et de courbes. La proportion de l’ensemble du tracé en
alignements droits doit être limitée ( de 40 à 60%)
Le trafic est caractérisé par le nombre de véhicules poids lourds (charge utile
>3.5t )par jour et par sens sur la voie la plus chargée,souvent est exprimés en
essieux de 13 t ,en l’ affectant d’un coefficient d’équivalence ( suivant le type de
poids lourds )
Taux de croissance 5% 6% 7% 8%
20 ans 1.22 1.35 1.51 1.690.92
15 ans 0.79 0.86 0.93 1
TM
1 i 1
P
T C
i
Tm :trafic de l’année de mise en service corrigé ( exprimés en essieux de 13 t )
P durée de vie de la structure
I taux de croissance
log 10
CBR log10 CBRi log10 CBRs
D’ après la valeur CBR on peut classer les sols
Classe du sol S1 S2 S3 S4
CBR 5-------8 8-------12 12-------20 >20
III-SIGNALISATION ROUTIERE :
IIntroduction :
La signalisation routière a pour objet de donner des informations relatives à
l’usage de la route, notamment en indiquant les éventuelles prescriptions de
police, dans le but de faciliter la circulation routière et de la rendre plus sur
Le rôle de la signalisation routière s’accroît avec le développement de la
circulation :
La signalisation routière pour être efficace doit obéir aux critères suivants :
Marquage de chaussées
Balisage , bornage
Les marques sur chaussées ont pour but d’indiquer sans ambiguïté, les parties de
la chaussée réservées aux différents sens de circulation ou à certaines catégories
d’usagers.On distingue :
-les lignes longitudinales
- les marques transversales ( stop ..)
Exemples :
Type de modulation Longueur de trait Intervalle entre deux Rapport plein vide
traits
T1 3 10 1/3
T’1 1.5 5
T2 3 3.5 1
T’2 0.5 0.5
T3 3 1.33 3
T’3 20 6