Enzymes Innovations Industries
Enzymes Innovations Industries
Enzymes Innovations Industries
27 et 28 octobre 2014
Parc Technologique Biocitech
93230 Romainville
COMPTE-RENDU
ADEBIOTECH a organisé un colloque intitulé « Enzymes Innovations Industries », qui
s’est tenu à Biocitech, Paris-Romainville, les 27 et 28 Octobre 2014 marqué par une forte
participation et une grande implication des acteurs de cette filière représentées dans la
figure ci-dessous.
34
Intervenants
Les
Enzymes
208
Participants
11 38
Présentations
Flash poster Posters
Les objectifs de ce colloque était de réaliser un focus sur les principales avancées
scientifiques puis décliner l’état de l’art au niveau de la réalité industrielle pour obtenir
une vision globale de comment ont évolué nos techniques innovantes pour leurs
applications industrielles.
Des experts universitaires et industriels du champ d’applications des enzymes et de leur
utilisation par les biotechnologies ont présenté leurs travaux en présence d’un public
nombreux et interdisciplinaire (Figure 1). Ce colloque a rassemblé des scientifiques des
secteurs privé/public dans un bon équilibre (Figure 2) permettant des discussions
fructueuses.
Figure 1. Représentation graphique par domaines Figure 2. Répartition des acteurs industriels et
d'application (%). académiques de ce colloque (%).
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Plusieurs structures académiques (CNRS, INRA), agences (pôle IAR, CBSO) et industriels
ont apporté leurs contributions à cette manifestation, dont l’objectif était de faire un état
des lieux de l’utilisation des enzymes dans les domaines de l’agroalimentaire,
biomatériaux, énergie, santé, cosmétiques, biocarburants et environnement.
Les membres du comité ainsi que les membres de l’association ont tenu à rendre
hommage à Daniel Thomas, pionnier des biotechnologies et membre du comité
scientifique et d’organisation de ce colloque. Pascal Dhulster, Université Charles
Violette a ainsi retracé son parcours et présenté ses actions tout au long de sa carrière.
Jean-François Rous, Sofiprotéol a présenté le projet PIVERT, dont Daniel Thomas était
le président.
Ce colloque se proposait d’établir un état des lieux sur les avancées de la recherche et
des développements industriels actuels pour avoir une vision du champ
d’applications possibles et des verrous qu’il reste encore à lever. Outre les aspects
scientifiques et technologiques qui ont été abordés dans cette optique, les aspects
réglementaires, économiques et sociétaux ont été discutés. Cet événement a été animé
par différentes interventions portant sur les avancées technologiques et
méthodologiques, (volet I) une tribune par les producteurs et distributeurs d’enzymes,
les réalisations et les besoins des filières industrielles (volet 2). Cet événement a été
marqué par de nombreuses communications (voir les posters) portant sur ces différents
sujets et la présence de stands de distributeurs et fournisseurs d’enzymes (voir les
stands). Ces deux journées riches en informations et discussions ont été clôturées par le
discours final de Magali Rémaud-Simeon (INSA Toulouse).
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efficace parmi une population de variants. A travers cette technique et son optimisation,
le coût, la rapidité et les consommables ont été considérablement réduits. Ceci a été
probant pour le screening d’une banque de mutants d’Aspergillus niger sécréteurs
d’acide d’alpha amylase et la mise en évidence de bactéries cellulolytiques extraites
d’échantillon de chaume de paille (screening en de 100 000 bactéries en 20 minutes).
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diversité de produits chimiques et sont déjà largement utilisés dans diverses industries.
En effet, par des approches génomiques et phylogénétiques comparatives sur la bactérie
modèle, Zobellia galactanivorans, pour l'étude de la bioconversion de polysaccharides
d'algues, de nouvelles familles d'enzymes ont été découvertes. Ainsi, la structure 3D et la
fonction des enzymes de recyclage polysaccharides d'algues brunes : la laminarinase
Lama (famille GH16) et l'alginate lyases AlyA1 et AlyA5 (famille PL7) a été possible.
Au cours de cette session animée par Charles Tellier, Université de Nantes, les
intervenants ont posé les jalons de la conception d’enzymes. Créer des enzymes est un
challenge que de nombreux industriels et académiques tentent de relever.
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Les techniques d’études des enzymes ou encore criblages ont beaucoup évolué ces
dernières années. A cela, on ajoute beaucoup d’échecs avec un challenge important
surtout lorsque que l’on veut augmenter le potentiel d’une enzyme. Les ressources
enzymatiques naturelles étant restreintes (fonctionnement dans des conditions
physiologiques précises et sur une gamme étroite de substrats) une évolution est
nécessaire pour répondre aux besoins industriels.
Ces échecs sont liés au fait que la structure et les fonctions de ces enzymes ne
sont pas encore comprises pour les chercheurs. Parmi ces nouvelles techniques, Patrice
Soumillion, Université Catholique de Louvain, a mis en avant l’évolution dirigée
d'enzymes afin de générer des biocatalyseurs dotés de propriétés nouvelles ou
améliorées. Il rapporte que l'évolution accélérée d'un D -alanyl- D -alanine- peptidase
(DD- peptidase) dans une bêta lactamase comme un système modèle, bien que proches
phylogénétiquement ces enzymes restent extrêmement difficiles à caractériser. Grâce à
l’évolution dirigée, la neutralisation de l’activité initiale a permis à une DD-peptidase
d'évoluer en bêta-lactamase. Aussi, il a fait remarquer que cette nouvelle enzyme
entraîne une nouvelle activité hydrolytique, créant un problème de sélection. Bien que la
néosynthèse d’enzymes soit possible, de nouveaux problèmes peuvent émerger
(fixation, interaction).
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- La construction de la banque par mutagénèse rationnelle (par saturation de sites) et
aléatoire de deux résidus du site actif ayant un rôle potentiel dans l'inversion de son
énantiosélectivité : Leu382 et Asp470.
Il est certain que la conception d’enzymes est nécessaire pour des applications
industrielles. Noël Van Peij, DSM, a pu montrer comment en une vingtaine d’années les
techniques pour la découverte et l’optimisation de procédés enzymatiques a évolué,
notamment dans l’industrie agroalimentaire. Il a présenté l’exemple de la chymosine,
une enzyme digestive protéolytique de la présure. Dans ce cas concret, la cible était de
limiter la protéolyse de l’alpha caséine. Il a ajouté que pour changer la spécificité, le
design d’oligomères ou le design computationnel serait une solution.
Des posters attestent et complémentent ces propos relatés par les intervenants (voir).
La conception d’enzymes sur mesure, est-ce une réalité ou un rêve ? Les intervenants de
cette session ont pu démontrer que les techniques (conventionnelles, haut débit,
émergentes) peuvent être à l’origine de grandes découvertes et de nombreuses
applications industrielles.
Cette session animée par Pierre Lanos, Roquette, s’est penchée sur l’identification et les
solutions pour contourner les verrous de cette filière.
Au niveau européen, le cadre a été mis en place en 2008. Les mêmes règles sont
applicables pour les 28 États membres. L'Union Européenne aura en 2025 une liste
positive des enzymes alimentaires autorisées pour des usages alimentaires. Toutefois
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quelques incertitudes demeurent comme l’application des directives fixées par l’EFSA ou
encore la présentation de la liste de l’Union.
Il est indéniable que le potentiel des enzymes est régulièrement mis en évidence
dans la recherche. Elles permettent d'effectuer des réactions chimiques spécifiques dans
des conditions respectueuses de l'environnement. Comme décrit précédemment, des
verrous subsistent, tant dans le domaine de la réglementation que dans les applications
industrielles. Lionel Muniglia, Biolie, a présenté ces verrous à travers un exemple
concret ; l’extraction d’huile sans solvant. L’utilisation d’enzymes dans la bioraffinerie a
fait son entrée il y a quelques années avec cependant des limites (problème de lyse de la
paroi végétale ; connaissances fondamentales sur la paroi ; trouver et sélectionner les
enzymes potentiellement applicables).
Aussi, un brevet pour l’extraction d’huile sans solvant a été déposé par Biolie.
Cependant, quelques limites subsistent quant à l’utilisation de ce procédé à une échelle
industrielle :
Ces verrous ont pu être en partie contournés mais ces solutions restent à améliorer.
Lionel Muniglia a aussi mis l’accent sur un frein, très simple, psychologique. En effet,
« ce que nous ignorons peut nous inquiéter ».
Il faut penser différemment et de chercher des solutions pour lever des verrous. Des
espèces végétales sont parfois « des polluants » et peuvent entrainer une catastrophe
écologique. C’est le cas des algues. En effet, ces marées vertes, brunes ou rouges sont à
première vue un désastre. Cependant, comme l’explique Kevin Hardouin, Amadéite
Olmix, les algues sont la base d'une économie de plusieurs milliards de dollars avec un
impact sur des secteurs très divers, y compris l’agroalimentaire, le textile, l’industrie
pharmaceutique, les cosmétiques ou encore la bioénergie. Après récolte de ces espèces
envahissantes, des études pour l'extraction ou la production de molécules d'intérêt ont
été mises en œuvres. Ainsi, trois types différents d'hydrolyses enzymatiques ont été
testés sur des extraits de Ulva armoricana:
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- l'extraction assistée par enzyme
- l'hydrolyse enzymatique assistée
- l'hydrolyse enzymatique spécifique.
Des verrous subsistent pour cette étude et surtout pour une industrialisation. En effet, la
composition biochimique des hydrolysats, l'efficacité de l'hydrolyse enzymatique et
l’activité biologique dépendent de l'activité de l'enzyme, des conditions expérimentales,
et du processus de conception.
Tribune
Cette tribune animée par Françoise Geoffroy, DSM a rassemblé les producteurs et
distributeurs d’enzymes :
Sylvain LAPERCHE (SL), Novozymes, Cindy GERHARDT (CG), DSM, Gilles MUR (GM),
DuPont Industrial Biosciences, Anna-Karin NYMAN (AKN), Dyadic.
Les intervenants ont répondu à plusieurs questions et ont émis leur avis sur l’avenir de
cette filière Enzymes.
Cette assemblée a mis l’accent sur l’innovation mais est-elle une réelle clé pour toutes
les industries ?
Il est indéniable que pour répondre aux besoins de ses clients, les fournisseurs doivent
innover et cela passe par des délais et des ressources incompressibles. Les intervenants
sont unanimes quant au fait que l’innovation ne peut se faire seule et que l’action
conjointe entre fournisseurs/clients est essentielle. Il existe un paradoxe entre
innovation et mise sur le marché. Les fournisseurs ne doivent malgré tout pas produire à
perte et doivent auparavant étudier, réaliser une enquête marketing (investissements,
niche, attractivité financière, cycle de vie du produit). La recherche fondamentale doit
cependant se tenir au courant des exigences et contraintes réglementaires à l’échelle
industrielle. En terme de réglementation et d’innovation, les chercheurs et les services
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R&D des entreprises doivent anticiper les contraintes des lois et ce processus de
réflexion doit être très vite pris en compte. Les réglementations actuelles (REACH,
entrée en vigueur en 2007 pour sécuriser la fabrication et l’utilisation des substances
chimiques dans l’industrie européenne et FIAP (Food Improvement Agents Package),
une réglementation européenne de 2009 concernant les additifs, enzymes et arômes
alimentaires imposent une conformité pour l’utilisation et fabrication d’enzymes. Aussi,
en France, nous disposons d’un arrêté sur les enzymes depuis 2008 (voir plus haut,
intervention du SYNPA) qui courre. Il est à noter que les autorités sont lentes lorsque
l’on parle de soutien à l’industrie. Les délais restent un frein pour l’innovation et
l’application industrielle.
La tribune s’est accordée sur le fait que les producteurs d’enzymes et les clients doivent
unir leurs forces et déposer ensemble des dossiers auprès du FIAP. En effet, GM a
souligné que pour obtenir une approbation par les autorités compétentes pour de
nouvelles enzymes, les clients doivent impérativement s’entraider afin de diversifier et
créer de nouveaux horizons dans cette filière.
Il existe tout de même un autre levier et non des moindres, l’obstacle financier qui
entraîne une mise sur le marché de seulement 25 % des idées innovantes dans le
domaine des enzymes.
Cette tribune a permis de connaître les points de vue d’acteurs du domaine des
enzymes : les fournisseurs et distributeurs. Ces intervenants ont pu s’exprimer et
rappeler à l’ensemble des participants du meeting que l’innovation était essentielle mais
qu’une action conjointe est primordiale pour toute évolution future.
Lors de ces sessions nous avons pu découvrir comment les dernières techniques
innovantes ont permis la mise en application de nouvelles enzymes, mais aussi comment
les acteurs de ces domaines ont pu améliorer des processus industriels usuels.
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SESSION 4 SESSION 5 SESSION 6
Industrie agroalimentaire Industries pharmaceutiques/Chimie Bioraffinerie/Biomatériaux/Bioénergie
fine/Cosmétiques /Environnement
• Trituration du grain et transformation de • Présentation de la technologie d'encapsulation de • Mise au point d’un procédé biologique pour la
l'amidon. Présentation de l'amidonnerie et des drogue dans les globules rouges. Cas de la L- conversion des sucres en 1,2-propanediol
enzymes associées (amylase, glucosidase, asparaginase encapsulée pour lutter contre la (propylène) par ingénierie (via E.coli) comme
transglucosidase (Pierre Lanos, Roquette). leucémie lymphoblastique aiguë et en cours alternative au procédé chimique issu du pétrole.
d'évaluation clinique pour la leucémie myéloïde Application pour les résines ou encore pour les
• Etude du réseau qui régule l'expression des gènes aiguë et le cancer du pancréas (Yann Godfrin, produits antigel (Philippe Soucaille, METabolic
codant pour des glycosides hydrolases et d'autres Erytech). Explorer).
gènes impliqués dans la dégradation des
• Valorisation des déchets (pailles, résidus de maïs)
polymères par le champignon Talaromyces • Présentation de deux exemples de molécules
par voie enzymatique. D'autres déchets sont à l'étude,
versatilis (Olivier Guais, Adisseo). d'intérêt pharmaceutique, l'artémisinine, un
notamment les boues d'épuration pour fournir du
composé puissant antipaludique et de biogaz (André Klaassen, Dyadic International).
• Présentation du panel d'enzymes existantes dans l'hydrocortisone, un corticoïde
la vinification et des mécanismes moléculaires immunosuppresseur et anti-inflammatoire. Par • Mise en évidence d'enzymes pour l'extraction
impliqués dans la transformation du raisin en vin ingénierie et de nouvelles techniques, la voie de d'huile de maïs et conversion en éthanol pour la
permettant la conception d'enzymes œnologiques biosynthèse naturelle de ces composés a été production de carburant de première génération. De
plus efficaces et spécifiques au processus (Patrice transférée dans une levure, bien connue pour la nouvelles applications ont vu le jour pour améliorer
Pellerin, Oenobrands). fermentation à l'échelle industrielle. La production l'hydrolyse de l'amidon (Novozymes® 50197) ou
industrielle est en cours de développement (Bruno encore son extraction (Spirizyme® Achieve) Une
• Détail de traitements enzymatiques de matières Dumas, Sanofi). efficacité plus élevée et de plus grandes économies
laitières; phophopeptides, lactoferrine, caséines sont alors possible (Sylvain Laperche, Novozymes).
réticulées ou encore les ingrédients lactose free. • Un exemple d'application de la biocatalyse la dé-
Les développements dans les traitements acétylation sélective de la synthèse de dérivés de • Présentation d'un projet pour la valorisation des
enzymatiques sont à l’origine de nouveaux resvératrol pour des applications dermo- déchets plastiques par les enzymes. Le
produits avec un intérêt diététique ou encore pour cosmétiques. Grâce à la biocatalyse, le groupe développement d'un système de programmation pour
palier aux intolérances au lactose (Jean-Luc Solvay a pu développer une méthode de dépistage l'autodestruction de matières plastiques à usage
Simon, Ingredia). rapide de l'activité enzymatique. Cette biocatalyse unique ou encore le recyclage des déchets plastiques
permet de s’affranchir des techniques chimiques illimité a été décrit. Le recyclage de l'acide
polylactique en acide lactique par bioconversion des
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coûteuses et non respectueuses de l’environnement ressources renouvelables a été décrit et semble en
• Utilisation de l'hydrolyse spécifique dans la bière (Mirjana GELO-PUJIC, Solvay). bonne voie (Alain Marty, Carbios).
et offrant des avantages fonctionnels et
nutritionnels, sans affecter le goût et la mousse. • Utilisation des techniques de métagénomique et • La bêta galactosidase (BGL1) permettant la
Utilisation aussi de l'hydrolyse spécifique pour de biocatalyse pour produire une série de dégradation de la cellobiose a été améliorée par
valoriser les protéines animales. Les produits polyphénols glucosylés (taxifoline, acide caféique, évolution dirigée et l'amélioration par approches -
alimentaires coutumier peuvent ainsi bénéficier de acide rosmarinique, acide gallique et resvératrol, omiques de souches productrices de BGL1 dans
valeurs ajoutées (Cindy Gerhardt, DSM etc) et une série de sucres phosphoryles. Ainsi, la Trichoderma reesei a été un succès et a permis une
innovation). biocatalyse appliquée rend possible la production réduction des coûts (Antoine Margeot, IFP Energies
Nouvelles).
de substances qui seront évaluées en tant
• Exemple de ROHALASE® PL-Xtra, une qu’actifs/additifs cosmétiques.
• L'amélioration des procédés enzymatiques et les
phospholipaseA2, hydrolysant spécifiquement les (Daniel Auriol, Libragen). matières renouvelables doivent être encore être
phospholipides, entraînant ainsi des étudiés pour in fine répondre aux besoins. La notion
lysophospholipides et des acides gras libres. Cette de bioéconomie est donc indissociable de ces
enzyme permet aux producteurs d'augmenter le avancées technologiques (Théo Verleun, remplacé
rendement en huile (Triglycérides) et par par Françoise Geoffroy, DSM).
conséquent augmenter les bénéfices des industries
(Ian Bentley, AB Enzymes GmbH). • Production d'oléfines légères (isobutène) par
ingénierie enzymatique, et plus précisément en
créant une nouvelle voie de biosynthèse et inédite
chez E.coli. Une nouvelle alternative aux énergies
fossiles voit le jour (Macha Anissimova, Global
Bioenergies).
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Pour conclure :
Une certaine valeur a été créée dans les différents domaines avec pas moins de 100 à
1000 enzymes déjà utilisées dans les industries. Les procédés mis en avant et présentés
lors de ce colloque nous assurent une continuité prometteuse dans cette filière. Une
constante innovation, une démarche de développement durable, un marché croissant
ouvre de nouvelles perspectives (enzymes pour la dégradation de cellulose, molécules
thérapeutiques, amélioration de l’hydrolyse d’amidon, etc).
Il reste toutefois un grand défi ; comment exploiter au mieux nos ressources ? Nous
avons pu nous rendre compte que cette démarche n’est pas une utopie. Avec
l’avènement des nouvelles technologies, la conquête des écosystèmes microbiens des
êtres vivants est à son balbutiement. L’innovation trouve sa place parmi nos rejets
(boues, déchets ménagers ou agricoles), des dérèglements naturels (marrées vertes).
Et comment aider à créer une valeur ajoutée et faire du profit pour une croissance
économique du pays ?
Le besoin est grandissant et les fournisseurs œuvrent main dans la main avec les
industriels/académiques afin de fournir au monde des améliorations de la vie
quotidienne. L’action conjointe entre acteurs industriels et académiques reste la clé de la
réussite.
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