Mémoire VRD Lot269+equi PDF
Mémoire VRD Lot269+equi PDF
Mémoire VRD Lot269+equi PDF
Thème :
Analyse Des Travaux De Réalisation D’un Réseau D’assainissement
De lotissement 269LOT+Equipement-Route Ouglet Ahmed/ Bir-El-Ater.
Tébessa
Promotion : 2015/2018
Résumé
L’étude de tout projet VRD est une très important,, d’où une attention
spéciale devrait être donnée. L’objectif de cette étude est de réaliser
une Analyse (réalisation d’un réseau d’assainissement) des travaux de
mise à niveau du LOTS 269+équipement .qui permettra de faciliter le
déroulement et le suivi des travaux de réalisation sur terrain.
En plus de :
Compléter les connaissances acquises durant les cycles de
formation.
S’intégrer au monde du travail.
Connaître les missions et les responsabilités d’un technicien
supérieur en VRD.
: الملخص
إستكمال المعارف المكتسبة خالل فترة الدراسة بالمعهد الوطني –بئر العاتر
. التعرف و التأقلم مع محيط الشغل
.) معرفة المهام والمسؤوليات الخاصة بالتقني السامي (المسالك و الشبكات المختلفة
Remerciements
Les deux êtres les plus chers que ALLAH ma donnée dans la vie,
ALAEDDINE
METREURS et CONDICTEURES.
S.Alaeddine
Dédicace :
permanents,
A.Qoteyba
Table des matières
RESUME : ……………………………………………………………………………………………….. 02
REMERCIEMENTS : ……………………………………………………………………………….... 03
DEDICACES : …………………………………………………………………………………………… 05
TABLE DES MATIERES : ……………………………………………………………………………. 06
LISTE DES FIGURES : ……………………………………………………………………………….. 09
LISTE DES TABLEAUX : …………………………………………………………………………….. 10
LISTE DES PHOTOS : ………………………………………………………………………………… 11
LISTE DES ABREVIATIONS : ……………………………………………………………………… 12
INTRODUCTION : …………………………………………………………………………….……… 13
L’assainissement est l’une des domaines les plus importants dans le VRD
qui existe depuis très longtemps. Et qui a été développée tout au long la
chronologie des civilisations de l’humanité ; Aujourd’hui de nouveaux procédés
de traitement des eaux sont découverts et développés à l’échelle industrielle. Et
malgré ça on remarque plusieurs problèmes au niveau des réseaux
d’assainissement surtout dans notre région (la région semi aride avec faible
pente). Et cela nous a fait autant que des stagiaires en spécialité du VRD, en
demande pour les raisons réelles derrière ces problèmes, ou on a posé les
questions suivantes :
-comment réaliser les travaux VRD réellement sur terrain ?
15
C’est quoi le VRD?
2. Présentation des différents réseaux :
a) VRD et assainissement: Les VRD dans pour des ouvrages ainsi que l’implantation du
réseau d’assainissement afin de collecter et de transporter et éventuellement traiter puis
la restituer en milieu naturel et dans un état satisfaisant, des eaux pluviales ou de
ruissellement et les eaux usées ou domestiques (eaux ménagères, eaux-vannes, eaux
industrielles).
b) VRD et AEP : L’eau est un bien public et indispensable à toute urbanisation et doit être
disponible en quantité suffisante pour assurer les besoins des populations. Les VRD
interviennent dans son champ d’application de à besoin, l a conception et implantation
de l’ouvrage, devront répondre à ces exigences.
c) VRD et énergie: (Gaz et Électricité) :L’énergie est un élément tr ès utile, la vie moderne
y très attachée l’absence de cet élément peut paralyser toute une agglomération même un
territoire entre qui pourra avoir conséquence indésirable sur l’économie inestimable.
Aussi les VRD prennent en charge la conception et la réalisation de tels réseaux afin de
répondre aux besoins de la population.
16
C’est quoi le VRD?
3. Phases d’un projet de V.R.D :
Techniquement une étude de V.R.D passe par trois (03) phases (voir Figure .3)
17
C’est quoi le VRD?
4.2. Travaux de voirie :
Les travaux de voirie consistent à réaliser des voies de circulation et des aires de
stationnement :
- Les routes, les chemins, les trottoirs, les voies piétonnes, les parkings permettent l'accès
ou le stationnement à proximité des constructions.
- Ces ouvrages sont essentiels à la circulation des populations.
4.3. Assainissement :
Evacuation des eaux par réseaux et regards d’entrées avec grilles ou regards de visite avec
raccordement à l’égout public, en plus des drainages nécessaires.
4.4. Réseaux divers :
Ce terme englobe :
l'alimentation en eau potable ;
le réseau de distribution électrique ;
le réseau de distribution en gaz ;
les télécommunications ;
plus généralement, tout ce qui correspond aux besoins spécifiques des populations.
18
C’est quoi le VRD?
4.5. La nature des ouvrages :
A. VRD pour groupes d'habitations :
▪ En site urbain, que ce soit d'assainissement, de distribution ou d'amenée, les réseaux
sont déjà réalisés sur place ; les travaux de VRD à entreprendre pour de nouvelles
constructions ne concernent que les opérations d'extension des réseaux et/ou de
branchement.
▪ En milieu rural, et en raison de la faible densité des constructions sur un terrain
relativement vierge, les travaux de VRD sont plus importants. Les trottoirs peuvent être
supprimés, et les réseaux implantés dans les espaces verts doivent suivre les voies pour
piétons pour faciliter leur repérage. Ils seront réalisés de façon à ce qu'ils puissent
supporter sans dommage la circulation des véhicules d'exploitation agricole.
B. VRD pour ouvrages d'équipements :
Les ouvrages d'équipements sont variés (scolaires, administratifs, hospitaliers,
industriels).Ils nécessitent en général une emprise au sol et un réseau VRD plus importants
que ceux des ouvrages d'habitations. De part leur spécificité, les ouvrages d'équipements
font appel à des branchements et des évacuations particulières bien différenciés de ceux
adoptés pour les ouvrages d'habitations.
4.6. Ouvrages annexes :
Dans les VRD, on trouve d'autres ouvrages, que l'on peut désigner comme des ouvrages
annexes : Ainsi certains travaux de maçonnerie comme des murs de soutènement, des
murets sont réalisés dans le cadre de travaux de VRD.
Les murs de soutènement sont des ouvrages retenant la terre, dans le cas d'un
remblai par exemple.
19
C’est quoi le VRD?
5. L’informatique dans le domaine du VRD
Jusqu’à nos l’informatique envahi domaines. Études et spécialement les études de
V.R.D ont bénéficié à leurs tours de l’essor de cette dernière.
A cet effet plusieurs logiciels ont été mis au point tel qu’AutoCAD , Civil 3D,
AutoCAD Land Desktop, Covadis, Mensura Genius avec leurs modules présentant des
fonctionnalités pour le calcul des réseaux d’ assainissement, les cubatures des
terrassements, la conception des voiries… etc.
Utiliser un logiciel pour créer un dessin ou modèle produit un résultat différent d'un
dessin manuel. À cause de la fabuleuse précision que gèrent les logiciels de Dessin Assisté
par Ordinateur (D.A.O)/Conception Assisté par Ordinateur (C.A.O), ils surpassent de
loin le dessin manuel. En plus du degré de précision, ils offrent la possibilité de copier,
modifier, obtenir des renseignements sur les objets contenus dans le dessin.
D’une façon générale utiliser un logiciel de C.A.O / D.A.O consiste principalement à :
- Saisir des données (dessiner),
- Manipuler des données (modifier),
- Accéder aux données en vue d'un résultat (imprimer, statistiques...).
Dans l'analyse et l'évaluation des logiciels dans le domaine des études de V.R.D,
on tient compte de plus en plus d'un ensemble de modules de traitement telles que la
topographie, l’hydraulique, l’hydrologie, etc.
20
C’est quoi le VRD?
II. L’ORGANISATION D’UN CHANTIER DE VRD :
1. La préparation d’un chantier de VRD :
1.1. Les dix objectifs de la préparation :
a. Revue de site
Valider les sols, servitude, ouvrages existants, accès, plan de masse, contraintes et tiers
concernés.
Identifier les documents administratifs à remplir.
b. Revue des descriptifs
Relire les pièces écrites.
Vérifier les plans et les prestations.
Valider le détail des dossiers marchés sur la base d’une mise à jour des dossiers de
consultation des entreprises (DCE), variable selon le type de mission d’ingénierie et le
mode de consultation des entreprises.
c. Revue des intervenants extérieurs
Inventorier et consulter les concessionnaires de réseaux existants ou à réaliser, les
services voirie et circulation, architecte, archéologue, etc.…..
Établir les constats d’huissier avec les propriétaires mitoyens.
d. Organisation générale du chantier
Définir une organisation générale garantissant l’accueil, la sécurité et la meilleure
productivité de chacun.
Installer les moyens généraux du chantier.
e. Plannings détaillés
Établir, sur la base du délai contractuel et du planning du maître d’oeuvre, un planning
de travaux duquel découle le planning d’études et de présentation des échantillons.
f. Terrassements et fondations
Étudier et réaliser l’implantation des bâtiments, les terrassements et les fondations.
g. Revue des méthodes d’étude
Préciser les points techniques de détail.
Valider les solutions, si besoin.
Planifier les Plans d’exécution des ouvrages techniques.
Établir un organigramme de circulation des plans Gros oeuvres et seconds oeuvres.
21
C’est quoi le VRD?
h. Réservations
Établir les réservations pour les réseaux et les incorporations diverses.
i. Interfaces- travaux
Passer en revue les interfaces -travaux à partir des listes types.
Planifier le travail.
Étudier et résoudre ces interfaces.
Reporter les solutions sur des fiches ou sur les plans.
Établir et valider une liste des points de contrôle d’interfaces.
j. Charte d’opération
Discuter des principes et des points à développer.
Choisir des points clés et des moyens pour améliorer au cours de la réalisation : la
qualité du produit, a qualité des relations, l’efficacité des entreprises et de l’ingénierie.
La charte définit en particulier des modalités de contrôle et d’autocontrôle, ainsi que le
mode de traitement des anomalies.
2. Installation de chantier :
Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan
masse et définit les matériels « fixes » nécessaires à la réalisation des ouvrages et les
cantonnements pour accueillir le personnel du chantier.
Il sert aussi à obtenir:
- les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les
bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc., émanant des
services techniques des mairies ou des préfectures de police,
- les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des
services de l’inspection du travail.
22
C’est quoi le VRD?
2.1. Rôle de l’installation de chantier :
a. Organiser le déroulement du chantier
• à étudier lors de la préparation au bureau des méthodes,
• prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins possibles les hommes,
les matériels, les matériaux (y compris lors du repliement du chantier),
• faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états,
• utiliser au mieux possible l’espace disponible notamment en chantier urbain
b. Ordonner le chantier
• gain de temps : diminue les temps unitaires (T.U.),
• évite les pertes (matériaux) et double emplois (matériels),
• améliore la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage + alarme),
• améliore la qualité (réussir du premier coup au moindre coût),
• « vitrine » pour la maîtrise d’œuvre et les entreprises
c. Positionner les éléments
• humains : rendez-vous, accident,
• matériels : livraison, déplacements,
• réseaux : fuites, pannes, raccordements
Utilisation de grillages avertisseurs et tubes de couleurs normalisées.[2]
23
C’est quoi le VRD?
3. Les intervenants principaux d’un chantier :
Maitre d’ouvrage
24
C’est quoi le VRD?
Le maître d’œuvre remet à l’entrepreneur les éléments suivants:
• les contraintes (accès riverains, services, gestion des déblais),
• le phasage des travaux,
• l’implantation des points de rejet,
• l’emplacement du centre d’enfouissement technique ou de la décharge,
• l’implantation des regards.
Il organise la réunion de préparation de chantier avec le maître d’ouvrage,
l’entrepreneur et ses sous-traitants, les fournisseurs, les exploitants, le coordonnateur
sécurité et le contrôleur.
Cette réunion fixe l’issue de la période de préparation
Au cours de la réunion de préparation de chantier,il est procédé à la validation :
• du PAQ et du SDQ,
• du choix des produits (classe de résistance),
• des modes opératoires,
• du planning,
• des plans d’exécution complémentaire,
• du traitement des contraintes,
• de l’étude géotechnique,
• du plan contrôle de réception des travaux. [3]
c. Rôle du maître d'ouvrage :
Commanditaire du projet, c'est lui qui définit le cahier des charges et par conséquent
les besoins, le budget, le calendrier prévisionnel ainsi que les objectifs à atteindre. Pour
réaliser son projet, le maître d'ouvrage fait appel à un maître d'œuvre et peut par ailleurs se
faire aider d'une maîtrise d'ouvrage déléguée pour le gérer au mieux. Donneur d'ordre, il
suit le projet durant toute sa réalisation, il est le dernier à intervenir si besoin lors de la
réception, puisqu'il en est à la fois le pilote et le propriétaire. Le terme de « maître
d'ouvrage » est surtout employé dans l'univers de la construction, même s'il a tendance à
s'étendre à d'autres domaines.
25
C’est quoi le VRD?
III. Topographie :
L’élaboration d’un projet VRD nécessite une bonne connaissance du site et de ses
caractéristiques. À cet effet , on a recours à la mise en oeuvre de cartes topographique
restituant le relief de la région en se basant sur des mesures de terrain par levé en utilisant
des appareils et instruments adéquats.
1. Généralité :
1.1. Définition de la topographie :
Le mot topographie est composé de : TOPOS qui signifie lieu et GRAPHOS qui
signifie dessiner ou décrire.
La topographie est une science dont les techniques permettent de représenter une
région de la surface de la terre sur un plan avec tous les détails qui se trouvent sur cette
région (Figure 09) qu’ils soient : naturels comme les rivières, les oueds, les lacs, les
montagnes et les forêts, ou alors artificiels : habitation, routes, voies ferrées, barrage et
constructions industrielles. [4]
La topographie est utile dans plusieurs domaines particulièrement dans les travaux
de génie civil, travaux publics, génie militaire et hydraulique. C’est à partir de cette
représentation que sont faite l’étude des routes, des voies ferrées, des canalisations et des
travaux industriels .et par l’intermédiaire de cette représentation, on peut exploiter et
développer les ressources naturelles dans la région.
L’élaboration d’un plan topographique d’un projet passe inévitablement par les
travaux de terrain et les travaux de bureau.
26
C’est quoi le VRD?
1.2. Définition d’un levé topographique :
Le levé topographique est la représentation de tous les détails existant sur le terrain,
comme par exemple : talus, oueds, maisons, regards, avaloirs, routes, poteaux d’électricité,
murs, clôtures… sans oublier de prendre les points de terrain naturel (quand il s’agit d’un
terrain nu).
Chaque détail levé sur le terrain sera représenté par un signe conventionnel, et ce
pour permettre une interprétation facile des points et distinguer un détail d’un autre.
Les différentes opérations à effectuer pour faire un levé topographique sont :
- La reconnaissance du terrain.
- Piquetage des stations du cheminement.
- Observation du cheminement polygonale.
- Calcul et vérification du cheminement polygonale servant a déterminé les coordonnées de
chaque point.
- Nivellement des stations et de chaque point du terrain.
1.3. Définition de certains termes topographiques :
a) Notion d’échelle: La projection planaire (Figure 10) s’est faite sans réduction, ni
agrandissement de la topographie initiale. Cependant, pour la réalisation d’une carte
topographique d’une grande superficie de terrain (plusieurs dizaines de km 2), il est
évident qu’une forte réduction s’impose.
27
C’est quoi le VRD?
b) Le nord géographique (NG) :C’est la direction du point vers le pôle Nord
c) Le nord de Lambert (NL) : C'est la direction des Y positifs en un point, c'est le nord de
quadrillage. L'angle entre le nord Lambert et le nord géographique est appelé convergence
des méridiens
d) Le gisement: c’est l’angle former par l’axe des (y) et la direction choisie, il est compté
dans le même sens des aiguilles d’une montre
e) Courbe de niveau :On appelle courbe de niveau la ligne continue qui joint tous les
points de même altitude , les courbes de niveau respectent la surface topographique par des
plans horizontaux entre eaux et les cotes rondes.
28
C’est quoi le VRD?
L’implantation est une opération inverse du levé topographique donc l’implantation
est une représentation sur le terrain de ce qui est représenté sur le plan topographique.
Le plan de piquetage doit comporter les informations suivantes :
▪ Tracé de l’axe de la route à une échelle donnée.
▪ Les coordonnées des points d’axe et de tangence.
▪ Le gisement de chaque direction.
▪ Les distances entre les points.
▪ Au moins trois stations connues en coordonnées.
29
C’est quoi le VRD?
3.2. Utilisation des MNT :
a. Extraction des paramètres du terrain.
b. Tracés des profils topographiques.
c. Modélisation de l'écoulement de l'eau ou de la masse du mouvement.
d. Création de cartes en relief et analyse de surface.
e. Rendu de visualisation et planification du vol (simulation de vol) en 3D.
f. Rectification géométrique de photographie aérienne ou d’imagerie satellitaire.
g. Systèmes d'information géographique (SIG) et Systèmes de positionnement global
(GPS).
h. Cartographie de base.
i. Précision agricole et forestière.
Synthèse :
Le thème V.R.D reste un sujet très vaste qui nécessite des pages, nous essayons
dans les prochaines chapitres de donner des idées globaux sur les données et les
connaissances nécessaires pour Bien élaborer un tel projet.
30
C HAPITRE 02:
La réalisation d’un
réseau d’assainissement
I. Assainissement:
1. Définition d’assainissement:
2. L’histoire de l’assainissement :
3. Réseaux d'assainissement :
3.1. Le rôle d'un réseau d'assainissement :
4. Types d’assainissement :
4.1. L’assainissement collectif :
4.2. L’assainissement autonome :
4.3. Système d'assainissement semi collectif :
5. Différents systèmes des réseaux d'assainissement :
5.1. Système unitaire :
5.2. Systèmes séparatifs :
5. 3. Système Pseudo-séparatif (mixte) :
5.4. Comparatif entre les systèmes fondamentaux :
5.5. choix du système d’assainissement:
6. Schémas d’évacuation :
6.1. Les différents types des Schémas d’évacuation :
6.2. Choix du schéma du réseau d’évacuation :
7. Étapes de la conception d’une étude d’assainissement :
II. Évaluation des débits :
1. Le débit des eaux usées :
2. Le débit des eaux pluviales :
3. Les différentes méthodes de calcul :
4. calcul des diamètres des conduites :
La realisation d’un réseau d’assainissement :
L’assainissement assure l’évacuation des eaux usées et pluviales ainsi que leur rejet
dans les exutoires naturels sous des modes respectueux des exigences de la santé publique
et de l’environnement.
En effet, l’assainissement, dont le but premier est précisément d’assainir les
agglomérations, doit garantir la protection sanitaire de l’homme et du milieu naturel.
I. Assainissement:
1. Définition d’assainissement:
Désigné l’ensemble de moyens de collecter, de transport et de traitement
d’épuration des eaux usées et des eaux pluvial avant leur rejet dans les rivières ou bien
dans le sol
2. L’histoire de l’assainissement :
L’assainissement existe depuis très longtemps. Les caractéristiques des réseaux se
sont forgées au fur et à mesure que les techniques se complexifiaient.
❖ À l’époque Gallo-Romaine :
Déjà du temps des Romains, les réseaux souterrains d’assainissement sont chose
courante. Les habitants de Lutèce puisent l’eau dont ils ont besoin dans la Seine et les eaux
sales sont épandues (déversées) dans les champs qui jouent un rôle de filtre naturel.
31
La realisation d’un réseau d’assainissement :
❖ Au Moyen-âge :
Les techniques romaines se sont perdues et l’hygiène de la ville s’est détériorée.
Paris compte 150000 habitants, qui rejettent leurs eaux domestiques directement dans les
ruelles de terre battue, lesquelles forment parfois des mares putrides. En 1370, le 1er égout
couvert est construit.
❖ Au XIXe siècle :
1832 Le choléra, véhiculé par l’eau, ravage une partie de la population à Paris. (Figure 13)
1856 L’ingénieur Eugène Belgrand fait construire le premier réseau unitaire de collecte des
eaux usées. Il est composé de 4 grands collecteurs qui drainent 600 km d’égouts desservant
chaque rue de Paris.
32
La realisation d’un réseau d’assainissement :
1895 Les eaux usées sont acheminées hors de la capitale et répandues sur des terres
agricoles en aval de Paris. Avec l’urbanisation croissante et l’augmentation de la
population, les villes se dotent de réseaux d’assainissement.
Mais les eaux usées sont déversées directement dans les rivières sans traitement, les
eaux de pluie lessivent les routes, les industries rejettent leurs déchets dans le milieu
naturel, les usages agricoles accroissent la proportion d’engrais et de pesticides, de plus en
plus nocifs pour l’environnement. La Seine est de plus en plus polluée.
❖ Au XXe siècle :
De nouveaux procédés de traitement des eaux sont découverts et développés à
l’échelle industrielle.
1930 La construction de la plus grande station d’épuration d’Europe est lancée à Achères
(78). Elle ne sera ouverte que 10 ans plus tard, en 1940. D’autres stations d’épuration
verront le jour : en 1968, sur la Marne, à Noisy-le-Grand (93) et en 1987 sur la Seine, à
Valenton (94). La station d’épuration de Colombes construite en 1996, et celle des
Grésillons finalisée en 2012, permettent aujourd’hui de délester Achères. Unitaire
historiquement à Paris et en proche banlieue, le réseau se développe de façon séparative en
banlieue plus éloignée, car les eaux de pluie, considérées comme propres, ne nécessitent
pas un traitement aussi poussé et coûteux qu’en station d’épuration.
❖ Au XXIe siècle :
Depuis les années 1990, et plus encore depuis les années 2000, des lois cadres sur l’Eau
voient le jour à l’échelle de l’Europe. Elles fixent des objectifs aux États pour mieux gérer
et protéger la ressource. La question de la bonne qualité de l’eau et des milieux est au cœur
de ces réglementations. [6]
3. Réseaux d'assainissement :
L’assainissement est l’ensemble des techniques qui permettent l’évacuation par
voie hydraulique des eaux usées d’une communauté.
Les eaux sont recueillies à l’intérieur des propriétés par un réseau de canalisations
puis évacuées gravitairement vers un égout collecteur qui en assure le rejet dans un
exutoire étudié à ne pas nuire à l’hygiène publique.
On distingue les différentes catégories d’eaux usées suivantes :
❖Les eaux de pluie recueillies par les toitures et les chaussées, caractérisées par des débits
importants, mais intermittents.
33
La realisation d’un réseau d’assainissement :
❖ Les eaux-vannes (polluées) issues des WC. (débits faibles et réguliers)
❖Les eaux ménagères provenant des cuisines, des salles de bains et des buanderies. (débits
faibles et réguliers)
❖Les eaux industrielles, utilisées dans un processus industriel et dont les débits sont connus
avec précision.
Toutes ces eaux, qui véhiculent des matières organiques ou minérales en suspension
ou dissoutes nécessitent un traitement préalable avant rejet dans la nature.
3.1. Le rôle d'un réseau d'assainissement :
D’une façon générale, dans tous les endroits où l’homme réside et notamment dans
les agglomérations, les eaux de toutes natures ne doivent pas être laissées ruisseler
naturellement, elle doivent être guidées, canalisées pour être dirigées vers des émissaires
naturels ou artificiel et parfois être épurées et traitées avant leur rejet définitif, donc les
rôles principaux d’un réseau d’assainissement sont :
34
La realisation d’un réseau d’assainissement :
4.2.L’assainissement autonome :
L'assainissement autonome ou individuel concerne les dispositifs à mettre en place
dans la concession pour la collecte et le traitement des eaux usées domestiques en utilisant
les caractéristiques épuratoires qu'offre le sol. Il a pour objet d'assurer l'épuration des eaux
usées ainsi que leur évacuation, sous des modes compatibles avec les exigences de la santé
publique et de l'environnement. (Figure 15)
Ces eaux usées domestiques peuvent soit provenir d'une maison individuelle, on
parle alors d'assainissement autonome individuel, soit d'une parcelle privée mise en
lotissement et comprenant des bâtiments d'habitation collectif ou d'un édicule public, on
parle d'assainissement autonome public.
Ainsi, l'assainissement autonome bien conçu et bien entretenu est comparable à
l'assainissement collectif pour ces performances et, est plus économique.
Cependant, pour obtenir une solution définitive et satisfaisante pour la collectivité
et pour l'usager, un véritable service public de gestion de l'assainissement autonome devra
être mis en place à l'image de celui de l'assainissement collectif ; il devra se porter garant
de la bonne exploitation des installations comme les déposantes de boues de vidange.
35
La realisation d’un réseau d’assainissement :
Un système d'assainissement autonome bien conçu est composé :
✓ D'ouvrages de collecte et d'épuration des eaux, gérés par les populations elles – mêmes
dans le cas d'ouvrages privés et par la collectivité dans le cas d'édicules publics.
✓ D'ouvrages de traitement des boues de vidange, gérés par la collectivité avec une
participation, des populations.
✓ De matériels de transports des excrétas des propriétés privées vers les déposantes de
boues de vidanges gérés par la collectivité avec une participation des populations et/ou
par des privés agréés.
Le système autonome est proposé lorsque la faible densité de l'habitat rend trop
coûteuse la mise en place de réseaux publics. En termes d'investissement, au-delà de 50 m
entre branchements, l'assainissement individuel est à retenir. [7]
36
La realisation d’un réseau d’assainissement :
Le principe de fonctionnement du réseau de petit diamètre est basé sur la collecte
d'effluents de fosses septiques. La fosse septique élimine un pourcentage élevé de matières
en suspension et de graisses, la faible fraction de solides non retenus possède un poids
spécifique à peu près équivalent à celui de l'eau.
De ce fait, il n'y a pas de dépôt de solides, à l'exception d'une fine couche de limon
(Biomasse) qui se forme sur la paroi des conduites. La présence des fosses septiques
permet ainsi :
D'utiliser des conduites de faible diamètre.
De changer de direction ou de pente sans regard en raison de l'utilisation de conduites
en PVC.
D'incorporer des tronçons à pente faible, parfois nulle ou même inverse.
5. Différents systèmes des réseaux d'assainissement :
Un réseau d’assainissement a pour but d’évacuer les eaux usées et les eaux
pluviales des bâtiments vers l’égout public. Celui-ci peut être établi selon l’un des
systèmes suivants :
5.1. Système unitaire :
Le système unitaire est l'héritage du (tout-à-l’égout) né vers 1830 à la suite des
épidémies et du mouvement hygiéniste, c'est à dire l'évacuation de l'ensemble des eaux
usées et pluviales par un unique réseau pourvu de déversoir permettant en cas d'orage le
rejet d'une partie des eaux par surverse directement dans le milieu naturel. (Figure 18).
37
La realisation d’un réseau d’assainissement :
5.2. Systèmes séparatifs :
Ils sont destinés à l'évacuation des eaux usées domestiques (eaux des vannes, eaux
ménagères et avec réserve certains effluents industriels). Alors que l'évacuation de toutes
les eaux pluviales est assurée par un autre réseau (Figure 19).
38
La realisation d’un réseau d’assainissement :
5.4. Comparatif entre les systèmes fondamentaux :
La comparaison entre les différents réseaux d’assainissement est donnée dans le (Tableau 1).
Tableau1 : Comparatif entre les réseaux fondamentaux
39
La realisation d’un réseau d’assainissement :
5.5.choix du système d’assainissement:
Le choix est base sur les considérations suivantes :
40
La realisation d’un réseau d’assainissement :
B. Schéma par déplacement latéral :
C’est le schéma le plus simple de ceux permettant de transporter l’effluant à l’aval
de l’agglomération en vue de son traitement. Les eaux sont recueillies dans un collecteur
parallèle au cours d’eau.
41
La realisation d’un réseau d’assainissement :
D. Schéma par zone étagée :
Ce schéma est une transposition du schéma par déplacement latéral mais avec
multiplication des collecteurs bas des apports en provenance du haut de l’agglomération.
E. Schéma radial :
C’est un schéma adopté pour les terrains plat, ou les eaux sont collectées en un
point bas, pour ensuite être relevées vers :
- Un cours d’eau récepteur.
- Une station d’épuration.
Un collecteur fonctionnant à surface libre [8]
42
La realisation d’un réseau d’assainissement :
6.2. Choix du schéma du réseau d’évacuation :
Le choix du schéma du réseau d’évacuation à adopter, dépend des divers paramètres :
Les conditions techniques et locales du lieu : système existant, la topographie du
terrain et la répartition géographique des habitants à desservir ;
Les conditions économiques : le coût et les frais d’investissement et d’entretien ;
Les conditions d’environnement : nature de rejet et le milieu récepteur ;
L’implantation des canalisations dans le domaine public. [9]
43
La realisation d’un réseau d’assainissement :
Les profils en long doivent être tracés de façon à :
- minimiser les problèmes d’auto curage en choisissant des pentes convenables.
- minimiser de l’importance de la profondeur des tranchées en tenant compte de 80cm du
dessus de la canalisation ainsi que les points obligés.
-ne pas dépasser la vitesse 4 m/s et cela en jouant sur la pente de l’ouvrage.
- la pente de l’ouvrage doit être comprise entre 0.3% et 5% les fortes pentes engendrent la
dégradation du réseau.
- prévoir un espace de décantation d’une profondeur de 10cm dans tous les regards
(voit les Annexes 07,08,09)
44
La realisation d’un réseau d’assainissement :
Remarque : le débit total des eaux usées (EU) est donné par la formule suivante :
Q EU = Q Domestique + Q Industrielle
Cj x N x Kr
Qm = -------------------
86400
Avec :
Cj : Consommation Journalière estimée à 150 l/Hab/j
N : nombre d’habitants
Kr : coefficient de rabattement estimé entre 80 et 90%
b. Débit de pointe :
Qp = Qm x Cp
Avec :
Cp coefficient de pointe qui dépend de l’emplacement du collecteur et ça section varie
selon une formule telle que la suivante :
Cp = a + b/√ Qm
Dans laquelle, Qm étant exprimé en litres par seconde, on adoptera les valeurs « a = 1,5 »et
« b = 2,5 »
45
La realisation d’un réseau d’assainissement :
L’estimation des débits à évacuer est basse sur les connaissances hydraulogiques de la
région considérée et les statistiques relevées sur sa pluviométrie pendant une période
donnée
a) considérations générales :
coefficient de ruissellement C :
Le coefficient de ruissellement est la rapport entre la hauteur d’eau ruisselé à la sortie
d’une surface considérée et la hauteur d’eau précipitée.
Tableau 02: coefficient de ruissellement C
surface imperméable 0,9
pavage à large joint 0,6
voie en macadam non goudronne 0,35
allée en gravier 0,2
surface boisée 0,05
∑Si.Ci
CP = ----------------
∑ Si
b) temps de concentration “ tc ” :
tc = t1 + t2
t1: 2 minutes pour les pentes de 10 % des voies et des toits ou branchements.
t1: 15 minutes pour une pente de 0,1 %
t2: délai d’écoulement en canalisation à une vitesse de 1 m/s sur parcours limite à 1500 m.
46
La realisation d’un réseau d’assainissement :
on aura tc = 5 min + D/60
Qp = C.I.S
(l/s)
S : surface du bassin (ha)
I : intensité de précipitation (l/s/hab.)
C : coefficient de ruissellement
b) méthode linéaire :
Elle permet de suivre la progression des débits le long d’une voie, elle est basée sur
l’expression du coefficient de ruissellement tel que :
C = 0,56 (L/2.S)
.μ
C: coefficient de ruissellement
S: surface du bassin d‟apport
L: longueur (hectomètre) des rus qui sillonnent le bassin
μ: facteur d‟imperméabilité qui est donnée par :
Qp = 550.I.0,56 (L/2S)
.μ.S
47
La realisation d’un réseau d’assainissement :
4. calcul des diamètres des conduites :
1. calcul du rayon hydraulique :
Le rayon hydraulique Rh est utilisé pour le calcul des écoulements dans un tube, une
conduite hydraulique ou un canal. Le rayon hydraulique est utilisé dans l’équation de
Hazen-Williams pour déterminer le coefficient de Chézy (avec la formule de Chézy ou
celle de Bazin). Il est notamment utilisé pour les écoulements à surface libres c'est-à-dire
dans des conduites non pleines (comme les égouts) ou les canaux. [17]
Soit une conduite de section (S) par laquelle transite un débit quelconque, on appelle
rayon hydraulique note (Rh), le rapport de la section mouillée (Sm) au périmètre mouillée
(Pm). (figure 27).
Rh = Sm / Pm
(m)
Avec:
Sm = R² (a-sina)/2
Pm = R.a D‟où : Rh = R (a-
sina)/2a
Sm = S = π ᴓ² / 4
Pm = π ᴓ
Rh = ᴓ/ 4
48
La realisation d’un réseau d’assainissement :
2. calcul de la vitesse d‟écoulement :
Compte tenu des caractéristiques hydrauliques des effluents urbains, de la nature et
la disposition des conduites dans lesquelles s’effectuent l’écoulement, CHEZY a établit
l’expression de la vitesse d’écoulement comme suit :
V = C. √ Rh .I (m/s)
Avec :
Rh: rayon hydraulique (m)
I: pente de la conduite [m/m]
C: coefficient de vitesse caractérisent la nature de la conduite ainsi que les conditions de
pose.
C = 1/n x Rh
Avec:
Rh: rayon hydraulique
n: coefficient de MANNING STRICKLER, il prend des valeurs selon la nature de la paroi
(tableau 04)
49
C HAPITRE 03:
Les ouvrages
d’assainissement
I. Les ouvrages principaux :
1. Canalisations
1.2 : Les types de canalisations
1.3 : Choix du type de canalisation :
1.4 : Consignes de stockage des canalisations :
1.5 : Emboîtement des tuyaux :
2. Les Joints :
2.1 : Joint type Rocla
2.2 : Joint à demi-emboîtement
2.3 : Joint à collet
II. Les ouvrages normaux :
1. Les Branchements:
2. Les collecteurs :
3. Les Regards :
3.1: Les différents types des regards :
3.2: Les fonctions des regards :
4. Raccordement :
Les ouvrages d’assainissement :
Les ouvrages d'assainissement comprennent des ouvrages principaux et des
ouvrages annexes.
Les ouvrages principaux correspondent au développement de l'ensemble du réseau
jusqu'à l'évacuation à l'exutoire et l'entrée des effluents dans la station d'épuration ; ces
tuyaux se présentent par tronçons de diamètre croissant de l'amont vers l'aval ; suivant la
grandeur de leur section, on les classe ainsi :
- collecteur principal, pour les grands diamètres supérieurs à ᴓ800 ;
- collecteur secondaire, pour les diamètres compris entre ᴓ400 et ᴓ800 ;
- collecteur tertiaire, pour les diamètres inférieurs ou égaux à ᴓ300 ;
Les ouvrages annexes sont constitués par tous les dispositifs de raccordement,
d'accès, de réception des eaux usées ou d'engouffrement des eaux pluviales et par les
installations ayant pour rôle fonctionnel de permettre l'exploitation rationnelle du réseau
(déversoirs d'orage, relèvements, bassins de stockage-restitution, etc.)
En raison de leur implantation, tous ces ouvrages sont conçus et calculés pour
résister aux charges permanentes et aux surcharges roulantes des véhicules circulant sur la
voie publique. Le matériau constitutif des tuyaux doit résister également aux corrosions
externes et internes dues à la nature des eaux usées.
En outre, un réseau doit être étanche, tant pour les eaux usées évacuées à l'intérieur
des canalisations qu'à l'extérieur, afin d'éviter l'introduction dans les canalisations des eaux
contenues dans le sol, car le manque d'étanchéité introduit une surcharge hydraulique
qui influe considérablement sur l'efficacité de la station d'épuration et augmente les coûts
d'exploitation des stations de relèvement des effluents.
50
Les ouvrages d’assainissement :
a. Emplacement des canalisations
- Dans les rues de moins de 15m de largeur, les conduites sont placées en général dans
l’axe de la chaussée.
- Dans les rues plus larges, la pose d’un égout sous chaque trottoir s’impose.
- Dans le système séparatif, il n’est, cependant, posé en général, qu’une seule canalisation
d’eaux pluviales en fouille commune avec une des canalisations d’eaux usées.
b. Aménagement du lit de sable
Les conduites seront posées sur un lit de pose de sable d'épaisseur égale au moins
à 10 cm .
Ce dernier sera bien nivelé suivant les côtes du profil en long.
Le lit de pose doit être constitué de sable contenant au moins 12% de particules inférieures
à 0,1mm.
Si le terrain est instable, des travaux spéciaux se révèlent nécessaire : exécution
d’un béton de propreté, des berceaux ou même des dalles de répétition .
La figure ci-dessous une coupe transversale d’une tranchée destinée à un réseau
d’assainissement :
51
Les ouvrages d’assainissement :
Conduites en grés.
Conduites ovoïdes préfabriqués
Conduites en fonte
Conduites en polychlorure de vinyle (PVC) non plastifié
a) Conduites En béton non armé :
Les tuyaux en béton non armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé
assurant une compacité élevée du béton (compression radiale, vibration, centrifugation,
etc.). La longueur utile ne doit pas dépasser 2,50 m.
Les tuyaux non armés ont une rupture brutale ; mais, à moins que la hauteur de
recouvrement soit insuffisante, elle survient aux premiers âges de la canalisation .
Il est déconseillé d'utiliser les tuyaux non armés pour des canalisations visitables,
sous voirie...
L'essai à l'étanchéité est effectué sous une pression de 1 bar pendant 30 minutes.
Les principaux joints sont du type emboîtement à gorge pour joint élastomère.
b) Conduites En béton armé
Les tuyaux en béton armé sont fabriqués mécaniquement par un procédé assurant une
compacité élevée du béton (centrifugation, compression radiale, vibration, etc..
Pour pouvoir être dit « armé », un tuyau doit comporter deux séries d'armatures:
•des barres droites appelées « génératrices; »
•des spires en hélice continues, d'un pas régulier maximal de 15 cm.
À moins que les tuyaux proviennent d'usines agréées, le constructeur doit obtenir du
fournisseur que l'allongement sous charge maximale des aciers utilisés se supérieur ou égal
à 2.%
Ces tuyaux doivent satisfaire aux essais de résistance à la rupture et aux essais d'étanchéité
(sous une pression de 1 bar pendant 30 minutes)
c) Conduites ovoïdes préfabriqués
Cette forme de conduite a été mise au point afin d'obtenir une vitesse d'écoulement en
fonction du remplissage la moins variable possible.
Malgré la volonté de normalisation, il existe différentes formes de tuyaux ovoïdes,
notamment la forme simple, proportionnelle au cercle.
Leur longueur utile est d'au moins 1 m. Ils sont à joint à emboîtement à mi-épaisseur ou
à tulipe.
52
Les ouvrages d’assainissement :
Dans le cas où ils sont armés, ils sont pourvus d'une armature répondant aux
sollicitations particulières propres à la forme de la canalisation ; la section des armatures,
mesurée dans les sections les plus sollicitées en service, abstraction faite éventuellement de
la présence d'un béton de forme, ne doit pas être inférieure aux 4/1 000 de la section
longitudinale du béton.
L'épaisseur du radier ne doit différer en aucun point de ± 2,5 % de l'épaisseur garantie
par le fournisseur ; mesurée au fil d'eau, en deux points situés à chaque extrémité de
l'ovoïde, elle ne doit pas varier de plus de 5 mm.
L'essai d'étanchéité est effectué sous une pression de 0,5 bar maintenue pendant 1 heure,
sur deux ovoïdes assemblés.
d) Conduites en fibres ciment sans pression
L'amiante est un matériau interdit. Les fibres que l'on mélange au ciment permettent
d'obtenir alors un matériau composite que l'on désigne par l'expression « fibres-ciment.»
Des ouvrages de très grande taille peuvent être fabriqués avec ce matériau.
Les tuyaux se fabriquent en deux types, selon le mode d'assemblage:
•tuyaux avec un emboîtement;
•tuyaux sans emboîtement avec deux bouts lisses.
Les avantages offerts par les produits en fibres-ciment sont des dispositions constructives
homogènes, constituées de pièces appelées « manchons » ou « manchettes », ou encore «
biellettes » (canalisations courtes avec un système de joints souples). Le manchon est
scellé dans le regard de visite, et la biellette assure la liaison souple avec le tuyau.
e) Conduites en grès
Le grès servant à la fabrication des tuyaux est constitué à parts égales d'argiles et de
sables argileux cuits entre 1200 et 1300 °C .
Les tuyaux sont fabriqués par extrusion. À la température de cuisson, l'ensemble subit la
fusion pâteuse et se vitrifie. Les tuyaux en grès de bonne qualité, sonnés au maillet, rendent
un son clair.
Le matériau obtenu est très imperméable : il est inattaquable par les agents chimiques,
à l'exception de l'acide fluorhydrique.
L'utilisation des tuyaux en grès est recommandée dans les installations internes
industrielles, mais en aucun cas elle ne devrait être préconisée en réseau public sous le
prétexte que le grès peut admettre des effluents agressifs.
La longueur minimale utile des tuyaux est de 1 m.
53
Les ouvrages d’assainissement :
Tous ces tuyaux sont fournis avec assemblage par bagues d'étanchéité ou à dispositifs
d'étanchéité incorporés et montés en usine.
La tolérance sur la longueur utile est ± 2 %0.
f) Conduites en polychlorure de vinyle (PVC) non plastifié
Les matières plastiques ont un comportement différent face à une élévation de
température qui conduit à distinguer deux grandes familles : les thermoplastiques et les
thermodurcissables.
Le PVC fait partie de la famille des thermoplastiques ; c'est une résine synthétique
résultant de la polymérisation du chlorure de vinyle monomère, celui-ci étant obtenu par
synthèse à partir du chlorure d'hydrogène. Suivant la quantité de plastifiant qu'on adjoint,
le PVC peut donner des produits souples ou rigides.
Le PVC rigide non plastifié, utilisé en assainissement, est opaque et de couleur
normalisée gris clair. Il offre une exceptionnelle résistance à l'agression d'ordre chimique et
peut, de ce fait, offrir un intérêt dans les installations internes industrielles.
Si les tuyaux ne sont pas destinés à être assemblés par manchons à double bague
d'étanchéité, ils comportent à l'une de leurs extrémités une emboîture façonnée en usine,
munie d'un dispositif pour loger ou retenir une bague en élastomère.
Les joints collés ne peuvent être admis que pour les tuyaux de faible diamètre, c'est-à-
dire pour les branchements.
Les tuyaux en PVC non plastifié sont sensibles à l'effet de température.
Le diamètre nominal est égal au diamètre extérieur exprimé en millimètres.
Les fabricants produisent actuellement des tuyaux pour les branchements (PVC-U),
pour l'évacuation sous pression ou à base de résine (UP) et renforcés de verre (PRV, Pour
les écoulements libres ou sous pression, il existe une gamme de tuyaux de grandes
dimensions (DN 1000 à 2400)
Parmi les canalisations d'emploi courant en assainissement sont classés les tuyaux en
polyéthylène haute densité et les tuyaux à structure alvéolaire en PVC rigide, dont les
parois sont composées, dans leur épaisseur, de canaux cylindriques qui leur confèrent des
caractéristiques particulières sans les alourdir.
g) Conduites en fonte
Les caractéristiques des tuyaux en fonte, facteurs de sécurité et de résistance
mécanique, leur confèrent le label d'excellence. Les tuyaux en fonte ductile et revêtement
intérieur en ciment alumineux assurent des qualités de fiabilité anti-agressives.
54
Les ouvrages d’assainissement :
Tableau 04 : les différentes Types des Conduites de canalisation
Tuyaux en fonte
55
Les ouvrages d’assainissement :
Tuyaux en polychlorure
de vinyle (PVC) non
plastifié
Tuyaux ovoïdes
préfabriqués
Tuyaux en grès
56
Les ouvrages d’assainissement :
57
Les ouvrages d’assainissement :
2. Les Joints :
Les joints des conduites en béton armé :
Le choix judicieux des assemblages est lié à la qualité du joint. Ce dernier est
fonction de la nature des eaux et de leur adaptation vis à vis de la stabilité du sol et,
fonction de la nature des tuyaux et de leurs caractéristiques (diamètre, épaisseur).
Pour les tuyaux en béton armé on a différents types de joints à utiliser :
2.1 : Joint type Rocla
Ce type de joint assure une très bonne étanchéité pour les eaux transitées et les eaux
extérieures, Ce joint est valable pour tous les diamètres.
2.2 : Joint à demi-emboîtement
Avec cordon de bourrage en mortier de ciment, ce joint est utilisé dans les terrains
stables .Il y a risque de suintement si la pression est trop élevée, Il est à éviter pour les
terrains à forte pente.
2.3 : Joint à collet
Le bourrage se fait au mortier de ciment, il n'est utilisé que dans les bons sols à
pente faible.
Figure 32 : Tuyaux en béton armés avec joint Figure 33 : Tuyaux PVC avec joint
58
Les ouvrages d’assainissement :
II. Les ouvrages normaux :
1. Les Branchements:
Le branchement est l’ensemble de canalisations reliant les installations sanitaires de
l’immeuble au réseau public d’assainissement. Il constitue donc le lien entre le point de
raccordement de la construction (domaine privé), et le réseau public (domaine public). Il
convient de distinguer deux secteurs, le premier où une partie sera implantée sous domaine
public et le second où une partie de la canalisation sera implantée sous domaine privé.
Leur rôle est de collecter les eaux usées et les eaux pluviales d'immeubles.
Un branchement comprend trois parties essentielles :
➢ Un regard de façade qui doit être disposé en bordure de la voie publique et au plus prés
de la façade de la propriété raccordée pour permettre un accès facile aux personnels
chargés de l'exploitation et du contrôle du bon fonctionnement.
➢ Des canalisations de branchement qui sont de préférence raccordées suivant une oblique
inclinée à 45° ou. 60° par rapport à l'axe général du réseau public.
➢ Les dispositifs de raccordement de la canalisation de branchement sont liés à la nature
et aux dimensions du réseau public.
59
Les ouvrages d’assainissement :
a) Réalisation des branchements :
Les branchements comprennent de l’aval vers l’amont :
• Le raccordement de la canalisation de branchement à la canalisation principale
(généralement un regard),
• La canalisation de branchement proprement dite avec une pente au moins égale à 3 %,
• Eventuellement un regard collecteur de branchement,
• Sur chaque branchement individuel, la boîte de branchement, à la limite du domaine
public.
b) Choix des boîtes de branchement ou d’inspection :
• Les boîtes de branchement sont de section circulaire ou carrée.
• Les dimensions intérieures de la boîte sont fonction de sa profondeur et de son usage.
c) Pose des boîtes de branchement :
La mise en place des boîtes de branchement et des joints s’effectue conformément
aux prescriptions du fabricant.
Le raccordement du tuyau à la boîte de branchement doit être souple et étanche. Le
raccordement au mortier est interdit.
- Matériaux pour lit de pose et enrobage des tuyaux
Cas général :
• tuyaux béton ou fonte : grave non traitée (GNT) 0/20,
• tuyaux PVC : sable 0/10 ou gravette 4/6,
• béton dosé à 150 kg jusqu'à mi-section si la charge sur la canalisation n’est pas suffisante.
2. Les collecteurs :
Ils sont constitués par des tuyaux (canalisations) enterrés alignés allons de regard
en regard avec un diamètre et une pente suffisante pour éviter toutes les stagnations des
liquides chargés.
3. Les Regards :
ce sont des compartiments en maçonnerie ou préfabriqué munis d’un couvercle
amovibl ils permettent l’accès aux canalisations pour d’éventuels branchements, et
notamment pour le curage de ces derniers.
60
Les ouvrages d’assainissement :
3.1: Les différents types des regards :
a) regard de visite : ils permettent la surveillance et le curage des égouts ainsi que leur
aération qui est assurée grâce à une fonte sur le couvercle du regard, ce type de regard est
prévu dans les cas suivants :
- au niveau de chaque branchement avec un autre collecteur
- a chaque changement de direction (horizontale ou verticale)
- entre 40 et 50 m d‟alignement droit
b) regard de chute : ce sont des regards analogues aux regards de visite, seulement la
chute est plus importante, ce type de regard est prévu lorsque les canalisations sont
disposées en forte pente, ce qui entraîne des vitesses très importantes, la chute des effluents
dans ces regards permet de briser la vitesse d‟écoulement.
c) bouche d’égout : destinées à recueillir les eaux usées de la chausse, elle doivent être
sélectives pour permettre la retenue du maximum de déchets, elles sont généralement
disposées sous le trottoir
61
Les ouvrages d’assainissement :
d) regard avaloir : ils sont généralement places aux points bas des caniveaux destines à la
collecte des eaux de ruissellement depuis le caniveau jusqu’à l’égout.
62
Les ouvrages d’assainissement :
g) Regards de branchement: servent au branchement du réseau sanitaire d‟un immeuble
au réseau d‟assainissement, les regards siphoïdes sont conseilles pour éviter les relents des
mauvaises odeurs.
63
Les ouvrages d’assainissement :
3.2: Les fonctions des regards :
- permettre de contrôler les différentes parties du système d'assainissement ;
- permettre d'entretenir et de maintenir le système d'assainissement ;
- permettre d'introduire matériels et outils de nettoyage ;
- permettre de faire des coudes à 90° pour la canalisation.
Lorsque le tracé nécessite des changements de direction à 90°, il faut évitez les
coudes à angles droits qui risquent de bloquer l'écoulement de l'eau.
Dans ce cas, on peut opter plutôt pour deux coudes à 45° avec un tronçon de tuyau
entre ces deux pièces ou créer un regard de visite étanche.
La distance entre deux regards est variable
35 à 50 m en terrain accidenté.
50 à 80 m en terrain plat.
Sur les canalisations les regards doivent être installés
A chaque changement direction ;
A chaque jonction de canalisation ;
Aux points de chute ;
A chaque changement de pente ;
A chaque changement de diamètre .
4. Raccordement :
a) Ouverture de la canalisation principale :
L’ouverture sera réalisée obligatoirement à l’aide d’outils spéciques (carottage à la
couronne). La démolition par choc est interdite. En cas de rencontre d’une canalisation en
amiante ciment l’intervention devra sa conformer aux dispositions législatives et
réglementaires concernant ce type de matériau.
b) Niveau de raccordement :
- dans le cas d’une canalisation principale circulaire, l’axe de raccordement doit être radial
et situé dans la demi section supérieure de l’égout ;
- dans le cas d’une canalisation principale visitable (type T ou A) la génératrice inférieure
du raccordement sera située à + 0.30 m du radier de l’égout.
c) Dispositif de raccordement :
il sera constitué de pièces de raccord spéciales (culottes, selle de branchement,
tulipes ou té de raccordement) préfabriquées. La réalisation du tabouret borgne est
proscrite. Un joint au regard et un joint au niveau de la selle sont obligatoires.
64
Les ouvrages d’assainissement :
d) Angle de raccordement entre la canalisation principale et le branchement :
l’angle sera conforme aux prescriptions du fascicule 70 et exécuté dans le sens
d’écoulement du réseau. [11]
65
Partie
Pratique
C HAPITRE 04:
La présentation du
cas d’étude
I. Présentation De la commune Bir-El-Ater
1. Géographie de la commune
II. Présentation de l’Agence nationale de la gestion et de régulation
foncière urbaine (ANGRFU)
1. L’Organigrammes De l’Agence nationale
2. Les missions de l’Agence nationale
3. Les activités de l’Agence nationale
III. Présentation du projet
1. Situation du Projet
2. Topographie du site
3. L’accessibilité
4. La morphologie de terrain (la forme – la surface)
La présentation du cas d’étude
I. Présentation De la commune Bir-El-Ater :
Algérie / Tébessa / Daïra de Bir el-Ater
Bir el-Ater est une ville algérienne, située dans le daïra de Bir el-Ater et la wilaya de
Tébessa.
La ville s'étend sur 1 522 km² et compte 77 727 habitants depuis le dernier
recensement de la population. La densité de population est de 51,1 habitants par km² sur la
ville. Entourée par Safsaf El Ouesra et Ogla Melha
Située à 897 mètres d'altitude, la ville de Bir el-Ater a pour coordonnées géographiques
Latitude: 34° 44' 55'' nord
Longitude: 8° 3' 29'' est.
66
La présentation du cas d’étude
1. Géographie de la commune
Informations géographiques générales
Bir el-Ater couvre une superficie de 152200 hectares soit 1522,00 km².
la commune dont la mairie se situe à 897 mètres d'altitude n'accueille aucune réserve
naturelle sur son territoire. Caractérisée par un Climat désertique sec et froid
(Classification de Köppen : BWk), la commune se situe dans le fuseau horaire UTC +1:00
(Africa/Algiers). L'heure d'été correspond à UTC+1:00 tandis que l'heure d'hiver
correspond à UTC +1:00.
Pour une localisation aisée de la ville de Bir el-Ater, dont le code postal est 12200,
sur une carte, dans une application web ou avec un GPS, vous pouvez utiliser ses
coordonnées géographiques qui vous sont proposées dans les principaux systèmes de
projection pour répondre aux besoins les plus courants.
Les coordonnées géographiques de Bir el-Ater en décimales sont : 34.7485° de
latitude et 8.05796° de longitude.
Les coordonnées géographiques sexagésimales de Bir el-Ater sont : latitude nord 34° 44'
55'' et longitude est 8° 3' 29''.
II. Présentation de l’Agence nationale de la gestion et de régulation
foncière urbaine (ANGRFU):
Agence wilaya de gestion et de régulation foncière urbaine TÉBESSA-BIR-EL-
ATER (ANGRFU) est un établissement public économique créé par le décret exécutif n °
408/03 du 05/11/2003, modifié et complété par le décret exécutif n ° 90/405 du
29/12/1990, qui inclut les événements des agences de gestion et de gestion immobilières
urbaines. Le but de ce projet est de gérer le portefeuille immobilier sur le territoire de
chaque municipalité dans son périmètre urbain, tel que requis par les outils de
reconstruction. Et doit être régie par le droit privé.
67
La présentation du cas d’étude
ADRESSE :
La localisation du l’Agence nationale de la gestion et de régulation foncière
urbaine est montrée au point A dans la Figure (43) avec un petit agrandissement (zoom)
dans la Figure(45).
68
La présentation du cas d’étude
1. L’Organigrammes De l’Agence nationale :
المدير
رئيس قسم العقار و رئيس قسم العقار و رئيس القسم التقني األمانة
المنازعات المنازعات
مكتب المحاسبة مكتب مكتب العقار مكتب الترقية مكتب تسليم مكتب األشغال
التحصيص العقارية المشاريع الطبوغرافية
69
La présentation du cas d’étude
b) dans le domaine de bâtiments :
Cette agence qui prise en charge le réalisation des projets dans le cadre du
regroupement participatif une coordination avec la caisse nationale de logement.
Elle a aussi pour mission générale :
• acquérir pour le compte de la collectivité locale , tout droit immobilier ou immeuble
destiné à l’urbanisation et de réaliser les aliénations des dits immeubles ou droit
immobilier suivant les clauses et les conditions définies par cahier des charges.
• Mettre en outre les opérations de régulations foncières conformément à la
réglementation en vigueur.
• assiste les organes de la collectivité locale dans la préparation, l’élaboration et la mise
en œuvre des instruments d’urbanisation et d’aménagement.
• promouvoir ou faire promouvoir des lotissements et des zone de toutes natures
d’activité en application des instruments d’urbanisme et des d’aménagements arrêtés.
• initier des opérations d’acquisition et d’aliénations d’immeubles ou droit immobilier
Pour son propre compte.
70
La présentation du cas d’étude
▪ Municipalité de Bir al-Ater:
- Allocation EL FADJR: 158 lots.
- Allocation EL SAADA : 124 lots.
- Allocation EL-MATAR : 244 lots.
- Allocation EL OKHOWA : 27 lots.
- Allocation EL-ETIHAD: 33 lots.
- Allocation EL-ISTIQLAL: 21 lots.
▪ EL OUGLA EL MALHA :
- Allocation EL-ISTIQLAL : 64 lots
- Allocation EL CHAHID: 42 lots
▪ commune D'OUM ALI
- Allocation de EL-HAYET : 89 lots
▪ commune de SAFSAF AL-OUESSRA:
- Allocation de EL NASR: 88 lots
▪ commune de NIGREEN:
- Allocation EL NASR : 136 lots
- Allocation de 10 pièces
- Allocation de 18 pièces
2. Fragments foncières :
▪ commune de Bir al-Ater:
- Allocation EL AFAK : 114 lots
- Allocation EL HANNA : 148 lots
- Allocation EL WIAM : de 239 lots
- Allocation EL BARAKA de 123 lots.
- Allocation EL ZAITONE 244 partages
- Allocation EL AMRIYAH : 444 lots.
▪ Municipalité de NIGRINE:
- Attribution de 25 actions commerciales
3. Fragmentation des investissements :
▪ commune de Bir al-Ater:
- Allocation de la zone d'activités et de stockage route OUGLET AHMED, Bir El-Ater
35 lots destinés à des projets d'investissement de nature industrielle, stockage et dépôt.
71
La présentation du cas d’étude
- Allocation de la zone d'activité de l'entrée nord de la ville est de 396 lots destinées à
accueillir des projets d'investissement dans divers domaines
▪ commune de NIGRINE: 99 lots
▪ commune de FERCANE : 112 lots
▪ OUGLA EL MALHA ; 24 lots
▪ SAFSAF EL OUESSRA: 230 lots.
▪ OUM ALI: 77 lots.
4. Fragmentation commerciale:
▪ commune de Bir al-Ater:
- Allocation du marché commercial libyen : 58 lots.
- Allocation de 10 lots à route charia.
➢ Dans le domaine du logement:
L'Agence immobilière est dans le cadre de son acquisition légalement autorisée de
terrains immobiliers et l'achèvement des programmes de logement sur eux, y compris les
éléments suivants:
Programme 20 logement individuels route charia dans la commune de Bir al-Ater
L’année 2000.
Programme de 20 logement individuelles participatifs route Charia dans la commune
de Bir al-Ater L’année 2001.
Programme 20 logements collectifs participatifs sous la forme de 3 bâtiments route
charia dans la commune de Bir el Ater.
Programme 40 logements individuels participatifs.
Le programme 2006 route de la charia dans la commune de Bir al-Ater.
Programme 280 logement collectif sous la forme de bâtiments participatifs route chrea
façon est jusqu'à présent dans le chemin de l'achèvement pourcentage d'achèvement
70% du nombre total de maisons.
1. Logement évolutionnistes: l'Agence, en particulier en 1997 et 1999, l'achèvement des
programmes de logement de développement au profit des institutions de l'Etat pour
répondre aux salaires de suivi et de l'exécution de ces programmes a affecté les diverses
commune dans le cadre de la compétence de l'agence, et parmi eux :
• 80 Programme de développement du logement Cité EL-JAMAREK
• 47 développements résidentiels dans le quartier EL HANA.
72
La présentation du cas d’étude
• 24 programmes de développement résidentiel pour les travailleurs de la formation
professionnelle
• 44 Logement El OUGLA EL MALHA
• 20 programmes de développement résidentiel dans la commune D'OUM ALI
• 30 programmes de développement résidentiel dans la commune de NIGRINE.
• 40 programmes de développement résidentiel dans la commune de FERCANE.
Le seul programme reste un programme (RHP), un projet d'absorption des
logements non conforme et éliminer les quartiers précaires a été sélectionné quartier
Houari Boumediene doit la commune de numéro auberge Bir el Ater environ 296
logements ont été réalisés dans le même commune.
2. Programme de régularisation :
Après la promulgation de la Loi n ° 08-15 du 20 juillet 2008, qui établit les règles
pour l'appariement des données et leur achèvement.
Les données toutes construites sur les terres des intérêts appartenant de la commune
de Bir el Ater être transférés à l'Agence afin de libérer le contrat de règlement en tant que
filiale dans ce cadre a été converti environ 15 fichier approximatif appartenant aux intérêts
de la commune de Bir el Ater, qui obtiennent leurs propriétaires sur les décisions de
l'approbation du règlement par le Comité de la Chambre.
Ils doivent ensuite demander un certificat de conformité.
Après nous avons parlé de projets qui ont été achevés précédemment. Nous parlons
de projets en cours d'achèvement
1. L’aménagement externe de l'allocation de El Wiam claviculaire bir el ater (239 Part
résidentielle) route charia est un réseau de routes maintenant terminé les bords des routes
et le taux d'achèvement d'environ 80%
2 - le projet de préparation de l' L’allocation de la route OUGLET AHMAD n°2 Cette
allocation, qui est l'achèvement du réseau d'égouts et de l'eau potable. Le taux de
réalisation est d'environ 85%
3 – l’allocation dans la commune de SAFSAF EL-OUESSRA Le travail du réseau d'égouts
et d'eau potable est surveillée et le taux d'achèvement est de 90%.
En outre, l'Agence joue pleinement son rôle d'outil de reconstruction et l'État
participe aux réunions de coordination et participe au comité de sélection pour l'exécution
des projets publics.
73
La présentation du cas d’étude
III. Présentation du projet :
Le projet consiste à l’étude De L’assainissement Collectif De L’habitat individuel
Social (lot N°2) route de OUGLET AHMED la commune de BIR EL ATER daïra de BIR
EL ATER, wilaya TEBESSA dont la fiche technique se présente comme suit :
1. Situation du Projet :
La localisation du site de lotissement 269+équipement route OUGLET AHMED
est montrée au point A dans la Figure (45) avec un petit agrandissement (zoom) dans la
Figure(48). Il est situé à Bir-El-Ater, limité :
- Au Nord, Evitement De la Ville de bir el ater
- Au Sud, la route vers OUGLET AHMED
- A l'Ouest, Prison De Bir El Ater
- Et à l'Est, une station de service
74
La présentation du cas d’étude
2. L’accessibilité :
Le terrain est accessible par deux routes principales :
1- route d’évitement de la ville de bir el ater
2- route d’ouglet Ahmed
3. La morphologie de terrain (la forme – la surface) :
Le terrain du lotissement a une forme de trapèze avec une surface de 113812m²
4. Topographie du site :
Le terrain a une pente naturelle qui facilite la pose du réseau d’assainissement
(Voir L’Annexe 01).
75
C HAPITRE 05:
La réalisation de
projet d’assainissement
Cas d’étude (lot 269+équipement)
Chapitre 05: réalisation de projet d’assainissement (lot269+équipements)
Sécurité
L’entreprise
Transport
76
La réalisation de projet d’assainissement
L’excavation
Ferraillage
77
La réalisation de projet d’assainissement
Coffrage
Le béton
78
La réalisation de projet d’assainissement
Moulage des couvertures
Le maitre
d’ouvrage Suivi
(direction de
logement)
79
La réalisation de projet d’assainissement
Le CTH Suivi
Suivi (l’architecte)
Le maitre d’œuvre
(L’agence
foncière bir el
ater)
80
La réalisation de projet d’assainissement
II. La Préparation dans le chantier :
1. Préparation de chantier :
L'Entrepreneur doit se conformer aux prescriptions de "L’ETABLISSEMENT DU
PROJET D'EXECUTION". Tant vis-à-vis des travaux à réaliser, que vis-à-vis des tiers,
l'Entrepreneur est réputé s'être rendu sur place, connaître les lieux et avoir une parfaite
connaissance du site a restructuré.
En tout état de cause, l'Entrepreneur est réputé connaître les lieux et avoir pris
connaissance :
❖ Des difficultés d'accès, de la position et de l'état de conservation des ouvrages
maintenus, tels que murs de clôture, constructions existantes.
❖ Des accès au terrain, des largeurs et de l'état des pistes de desserte,
❖ Des possibilités de stationnement et de giration des camions et engins,
❖ De la nature du sol, présence d'eau, sol meuble, etc.
❖ Des itinéraires obligatoires qu'il doit emprunter, compte tenu des limites des
charges et de gabarit imposées sur les voies.
❖ Des périodes d'interdiction de circulation et d'accès sur le site,
❖ Des interdictions de nuisance.
L’Entrepreneur doit prévoir dans ses travaux forfaitaires toutes les incidences en
découlant : installation du chantier, et pendant l’exécution des travaux etc.
En conséquence, ses prix tiennent compte de toutes les contraintes particulières en
découlant et l'Entrepreneur ne peut en aucun cas prétendre à indemnité en les évoquant.
L'Entrepreneur prend possession du terrain dans l'état où il se trouve.
Avant tout commencement des travaux, l'Entrepreneur doit faire procéder, s'il le
juge nécessaire, à un état des lieux contradictoire (constats d'huissier, photographies, etc.)
Tous les frais relatifs à la préparation de son offre ainsi qu'à la prise de possession du
terrain
Quelle qu'en soit la nature ou l'importance sont à la charge de l'Entrepreneur.
Les offres non retenues ne donneront lieu à aucune indemnité pour frais d'études ou à
quelque titre que ce soit.
Après avoir pris connaissance du projet et toutes les pièces
contenues. Dans le dossier et le rendu compte de la situation des lieux, l’entreprise se
soumet et s’engage à exécuter les travaux conformément aux conditions des données du
projet et normes en vigueur et moyennant les prix unitaires indicatifs établis par elle pour
81
La réalisation de projet d’assainissement
chaque unité d’ouvrage décrite dans le bordereau des prix unitaires qu’elle a fixé après
avoir apprécié à son point de vue et sous sa responsabilité la nature et la difficulté des
travaux à réaliser.
Le présent descriptif précise le programme général d’exécution des travaux.
Il forme un tout et devra être connu dans son ensemble.
2. Planning d'intervention au chantier :
82
La réalisation de projet d’assainissement
B. Implantation :
83
La réalisation de projet d’assainissement
84
La réalisation de projet d’assainissement
85
La réalisation de projet d’assainissement
• Toutes les sujétions découlant des démolitions des ouvrages de maçonnerie ou béton
armé rencontrées dans les fouilles et ce quels que soient les moyens utilisés par
l'Entreprise pour effectuer ces démolitions,
• Toutes les sujétions résultant de la présence de l'eau,
• L'enlèvement des matériaux de grosse granulométrie et des affleurements des points durs
et le dressement suivant la pente prévue au projet,
• La mise en banquette des terres si celles-ci sont aptes aux remblais,
• Le curage de toutes les canalisations en fin de travaux
Toutes dispositions doivent être prises pour éviter de charger les rives des tranchées.
• La largeur de la tranchée doit, en tout point, être suffisante pour qu'il soit aisé d'y placer
les tuyaux et pièces spéciales, d'y effectuer convenablement les remblais et d'y réaliser
les assemblages,
• Les protections nécessaires et réglementaires.
Localisation :
Selon plans du Maître d’œuvre :
• Pour les canalisations, et regards nécessaires.
Les fouilles en tranchées présentent une profondeur variable suivant le plan tout en
gardant une profondeur minimale de 1.30 m, la largeur de la tranchée sera égale au
diamètre du tuyau augmenté de 0.60m. Le fond sera nivelé et réglé compris toute sujétions
pour blindage de sécurité
86
La réalisation de projet d’assainissement
D. Fouille en puits (regard) :
Fouille en puits :
Tous les regards doivent être posés avec une profondeur déjà calculée
auparavant par le bureau d’étude.
Cela veut dire que nous avant une cote de tampon et une cote de fil d’eau au-
dessus du radier.
Pour cela le topographe doit faire attention au control des niveaux
E. Canalisations :
Pour le projet en question on a opté pour des tuyaux cylindriques
(circulaires) qui sont les plus répondus sur marché vue leur simplicité de fabrication et
l’exécution.
Le choix du matériau est en fonction de la nature de fluide à transporter, du
terrain d’assise et notamment la disponibilité des canalisations sur le marché. Pour le
présent projet on a opté les conduites en P.V.C PN 6 bars de tous diamètres
Les joints constituent un point faible pour les réseaux ils doivent être
exécutés de façon à :
- être parfaitement étanche et souple.
- résister à la pression hydraulique des eaux et les attaques chimiques.
- être inattaquable par les racines.
87
La réalisation de projet d’assainissement
Les canalisations formant le réseau qui est de type unitaire sont des tubes en PVC
d’assainissement PN 6 Bars dont les diamètres sont variables suivant le plan fourni par
le maître d’œuvre, les tubes seront joints entre eux par emboîtement à joint étanche
élastomère incorporé (à une extrémité) posés sur une couche de sable et enlèvement de
toute les bavures à l’intérieur des tubes
88
La réalisation de projet d’assainissement
F. Les Regards :
Ce sont des regards en béton armé dosé à 350 kg/m3 de différentes sections,
recouvert de tampons en fonte lorsqu’ils se trouvent à l’intérieur de la chaussé ou en
béton lorsqu’ils se trouvent sur terrain naturel ou trottoir
Le radier sera en béton armé posé sur une couche de béton de propreté, avec
curette de hauteur égale au rayon de la canalisation enduite en mortier gras lisse.
Les ouvertures seront prévues comme indiqué sur plan, lorsque la hauteur du
regard est supérieure à 1.70, on prévoit de l’échelon en acier espacé de 30 cm
89
La réalisation de projet d’assainissement
90
La réalisation de projet d’assainissement
G. Essais :
Essai d’étanchéité : l’étanchéité des réseaux vis-à-vis des effluents transportes
que les infiltrations extérieurs est au point crucial, un défaut d’étanchéité peut
entraîner une pollution du milieu extérieur et éventuellement des sources, ou captage
d’eau potable par l’effluent.
Pour avoir un réseau étanche il faut que les tuyaux répondent aux prescriptions
réglementaires en matière d’étanchéité que les assemblages qui sont à l’origine
nombreuse fuites. Pour ce faire il est obligatoire d’examiner l’étanchéité sur les
tronçons du réseau en procédant à un essai d’étanchéité lors de l’essai à l’eau chaque
tronçon essayé est fermé à son extrémité aval par un tronçon étanche, le regard amont
étant complètement remplie d’eau il ne doit se produire aucune fuite pendant 30 mn.
H. La pose du tampon :
91
La réalisation de projet d’assainissement
main et avec du sable, gravier, de la terre meuble ou végétale ne contenant pas
d’éléments de diamètre supérieur à 30mm.
La seconde partie du remblai peut être effectué à l’aide d’engins mécaniques avec
des couches successives de 20cm au maximum, chaque une doit être soigneusement
compactée.
L’évacuation du réseau d’assainissement sera vers le réseau existant
92
La réalisation de projet d’assainissement
III. La critique du projet de cas d’étude :
A partit de notre analyse théorique on a découvert les exigences techniques au
niveau des différents étapes lors de la réalisation d’un projet d’assainissement collectif, et
après les études qu’on a fait sur terrain on a remarquer quelques différences entre la
théorie et le terrain, on peut citer nos observations comme suivant :
✓ l’utilisation d’un type de joint non adapté a la nature de terrain
✓ Les tuyaux de canalisation sont stocké d’une façon irrégulière
✓ Au lieu d’utiliser l’acier ᴓ12, dans les regards on a remarqué que l’acier ᴓ10 était
le plus utilisé.
✓ Après les essais du béton quelques erreurs ont été signalées
✓ L’étude topographique initiale a été plein des erreurs et ça a causé plusieurs
problèmes lors de l’implantation des regards .
✓ L’utilisation d’une note de calcul standard non adapté aux paramètres du site de
projet
✓ L’organisation des taches sur le chantier est impeccable, Mais l’insuffisance des
engins, et quelques problèmes administratives ont causées une lentement
d’avancement des travaux et par conséquence que l’entrepreneur se trouve face a
des pénalités de retard.
1. Les recommandations :
Pour réaliser un projet d’assainissement conforme aux normes et exigences
techniques qu’on a présenté dans la partie théorique, on propose quelque recommandation
pour le chantier du cas d’étude :
➢ L’utilisation des joints Rocla car ils sont plus adapté a la nature du sol de notre
projet
➢ Le stockage des tuyaux doit être fait d’une méthode organisé comme on a
démontré dans (Figure 29).
➢ L’entrepreneur doit suivre l’étude du béton qui est fournit par l’ingénieur du génie
civile.
➢ Tel projet d’assainissement demande au moins deux études précis de la
topographie du terrain, avant la réalisation du projet, et un suivi permanent avec
chaque étape d’exécution,
93
La réalisation de projet d’assainissement
➢ L’architecte doit faire l’étude après une ou plusieurs visites sur terrain, et on
propose de revoir la note de calcul et la met plus adapté au cas particulier de ce
projet.
➢ Les engins de l’entrepreneur doit être mise en considération lors du choix de
l’entreprise pour arriver à la fin du projet au temps.
Conclusion
La période de stage que nous avons passé au sein de l’entreprise nous a était
très instructive, et nous a permis de mettre en application nos connaissances théoriques
et pratiques que nous avons acquis.
En effet, nous avons eu l’occasion d’étudier et suivre les travaux de réalisation
de réseau d’assainissement et le matériel et les engins utilisés dans chaque étape de
réalisation et voir les différents plans.
Pendant cette période de stage le personnel d’accueil était très agréable et
coopératif, ce stage nous a permis de nous intégrer dans le milieu professionnel et de
nous habituer à exercer notre métier d’une façon correcte.
94
Conclusion générale
monde du travail.
Durant les six (06) mois passés a l’Agence national et aussi sur le
7,5
1,5
5,98 1 ,5
1 1 ,3 1 ,5
2
10
1,5
7 1,
5
11
0,3
1
2,5
7 1,5
10
,15
,6
10
14
10
,0 1
10
10 Es
16
pa
10
ce
10
,15
10 Ve
10 10 rt
,5
41
2
16
9,7
10
1,5
10
240 118
10 11
7
10 11
17
10 11
10 10 11
,15
21
23
241 ,98 10
10 11
,5
10
10 10
11
20
,44 10 11
11 1,5
,5
10
7
10 11
7 1,5
88
1,5
242 18 10 11 10
,78 ,85
,4
10 10
pa
11
,15 11
11
rki
20
10
10
129
11
11 ng
6
151 10
,8
10 11
150 10
11
52
1,5
10 11
11 10
149
7
10 11
10
1,5
10 11
10
10 147 10
,15 11 10
20
10 10 11 10
ng
145 10
10 11 10
122
rki
1,5
10 11
11 10
pa
7
10 11 10
1,5
10 11 10
245 10 10 10
,15 11 20
10 10 11 10
10 10 10 10
11
1,5
10 11 10 1,5
11
1,5
7
10 158 11 7
1,5
10 11 12
8
10 11 12
10 156 1,5
20
10
8
10 11 7 1,5
10
10 155
11 12
154
10
,5
252
8
,5
11
7 1
10 253
7 1
11 12 1,5
20
16
1,5
10 11
254
8
152 1,5
10
1,5
7
10 11
255
12
12
8
10 11
10
10
,5 12
20
1,5
20
11 11
g
10 258
20
205 n 259 7 1,5
12
11 11
10
rki
10
19
1,5
8
11 11 24
10 261
pa
203
7
11
20
11 66
12
10
1,5
262
20
11 263
11
20
12 264
8
200 12 ,9
10
21
10
,5 265
20
12
18 20 266
8
199 ,05 ,44
20
20
267
10
12
198 60
20
,58
8
20
16
13
6
,5
10
7,3
5,8
7 1
1,5
10
10
20
7
10
16,93
20
10
20
10 15
210 209 207 206 86
10
20
10
,76
20
,28
20
20
18
,38
19
18
15
2,33
12 10 10 10 10 10 10 10 11 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 7,28
1,5
BATIE N-BATIE
42
,99
7,5
1,49
5,99 1 ,5
1 1 ,3 1 ,5
2
10
1,5
7 1,
5
3
13,3
11
0,3
1
6,67
5,6 2,5
1
7 1,5
6,67
10
,15
4,8 5 ,6
6 10
14
3
13,3
10
10
5
10 Es
16
3
pa
13,3
11
,94 10
ce
10
,15
10 Ve
rt
6,67
7
5,8
13 10 10
,5
,98
2
16
9,7
10
1,5
6,67
5,5
13 10
5,3
,2 118
10 11
7
5,6
7
3
10 11
13,3
17
12 10 11
7,5 10 10 11
8 ,15
21
23
3
241 ,98 10
13,3
10 11
,5
10
7,0 10 10
7 11
20
,44 11
6,67
10 11 1,5
,5
10
7
10 11
6,5 7 1,5
6,67
88
1,5
4
18 10 11 10
,78 ,85
,33
,4
10 10
pa
11
13
,15 11
11
3
5,9
rki
13,3
20
9 10
10 11
11 ng
7
129
6,6
6
151 10
,8
10 11
150 10
11
52
1,5
10 11
3
11 10
13,3
149
7
10 11
10
1,5
10 11
10
3
6,67
,3
10 147 10
13
,15 11 10
20
6,67
10 10 11 10
ng
7
145
6,6
10 10
11 10
122
rki
1,5
3
10 11
10
13,3
11
pa
7
10 11 10
1,5
10 11 10
6,67
,33
10 10 10
13
,15 11 20
10 10
3
10 11
13,3
7
6,6
10 10 10 10
11
1,5
10 11 10 1,5
11
1,5
7
10 158 11 7
1,5
12
,33
10 11
3
8
,3
13
10
13
10 156 11 12 1,5
20
10 13
,3
7
10 11 3 7 1,5
6,6
7
6,6
10 155 6,6
10 11 7 12
,33
154
10
,5
252
8
,5
11
7 1
13
10 253
7 1
11 12 1,5
20
16
1,5
10 11 13
254
8
152 ,33 1,5
10
1,5
7
255
6,6
10 11 6,6
,33
7 12
3
12
,3
8
7
10
13
11
6,6
13
10
10
,5 12
20
1,5
20
11 11
g
10 258
7
,33
20
1,5
6,6
205 n 7
7
259
12
11
6,6
11
13
10
rki
10
1,5
,33
8
11
7
10 11 16 24
6,6
13
261
pa
203
7
11 19
20
66
3
11
12
10
1,5
262 8
,3
8
,33
20
13
263
7
11
,33
6,6
11
13
20
13
12 264
8
200 12 ,9
10
10
7
,5 265
20
6,6
12
6,6
5,3
,33
,33
3
6,6
20 266
,3
18
,8
8
199
7
13
13
,33
20
6,6
13
12
267
10
12
60
13
20
8,7
,58
7
8,8
,59
8
9
,87
,33
20
6,6
6,6
16
,6
,1
7
11
6,6
14
11
14
13
6
,5
10
7,3
5,8
,33
7 1
1,5
10
7
13
6,6
13
10
,33
20
,33
6,4
7
10
7
4
13
,33
16,92
20
6,6
13
10 5,6
7
6,6
13
20
10
10 ,5
210 209 207 206 86
7
,33
8,8
6,1
13
6,6
10
,19
7
,5
6,6
5
6,6
7,2
13
10
6,9
7, 2 7,8 13,38 15
16
11,45
,76
2
,28
5
20
20
5,1
20
6,33
5,2
,33
18
,38
19
18
,58
20
8,65
13
15
9,5
1
6,67
6,67
10
2
9,5
8
5,6
8,53 2,33
2,8
12 10 10 10 10 10 10 10 11 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 7,28
1,5
7,5
r
a creee rejet
ar d d
Reg niveau
au
R13
Es
pa
ce
Ve
rt
ant
t reje t 118
240 exis
ard u de
Reg nivea
au .00
T = 866 .40
C 4
=86
CFE 60
.
H=1
241
.01
867 1
CT= 865.4
F E=
C
.60
H=1
88
242
pa
rki
151 129 ng
.00 150 52
T = 868 .40
C 6
= 86
CF E 6 0
.
H=1 149
.32
868 5
CT= 866.7
C FE = 147
.57
H=1
ng
145
eer t
r d a crde reje 122
rki
a u
Reg nivea
au
.91
pa
868 8
CT= 867.3
FE =
C
.53
R 51 H=1
245
.29
869 9
CT= 867.7
FE =
C .50
H=1
.68
T = 869 .21
R50 158 C
=86
8
CFE 47
.
H=1
156
.06
R49 870 2
CT= 868.6
E=
CF
155 .44
H=1
154 252
253
870
.50 254 16
152 CT= 869.1
0
F E= 255
C
.40
H=1
.41
T =871 .11 .60
C
=86
9
T = 876 .92
CFE 30 C 4
=87
H=2
. CFE 68
.
g
258 H=1
205 n 259
rki
19
261
pa
203
.52
=
.13
872 .25
871
CT= 869.7
9 262 66
C T 0 =
=87 C F E
263
CFE 88 .73
. H=1
.98 H=1
= 871 .02
C T
= 87
0
200 264
CFE 96
. 265 21
H=1
.55
= 872 .00
C T 1 266
199 =87
CFE 55 267
198H=1. 60
R58
.68
872 3 13
CT= 871.2 .00
FE= 873
C 4
.45 CT= 871.7
H=1 C FE =
R56 .26
.54 H=1
872 4
CT= 870.9 .91 .00 .07 .12 .18 .25
E = = 872 .71 873 1 873 3 873 5 873 5 873 5
C F C T 0 CT= 871.1 CT= 871.4 CT= 871.6 CT= 871.9 CT= 872.2
.60 .31 .40 =87 =
H=1 873 .31 873 .40 CFE 20 C F E C F E=
C F E =
C F E=
C F E =
T = = . .89 .64 .47 .23 .00
C
=87
2 C T
=87
2 H=2 H=1 H=1 H=1 H=1 H=1
CFE 00 CFE 00 15
H=1
. 210 209 H=1. 207 206 86
.42
873 1
CT= 872.1
FE =
C
.31
H= 1
R29
.35
874 5
CT= 873.3
FE =
C
.00
H=1
40
,82
I.INTRODUCTION :
Après fixation du périmètre d’étude , nous avons adopté un certain nombre d’hypothése sur la
consommation futur d’eau et sur les rejet à l’égout .
Dans les souci de conserver la majoreté des collecteurs existants , nous adopté une solution
mixte de réseau unitaire et séparatif. Les réseaux projetés apparaissent sur le plan a l’échelle
1/500 tenant compte des donnés de base précédemment énumérées et compléter de quelque
note, nous allons a travers ce chapitre procédera
-Les justification du système d’évacuation adopté
-La justifications des eaux usées
-L’évacuation des eaus pluviales
-Les dimonsionnement des collecteurs
II-Justification du systéme adopté :
L’examen des ouvrages d’assainissement de l’assiette , leur implantation et leur état
actuel nous ont conduirent à percer que nous peuvent intégrer notre réseau projeté à notre
systéme dans le mesure ou il étiaient hydrauliquement valables .
Les systéme unitaire à été choisi dans les cas suivants :
A_ difficulté de dissociés sans un bouleversement complet de réseau actuel.
B_ Impossible d’évacuer l’excédent d’eau de pluie en cas d’orage par des divers soirs
appropriés situés au plus proche sur les oueds.
Notons passant que vous admettons converser le collecteur situé en aval de note
périmétres, un effluent des eaux usées, cet affluent est acheminé gravitaire men jusqu’au rejet
proposé d’après hydraulique W/Tébessa.
1-Conditions topographiques et hydrologique :
_Terrain moyen accidenté
_Terrain de pente moyenne
2-Structure du réseau existant :
_Tracé du passé par l'urbanisation de la ville
_Sous-dimensionnement du réseau interceptant des bassins versants
_Réseau implanté des axes de voirie très ètroite général
3-Développement de la ville :
Modification des coefficients de ruissellement en relation avec le degré d'urbanisation.
copte_tenu des impératifs plus précèdemment énumérès . Il apparaît que la réalisation d'un
réseau de type sèparatif serait souhaitable sur plans de l'économie de l'hygiène et de
l'hydraulique mais en raison de l'existence d'un important réseau existant les plus part du
temps unitaire; il a ètè jugè Préférable d'utiliser ce réseau est on bon état et lorsqu'il près
entre des conditions hydraulique satisfaisante. Il en résule donc Les coexistences Des 02
système Dans ces conditions chaque bassin a du ètre considéré en tant que cas particuliers.
Pour nous permettre de dimensionner le réseau secondaire, nous avons pris notre
périmètre d’étude en comme un seul sousb bassin versants et définir ainsi la surface ainsi que
le trafic piétonnière au niveau de l’assiette d’étude.
2 – volume des Eaux Usées :
Le volume des eaux usées rejeté représente 80% des débits d’eau potable consommée.
Tenat compte de cette relation, nous pouvons affirmer que le débit d’eau usée évaluée par
voyageur et par jour serade :
Qeau usée = 150l/j/habitants.
3_Débit de pointe
Le débit d pointe est défini par la relation :
Qp = Qmoy× CP ou CP : coefficient de pointe = 13.87 + 2.5√Qmax
Ce débit par temps sec représente l’ensemble des débits rejetés, il nous permet d’estimerles
pentes matrices du collecteurs.
Evaluation du débit des eaux pluviales
L’evaluation des débits d’eau pluviales a été possible en prenant en cosidération des donnés
de base de l’etude et en utiliant la méthode de rationnelles à savoir :
Qpluv = C × I × A
Qpluv :débit des eaux pluviales
C : Cofficient de ruissellement
I : Intensité de pluie pour les régions de Tébessa à 190l/s/h
A : Air de bassin versant
Qpluv = 0.80×190×10.36 / Qpluv = 1574.72l/s
Dimensionnement de réseau :
Elle est fait mention dans les deux paragraphes précédent, les hypothèses ou des
conditions qui conduisant à l'ensemble des dèbits à prévoir pour les dimensionnement
judicieux des collecteur cette évaluation est faite
Pour Les eaux pluviales pointe aux pointe de calcul prix à l' exécutoire de chaque
subdivision d'un bassin versant le résultat obtenu ètant cumulatif de l'amont vers L' aval.
Pour les eaux usées cette évaluation est réalisée prono zone d'influence le chaque
collector suivant des point de calcul prix en amont et en aval des jonctions principales.
Dimensionnement du réseau( matière PVC 10 bars avec joints) :
Pour notre cas de figure nous allons prendre comme diamètre minimal du réseau
secondaire le 315mm et400 mm pour les antennes par contre le collecteur de rejet sera en
diamètre 500mm pour ce qui estdes eaux pluviales elles seront pris en charge par un
collecteur de diamètre 800mm