Rapport Du Stage de Production BASSA
Rapport Du Stage de Production BASSA
Rapport Du Stage de Production BASSA
Union-Discipline-Travail
ine-Travail
Thème
Cycle Ingénieur de :Conception
Thème
Période : Du 17 Juillet : Septembre 2017
au …
Période : Thème :
MAITRE DE STAGE : STAGIAIRE : ENCADREUR :
Calcul de structures
Période :
MAITRE DE STAGE :
Dédicace
A
Ma famille, mes ami(e)s et connaissances en témoignage de l’attachement et de l’affection
que je leur porte. Puisse Dieu, le Tout-Puissant, les préserver et leur accorder santé, longue
vie et bonheur.
Remerciements
En guise de clôture de cette deuxième année et dans le cadre de l’adaptation de notre
formation aux attentes du marché de l’emploi, nous avons effectué notre stage de production
au sein du Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD).
➢ M. KOUASSI Serge Aimé, Ingénieur des Travaux Publics et Directeur du service Calcul
de structures pour l’accueil au sein de son service et pour sa disponibilité.
➢ Mme ODJO
➢ La direction de l’ESTP pour tous les efforts consentis dans la recherche de ce stage.
Que toute personne, qui de près ou de loin, a contribué à la réalisation de cet humble travail
trouve ici l’expression de ma profonde gratitude.
Avant-propos
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro est né
de la fusion de quatre grandes écoles que sont l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux
Publics (ENSTP), l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET), l’Ecole
Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA) et l’Institut Agricole de Bouaké (IAB), par décret 96-
678 du 04 Septembre 1996. Son objectif est de promouvoir l’excellence en formant des cadres
dans des domaines variés, capables de répondre aux exigences du monde de l’entreprise.
L’INP-HB regroupe en son sein des classes préparatoires aux grandes écoles et sept
établissements parmi lesquels figure l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (ESTP).
L’ESTP comprend deux cycles de formation : le cycle Technicien Supérieur (TS) et le cycle
Ingénieur de Conception (IC). Le cycle Ingénieur de Conception a pour mission de former
durant trois années des ingénieurs dans le domaine du Bâtiment, des Travaux Publics et de la
Topographie. A l’issue de chacune de ces années, l’élève ingénieur effectue un stage en
entreprise. Ce stage constitue un complément pratique à sa formation mais aussi un moyen
pour lui de se frotter aux réalités du monde de l’entreprise. Il y a différents types de stage :
des stages d’immersion, de production et de fin d’études.
Le stage de production a une durée de huit semaines et vise à rendre opérationnel l’élève
ingénieur à la fin des cours théoriques de la deuxième année. Dans la période du 17 Juillet au
… Septembre 2017, nous avons donc effectué notre stage au BNETD afin d’atteindre cet
objectif.
Sigles et abréviations
AFD : Agence Française de Développement
Résumé
Dans le but de désenclaver les zones de production agricole et promouvoir les échanges
commerciaux, socio-économiques et culturels entre les populations, la Côte d’Ivoire, dans sa
politique de développement a mis en œuvre un nombre important de travaux de construction
et de réhabilitation d’infrastructures.
Dans la période du 17 Juillet au … Septembre 2017, nous avons effectué notre stage de
production au sein du BNETD afin de mener des études techniques sur le projet de
construction du pont de Bettié sur le fleuve Comoé. L’ouvrage à réaliser est un pont à poutres
en béton précontraint de 189,40 m de portée qui va relier la localité de Bettié à celle de
Yakassé-Attobrou.
Les études que nous avons menées visent à évaluer le coût de la réalisation de ce projet, d’où
le thème : « Evaluation du coût d’un projet de pont à poutres précontraintes de type VIPP :
Cas du pont de Bettié ». Pour atteindre notre objectif, nous avons établi des plans de coffrage,
un avant métré et un devis quantitatif et estimatif.
Cette expérience nous a permis de découvrir les réalités du monde professionnel et d’acquérir
de nouvelles connaissances consignées dans ce rapport.
Mots clés :
- Politique de développement
- Pont à poutres en béton précontraint
- Plans de coffrage
- Avant métré
- Devis quantitatif et estimatif.
Abstract
In order to open up agricultural production zones and promote trade, socio -economic and
cultural exchanges between populations, Côte d’Ivoire, in its development policy has
implemented a significant number of construction and renovation works infrastructu re.
From 17th July to September 2017, we completed our production internship at BNETD to
carry out technical studies on the project to build the Bettié bridge on the Comoé river. The
work to be carried out is a bridge with prestressed concrete beams of 189.40 m range which
will connect the locality of Bettié with that of Yakassé-Attobrou.
To reach our aim, we have established formwork drawings, a quantity take-offs and a
quotation.
This experience allowed us to learn the realities of the professional world and acquire new
knowledges contained in this report.
Key words :
- Development policy
- Prestressed concrete bridge girders
- Formwork drawings
- Quantity take-offs
- Quotation
Sommaire
Dédicace__________________________________________________________________________1
Remerciements ___________________________________________________________________2
Avant-propos _____________________________________________________________________3
Sigles et abréviations _____________________________________________________________4
Liste des figures __________________________________________________________________5
Résumé___________________________________________________________________________6
Abstract __________________________________________________________________________7
Introduction ______________________________________________________________________9
I. GENERALITES __________________________________________________________________11
II. HISTORIQUE ___________________________________________________________________11
III. MISSIONS DU BNETD ____________________________________________________________12
IV. ORGANISATION DU BNETD _______________________________________________________14
Conclusion ______________________________________________________________________38
Bibliographie ____________________________________________________________________38
ANNEXES ______________________________________________________ Erreur ! Signet non défini.
Introduction
L’ingénieur des Travaux Publics est le concepteur des infrastructures nécessaires aux activités
de l’homme. A ce titre, il doit avoir une connaissance approfondie des matériaux, de leurs
mises en œuvre, ainsi que de la manière dont les travaux sont conduits.
En génie civil, l’acte de construire a toujours été inséparable de l’art du métré. Il n’est
d’ouvrage qui ait été construit sans qu’on ne se soit préoccupé de sa qualité, des quantités et
des coûts des différents travaux à réaliser. L’ingénieur doit donc être capable de mener une
réflexion globale. De ce fait, en plus de sa technicité, il doit pouvoir analyser qualitativement
et quantitativement l’ensemble des travaux nécessaires à la réalisation d’un projet afin de
pouvoir, en fin de compte, en déterminer le prix.
Le stage de production que nous avons effectué au sein du BNETD nous a donné l’opportunité
d’évaluer le coût du projet de construction d’un pont qui traverse le fleuve Comoé et relie la
localité de Bettié à celle de Yakassé-Attobrou. Le thème sur lequel nous avons travaillé
s’intitule : « Evaluation du coût d’un projet de pont à poutres précontraintes de type VIPP :
Cas du pont de Bettié ». L’objectif de ce stage était d’avoir de solides connaissances en étude
de prix et métré afin d’être capable par la suite d’attribuer une valeur monétaire à tout type
d’ouvrage du génie civil.
Dans le présent rapport, il s’agira pour nous dans l’ordre qui suit de présenter la structure
d’accueil, les travaux effectués et dresser un bilan du stage.
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
I. GENERALITES
Créé en 1978 sous la dénomination de Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGTx), le
Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement a largement contribué à réaliser
le développement de la Côte d’Ivoire.
Depuis 2004, le BNETD est le maillon d’une chaîne d’expertises africaines qui bâtit, pense et
réalise le développement de l’Afrique. En effet, le bureau internationalise ses activités et de
ce fait, crée une plate-forme de collaboration et d’expertise au niveau des grands travaux dans
chacun des pays où il s’implante : Bénin, République du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale.
Des routes, des ponts, des bâtiments, des centrales thermiques, des aménagements agricoles
et des barrages, ainsi que des études stratégiques dans le domaine de l’ingénierie, de
l’économie, de la cartographie, de l’informatique s’y réalisent sous l’impulsion du BNETD.
II. HISTORIQUE
En 1960, le jeune Etat Ivoirien devait se doter de moyens de conception pour stimuler et
coordonner son développement. Dans le domaine des études, il créa le BNETD, un moyen
puissant et très efficace de l'intervention de l'Etat.
Créé par décret du 31 juillet 1964, le BNETD ne deviendra véritablement opérant qu'en 1966.
Les études menées par le BNETD permirent à l'AURA (Atelier d'Urbanisme de la Région
d'Abidjan) d'encadrer le développement rapide de la capitale, en s'appuyant sur un schéma.
Ce Ministère mit en place deux structures : le Bureau Central d'Etudes Techniques (BCET) et
la Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGTx) qui finalement donna la mouture
définitive de l'actuel BNETD.
C'est ainsi en 1978, en pleine période de croissance économique soutenue par les cours des
matières premières en Côte d'Ivoire, que feu Félix Houphouët Boigny, premier Président
ivoirien eut l'ingénieuse idée de créer la Direction et Contrôle des Grands Travaux, (la DCGTx)
qui deviendra plus tard le BNETD.
Cet établissement public à caractère administratif, aujourd'hui société d'état, situé à Abidjan
dans la commune de Cocody, est unique en son genre. Il a pour objectif de « favoriser une
meilleure maîtrise de l'investissement public » en Côte d'Ivoire.
Au départ, l’outil tactique qu’est le BNETD était le conseil privilégié du gouvernement ivoirien
et sa mission essentielle était le pilotage des grands projets de développement du
gouvernement depuis leur conception jusqu’à leur contrôle en phase de réalisation. Dans le
cadre général de son fonctionnement, et dans le souci de répondre avec rigueur et efficacité
aux besoins de ses clients, le BNETD a depuis toujours structuré ses activités en trois missions
principales : la conception, la supervision et le conseil.
1. Mission de conception
Il s’agit de la réalisation de diverses études. Une fois la décision d’investir prise par le client, il
faut exécuter l’ensemble des études permettant de préciser les éléments, élaborer un
programme de réalisation, et gérer les dossiers d’appel d’offres.
2. Mission de supervision
Il s’agit d’assurer la maîtrise d’œuvre en tant que maître d’œuvre ou maître d’ouvrage
délégué. Les entrepreneurs et les fournisseurs exécutent les travaux, le BNETD en assure la
maîtrise et la coordination. Ses agents élaborent les plans d’exécution, testent les fournitures,
contrôlent la conformité aux spécifications techniques, gèrent le programme de réalisation et
le budget puis procèdent aux essais sur le site avant la réception et la mise en service.
3. Mission de conseil
Le BNETD intervient sur demande pour apporter son expertise en tant que conseil technique
en vue d’une décision importante à prendre dans le cadre d’un investissement. Il s’agit d’une
mission ponctuelle de durée variable pouvant aller jusqu’au détachement d’expert s. Ces
grandes missions se traduisent en attributions suivantes :
Une Direction Générale : la Direction Générale, incarnée par M. Kinapara COULIBALY, est
l'organe dirigeant du BNETD. A ce titre, elle doit animer les activités et assurer la mise en
œuvre de la politique de développement du BNETD.
Une Direction Générale Adjointe : La Direction Générale Adjointe reçoit du Directeur Général,
une délégation de gestion.
Un collège d'inspecteurs : Les Inspecteurs ont pour mission de conduire toute activité à la
demande du Directeur Général.
Les conseillers spéciaux, les Directeurs, les conseillers techniques : Les Conseillers techniques
sont spécialisés chacun dans un domaine précis. Ils sont chargés d'examiner tout dossier
relevant de leurs champs de compétence. Ils soumettent leurs propositions et avis à la
décision du Directeur Général.
▪ Infrastructures de transport
Dans le domaine de l'expertise routière, le BNETD intervient dans les études, la réalisation, le
suivi et le contrôle des routes, autoroutes, ouvrages d’art, lignes ferroviaires, ports et
aéroports. Il propose également des solutions innovantes d'entretien pour minimiser
l’apparition de pathologies, de dégradations et de la diminution de l'adhérence.
Le BNETD propose des études architecturales et techniques, dirige et contrôle les travaux tout
en assurant une expertise dans les équipements techniques.
Le BNETD assiste et conseille l'Etat et les collectivités territoriales dans l'élaboration et la mise
en œuvre de leurs politiques et programmes sectoriels ainsi que dans le choix des
investissements publics. Il assure la collecte et la diffusion de l'information technique rel ative
au développement local, à la planification et l'aménagement urbain et régional, à la
décentralisation, à la gouvernance locale, à la pauvreté urbaine, à la gestion foncière et à la
gestion de l'information.
Le BNETD met son expérience et son expertise au service des secteurs de l’industrie, de
l’énergie et des mines pour l’optimisation de la rentabilité des investissements dans le secteur
industriel.
▪ Information Géographique
En matière de gestion des projets agricoles, le BNETD intervient dans les différents domaines
de l’agriculture tels que les ressources animales et halieutiques, la foresterie, la pédologie
appliquée, l’aménagement rural et le foncier rural. Il possède la base de données des filières
agricoles de la Côte d’Ivoire et réalise des programmes de développement, la restructuration
de filières agricoles, la maîtrise d’œuvre des travaux de génie rural et le contrôle des études.
▪ Economie numérique
En plus de toutes ces compétences, le BNETD dispose aussi de départements d’appui qui ont
pour mission essentielle de mettre à la disposition des départements opérationnels ou
techniques ci-dessus leurs compétences selon le domaine d’intervention. Ils regroupent :
▪ Finances et Comptabilité ;
▪ Communication et Marketing ;
▪ Marchés et Affaires Juridiques ;
▪ Moyens Généraux ;
▪ Ressources Humaines ;
▪ Maîtrise des coûts.
DEUXIEME PARTIE :
TRAVAUX EFFECTUES
1- Définition
Un pont est un ouvrage en élévation construit in situ, permettant à une voie de circulation
(dite voie portée) de franchir un obstacle naturel ou artificiel : rivière, vallée, route, voie
ferrée, canal, etc. La voie portée peut être une voie routière (pont-route), piétonne
(passerelle), ferroviaire (pont-rail) ou, plus rarement une voie d’eau (pont-canal).
Un pont est composé de trois grandes parties : le tablier, les appuis et les fondations. Il est
également équipé d’un certain nombre d’éléments lui permettant d’assurer pleinement
toutes ses fonctions.
• Les appuis : Ce sont les éléments verticaux portant le tablier. Leur rôle est de
transmettre au sol par l’intermédiaire des fondations les différentes charges venant
du tablier. Les appuis intermédiaires sont appelés piles et les appuis extrêmes sont les
culées, qui assurent la liaison avec le sol et les remblais d’accès.
• Les fondations : Elles assurent la liaison entre les appuis et le sol. Elles peuvent être
superficielles (semelles isolées ou filantes), semi-profondes (viroles, puits, massifs en
béton) ou profondes (pieux).
Il existe une classification des ponts selon la taille. Les grands ouvrages routiers sont
différenciés des petits par la dénomination d’ouvrages non courants, par opposition aux
ouvrages courants.
Sont considérés comme ponts non courants ceux qui répondent aux caractéristiques
suivantes :
Aussi, entrent dans cette catégorie les ouvrages ne dépassant pas les seuils précédents mais
dont la conception présente certaines difficultés particulières à savoir :
Dans la catégorie des ponts non courants se trouvent : les ponts à haubans et les ponts
suspendus.
Les ponts courants sont tous les autres types de ponts n’entrant pas dans les catégories citées
ci-dessus. Il s’agit des ponts-cadres, des ponts-dalles, des ponts à béquilles, des ponts en
caissons et des ponts à poutres sous chaussée.
1- Historique
2- Avantages
3- Intervenants
Les ponts à poutres sous chaussée ont constitué une des premières applications de la
précontrainte dans le domaine des ponts. Leur conception, initialement inspirée de celle des
ponts à poutres en béton armé, fait largement appel à la préfabrication.
On distingue deux types de tabliers, selon la technique de précontrainte utilisée pour les
poutres :
- Les ponts à poutres précontraintes par pré-tension (PRAD) qui occupent une gamme
de portées allant de 10 à 35 m ;
- Les ponts à poutres précontraintes par post-tension (VIPP), qui sont employés pour
des portées comprises entre 30 et 50 m.
Les avantages de ce type d’ouvrages sont liés à la préfabrication qui permet notamment de
réduire les délais d’exécution et de maîtriser la qualité des poutres.
Le tablier est constitué de poutres longitudinales de hauteur constante, qui sont solidarisées
entre elles par des entretoises et un hourdis de faible épaisseur supportant la chaussée.
Le pont de Bettié comprend trois (03) travées intermédiaires de 38,10 m de portée et deux
(02) travées de rives de 37,55 m de portée. Chaque travée comporte trois (03) poutres
isostatiques.
Le hourdis en béton armé est coulé sur place sur des prédalles non participantes de 2,00 m de
portée et de 7 centimètres d'épaisseur. La longueur entre entraxe des culées de l’ouvrage est
de 189,40 m.
Le tablier est en béton précontraint dans le sens longitudinal et en béton armé dans le sens
transversal. Il assure les deux (02) sens de circulation (gauche-droite et droite-gauche). Il
comporte une partie roulable de 7,50 m de largeur et deux trottoirs de 1,25 m de largeur utile.
Le profil transversal est à double pente de 2,5 %.
L’avant métré est l’ensemble des opérations d’évaluation des travaux à effectuer calculés
uniquement à partir des plans de coffrage. Les quantités établies représentent le coût du
projet ou le détail estimatif. C’est un métré beaucoup plus libre en particulier au niveau des
précisions de calcul : on se limitera à quelques chiffres significatifs permettant de se fixer
l’ordre de grandeur des quantités recherchées.
- Coupe transversale sur appui : Elle est réalisée perpendiculairement à l’axe du pont ;
- Details sur culée et pile : Ils nous apportent plus de précisions sur les assemblages.
Nous avons effectué tous nos calculs d’avant métré avec Excel. Nous nous sommes rendus
compte que le métreur doit être méthodique dans ses calculs d’avant métré. En effet, il faut
suivre l’ordre chronologique des travaux afin d’éviter des oublis ou pour faciliter les repérages.
Ces études nécessitent aussi des qualités diverses :
La méthode utilisée est le calcul détaillé des diverses quantités d’ouvrages élémentaires. Nous
présenterons dans la suite trois calculs de quantités à titre illustratif, respectivement au niveau
de l’infrastructure, du tablier et des superstructures.
➢ Au niveau de l’infrastructure
Considérons la pile P2. Les différentes opérations à effectuer lors de l’exécution des travaux
sont : le forage des pieux de diamètre Ø1300 mm, le scellement des barres d’ancrage en
terrain rocheux, la fourniture et la mise en œuvre du béton de fondation QF350, et la
fourniture, le façonnage et la mise en œuvre des aciers pour la fondation.
Lors du forage des pieux, nous procédons à l’excavation de la terre. Le volume de forage que
nous cherchons à déterminer correspond au volume d’un cylindre de diamètre d = 1300 mm
et de hauteur h.
𝑑² 𝑑²
𝑉= 𝜋 × × ℎ= 𝜋 × × ( 𝐶ô𝑡𝑒 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 𝑁𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑇𝑁 − 𝐶ô𝑡𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑟𝑟ê𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑒𝑢𝑥 )
4 4
1,32
𝑉= 𝜋 × × ( 97,05 − 88,05 ) × 2 = 𝟐𝟑, 𝟖𝟗 𝒎𝟑
4
Pour cette opération, nous avons décidé de sceller 4 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠/𝑚². La surface à déterminer est
celle d’un cercle de diamètre d = 1300 mm. Nous obtenons par calcul S = 1,33 m². Le
nombre de barres par pieu est donc : 4 × 1,33 = 5,32 soit 𝟔 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐞𝐬/𝐩𝐢𝐞𝐮.
Le béton QF350 spécial pour les fondations vient occuper le vide créé lors de l’excavation de
la terre par le forage des pieux. Le volume de béton nécessaire est : V = Vforage = 𝟐𝟑, 𝟖𝟗 𝐦𝟑
La quantité d’aciers est déterminée par des ratios. Pour un ratio de 90 𝑘𝑔/𝑚3 , nous obtenons
une quantité d’aciers 𝑞 = 90 × 𝑉 = 90 × 23,89 = 𝟐 𝟏𝟓𝟎, 𝟏 𝐤𝐠
➢ Au niveau du tablier
Considérons pour les besoins de notre exercice les poutres sous chaussée des travées de rives
de 37,55 m de portée. Ces poutres sont préfabriquées mais il nous a paru utile de déterminer
les quantités de béton et d’acier utilisées pour les obtenir.
Nous avons décomposé les poutres en des formes géométriques simples dont les surfaces
sont bien connues : les rectangles, les triangles et les trapèzes. Dès lors, le calcul devient
beaucoup plus aisé pour déterminer le volume totale d’une poutre.
(b + B) × h
Volume du talon = [(L × l) + ] × lt = 𝟏𝟑, 𝟓𝟐 𝐦𝟑
2
(b′ + B′) × h′
Volume de la table de compression = [(L × l) − (b × h) + ] × lt
2
= 𝟏𝟎, 𝟑𝟑 𝐦𝟑
Considérons les barrières BN4. Ce sont des éléments linéaires qui s’étendent sur toute la
longueur de l’ouvrage, de part et d’autre de la chaussée. La quantité de barrières BN4
nécessaire s’évalue donc au mètre linéaire (ml). La longueur entre axe des culées du pont est
de 189,40 m. Il nous faut donc 2 × 189,40 = 378,8 ml de cet équipement pour recouvrir
correctement l’ouvrage. Nous décidons de prendre 𝟑𝟖𝟐 𝐦𝐥 pour prévenir le manque de
matériels pendant l’exécution des travaux.
De manière analogue, nous avons procédé tâche par tâche pour déterminer les quantités
d’ouvrages élémentaires. Les résultats de tous les calculs menés sont consignés dans le
bordereau d’avant métré qui se trouve en annexe. (Voir Annexe 3)
Le devis quantitatif et estimatif est établi à partir des quantités obtenues dans l’avant métré
et nous permet d’évaluer le coût du projet.
Les prix considérés dans le DQE s’entendent inclusifs de tous les frais de main-d’œuvre, de
fourniture, de location d’amortissement, de fonctionnement et d’entretien du matériel, et
comprennent l’outillage, les assurances, les frais généraux, les impôts et bénéfices, les frais de
toute nature.
Les prix comprennent également les essais et les analyses effectués sur les matériaux, les
études de fondation de l’ouvrage, les redevances, locations, frais d’essai s et de contrôle
entraînés par la réception des travaux.
D’une façon générale, toutes les sujétions s’imposant normalement à l’entrepreneur lors de
la réalisation des travaux devront être incluses dans les prix qu’elles soient ou non
explicitement prévues dans le Cahier des Prescriptions Spéciales (Clauses Techniques) et sont
à la charge de l’entrepreneur qui est réputé parfaitement les connaître pour s’en être
personnellement rendu compte sur le terrain avant de soumissionner.
KOUAME Bassa Jean-Daniel Rapport de stage de production 33
Evaluation du coût d’un projet de pont à poutres
précontraintes de type VIPP : Cas du pont de Bettié
- L’exécution des accès et plateforme pour les installations du chantier ainsi que tous les
ouvrages provisoires nécessaires à la bonne marche du chantier ;
Il est réglé en totalité au début des travaux après constatation des installations complètes du
chantier et de la présence sur le chantier de la totalité du gros matériel de l’entreprise.
Ce prix rémunère au mètre cube (m³) la confection et la mise en œuvre du béton de fondation
dosé à 350 kg/m³. Il comprend :
- La fabrication du béton selon les prescriptions du CCTP y compris toutes les sujétions
de fabrication ;
L’ingénieur pourra prescrire des contrôles concernant le poids réel des barres mises en œuvre.
Ce prix rémunère à l’unité (u) la fourniture et la pose des gargouilles d’évacuation d’eaux
pluviales de diamètre 100 mm y compris les scellements et les soudures.
Ce prix rémunère au mètre linéaire (ml) la fourniture et la pose des tuyaux PVC de diamètre
100 mm y compris les tiges d’ancrages, les écrous, et les rondelles.
▪ Chape d’étanchéité
Nous avons fait une programmation sur Excel qui est liée à tous nos calculs d’avant métré et
qui respecte la relation suivante : 𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 = 𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐮𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 × 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é.
Ladite relation nous a permis d’obtenir, après plusieurs sommations de sous totaux, un total
général HTVA de ……. FCFA. En appliquant la TVA au taux de 18 %, nous avons déduit un total
général TTC élevé à ….. FCFA. (Voir annexe 4)
TROISIEME PARTIE :
BILAN DU STAGE
I- APPORTS DU STAGE
Outre ces aspects techniques, nous avons pu rencontrer des personnes formidables qui ont
une assez bonne connaissance du domaine et tisser de bonnes relations avec elles. Cette
expérience professionnelle a été très enrichissante.
1- Critiques
Nous tenons à souligner que nous avons pu effectuer notre stage dans les délais et cela est à
féliciter. Il y a cependant quelques imperfections tant du côté de l’entreprise que de l’école
qui peuvent occasionner des retards et porter préjudice aux stagiaires. Il s’agit principalement
des formalités administratives. A ce titre, l’entreprise a exprimé le souhait de recevoir dans
un délai raisonnable les demandes de stage des étudiants pour être plus efficace lors des
affectations dans les différents services.
2- Suggestions
Nous suggérons pour pallier ce problème qui se répète constamment, une meilleure
communication entre ces deux entités. L’école doit faire l’effort de vite prendre contact avec
les entreprises pour un meilleur traitement des demandes de stage et pour éviter les retards.
Nous proposons aussi aux entreprises qui souhaitent accueillir des stagiaires de formuler des
thèmes de stage ou évoquer des problèmes qu’elles rencontrent pour que chaque étudiant
puisse choisir, en fonction de ses aptitudes et des compétences qu’il recherche, la structure
adéquate.
Conclusion
Les études effectuées dans le cadre du projet de construction du pont de Bettié sur le fleuve
Comoé ont permis d’aboutir à la proposition d’un coût pour la réalisation de l’ouvrage. Nous
avons pu l’estimer à …. FCFA TTC suite au métré des différents matériaux et matériels.
Dans notre démarche d’études, nous avons essayé de respecter toutes les contraintes et les
normes requises qui ne peuvent être négligées. Ce stage de production a été pour nous
l’occasion de renforcer les connaissances acquises durant le cours d’étude de prix et métré. Il
nous a aussi permis de bien comprendre les difficultés, les étapes et les hypothèses à prendre
en compte dans l’évaluation du coût d’un projet de grande envergure.
Au terme de notre stage, nous pouvons affirmer que nos connaissances ont été enrichies et
que les objectifs visés ont été atteints.
Bibliographie
o http://www.bnetd.ci/
o https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_des_ponts
o http://www.cours-genie-civil.com/
o http://www.afd.fr
Annexes
ANNEXE 1 :
ORGANIGRAMMME DU BNETD
ANNEXE 2 :
PLANS DE COFFRAGE
ANNEXE 3 :
ANNEXE 4 :
DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF