Radiocom Microondes Master2 2015
Radiocom Microondes Master2 2015
Radiocom Microondes Master2 2015
Master FE
2015-2016
1
Plan du cours
I Introduction générale
• Classification des MO en bandes de fréquences
3
Plan du cours
• L’abaque de Smith
IV Les paramètres S
• Adaptation simultanée de l’entrée et de la sortie d’un amplificateur HF
• Utilisation d’un analyseur de réseau
V L’intermodulation
VI Le bruit en électronique
4
I Introduction générale
Les microondes2 :
f0 : 300 MHz – 300 GHz 0 : 1 m - 1 mm
Radiofréquences
Hyperfréquences
0
10 km 1m 1 mm
f0
30 kHz 300 MHz 300 GHz
6
Les domaines d’application des microondes
Applications des MO les plus répandues
Radiocommunications et telecommunications
RADAR
Autres applications des MO
Fours à MO
7
Les domaines d’application des microondes Les radiocommunications
Occupation du spectre MO par les applications télécom., classification par ordre croissant des
bandes de fréquence utilisées.
Hiperlan 5 GHz
8
Les domaines d’application des microondes Les radiocommunications
Mobiles
GSM : Global system for mobile communications : téléphonie mobile 2G
Système bidirectionnel (1 fréq. fup pour la voie montante & 1 autre freq.
fdown pour la voie descendante, avec fup < fdown)
Multiplexage fréquentiel
L’espace est divisé en cellules < 10 km (avec 2*6 freq par cellules)
1,920-2,170 GHz
Antenne
Communication
ascendante
émettrice
Communication
descendante
Centre de
Portable transmission
Station
de base
f 10
Les domaines d’application des microondes Les radiocommunications
Satellites
Applications Télécommunications
Observation de la terre
Radiodiffusion
Nota : Voie montante et descendante sur des fréquences et souvent éloignées de plusieurs GHz
Nota : L’existence d’une voie montante n’est pas systématique, tout dépend du système.
Ainsi pour le GPS par exemple, la station mobile est un récepteur.
Par contre, les stations fixes au sol (segment de contrôle) émettent vers les satellites…
11
Les domaines d’application des microondes Les radiocommunications
Antenne
directive
Station
Réseau terrestre centrale
f 12
Les domaines d’application des microondes Les radiocommunications
Occupation spectrale
Les données à transmettre sont désormais numériques et les services à fournis nécessitent
des débits de plus en plus élevés.
Or, à format de modulation donné, plus le débit est élevé, plus le spectre occupé est large.
Mais le spectre est une ressource rare dont l’allocation est réglementée.
C’est pourquoi, entre autres raisons, en télécommunications il est primordial d’étudier le
spectre des signaux.
Nota : Plus la fréquence porteuse d’un système sera élevée, plus la bande passante disponible
alentour sera potentiellement importante.
Conséquence : les hautes fréquences sont a priori vouées aux transmissions haut débit.
13
Transmission sur fréquence porteuse Chaîne de transmission
Chaîne de transmission
Espace libre
Oscillateurs Oscillateurs
Amplificateurs Ligne (câble coaxial et c.) Amplificateurs
Filtres Filtres
Antennes Guide d’onde Antennes
14
Transmission sur fréquence porteuse Architecture d’un émetteur
Tansposition en
fFI fOL fréquence RF
Données fRF
Mod
Amplitude
Phase
Fréquence
Canal de
transmission
Bande de base FI RF f
Spectre
f
fFI fRF
Le simple fait de multiplier un signal oscillant à une fréquence fm par un signal oscillant à une
fréquence fp génère deux signaux l’un à la fréquence fp -fm et l’autre à fp +fm.
A cos 2 f pt * B cos 2 f mt AB cos 2 f p f m t cos 2 f p f m t
1
2
fm
Signal modulant P
Info transposée en HF
info f
fm
Mélangeur P
P fp f
Porteuse radio fp- fm fp+ fm
f
fp
Ceci peut être vu comme une transposition du signal basse fréquence en haute fréquence.
16
Transmission sur fréquence porteuse Transposition en fréquence
De façon analogue, la multiplication d’un signal occupant une bande de fréquence B par une
porteuse de fréquence fp,transpose la bande en question de part et d’autre de fp.
17
Transmission sur fréquence porteuse TEB
18
Transmission sur fréquence porteuse Architecture d’un récepteur
Emetteur
L’architecture d’un récepteur RF est
fFI fOL symétrique de celle de l’émetteur.
fRF
P
Mod fRF
Données
Récepteur
fOL fFI
Données
fRF P
Démod
19
Propagation dans l’atmosphère Bilan de liaison
20
Propagation dans l’atmosphère Bilan de liaison
21
Propagation dans l’atmosphère Atténuation atmosphérique
L’atténuation atmosphérique
peut être mise à profit
22
Propagation guidée Guides d’ondes et lignes
Ligne microruban
Métal
Ruban métallique Guide rectangulaire
métallique
Diélectrique Vide
Plan de masse
Diélectrique Vide
Diélectrique
23
Propagation guidée Guides d’ondes et lignes
Métal
Guide
Câble rectangulaire
coaxial métallique
Vide
Guide
Quasi TEM Métal cylindrique
métallique
Vide
Ligne
microruban
24
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
A chaque couple m,n correspond une longueur d’onde de coupure c différente et une fréquence (angulaire)
de coupure c (fréquence en deçà de laquelle il n’y a pas de propagation du mode considéré : = 0).
Diagramme de dispersion
0 0 r
Premier mode supérieur
Mode fondamental
c20 Bande
monomode
c10 Forte dispersion
m n
2 2
mn 00 r
2
0 a b
Le mode fondamental est celui présentant la fréquence de coupure la plus basse. kx
Il correspond au couple (m,n) minimisant fc. Donc, en considérant a>b, il s’agit du mode TE10 a
c 2a
25
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
Diagramme de dispersion
0 0 r
Premier mode
supérieur
Mode fondamental
c20
Bande monomode
c10 Forte dispersion
m n
2 2
mn 00 r
2
0 a b
Pour les guides normalisés, le rapport a/b est fixé à 2,25. Ainsi, le premier mode supérieur est le TE20 pour
lequel c20 = a.
La bande passante du guide d’onde est celle dans laquelle il est monomode, elle est comprise entre la fc du
mode fondamental et du premier mode supérieur.
26
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
En pratique, les guides d’ondes sont conçus pour fonctionner dans les bandes de fréquence normalisées
(X, Ku, Ka, >U et c.)
Par exemple, pour la bande X (8.2-12.4 GHz) les dimensions du guide standard sont : a = 22,86 mm ;
b = 10,16 mm.
Cependant, la dispersion (non linéarité de () limite son utilisation vers les basses fréquences tandis que
les pertes métalliques sont limitantes en hautes fréquences.
La dispersion est la non linéarité de () qui implique vg non linéaire ⇒ dispersion du spectre
transmis.
27
Propagation guidée Guides d’ondes et lignes
28
Propagation guidée Guides d’ondes et lignes
Faible coût
Compacité des structures
29
Propagation guidée Guides d’ondes et lignes
Matériaux magnétiques
(ferrites, ferrocomposites) Supraconducteurs
circulateur diminution des pertes
isolateur Inserts
atténuateur …
Isolateur Coupleur Filtres
Matériaux BIP
réflecteur & substrat
pour antenne
Substrat
Matériaux diélectriques
Support métallique Inserts diélectriques : réduire les pertes
Antenne
relâcher les contraintes technologiques
(LNA)
31
Exemple de circuit hyperfréquence Tête de réception satellite
Tête HF
32
Exemple de circuit hyperfréquence Tête de réception satellite
Câble
Tête HF
HF
Alim+info BF
33
Exemple de circuit hyperfréquence Tête de réception satellite
Alim+info BF
Câble
HF
Alim+info BF
(commande du switch)
PA Filtre Mélangeur (down)
LNA Câble
Antenne
OL HF
fOL
Circuit
2 polarisations d’alimentation
Circuit num.
Switch
34
Exemple de circuit hyperfréquence Tête de réception satellite
35
Exemple de circuit hyperfréquence Tête de réception satellite
Filtre (bruit
LNA MPA fréq image) Mélangeur OL 9,75 GHz
HF
Alim
+info BF
Antenne
(commande
patch du switch)
Switch
Alimentation
36
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS TDMA
200 kHz
Trame TDMA
Tslot
t
Slot n° : 0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3
37
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Organisation cellulaire
38
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Organisation cellulaire
39
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Organisation cellulaire
6°
Ellipsoïde de Fresnel
40
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Organisation cellulaire
BTS*
4 fréquences
4 fréquences
4 fréquences
41
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Organisation cellulaire
42
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Organisation cellulaire
2 3 7 1 4
7 1 4 6 5 2 3
6 5 2 3 7 1 4
2 3 7 1 4 6 5
7 1 4 6 5
6 5
43
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Synoptique d’une BTS
Coupleur Coupleur
Duplexeur
f1 f2 f3 f4
d * f’ = f+45 MHz
2
44
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Bilan de liaison
45
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Bilan de liaison
46
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Frequency Hopping
f1
f2
f3
f4
t
Slot n° : 0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3
47
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Trames numériques
Entrelacement 0 1 2 3 4 5 6 7
Codec Codage canal
20 ms
20 ms
48
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Modulation GMSK
20 ms (n-1) 20 ms (n)
22,8 kbit/s
Parole codée 0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3 4 5 6 7
456 bits/ 20ms
20 ms 20 ms
Slot
8 utilisateurs parlent simultanément
Trame TDMA 0 1 2 3 4 5 6 7 (débit 8)
831,25 kbit/s(26/24)
Multitrame 270,833 kbit/s
Trames de signalisation
49
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Modulation GMSK
Le format de modulation numérique utilisé est le GMSK (Gaussian Minimum Shift Keying)
La modulation MSK est le cas particulier de FSK où l’intervalle entre f1 et f0 est minimum
(en deçà la détection n’est plus possible).
TB (f1-f0)/fB = 0,5 où fB = 1/TB
1
1 1 0 1 0
0 t
DSP 2f = fB/2
1 Modulation MSK
0 t
-1
f1 f0
f
0 f0 f1 f1+fB
50
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Modulation GMSK
Une MSK peut être vue comme une modulation de phase, aussi peut elle être
réalisée avec un modulateur IQ.
Modulation MSK
I = cos() TB
f1
Intégrateur (t) Calculateur
/2
numérique numérique 0 /2 0 t
Pente fB/2 -/2
f0
Q = sin() Acos(0t-)
51
Exple de système hyperfréquence : GSM-DCS Modulation GMSK
Traitement
numérique
Traitement CAG
numérique
53
Exemple de système hyperfréquence GPS
Segment spatial
Bande L [1-2 GHz]
Segment de contrôle
L1 = 1,575 GHz
1,783 GHz Bande S [2-4 GHz]
L2 = 1,227 GHz
2,275 GHz
Segment utilisateur
54
Exemple de système hyperfréquence GPS
Segment spatial :
55
Exemple de système hyperfréquence GPS
Segment de contrôle : 5 stations de surveillance terrestres
56
Exemple de système hyperfréquence GPS
57
Exemple de système hyperfréquence GPS
sr(t)
Corrélation css(propag)
La corrélation étant égale à l’intégrale du produit de la séquence reçue par la même séquence
décalée de , elle est maximum quand les deux séquences sont en phase, i.e. quand = propag
58
Exemple de système hyperfréquence GPS
Architecture du satellite :
154 Porteuse L1
F1 = 154 F = 1575,42 MHz L1t
= 90°
: 10 Générateur du code
Horloge C/A(t)@1,023 MHz a1C/A(t)D(t) 1 1
atomique
Génération du message
D(t)@ 50 Hz a1P(t)D(t)
Fréquence
fondamentale
F = 10,23 MHz Générateur du code BPSK
P(t)@10,23 MHz 1
L2 t
Porteuse L2
120 F2 = 120 F = 1575,42 MHz
59
Exemple de système hyperfréquence GPS
Ael ≃ -185 dB
60
Exemple de système hyperfréquence Galileo
Ils seront placés sur 3 plans d'orbites régulièrement espacés, avec chacun 9
satellites actifs plus 1 en réserve.
61
Exemple de système hyperfréquence Galileo
La composante sol
Ce dispositif terrestre permettra de gérer l’ensemble du système de navigation. La composante sol devra
ainsi veiller à l’intégrité - la capacité à s'assurer que le service attendu n'est pas dégradé - des signaux
Galiléo, à la détermination des positions orbitales des satellites et à la synchronisation des horloges
satellitaires et terrestres.
62
Exemple de système hyperfréquence Galileo
63
Problèmes technologiques rencontrés
64
Les appareils de mesure
- Analyseur de réseau
- Synthétiseurs de fréquence
- Stations sous pointes
65
Les outils théoriques
Théorie des lignes : pour l’étude des guides TEM. Néanmoins, les
résultats (régimes de propagation, abaque de Smith, paramètres S)
ont une portée générale en MO.
66
Plan du cours
Paramètres S
…
67
II Propagation dans les guides d’ondes
68
Etude des guides d’ondes Généralités
La théorie des lignes a été développée à partir d’un modèle qui considère la propagation d’un
couple courant tension (i,v) le long des lignes. Ce couple (i,v) est en fait lié au couple (E,H) qui
se propage.
Si le détail de ce modèle n’est valable que pour les lignes, les résultats obtenus et les concepts
qui en découlent (matrices impédances, matrices admittances, matrices S, diagramme de
Smith) sont applicables aux autres structures de propagation.
Avant d’exposer la théorie des lignes, nous allons aborder la méthode permettant de traiter la
propagation des ondes dans un guide et traiter le cas du guide d’onde métallique à section
rectangulaire.
Cette étude nous permettra d’aborder deux notions essentielles : celle de mode de propagation
et celle de dispersion
69
Etude des guides d’ondes Généralités
Equations de Maxwell
Ce sont les lois qui régissent l’évolution des champs E.M. dans la matière. Elles sont au nombre de 4 :
B r, t
rotE (1) Loi de Faraday divD r, t (3) Théorème de Gauss
t
D r, t
rotH J r, t (2) Théorème d’Ampère divB 0 (4) Conservation du flux de B
t
70
Etude des guides d’ondes Généralités
divJ (5) Loi de conservation de la charge
t
Rappel : Les équations (1) à (5) peuvent aussi s’écrire sous forme intégrale.
E dl t
B r, t dS (1-2) Loi de Faraday D r, t dS dv
v
(3-2) Théorème de Gauss
c S
H dl D r, t dS (2-2) Théorème B r, t dS 0 (4-2) Conservation du flux de B
c
t S d’Ampère
JdS
t dv
v
(5-2) Loi de conservation de la charge
71
Etude des guides d’ondes Généralités
D r, t 0r r E r, t (6)
Cas sans pertes
B r, t 0r r H r, t (7)
Dans les milieux conducteurs il faut prendre en compte la loi d’Ohm généralisée :
J r, t r E r, t (8)
72
Etude des guides d’ondes Généralités
Les parties imaginaires ’’ et ’’ traduisent respectivement les pertes diélectriques et magnétiques.
On remplace (8) et (9) dans le théorème d’ampère et on se place en régime harmonique j
t
Partie imaginaire Pertes
(on n’en tient pas compte)
73
Etude des guides d’ondes Généralités
74
Etude des guides d’ondes Généralités
En appliquant les lois de Maxwell sur un contour et un volume infinitésimaux entourant un point
situé à l’interface de deux milieux il vient :
n E 2 E1 0 (14)
n
u
n H 2 H1 J s (15) (2)
n D2 D1 s (16)
(1)
n B2 B1 0 (17)
Ces relations impliquent la continuité des composantes tangentielles de E et des composantes normales de B
75
Etude des guides d’ondes Généralités
Diélectrique n
(2 =0)
u n E2 0 E tg2 0
(2)
H tg2 J s
n H2 Js
Conducteur
(1) 1 s
1 donc En 2
n D2 s 2
E1 ,H1 , D1 et B1 sont nuls.
n B2 0 Hn 2 0
E tg2 0 E 2 E u2 0
B E E
rotE rotE j0H u j0H n Hn 0
t u
76
Etude des guides d’ondes Généralités
H n H
jE u 0
D n
Par ailleurs : rotH J rotH jE
t H u H n
jE 0
n u
H u H
or Hn = 0 ⇒ 0 et 0
n n
Hn 0
Conclusion, à l’interface métal diélectrique : E tg 0 H tg
0
n
77
Etude des guides d’ondes Généralités
E H
Exemple rotH J rotH 0 et rotE
t t
Pas de sources
2
rot rotH rotE
t
grad divH H 2 H
t
2 H
H 2 0
t
Rque : Pour l’étude d’un guide rectangulaire métallique les équations de Maxwell sont écrites dans le
milieu isolant (vide), pas de sources ⇒ eq. de Hellmoltz. L’influence des parois métalliques
n’intervient qu’au niveau des conditions de continuité aux interfaces.
78
Etude des guides d’ondes Généralités
Un guide sert à transporter une information entre deux points distincts. Cette information peut être
décomposée en intégrales de Fourier c.a.d. en une somme de signaux sinusoïdaux. Nous nous placerons
donc toujours en régime harmonique.
Ceci se traduit mathématiquement par une variation temporelle en ejt.
Avec p = +j
: Constante de phase ou constante de propagation, représente le déphasage de l’onde par unité de longueur le
long de Oz).
: Représente l’atténuation par unité de longueur (due aux pertes métalliques et diélectriques).
79
Etude des guides d’ondes Généralités
Le milieu de propagation d’un guide (vide ou diélectrique) présente en général de faibles pertes aux
fréquences d’utilisation.
C’est pourquoi on pourra considérer ces pertes comme une faible perturbation.
Rque : Pour traiter un guide à pertes,
▪ Dans un second temps, on peut par une méthode de perturbation tenir compte de (pertes dans les
isolants) et de la conductivité non infinie dans les métaux ( ).
80
Etude des guides d’ondes Généralités
Invariance selon z
D’après nos 3 hypothèses Régime harmonique
On néglige les pertes
E
les équations de Hellmoltz dans un guide peuvent s’écrire : 0 0 r 0
2
H
2 E
T 2 0 0 r 0
2
Soit aussi
z H
2
Laplacien transversal L’invariance du guide selon z permet d’écrire 2
z 2
E
T 200 r 2 0 Equation de Hellmoltz
dans un guide d’onde d’axe z
H
81
Etude des guides d’ondes Généralités
Notion de mode
Etudier un guide d’onde c’est déterminer la façon dont se propage l’énergie.
En hyperfréquences ( de l’ordre du cm ou du mm) les dimensions du guide sont choisies
de façon à ce que, dans la bande de fréquence utilisée, l’énergie n’ait qu’une seule façon
(mode de propagation) de se propager.
On dit alors que le guide est monomode.
Le caractère monomode d’un guide (comme nous le verrons avec l’exemple traité) dépend
du rapport entre ses dimensions physiques et la longueur d’onde propagée.
Rque : Cette nomenclature est complète, tout mode est soit hybride, soit TE, soit TM, soit TEM.
82
Etude des guides d’ondes Généralités
Rque importante :
On voit ainsi que les guides cylindriques et rectangulaires métalliques ne supportent aucun mode
TEM tandis qu’un câble coaxial supporte 1 mode TEM.
Métal Métal
83
Etude des guides d’ondes Généralités
E t, z E t, z 2
e jz e jz
H t, z H t, z
t t
En un certain point spatio-temporel le champ E t t, z z E t, z
z z
z
Ceci correspond à t z t t z z t z 0
t
On définit la vitesse de phase par v
84
Etude des guides d’ondes Généralités
Rque : v est la vitesse des surfaces équiphase. Elle ne correspond à aucun déplacement d’énergie dans le
sens de propagation, les variations de la sinusoïde ne sont dues qu’à desvariations locales du champ.
Vitesse de groupe :
Cette notion correspond à un déplacement effectif d’énergie. La vitesse de groupe est la vitesse de
déplacement de l’amplitude du signal.
Dans les faits, les ondes ne sont pas monochromatiques. Considérons un paquet d’ondes, c.a.d. un
signal E(t,z) d’encombrement spectral très faible 2-1 de part et d’autre de 0.
2 1
2 1 0
2
2
j t z
On peut exprimer ce signal en fonction de sa TF : E t, z E e d
1
On effectue un DL de () à l’ordre 1 de
t z 0 t 0 t 0 z 0 z
0
85
Etude des guides d’ondes Généralités
Re E t, z cos 0 t 0 z Re g t
z
vg
Terme influant sur la phase
(cos d’amplitude 1…) Terme influant sur l’enveloppe
se déplaçant à v (amplitude) du champ
se déplaçant à vg
La vitesse de groupe vg est la vitesse de l’amplitude du signal,
donc la vitesse de déplacement de l’énergie.
86
Etude des guides d’ondes Généralités
Diagramme de dispersion :
▪ Dans un guide non TEM () est non-linéaire, il est donc dispersif.
▪ Dans une ligne (guide TEM) () = Cte*, une ligne n’est pas dispersive.
87
Etude des guides d’ondes Généralités
Invariance selon z
Nous avons vu que pour un guide d’ondes Régime harmonique
d’axe z, en faisant les hypothèses : On néglige les pertes
2 E
T 2 0 0 r 0
2
L’équation d’onde s’écrit :
z H
Dans la plupart des cas (à l’exception du cas des ondes TEM) pour calculer E et H
on projette l’eq. de Hellmoltz sur l’axe (Oz) commun à tous les guides :
2 Ez
T 2
0 0 r 0
z 2
Hz
Pour les guides de type «ligne de transmission », qui propagent des modes TEM, Ez = 0 et Hz = 0,
Il faut donc projeter l’éq. de Hellmoltz sur (Ox) ou (Oy).
88
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
89
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
P" Q"
En injectant (II) dans (I) il vient : k 2
P Q
Si kx2 et ky2 > 0 ⇒ les solutions donnent des fonctions cos et sin.
Si kx2 et ky2 < 0 ⇒ les solutions donnent des fonctions hyperboliques.
90
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
Etant donnée la géométrie du guide, l’application des conditions aux limites ne pourrait être
satisfaite en considérant des solutions hyperboliques.
La seule possibilité physiquement acceptable repose sur les fonctions circulaires (sin et cos).
Hn 0
E tg 0 H tg
0
n
91
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
Plan (y,z) y
en x = 0 y (1)
Ez = 0
en x = a y (2)
x
b
Plan (x,z)
x
y en y = 0 x (3) O a
Ez = 0 en y = b x (4) z
Plan (y,z)
H z en x = 0 y (5)
Ey 0 0 y (6)
x x en x = a On dispose de 8 équations portant sur les
Plan (x,z) composantes longitudinales (en z).
y H z en y = 0 x (7)
(1-4) portent sur Ez détermination de
Ex 0 0 en y = b x (8)
y A1, B1, C1 et D1.
1 A1 0
2 A1 cos k x a B1 sin k x a 0 B1 sin k x a 0
3 C1 0
4 C1 cos k y b D1 sin k y b 0 D1 sin k y b 0
5 B2 0
6 A2k x cos k x a B2k x sin k xa 0 A2k x sin k x a 0
7 D2 0
8 C2k y cos k y b D2k y sin k y b 0 C2k y sin k y b 0
93
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
B1 sin k x a 0 A2 k x sin k x a 0
Conditions obtenues : A1 C1 0 B2 D2 0
D1 sin k y b 0 D2 k y sin k y b 0
On voit qu’il existe une solution telle que Ez et Hz soient tous deux non nuls (c.a.d. A1, D1, A2, D2 non nuls). Il
faut pour cela :
m n
kx ky
a b
Cependant, plutôt que d’étudier le problème dans le cas général où Ez et Hz sont non nuls (polarisation qcq)
on préfère traiter séparément les deux cas de polarisation TE (Ez = 0) et TM (Hz = 0).
En effet, une polarisation qcq est une superposition d’un mode TE et d’un mode TM.
soit
sin k x a 0 sin k y b 0
94
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
Pour un mode TE (Ez = 0) le respect des conditions de continuité se résume à : sin k x a sin k y b 0
m n
kx et ky
a b
6) Expression des champs TEmn Aux valeurs de m et n correspondent les modes de propagation
mx ny
H z H0 cos cos
a b
D’après les équation de Maxwell on déduit que
95
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
Pour le mode TEm0 on voit que Ex = 0 (Ez = 0) et que seule Ey est non nulle.
Illustration : coupe transversale des champs E des modes TE10, TE20 et TE30.
x x x
0 a 0 a/2 a 0 a/3 2a/3 a
96
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
7) Equation de dispersion
L’équation de dispersion () peut s’exprimer sous la forme :
2
: longueur d’onde de propagation dans le diélectrique qui remplit le guide
0 0 r d’onde (longueur d’onde qu’aurait l’onde en espace libre non guidée).
2 2
avec g g = z : longueur d’onde guidée.
kz
2 c : longueur d’onde de coupure du mode étudié
c
k
97
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
A chaque couple m,n correspond une longueur d’onde de coupure c différente et une fréquence (angulaire)
de coupure c (fréquence en deçà de laquelle il n’y a pas de propagation du mode considéré : = 0).
Diagramme de dispersion
0 0 r
Premier mode supérieur
Mode fondamental
c20 Bande
monomode
c10 Forte dispersion
m n
2 2
mn 00 r
2
0 a b
Le mode fondamental est celui présentant la fréquence de coupure la plus basse. kx
Il correspond au couple (m,n) minimisant fc. Donc, en considérant a>b, il s’agit du mode TE10 a
c 2a
98
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
Diagramme de dispersion
0 0 r
Premier mode
supérieur
Mode fondamental
c20
Bande monomode
c10 Forte dispersion
m n
2 2
mn 00 r
2
0 a b
Pour les guides normalisés, le rapport a/b est fixé à 2,25. Ainsi, le premier mode supérieur est le TE20 pour
lequel c20 = a.
La bande passante du guide d’onde est celle dans laquelle il est monomode, elle est comprise entre la fc du
mode fondamental et du premier mode supérieur.
99
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
En pratique, les guides d’ondes sont conçus pour fonctionner dans les bandes de fréquence normalisées
(X, Ku, Ka, >U et c.)
Par exemple, pour la bande X (8.2-12.4 GHz) les dimensions du guide standard sont : a = 22,86 mm ;
b = 10,16 mm.
Cependant, la dispersion (non linéarité de () limite son utilisation vers les basses fréquences tandis que
les pertes métalliques sont limitantes en hautes fréquences.
La dispersion est la non linéarité de () qui implique vg non linéaire ⇒ dispersion du spectre
transmis.
100
Etude des guides d’ondes Guide d’onde rectangulaire
▪ Propagation de modes TE et TM
▪ phénomène de dispersion
101
Théorie des lignes
102
Théorie des lignes Généralités
Zg
z
0 l
A chaque ligne sont associées des grandeurs R, L, C et G appelées paramètres primaires de la ligne.
R : pertes d’énergie active dans les conducteurs du guide G : pertes d’énergie active dans les diélectriques du guide
L : pertes d’énergie réactive dans les conducteurs du guide C : pertes d’énergie réactive dans les diélectriques du guide
103
Théorie des lignes Modèle de circuit à éléments localisés
Une ligne de longueur l est modélisée par des cellules élémentaire de longueur dz mises en cascades.
Chaque cellule comporte 4 éléments localisés Rdz, Ldz,Cdz, Gdz.
R, L, C et G sont appelés paramètres primaires de la ligne.
Rdz Ldz
i(z) i(z + dz) = i(z) + di(z)
di(z)
dv(z)
z z + dz
i(z, t ) v(z, t )
Gvz, t C (2) Loi des noeuds
z t
104
Théorie des lignes Equations des télégraphistes
2v
R jL G jC v (7)
En posant : 2v 2
v
z 2 z 2
(10)
2 R jLG jC (9) il vient :
2i 2i
R jL G jC i (8) 2 i (11)
z 2 z 2
105
Théorie des lignes Equations des télégraphistes
La solution de équations différentielles (10) et (11) est une combinaison linéaire de e-z et e+z
Or ces solutions doivent aussi satisfaire à l’équation de maille (1) et à la loi des nœuds (2).
Conséquence le nombre des constantes d’intégration peut être réduit à deux :
v i v1
Equation de maille Ri L (1) régime harmonique R jL i1
z t z
G jC z
En remplaçant v1 par (12) et par (9), il vient : i (z) V e V e z (14)
1 R jL i r
106
Théorie des lignes Caractéristiques d’une ligne
Impédance caractéristique
R jL
Z (16)
c G jC
Constante de propagation
Rq. : L’origine de l’onde régressive est la réflexion de l’onde progressive sur la charge.
Zg
V0 VL
Générateur (,Zc) Charge ZL
z
Zin 0 z l
Problème posé :
Supposons que l’on connaisse la valeur Zc de l’impédance caractéristique d’une ligne de longueur l
ainsi que la valeur ZL de son impédance de charge.
Le générateur voit dans le plan (z = 0) une certaine impédance Zin qu’il est souhaitable de connaître.
▪ Exprimons Vi et Vr ; on suppose V0 = V (z=0) et I0 = I(z=0) connues. Donc d’après (15) et (14) il vient :
1
V0 Vi Vr (19) V0 Vi Vr Vi V0 Zc I0 (21)
V Vr ⇒ ⇒ 2
1
I0 i (20) Zc I0 Vi Vr Vr V0 Zc I0 (22)
Zc 2
108
Théorie des lignes Caractéristiques d’une ligne
1
VL Ve L
Vr eL VL Ve L
Vr e L Vi VL Zc IL eL (22)
i 2
⇒ ⇒
i
Vi eL Vr e L L L
1
Vr VL Zc IL eL
IL Zc IL Ve
i Vr e (23)
Zc 2
V0 V Vr
Exprimons l’impédance d’entrée Zin d’après (19) et (20) il vient : Zin Zc i (24)
I0 V i V r
VL e L eL Zc I L e L e L
1 1
D’où en remplaçant (22) et (23) dans (24) : Zin 2 2
VL e L eL Zc I L e L e L
1 1
2 2
VL shL
Zc
VL chL Zc I LshL I chL I L chL
⇒ Zin Zc ⇒ Zin Zc L
VLshL Zc I LchL I L chL VL shL Z
I L chL
c
109
Théorie des lignes Caractéristiques d’une ligne
Même si cette relation a été calculée pour l’impédance d’entrée, sa formule est vraie en point z de la ligne.
Pour calculer Z(z) il suffit de remplacer L par L-z dans (25).
ZL Zc th L z
Z z Zc
Zc ZL th L z
Rque : Pour une ligne sans pertes, = j ⇒ th (L) = th (j L) = jtan (L) donc d’après (25) :
110
Théorie des lignes Caractéristiques d’une ligne
Soit L le coefficient de réflexion sur la charge. Il s’agit du rapport des tensions réfléchie et incidente en z = L.
1
Vr eL VL Zc IL eLeL
L ⇒ L 2
Vi eL 1
VL Zc IL e LeL
2
Z L Zc
Or VL = ZLIL ⇒ L Coefficient de réflexion sur la charge
Z L Zc
111
Théorie des lignes Coefficient de réflexion
Zg
Générateur Zc ZL Charge
z
z
0 L l
z’ 0
Soit L le coefficient de réflexion sur la charge. Il est défini comme le rapport des ondes réfléchie et
incidente en z = l.
V e l Z Z
r … L C
Rq. : e j j
L V e l L Z Z L L r i
i L C
V e z
r e2z r e2l e2z l e2z l z' Le 2z'
V V
z r
V e z V V L
i i i
j 2 jz'
Rq. : Ligne sans pertes, = j z' L e e
le module de coefficient de réflexion reste constant le long de la ligne.
112
Théorie des lignes Expression de Z(z’) en fonction de (z’)
Zg
Générateur Zc ZL Charge
z
z
0 Z l
z’ 0
Expression de v, i et Z en fonction de z’ :
V V
v (z) V e z V e z v (z) V e z 2 z
r e2l
1 V e
r or
1 i r 1 i L V
i i
vz 1 e 2z'
Or, Z(z) Z(z' ) Z L
iz c 1 e 2z'
L
113
Théorie des lignes Grandeurs efficaces
Tension efficace
v z V
v (z) V e z 1 e 2z' v (z) 1 i 1 e je j2z' 1 e je j2z'
1 i L eff 2 2 L L
V
v (z' ) i 1 2 2 cos 2z'
eff 2 L L
Courant efficace
V i z V j j2z ' j j2z '
i (z) i e z 1 e 2z' ieff (z) 1 i 1 L e e 1 L e e
1 Z L Zc 2 2
c
V
i ( z' ) i 1 2 2 cos 2z'
eff Z 2 L L
c
Impédance efficace
v z' 1 e2z'
Z ( z' ) eff
Z ( z' ) Z L
eff i z'
eff eff c 1 e2z'
L
114
Théorie des lignes Grandeurs efficaces
V V
v (z' ) i 1 2 2 cos 2z' i ( z' ) i 1 2 2 cos 2z'
eff 2 L L eff Z 2 L L
c
La périodicité des grandeurs efficaces est de /2, en outre, lorsque veff est maximum ieff est minimum.
(Zeff est max et min aux mêmes points que veff)
veff
Ces courbes traduisent un phénomène
VM
d’ondes stationnaires (superposition de
deux signaux de même fréquence se /2
propageant en sens inverses).
115
Théorie des lignes ROS & Zin …
Z jZ tan l
Impédance ramenée par quelques charges particulières Z Z L c
in c Z jZ tan l
c L
X(l) avec Zin = jXin
• Ligne chargée par un court-circuit : Zin jZ c tan l
Z
• Ligne chargée par un circuit ouvert : Z c jZ cot anl
in jtan l c
0 /2 3/2 2 l
Réactance pure
• Ligne chargée par Zc : Z Z
in c Utile pour l’adaptation
116
Théorie des lignes Diagramme de Smith
Diagramme de Smith
i Rappel : z' e 2z'
Sur une ligne sans pertes L
|| = 1
z' e j e 2 jz'
le module du coefficient
de réflexion reste constant. L
r La valeur maximum de ||est 1 donc l’abaque de Smith
est contenu dans le cercle de rayon 1.
|| = cte
117
Théorie des lignes Diagramme de Smith
Equation du cercle de centre (r/(1+r), 0) et de rayon 1/(1+r) Equation du cercle de centre (1, 1/x) et de rayon 1/x
118
Théorie des lignes Diagramme de Smith
Cercles r = cste
Résistance Centre Rayon
Diagramme de Smith r (r/(1+r) , 0) 1/(1+r)
i
0 (0 , 0) 1
x=1 0,5 (1/3 , 0) 2/3
(1 , 1)
x = 0,5
x=2 1 (1/2 , 0) 1/2
2 (2/3 , 0) 1/3
(1 , 0,5)
Cercles x = cste
x=±∞
r=0 r = 0,5 r=1 r=2 (1 , r0) r Réactance Centre Rayon
x=0
x (1 , 1/x) 1/x
0 (1 , ∞) ∞
(1 , - 0,5) ±0,5 (1 , ± 2) 2
±1 (1 , ± 1) 1
x = -2
x = - 0,5
(1 , - 1) ±2 (1 , ± 1/2) 1/2
x = -1
±∞ (1 , 0) 0
z' e j2z'
L (z’) Zc’ L = L|e-j
z' e j e j2z'
L
Z’ 0
3/8
x=1
x = 0,5
A un tour d’abaque x=2
correspond un déphasage = 2 Vers le
générateur
auquel correspond une longueur de ligne l
telle que = 2l = 2 2*(2/)l = 2
x=±∞
r=0 r = 0,5 r=1 r=2
Donc un tour d’abaque /4 /2
0
x=0
correspond à une longueur de ligne l = /2
Vers la
charge
x = -2
x = - 0,5
x = -1
120
/8
Théorie des lignes Diagramme de Smith
Diagramme d’admittance
On passe de z à y en ajoutant à
1 1 e j 1 e j
z z L y L Conséquence, le diagramme d’admittance
1 1 e j 1 e j
L se déduit du diagramme
L
d’impédance par symétrie/t au centre
M’
121
Théorie des lignes Diagramme de Smith
Le côté duquel on considère une charge donne le sens qu’il faut considérer sur l’abaque comme le sens
de déplacement vers la charge, le sens opposé étant celui considéré comme le sens de déplacement vers
le générateur. Le terme générateur désignant ici le générateur fictif alimentant la charge en courant…
v v
M M
Zg Zd
Guermantes Méséglise
Si on considère Zg, en se déplaçant vers la gauche on considère qu’on se déplace vers la charge et
vers la droite on va vers le générateur.
Si on considère Zd, en se déplaçant vers la droite on considère qu’on se déplace vers la charge et vers
la gauche on va vers le générateur.
122
Théorie des lignes Diagramme de Smith
Il faut que la loi des nœuds soit respectée (dura nodum lex sed lex).
C’est le sens des courants qui détermine si l’on doit faire la somme ou la différence des
impédances (ou admittances).
ya = yb+yc ya = yb-yc
yc yc
ya ya
yb yb
123
Théorie des lignes L’adaptation
Zg
Générateur Zc ZL Charge
z
Zin 0 l
Problème posé :
Un générateur d’impédance de sortie Zg alimente une charge d’impédance ZL via une ligne de
longueur l et d’impédance caractéristique Zc.
Le but recherché est de fournir le maximum de puissance à la charge.
Idéalement, il faut pour cela que le géné. fournisse le maximum de puissance (puissance disponible) à
la ligne et qu’à son tour celle-ci fournisse le maximum de puissance à la charge.
Ces deux conditions sont dites conditions d’adaptation : adaptation du générateur à la ligne et de la
ligne à la charge.
Satisfaire ces deux conditions suppose dans le cas général d’insérer deux circuits d’adaptation dans le
montage, l’un en entrée et l’autre en sortie de la ligne.
124
Théorie des lignes L’adaptation
Zg
Iin
Générateur E Zin Vin Zc ZL Charge
z
0 l
Adaptation du générateur à la ligne ( Pfournie = Pmax = Pdisponible ) :
Soient Zg = Rg + jXg l’impédance du générateur et Zin =Rin + jXin l’impédance d’entrée de la ligne.
1
La puissance P fournie par le générateur à l’entrée de la ligne : P Re V I* P Re Z I I* R I2
1 1
2 in in 2 in in in 2 in in
V E E 1 E2
or, I P R
in Zin Z Z 2 in 2 2
g in R g R in j Xg Xin R R
X X
g in g in
1 E2
• Xg Xe 0 P R in 2
On peut agir sur le signe d’une réactance
2 (mais
donc, pas sur celui d’une résistance)E 2
la condition
Pour R R
maximiser g in d’adaptation Z Z* Pd 4R
P in g g
P il faut 0 R R du générateur est
• et
R in g
in
Adaptation de la charge :
La charge est adaptée à la ligne si le coefficient de réflexion sur la charge est nul, c. a. d. si : 0
L
Z Z donc, la condition
or L C
Z Z
L Z Z d’adaptation
L C L C
de la charge est
Résumé :
Pour fournir le maximum de puissance à la charge via une ligne il faut satisfaire deux conditions
d’adaptation :
• Adaptation du générateur : Zin = Zg* • Adaptation de la charge : ZL = Zc
Réalisation de l’adaptation :
Zg
Z
0 l
126
Théorie des lignes L’adaptation
Zg
Zc
Générateur Zg* Zc Zc Z’L Charge
Z
0 l
Circuit d’adaptation 1 :
Circuit d’adaptation 2 transforme Z’L en Zc
transforme Zin’ = Zc en Zg*
Z jZ tan l
Puisque ZL = Zc, sachant que : Z Z L c
in c Z jZ tan l
c L
on a Z' Z
in c
127
Théorie des lignes L’adaptation
Zg
Z
0 l
Circuit d’adaptation 1 :
Circuit d’adaptation 2 transforme ZL en Zc
transforme Zin’ = Zc en Zg*
Ce sont des exemple de ce type d’adaptation que nous allons maintenant traiter.
128
Théorie des lignes Adaptation par une ligne /4
ZL jZ c' tan L
Rappel (cas général) Ze Zc ' Ze Zc’ ZL
Zc' jZ L tan L
2 L /4 0
L = /2 Zc'
Si L = /4 alors Ze
tan L ∞ ZL
Zc Zc' Zc ZL ZL
/4
Ze = Zc
129
Théorie des lignes Adaptation à un stub
Adaptation d’une charge d’impédance complexe ZL à une ligne d’impédance caractéristique (réelle) Zc
Zc ZL
N’ M’
l
l est choisie de façon à ramener une admittance de partie réelle égale à 1 dans le plan NN’
s est choisie de façon à annuler la partie imaginaire de yNN’
2
En effet, l’impédance (et donc l’admittance) d’entrée d’un stub est imaginaire pure Zs jZ c tan s
130
Théorie des lignes Adaptation à un stub
yMM’
Adaptation à 1 stub, exemple :
N M
Zc = 100
ZL = (25 - j75) zL = (0,25-j0,75) Zc zyLL
f = 1 GHz
N’ M’ l
= 30 cm
Résolution du problème au moyen de l’abaque de Smith : s
x = - 0,75
131
Théorie des lignes Adaptation à un stub
N M M
Détermination de l
Zc yL
deux points B’ et C’ satisfaisant à Re{yMM’} = 1
yB’ = 1+j2,1 N’ M’ M’ l
yC’ = 1-j2,1
s
On peut lire sur l’abaque les déphasages A’B’ et A’C’ 0,144
74,5°
entre ces points et le point A’ (charge). A’B’
A’B’ = (74,5 - 44,5)° A’ 44,5°
0,19
A’C’ = (74,5 + 44,5)°
B’
A’C’
Sachant que = 2l ces déphasages correspondent
à des tronçons de ligne de longueurs lA’B’ et lA’C’.
D’après l’abaque (déplacement vers le géné) : 0 0,25
0,5
lA’B’ = (0,19-0,144) + n/2 = 1,38 cm + n*15 cm
|L = ctt C’
lA’C’ = (0,311-0,144) +n/2 = 5,01 cm + n*15 cm g=1
-52°
0,311
l/
132
Théorie des lignes Adaptation à un stub
yMM’
yNN’ N M
Détermination de s
Zc yL
ys vérifie yNN’ = yMM’ + ys 1 = yMM’ + ys ys = 1 - yMM’
N’ M’ l
ys1 = j2,1 .... point D’ yz
deux solutions
ys2 = - j2,1 … point E’ s
F’
deux longueurs possibles s1 et s2 , qui correspondent 0 F 0,25
aux déplacements de F’ à D’ et de F’ à E’(vers le géné) 0,5
On part de y vers le géné. jusqu’à atteindre –jb
(compenser jb) |L = ctte
g=1 C’
D’après le cercle de l’abaque gradué en l/ on a :
b = -2,1
s1 = (0,25 + 0,179) + n/2 = 12,9 cm + n*15cm E’
l/ 0,321
s2 = (0,321 - 0,25) + n/2 = 2,13cm + n*15 cm
133
Théorie des lignes Adaptation à deux stubs
C1 (g = 0,8)
● Le stub 1 ne modifie que la partie imaginaire donc
Re{yNN’} = Re{yMM’} = 0,8 yNN’ C1 (g = 0,8)
0,318
● Le stub 2 ne modifie que la partie imaginaire donc
Re{yPP’} = Re{yQQ’} = 1 yPP’ C2 (g = 1) 134
Théorie des lignes Adaptation à deux stubs
Q P N M
● Pour passer du plan PP’ au plan NN’ on se déplace de
(l2/)* = (3/20) = 0,15 vers la charge 0,15
yL
On fait tourner le cercle g = 1 de 0,15 vers la charge
On obtient un cercle : C 3 qui contient yNN’ Q’ P’ l2 N’ M’ l1
Ainsi yNN’ C 1 C 3
s2 s1
on trouve deux solutions :
y1NN’ = 0,8 + j 1,5 …. point C’ 0,15
y2NN’ = 0,8 – j 0,05 …. point D’ 0,074
l/ E’
Détermination de s1
B’ C’
b = 0,5
● Connaissant maintenant yMM’ & yNN’
on déduit l’admitttance d’entrée ys1 du 1er stub C2 (g = 1)
puis la longueur s1 de ce stub : C3
’
yNN’ = ys1 + yMM’ avec yMM’ = 0,8+j (point B’) 0
0,25
y1s1 = (0,8 + j 1,5 ) – (0,8 + j) = j 0,5 point E’ 0,5 D’
y2s1 = (0,8 - j 0,05 ) – (0,8 + j ) = -j 1,05 point F’
Les deux longueurs s11 et s12 possibles sont celles séparant les C1 (g = 0,8)
points E’ et F’ du point représentatif du court circuit b = -1,05
(extrémité du stub) (z = 0 y = ∞)
s11 =(0,25 + 0,074) * = (0,324)*0,2 = 6,48 cm +n /2 F’
s12 = (0,372 – 0,25) * = (0,122)*0,2 = 2,44 cm + n /2 135
0,372
Théorie des lignes Adaptation à deux stubs
Q P N M
Détermination de s2 0,15
yL
● Pour obtenir l’admittance ramenée dans le plan PP’
(yPP’) on part de yNN’ (points C’ et D’) et on se déplace Q’ P’ l2 N’ M’ l1
de (l2/)* = (3/20) = 0,15 sur le cercle = cte vers
le géné. s2 s1
On trouve deux solutions : 0,132
y1PP’ = 1 - j 1,7 …. point G’ 0,165
0,17
y2PP’ = 1 + j 0,2 …. point H’
b = 1,7
I’
● Connaissant yPP’ on déduit l’impédance d’entrée ys1 0,15
du 2ème stub car on sait qu’elle doit compenser la partie C’
0,15
imaginaire de yPP’.: b = 0,2 g=1
y1s2 = +j1,7 …. point I’ H’
y2s2 = -j0,2 …. point J’ 0 ’
0,25
0,5 D’
● Les deux longueurs s21 et s22 possibles sont celles
séparant le point ’ (court circuit à l’extrémité du stub : 0,482 J’
z = 0 y = ∞) des points I’ et J’. b = -0,2
dplct de ’ générateur 0,468 G’
b = -1,7
s21 =(0,25 + 0,165)* = (0,415)*0,2 = 8,3 cm +n /2
0,32
s22 = (0,468 – 0,25)* = (0,218)*0,2 = 4,36 cm + n /2
136
Théorie des lignes Adaptation à deux stubs
Q P N M
Détermination de s2 0,15
yL
● Pour obtenir l’admittance ramenée dans le plan PP’
(yPP’) on part de yNN’ (points C’ et D’) et on se déplace Q’ P’ l2 N’ M’ l1
de (l2/)* = (3/20) = 0,15 sur le cercle = cte vers
le géné. s2 s1
On trouve deux solutions : 0,132
y1PP’ = 1 - j 1,7 …. point G’ 0,165
0,17
y2PP’ = 1 + j 0,2 …. point H’
b = 1,7
I’
● Connaissant yPP’ on déduit l’impédance d’entrée ys1 0,15
du 2ème stub car on sait qu’elle doit compenser la partie C’
0,15
imaginaire de yPP’.: b = 0,2 g=1
y1s2 = +j1,7 …. point I’ H’
y2s2 = -j0,2 …. point J’ 0 ’
0,25
0,5 D’
● Les deux longueurs s21 et s22 possibles sont celles
séparant le point ’ (court circuit à l’extrémité du stub : 0,018 J’
z = 0 y = ∞) des points I’ et J’. b = -0,2
dplct de ’ générateur 0,468 G’
b = -1,7
s21 =(0,25 + 0,165)* = (0,415)*0,2 = 8,3 cm +n /2
0,32
s22 = (0,468 – 0,25)* = (0,218)*0,2 = 4,36 cm + n /2
137
Paramètres S
Ondes de Kurokawa
Avant de définir les paramètres S d’un circuit on définit des ondes de Kurokawa incidente et
réfléchie par rapport à une résistance de référence R0.
On définit l’onde de puissance incidente a et l’onde de puissance réfléchie b, par rapport à une résistance
de référence R0
I
a
V Z
b
Les paramètres S d’un circuit sont définis comme des rapport d’ondes de Kurokawa.
V R 0I V R 0I
a b A et b sont homogènes à des Watt
2 R0 2 R0
138
Paramètres S
Les coefficients de la matrice appelés paramètres S sont les coefficients de transmission et de réflexion du multipôle.
!!! Il s’agit de coefficients de transmission et de réflexion en puissance !!!
b
Si i j ij
S i Coefficient de transmission Condition d’adaptation :
a à l’entrée i.
b ja 0 aucune onde n’entre
Sij i k j aux accès kj. (i.e. n’y est
aj
ak j 0 b réfléchie)
Si i = j S i Coefficient de réflexion à
ii a l’entrée i.
ia 0
ki
139
Paramètres S
bn
Multipôle sans pertes an
Pour un multipôle sans pertes, la puissance sortante est égale à la puissance entrante.
Dans ce cas : 1 n 1 n
2 i 1
Ai Ai Bi B*i
*
2 i 1 a1
b1
a1 b1
a *
1 a *n b1* b*n
t
a a b b
* t *
(I)
a b
1 n bi
ai
b S a b b S a S a
t t
* * *
or
a S S a
t t
* *
(II)
a a a S S a
t t t
d 'après (I) et (II) on a donc *
* *
140
Adaptation simultanée des entrées et sorties d’un quadripôle
Zs Quadripôle
a1 a2
S12
S S11 ZL
S21 S22
b1 b2
s in out l
Z R0 Z R0 Z R0 Z L R0
s s in in out out L
Z s R0 Zin R0 Zout R0 Z L R0
141
Adaptation simultanée des entrées et sorties d’un quadripôle
Pour déterminer in on suppose donc qu’une source injecte une onde de Kurokawa a1 en entrée du
quadripôle, sa sortie étant chargée par ZL (de coefficient de réflexion L).
Contrairement à a1, l’onde a2 qui rentre par la sortie n’est pas injectée volontairement par une
source mais résulte de la réflexion de b2 sur ZL (L). On a donc : a2 b2 L
b b b S S
Or in 1 donc d’après (1) in 1 S11 S12L 2 in S11 12 21 L (3)
a1 a1 a1 1 S 22L
S S
De même, on démontrerait que out S 22 12 21 s (4)
1 S11s
142
Adaptation simultanée des entrées et sorties d’un quadripôle
Pour réaliser simultanément l’adaptation en entrée et en sortie de l’amplificateur il faut satisfaire les
conditions suivantes : Zin Z*s in *s et Zout Z*L out *L soit, d’après (3) et (4) :
S 21S12L * * *
S12 S 21L
s* S11 *
s S11 (5)
1 S 22L * *
1 S 22 L
*
* *
S12 S 21S 22 s
En injectant (6) dans (5) s S11
*
1 S11s S 22 S22 s
…
*
S11 S22
s2 S11 S22 1s S11
2 2 2
*
*S22 0 Equation du second degré
2
B1 B12 4 C1 2 2 2
dont la solution est s avec B1 1 S11 S22
2C1
C1 S11 S*22
Ce résultat, qui concerne la condition d’adaptation de
l’entrée du quadripôle, est obtenu en supposant que la
S11S22 S12S21
condition d ’adaptation en sortie est satisfaite…
On voit que dans ce cas s ne dépend que des Sij …
144
Adaptation simultanée des entrées et sorties d’un quadripôle
2 2 2 2
B2 B22 4 C2 B2 1 S22 S11
L avec
2C2
C2 S22 S11
*
S11S22 S12S21
Supposons que l’on veuille réaliser l’adaptation simultanée de l’entrée et de la sortie d’un quadripôle à
l’aide de stubs. Dans ce cas, le mieux serait sans doute de calculer s et L d’après les formules précédentes,
et ensuite d’en déduire in = s* et out = L*. A partir de là, il suffit d’appliquer la méthode des exemples
traités précédemment.
145
Analyseur de réseau
b2
• Mesure des Sij
2
La mesure des Sij se fait en sélectionnant la calibration a1 b3
de référence. Les pertes dues aux câbles sont alors b1
automatiquement prises en compte et retranchées lors 1
des mesures … Charge adaptée a3 = 0
146
Analyseur de réseau
Analyseur Analyseur
de réseau de réseau
a2 1 2 a2
1 2
1 b2 b2
2
2
a1 a1 b3
b1 b1
1
En suivant la procédure indiquée par l’analyseur de
réseau on place successivement à l’extrémité des câbles Charge adaptée a3 = 0
(plans 1 et 2) différentes charges connues (50 , court-
circuit, circuit ouvert).
Pour mesurer les paramètres S d’un multipôle il faut
Ceci permet à l’analyseur de quantifier les pertes dans les prendre la précaution de placer une charge adaptée aux
câbles comme différence entre les niveaux mesurés en 1 et accès inutilisés de façon à assurer le respect de la condition
2 et la valeur théorique du signal en 1 et 2 qui est akj = 0
connue car les charges sont connues.
147
Non linéarités
Antenne
Elts NL fOL OL
Considérons l’exemple d’un récepteur radio. Les non linéarités des amplificateurs et des
mélangeurs y génèrent des signaux à des fréquences qui sont des combinaisons linéaires de celles
du signal utile. Or certaines d’entre elles peuvent être voisines de la bande occupée par le signal
utile, voire empiéter sur celle-ci.
C’est en partie pour pallier ces effets NL que certains filtres sont utilisés en entrée et (ou) en sortie
des composants NL.
149
Non linéarités Amplification
G1 Pe (dBm)
P P G
s dBm e dBm 1dB
150
Non linéarités Amplification
Intermodulation
Si l’amplificateur est utilisé dans sa zone NL on obtient en sortie non seulement les harmoniques
présentes en entrée mais aussi d’autres harmoniques, combinaisons linéaires des harmoniques
entrantes et dont la puissance n’est pas négligeable.
Rq : C1 > 0 mais C2 et C3 < 0 car l’apparition des NL correspond à une décroissance du gain
par rapport au gain linéaire asymptotique (C1 …).
Ve t Acos1t cos2t
151
Non linéarités Amplification
=
A3C3 1 cos31t 1 cos32t 3 cos1t 3 cos2t
4 4 4 4
3 cos21 2 t cos21 2 t 3 cos2t
4 4
A3C3 3 cos22 1t cos22 1t 3 cos2t
4 4
152
Non linéarités Amplification
Bande passante
Raies indésirables (les autres
raies peuvent être filtrées)
Ordre 2 3 1 1 3 2 2 2
153
Non linéarités Amplification
Point d’interception d’ordre 3 : Intersection des asymptotes des deux courbes Ps1(Pe) et Ps3(Pe)
correspondant respectivement aux harmoniques d’ordre 1 (1 ou 2 )et d’ordre 3 (21 - 2 ou 22 - 1).
C A 1
2 2
C A 1000 2
A 1000
• P 1 P dBm 10 log 1 10 log 10 log C 2
s1 2 R s1
2 R 2 R 1
0 0 0
P dBm P dBm G
s1 e 1
C A 3 2
10 log
A 1000
dBm 2
10 log 4
3 1 3C3 R 0
• P 4 P 10 log
s3 2 R s3 2 R0 R0
2 2 1000
0
2 3C R 2
3 10 log 3 0
A 1000
10 log
2 R 2 1000
0
P dBm 3 P dBm G
s3 e 3
154
Non linéarités Amplification
Par définition : IP3 = des asymptotes des courbes Ps(IP3) P dBm P dBm G
s1 e 1
Ps1(Pe) et Ps3(Pe). Par extension on dénomme IP3
l’abscisse Pe de ce point, d’où : Ps3 IP3 Ps1IP3 Pente 1
G1 Pe (dBm)
IP3
Distorsion
d’intermodulation IMD IMD
2
3C R
G3 = G1 – 2*IP3 où G3 10 log 3 0 3IP3
2 1000
sachant que Vs t C1Ve t C2Ve2 t C3Ve3 t
156
Propagation dans l’atmosphère Notion de bande passante
157