Rapport
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Avant toutes choses, je tiens à remercier mon maître de stage, Carlos GARCÍA
MASIÁ, pour m’avoir donné l’opportunité de réaliser mon stage au sein du laboratoire
d’ingénierie mécanique de l’Université Polytechnique de Cartagena et pour m’avoir appuyé
tout au long du stage et de la réalisation de mon étude.
Je remercie également le laboratoire, d’une manière plus globale, qui m’a accueilli et
m’a permis de réaliser mon stage dans d’excellentes conditions.
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STAGE INGENIEUR
INTRODUCTION 4
I. LE STAGE INGENIEUR 5
VI. REFERENCES 33
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Introduction
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I. Le stage ingénieur
A. Pourquoi le stage ingénieur
D’une durée de 4 à 6 mois, le stage ingénieur constitue la dernière partie de notre formation.
En plus de nous enrichir d’une expérience supplémentaire, ce stage est une transition
importante dans notre cursus de formation d’ingénieur. Il nous permet en effet d’achever nos
études, mais également et surtout de nous introduire dans le monde du travail en réalisant un
projet d’étude au sein d’une entreprise.
Dans un premier lieu, cette dernière étape, dans le cursus de notre formation, va nous
permettre de continuer à apprendre ce que sera notre futur métier.
En second lieu, et le plus important, il va nous permettre de nous faire connaître par une
entreprise. En effet, il faut bien avoir à l’esprit que le stage n’est pas une fin, sinon le
commencement de notre vie professionnelle. Certes, il marque l’accomplissement de nos
années d’études, mais est aussi notre tremplin vers notre futur métier d’ingénieur et notre
intégration au sien du monde professionnel.
B. Attentes du stage
Ultime étape de notre formation, nous nous intégrons dans le fonctionnement d’une entreprise
afin d’y effectuer une mission proche de notre futur métier. S’intégrant dans une démarche de
projet, il commence naturellement par l’expression d’un besoin et se termine par la mise en
place d’un service ou par la réalisation d’un produit, en passant par des phases de conception,
de réalisation, de tests et vérifications.
La réalisation d’un projet peut avoir des conséquences humaines et donc managériales, telles
que des formations pour accompagner le changement. Dans cette optique, le stage ne
représente pas seulement la réalisation d’un projet, mais un investissement complet de notre
personne au sein de l’entreprise dans laquelle s’effectue le stage. Savoir s’intégrer
humainement à une équipe de travail, développer un intérêt à la globalité de l’entreprise pour
mieux appréhender les différents aspects de la réalisation d’un projet afin d’intégrer notre
mission dans une démarche globale de gestion de projet. En plus de l’étude technique réalisée
au cours de mon stage, ce sont tous ces points qui seront traités au cours des pages qui suivent
et qui constituent mon rapport.
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L’université de Cartagena existe déjà depuis de nombreuses années, mais son évolution et la
diversification des formations enseignées, lui ont permis, le 3 août 1998, de
devenir « Université Polytechnique de Cartagena ».
Localisation de Cartagena
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Parmi ces 7 centres, celui de « E.T.S. Ingeniería Industrial » (case grisée), soit « Ecole
Technique Supérieure d’Ingénierie Industrielle », contient le département et le laboratoire
dans lequel j’ai effectué mon stage.
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DEPARTAMENTOS (E.T.S.I.I.)
ECONOMÍA ECONOMÍA
INGENIERÍA EXPRESIÓN
ECONOMÍA FINACIERA Y DE LA
MECÁNICA GRÁFICA
CONTABILIDAD EMPRESA
INGENIERÍA
INGENIERÍA DE INGENIERÍA
FÍSICA INGENIERÍA DE SISTEMAS
MATERIALES Y TÉRMICA Y
APLICADA ELÉCTRICA Y
FABRICACIÓN DE FLUIDOS
AUTOMÁTICA
MATEMÁTICA ESTRUCTURAS INGENIERÍA
TECNOLOGÍA
APLICADA Y Y QUÍMICA
ELECTRÓNICA
ESTADÍSTICA CONSTRUCCIÓN Y AMBIENTAL
ELECTRÓNICA. TECNOLOGÍA
INGENIERÍA MINERA, TECNOLOGÍA DE
DE COMPUTADORAS GEOLÓGICA Y LA INFORMACIÓN
CARTOGRÁFICA Y LA COMUNICACIÓN
Y PROYECTOS
Le département d’ « Ingeniería Industrial » (case grisée) a été mon lieu de réalisation de stage.
D. Présentation du laboratoire
Le laboratoire dans lequel j’ai effectué mon stage, s’intègre dans le fonctionnement de
l’Université Polytechnique de Cartagena.
En effet, chaque département possède son laboratoire, regroupant les professeurs, chercheurs,
doctorants, techniciens, stagiaires et bien sûr, le directeur de laboratoire, le (ou les) chef(s) de
projets, ainsi qu’une secrétaire, mais toute cette structure hiérarchique s’inscrit dans la
globalité de l’université. D’une manière plus générale, la gestion administrative et financière
de tous les laboratoires de l’université est assurée par l’université elle-même. Les laboratoires
ne sont donc pas indépendants et par conséquent, chaque personne travaillant pour le
laboratoire est rattachée directement à l’université.
E. Equipe de travail
Le laboratoire du département d’ingénierie mécanique dans lequel j’ai effectué mon stage,
comporte plusieurs équipes de travail, ceci en fonction du nombre et de la nature des projets
d’études mis à la charge du laboratoire. Actuellement, trois groupes d’investigation se
distinguent au sein du laboratoire.
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Parmi les trois groupes présentés ci-dessous, j’ai intégré l’équipe de recherche « Diseño,
Construcción y Optimización de Sistemas Mecánicos », soit « Conception, Construction et
Optimisation des Système Mécaniques ».
Les tableaux qui suivent, présentent les différents membres de l’équipe, ainsi que les projets
sur lesquels ils travaillent.
Membres du groupe
Dr. D. Carlos García Masía. (Catedrático de Universidad)
La page suivante, présente la liste des projets réalisés ou en cours d’études, financés par le
plan régional ou national d’investigation. Ce tableau montre surtout que le groupe
d’investigation, présenté ci-dessus, travaille depuis près de 11 ans sur le thème de « la
transmission d’engrenage ».
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F. Méthode de travail
Le développement d’une étude est organisé de façon bien précise. Tout d’abord, D. GARCÍA
MASIÁ, C, mon maître de stage et responsable du groupe d’investigation, est également
coordinateur. C’est à dire qu’il se charge de répartir le travail à effectuer à chacun des
membres de l’équipe de travail, ainsi que d’établir les objectifs et une planification pour
respecter une certaine rigueur.
C’est donc dans cet état d’esprit que je me suis intégré à ce groupe.
A raison de deux à trois réunions toutes les deux semaines, un bilan de l’avancée de l’étude
était réalisé, permettant de vérifier le respect des délais fixés et ainsi de l’atteinte ou non des
objectifs, pour une éventuelle réévaluation.
Ceci représente le fonctionnement général du groupe d’investigation. Maintenant, chacun des
membres ayant un rôle bien défini dans la réalisation de l’étude, il est évident qu’une mise en
relation, pour évaluer la globalité du projet, est nécessaire. C’est ainsi qu’en plus des
réunions, nous nous échangions (les membres du groupe d’investigation) des informations sur
les résultats ou conclusions de notre propre étude tout au long de l’avancement du projet.
Tous ces points ont finalement pour conséquence, d’instaurer un sens de la communication
très favorable à l’avancée de la réalisation du projet, et surtout, permet d’avoir une vision plus
globale de l’étude. Ce qui est important pour mieux justifier et expliquer le travail de chacun,
pour ainsi motiver les différents membres.
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D’après la présentation du laboratoire dans la partie précédente, vous avez pu vous rendre
compte que l’équipe de travail, depuis l’année 1993, axe ses études dans le domaine de la
transmission d’engrenage. C’est donc dans la continuité de ses différentes études réalisées que
le laboratoire a proposé un nouveau projet à l’état espagnol. C’est ainsi que, dans le cadre du
programme national dédié aux projets de recherche et de développement, l’état espagnol a
donné son accord et apporté son aide financière au déroulement du projet :
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Rappelons que l’un des objectifs du projet est de démontrer que la présence de déformations
dans la zone de contact due à la charge, ainsi que la déformation due à l’effort de torsion,
provoquent la déviation du chemin de contact entraînant un contact sur les bords des dents
avec une forte augmentation du niveau de contrainte. Or, on peut logiquement supposer que
ces déformations naissent dans la zone de contact entre les dents du pignon et de la roue.
Cependant, la charge générée par ce contact, ainsi que l’effort de torsion provoqué par le
couple moteur, ont également une influence sur l’axe de transmission.
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Ainsi mon sujet d’étude va être d’analyser un axe de transmission, pour un cas particulier,
avec l’objectif de montrer que le niveau des valeurs de contraintes et donc de déformation ne
sont pas négligeables et donc interviennent de façon considérable sur la variation ou non du
chemin de contact. L’intitulé de mon étude est le suivant :
« Etude cinématique et dynamique des axes de transmission »
Cette étude suivra les étapes suivantes :
- Analyse cinématique de la transmission d’engrenage dans le cas particulier des
engrenages cylindriques à denture droite
- Modélisation d’un axe de transmission (géométrie, étude statique et dynamique,
éléments de construction, dimensionnement, utilisation des outils Solidworks
[réf.1] et MotionWorks [réf.2])
- Analyse par la méthode des éléments finis (utilisation des outils Ansys [réf.3] et
Designspace, analyse à la fatigue, analyse modale, analyse harmonique)
Je n’ai pas eu de cahier des charges établissant clairement les étapes et objectifs de l’étude.
On m’a simplement donné des caractéristiques de dimensionnement d’engrenage, ainsi que ce
dont je devais en faire. En effet, à partir de rapport de transmission, de vitesse de rotation
moteur et d’un nombre de dents établi pour le pignon, il m’a été demandé de réaliser une
étude complète de cette même transmission d’engrenage. Etude comprenant les différentes
étapes citées brièvement dans la partie précédente.
C’est pour un souci de normalisation et de rigueur que j’ai essayé de retranscrire ces données
dans un modèle plus conventionnel proche du cahier des charges.
a) Fiche d’identité
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b) Présentation du projet
c) Le besoin
d) Contexte
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e) Directives particulières
f) Validation du besoin
g) Analyse du besoin
Étude cinématique et
dynamique d’un arbre de
transmission
2. Annexe du CdCF
a) Données techniques
o Moteur :
- Puissance Æ 4 ch. (2942 W)
- Vitesse de rotation Æ 1800 tr/min (188 rad/sec)
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o Engrenage :
- Type d’engrenage Æ Cylindrique à denture droite
w1 Z 2
- Relation de transmission Æ R = 2, soit = =2
w2 Z1
- Module Æ m = 5
- Nombre de dents du pignon Æ 20 dents
o Boîte de transmission :
- Dimensions Æ 360 x 360 x 160 [mm]
Le volume conséquent de mon étude en nombre de page étant démesuré pour pouvoir être
introduit complètement dans mon rapport, je ne traiterai, dans cette partie, que les résultats et
conclusions des différentes étapes effectuées au cours de mon projet. Cependant, le détail de
l’étude sera disponible dans les annexes (2).
L’étude détaillée, présentée en annexe, propose le développement des calculs nécessaires au
dimensionnement de l’arbre de transmission. Dans les lignes qui suivent, je vous présente les
résultats obtenus aux moyens d’outils de conception et d’analyse tels que Solidworks,
Motionworks, Ansys ou encore AnsysWorkbench.
L’idée de mon étude était la suivante. Tout d’abord, je devais réaliser une étude cinématique
et dynamique de la transmission d’engrenage, pour ensuite calculer les efforts présents sur
l’arbre de transmission et ainsi définir l’amplitude des contraintes et des déformations
générées par ces efforts. Cette première étude achevée, je me suis alors tourné vers des
logiciels d’analyses pour vérifier la résistance de l’élément de transmission et confirmer les
valeurs des résultats obtenus lors de l’étude préliminaire, au moyen de la méthode des
éléments finis.
(1)
: Annexe I p.2 ; (2) : Annexe II p.33
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1. Première analyse
Dans un premier temps, j’ai effectué une étude avec le logiciel d’éléments finis « Ansys ».
Réalisant les différentes étapes nécessaires pour effectuer une étude (modélisation de la
géométrie, définition de l’élément de maillage, du matériel, du maillage, des conditions
d’appuis et de charges), j’ai pu obtenir les résultats suivants :
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On peut donc constater que les calculs réalisés à la main, avec les équations basées sur le
principe fondamental de la dynamique me donnent des valeurs relativement proches de celles
obtenues par la méthode des éléments finis (tableau 2).
Cependant, après avoir observé la géométrie de l’arbre de transmission et surtout pensé à une
solution de montage, on se rend très vite compte que la simulation proposée n’est qu’une
approche du modèle réelle et que par conséquent l’étude théorique réalisée m’a permis de
dimensionner l’arbre et de le confirmer grâce à l’étude par éléments finis.
Certes, le but de l’étude est de quantifier les contraintes et déformations présentes sur l’arbre
lors de la transmission, pour mesurer l’influence de ce dernier sur le chemin de contact. Par
conséquent, en aucun, il m’a été demandé de définir une solution de montage et ainsi
concevoir un arbre avec tous les éléments de construction que nécessite une transmission
d’engrenage. En revanche, le modèle doit présenter des caractéristiques le plus proches
possible de la réalité pour que les résultats de l’analyse soient cohérents.
L’étape suivante va être de se rapprocher le plus possible de la réalité en réalisant un modèle
plus détaillé. Pour cela, j’ai utilisé d’autres outils d’analyse tels que Solidworks (pour la
conception) et AnsysWorkbench (Designspace pour la méthode des éléments finis).
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2. Deuxième analyse
Comme expliqué ci-dessus, j’ai tout d’abord modélisé les différents éléments de la
transmission d’engrenage, avec l’idée d’ensuite les transférer vers un programme d’analyse
par la méthode des éléments finis, qu’est « Designspace » (développé par Ansys).
Pour réaliser les différents éléments constituant la transmission d’engrenage, j’ai utilisé le
logiciel de CAO « Solidworks ».
o Arbre de transmission :
De la même façon, mais avec des dimensions différentes, j’ai réalisé l’arbre 2 (support de la
roue). L’arbre présente la particularité d’avoir, à chacune de ses extrémités, une portée pour le
montage de roulement. Cela permet le montage de l’arbre dans la boîte de transmission. C’est
un point important, qui permet de s’approcher du modèle réel et ainsi de donner des résultats
plus cohérents lors du calcul (voir partie suivante).
fig.2 : Pignon
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Pour réaliser le pignon et surtout le profil des dents, je me suis basé sur l’étude théorique et la
partie cinématique présentée en annexe.
C’est sur ce principe, que D.MORILLAS ÁLVAREZ, J.D, membre du groupe d’investigation
a calculé les coordonnées des points composant le profil d’une dent du pignon. Ensuite, grâce
aux possibilités du logiciel Solidworks, j’ai pu réaliser le profil complet du pignon et ainsi
générer le volume présenté par la figure ci-dessus (fig.2). La roue a été générée de la même
façon.
o Transmission d’engrenage :
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Après l’étude à la fatigue, j’ai pu également définir le coefficient de sécurité sur chacun des
deux arbres, représenté sur les figures 9 et 10 respectivement.
o Analyse vibratoire
Après avoir réalisé cette première étude avec Designspace, reprenant l’analyse statique et
dynamique du système et incluant le calcul à la fatigue, je suis passé à l’étude vibratoire du
système.
Dans un premier temps, je réalise l’analyse modale de chacun des deux arbres pour obtenir
leurs fréquences propres respectives, puis je passerai à l’analyse harmonique pour quantifier
l’amplitude du déplacement de chacun des deux arbres due à la vibration.
Analyse modale
fig.11 : 1er mode naturel - Flexion fig.12 : 7ème mode naturel - Torsion
Arbre 2 Arbre 2
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Les figures (fig.11 & 12) représentent les modes et fréquences naturelles de l’arbre 2 pour la
flexion et la torsion, respectivement. Le premier mode à une fréquence de 490,754 Hz et le
second à 3526,72 Hz. Chacune de ces deux fréquences nous permet d’obtenir des vitesses de
rotation critiques que ne dois pas atteindre l’arbre. Cependant, la vitesse de rotation prise en
compte pour effectuer l’étude est de 1800 tr/min, soit 30Hz, ce qui est très éloigné de ces
valeurs limites.
Avec 30 Hz la valeur correspondant à la vitesse de rotation utilisée pour effectuer l’étude des
arbres de transmission d’engrenage.
Analyse harmonique
L’analyse harmonique, contrairement à l’analyse modale, nous permet de définir l’amplitude
de la déformation des arbres de transmission due à la vibration pour une fréquence donnée.
Dns notre cas, la fréquence correspond à la vitesse de rotation imposée de 1800 tr/min, soit 30
Hz. Le logiciel « Designspace » me donne les résultats graphiquement, je reprends donc les
valeurs dans le tableau suivant (les graphiques (3) peuvent être lus dans l’annexe).
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Dans ce cas, si je reprends les valeurs des déplacements obtenus d ans le cas de l’étude
(4)
dynamique , je m’aperçois que pour la flexion, l’amplitude des déplacements due à la
vibration est de 4 fois inférieure à celle due aux efforts présents sur les arbres et de 10 fois
inférieure dans le cas de la torsion. Par conséquent, l’influence de la vibration reste très faible,
voire négligeable.
3. Conclusions
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Globalement, je peux donc constater qu’au terme des différentes études réalisées sur les
arbres de transmission d’engrenage (cylindrique à denture droite dans mon cas), il important,
pour ne pas dire indispensable, de prendre en compte cet élément de transmission pour
atteindre les objectifs du projet d’investigation que sont la localisation du contact et la
définition d’une fonction parabolique d’erreurs de transmission.
Ma principale activité au sein du laboratoire était de réaliser mon étude et d’atteindre les
objectifs que nous nous étions fixés. Cependant, content de mon travail, mon maître de stage
m’a offert la possibilité de diversifier mon activité au sein du laboratoire, avec notamment la
réalisation de travaux pratiques destinés aux élèves ingénieurs de l’université, la formation de
plusieurs membres du laboratoire sur l’utilisation des programmes de conception et d’analyse
tels que Solidworks, Motionworks, Ansys et AnsysWorkbench.
Enfin, j’ai eu la chance de participer à la réalisation d’un article concernant mon étude
principale, qui fut envoyé au Mexique, pour être publié le mois d’octobre prochain, lors du
7ème congrès international iberoamericano d’ingénierie mécanique.
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En relation directe avec mon étude, mon maître de stage a souhaité utiliser mon travail dans le
cadre de travaux pratiques à faire faire aux étudiants ingénieurs de l’Université Polytechnique
de Cartagena. En effet, l’étude de l’arbre de transmission, comprenant l’étude des solides
indéformables et déformables, avec une étude statique, dynamique, cinématique et vibratoire
et utilisant des outils de modélisation et d’analyse devenus indispensables dans le monde de
l’ingénierie mécanique tels que Solidworks ou Ansys, est complète et très intéressante.
(5)
Ainsi, j’ai réalisé des tutoriaux permettant de suivre et de réaliser les différentes étapes de
mon étude en me centrant sur la partie de la modélisation et de l’analyse, ne traitant en aucun
cas du dimensionnement.
Bien sur, ce travail ne prétend pas être un guide sur l’utilisation des logiciels cités, en
revanche, lors de la réalisation de ces tutoriaux, je me suis appliqué à retranscrire les
différentes étapes de la modélisation de la transmission d’engrenage cylindrique à denture
droite, ainsi que la réalisation de son analyse, tout en expliquant comment utiliser les logiciels
nécessaires à la réalisation de ces étapes. Ce qui a pour conséquence, à la fois d’étudier le
comportement des éléments réalisant une transmission d’engrenage cylindrique à denture
droite, mais également de se former et de mieux appréhender les outils nécessaires au
développement de cette étude.
Comme je l’ai expliqué dans la partie précédente, à la demande de mon maître de stage, j’ai
réalisé des tutoriaux/sujets de TP qui serviront pour la formation des élèves ingénieurs de
l’Université Polytechnique de Cartagena (UPCT), dans la filière Ingénierie Industrielle.
En effet, les logiciels que j’ai utilisé au cours de mon étude, ne sont pas proposés et donc pas
étudiés par les élèves ingénieurs de l’UPCT. De ce fait, un certain nombre des professeurs
chercheurs du laboratoire et notamment du groupe d’investigation dont je faisais partie, n’ont
pas de connaissance sur ces logiciels.
(5)
: Annexe VI p.74
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Par conséquent, j’ai réalisé trois demi-journées (après-midi) d’une durée de 5 heures chacune,
pour former différents membre du laboratoire sur les logiciels de conception et d’analyse que
sont Solidworks, Motionworks et Ansys (AnsysWorkbench).
Le principe de ces séances fut relativement simple et efficace, puisque d’une part les
professeurs furent satisfaits de leur formation et de la méthode employée et d’autre part, cela
m’a permis de vérifier la cohérence et la pertinence des tutoriaux que j’avais auparavant
réalisé. En effet, je m’en suis servi pour cette formation, en donnant à chacun des membres
présents un exemplaire des tutoriaux pour chacun des logiciels utilisés.
Les participants ont donc suivi les différentes étapes décrites dans la documentation pour
effectuer l’étude des arbres dans une transmission d’engrenage cylindrique à denture droite.
Un exemple de tutorial peut être vu en annexe (voir référence de l’annexe dans la partie
précédente III-F-1))
3. L’article
Au cours de mon stage, mon maître de stage m’a informé de l’organisation du 7ème congrès
international iberoamericano d’ingénierie mécanique, ayant lieu à Mexico les 14 et 15 octobre
2005. C’est ainsi qu’il m’a proposé d’y participer en envoyant un résumé descriptif de mon
étude sur l’influence de la rigidité des arbres de transmission d’engrenage. Nous avons donc
envoyé ce résumé fin avril, aux organisateurs du congrès. Très rapidement, courant mai, nous
avons reçu une réponse nous disant que le résumé était accepté et que nous devions donc
envoyer un article sur ce sujet d’étude, pour le 18 juin 2005. C’est donc en respectant cette
date limite que nous avons fait parvenir notre article à l’organisation.
Mi-juillet, nous avons reçu la réponse officielle et définitive concernant l’acceptation ou non
de l’article. C’est ainsi qu’il fut validé, sans modification imposée et dont le contenu fut
qualifié de « relevante », soit très pertinent.
L’article est présenté dans la partie annexe du rapport (6).
(6)
: Annexe VII p.
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Débuté le 28 février 2005, j’ai achevé mon stage le 26 août 2005. Durant ces 6 mois j’ai eu la
chance d’intégrer un groupe d’investigation dynamique qui m’a permis de réaliser un travail
d’investigation enrichissant non seulement sur le plan technique de l’étude, mais également
sur le plan humain.
En effet, intégré à une équipe de travail, investiguant sur un projet d’étude mécanique, financé
par l’état espagnol, j’ai du rapidement prendre connaissance de l’avancée du projet
(commencé depuis mai 2004) et définir des objectifs précis pour obtenir les résultats espérés
par mon maître de stage. Bien sûr ce dernier m’a appuyé, mais surtout c’est intéressé au
développement de mon travail tout au long de mon stage. Cependant, ce contexte m’a permis
de me responsabiliser, car certes j’étais associé à un groupe d’investigation sur un projet
commun, mais où chacun des membres avait son rôle et son étude propre à réaliser. Par
conséquent chacun avait sa part de responsabilité dans le bon avancement du projet d’étude.
J’ai également pu appréhender la partie gestion de projet. Mon maître de stage étant le chef de
projet, j’ai pu discuter avec lui et me rendre compte du fait que la gestion d’un projet est un
travail à part entière, qui nécessite rigueur, travail et communication. En effet, ce dernier
point, de part mes différentes expériences, revient sans cesse. Il est de loin le plus important.
La communication est l’élément moteur du bon déroulement d’un projet. Le travail d’équipe
est une chose, mais sans ce facteur communication, le principe du travail de groupe n’existe
plus.
D’autre part, j’ai eu la chance, au cours de mon stage, de réaliser une formation dans laquelle
j’ai eu le rôle de formateur. Cette expérience, brève dans la durée de mon stage, m’a permis
de réaliser à quel point la transmission d’informations, de connaissance, d’une méthode de
travail ou encore d’explication est un travail laborieux qui demande une importante
compréhension et écoute de l’autre, ainsi qu’un travail d’adaptation en fonction de chacun de
ses interlocuteurs.
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En effet, chacun a sa façon de penser, son rythme de travail et surtout sa propre méthodologie
dans la réalisation de ce travail. Par conséquent, les problèmes que l’un va rencontrer seront
totalement différents de ceux de son voisin. A ce niveau, il faut savoir écouter, expliquer une
chose de manière différente et s’adapter à chacun, de manière à ce qu’au final, tous arrivent
au même résultat.
Cette situation est vécue dans toutes entreprises devant réaliser un produit, un service ou toute
autre chose, au moyen d’une main d’œuvre hétérogène, qui par conséquent reproduit et
nécessite ce dont je viens de parler, pour permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs dans
les délais, tout en respectant le cahier des charges.
Ce sont tous ces points que ce stage m’a permis d’aborder et ainsi prendre conscience de
certaines réalités que nous ne pouvons étudier à l’École d’Ingénieurs. Mon stage s’est donc
avéré très enrichissant sur tous les plans.
D’autre part, en plus de m’apporter une expérience certaine, le stage m’a permis de
m’introduire dans le monde de la vie active. Car, il faut bien avoir en tête que le stage
ingénieur n’est pas une fin. Certes, il marque la fin de la formation d’ingénieur, mais il
représente surtout une passerelle vers le métier d’ingénieur et l’entrée dans le monde de la vie
active.
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VI. Références
Logiciels
Livres
[réf.4] F.L. Litvin, N.X. Chen, J. Lu, « Computerized Design and Generation of Low-
Noise Helical Gears with Modified Surface Topology », Transactions of the
ASME, «Journal of Mechanical Design », vol. 117, p. 254-261, 1995
Sites Internet
[S] http://www.ecocom.com/eng/index00.htm
http://membres.lycos.fr/pernodatalain
http://www.me.cmu.edu/academics/courses/NSF_Edu_Proj/Statics_Solidworks
/index.htm
[A] http://www.mece.ualberta.ca/tutorials/ansys/CL/CBT/BT.html
http://www.caeia.com/downloads/presentations/CAD_connections.pdf
[M] http://www.cnr-cmao.ens-cachan.fr
[S] : Solidworks ; [A] : Ansys ; [M] : MotionWorks
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