H1N1 Se Soigner Avec Le Chlorure de Magnesium
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H1N1 Se Soigner Avec Le Chlorure de Magnesium
Le chlorure de magnésium
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Librairie Le François, Paris.
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Le chlorure de magnésium
quelques lignes : il était difficile de les passer totalement sous silence, mais on les a escamotés pour en
minimiser la portée et laisser planer le doute quant à leur intérêt thérapeutique...
Avec une clarté et une fougue qui traduisent bien son caractère précis et entier, il a retracé lui-
même dans ses livres, comment, au cours de longues années de recherches, ce qu'il appelle la
« cytophylaxie » a pris naissance. L'histoire vaut la peine d'être contée : elle est aussi passionnante qu'un
roman policier, l'humour y tient son rôle, le hasard aussi. La voici.
Dès son internat, Pierre Delbet se pose une question qui ne semble guère préoccuper ses maîtres. Il
se demande si le lavage des plaies avec les solutions antiseptiques n'a pas plus d'inconvénients que
d'avantages.
Cette idée, particulièrement audacieuse pour la science de 1889, lui est suggérée par le fait que
notre organisme est conçu pour se défendre contre les agents microscopiques de l'infection grâce à ses
cellules qui sont adaptées héréditairement à la lutte.
« Si ces cellules, raisonne-t-il, sont sensibles aux antiseptiques, le lavage des plaies, en les détruisant,
diminue la résistance à l'infection. Si elles sont plus sensibles que les microbes, si proportionnellement
elles succombent en plus grand nombre que les agents pathogènes, les antiseptiques, au lieu de diminuer
l'infection, peuvent l'augmenter.
« D'une manière générale, les organismes vivants sont d'autant plus délicats qu'ils sont plus
perfectionnés. D'après cette loi, il est probable que les microbes, protophytes élémentaires, résistent
mieux aux antiseptiques que les cellules des êtres supérieurs. La logique conduit à conclure que
l'application locale des antiseptiques est nuisible. »
Cependant, il s'empresse d'ajouter que « rien n'est plus dangereux que la pure logique en biologie ».
Il connaît la justesse de la fameuse formule de Leibniz : « Une possibilité logique n'est pas une possibilité
réelle » et il a donc recours à l'expérimentation pour confirmer ou infirmer sa conclusion. Les faits lui
donnent raison et, en 1891, dans une communication qui fait un certain bruit, il démontre que « le
lavage du péritoine avec les antiseptiques favorise l'infection ».
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Le chlorure de magnésium
son action dans l'organisme, particulièrement dans le sang circulant. Il effectue des expériences
compliquées qui lui démontrent que non seulement cette action persiste, mais qu'elle est beaucoup plus
marquée (augmentation de la phagocytose de 129 % dans un cas, de 333 % dans un autre) et il songe
tout naturellement à l'utiliser en thérapeutique dans certaines infections internes, locales ou généralisées.
Dans les premiers jours de septembre 1915, il rend compte de ses travaux dans deux
communications à l'Académie des sciences et à l'Académie de médecine et en avril 1918, en collaboration
avec Noël Fiessinger, il publie un énorme volume, intitulé « Biologie de la plaie de guerre »3 dans lequel il
livre le bilan de ses recherches. Il note avec humour : « Ce livre aurait dû paraître depuis plusieurs mois.
Les raisons de son retard sont assez connues pour qu'il soit inutile de les exposer. » Et il ajoute
modestement qu'il est possible que d'autres substances aient une action du même ordre beaucoup plus
puissante que celle du chlorure de magnésium, en foi de quoi il invite de jeunes chercheurs à se pencher
sur ce problème.
« Du coeur à l'ouvrage !»
Si cet appel semble être resté sans écho, il n'en est pas de même de la découverte de Pierre Delbet
puisqu'elle s'épanouit en une méthode.
« Cette méthode, qui a pour but d'exalter-la vitalité des cellules, dit-il, je l'ai appelée
cytophylactique. Le mot cytophylaxie veut dire « protection des cellules ». Il est assez mal choisi. J'aurais
dû en forger un autre, qui aurait signifié « exaltation des cellules ». Peu importe le nom. A cette époque,
je concevais la cytophylaxie comme une méthode de lutte contre l'infection des plaies, rien de plus... »
Nous avons vu qu'il eut l'idée de l'étendre aux infections internes : il utilisait sa solution de
chlorure de magnésium en injections intraveineuses chez les sujets gravement infectés. Puis le destin lui
força la main dans des circonstances qu'il raconte ainsi :
« Je me rappelle avec précision, confie-t-il dans son livre « Politique préventive du cancer »4 comme
une date importante de ma vie, le jour, le moment où, pour la première fois, je l'administrai par la
bouche.
« J'avais dans mon service de l'hôpital Necker un blessé dont l'état était grave et qui refusait les
injections. Je dis un matin : « Essayons de lui donner la solution par voie buccale. » A ce mot, la
surveillante, Mme Boivin, et deux infirmières esquissèrent un sourire. « Pourquoi riez-vous ? — Nous en
prenons toutes » répondit Mme Boivin. « Et pourquoi ? — Ça nous donne du cœur à l'ouvrage ! —
Qu'est-ce qui vous a donné l'idée d'en prendre ? — Nous avons remarqué que les malades à qui on en
injectait éprouvaient une sorte de bien-être. Alors nous avons essayé d'en boire et ça nous a produit le
même effet. »
« C'est à ce hasard qu'est due l'extension de la méthode cytophylactique. Cette solution que l'on
appelait « ma drogue », j'en administrai à tous les blessés de mon service, j'en pris moi-même et j'en fis
prendre à tous ceux qui me sont chers. Les surveillantes et infirmières, enchantées de la sensation
d'euphorie, d'énergie, de résistance à la fatigue qu'elles éprouvaient, firent de la propagande. Très vite, un
grand nombre de personnes prirent régulièrement « ma drogue », et je récoltai une ample moisson de faits
à quoi je ne m'attendais guère et qui m'ont inspiré de nouvelles recherches. »
Celles-ci se concrétisèrent par de nombreuses communications, dont l'essentiel est résumé en
quelques lignes par le Dr Neveu lorsqu'il écrit dans l'avant-propos de sa brochure : « Elle (la
cytophylaxie) devint une méthode générale qui augmente la résistance de l'organisme, non seulement
contre l'infection des plaies, mais contre l'avitaminose, contre l'anaphylaxie, contre le dépérissement
sénile et contre la cancérisation. »
Et nous arrivons ainsi au traitement antipoliomyélitique préconisé par ce médecin. Le hasard,
encore une fois joua son rôle.
« Il m'advint fortuitement, déclare le Dr Neveu, d'apporter une importante contribution à la
3
Librairie Félix Alcan, Paris.
4
Denoël, éditeur, Paris.
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Le chlorure de magnésium
méthode cytophylactique du professeur Pierre Delbet. En 1932, je fis prendre du chlorure de magnésium
à une petite malade, Ghislaine L..., atteinte d'angine suspecte, dans le but d'atténuer les troubles
anaphylactiques du sérum que je pensais devoir lui injecter, en attendant l'analyse de son prélèvement
amygdalien.
« Je fus surpris, le lendemain matin, de constater la guérison totale de Ghislaine avant que le
résultat de cette analyse — qui était positive pour le bacille de Loeffler —me fût communiqué par le
laboratoire. Cette première guérison de la diphtérie par le chlorure de magnésium a été le point de départ
de mes recherches sur le traitement des maladies infectieuses, en général. »
La « terrible maladie »
Nous reviendrons plus loin sur les prodigieux résultats collectionnés dans ce domaine, tant par le Dr
Neveu que par plusieurs de ses confrères (en dehors de la diphtérie, diverses autres affections telles que la
grippe, la broncho-pneumonie, l'asthme, la furonculose, l'eczéma, la diarrhée verte épidémique du
nourrisson, etc., ont été traitées avec succès par le chlorure de magnésium). Mais c'est surtout dans les cas
de poliomyélite que la « drogue » du professeur Delbet a démontré, de la façon la plus éclatante, ses
extraordinaires vertus.
« Il n'existe pas, à proprement parler, constate le Dr Neveu, de traitement efficace, actuellement
connu, de la poliomyélite. Toutes les méthodes thérapeutiques qui ont été essayées n'ont donné,
jusqu'ici, aucun résultat satisfaisant. Il faut bien se rendre à l'évidence : la poliomyélite est vraiment la
« terrible maladie » dont chaque famille a le droit d'être effrayée.
« Or, l'expérience montre que le chlorure de magnésium, administré à temps, possède une action
d'arrêt positive, même dans les cas les plus graves. L'effet cytophylactique du chlorure de magnésium ne
peut vraiment pas être mis en doute dans le traitement de cette maladie. »
A l'appui de cette affirmation, le Dr Neveu rapporte quelques-unes de ses observations
personnelles, renforcées encore par le témoignage des parents, qui ne laissent, en effet, aucun doute sur
l'efficacité de sa méthode. C'est pourquoi il n'hésite pas à déclarer :
« En temps d'épidémie signalée dans la région, le traitement pourrait être entrepris dès les premiers
malaises généraux prodromiques de la maladie : lassitude, courbatures, maux de tête, fièvre. La précocité
du traitement de la poliomyélite par le chlorure de magnésium aurait l'immense avantage de supprimer,
sur-le-champ, les foyers de contagion. La « terrible maladie » ne serait vraiment plus à craindre. »
C'est au cours des « Journées thérapeutiques de Paris, 1947 » que le Dr Neveu fit part pour la
première fois à ses confrères de son expérience. Dans une communication intitulée e Traitement
cytophylactique de quelques maladies infectieuses de l'homme et du bétail par le chlorure de
magnésium », il présenta de nombreuses guérisons obtenues dans diverses affections humaines et fit état
d'un succès sur la polio.
Voici comment il en donna connaissance :
« Je n'ai traité qu'un seul cas de poliomyélite pendant l'épidémie de 1943, mais il est net. Il
s'agissait d'un enfant de quatre ans qui était paralysé de la jambe gauche quand je lui fis commencer le
traitement. Or, ce petit malade fut complètement et rapidement guéri par le chlorure de magnésium. »
Malgré sa « netteté », il est normal que cette guérison n'ait pas éveillé grand intérêt parmi
l'auditoire : on pouvait lui reprocher d'être unique. Mais ce qui est beaucoup moins normal, c'est que les
nombreuses observations — aussi concluantes — que le Dr Neveu a accumulées depuis, n'ont pu trouver
place dans les revues spécialisées et qu'il a dû publier sa brochure' pour tenter de les faire connaître.
Ne pas attendre...
Je dois dire d'ailleurs que, d'après la correspondance que j'ai échangée avec lui, ce qui lui tenait à cœur
était moins de faire état de ses succès que de livrer la formule grâce à laquelle il les avait obtenus : ayant
expérimenté un traitement qui guérit, qui est facile à appliquer et qui est d'une totale innocuité, sa
préoccupation essentielle était d'en indiquer la posologie pour que ses confrères l'utilisent à leur tour ou
qu'à défaut les patients eux-mêmes puissent y avoir recours.
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Le chlorure de magnésium
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Le chlorure de magnésium
« Ce traitement magnésien doit être suivi par tous les chroniques dans le but d'améliorer leur
situation, mais leur chance d'amélioration sera évidemment d'autant plus restreinte que leurs paralysies
seront plus anciennes.
Il rappelle que les mesures d'isolement ne peuvent pas toujours être prises à temps et qu'il existe des
formes atténuées, non paralytiques, qui passent inaperçues et qui sont pourtant extrêmement
dangereuses.
« Par exemple, dit-il, dans une famille, un petit malade souffre d'une angine ou d'une
rhinopharyngite et guérit après quelques jours de fièvre, mais contamine son frère ou sa soeur qui meurt,
quelque temps après, de poliomyélite confirmée. »
Il rappelle également qu'en temps d'épidémie, l'observation d'un sujet atteint d'angine rouge
permet de prévoir la polio si le médecin tient compte dans son examen de la raideur douloureuse de la
nuque et du dos, ainsi que de la céphalée très pénible du malade qui se sent la tête serrée comme dans un
étau.
« Il faut donc se méfier, poursuit-il, de cette angine qui s'accompagne de raideur douloureuse de la
nuque et qui risque de condamner le malade à la mort dans l'asphyxie ou à la survie dans la paralysie
motrice définitive.
« Et surtout, il faudrait savoir qu'il existe un traitement très simple, un traitement peu coûteux, le
traitement par le chlorure de magnésium qui, appliqué à temps, c'est-à-dire au moment de l'angine et de
la raideur de la nuque ou, au plus tard, à l'apparition de la première paralysie, mettrait le sujet atteint
hors de danger en quarante-huit heures et le guérirait ensuite totalement. »
heures...
« Le traitement est commencé à midi. Dans la soirée, très légère amélioration. Température : 39°6.
Le lendemain matin, jeudi 18 août, les douleurs de la tête, de la nuque et du dos diminuent.
Températures : matin, 37°6 ; soir, 38°8.
« Vendredi 19 août. Températures : matin, 37°1 ; soir, 37°8. L'enfant se croit guéri, se lève et va
s'amuser, l'après-midi, dans le jardin.
« Samedi 20 août. Il ne prend plus que deux doses de la solution dans la journée. Le soir, il se
plaint de la tête. Ce léger retour de la température et du mal de tête est-il dû à son équipée de la veille ou
à tout autre motif ? Peu importe. Le médecin traitant, rappelé, est mis au courant du traitement que j'ai
conseillé. Il prescrit des comprimés pour calmer les douleurs de la tête et, sans hésiter, conseille de
continuer le chlorure de magnésium.
« Dimanche 21 août. L'enfant prend trois doses de la solution dans la journée. Températures :
matin, 38°6 ; soir, 38°.
« Le lundi 22 août, tout rentre dans l'ordre. Suppression du traitement magnésien. Températures :
matin, 37°2 ; soir 37°. L'enfant est définitivement guéri...
« La méthode cytophylactique du professeur Pierre Delbet par le chlorure de magnésium, dont j'ai
fait l'application au traitement des maladies infectieuses avec des résultats inespérés, venait de sauver le
petit Fernand. »
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Le chlorure de magnésium
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Editions Dangles, Paris.
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Le chlorure de magnésium
Un premier chapitre est consacré à la « grippe et aux affections des voies respiratoires ». Y sont
réunies des observations détaillées sur des pleuro-pneumonies, pneumonies, coqueluches (« commencé à
la première toux, affirme le praticien charentais, le traitement magnésien jugule la coqueluche ; institué
tardivement, il modère les quintes, abrège la maladie »), asthmes, bronchites chroniques, emphysèmes,
coryzas spasmodiques, rhumes des foins. La place me manque pour citer comme je le voudrais quelques-
uns de ces cas, tous concluants. Mais le récit suivant, dû au Dr Neveu lui-même, donnera une idée de ce
que l'on peut attendre du traitement cytophylactique :
« J'ai assuré le service médical de l'asile des vieillards des Petites Sœurs des Pauvres à Rochefort-sur-
Mer, pendant dix-sept ans, de 1923 à 1939. Le quart des quelque 160 vieillards recueillis, la plupart
physiquement misérables, mourrait bon an, mal an, de broncho-pneumonie. Je les traitais par les
médicaments usuels et par les injections d'huile camphrée à haute dose qui, disait la sœur assistante, les
prolongeaient mais ne les guérissaient pas.
« Aussi, quand l'un de ces vieillards était atteint, mon ami, l'abbé Fournier, aumônier de l'asile, lui
administrait-il aussitôt les derniers sacrements, connaissant, par expérience, la gravité de son état.
Généralement, le vieillard succombait dans les jours suivants.
« J'ai commencé le traitement magnésien à l'asile des Petites Sœurs au début de l'année 1934. Nous
donnâmes à tous les malades fébriles la solution de chlorure de magnésium par doses de 125 cm3 toutes
les six heures. Les résultats furent excellents : les malades guérissaient rapidement.
« Vint l'épidémie de grippe sévère de l'hiver 1934-1935. Les vieillards furent à peu près tous
contaminés et tous s'en tirèrent par la solution de chlorure de magnésium... Au mois de mai 1935, à la
fin de l'épidémie, nous n'avions pas perdu un seul malade de broncho-pneumonie grippale, alors que la
mortalité, en ville, avait été très élevée. Ce contraste inattendu fut remarqué au bureau d'état civil de la
mairie. « Autrefois, dit la sœur assistante, cette épidémie nous eût enlevé la moitié de nos pauvres vieux ! »
« J'évoque ici un souvenir qui justifie ce que je viens d'écrire : l'abbé Fournier cessa d'administrer
les derniers sacrements aux malades atteints de broncho-pneumonie, voyant qu'ils n'étaient plus en
danger de mort lorsqu'ils étaient traités par le chlorure de magnésium.
Dans ce même chapitre, le Dr Neveu précise également certains points importants :
1° la méthode de la minéralisation magnésienne est bonne à titre préventif contre les infections des
voies respiratoires à raison d'une dose de 125 cm3 de la solution, matin et soir ;
2° le coryza ou rhume de cerveau, pris à son début, disparaît presque immédiatement par
l'absorption d'une seule dose de 125 cm3 ;
3° le vulgaire mal de gorge, l'enrouement, l'angine banale, cèdent rapidement, eux aussi, au
traitement magnésien (125 cm3, de la solution toutes les six heures) — « il n'est pas, à ma connaissance,
dit-il, de thérapeutique meilleure, ni plus rapide, ni plus commode » ;
4° pour l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème, il déclare : « J'ai obtenu des succès
vraiment étonnants chez des malades qui avaient épuisé, sans aucun profit, toutes les ressources de la
thérapeutique classique, qui avaient fait plusieurs cures thermales, en leur faisant absorber, matin et soir
125 cm3 de la solution de chlorure de magnésium, pendant vingt jours, ce traitement étant renouvelé
autant de fois que leur état le rendait nécessaire. »
J'ajoute un témoignage personnel : depuis que je connais le chlorure de magnésium — c'est-à-dire
depuis une quinzaine d'années —, nous sommes, ma femme et moi, passés à travers toutes les épidémies
de grippe — asiatique, de Hong-Kong, et autres — sans nous faire vacciner (j'en demande pardon aux
fabricants de vaccin !) uniquement en prenant à jeun chaque matin à titre préventif, dès qu'une vague de
3
grippe était signalée, une ration de 125 cm (un bon verre à bordeaux) de la solution à 20 g pour 1 000...
scène après l'accouchement — et l'on sait de quels désordres organiques il est capable —le traitement
magnésien arrête son développement. »
Panaris : cette affection guérit en quelques jours avec le traitement magnésien, sans incision et
même lorsqu'une traînée de lymphangite est visible. « Mais, souligne le médecin charentais, j'ai surtout
obtenu des résultats extrêmement intéressants dans les graves désordres causés dans l'organisme par des
piqûres septiques qui ne déterminent aucune réaction ni suppuration au point lésé : les malades sont hors
de danger vingt-quatre heures après le début du traitement. »
Abcès, anthrax, furoncles : le traitement magnésien s'oppose à leur évolution au début de leur
formation. « Plusieurs malades atteints de furonculose, dit le Dr Neveu, et qui avaient tout essayé en vain,
y compris la vaccinothérapie, ont été guéris par le traitement suivant : 125 cm3 de la solution, matin et
soir, pendant vingt jours. Pour un anthrax, il préconise une dose de 125 cm3 toutes les six heures et des
pansements humides : les douleurs s'atténuent rapidement et la guérison est obtenue en quinze jours.
Intoxication alimentaire : une seule dose de 125 cm3 met fin aux symptômes morbides (état
syncopal, diarrhée, vomissements incessants).
Dermatose : 125 cm3 de la solution magnésienne, matin et soir, pendant quatre jours, amènent la
guérison. Dès le second jour, les démangeaisons cessent.
Eczéma : qu'il soit chronique et vieux de plusieurs années, ou palmaire professionnel, il cède dans
un délai variant de quinze à vingt jours, après absorption, matin et soir, d'une dose de 125 cm3.
Enfin, les trois derniers chapitres sont consacrés à la poliomyélite (sur laquelle je ne reviendrai pas),
à la neurotoxi-infection ou diarrhée verte épidémique du nourrisson et à diverses autres maladies
infectieuses. Là encore, les résultats cités sont probants.
Alors que la neuro-toxicose comporte chez les petits malades un pronostic sévère et une mortalité
élevée, grâce au chlorure de magnésium et à un régime spécial, le Dr Neveu n'a enregistré qu'un seul
décès sur 40 cas traités. En ce qui concerne les autres maladies infectieuses érysipèle, ostéomyélite,
scarlatine, rougeole, oreillons —, les guérisons sont toujours très rapides. « En particulier, précise-t-il, j'ai
constaté des succès extrêmement intéressants dans l'érysipèle, ainsi que dans l'ostéomyélite. Aucun des
malades que j'ai eu à traiter pour ostéomyélite n'a dû subir l'intervention chirurgicale. Tout est rentré
dans l'ordre par le chlorure de magnésium. »
Et, à l'intention de ses confrères, il ajoute ce détail important : « La crainte d'occasionner une
néphrite ne doit pas empêcher l'emploi du chlorure de magnésium. Je n'en ai pas observé sur les très
nombreux malades à qui j'ai fait suivre le traitement magnésien. »
Tant d'années de lutte n'auront cependant pas été vaines et je pense que le Dr Neveu, qui n'a
jamais eu la prétention d'être un savant mais seulement un médecin de campagne accomplissant le mieux
possible sa mission, aura eu, avant de disparaître, la plus belle des récompenses : voir que sa méthode avait
gagné suffisamment de terrain pour que le chlorure de magnésium se vende couramment dans toutes les
pharmacies, lui qui disait : « Quand j'ai la chance de sauver un enfant, mon vieux cœur est heureux... »
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