Energie Des Vagues L3 Automatique
Energie Des Vagues L3 Automatique
Energie Des Vagues L3 Automatique
Réalisé par :
Touidjine Med Aymen
Tidjani Mohamed Laid
Khouildat Mohamed Amine
Groupe 2
2017 / 2018
I. Définition :
L’énergie houlomotrice ou
énergie des vagues désigne la
production d’énergie
électrique à partir de la houle,
c’est-à-dire à partir de vagues
successives nées de l’effet du
vent à la surface de la mer et
parfois propagées sur de très
longues distances. Il existe
différents dispositifs pour
exploiter cette énergie. De
nombreux systèmes sont
actuellement à l’étude,
certains sont déjà commercialisés mais aucun n’est arrivé au stade de la maturité industrielle.
Historiquement, le premier brevet sur ce type d’énergie a été déposé par des Français, les
Girard. Ces derniers se sont penchés sur le sujet dès 1799, bien conscients du potentiel
existant sur une transformation de l’énergie naturelle des vagues en énergie consommable.
Actuellement, les différents états d’avancement connus et testés à ce jour concernent les
systèmes suivants, tous présentant des avantages et des inconvénients dans leur mise en œuvre
et exploitation :
Les installations doivent être capables de résister aux conditions les plus extrêmes
qu’il est possible de rencontrer en mer comme une tempête de force 10 par exemple. À
ce jour, certains systèmes sont capables de s’immerger en cas de conditions
météorologiques défavorables.
Le coût du raccordement électrique pour un système situé en pleine mer et qui a
vocation à produire une électricité exploitée lointainement doit être rentable.
Même chose pour le coût d’implantation en milieu maritime avec notamment le coût
d’accessibilité et de transport, le coût relatif à l’ancrage de l’unité de production et le
coût de l’installation elle-même.
Le coût d’entretien relatif à une évolution quotidienne dans un milieu très agressif
pour des équipements de la sorte doit également être rentable.
Le potentiel de l’énergie houlomotrice tient donc avant toute chose à la résolution de ces
problématiques techniques et financières. Leur résolution permettra le passage à une
production importante et aux rendements d’échelle générés.
Si la quantité d’énergie générée par les vagues est faible (1 W/m²/an, soit 200 fois moins que
l'énergie solaire directe), elle est multipliée par l’immense superficie marine qui permet de la
récupérer. La ressource moyenne globale en énergie des vagues se situerait entre 1,3 et 2 TW
d'après le World Energy Council, soit l'ordre de grandeur de la puissance électrique mondiale
installée (~2 TW). Présente sur toutes les côtes de tous les océans du monde, elle est toutefois
plus importante dans certaines régions, comme l'Atlantique Nord, avec une puissance de 45
kW/m, et particulièrement au large des îles britanniques. En France, son potentiel serait de 40
TWh/an.
Ce type d’énergies n’existe pas pour le moment en Algérie et ca revient a son cout cher et il
est en cours de développement.
IV. Conclusion :
Le potentiel des ressources énergétiques marines est immense et leur variété est telle que l’on
peut envisager dans la plupart des régions du globe une participation tout à fait significative à
la production mondiale d’électricité, mais également d’hydrogène, d’eau douce, de froid... Les
solutions technologiques sont encore en pleine évolution. La plupart d’entre elles n’a pas
encore été confrontée aux contraintes de la nature et du marché et il reste encore généralement
un travail considérable de recherche et de développement. Compte tenu, des courbes
d’apprentissage
économique à peine amorcées, le potentiel de baisse des coûts d’investissement de la plupart
des technologies marines est très élevé, ce qui laisse entrevoir des coûts de production très
attractifs à terme. Ainsi, il est surtout important de développer une volonté politique suffisante
pour expérimenter le plus rapidement possible dans les conditions réelles et difficiles du
milieu marin, en prenant évidemment des risques.
En effet, comme dans tous les autres domaines, il faudra des échecs (constructifs) pour
progresser et atteindre une réelle maturité industrielle.