Raport Duroc 8
Raport Duroc 8
Raport Duroc 8
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Rapport de stage
2015/2016
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Rapport de stage
2015/2016
4 -3 L’effeuillage : ……………………………………………………………………………………………….27
4 -4- Le couchage :……………………………………………………………………………………………….28
4 -5 -L’éclaircissage : ……………………………………………………………………………………………28
4 -6 La pollinisation :……………………………………………………………………………………………28
a- Le vibrage : ………………………………………………………………………………………………28
b- Les bourdons : ………………………………………………..………………………………………….28
4-7 Désherbage :…………………………………………………………………….29
5- L’irrigation fertilisante : ………………………………………………………………………………….30
5.1 L’irrigation :……………………………………………………………………………………………..30
a-L’eau disponible : ………………………………………………………………………………………..31
b- Contrôle des apports et des quantités drainées :………………………………………32
c- Contrôle de l’humidité du substrat :…………………………………………………………33
d- Contrôle du pH et l’EC :…………………………………………………………………………….35
5 -2- Fustigation :……………………………………………………………………………………………….36
Confection de la solution nutritive …………………………………………………………..36
6-Maladies physiologiques et phytopathologiques :…………………………………………….41
6 -1 Maladies physiologiques :……………………………………………………………………..41
6 -2 Maladies virales :…………………………………………………………………………………….43
6 -3 Maladie………………………………………………………………………………………………….43
6-4 Maladies bactériennes :…………………………………………………………………………..44
6-5 Les ravageurs : ……………………………………………………………………………………46
7- Protection phytosanitaire :……………………………………………………..46
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Rapport de stage
2015/2016
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Rapport de stage
2015/2016
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Rapport de stage
2015/2016
travail.
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Rapport de stage
2015/2016
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Rapport de stage
2015/2016
Deux stagiaires
Nom : LAKHAL BOUTALLAA
Prénom : Mohamed SOUFAIN
Niveau de formation : 1éme année Technicien 1éme année Technicien
Option : polyculture-élevage polyculture-élevage
Promotion : 2015/2017 2015/2017
Adresse personnelle : TADDERT Guercif TSOUL TAZA
l’entreprise d’accueil
le maître de stage
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2015/2016
I. PRESENTATION DE LA REGION :
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2015/2016
La région de CHTOUKA AIT BAHA est située dans la zone du Massa, qui
s’étend sur une superficie de 35940Ha, à une l’attitude de 30°nord.
Elle est limitée par le haut Atlas au nord ; l’Anti-Atlas au sud-est par
l’océan atlantique à l’ouest qui influence très favorablement son climat.
MONOGRAPHIE DE LA REGION :
Sol :
*Le sol est d’une texture légère et sablonneuse, avec une densité
apparente de 1,5 g/cm3 et un pH basique .Et d’une façon générale, les
sols de la région sont à vocation agricole polyvalente et sont riche en
calcaire qui peut causer des carences en oligo-éléments, donc ils
nécessitent des amendements humiques et en oligo-éléments
importants.
Eau:
*La nappe phréatique se trouve à une profondeur de 60 à 200 m,
avec une conductivité électrique inférieure à 2 millimhos /cm .L’eau de
l’exploitation est de 0,8 mhos/cm.
Eau de surface : -barrage Youssef ben Tachafine 300 mm3
-barrage Abed Elmoumen 214 mm3
-barrage Imilkheng 121 mm3
-barrage Aoulouz 110 mm3
Eau souterraines : capacité totale 38 milliard de m3 dont 8 milliard sont exploites de
façon économique.
Climat :
*Le climat de la zone de KHMISS AIT AMIRA ou s’est déroulé notre
stage,
Est de type semi-aride, caractérisé par des étés chauds et des hivers
doux (influence océanique). Les températures moyennes oscillent entre
11,5 et 25C0. Les précipitations annuelles sont caractérisées par la
faiblesse et l’inégale répartition (170mm en moyenne), humidité relatives
se situe entre 70 à 100%, durée d’ensoleillement est de l’ordre de -4-
Rapport de stage
2015/2016
* Hygrométrie :
Lhygrométrie varie entre 15 pendant les jours les plus secs
Chergui et 86 dans les jours les plus humides .En général il y a une
variation importante dhumidité entre le jour et la nuit
* Températures :
Les températures moyennes oscillent entre 11,5 et 25C la
moyenne des températures minimales est de 8 C, le mois le plus froid
est janvier. La moyenne de températures maximales est de 26C, les
mois les plus chauds sont août et septembre.
*Insolation :
Linsolation est très important avec 3100h/an comme moyenne,
ce qui est favorable à la culture de tomate.
« Tous ces conditions climatiques rendent la région une
zone primeuriste par excellence »
II - PRESENTATION DE L’EXPLOITATION :
L’exploitation DUROC 8, ou s’est déroulé notre stage, s’étend sur
une superficie totale de 22 ha. Dont 18,7 ha sont cultive. Cette
exploitation fait partie des domaines crées par Monsieur Bennani et
Monsieur Duran en 1989. C’est une société anonyme à vocation
maraîcher.
-Trois tracteurs
-2 remorques à 2 roues, consacrés au transport
Les débris végétaux, et un avec 4 bus pour le transport des ouvriers, le
matériel et les engrais du magasin principal.
Elle dispose aussi d’une gamme de petits matériels utilisés dans les
différentes opérations :
Désignations Nombres
Sapes 21
Râteaux 16
Fourches 10
Pelles 10
Sécateurs 150
Couteaux 54
Balances 2
Echasses 22
Vibreur 7
Ciseaux 30
Pompes Observations
Pompe immergée Puits (bassin)
Electro pompe axe H Engrais
Pompe axe H Station tête
Pompe piston membrane Traitement
Pompe axe V Puits 2
Electro pompe axe H Hors sol
Electro pompe axe H Drainage
Electro pompe axe H Drainage
Pompe piston membrane Eau de javel
Station de tête :
Elle dispose d’un bassin d’accumulation d’eau de 16000m³ de volume, avec
des agitateurs pour l’aération de l’eau afin d’éviter le développement des
algues. Il est équipé de :
*1 filtre à tamis
*2bac de mélange des engrais d’un volume de 2t pour chacun
*1bac de traitement de volume de 8t
*1EC-PH mètre
Remarque : chaque serre possède des petits filtres à tamis au niveau des
entrées des portes rampes, placés après les électrovannes.
b)- Conduites :
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2015/2016
Le débit de goutteurs est 2 l/h. a distance entre deux goutteurs est 0.20m.
NB : on double le nombre de T-tape pour les brillants cannaient un
problème de pression à cause de la pente, pour but d’améliorer la conduite.
Le système est fermé ou pour bien dire c’est un système recyclé,c.à.d l’eau
de drainage est réutilisée précisément pour le sol normal, pour cela on place,
par serre, un dispositif de récupération de drainage, et un T-tape dans un
récipient afin de suivre le volume apporté, pour calculer le pourcentage de
drainage.
2-3- BATIMENTS :
Tableau N°4 : Construction et bâtiments
personnel
réfectoire Utilisé par les Utilisé aussi pour y mettre en
ouvriers au sécurité l’équipement des
moment du ouvriers au moment du travail
déjeuner
Magasin Stockage des -
du matériel matériaux
Magasin Stockage des - Stockage provisoire des
des pesticides produits
produits
Quai Réception des 45palettes
caisses, pré- Métallique
agréage
Toilettes - 7 situées dans les inter-
serres+2prés de réfectoire
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2015/2016
Directeur général
Technicien Pointeur
Opérateurs
Chefs Magasinier
d’Equipes
Ouvriers qualifiés
Gardiens (Caporaux)
Ouvriers
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Rapport de stage
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2015/2016
1-1) DEFINITION
Comme son nom l’indique, il s’agie d’une technique qui permet de cultiver
les plantes en de hors du sol grâce a une solution nutritive a partir de le
quelle les racines de la plante puissent les éléments essentiels pour sa
croissance et son développement sans que leur système racinaire ait été en
contact avec leur environnement naturel. Comparativement aux cultures sur
sol, les cultures hors sol présentent plusieurs avantages :
-élimination des problèmes lies au sol (pathogènes, salinité, travail du sol
élimine). Cette dernière décennie, les maladies liées au sol, en particulier la
fusariose et les nématodes, posent de sérieux problèmes pour le secteur
maraîcher. Pour l’instant, l’utilisation des désinfectants du sol reste le
premier recours des producteurs pour lutter contre ces maladies. Cependant,
de plus en plus de producteurs se tournent vers de nouvelles alternatives
notamment la culture hors sol.
-économie d’eau et d’engrais minéraux.
-simplification des techniques culturales.
-gain de précocité.
-production de meilleure qualité commerciale.
-augmentation des rendements.
B--Description :
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Tº optimale :
-moyenne nuit = +14ºC
-moyenne jour = +23ºC/24ºC
Humidité relative :
- 75% pour avoir un bon calibre sans défaut de coloration
Une humidité très élevée provoque un développement des maladies surtout
fongiques comme le mildiou
Lumière :
La tomate est très exigeante en énergie lumineuse et une baisse de
température peut réduire le pourcentage de germination des pollens, pour
améliorer l’efficacité de la couverture dans la deuxième campagne, il est
primordial de faire un lavage de temps en temps surtout au mois froids pour
permet la pénétration de la lumière
PH :
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Rapport de stage
2015/2016
Les variétés cultivées sont greffées sur le porte greffe WS 450 caractérisé
par :
-sa résistance à certaines maladies (fusariose, nématodes…)
-une bonne assimilation des éléments minéraux pendant les
Périodes froides
*la densité totale de plantation est 24.000 plants/ha, les plantes sont
conduites sur deux bras vue la vigueur de la variété, pour atteindre la densité
de 30.000 bras/ha. Cela permet d’optimiser les rendements tout en
maintenant le calibre souhaité.
*la distance entre plants est 40cm avec une interligne de 1.90m entre les
banquettes.
*le support de culture utilisé est la Canalita qui est sous forme d’un
rouleau de carton moyennement dure, couvert des deux faces par un film de
plastique noir in détachable.
2-2 Substrat :
Il constitue le milieu dans lequel les racines s’installent .il assure le maintien
de la plante et, par l’intermédiaire de la solution nutritive qu’il contient, son
Alimentation hydrique et minérale, et la respiration du système racinaires.
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Mais les performances de productivité d’une culture hors sol restent toujours
liées à la bonne maîtrise du support en irrigation fertilisante.
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a-Sur sol :
Les travaux préparatifs du sol consistant à, ameublir et réchauffer, pour
tuer les adventices présents dans notre domaine en procédé à un labour
profond à l’aide de brabant ( charrue à socs) chaque 2 ans, suivi d’un
couver-cropage qui sert au nivellement du sol, on fait deux passages ou ce
qu’on appelle un labour croisé.
Puis on termine avec 3ème passage par un couver-croup, suivi d’une pré-
irrigation
b-Désinfection du sol :
Elle a été faite par le bromure de méthyle à raison de 80g/m² pour
assurer l’efficacité de ce produit, le sol est arrosé d’une façon homogène par
aspersion avant le traitement pour faciliter la pénétration du produits dans le
sol, un plastique de couverture est installée afin de maintenir la température
du sol pendant la durée de l’action du produit.
À laide des gaines en polyéthylène, on fait diffuser le bromure dans le sol
Sur les billons préparés, on a installé les rampes d’irrigation type (T-tape)
qui ont les caractéristiques suivantes :
-débit d’un goutteur est de 2l/h
-distance entre deux goutteurs est de 0.20m
Pour la désinfection de l’hors-sol, on a utilisé le méthane sodium, de 600 l/
ha
d-Le paillage :
Le paillage est fait par un film opaque de 40 µm ; recouvre la Canalita
et évite les souillures, les contaminations et le développement des mauvaises
herbes. Ce film a une face noire vers le bas et blanche vers le haut pour que
la température du substrat reste élever et constante, la distance entre 2 trous
est de 20 cm, d’une épaisseur de 40 µm qui recouvre la Canalita.
Après ces opérations on applique un poudrage du soufre pour désinfecter la
serre
3 - PEPINIERE :
La pépinière a eu lieu à DUROC 8, elle a une superficie totale de 700
2,
m c’est un abri serre couvert d’un double filet de type 20x10, à une seule
porte qui doit être toujours maintenue fermé afin d’éviter l’entrée de la
mouche blanche.
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Rapport de stage
2015/2016
3 -1 Semis :
Pour le porte greffe, on fait le semis à la volés dans des caisses contient
1.5kg de la tourbe où on met 2000 graines/caisse, après 8j on passe au
repiquage dans des alvéoles (198 plants/alvéoles), le porte greffe reste 35j
avant le greffage.
Le semis de la variété consiste à remplir les alvéoles avec la tourbe
mouillée, bien humide pour poser les semences à raison d’une graine par
trou environ 0,5 cm de profondeur .puis couverte par une mince couche
sèche, par la suite on procède à l’arrosage deux fois par jour, le greffage se
fait avec des petites machines en bois sous forme d’une planche pourtant un
petit tube, relié à une petite bouteille, goutte un bactéricide sur le rasoir servi
pour cette opération.
Variété : 48h
Période en pépinière pour : porte greffe : 48j
Variété : 20à28j
3 -2 Plantation :
Après 21 jours en moyen dans la pépinière, au stade deux feuilles les
plantes sont prêtes pour les transplanter.
*Avant la plantation ; un pré irrigation est réalisé afin d’humidifier le sol,
L’hors- sol et favoriser les conditions pour un bon enracinement des
plantes qui sont ensuite peltés dans les liges, dans les trous d’une profondeur
de 6à 8 cm.
*Juste après la plantation, une irrigation est pratiquée pour bien humidifier
la motte pour le sol et le substrat pour l’hors-sol, et favoriser son bon contact
avec le sol.
*Mode de plantation : dans les lignes avec une densité de 24.000 plantes/ha.
Pour atteindre la densité de 30.000, car les plantes sont conduites sur deux
bras vue la vigueur de la variété.
4- ENTRETIEN DE LA CULTURE :
La tomate est une plante rampante, elle exige beaucoup d’entretien pour
sa croissance.
4-1- Le palissage :
C’est une opération qui commence une semaine après plantation .Elle
s’effectue pendant tout le cycle végétatif pour maintenir la plante
verticalement et guider sa croissance. Cette technique commence une fois la
plante atteint une longueur de 40 cm, on commence l’entretien par les
ficelles de palissage, après on utilise les clips. La ficelle est de 8 m, tordue
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Rapport de stage
2015/2016
dans un crochet qu’on attache à des fils de fer d’une longueur de 2.5m du
sol. Le palissage consiste à faire déplacer les clips autour de la plante sous
les feuilles en alternance au fur et à mesure que la plante grandissait, mais il
faut à chaque fois prendre en considération les bouquets qui se développent
et l’axe principal pour qu’ils ne s’abîment pas.
4-2 L’ébourgeonnage :
Ce travail commence à partir du stade 3 à 5 feuilles après plantation afin
D’augmenter la surface foliaire et pour avoir un bon calibre.
Le plant de tomate à la caractéristique d’émettre un bourgeon donnera à son
tour une tige et ainsi de suite. En absence d’ébourgeonnage, la plante aura
un aspect touffu par un excès de végétation et ainsi la qualité des fruits sera
largement altérée par la compétitivité dans l’absorption des éléments
minéraux.
Les bourgeons axillaires doivent être éliminés le plutôt possible pour ne pas
Permettre un détournement des éléments nutritifs vers ces bourgeons, au
dépend des autres organes végétatifs, et les remplacer par un seul bourgeon.
4 -3 L’effeuillage :
Photo 3 : Effeuillage.
4 -4- Le couchage :
Cette opération consiste à incliner une partie de la tige pour mener la plante
sur grand nombre de bouquets, elle commence lorsque la hauteur des plantes
arrive ou dépasse les supports horizontaux.
On commence par prolonger la ficelle de palissage qui entoure le crochet qui
fixe ce dernier sur le fil de fer ou on couche la plante sans que le dernier
bouquet touche le sol.
4 -5 -L’éclaircissage :
Il consiste à fixer un nombre de fruits par grappe et supprimer le reste
afin d’obtenir un bon calibre et d’augmenter la précocité. Dans notre cas, le
nombre de fruits souhaités est de 10 à 16 fruits par grappe pour “CHARY
CATY ”récolté en grappe et 60 à80 fruits pour “JOSEPHINA”
4 -6 La pollinisation :
C’est la libération des graines de pollen dues à la rupture de l’enveloppe
des étamines. Elle nécessite des conditions de température voisine de 20º C,
une hygrométrie voisine de 70% ainsi qu’une bonne nutrition de la plante.
a- Le vibrage :
Il est effectué 2 à 3 fois par semaine à l’aide d’un souffleur à dos. Les
fleurs sont vibrées afin de favoriser la sortie du pollen.
b- Les bourdons :
L’activité des bourdons est efficace, toute fleur visitée par un bourdon est
directement fécondée.9 à14 ruches de bourdons/ha.
N.B : au-delà de deux mois, les ruches sont changées car ils ne seront plus actifs
après ce délai.
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Rapport de stage
2015/2016
Operations
Services généraux
Gardiennage
transport
Irrigation
5- L’IRRIGATION FERTILISANTE :
C’est un élément très essentiel pour la maîtrise de la culture, elle sert à
fournir tous les éléments minéraux et l’eau d’une façon à satisfaire au mieux
les besoins en fonction du climat et du stade phrénologique de la plante.
5-1 L’irrigation :
La plante consomme l’eau pour constituer sa matière végétale (la tomate
contient 90à 95% d’eau et 5à10% de matière sèche), et pour sa transpiration
Qui est la part la plus importante car elle peut être 15 à 20 fois plus que le
poids d’eau dans la matière fraîche.
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Rapport de stage
2015/2016
a- L’eau disponible :
La disponibilité de l’eau doit être permanente d’où vient le rôle du bassin
d’accumulation.
*La Quantité
Les caractéristiques à connaître concernent :
Volume
Il est inégalement réparti sur l’année, en hors- sol la quantité nécessaire est
d’autant plus importante que la qualité d’eau est moins bonne car le
drainage doit être augmenté.
Besoins en eau: besoins journaliers de pointe de la tomate cerise 5à6mm/j
Débit :
Il doit correspondre aux besoins instantanés maxima. Pour le substrat utilisé
dans l’exploitation (substrat très drainant), il faut pouvoir irriguer chaque
dix minute.
La pression :
Elle doit être constante et correspondre aux caractéristiques des équipements
de distribution.
*La Qualité
L’analyse d’eau :
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Rapport de stage
2015/2016
Catégorie d’eau 1 2 3
EC en MS/cm(25°C) <0,5 0,5à1 >1
En meq/l Na <1,5 1,5à3 >3
Cl <1,5 1,5à3 >3
Element
En mg/l Fe <0,3 0,3à1 >1
Mn <0,5 0,5à0,8 >0,8
B <0,3 0,3à0,7 >0,7
Zn <0,5 0,5à0,7 >0,7
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Rapport de stage
2015/2016
Plt : plantation
F2 : floraison du 2ér bouquet
F6 : Floraison 6ème bouquet
R4 : récolte du 4ème bouquet
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Rapport de stage
2015/2016
2000
1500
Quantité
1000
en m3/ha
500
0
stade 1 stade 2 stade 3
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Rapport de stage
2015/2016
d- Contrôle du pH et l’EC :
pH :
5 -2- Fustigation :
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Rapport de stage
2015/2016
BAC 1 BAC 2
MAP Nitrate de calcium
Ammonitrate
Nitrate de potassium
Kifen mix
Fenit K
Sulfate de manganèse
Sulfate de zinc
Bore B17
Molybdène Mo 54
Sulfate de cuivre
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Rapport de stage
2015/2016
Stades P F2 F6
Engrais F2 F6 R4
Ammonitrate 840 **** 2700
MAP **** **** ****
Nitrate de potassium 3125 23810 26315
Nitrate de chaux 840 11350 20490
Sulfate de manganèse 56 **** 161
Sulfate zinc 28 270 317
Acide sulfurique 612 5366 4670.25
Acide nitrique **** **** *****
Acide phosphorique 513 1736 6490.75
Oliplant B17 3.75 66 72
Oliplant Mo54 1.12 18.7 9.6
Perfiron 45 460 875
Sulfate de cuivre ***** **** *****
SKP soluble - - 5435
Total d’eau par m3/ha 211.31 1596.63 1770.9
250
200
N
150 P
quantité en
K
mmol/ 100m3
100
Ca
50 CO3H
NH4
0
stade 1 stade 2 stade 3
Fe ppm
stades phénologiques
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Rapport de stage
2015/2016
stades
Elément P F2 F2 F6 F6 R4
fertilisant
N 1 1 1
P 0.21 0.27 0.19
K 0.54 0.54 0.65
Ca 0.079 0.10 0.22
CO3H 0.32 0.26 0.15
NH4 0.32 0.34 0.25
Fe ppm 0.082 0.32 0.34
Le choix de fournisseurs des engrais est fait selon la meilleure offre de prix
et la qualité de service
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Rapport de stage
2015/2016
Oliplant Mo 54 % Mo G S.A.C
Perfect 13.2% Fe G Espagne/tradecorp
Perfiron 6 % Fe G Espagne/tradecorp
Prefhumus 12 % ACIDE HUMIQUE L ESPAGNE
3 % ACIDE FULVICOS
+0.18 % N
+0.23% F + 4.82 % PO
SKP soluble 60°/° K2O L Ezzouhour/C.A.S
A-Miscur ACIDES AMINES LIBRES L Probelt
Delfan -- -- -- L Tradecorp
Foliartal calcium 10.25 % AN+5.25% L Agrifarma
A.AM+9% CaO
soluble
Lactofol Fe 17% N (w/w)+8.3% K2O L E.slaoui
(w/w)
+2.8% MgO (w/w)+1.3% Fe
(w/w)
Lactofol O L C.P.C.M
Sulfate de cuivre 25à25.4 % Cu métal G CADILHAC
Permanganate de G
potassium
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Rapport de stage
2015/2016
Blotchy ripening :
Tache verdâtre sur fruit mur, il est du :
* Aux carences en potassium et en bore
* Un déséquilibre entre l’azote et le potasse
* Une baisse brusque de la conductivité électrique de la solution.
Nécrose apicale :
Nécrose noire à claire parfois vers l’apex du fruit, elle est due à :
* Une carence en calcium
* Un stress hydrique
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Rapport de stage
2015/2016
Carence :
Tableau N°17: tableau de carence.
Pour les plantes Pour la solution du Action
substrat
Symptômes sur la végétation Symptômes sur les Causes possibles
fruits
Azote Feuilles petites et dressées. Petit calibre Niveau trop bas à Monter l’azote en
l’apport. apportant nitrate
Couleur pâle à jaune
Les feuilles âgées tombent rapidement Irrigation excessive d’ammoniaque
(lessivage)
Phosphore Folioles courbées vers le dessous Défaut de Apport trop faible. Augmenter l’apport
Coloration violacée des tiges et de coloration surtout en jours courts
Temp. trop basse,
dessous des feuilles du bas de la plante
faible lumière.
Calcium Feuilles petites qui s’enroulent. Necroses apical Insuffisant à l’apport Augmenter le calcium
(blossom end rot) Irrigation insuffisante Dans la solution.
Nécroses marginales et mortalité des
ou excessive Ajuster les arrosages.
apex
(lessivage) Rééquilibrer la
Sensibilité aux maladies vasculaires
Excès de K et Mg solution nutritive.
Pulvérisation foliaire.
Magnésium Décoloration jaunâtre interné vairés des Baisse de la Insuffisance à l’apport. Ajouter du magnésium.
feuilles âgées. nouaison. Asphyxie ou manque Attention au calcium et
Nécrose des zones atteintes Chute du calibre. d’eau. potassium.
flétrissement. pH trop faible. Réguler les arrosages.
Rééquilibrer la solution.
Mauvais
Supprimer les feuilles
renouvellement âgées.
racinaires. Pulvérisation foliaire.
Oligo- Fe, B, Mn, sont les principaux éléments concernés par les Sol carencé et apport Apport en solution
éléments carences. insuffisant. (choix du chélate en
Fe : chlorose interné vairé blanche et jaune. sol calcaire, pH fonction du pH)
B : feuilles jaunes, peau du fruit craquelé. élevé , action sur le pH,
Mn : marbrures jaunes, nervures foncées. irrigation excessive. lessivage…
Attaques racinaires.
Choix du chélate.
Réguler l’irrigation.
Pulvérisation foliaire,
Traitement racinaires.
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Rapport de stage
2015/2016
s cryptogamiques :
6 -2 Maladies virales :
6 -3 Maladie
Oïdium : Leveillula taurica
Provoque à la face supérieure des folioles des tâches jaunes qui finissent par
se nécroser au centre, avec un feutrage blanc à la face inférieure.
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Rapport de stage
2015/2016
● Mesures préventives
Elles concernent surtout le TYLCV et son vecteur, les méthodes utilisées
à l’exploitation sont :
-Utilisation des filets a maille 20/10.
-Désinfection de la serre avant plantation par insecticide
-Installation des pièges jaunes (6 pièges/ha) sur tous les
Cotés, à l’intérieur des banquettes et à l’entrée.
-Blocage de toutes les entrées à l’exception d’une seule à
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Rapport de stage
2015/2016
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Rapport de stage
2015/2016
Oiseaux et rats
Dégâts sur fruits.
7- PROTECTION PHYTOSANITAIRE :
Lorsque les seuils d’interventions sont atteints, que ce soit l’effectif d’une
population d’un ravageur, le nombre de plantes attaquées ou des conditions
climatiques précises, le responsable technique prend la décision d’effectuer
un traitement.
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Rapport de stage
2015/2016
-préparation du mélange :
Lors de la préparation du mélange, le technicien responsable d’irrigation et
traitement doit s’assurer que les opérateurs utilisent correctement les outils
de mesures et les équipements de protections appropriés afin de garantir le
bon déroulement de l’opération.
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Rapport de stage
2015/2016
INS : insecticide
FNG : fongicide
ACA : acaricide
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Rapport de stage
2015/2016
-4-
Rapport de stage
2015/2016
1-RÉCOLTE ET CONDITIONNEMENT:
1-1 Récolte.
La réussite de la récolte basée sur la maturité de fruit, sa duré de vie et du
stade de sa récolte.
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La maturité :
Elle correspond au changement de la couleur du fruit qui va du vert vers le rouge en
passant par le jaune. Les fortes températures accélèrent le processus de maturité.
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Stade de récolte :
La tomate du DUROC 1 est destinée au marché extérieur d’où la nécessité de sa
récolte avant sa maturité totale. Lors de la récolte, il est nécessaire de respecter
certaines règles :
- Ne blesser ni les fruits ni la plante.
- Récolter le fruit sans son pédoncule.
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b) Versement:
C’est une opération qui consiste à verser la production dans la chaîne
d’emballage, il est réalisé manuellement, le taux de versement est en
fonction de la capacité de la chaîne.
c) Lavage:
Cette opération sert à éliminer les impuretés telles que la poussière et des
résidus chimiques se trouvant à la surface des fruits.
d) Séchage:
Le séchage est effectué sous tunnel chauffés ou sous une batterie de
ventilateur coupé à des résistances électriques.
e) Brossage :
Il permet le nettoyage des fruits par des impuretés pouvant rester après le
lavage.
f) Triage :
C’est une opération qui consiste à enlever tous les fruits écrasés,
déformés pourris ou présentant une anomalie marquée.
g) Calibrage :
Le calibrage permet la séparation des fruits selon le diamètre. Cette
opération se fait à l’aide des machines électriques qui font le calibrage selon
le poids et le diamètre.
h) Emballage :
C’est une opération qui consiste à mettre manuellement les fruits en
colis, les principaux matériaux utilisés sont le carton et le plastique et le
choix de l’emballage est lié au client.
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i) Etiquetage :
C’est la mise en place des étiquettes sur chaque emballage qui informe
sur le calibre, la variété, le poids…
j) Palettisation :
Après avoir emballé le colis on les mit dans des palettes, le nombre de
colis par palette dépend de son poids, du moyen de transport et le demande
de client. Si le colis en plastique on le met premièrement dans des paquets
en carton
k) L’expédition :
C’est la dernière étape de la chaîne de conditionnement. Les palettes sont
conduites vers des chambres frigorifiques en vue de les expédiés aux
camions frigos; la température à l’intérieur du frigo varie selon la période de
séjour à l’intérieur, mais elle est maintenue entre 8°C et 12°C.
Chaque expédition a un dossier qui contient la répartition, le domaine, le
calibre, la certification de conformité, facture, le transport, le plan de
chargement, fiche de température de route, bonnes de contrôle pour la
marchandise, la douane et le client.
COMMERCIALISATION :
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La technique de l’hors sol est plus avantageuse que les cultures sur
sol : élimination des problèmes liés au sol (pathogènes, salinité, non
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Alors une maîtrise de ces deux facteurs est jugée indispensable pour
réussir la culture et prolonger son cycle de production.
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