Royaume Du Maroc - Appui Au Programme D'urgence de L'éducation Nationale - Rapport D'évaluation de Projet
Royaume Du Maroc - Appui Au Programme D'urgence de L'éducation Nationale - Rapport D'évaluation de Projet
Royaume Du Maroc - Appui Au Programme D'urgence de L'éducation Nationale - Rapport D'évaluation de Projet
Original: Franais
Distribution: Limite
RAPPORT DEVALUATION
Janvier 2009
I Proposition............................................................................................................................ 1
ANNEXES
Appendices
Appendice 1 : Lettre de politique de dveloppement sectoriel du Gouvernement
Annexes techniques
Annexe A : Mesures du Plan dUrgence
Annexe B : Liste des tudes prvues par le Plan dUrgence
Annexe C : Cadre commun des rsultats
Annexe D : Indicateurs socio-conomiques
Annexe E : Budget estim pour la mise en uvre du Plan dUrgence
Annexe F : Evolution du budget du MENESFCRS de 2000 2008
Annexe G : Portefeuille en cours de la Banque au Maroc au 25 janvier 2009
iii
Equivalences montaires
Janvier 2009
1 Unit de compte = 12,2964 MAD
1 Euro = 11,1104 MAD
1 Dollar des Etats-Unis = 7,9833 MAD
Anne fiscale
1er janvier au 31 dcembre
Poids et mesures
1 km = kilomtre = 1000 m
1 km2 = kilomtre carr = 1000 m2
1 ha = hectare = 10 000 m2
1 ml = mtre linaire
1 m3 = mtre cube
Sigles et abrviations
HIERARCHIE DES OBJECTIFS RESULTATS ATTENDUS CIBLE INDICATEURS DE DELAI ET BUTS INDICATIFS HYPOTHESES/RISQUES
PERFORMANCE
1. But 1. Impact 1. Bnficiaires 1. Indicateurs dimpact 1. Progrs prvus long terme. Dlai 1. Hypothses
Le programme vise acclrer la 1.1 Systme ducatif marocain rform Populations urbaines - Pourcentage de sortants du systme - Le pourcentage des sortants du Lducation et la formation
mise en uvre de la rforme et rurales, le secteur ducatif sintgrant dans le monde de systme ducatif sintgrant dans le demeurent la seconde priorit
dcoulant de la Charte Nationale 1.2 Le systme ducatif marocain priv et les services travail monde de travail passe de 30% en de dveloppement aprs
dEducation et de Formation participe la formation du capital publics 2007 55% en 2020 lintgrit nationale
travers la consolidation des acquis et humain de qualit dont le pays a Sources :
Statistiques du MENESFCRS
les rajustements ncessaires. besoin
2. Objectif du programme 2. Ralisations 2. Bnficiaires 2. Indicateurs de ralisation 2. Progrs prvus moyen terme. 2. Hypothses
Dlai Le programme durgence est
Le programme a pour objectif de 2.1 Gnralisation de la scolarisation 2.1.1 Enfants gs de - Taux net de scolarisation primaire - Le Taux net de scolarisation primaire un projet de rforme
gnraliser la scolarisation et obligatoire 6 15 ans passe de 93,8% en 2008/2009 rassembleur et sa mise en
damliorer la qualit de 94,7% en 2011/2012 uvre repose sur ladhsion
lenseignement et le rendement du 2.2 Augmentation de loffre et 2.2.1 Enfants gs de - Taux net de scolarisation au secondaire - Le TNS au qualifiant passe de 24,9% largie des dcideurs et des
systme ducatif. amlioration de la qualit du 15 19 ans qualifiant en 2008/09 48,2% en 2011/2012 acteurs pdagogiques
secondaire qualifiant - Taux dachvement - Le taux dachvement augmente de
43% 55% la mme priode. Les acteurs nationaux et
2.3 Renforcement de loffre de 2.3.1 Enfants gs - Taux daccroissement du nombre - Le nombre dtudiants augmente de internationaux soutiennent
lenseignement suprieur et de 19 24 ans dtudiants des universits 270 000 en 2006 400 000 en 2011, techniquement et financire-
garantie de lemployabilit soit un taux daccroissement de 67,5% ment le programme
2.4 Ralisation de lquit de genre 2.4.1 Filles et femmes - Taux net de scolarisation dans le - Ecart du TNS entre garons et filles Risques
employes dans le secondaire qualifiant baisse de 113% en 2009 103% en Insuffisante capacit de
systme ducatif 2012 coordination du MEN
- Taux dachvement au qualifiant - Ecart du taux dachvement entre
garons et filles baisse de 114,2 % en Rsistance de certains acteurs
2009 103,4% en 2012 la rforme
- Pourcentage des femmes dans les - Le pourcentage des femmes aux
emplois et les instances de dcision du postes ducatifs saccrot de 38% en Mesures dattnuation
systme ducatif 2007 45% en 2012 Renforcement des capacits
du MEN
2.5 Valorisation de la recherche 2.5.1 Enseignants et - Montant du budget allou la - Mobilisation dun budget additionnel
chercheurs recherche de 720 millions de MAD entre Mise en uvre dune
2009/12 politique de communication
2.6 Renforcement des comptences 2.6.1 Enseignants, - Pourcentage du personnel enseignant - Le pourcentage passe de 87% en sociale pour susciter
du personnel enseignant et personnel admi- qualifi dans le primaire 2008 95% en 2012 ladhsion de tous les acteurs
administratif nistratif de lducation
2.7 Gestion rationnelle des ressources2.7.1 Services centraux - Pourtcentage du budget de - Le pourcentage des dpenses
humaines, financires et matrielles et dconcentrs du fonctionnement du dpartement de pdagogiques passe de 6% en 2008
alloues au secteur de lducation et MENESFCRS lenseignement scolaire allou aux 10% en 2012
de la formation dpenses pdagogiques
Source : Statistiques
du MENESFCRS
vii
HIERARCHIE DES OBJECTIFS RESULTATS ATTENDUS CIBLE INDICATEURS DE DELAI ET BUTS INDICATIFS HYPOTHESES/RISQUES
PERFORMANCE
3. Moyens (EUR) 3. Produits 3. Bnficiaires 3. Indicateurs de ralisation 3. Progrs prvus moyen terme. 3. Hypothses
Dlai
GVT : 2 550 000 000 3.1 Construction et mise niveau des 3.1.1 Elves - Nombre dinfrastructures scolaires- Construction de 2 886 classes Le budget national est
BAD : 75 000 000 infrastructures scolaires construites dans lenseignement scolaire prscolaires, 94 coles primaires, 720 mobilis et disponible.
AFD : 50 000 000 collges, 319 lyces entre 2009 et 2012
FIV : 20 000 000 Les structures charges de la
BEI : 200 000 000 - Nombre dextensions dans le primaire et- Extension de 187 coles et de 6 800 mise en uvre du programme
BM: 80 000 000 le collgial salles de classe du collgial disposent de ressources
CE: 93 000 000 humaines, financires et
Total: 3 048 000 000 3.2 Mise en place dactions dappui 3.2.1 Elves - Capacit daccueil des internats du- Le nombre total dinternes saccrot de matrielles requises.
la scolarisation collgial 14 600 73 000 dans le collgial
- Capacit daccueil des cantines dans les- Le nombre de bnficiaires des cantines Risque
collges ruraux passe de 21 090 168 720 entre 2008 Insuffisante capacit de mise
2012 en uvre au niveau des
AREF, des Dlgations et des
3.3 Stimulation de lexcellence au lyce 3.3.1 Elves et tudiants- Nombre de bourses octroyes dans le- 1% des lves du cycle secondaire Communes
et luniversit qualifiant et le suprieur bnficient dun prix dexcellence dune
valeur de 3 000 MAD
- 10% des tablissements secondaires
offriront des prix dexcellence leurs Mesures dattnuation
lves Intensification des activits de
- 1% des lves du cycle suprieur formation continue des cadres
bnficient dun prix dexcellence dune de lducation
valeur de 5 000 MAD
- Nombre de lyces de rfrence crs - 15 lyces dexcellence sont mis en place, Mise en uvre dune
soit un lyce par AREF politique de communication
sociale pour susciter
3.4 Dveloppement des classes prpara- 3.4.1 Elves du secon- - Systme dheures supplmentaires mis en- Le volume des heures supplmentaires ladhsion de tous les acteurs
toires aux grandes coles daire qualifiant place varie entre 910 et 1 055 pour la premire de lducation
anne et 818 et 1 064 pour la deuxime
anne.
3.5 Valorisation de la recherche 3.5.1 Enseignants et- Taux daccroissement du budget de la- Le budget allou la recherche
chercheurs recherche scientifique saccrot progressivement
pour atteindre 1% du PIB en 2012
3.6 Renforcement de la formation3.6.1 Personnel ducatif - Nombre denseignants bnficiaires de la- Le nombre denseignants suivant la
continue formation continue formation continue passe de 95% en
2009 100% en 2012
3.7 Conduite des tudes techniques 3.7.1 MENESFCRS - Nombre dtudes techniques menes dans- Environ 18 tudes conduites sur des
le cadre du programme thmes dfinis dans la matrice commune
3.8 Matrise des dpenses budgtaires 3.8.1 MENESFCRS et - Evolution de lconomie ralise pour des-Les AREF ralise une conomie dau
des AREF AREF mesures adoptes moins 20% sur les dpenses de
fonctionnement grce lexternalisation
des services, la mutualisation des
moyens et quipements, la rengociation
de certains tarifs appliqus
viii
I PROPOSITION
2.1.1 Depuis plusieurs annes, les autorits marocaines sont engages dans un vaste
programme de rformes visant instaurer les bases dune croissance rapide et quilibre,
susceptible de rsorber les dficits conomiques et sociaux. Le Gouvernement, mis en place
lissue des lections lgislatives de septembre 2007, a labor le Programme conomique et
social (PES) pour la priode 2007-2012, qui a t prsent au Parlement en octobre 2007. Le
PES vise approfondir les rformes macro-conomiques et sectorielles en faveur du
renforcement de la comptitivit de lconomie nationale.
rformes structurelles et sectorielles. Cest dans ce contexte que le Maroc a ouvert un vaste
chantier de rformes structurelles et sectorielles parmi lesquelles figurent la modernisation de
ladministration publique, lagriculture, lenvironnement, le secteur priv et le secteur
financier, la valorisation des ressources humaines et le renforcement des secteurs sociaux
(ducation et sant), la privatisation des entreprises publiques, le dcret de fvrier 2007 sur la
passation des marchs publics, la loi sur la concurrence, le dclenchement du processus de
libralisation dans le secteur des transports et le secteur financier, le lancement de la rforme
judiciaire, la rforme de ladministration, etc.
2.2.1 Evolution conomique rcente. Le Maroc est fermement engag dans la ralisation des
Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement (OMD) et met un accent particulier sur les
indicateurs relatifs lgalit des genres. La situation conomique du Maroc a affich ces
dernires annes des performances satisfaisantes au niveau des quilibres macroconomiques
fondamentaux. Selon les estimations des autorits marocaines, le produit intrieur brut (PIB) a
enregistr un taux de croissance annuel de 6,8% en 2008 contre 2,7% en 2007. En dpit des
mauvaises performances de la production agricole durant lanne 2007, la valeur ajoute du secteur
agricole sest accrue de 9,5%, au premier trimestre de lanne 2008, par rapport la mme priode
en 2007. Le PIB hors agriculture a, quant lui, augment de 6,6% en 2007. Cette situation est le
rsultat de la croissance, bien qu des degrs variables, de tous les secteurs de lactivit
conomique, sous leffet des rformes sectorielles entreprises, notamment au niveau de
lagriculture, du Btiment et travaux publics (BTP), des transports et tlcommunications et du
tourisme, ainsi que des efforts soutenus en matire de dveloppement de linvestissement priv.
2.2.2 Situation de la pauvret : Au plan de la lutte contre la pauvret, le pays a enregistr des
performances apprciables avec la rduction du taux de pauvret au niveau national, de 15,3%
de la population sur la priode 2000-2001 9% en 2007. Malgr ces avances, la pauvret
reste leve en milieu rural (14,5%) contre seulement 4,8% en milieu urbain en 2007. Bien
que la population rurale ne reprsente que 46% de la population totale, les campagnes abritent
66% des pauvres. En milieu rural, 80% des pauvres tirent leurs revenus de lagriculture. Les
femmes sont les plus vulnrables et reprsentent peine 30% de la population active totale.
Selon les donnes de 2006, limplication des femmes dans lactivit conomique reste encore
limite, avec un taux dactivit au niveau national de 27,9% contre 76,9% pour les hommes.
La mise en uvre de lInitiative Nationale de Dveloppement Humain (INDH), en mai 2005,
marque une importante tape en matire de lutte contre la pauvret. En effet dans sa premire
tape 2006-2010, lINDH a cibl les territoires ruraux et urbains qui concentrent le plus de
pauvret, de dficits sociaux et les niveaux les plus bas dIndice de dveloppement humain.
Ces territoires concernent 7 millions dhabitants, soit prs du quart de la population,
vulnrables exposs lanalphabtisme et aux facteurs de mortalit maternelle et infantile. Le
soutien aux groupes sociaux vulnrables sest traduit ainsi par la ralisation de prs de 700
initiatives locales de dveloppement humain et la validation de 16 schmas rgionaux de lutte
contre la prcarit.
2.2.3 Contraintes et dfis : A linstar des autres pays du continent, le Maroc fait face de
multiples contraintes et dfis conomiques et sociaux. Sur le plan conomique, la
mondialisation entrane louverture des marchs et le dmantlement tarifaire. Ces grandes
mutations imposent les impratifs de qualit, de productivit et de comptitivit. A cela
sajoutent la consolidation de la situation budgtaire dans les annes venir, lamlioration du
climat dinvestissement et la crise financire internationale qui a des rpercussions sur toutes
les conomies du monde. Pour faire face ces dfis, le Maroc a initi des rformes
3
structurelles et engag des actions denvergure telles que la refonte du droit des affaires,
lorganisation des marchs financiers, la rglementation de la concurrence et des prix, la
rvision de la lgislation du travail. Sur le plan social, les principaux dfis demeurent la lutte
contre la pauvret et la prservation de la solidarit sociale. De ce fait, le pays a dcid
daffecter une partie des recettes de la privatisation un fonds pour financer des programmes
de lutte contre la pauvret. Il a aussi cr une agence pour le dveloppement social charge de
concevoir et de mettre en uvre des programmes de lutte contre la pauvret et la fondation
Mohammed V pour la solidarit. Enfin, un appui est accord aux organisations non
gouvernementales (ONG) qui interviennent dans le domaine de la lutte contre la pauvret.
2.3.2 Dans lensemble, le systme dducation marocain prsente un bilan contrast. Tout
dabord, au cours de ces dernires annes, il a enregistr des avances notables dans plusieurs
domaines. A titre illustratif, le taux de scolarisation a atteint 94% en 2007, se rapprochant
ainsi de lobjectif de scolarisation primaire universelle. Au secondaire collgial, les effectifs
scolaires ont augment de 40% les sept dernires annes pour atteindre 1 404 175 lves en
2007, ce qui a permis une forte croissance du taux de scolarisation de 15%. Cette
gnralisation de lducation sest accompagne dune importante rduction des carts de
scolarisation primaire entre les zones urbaines et rurales, ainsi quentre les genres. En
2006/2007, le taux net de scolarisation primaire des filles se situe 91,6% contre la moyenne
nationale de 94%.
2.3.3 Lenseignement suprieur a accueilli en 2007/2008 prs de 360 000 tudiants. Cet
effectif est en croissance de 3% depuis lanne acadmique 2000. Quant au taux net de
scolarisation dans le suprieur pour la tranche dge de 19 24 ans, il se situe 12%. On note
une quasi-parit entre les genres tant donn que leffectif des filles inscrites au suprieur
reprsente 47% des effectifs totaux et 52% des diplms. Depuis 2000, le secteur priv a
doubl sa contribution loffre de lenseignement suprieur et accueille actuellement une
population scolaire de 6% dtudiants.
2.3.4 La formation professionnelle a aussi connu une augmentation de ses effectifs qui
atteignent 261 000 stagiaires en 2007/2008. Laccroissement de loffre de la formation
professionnelle est li la demande croissante de ce type de formation par les jeunes et les
employeurs, elle-mme, alimente par de bonnes perspectives dinsertion professionnelle.
2.3.7 En revanche, le taux danalphabtisme de la population reste trs lev. Cet indicateur
se situe 43% au niveau national et 60,5% dans le monde rural. Aussi, 39,5% des jeunes
filles de 15 24 ans sont-elles analphabtes, tandis que prs de 60% dentre elles vivent en
zones rurales. En outre, le systme dducation du Maroc accuse des faiblesses au niveau du
rendement interne et externe. A titre dexemple, le taux de redoublement varie entre une
moyenne de 13% pour lensemble du primaire et 17% pour le secondaire. Sur une cohorte de
100 lves inscrits au cycle primaire, seuls 13 obtiennent le baccalaurat, parmi lesquels 3
seulement ne redoublent aucune classe. Le phnomne de dperditions scolaires est si
important quen moyenne 390 000 lves abandonnent lcole chaque anne. Les tudes ont
identifi linadaptation de lcole son environnement, les conditions socioconomiques des
familles des apprenants et la faiblesse de la demande sociale en ducation comme principaux
dterminants de la dperdition scolaire.
2.3.8 Concernant le niveau des acquis des lves, les tudes TIMSS (2003) et PIRLS (2001
et 2006) ont rvl que le niveau des lves marocains est globalement faible en
mathmatiques, sciences et lecture, compar celui de la cinquantaine des pays participants.
Enfin, le chmage des diplms de certaines filires universitaires fort effectif et labsence
de comptences dans certains segments montrent que lenseignement ne transmet pas aux
tudiants des comptences essentielles pour une bonne insertion professionnelle. Les
dysfonctionnements du systme ducatif marocain dcoulent de cinq problmatiques
centrales: (i) une gouvernance hsitante et peu responsabilisante, (ii) un faible engagement
des enseignants d des conditions difficiles dexercice de leur mission, (iii) un mode
pdagogique en difficult, (iv) une allocation des ressources financires sous-optimale compte
tenu des nombreux dfis relever et (v) un dficit de mobilisation autour de lcole.
3.1 Liens avec le DSP, valuation de ltat de prparation pays et lments analytiques
sous-jacents
3.1.4 Au niveau politique, le Maroc jouit dune bonne stabilit. Le pays sest engag dans
un processus de libralisation et de dmocratisation de la vie politique avec la mise en place
dun Parlement bicamral caractris par llection au suffrage universel de lune (la Chambre
des reprsentants) des deux chambres qui le composent. Les lections lgislatives, organises
en septembre2007, ont t juges transparentes par la communaut internationale. A lissue de
ces lections, un nouveau Gouvernement a t mis en place, en octobre 2007.
3.1.5 Au plan conomique, les performances du Maroc ont t remarquables durant ces
dernires annes, refltant les effets conjugus des efforts engags pour assainir le cadre
macro-conomique et la mise en uvre des rformes axes sur le renforcement de la
comptitivit et la diversification de la base productive de lconomie. Ainsi sur la priode
2004-2008, le taux de croissance moyen du PIB a t de 4,6% avec un niveau dinflation
matris hauteur de 2,6%. La bonne mobilisation des recettes fiscales et la modration des
dpenses publiques ont amlior le dficit primaire, qui sest situ en moyenne 1,0% du PIB
sur la priode 2004-2008. La position extrieure du pays sest renforce galement grce au
dynamisme des recettes lies au tourisme, aux transferts des Marocains de lextrieur et la
bonne tenue des exportations. Le solde du compte courant, sest maintenu hauteur de 1,8%
du PIB. Toutefois, en 2008, la situation conomique du pays a t lgrement fragilise par
les pressions inflationnistes lies lenvole des cours des matires premires, notamment des
produits ptroliers.
systme des marchs publics), malgr leur simultanit, ont t conduites avec un rythme
soutenu et ont renforc lefficacit et la fiabilit du systme budgtaire et comptable du pays.
Lvaluation a toutefois identifi, la persistance de faiblesses du systme budgtaire, dont
notamment limplication limite des ministres dans la gestion des crdits de personnel, les
longs dlais dordonnancement des dpenses et la faiblesse des fonctions daudit interne des
ministres. Pour attnuer les faiblesses identifies, un dispositif dnomm Contrle modul
de la dpense (CMD), a t mis en uvre partir de 2007. Le CMD se fonde sur : (i)
lvaluation systmatique des capacits des ordonnateurs pour prvenir les risques ; (ii)
lallgement des contrle du Ministre charg des finances ; (iii) et la mise en place dun
systme de veille pour la scurit de la gestion des deniers publics vise attnuer les
faiblesses identifies. De mme le programme dappui la modernisation de ladministration
(PARAP III), en cours dexcution en 2008 et dont lun des objectifs est le renforcement de la
programmation budgtaire, devrait galement contribuer amliorer davantage la viabilit du
systme budgtaire du pays.
3.2.1 La coordination de laide au Maroc se fait travers des runions priodiques entre les
partenaires techniques et financiers (PTF) et les reprsentants du gouvernement. Les bailleurs
de fonds impliqus dans des projets, des programmes et des oprations dappui aux rformes
cofinances avec la Banque incluent la Banque mondiale (BM) et lUnion europenne (UE).
Actuellement, il existe un groupe thmatique dans le secteur de lducation et la formation qui
regroupe essentiellement les pays membres de lUnion europenne. La Banque a rcemment
demand tre intgre ce groupe en vue de le rendre plus dynamique.
3.2.2 Le Programme dUrgence de lEducation Nationale se fera en cofinancement avec
cinq principaux partenaires au Gouvernement: la Banque africaine de dveloppement (BAD),
lUnion europenne (UE), la Banque mondiale (BM), lAgence franaise de dveloppement
(AFD) et la Banque europenne dinvestissement (BEI), travers une approche sectorielle.
Lensemble des travaux prparatoires a t effectu de manire conjointe au cours de trois
missions didentification, de prparation et dvaluation du programme. LAFD a prsent le
rapport sur son intervention son Conseil du 18 dcembre 2008. Pour les autres PTF, les
8
dates prvisionnelles communiques lors de la mission conjointe de janvier 2009 sont avril
2009 pour la BAD, la Banque mondiale, juin 2009 pour la Banque europenne
dinvestissement, enfin dbut 2010 pour la Commission europenne. Pendant lexcution de
lopration, lapproche conjointe va se poursuivre et un cadre partenarial labor cet effet
sera partag avec certains bilatraux (Canada, Allemagne, Espagne, Belgique, USA, etc.) qui
y adhrent. Par ailleurs, une lettre dentente sera signe entre le Gouvernement du Maroc et
les cinq principaux bailleurs de fonds intervenant dans le programme.
3.3.1 A cette date, la Banque a financ six programmes dappui budgtaire et un appui la
balance des paiements au Maroc pour un montant total de 851 millions dunits de compte
(UC). Dans le dtail, il sagit des oprations suivantes: Programme dajustement structurel
(19989-1990), Consolidation du programme dajustement structurel (1993-1994), Programme
de rformes conomiques et sociales (PRES), PARAP I, II et III stalant de 2002 2009, le
PARCOUM I (2002-2006), Appui la balance des paiements et le PAS Eau (2004-2008). Les
rapports dachvement raliss pour la plupart de ces programmes ont conclu la bonne
performance du pays dans lexcution de ces derniers.
(a) La coopration entre plusieurs bailleurs de fonds pour le financement dune opration
conjointe ne peut russir que si les mcanismes de coordination sont clairement
dfinis. Ceux-ci peuvent se rsumer dans lharmonisation de la priodicit et du format
des rapports de supervision et dachvement, la dfinition dindicateurs de
performances communs et la ralisation de missions de supervision conjointes.
(b) Un projet dducation ne devrait pas se limiter des constructions et lquipement de
salles de classe en mobilier et matriel pdagogique. Il doit galement comporter des
aspects qualitatifs, tels que des activits de formation, les tudes, llaboration des
programmes denseignement et la conception des manuels scolaires, etc.,
indispensables lamlioration du systme ducatif.
3.3.5 Sagissant des appuis budgtaires prcdents, les principales leons apprises peuvent
se rsumer comme suit : (i) la Banque et le Gouvernement doivent veiller davantage au
ralisme des conditions et aux chanciers, (ii) le contrle sur les chanciers des conditions
de type juridique (lois, dcrets) est difficile, il convient donc den limiter le nombre, (iii) il est
important de suivre lvolution des indicateurs de performance durant la vie des programmes
et de ne pas se concentrer seulement sur la ralisation des conditions, et (v) il faut sassurer
que le Gouvernement et la Banque aient la mme comprhension du contenu des conditions.
Ces leons sont dj prises en compte dans les nouvelles oprations de la Banque au Maroc.
3.4 Liens avec les autres oprations de la Banque
3.4.1 Les liens entre le Programme dUrgence de lEducation Nationale et les projets en
cours dexcution, en prparation ou achevs sont rsums dans le tableau 3 ci-dessous :
Tableau 3 : Principaux liens entre le Programme dUrgence de lEducation Nationale et les
autres interventions de la Banque
Autres interven- Statut Objectifs et contenu Composantes du Principaux liens des autres
tions de la Banque Programme durgence interventions de la Banque
avec le Programme
durgence
Projet dappui au Achev en Objectifs : amliorer de 30% Composante I : Gnralisation de la
second cycle de 1999 au moins laccs des lves au Gnralisation de la scolarisation obligatoire
lenseignement 2nd cycle de lenseignement scolarisation jusqu`a lge de 15 ans
fondamental en fondamental, et augmenter la
milieu rural participation des filles ce Elimination des ingalits de
cycle en milieu rural. scolarisation bases sur le
genre
Contenu : Construction de 37
collges et renforcement des Renforcement des capacits
capacits institutionnelles du du Ministre de lEducation
MEN Nationale.
Projet Education V Achev en Objectifs : Amliorer lensei- Composante II : Extension de loffre
2003 gnement fondamental et Amlioration de la denseignement au niveau du
secondaire qualit et du rendement secondaire qualifiant
Contenu : Construction de 26 au secondaire qualifiant
lyces et alphabtisation et luniversit Eradication de lanalphab-
tisme
Projet dappui Achev en Objectifs : Accrotre les taux de Composante III: Extension de loffre
lenseignement 2008 scolarisation et de rtention et Problmatiques denseignement au niveau
fondamental de rduire les taux dabandon et de transversales du collgial
qualit redoublement.
Contenu : Construction et Amlioration du rendement
quipement de 80 collges, de du systme ducatif
30 internats et de cantines
scolaires
Amlioration de la qualit de
lenseignement
10
3.5.1 La Banque a une longue exprience de lappui budgtaire dans diffrents secteurs au
Maroc et reprsente le premier bailleur de fonds de ce pays en termes de volume de
financement. Avec louverture dun bureau national (MAFO) Rabat, la Banque est
dsormais plus proche des autorits marocaines, des partenaires au dveloppement et des
bnficiaires de laide. De ce fait, elle peut engager un dialogue plus constructif sur les
questions macroconomiques et sectorielles. En plus la Banque, en mettant plus laccent sur
les rsultats, devient plus flexible dans la gestion du processus dexcution des programmes.
IV PROGRAMME PROPOSE
4.2.2 Les principaux rsultats attendus de cette composante sont ainsi rsums : i)
Dveloppement de la scolarisation au secondaire qualifiant et lenseignement suprieur, ii)
Amlioration de loffre denseignement secondaire qualifiant, iii) Extension et mise niveau
des infrastructures universitaires, iv) Rduction des redoublements et du dcrochage, v)
Promotion de linitiative et lexcellence, et vi) Promotion et valorisation de la recherche
scientifique et technique.
12
4.2.3 Les indicateurs de suivi se prsentent comme suit : i) Taux net de scolarisation au
secondaire qualifiant et luniversit, ii) Nombre de salles de classes construites, iii) Taux
daccueil des cits universitaires et pourcentage de nouveaux restaurants universitaires
construits, iv) Taux de promotion, de redoublement et dachvement, v) Nombre de lyces de
rfrence construits.
4.2.5 Pour atteindre cet objectif, le programme envisage plusieurs actions, dont : (i) le
dveloppement de loffre prscolaire travers la mise niveau de loffre existante,
lextension de loffre sur lensemble du territoire national, notamment dans les milieux ruraux
et dfavoriss avec la construction massive des infrastructures, un meilleur encadrement du
sous-secteur avec la cration dune structure ddie au sein du MEN et le renforcement du
dispositif dinspection, (ii) lextension de loffre de lenseignement primaire et collgial en
concentrant et accentuant des efforts en milieu rural, en adoptant une stratgie dintervention
par zones gographiques prioritaires et en optimisant les cots de construction, (iii) la mise
niveau des coles primaires et des collges avec des normes homognes de construction et
dquipement, en phase avec les progrs technologiques et adapts aux nouvelles techniques
pdagogiques et autres lments de la vie scolaire (activits sportives, optimisation de
lutilisation des TICE), (iv) le renforcement du dispositif dappui social (internats, cantines
scolaires, transport scolaire surtout en milieu rural, aides matrielles de soutien la
scolarisation) afin de lutter efficacement contre la non scolarisation et les abandons, (v)
llimination des disparits de genre pour permettre un accs galitaire des enfants
lenseignement obligatoire, (vi) lquit en faveur des enfants besoins spcifiques, (vii)
lamlioration de la qualit de la vie scolaire et (viii) linstauration de lcole du respect. Les
mesures relatives la premire composante sont indiques en dtail lAnnexe technique A.
4.2.6 Les rsultats principaux de la composante sont rsums comme suit : i). Extension de
loffre de lenseignement obligatoire, ii) Gnralisation de la scolarit obligatoire, iii)
Eradication de lanalphabtisme, iv) Rduction des dperditions scolaires, v) Elimination des
disparits entre les garons et les filles.
internes et externes, (ii) loptimisation de la gestion des ressources humaines pour rpondre de
manire durable aux exigences de la gnralisation de lducation fondamentale travers la
dcentralisation de la gestion des ressources humaines (recrutement rgionalis du personnel
avec une dotation globale par AREF), les actions visant complter les tableaux de services
du personnel et la valorisation de lenseignant tant sur le plan moral que social, lutilisation du
rfrentiel emploi et comptences pour amliorer la gestion des emplois, (iii) lamlioration
de la planification et du systme dinformation en impliquant tous les acteurs locaux et en
particulier les communes, et (iv) linstallation dun dispositif pour amliorer lorientation des
lves et des tudiants dans le systme ducatif. Les mesures relatives la premire
composante sont indiques en dtail lAnnexe technique A.
4.2.9 Les principaux rsultats attendus de cette composante sont ainsi rsums : i)
Renforcement de la formation initiale et continue du personnel denseignement, ii)
Consolidation de la dcentralisation et renforcement de lautonomie en matire de dcision,
iii) Planification rgionale de lducation, iv) Gestion de proximit fonde sur des plans
daction spcifiques dimension rgionale rpondant en permanence aux soucis des acteurs
du systme ducatif.
4.2.10 Les indicateurs de suivi se prsentent comme suit : i) Pourcentage des enseignants
ayant bnfici de la formation continue, ii) Nombre dAcadmies rgionale de lducation et
de la formation ayant contractualis avec ladministration centrale, iii) Part des tablissements
disposant dun projet dtablissement fonctionnel, et iv) Nombre dtablissements grant un
budget.
4.2.12 Les principaux rsultats attendus de cette composante sont ainsi rsums : i) la
matrise des dpenses de fonctionnement, ii) loptimisation de la masse salariale, iii) la
diversification des sources de financement, iv) le dveloppement de lenseignement priv et
v) une forte mobilisation des acteurs de lducation.
4.2.13 Les indicateurs de suivi se prsentent comme suit : (i) Pourcentage des dpenses de
fonctionnement dans le budget du MENESFCRS, ii) Pourcentage des salaires dans le budget
de fonctionnement, iii) Pourcentage des enseignants ralisant totalement leur temps de
service, iv) Pourcentage du financement de lducation en dehors du budget gnral de lEtat.
14
4.3.2 Les contributions des bailleurs de fonds la couverture des besoins de financement
du Programme dUrgence de lEducation Nationale sont prsentes dans le tableau 2 ci-aprs.
Tableau 2: Financements extrieurs par source
(en millions deuros)
4.5.2 En dpit des avances enregistres, plusieurs dfis restent relever pour promouvoir
lgalit entre les sexes dans le systme ducatif. Cest ainsi quon relve la faible
reprsentativit des femmes dans les postes de dcision lchelle centrale et rgionale, au
niveau du personnel pdagogique, dans les conseils de gestion des tablissements scolaires et
dans les diffrentes associations professionnelles. En 2006-2007, mme si 38% des postes
dans le systme ducatif sont occups par les femmes, moins de 10% des postes de
responsabilits reviennent aux femmes au niveau central et rgional. A cette mme priode,
les femmes occupent seulement 8% de postes cadres, 9% ceux de chefs de division et chefs de
service au niveau central, 5,7% sont dlgues, 5% directrices dtablissements scolaires. La
faible reprsentativit des femmes aux postes de dcisions est principalement relative aux
multiples obstacles pour lidentification dun cheminement de carrire, au manque daccs
linformation sur les postes vacants, sur leurs mandats et sur les programmes de formation
ncessaires lavancement et la perception des dcideurs que les femmes ne sont pas
intresses aux postes de dcision. Un autre exemple est que les enseignantes tous niveaux
confondus reprsentent 39% du personnel enseignant. Toutefois, la rpartition par cycle
denseignement montre que les femmes sont plus prsentes dans le primaire (42,7%) au
dtriment du secondaire collgial (37%) et du qualifiant (30%).
4.5.3 Les indicateurs de scolarisation rvlent un dsquilibre entre les filles et les garons
au niveau du prscolaire ainsi que du secondaire collgial et qualifiant. En 2006-2007, 51%
des filles sont scolarises au prscolaire au niveau national contre 28,5% en milieu rural. Dans
le secondaire collgial, le taux de scolarisation des filles est seulement de 43,4% et 14,4%
dans le secondaire qualifiant. Parmi les facteurs qui influent sur la sous-scolarisation et la
rtention des filles lcole, on peut citer : lloignement des tablissements scolaires,
labsence ou la non adquation des structures sanitaires pour les filles en milieu scolaire, les
horaires scolaires inadapts aux conditions sociales et gographiques du milieu, le manque
dappui social et conomique aux parents pauvres pour soutenir la scolarisation des filles, etc.
16
4.5.4 Le Programme durgence offre une opportunit pour consolider lintgration dune
approche institutionnelle de lgalit entre les sexes dans les politiques, les programmes et les
pratiques du systme ducatif. Dans cette perspective, le programme prvoit des mesures
concrtes pour lutter contre les disparits bases sur le genre, notamment : (i) la
sensibilisation des membres du systme ducatif lgalit des genre travers leur formation
initiale et continue, (ii) le renforcement de la place des femmes dans les manuels scolaires en
y cartant toute considration sexiste, (iii) la lutte contre les violences sexistes dans tous les
tablissements scolaires, (iv) lintroduction des indicateurs sexo-spcifiques parmi les
indicateurs de performance du systme ducatif, (v) la nomination au niveau central et
rgional des responsables chargs de la promotion dactions dgalit entre les genres, (vi)
lamlioration de la qualit des espaces denseignement avec la gnralisation des latrines
spares selon le genre dans les tablissements scolaires, et (vii) la facilitation des conditions
daccs lenseignement par des mesures dappui social adaptes telles que les internats pour
les filles, le transport scolaire, etc.
Le programme est class la catgorie environnementale III parce que la Banque intervient
sous forme dun appui budgtaire sectoriel.
5.1.2 Au niveau du Ministre, des directeurs centraux seront responsables chacun dun
portefeuille de projets structurs et homognes. Au niveau des rgions, chaque directeur
dAcadmie sera responsable de lensemble des projets de sa rgion. Ce pilotage crois, sous
une double dimension thmatique et rgionale permettra dassurer une coordination
entre les diffrents projets prsentant des interactions videntes afin dassurer un avancement
optimis des diffrents chantiers. Les directeurs centraux et les directeurs dAcadmies seront
seconds sur le terrain par des coordinateurs qui sappuieront, dans chaque rgion, sur des
relais clairement identifis pour la mise en uvre oprationnelle des projets.
5.1.3 Lensemble des quipes projets sera pilot par une instance qui assurera le monitoring
du programme. Ce dispositif global de pilotage sera accompagn de lensemble des outils
(plans dactions, indicateurs et tableaux de bords, procdures de rapport) ncessaires pour un
suivi rigoureux de lavancement des projets et leur pilotage rapproch aux diffrents niveaux.
5.1.4 Le prt de la Banque dun montant de 75 millions deuros sera dcaiss en deux
tranches successives de 37 millions deuros en 2009 et 38 millions deuros en 2010.
17
5.1.5 Le compte du prt sera tenu conformment la lgislation nationale et dans le respect
des pratiques comptables admises sur le plan international. Les versements de la Banque
interviendront en dbut danne (n+1), aprs examen du budget vot et du rapport financier de
suivi financier de lanne n. Aprs chaque dcaissement, le Ministre de lconomie et des
finances informera la Banque, avec copie au MENESFCRS, du montant port au crdit du
compte gnral du trsor avec mention de la date de valeur et ses rfrences. Les ressources
seront utilises selon les procdures de gestion des finances publiques en vigueur.
5.1.6 LInspection Gnrale des Finances (IGF) effectuera un audit financier annuel du
programme sectoriel. Cet audit vrifiera la sincrit et la rgularit des comptes du
programme et le respect des procdures budgtaires, y compris en matire de passation et
dexcution des marchs.
5.2.2 La seconde mission conjointe annuelle a pour objet : (a) lexamen du cadre conjoint de
suivi du programme, (b) lanalyse des recommandations mises lors de la premire mission
annuelle, et (c) la prise de dcision par chaque partenaire technique et financier relative son
dcaissement de lanne n+1. Cette dcision se prendra sur la base : (i) des conclusions de
lvaluation conjointe du cadre de suivi du programme et des dispositions particulires des
accords bilatraux et (ii) de lanalyse conjointe par les partenaires techniques et financiers
dun projet de programme dactivits dtaill (n+1) prcisant les points dapplication des
ressources nationales et des contributions des PTF.
5.2.3 Le Bureau national de la Banque au Maroc participera avec les autres partenaires
techniques et financiers aux runions de suivi organises par le Gouvernement. La Banque
suivra galement la ralisation des activits du programme travers les rapports semestriels
davancement que le MENESFCRS transmettra aux PTF de manire rgulire. A la fin du
programme, le Gouvernement prparera un rapport dachvement du programme quil
transmettra la Banque pour que cette dernire rdige, son tour, son propre rapport.
18
(iii) Fourni la preuve de llaboration dun plan daction visant lamlioration de laccs
lenseignement. Ce plan daction devra intgrer loffre en internats et en cantines
scolaires, lamlioration des transports en milieu scolaire, ainsi que les politiques
daides diverses (paragraphe 4.2.2);
(iv) Fourni la preuve de llaboration dun dispositif de suivi et de soutien des lves en
difficult scolaire (paragraphe 4.2.2);
Le programme est cohrent avec les orientations (i) du Document de stratgie pays (DSP
2007-2011), de la Politique de la Banque en matire dducation, (iii) de la Stratgie de la
Banque en matire denseignement suprieur, de la Science et de la Technologie, et (iv) de la
Stratgie de la rduction de la pauvret. Il est galement en conformit avec le canevas en
matire dappui budgtaire.
7.1 Les deux principaux risques pendant la dure du programme sont : (i) la capacit de
coordination des activits dans les dlais par le MENESFCRS et (ii) la capacit de mobilisation
de tous les acteurs de lducation. Le premier risque, li au volume important des activits devant
tre ralises pendant quatre ans, alors que pour certaines dentre elles il y a des pr-requis
satisfaire. En plus, le nombre dintervenants au niveau national (directions centrales des
ministres), rgional (AREF) et provincial (dlgations), ainsi que celui des PTF est lev. Le
second risque rsulte du fait que le programme durgence ne pourrait russir sans une
mobilisation de tous les acteurs du systme ducatif, notamment les enseignants, le personnel
administratif, les syndicats, les lves et les parents. A lheure actuelle, certains syndicats des
enseignants nont pas encore clairement exprim leur position vis--vis du programme.
7.2 Ces deux risques devraient tre attnus par la volont relle du gouvernement pour la
mise niveau du secteur de lducation qui se manifeste par le financement prvu, la formation
continue des cadres du secteur de lducation, lengagement travers le cadre partenarial et le
dveloppement duns stratgie de communication interne et externe en vue dassure une forte
mobilisation des acteurs autour du programme et un engagement des parties concernes. A cela
sajoute le dispositif de mise en uvre du programme qui dfinit clairement les responsabilits
des diffrents intervenants au programme.
VIII. RECOMMANDATION
Il est recommand que le Conseil dAdministration approuve un prt BAD ne dpassant pas
75 millions deuros en faveur du Gouvernement du Maroc aux fins et sous rserve des
conditions stipules dans le prsent rapport.
Appendice I : Lettre de politique sectorielle de lducation
Royaume du Maroc
MINISTERE DE LEDUCATION NATIONALE, DE
LENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA FORMATION DES
CADRES ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
~DEPARTEMENT DE LENSEIGNEMENT SCOLAIRE~
Prambule
Constituantunenjeumajeurpourledveloppementdupays,lEducation
atsolennellementrigendeuximeprioritnationaleaprslintgrit
territoriale. Cest ainsi que, depuis lindpendance, le systme ducatif
marocain a connu plusieurs rformes. La dernire en date est la Charte
Nationale dEducation et de Formation qui avait pour objet la mise en
uvre, sur un intervalle de 10 ans depuis 2000, un ensemble de
recommandationspourlarformedelcolemarocaine.
Facececonstat,SMleRoiMohammedVI,danssondiscoursprononc
loccasion de louverture de la session parlementaire lautomne 2007, a
donn ses Hautes Instructions pour que soit labor un Programme
dUrgence, visant lacclration du rythme des ralisations des
recommandationsdelachartesurlesquatreprochainesannes.
1. Contexte
Au cours de la mise en uvre de la rforme, le Maroc a fait des progrs
indniablesdepuis2000.Leseffortsdploysontcibllamliorationdela
qualit de lenseignement, la refonte des curricula pour amliorer son
efficacit en vue daccompagner les nouveauts et les adapter aux
spcificits rgionales, lextension et le renforcement de lenseignement
des sciences et des technologies, lamlioration de lenseignement des
langues, la rvision des aspects fonctionnels de lenseignement et le
renforcementdesmoyensdecommunication.
Ausecondairecollgial,lasituationestencoreloindtresatisfaisante.En
milieurural,seules46%descommunessontcouvertesparuncollgeet
peine 1 adolescent de 1214 ans sur 2 y est scolaris, soit un taux de
scolarisation spcifique de 53,9%, avec une situation plus proccupante
encorepourlesfilles.
Lesdisparitsdescolarisationentresexessesontnettementattnuesau
niveaudelenseignementprimaire,avecunindicedeparitde0,87.Elles
demeurent en revanche importantes dans le secondaire collgial,
notammentenmilieururalolindicedeparitatteintpeine0,55.Ainsi,
plus le cycle denseignement est lev, plus les carts de scolarisation se
creusententregaronsetfilles.
Lensembledecesproccupationsncessiteunrajustementdespriorits
et des objectifs stratgiques de lducation. Ce processus doit tre de
nature participative et inclusive de toutes les parties prenantes et les
partenairesquiinterviennentdanslesecteur.
2. OrientationsPolitiques
Les priorits principales du systme ducatif marocain sinspirent des
orientations royales contenues dans les diffrents discours de sa majest
depuis1999.
3. ProgrammedUrgence200912
LeProgrammedUrgenceaffrontelesfaiblessesdusystmedunemanire
explicite et dfinit des mesures pour les surmonter, notamment (i) la
dcentralisation de la gestion des ressources humaines, (ii) la
responsabilisation des acteurs travers un systme dvaluation et de
rtribution appropri, (iii) la refonte du systme de formation des
enseignants, et (iv) la priorit accorde aux interventions dans le milieu
ruraletpourlesenfantsbesoinsspcifiques.
Ledveloppementduprscolaireseraacclrenvuedunegnralisation
progressive lhorizon de 2015, notamment au travers dune politique
volontaristedansleszonesruralesetverslespopulationsdfavorises,et
en partenariat avec le secteur priv en milieu urbain. La couverture
scolaire sera tendue lensemble du territoire national et la capacit
daccueildescolesprimairesetdescollgesdveloppe,sansoublierles
enfants besoins spcifiques ou ceux en situation difficiles. Les
tablissementsscolairesserontpourvusdinfrastructuresetdquipements
favorisant les conditions et le climat dapprentissage. Les mesures
ncessaires seront prises pour amliorer la qualit des apprentissages en
lesrecentrantsurlessavoirsetlescomptencesdebase,enparallleavec
unepolitiquedeluttecontreleredoublementetledcrochage.
vii
Lesmodesdegestionetdepilotagedusystmeserontgalementrnovs
et renforcs. La politique de dcentralisation et de dconcentration sera
menetermeavecnotammentunepleinedlgationdesresponsabilits
et des moyens aux AREF. Cette politique sera accompagne du
dveloppementdunsystmedinformation,deplanificationetdegestion
intgr. Une attention particulire sera accorde au processus de
dcentralisation de la gestion des ressources humaines lequel devrait se
matrialis par le transfert effectif de la domiciliation des postes aux
AREF(s) dici 2012. Par ailleurs, le dveloppement et la mise en uvre
progressive dun plan daction de dploiement des enseignants
permettrontdoptimiserlutilisationdesressourceshumainesexistantes.
La culture de la gestion axe sur les rsultats sera institutionnalise et
renforceparlacontractualisationaveclEtat.Ceprocessusncessiteune
plus grande responsabilisation des acteurs (y compris les comits de
gestion des tablissements), une autonomie accrue dans la gestion des
tablissements et, linstauration dun systme transparent de suivi et
dvaluation des rsultats et des performances obtenus. Par ailleurs, un
dispositif dinformation et dorientation performant sera mis en place afin
dorienter les lves vers des formations adaptes leur profil avec une
perspectivededbouchssurlemarchdutravail.
9 Lamobilisationdesmoyensetlapromotiondupartenariat.
seront prises pour une plus grande implication des acteurs socio
conomiquedanslarforme.Lecadredergulationdusecteurprivsera
renforc en vue daccompagner la mise en uvre dune stratgie efficace
de promotion du secteur priv de lducation. Une rflexion sur un
nouveau modle doffre prive est en cours, qui pourrait aboutir des
contratsdegestionavecdesoprateurscomptents,basssurdesmesures
incitativesadaptes.
4. DispositifdeCoordinationetdemiseenuvre
Le succs de loprationnalisation du contenu du programme durgence
passera par la mise en place, dun dispositif de pilotage en mode projet,
efficace, mobilisant de manire coordonne lensemble des comptences
ncessaires aux niveaux central et rgional, ainsi que des instances de
responsabilitsdexcutionetdereportingauniveauprovincialetlocal.
Instancesdepilotage
ComitdePilotagecentral
Instancesdexcutions
AuniveauProvincial:
Le Dlgu provincial, assist par un animateur et un relais provincial, a
uneresponsabilitdexcutionetdereporting.Ilestchargdelaconduite
xi
Auniveaulocal:
Lechefdtablissementestresponsabledelamiseenuvredetoutesles
actions du programme durgence relevant de la comptence
ltablissementscolaire:ilsagitde:i)laborerleprojetdtablissement,
conformment au plan daction provincial, en concertation avec les
conseilsdeltablissement;ii)veillerlexcutiondesactionsrelevantde
la responsabilit directe de ltablissement; iii) assurer le suivi relatif
lexcutionphysiquedesactionsduplandtablissement;iv)dynamiser
laviescolaire;v)signaler,entempsrel,auDlgutoutretard,cartou
problme observ dans le droulement des actions du projet
dtablissement.
Cepilotagecrois,sousunedoubledimensionthmatiqueetrgion
permettra dassurer une coordination entre les diffrents projets
prsentant des interactions videntes afin dassurer un avancement
optimisdesdiffrentschantiers.
Cedispositifglobaldepilotageseraaccompagndelensembledesoutils
(plans dactions, indicateurs et tableaux de bords, procdures de
reporting)ncessairespourunsuivirigoureuxdelavancementdesprojets
etleurpilotagerapprochauxdiffrentsniveaux.
5. FinancementduProgrammedUrgence
La part du budget consacre lducation et la formation a connu des
augmentations dans labsolu depuis le dbut de la dcennie, mais pas
suffisammentenaccordaveclesrecommandationsdelaCharte.
xii
Lesdiscussionspourlaprparationdubudget2009onttstructuressur
labaseduprojetduCDMT(20082012)etontaboutiuneaugmentation
substantielledelenveloppebudgtaireallouelaralisationdesactions
de la premire anne du Programme durgence. Cette augmentation
globale est de lordre de 23% par rapport au budget de 2008, soit 17% et
133%respectivementpourlefonctionnementetlinvestissement.
Mesures
1.7 Ralisation des constructions rsiduelles dcoles primaires pour assurer une
couverture nationale complte
1.8 Maintien du rythme de construction des collges en milieu urbain pour faire face
lencombrement et acclration du dveloppement des collges en milieu rural
1.14 Extension de loffre dinternats en milieu rural pour les coles primaires et les
collges
1.15 Extension de loffre des cantines en milieu rural pour les coles primaires et les
collges
1.16 Mise en place des moyens de transports adquats dans le milieu rural pour les coles
primaires et les collges
1.17 Mise en place daides matrielles pour prendre en charge les frais de scolarisation des
populations dmunies au niveau de lenseignement scolaire
1.20 Amlioration des conditions daccs des handicaps aux classes ordinaires
1.21 Extension des capacits daccueil des classes intgres
3.14 Parachvement des transferts des comptences et dfinition des missions et des
responsabilits
3.15 Consolidation de lautonomie et contractualisation avec lEtat
3.16 Dcentralisation fonctionnelle
3.17 Amlioration du systme daccrditation
3.18 Refonte du processus de planification en sinscrivant dans une logique ascendante des
donnes
3.19 Optimisation du systme dinformation pour la planification et la gestion du systme
dducation et de formation
3.20 Mise en place dun systme de communication intgre de ltablissement
ladministration centrale
Prambule
Les tranches annuelles subsquentes seront verses sur la base dune revue de la mise
en uvre du programme travers les missions de supervision et les informations
contenues dans les diffrents rapports davancement prsents en annexe 2 et le cadre
commun de suivi des rsultats.
Le cadre commun de suivi des rsultats comprend deux parties qui sont troitement
lies :
Une estimation des cibles devrait tre disponible le 15 dcembre 2009. Nanmoins,
dans le cas de certains indicateurs, choisis comme dclencheurs par la Commission
europenne, ces cibles seront revues et finalises avant la signature de la Convention
de financement bilatrale de ce bailleur de fonds.
Indicateurs de performance
F : Filles G : Garons
TNS : Taux Net de scolarisation
TNA : Taux net daccs en premire anne
ND: Non disponible
Indicateurs de suivi
1
Sous rserve de lvolution des modes opratoires (cration dune agence)
6
2
Sous rserve de la ralisation du schma directeur par le CSE
Annexe D
Maroc
INDICATEURS SOCIO-ECONOMIQUES COMPARATIFS
Pays en Pays
Anne Maroc Afrique Dvelop- Dve-
pement lopps
Indicateurs de Base
RNB par habitant $EU
Superficie ('000 Km) 711 30 307 80 976 54 658
Population totale (millions) 2007 31.2 963.7 5 448.2 1 223.0 2000
Population urbaine (% of Total) 2007 55.7 39.8 43.5 74.2 1500
Densit de la population (au Km) 2007 43.9 31.8 65.7 23.0 1000
Revenu national brut (RNB) par Habitant ($ EU) 2006 1 900 1 071 2 000 36 487 500
Participation de la Population Active - Total (%) 2005 42.2 42.3 45.6 54.6
Participation de la Population Active - Femmes (%) 2005 35.3 41.1 39.7 44.9 0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Valeur de l'Indice sexospcifique de dvelop. humain 2005 0.621 0.486 0.694 0.911
Indice de dveloppement humain (rang sur 174 pays) 2005 126 n.a. n.a. n.a. Maroc Afrique
Population vivant en dessous de $ 1 par Jour (%) 2000-05 19.0 34.3
Indicateurs Dmographiques
Taux d'accroissement de la population totale (%) 2007 1.2 2.3 1.4 0.3
Taux d'accroissement de la population urbaine (%) 2007 2.5 3.5 2.6 0.5
Population ge de moins de 15 ans (%) 2007 29.2 41.0 30.2 16.7 Taux de croissance dmoghraphique
(%)
Population e de 65 ans et plus (%) 2007 5.5 3.5 5.6 16.4 2.5
Taux de dpendance (%) 2007 53.1 80.1 56.0 47.7
Rapport de Masculinit (hommes pour 100 femmes) 2007 96.7 99.3 103.2 94.3 2.0
Population fminine de 15 49 ans (%) 2007 28.5 24.2 24.5 31.4 1.5
Esprance de vie la naissance - ensemble (ans) 2007 71.0 54.2 65.4 76.5
Esprance de vie la naissance - femmes (ans) 2007 73.4 55.3 67.2 80.2 1.0
Taux brut de natalit (pour 1000) 2007 20.5 36.1 22.4 11.1 0.5
Taux brut de mortalit (pour 1000) 2007 5.8 13.2 8.3 10.4 0.0
Taux de mortalit infantile (pour 1000) 2007 40.0 85.3 57.3 7.4
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Taux de mortalit des moins de 5 ans (pour 1000) 2007 36.3 130.2 80.8 8.9
Indice synthtique de fcondit (par femme) 2007 2.4 4.7 2.8 1.6 Maroc Afrique
Taux de mortalit maternelle (pour 100000) 2007 227.0 723.6 450 8
Femmes utilisant des mthodes contraceptives (%) 2004 63.0 29.9 61.0 75.0
Indicateurs de Sant et de Nutrition
Nombre de mdecins (pour 100000 habitants) 2007 55.6 39.6 78.0 287.0
Nombre d'infirmires (pour 100000 habitants) 2007 88.9 120.4 98.0 782.0 Esprance de vie la naissance
(ans)
Naissances assistes d'un personnel de sant qualifi (% 2007 61.0 50.4 59.0 99.0
Accs l'eau salubre (% de la population) 2006 83.0 62.3 80.0 100.0 71
Accs aux services de sant (% de la population) 2007 70.0 61.7 80.0 100.0 61
51
Accs aux services sanitaires (% de la population) 2007 75.0 45.8 50.0 100.0 41
Pourcent. d'adultes de 15-49 ans vivant avec le VIH/SIDA 2005 0.1 4.7 1.3 0.3 31
21
Incidence de la tuberculose (pour 100000) 2007 82.0 0.0 275.0 18.0 11
1
Enfants vaccins contre la tuberculose (%) 2006 95.0 83.7 85.0 93.0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Enfants vaccins contre la rougeole (%) 2006 95.0 75.4 78.0 93.2
Insuffisance pondrale des moins de 5 ans (%) 2004 10.2 28.6 27.0 0.1
Apport journalier en calorie par habitant 2004 3 158 2 436 2 675 3 285 Maroc Afrique
Dpenses publiques de sant par habitant (en % du PIB 2005 1.9 2.4 1.8 6.3
Indicateurs d'Education
Taux brut de scolarisation au (%)
Primaire - Total 2006 106.0 96.4 91.0 102.3
Primaire - Filles 2005 100.7 92.1 105.0 102.0 Taux de mortalit infantile (pour
2003
2004
2005
2006
2007
Source : Base des donnes du Dpartement de la Statistique de la BAD; dernire mise jour: Juillet 2008
Banque Mondiale WDI; ONUSIDA; UNSD; OMS, UNICEF, WRI, PNUD, Rapports nationaux
Notes: n.a. Non Applicable ; : Donnes non disponible;
Annexe technique E : BUDGET ESTIME POUR LA MISE EN
UVRE DU PLAN DURGENCE (en milliards de MAD)
Source : MENESFCRS (24 juin 2008) : Plan durgence 2009-2012. Rapport dtaill Version projet
Annexe F : EVOLUTION DES CREDITS DU DEPARTEMENT
DE LENSEIGNEMENT SCOLAIRE
(en milliers de dirhams)
Taux
Date Date Date Mise Date de Dcaissem
Secteur Nom du Projet Montant net dc.
Approb. Signat. en Vigueur Clture ent cumul
%
Projet de construction de
10,19
l'autoroute Marrakech- 21-juil.-06 15-dc.-06 4-juil.-07 31-dc.-11 118 600 000 12 086 712
1. Transport
Agadir
Projet d'amlioration et
74,91
d'extension des capacits 18-avr.-01 6-janv.-02 18-sept.-02 31-dc.-08 77 800 000 58 278 443
2. Transport
aroportuaires
Projet de renforcement
100%
des interconnexions des 13-nov.-02 6-mai-03 4-nov.-03 31-dc.-07 80 000 000 80 000 000
4. Energie
rseaux lectriques
7. Social Assistance tech. ANAM 29-sept.-06 27-nov.-06 27-nov.-06 30-dc.-08 600 000 410 473 68,41
8. Social Assistance tech. CNOPS 31-aot-06 27-nov.-06 27-nov.-06 30-dc.-08 600 000 523 775
87,30
Programme d'Appui la
Rforme de la
9. Social 11-dc.-08 23-dc.-08 NYE 31-dc.-11 70 000 000 00
Couverture Maladie - 00%
Phase II (PARCOUM II)
Troisime Programme
dAppui la Rforme de 100
13. Multisecteur 25-juin-2008 26-juin-08 23-sept-08 31-dc-09 66 000 000 66 000 000
lAdministration Publi-
que (PARAP III)