M0107MPACG13
M0107MPACG13
M0107MPACG13
(2008-2010)
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THEME
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ET DINGENIERIE
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Octobre 2011
DEDICACES
mes parents en tmoignage de ma reconnaissance pour le soutien, les sacrifices, et tous les
efforts quils ont faits pour mon ducation ainsi que ma formation ;
mon cher frre, et mes chres surs pour leur affection, comprhension et patience ;
mes beaux frres pour leur contribution en fonction de leurs moyens affermir ma
formation ;
mes neveux et nices qui je souhaite beaucoup de succs dans leurs tudes ;
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REMERCIEMENTS
Je tiens exprimer notre reconnaissance et adresser nos vifs remerciements tous ceux qui,
dune manire ou dune autre ont contribu au bon droulement et la ralisation de mon
mmoire, plus particulirement :
laboutissement de ce mmoire ;
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nombreuses questions ;
Monsieur Hugues Oscar LOKOSSOU, qui a bien voulu mencadrer et a fait preuve de
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de Finance pour tous ses efforts et prcieux conseils mthodologiques qui mont guid
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dans ma rdaction ;
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la 3me promotion de MPACG, qui ma montr que, malgr les diverses origines et dans
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un monde toujours plus individualiste, la solidarit et la fraternit sont des mots qui ont
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H S: Heures supplmentaires
M O D: Main duvre Directe
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TABLEAUX
FIGURES
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Figure 1 : Relation entre les processus, les activits et les tches .................................................. 13
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LISTE ANNEXES
DEDICACES ....................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................... ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................. iii
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES .......................................................................................iv
LISTE ANNEXES ..........................................................................................................................vi
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................ vii
INTRODUCTION GENERALE...................................................................................................... 1
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INTRODUCTION GENERALE
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Analyse des cots des produits dune socit industrielle par la mthode ABC : cas de la SMI
Des rformes structurelles ont permis une modification importante du paysage conomique du
Sngal, notamment grce aux privatisations de nombreuses entreprises publiques dans la filire
agricole.
notamment alimentaire do les industries agroalimentaires. On note que six grandes familles de
matriaux constituent lunivers de lindustrie de lemballage. Elles dveloppent chacune des
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mtal, les papiers-cartons, les plastiques, les emballages souples et le verre. Maillon essentiel de
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la chane qui relie le produit brut au consommateur, l'emballage rpond de multiples exigences :
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Les options et choix stratgiques contenus dans une tude mene sur le march de lemballage
sur une initiative du Bureau de Mise Niveau (BMN) au Sngal, prsagent d'une augmentation
de 37 milliards de F Cfa sur les cinq prochaines annes, de l'activit de l'emballage, sous rserve
de la concrtisation des recommandations mais aussi cette tude montre que les industries
demballages modernes se retrouvent avec un niveau d'activit largement insuffisant par rapport
aux capacits installes soit 60% de leur capacit de production, se faisant ainsi rogner des parts
de march par les importations de produits.
Cest dans ce contexte que le BMN du Sngal essaie de mettre aux point diffrentes actions qui
devraient permettre de rendre possible une substitution des importations de produits
agroalimentaires par la production nationale, sachant que la progression cumule de la production
nationale serait de 195 milliards de F Cfa sur les cinq prochaines annes. Il s'en suivrait une
croissance des exportations de produits agroalimentaires et une croissance supplmentaire de la
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l'emballage qui est envisage 37 milliards de F Cfa sur les cinq prochaines annes (BMN 2008,
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impliques dans ce secteur d'activits. En effet, les entreprises spcialises dans l'emballage sont
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fortement dpendantes de la sant financire de leurs clients que sont les industries agro-
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ailleurs, afin de faire face aux problmes de pnurie, certaines d'entre elles ayant choisi de
fabriquer elles-mmes leurs propres emballages ne font appel ces entreprises
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Il est aussi important de prciser que, quels que soient sa taille et son cur de mtier, la gestion
industrielle est une fonction primordiale pour toute entreprise industrielle. Cest sur elle que se
base tout le dveloppement stratgique de lentreprise. Sa performance et sa rentabilit en
dpendent, ainsi pour une entreprise comme la Socit de Maintenance et dIngnierie (SMI)
adopter une gestion industrielle doit tre un souci de bonne gestion.
La SMI est une filiale du groupe AVANS cre en 2006, pour rpondre principalement aux
attentes de SENOR de pouvoir satisfaire sa demande de produits de conditionnement. Cest une
socit industrielle et commerciale qui a comme principale activit la fabrication de produits de
conditionnement. Elle consacre des moyens importants la conception de produits dure de vie
En effet part la comptabilit gnrale qui est tenue rgulirement, la SMI dispose de peu
doutils de gestion notamment la comptabilit analytique qui permettrait un meilleur pilotage
industriel. Ainsi avec labsence de systme permettant de rapporter un produits les cots des
prestations ralises pour le fabriquer, lentreprise se trouve dans une situation o elle nest pas
en mesure de fournir des informations relatives ses niveaux de consommations relles ; ses
cots de revient par produits ; ses rsultats analytiques do une absence de synthse
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Pour llaboration du budget il faut runir les informations savoir la capacit de production de
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lentreprise, les diffrents cots, les composants des diffrentes charges directes et indirectes et
leur degr de consommation, mais il se trouve que seule la comptabilit analytique est en mesure
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de nous fournir ces informations. Donc en se basant sur des devis qui sont calculs sur la base de
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la matire premire plus taux horaires globaux auxquels sajoutent les frais gnraux, les
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dirigeants ne peuvent pas laborer un budget de production fiable raliste et cohrent. Par
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compltement fausss et les dirigeants se retrouvent avec des carts trs importants et non
analysables entre les prvisions et les ralisations d o une non anticipation de lavenir.
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Le pilotage de la SMI reflte une absence doutil de gestion qui permettrait le suivi des activits
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de lentreprise, la dtermination des diffrents cots, mais aussi une possibilit danticiper ou de
simuler. Ladministration ne parvient pas ventiler ses consommations en ressources, elle ne
dispose pas dinformations pertinentes relatives son exploitation et qui permettraient
dapprcier la situation relle de lentreprise, de prendre des dcisions stratgiques et de se
projeter dans le futur. La question quon serait tent de se poser est: Quelle dmarche adopter
pour une identification et une analyse des niveaux de consommations rels des ressources par les
objets de cots ?.
- adopter et mettre en uvre la dmarche de la comptabilit par activit afin danalyser les
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cots.
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Dans ce mmoire nous retenons la dernire solution car elle semble tre bien adapte, et la
question de recherche que nous nous posons est : Comment mettre en place un dispositif de
-B
- Quelle est la dmarche pour le traitement des charges indirectes qui sont de plus en plus
importantes avec lenvironnement actuel des entreprises ?
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- Comment identifier les inducteurs qui permettront daffecter les cots des activits aux
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objets de cots ?
La rponse toutes ses questions motive notre choix pour le thme : Analyse des cots des
produits dune socit industrielle par la mthode ABC : cas de la Socit de Maintenance et
dIngnierie
Lobjectif principal de notre tude consiste calculer les cots de revient des produits partir de
la mthode ABC pour une meilleure gestion de lentreprise.
Pour SMI
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La SMI doit tre en mesure de connatre le cot unitaire de chacun de ses produits afin de mieux
apprcier le niveau de recouvrement des cots ainsi que la marge pour mieux ngocier les prix.
-B
Do limportance du calcul des cots de revient pour une meilleure gestion et une amlioration
du niveau de performance de lentreprise.
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Pour nous
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Cette tude nous permettra damliorer nos connaissances en matire de gestion par activit mais
aussi de mettre en pratique les connaissances thoriques acquises lors de notre formation comme
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PREMIERE PARTIE :
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Afin damener la socit industrielle SMI liminer ce dcalage prilleux nous adopterons
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lapproche par la comptabilit par activits, qui est en phase avec le contexte conomique actuel.
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Cette dmarche permettra de disposer dinformations fiables et pertinentes sur les cots et les
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marges, afin dorienter les actions de tous les jours vers plus defficacit et plus de comptitivit
mais aussi, elle reprsentera un outil pour les dirigeants pour amliorer leur vigilance, leur
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capacit anticiper les difficults et leur facult remettre en question les situations acquises
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pour progresser.
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Il sagira dans cette premire partie de ltude dexposer et de comprendre la dmarche savoir
prsentation, principes, avantages et limites puis de dfinir et drouler les mthodes et techniques
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pour le calcul des cot par la dmarche ABC. Elle comportera trois chapitres dont le premier va
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Depuis quelques annes, on parle de plus en plus de la comptabilit dite par activits . Cette
mthode de rpartition des cots compte un nombre croissant dadeptes non seulement au sein
des entreprises industrielles, mais aussi au sein dautres organisations dsireuses de comprendre
davantage les facteurs qui conditionnent les cots , leur comportement et lutilisation des
ressources en vue de dterminer de faon plus prcise lapport financier vritable des produits ou
des services aux rsultats.
Essentiellement, la comptabilit par activits se veut une rponse certaines critiques relatives
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la rpartition plus ou moins arbitraire des autres mthodes traditionnelles dimputation des cots,
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qui considrent que ce sont les produits ou extrants, qui utilisent les ressources de lorganisation.
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Dans ce chapitre, nous allons prsenter de faon gnrale la dmarche ABC, dfinir les principes
de bases de la dmarche pour ensuite exposer les avantages et les limites de la mthode.
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Durant les dernires dcennies la concurrence mondiale a forc les grandes entreprises
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emploie la mthode des cots complets ne rpond plus aux besoins dinformations sur le cot
dun produit. Ainsi la dmarche ABC a t conue dans les annes 80 dans le cadre dun
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programme de recherche appel Cost Management System (CSM) men par de grands
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industriels, des cabinets de consultants et des chercheurs tels que Kaplan, Cooper et Porter dans
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le cadre dun groupe dnomm Consortium for Advanced Management International (CAM-i)
(D. Zelinschi, 2009 : 4)
calculs conomiques ralise napparaissait plus suffisante (Berland N., 2009 : 39 ). Les cots
indirects et leur traitement par les mthodes traditionnelles sont particulirement en cause, car
leur part dans les cots de lentreprise prenant de plus en plus dimportance, leur traitement
devenait critique et moins pertinent.
La croissance du poids des charges indirectes de lentreprise est due plusieurs phnomnes. Les
fonctions de support de lentreprise industrielle telle que le marketing, la qualit, linformatique,
et la logistique prennent de plus en plus dimportance et contribuent davantage la performance
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de lentreprise. Ainsi le rattachement de ces charges au cot des produits est toutefois plus
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complexe que pour les cots de production proprement dit. Les fonctions en aval de la production
comme ladministration des ventes, le service aprs-vente sont devenues des facteurs cls de
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succs dont il est difficile de matriser les cots et leur modlisation est souvent insatisfaisante.
Mais aussi les fonctions en amont de la production se sont complexifies. Au lieu de simplement
-B
plus souvent des logiques doptimisations globales tenant compte de linsertion des produits
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achets dans la chane de valeur de lentreprise. Cela ncessite des tudes accrues dont les cots
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sont indpendants des volumes achets (Concoureux, 2008 : 197). En plus il faut noter que
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lenvironnement tant de plus en plus turbulent, lentreprise doit produire des sries de plus en
plus courtes qui ne permettent plus de rpartir les cots indirects sur des volumes importants. De
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mme, le cycle de vie des produits se rduit augmentant le poids relatif des charges indirectes
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dpendent du volume produit et, les units duvre classiques comme le nombre dunits
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fabriques, les heures de main duvre directe, sont devenues inadaptes aux nouvelles
rgles de la concurrence et induisent des effets pervers. Ces effets pervers se traduisent
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par des subventionnements croiss entre produits. Avec les mthodes traditionnelles de
calcul de cots, les produits fort volume reoivent relativement plus de charges
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indirectes que les autres alors que les produits fabriqus en petites quantits peuvent tre
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plus complexes traiter et gnrer ainsi plus de charge (Berland.N, 2009 :39).
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Lenjeu est donc important pour les entreprises. Le fait de choisir lune ou lautre des mthodes
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leur donnera une image diffrente de la profitabilit respective des produits. Une meilleure
comprhension des lois de consommation des cots indirects par les produits est ncessaire pour
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Ainsi nous pouvons dire que la performance globale de lentreprise dpend de paramtres plus
complexes ce qui a amen voir lentreprise comme un ensemble dactivits (chaines dactivit
ou de processus) par opposition un ensemble de ressources (dpenses regroupes
traditionnellement par units administratives) afin de dterminer le cot de revient dun produit.
Cest la base de la comptabilit par activit (E.H.Faye, 2009 :124).
Pour De Rong, la comptabilit par activits est un modle d'allocation des charges qui permet
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le calcul des cots de revient plus prcis lorsqu'une proportion croissante des cots de
l'entreprise varie avec les facteurs de complexit et de diversit tels que le nombre de produits
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Mendoza et al (1999) considrent la CPA (la comptabilit par activit) comme une mthode qui
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vise calculer des cots de revient plus prcis par un rattachement des cots aux objets qui en
sont la source travers des cls de rpartition moins lies au caractre volumique.
LI
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Lebas (1999), entend par l'expression comptabilit par activits l'ensemble des mthodes,
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principes et pratiques qui se fondent sur une reprsentation de l'organisation en termes d'activits
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et de processus.
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Bachir WADE, (2005) dfinit l'ABC comme tant une nouvelle mthode de calcul des cots
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complets en privilgiant une logique de causalit : les produits (ou autres objets de cots) causent
les activits et les activits causent la consommation des ressources. En d'autres termes, la
mthode ABC est une variante des cots complets qui permet d'aller plus loin que le simple
calcul des cots de revient. Cette logique permet d'assurer la traabilit des cots et conduit une
imputation fiable des charges indirectes. Pour ces dernires la mthode sous sa forme la plus
lmentaire, dite de premire gnration consiste :
Bescos, P. Dobles, (1994), disaient que la mthode base d'activit consiste identifier les
activits ralises au sein de l'organisation afin d'tre mme de les relier de la manire la plus
directe possible avec la cration de la valeur (processus, produits, services,...). Le CAM-I (2010)
(Computer Aided Manufacturing International) de poursuivre en dfinissant l'ABC comme tant
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conue pour mesurer les cots et les performances d'activits en fonction de leur consommation
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de ressources mais aussi ils sont affects aux objets gnrateurs de cots en fonction de leur
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utilisation d'activits. Donc, l'ABC identifie les relations causales entre facteurs de cots et
activits.
-B
calcul de cot par lintroduction du concept dactivits entre le produit et les ressources. Le fait
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de parler de processus impliquera que l'on sintresse aux activits qui le composent, sa finalit,
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La mthode ABC repose sur les concepts de tches, activits, processus relis suivant le schma :
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PROCESSU
ACTIVITE ACTIVITE
1.1.3.1. Tches
Cest une opration participant une activit. Une tche sert de base lanalyse des actions des
acteurs.
Bouquin considre les tches comme le chanon de base auquel sattachent les flux qui traversent
lorganisation et provoquent des cots. Elles forment des ensembles cohrents sous forme
dactivit (Bouquin, 1993 :70).
Pour Boisvert (1998), la tche consiste en un travail accomplir, soit le plus petit lment du
travail ; elle nest pas dcomposable.
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1.1.3.2. Activits
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Lorino considre lactivit comme un fait rel bien identifi et localis dans lorganisation. Les
activits cest tout ce quon peut dcrire par des verbes dans la vie de lentreprise : tourner,
-B
fraiser, assembler, ngocier un contrat, qualifier un fournisseur . Une activit est donc un
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ensemble de tches lmentaires ralises par un individu ou un groupe faisant appel un savoir
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permettant de fournir un output un client interne ou externe partir dun panier dinput les
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activits tout ce que les hommes dentreprise font et qui font appel a un savoir faire spcifiques
(Lorino, 1991 : 39-40).
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Pour Mevellec, lactivit permet de traduire ce que lon fait dans les organisations Il prcise,
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Bescos et Mendoza dfinissent la notion activit comme tant une combinaison de personnes,
de technologies, de matires premires, de mthodes et denvironnements qui permet de produire
un produit ou un service donn. Lactivit dcrit ce que lentreprise fait : la faon dont le temps
est utilis et les rsultats (outputs) obtenus (Bescos et Mendoza, 1994 : 35) (Mendoza 2002 :
109). En effet la plupart des auteurs nont pas modifi la dfinition de lactivit utilise dans leurs
premiers crits comme nous le montre la dfinition ci-dessus. Ainsi le caractre imparfait est
frquemment mis en avant, en particulier par Mvellec : le paradoxe de lapproche par les
activits, cest que tout le modle repose sur la notion dactivits bien quil nexiste aucune
dfinition normalise de celle-ci
Toute activit est situe au sein d'une unit organisationnelle. Elle consomme des ressources pour
produire un rsultat. Parmi les activits composant un processus certaines sont considres
comme critiques, elles feront donc l'objet d'une attention.
1.1.3.3. Processus
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On assiste aujourd'hui, une convergence vers le concept de processus. Quel que soit le domaine
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les processus deviennent l'lment cl pour l'analyse dun systme. Il sagit dun mot latin
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dsignant le droulement dans le temps dun phnomne. En conomie, il dsigne les diffrentes
tapes, les diffrents stades dans la ralisation dune opration conomique ou tout simplement le
-B
Selon Boisvert un processus est un ensemble d'activits lies entre elles, allant des fournisseurs
LI
aux clients, et dont l'objectif est de livrer un produit ou d'offrir un service ces clients (Boisvert,
O
2004: 93).
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En effet, les processus se dcomposent en activits. Si lon utilise une dmarche top down, les
EQ
processus constituent le point dentre permettant lidentification des activits. Dans le cadre
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dune approche bottom-up , les activits sont dabord recenses, puis organises en processus.
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Dans les deux cas il nous faut dterminer quelles activits sont parties prenantes du processus, et
quelles sont les rgles qui spcifient leur ordonnancement.
Lorino donne une dfinition plus simple : le processus reprsente un ensemble dactivits
relies entre elles par des flux dinformations ou de matires significatives et qui se combinent
pour fournir un produit matriel ou immatriel important et dfini (Lorino, 1991 : 40) puis il
approfondit et largit la notion de processus en segment, par exemple, les processus de
lentreprise selon diffrents axes (Lorino, 1997 : 116-119).
Bescos et Mendoza dfinissent le terme processus comme tant un ensemble dactivits lies en
vue datteindre un objectif commun (Bescos et Mendoza, 1994 : 42).
Lebas et Mvellec quant eux prsente la dfinition suivante un processus est un regroupement
dactivits caractris par un inducteur reli un attribut valoris par le client (Lebas et
Mvellec, 1999 : 86-87).
Aujourdhui la dimension processus dpasse les dcoupages par mtiers, par fonctions, ou par
domaines de responsabilit pour privilgier une vision transversale de la performance qui intgre
des aspects de cot, de dlai, de qualit de prestation et de cration de valeur.
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1.1.3.4. Inducteurs
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La notion dinducteur de cots est centrale en CPA puisque linducteur servira gnralement de
base de rpartition des cots de lactivit. Or, le choix dune base de rpartition pertinente est
-B
crucial pour lobtention de cots de revient valables. Selon Mendoza & al l'inducteur est une
unit qui rend compte du comportement du cot de l'activit, c'est dire du lien existant entre le
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cot d'une activit et sa consommation par un produit ou tout autre objet de cot (Mendoza & al,
LI
2002: 109).
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Un inducteur est ce qui gnre les cots dune activit ou ce qui la dclenche. Il est gnralement
tabli en discutant avec des experts de lactivit (E.St-Amant, cours ADM7705). On distingue
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La construction dun modle rend indispensable dune part, la recherche des causes influant sur
lactivit et, dautre part, la dtermination de lunit de mesure pour imputer les cots des
activits aux produits ou services. Cependant, il peut exister une confusion due au mlange qui
est fait de lutilisation des inducteurs car certains servent grer, dautres mesurer et
quantifier. En dautres termes, cela revient distinguer, le concept dinducteur en tant que tel et
son utilisation, son oprationnalisation. Cest la diffrence entre la notion dinducteur structurel
et celle dinducteur oprationnel.
Linducteur structurel : correspond au concept dinducteur que donnent des auteurs tels que
Shank et Govindarajan et galement, Brimson. En effet, pour ce dernier, le costdriver est : le
facteur qui cre lapparition du cot . Cest celui qui est la premire cause du niveau dactivit.
En dautres termes linducteur de cots est la raison pour laquelle certaines activits sont
ncessaires entranant, de fait, un montant de charges supporter. La cause est structurelle et ne
peut tre gre quen retournant la source et non pas directement sur les activits quelle gnre.
C
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pilotage ne se rvle pas facilite par cette approche. Il est difficile dintervenir, court terme, sur
des facteurs structurels. Cest, trs probablement, la raison pour laquelle certains auteurs
-B
prfrent la dfinition pure du concept, une approche davantage pragmatique qui met laccent
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sur son utilisation. Ainsi, pour ceux l, les inducteurs de cots sont des lments permettant de
LI
1.1.3.5. Ressources
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Les acteurs qui dfinissent les ressources saccordent pour dire que celles-ci sont constitues par
les charges de lentreprise. Lorino parle de dinput, et rassemble sous ce vocable toutes les
ressources consommes par lactivit, quil sagisse de composants, de matire premire,
dinformations et dutilisation dquipements (Lorino,1991 :67).
Pour Bescos et Mendoza les ressources constituent les moyens en hommes et matriels
disponibles pour obtenir les produits vendus (Bescos et Mendoza, 1994 :40-41).
Boisvert ira galement dans ce sens en prsentant les ressources comme un regroupement de
matires premires, de fournitures, de biens en gnral, de services, de personnel et d'lments
d'actif mesurables et rattachs aux activits par des inducteurs de ressources (Boisvert, 2004: 89).
En effet, cest le terme par lequel les promoteurs et les diffrents auteurs ont dcid dappeler les
intrants utiliss pour la fabrication du produit. La valorisation de ces intrants constitue les charges
de lentreprise. Les ressources sont reparties entre les diffrentes activits proportionnellement
leurs consommations.
les gestionnaires et les administrateurs. Selon des auteurs comme Bescos et al (1996), Bouquin
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(2004), Bernard (2007), Ravignon et al (2007), et Lorino (2000), on peut dire que plusieurs
objectifs sont assigns la CPA entre autres :
-B
- dfinir la rentabilit exacte de chaque catgorie du chiffre daffaire pour prendre des
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- maitriser ses cots de revient sur la base d informations fiables et obtenir un vritable outil
TH
de dcision ;
EQ
Quelles que soient les mthodes employes, les pays qui les pratiquent, l'historique qui les
explique, toutes les critiques se retrouvent pour dplorer l'inadaptation et l'inadquation des
outils de gestion traditionnels aux besoins des organisations.
Il est possible de centrer les critiques subies par les outils traditionnels autour de trois aspects:
Cependant, selon Berland (2009) avec lapproche ABC, la nouveaut tient en plusieurs lments :
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- les centres danalyse sont remplacs par des activits . La distinction centres principaux
/ centres auxiliaires disparat et le but est de rattacher le plus de cots possibles
-B
- les units duvre sont maintenant des inducteurs de cots et traduisent une causalit dans
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la consommation des ressources l o les units duvre ntaient que des corrlations ;
O
souvent leur pertinence, existent des inducteurs non volumiques traduisant mieux le
travail rel des entreprises.
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Ainsi selon Mykita & al la mthode ABC consiste principalement dcouper 1'organisation en
U
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activits lmentaires et non plus en centres de responsabilits, ensuite repartir le cot des
ressources sur les activits au moyen des inducteurs de cots qui viennent en remplacement des
units d'uvre et enfin, transfrer les cots des activits au moyen des inducteurs d'activits
(Mykita & al, 2001 :94).
Elle vise dans un premier temps, identifier et rattacher les ressources (frais dopration) aux
activits, et dans un deuxime temps les activits aux produits. Donc le principe de la CPA
repose sur lnonc selon lequel : les activits consomment des ressources et les objets de cots
consomment les activits.
Humaines Produits
ES
Des
financires Clients
technologiques Marchs
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Cette approche schmatise ci-dessus vise identifier avec prcision, le lien de causalit entre
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en tches dans l'optique de qualifier et de quantifier les ressources consommes chaque niveau.
TH
Dans le cas o les performances relles ne respecteraient pas les performances attendues, il faut
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tre capable d'en dterminer la cause avec un maximum d'efficacit. Pour cela, la mthode ABC
ne doit pas se contenter de fournir des concepts ddis la description des processus d'entreprise,
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Le modle conceptuel de base de la mthode est mis en vidence dans la croix de lABC (ABC
cross) qui propose un enchainement des activits qui privilgie une logique de causalit. Laxe
vertical de la croix renseigne sur les ressources, les activits et les objets de cots et gnre
linformation utile aux dcisions stratgiques concernant produits et client. Laxe horizontal
renseigne sur le processus travers des inducteurs de cots, les activits et permet de gnrer
linformation lie lamlioration de la qualit et de la mesure de la performance.
Ressources
Objets de
TH
cot
Processus
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La dmarche ABC est source de changement et dorganisation afin dapporter un certain nombre
de rponses aux proccupations des dirigeants mais toutefois on note des difficults la fois
techniques et culturelles de mises en uvre. En effet depuis le dbut de lABC on a pu recenser
des avantages mais aussi des freins possibles et des difficults de mise en uvre dont lanalyse
fera lobjet de cette section.
Avec la mise en place de la dmarche ABC on peut constater des avantages qui se regroupent
autour de caractristiques bien identifies, comme la pertinence des informations pour la prise de
dcision, ainsi que la mesure et la gestion de la performance.
Cest une mthode extrmement intressante car elle anticipe les difficults, remet en question
les situations acquises pour progresser et aide la dcision en amliorant grandement la fiabilit
de linformation de gestion. Pour Zarifian, (1996), le dcoupage par activits permet quatre
C
-
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amliorer les performances en termes de fiabilit, qualit, scurit, ... permet de rduire
les cots ; il s'agit ici de rinterroger l'ingnierie de processus de fabrication ;
-B
- envisager les gains lis une meilleure coopration entre les activits ;
- modifier la nature des ressources utilises (investissement technique, programme de
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formation...) ;
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- rduire les ressources, notamment les effectifs dans la mesure o toutes les possibilits
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auront t puises.
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Jusqu ou rduire les prix Jusqu' auteur des frais A concurrence du montant
propos dans une gnraux des activits retires du
ngociation commerciale ? produit et/ou prestations.
-B
Source : Bescos et al (2000) Contrle de gestion faut il changer le systme Revue Exchange
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n168 :3
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O
risques
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A partir de la comptabilit par activit les grilles des cots de revient vont permettre de calculer
la marge de chaque produits ou client. Certains auront une forte rentabilit dautres pas. Selon
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L.Ravignon et al (2007) l'apport de l'ABC va permettre une tarification par catgorie de produit
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ou client en tenant compte de la consommation mesure des ressources des diffrentes activits
de chaque segment de produit ou client. La mthode ABC va faciliter non seulement la
dtermination de la rentabilit de l'entreprise, mais aussi les dysfonctionnements et les cots
cachs vont tre cerns pour parfaire la rentabilit. Le suivie des ratios de rentabilit va mettre
la disposition des dirigeants plusieurs possibilits allant dans le sens de la satisfaction des clients
telles que les promotions, les rductions de tarifications, les services gratuits, etc.
Lorsquune approche ABC aura t mise la disposition des dirigeants, les dcisions permettant
damliorer la rentabilit viendront de :
Par ailleurs, selon Bouquin (1986), une mission importante du contrle de gestion consiste
permettre une gestion des risques (stratgiques, oprationnels, financiers). La CPA, dont le
contenu se construit sur la base de distinction des diffrentes activits de lentreprise, peut jouer
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production des cots, permet de mettre en lumire des zones de risques oprationnels sur
AG
lentreprise
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Ds lors que nous avons montr que le calcul des cots par le biais de la mthode ABC semble
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O
s'avrer plus appropri aux caractristiques actuelles de la production (avec une large part de
TH
charges indirectes ), les apports de cette mthode apparaissent dpasser le seul champ du
calcul et toucher davantage aux possibilits de diagnostic et plus loin de management.
EQ
la qualit est bien estime travers ce qui est produit, de mme le dlai se juge par l'valuation de
E
l'accomplissement d'une activit. Ainsi la comptabilit par activits prsente l'avantage de donner
aux cots un cadre cohrent avec d'autres indicateurs : suivre le cot par activits, c'est donc se
donner une base commune pour la gestion du cot et des autres formes de performance Lorino
(1991). La gestion par activit et processus constitue un vritable outil de pilotage des processus
rels de production et de fonctionnement global de l'entreprise. Dans le sens o elle permet
d'analyser et de comprendre les niveaux de performance atteints. Qu'est-ce qui engendre la
performance si ce n'est la manire dont sont accomplies les activits de l'entreprise.
L'ABC doit permettre la refonte de la structure organisationnelle en faisant face aux contraintes
de la concurrence. Il ne s'agit plus de calculer les cots justes, mais de btir une entreprise
permettant d'obtenir des cots (en termes quantitatifs et qualitatifs) dont le niveau sera pertinent
face aux attentes des consommateurs, c'est--dire grer l'entreprise au travers de cots cibles en
crant la comptitivit en amont lors de la conception des produits (Bruel ,1994 :253). Elle
permet ainsi de mieux grer le cycle de vie des produits et services et prendre en compte les
problmatiques de conqutes et de fidlisation des clients. En se rfrant au concept de
diffrenciation dvelopp par M. Porter, la notion d'activit peut s'avrer utile dans l'optique de
construire un avantage concurrentiel. Ainsi, la mthode ABC/ABM contribuerait l'identification
des facteurs cls de succs d'une entreprise. Aussi, cela la conduirait une rflexion en interne
C
(comment favoriser ces FCS...) et une rflexion quant son positionnement sur le march
ES
La mthode ABC permet d'avoir une vision globale de l'entreprise par la mise en vidence des
-B
processus dans lesquels plusieurs services sont impliqus. La prise de conscience des
interdpendances permettant de cerner le rle de chaque activit dans la chane de valeur en
IB
mettant l'accent sur l'amlioration des processus reposerait donc sur le diagnostic des causes de
LI
en compte du fait que la performance d'une activit peut parfois trouver ses origines dans une
TH
activit loigne de celle tudie. La vision des performances devient alors, plus globale et il est
EQ
possible de calculer les cots de processus, ce qui peut tre intressant dans un contexte de juste
temps et de maximisation de la valeur pour le client. On retiendrait alors, une vision unitaire de
U
Pour diffrents auteurs, la mthode ABC/ABM favorise une approche plus dynamique de la prise
de dcision mais aussi permet de multiplier les changes entre les diffrentes fonctions de
l'entreprise. Cette coopration des services de l'entreprise est aujourd'hui considre comme un
important vecteur de performance. Elle rpondrait, en effet, aux besoins de ractivit et de
crativit qu'impose le contexte conomique actuel.
A partir des crits des auteurs tels que Bescos et al (1996), Bouquin (2004), Bernard (2007),
AG
Ravignon et al (2007), et Lorino (2000), on a pu recenser des freins possibles ainsi que des
difficults encourues. En effet les inconvnients sappuient sur des perceptions qui laissent
-B
Ces freins ne peuvent tre limins sans une forte implication de la direction de lentreprise et
LI
- la lourdeur et la difficult de mise en place (choix des activits, choix des inducteurs ) ;
E
mthode sur un site pilote, voire sur un seul processus, avant de la gnraliser toutes les units.
Car la comptabilit par activits et par processus permet de bien cerner les causes des cots mais
ce serait se leurrer que de vouloir dfinir avec prcision des mesures de cots.
Conclusion
Ce chapitre nous a mis de permis dans un premier temps de prsenter la dmarche ABC pour une
meilleure comprhension des fondamentaux de la mthode, puis de dfinir le principe de base
qui consiste centraliser la dmarche au niveau du concept dactivit, et enfin didentifier les
avantages et les inconvnients afin dexposer les possibilits accordes lors de la mise en uvre
C
Si la mthode des cots complets est connue pour sa simplicit, une des questions fondamentales
AG
entourant ABC est la mthodologie de mise en uvre. En effet mme si le postulat de base selon
lequel les activits consomment les ressources et les produits consomment les activits
-B
semble simple pour une comprhension, drouler la procdure de mise en uvre qui consiste en
IB
gros identifier les activits pour pouvoir allouer correctement les ressources peut tre complexe
et demander beaucoup defforts.
LI
O
TH
EQ
U
E
lassistance dune quipe interne. En fonction de ce choix, la dmarche suivie pourra tre
ES
sensiblement diffrente, sans pour autant que cela naffecte les principales tapes de la mission.
AG
Dans ce chapitre nous allons dans un premier temps dfinir les pralables de la conception puis
nous allons drouler la mthodologie de calcul des cots par la mthode ABC.
-B
IB
doivent tre considrer pour la russite de notre mission. Cette tape vise dfinir les
TH
caractristiques principales du systme de calcul des cots. Une stratgie bien labore permet de
EQ
rduire le temps la conception ainsi que le cot qui y est rattach, tout en sassurant que les
objectifs recherchs seront convenablement atteints. Toutefois avant dexposer les conditions de
U
mise en uvre nous allons tudier les diffrentes mthodologies proposes par les auteurs.
E
Au cours des annes 90, la mthode ABC ainsi que sa dmarche de mise en uvre ont fait lobjet
de beaucoup de littratures par des auteurs tels que P. Mvellec, P. Lorino, H. Bouquin, P.L.
Bescos et C. Mendoza. Lanalyse des mthodes de calcul des cots proposes pas ces auteurs,
nous permettent daffirmer que si ces derniers saccordent sur le fait que la premire tape de la
construction dune comptabilit est le recensement des activits, effectu le plus souvent service
par service, ils divergent ensuite dans la mthode prconise pour traiter cette liste dactivits
mais aussi sur lutilisation de la notion dinducteur.
A un premier niveau on peut se poser les questions suivantes : Quels sont les critres qui
permettent de retenir une activit en tant que telle ? Faut-il rduire la liste obtenue aprs lanalyse
mene au sein des services ? A ce sujet Bescos et Mendoza (1994) indiquent que la liste des
activits retenues lissue de cette premire phase rsulte dun arbitrage entre la pertinence et le
cot de linformation. Mvellec (1990) et Lorino (1991) identifient galement un certain nombre
C
de considrations qui peuvent peser sur le nombre dactivits retenues comme le poids de
ES
lactivit ou le type dobjectif poursuivi dans le cadre de la mise en uvre de lABC. De son cot
Bouquin (1993) estime quil faut envisager dans la dfinition de la liste des activits, la nature de
AG
A un second niveau, certains auteurs envisagent de regrouper les activits retenues de diffrentes
IB
faons avant daffecter leurs cots aux produits. Il semble que la finalit de cette opration nest
pas seulement de simplifier les calculs mais aussi douvrir de nouvelles perspectives en termes de
LI
management des activits. Mvellec (1990) suggre par exemple de regrouper les activits si
O
TH
elles ont le mme facteur explicatif de consommation de ressources. Ce facteur explicatif est
donc qualifi dinducteur de cot. Ultrieurement les cots sont affects aux produits en partant
EQ
non pas des activits mais de ces regroupements dactivits. Lebas (1991) mentionne lui aussi la
possibilit de regrouper certaines des activits recenses dans des centres de regroupement, celles
U
E
qui sont transfonctionnelles c'est--dire qui ont la mme finalit. Pour Bescos et Mendoza
(1994) dans le traitement des donnes cest dire pour calculer le cot, les informations peuvent
tre regroupes selon les processus, la structure hirarchique (par service ou par dpartement) ou
encore selon la chaine de valeur (Bescos et Mendoza, 1994 : 54-56)
Ainsi en synthse de la littrature propose par les auteurs, nous pouvons dire quil peut y avoir
trois modes de regroupement des activits :
- les activits sont regroupes sils ont le mme indicateur dactivit, ou le mme facteur
explicatif de consommation de ressources, ou les deux ;
Lors de la mise en uvre dun modle ABC, nous pouvons identifier et de faon dtaille utiliser
C
- linducteur dactivit qui explique la faon dont lactivit consomme les ressources ;
AG
- linducteur de cot qui dcrit la consommation doutput dactivits par les produits.
IB
Cependant en parcourant la littrature on constate que certains auteurs ont uniformis lensemble
LI
des inducteurs ou alors ont utilis dautres termes notamment les termes traditionnels. En effet
O
Mvellec parle de facteur de causalit et conclut en disant que ce facteur sera appel inducteur
TH
(Mvellec, 1995 : 112-113). Il considre que les termes inducteurs dactivit, facteur de causalit,
EQ
gnrateur de cot, sont quivalents et sont utiliss pour dsigner la cause la plus immdiate de
consommation de ressources au sein dune activit. La production de lactivit est gnralement
U
la premire de ces causes (Mvellec, 1995 : 49). Prouteau (1994) utilise le terme de gnrateur
E
et le dfinit explicitement comme indicateur dactivit et comme facteur causal de variation des
ressources de lactivit. Par ailleurs Ravignon (1996) utilise le terme dunit duvre et prcise
quelle na rien de commun avec les units duvres classiques. En vrit elle est en tout point
semblable elles, si on accepte le fait quelle sapplique une activit et non une section. On
constate que les notions dinducteur ou dunit duvre simposent. Seuls Ravignon, Bescos et al
(1998) maintiennent le terme dinducteur de ressource pour affecter les charges aux activits et
utilise comme Mendoza (2000) pour affecter les cots des activits aux produits.
Ainsi nous pouvons dire que lors de la mise en uvre dun modle ABC les experts sont amens
choisir une des deux voies suivantes :
La ralisation dun dispositif de calcul des cots bas sur modle ABC, rsulte dun certain
AG
nombre dactions pralables qui consiste dcrire les objectifs de la mise en place, dfinir un
groupe, et collecter des informations afin davoir une base solide pour orienter les acteurs tout
-B
Pour garantir le succs de la mise en uvre, une phase de cadrage est ncessaire. Elle consiste
TH
identifier et prioriser les objectifs de la dmarche car en effet un mme modle ne peut rpondre
tous les objectifs la fois (A. Saad, 2009 : 23). Cependant il faut noter que la dtermination des
EQ
problmatiques poursuivies est ltape pralable qui guide lentreprise tout au long de son projet
U
ABC notamment pour choisir le degr de dtail dans la description des activits. On peut
E
- connaitre le cot des activits, la rentabilit des produits, des clients, des marchs, dun
projet .. ;
- savoir quelle remise accorde ;
- prospecter les clients selon leur rentabilit ;
- vendre les produits les plus rentables ;
- revoir un tarif ;
- identifier la sous activit.
- savoir si les actions menes sont cohrentes avec la stratgie et la satisfaction des clients.
ES
- btir une organisation cohrente avec le contexte actuel et dcloisonner les services ;
-B
Lobjectif principal que nous retiendrons pour drouler la mise en uvre dun modle ABC
EQ
consiste la maitrise des cots de revient et des marges ainsi nous ferons de telle sorte que le
U
Mettre en uvre une dmarche ABC avec un seul interlocuteur quivaut donner cette
personne un tableau de bord, des inducteurs et des cots de revient que celle-ci serait la seule
comprendre. Cela revient ne communiquer aux oprationnels les objectifs fixs, ltat
davancement des objectifs, la structure des cots et des marges. Et donc en termes de
management des hommes, lapport risque dtre faible. La valeur ajoute dune dmarche ABC
est trs importante si un groupe de projet est constitu de tous les responsables de service, afin
que le chef de projet fasse merger le dcoupage en activit le plus pertinent possible (L.
Ravignon, 2007 : 284). Ce type de projet sera transverse l'organisation (les cots clients
intressent par exemple le dpartement finance, mais aussi le marketing et les commerciaux...) et,
par exprience, ne peut aboutir que si les ressources projet sont transverses (oprationnelles &
fonctionnelles) pour dfinir et/ou valider :
- la granularit des activits refltant la complexit du mtier, sans pour autant tre trop
dtailles ;
- le choix des inducteurs d'allocations (variables explicatifs) :
o entre les ressources et les activits,
C
Ainsi les responsables des services pourront comprendre des indicateurs de pilotage ou la
AG
structure des cots selon leur propre logique. A dfaut il est ncessaire quil ait au moins un
manager dans le groupe de projet et que les autres soient rgulirement consults. Il faut noter
-B
aussi que le groupe doit s'assurer du sponsoring de la direction gnrale et bien que l'quipe
IB
finance et contrle de gestion restent les chefs d'orchestres de l'laboration d'une dmarche
LI
ABC/ABM.
O
TH
La faisabilit d'un modle ABC est en grande partie lie la disponibilit et au niveau d'efforts de
collecte des donnes. En effet Les principaux facteurs clefs de succs pour une mise en uvre
U
russie d'une dmarche ABC sont la capacit disposer de donnes fiables sur la dure avec un
E
cot "raisonnable" de collecte d'informations. Ainsi une attention particulire doit tre porte ce
point dont l'tude doit tre mene le plus tt possible dans le cycle projet. En effet, nous
constatons que cette phase est souvent nglige, alors qu'elle reprsente de 50% 70% de la
charge de rafrachissement du modle. Rappelons par exemple que la collecte des donnes
quantitatives (cots, volumes...) doit souvent se faire partir de systmes oprationnels
htrognes, et que la collecte des donnes du type complexit, ou efficacit... doit se faire
partir de donnes externes, fournies directement par les managers ou les oprationnels (A.Saad,
2009 :28).
Pour la mise en uvre dun modle ABC, un traitement des charges de comptabilit gnrale est
ncessaire afin dliminer les dformations (fiscales notamment), ou les lments exceptionnels,
et dajouter certaines charges non reconnues en comptabilit gnrale, mais au pralable on a
besoin didentifier et de classifier les diffrents types de charges.
Les charges non incorporables reprsentent des charges qui sont enregistres en comptabilit
ES
gnrale mais sont cartes du calcul des cots en comptabilit analytique car elles ne concernent
AG
pas lexploitation normale et courante de lentreprise. Les charges incorporables sont constitues
de lensemble des charges de la comptabilit gnrale diminu des charges non incorporables
-B
Les charges suppltives concernent les charges non enregistres par la comptabilit gnrale mais
TH
que la comptabilit analytique prend en compte et incorpore aux cots. Cest le cas de
lexploitant individuel et de la rmunration des capitaux propres. Outre les charges relles
EQ
incorporables et les charges suppltives, dautres incorporations peuvent tre faites par
U
substitution. Cest le cas des charges dusage1, et des charges tales2 (G.Meylon, 2004 :15).
E
Aprs avoir identifi les charges de la comptabilit analytique, ces dernires feront lobjet dune
classification savoir les charges directes et les charges indirectes. Une charge est dite directe
lorsquelle se rapporte immdiatement sans calcul ou traitement pralable au cot dun produit ou
1
Les charges d'usage sont des charges qui se substituent, pour le calcul des cots, aux charges d'amortissement
constates en comptabilit gnrale.
2
Charges qui, en comptabilit analytique, se substituent aux dotations aux provisions inscrites en comptabilit
gnrale
dune activit donne, on laffecte directement et en totalit ce cot. Les charges indirectes qui
reprsentent en gnral les plus pesantes de lentreprise sont des charges communes plusieurs
produits ou activits ou alors des charges quil est impossible didentifier comme ayant
contribues au cot de telle ou telle activit (Bouquin 2006).
Alors que les charges directes sont directement imputes au cot concern, le traitement des
charges indirectes est plus complexe car, il ncessite un calcul intermdiaire de rpartition avant
dtre imputes au cot dun bien dune activit ou dun service.
pendre nombreuses donnes mais aussi de mettre en place des outils tels que les questionnaires et
les interviews pour la collecte dinformations surtout au niveau oprationnel.
-B
Lors de llaboration de la liste des activits un certains nombre doutils et techniques peuvent
IB
- formation au remplissage des questionnaires visant rcolter les temps passs par activit
E
Pour la main duvre directe, les entreprises ont depuis longtemps mis en uvre des moyens
ncessaires, avec un systme de pointage, le plus souvent informatis, pour suivre la prsence et
les temps de travail. Ce systme est gnralement reli au logiciel de paie et quelques fois, au
travers dune valorisation de la main d uvre, lentreprise peut suivre lvolution de ces cots de
main uvres trs rgulirement.
Cependant vu que lapproche ABC sintresse plus prcisment la rpartition des temps passs
par le personnel indirect sur les diffrentes activits le systme dinformation pourra tre
complt dun module de collecte des temps pour le personnel indirect afin dautomatiser le plus
possible lobtention de ces donnes et dobtenir un suivi des heures par activit. Pour rester trs
oprationnel, il ne sagit pas de saisir ces temps au quart dheure ni la minute, gnralement
lunit de temps retenu sera lheure, mais pourrait aller jusqu la journe. Les informations
recueillies permettront de mieux valoriser les activits partir dune connaissance des temps et
de suivre ensuite les carts entre des temps prvus et des temps rellement passs (L.Ravignon,
2007 :324).
C
Les entreprises sont aujourdhui de plus en plus quipes de logiciels modernes conus autour de
ES
bases de donnes. Le principe mme de ces bases est de permettre de manire aise par le biais de
AG
Avant la mise en uvre de la mthodologie on doit sassurer au pralable que les membres du
O
TH
groupe ont bien compris les concepts. En effet si les concepts sont bien intgrs, il sera plus facile
de distinguer immdiatement ce qui relve de la nouvelle approche de ce qui relve des
EQ
approches traditionnelles du calcul des cots. Le calcul des cots par la mthode ABC repose
essentiellement sur les informations connues et maitrises dans lentreprise et ventuellement en
U
E
Dresser la liste des activits constitue une tape fondamentale de la dmarche ABC, dans la
mesure o ce point de dpart va orienter par la suite de nombreux choix et les informations
obtenues pour la prise de dcision. Ainsi laborer une reprsentation efficace et pertinente en
activits rsulte la fois dun arbitrage intelligent, dune dmarche interactive et dun souci
dagir plus en profondeur sur lamlioration de la performance et cela se traduit par lexcution
dun certain nombre dactions.
Cette tape consiste dterminer le nombre et la nature des activits exerces au niveau de
chaque service. La premire liste dactivit sobtient partir dentretiens individuels et de
runions collectives avec les membres du groupe de projet, le dirigeant et les autres membres du
personnel. Leffectif dun service et la diversit des oprations effectues vont avoir une forte
influence sur le nombre dactivits recenses.
C
Nous pouvons dire quidentifier les activits dune entreprise, dun service ou dune personne,
ES
- elles ont toutes une unit de mesure de leur production, mme pour les services
administratifs ;
IB
Toute la qualit de la dmarche ABC repose sur le tamisage qui doit amener laisser tomber les
TH
tches trop lmentaires, pour ne garder que le regroupement de tches significatives appeles
activits. A ce niveau G.Prouteau (1998) nous expose les trois cas de figure dans lesquels il est
EQ
possible de rduire la liste des activits : lorsquil est impossible daffecter des charges
U
directement une activit, celle-ci disparait, on la considre comme une tche intgre aux
E
autres activits; lorsque des tches/activits consomme peu de ressources elles sont regroupes
mme si elles sont quantifiables avec des indicateurs diffrents ; et enfin lorsque des
tches/activits consomme peu de ressources elles sont regroupes en ayant le mme gnrateur
de cot( G.Prouteau, 1998 :52).
Aprs avoir tabli une premire liste des activits, une dmarche interactive entre le chef de
projet, le dirigeant de lentreprise, les oprationnels et les acteurs composant le groupe de projet
sera ralise afin de passer la validation qui consiste sassurer que :
- chaque activit est significative et reprsentative de ce qui est fait soit parce quelle cre
de la valeur, soit du fait quelle consomme beaucoup de ressources ;
- le nombre dactivit nest pas trop important.
Il consiste regrouper toutes les activits pour lesquelles un mme inducteur dactivit aura t
O
choisi afin de ne pas avoir une liste des activits trop longues pour que les lignes de grilles de
TH
cots de revient ne soient pas trop nombreuses. En effet concernant le nombre dactivit retenir
EQ
qui reprsente un point essentiel afin dviter juste titre de btir une usine gaz, ingrable et
difficile mettre jour, Bescos (1998) propose la limitation a priori du nombre dactivits par
U
Ainsi en dfinitif Ravignon, et al (1998) indiquent trois faons pour rduire le nombre
dactivits :
La liste dfinitive des activits va donner donc une reprsentation de lentreprise bien diffrente
-B
de la modlisation classique selon lorganigramme, ce qui peut fournir six outils savoir :
IB
Dans ce contexte loutil qui portera notre attention est le dictionnaire des activits qui sera
constitu par la totalit des fiches descriptives des activits recensant toutes les informations.
Pour chaque activit, un certain nombre dinformations doit tre collectes afin dobtenir toutes
les retombes souhaites dans la mise en uvre. Cest seulement lorsquelles sont rassembles
pour lensemble des produits, quil est possible de constituer un dictionnaire des activits. Elles
reprsentent la dfinition prcise des tches ou oprations qui la constituent ; qui dclenchent
lactivit ; qui excutent lactivit ; les temps de travail ainsi que tous les moyens humains,
financiers, commerciaux, et technologiques utiliss par lactivit (R.Kaplan, 2008 :206).
Toute la dmarche du calcul du cot de revient suppose de partir dun certain nombre
dinformations financires, mais aussi dinformations sur les produits et clients. En effet la
mthode consiste identifier et comptabiliser les dpenses et les affecter aux diffrentes activits
en se basant sur l'usage rel des ressources de ce fait, les activits sont valorises car elles
reprsentent un cot pour lentreprise.
En premier lieu il sagit de bien recenser et identifier le primtre des charges concernes par la
C
conomique aux cots de revient. Ce sera le cas dune provision exceptionnelle, de charges
IB
seront ajoutes pour tre prise en compte dans lexercice de leur consommation. Ce sera par
O
TH
exemple le cas des amortissements des frais de recherche et dveloppements engags, ou encore
celui du retraitement conomique des amortissements ou des cots financiers de lactif
EQ
Par la suite lentreprise va construire une structure analytique afin dvaluer les ressources
consommes (salaires ; fournitures ; .) par les diffrents services (ateliers, directions,
comptabilits, .). En effet dans la plupart des modles, lensemble des ressources de
lentreprise nest pas affect directement aux activits, contrairement ce que de nombreux
schma pourraient prvoir. Ces ressources sont dabord rassembles dans des parties de la
structures organisationnelles, dotes dappellations diverses comme un service et cest au sein de
ces sous ensembles organisationnels que slabore la partition des ressources entre activits. En
gros on peut dire lobjectif est de rpartir classiquement les ressources par services comme nous
le montre le schma suivant avant de les affecter par activit (L.Ravignon et al, 2007 :310-312-
313).
Charges
spcifiques aux Centre de moyens
produits ou
activits
-
C
- sous-traitance - assurance
- tudes spcifiques - frais poste et tlphone
AG
- commissions - taxes
-B
Service support de
IB
A ce niveau, le principal souci est de parvenir tracer les ressources jusquaux activits en
U
vitant les cueils dune rpartition arbitraire (Bescos et al, 1996 : 227). Laffectation des
E
ressources aux activits se fait essentiellement grce des enqutes auprs des responsables ou
membres des entits concernes et par lanalyse de certains documents de gestion, les budgets et
les tableaux damortissements des quipements. Ces diffrents travaux dbouchent sur des
rpartitions fondes sur des cls diverses appeles les inducteurs de ressources. Linducteur de
ressource est un mcanisme qui relie de manire cohrente des ressources aux activits qui les
consomment. Linducteur de ressources qui peut tre le temps, le m2, etc.doit tre fiable et
prcis et reflter non seulement la corrlation mais aussi la relation causale entre les ressources et
les activits.
Lallocation des frais de personnel reprsentant le cot des ressources humaines est parfois
dlicate et malaise. Bescos et Mendoza (1996), Lorino (1991), Mendoza et al (2002) proposent
trois mthodes possibles pour y parvenir travers lanalyse du pourcentage de temps accord
une activit :
- la premire approche value le pourcentage de temps que chaque service dans son
ensemble consacre aux diffrentes activits recenses (Keller, 1997). Cette mthode peut
comporter un biais important sil existe une trop grande htrognit au niveau des
salaires et une variation importante de la rpartition du temps des activits dune catgorie
de personnel lautre ( Lorino,1991) ;
C
- la deuxime approche analyse le pourcentage de temps que chaque employ consacre aux
ES
activits. Elle est plus fine, mais saccommode mal dune trop grande varit dactivits
AG
dterminer le pourcentage de temps que chaque personne du service voue aux activits
(Bescos et Mendoza, 1996 : 259)
IB
LI
La premire approche retiendra le plus notre attention ainsi lors du recensement des temps passs
O
rechercher le moyen de collecte le moins lourd possible. La plus grande prcision est obtenue en
faisant remplir des fiches de temps de manire permanente, y compris dans les services
EQ
administratifs et commerciaux. Mais la lourdeur de cette procdure peut conduire opter pour
U
- remplir ces fiches de temps pisodiquement (un mois par semestre/trimestre, une semaine
par mois/trimestre) ;
- procder par interview (approximation obtenue sera meilleur que le peu dinformations
qui tait disponible auparavant) ;
- utiliser des temps standards exemple connaissant le temps moyens de traitement dune
commande et le nombre de commandes traits par priode, il est possible de dterminer le
temps total consacr lactivit traiter les commandes.
Ces informations seront traites et partir des affectations, les ressources consommes par les
services seront rparties au niveau des diffrentes activits.
affectation Services
directe Administration appro atelier 1 atelier 2 Vente total
activits
concevoir un nouveau
produit
grer les commandes
entretien et rparation
C
A ce stade les activits sont donc valorises par laddition de ressources directement effectues et
AG
2.2.3. Affectation des ressources consommes par les activits aux objets de cots
IB
Cette affectation consiste valoriser lobjet de cot. Cette tape va permettre didentifier et de
LI
rcuprer les volumes dinducteurs dactivits soit en lecture directe soit laide de requtes,
O
ainsi le cot de linducteur dactivit pourra tre dtermin et aprs avoir fait ressortir le lien
TH
entre les produits et la quantit dinducteurs consomms dans chaque activit la valorisation des
EQ
Aprs avoir calcul le cot des activits, ltape suivante consiste les imputer aux objets de cot
via les inducteurs dactivit. Pour chacune des activits retenues, un inducteur dactivit, qui
reprsente une unit de mesure qui rend compte du comportement du cot de lactivit, doit ainsi
tre dfini. Lobjectif est de parvenir cerner les facteurs lorigine de la variation du cot de
lactivit afin de dterminer aussi pertinemment que possible les charges indirectes affecter aux
produits. La modlisation des relations de causalit commence donc ce stade. Cette nouvelle
approche considre que les charges indirectes ne varient pas systmatiquement avec le volume
mais en fonction de la diversit des produits et de la complexit des oprations. Selon larticle P.
Deherripon (2006) on distingue ainsi plusieurs types dactivits :
Les activits dont les consommations de ressources sont lies aux volumes :
Ces activits consomment les ressources en fonction du nombre dunits de produits. titre
dexemple, on retiendra lactivit assembler un produit fini . Les ressources utilises par cette
activit sont fonction du nombre de produits assembls et il est pertinent alors de retenir un
inducteur caractre volumique ;
Les activits dont les consommations de ressources sont lies au nombre de sries :
C
Ce sont des activits dclenches par un lot de produits. Le lancement dun ordre dachat, par
ES
exemple, est une activit induite non pas par le nombre de composants commands mais par
AG
lordre dachat ;
Elles sont mises en uvre afin de permettre un produit spcifique dtre fabriqu et vendu. Les
IB
ressources consommes pour concevoir et tester les produits augmenteront avec le nombre de
LI
Le facteur explicatif des variations de cot de ces activits est le nombre de diffrents clients
auprs desquels la firme commercialise ses produits. Par exemple, lactivit dmarcher les
U
E
clients consommera dautant plus de ressources que la socit largit son portefeuille de clients;
Les ressources consommes par ces activits sont indpendantes des volumes fabriqus et
vendus, de la composition du portefeuille de produits ou du portefeuille de clients. titre
dexemple, on peut voquer les frais associs aux activits dentretien des locaux et de
gardiennage. Ce sont des charges communes tous les produits. Ces activits ntant pas
gnres par un facteur prcis, leur imputation aux objets de cots reste problmatique.
partir de cette typologie gnrale, il sera possible de dfinir linducteur le plus pertinent pour
chaque activit, cest--dire le plus apte expliquer les consommations des ressources par
lactivit concerne. En outre, le choix des inducteurs peut soulever des problmes pratiques de
recueil dinformations. Lorsque les donnes ncessaires sont inexistantes ou ont un cot
dobtention trop important, lentreprise est conduite sorienter vers des inducteurs de
substitution ou mettre en place de nouveaux capteurs afin dobtenir linformation souhaite.
ACTIVTES INDUCTEURS
Rceptionner les approvisionnements Nb dapprovisionnements reus
C
Stocker Nb de rfrences
Transformer des matires Temps de fabrication
AG
Les indicateurs sont le plus souvent dots dun indicateur doutput, destin mesurer leur
TH
volume des inducteurs et calculer le cot unitaire dinducteur qui correspond au montant des
ressources consommes par les activits induites par l'inducteur divis par le volume de cet
U
inducteur. Si le systme dinformation existant ne permet pas dobtenir ces donnes lentreprise
E
- un dveloppement spcifique qui aura lavantage dune juste adaptation aux besoins de
lentreprise et dun cot dinvestissement faible, cependant il aura linconvnient de la
ressaisie des donnes et dun risque de moindre prennit ;
- lachat dun progiciel ddi du march capable de porter le modle ABC, ainsi il faudra
vrifier ladquation de toutes leurs possibilits fonctionnelles aux besoins de lentreprise
(P-L Bescos ; S-L Bourgeois 2007 :267) ;
Source : Nous-mmes
Aprs ltape des cots unitaires dinducteurs obtenus prcdemment, la dernire phase consiste
disposer dune gamme qui indique pour un client ou un produit le nombre dinducteurs quil
C
ES
consomme pour chaque activit. Cest une information nouvelle que lentreprise va devoir
constituer produit par produit en sappuyant au maximum sur le systme dinformation.
AG
Inducteur2 Activit2 X X X
O
Inducteur3 Activit3 X X X
TH
Source : nous-mmes
EQ
La dtermination du cot de revient est une tape trs importante dans le processus puisquil
permet lentreprise dvaluer et analyser toutes les dpenses mises en uvre pour la production
dun bien ou la cration dun service. Il sera dtermin partir dune fiche de cots dans lequel
les lignes seront constitues par les charges directes et par toutes les activits que le produit
consomme do lensemble des ressources consommes par le produit. A partir du cot de
revient, le rsultat analytique sera calcul. Le modle ABC va clater le rsultat entre les
diffrents objets de cot, pour dtecter ceux qui posent des problmes de rentabilit et ce rsultat
reprsentera la diffrence entre le prix de vente et le cot de revient.
Source : nous-mmes
C
ES
Cependant un rapprochement entre les deux comptabilits, gnrale et analytique, est ncessaire
afin dtre sr que tout est bien imput et que lensemble des charges est bien affect.
AG
Il y a diffrences dinventaire lorsque les stocks finals rels (donns par lnonc) sont diffrents
LI
des stocks finals thoriques (donns par les tableaux dinventaire permanent). Ces diffrences
O
Conclusion
U
A travers ce chapitre nous avons fait ressortir les pralables de la conception de la dmarche puis
E
prsenter la mthodologie de calcul des cots .En rsum nous pouvons dire que la mthode
ABC est une dmarche qui se construit en collaboration avec les oprationnels et gnre ainsi un
rseau nouveau de cooprations, porteur d'changes futurs grce au partage d'un langage
commun. Cela ne peut que dboucher sur une crdibilit plus forte accorde aux informations,
analyses et prconisations issues du contrle de gestion. Une telle dmarche renforce la position
du contrle de gestion dans son rle de garant de la performance transversale de l'entreprise et de
partenaire dans la mise en uvre de plans d'actions et d'amlioration des performances.
Dans ce chapitre nous allons dfinir la mthodologie de recherche qui nous permettra de prendre
connaissance des informations relatives la mise en place de la comptabilit par activit et aux
calculs des diffrents rsultats analytiques. Nous allons dans un premier temps schmatiser le
modle d'analyse, puis nous aborderons les outils de collecte et d'analyse des donnes ncessaires
pour le calcul des cots et rsultat par la mthode ABC.
A travers notre modle danalyse qui est une reprsentation schmatique de notre projet nous
C
PHASES
ETAPE OUTILS
Prparation
Description des processus Entretiens
observation
Entretiens
Identification des activits
observation
indirectes comptables
observation
AG
Ralisation Entretiens
Observation
-B
des activits
cots et
LI
comptables
Entretiens
EQ
comptables
E
Tableaux
Calcul des rsultats analytiques
Analyse des documents
comptables
Tableaux
Analyse et recommandations Analyse des documents
comptables
Observation
Source : nous-mmes
3.2.1. Entretien
On parle de lentretien pour signifier le procd dinvestigation verbale utilis pour recueillir des
C
Entretien groupe : permet laccs simultan aux connaissances dun certain nombre de personnes.
-B
Il sagit de discussion de groupe sur une question ou un sujet pralablement dfini qui permet de
tirer un maximum dinformations et mettre en lumire la diversit des points de vue.
IB
LI
Entretien individuel : Lenquteur pose des questions en face face ou au tlphone qui permet
O
Les entretiens avec les diffrents responsables et agents de la SMI auront comme objectif
EQ
principal d'obtenir des informations prcises sur les processus et activits de la socit ainsi que
le mode de consommation des ressources. Nous allons organiser ces entretiens en deux (02)
U
E
Au cours de la premire tape cest dire la prise de contact, nous aurons un entretien avec le
grant, le responsable de la production et le chef magasinier afin de prsenter notre tude, ses
objectifs, et la mthodologie que nous allons suivre. Elle nous permettra d'apprcier de manire
gnrale le fonctionnement et les processus de la SMI. Cette tape sera aussi loccasion de faire
des visites guides avec les responsables et de remettre ces derniers une fiche de tches
(Annexe 1) remplir et remettre pour exploitation au cours de l'interview.
La deuxime tape consistera faire des entretiens individuels aux responsables et agents de la
SMI savoir le comptable, les ouvriers, les mcaniciens, et les conducteurs machines. Les
objectifs de ces entretiens seront d'une part d'identifier, de connatre, de regrouper les activits et
les tches effectues par les agents puis d'autre part, de recenser les ressources consommes et de
valoriser les activits.
- ..
AG
3.2.2. Observation.
IB
LI
L'observation est un mode de collecte de donnes par lequel le chercheur observe de lui-mme,
O
de visu, des processus ou des comportements se droulant dans une organisation pendant une
TH
priode de temps dlimite (THIETART et al., 2003, p.205). Il existe deux types d'observations :
l'observation non participante qui permet au chercheur de conserver un point de vue externe, et
EQ
l'observation participante qui permet de conserver une approche interne. Pour notre tude nous
U
avons retenu la premire mthode qui nous permettra dune part davoir un aperu gnral sur les
E
Lobservation consistera suivre tout en leur posant des questions, les agents de la SMI dans
l'excution de leurs tches, en dcelant et saisissant tous les faits lorsquils se produisent, puis en
reprant les contextes et les vnements qui les ont prcds et qui les suivent. Nous allons aussi
chronomtrer les temps d'excution des diffrentes tches et activits, et ainsi, valu le temps
des diffrents processus et enfin, nous allons faire l'inventaire des ressources consommes par les
agents (matriels, quipements, fournitures etc.).
Conclusion
AG
A travers ce chapitre nous avons expos notre mthodologie de recherche qui sera essentielle
pour la russite de la deuxime partie de notre tude. Nous avons dans un premier temps prsent
-B
notre modle danalyse en faisant ressortir les phases, tapes et outils. Le modle d'analyse retenu
IB
prsente de faon claire et succincte la dmarche de mise en uvre de la mthode de travail que
nous avons choisie. Puis dans un deuxime temps nous avons dfini les outils de collectes de
LI
La mission principale dune entreprise tant damliorer sa performance elle doit donc savoir
renforcer ses atouts tout en contribuant liminer certains handicaps que lon rencontre parfois
comme le manque de rigueur dans la gestion, labsence dun systme dinformation fiable ou la
non-prise en compte de ce qui se passe rellement lintrieur.
A travers cette revue de littrature nous avons voulu particulirement montrer que lABC rpond
aux enjeux actuels des entreprises principalement leurs souci de reprage trs fin de lorigine
des rsultats pour pouvoir dcider et agir en toute connaissance de cause.
C
En partant de la prsentation de la dmarche ABC nous avons pos les principes de bases pour
ES
faire ensuite ressortir les avantages ainsi que les limites de la dmarche ; puis nous avons dcrit la
AG
mthodologie de mise en uvre de calcul des cots par la mthode ABC. Toutes ces
informations nous seront trs utiles pour la deuxime phase de notre tude qui constitue la partie
-B
pratique.
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
DEUXIEME PARTIE :
IB
Lenjeu pour lentreprise est tout dabord stratgique : se prenniser et continuer se dvelopper
en restant rentable.
Lamlioration du rendement des activits dexploitation constitue lobjectif court terme qui
proccupe le plus de dirigeants des socits industrielles. Pour tre en mesure de raliser cet
objectif, les dirigeants de la SMI doivent possder un systme dinformation afin de faciliter, la
fois, la prise de dcision au niveau dopportunits daffaires et galement, un contrle efficace
sur lutilisation en usine des ressources.
La dtermination du cot de revient dun produit est un outil indispensable puisquil permet de
C
dterminer le prix de vente en toute connaissance de causes. En effet il est important davoir une
ES
meilleure vision de la rentabilit des articles pour faire des choix de sous-traitance ou dabandon
notamment pour ceux qui consomment beaucoup de ressources car la politique tarifaire doit tre
AG
Grce la mthode ABC les dirigeants de la SMI parviendront maitriser les cots de revient de
IB
chaque article et disposeront dun outil de dcision stratgique fond sur des informations fiables.
LI
Il sagira dans cette deuxime partie de notre projet de dfinir les processus, les activits ainsi que
O
leurs inducteurs puis, de calculer les diffrents cots de revient des produits de la socit
TH
industrielle SMI par la mthode ABC. Elle comportera trois chapitres, le premier prsentera la
EQ
La SMI (Socit de Maintenance et dIngnierie) est une filiale du groupe franais AVANS. Cre
en 2006, la SMI est une Socit A Responsabilit Limit (SARL) au capital de 1 000 000.
Lactivit principale est la production et vente demballages plastiques. LUsine de la SMI est
situe la place centrale (Usine SENOR) et a pour missions au Sngal et ltranger :
La socit AVANS a t cre en 2003 et son activit est l'exportation vers l'Afrique de matires
premires agro-alimentaires (sucre, farine, olagineux, bl, riz), ses produits sont pour la plupart
U
d'origine franaise. AVANS sest tourn vers lindustrie agro-alimentaire en 2005 en rachetant la
E
Par cette acquisition, AVANS s'engage fortement dans l'industrie de l'agroalimentaire et prend un
nouveau dpart. Il devient le premier investisseur franais non institutionnel au Sngal et parmi
les premiers de la sous rgion. La volont du groupe est dinvestir dans le dveloppement durable
avec la participation des acteurs conomiques locaux.
Ces produits trouvent notamment des applications dans le conditionnement de boissons (eau
LI
minrale, boisson gazeuse, vins, spiritueux...). La SMI propose une gamme de produits standards
O
tout en offrant galement la possibilit de les personnaliser ou de les adapter aux besoins du
TH
Pour lexploitation de ses activits, la SMI dispose de moyens humains et matriels. Les moyens
humains reprsentent les agents de la direction gnrale et de la production, ainsi que les
ouvriers. Toutefois il faut noter quune grande partie des activits de la SMI a t externalise et
confie des partenaires prestataires ce qui rduit considrablement les moyens humains propres
lentreprise. Comme moyens matriels la SMI dispose dquipements technologiques,
permettant de rpondre aux besoins de rsistance, esthtique, tanchit, contenance, et de dlai.
Il sagit principalement de :
C
Ces souffleuses produisent du gros format (20 litres) jusquau trs petit 50 ml et les cadences
des machines se situent entre 1000 et 5000 bouteilles par heure. Les machines matrisent la
-B
qualit des bouteilles PET et PEHD produites, et le transfert positif des bouteilles, dispose dun
IB
systme brevet. Ainsi les prformes et les bouteilles PET souffles sont maintenues et dplaces
avec une rptabilit des oprations mais aussi le rchauffage des prformes est ralis faible
LI
Avec moins dune dizaine d'employs permanents, la SMI a une structure trs simple et les
U
oprations comme la gestion financire, comptable et fiscale ainsi que les approvisionnements
E
sont sous-traites des prestataires. Elle dispose d'un organe de dcision et de gestion ainsi que
d'un organe de production.
Lorgane de dcision qui reprsente la direction gnrale agit sur toutes les sections de
l'entreprise. Elle est considre comme le sommet hirarchique de l'entreprise et reprsente
lorgane suprme charg de la dfinition et du suivi de la mise en uvre de la politique gnrale
de l'entreprise sous tous les plans. Il est source de toute dcision lie au fonctionnement de
l'entreprise, rsout les problmes qui surviennent dans les diffrentes sections de l'entreprise, et
ralisation d'une prforme appele paraison. Ce tube chaud est plac dans un moule et un
ES
dispositif injecte de l'air comprim dans la paraison. L'air fait gonfler la paraison et la plaque sur
les parois du moule. Le moule, rfrigr la plupart du temps, refroidit la matire plastique.
AG
Cet organe gre aussi les oprations techniques cest dire vrifie la bonne marche des
-B
Au Sngal, les huiles SENOR sont prsentes dans au moins 85% des foyers avec un taux de
notorit spontane de 78%. SENOR ressentait la ncessit de disposer dune source fiable
EQ
navait pas les moyens financiers suffisants pour couvrir la fois ses besoins dinvestissements
E
La SMI a donc mis en place une unit de fabrication demballages sur le site de SENOR dans un
local que cette dernire lui louera pour une dure dau moins 15 ans. Pour des raisons de
productivits, ce local sera contigu la chane dembouteillage, la chane de production des
emballages devant tre en ligne avec celle demplissage des produits de la socit SENOR. Suite
cet accord SENOR devient le principal client de la SMI. Il faut aussi noter que la SMI a sous
trait la gestion des ressources humaines SENOR qui lui facture cette prestation en contre
partie.
C
Les principaux partenaires de la SMI qui contribuent lexploitation de lusine sont M2A export
AG
M2A : est une socit sur cre en 1998 en France spcialise dans lexportation de produits
alimentaires, et industriels vers lAfrique. M2A livre des clients spcialiss dans la distribution
IB
(grossistes, importateurs, chanes de distribution) ainsi que les industriels qui il fournit des
LI
consommables. Ainsi, pour ses besoins en matires premires, prformes et pices de rechanges
O
Cabinet comptable FINEXCO : qui est spcialis dans la gestion des entreprises. Il soccupe des
EQ
de :
E
- tablir le budget ;
- mettre en place de nouvelles procdures de dpenses et actualiser les anciennes ;
Par ailleurs, il a not que le cabinet est aussi charg de rendre compte de la bonne ou mauvaise
-B
Transfret : qui est une socit spcialise dans les oprations de douanes et le fret, gre de tout ce
LI
Conclusion
EQ
ressortir les missions principales de la socit, le secteur dactivit, et ses relations avec SENOR
E
En 2010 c'est--dire quatre ans aprs sa cration, la SIM est parvenu raliser un chiffre daffaire
annuel de plus de 2 300 000 000 francs CFA avec un rsultat gnral comptable de moins de
22 500 000 francs CFA. Toutefois, avec la comptabilit gnrale on constate une absence
dinformations en matire de cot mais aussi sur la composition du rsultat global. Ainsi, avec la
mthode ABC et les diffrences dincorporation qui en rsultent nous allons percevoir les
donnes que la mthode va nous fournir.
Dresser la liste des activits va constituer ltape fondamentale de notre dmarche ABC dans la
C
mesure o ce point de dpart va orienter par la suite de nombreux choix et les informations
ES
obtenues pour les prises de dcisions. Mais lidentification des activits est un processus
participatif et itratif associant lensemble des acteurs et comptences de lentreprise cest
AG
Lidentification des diffrents groupes professionnels a t la premire tape de notre projet afin
LI
Lensemble du personnel qui participe lexploitation de la socit industrielle SMI peut tre
U
- ingnieur de maintenance ;
- magasinier ;
- conducteurs machines ;
- mcaniciens lectriciens ;
- ouvriers ;
- gestionnaires.
A partir des synthses des informations collectes nous avons pu dtailler les missions, et les
comptences de chaque groupe pour faire ressortir les diffrents rles professionnels ainsi que les
liens qui existent entre les postes. Dabord un certain nombre de questions simples ont t poses
pour avoir une vision globale de lorganisation puis nous avons dfini les activits de chacun, ce
qui nous permettra dordonner les processus.
- tudier les chantillons envoys par le central dachat ainsi que leurs fiches techniques ;
- valider les chantillons ce qui donne une suite la commande ;
IB
- enregistrer les documents de transit des articles commands envoys par M2A et par
O
Transfert ;
TH
Magasinier
Conducteurs machines
AG
Mcaniciens - Electriciens
EQ
Ouvriers
Gestionnaires
- grer la trsorerie.
-B
Pour analyser les activits de la socit il nous faut savoir en quoi elles consistent vraiment et
LI
cest le premier rle des processus. A partir de la dtermination des activits par mtier nous
O
- approvisionnement ;
-
U
gestion stock ;
E
- production ;
- vente ;
- entretien rparation ;
- administration.
Approvisionnement
Identification et expression des besoins : lobjectif premier est dviter le maximum possible les
situations de rupture de stocks. Le grant ainsi que le magasinier analysent leurs niveaux de
stocks en matires premires et produits semi finis partir des tats des inventaires physiques
mais aussi des plannings de productions. Avec cette analyse ils dterminent les besoins futurs de
lentreprise et envoient la commande M2A en dcrivant les rfrences et la quantit des
produits souhaites.
Lexploration du march : M2A qui est central dachat va enregistrer la commande de la SMI
puis va se charger de trouver des fournisseurs potentiels au niveau de la France ou de la sous
rgion. Cette tape reprsente la mission essentielle de M2A qui reprsente lintermdiaire entre
C
Slections : le grant rceptionne les chantillons des diffrents fournisseurs potentiels, leurs
AG
fiches techniques et les tudie afin de slectionner ceux qui rpondent aux normes et aux besoins
dfinis au pralable par la SMI (qualit ; prix ; quantit ; dlai de livraison). Si effectivement le
-B
rsultat de cette tude est positif il valide les chantillons ce qui donne une suite la commande
IB
Dcision et acte dachat : aprs avoir retenu un fournisseur, M2A envoie au grant la facture pro
O
TH
forma correspondante et ce dernier regarde sil existe une conformit avec ce qui a t
command ; la fiche technique ; et les chantillons. Si oui il donne son accord M2A et le
EQ
Transport : M2A envoie tous les documents de transit relatifs la marchandise commande au
E
transitaire qui est TRANSFRET et celui-ci fait une copie des documents au grant pour
information. TRANSFRET se chargera de toutes les oprations de transit jusqu la livraison des
marchandises lusine.
Gestion Stocks
Il regroupe lensemble des activits qui permettent de mettre au point un systme dinformation
fiable afin de savoir en permanence la situation des entres et des sorties des produits stocks. Le
processus de la gestion des stocks au sein de la SMI se prsente comme suit :
Dpotage et rangement : larrive des marchandises le transitaire peut les livrer directement au
niveau de lusine ou les stockes dans ses entrepts, tout dpend de la possibilit des entrepts de
la SMI accueillir les marchandises. Le magasinier se charge du dpotage et vrifie si les
marchandises livres sont conformes au bon de livraison puis les range au niveau des stocks.
sapprovisionnent directement au niveau des stocks sans pour autant mettre au courant le
IB
magasinier puisse que tant quil y a de lhuile disponible au niveau de SENOR la production est
continue de jour comme de nuit. Pour connaitre la consommation en matire premire par la
LI
production le magasinier va relever la quantit des produits fabriqus par les machines de la SMI
O
TH
et partir de ces informations il va dterminer les sorties de stocks actualiser le niveau des
stocks thoriques.
EQ
Suivie des produits finis : le magasinier doit toujours sassurer de lexistence dune marge de
U
scurit en produits finis ai niveau du stock pour pourvoir continuer fournir des produits a
E
SENOR en cas de coupure de courant ou autre. Mais cependant pour dterminer les entres et les
sorties le magasinier doit relever des informations au niveau des machines de la SMI ou de
SENOR et cest le seul moyen dont il dispose pour dterminer les mouvements car les ouvriers
ont un accs direct aux stocks en permanence et tout dpend des besoins de SENOR. Linventaire
physique se fait tous les quinze jours par le magasinier.
Production
Le grant reoit le planning de production mensuel o sont inscrits les besoins journaliers de
SENOR dtermin sur la base de ses prvisions en ventes et de sa disponibilit en huile. A partir
de ce planning il dclenche la production journalire de lusine et celui-ci est interrompu que
lorsque la demande de SENOR en produits est totalement satisfaite et quil existe une quantit
assez importante en stock appel la marge de scurit ou alors sil y a pas de commande dautres
clients.
finis, les transportent jusquaux machines puis remplissent les trmies dalimentation. La
machine rcupre la matire premire et la transforme directement en produits finis. A sa sortie
AG
de la machine le produit est contrl puis nettoy par les ouvriers pour ne livrer que ceux qui
rpondent aux normes. Les rebuts sont recycls par une machine pour tre ensuite transforms en
-B
produits finis par contre ceux qui sont considrs comme non recyclables sont stocks puis
IB
vacuer.
LI
Si la production reprsente les produits de 5L et 10L les ouvriers bouchonnent dabord pour
O
viter lintroduction de corps trangers et pour les autres produits ils les emballent dans de grands
TH
Ventes
U
Le magasinier pour tablir les bons de livraisons doit relever les informations correspondantes au
E
niveau des machines de conditionnements de SENOR, la quantit livre sera gale au nombre de
produits conditionns par les machines de SENOR. Si une production est destine SENOR
DIOURBEL ou un autre client elle sera stocke puis livre dans ce cas cest lors des livraisons
des produits finis que le magasinier va tablir les bons de livraisons. A partir de ces informations
il va enregistrer les quantits livres dans ses tats puis faire parvenir au cabinet les bons de
livraison pour la facturation. Le comptable va tablir les factures puis les envoyer au client
correspondant.
Entretien Rparation
En permanence des conducteurs ainsi que des mcaniciens qui reprsentent les principaux acteurs
de ce processus sont prsents au niveau des machines. En cas de pannes ou dinstallation de
pices de rechanges ils interviennent directement sur les machines avec laide du personnel de
SENOR mais il peut arriver aussi que la SMI fasse appel des consultants extrieurs pour des
prestations de rparation et de maintenance. Lors des approvisionnements en pices de rechanges
les mcaniciens expriment le besoin auprs du grant, ce dernier va informer M2A qui va se
charger de toutes les oprations dapprovisionnement. Les factures correspondantes seront
envoyes au cabinet comptable pour enregistrement et rglement et les pices seront
C
Administration
AG
Le processus administration est compos par lensemble des activits du cabinet comptable mais
-B
aussi des activits du grant ainsi que du magasinier pour la gestion quotidienne de lusine. Le
cabinet comptable soccupe de la tenue de la comptabilit, de la gestion des oprations
IB
pices comptables ; les courriers ; et les documents administratifs sont enregistrs et conservs
O
par le cabinet. Le processus administration regroupe aussi lensemble des oprations de grance
TH
et de coordination de lusine dont lacteur est lingnieur de maintenance qui reprsente aussi le
EQ
grant.
U
Aprs ltape de la description des processus nous sommes en mesure de dterminer les
E
diffrentes activits qui les composent. Ces activits doivent tre significatives et importantes
pour lexploitation de la socit.
- -Livrer les produits finis - -Commander les pices - -Rceptionner les pices
ES
- -Grer la trsorerie
- -Grer les oprations
IB
administratives
LI
O
Source : nous-mmes
TH
Afin dlaborer la liste des activits de notre comptabilit nous avons dans un premier temps
U
valuer le montant approximatif des ressources consommes par chaque activit car, il apparat
E
trs difficile dobtenir laffectation dtaille des ressources utilises aux diffrentes activits.
Donc partir de la comptabilit gnrale qui est assimilable aux ressources, de lorganisation et
du mode de fonctionnement de la SMI, nous avons pu liminer toutes les activits lmentaires
et celle qui ne consomment pas beaucoup de ressources afin de retenir que les activits
significatives et reprsentatives, pour ensuite les regrouper en fonction du facteur explicatif de
consommation des ressources c'est--dire linducteur de cot.
Donc si auparavant on avait recens 24 activits, aprs le traitement c'est--dire llimination des
activits lmentaires et le regroupement en fonction de leur facteur explicatif on se retrouve
avec 6 activits ce qui nous permettra dviter toute rptition.
- heures machines
Inducteur retenu Nombre de commandes
-B
IB
Processus PRODUCTION
LI
Processus PRODUCTION
Activit TRAITER LES REBUTS
Dfinition Le recyclage consiste dabord faire une trie afin de rcuprer tous les
dchets pour ensuite les recycler au niveau des machines.
Acteurs Ouvriers
Ressources Electricit ; amortissements ; locations ; autres
Inducteurs Nombre de rebuts traits
Inducteur retenu Nombre de rebuts traits
C
ES
expertise
TH
- 1 F amortissement machines
Inducteur retenu Heures machine
U
E
Processus ADMINISTRATION
Activit PILOTER ET ADMINISTRER
Dfinition Le pilotage regroupe toutes les oprations de grance au niveau de
lusine et les oprations de coordination de lensemble des processus
Acteurs Grant ; magasinier
Ressources Electricit ; autres achats ; location ; amortissements ; personnels ;
assurance ; autres frais
Inducteurs - 1000 units produites
- Nombre de commandes
Inducteur retenu 1000 units produites
Processus ADMINISTRATION
Activit TENIR LA COMPTABILITE ET LES FINANCES
Dfinition La comptabilit ; les finances ainsi que les oprations administratives
ont t confies au cabinet comptable. Cette activit est constitue de
gestion de la trsorerie, de la facturation, du recouvrement
Acteurs Cabinet comptable ; voyage et dplacement
Ressources Honoraires et frais de gestion
Inducteurs - 100 000 F CFA de chiffre daffaire
C
- units vendues
ES
Source : nous-mmes
IB
pour mieux se concentrer sur le cur de son mtier qui est la production. En effet, une grande
O
partie de ses activits a t confie dautres entits, cest le cas de la gestion des fournisseurs,
TH
des approvisionnements, du transport des matires premires et marchandises ainsi que la gestion
des ressources humaines car il faut noter que la SMI ne compte que quatre salaris permanents.
EQ
Cette politique a entrain au niveau de notre comptabilit analytique une rduction considrable
U
de nos activits dautant plus que les ressources consommes par les activits sous-traites
E
Des activits importantes pour lexploitation de la SMI comme la facturation ou la gestion des
stocks ne figurent pas dans notre comptabilit du fait quelles ne consomment pas beaucoup de
ressources. Seul le magasinier avec laide du responsable dusine grent tous les stocks et il ne
consomme pas des charges telles que les amortissements des fourchettes ou dautres frais. Les
seules ressources quon peut affecter la gestion des stocks sont la rmunration du magasinier
ainsi quune partie des charges de location de la SMI mais ces montants ne sont pas significatifs.
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons partir des informations collectes, pu dterminer les processus
puis identifier les activits de lentreprise ce qui a abouti ltablissement de la liste des activits
de notre comptabilit par activit. A travers cette description, on constate que la socit a
externalis une grande partie de ses activits afin de se recentrer sur son activit principale qui
est la transformation des produits et palier un manque de comptence en dehors de son domaine
dactivit.
Cette premire tape didentification des activits accomplie, il reste analyser les cots de
C
revient en se rfrant sur le principe de base considrant lactivit comme tant linterface entre
ES
Le calcul des diffrents cots des produits de la SMI requiert au pralable didentifier et de traiter
les donnes comptables et financires disponibles laide du systme dinformation existant. Ces
informations peuvent prendre plusieurs formes et parvenir de diffrentes sources nous de les
traiter pour quelles rpondent aux objectifs et aux attentes de notre comptabilit analytique.
Le calcul des cots et des rsultats analytiques se fait principalement partir des charges et des
produits comptabiliss en comptabilit gnrale mais il existe cependant un certain nombre de
C
diffrences dincorporation.
ES
AG
DONS 15 000
-B
CHARGES SUPPLETIVES
- SMI est une socit caractre socitaire donc les rmunrations du travail de lexploitant
sont comptabilises
- Le capital tant de 1 000 000 FCFA le financement des activits de la SMI sest fait par
emprunt et les capitaux propres ne sont pas importants. Donc une charge fictive lie
lautofinancement ne serait pas pertinente.
La SMI sadresse un central dachat bas Paris qui est M2A pour ses approvisionnements. Le
grant passe la commande et M2A lui fournit larticle en quantit souhaite pour lexploitation de
C
lusine. Les charges lies lapprovisionnement reprsentent des charges directes car pour
ES
chaque article command M2A tablit une facture et cest partir de cette facture que le
AG
transport ; lassurance ; les droits de douane et les honoraires du transitaire sont dtermins. (cf
tableau en annexe 2)
-B
Les approvisionnements de lexercice 2010 ainsi que les charges directes correspondantes sont
IB
AUTRES
EQ
PREF 23 GRS 34 551 912 125 000 103 655 764 748 92 213 1 292 894 4 843 296
E
PREF 25 GRS 19 734 000 75 000 83 937 555 000 43 348 856 775 1 985 632
PREF 26 RS 34 552 320 210 000 200 000 408 704 67 708 1 857 170 1 083 668
PREF 85GRS 35 439 783 106 500 231 192 508 984 67 870 1 616 427 2 272 996
PREF 86 GRS 48 140 014 353 715 587 116 1 926 085 207 249 3 357 981 17 621 989
PEHD
SOUFFLAGE 528 781 024 1 841 500 1 086 301 8 079 025 885 292 16 437 446 42 497 351
BOUCHONS 39 650 894 336 200 355 536 962 695 107 358 1 243 261 9 131 519
COLORANTS 11 878 875 0 0 0 0 0 0
PIECES
DETACHEES 60 069 439 2 937 345 219 223 1 559 744 65 763 1 281 694 8 018 683
COLORANTS
Les charges directes lies la fabrication des diffrents produits reprsentent les
O
consommations en :
TH
- prformes ;
- bouchons ;
U
-
E
colorants ;
- Main duvre directe
PEHD SOUFFLAGE
ES
Chaque mois SENOR envoie la SMI un tat rcapitulatif des journaliers o est mentionn le
-B
volume horaire en main duvres directs consomms ainsi que le montant payer correspondant.
IB
JOURNALIERS
MOIS EFFECTIF HEURES MONTANT
EQ
Source : nous-mmes
AG
Colorants et bouchons
-B
BO 10 LITRES
TH
BO 5LITRES
BO 1LITRES
EQ
BO 1/2 LITRES
BI 20L ITRES 4 975 KG 484 756
U
Aprs la production des bouteilles, elles sont directement livres SENOR par les traineuses ou
alors stockes dans des sacs plastiques si elles sont destines dautres clients et dans ce cas les
frais de transport sont supports pas ce dernier.
BIDONS 20L
TOTAL 6 950 8 765 000
-B
Avec la mthode CPA toutes les charges indirectes sont consommes par des activits qui seront
TH
ensuite affectes aux objets de cots partir des inducteurs. Mais dans le cas de la SMI une partie
EQ
de ses charges indirectes qui reprsente les amortissements des machines ainsi que les cots des
pices de rechanges seront affects directement aux produits en utilisant un coefficient qui est le
U
nombre dheures machine car chaque machine produit deux types de bouteilles. Il est plus
E
pertinent dadopter cette mthode que de regrouper toutes les amortissements et les cots de
pices dtaches dans une activit pour ensuite trouver un inducteur.
LIBELLES
MACHINE 20L
AMORTISSEMENT
Souffleuse PEHD 25000S TECHNE, moule 2 empreintes 61 772 245
Souffleuse PEHD 25000S TECHNE, quips d'1 broyeur scheur 61 772 245
Compresseur d'air GASS 10 bars avec scheur 2 420 738
Compresseur d'air GASS 10 bars avec scheur 2 420 738
Bouteille Tampon de 2000 litres 81 247
Jeu de pices spcifiques 1 721 612
TOTAL ANNUITE 130 188 825
PIECES DETACHES
C
LIBELLES
LI
MACHINE 10L 5L
AMORTISSEMENT
O
PIECES DETACHES
E
LIBELLES
MACHINE 1L 0.5L
AMORTISSEMENT
Souffleuse PET,EA4SIAPI + hotte prform.+ lvateur + moule 4 29 693 122
Souffleuse PET,EA4SIAPI + moule 4 empreintes pour bouteilles 29 693 122
Moule 4 empreintes pour bouteilles 0,5L I.T.S (fact.24/2007) 2 332 110
C
PIECES DETACHES
PIECES DETACHEES / FIXAGE PATINS M2A Export 2 894 797
IB
2 Transformer le produit
Activits Montants
-B
Activits Montants
AMORTISSEMENT MACHINE / RECYCLEUR 3 326 529
U
5 Piloter et administrer
Activits Montants
GAZOIL GERANT / FOURN NON STOCKABL 135 976
FOURNITURE BUREAU GERANT 405 885
TRANSPORT PLIS 51 000
FRAIS DE TELEPHONE 1 117 314
FRAIS DE TELEX 41 705
FRAIS DE TELECOM 159 070
AUTRES FRAIS DE TELECOM 157 154
AMORT MATERIEL ET MOBILIER DE BUREAU 1 571 027
FOURNITURE D ENTRETIEN 72 220
PRODUITS DE NETTOYAGE 109 104
C
Activits Montants
U
1 Dmarrer et
2 Transformer le 3 Traiter les
RESSDOURCES INDUCTEURS NOMBRE surveiller les
produit rebuts
machines
HEURES
ELECTRICITE MACHINES 70 544 67 722 2 822
FRAIS DE NOMBRE DE
TRANSPORT DEPLACEMENT 16
LOCATION
BATIMENT M2 OCCUPE 1 475 1 371 29
ASSURANCE 1000 000 VALEUR
SUR MAT MATERIEL 875 857 18
PATENTES 1000 000 VALEUR
LICENCES AJOUTEE 477 357
INTERET SUR 1 000 000
C
1H TEMPS DE
SAISONNIERS TRAVAIL 26 988 26 988
PERSONNEL 1H TEMPS DE
AG
4 Rparer et 6 Tenir la
LI
LOCATION
BATIMENT M2 OCCUPE 1 475 75
ASSURANCE 1000 000 VALEUR
U
ELECTRICITE 200 817 000 67 722 192 784 320 2 822 8 032 680
FRAIS DE
TRANSPORT 292 000 - -
LOCATION
BATIMENT 6 000 000 1 371 5 580 000 29 120 000
ASSURANCE SUR
MAT 12 604 075 857 12 351 994 18 252 082
PERSONNEL
PERMANENT 38 722 218
TOTAL 479 460 691 39 666 928 351 017 147 12 977 956
IB
LI
AUTRES FRAIS DE
TRANSPORT 292 000 4 58 400 12 233 600
LOCATION
BATIMENT 6 000 000 75 300 000 -
U
ASSURANCE SUR
E
Lemprunt contract par la SMI a servi acqurir les machines pour son activit qui est la
transformation des produits, cest pourquoi les charges relatives aux intrts sur emprunt ont t
affectes hauteur de 90% lactivit transformer le produit. Les saisonniers reprsentent les
conducteurs machines, chaque mois SENOR nous fait parvenir une facture concernant leurs
charges salariales (cf tableau en annexe 3) notamment en cas de panne sur les machines le
personnel de SENOR peut intervenir et ces prestations seront factures la SMI.
ACTIVITES RESSOURCES
C
Source : nous-mmes
LI
6.7. Inducteurs
O
TH
Les inducteurs et les donnes dont nous disposons avec le systme dinformation actuel nous ont
permis de dterminer la consommation en ressources des diffrents produits. Pour linducteur
EQ
nombre de rebuts traits nous savons quils reprsentent en moyenne 3 % de la production ainsi
U
nous avons calcul le nombre dinducteurs qui sera affect chaque produits.
E
0,5 5 10 20
ACTIVITES TOTAL LITRE 1 LITRE LITRES LITRES LITRES
1 Dmarrer et surveiller les Inducteurs 37 2 18 7 4 6
machines
Ressources 40 697 197 2 199 848 19 798 636 7 699 470 4 399 697 6 599 545
3 Traiter les rebuts Inducteurs 459 928 15 040 392 260 30 705 2 380 19 544
Ressources 16 304 485 533 154 13 905 640 1 088 479 84 374 692 836
4 Rparer et entretenir les Inducteurs 42 239 1 190 32 671 3 197 297 4 883
machines
C
Ressources 55 083 075 1 551 879 42 606 191 4 168 806 387 777 6 368 052
ES
Source : nous-mmes
IB
LI
6.8. Ventes
O
La SMI est en partenariat avec la socit industrielle SONIA qui volue aussi dans le secteur de
lemballage. La production des bouteilles de litre tait destine SONIA mais cette dernire
avait fournis ses propres prformes, la SMI se chargeait de la transformation et en contre partie
un montant forfaitaire a t factur pour la prestation.
PEHD
E
PIECES
ACQUISITION DE MATIERE PREMIERE COLORANTS DETACHEES
ACHAT 11 878 875 60 069 439
TRANSPORT - 2 937 345
ASSURANCE - 219 223
TRANSITAIRE - 1 559 744
IMPOT S ET TAXES D - 65 763
AUTRES DROITS - 1 281 694
DROITS DE DOUANES - 8 018 683
COUT D ACQUISITION 11 878 875 74 151 891
QUANTITE 3 650
C
Source : nous-mmes
AG
PRIX COUT D
DESIGNATION QUANTITE UNIT ACQUISITION
IB
Source : nous-mmes
Source : nous-mmes
AG
composent reprsentent uniquement des charges directes. Concernant les prformes plus le
IB
grammage est important plus la bouteille est rsistante. En principe, le prix dachat des prformes
LI
doit corrl avec le grammage mais telle nest pas le cas car le prix des marchandises varie en
O
fonction du cours de leuro, des honoraires de M2A qui sont intgrs au prix dachat mais aussi
TH
du fournisseur. En effet durant lexercice 2010 le prix dachat unitaire des prformes de 22
grammes tait de 37,921 et celui de 26 grammes tait de 36,344.
EQ
De mme le cot dacquisition nest pas proportionnel avec le niveau de grammage des produits,
U
certaines charges peuvent gonfler considrablement les cots dacquisition cest le cas de la
E
rmunration du transitaire. En effet il peut arriver que la SMI ne dispose pas despace suffisante
pour accueillir les livraisons ainsi le transitaire va stocker les marchandises au niveau de ses
entrepts jusqu' ce que la SMI se libre et cela peut prendre des mois. Ces charges
supplmentaires vont augmenter les frais de transit et on constate des variations importantes entre
les cots dacquisitions.
PRIX PRIX
LIBELLES QUANTITE UNITAIRE MONTANT QUANTITE UNITAIRE MONTANT
ES
STOCK GLOBAL 1 308 672 31,921 41 773 718 1 736 800 38,822 67 426 031
CONSOMMATION 1 308 672 41 773 718 1 736 800 67 426 031
-B
STOCK FINAL - - -
IB
BOUCHONS COLORANTS
PRIX PRIX
LIBELLES QUANTITE UNITAIRE MONTANT QUANTITE UNITAIRE MONTANT
C
STOCK INITIAL 48 800 61,848 3 018 162 1 325 3 042,769 4 031 669
ES
ACHAT 708 000 73,146 51 787 463 3 650 3 254,486 11 878 875
STOCK GLOBAL 756 800 72,418 54 805 625 4 975 3 198,099 15 910 544
AG
valoriss partir des fiches de stocks labors par le comptable (cf tableau en annexe 4).La
O
mthode utilise est linventaire permanent qui nous permet de connatre tout moment les
TH
quantits en stocks. Adaptes aux matires non prissables (marchandises pouvant faire lobjet
EQ
dun stockage sur de longues priodes), la mthode du CUMP priodique value les sorties
partir dun cot unitaire moyen pondr des entres marchandises + stock initial, calcul sur une
U
priode annuelle.
E
Lors de notre revue de littrature on avait expos la dmarche de la mthode ABC. Ainsi nous
allons rapprocher cette dernire avec les traitements effectus au pralable au niveau de notre
deuxime partie partir dun schma. Ceci nous permettra dans un premier temps de vrifier si la
dmarche a t respecte puis de dterminer les oprations effectuer pour le calcul des cots des
oprations.
RESSOURCE
R.DIRECTES R.INDIRECTES
AUX AUX
Tableaux 16
C
ES
R.DIRECTES
R.INDIRECTES
AG
AUX
AUX
Tableau 20
-B
INDUCTEURS DE RESSOURCES
IB
Tableaux 21/22
LI
ACTIVITES
O
Tableau 23
TH
INDUCTEURS D ACTIVITES
Tableaux 24/25
EQ
2
U
PRODUITS
E
1
Source : nous-memes
A partir de ce schma nous avons pu vrifier le respect de la dmarche mais aussi nous pouvons
dire quil nous reste deux tapes drouler pour le calcul des cots de production savoir :
- affecter les charges directes aux produits reprsentant les prformes calculs au cot
unitaire moyen pondr ainsi que les heures de main duvre directes (1);
- Imputer les cots des activits aux produits partir des nombres dinducteurs et de leur
cot unitaire (2).
TRAITER LES REBUS 15 040 533 154 392 260 13 905 640
REPARER ET ENTRETENIR
LES MACHINES 1 190 1 551 879 32 671 42 606 191
-B
COUT DE PRODUCTION 501 319 44,888 22 503 133,40 13 075 325 86,865 1 135 794 602,29
LI
O
TH
UNITAIRE UNITAIRE
PREFORMES 85 GRAMMES 330 000 40 243 752,00
U
BOUTEILLES 20 LITRES
ETAPES LIBELLES PRIX
QUANTITE MONTANT
UNITAIRE
PEHD SOUFFLAGE 544 857 507 575 128,30
COLORANTS 4 975 15 910 544,00
BOUCHONS 484 756 35 104 856,70
CONSOMMATION HEURES MOD/
(1) OUVRIERS 11 263 500,437 5 636 421,93
AMORTISSEMENT MACHINE/ PIECES
DETACHEES 139 231 530,00
DEMARRER ET SURVEILLER LES
MACHINES 6 6 599 545
C
Source : nous-mmes
LI
O
Source : nous-mmes
BO 5 LITRES BO 10 LITRES
ES
PRIX PRIX
LIBELLES QUANTITE UNITAIRE MONTANT QUANTITE UNITAIRE MONTANT
AG
STOCK INITIAL 700 300,569 210 398 6 907 344,124 2 376 864
PRODUCTION 1 023 485 229,737 235 131 943 79 336 342,417 27 165 995
STOCK GLOBAL 1 024 185 229,785 235 342 341 86 243 342,554 29 542 859
-B
BI 20 LITRES
LIBELLES QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
EQ
Tous les lments stocks devraient sortir du magasin au cot auquel il est entr, le principe de
linventaire permanent nous a permis de valoriser les stocks de produits finis en adoptant la
mthode du cot unitaire moyen pondr.
En 2010 le cot unitaire de production des bouteilles de 1 litre a subit une variation de plus de
20% par rapport a 2009.Mais cette variation na pas eu une influence importante sur notre CUMP
cause dune faible quantit de stock initial.
La dtermination du cot de revient est la partie de la procdure analytique qui va nous servir
estimer, rapporter, contrler et analyser le cot des diffrents produits de la socit
industrielle SMI. Il est constitu de tous les frais variables attribuables un produit (matires
premires, fournitures directes, main-duvre directe) et de la somme des ressources engages
C
PRIX PRIX
LIBELLES QUANTITE UNITAIRE MONTANT QUANTITE UNITAIRE MONTANT
COUT DE PRODUCTION
IB
VENTES 524 519 23 401 158,60 12 956 642 1 123 959 528,14
CONSOMMATION SACS
PLASTIQUES 141 178 064,00 4 910 6 192 328,00
LI
COUT DE
O
REVIENT 524 519 44,954 23 579 222,60 12 956 642 87,226 1 130 151 856,14
CHIFFRE D
TH
AFFAIRE 524 519 4 024 380,00 12 956 642 73,500 952 313 187,00
RESULTAT
ANALYTIQUE 524 519 - 37,281 - 19 554 842,60 12 956 642 - 13,726 - 177 838 669,14
EQ
U
E
BOUTEILLES 20 LITRES
LIBELLES
QUANTITE PRIX UNITAIRE MONTANT
COUT DE PRODUCTION VENTES 655 036 807 861 838,56
COUT DE REVIENT 655 036 1 233,309 807 861 838,56
CHIFFRE D AFFAIRE 655 036 1 754,760 1 149 430 971,36
RESULTAT ANALYTIQUE 655 036 521,451 341 569 132,80
Source : nous-mmes
PRODUITS QUANTITE
UNITAIRE ANALYTIQ AFFAIRE
ES
Source : nous-mmes
LI
O
Les dirigeants des entreprises industrielles doivent constamment ragir des situations
TH
provoques par le comportement de la concurrence mais au pralable ils doivent tre en mesure
de dterminer le niveau de rentabilit par catgorie de produits afin de prendre des dcisions
EQ
stratgiques. Les bouteilles de 20 litres reprsentent les produits les plus rentables avec 29 % de
U
marge bnficiaire puis viennent les bouteilles de 10 litres avec 20% de marge mais cependant on
E
note que ces produits enregistrent les niveaux de vente les moins importants.
Aprs avoir identifis les activits et calculs le cot de revient par produits, nous allons procder
lanalyse de ces diffrents rsultats et ensuite formuler des recommandations.
Au vu des rsultats analytiques, on se rend compte certains ont une forte rentabilit dautres pas.
Les bidons de 20 litres ainsi que les bouteilles de 10 litres sont rentables alors que les autres
produits sont tout simplement dficitaires. La production et la vente de ces derniers modles
feraient donc perdre de largent lentreprise. Le fait que les bouteilles de litre, de 1 litre et de
5 litres qui sont dficitaires reprsentent plus de 80% de la production de la SMI plongerait
lentreprise dans une situation difficile et si toutes fois la demande en bouteilles de 20 litres par
les clients ne se fait plus exprimer lavenir de lentreprise serait immdiatement remis en cause.
C
6.12.2. Recommandations
ES
Au terme de notre tude qui a port sur le calcul et lanalyse des cots par la mthode ABC de la
AG
socit industrielle SMI nous avons formul les recommandations suivantes en vue damliorer la
gestion industrielle de lentreprise.
-B
Pour une meilleure rentabilit de la socit une politique tarifaire plus en lien avec la ralit des
IB
cots est ncessaire. Les prix de ventes des produits doivent tre revus pour quau moins la SMI
LI
Si nous prenons lhypothse que la SMI volue dans un march o le prix de vente est quasiment
impos par le client avec la relation de partenariat qui existe avec SENOR, il peut concevoir ses
EQ
produits en tenant compte de la nouvelle approche qui est la composition de ses cots. Ainsi, ses
U
modes de fabrications et ses cots de revient sont tablis en fonctions du pris de vente. De ce fait,
E
en fonction du prix de vente qui sera fix la SMI va dterminer le grammage des prformes
utiliss pour la production des bouteilles de 1 litre et des autres produits.
La SMI sait dsormais o elle gagne et perd de largent et doit donc rorienter ses actions futures
et accepter des prestations qui contribuent couvrir lensemble des cots affects par la mthode
ABC. En 2010, SONIA avait vers un montant forfaitaire pour le soufflage de prformes mais
avec le modle ABC il se trouve que ce montant forfaitaire ne couvre mme pas la moiti des
ressources consommes.
La SMI pourrait disposer dun tableau de bord orient vers la production et la marge
prvisionnelle. Il sera aliment par des informations sur la suivie de la consommation des
ressources et ainsi chaque mois la SMI disposerait dun compte de rsultat sur la base de ses
planning de production mensuels et le cumul sur les douze mois va donner la tendance du rsultat
annuel, ce qui permettra un meilleur pilotage sur une anticipation de la connaissance du rsultat.
Les dirigeants pourraient aussi revoir leurs orientations stratgiques et leurs choix dorganisations
notamment avec la gestion du personnel. En effet la SMI a externalis en grande partie le
processus gestion du personnel mais cependant reste savoir sil est plus rentable de faire ou de
faire faire. La SMI pourra apprcier le cot de ce processus en utilisant le modle ABC et il est
C
important de signaler que les prestations offertes par les sous-traitants ne correspondent jamais
ES
comme des produits secondaires du fait de leur faible niveau de production par rapport aux autres
IB
produits sont en fait prpondrantes. Les dirigeants pourraient allouer des moyens et ressources
LI
telles que le recrutement dun commercial afin daccroitre le niveau de production et de vente des
O
Lobjectif de cette deuxime partie tait de prendre connaissance de la socit industrielle SMI,
didentifier les processus ainsi que les activits de lentreprise, et de calculer les cots de revient
des produits par la mthode ABC.
Cette partie nous a permis de mettre en application notre dmarche dfinie pralablement et
dexpliquer la formation du rsultat global de lentreprise. En effet la socit est en mesure de
dterminer la rentabilit de chaque produit et dispose doutil de dcision capable de lorienter
dans son dveloppement et sa gestion afin de rpondre aux questions cruciales.
C
Au terme de notre tude nous avons aboutit la dtermination des rsultats analytiques par
ES
produits, il revient aux dirigeants de la socit de sen servir pour corriger les dfaillances
AG
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Analyse des cots des produits dune socit industrielle par la mthode ABC : cas de la SMI
La mthode ABC, ou Analyse Base sur les Cots, a commenc se diffuser dans les entreprises
partir des annes 80, d'abord aux Etats-Unis puis en Europe... elle a pris le relais de la
comptabilit analytique traditionnelle, devenue de plus en plus inoprante, dterminer des cots
de revient, en particulier en raison de la distinction cots fixes / cots variables. La mthode ABC
repose sur l'observation de l'enchanement des tches, des activits et des processus de
l'entreprise, pour comprendre la formation du cot et de la valeur de ses produits et/ou services.
Cest dans ce sens que nous avons retenu notre thme dont lobjectif principal est de doter de
socit industrielle SMI dun outil de gestion.
Au cours de nos travaux nous avons rencontr de nombreuses difficults parmi lesquelles
C
Notre dmarche nous a servi atteindre les objectifs spcifiques que nous nous tions fixs au
LI
dbut de notre mmoire. Cependant comme toute uvre humaine, des insuffisances existent, il
O
A partir du calcul des cots de revient et des rsultats analytiques nous avons analys la
EQ
profitabilit de lentreprise et dtermin la part chaque produit sur la rentabilit globale. Nous
avons formul des recommandations mme si l'application de ces recommandations de faon
U
E
globale et systmatique reste a priori incertaine, l'idal pour nous est de contribuer
lamlioration dune gestion industrielle efficace ainsi que du systme de contrle interne.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
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NDIAYE Ngon MPACG ; CESAG-2008/2010 Page 126
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