Electrostatique Electrocinetique
Electrostatique Electrocinetique
Electrostatique Electrocinetique
Boumediene Alger
Physique 2
Electrostatique-lectrocintique
Domaine MI
Dr Nouri Sabrina
Pr Ghezal Abderrahmane
Les auteurs
Table des matires
Interaction lectrique-ELECTROSTATIQUE
L'atome est la plus petite particule d'un corps qui puisse exister. Un corps est constitu d'un
assemblage d'atomes. Une petite partie de la matire contient des milliards datomes. L'atome
est constitu d'un noyau autour duquel gravitent les lectrons. Le noyau est constitu de deux
particules appeles nuclons. Ces particules sont les protons et les neutrons. Le nombre de
protons dans un atome est gal au nombre d'lectrons.
Les corps dont la couche priphrique ne comportant quun, deux, trois lectrons libres auront
tendance perdre ces lectrons et devenir des ions positifs. Les corps ayant ce type de proprit
sont des bons conducteurs du courant lectrique par exemple : le cuivre, l'aluminium et le fer.
Les corps dont la couche priphrique comportant 5, 6 ou 7 lectrons auront tendance gagner
des lectrons et devenir des ions ngatifs. Les corps ayant ces proprits sont des mauvais
conducteurs du courant lectrique. Ils sappellent isolants.
L'lectrisation c'est le phnomne d'apparition d'une charge lectrique ou d'apparition des
quantits d'lectricit sur un corps. Il existe trois types dlectrisation :
L'lectrisation par frottement
L'lectrisation par contact
L'lectrisation par influence.
Exemple 1 :
Prenons une boule et suspendons-la par un fil. Ensuite, on approche une tige de verre aprs
l'avoir frotte pralablement. On remarque que la tige attire la boule.
Figure 1.1
1
Exemple 2 :
On approche une tige en verre frotte un tissu en laine de petits morceaux de papier. Ces
derniers sont alors attirs par la tige.
Figure 1.2
Les frottements de la tige la laine lui ont fait perdre des lectrons. Par consquent, le verre se
trouve charg positivement. En approchant la tige des morceaux de papier de charge neutre, des
charges ngatives se dplacent dans le papier en face des charges positives de la tige de verre.
Cette attraction entre les deux objets de charges opposes est due la prsence des forces
lectrostatiques.
1 q1 q 2
F1 2 r12
2
4 0 r12
(1.1)
2
Figure 1.3
Avec :
9 109 SI N.m 2 .C 2
M1 M 2 r12 1
r 12 M 1 M 2 , r12 r12 , r12 ,K
M1 M 2 r12 4 0
(1.2)
La constante 0 joue un rle particulier. Elle est appele la permittivit lectrique du vide
(units : Farad/m et en units de base : kg-1.m-3.s4.A2). Lexpression (1.1) n'est valable que pour
des charges immobiles se trouvant dans le vide. Elle est considre comme tant la base mme
de toute l'lectrostatique. La force lectrostatique possde exactement les mmes proprits
vectorielles que la force de la gravitation et obit au principe d'action et de raction de la
mcanique classique.
Ftot F1 F2
(1.3)
Figure 1.4
3
1.4. Exercice
Trois charges q1, q2 et q3 disposes selon la figure1.5. Calculer alors la force rsultante
applique sur la charge q3.
Figure 1.5
On donne :
q1 1,5 .101 C, q 2 0,5 .103 C, q 3 0,2.103 C, AC 1,2m, BC 0,5 m
1.5. Corrig
q1 et q3 ont le mme signe, dans ce cas F1 est rpulsive.
q2 et q3 ont un signe oppos, dans ce cas F2 est attractive.
kq1 q3
F1 u r 1 F1 1,8.103 N
r12
kq2 q3
F2 u r 2 F2 3,6 .103 N
r22
Par consquent, le calcul de la rsultante F :
Figure 1.6
4
Chapitre 2
Champs et potentiel lectriques
O u
OM est le vecteur unitaire port par la droite (OM).
1 Q
On remarque que lexpression 4r2 r2 ne dpend que de la charge Q et des coordonnes du point
OM
M.
Cette expression dfinit une grandeur lectrique appele champ lectrostatique qui est produit
par une charge Q place en un point O en tout point M de lespace, qui scrit sous forme
vectorielle comme suit :
1 Q
EQ u OM
2
4 0 rOM
(2.2)
b) Lignes de champ
Le trac des lignes de champ permet d'tablir l'allure gnrale du champ lectrique dans une
rgion de l'espace. La ligne de champ reprsente l'orientation du champ lectrique rsultant en
un point de l'espace. En tout point, le champ lectrique rsultant est tangent la ligne de champ
passant par ce point. Pour tracer convenablement les lignes de champ, certaines rgles
s'appliquent suivant les proprits exposes ci-dessous :
Proprits :
-Les lignes de champ sont contenues entre les charges positives et ngatives.
-Les lignes de champ sont produites par les charges positives et absorbes par les charges
ngatives.
5
Figure 2.1: Exemples de lignes de champ : Deux charges gales (gauche) et deux charges
opposes (droite)
-Une ligne de champ lectrostatique nest pas ferme. Elle part linfini ou part dune charge
q et se termine sur une charge de signe oppos.
Le nombre de lignes de champ produites ou absorbes par une charge est proportionnel la
grandeur de la charge
c) Tube de champ
Un tube de champ est la surface imaginaire engendre par l'ensemble des lignes de champ qui
s'appuient sur un contour ferm.
Figure 2.2: Exemples de tube de champ : ensemble de lignes de champ reposant sur un
contour ferme
6
2.2. Potentiel lectrostatique cre par
une charge ponctuelle
La circulation lmentaire du champ E M cre par une charge Q sur un lment de longueur
dl au point M dune courbe quelconque (AB) est donn par la relation suivante :
c E M . dl (2.3)
Avec E M est le champ lectrique cre par la charge Q au point O. On note ur le vecteur
unitaire le long de la droite OM et r = OM
E M
1 Q
ur (2.4)
4 0 r 2
On dcompose dl selon ur et selon une autre direction qui lui est perpendiculaire telle que :
dl dr u r dl
(2.5)
7
c EM .dl
1 Q Q dr
u r . dr u r . dl
40 r 2
40 r 2
(2.6)
Lintgrale de la relation (2.7) sur toute la courbe (AB) donne la circulation totale. En prenant
en considration que :
dr 1
d
r2 r
(2.7)
Ce qui donne :
Q
c d
4 r
0 (2.8)
Dans ce cas, la circulation du champ lectrostatique entre A et B sur la courbe (AB) est donne
par :
B
B B Q Q
c EM .dl d
Q Q
4 r 4 r 40 rA 40 rB
A A 0 0 A
(2.9)
Cette circulation ne dpend pas du chemin suivi puisquelle ne dpend que des points de dpart
A et darrive B.
On dfinit alors le potentiel lectrostatique comme tant la quantit V (M) dont la variation est
loppos de la circulation du champ :
B
c E M .dl V A V B V
A (2.10)
Avec:
VM
Q
cte
4 0 r
(2.11)
En pratique, on utilise toujours des diffrences de potentiel au lieu du potentiel car la constante
est choisie arbitrairement. Souvent elle est prise nulle linfini V () =0.
Par consquent, le potentiel lectrique cr par une charge ponctuelle Q au point M est donn
par :
VM
Q
4 0 r
(2.12)
8
En combinant les deux relations (2.5) et (2.12), on trouve la relation entre le champ et le
potentiel lectrostatique. Cette relation possde plusieurs formes :
1. Relation diffrentielle :
dV M E M . dl (2.13)
2. Relation locale :
dV M grad V M . dl (2.14)
En prenant en considration que :
dV M E M . dl (2.15)
Dans ce cas, on a :
EM grad VM . (2.16)
dVM
EM ux
dx (2.17)
3. Relation intgrale : la relation (2.17) est une relation importante dans les calculs champ-
potentiel.
Une surface quipotentielle est lensemble des points M se trouvant au mme potentiel V :
Les surfaces quipotentielles sont des sphres centres sur la charge. Comme le champ
lectrostatique E M drive du potentiel sous la forme dun gradient, E M est toujours
perpendiculaire aux surfaces quipotentielles.
9
Soit un nombre de N charges ponctuelles qi, i = 1 .N places en des points Ai, i = 1..N. Soit
une charge q place en un point M. Chaque charge qi cre au point M un champ lectrique
E M , la force exerce sur q scrit :
N N
FM q E i M q E i M
i 1 i 1 (2.19)
Dautre part on a :
N
EM E i M
i 1 (2.20)
On conclut que la charge q subit un champ lectrostatique E M somme vectorielle des champs
N N q
EM E i M
1
i
u
2 i
i 1 4 0 i 1 i
r
(2.22)
Avec : = et vecteur unitaire dirig selon
A partir de la relation :
dV EM .dl (2.23)
10
En prenant en considration le thorme de superposition, dans ce cas on a :
N N
N
dV E M .dl E i M .dl E i M .dl dVi
i 1 i 1 i 1 (2.24)
Sachant que la somme dun ensemble de diffrentielles tant la diffrentielle de la somme :
N N
dV dVi d Vi
i 1 i 1 (2.25)
On obtient alors ;
N N q
V M Vi
1
i
i 1 4 0 i 1 ri
(2.26)
La relation (2.26) est une somme algbrique o les signes des charges doivent tre pris en
considration.
Lnergie potentielle lectrostatique est dfinie une constante prs comme cest le cas de
lnergie potentielle de gravitation. On choisit lnergie potentielle nulle linfini, o les
charges lectriques sont inexistantes. Cest donc de linfini que lon va amener la charge
q.
A tout instant, la charge lectrique est soumise une force lectrostatique donne par :
FM q EM (2.27)
Le dplacement de la charge q ncessite une force F exp de telle sorte quelle compense la
force lectrostatique. Dans ce cas, le dplacement se fait une vitesse constante. En appliquant
le principe dinertie sur le systme compos de la charge q :
F M F exp 0 F exp q E M (2.28)
11
Le travail ncessaire pour effectuer le dplacement de la charge q est la somme des travaux
lmentaires de la force F exp le long du chemin qui mne la charge de linfini P. Le travail
lmentaire de la force F exp est :
La circulation du champ lectrique E M le long du chemin pris par la charge (q) pour aller
de linfini au point P est donne par :
p Wexp q V V P q V P 0
(2.31)
Lnergie potentielle lectrostatique dune charge q situe en un point P dans un champ
lectrostatique dont le potentiel V est dfinie comme suit :
p q VP
(2.32)
Dans ce cas, chacune des charges est soumise laction du champ lectrostatique cr par les
autres charges. Initialement toutes les charges taient loignes les unes des autres et se trouvent
toutes linfini, on procde comme suit :
On amne la charge q1 de linfini A1 : W1 =0 car E=0.
On amne la charge q2 de linfini A2 : En A2 le potentiel V2 cr par la charge q1 est :
1 q1
V 2
4 0 r12
(2.33)
La charge q1 est situe au point A1, q2 au point A2, on amne q3 de linfini A3 o le potentiel
est donn par :
12
1 q1 1 q2
V 3
40 r13 40 r23
(2.35)
Lnergie de la charge q3 est alors :
1 q1 q 3 1 q 2 q3
q 3V 3
4 0 r13 4 0 r23
(2.36)
Lnergie totale est donc :
1 1 qi q j 1
W
2 i j j 4 0 rij
qi Vi
2 i
(2.37)
Le terme provient du fait que dans linteraction entre les charges q i et les charges qj est
compte deux fois.
Distribution volumique :
1
2
W Vd
(2.38)
Distribution surfacique :
1
2
W VdS
s (2.39)
Distribution linaire :
1
2
W .V.dl
C (2.40)
Un diple est un systme lectrique constitu par deux charges lectriques ponctuelles de
charges gales et de signes opposs, +q et q situes lune de lautre une distance d (Figure
2.4).
13
Figure 2.4: Exemples de diples lectrostatiques.
Les molcules de HCL, CO, H2O, CO2
Pour connatre leffet lectrostatique cre par ces deux charges autour delles ncessite le calcul
du champ lectrostatique. Cela se fait soit par lapplication du principe de superposition en
calculant la somme vectorielle des deux champs, soit par le calcul du potentiel.
Figure 2.5
Daprs ce qui prcde, le potentiel cr en un point M repr par ses coordonnes polaires (r,
est simplement :
VM V q M V q M
q 1 1
4 0 r r
(2.41)
14
r r
q
4 0 r r
(2.42)
Do : r- - r+ = 2acos et r- r+ = r2.
Par consquent, le potentiel cr grande distance par un diple lectrostatique est donn par
la relation suivante :
p qd i 2 aq i
2aq cos
V M
p.u r
4 0 r 2
4 0 r 2
(2.45)
V 2p cos
Er
r 4 0 r 2
V p sin
E E
r 4 0 r 2
E z V 0
z (2.46)
Remarque : le diple possde une symtrie de rvolution autour de laxe qui le porte. Par
consquent, le potentiel ainsi que le champ lectrostatique possdent donc galement cette
symtrie.
15
On a :
W qVfinal Vinitial (2.47)
Pour q on a : T A q VA 0 q VA
Pour q on a : T B q VB 0 q VB
Donc : W q VB VA q VB VA
Or : dV grad V . dl dV E . dl
B B B B
VA VB dV E.dl Edl cos E cos dl E cos a E . AB
A A A A (2.48)
Do :
Wdipole q VA VB q . E.AB P.E (2.49)
Figure 2.6
OA FA OB FB
OA q E OB q E
OA OB q E
(2.50)
q AB E q AB E
Par consquent :
PE (2.51)
16
Equilibre du diple :
Par convention, on oriente le vecteur unitaire n normal la surface dS vers lextrieur. Ainsi,
pour q > 0, le champ E est dirig dans le mme sens que n et lon obtient un flux positif. A
partir de lexpression du champ cr par une charge ponctuelle, on obtient alors :
q u.n q
d . 2 ds .d
4 0 r 4 0
(2.53)
On remarque que la grandeur d est sans unit, elle provient dun quotient dun lment de
surface en m2 divis par le carre dune longueur en m2. Elle est appele angle solide.
Daprs lquation (2.53), on obtient un flux dpendant directement de langle solide sous
lequel est vue la surface et non de sa distance r. Pour d 0, q pouvant tre positif ou ngatif.
Figure 2.7
17
On a une charge q situe lintrieur de la surface S oriente par le vecteur n enfermant ainsi
un volume V, Pour le rayon 1, on a simplement :
q
d 1 d
4 0
(2.54)
Mais le rayon 2 traverse plusieurs fois la surface, avec des directions diffrentes. On aura
alors une contribution au flux :
u.n
d 2
q 1 ds u.n2 ds u.n3 ds
4 0 r12 1
r22
2
r32
3
q
d d d
4 0
q
d
4 0
(2.55)
En intgrant (2.49) sur toutes les directions, on obtient un flux total :
q
E.ds
s 0 (2.56)
Car lintgrale de langle solide sur tout lespace est telle que :
d 4
s
18
2.6.1. Champ lectrostatique cr par un plan
infini uniformment charg
On considre un plan infini portant une charge lectrique par unit de surface . Pour utiliser
le thorme de Gauss, il faut tout dabord connatre les proprits de symtrie du champ
lectrique E . Tous les plans perpendiculaires au plan infini sont des plans de symtrie de
celui-ci : E appartient aux plans de symtrie, il est donc perpendiculaire . Si ce plan est
constitu par les vecteurs unitaires ;( i , j ) on obtient alors E Ez ( x, y, z )k .Par ailleurs,
linvariance par translation selon les axes x et y fournit lexpression champ lectrique
E Ez ( z )k . Le plan est lui-mme plan de symtrie, donc E(z) est impaire.
Figure 2.8
Etant donn que ces proprits de symtrie sont vrifies, la surface de Gauss la plus adapte
est par consquent un cylindre de sections perpendiculaires au plan et situ des hauteurs
symtriques.
(2.58)
Il sensuit que le champ lectrostatique cr par un plan infini uniformment charg vaut :
19
E
2 0
(2.59)
Remarque :
1. Le champ ne varie pas avec la distance, ce qui est naturel car le plan est suppos infini.
2. On peut encore appliquer ce rsultat pour une surface quelconque charge uniformment. Il
suffit alors dinterprter E comme le champ au voisinage immdiat de la surface : suffisamment
prs, celle-ci peut tre assimile un plan infini.
Figure 2.9
La surface de Gauss adapte est simplement une sphre de rayon r et le thorme de Gauss
donne la relation du flux comme suit :
Q int
E.ds Er dS Er 4 r
1
dv
2
s s 0 0 v
(2.60)
Lorsque r < R, on obtient la relation suivante pour le champ lectrique :
4 3
r
3
E r
4r 2 0 3 0
(2.61)
20
Lorsque r > R, la sphre de Gauss enferme un volume V suprieur celui de la sphre. Mais la
distribution de charges nest pas nulle pour toute sphre dont le rayon est infrieur R, ce qui
fournit la relation suivante pour le champ lectrique :
4 3
r 3
3 R Q
E
2
4r 2 0 3 0 r r 2 0
(2.62)
O Q est la charge totale porte par la sphre. On vient ainsi de dmontrer, sur un cas simple,
quune distribution de charges symtrie sphrique produit lextrieur le mme champ quune
charge ponctuelle gale, situe au centre O de la sphre.
2.7. Exercices
Exemple1 :
Trois charges lectriques ponctuelles qA , qB et qC sont places aux points A(a,0), B (0 ,a) et
C(-a,0) respectivement. On donne : qA = q = 2.10-9C, qB = -2q, qC = 2q et a= 5 cm.
1. Calculer le potentiel lectrique V cr par ces trois charges au point O.
2. Dterminer le champ lectrique E cr au point O. Reprsenter qualitativement E .
3. En dduire la force lectrostatique F exerce sur une charge q' = (q' = q)place en O.
4. Avec quelle nergie cintique minimale doit on lancer de linfini la charge q' pour quelle
atteigne le point O ?
5. Calculer lnergie interne U du systme constitu par ces quatre charges.
Exemple2 :
Calculer le champ lectrique et le potentiel produits par un filament lectrique de longueur
infinie portant une charge par unit de longueur.
Exemple3 :
Soit un disque de rayon R charg uniformment en surface avec une densit surfacique > 0
1) Calculer le champ lectrique E(M) en un point quelconque M sur laxe du disque.
2) On fait tendre R vers linfini. En dduire lexpression du champ E(M)
Exemple4 :
Calculer le champ lectrique et le potentiel produits par un cylindre infini de rayon R,
uniformment charg avec une charge par unit de surface > 0.
21
2.8. Corrig
Exemple1 :
Y
C A
X
kq
a 2
2kq kq
i 2 j 2 i 2j
a a
E0 E 2x E 2y
A.N :
E 0 7200 i 2 j 7200 1 4 1.6 10 4 V / m
3. La force est exprime par :
F q E0
'
kq
F q 2 i 2j 2
a a
kq 2
i 2j
A.N :
F 1.6 10 4 2 .10 9 3.2 10 5 N
4. Conservation de lnergie totale :
22
E C E P
1
2
1
m v f2 m v i2 E Pf E Pi
2
0 E C i E Pf 0
ECi E Pf
q ' V0 q
kq
ECi
a
kq 2
ECi
a
A.N :
ECi 7.2 10 7 J
5. lnergie interne U du systme :
q q q q q A q ' q Bq ' q C q B q C q '
U k A B A C
2 a 2a a a 2a a
6kq 2
2a
A.N :
U 3.05 10 6 J
Exemple2 :
On considre le filament comme un cylindre dont le rayon de la surface r L, o L est la
longueur .L
On place le filament sur un laxe OY et on calcule le champ produit par un lment de longueur
dy. Au point P situ sur laxe (OX), llment dy est distant de r du point P. le champ
lmentaire dE est port par AP qui est reprsent par r . dE se dcompose en deux
composantes dE x et dEy .
Comme le problme est symtrique, on constate que la partie infrieure du filament produit un
champ lectrique oppos celui produit par la partie suprieure.
23
2 2
Ex dE x dE cos d
2 2
Avec :
dq
dE , dq dy
4 0 r 2
Dautre part, on a :
d
y R tan dy R tan ' R
R
, r
cos 2 cos
Aussi :
2
2
Rd cos cos d 2
Ex 2
R2
cos d sin 2
4 0 cos 4 0 4 0 2 0 R
2
2 2
E ux
2 0 R
24
Do :
dx
V
2 0 x
2 0
ln x C
Calcul de la constante C :
V 1 0 C 0 V x ln x
2 0
Exemple 3 :
1) Le calcul du champ lectrique :
On choisit comme lment de surface dS une couronne circulaire comprise entre les cercles de
rayons y et y+dy . Llment de surface dS porte une charge dq = dS.
Par raison de symtrie (il sagit dune surface quipotentielle), le champ cre par cette couronne
en un point M dabscisse x est port par Ox et a pour expression :
dS dS
dE x dE cos cos k cos
4 0 r 2 r2
Avec :
x 2
dS 2y dy, cos , r x 2 y2
r
Do :
2 y dy x x y dy
dE x k
x x
3 3
2 2 2 0 2 2
y 2 y 2
25
R
x
R 1
x ydy 2 2
E dE x 2
x y
3
2 0 0 2 2 0 0
x y2 2
R
x
E dE x 1
2 0
x 2 y2
0
Si on fait tendre R vers linfini, on dduit :
E
2 0
2) Calcul du potentiel lectrique :
Daprs la relation :
E grad V
En chaque point P on a un champ E = E(x), par consquent :
V
E
x
V E dx
V
2 0
R 2
x2 C
Daprs la condition x= 0, v 0, la constante est nulle. Par consquent :
V
2 0
R 2
x2
Exemple 4:
On considre un cylindre de rayon R et de longueur infini (voir figure ).
La symtrie du problme indique que le champ lectrique est radial. Sur les deux bases,
suprieur et infrieure le flux est nul.
26
E , Un
2
Le seul flux non nul est celui de la surface latrale. Pour le choix de la surface de Gauss de
rayon de r et dhauteur h, on a deux possibilits, soit une surface de rayon r suprieur R ou r
infrieur R.
0 r0
Q in r, h
2Rh r0
Par consquent :
E Er u r
0 rR
Er R r R
r
0
C1 rR
V r Er dr R
ln r C 2 rR
0
27
Chapitre 3
Conducteurs, condensateurs
3.1. Conducteurs
3.1.1. Dfinition dun conducteur
Un conducteur est un matriau dans lequel les charges se dplacent lorsquune force
lectrostatique leur est applique.
Dans les mtaux, seuls les lectrons sont mobiles. Le rseau de charges positives ne possde
quune faible mobilit et peut tre considr comme fixe. Dans les liquides et les gaz, les ions
se dplacent aussi.
E grad V 0 V Cte
3) La surface du conducteur est une quipotentielle. Puisque les lignes de champ lectrostatique
sont perpendiculaires aux surfaces quipotentielles. Dans ce cas, le champ cre lextrieur
prs de la surface est perpendiculaire celle-ci.
4) Le flux du champ sur la surface quipotentielle est nul ; car les charges en excs ne peuvent
pas se repartir dans le volume.
En effet, par application du thorme de Gauss une surface ferme S quelconque incluse dans
le volume, on constate que la somme des charges intrieures cette surface est nulle. Dans ce
cas les charges excdentaires ne peuvent se repartir que sur la surface du conducteur. Cette
rpartition se fait avec une densit surfacique de charges . Exprimentalement, on constate que
les charges se rpartissent effectivement sur une paisseur de quelques A.
Les charges qui peuvent se mouvoir se dplacent vers la surface pour annuler leffet du champ
E partout lintrieur du conducteur.
Puisque le champ est nul, le flux est alors donn par ;
28
Q int
E.ds 0
0
S Gauss
(3.1)
Soit le cas de deux conducteurs proximit lun de lautre, lun charg (Q 1 > 0) et lautre non
charg (Q2 = 0). Les charges dans le conducteur neutre vont se dplacer pour annuler le champ
se trouvant lintrieur de ce conducteur.
1) Une ligne de champ est perpendiculaire la surface des conducteurs et part dune rgion
o la densit surfacique est positive > 0 et se termine dans une rgion o la densit surfacique
est ngative < 0 ou bien dans une rgion se trouvant linfini.
2) Le potentiel dcroit forcement le long dune ligne de champ. Par consquent, le potentiel
varie de V1 V2 ou bien de V1 linfini.
3) Si on applique le thorme de Gauss sur un tube de champ qui commence sur un
conducteur et finit sur un autre avec la surface de Gauss = tube de champ + bouchons
lintrieur des conducteurs, E 0 lintrieur des conducteurs et sur le tube de champ E est
perpendiculaire la surface dS . Par consquent, le flux total est nul.
E.ds 0
SGauss (3.6)
30
Figure 3.3 : Tube de champ lectrique
Les seules charges lintrieur de la surface de Gauss sont celles prsentes la surface des
conducteurs. On a q1 sur le conducteur 1 et q2 sur le conducteur 2. Daprs le thorme de
Gauss on a :
q q2
0 1 q1 q 2
0
(3.7)
On dit que les surfaces des conducteurs lintrieur du tube de champ sont des lments
correspondants.
La figure 3.3, montre deux conducteurs sinfluencent lun sur lautre mais certaines lignes de
champ partent de lun des conducteurs linfini. On dit que linfluence est partielle.
Daprs le thorme de superposition, Il est alors possible dcrire la relation entre charges et
potentiels comme suit :
Q1 C11 V1 C12 V2
Q2 C21 V1 C22 V2
(3.8)
31
Q1 C11 V1
Q 2 C 21 V1
(3.9)
-Toutes les lignes de champ ont une extrmit sur le conducteur 1 et lautre sur le conducteur
2. Si on applique le principe des lments correspondants, on a Q2 + Q1 = 0.
-Puisque V2 = 0 = V1, il ny a pas de variation de potentiel lextrieur du conducteur 2 donc le
champ extrieur est nul. Donc la charge Q2 = 0.
Dans ce cas, on a :
Q 2 Q1 C11 C 21
(3.10)
La dernire galit C11 = C21 dfinit deux conducteurs en influence totale. Dans un cas trs
gnral o V2 est diffrent de 0, on montre que les deux coefficients C12 et C22 dans le systme
dquations 3.8 sont gaux :
C12 C22 (3.11)
3.2. Condensateurs
3.2.1. Dfinition
Un condensateur est un ensemble de deux conducteurs se trouvant en influence totale. La
charge Q du condensateur est la charge Q1 de larmature interne, ce qui conduit Q = Q1.
La capacit du condensateur est identique au coefficient de capacit C11 :
32
C C11 C 21 C12
(3.12)
La charge du condensateur scrit alors, en fonction des potentiels V1 et V2
Q1 C11 V1 C12 V2 Q C V1 CV2
(3.13)
Do lexpression de la charge du condensateur :
Q C V1 V2 (3.14)
3.2.2. CALCUL DE CAPACITE
Le calcul dune capacit se fait gnralement en adoptant la mthode suivante :
La configuration gomtrique des conducteurs possde en gnral une symtrie qui facilite
lapplication du thorme de Gauss et ce qui permet le calcul du champ en tout point de lespace
entre les conducteurs.
Connaissant le champ, on applique la relation champ-potentiel pour calculer la diffrence
de potentiel entre les deux conducteurs o lintgrale se fait sur un chemin reliant le conducteur
1 au conducteur 2.
V1 V2 E.dl
(3.15)
Dans le cas o la charge nest pas connue, ou si on nutilise pas la charge totale Q dans le
thorme de Gauss de la premire tape ci-dessus, on peut la calculer en saidant du thorme
de Coulomb. Celui-ci donne la densit surfacique de charge e. O lintgrale se fait sur toute
la surface du conducteur 1. La charge totale est alors :
Q e dS
S (3.16)
En utilisant lquation 3.12, on trouve lexpression de la capacit comme suit :
Q
C
V1 V2
(3.17)
Considrons un condensateur plan de surface A dont les armatures sont spares par une
distance d et charges avec une densit de charge surfacique .
Calculer la capacit C du condensateur en utilisant sa dfinition.
33
Figure 3.5 : Conducteur plan
Rponse ;
La capacit est donne par :
q
C
V (3.18)
Do :
A
C
Ed (3.19)
On trouve alors :
A
C
2
2 d
0
(3.20)
La capacit est finalement exprime par :
0 A
C
d (3.21)
34
Figure 3.6 : Conducteur cylindrique
Rponse ;
Le flux du champ lectrique travers une surface cylindrique de rayon r ferme aux deux
extrmits par deux disques de surface S1 et S2 et de surface latrale SL est :
Qi
0
E.dS
s1
E.dS E.dS
s2 sL
(3.22)
En tout point des surfaces perpendiculaires l'axe et par symtrie llment de surface dS est
perpendiculaire au champ E . Les deux premires intgrales sont donc nulles alors qu'en tout
point de la surface latrale SL, E est constant et colinaire dS d'o :
Qi
0
E dS
(3.23)
Le champ lectrique est donn par ;
Qi Qi Qi
E 2 rh E
0 0 2 rh 0
(3.24)
En remplaant la charge intrieure Qi par la charge Q1 de l'armature A, on trouve :
R2
1 1 h R
E
2 0 r
u r dV
2 0
r
V ln 2
2 0 h R1
R1
(3.25)
La capacit est finalement exprime par :
Q1 2 0 h
C
V R2
ln
R1
(3.26)
35
A) Capacit C dun condensateur sphrique
Rponse ;
Par symtrie, le champ E est radial. Traons une sphre de Gauss SG de rayon r passant par
M. Le flux de E travers SG est :
Qi
E.dS E 4r
2
0
(3.27)
Q A R B R A
RB
VA VB
E.dr E 4 0 R B R A
RA
(3.29)
La diffrence de potentiel lectrique est donne par ;
Q A R B R A
QA
VA VB
C 4 0 R B R A (3.30)
La capacit est finalement exprime par :
R R
C 4 0 B A
R R
B A
36
3.2.4. ASSOCIATION DE condensateurs en srie et en
parallle
Les condensateurs peuvent tre associs en srie ou en parallle (voir figures 3.8. a et b), ou par
combinaison des deux
(a) (b)
Lorsque les condensateurs sont branchs en srie, ils portent ncessairement tous la mme
charge Q. En effet, si une charge +Q s'coule de l'lectrode positive de la pile sur l'armature
gauche du premier condensateur, il apparat, par induction, une charge Q sur l'autre armature.
Comme cette dernire est connecte l'armature gauche du deuxime condensateur par un fil
conducteur, il apparatra une charge +Q sur cette dernire. En effet les deux armatures
connectes par un fil conducteur forment un conducteur unique et isol. Par consquent, la
charge totale doit donc y rester nulle. Les condensateurs placs en srie se chargent donc de la
mme charge +Q pour l'armature gauche et -Q pour l'armature droite. La diffrence de potentiel
aux bornes de chacun des condensateurs vaut :
Q Q Q
V1 , V2 , V3
C1 C2 C3
(3.31)
La diffrence de potentiel aux bornes de lensemble form par les trois condensateurs est la
somme de toutes les diffrences de potentiel:
V V1 V2 V3
(3.32)
Si la capacit de l'ensemble form par les trois condensateurs en srie est C, on trouve alors :
37
Q Q Q Q
C C C2 C3
1 (3.33)
Do la relation pour des condensateurs en srie :
1 1 1 1
C C C2 C3
1 (3.34)
Un condensateur emmagasine une quantit d'nergie lectrique gale au travail accompli pour
le charger. Supposons qu' un instant donn, la charge dj accumule sur les armatures est q.
Ds lors, la diffrence de potentiel entre les armatures vaut q/ C. Le travail ncessaire pour faire
passer une charge infinitsimale dq de l'armature ngative l'armature positive est :
dW q / C dq (3.39)
Le travail total W, pour charger un condensateur non charg avec une charge Q s'obtient en
intgrant :
Q 2
1Q
W q / C dq
2 C
0 (3.40)
38
Ce travail est emmagasin sous forme d'nergie potentielle lectrique, U E. Comme on a la
relation Q = CV, o V est la diffrence de potentiel, l'nergie potentielle lectrique peut s'crire
sous trois formes diffrentes :
2
1Q 1 1
UE QV CV 2
2 C 2 2 (3.41)
3.3. Exercices
Exemple 1 :
Un condensateur de capacit de 2 F et un condensateur de capacit de 3 F sont monts en
srie.
a) Quelles est la capacit quivalente ?
b) Une d.d.p de 500 Volts est applique lensemble. Trouver la charge de chacun des
condensateurs et la d.d.p aux bornes de chacun dentre eux.
Exemple 2 :
Un condensateur de capacit de 5 nF et un condensateur de capacit de 10 nF sont monts en
srie.
a) Quelles est la capacit quivalente ?
b) Une d.d.p de 1000 Volts est applique lensemble. Trouver la charge de chacun des
condensateurs et la d.d.p aux bornes de chacun dentre eux.
Exemple 3 :
Un condensateur de capacit de 100F doit avoir une rserve dnergie de 50 Joules de faon
pouvoir actionner une lampe de flash.
a) Quelle est la tension ncessaire pour charger le condensateur ?
b) Quelle est la charge qui traverse la lampe de flash ?
Exemple 4 :
Un condensateur plaques parallles est form de plaques carres de 5 cm de ct et spares
par une distance de 0.1 mm. Trouver sa capacit :
a) Dans lair ( = 0).
b) Dans un milieu de = 60
3.4. Corrig
39
Exemple 1 :
Q1 Q 2 Q CV
Do :
Q 1.2 10 6 500 6 10 4
Or :
Q Q
V1 , V2
C1 C2
6 10 4 6 10 4
V1 3 10 Volts ,
2
V2 2 10 2 Volts
3 10 6 2 10 6
Exemple 2 :
40
C1 // C 2 V1 V2 V
Par consquent :
Q1 C1 V 5 10 9 1000 5 10 6 C
Q 2 C 2 V 10 10 9 1000 1 10 5 C
Exemple 3 :
a) On a :
1
2 50
1
2 2
1Q 1 2w 2 1
W CV 2 V C 6
10 6 2
10 3 V
2 C 2 100 10
b) b) On a :
2
1Q
W Q2 2 W C Q 2W C 2 50 100 10 6
2 C
Q 10 2 2 10 1 C 0.1 C
1
Exemple 4 :
On a la relation de la capacit C :
s
C
d
a) Dans lair = 0 = 8.85 10-12F/m
12
5 10 2 2
C 8.85 10 3
2.21 10 10 F 221 pF
0.1 10
b) Pour = 60, on a :
6 0 C ' 6C 6 221 10 12 F 1326 pF
41
Chapitre 4
Courant et rsistance lectrique
Si on met un conducteur en contact avec un autre, le deuxime devient son tour lectris par
lacquisition dune certaine charge Q. Cela signifie que lors du contact des conducteurs, les
charges se sont dplaces de lun vers lautre. Par consquent, le courant peut tre dfini comme
suit :
dQ
I
dt (4.1)
dQ nqdV n q v dt. d S n
(4.2)
42
On voit alors apparatre un vecteur qui dcrit les caractristiques du milieu conducteur. Ce
vecteur est appel la densit de courant lectrique, son unit est :
Ampres par mtre carr (A m2).
j nqv (4.3)
dQ 1 1
I
dt
dt dQ dt j.dS dt
S S (4.4)
I j.dS
S (4.5)
Daprs ce qui prcde, le courant dans un circuit est le flux travers la section du fil de la
densit de courant. Le sens du courant est donn par le sens du vecteur de densit de courant.
4. 3. Loi dOhm
Dans un conducteur lectrique, la densit de courant est proportionnelle au champ
lectrostatique local. Cette relation peut tre exprime comme suit :
j E (4.6)
Le coefficient de proportionnalit est appel la conductivit du milieu. On dfinit galement
= 1/, la rsistivit du milieu. La conductivit est une grandeur locale positive dpendant
uniquement des proprits du matriau.
Exemple :
Le Cuivre possde une conductivit CU = 58 106 ( m)-1, tandis que celle du verre (isolant)
vaut verre = 1011 ( m)-1 .Lquation (4.6) indique que les lignes de champ lectrostatique
sont galement des lignes de courant indiquant le chemin pris par les charges lectriques. Par
ailleurs, comme est positif, cela implique que le courant scoule dans la direction des
potentiels dcroissants.
43
B
U E.dl
R A
I E dS
S (4.8)
Lunit de la rsistance est lOhm de symbole . Dans le cas simple dun conducteur filiforme
de section S et dune longueur L o le champ lectrostatique est uniforme, la relation entre la
rsistance du conducteur et sa rsistivit est donne par :
EL L
R
ES S (4.9)
La rsistivit est exprime en Ohm mtre de symbole m .
4. 4. Associations de rsistances
4. 4. 1. Rsistances en srie
Soient n rsistances Ri mises bout bout dans un circuit et parcourues par un courant I. La
tension aux bornes de la chane est la somme des tensions au bornes de chaque lment telle
que :
U V0 V1 V1 V2 ...... Vn 1 Vn R1 I R 2 I ......R n I
(4.10)
Elle est analogue celle obtenue par une rsistance unique dont la valeur est :
n
R Ri
i 1 (4.11)
(a) (b)
44
U
Ii
Ri
(4.12)
Dans chacune des n branches et en vertu de la conservation de la charge lectrique, on obtient :
n n
U U
I Ii
i 1 i 1 R i R
(4.13)
Cest dire que lensemble des n branches est analogue une rsistance quivalente exprime
par la relation suivante :
n
1 1
R i 1 R i
(4.14)
Soit un gnrateur (G), appliquant une d.d.p VA VB > 0 aux bornes dun conducteur AB. En
rgime stationnaire ou quasi stationnaire, on montre que les lignes de champ sont des courbes
fermes.
45
e E m . dl VA VB
AB (4.17)
Le champ Em peut avoir des origines chimiques comme dans une pile o dans un accumulateur
ou des origines magntiques (f..m. induite).
La borne au potentiel le plus lev constitue la borne positive et lautre borne, la borne ngative.
On a simplement :
e VA VB 0
(4.18)
e VA VB R r I
(4.19)
Si le gnrateur a une rsistance r non ngligeable, celle-ci prlve sur e la chute de tension (ou
chute ohmique) rI avant de dlivrer VA VB aux bornes A et B. On a donc :
e
e rI VA VB R I I
Rr (4.20)
46
Elment de circuit comportant un gnrateur
VA VB e rI
(4.21)
VA VB e rI
(4.22)
Ik 0
k (4.23)
Cette loi ncessite dadopter une convention de signe pour les courants. Par exemple, positifs
sils arrivent au nud et ngatifs sils en partent.
ek R k Ik 0
k k (4.24)
Convention adopte : on choisit un sens positif de courant a priori. Les courants qui vont dans
ce sens sont pris positifs, les autres sont pris ngatifs. Les f..m. sont considres comme
positives lorsque le courant sort par la borne (+) et ngatives dans le cas contraire.
47
Pour un conducteur AB de rsistance R occupant le volume (V) et travers par un courant I,
Figure 4.6
B
VA VB E . dl
AB (4.31)
Dautre part :
I j.dS
S (4.32)
B
VA VB I j . E .dl dS P.dv P
AB S (4.33)
Ainsi quelle que soit la forme du conducteur, on retrouve lexpression bien connue de la loi de
Joule :
P VA VB I RI 2
(4.34)
4.8. EXERCICES :
EXEMPLE 1 :
Un fil de plastique de 80 cm de longueur doit avoir une rsistance de 0.1 . Quel doit tre son
diamtre. On donne = 1.1 10-7.m.
EXEMPLE 2 :
Un accumulateur de 12V est charg par un courant de 20A pendant 1heure.
a) Quelle est la puissance ncessaire pour charger laccumulateur cette vitesse ?
b) Quelle est lnergie fournie laccumulateur ?
EXEMPLE 3 :
Quelles est la rsistance quivalente trois rsistances de 5 montes en srie. Si une d.d.p de
60 V est applique aux bornes de lensemble, quel est le courant traversant chacune des
rsistances ?
48
EXEMPLE 4 :
Quelles est la rsistance quivalente trois rsistances de 5 montes en parallle. Si une d.d.p
de 60 V est applique aux bornes de lensemble, quel est le courant traversant chacune des
rsistances ?
EXEMPLE 5 :
Une diffrence de potentiel de 20V est applique au circuit ci-dessous. Trouver le courant
traversant chacune des rsistances et le courant parcourant le circuit tout en entier.
EXEMPLE 6 :
On considr le circuit lectrique de la figure ci-dessous :
a) Dterminer les courants I1, I2 et I3 circulant dans le circuit et prciser leurs sens rels de
circulation.
b) En dduire la diffrence de potentiel entre les points b et f .
c) Quelle est la puissance Pf fournie par le gnrateur de force lectromotrice 20 V?
d) Quelle est la puissance Pj dissipe par effet Joule dans le circuit ?
e) A quoi correspond la diffrence Pf Pj ?
49
EXEMPLE 7 :
On considre le circuit compos de deux gnrateurs rversibles de force lectromotrice (f.e.m)
1 et 2 dun rcepteur de force contre lectromotrice (f.c.e.m) e et de trois rsistances R. on
donne R = 100 , 1 = 60 V et 2 = 20 V.
4.9. Corrig
EXEMPLE 1 :
On a
L
R , s r2
s
L L
R 1 r
r2 R
A.N :
50
1.1 10 7 80 10 2
r 5.3 10 4 m D 2r 1.06mm
3.14 0.1
EXEMPLE 2 :
a) On a
P V I 12 20 240 w
b)
w P t 240 3600 8.64 105 J
EXEMPLE 3 :
On a :
R eq 5 5 5 15
V 60
I 4
R eq 15
Puisque les rsistances sont branches en srie, ce courant traverse chacune dentre elles.
EXEMPLE 4 :
1 1 1 1 3 5
R eq 1.67
R eq 5 5 5 5 3
V V V
I1 , I2 , I3
R1 R2 R3
60
I1 I 2 I 3 12 A
5
51
EXEMPLE 5 :
On a :
V 20
I4 1.67 A
R 4 12
Avec :
R eq R 1 // R 2 R 3 // R 4 4.8
Do :
V 20
R eq I 4.17A
R eq 4.8
On a :
I I 3 I 4 I 3 I I 4 4.17 1.67 2.50 A
Comme
R 1 R 2 10 I1 I 2
On a :
I 3 I1 I 2 2 I1
Do :
I3 2 .5
I1 1.25 A
2 2
EXEMPLE 6:
a) Les courants I1, I2 et I3 circulant dans le circuit :
Equation (nud b)
I 2 I1 I 3
(1)
Equation (maille abdc)
2I1 4I 2 20 (2)
Equation (maille feab)
4I 2 I 3 11 (3)
De lquation (2) et (3) on a :
I1 10 2 I 2 , I 3 11 4 I 2 (4)
Remplaant (4) dans (1), on obtient :
52
I 2 3A
I 2 10 2 I 2 11 4 I 2 7I 2 21 I1 4A
I 1 A
3 (5)
Par consquent, I3 doit tre dans le sens contraire.
a) La diffrence de potentiel entre les points b et f :
Vb Vf 1 I 3 1V (6)
b) La puissance Pf fournie par le gnrateur :
Pf 20 I1 20 4 80 w (7)
EXEMPLE 7 :
1) Loi des nuds au point C :
I1 I 2 I 3
2) Les quations des deux mailles (abcda) et (dgfcd) en respectant le sens donn des
courants.
Maille (abcda) :
1 RI1 RI 3 e 0
Maille (dgfcd) :
2 RI 2 RI3 e 0
3) Les expressions des intensits de courant I1 , I2 et I3 en fonction de R, 1 , 2 et e.
2 RI1 RI 2 1 e
RI1 2 RI 2 2 e
Par consquent :
2 R 1 e R 2 e 2 R 2 e R 1 e R 1 e R 2 e
I1 2
, I2 2
, I3
3R 3R 3R 2
La condition sur lintensit I3 pour que le rcepteur fonctionne et en dduire la valeur limite
de la f.c.e.m (e).
Pour que le rcepteur fonctionne il faut que le courant I3 soit positif :
53
I3 0
1 e 2 e 2 e e 40 V
0 1
3R 2
5)
a) I1 est positif donc le sens du courant choisi est le sens rel. Par consquent, le gnrateur
de f.e.m 1 joue le rle dun gnrateur dans ce circuit.
b) I2 est ngatif donc le sens rel du courant est le sens contraire. Par consquent, le
gnrateur de f.e.m 2 joue le rle dun rcepteur dans ce circuit.
1) La puissance dissipe par effet Joule :
P R I12 I 22 I 32 14 W
2) Le calcul de RX :
1 2
RX RX RX RX R 40
1 1 5
RX RX
54
Chapitre 5
Rseaux lectrocintiques
Rgimes variables
Un diple lectrocintique est un lment de circuit qui comporte deux bornes A et B par
lesquelles entre ou sort le courant. On appelle la caractristique du diple la courbe qui indique
la variation de la tension u ses bornes en fonction de l'intensit i qui le traverse, ou bien celui
de i en fonction de u
Figure 5.1
dW udq u i dt (5.1)
Ou : dq = i dt est la charge totale qui a circul dans le diple entre les instants t et t+dt.
La puissance reue par le diple l'instant t est donne par :
P ui (5.2)
5.4. Charge et dcharge dun Condensateur
Considrons un diple RC constitu par une rsistance R et un condensateur de capacit C reli
un gnrateur de f.e.m. E. Initialement le condensateur nest pas charg : q(t=0)=0.
55
On sintresse dterminer la charge q du condensateur tout instant.
Figure 5.2
56
q dq t Rdq RC dq
E R dt
C dt q
E q EC
C (5.7)
dq dt dt
q EC RC (5.8)
O : est une grandeur possdant la dimension du temps, elle est appele temps caractristique
du circuit.
ln q EC
dq dt t
q EC
(5.9)
ln q EC
dq dt t
q EC
(5.10)
t
q EC Ae
(5.11)
La constante A est dtermine partir des conditions initiales.
0
t 0 0 EC Ae
A EC (5.12)
t
q t EC1 e
(5.13)
On remarque qu :
t
t Ae
0 Q f EC (5.14)
t Q EC 1 e 1 Q f 2 EC
3 (5.15)
57
5.4.2. Intensit du courant et tension aux bornes
du condensateur
Lintensit du courant pendant la charge du condensateur est donne comme suit:
t
i t
dq E RC
e
dt R (5.16)
La tension aux bornes du condensateur est :
t
q t
UC E1 e RC
C
(5.17)
Initialement le condensateur est compltement charg. Sa charge initiale est donne par q (t=0)
= E.C. Il se dcharge dans la rsistance.
Figure 5.3
58
qt dq qt
R i t R. 0
C dt C (5.20)
Lquation (5.12) est une quation diffrentielle du 1r ordre sans second membre. En tenant
compte de la condition initiale q (t=0) = EC. En appliquant la mthode de sparation de variable,
on obtient lquation diffrentielle suivante:
q t q t
R i t
dq dq R
0 R. 0 dt 0
C dt C q t C (5.21)
R
t
dt 0 ln q t t q t Ae C
dq R R
q t C C (5.22)
Prenant en compte la condition initiale suivante :
q 0 EC (5.23)
Par consquent :
R
t
q t EC e C
(5.24)
Figure 5.4
59
Figure 5.5
Figure 5.6
EXCERCICES
EXEMPLE 1 :
60
2- La tension commune aux deux condensateurs en rgime permanent.
3- L'nergie emmagasine par le montage.
EXEMPLE 2 :
Le flash d'un appareil photo fonctionne grce la dcharge d'un condensateur (C= 4 mF)
charg sous une tension de 4,5 V. La dcharge complte du condensateur s'effectue en 0,1
ms
1-Quelle est l'nergie stocke par le condensateur ?
2-Quelle est la puissance mise en jeu au cours de la dcharge ?
3-Si la dure da la dcharge double, que devient cette puissance (autres donnes
inchanges) ?
EXEMPLE 2 :
On donne la courbe de variation de la tension aux bornes dun condensateur de capacit C = 5
F au cours de sa dcharge dans un condensateur ohmique.
1.Dterminer Uc et q t = 6 ms.
2. Dterminer la constante de temps du diple (R, C). En dduire la valeur de la rsistance du
condensateur ohmique associ au condensateur.
Corrig
EXEMPLE 1 :
I-
61
1-Lexpression de la capacit dun condensateur plan est : C = 0r (S / e)
Do : S = C e / (0r S)
EXEMPLE 2 :
1-Lnergie stocke par le condensateur est : E=0,5 CU
E=0,54 10-34,5= 40,5 mJ
2-La puissance (watt)est l'nergie (joule) divise par la dure (seconde)
P=40,5 10-3 / 10-4 = 405 W
3-L'nergie stocke ne change pas mais la dure double. La puissance est donc divise par 2.
EXEMPLE 3 :
62
2- Pour dterminer la constante de temps , il y a deux mthodes :
a- Mthode graphique : tracer la tangente la courbe au point (0ms,12V). Lintersection
de la tangente avec laxe des t donne .
b- Mthode par le calcul : t=, la tension ne vaut plus que 0,37Uc soit environ
0,37.12=4,4V. (voir graphe) Soit =8ms
=R.C et donc R=/C= 8.10-3/5.10-6=1,6.103=1,6k
63
ANNEXCE 1
64
Usthb/Facult de Physique Mai 2016
L1/Domaine MI
lectricit : preuve Finale
(Dure 1h30)
1 2
Rappel : Constante de Coulomb k = 4 = 9109 Nm2 C
0
Exercice 1 :
Un diple de moment dipolaire P est maintenu fixe au point O (voir figure 1-a). On dfinit
un point M repr par son vecteur position OM r r ur et on suppose que r est trs grand
devant les dimensions du diple. Le potentiel cr par ce diple au point M est donn par
lexpression suivante :
kp cos
V r ,
r2
2) Pour = 30, calculer lnergie potentielle du diple P ' , dans chacune des
positions M1 et M2.
65
Exercice 2 :
Une sphre (S) de rayon R=2 cm et de centre O porte une charge totale Q 0 distribue
uniformment en volume. On notera que tout point M de lespace est repr par le vecteur
OM r r ur et que le potentiel lectrique cr par (S) est nul pour r tendant vers linfini.
Exercice 3 :
On prendra : R=90 , E1 = 200 V, E2= 100V, E3= 50V, e = 50 V, C1= 10000 F et C2=
5000 F.
66
Figure 2
1) Linterrupteur K est mis sur la position 1. Les intensits des courants sont
appeles I1, I2 et I3 ; leurs sens sont indiqus sur la figure 2.
Corrig
Exercice 1 :
2) En M1 :
2kp
E r1 r 3
1 0 rd, E1
E 0
1
67
kpp ' 3
E P P ' . E1 P ' .E1 . cos 3
, E P 1.52 10 45 J
1 1
OM 1
En M2 :
Er 0
2
2 rd, E2 kp
2 E 2 r 3
kpp '
E P P' . E2 P ' .E 2 . cos P ' .E 2 cos 3
, E P 0.76 10 45 J
2 2
2 OM 1
Exercice 2 :
E. ds E.ds E dS E 4 r
2
S S S
68
- Charge enveloppe par la surface de Gauss : qint = Q
- Thorme de Gauss :
q int Q
E 4 r 2
0 0
E r r E r
Q Q
ur
4 0 r 3
4 0 r 2
V r
Q
dV Edr
4 0 r
1) A) calculer le flux 1 :
pour Rr 1 2
C)
E R 1
E R 1 4 R 12 E R 2 4 R 22 pour R 2 2 R 1 , E R 2
4
A. N. E R 2 10 3 V / m
Q . 0 A.N Q 4 . 10 8 C
3Q
cons tan te A. N 1.19 10 3 C / m
4 R 3
69
V R 1
Q
1200 V
4 0 R 1
V R 2
Q
600 V
4 0 R 2
F q Er
E C M 2 E C M 1 E P M 2 E P M 1
E C M 2 q VR 1 VR 2 A.N. E C M 2 6 10 7 J
Exercice 3 :
I1 I 2 I 3
2 RI1 RI 2 E1 E 2
RI 2 R x I 3 E 2 E 3 e
I1 I 2 I 3
180 I1 90 I 2 100
90 I 90 x I 0
2 3
100
I3
360 3x
70
c) Puissance dissipe par effet Joule dans la rsistance x :
10 4 x
PX x I 32
360 3x 2
d) Valeur de x pour laquelle cette puissance est maximale
dPX
PX est max imale 0
dx
C C1 C 2 15000F
dq q
x E3
dt C
dq q
x 50
dt C
t
q 50 C 1 e xC
d) Calcul du temps t0
0
q t 0 50 C 1 e xC t 0 x 0 C ln 5 t 0 2.89s
Q1 Q 2 Q 50 C Q1 50 C1 5 10 2 C
2
C1 C 2 C C Q 2 50 C 2 2.5 10 C
71
Usthb 14 Juin 2016
Facult de Physique
Licence 1re anne MI
Rattrapage (1h30)
Exercice 1
Soient deux sphres concentriques de mme centre O et de rayons respectifs R1=R et R2=51/2
R.
- La sphre interne S1 (O,R1) porte une charge Q1 = Q 0rpartie avec une densit
de charge volumique (en C/m3).
- La sphre externe S2 (O,R2) porte une charge Q2 = -Q1 rpartie uniformment
avec une densit de charge surfacique constante (en C/m3).
Exercice 2 :
72
a) Etablir lquation diffrentielle rgissant la variation de la charge du
condensateur en fonction du temps.
b) Montrer que la solution de cette quation diffrentielle peut se mettre sous la
forme :
qt Q f 1 e t /
Figure 2
Correction
Exercice 1 :
1-
R1
4 r 2 R1
Q1 dv 5 dr 20 rdr 10 R 2
0
r 0
73
Q 2 Q1 ds s 4 R 22 20 R 2 10 R 2
0.5 C / m 2
2. Calcul du champ :
symtrie radiale E // u r
dv
r R E 1 ds E ds E
1 1 4 r 2 0
5 .4 10 2 5
0 rdr 0
r E1
2 0
ur
Q1 10 R 2
E 2 ds E 2 ds E 2 4 r
2
R1 r R 2
0 0
5R 2
E2 ur
2 0 r 2
Q1 Q 2
r R2 E 3 ds
0
0 E3 0
3.
4. Calcul du potentiel V :
E grad V V E dr
5r
r R V1 E 1 dr
2 0
C1
5R 2
R1 r R 2 V2 E 2 dr
2 0 r
C2
r R2 V3 C3
74
r V 0 C3 0
Continuit de V donne :
V2 R 2 V3 R 2 0
5R 5 R
C2 C2
2 0 5 2 0
V1 R 1 V2 R 1
5R
C1
5R R 5
C1
R 10 5
2 0 2 0 2 0 2 0
Do :
V1
5r
R 10 5
2 0 2 0
5R 2 R 5
V2
2 0 r 2 0
V3 0
Exercices 2 :
1.
R AB R
2.
i1 i 2 i 3
Ri1 R i 2 E
Ri R i q 0
3 2 C
On limine i1 et i2
dq
i 3 dt
dq 2q E
dt 3RC 3R
3RC
2
Solution homogne :
75
q t Ae t /
dq q
0
dt
Solution particulire :
dq EC
0 q
dt 2
Solution gnrale :
t 0 s q 0 0 A
EC
2
Par consquent :
q( t ) 2 1 e
EC t /
2
Q EC
f 2
2c)
wJ R AB i 32 t dt R i 32 t dt
0 0
dq E t / E2
2t
i3
dt
3R
e wJ
9R e
0
dt
CE 2
wJ
12
2d)
1 q CE 2
q Q f
2 CE
wC or wC
2 C 3 3 18
3) Dcharge :
q ' 0 Q f
CE
2
76
3a)
q ' 0 Q f
CE
2
q' dq '
2 Ri ' 0 o i '
C dt
Equation diffrentielle :
q' dq '
0 avec ' 2 RC
2 RC dt
q ' A e t /
'
q ' t
CE t / '
' e
q 0
CE
A 2
2
3b)
dq '
i ' t
E t / '
e
dt 4R
3C)
3RC
0.45 ms
2
CE
Qf 60 C
2
' 2 RC 0.60 ms
CE 2
wj 120 J
12
77
Licence LI-Physique II U.S.T.H.B Facult de Physique Mai 2016
Epreuve finale
(Vague 1, dure : 1h30)
Exercice 1 :
Dans un plan (XOY), on fixe deux charges ponctuelles qA et qB, respectivement aux points A
1
(a, a) et B (-a, a) (figure 1). On donne : k = 40 = 9109 (SI), qA = qB = 10-10 C et a= 3 cm.
On libre la charge q sans vitesse initiale. On suppose quelle nest soumise qu la force
lectrique.
5. Reprsenter sur le mme graphe les courbes des nergies potentielle, totale et
cintique de la charge q en fonction de y.
78
Figure 1
Exercice 2 :
Figure 2
Exercice 3 :
Figure 3
79
1) k1 et k2 ouverts ; calculer lintensit de courant circulant dans le circuit.
2) Dterminer en fonction de E1, les intensits des courants circulant dans les
diffrentes rsistances. Discuter selon la valeur de E1 ltat de fonctionnement de
chaque gnrateur.
Corrig
Exercice 1 :
1)
EM
kq
AM 2
uA
kq
AM 2
u B , AM BM y a 2
a2
kq 2kq y a
E M u A u B , E y
y a
j
AM 2 2
a2
3/ 2
VM ; V y
kq kq 2kq 2kq
AM BM AM y a 2
a2
1/ 2
2)
a-
2
2 kq
Fe0 q E 0
'
q Ey 0 j, A.N : Fe 7.07 .10 8 N
2 a2
kq 2
E P O q ' V0 qV y 0 2 , A. N : E P 4.42 .10 9 J
a
b-
kq 2 kq 2 kq 2
kq 2 1 kq 2 kq 2
U 2 2, A.N : U 2.7 .10 9 J
OA OB AB a 2a a 2
80
3) La charge q est libre du point O sans vitesse initiale.
w Fe E P EC ET EC E P Cte ET O E p O 2
kq 2
a
4)
kq 2
E P J q ' V y 2a 2 4.24 10 9 j
a
kq 2
E P I q V y a 2
'
6 10 9 j
a
E C M E T E p M donc : E C I
kq 2 2 2 1.76 10 9 j
a
Exercice 2 :
1)
(C1 // C2) en srie avec (C3 // C4), leur capacit quivalente, C, est telle que :
1 1 1
C 2.4 F
C C1 C 2 C3 C4
2)
3V VC 2 ; VC 3 VC 4 VA VB V
Q1
VC1 C1 2V
C1
3)
Q 2 VC 2 C 2 9C ; Q 3 VC 3 C 3 6C ; Q 4 VC 4 C 4 6C
Exercice 3 :
1)
E2
I 0.5 A
2R
2)
81
I1 I 2 I 3
E1 2 E 2 E 2E 2 2 E1 E 2
RI 2 RI 3 E 2 I3 , I2 1 , I1
2 RI RI E 5R 5R 5R
1 3 1
E1 14 V. I1 1.2 A, I 3 1.1 A
4)
Bilan nergtique :
pf p u pJ
5) Rgime transitoire :
i i1 i 2
q
Ri 2 Ri1 0
C
Ri1 Ri E 2
82
dq
i2
dt
3R dq q E
2
2 dt C 2
dq q E
2
dt 3R
C 3R
2
6)
t
q t
CE 2 3RC CE 2
1 e , 6 F , q 2C
2 2
f
2
7)
q f2
WC 2. 10 6 j
2C
83
ANNEXCE 2
Formules mathmatique
nx n n 1x
2
1 x 1
n
......... x 2 1
1! 2!
b b 2 4ac
2
ax bx C 0 x
2a
i j k
ay az ax az ax ay
a b b a ax ay az i j k
by bz bx bz bx by
bx by bz
a y bz a z b y i a x bz a z b x j a x b y a y b x k
a b ab sin
Intgrale et drive
sin x ' cos x sin x dx cos x
cos x ' sin x cos x dx sin x
e
x '
ex e
x
dx e x
x a 2
dx
2
ln x x2 a2
xdx 1
x 2
a
2 3/ 2
x 2
a2
1/ 2
dx x
x 2
a
2 3/ 2
a x a 2
2 2 1/ 2
84
Rgle de cramer
c1 b1 a 1 c1
a 1 x b1 y c1 c b c1 b 2 c 2 b1 a c a c a 2 c1
x 2 2 ,y 2 2 1 2
a 2 x b 2 y c 2 a 1 b1 a 1 b 2 a 2 b1 a 1 b1 a 1 b 2 a 2 b1
a 2 b2 a 2 b2
a 11 a 12 a 13 x 1 d1
a 21 a 22 a 23 x 2 d2
a 31 a 32 a 33 x 3 d3
d1 a 12 a 13 a 11 d1 a 13 a 11 a 12 d1
d2 a 22 a 23 a 21 d 2 a 23 a 21 a 22 d2
d3 a 32 a 33 a 31 d 3 a 33 a 31 a 32 d3
x1 x2 x3
a 11 a 12 a 13 a 11 a 12 a 13 a 11 a 12 a 13
a 21 a 22 a 23 a 21 a 22 a 23 a 21 a 22 a 23
a 31 a 32 a 33 a 31 a 32 a 33 a 31 a 32 a 33
85
ANNEXCE 3
Dimensions et units des grandeurs physiques
Vitesse = l /t L.T-1 m /s
Constantes physiques
86
Rfrences
1. Jonathan Ferreira, Cours dElectrostatique-Electrocintique, Universit Joseph Fourier,
DEUG SMa, Anne universitaire 2001-2002
2. Emile Amzallag, Joseph Cipriani, Jocel Yne Ben Aim, Norbert Piccioli, La physique en
fac, lectrostatique et lectrocintique, exercices et cours corrigs, luniversit Pierre et
Marie Curie (Paris 6) (2006).
87