Les Kabir Pantis - J.S. Harriot
Les Kabir Pantis - J.S. Harriot
Les Kabir Pantis - J.S. Harriot
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Ceci est une uvre tombe dans le
domaine public, et hberge sur No-
tes du mont Royal dans le cadre dun
expos gratuit sur la littrature.
SOURCE DES IMAGES
Google Livres
MMOIRE
S0R
DE L'HINDOUSTAN,
ADRESSA
MfjQjm^fmm* HARRIQT,
COLONEL AU- * * ' 8IKEKT 0>INFANTERIE %
AU BENGALE.
PARIS.
IMPRIMERIE ROYALE.
M DCCC XXXII.
BZTRArr S U NOUVEAU JOUBNAL ASIATIQUE.
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Te
PRFACE.
DE L'HINDOUSTAN.
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. Tu n'es qu'une partie, il est > l'agrgation ; si
pendant quelque temps tu mdites sur le tout, tu
seras le tout. ..
Afin d'tendre cette croyance un peu plus loin;,
JHatpn affirmait que u Dieu, en passant travers toutes
obdses, les patraiti pictte et Mafo-Aurk ont
dit-que Taine, dgage du corps, retournait l'ame
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(1) Moore, Hindoo Panthon, p. 78.
( ? )
du monde ; opinion conforme ce vers de Lucain.
Jupiter est qaodcumqne vides, quocumque moveri (1).
(1) Ce sentiment est bien exprime' par Pope, dan* son J?MM
sur l'homme : *
AU are but parts of one stupendous whole,
Whose body Nature is and Ood Me sol.
( 18 )
pas accord aux Sekhs, ni aucune autre secte dis-
sidente de l'antique culte de Brahm, de Vichnou ou
de Shiva.
Le principal objet de Nanek et de Kabir, dans leurs
rformes religieuses, parat avoir t d'exclure toute
adoration d'idole, tout culte rendu des lieux parti-
culiers, des rivires et des emblmes, et, en sim-
plifiant la doctrine et les crmonies pour le peuple,
de lui tire comprendre plus aisment les vrits phy-
siques et morales, peu nombreuses et simples, qui
sont rpandues dans toutes les religions. Les succs
obtenus par Nanek ont t exposs par sir John Mal-
com, dans son ouvrage sur les Sekhs (l). Je soumets
la Socit asiatique cet essai trs-supernciel sur
les Kabir Pantis, secte rpandue dans les provinces
du Bengale, Behar, Aoude et Malwa, et j'y joins la
copie du Bizhak, leur livre sacr , esprant que l'at-
tention de quelqu'un plus capable que je ne le suis
d eclaircir ce sujet, sera appele sur des sectaires qui,
de mme que les quakers, sont remarquables par la
simplicit de leurs murs et leur bonne conduite,
mais que personne ne semble bien connatre.
Je dois faire observer que c'est feu M. H. Carter,
major du 30." rgiment d'infanterie cipaye, qui, en
1814, attira mon attention sur les Kabir Pantis.
Depuis cette poque, j'ai eu de frquens entretiens
avec eux, dans le Behar et le Malwa. La connaissance
que j'avais de leur Bizhak m'a sembl tre, dans toutes
FIN.