262 - FConstruction en Béton PDF
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Norme suisse
Norma svizzera
Remplace, conjointement avec la norme SIA 262/1, les normes SIA 162, dition 1993, et SIA 162/1, dition 1989
Betonbau
Strutture in calcestruzzo
Concrete Structures
Construction en bton
262
diteur
Socit suisse des ingnieurs et des architectes
Case postale, CH-8039 Zurich
Page
Avant-propos .............................................. 5
0 Domaine dapplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.1 Dlimitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.2 Rfrences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
0.3 Drogations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1 Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Termes techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2 Principes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.1 Gnralits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.2 Matriaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3 Analyse structurale et
dimensionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3.1 Gnralits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3.2 tats-limite ultimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3.3 tats-limite de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.4 Durabilit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.4.1 Gnralits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.4.2 Exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.4.3 Mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3 Matriaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1 Bton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.1 Dfinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.2 Proprits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.1.3 Assurance de la qualit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2 Acier darmature passive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2.1 Dfinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2.2 Proprits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2.3 Assurance de la qualit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.3 Acier de prcontrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.3.1 Dfinitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.3.2 Proprits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.3.3 Assurance de la qualit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4 Systmes de prcontrainte . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4.1 Gnralits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4.2 Durabilit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.4.3 Ancrages et accouplements . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.4.4 Gaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.4.5 Matriau dinjection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4.6 lments de dviation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4.7 Assurance de la qualit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
La prsente norme SIA 262 sadresse aux projeteurs. Elle concerne galement les matres douvrage, la direction des
travaux ainsi que les entrepreneurs.
La norme SIA 262 fait partie des normes des structures porteuses de la SIA. Elle tient compte du projet de norme euro-
penne prEN 1992-1-1 Design of concrete structures Part 1: General rules and rules for buildings et intgre
les principes fondamentaux contenus dans la norme SN EN 206-1 Bton Partie 1: Spcification, perfo rmances,
p roduction et confo rmit.
Les normes des structures porteuses de la SIA comprennent les normes suivantes:
Norme SIA 260 Bases pour llaboration des projets de structures porteuses
Norme SIA 261 Actions sur les structures porteuses
Norme SIA 262 Construction en bton
Norme SIA 263 Construction en acier
Norme SIA 264 Construction mixte acierbton
Norme SIA 265 Construction en bois
Norme SIA 266 Construction en maonnerie
Norme SIA 267 Gotechnique
Il est prvu de complter les normes des structures porteuses de la SIA par une norme sur la Conservation des
structures.
La norme SIA 262 a t harmonise sur plusieurs points avec les normes europennes, particulirement en ce qui
concerne la dsignation des sortes de bton, la documentation que doivent mettre disposition les fournisseurs dacier
darmature, et le passage la spcification du bton, en tant que bton performance spcifie (cas normal) ou
bton composition prescrite (cas exceptionnel). ces nouveauts sajoutent les classes dexposition, reprises de
la norme SN EN 206-1, qui permettent de tenir compte des actions les plus importantes dues lenvironnement. Les
mthodes de dimensionnement (par exemple la fatigue, au sisme, laptitude au service) ont t adaptes aux
dveloppements les plus rcents. Dans quelques cas isols (par exemple les lments sans armature deffort tranchant,
le poinonnement), des connaissances nouvelles ont t intgres la norme.
0.1 Dlimitation
0.1.1 La norme SIA 262 rgit llaboration des projets de structures porteuses en bton arm, en bton pr-
contraint et en bton non arm.
0.1.3 La fabrication, la mise en place et les essais des matriaux sont traits dans la mesure o ils sont nces-
saires ltablissement des exigences de qualit.
0.1.4 Les dispositions constructives (chiffre 5) et lexcution (chiffre 6) sont traites dans la mesure ncessaire
pour assurer la communication entre les participants concerns et la ralisation effective des conditions
prsumes au cours de llaboration du projet.
0.1.5 Les prescriptions de la prsente norme seront appliques avec dautant plus de rigueur que limportance
du projet et son degr de difficult seront levs.
0.1.6 En rgle gnrale, les exigences de qualit et les prescriptions dexcution mentionnes dans cette norme
seront considres comme des exigences minimales.
0.2 Rfrences
Cette norme renvoie galement aux normes et aux recommandations numres ci-aprs, dont les dispo-
sitions sappliquent en tout ou partie dans le sens du renvoi:
Recommandation SIA 162/5 Conservation des structures en bton
Recommandation SIA 162/6 Bton renforc de fibres mtalliques
Norme SIA 263 Construction en acier
Norme SIA 267 Gotechnique
Norme SIA 414 Tolrances dimensionnelles dans la construction
Recommandation SIA 414/10 Tolrances dimensionnelles dans les btiments
Norme SN EN 206-1 Bton Partie 1: Spcification, performances, production et conformit
Recommandations SEV 4113 Terres de fondation
0.3 Drogations
0.3.1 Des drogations la prsente norme sont admissibles, si elles sont suffisamment justifies par des tho-
ries ou par des essais, ou si de nouveaux dveloppements ou de nouvelles connaissances dans le domaine
en question permettent une telle dmarche.
0.3.2 Pour les situations non traites par cette norme, la procdure suivre doit tre convenue entre les respon-
sables du projet et le matre de louvrage, ainsi que toutes les instances concernes. La procdure choisie
sera dcrite par tapes dans la convention dutilisation et dans la base du projet.
La prsente norme utilise les termes techniques et spcifiques dfinis ci-dessous. Les termes plus gn-
raux sont dfinis dans les normes SIA 260 et SIA 261.
Acier darmature passive Acier apte tre utilis comme armature passive.
Betonstahl
acciaio darmatura
reinfo rcing steel
Acier de prcontrainte Acier sous forme de fils, de torons ou de barres, apte tre
Spannstahl utilis dans des units de prcontrainte ou en prcontrainte par
acciaio di precompressione fils adhrents.
p restressing steel
Bton performance spcifie Bton dont les fournisseurs sont responsables quant au
Beton nach Eigenschaften respect des proprits et des performances particulires
calcestruzzo a prestazione garantita exiges.
designed concrete
Bton arm Bton dont larmature est constitue dacier darmature passive.
Stahlbeton
calcestruzzo armat o
reinfo rced concrete
Bton frais Bton aprs malaxage, aussi longtemps quil peut tre mis en
Frischbeton place ou quil na pas encore atteint la stabilit de forme.
calcestruzzo fresco
f resh concrete
Bton lger Bton dont la masse volumique est comprise entre 800 et
Leichtbeton 2000 kg/m3.
calcestruzzo leggero
light-weight concrete
Bton lourd Bton dont la masse volumique est suprieure 2600 kg/m3.
Sch werbeton
calcestruzzo pesante
heavy-weight concrete
Bton normal Bton dont la masse volumique (aprs schage au four) est
Normalbeton comprise entre 2000 kg/m3 et 2600 kg/m3.
calcestruzzo normale
normal-weight concrete
Bton renforc de fibres Bton pourvu dune armature constitue par ajout de fibres
Faserbeton mtalliques, non-mtalliques, minrales ou organiques de trs
calcestruzzo fibrorinforzat o faible paisseur, dont la longueur avoisine le diamtre maximal
fibre reinfo rced concrete
du granulat.
Bton renforc de fibres mtalliques Bton dont larmature est constitue de fibres mtalliques.
Stahlfaserbeton
calcestruzzo con fibre dacciaio
steel fibre reinfo rced concrete
Prcontrainte par fils adhrents Procd selon lequel lacier de prcontrainte est mis en tension
Spannbettverfahren avant le btonnage.
p re-tensione
p retensioning
Surface relative projete des nervures Rapport entre laire de la projection des nervures et laire de la
Bezogene Rippenflche section des barres darmature passive.
superficie relat iva delle nervature
relat ive rib area
Zone de diffusion des forces Zone adjacente la zone dancrage et permettant la diffusion
K raftausbreitungszone de la force de prcontrainte dans llment de construction.
zona di diffusione della forza
fo rce spreading zone
As c aire de la section des triers pour des sections circulaires (rapporte laire d s c )
A s y, A sz aire de la section des triers dans la direction y, resp. z (rapporte laire a s c resp. b s c )
B acier darmature passive, classe de ductilit, limitation des contraintes dans le domaine de la fissuration
C bton, classe de consistance (indice de serrage), classe de ductilit, limitation des contraintes
dans le domaine de la fissuration, tir froid (acier de prcontrainte)
Cl classe de chlorures
LC bton lger
P force de prcontrainte
P force de prcontrainte t =
R rsistance ultime
RH humidit relative
T temprature
Y acier de prcontrainte
a dimension
b dimension
c constante dintgration
d hauteur statique, hauteur statique moyenne dans le cas de plusieurs nappes darmature, diamtre
e excentricit
hs hauteur dtage
l longueur
lb d longueur dancrage
lb d,0 valeur de base de la longueur dancrage pour lacier de prcontrainte dans le cas de la pr-
contrainte par fils adhrents
li porte
m Pd valeur de calcul du moment de flexion induit par la prcontrainte dans la bande dappui
r rayon
v d,max effort tranchant maximal par unit de longueur sous leffet des actions permanentes et de la fatigue
v d,min effort tranchant minimal par unit de longueur sous leffet des actions permanentes et de la fatigue
w flche
w c flche calcule dans le stade non fissur, en tenant compte du fluage du bton
y coordonne
sd valeur absolue de la diffrence entre les contraintes maximale et minimale sous sollicitation de fatigue
cs retrait spcifique
fc facteur de correction pour la prise en compte du comportement plus fragile des btons
rsistance leve
facteur de majoration pour la prise en compte des modes propres de vibrations dordre suprieur
c coefficient de Poisson
contrainte
cd,max contrainte de compression maximale dans le bton sous leffet des actions permanentes et de fatigue
cd,min contrainte de compression minimale dans le bton sous leffet des actions permanentes et de fatigue
pd valeur de calcul de la contrainte dans lacier de prcontrainte, qui doit tre ancre dans le cas
de la prcontrainte par fils adhrents
diamtre
2.1 Gnralits
2.1.1 Les bases pour llaboration des projets de structures porteuses sont dfinies dans la norme SIA 260.
2.1.2 Les actions sur les structures porteuses sont dfinies dans la norme SIA 261.
2.1.3 Au-del des conditions cadres du projet rpertories dans la norme SIA 260, certains aspects compl-
mentaires doivent tre pris en considration, par exemple:
lemplacement et limportance de la construction
la compatibilit de louvrage avec son environnement
les exigences relatives laspect des surfaces de bton
les mesures concernant les tapes et les tats intermdiaires de construction
les conditions cadres pour la mise en place, le compactage et la cure du bton
les possibilits en matire de modelage des formes et de faonnage de larmature
laction conjointe dlments de construction constitus de plusieurs matriaux
lexposition de la structure aux actions dues lenvironnement
les exigences lgard de la rsistance au feu
les exigences concernant lisolation thermique et acoustique
laccessibilit des lments de construction ncessitant un entretien.
2.2 Matriaux
2.2.1 Le choix des matriaux doit tre fait en fonction des exigences de la conception et des possibilits de fabri-
cation. Les proprits requises doivent tre consignes dans la base du projet.
2.2.2 La norme SIA 262/1 contient des indications sur les exigences relatives aux produits et aux matriaux de
construction.
2.3.1 Gnralits
Lanalyse structurale et le dimensionnement doivent tre effectus selon la norme SIA 260.
Rd = R { f c d, c d, f s d, f p d, ad } (1)
2.3.2.2 La valeur de calcul de la rsistance ultime peut aussi tre dduite dessais, dans la mesure o ceux-ci sont
reprsentatifs et interprts laide de modles thoriques. Cette manire de procder doit toutefois per-
mettre datteindre la mme fiabilit que lutilisation de la prsente norme.
2.3.2.5 La valeur de calcul de la limite dcoulement de lacier darmature passive est donne par:
fs k
fs d = (4)
s
2.3.2.6 Pour la vrification de la scurit structurale, on prendra c = 1,5 et s = 1,15. Pour les situations de projet
Sisme et Incendie, il faut tenir compte des chiffres 4.3.9 et 4.3.10.
2.3.2.7 Pour autant que des essais laient dmontr de manire satisfaisante, on peut utiliser des valeurs plus
faibles pour c et s . Lutilisation de valeurs plus leves est indique dans les cas o lexprience est insuf-
fisante et lors de lutilisation de nouveaux produits ou de nouveaux matriaux.
Des limites ltat de service comme les valeurs admissibles pour les flches, louverture des fissures ou
les vibrations doivent tre dfinies dans la base du projet.
2.4 Durabilit
2.4.1 Gnralits
2.4.1.1 On spcifiera les mesures propres assurer la durabilit dans la base du projet et dans le plan de main-
tenance.
2.4.1.2 La qualit du bton denrobage revt une importance primordiale pour la durabilit (cf. chiffre 6.4.2).
2.4.2 Exposition
2.4.2.1 En rgle gnrale, on affectera aux divers lments du projet une classe dexposition relative aux actions
dues lenvironnement, selon le tableau 1. On prendra les mesures appropries en fonction des classes
dexposition ainsi dtermines (cf. chiffre 2.4.3 ainsi que la norme SN EN 206-1).
2.4.2.2 Lorsquaucune classe dexposition ne convient (par exemple dans le cas dune sollicitation de nature abra-
sive de la surface du bton), les actions et les effets daction prvisibles sont tudier attentivement.
2.4.2.3 Les lments de construction de la classe dexposition X0 ne requirent aucune exigence particulire en
matire de durabilit.
2.4.2.4 La classe dexposition XA ne concerne que les attaques chimiques par le terrain naturel ou les eaux sou-
terraines (cf. tableau 1 ainsi que la norme SIA 262/1). Toutes les autres sortes dattaques chimiques doi-
vent par principe faire lobjet dun examen particulier.
2.4.2.5 On accordera une attention particulire leffet combin de deux ou de plusieurs actions dues lenviron-
nement.
2.4.3.1 En vue dassurer la durabilit, il convient en rgle gnrale de prendre diverses mesures en rapport avec
les classes dexposition considres et lutilisation de louvrage, par exemple:
utilisation de constituants permettant de produire une qualit de bton constante et satisfaisante
confection dun bton pourvu dune rsistance suffisante contre la pntration des liquides et des
matires agressives
excution dun bton denrobage compact selon le chiffre 6.4.2
respect dun enrobage suffisant de larmature selon le chiffre 5.2.2
vacuation efficace de leau parvenant sur les surfaces de bton
prcontrainte de la structure porteuse
mesures destines viter les fissures selon le chiffre 6.4.1
limitation de louverture des fissures selon le chiffre 4.4.2
application dune protection de surface selon le chiffre 5.8
utilisation dune armature rsistance accrue contre la corrosion
mise en place dune protection cathodique contre la corrosion.
2.4.3.2 Il peut arriver quil faille scarter des mesures recommandes dans ce chapitre, par exemple pour des
dures de service prvues trs brves, trs longues ou pour des actions extraordinaires.
1) pas de dommages
XC3 modrment humide intrieur de btiments taux dhumidit modr lev (par exemple
buanderies), surfaces extrieures labri de la pluie
3) corrosion de larmature induite par les chlorures (par exemple par les sels de dverglaage)
XD1 modrment humide lments exposs des chlorures transports par brouillard salin
au voisinage des chausses
XD2 mouill, rarement sec piscines, lments au contact deaux industrielles contenant des chlorures
XD3 alternativement mouill lments de pont, dalles de parking ou murs de soutnement exposs
et sec des projections deau charge de chlorures
XS3 alternativement mouill lments de construction situs dans des zones niveau deau variable
et sec
5) dommages la matrice cimentaire dus aux cycles de gel, avec ou sans sels de dverglaage
XF2 saturation en eau modre, surfaces verticales exposes au brouillard salin de sels de dverglaage
avec sels de dverglaage
XF4 saturation en eau leve, tabliers de ponts exposs aux sels de dverglaage; surfaces exposes
avec sels de dverglaage au brouillard salin ou des projections deau et au gel
2)
6) attaque chimique par le terrain naturel ou les eaux souterraines
3.1 Bton
3.1.1 Dfinitions
3.1.1.1 Gnralits
3.1.1.1.1 Les chiffres qui suivent sappliquent au bton normal, au bton lourd et au bton lger selon la norme
SN EN 206-1.
3.1.1.1.2 En rgle gnrale, on prescrira lutilisation du bton de type bton proprits spcifies.
3.1.1.1.3 Dans des cas particuliers, on pourra prescrire lutilisation du bton de type bton composition
prescrite.
3.1.1.1.4 Les prescriptions de la prsente norme sappliquent par analogie aux btons spciaux comme le bton pro-
jet ou le bton renforc de fibres (voir par exemple la norme SIA 162/6), ainsi quaux applications particu-
lires comme les chausses en bton ou les barrages.
3.1.1.1.5 Il peut tre ncessaire de recourir des essais afin de vrifier la rsistance labrasion des lments de
construction fortement soumis ce type de sollicitation. Dans ce cas, il convient de distinguer lusure par
frottement et celle par rosion.
3.1.1.2.1 Lutilisation de bton proprits spcifies implique lindication des exigences essentielles relatives :
la classe de rsistance la compression (tableau 3)
les classes dexposition (tableau 1)
la valeur nominale du diamtre maximal du granulat (Dmax)
la classe de chlorures (tableau 2)
la classe de consistance ou la valeur de consistance vise (tableau 2)
la classe de masse volumique ou la masse volumique vise pour le bton lger et le bton lourd (tableau 2).
3.1.1.2.2 Des exigences supplmentaires (avec mention des mthodes dessais correspondantes) pourront faire lob-
jet de spcifications, notamment en ce qui concerne:
des sortes ou des classes particulires de ciment
des sortes ou des classes particulires de granulats
la rsistance aux effets du gel et des sels de dverglaage (par exemple la teneur en air entran)
la temprature du bton frais
la monte en rsistance
lvolution de la temprature pendant lhydratation
le retardement de la prise
la rsistance la pntration des liquides et des matires agressives
la rsistance lrosion chimique
la rsistance la pntration de leau
la rsistance labrasion
la rsistance la traction par fendage
dautres critres, concernant par exemple la mise en place ou les proprits de la surface.
3.1.1.2.3 La dsignation des sortes de bton aura la forme suivante (voir tableaux 1, 2 et 3):
3.1.1.3.1 La spcification du bton composition prescrite doit faire tat des exigences essentielles en matire de:
dosage en ciment
type et classe de rsistance du ciment
rapport eau/ciment ou consistance
sorte, catgorie et teneur maximale en chlorure du granulat
valeur nominale du diamtre maximal du granulat
valeurs limites de la rpartition granulomtrique
type et dosage des adjuvants et des ajouts
masse volumique maximale du granulat dans le cas du bton lger et minimale dans le cas du bton lourd.
3.1.1.3.2 Selon le type daction, il faudra accorder une attention particulire aux caractristiques suivantes:
teneur en granulat glif
teneur en air
provenance des constituants
proprits des constituants
temprature du bton frais.
1)
Teneur en chlorures
Consistance
2) 2) 2)
Affaissement Indice de serrage (Walz) Diamtre dtalement
S1 10 40 C0 1,46 F1 340
F6 630
Plage de masse > 800 > 1000 > 1200 > 1400 > 1600 > 1800
volumique [kg/m3] 1000 1200 1400 1600 1800 2000
1)
Voir la norme SN EN 206-1
2)
Les domaines dapplication recommands ci-dessous rsultent du manque de sensibilit des
mthodes dessai dans certains domaines de consistance (voir la norme SN EN 206-1):
affaissement 10 mm et 210 mm
indice de serrage 1,04 et < 1,46
diamtre dtalement > 340 mm et 620 mm
3.1.2.1 Gnralits
3.1.2.1.2 La classification du bton proprits spcifies seffectue partir des valeurs caractristiques de la
rsistance la compression sur cylindre ou sur cube.
3.1.2.1.3 Un grand nombre de facteurs influent sur les proprits du bton et peuvent les faire varier dans une large
mesure, en fonction de la nature des constituants et de sa composition.
3.1.2.1.4 Les valeurs des relations entre les diverses proprits du bton mentionnes aux chiffres 3.1.2.2 et 3.1.2.3 sont
indicatives et ne sont valables que pour des constituants et des compositions de bton usuels dans le cadre
dapplications courantes. Lorsquil manque des donnes systmatiques au sujet des constituants ou que lune
des proprits du bton revt une importance dterminante, il faut procder des essais complmentaires.
3.1.2.2 Rsistance
3.1.2.2.1 Les valeurs caractristiques de la rsistance la compression sur cylindre f ck et sur cube f ck,cube (fractile
5%) sont dtermines sur le bton g de 28 jours. La classification seffectue selon les indications figurant
au tableau 3.
3.1.2.2.3 La valeur moyenne de la rsistance la compression sur cylindre est donne par:
f c m = f ck + 8 [N/mm2] (6)
3.1.2.2.4 Lvolution de la rsistance la compression en fonction du temps dpend de nombreux facteurs, comme
la composition du bton, le type et la classe de rsistance du ciment, les adjuvants et les ajouts, les condi-
tions de fabrication et de durcissement ainsi que le type de cure. La figure 1 donne des valeurs indicatives
sur lvolution dans le temps de la rsistance la compression.
ciment durcissement
rapide
normal
lent
jours ans
3.1.2.2.6 Les valeurs caractristiques de la rsistance la traction (fractile 5% et fractile 95%) sont donnes par les
relations
3.1.2.2.7 Lvolution de la rsistance la traction en fonction du temps est soumise aux influences cites au chiffre
3.1.2.2.4. La figure 1 donne une approximation grossire de lvolution dans le temps de la rsistance la
traction pour un bton g de moins de 28 jours.
3.1.2.2.8 La valeur moyenne de la rsistance en traction du bton lger f lctm peut tre estime de manire approche
partir de la valeur f ctm diminue par le facteur:
l = 0,4 + 0,6 en kg/m3 (9)
2200
3.1.2.3.1 Les dformations lastiques du bton dpendent essentiellement des proprits du granulat et de sa pro-
portion rapporte au volume de bton. Le granulat utilis et la formulation du bton influent dans une large
mesure sur les proprits relatives la dformabilit.
3.1.2.3.2 Lorsque les dformations revtent une grande importance pour la structure porteuse (par exemple pour
les constructions en encorbellement ou les pices comprimes lances), des essais approfondis peuvent
tre indispensables selon les cas.
3.1.2.3.3 La valeur moyenne du module dlasticit Ec m du bton normal peut tre estime au moyen de:
3
Ec m = k E f c m [N/mm2] (10)
Le coefficient k E dpend du granulat. Il se situe entre 10 000 et 12 000 pour les graviers alluvionaires,
entre 8000 et 10 000 pour le calcaire concass et entre 6000 et 8000 pour les roches micaces. Selon la
composition utilise, on pourra observer des carts significatifs par rapport ces valeurs; le cas chant,
Ec m sera dtermin par des essais.
3.1.2.3.4 La valeur moyenne du module dlasticit Elcm du bton lger peut faire lobjet dune approximation gros-
sire partir de la valeur Ec m diminue par le facteur:
2
lE = en kg/m3 (11)
2200
3.1.2.3.5 Lorsque leffet de la dformation transversale du bton ne peut pas tre nglig, on peut utiliser en premire
approximation un coefficient de Poisson de c = 0,20 pour les dformations dans le domaine lastique.
Sorte de bton
C / LC 12 16 20 25 30 35 40 45 50 > 50
2
Valeur caractristique de la rsistance la compression sur cube f ck,cube [N/mm ]
C 15 20 25 30 37 45 50 55 60 > 60
LC 13 18 22 28 33 38 44 50 55 > 55
C / LC 20 24 28 33 38 43 48 53 58 f ck + 8
C 1,6 1,9 2,2 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1 > 4,1
LC chiffre 3.1.2.2.8
3.1.2.4.1 Le coefficient de dilatation thermique T varie entre environ 610 6 et 15106 C1 et dpend de la compo-
sition et de lhumidit du bton ainsi que du type de granulat. En rgle gnrale, on peut admettre une
valeur de T = 10106 C1 pour lanalyse structurale.
3.1.2.4.2 Pour le bton lger, le coefficient de dilatation thermique vaut environ 8106 C1.
3.1.2.5.1 Le fluage et le retrait dpendent essentiellement de lhumidit environnante, des dimensions de llment
considr et de la rsistance du bton. Le degr dhydratation du ciment lors de la premire mise en charge
ainsi que la dure et lintensit de la charge exercent une influence supplmentaire sur le fluage. Ces para-
mtres seront pris en compte pour lestimation du coefficient de fluage (t,t 0) et du retrait spcifique c s.
ciment
durcissement
lent
normal
rapide
3.1.2.5.2 On peut dterminer les dformations dues au fluage du bton partir des dformations spcifiques las-
tiques multiplies par un coefficient de fluage:
Les valeurs de f c, RH, (t 0) et (tt 0) sont dfinies dans le tableau 4 et sur la figure 2. On peut tenir compte
dun cart de temprature de 20 C sur la valeur de (t 0) au moyen du produit k T t 0 dfini la figure 2, en
dterminant k T laide de la figure 1.
Tableau 4: Coefficient fc tenant compte de la rsistance du bton dans le calcul du coefficient de fluage
Bton C 12/15 C 16/20 C 20/25 C 25/30 C 30/37 C 35/45 C 40/50 C 45/55 C 50/60 C /
fc [] 3,8 3,4 3,2 2,9 2,7 2,6 2,4 2,3 2,2 < 2,2
3.1.2.5.4 Ds que le bton subit un tat de contrainte c > 0,45 f ck , il faut tenir compte de linfluence du niveau de
sollicitation sur le fluage. cet effet, on majore le coefficient de fluage avec le facteur suivant:
e(1,5( c /f ck 0,45))
(14)
3.1.2.5.5 Pour le bton lger, on peut estimer les effets du fluage selon le chiffre 3.1.2.5.3, mais en multipliant le
coefficient de fluage ainsi obtenu par le facteur lE.
3.1.2.5.6 Les valeurs indicatives du retrait spcifique dtermines selon le chiffre 3.1.2.5.7 sont valables dans des
conditions constantes de temprature et dhumidit. Des carts considrables peuvent se produire suivant
les conditions mtorologiques et lhumidit du bton.
3.1.2.5.7 On peut estimer le retrait spcifique dun bton normal confectionn avec un ciment durcissement normal
ou durcissement rapide laide de la relation suivante:
Les valeurs de c s, et (tts ) sont donnes sur la figure 3; ts dsigne lge du bton au dbut de sa dessi-
cation, autrement dit au dbut du retrait.
jours ans
3.1.2.5.8 Pour une dure (tts ) de 100 ans, on donnera au coefficient (tts ) les valeurs suivantes:
1,0 pour h 0 = 100 mm
0,75 pour h 0 = 300 mm
0,7 pour h 0 = 600 mm.
3.1.2.5.9 En cas dutilisation dun ciment durcissement lent, le retrait spcifique sera rduit denviron 25% par rap-
port lquation (15).
3.1.2.5.11 Lorsque les effets du retrait revtent une grande importance pour la structure porteuse, on effectuera des
essais approfondis.
3.1.2.5.12 Le retrait spcifique du bton lger se situe entre 20% et 50% au-dessus de celui du bton normal.
3.1.3.1 Les dispositions de la norme SN EN 206-1 sont applicables en matire de conformit du bton et de
contrle de production.
3.1.3.2 Ladquation de la composition du bton utilis doit tre vrifie par un essai initial ou sappuyer sur une
exprience de longue date bien documente. Le contrle de production permet de vrifier la conformit de
la production aux exigences spcifies.
3.1.3.3 Dans le cas du bton proprits spcifies, les auteurs du projet sont responsables de la spcification
des proprits du bton frais et du bton durci. Les essais correspondants doivent figurer dans le pro-
gramme de contrle.
3.1.3.4 Dans le cas du bton composition prescrite, les auteurs du projet sont entre autre responsables de:
la spcification des constituants
la spcification de la composition du bton
la spcification et le contrle de conformit des proprits du bton frais et du bton durci.
3.2.1 Dfinitions
3.2.1.1 Les chiffres qui suivent sappliquent lacier darmature passive tel quil est dfini dans la norme SIA 262/1.
Les exigences sappliquent au produit mis en place.
3.2.1.2 Lacier darmature passive est utilis sous forme dacier en barres, de torches redresses et de treillis
souds.
3.2.1.3 Les spcifications de la prsente norme en matire de scurit structurale, daptitude au service et de
dispositions constructives sappliquent lacier darmature passive avec une valeur caractristique de la
limite dcoulement f s k 550 N/mm2. Elles sappliquent par analogie des aciers jusqu une valeur f s k
maximale de 750 N/mm2 si toutes leurs autres proprits satisfont aux exigences de cette norme.
3.2.2 Proprits
3.2.2.1 Gnralits
3.2.2.1.1 Lacier darmature passive est caractris par les proprits suivantes:
limite dcoulement (f s k)
rsistance la traction (f t k)
ductilit ( u k et (f t /fs )k )
aptitude au pliage
surface relative projete des nervures (f R)
diamtre et carts par rapport aux dimensions nominales
rsistance la fatigue ( s,fat )
soudabilit
3.2.2.1.3 Les proprits relatives la rsistance et aux dformations mentionnes au chiffre 3.2.2 sont valables dans
une plage de temprature comprise entre 40 C et +100 C.
3.2.2.2 Rsistance
Lessai de rsistance permet de mesurer la limite dcoulement f s , comme contrainte suprieure dcoule-
ment ou comme contrainte limite dlasticit 0,2% (f s0,2), ainsi que la rsistance la traction f t (figure 4).
Elles rsultent de la division de la charge de traction correspondante par la section nominale de la barre.
Les valeurs caractristiques figurent au tableau 5.
3.2.2.3 Ductilit
Les proprits de lacier darmature passive en matire de ductilit doivent satisfaire aux exigences du
tableau 5. En cas dutilisation dun acier darmature passive ne correspondant pas la classification de
cette norme, on contrlera par des essais la conformit de ses proprits en matire de ductilit.
Classe de ductilit A B C
Surface nervure
Le comportement la fatigue de lacier darmature passive est dcrit au moyen de courbes de rsistance
la fatigue (figure 5). Le domaine de la rsistance la fatigue est caractris par une droite de pente m =
4 dans une reprsentation double chelle logarithmique. La rsistance nominale la fatigue s,fat est
dfinie comme la diffrence de contrainte pour Nfat = 210 6 cycles de charge, alors que la limite de fatigue
s,D est dfinie comme la diffrence de contrainte pour ND = 510 6 cycles de charge.
Figure 5: Courbes de rsistance la fatigue pour lacier darmature passive (et lacier de prcontrainte)
3.2.2.7 Adhrence
3.2.2.7.1 Le profil nervur des barres darmature passive doit permettre une adhrence suffisante au bton.
3.2.2.7.2 Lacier darmature passive qui rpond aux critres du tableau 5 en ce qui concerne la surface projete rela-
tive des nervures peut tre considr comme acier haute adhrence.
3.2.2.8.1 En raison de leur composition chimique, les aciers figurant dans la classification de la prsente norme sont
aptes au soudage.
3.2.2.8.2 Les procds usuels de soudage ainsi que leurs applications figurent dans le tableau 6.
3.2.3.1 Les dispositions de la norme SIA 262/1 sont applicables en ce qui concerne la conformit des proprits
de lacier darmature passive.
3.2.3.2 Les contrles et les essais initiaux et priodiques suivants doivent tre effectus:
essai initial par un office accrdit pour son excution
assurance de la qualit par les producteurs et les manufacturiers (autocontrle)
essais par sondages chez les producteurs et les manufacturiers, rgls contractuellement et excuts
par un office accrdit pour lvaluation de la conformit (contrle extrieur)
contrles par les fournisseurs dacier, la direction des travaux ou lentrepreneur
3.2.3.3 Les exigences quant aux proprits sont rputes satisfaites lorsque lacier est inscrit au Registre des
aciers darmature passive conformes aux normes.
Type de chargement
Joint bout
bout pour
20 mm
3.3.1 Dfinitions
3.3.1.1 Les chiffres qui suivent sappliquent lacier de prcontrainte tel quil est dfini dans la norme SIA 262/1.
Les exigences sappliquent au produit en place dans sa situation dfinitive.
3.3.1.2 Lacier de prcontrainte est produit sous forme de fils, de torons et de barres.
3.3.1.3 Lorsquun acier de prcontrainte ne figurant pas au tableau 7 doit tre utilis, on en vrifiera les proprits
selon la norme SIA 262/1, tout en contrlant le respect des dispositions du chiffre 3.3.3.
3.3.2.1 Gnralits
3.3.2.1.2 Les proprits relatives la rsistance et aux dformations mentionnes au chiffre 3.3.2 sont valables dans
une plage de temprature comprise entre 40 C et +100 C.
3.3.2.1.3 Lacier de prcontrainte doit tre exempt de tout dfaut pouvant affecter son comportement. Il ne doit pr-
senter aucune piqre de rouille ni aucun point de soudure. Les fils constituant les torons peuvent prsenter
des points de soudure dans la mesure o ceux-ci sont dcals par rapport aux autres fils et quils ont t
excuts avant ltirage froid.
3.3.2.1.4 La rsistance de lacier de prcontrainte la corrosion sous tension doit satisfaire aux exigences de la
norme SIA 262/1.
3.3.2.1.5 La nature de la surface (profilage) de lacier de prcontrainte doit satisfaire aux exigences de la norme
SIA 262/1.
3.3.2.2 Rsistance
Lessai de rsistance permet de dterminer la contrainte limite dlasticit 0,1% (f p0,1) et la rsistance la
traction f p (figure 6). Elles rsultent de la division de la charge de traction correspondante par la section
nominale de lacier de prcontrainte. Les valeurs caractristiques, arrondies 10 N/mm2, figurent dans
le tableau 7.
3.3.2.3 Ductilit
Les proprits de lacier de prcontrainte en matire de ductilit doivent satisfaire aux exigences de la
norme SIA 262/1.
3.3.2.4.1 La valeur moyenne du module dlasticit des fils et des barres de prcontrainte est approximativement de
Ep = 205 kN/mm2. La valeur effective peut tre releve sur le certificat dusine.
3.3.2.4.2 La valeur moyenne du module dlasticit des torons de prcontrainte est approximativement de
Ep = 195 kN/mm2. La valeur effective peut tre releve sur le certificat dusine.
3.3.2.6.1 Le comportement la fatigue de lacier de prcontrainte est dcrit au moyen des courbes de rsistance
la fatigue (figure 5). Le domaine de la rsistance la fatigue est caractris par une droite de pente m = 4
dans une reprsentation double chelle logarithmique. La rsistance nominale la fatigue p,fat est
dfinie comme la diffrence de contrainte pour Nfat = 2 106 cycles de charge alors que la limite de fatigue
p,D est dfinie comme la diffrence de contrainte pour ND = 5 106 cycles de charge.
3.3.2.7 Relaxation
3.3.2.7.1 Les valeurs de calcul des pertes de prcontrainte dues la relaxation de lacier aprs 1000 h seront rele-
ves sur la figure 7 ou tires de la norme SIA 262/1. On peut estimer les valeurs des pertes de prcontrainte
long terme en multipliant les valeurs 1000 h par un facteur 3.
3.3.2.7.2 Les pertes dues la relaxation dpendent fortement de la temprature de lacier de prcontrainte. Les
valeurs indiques sur la figure 7 sont valables jusqu des tempratures de +40 C.
Barres
Barres
Torons, fils
3.3.3.1 Les dispositions de la norme SIA 262/1 sont applicables en ce qui concerne la conformit des proprits
de lacier de prcontrainte.
3.3.3.2 Les contrles et les essais initiaux et priodiques suivants doivent tre effectus:
essai initial par un office accrdit pour son excution
assurance de la qualit par les producteurs (autocontrle)
surveillance contractuellement rgle de la qualit par un office accrdit pour lvaluation de la confor-
mit (contrle extrieur)
contrles par les fournisseurs de lacier de prcontrainte et par la direction des travaux ou lentreprise.
3.3.3.3 Les fournisseurs de lacier de prcontrainte doivent tre en mesure dtablir la traabilit de toutes les livrai-
sons qui leur parviennent, en gnral par un certificat dusine joint lexpdition.
3.3.3.4 Les fournisseurs de lacier de prcontrainte tiennent jour, aux fins dassurance de la qualit, une docu-
mentation permettant de senqurir sur les contrles et la manufacture de leur produits.
3.4.1 Gnralits
3.4.1.2 Seuls peuvent tre mis en uvre des systmes de prcontrainte dont la qualification est atteste par un
agrment technique et une valuation de la conformit selon les indications de la norme SIA 262/1.
3.4.1.3 La qualification des systmes de prcontrainte pour lesquels il nexiste pas de directive en matire dagr-
ment sera effectue par analogie avec le chiffre 3.4.1.2.
3.4.2 Durabilit
3.4.2.1 Les mesures de protection contre la corrosion doivent tre adaptes au type et la dure de service pr-
vue, lexposition de la structure ainsi qu lintensit des actions aggressives.
3.4.2.2 Les units de prcontrainte par adhrence se rpartissent en trois catgories selon leur mode de protec-
tion contre la corrosion (cf. norme SIA 262/1):
catgorie a: units avec gaine mtallique selon le chiffre 3.4.4
catgorie b: units avec gaine en matire synthtique selon le chiffre 3.4.4
catgorie c: units isoles lectriquement, cest--dire pourvues de gaines en matire synthtique, dan-
crages et daccouplements assurant une isolation durable face aux phnomnes lectriques environ-
nants et permettant de surveiller la protection de lacier contre la corrosion
3.4.2.3 On appliquera aux units de prcontrainte sans adhrence et aux units de prcontrainte extrieure les indi-
cations de la norme SIA 262/1 en matire de protection contre la corrosion.
3.4.2.4 Les ttes des ancrages doivent tre pourvues dun couvercle de protection. Les couvercles de protection
noys dans le bton seront enrobs dau moins 60 mm par un bton de cachetage qui devra assurer une
impermabilit leve, un faible retrait et une bonne adhrence.
3.4.2.5 Les couvercles de protection et les parties exposes des ancrages non cachets seront conus en fonction
des exigences de durabilit.
3.4.2.6 Pendant la fabrication, le transport, le stockage et la mise en place, les units de prcontrainte, et plus
particulirement les aciers de prcontrainte, doivent tre protgs contre la corrosion, les dommages phy-
siques et les salissures (cf. norme SIA 262/1).
Les ancrages et les accouplements doivent satisfaires aux exigences de la norme SIA 262/1.
3.4.4 Gaines
3.4.4.2 La norme SIA 262/1 donne des indications sur les exigences et les mthodes dessais.
3.4.5.1 Le matriau dinjection destin aux units de prcontrainte avec adhrence doit tre un coulis spcial
base de ciment, constitu gnralement de ciment Portland, deau et dadjuvants. Ce coulis peut aussi tre
utilis pour des units de prcontrainte exterieures. La norme SIA 262/1 donne des indications sur les exi-
gences et les mthodes dessai.
3.4.5.2 Le matriau dinjection destin aux units de prcontrainte sans adhrence et, selon les exigences, aux uni-
ts de prcontrainte extrieure est constitu de graisses ou de cires appropries. La norme SIA 262/1
donne des indications sur les exigences et les mthodes dessai.
3.4.5.3 Le matriau dinjection ne peut contenir quen quantits inoffensives des chlorures et autres agents sus-
ceptibles de favoriser la corrosion de lacier de prcontrainte (cf. norme SIA 262/1).
3.4.6.1 On sassurera que les lments de dviation destins aux cbles de prcontrainte extrieurs garantissent:
la reprise des efforts des units de prcontrainte et leur transmission la structure porteuse, selon
le chiffre 4.1.5.5
la liaison entre les lments de dviation et les segments de cble rectilignes, sans pliure ponctuelle
inadmissible.
3.4.6.2 Les lments de dviation peuvent tre constitus dacier, de bton ou de matire synthtique. On sassu-
rera que les lments en matire synthtique rsistent durablement et sans altration de leur fonctionnalit
la pression radiale et aux dplacements longitudinaux des cbles.
3.4.6.3 Les rayons de courbure minimaux applicables aux lments de dviation se trouvent dans la documenta-
tion technique des systmes de prcontrainte.
3.4.7.1 Les lments du systme de prcontrainte doivent tre contrls en permanence selon un plan de contrle
(autocontrle). Les essais effectus seront consigns dans un protocole tenu disposition de lorgane
extrieur de contrle pour consultation.
3.4.7.2 La surveillance priodique de la qualit du systme de prcontrainte est rgle par contrat entre les
fournisseurs dacier et un office accrdit pour lvaluation de la conformit (contrle extrieur). Cette
surveillance est fonde sur un plan de contrle labor en fonction du type de systme de prcontrainte.
Les contrles ont lieu au minimum une fois par anne, et les fournisseurs dacier de prcontrainte doivent
tenir disposition, pour consultation, les rapports dessai et de surveillance labors lors de ces contrles.
4.1.1 Gnralits
4.1.1.1 Lanalyse structurale permet, par ltablissement dun modle de la structure porteuse, deffectuer le calcul
des effets daction tels que les sollicitations, les ractions dappui et les dformations. En gnral, la struc-
ture porteuse peut tre dcompose cet effet en barres, en plaques, en voiles et en coques.
4.1.1.2 Pour la spcification des cas de charge, on se reportera la norme SIA 260.
4.1.1.3 Le calcul des sollicitations dans les systmes hyperstatiques peut tre fond sur:
la thorie linaire de llasticit (chiffre 4.1.4.1)
la thorie de la plasticit (chiffre 4.1.4.2)
des mthodes non linaires (chiffre 4.1.4.3).
4.1.1.4 En rgle gnrale, la vrification de laptitude au service tiendra compte des effets du fluage et du retrait du bton.
4.1.2.1 Les dformations imposes ou entraves, induites par exemple par des diffrences de temprature, des
tassements diffrentiels ou des variations dhumidit, provoquent lapparition de sollicitations dans les
systmes hyperstatiques.
4.1.2.2 Lors de la vrification de la scurit structurale, on pourra ngliger les sollicitations dues aux dformations impo-
ses ou entraves lorsque tous les lments de la structure disposent dune capacit de dformation suffisante.
4.1.2.3 Lorsquune tude plus approfondie est ncessaire, on pourra, lors de la vrification de laptitude au service,
dterminer les sollicitations dues aux dformations imposes ou entraves en tenant compte de lvolution
de la fissuration.
4.1.3.1 Gnralits
4.1.3.1.1 Lors de la modlisation et de la dfinition du systme, on accordera une attention particulire aux condi-
tions de bord gomtriques et statiques, ainsi qu la diffusion des ractions dappui.
4.1.3.1.2 Linteraction entre le sol de fondation et louvrage sera traite avec lattention qui convient et respectera les
dispositions de la norme SIA 267.
4.1.3.2.1 Lanalyse structurale tiendra compte des carts gomtriques possibles par rapport aux plans ou par rap-
port la position des charges. On tiendra notamment compte des tolrances dimensionnelles indiques
lannexe A.
4.1.3.2.2 Dans la mesure o leur importance est significative, les vrifications tiendront compte des imperfections
gomtriques dfinies aux chiffres qui suivent. Le calcul des lments comprims lancs tiendra compte
des effets du second ordre ainsi que de ceux du fluage du bton (cf. chiffre 4.3.7).
4.1.3.2.3 dfaut dautres dispositions dans la base du projet, la rotation thorique du pied des lments verticaux
comprims vaut:
1 0,01 1
i = l en m (16)
200 l 300
o l dsigne soit la hauteur de llment comprim, soit celle des lments comprims superposs.
4.1.3.2.5 Pour les btiments, on pourra estimer linclinaison moyenne dun groupe dlments verticaux comprims
i m de la manire suivante:
1,0
im = i 0,5 (1,0 + ) (17)
m
o m dsigne le nombre dlments comprims pris en compte dans le calcul des effets de linclinaison.
4.1.3.3.1 Les structures porteuses seront idalises par des modles appropris, par exemple des cadres plans ou
spatiaux, des poutres, des parois porteuses, des grilles de poutres croises, etc.
4.1.3.3.2 Dans les poutres T, la largeur participante de la table de compression dpend des dimensions de lme
et de la membrure, du type daction, de la porte et des conditions dappui ainsi que de larmature
transversale. On pourra estimer la largeur participante de la table de compression de la manire suivante
(figure 9):
4.1.3.3.3 Dans les cas courants, la distance l0 entre les points de moment nul pourra tre dtermine selon la fi-
gure 10, laquelle admet les hypothses suivantes:
la longueur du porte--faux est infrieure la moiti de celle de la trave adjacente
le rapport des portes de traves adjacentes est compris entre 1 et 1,5.
4.1.4.1.1 Les mthodes de calcul fondes sur la thorie de llasticit linaire sont applicables au calcul des sollici-
tations ltat-limite de service et ltat-limite ultime.
4.1.4.1.2 En rgle gnrale, lanalyse structurale sera fonde sur les caractristiques des sections ltat non fis-
sur. Des rductions de rigidit dues la fissuration sont admises pour autant que leur estimation ait fait
lobjet dun examen.
4.1.4.1.3 Le calcul des contraintes dans le stade non fissur est fond sur lhypothse que lacier et le bton ont un
comportement lastique linaire et quils sont lis rigidement. Dans le stade fissur, on admettra que le
bton ne reprend pas de contrainte de traction.
4.1.4.2.1 Les mthodes de calcul fondes sur la thorie de la plasticit sont appropries au calcul des sollicitations
ltat-limite ultime.
4.1.4.2.2 En gnral, lanalyse structurale sera effectue selon le principe de la borne infrieure de la thorie de la
plasticit (mthode statique). cet effet, on procdera partir dun champ de moments statiquement
admissible ne violant nulle part les conditions de plasticit.
4.1.4.2.3 Un calcul selon le principe de la borne suprieure de la thorie de la plasticit (mthode cinmatique) est
admissible dans la mesure o lexprience a dmontr que la rupture se produit effectivement selon le
mcanisme envisag.
4.1.4.2.4 On assurera un comportement ductile par des mesures constructives (par exemple des triers dans les
zones de compression par flexion), par le choix des matriaux et par la mise en place dune armature
minimale.
4.1.4.2.5 Sous rserve du maintien des conditions dquilibre et de lobservation du chiffre 4.1.4.2.4, on pourra, sans
vrification de la capacit de dformation, oprer une redistribution des sollicitations de nature hyperstatique
dans les structures soumises principalement la flexion dtermines selon le chiffre 4.1.4.1 pour autant que:
le rapport entre la hauteur de la zone comprime et la hauteur statique ne dpasse pas x/d = 0,35
lacier darmature passive soit de la classe de ductilit B ou C et que la classe de rsistance du bton
soit C 50/60
La hauteur x de la zone comprime sera calcule selon le chiffre 4.2.1; la prsence ventuelle dune arma-
ture de compression peut tre prise en compte.
4.1.4.2.6 Lorsque les conditions nonces au chiffre 4.1.4.2.5 ne sont pas remplies, la capacit de dformation
plastique sera vrifie par le calcul. On vitera les valeurs du rapport x/d > 0,5.
Les mthodes non linaires sont applicables au calcul des sollicitations et des dformations ltat-limite
de service et ltat-limite ultime, dans la mesure o leur utilisation se fonde sur une exprience ou des
essais suffisants.
4.1.5.1 Gnralits
4.1.5.1.1 La prcontrainte peut tre considre comme leffet des actions des forces dancrage, de dviation et de
frottement.
4.1.5.1.2 La prcontrainte cre dans la structure porteuse un tat dauto-contraintes qui induit des dformations.
Dans les systmes hyperstatiques, ces dformations sont gnralement entraves et entranent des solli-
citations.
4.1.5.1.3 Pour ltat-limite de service, on prendra en considration les sollicitations dues aux dformations entraves,
tout en tenant compte des pertes de prcontrainte.
4.1.5.1.4 ltat-limite ultime, la prise en considration des sollicitations dues des dformations entraves conduit
en rgle gnrale une bonne disposition de larmature.
4.1.5.1.5 Dans le cas de la prcontrainte avec adhrence, le calcul des contraintes dans lacier tiendra compte de
son allongement pralable.
4.1.5.1.6 Dans le cas de la prcontrainte sans adhrence, et dans la mesure o lon a effectu une tude approfon-
die, on peut prendre en compte laugmentation de la force de prcontrainte lors de la vrification de la scu-
rit structurale. En labsence dtude approfondie, on ne tiendra compte que de la force de prcontrainte
aprs dduction de toutes les pertes.
4.1.5.1.7 Les zones o sont ancres les units de prcontrainte se subdivisent en zones dancrage et en zones de
diffusion. Les zones de diffusion seront dimensionnes pour lintroduction de la force de prcontrainte dans
la structure porteuse. Les dispositions constructives ncessites par les zones dancrage font partie int-
grante du systme de prcontrainte utilis.
4.1.5.2.2 Immdiatement aprs la mise en tension (prcontrainte avec ou sans adhrence) ou aprs la libration
des ancrages dextrmit (prcontrainte par fils adhrents), la sollicitation dans lacier de prcontrainte sera
limite :
p 0,70 f p k (21)
4.1.5.2.3 Aprs dduction de toutes les pertes selon le chiffre 4.1.5.3, la contrainte restante dans lacier de pr-
contrainte devra atteindre au minimum la valeur de 0,45 f p k.
4.1.5.2.4 Lors de la mise en tension et immdiatement aprs, la contrainte maximale de compression dans le bton
ne dpassera en aucun point de la structure la valeur ci-dessous, tout en respectant les indications du
chiffre 4.1.5.2.5:
4.1.5.2.5 Les contraintes de compression dans le bton des zones dancrage seront limites aux valeurs indiques
dans la documentation technique du systme de prcontrainte.
4.1.5.3.1 Le calcul au temps t 0 de la force de prcontrainte le long de lunit de prcontrainte tiendra compte des
pertes par frottement dans la gaine et dans lancrage, de la perte par glissement dans le dispositif dan-
crage et, si ncessaire, de la perte due la dformation lastique de la structure porteuse. Les indications
concernant la perte par glissement dans le dispositif dancrage sont donnes dans la documentation tech-
nique du systme de prcontrainte.
4.1.5.3.3 On pourra estimer la variation de la force de prcontrainte le long du cble par suite du frottement dans la
gaine laide de lquation suivante:
P(x) = Pmax e ( x + x)
(23)
4.1.5.3.4 Les pertes de force de prcontrainte dpendant du temps, dues au fluage et au retrait du bton ainsi qu
la relaxation de lacier de prcontrainte, seront calcules sur la base des indications des chiffres 3.1.2.5 et
3.3.2.7.
Si un cart entre la force de prcontrainte effective Pk et sa valeur thorique influence de manire signifi-
cative le comportement de la structure porteuse, il faudra approfondir ltude des forces de prcontrainte
minimales et maximales possibles. Les carts possibles seront spcifis pour chaque projet.
4.1.5.5.1 Lors de la vrification de la scurit structurale, on peut en gnral considrer la force de traction dans
lacier de prcontrainte comme un apport la rsistance ultime.
4.1.5.6.1 On calculera la rsistance la flexion des dalles prcontrainte sans adhrence de manire simplifie en
ngligeant les efforts membranaires.
4.1.5.6.2 On considre que la rsistance ultime est atteinte lorsque la condition suivante est remplie:
l
wR = (24)
40
Laccroissement de la force dans lacier de prcontrainte est dtermin par lallongement de lunit de
prcontrainte entre ses ancrages. On obtient la valeur de calcul de la rsistance de lacier de prcontrainte
FpRd en diminuant la force totale de prcontrainte au moyen du coefficient de rsistance s.
4.1.5.6.3 Dans les planchers-dalles, la disposition des units de prcontrainte sera conue de telle manire que 50%
au moins des forces de dviation orientes vers le bas soient reprises directement par les colonnes; toutes
les units de prcontrainte situes lintrieur dun angle de diffusion de 45 partir de la surface dappui
peuvent tre prises en compte dans ce calcul.
4.2.1 Bton
4.2.1.1 Les valeurs de calcul de la rsistance du bton la compression et de la contrainte limite de cisaillement
sont dtermines sur la base du chiffre 2.3.2. Les valeurs correspondantes figurent dans le tableau 8.
4.2.1.4 Pour la situation de projet Choc, les valeurs de calcul f c d et cd peuvent tre majores de 25%, resp. 12%.
Bton C 12/15 C 16/20 C 20/25 C 25/30 C 30/37 C 35/45 C 40/50 C 45/55 C 50/60 C /
fc d
8,0 10,5 13,5 16,5 20,0 22,0 24,0 26,0 28,0 q. (2)
[N/mm2]
cd
0,70 0,80 0,90 1,00 1,10 1,20 1,25 1,35 1,40 q. (3)
[N/mm2]
c1d [] 0,002
c2d [] 0,003
simplification
4.2.1.5 Le comportement du bton sollicit en compression est idalis dans le diagramme contraintedformation
de la figure 11. En rgle gnrale, on peut admettre une rpartition simplifie des contraintes, par exemple
une rpartition rectangulaire. Pour le bton lger, la dformation c2d est limite 0,003 l 0,002, alors
que la hauteur de rpartition rectangulaire des contraintes vaut environ 0,8 x.
Ec d c
o k = et =
400 f c d c1d
Pour le bton lger, les valeurs ci-dessus seront rduites laide du facteur l conformment lquation (9).
4.2.1.8 En cas de compression triaxiale, la valeur de calcul de la rsistance du bton la compression pourra tre
augmente k c f c d; dans ce cas, le coefficient k c vaut:
kc = 1 4 1 4 (27)
fc d
La contrainte de confinement 1 (ngative) peut par exemple tre induite par une armature de frettage. En
rgle gnrale, on pourra considrer que larmature de frettage des pices comprimes et des zones de
compression par flexion atteint la limite dcoulement. La contrainte de confinement vaut alors:
sc
1 = c fc d 1 (sections circulaires) (28)
dc
Asc fs d
o c =
sc dc f c d
sc sc
1 = c fc d 1 1 (sections rectangulaires) (29)
ac bc
Asy fs d Asz fs d
o c = Min y= , z =
ac sc fc d bc sc fc d
4.2.1.10 La valeur de calcul de la rsistance du bton la compression peut tre augmente jusqu k c f c d en cas
de pression locale; si les contraintes sont uniformment rparties sous la surface dapplication de la charge,
on dterminera le coefficient k c de la manire suivante:
A c1
kc = 3,0 (30)
A c0
4.2.1.12 Les coefficients k c des quations (27) et (30) ne peuvent ni se cumuler, ni se combiner.
4.2.1.13 Sur le plan du calcul, le passage de ltat non fissur ltat fissur se produit lorsque la contrainte dans
le bton atteint la rsistance la traction. Selon la nature du problme, on recourra la valeur moyenne
f ctm ou un fractile de la rsistance la traction, selon le chiffre 3.1.2.2.
4.2.1.15 On admettra cE = 1,0 pour le calcul des dformations selon le chiffre 4.4.3, en tenant compte du retrait et
du fluage selon les indications du chiffre 3.1.2.5.
4.2.1.16 Lorsquil faut tenir compte deffets du second ordre dans le dimensionnement dlments comprims, la
dtermination du facteur cE devra concorder avec la faon de spcifier la valeur Ec m; on admet gnrale-
ment cE = 1,2.
4.2.2.1 Les valeurs de calcul de la limite dcoulement de lacier darmature passive seront dtermines sur la base
du chiffre 2.3.2. Les valeurs correspondant lacier darmature passive selon le chiffre 3.2 figurent dans le
tableau 9.
4.2.2.2 Le comportement de lacier darmature passive sollicit en traction ou en compression sera idalis confor-
mment au diagramme contraintedformation de la figure 15.
4.2.2.3 Pour la situation de projet Choc, les valeurs de f s d indiques dans le tableau 9 peuvent tre majores de
15%.
4.2.2.4 Le dimensionnement seffectue sur la base de la valeur nominale du diamtre des barres.
Figure 15: Diagramme idalis contraintedformation spcifique pour lacier darmature passive
4.2.2.6 Lorsque les dformations plastiques de la structure ont une importance significative, il est raisonnable
dadmettre un crouissage linaire de lacier. Dans ce cas, on limitera lallongement spcifique de rupture
et le taux dcrouissage aux valeurs indiques dans le tableau 9.
4.2.2.7 En rgle gnrale, on utilisera la valeur moyenne du module dlasticit Es selon le chiffre 3.2.2.4 pour
procder lanalyse structurale et au dimensionnement.
4.2.3.1 Les valeurs de calcul de la limite dcoulement de lacier de prcontrainte seront dtermines selon le chiffre
2.3.2. Les valeurs correspondant lacier de prcontrainte selon le chiffre 3.3 figurent dans le tableau 10.
ud [] 0,020
4.2.3.2 Pour la situation de projet Choc, les valeurs de f p d du tableau 10 peuvent tre majores de 15%.
4.2.3.3 Le comportement de lacier de prcontrainte sollicit en traction sera idalis conformment au diagramme
contraintedformation de la figure 16.
4.2.3.4 Le dimensionnement seffectue sur la base de la valeur nominale des sections dacier de prcontrainte.
4.2.3.6 Lorsque les dformations plastiques de la structure ont une importance significative, il est raisonnable
dadmettre un crouissage linaire de lacier. Dans ce cas, on limitera la valeur de calcul de lallongement
spcifique de rupture u d = 0,02.
4.2.3.7 En rgle gnrale, on peut utiliser la valeur moyenne du module dlasticit Ep selon le chiffre 3.3.2.4 pour
procder lanalyse structurale et au dimensionnement.
4.3.1 Gnralits
4.3.1.2 Lancrage et les autres dispositions constructives relatives larmature se trouvent au chiffre 5.
4.3.2.1 On dterminera les efforts de membrure des segments de structure porteuse, sans effort tranchant ou aux
points deffort tranchant nul, sur la base de lquilibre des forces intrieures; on peut appliquer les valeurs
de calcul des rsistances des matriaux utiliss (f c d, f s d, f p d) au dimensionnement des sections de mem-
brures.
4.3.2.2 Entre les points deffort tranchant nul, le cheminement des efforts dans les membrures rsulte du champ
de contraintes dvelopp dans le segment de structure considr; on accordera une attention particulire
lancrage de larmature longitudinale.
4.3.2.3 Lorsquil est ncessaire deffectuer lanalyse dtaille dune section, on admettra les hypothses suivantes:
les sections planes restent planes et perpendiculaires laxe de llment
les barres darmature ne reprennent que les forces de traction ou de compression agissant selon leur axe
la rsistance la traction du bton est nglige
les diagrammes contraintedformation spcifique du bton et de larmature seront dfinis selon les
indications du chiffre 4.2.
4.3.2.4 On respectera les indications du chiffre 4.1.4.2 en vue de garantir une capacit de dformation suffisante.
4.3.2.6 Si la direction des sollicitations principales et celle de larmature principale dune dalle sont sensiblement
diffrentes, on en tiendra compte dans le dimensionnement.
4.3.2.7 On peut effectuer la vrification de la rsistance ultime des dalles sollicites en flexion laide de conditions
de plasticit linarises.
4.3.3.1 Gnralits
4.3.3.1.1 On prvoira gnralement une armature minimale deffort tranchant selon le chiffre 5.
4.3.3.1.2 Larmature deffort tranchant peut tre abandonne dans les dalles de faible paisseur et dans les autres
lments de construction dimportance secondaire. Elle est cependant recommandable dans les dalles de
forte paisseur.
4.3.3.1.3 Dans le calcul de la rsistance leffort tranchant, on pourra tenir compte de leffet favorable des mem-
brures inclines, tendues ou comprimes, ainsi que de celui des units de prcontraintes. Lorsque leffet
des membrures ou des units de prcontrainte est dfavorable, on majorera en consquence la valeur de
calcul de leffort tranchant.
4.3.3.2.1 On dterminera la rsistance leffort tranchant des dalles sans armature deffort tranchant dans une
section situe la distance d/2 du bord dappui ou de la zone dintroduction dune charge concentre, ainsi
que, le cas chant, dans les sections affectes par des variations chelonnes de larmature. Cette rsis-
tance vaut:
v Rd = k d cd d (32)
1
kd = d en m
1 + kv d
4.3.3.2.2 La valeur du coefficient k v dpend des dformations attendues. Lorsque larmature de flexion reste dans le
domaine lastique, elle vaut:
md
k v = 2,2 m (33)
Rd
et lorsque lon ne peut pas exclure des dformations de larmature de flexion dans le domaine plastique,
elle vaut:
kv = 3
4.3.3.2.3 Lorsque larmature longitudinale varie de faon chelonne une distance d de la section de contrle,
on majorera le coefficient k v de 50%.
4.3.3.2.4 Lors de lutilisation dacier darmature passive avec f s d > 435 N/mm2, on majorera le coefficient k v au moyen
du facteur f sd /435.
4.3.3.2.5 Lors de lutilisation de bton caractris par un diamtre maximal du granulat Dmax < 32 mm, on majorera
le coefficient k v au moyen du facteur 48 /(Dmax + 16) . Pour le bton lger, on admettra Dmax = 0.
4.3.3.2.6 Si la direction principale de leffort tranchant et celle de larmature principale sont sensiblement diffrentes,
on majorera le coefficient k v au moyen du facteur 1/(sin4 +cos4 ).
4.3.3.2.7 Pour des dalles prcontraintes ou des dalles soumises un effort normal, on obtiendra la valeur de k v en
remplaant dans lquation (33) m d par m d m Dd et m Rd par m Rd m Dd o m Dd dsigne le moment de
dcompression. On tiendra compte des efforts dus aux dformations imposes ou entraves ainsi que des
pertes dues au retrait, au fluage et la relaxation. On tiendra galement compte de leffet dune sollicita-
tion de traction sur m Rd et m Dd.
4.3.3.2.8 En prsence de sollicitations de fatigue, on calculera le coefficient k v selon les chiffres 4.3.3.2.2 4.3.3.2.6; m d
dsigne dans ce cas le moment maximal de flexion induit par laction de la fatigue dans la section considre.
4.3.3.3.1 Lors du dimensionnement de lme des poutres porteuses, on admettra que leffort tranchant est repris
par lme seule. On prendra pour base de dimensionnement un champ de contraintes dont les champs de
compression ont une inclinaison variable, selon la figure 17.
Figure 17: Champ de contraintes pour le dimensionnement de lme des poutres porteuses
4.3.3.3.2 Linclinaison du champ de compression sera choisie librement lintrieur des limites suivantes:
25 45 (34)
On pourra scarter des valeurs ci-dessus lorsque le cas est justifi (par exemple en prsence dun effort
normal significatif dans lme). Lorsque la poutre porteuse est soumise un effort de traction axial, il est
recommand de choisir = 45 pour linclinaison des champs de compression.
4.3.3.3.3 Le dimensionnement de larmature deffort tranchant admet que celle-ci atteint la valeur de calcul de la
limite dcoulement f s d.
4.3.3.3.4 Lors du contrle des dimensions de lme, on vrifiera que la rsistance la compression k c f c d selon
le chiffre 4.2.1.8 nest pas dpasse. On pourra appliquer le calcul de vrification aux champs de com-
pression situs immdiatement ct des ventails sur appuis et au voisinage des zones dintroduction de
charges importantes. Les bielles de compression et les nuds feront lobjet de vrifications particulires.
4.3.3.3.5 Lorsque les units de prcontrainte avec adhrence ont des gaines de diamtre H > b w / 8, on calculera la
rsistance ultime des champs de compression sur la base de la valeur nominale de lpaisseur de lme:
4.3.3.3.6 En cas dappui indirect, on vrifiera le flux des forces laide dun champ de contraintes; les considrations
du chiffre 4.3.3.4 ne sont pas admises.
4.3.3.4.1 Dans les zones dappui direct ou dintroduction de forces importantes, on considrera que leffort tranchant
situ la distance z cot du bord dappui ou de la force est dterminant pour le dimensionnement de
larmature deffort tranchant. Ce principe est aussi valable pour le contrle des dimensions de lme, pour
autant que des bielles de compression ne doivent pas se former dans les zones examines.
4.3.3.4.2 On dterminera linclinaison des champs de compression selon le chiffre 4.3.3.3.2. En rgle gnrale, on
peut admettre 0,9 d comme bras de levier z des forces intrieures.
4.3.3.4.4 Pour la suspension de forces introduites la face infrieure dune poutre, on augmentera en consquence
larmature deffort tranchant.
4.3.3.4.5 On vrifiera les dimensions de lme pour linclinaison choisie du champ de compression. La rsistance des
poutres pourvues dune armature deffort tranchant verticale est limite :
Celle des poutres pourvues dune armature deffort tranchant incline est limite :
Pour des poutres prcontraintes, on effectuera les calculs avec lpaisseur nominale de lme selon le
chiffre 4.3.3.3.5.
4.3.3.4.6 Lorsque leffet des units de prcontrainte inclines est favorable, la rsistance leffort tranchant est aug-
mente de:
La prise en compte dune force > P dans lacier de prcontrainte requiert une tude dtaille selon les
chiffres 4.3.2.3 et 4.3.3.3.
4.3.3.4.7 Lorsque leffet des units de prcontraintes inclines est dfavorable, on majorera la valeur de calcul de
leffort tranchant en tenant compte de la force maximale dans lacier de prcontrainte.
4.3.3.4.8 On dimensionnera larmature longitudinale en tenant compte des forces longitudinales gnres par lincli-
naison des champs de compression.
4.3.3.4.9 La force longitudinale gnre par leffort tranchant est donne par:
Elle sera reprise pour moiti par la membrure tendue et pour moiti par la membrure comprime.
4.3.4.1.1 Lintroduction de forces de compression ou de traction dans les membrures cre des forces de cisaillement
la jonction memembrure ainsi que des forces de traction et de compression transversales dans les
membrures.
4.3.4.1.2 On tudiera la diffusion des forces de compression dans les membrures laide de champs de contraintes;
les angles de diffusion recommands se trouvent entre les limites suivantes:
4.3.4.1.3 En rgle gnrale, on superposera larmature dintroduction de forces dans les membrures celle de la
flexion transversale. Cependant, on prvoira toujours une armature minimale selon le chiffre 5.
4.3.4.1.4 Larmature longitudinale des membrures sera ancre conformment aux hypothses admises pour le
champ de contraintes.
La reprise du cisaillement entre lments de bton dges diffrents est satisfaisante lorsque le bton exis-
tant a t trait de manire prsenter une rugosit (environ 0,5 Dmax), une propret et une humidit suf-
fisantes avant la mise en place du nouveau bton.
4.3.4.3.1 Lors du dimensionnement des joints entre lments de construction, on tiendra compte des conditions ma-
laises de lexcution en rduisant les valeurs indiques au chiffre 4.2. Pour la vrification de la scurit
structurale des joints, on rduira les valeurs de calcul f c d avec le coefficient k c = 0,5 et f s d avec le coefficient
k f = 0,8.
4.3.4.3.2 On rduira la valeur de calcul de la rsistance la compression du mortier de joint au moyen du coefficient
k c = 0,6. La valeur de calcul de la rsistance au cisaillement du joint est donne par:
Les coefficients utiliser figurent au tableau 11. La contrainte normale d (ngative pour la compression)
peut rsulter dune action extrieure ou dun tat dquilibre intrieur (combinaison dun champ de com-
pression et de tirants).
4.3.5.1 On dterminera la rsistance la torsion des poutres section creuse ou pleine partir dune section
creuse fictive selon la figure 18.
4.3.5.2 Pour autant que les sollicitations, les dimensions de la section et larmature ne varient pas de manire
brusque dans le sens longitudinal, on peut admettre que le flux de cisaillement d la torsion est uniforme
sur tout le primtre de la section participante. En consquence, on pourra dcomposer le couple de tor-
sion en efforts tranchants quivalents agissant sur les parois constituant la section:
Td
Vd,i = zi (46)
2 Ak
Figure 18: Dfinition de la section creuse fictive
4.3.5.4 Larmature longitudinale de torsion calcule selon lquation (42) sera soit rpartie uniformment sur la
largeur des parois constituant la section, soit concentre aux angles.
4.3.5.5 En cas de sollicitations combines de flexion, deffort tranchant et de torsion, on remplacera les sollicita-
tions intrieures par un systme statiquement quivalent de forces normales et defforts tranchants. Le
dimensionnement des armatures sera effectu par analogie avec les dispositions des chiffres 4.3.2 et 4.3.3.
4.3.6 Poinonnement
4.3.6.1 Gnralits
Les dispositions numres dans les chiffres qui suivent se rapportent au poinonnement des dalles et des
fondations par des colonnes. Elles sappliquent aussi aux dalles nervures prsentant une section pleine
au voisinage de la surface dappui. Ces dispositions sont galement applicables par analogie tout pro-
blme de poinonnement d des forces concentres.
4.3.6.2.1 La vrification sera effectue sur une section de primtre u situe la distance d/2 de la surface dappui.
Lorsque la surface dappui comporte des angles rentrants, on minimisera le primtre selon la figure 19 (c).
Lors du calcul de la valeur de calcul de leffort tranchant, on pourra dduire les actions agissant lintrieur
de la section de contrle (par exemple le poids propre, la pression sur les semelles de fondation ou les
forces de dviation des units de prcontrainte).
4.3.6.2.3 Pour les colonnes de bord, les colonnes dangle ou les colonnes situes proximit dun videment, on
dterminera le primtre de la section de contrle selon les indications de la figure 20 en tenant compte
des chiffres 4.3.6.2.2 et 4.3.6.2.4. On pourra ngliger les videments dont la distance la surface dappui
est > 6 d.
Bord de la dalle
4.3.6.2.4 Le primtre dterminant sera rduit de manire approprie sil apparat que les sollicitations deffort tran-
chant sont concentres dans des zones restreintes, en raison de la gomtrie de la surface dappui ou des
sollicitations de la dalle.
Pour des colonnes rectangulaires ou de section trs allonge, on ne tiendra compte que des zones situes
aux angles, selon la figure 21. On appliquera lquation (48) aux primtres de contrle rduits dtermins
de cette manire.
4.3.6.2.5 Dans le cas o la rsultante de leffort tranchant ne concide pas avec le centre de gravit de la section de
contrle, par exemple lorsque les colonnes et les dalles travaillent en cadre, on en tiendra compte dans le
calcul en rduisant le primtre de la section de contrle au moyen du coefficient k e:
1
ke = e (49)
1+
b
Lexcentricit de charge e de la colonne est donne par |Md /Vd |, et b reprsente le diamtre dun cercle de
surface quivalente la surface dappui.
4.3.6.2.6 Pour des planchers-dalles trame rgulire avec des colonnes encastres et non soumises laction de
charges horizontales, on peut admettre la valeur approche k e = 0,9 pour les colonnes intrieures.
4.3.6.2.7 Pour des planchers-dalles trame rgulire avec des colonnes de bord et dangle encastres non soumises
laction de charges horizontales, leffet dencastrement peut tre pris en compte en dterminant le pri-
mtre de la section de contrle selon la figure 22. La surface dappui nominale est dfinie par:
Vd
A nom = A eff (50)
fc d
4.3.6.2.8 Dans les dalles prsentant des renforcements ou des affaiblissements, on prtera attention au fait que la
section de contrle peut se trouver une distance de la surface dappui plus grande que celle dfinie au
chiffre 4.3.6.2.1. En prsence de plusieurs sections de contrle possibles, la section dterminante est celle
qui prsente la plus faible rsistance au poinonnement. La hauteur statique d correspondante sera
dtermine selon la figure 23.
Figure 23: Dfinition de la hauteur statique des dalles prsentant des renforcements ou des affaiblissements
4.3.6.2.9 Les conduites noyes dans le bton, les groupements de tubes et les incorpors dont la distance la sur-
face dappui est < 6 d
peuvent tre ngligs lorsque leur largeur et leur hauteur sont infrieures d/6
doivent tre pris en considration lorsque leur largeur ou leur hauteur sont compris entre d/6 et d/3; dans
ce cas, la hauteur statique et le primtre de la section de contrle seront rduits en consquence
doivent tre considrs comme des bords de dalle lorsque leur largeur ou leur hauteur sont suprieurs
d/3.
4.3.6.3.1 La rsistance au poinonnement des dalles sans armature de poinonnement ou sans champignon est
donne par:
v Rd = k r cd d (51)
d x + dy
d=
2
m 0d 3/2
r y = 0,15 l l en m
m Rd
4.3.6.3.4 Lors de lutilisation dacier darmature passive avec f s d > 435 N/mm2, on majorera r y au moyen du facteur
f sd /435.
4.3.6.3.5 Lors de lutilisation de bton avec un diamtre maximal du granulat Dmax < 32 mm, on majorera dans lqua-
tion (52) r y , resp. d, au moyen du facteur 48 /(Dmax + 16). Pour le bton lger, on admettra Dmax = 0.
4.3.6.3.6 Pour des dalles prcontraintes, on pourra modifier lquation (52) en remplaant le moment de comparai-
son par la valeur m 0d m Pd, o m 0d dsigne le moment moyen d la prcontrainte dans les bandes dap-
puis, selon la figure 24. On tiendra compte des efforts dus aux dformations imposes ou entraves ainsi
que des pertes dues au retrait, au fluage et la relaxation.
4.3.6.4 Rsistance la flexion et moment de comparaison dans les bandes sur appuis
4.3.6.4.1 Pour activer la rsistance au poinonnement mentionne au chiffre 4.3.6.3, il faut que la rsistance la
flexion des bandes dappui (dans les directions x et y) rponde aux conditions suivantes:
m Rd 0,5 m 0d (53)
Les rsistances maximales la flexion prises en compte dans lquation (52) seront limites 4 m 0d .
4.3.6.4.2 On dterminera les rsistances la flexion comme des valeurs moyennes sur les bandes dappuis selon la
figure 24. Lancrage de larmature prise en compte dans ce calcul devra tre pleinement assur dans une
zone situe au-del dune largeur 3 d compte partir de la surface dappui. On pourra galement tenir
compte des units de prcontrainte.
4.3.6.4.3 Dans les bandes sur appuis, les moments de comparaison sont dfinis comme suit:
colonnes intrieures:
armature suprieure dans les deux directions m 0d = Vd /8
colonnes de bord:
armature suprieure parallle au bord m 0d = Vd /4 (54)
armature suprieure et infrieure perpendiculaire au bord m 0d = Vd /8
colonnes dangle:
armature suprieure et infrieure dans les deux sens m 0d = Vd /2
4.3.6.5.2 Lefficacit des armatures de poinonnement qui ne rpondent pas aux dispositions des chiffres 5.2.4 et
5.5.3.5 doit tre vrifie de manire exprimentale.
v Rd = 2 k r cd d (55)
4.3.6.5.4 Ltendue de la zone pourvue dune armature de poinonnement sera dtermine par une vrification sup-
plmentaire. Pour cette vrification, la surface dappui sera dfinie par le pourtour extrieur de larmature
de poinonnement. On pourra dterminer le primtre de la section de contrle par les chiffres 4.3.6.2.1,
4.3.6.2.3 et par la figure 25, la valeur de calcul de leffort tranchant par le chiffre 4.3.6.2.2 et la rsistance
leffort tranchant par le chiffre 4.3.6.3. La hauteur statique moyenne sera dfinie selon la figure 25.
Figure 25: Hauteur statique dans la bande de transition entre les zones avec et sans armature de poin-
onnement
4.3.6.5.5 On peut tenir compte des barres darmature releves dont les ancrages dextrmits sont pleinement assurs.
4.3.6.6.1 En labsence dtude particulire, seule la rsistance de la tte de poinonnement en acier sera prise en
compte lors de la vrification au poinonnement.
4.3.6.6.2 On effectuera une vrification spare selon les chiffres 4.3.6.3 4.3.6.5 lextrieur de la tte de poin-
onnement en acier. Pour cette vrification, la surface dappui sera dfinie par le pourtour des mes ou des
lments dacier les plus extrieurs destins reprendre leffort tranchant. On pourra calculer le primtre
de la section de contrle ainsi que la valeur de calcul de leffort tranchant selon le chiffre 4.3.6.2. La hauteur
statique moyenne sera dfinie selon la figure 26.
Figure 26: Hauteur statique dans la bande de transition entre les zones lintrieur et lextrieur de la
tte de poinonnement en acier
4.3.6.7.1 Afin dviter leffondrement de la dalle suite un poinonnement imprvisible, on disposera une armature
sur la face de la dalle comprime par flexion. Cette armature doit traverser la surface dappui et tre dimen-
sionne comme suit:
Vd
A s 1,5 (56)
fs d
4.3.6.7.2 Cette armature peut faire partie de larmature infrieure dispose lintrieur de la section de contrle ou
lui tre complmentaire. Dans les bords de dalle, elle doit tre ancre.
4.3.7.1 Les chiffres qui suivent traitent des lments de construction dont le comportement est affect de manire
significative par les effets du second ordre.
4.3.7.2 La vrification doit tre mene sur le systme dform laide des valeurs de calcul des diffrentes actions.
Le calcul des dformations sera bas sur les dispositions des chiffres 4.2 et 4.3.2. On tiendra aussi compte
des imperfections gomtriques au sens du chiffre 4.1.3.2, de la fissuration, de la non-linarit du compor-
tement des matriaux ainsi que du fluage et du retrait du bton.
Md = Nd ed (57)
4.3.7.4 On peut calculer de la manire suivante lexcentricit maximale ed , soit la distance maximale entre la rsul-
tante de leffort normal et laxe de llment dform:
excentricits courbure
position idale
position avec les imperfections
position dforme
4.3.7.7 On peut calculer lexcentricit due la dformation de llment comprim au moyen de la relation suivante:
l c r2
e2d = d (61)
c
On peut estimer la courbure maximale d selon le chiffre 4.3.7.8 ou la calculer selon les chiffres 4.3.7.9 et
4.3.7.10. La constante dintgration c dpend de la rpartition de la courbure sur la hauteur de llment
comprim; le chiffre 4.3.7.12 contient des donnes ce sujet.
4.3.7.8 Dans la recherche de solutions approches, on estimera la courbure maximale avec la relation suivante:
~ 2 fs d (62)
d =
Es (d d' )
4.3.7.9 On obtiendra une valeur plus prcise de la courbure maximale sur la base du plan de dformation corres-
pondant la rsistance la flexion sous leffort normal Nd .
sd 's d
d = (63)
d d'
En gnral, la courbure dterminante est celle qui correspond au dbut de lcoulement de larmature ten-
due ou de larmature comprime. On peut aussi partir dune courbure plus faible dans le cas de grands
efforts normaux, ou de la courbure correspondant la dformation c2d dans le cas defforts normaux
faibles. La rsistance ultime la plus leve est dterminante.
4.3.7.10 Lorsque le dimensionnement des pices comprimes tient compte dune augmentation de rsistance selon
le chiffre 4.2.1.8 et de dformations > c1d , la rsistance ultime doit tre vrifie selon le chiffre 4.2.1.9.
4.3.7.11 On pourra approximativement assimiler les dformations dues au fluage et au retrait du bton une
courbure pralable de la section. Dans ce cas, on majorera la courbure maximale calcule selon le
chiffre 4.3.7.9 dune contribution gale :
c
d , i rr = (64)
d
On pourra calculer la dformation spcifique maximale c due au retrait et au fluage de la zone comprime
sur la base des actions du premier ordre.
c= 2
(65)
rsultante
de leffort normal position dforme
4.3.7.13 Si la section dterminante ne se trouve pas au droit des valeurs maximales de e0d et e2d , on rduira les
excentricits selon les indications de la figure 29. On pourra admettre que lexcentricit e2d suit approxima-
tivement une courbe affine la dforme de flambage.
4.3.7.14 Dans ltude des cadres hyperstatiques, on peut admettre lapparition de plastifications lors de la dtermi-
nation de la rsistance des lments comprims pris isolment. Afin de garantir une capacit de dforma-
tion plastique suffisante, on prvoira des dispositions constructives conformes au chiffre 5.7.2.
4.3.8 Fatigue
4.3.8.1 Gnralits
4.3.8.1.1 Les chiffres qui suivent traitent de la fatigue du bton et de lacier darmature passive. Une vrification
la fatigue est ncessaire lorsque lon peut sattendre plus de 50 000 alternances de contraintes. Cela
sapplique dune manire gnrale aux ponts supportant des voies ferres, aux lments de construction
en contact direct avec des charges de roues (par exemple les tabliers de ponts, les voies de grues ou de
ponts roulants) et les socles et fondations de machines.
4.3.8.1.2 Le respect des rgles constructives du chiffre 5.6 restreint un minimum le risque induit par la fatigue.
4.3.8.1.3 On effectuera sparment les vrifications la fatigue du bton et de larmature, en comparant les sollici-
tations aux valeurs de calcul de la rsistance la fatigue. Les contraintes seront calcules dans le stade
fissur, conformment au chiffre 4.1.4.1.
4.3.8.1.4 Dans le cas des units de prcontrainte avec adhrence, on effectuera le calcul des contraintes conform-
ment au chiffre 4.1.5.4. Pour tenir compte de la diffrence de comportement, en matire dadhrence, entre
lacier darmature passive et lacier de prcontrainte des fils et des torons gains, on majorera les
contraintes dans lacier darmature passive au moyen du facteur suivant:
As + Ap
k = 1,0 (66)
A s + A p (s / p )
Les plus gros diamtres p et s sont dterminants. La relation ci-dessous donne le diamtre quivalent
dune unit de prcontrainte dont laire de la section est A p1:
p = A p1 (67)
4.3.8.1.6 Dans le cas de la prcontrainte sans adhrence ou de la prcontrainte extrieure, on dterminera de ma-
nire itrative les contraintes dans lacier de prcontrainte.
4.3.8.1.7 Pour des poutres et des dalles avec armature deffort tranchant, on calculera les diffrences de contrainte
dans larmature longitudinale et transversale par analogie avec les indications de la figure 17. On dtermi-
nera langle dinclinaison fat laide de la relation suivante:
4.3.8.2.1 Les valeurs de calcul de la rsistance la fatigue pour les types darmatures courants figurent dans le
tableau 12. Ce sont les rsistances nominales la fatigue dfinies la figure 5 divises par le facteur par-
tiel s .
4.3.8.2.2 dfaut de rsultats obtenus par lexcution dessais spciaux, on dterminera la valeur de calcul de la
rsistance la fatigue des barres plies en multipliant la valeur correspondant aux barres rectilignes par le
coefficient k :
di
k = 0,35 + 0,026 (70)
s
On calculera la diffrence de contrainte s d sous les actions de fatigue selon la norme 261. La relation
ci-dessous donne une valeur approche de la limite dendurance:
sd,D = 0,8
~ sd,fat (72)
Pour lacier de prcontrainte, on appliquera par analogie les relations (71) et (72).
4.3.8.2.4 Au cas o la condition dfinie par la relation (71) ne serait pas remplie, on effectuera une vrification de la
rsistance la fatigue:
On calculera la diffrence de contrainte s d sous les actions de fatigue selon la norme 261. Les facteurs
de correction des charges de fatigue figurent dans la norme 263. Pour lacier de prcontrainte, on appli-
quera par analogie la relation (73).
4.3.8.2.5 Dans des cas exceptionnels (fondations de machines, mts ou installations hydrauliques, par exemple)
la vrification la fatigue peut tre effectue par lestimation du cumul des dommages correspondant.
On prendra dans ce cas, par mesure de simplification, une droite de rsistance la fatigue de pente m
= 4. La vrification est donne par la condition suivante:
4.3.8.3.1 La vrification la fatigue des zones de compression par flexion et des champs de compression des poutres
et des dalles avec armature deffort tranchant doit respecter pour la compression dans le bton la valeur:
cd max 0,5 k c f c d + 0,45
cd min 0,9 k c f c d (76)
Les contraintes de compression dans le bton cd,min et cd,max seront calcules pour les actions de fatigue
de la norme SIA 261. Dans le cas o lon trouverait pour cd,min une valeur > 0 (traction), on introduira cd,min
= 0 dans lquation (76).
4.3.8.3.2 Dans les dalles sans armature deffort tranchant, on respectera les conditions suivantes:
v d,min
0: | v d | max 0,5 v Rd + 0,45 | v d | min 0,9 v Rd (77)
v d,max
v d,min
| | 0,5v Rd | v d | min
v d,max < 0: v d max (78)
Les valeurs de calcul de leffort tranchant v d,min et v d,max seront calcules pour les actions de fatigue de la
norme SIA 261. La rsistance leffort tranchant v Rd sera dtermine conformment aux dispositions des
chiffres 4.3.3.2 et 4.3.6.
4.3.9 Sisme
4.3.9.1 Gnralits
4.3.9.1.1 On effectuera le calcul des sollicitations et des dformations selon le chiffre 4.1.4.1, en admettant des
valeurs de rigidits moyennes. On tiendra compte de leffet des dformations plastiques au moyen du
coefficient de comportement q (cf. norme SIA 261).
4.3.9.1.2 Le dimensionnement sera effectu selon un modle de comportement ductile ou non ductile de la structure
porteuse.
4.3.9.2.1 Les structures porteuses dimensionnes pour un comportement non ductile ne sont soumises aucune
exigence supplmentaire spcifique aux sismes.
4.3.9.2.2 Le coefficient de comportement q figure dans le tableau 13. Lorsquune structure porteuse contient des
armatures appartenant diffrentes classes de ductilit, on utilisera gnralement la valeur la plus basse.
Tableau 13: Coefficient de comportement q pour les structures porteuses comportement non ductile
4.3.9.3.1 On appliquera aux structures porteuses comportement ductile les rgles du dimensionnement en capacit.
En plus de ce chiffre, on respectera les dispositions des chiffres 4.3.9.4, 4.3.9.5 et 5.7.
4.3.9.3.2 Les dispositions qui suivent concernent le bton des classes de rsistance C 20/25 et C 50/60.
4.3.9.3.3 Lors du dimensionnement et de llaboration des dipositions constructives, on prtera attention aux points
suivants:
On distinguera les zones plastiques et les zones lastiques de la structure porteuse. Les zones lasti-
ques doivent rester lastiques sous les actions sismiques. Les zones plastiques doivent permettre la for-
mation de rotules plastiques.
Lemplacement des zones plastiques sera choisi de manire favoriser la dissipation dnergie.
Les dispositions constructives dans les zones plastiques doivent assurer une capacit de dformation le-
ve. Cette exigence est considre comme remplie si les dispositions du chiffre 5.7 sont respectes.
La dtermination des valeurs de calcul des efforts tranchants V +d majores sera effectue laide des
rsistances la flexion M +Rd calcules en tenant compte des surrsistances. cet effet, on utilisera les
dimensions effectives des sections et les valeurs moyennes des limites dcoulement des armatures; en
labsence dtudes approfondies, on admettra pour ces dernires 1,1 f s k, resp. f p0,1k .
4.3.9.3.4 On peut admettre un comportement ductile des structures prcontraintes, pour autant que cette hypothse
soit confirme par une vrification; sinon on admettra un comportement non ductile. Dans chaque cas, des
dispositions constructives bien tudies doivent assurer une ductilit suffisante des zones plastiques.
4.3.9.3.5 Le coefficient de comportement q figure dans le tableau 14. Lorsquune structure porteuse contient des
armatures appartenant diffrentes classes de ductilit, on utilisera gnralement la valeur la plus basse.
Tableau 14: Coefficient de comportement q pour les structures porteuses comportement ductile
A B C
4.3.9.3.6 Une structure porteuse comportant des planchers-dalles peut tre dimensionne pour un comportement
ductile si la contribution des colonnes est nglige lors du dimensionnement du contreventement de la
structure. En rgle gnrale, on disposera une armature de poinonnement selon le chiffre 4.3.6.
4.3.9.4.1 Les chiffres qui suivent, de mme que le chiffre 5.7.1, sappliquent aux parois porteuses encastres en pied et
dont llancement h w /lw 2.
4.3.9.4.3 On considrera que les valeurs de calcul des moments de flexion Md entre la tte et le pied de la paroi sont
rparties linairement sur toute la hauteur.
4.3.9.4.4 On calculera les valeurs de calcul V +d majores laide des facteurs de majoration (surrsistance) et
(modes propres dordre suprieur) de la manire suivante:
+
V d = Vd (79)
4.3.9.5 Cadres
4.3.9.5.1 Les cadres des btiments seront gnralement conus de manire ce que les rotules plastiques se for-
ment dans les poutres. On prvoira tout de mme, par des dispositions constructives, des zones plastiques
en tte et en pied de colonne. On pourra droger cette mesure si une vrification montre quil ne peut pas
se former de zones plastiques dans les colonnes sous laction sismique; cet effet, on dterminera les
rsistances en flexion des poutres en tenant compte de la surrsistance.
4.3.9.5.2 Afin dviter toute dfaillance des colonnes due leffort tranchant, on dterminera les valeurs de calcul de
leffort tranchant avec la relation suivante:
+ +
(M Rd,1 +M Rd,2)
Vd = (82)
h
4.3.10 Incendie
4.3.10.1 Gnralits
4.3.10.1.1 Les exigences relatives la rsistance au feu et la division en compartiments coupe-feu seront spcifies
dans la base du projet.
4.3.10.1.2 Les structures porteuses seront conues de telle sorte quelles ne subissent pas de dfaillance prmature
due aux dilatations thermiques ou aux dformations imposes ou entraves gnres par lincendie.
4.3.10.4.1 Ltude des structures soumises laction du feu par la mthode gnrale de calcul doit fournir une
approche fiable du comportement prvisible des divers lments de construction. On pourra utiliser des
mthodes de calcul diffrentes pour dterminer laction et la diffusion de la temprature dans llment
considr ainsi que son comportement.
4.3.10.4.2 Ltude de la rpartition de la temprature dans llment considr sera fonde sur la thorie de la trans-
mission de chaleur par rayonnement, par conduction et par convection. On tiendra compte de la variation
des proprits des matriaux en fonction de la temprature. Linfluence du taux dhumidit et des migrations
dhumidit pourra tre nglige.
4.3.10.4.3 Lorsque la rsistance au feu exige est atteinte au moyen de couches de protection isolantes, seules les
valeurs caractristiques des proprits de ces couches dtermines par des mthodes dessais appropries
pourront tre utilises dans la vrification. Les mthodes dessai doivent tester les couches de protection
toutes les tempratures prvisibles et tenir compte de linfluence des fissures et des dcollements.
4.3.10.4.4 Les vrifications seront bases sur les chiffres 4.3.3 4.3.7 alors que les proprits des matriaux seront
dtermines selon le chiffre 4.3.10.2. Dans le calcul de la rsistance des dalles leffort tranchant et au
poinonnement ainsi que dans le calcul de lexcentricit des lments comprims lancs, on tiendra par-
ticulirement compte de lapparition possible dauto-contraintes dues une rpartition non uniforme de la
temprature dans llment considr.
4.3.10.4.5 On vrifiera la scurit structurale des dispositifs de goujonnage et dancrage au moyen des proprits des
matriaux rduites selon le chiffre 4.3.10.2. On tiendra galement compte des sollicitations dues une
rpartition non uniforme de la temprature dans llment considr ainsi que des affaiblissements dus
des clatements et des fissures.
4.3.10.5.1 La vrification de la rsistance au feu dlments de construction non prcontraints et essentiellement sou-
mis des sollicitations deffort normal et de flexion peut tre effectue laide du tableau 15, pour les
classes normalises de rsistance au feu.
4.3.10.5.2 On prviendra laide de mesures constructives les formes de dfaillance non couvertes par ce procd
de vrification, comme lclatement du bton denrobage, les ruptures dadhrence ou le flambage de
larmature comprime.
4.3.10.5.3 Pour les lments en bton prcontraint, on majorera de 25 50% les valeurs du tableau 15. De plus, lors
du calcul de la rsistance ultime, on tiendra compte du fait que la prcontrainte peut subir une rduction
sous laction de la temprature.
4.3.10.6.1 Dans certains cas, lajout de fibres de polypropylne peut constituer une mesure diminuant le risque dcla-
tement explosif, car elles favorisent la migration de la vapeur dans les espaces de dcompression librs
par la fonte du polypropylne sous laction de la temprature.
4.3.10.6.2 Les armatures colles seront pourvues dune isolation thermique permettant dexclure toute dfaillance par
dcollage, lorsque leur rsistance ultime a une influence significative sur la vrification de la situation de
projet Incendie.
4.4.1 Gnralits
4.4.1.1 Les vrifications traites dans les chiffres qui suivent concernent:
larmature minimale
les dformations
les vibrations
ltanchit.
4.4.1.2 Les vrifications seront bases sur les valeurs moyennes des proprits des matriaux de construction,
telles quelles sont dfinies aux chiffres 3 et 4.2. En rgle gnrale, les sollicitations seront calcules selon
le chiffre 4.1.4.1.
Cest la plus petite dimension de la membrure tendue qui est dterminante. Pour les dalles et les sections
rectangulaires soumises des sollicitations de flexion, on admettra t = h/3.
4.4.1.4 Dans le cas o une valeur leve de la rsistance en traction du bton, resp. labsence de fissuration dun
lment de construction, exerce un effet dfavorable sur les lments adjacents (sollicitations dues des
dplacements empchs ou entravs), on admettra la valeur de calcul suivante:
4.4.2 Fissures
4.4.2.1 Gnralits
4.4.2.1.1 Lapparition de fissures peut entre autres provenir des causes suivantes:
dessiccation trop rapide du bton
variations de temprature dues, par exemple, la chaleur dhydratation
retrait
charges
dformations imposes ou entraves
gel.
4.4.2.1.2 Les fissures fines nont en rgle gnrale pas deffet ngatif sur laptitude au service et sur la durabilit.
4.4.2.2.1 On limitera la fissuration en prenant des mesures appropries dans la mesure o des exigences sont
formules concernant:
laspect
le confort et lutilisation
ltanchit
des actions particulires dues lenvironnement
la durabilit.
4.4.2.2.2 Les exigences en matire de fissuration, selon le chiffre 4.4.2.2.3, seront spcifies dans la base du projet;
le choix de ces exigences tiendra compte des critres numrs au chiffre 4.4.2.2.1. En cas de ncessits
spcifiques, on pourra aussi dfinir dautres exigences.
4.4.2.2.3 En matire de fissuration, on distinguera entre les exigences normales, accrues et leves.
4.4.2.2.4 Les exigences normales suffisent lorsque les fissures sont tolres et quaucune exigence particulire nest
formule en matire dtanchit et daspect.
4.4.2.2.5 Les exigences accrues correspondent des besoins spciaux en matire dutilisation et daspect ainsi qu
la ncessit dune bonne rpartition de la fissuration.
4.4.2.2.6 Les exigences leves sont requises lorsque lon veut limiter louverture des fissures pour des cas de
charges quasi permanents ou frquents.
4.4.2.3.2 On peut limiter louverture des fissures en plaant une armature minimale dans le bton.
4.4.2.3.3 Le dimensionnement de larmature minimale seffectue en limitant les contraintes dans lacier des valeurs
admissibles, en fonction des exigences choisies au chiffre 4.4.2.2.3.
4.4.2.3.4 Les buts recherchs, les actions et les exigences figurent dans le tableau 16. Les contraintes admissibles
se trouvent sur la figure 31.
4.4.2.3.5 En labsence de donnes spcifiques, on respectera au moins les exigences normales. On pourra renon-
cer disposer une armature minimale lorsque:
lapparition de contraintes de traction est exclue, ou que
des mesures suffisantes ont t prises selon le chiffre 4.4.2.3.1, ou que
les fissures trs ouvertes sont tolres et quil est certain quelles nauront pas de consquences ngatives.
4.4.2.3.6 Larmature minimale sera dispose dans les zones soumises la traction. On la disposera galement de
manire rpartie dans les poutres ou les mes des poutres, lorsquil est ncessaire de rduire aussi la fis-
suration des faces latrales.
4.4.2.3.7 Dans le cas de dformations imposes ou entraves, la mise en place dune armature minimale pour la
reprise des sollicitations de fissuration dfinies au tableau 16 est en gnral suffisante.
4.4.2.3.8 On accordera une attention particulire aux possibilits de concentration des dformations, dues par
exemple de brusques variations de la gomtrie de la structure, lintroduction concentre de forces ou
des dformations imposes telles quillustres sur la figure 30.
4.4.2.3.9 Dans les cas relevant du chiffre 4.4.2.3.8, on tudiera leffet des dformations imposes ou entraves. En
prsence dvidements (brusque variation de la gomtrie), la rsistance la traction du bton des zones
adjacentes est dterminante pour le calcul de larmature minimale.
Tableau 16: Limitation des contraintes s s,adm resp. p s,adm (cf. figure 31)
Exigences
But recherch
normales accrues leves
4.4.2.3.10 Lors de la vrification selon le tableau 16, on pourra tenir compte de lacier de prcontrainte dans la me-
sure o il chemine en zone tendue. Dans ce cas, les valeurs de la figure 31 reprsentent les augmentations
admissibles de contrainte; la limite suprieure f p d ne sera en aucun cas dpasse.
4.4.3.1 Gnralits
4.4.3.1.1 Les valeurs indicatives des dformations admissibles sont donnes dans la norme SIA 260. Les flches se
rapportent la position non dforme, par rapport aux appuis.
4.4.3.1.2 Lorsque le bton est soumis des contraintes de compression leves et que le fluage influence de manire
significative le comportement de la structure porteuse, on tiendra compte du chiffre 3.1.2.5.4 pour le calcul
des dformations.
4.4.3.2.1 Les flches peuvent nuire laspect dune construction ou son confort dutilisation et agir de manire dom-
mageable sur lquipement, sur des lments incorpors ou sur des lments de construction adjacents.
Cest pourquoi les flches admissibles sont en rgle gnrale spcifier en fonction de chaque projet. La
norme SIA 260 contient des indications gnrales ce sujet.
4.4.3.2.2 Les flches des structures porteuses dpendent dun grand nombre de facteurs difficiles saisir par le
calcul. On obtiendra une valeur limite infrieure par un calcul admettant que le bton de la structure
est dans un tat non fissur et une valeur limite suprieure en admettant que le bton de la structure est
entirement fissur.
4.4.3.2.3 Le cas chant, les tudes dtailles tiendront compte des influences suivantes: fluage et retrait du bton,
tapes successives de fissuration avec leur effet sur les rigidits des sections, charges et mode dapplica-
tion des charges, variations de la temprature et des proprits des matriaux.
4.4.3.2.4 ltat non fissur et pour des sollicitations Md < Mr, on pourra estimer la flche laide de la relation suivante:
w c = w c (1 + ) (86)
On choisira le coefficient de fluage selon le chiffre 3.1.2.5. La limite entre ltat non fissur et ltat fissur
est dfinie au chiffre 4.2.1.14; on pourra tenir compte dun ventuel effort normal.
4.4.3.2.5 En labsence de prcontrainte et deffort normal, on pourra estimer la flche ltat compltement fissur
au moyen de la relation suivante:
1 20 ' h 3
w= 0,7 (0,75 + 0,1 ) w (87)
10 d c
Les taux gomtriques darmature et ' se rapportent la hauteur statique d de llment de construc-
tion ainsi qu la largeur participante de la table de compression dfinie au chiffre 4.1.3.3.2.
4.4.3.2.6 Le passage de ltat non fissur ltat fissur ne sopre pas abruptement. Cest pourquoi les flches
auxquelles on peut sattendre sont en gnral comprises entre les valeurs dfinies par les quations (86)
et (87).
4.4.4 Vibrations
4.4.4.1 En cas de sollicitations cycliques, on examinera les vibrations et leurs effets sur lutilisation de la structure
porteuse, des quipements et des incorpors ainsi que sur le confort.
4.4.4.2 Les exigences en matire de vibration et les actions considrer sont dfinies dans les normes SIA 260 et
261.
4.4.5.1 En vue dassurer une tanchit suffisante de la construction, il est ncessaire de prendre une ou plusieurs
des mesures numres ci-dessous, en fonction de la classe dexposition:
choix de dimensions suffisantes pour les lments de construction
spcification de performances particulires pour le bton
dcoupage appropri des tapes de btonnage et de construction
application dune protection de surface selon le chiffre 5.8
limitation de louverture des fissures selon le chiffre 4.4.2
prcontrainte de la structure porteuse.
5.1 Principes
5.1.1 Le choix des dimensions des lments de construction doit se fonder dune part sur la quantit darmature
et sa disposition et dautre part sur les proprits des matriaux utiliss. La disposition de larmature doit
favoriser une mise en place et une finition qualitativement correctes du bton. Une attention particulire
sera voue aux tapes de mise en place de larmature.
5.1.2 Les dispositions constructives doivent correspondre au modle de la structure admis lors de lanalyse structu-
rale. On tiendra compte des diffrences ventuelles entre le modle et les proprits effectives de la struc-
ture.
5.1.3 La mise terre des btiments excute au moyen de larmature doit respecter les recommandations SEV
4113. Les mesures ncessaires seront prises en accord avec des spcialistes comptents en lectrotech-
nique, en accordant une attention particulire aux problmes de corrosion.
5.2.1 Gnralits
Les rgles et les indications des chiffres qui suivent sappliquent aux barres darmature dont le diamtre
nexcde pas 40 mm. On nutilisera quexceptionnellement des barres de diamtre suprieur 30 mm. Dans
ce cas, on accordera une attention particulire aux dispositions constructives, en les adaptant au besoin.
5.2.2.1 Lenrobage de larmature c nom dsigne les valeurs minimales respecter dfaut de mesures de protec-
tion particulires (cf. chiffre 5.8) ou de circonstances particulires. Les tolrances dimensionnelles admis-
sibles figurent dans lannexe A. La spcification de lenrobage de larmature rsulte de lapplication des
chiffres 5.2.2.2 5.2.2.7; la plus grande valeur est dterminante. Lenrobage de larmature choisi doit figu-
rer sur les plans.
5.2.2.2 Lenrobage c nom doit tre suprieur au diamtre maximal du granulat ainsi quau diamtre des barres
darmature ou la moiti du diamtre des gaines, ceci afin dassurer la transmission des forces dadh-
rence entre le bton et larmature ainsi quune mise en place correcte du bton. Lenrobage c nom des uni-
ts de prcontrainte utilises en prcontrainte par fils adhrents ne sera pas infrieur au triple du diamtre
des torons ou des fils profils.
5.2.2.3 Pour satisfaire aux exigences requises pour la rsistance au feu, lenrobage de larmature sera conforme
aux valeurs indiques au chiffre 4.3.10.5.
5.2.2.4 En vue dliminer le risque de corrosion de larmature, on respectera les valeurs denrobage c nom donnes
dans le tableau 17 en fonction des classes dexposition. La rfrence au tableau 17 implique lutilisation
dun bton denrobage compact rpondant aux critres du chiffre 6.4.2. En rgle gnrale, on spcifiera
des mesures supplmentaires selon le chiffre 4.4.2.3 pour les lments de construction soumis aux classes
dexposition XD1, XD2 et XD3.
Acier de prcontrainte ou
30 45 50 50 65
unit de prcontrainte
5.2.2.5 Les lments de construction dont le bton est mis en place au contact direct du sol auront un enrobage
de larmature c nom 90 mm; si le sous-sol a t prpar, on pourra rduire cette valeur c nom 50 mm.
5.2.2.6 Lorsque lenrobage de larmature est suprieur 50 mm, il peut tre indiqu (par exemple vis--vis du
risque incendie) de protger le bton denrobage par une armature de peau.
5.2.2.7 On accordera une attention particulire lenrobage de larmature proche des surfaces de bton apparent,
particulirement lorsque celles-ci doivent encore recevoir un traitement ultrieur.
5.2.3.1 On choisira un espacement suffisant des armatures de nature permettre une mise en place et un
compactage corrects du bton. Le cas chant, les zones de recouvrement seront dcales les unes par
rapport aux autres.
5.2.3.2 Lespace libre entre deux barres ou deux units de prcontrainte parallles sera suprieur au diamtre
maximal du granulat et au diamtre des barres voisines. Il sera de 20 mm au minimum.
5.2.3.3 En cas darmature trs dense, on pourra procder des groupements de barres, constitus dau maximum
trois barres au contact lune de lautre. On accordera une attention particulire la qualit du bton den-
robage et on augmentera au besoin lenrobage de larmature.
5.2.4.1 Le respect des diamtres minimaux des mandrins de pliage prvient les fissures de pliage dans lacier ainsi
que la dfaillance du bton situ lintrieur des pliages. Le diamtre des mandrins de pliage doit tre
spcifi par les auteurs du projet. Il ne sera jamais infrieur aux valeurs donnes ci-dessous:
pliages quelconques d 1 = 15
crochets et boucles d2 = 6 pour les barres 20 mm
d2 = 8 pour les barres > 20 mm et 30 mm
d 2 = 10 pour les barres > 30 mm et 40 mm
triers d3 = 4 pour les barres 16 mm.
Lorsquune armature de reprise de la traction transversale est prvue selon le chiffre 5.2.7.2, on pourra,
dans certains cas particuliers (angles de cadres ou ancrages au moyen de boucles, par exemple), rduire
les diamtres des mandrins de pliages aux valeurs minimales indiques ci-dessous:
crochets et boucles d2 = 4 pour les barres 16 mm
d2 = 7 pour les barres > 16 mm 30 mm.
trier
crochet
5.2.4.2 Aucune soudure nest admise proximit immdiate des zones de pliage.
La distance entre un pliage et la soudure la plus proche sera dau moins 10 . On pourra rduire cette dis-
tance si la rsistance au niveau de la soudure nest pas totalement exploite.
Pour des treillis souds, les barres transversales seront places en dehors de la zone de pliage, selon la
figure 33: les barres transversales situes du ct concave seront suffisamment loignes pour permettre
le pliage par le mandrin. On respectera la mme distance pour les barres transversales situes du ct
convexe.
resp.
5.2.4.3 Le rayon de courbure minimal des cbles de prcontrainte sera dtermin selon le chiffre 3.4.6.3. De plus,
on vrifiera les pressions locales exerces sur le bton.
5.2.5 Ancrage
5.2.5.1 Les chiffres qui suivent traitent de lancrage des barres darmature et des treillis souds constitus dacier
darmature passive selon le chiffre 3.2.
5.2.5.2 On dterminera la longueur dancrage en admettant une contrainte dadhrence constante le long de la
barre ancrer. La valeur de calcul de la contrainte dadhrence vaut:
1,4 f ctm
fb d = (88)
c
5.2.5.3 Pour les ancrages situs en zone tendue, la valeur de base de la longueur dancrage vaut:
fs d
lbd,net = 25 (89)
4 fb d
On peut admettre que lintensit de la force lextrmit dune barre augmente sur la longueur dancrage
conformment aux schmas de la figure 34.
Bton C 12/15 16/20 20/25 25/30 30/37 35/45 40/50 45/55 50/60 /
2
f b d [N/mm ] 1,5 1,8 2,1 2,4 2,7 3,0 3,3 3,6 3,8 q. (88)
lbd,net / []
60 50 40 q. (89)
simplifi
5.2.5.4 En prsence dune compression transversale (par exemple sur appuis), ou en cas dutilisation de crochets
terminaux, la longueur dancrage lbd,net donne par lquation (89) peut tre rduite de 30%; elle ne sera
cependant jamais infrieure 15 .
5.2.5.6 La longueur dancrage des groupements de barres doit tre augmente de 25% pour un groupement de
deux barres et de 50% pour trois barres. Lorsque les barres dun mme groupement ont des diamtres dif-
frents, le rapport des diamtres ne devrait pas excder 1,7.
5.2.5.7 Lorsque la place disponible est exigu, on recourra dautres dispositifs dancrage prouvs, tels que des
boucles ou des ttes dancrage boulonnes ou soudes. Lefficacit de ces dispositifs devra toutefois tre
vrifie de cas en cas.
5.2.5.8 On tiendra compte des forces transversales de traction apparaissant localement dans les zones dancrage
et on les reprendra au moyen dune armature transversale adquate.
5.2.5.9 La valeur de calcul de la contrainte dadhrence f b d du bton lger sera rduite au moyen du facteur l
donn par lquation (9).
5.2.6 Joints
5.2.6.1 Les chiffres qui suivent traitent des joints de barres darmature et de treillis souds constitus dacier dar-
mature passive selon le chiffre 3.2.
5.2.6.2 On placera autant que possible les joints dans des zones faiblement sollicites.
5.2.6.3 Lorsque le diamtre des barres est suprieur 12 mm, on dcalera dans la mesure du possible les joints
recouvrement, de manire que dans chaque section les sollicitations des armatures ne soient pas
reprises pour plus de moiti par ces joints.
5.2.6.4 On tiendra compte des forces transversales de traction apparaissant localement dans les zones de joints
recouvrement et, le cas chant, on les reprendra au moyen dune armature transversale adquate.
5.2.6.5 La longueur des joints recouvrement de barres ou de treillis souds sera au moins gaIe aux longueurs
dancrage dfinies au chiffre 5.2.5.
5.2.6.6 Dans les groupements de barres, les joints recouvrement de chacune des barres seront dcals les uns
par rapport aux autres dune longueur au moins gale aux longueurs dancrage dfinies au chiffre 5.2.5.
5.2.6.7 On contrlera particulirement la transmission des forces dans le cas de joints boucles ou par linter-
mdiaire de dispositifs dancrage.
5.2.6.8 Les joints raliss laide de dispositifs spciaux, tels que manchons filets, sertis ou injects, doivent
assurer une transmission correcte des forces. On vrifiera lefficacit de ces dispositifs ainsi que leurs
rpercussions sur les proprits des barres.
5.2.6.9 On nadmettra des joints souds que pour des aciers dont la soudabilit a t pralablement contrle. Lors
de la prparation et de la ralisation des soudures, on observera les prescriptions spciales relatives aux
diffrents types dacier.
5.2.7.1 On tudiera leffet des forces de dviation dans les membrures tendues ou comprimes, au trac courbe
ou polygonal.
Les forces de dviation poussant au vide comme indiqu sur la figure 35 devront gnralement tre reprises
par des triers supplmentaires. En labsence dtriers, on sassurera que le bton denrobage est en
mesure de reprendre les forces de dviation correspondant la plastification de larmature. cet effet, on
admettra comme rsistance maximale la traction du bton, la valeur suivante:
f ctd 0,05
f ctd = 0,5 (90)
c
Si les forces de dviation sont reprises par le bton, on devra tenir compte des imprcisions dexcution
(enrobage et espacement des barres plus faibles que prvus, courbure non uniforme) lors de la vrification.
5.2.7.2 On tudiera leffet des forces transversales de traction induites par des barres darmature courbes ou rele-
ves paralllement aux parements.
Les forces transversales de traction comme indiqu sur la figure 36 seront reprises par une armature trans-
versale (frettes, pingles, etc.). En labsence darmature transversale, on vrifiera que le bton est en mesure
de reprendre les forces transversales de traction correspondant la plastification de larmature. cet effet,
on admettra comme rsistance maximale en traction du bton, la valeur rsultant de lquation (90). Ce
contrle nest pas ncessaire si lenrobage latral des barres darmature vaut au moins 3 fois leur
diamtre.
Figure 36: Forces transversales de traction dans les barres darmature releves
5.3.1 Les dimensions des lments de structure seront dtermines en fonction de la grandeur des units de pr-
contrainte (gaines, ancrages).
5.3.2 Les zones de diffusion des forces de prcontrainte doivent tre conues de telle manire quelles puissent
introduire dans la structure porteuse la valeur de calcul de la force de prcontrainte dtermine selon le
chiffre 4.1.5.5.
5.3.3 On tudiera le flux de force laide de modles appropris en ngligeant la rsistance la traction du bton.
Les forces induisant un danger dclatement du bton seront reprises par une armature.
5.3.4 On disposera toujours une armature minimale dans les zones dancrage et daccouplement afin den limiter
la fissuration.
5.3.5 On disposera autant que possible les ancrages et les accouplements dans des zones o les variations de
sollicitations sont faibles.
5.3.6 En prcontrainte par fils adhrents, on peut estimer la longueur dancrage lbd,0 des units de prcontrainte
aprs libration des ancrages dextrmit (figure 37) au moyen de la relation suivante:
Ap p0
lbd,0 = (91)
7,5 f bd (t )
On peut estimer la valeur de calcul de la contrainte dadhrence f b d(t) au temps t auquel se produit le trans-
fert de la force de prcontrainte laide de lquation (88) et de la figure 1.
On estimera la longueur dancrage lb d pour ltat soumis aux valeurs de calcul des actions (figure 37) au
moyen de la relation suivante:
A p ( pd p )
lb d = 1,5 lb d,0 + (92)
4 fb d
Figure 37: Ancrage des units de prcontrainte dans le procd de prcontrainte par fils adhrents
5.4.1 Dans les ouvrages en bton non arm, on pourra pallier les effets du retrait ou des variations de tempra-
ture en introduisant des joints de dilatation.
5.4.2 Le cas chant, on prvoira des joints de dilatation dans les structures porteuses en bton arm sil nest
pas possible de pallier les effets du retrait, du fluage, des variations de temprature ou des tassements
diffrentiels par la mise en place dune armature.
5.4.3 On examinera lopportunit de dispositions destines diminuer les effets du retrait telles que des joints de
clavage subdivisant les lments de grandes dimensions.
5.4.5 Dans la mesure du possible, les joints de dilatation seront conus avec des pentes destines empcher
toute eau ou humidit dy stationner.
5.5.1.1 On utilise le bton non arm pour lexcution dlments de construction massifs, essentiellement sollicits
la compression et peu exposs aux sollicitations sismiques ou dynamiques, tels que:
les fondations
les arcs et les votes
les murs de soutnement
les voiles
les lments comprims.
5.5.1.2 Lors du contrle de la scurit structurale des lments douvrage non arms, on rduira de 20% la valeur
de calcul de la rsistance la compression du bton f c d.
5.5.1.3 On vrifiera la scurit structurale partir dun tat dquilibre statiquement admissible entre les forces int-
rieures et extrieures en ngligeant la rsistance du bton la traction. On sassurera galement de la com-
patibilit des dformations. On tiendra compte des dformations et dplacements entravs ventuels. On
pourra tenir compte des forces extrieures (ractions), condition que celles-ci subsistent en prsence de
faibles dformations (forces dues au frottement ou llasticit des appareils dappuis, par exemple).
5.5.1.4 Lors de la vrification de la scurit structurale dlments douvrage peu importants, on pourra tenir compte
de la rsistance la traction du bton avec la valeur donne par lquation (90). De plus, on sassurera que
la formation de fissures ne conduise pas la dfaillance de llment.
5.5.1.5 On peut effectuer la vrification de la scurit structurale des lments comprims non arms par ana-
logie avec le chiffre 4.3.7. La valeur de calcul de la rsistance la compression sera rduite selon le
chiffre 5.5.1.2.
5.5.2.1 On placera une armature constructive suffisante pour couvrir leffet dencastrements non pris en consid-
ration dans lanalyse structurale.
5.5.2.2 Dans les poutres, on disposera toujours des triers dont lespacement ne dpassera pas 25 et dont la
section ne sera pas infrieure 0,2% de la section de bton correspondante. Lpaisseur dme prendre
en compte dans les calculs peut tre limite 400 mm lors du dimensionnement de larmature des mes
de forte paisseur.
5.5.2.3 En rgle gnrale, les mes dpaisseur > 500 mm seront pourvues dtriers multiples.
5.5.2.4 Les triers doivent entourer larmature longitudinale tendue. Ils seront ancrs de manire pouvoir tre
mobiliss sur la hauteur du bras de levier des forces internes.
5.5.2.5 On ancrera dans les zones dappui au moins 25% de larmature ncessaire dans la membrure tendue en
trave.
5.5.2.6 Dans les zones de moments ngatifs, on concentrera une part importante de larmature longitudinale ten-
due au droit de lme des poutres T. On rpartira galement une part de cette armature dans les zones
tendues adjacentes de la dalle afin dy limiter louverture des fissures. Lefficacit de larmature longitudi-
nale dispose de part et dautre de lme sera assure au moyen dune armature transversale capable de
reprendre les forces de cisaillement entre lme et la dalle.
5.5.2.8 Lorsque lenrobage c nom est suprieur 50 mm pour des raisons de durabilit ou de rsistance au feu, on
examinera lopportunit de prvoir une armature de peau.
5.5.2.9 Lpaisseur de la table de compression des planchers nervurs de mme que lpaisseur de bton situe
au-dessus des videments des dalles vides ne sera pas infrieure 50 mm si le bton est coul en place.
Cette paisseur sera de 40 mm au moins dans le cas dIments fabriqus.
5.5.3 Dalles
5.5.3.1 Dans les zones les plus sollicites, lespacement des barres de larmature principale ne dpassera pas
1,2 fois lpaisseur de la dalle, ni 300 mm.
5.5.3.2 Dans les dalles, on disposera une armature minimale conforme aux exigences requises en matire dapti-
tude au service. Larmature transversale ne sera pas infrieure 20% de larmature principale.
5.5.3.3 Dans les dalles sans armature deffort tranchant, la moiti au moins de larmature requise dans les zones
de flexion maximale sera en rgle gnrale prolonge jusque sur les appuis o elle sera ancre.
5.5.3.4 Les bords de dalle libres seront pourvus dune armature constitue de barres longitudinales replies ou
dpingles disposes selon la figure 38.
5.5.3.5 Une armature de poinonnement doit tre constitue dau moins 2 ranges de barres dispose une dis-
tance comprise entre 0,3 et 0,7 d partir de la surface dappui (figure 39). Lespacement minimal entre les
ranges darmature ne sera pas suprieur 0,75 d.
5.5.4.1 La largeur des lments comprims dont la hauteur ne dpasse pas une hauteur dtage ne sera en principe
pas infrieure aux valeurs du tableau 19.
5.5.4.2 Dans les colonnes, la section minimale darmature longitudinale sera de 0,6%. Pour des colonnes de
grandes dimensions, la section de bton dterminante pour dfinir larmature pourra tre limite la couche
priphrique de bton, dune paisseur au moins gaIe 200 mm, selon la figure 40.
Larmature minimale sera rpartie de manire uniforme sur le pourtour de la section de la colonne et ne
contiendra que des barres dun diamtre 8 mm.
Figure 40: paisseur de paroi minimale pour la dtermination de larmature minimale des pices
comprimes
5.5.4.3 Larmature verticale ncessaire dans les murs sera au moins gaIe 0,6% de laire de la section de bton
requise pour assurer la scurit structurale. Lespacement des barres darmature verticales ne dpassera
pas le double de lpaisseur du mur, ni 300 mm.
5.5.4.4 Les pices comprimes avec un taux darmature infrieur ceux indiqus aux chiffres 5.5.4.2 et 5.5.4.3
seront considres comme non armes et dimensionnes selon le chiffre 5.5.1.
5.5.4.5 Dans les pices comprimes, le taux darmature longitudinale nexcdera normalement pas 8%. En cas de
taux plus lev, on adaptera en consquence les dispositions constructives ainsi que le mode dexcution,
et lon prvoira une armature de frettage plus importante que celle indique au chiffre 5.5.4.7.
5.5.4.6 On placera des triers dans les lments comprims afin dempcher le flambage local des barres
darmature longitudinale. Si larmature de la zone comprime atteint la limite dcoulement ltat-limite
ultime, on assurera, en plus des barres dangles, une barre longitudinale sur deux contre le flambage local
au moyen de crochets ou dtriers supplmentaires.
5.5.4.7 Lespacement des triers et des crochets respectera les conditions suivantes:
s 15 min
s amin (93)
s 300 mm
5.5.4.8 Les pices comprimes de section polygonale seront pourvues dau moins une barre longitudinale
chaque angle de la section.
5.5.4.10 Pour dterminer les triers des murs, on appliquera par analogie les mmes rgles que pour les pices
comprimes.
5.5.4.11 Larmature horizontale des murs sera dimensionne de manire remplir les exigences requises par
le chiffre 4.4.2, mais elle ne sera pas infrieure 25% de larmature verticale.
5.5.5.1 Lors de ltude des lments prfabriqus et des structures quils composent, on tudiera non seulement
le stade final, mais galement les diffrents tats de construction, de transport et de montage. Cette tude
tiendra compte de lvolution de la rsistance du bton.
5.5.5.2 Les tolrances dimensionnelles des lments prfabriqus et de leurs dispositifs de montage seront fixes
en tenant compte, non seulement des exigences statiques, mais galement de celles requises par les pro-
cds de fabrication et de montage. En particulier, on tiendra convenablement compte de leffet des dfor-
mations rsultant du retrait et du fluage du bton, ainsi que des variations de temprature.
5.5.5.3 Les diffrents voiles constituant les panneaux de facades-sandwich doivent pouvoir se dilater le plus libre-
ment possible dans leur plan. Les dispositifs de fixation des voiles doivent prsenter une scurit suffisante
la fatigue et rsister la corrosion. De plus, ils doivent tre autant que possible:
compatibles sur les plans chimique et physique
protgs des influences chimiques et physiques
protgs contre le risque incendie, de manire coordonne avec le restant de la structure.
5.5.5.4 Lpaisseur des joints de mortier sollicits la compression nexcdera pas 15% de leur largeur. Le mortier
des joints prsentera une rsistance la compression de 20 N/mm2 au minimum. On dimensionnera les
joints de mortier selon le chiffre 4.3.4.3.
5.5.5.5 Les dispositifs de liaison en acier qui ne sont pas compltement enrobs de bton doivent, le cas chant,
rsister la corrosion sils ne sont pas accessibles et contrlables en tout temps.
5.5.5.6 Pour les lments prcontraints par fils adhrents, on contrlera les sollicitations engendres par la mise
en prcontrainte immdiatement aprs le transfert de la force de prcontrainte.
5.6.1 On vitera autant que possible le soudage des armatures en raison de la diminution de rsistance la
fatigue quimplique cette opration. Si le recours la soudure est invitable pour lexcution de joints des-
tins transmettre des efforts, seuls seront admis les joints bout bout. Aucune soudure de montage nest
admise sur les aciers darmature passive ou de prcontrainte, ainsi que sur les gaines.
5.6.2 Dans les dalles avec armature deffort tranchant, on prtera attention au fait que celle-ci doit entourer
larmature longitudinale tout en disposant dun enrobage suffisant.
5.6.3 Les dispositifs dancrage ou daccouplement des units de prcontrainte seront autant que possible disposs
dans des zones o les diffrences de contraintes sont faibles.
5.7.1.1 On admettra gnralement pour la hauteur de la zone plastique h p l > lw et h p l h w /6. Si les conditions
h s 2lw /3 et h s h w /9 sont remplies, on pourra admettre h p l = h s (figure 41).
zone plastique
5.7.1.2 On appliquera les dispositions numres ci-dessous aux lments de bord des zones plastiques situes
au pied des parois porteuses:
les dimensions des lments de bord et larmature longitudinale minimale respecteront les dispositions
du chiffre 5.5.4
les lments de bord seront pourvus dune armature de frettage
lpaisseur de llment de bord respectera les conditions b w 200 mm et b w h s /15
la longueur de llment de bord respectera les conditions lc 300 mm et lc lw /10. Toutefois, lc aura au
moins la longueur de la zone comprime dont la dformation spcifique est > c1d
larmature longitudinale et les triers seront disposs selon les rgles relatives larmature de la zone
plastique des colonnes (cf. chiffre 5.7.2)
lorsque les extrmits de la paroi porteuse sont lies des lments transversaux suffisament arms,
les lments de bord ne sont pas ncessaires. Cette condition est remplie lorsque lpaisseur de ll-
ment transversal est > h s /15 et que sa longueur est > h s /5.
Figure 42: lments de bord pour les parois porteuses bords libres
5.7.1.3 Entre les lments de bord, on appliquera les dispositions numres ci-dessous dans les zones plastiques:
lpaisseur de la paroi respectera les conditions b w0 150 mm et b w0 lw /25, resp. h s /20
larmature minimale, tant horizontale que verticale, sera de 0,2%
lespacement des barres darmature horizontales et verticales ne sera pas suprieur 250 mm, mais au
maximum de 25
5.7.2.1 On appliquera aux poutres des cadres les dispositions constructives numres ci-dessous:
La longueur de la zone plastique est gale 1,5 fois la hauteur b de la poutre.
On placera une armature qui ne sera pas infrieure la moiti de larmature tendue dans la partie com-
prime de la zone plastique.
Les zones plastiques seront frettes au moyen dtriers dont lespacement sera infrieur 150 mm ou
6 s l, resp. b/4. Lespacement entre la section dextrmit et le premier trier de frettage nexcdera pas
50 mm.
En dehors des zones plastiques, on disposera des triers de frettage espacs de moins de 250 mm,
resp. b/2.
5.7.2.2 On appliquera aux colonnes des cadres les dispositions constructives numres ci-dessous:
La dimension minimale des colonnes ne sera pas infrieure 200 mm.
On admettra que la longueur de la zone plastique est gale 1,5 fois la dimension a de la colonne, mais
au minimum h/6, resp. 450 mm.
Les zones plastiques seront frettes au moyen dtriers dont lespacement sera infrieur 150 mm, resp.
6 s l. Lespacement entre la section dextrmit et le premier trier de frettage nexcdera pas 50 mm.
Le diamtre des triers de frettage ne sera pas infrieur 0,35 s l, max.
Dans les zones plastiques, larmature de frettage doit remplir la condition suivante:
A c Nd
c 0,25 0,08 0,08 (94)
Ac c Ac fc d
Dans les zones plastiques, une barre longitudinale sur deux doit tre retenue par le coude dun trier de
frettage ou par un crochet. Lespacement entre les barres retenues nexcdera pas 200 mm.
En dehors des zones plastiques, on disposera des triers de frettage espacs de moins de 250 mm, resp.
a/2.
zones plastiques
5.7.2.3 Lorsque les ouvertures des cadres sont remplies par de la maonnerie, on considrera la hauteur totale des
colonnes comme zone plastique.
5.7.2.4 Larmature horizontale de frettage des nuds poutrescolonnes doit au moins correspondre celle des
zones plastiques des colonnes.
Dans les zones plastiques des parois porteuses, des colonnes et des poutres, on respectera les disposi-
tions suivantes:
Les triers de frettage doivent tre pourvus de deux crochets dextrmit (pliage 135) dune longueur
minimale de 10 .
On vitera les joints recouvrement. En cas de ncessit, ils seront disposs dans le tiers de la zone
plastique oppos au nud.
Les joints de barres liaison mcaniques ne peuvent tre utiliss que sils disposent dune ductilit suf-
fisante vrifie par des essais.
5.8.1 Lapplication dune protection de surface peut se rvler adquate sur les surfaces de bton douvrages
nouvellement construits. On respectera dans ce cas les dispositions de la recommandation SIA 162/5.
5.8.2 On tudiera en particulier la ncessit dune protection de surface pour les lments de construction soumis
aux classes dexposition XC4, XD2 et XD3. Selon le type de protection choisi, on pourra rduire les valeurs
denrobage dfinies dans le tableau 17.
6.1.1 Llaboration du projet, la conception des dtails de construction et lexcution du coffrage et de ltayage
seront conformes aux normes en vigueur. Un dimensionnement de ltayage fait partie des exigences
requises.
6.1.2 Le coffrage et ltayage doivent tre mme de supporter les sollicitations rsultant du poids propre du
bton et des charges de service du chantier en tenant compte du droulement des travaux, et notamment
des oprations de btonnage. On tiendra compte du tassement ventuel des fondations ainsi que de la
redistribution des sollicitations sur ltayage suite aux dformations de louvrage (dues par exemple la
mise en tension dunits de prcontrainte).
6.1.3 On tiendra compte des actions sur le coffrage et ltayage dfinies dans la norme SIA 261.
6.1.4 On accordera une attention particulire aux problmes de stabilit lors de la vrification de la scurit
structurale. On tiendra compte des excentricits ventuelles des efforts normaux. Pour les liaisons articu-
les, on admettra une excentricit des forces de compression gaIe la moiti de la largeur de llment
comprim.
Pour tenir compte des imperfections gomtriques et des chocs, on introduira dans le calcul des forces
horizontales slevant 3% des charges ou des efforts normaux stabiliser et sexerant aux nuds dans
la direction la plus dfavorable. Pour les lments se comportant comme des barres pendulaires courtes,
on dterminera les forces horizontales partir dun calcul chargedformation. On vitera ce genre dl-
ments autant que possible. Pour les tayages fabriqus en atelier, on appliquera les normes de structures
correspondantes.
6.1.5 On accordera une attention particulire aux dispositions constructives des zones dappui.
6.1.6 On compensera si ncessaire les dformations du coffrage et de ltayage. Les auteurs du projet spcifie-
ront les flches admissibles.
6.1.7 Les contre-flches destines compenser les dformations des lments de structure seront indiques sur
les plans de coffrage le cas chant.
6.1.9 On sassurera de la conformit de lexcution avant le dbut du btonnage. Les diffrences ou les correc-
tions par rapport aux plans (par exemple celles qui ont trait aux conditions de fondation ou la hauteur des
colonnes) seront consignes et values. En particulier, on contrlera la verticalit des pieux battus et, le
cas chant, le risque daffouillement de ceux-ci. On contrlera lopportunit des mesures prises sur place
pour compenser les diffrences par rapport aux plans dexcution.
6.1.10 On contrlera la position des coffrages et le respect des tolrances dimensionnelles dfinies lannexe A.
Pour des ponts ou des autres structures importantes, on contrlera les dformations par des relevs en
plan et des nivellements effectus avant et aprs le btonnage, au besoin durant le btonnage, la mise en
prcontrainte, le dcoffrage ou lenlvement de ltayage.
6.1.11 Les plates-formes de travail et les installations de protection seront conformes aux prescriptions de la SUVA 1).
1)
Caisse nationale suisse dassurance en cas daccidents.
6.2.1 Le faonnage des armatures passives sera effectu au moyen de mandrins, de matrices ou de tout autre
dispositif appropri en respectant les tolrances dimensionnelles dfinies lannexe A. Le faonnage
chaud ou au-dessous de +5 C nest autoris qu la condition de respecter les directives du fournisseur.
6.2.2 Seules les barres dont le diamtre nexcde pas 12 mm peuvent tre plies sur le chantier sans utiliser de
mandrin. On utilisera cet effet des dispositifs appropris et lon veillera respecter les rayons de pliage
minimaux indiqus au chiffre 5.2.4. Le faonnage chaud sans contrle nest pas admissible.
6.2.3 La qualit de la soudure des barres destines transmettre un effort sera contrle par des essais pra-
lables et par une surveillance en cours dexcution. Dans des cas particuliers, on procdera au prIvement
dprouvettes en cours dexcution.
6.2.4 On vitera autant que possible les soudures de montage sur des armatures statiquement ncessaires.
Toutefois, si de telles soudures sont indispensables, on contrlera par des essais pralables et en cours
dexcution lobtention des qualits requises de larmature au droit de la section de soudure. Cette rgle
sapplique galement aux cages darmatures destines assurer la mise terre dune construction. Les
soudures de montage sur des armatures statiquement ncessaires ne sont pas admissibles dans le cas
dlments de construction sollicits la fatigue. On accordera galement une attention particulire au
chiffre 5.2.4.2.
6.2.5 Les barres darmature passive doivent tre nettoyes de toute salissure, terre, graisse, peinture et restes
de mortier avant la pose et avant le btonnage. Une lgre rouille nest pas nuisible. La position des arma-
tures dfinie dans les plans et lenrobage des armatures ainsi que des ligatures seront assurs lors du
btonnage par des dispositifs de calage suffisants, compte tenu des tolrances dexcution.
6.3.1 Les aciers de prcontrainte seront entreposs, transports et mis en place labri des intempries, des
dommages physiques et des salissures. Exception faite de Igres traces de corrosion superficielle, ils
seront exempts de rouille lors de leur mise en place.
6.3.2 Afin dviter tout dommage d la corrosion sur les gaines et lacier de prcontrainte, on veillera ce que
les dlais entre la mise en place, la mise en tension et linjection soient courts. Si lon empche la pntra-
tion dhumidit, mais en labsence de mesures de protection particulires (par exemple lutilisation dune
mulsion protectrice agre), on respectera les dlais ci dessous:
units de prcontrainte prpares en atelier: 12 semaines entre la fabrication de lunit et son injection,
dont au maximum 4 semaines dans le coffrage et 2 semaines ds la mise en tension
units de prcontrainte prpares sur le chantier: 6 semaines entre le montage de lunit et son injection,
dont au maximum 2 semaines ds la mise en tension.
6.3.3 Les units de prcontrainte mises en place doivent tre appuyes selon les indications contenues dans la
documentation technique du systme utilis. Elles seront fermement maintenues de faon ne pas subir
de dplacements lors de la mise en place et du compactage du bton. Les gaines vides seront ancres
contre la pousse dArchimde.
6.3.4 On prviendra par des mesures appropries lendommagement des gaines (par exemple pliures ou cra-
sements) lors de la pose et des travaux de btonnage. Il peut tre ncessaire de renforcer les points hauts
du trac.
6.3.5 On contrlera la position des cbles de prcontrainte. Les tolrances sur les carts verticaux et horizontaux
dfinies lannexe A seront respectes.
6.4.1.1 Les entraves aux dformations peuvent tre lorigine de lapparition de fissures dans le bton au jeune
ge dj. Il y a en particulier risque de fissures traversantes dans les parties les plus jeunes de sections
excutes en plusieurs tapes (comme par exemple les tranches couvertes, les poutres en caisson ou les
bordures).
6.4.1.2 La sollicitation due aux dformations entraves dpend entre autres des facteurs suivants:
dveloppement de chaleur suite lhydratation du ciment
proprits thermiques et hygromtriques du bton
monte en rsistance du bton
influences climatiques extrieures (temprature, humidit)
dimension des lments de construction et nature des surfaces de contact
droulement des travaux, ou diffrence dge dun lment lautre de la construction.
6.4.1.3 Au stade du projet, on spcifiera les mesures prendre en vue de rduire la sollicitation due aux dforma-
tions entraves. Ces mesures dcoulent des influences numres au chiffre 6.4.1.2. Leur efficacit est
tudier de manire dtaille avant le dbut des travaux.
6.4.2.1 La qualit du bton denrobage dpend entre autres des facteurs suivants:
la composition du bton
la forme et les dimensions de llment de construction
le taux darmature et la disposition de larmature
le type de coffrage et le traitement pralable
le type de mise en place du bton
le type et la dure de la cure
la rsistance la corrosion de larmature.
6.4.2.2 On contrlera la compacit du bton denrobage par des essais de permabilit (par exemple des mesures
de la permabilit lair) effectus directement sur la construction ou sur des prouvettes prleves sur
celle-ci.
6.4.3.1 On spcifiera, avant le btonnage, les mesures prendre en cas dinterruption inopine du btonnage. Les
tapes de btonnage et les joints de reprise seront dfinis de manire spcifique chaque projet.
6.4.3.3 On contrlera les dimensions de la structure dfinies par le coffrage ainsi que la conformit (exactitude et
intgralit) de larmature mise en place, les videments et les incorpors. Un procs-verbal de rception
sera tabli lissue de ce contrle.
6.4.3.4 Les coffrages en bois ainsi que tous les coffrages dvidements seront pralablement traits et amplement
arross. Les coffrages dvidements seront ancrs contre la pousse dArchimde.
6.4.4.1 Les travaux de btonnage seront effectus selon un programme tabli au pralable.
6.4.4.2 Lorsque lon ne peut viter des joints de reprise, ceux-ci seront pralablement dfinis de faon prcise et
disposs perpendiculairement la direction des sollicitations de compression. Les surfaces de reprise
seront rendues rugueuses par un traitement adquat de type bton lav ou repiquage. Dans des cas
spciaux, on peut prvoir un profilage embotement des surfaces de contact.
6.4.4.3 Aux joints de reprise, le bton insuffisamment durci ne sera pas repiqu au moyen doutils pointus ou per-
cussion susceptibles dendommager la structure du bton.
6.4.5.1 On protgera le bton de la dessiccation, de la pluie et du gel durant son transport. De plus, on veillera
viter tout risque de sgrgation ou de prise prmature en rglant la composition du bton frais, le mode
et la dure du transport ainsi que la mise en place par des oprations compatibles et bien sychronises.
6.4.5.2 Le bton frais doit tre mis en place et compact de manire correcte et en vitant tout risque pouvant
engendrer un risque de sgrgation.
6.4.5.3 Le bton doit tre mis en uvre de telle manire quil soit le plus homogne et le plus dense possible, et
quil enrobe compltement larmature.
6.4.5.4 En cas de gel ou de forte chaleur, le btonnage sera subordonn des mesures de protection appropries.
Ces mesures sappliquent une priode qui va du dbut de la confection du bton lachvement de la
cure. La nature et limportance des mesures de protection ncessaires dpendent de la temprature et de
lhumidit de lair ambiant, du vent, de la temprature du bton frais, du dgagement de chaleur dhydrata-
tion du ciment, de la dissipation de chaleur ainsi que des dimensions de llment de construction.
6.4.5.5 dfaut de mesures particulires lors de la mise en uvre, la temprature du bton frais ne sera ni inf-
rieure +5 C, ni suprieure +30 C. Le cas chant, leau de gchage et les granulats seront pralable-
ment chauffs ou refroidis.
6.4.5.6 On ne tolrera aucun lment gel au sein du granulat. Si la temprature des aciers darmature est inf-
rieure +1 C, on prviendra la formation dune couche de glace leur surface pendant le btonnage par
un apport de chaleur.
6.4.5.7 Il nest pas admissible de btonner sur ou contre un sol gel. On liminera les parties altres par le gel
avant de poursuivre le btonnage.
6.4.6.1 Le type et la dure de la cure dpendent des conditions mtorologiques, du ciment utilis et de la go-
mtrie des lments de construction.
6.4.6.2 Jusqu ce que le bton ait atteint une rsistance suffisante, on le protgera contre les risques de dlava-
ge et contre la dessiccation prmature due au rayonnement solaire ou au vent, de mme que contre des
fortes variations de temprature et des vibrations nuisibles.
6.4.6.3 On prendra des dispositions de nature retarder le dbut du retrait jusqu ce que le bton ait atteint une
rsistance la traction suffisante, par exemple:
une protection contre la dessiccation prcoce
lisolation thermique du bton frachement mis en place.
6.4.6.4 En rgle gnrale, le traitement de cure convenant des tempratures ambiantes comprises entre +10 et
+25 C consiste couvrir le bton, maintenir son humidit, le laisser dans le coffrage ou lui appliquer un
produit de cure. On prvoira des mesures particulires ds que la temprature ambiante tombe au-dessous
de +10 C ou quelle monte au-dessus de +25 C.
6.4.6.5 On sassurera par des essais pralables de lefficacit de toute mthode spciale de cure ainsi que de tout
procd destin acclrer le durcissement.
6.5.1.1 La prcontrainte sera effectue sur la base dun programme de mise en tension pralablement tabli. Ce
programme contiendra toutes les indications utiles quant au moment et la squence des tapes de mise
en tension, lallongement thorique des aciers de prcontrainte, la rsistance requise du bton et, le cas
chant, le moment et les modalits de labaissement de lchafaudage. On accordera une attention parti-
culire lchafaudage dans la mesure o il sopposerait aux dformations.
6.5.1.2 On consignera dans un procs-verbal de mise en tension toutes les observations importantes faites lors de
la mise en prcontrainte, notamment les valeurs effectivement mesures des forces de tension et des allon-
gements. Lcart entre les valeurs dallongement thoriques et mesures ne doit pas dpasser 15% sur les
units considres isolment et 5% sur la moyenne de toutes les units dune mme section. En cas
dcarts plus importants, on en recherchera la cause avant linjection et on en examinera les effets sur la
structure.
6.5.2.1 Les gaines des units de prcontrainte seront compltement remplies dun matriau dinjection conforme
au chiffre 3.4.5. On contrlera le remplissage au droit de chacun des vents. On surveillera la consomma-
tion de matriau inject dans loptique dun contrle approximatif.
6.5.2.2 On effectuera linjection le plus tt possible aprs la mise en tension. cet gard, on respectera les indi-
cations du chiffre 6.3.2.
6.5.2.3 Avant de commencer les travaux dinjection, on sassurera par des moyens appropris que les gaines des
cbles de prcontrainte ne souffrent daucune obstruction sur toute leur longueur.
6.5.2.4 Sil y a risque de gel, on liminera leau stationnant ventuellement dans les gaines. On prendra des dis-
positions particulires si la temprature est infrieure +5 C. On chauffera llment de construction si la
temprature du matriau dinjection risque de descendre au-dessous de +5 C durant les 48 heures suivant
linjection.
6.5.2.5 Des appareils appropris et fonctionnant en continu seront utiliss pour le mlange et lapprovisionnement
en matriau dinjection.
6.5.2.6 Pour assurer la composition correcte du matriau dinjection, on en contrlera la consistance et la fluidit.
Dautre part, on en contrlera systmatiquement la dcantation, les changements de volume (retrait ou
expansion) ainsi que la rsistance la compression. Les proprits doivent correspondre aux exigences de
la norme SIA 262/1.
6.5.2.7 Toutes les observations importantes faites lors de linjection seront consignes dans un procs-verbal
dinjection: on y indiquera en particulier les valeurs mesures des principales proprits du matriau
dinjection.
6.6.2 On fixera le dlai denlvement des coffrages latraux en fonction de la solidit du bton et de la gomtrie
de llment de construction.
6.6.4 On conviendra des dlais denlvement de ltayage dans le cas dlments de construction importants. On
tiendra compte du programme de mise en tension sil sagit douvrages en bton prcontraint.
6.6.5 Lenlvement de ltayage et du coffrage seront excuts sans secousse et en tenant compte du compor-
tement de la structure.
6.7.1 La nature et ltat du soI de fondation seront consigns dans un rapport tabli selon les dispositions de la
norme SIA 267.
6.7.2 On vrifiera la concordance entre la qualit effective du soI et les hypothses mises lors de llaboration
du projet.
A.1 Gnralits
A.1.1 Les dispositions gnrales relatives aux tolrances dimensionnelles sont nonces dans la norme SIA 414
et dans la recommandation SIA 414/10 (Btiment).
A.1.2 Les valeurs des carts admissibles par rapport aux cotes ou aux positions thoriques telles quindiques
ci-aprs sappliquent aux constructions en bton, en bton arm et en bton prcontraint. Elles doivent tre
respectes indpendamment de toute autre prescription.
A.2.1 Poutres Dimension thorique b, h [mm] 200 400 1000 2000 > 2000
+ 10 + 12 + 16 + 20 + 25
cart admissible [mm]
5 8 10 12 16
A.2.2 Dalles Dimension thorique h [mm] 200 400 1000 2000 > 2000
+ 10 + 16 + 20 + 25 + 30
cart admissible [mm]
5 10 12 16 20
A.2.3 Parois et colonnes Dimension thorique a, b [mm] 200 400 1000 2000 > 2000
+ 10 + 12 + 16 + 20 + 25
cart admissible [mm]
5 8 10 12 16
cart admissible [] 3
+ 10 + 10
mais au moins [mm]
20 20
1)
A.3.2 Longueurs de faonnage Diamtre de barres [mm] 14 16
Dimension thorique l:
+ 10 + 10
cart admissible [mm]
20 30
cart admissible + 20 +5
[mm]
pour tout diamtre 0 0
1)
A.3.4 triers Dimension thorique a, b [mm] 300 > 300
cart admissible + 5 + 5
[mm]
pour tout diamtre 10 15
A.3.7 Position des units paisseur de dalle h [mm] 2000 > 2000
de prcontrainte 1) ou hauteur de poutre
1)
On respectera toutefois les valeurs minimales de lenrobage de larmature.
Peter Marti, prof. dr ing. dipl. EPF, Zurich Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg
Ulrich Vollenweider, dr ing. dipl. EPF, Zurich Marc Badoux, prof. dr ing. dipl. EPF, Lausanne
Paul Lchinger, dr ing. dipl. EPF, Zurich Eugen Brhwiler, prof. dr ing. dipl. EPF, Lausanne
Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg Olivier Burdet, dr ing. dipl. EPF, Lausanne
Daniel Buschor, ing. dipl. EPF, Berthoud
Mario Fontana, prof. dr ing. dipl. EPF, Zurich
Albin Kenel, prof. dr ing. dipl. EPF, Rapperswil
Peter Matt, ing. dipl. EPF, Ittigen
Manfred Miehlbradt, ing. dipl. EPF, Lausanne
Aurelio Muttoni, prof. dr ing. dipl. EPF, Lausanne
Joseph Schwartz, ing. dipl. EPF, Lucerne
Werner Studer, ing. dipl. EPF, Wetzikon
La Commission centrale des normes et rglements de la SIA a adopt la prsente norme SIA 262, Construction en
bton, le 10 dcembre 2002.
Elle remplace, conjointement avec la norme 262/1, les normes SIA 162, Ouvrages en bton, dition 1993, et SIA 162/1,
Ouvrages en bton Essais des matriaux, dition 1989.
Dispositions transitoires
Ldition de 1993 de la norme SIA 162 peut tre employe jusquau 30 juin 2004, mais uniquement avec les normes des
structures porteuses qui sy rfrent.
Tous les droits de reproduction, mme partielle, de copie, intgrale ou partielle (photocopie, microcopie, CD-ROM, etc.),
denregistrement sur ordinateur et de traduction sont rservs.
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