Vidal Recos - 22 Rééducation PDF
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VIDAL Recos - Introduction - Copyright VIDAL 2011 Page 1/1
Annexe - Introduction
Introduction
La rducation est un complment souvent utile, parfois indispensable, du traitement de nombreuses affections : tantt elle contribue
directement la gurison d'une pathologie aigu (respiratoire, traumatique, par exemple), tantt elle permet d'viter des complications qui
alourdiraient les squelles et le pronostic fonctionnel, ailleurs elle permet de maintenir ou de rcuprer un potentiel fonctionnel. Elle est
souvent indissociable de la radaptation la vie familiale, sociale et professionnelle.
La rducation fait appel, en associations diverses, la kinsithrapie (rducation par le mouvement), l'ergothrapie (rducation par
les activits), l'orthophonie (rducation du langage et de certains troubles des fonctions suprieures), l'appareillage. Le mdecin de
Mdecine physique et de radaptation (MPR) intervient soit ponctuellement, soit comme rfrent rgulier dans les affections complexes
pour la prescription, l'valuation, le dpistage, le traitement de complications et l'orientation professionnelle, en collaboration avec le
mdecin traitant et les autres spcialistes.
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VIDAL Recos - Artriopathie des membres infrieurs (AOMI) - Copyright VIDAL 2011 Page 1/1
Objectifs
Amlioration de la gne fonctionnelle.
Ralentissement de l'volution des lsions athromateuses.
Techniques
Leur choix est bas sur un bilan global : exploration angiologique confronte aux donnes fonctionnelles et exploration cardiaque
(coronaropathie asymptomatique frquente). Le test d'effort systmatique participe la stratification du risque, guide les techniques de
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reconditionnement et peut tre adapt pour tre dvelopp avec les membres suprieurs.
Les programmes de reconditionnement comportent :
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Des exercices globaux sur ergomtres varis (entre 60 et 80 % des capacits maximales). Lors des efforts sollicitant les membres
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infrieurs, un niveau sous-maximal est recherch sur une dure minimale de 20 minutes.
Un travail musculaire analytique, par des exercices d'endurance.
Une kinsithrapie respiratoire en cas de BPCO.
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Des manuvres de drainage manuel et des mobilisations passives en cas d'dme et de rtractions tendinomusculaires.
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Une gymnastique globale et une relaxation.
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L'encadrement de ces patients aprs la radaptation est important pour soutenir la modification de leur hygine de vie souvent fragile.
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Lire Dyslipidmies.
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Annexe - BPCO
Introduction
La mcanique ventilatoire est fortement perturbe dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) : le volume courant est
mobilis au dpend du volume de rserve. Pour viter le collapsus bronchique, la morphologie thoracique se modifie progressivement en
position inspiratoire maximale, diminuant l'efficacit des muscles inspiratoires.
Objectifs
Prvention de l'encombrement et de la surinfection bronchique.
Maintien des capacits respiratoires et de l'adaptation l'effort.
Techniques
Assouplissement du thorax : il est utile mais trs transitoire.
Dsobstruction bronchique : elle est essentiellement obtenue par des techniques manuelles d'augmentation du flux expiratoire. Une
grande prudence est recommande dans l'utilisation de l'expiration force et de la toux, prconises lorsque les scrtions sont
remontes trs haut. Une technique instrumentale (pression positive), est parfois efficace sur le collapsus et permet de majorer le volume
courant.
Renforcement des muscles inspiratoires.
Rentranement l'effort : dbut sous surveillance clinique (pouls, dyspne, saturation d'oxygne) en commenant plutt par des efforts
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brefs (2 minutes) et intensifs, il permet de rompre le cercle vicieux du dconditionnement.
Apprentissage de la toilette bronchique, phase essentielle de la rducation : elle est effectue tous les matins, prcde d'exercices de
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ventilation, avec une augmentation de l'inspiration et une accentuation progressive du temps expiratoire jusqu' la toux. Elle ne doit tre
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poursuivie que si la toux est productive. Elle est facilite par l'humidification de l'air ambiant.
Ces techniques sont indissociables de mesures gnrales d'hygine de vie, parmi lesquelles l'arrt du tabac figure au premier plan.
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Prescription
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15 20 sances, 2 3 fois par semaine, rptes 2 3 fois par an selon l'tat clinique, d'ventuelles surinfections et l'importance de la
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production.
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Lire BPCO.
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Objectifs
Libration, dsobstruction des voies ariennes suprieures.
Dsobstruction des voies ariennes infrieures.
Techniques
Voies ariennes suprieures : dsobstruction rhinopharynge par instillation locale de srum physiologique et aspiration nasogastrique
dans les situations critiques ou en cas de scrtions importantes.
Voies ariennes infrieures : expiration lente prolonge ou augmentation lente du flux expiratoire guide par l'auscultation. On y associe
frquemment les vibrations effectues manuellement pour mobiliser les scrtions et faciliter leur migration. Ces techniques de
mobilisation sont compltes par des techniques de toux provoque, compltes d'aspirations si ncessaire.
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Les sances de kinsithrapie doivent tre effectues plus de 2 heures des repas. S'y associent une humidification de l'air, l'aration de
la pice, la suppression du tabagisme passif, le fractionnement des repas, le positionnement du bb en dcubitus proclive dorsal de 30,
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tte en lgre extension.
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Prescription
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Elle n'est pas systmatique et dpend de l'tat clinique de l'enfant.
La frquence et le nombre de sances dpendent de l'volution clinique : 1 3 sances par jour, parfois compltes la nuit d'un nursing
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Annexe - Diabte
Introduction
L'exercice physique amliore la sensibilit des tissus, notamment des muscles, l'action de l'insuline, mais c'est un effet transitoire, qui
diminue dans les 72 heures. Son importance est lie au type et la dure de l'activit. Inversement, l'immobilisation prolonge augmente
les besoins d'insuline du diabtique par une insulinorsistance artificielle.
L'activit physique a une place importante dans le traitement du diabte de type 2 (Anaes, mars 2000). Elle peut permettre de contrler la
glycmie sans mdication hypoglycmiante et doit tre le premier stade du traitement. Chez un patient dj trait, une adaptation du
traitement est ncessaire. Au-del de 50 ans, ou s'il existe des facteurs de risque associs, on fera effectuer une preuve d'effort avant
de conseiller la reprise d'une activit sportive. Les sports d'endurance (marche, jogging, natation, cyclisme, ski de fond, golf, etc.) doivent
tre privilgis. On dconseille les activits sportives dans lesquelles une hypoglycmie pourrait tre dangereuse. Pour tre efficace, 30
60 minutes d'activit physique 3 fois par semaine sont ncessaires.
Chez le diabtique insulinodpendant, la pratique d'un sport est possible avec des prcautions pour les sports risque en cas
d'hypoglycmie. Il faut adapter l'insulinothrapie, en particulier diminuer la dose d'insuline couvrant la priode de l'effort, et ne pas
attendre l'hypoglycmie pour prendre un repas ou une collation supplmentaire.
La kinsithrapie est indique dans la prise en charge de certaines complications du diabte (polyneuropathie, pied diabtique).
Objectifs
Accompagnement de l'exercice physique.
Limitation des dficiences motrices et des douleurs.
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Techniques
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La polyneuropathie diabtique peut ncessiter un traitement kinsithrapique complmentaire : techniques de drainage circulatoire,
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mobilisations articulaires, entretien musculaire.
Le pied diabtique peut ncessiter un appareillage spcifique.
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Objectifs
Limitation des douleurs.
Stabilisation de l'articulation par un renforcement ou un entretien musculaire.
Entretien ou rcupration des amplitudes articulaires.
Ralentissement de l'volution par l'effet bnfique du mouvement sur la trophicit du cartilage et l'conomie articulaire.
Techniques
En priode de chondrolyse, la dcharge partielle du membre par la marche en pas simul avec deux cannes anglaises et la marche en
immersion diminuerait les douleurs et le pincement de l'interligne articulaire, tout en conservant la mobilit articulaire.
En dehors des pousses inflammatoires :
Rgles d'conomie articulaire : rduire la surcharge pondrale, viter la station debout prolonge, marcher avec une canne du ct
oppos.
Massages antalgiques et dcontracturants.
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Travail prudent et progressif des amplitudes articulaires par mobilisations passives et automobilisations en pouliethrapie.
Renforcement musculaire pour stabiliser l'articulation et lutter contre l'amyotrophie de sous-utilisation. Intrt des exercices
isomtriques qui protgent l'articulation. Exercices contre rsistance manuelle et mcanique suivis d'exercices d'auto-entretien.
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Gonarthrose :
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Intrt sdatif de la chaleur (infrarouges et fangothrapie).
Lutte contre le flessum du genou, particulirement dans l'arthrose fmorotibiale, car cette perte d'extension active et passive,
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secondaire aux douleurs et l'attitude vicieuse progressivement adopte, a un fort retentissement fonctionnel.
Intrt transitoire du port de genouillre lors des pousses inflammatoires.
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Rduction des activits de course et de saut dans l'arthrose fmorotibiale.
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Coxarthrose :
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Prescription
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En dehors des pousses inflammatoires, 15 sances 2 3 fois par semaine, renouveles 2 3 fois par an.
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Objectifs
Stimulation des processus de rcupration crbrale : la rducation stimule la plasticit crbrale l'origine d'une partie de la
rcupration.
Limitation des squelles en prvenant les nombreuses complications qui risquent d'aggraver le pronostic fonctionnel : rtractions
musculotendineuses et limitations articulaires lies la spasticit, algodystrophie, mais aussi troubles de la dglutition et troubles
vsicosphinctriens. La prvention de ces complications est indispensable.
Restauration de la plus grande autonomie possible, quelles que soient les squelles. La radaptation associe aide la rorganisation de
la vie familiale, sociale et souvent professionnelle.
Techniques
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Kinsithrapie : travail de motricit globale, techniques sensitivomotrices, inhibition de la spasticit, lutte contre les dformations
articulaires, dambulation.
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La marche est habituellement acquise entre le 3e et le 6e mois, mais 5 10 % des patients ne l'acquirent qu'entre le 6 e et le 12e
mois. Elle est habituellement stabilise entre 9 et 12 mois et la kinsithrapie n'est souvent alors plus indispensable, sauf en cas de
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spasticit forte, ou d'anesthsie complte.
Le maximum de rcupration de la prhension se fait entre 3 et 6 mois, mais avec un potentiel fonctionnel d'amlioration qui
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dpasse 1 an et peut justifier la prolongation des prescriptions pendant 1 2 ans. Une forte spasticit peut tre l'indication formelle
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de poursuivre une kinsithrapie ou une kinbalnothrapie pendant de longues annes, parfois vie.
L'lectrostimulation n'a habituellement pas sa place dans la rducation de l'hmiplgique domicile.
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L'appareillage d'un membre infrieur par releveur de pied, parfois une orthse cruropdieuse, plus rarement une orthse de membre
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L'ergothrapie est utile pour le travail de la gestuelle, de la supplance fonctionnelle par le membre controlatral en cas de dficit svre
et contribue la rducation des troubles cognitifs.
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L'orthophonie permet une rducation des troubles du langage, de la ngligence visiospatiale et des troubles de la phonation.
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Prescription
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Kinsithrapie : sances quotidiennes au dbut, puis plus espaces pour atteindre 2 3 sances par semaine.
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Orthophonie : 3 4 sances par semaine domicile, jusqu' un minimum de 2 sances par semaine, compltes d'exercices autonomes
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domicile. La rducation orthophonique sera poursuivie en fonction de bilans raliss tous les 3 6 mois pendant une dure
habituellement au moins gale 1 an, parfois de plusieurs annes lorsque l'amlioration sur les diffrents bilans fonctionnels parat nette.
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Objectifs
Aide la rinsertion socioprofessionnelle.
Stabilisation du processus athromateux.
Techniques
Leur choix est bas sur une valuation de chaque patient : risque cardiaque, facteurs de risque cardiovasculaire, dconditionnement
l'effort, contexte professionnel et capacits d'adhsion la prvention secondaire. Un test d'effort, pratiqu le plus souvent la phase
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initiale de la radaptation, value les capacits physiques et la tolrance cardiaque. Il guide, avec les tests fonctionnels (force musculaire,
marche, etc.), les techniques de reconditionnement.
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Le rentranement (adapt aux dficiences ostoarticulaires, neurologiques, respiratoires souvent associes) comporte le plus souvent :
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Des exercices globaux sur ergomtres (vlo, tapis roulant, manivelle, etc.), 15 30 minutes, une puissance comprise entre 60 et
80 % des capacits maximales, rgule partir de la frquence cardiaque et de la perception de l'effort.
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Des exercices musculaires analytiques, intressant des groupes musculaires suffisamment volumineux (grands dorsaux, quadriceps,
ischiojambiers). Ils reprsentent une alternative au travail global (au mme titre que l'lectrostimulation musculaire) lorsque le
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dconditionnement est majeur ou lorsqu'il existe une insuffisance cardiaque chronique svre.
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Aprs la radaptation, l'atteinte des objectifs doit tre rvalue rgulirement et une reprise squentielle de la radaptation
ventuellement propose.
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Annexe - Obsit
Introduction
L'activit physique et la rducation ont une place aux cts de toutes les mesures hyginodittiques indispensables et
mdicamenteuses ventuelles.
L'activit physique arobie (endurance) doit tre particulirement encourage tout ge, notamment chez l'enfant et l'adolescent (Anaes,
septembre 2003). Elle ne fait pas maigrir en soi, mais contribue, lorsqu'elle est prolonge et rgulire, rguler les rserves d'nergie en
favorisant l'utilisation des lipides. Elle permet d'amliorer les capacits l'effort et apporte un rel confort dans la vie quotidienne.
L'augmentation de l'activit physique doit tre encourage dans tous les actes quotidiens : prfrer les escaliers aux ascenseurs,
pratiquer la marche rapide, le jardinage, etc.
La rducation et l'activit physique doivent tre menes initialement sous surveillance mdicale des pathologies frquemment associes
(HTA, insuffisance coronarienne, diabte, etc.), et en dcharge relative (en milieu aquatique) en cas d'arthrose volue des membres
infrieurs.
Objectifs
Rapprentissage de l'exercice physique.
Amlioration de la fonction ventilatoire.
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Renforcement musculaire prudent, centr sur les muscles abdominaux, les fessiers et les membres infrieurs.
Si l'obsit est svre, la mobilisation passive des membres lutte contre l'enraidissement et amliore la perception sensitive de
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mouvements et la circulation.
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Des sances de gymnastique collective sont souvent psychologiquement utiles. Dans les obsits rsistantes et svres, une
hospitalisation en secteur spcialis, avec programme de rducation associ au programme hyginodittique, peut tre trs utile.
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3 sances par semaine de 30 45 minutes chacune, avec une intensit suffisante pour entraner une sensation de dyspne.
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Objectifs
Maintien des capacits motrices par un rapprentissage du mouvement et des moyens de contourner les difficults, portant en particulier
sur les troubles de la ventilation, de l'quilibre et de la marche.
Plus tardivement, prvention des limitations articulaires et des complications du dcubitus.
Certains objectifs peuvent tre plus spcifiques : dysarthrie, micrographie, etc.
Techniques
La kinsithrapie ne s'adresse pas rellement l'hypertonie ni aux dyskinsies, qui ne sont pas en elles-mmes modifiables. Elle
s'adresse aux consquences de l'hypertonie que sont les dformations articulaires, qui peuvent tre fonctionnellement dramatiques. Elle
vise aussi combattre l'akinsie dans ses composantes de rduction qualitative et quantitative du mouvement, associes des troubles
de coordination et de l'organisation des squences gestuelles qui aboutissent la perte d'harmonie du mouvement.
Au premier stade : maintien des activits quotidiennes et exercices physiques rguliers, portant sur la capacit respiratoire, la
mobilit et l'quilibre.
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un stade plus avanc, elle s'efforce de pallier l'atteinte de la motricit automatique en sollicitant la motricit volontaire : prparation
mentale, concentration sur la tche, dcomposition des gestes complexes en squences. Un tournant majeur de la maladie est
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reprsent par le risque de chute (retard de mise en route des rflexes posturaux et difficult d'adaptation anticipatoire). Les
mobilisations passives rduisent les limitations articulaires des membres et du rachis. Mobilisations et massages luttent contre les
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douleurs.
Au stade de perte d'autonomie : prvention des complications articulaires, respiratoires et de dcubitus.
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L'orthophonie porte sur la dysphonie, la plus prcoce, plus tardivement sur la dysarthrie, ds l'apparition des premiers troubles, en
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mettant en jeu un contrle volontaire, qui relaye le contrle automatique.
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L'ergothrapie (dans le cadre d'un service hospitalier ou d'une association, car elle n'est pas prise en charge par l'Assurance maladie)
peut utilement guider l'adaptation de l'environnement et rduire la dpendance.
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Kinsithrapie : tant que l'autonomie est conserve, 10 15 sances, 3 4 fois par an, entrecoupes d'autorducation et
ventuellement de gymnastique. Au fur et mesure de l'volution, la kinsithrapie devra devenir plus rgulire.
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Orthophonie : priodes de 4 5 sances de 1 heure par semaine, pendant 2 4 semaines, entrecoupes d'exercices donns pour
autorducation.
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1 2 sances par jour, compltes d'autopostures et d'autoexercices pendant la priode de production bronchique.
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VIDAL Recos - Polyarthrite rhumatode - Copyright VIDAL 2011 Page 1/1
Objectifs
Limitation des douleurs.
Prvention et limitation des dformations articulaires.
Maintien du potentiel fonctionnel.
Techniques
La kinsithrapie lutte contre l'enraidissement, les dformations articulaires et l'atrophie musculaire, tout en maintenant les amplitudes
articulaires fonctionnelles (et non pas anatomiques).
Les sances doivent tre de prfrence courtes et rptes dans la journe.
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Les massages dcontracturants sont utiles, distance des articulations et en dehors des pousses inflammatoires.
Les mobilisations articulaires, indispensables, doivent concerner toutes les articulations, des plus grosses (paules, hanches,
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genoux) aux plus petites. Elles sont obligatoirement manuelles et non douloureuses. La mcanothrapie est interdite. Elles sont
ventuellement prolonges par des postures et le port des orthses. L'installation au lit doit permettre la prvention des dformations
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articulaires, en particulier des membres infrieurs.
Le travail musculaire est indispensable, mais il doit tre fait sans rsistance. Les contractions isomtriques sont utiles.
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Physiothrapie : en pousse inflammatoire, application de froid localement. En dehors des pousses, la chaleur est bnfique,
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facilitant le dverrouillage et la rducation elle-mme.
La kinbalnothrapie est gnralement bien tolre et utile, une temprature d'environ 35 C. Elle est contre-indique en priode
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de grande pousse inflammatoire. Elle permet la dcontraction musculaire, l'augmentation du jeu des amplitudes articulaires, la
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verticalisation et la marche, mme avec une atteinte relativement svre des membres infrieurs.
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L'ergothrapie est ncessaire ds les stades prcoces : apprentissage de l'conomie articulaire (grossir toutes les prises, interdire l'appui
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direct sur l'index) et confection des orthses de main, choix des aides techniques et adaptation de l'environnement.
Les appareillages, utiliss prcocement, permettent de prvenir les dformations articulaires : orthses de repos (pour les mains),
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Objectifs
Diminution de la spasticit et des douleurs.
Lutte contre les dformations orthopdiques.
Entretien du potentiel moteur et respiratoire.
Amlioration ou maintien de l'adaptation l'effort, de la marche, de la prhension, de la communication.
Techniques
La kinsithrapie associe des techniques sensitivomotrices sans renforcement musculaire et des postures et mobilisations passives
destines rduire la spasticit et prvenir les troubles orthopdiques observs dans la sclrose en plaque (SEP). La fatigue n'est pas
une contre-indication la kinsithrapie, mais l'effort physique est mieux support s'il est fractionn.
La cryothrapie a un effet local favorable sur la spasticit.
La kinbalnothrapie est souvent efficace temprature froide (25 C, voire moins).
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Les troubles vsicosphinctriens, frquents dans la SEP, ncessitent une prise en charge continue, adapte l'volution pour viter les
risques de rtention d'urine chronique. Les techniques et traitements favorisant la vidange sont privilgis par rapport aux techniques
favorisant la continence.
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L'ergothrapie (dans le cadre d'un service hospitalier ou d'une association, car ellle n'est pas prise en charge par l'Assurance maladie)
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peut utilement guider l'adaptation de l'environnement et rduire la dpendance.
L'orthophonie est parfois ncessaire pour corriger des troubles du langage, de la phonation ou de l'articulation.
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En pousse aigu : kinsithrapie passive (lutte contre une ventuelle spasticit et les pathologies d'immobilisation).
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En phase de marche autonome : kinsithrapie fonctionnelle (quilibre, marche, prhension) et rentranement l'effort, 2 4 sances
par semaine pendant quelques semaines, entrecoupes d'autorducation (assouplissement et entretien musculaire).
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En phase de perte d'autonomie : acceptation du fauteuil roulant, lutte contre la spasticit, 3 5 sances par semaine sans interruption.
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En phase de dpendance : prvention des troubles orthopdiques, maintien de la fonction respiratoire, lutte contre les douleurs, 3
5 sances par semaine sans interruption.
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Objectifs
Limitation des douleurs.
Diminution de l'enraidissement articulaire.
Techniques
La rducation fait essentiellement appel la kinsithrapie.
Lutte contre la cyphose lombaire et dorsale, exercices d'tirement et d'autotirement ainsi que de postures, adapts au rachis et aux
muscles flchisseurs des membres.
Travail du contrle de la respiration.
Tonification musculaire des muscles extenseurs et des abducteurs. Un appareillage par corset peut s'imposer.
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Prescription
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En dehors des pousses, 2 3 sances par semaine par priode de 15 20 sances, espaces de priodes d'autoentretiens.
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En priode de pousse, repos transitoire au cours duquel on se contente d'entretiens passifs et de physiothrapie sdative locale
(chaleur et balnothrapie).
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Lire les Recos concernes :
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