Structure Et Fonction Membrane Plasmique

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Structure et fonctions de la membrane plasmique

Chapitre 1: Structure de la membrane plasmique.


Introduction
Concept de membrane
Qu'est ce qu'une membrane ? Pourquoi la membrane est t'elle si importante ?
Pour qu'on parle d'une cellule il faut qu'on ai une membrane, toute cellule vivantes est
entour d'une membrane. (= Universalit)
Il n'y a pas que la membrane plasmique : les organites sont aussi tous dlimits par des
membranes, membrane intracellulaire.
Diffrence entre membranes plasmiques et membranes intracellulaire
Bio-membranes : membrane plasmique et membrane intracellulaire
Mais ambigut du mot membrane: on rencontre souvent, en biologie, le terme
membrane, par exemple : membrane plasmique cellulaire, membrane nuclaire
cellulaire, membrane basale (histologie), membrane basale glomrulaire, membrane
filtrante (Millipore), membrane nictitante du chat ce terme a donc diffrentes
significations.
La dfinition la plus gnrale du terme membrane : fine lame de tissu sparant deux
milieux.
Dans le cas d'une cellule : une structure continue sparant les milieux intra et extra
cellulaire ou sparant un domaine clos, ou compartiment, et le hyaloplasme. C'est elle
qui sera la premire au contact du milieu extra cellulaire.
Le hyalopasme (hyalo) ou cytosol est le milieu biologique aqueux plus ou moins visqueux,
ou seffectuent toutes les ractions mtaboliques de la cellule (hors noyau). Tous les
constituants chimiques structuraux ncessaires ces ractions y sont prsents dissouts
(substrats, prcurseurs, enzymes, etc).
Le cytoplasme (cyto) est lensemble de lintrieur de la cellule (hors noyau), comprenant le
hyaloplasme et les organites (orga) dlimits ou non par une membrane.
Cyto = Hyalo + Orga
Universalit du concept de membrane (1)
Toute cellule, procaryote ou eucaryote, animale ou vgtale, est dlimite par une
membrane plasmique, elle prsente aussi dautres membranes de structure plus ou moins
voisine, appeles sous un terme gnral membranes intra-cellulaires ou biomembranes
ou cytomembranes.
Lexpos traitera essentiellement de la membrane plasmique mais la comparera qq fois
aux autres biomembranes de structure voisine.
Mais, la membrane plasmique peut tre double chez certaines :
- Par une paroi chez certaines bactries,
- Par une paroi pecto cellulosique chez certains vgtaux suprieurs.
#
Une structure non dlimit par une membrane plasmique, n'est pas une cellule.

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La texture des deux parties de la membrane, montrent bien qu'on a d'un cot le
cytoplasme, et de l'autre le milieu extracellulaire
Chez la bactrie, on devine le contour cellulaire, et on voit une structure plus paisse qui
double la bactrie: la paroi.
Bio-membranes : membrane plasmique et membranes intracellulaires
Si toute cellule est dlimite par une membrane plasmique, elle prsente aussi d'autres
membranes, de structure plus ou moins voisine, appeles, sous un terme gnral,
membrane intra cellulaire ou bio-membrane (qui dlimitent les organites intra cellulaire).
On parlera surtout dans ce cours de la membrane plasmique (Mais il y a des analogies
entre la membrane plasmique et les autres membranes cellulaire).
Le file rouge du cours, c'est d'tudier la membrane plasmique, et de dfinir une structure
membranaire gnrale qui est commune a la membrane plasmique et a toutes les autres
bio-membrane. Il y a des amnagements plus ou moins importants dans chaque
membranes
Selon le type cellulaire, la membrane sera plus ou moins paisse, il y aura plus ou moins
de lipides, on a donc une structure de base commune, puis aprs il y a une variation de la
proportion des composants.
Cette diffrence de structure va induire une diffrence de fonction.

I- Structure et ultrastructure
1- Observation des membranes plasmiques (MP) en microscopie lectronique (ME)
#

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La membrane plasmique dlimite la cellule et la spare du milieu extra cellulaire.


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La MP est asymtrique, prsentant un feutrage plus ou moins pais du cot extracellulaire,
jouant un rle de pr-filtre.
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En ME, mme fort grossissement, la MP prsente toujours la mme structure
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(membrane
unitaire), paisse de 75 A, trilamellaire, deux feuillets osmiophiles (capable de
fixer losmium : elle est sombre) de 20A sparant un feuillet osmiophobe de 35A.
La membrane plasmique est une structure trilamellaire :

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Structure trilamellaire (membrane unitaire de Robertson) :

Question qu'on se posait dans les annes 50/60


Pourquoi toutes les membranes plasmiques observes en ME ont elles la mme
paisseur et la mme structure trilamellaire : elles sont dites de structure universelle unit
membrane (Robertson)
Alors que l'on sait depuis trs longtemps qu'elles ont des fonctions diffrentes (cellules
musculaires, nerveuses, pithliales, etc...)
Une autre technique d'observation va apporter la solution : le cryodcapage.
Comment peut on expliquer qu'une mme structure ait des fonctions diffrentes.

2- Observation des membranes plasmiques en cryodcapage


#
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La technique du cryodcapage :

cryos = froid (on congle)


On fracture ce bloc congel (de manire alatoire)
On va dcaper en faisant sublimer l'eau, la surface pour accentuer le relief une fois le bloc
fractur. On recouvre la surface par un mtal qui accentue le relief.
On va solidifier la surface de cet chantillon, et on va l'observer en ME.
Les tapes du cryodcapage :
1 Conglation de l'chantillon (Cryo)
2 Cryo-fracture (conditions exprimentales)
3 Dcapage par sublimation (Dcapage)
4 Ombrage mtallique (accentue le relief)
5 consolidation par le carbone (couche continue envoye sur l'chantillon) la finalit de
la manip, est de fabriquer une rplique du vivant, le mtal a pris la forme de la surface de
l'chantillon.
6 Digestion par l'acide sulfurique (destruction de la matire organique vivant). On a une
rplique du vivant = la structure qui correspond au relief de l'chantillon.

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On voit des asprits : soit des bosses, soit des creux.


Structure de la membrane plasmique en cryodcapage
Quel est l'intrt de cette mthode ?
A la diffrence de la structure universelle constante de la MP en MET, l'observation des
rpliques des MP en cryodcapage montre des structures trs variables (selon le type de
membrane) , soient lisses, soient granuleuses. Mme la densit des granules est variable
d'une MP une autre.
Cette mthode dmontre donc une variabilit structurale expliquant la variabilit
fonctionnelle connue des membranes.

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On va couper la membrane en 2 : des hmi-feuillets qui prsentent soit des faces lisses,
soit des faces granuleuses. On aura autant de granules que de trous.
La diffrence d'aspect des surfaces membranaires laisse supposer que la MP est scinde
en deux hmi-membranes (endo et exoplasmique), dont statistiquement, on peut observer,
50/50, soient la face externe baignant dans le cytoplasme ou le milieu extra-cellulaire
(toutes deux lisses), soient les faces internes (toutes deux rugueuses)
A l'interface entre les deux hmi feuillets, il existe des particules.
Pourquoi une face lisse et une face rugueuse ?
La membrane peut tre clive en deux hmi feuillets, selon le plan on aura une vision lisse
ou granuleuse, mais on s'aperoit qu'on a autant de creux que de bosses.


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Explication de l'aspect des 4 faces des,,cryofractures : 2 faces externes lisses et 2 faces
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internes (galement rugueuses).

Cette structure varie selon les membranes.


Synthse des rsultats des deux techniques (ME vs cryodcapage)

Les rsultats ne sont pas diamtralement opposs, mme si ils ne sont pas identiques. Ils
sont complmentaires.
Diffrence de technique : cryo-prservation en cryo-dcapage, fixation classique en ME.
Diffrence de l'objet des observations : l'tude de l'intrieur des hmi membranes
permet de rvler des particules granuleuses de densit variable.
La densit des particules au sein de la membrane va varier suivant le type de membrane.
II- Composition chimique
1- Etude in situ : donnes histochimiques (sur coupe histologique)
Les tudes in situ et in vitro sont, historiquement, les premires avoir permis de
connatre la composition chimique des membranes plasmiques. Elles ont, trs tt,
dmontr la prsence de :
- lipides
- accompagns par des protines

- elles mmes associes des glucides (sous forme de glycoprotines)


Mais les informations apportes sont limites.
a- Mise en vidence des structures membranaires lipidiques
- Mise en vidence de l'origine lipidique de la membrane : sur des algues, observations
que les substances liposolubles pntrent plus vite que les substances hydrosolubles.
C'est une des base de l'tude de la permabilit des membranes.
- Mise en vidence de la position des lipides en double couche : les lipides extraits des
membranes d'hmaties occupent une surface double de celle des hmaties.
La membrane plasmique n'est pas constitu que de lipides
Lors d'tudes sur des amibes, la mesure des tensions superficielles montre que la TS de
l'interface membrane / eau est trs infrieure la TS de l'interface huile d'olive / eau ( que
de leau : 1dyne / cm2 vs que de lhuile : 15 dynes/ cm2) si la tension superficielle est
infrieur, c'est qu'il n'y a pas que des lipides dans la membrane.
Les membranes renferment donc d'autres constituants que les lipides, lesquels ?
b- Mise en vidence des structures protiques
- Mise en vidence des glycoprotines : tude cyto-lctrophorse de la migration des
hmaties avant (les cellules migrent) et aprs traitement enzymatique (qui dtache les
glycoproteines, qui apporte l'lcrtongativit, les cellules ne migrent plus). Rvlation par
des anticorps spcifiques.
- Mise en vidence des polysaccharides des glycoprotines : oxydation par l'acide
priodique

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2- Isolement de fractions membranaires


a- Rappel du principe des techniques de fractionnement tissulaires
cours prcdent de Cambar
b- Exemples de matriels membranaires
- hmaties humaines
- homognats tissulaires
- fibres nerveuses mylinises
- cellules en culture
L'hmatie, matriel de choix pour l'obtention des membranes plasmiques.
La membrane plasmique prsente une particularit unique chez les hmaties

Les hmaties fournissent un matriel privilgi pour l'obtention de la MP :


- Il est abondant
- Il est pur, pas d'autres bio-membranes (l'hmatie ne contient pas d'organites)
- Il est spcifique, uniquement de la MP,
- Pas de risque de contamination d'autres types membranaires cellulaires,
- Mais, il est limit l'obtention uniquement d'un seul type de matriel membrane
plasmique.

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Lyse des hmaties, puis centrigation.


Les homognats tissulaires permettent l'obtension de diffrents types de bio-membranes ;
Seuls les homognats tissulaires sont capables de fournir des fractions membranaires
issues des diffrents organites sub cellulaires.
On donnera quelques exemples de donne structurales comparatives des diffrentes
biomembranes cellulaires.

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gaine de myline, autour des axones, est un concentr de lipides membranaires.

La cellule de schwann entour l'axone des neurones. On va avoir n couches de membrane


plasmiques.
Ce materiel est privilgi quand on veut utiliser les lipides membranaire.

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Les cultures cellulaires permettent l'obtension de membranes plasmiques ultra pures

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Des cellules cultives, sur une boite ou micro billes, subissent un choc osmotique, qui
vide leur contenu cellulaire.
Aprs lavage, les membranes sont dtaches de leur support, constituant un chantillon
de membrane plasmique ultra pur, sans contamination.
Le choix de plusieurs types cellulaires permet de comparer leur composition chimique.
c- Critres de puret (enzyme marqueurs spcifiques)
Sauf dans quelques cas particuliers, l'isolement d'une fraction membrane plasmique
s'accompagne de risques de contamination d'autres bio-membranes.
Le problme est de savoir si le matriel qu'on a est pur ou contamin.
valuation qualitative et quantitative de la contamination d'une fraction membrane
plasmique par d'autres types membranaires. Recherche de marqueurs dautres
membranes.
On dose une enzyme spcifique
3- Les principaux constituants de la membrane plasmique
Aspect qualitatif et quantitatif de la composition chimique des membranes plasmiques
Les membranes cellulaires ont une structure et une composition chimique diffrente, mais
relativement voisines.(cf ultrastructure de la membrane unitaire de Robertson, tude in vitri
et in situ).
L'tude de la composition chimique de la membrane plasmique va confirmer cette ide
gnrale, mais va montrer de lgres variations qualitatives et quantitatives entre les
diffrentes membranes plasmiques et les bio-membranes.

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La proportion de lipides protides est la meme pour les bactries et les mitochondries.
40% de protine 60% de lipides en moyenne
A retenir exception myline ( 80% lipides, 20% protines) et foie, rein.
a- Les protines membranaires
Mthode d'tude des protines membranaires
1)Isolement et extraction
Rappels des mthodes de purification des MP : on veut tudier les protines qui sont dans
la membrane, il va donc falloir extraire de la phase lipidique hydrophobe, les protines qui
sont hydrophiles.
Extraction de la phase lipidique hydrophobe, ce n'est pas une solubilisation.
Dispersion par des agents :
- dnaturants aqueux (ure)
- solvants organiques
- dtergents (Triton X100, SDS)
#
2)Fractionnement et caractrisation
- Sparation du mlange protique par lectrophorse, on va sparer un mlange
protique par lectrophorse. (intret du Sodium Dodcyl Sulfate)
Deux paramtres dterminent la migration des protines: la charge et le PM
on va donner a toutes les protines la mme charge grce au sodium, qui donne la mme
lctrongativit.
Seul le paramtre du poids molculaire sparera les protines. On dtermine un spectre
qui va caractrise les protines d'un type cellulaire donn, pour chaque type de
membrane.
On fait une tude qualitative et on cherche ensuite la proportion de chaque molcule, et le
poids molculaire.
Identification et quantification :
- tude qualitative : bandes colores au bleu de Coomassie
- tude quantitative analyse densitomtrique

>>dZKW,KZ^Dd,K,K/yWKhZ^WZZ>^
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3)Gnralits sur les protines de la membrane plasmique


Moins nombreuses que les lipides (75 100L pour 1P), les molcules protiques sont
beaucoup plus volumineuses (30 50fois). Rapport L/P de la MP => 40 / 60 (quelques
variations selon le type membranaire)
Elles peuvent tre abondantes (dites majeures) ou l'tat de trace, peine dcelables en
lectrophorse (mais qui ont un rle important). De 25 100 protines. Leur poids
molculaire varie de 20 400kD.
- Elles peuvent se situer l'extrieur de la membrane plasmique : elles sont dites
protines extrinsques.
- Elles peuvent se situer l'intrieur de la membrane plasmique (elles plongent dans la
bicouche) : elles sont dites protines intrinsques (= intgres, intracellulaires comme les
particules entre les deux hmifeuillets).
4)Variations de la composition chimique des bio-membranes
Toutes les membranes sont constitues de lipides et de protines. Toutes les membranes
ont une bicouche phospholipidique. La spcificit des membranes vient de leur
composition en lipides et en protines.
Les protines confrent la variabilit des fonctions spcifiques.
Les lipides confrent la variabilit de la fluidit membranaire.
Diversit structurale et spcialisation des membranes plasmiques
La nature, le nombre et le pourcentage relatif des diffrentes protines dtermine la
grande diversit structurale des membranes, confrant leur spcialisation et expliquant
leur diffrence fonctionnelle.
Plus une membrane est spcialise, plus la diversit des protines constitutives diminue
(ex:1 seule protine du Rticulum sarcoplasmique (rticulum endoplasmique des cellules
musculaires) reprsente 90% de l'ensemble des proteines, parce que cette membrane est
trs spcialise).
5)Les diffrentes catgories de protines membranaires :
Les diffrentes catgories structurales et fonctionnelles de protines membranaires :

- P de structure (protines dans la bicouche phospholipidique, elles assurent la cohrence,


la nature mme de la membrane)
- P enzymatique
- P transporteuses (pompes, transporteurs..)
- P rceptrices (rcepteur membranaires, le plus souvent extra-cellulaire)
- P d'adhrence (ou d'adhsion)
- P de reconnaissance
Selon la proportion, et la nature, spcificit de telle ou telle membrane.
6)Les principales protines de la membrane plasmique
Ce sont les protines (ou glycoprotines membranaire) de structure, dites majeures (= les
plus abondantes), on distingue :
- Des glycoprotines, plus particulirement riches en acide sialique, comme :
- La glycoprotine majeure (trs riche en polysaccharides, 64%) ou glycophorine, la
mieux connue des protines de la MP. Elle prsente 131 acides amins squencs, un
PM de 55kD, 600.000/ hmatie. Exemple de la protine intrinsque avec 1 hlice alpha
- La glycoprotine mineure (pauvre en polysaccharides, 7%)
- Des protines, comme des protines de structure :
- La protines bande 3 (A/4 des protines de l'hmatie) de 930 AA. Protine
volumineuse, sous forme particulire, intrinsque, 14 passages
transmembranaires en hlice alpha.
- Les spectrines (dans les hmaties, position particulire ct intracellulaire au contact
de l'endosquelette de l'hmatie).
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Des protines comme des enzymes (actylcholinestrase, ATPase, etc.)

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Cas particulier
de la membrane plasmique de l'hmatie

b- Les lipides membranaires


#
1) Les lipides simples
- Glycrol, acides gras, triglycrides
- Circulants, rle nutritionnel
2)Les lipides complexes membranaires
- Les phospho lipides (glycrophospholipides, sphingolipides)

- Le cholestrol
=> constituants essentiels des membranes
Pourquoi lipides complexes ?
Les lipides complexes on un structure chimique relativement complexe, compare aux
lipides simples.^'
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Parmi les lipides simples
= les triglycrides = 1 glycrol estrifi par 3 acides gras
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(identiques ou diffrents).

Structure dun triglycride (avec 3


AG) et dun phospholipide (avec 2 AG et 1 PAA)
Parmi les lipides complexes, on distingue :
- Les glycrophosphatides (ou glycrophospholipides) 1 glycrol estrifi par 2 acides
gras (identiques ou diffrents) etune structure complexe, un phospho amino
alcool.
- Les sphingolipides, avec, par exemple, 1 sphigosine estrifie par 2 acides gras
(identiques ou diffrents) et une structure complexe, un phospho amino alcool.
Proprits physico - chimiques voisines des glycrophosphatides.

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Grande structure hydrophobe et Petite structure hydrophille = base de la structure des
membranes
Quelques
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phospho-amino-alcools

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Structure de la molcule de cholestrol (malgr les apparences, molcule amphiphile)

Petit ple hydrophile, grce au OH.


c- Variations de la composition chimique des bio-membranes
#
Toutes les membranes sont constitues de lipides et de protines. Toutes les membranes
ont une bicouche phospholipidique.
La spcificit des membranes vient de leur composition en lipides et en protines :
- Les lipides : variabilit de la fluidit (possiblilit de se dformer et de laisser passer les
molcules)
- Les protines : variabilit des fonctions spcifiques de la membrane (rcpteur..)
Variation de la composition lipidique des bio-membranes
Notion de polymorphisme membranaire (membranes qui ont des structures diffrentes) :
Il repose sur la rpartition lipide protide:
- Composition lipidique diffrente des deux hmi membranes
- Rpartition variable des lipides
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- Rpartition
variable des phospho-amino-lipides.

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Asymtrie de la composition chimique des membranes

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Selon le type de feuillet, le type membranaire, on va avoir plus ou moins de


phospholipides diffrents.
A partir d'une mme membrane, il peut y avoir des rpartitions trs diffrentes
Exemples de variabilit de la rpartition des lipides membranaires

pas a savoir
Diffrentes entre une gaine de myline et une membrane plasmique de lhmatie.

III- Interaction lipides/ protines


Mise en place de la structure d'une membrane :
Les constituants membranaires essentiels sont les lipides et les protines. Il y a une
analogie structurales des bio-membranes.
Toute membrane est en effet :
- Une bicouche phospholipidique
- Cette bicouche hydrophobe baigne dans de l'eau (milieu extra-cellulaire ou hyaloplasme)
- Des protines intrinsques ou extrinsque sont prsentes dans cette bicouche.
Problme poss par la prsence d'eau, de lipides et de protines dans les membranes
biologiques
Comment les molcules hydrophiles coexistent avec des molcules hydrophobes ?
Les lipides sont essentiellement hydrophobes, mais ne sont pas totalement hydrophobes,
il y a un e petite partie hydrophile. Alors que les protines sont essentiellement
hydrophiles, avec une petite partie hydrophobe.
La prsence du milieu aqueux hydrophile pose le problme de son interaction avec les
lipides hydrophobes.
La prsence de lipides hydrophobes abondants pose le problme de leur interaction avec
les protines essentiellement hydrophiles.
Les tapes de la mise en place de la structure d'une membrane
1re interaction : eau / lipides
2e interaction : lipides / lipides
3e interaction : lipides / protines
Organisation molculaire d'une membrane
Aspect conformationnel des phospholipides
A la fois ple hydrophile et hydrophobe (= caractre amphiphile)
C'est le caractre amphiphile des lipides membranaires qui va dterminer leur orientation
spatiale lors de :

- l'interaction eau phospholipides


- l'interaction phospholipides phospholipides
Prsence d'un pole hydrophile et hydrophobe

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Un amphiphile soriente #)1&
par rapport a leau.
Caractre amphiphile du cholestrol galement.
Premire interaction: interaction eau -lipides.

On a une couche d'eau, on verse des lipides, le ple hydrophobe fuit l'eau, et le pole
hydrophile va vers l'eau.
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Le caractre amphiphile des lipides va entrainer l'orientation des lipides dans la
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membrane.
Deuxime interaction: interaction lipide lipide.

Dans le cas bicouche phospholipidique


L'eau est au contact du ple hydrophiles et les ples hydrophobes sont en regard, et qui
ont fuit l'eau..
Interaction des deux hmi feuillets.
Troisime interaction : Interaction protines lipides membranaires

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L'interaction, dans toutes les membranes, des protines essentiellement hydrophiles et de


lipides essentiellement hydrophobes pose la question du mode d'insertion des protines
au sein de la bicouche phospholipidique.
Deux types de protines membranaires :
- Priphriques (ou extrinsques ou externes) : il existe 6 modes diffrents de leur fixation
la
surface de la membrane. Ce seront des protines hydrophobes.
!"#$%&'#!(")*+!,!-$)*.*,%(#$!"$)*
- Trans-membranaires (ou intrinsque ou internes ou intgres). Rle des chaines alpha
!"#%!")$/0$)*$#*$1#%!")$/0$)*
dans le segment central. Les protines seront hydrophobes.
Interactions lipides/protines Intrinsques et extrinsques

Ces protines hydrophobes qui pntrent dans la bi couche, s'insrent dans la bicouche =
bosse et creux en cryodcapage.
Les protines vont prsenter des parties hydrophiles et hydrophobes, elles vont s'orienter.
Si on a affaire a des protines hydrophiles, elles ne pourront pas pntrer la membrane.
Deux types d'insertion possibles
- Protines hydrophobe : s'intgrent parfaitement dans la bicouche lipidique.
- Protines hydrophile : resteront en priphrie car ne peuvent pas s'intgrer.

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-.*%(/-(1$+)&2$')0&)1!'(3'-$)0!/!*!43$)
Interaction des zones hydrophiles et hydrophobes avec la bicouche lipidique

L'interaction lipide protide met en vidence une bicouche sans protines, ou avec des
protines extrinsques ou intrinsques (partie importante hydrophobe
on prend une protine extrinsque.
Elle prsente une partie trs hydrophile, et une partie plus hydrophobe, qui va aimer les
lipides et qui va tre au contact des lipides.
On oriente toujours une membrane quand on la dcrit.(milieu extrieure et intrieur).

%&'#!(")*$+),("$+)-.*%(/-!0$+)$#)-.*%(/-(1$+)
Interaction des zones hydrophiles et hydrophobes dune protine avec la bicouche
hEWZKd/Es>/Kh,>/W//Yh)

lipidique

Quand on considre une protine intrinsque, on voit qu'on va retrouver la partie


hydrophile au contact de l'eau et de la partie hydrophile des lipides.
Si on regarde l'organisation d'une protine dans la bicouche.
Il faut qu'on imagine que la protine, qui est une structure polypeptidique. Qu'on ai une
zone hydrophile au contact du hyaloplasme et du milieu extra-cellulaire, une zone
hydrophobe au contact de la bicouche on doit considrer un petit territoire hydrophile a
l'intrieur duquel vont se faufiler les molcules. On a un territoire hydrophobe constitu par
des phospholipides, on a un territoire hydrophile constitu par des protines, et on pourra
expliquer le passage des molcules hydrophiles et le passage des molcules
hydrophobes.

!"#$%&'$(')*%+,"%,#*$'$-$%&+,(*./$'0$"'
)$)1+!($"'!+&*2*%*$--$"'
Aspect en ME des membranes artificielles

Il faut un territoire hydrophile pour que la protine puisse traverser.

IV- Les membranes Artificielles


#
Fabrication (pas des membranes biologiques) de membranes dites artificielle, modle in
vitro.
Il y a plusieurs types de membranes artificielles :
- phospholipides uniquement
- phospholipides et protines hydrophiles
- phospholipides et protines hydrophobes.
Aspect en microscopie lectronique des membranes artificielles avec des protines
seulement ne peuvent pas rentrer dans la bicouhe elles paississent le feuillet de la
membrane. Les protines hydrophobes sont moins prsentent puisque elles rentrent dans
la bicouche.
Lorsqu'il y a que des phospholipides seuls, on a une structure trilamellaire. Pour les 3
types de membrane, la zone claire est d'paisseur central. C'est la prsence de la
bicouche phospholipidique qui confre ce feuillet central.
Selon que l'on a rien, des protines intgre, ou des protines externe, l'paisseur du
feuillet
osmiophile varie.
On confirme en ME, la structure trilamellaire. Que l'paisseur du feuillet osmiophile varie
suivant qu'il y a des protines ou non.
La connaissance de la composition des membranes artificielles en lipides et leur
observation microscopique (MET) permet de conclure que :
- La structure trilamellaire et l'paisseur du feuillet osmiophobe des membranes sont
permanentes en prsence ou en absence de protine.
- L'paisseur des feuillets osmiophiles dpend de la nature des protines prsentes.
Architecture molculaire de la membrane plasmique
Les connaissances actuelles :
- de la composition chimique des membranes,
- des interactions entre ces diffrents constituants,
- des corrlations entre ultra structure et biochimie.

=> Ont permis de proposer, depuis plus de 70 ans, diffrents modles, approximation la
plus vraisemblable de la ralit structurale des membranes, a partir des connaissances
actuelles.
Les concepts conformationnels des membranes biologiques
1)Historique des premiers concepts structuraux (les annes 25/30)
Notion : lipide ou non bicouche phospholipidique

!"#$%$&#$&%'&(&!")'*+,$&-%,*#$&.&#$&
2)Le modle de
la mosaque (Singer et Nicolson, 1972)
)*/0$1&$2&/*3"%)"/&

La membrane plasmique est une mosaque de territoires hydrophiles et hydrophobes. La


membrane dans ce modle est une mosaque fluide. (les lments constitutifs peuvent se
dplacer librement dans la membrane, dans l'ocan lipidique les protines peuvent se
dplacer ).
Les molcules hydrophiles passent au niveau des zones hydrophiles, et les molcule
hydrophobes passent au niveau des zones hydrophobes.
Notion dasymtrie membranaire
On a une mosaque fluide: les protines sont au sein de la bicouche. Les lments
constitutifs peuvent se dplacer librement.

!"#$%$&%'(")$&*$%)$%+,%-./"+"0'%)$#%
12.0'"&$#%-$-/2,&,"2$#%

On veut montrer que des protines au sein de la membrane peuvent se dplacer.


On va faire une fusion cellulaire entre deux cellules: une cellule humaine et une de souris.
A T=0, lorsqu'on on a fabriqu un htrocaryote, on a une portion homme et une portion
souris.
Grace a des substances fluorescentes on remarque cette diffrence.
Sil il n'y a pas mobilit des membrane, on aura toujours ces deux zones.
Si il y a mobilit, on aura un brassage. les protines peuvent se dplacer librement
dans la bicouche.

!"#$%&''"(")*#$"*+*#$%"$'!,&%&*"$
hEDDZE$

Les tats de fluidit de la membrane.

On doit imaginer que la membrane va passer par plusieurs tats, il va y avoir des zones
particulirement riches en lipide, ou particulirement riches en protines.
On va avoir une zone avec des agrgat phospholipidiques: territoires particuliers
hautement hydrophobes. L'augmentation de fluidit est lie a l'augmentation des
protines.
Agrgat protiques: hautement hydrophiles, stabilisation de la membrane, diminution de la
fluidit membranaire.
peut passer dans des tats trs fluide ou des tats trs peu fluide, notion de dynamisme.
#
Les radeaux lipidiques intra-membranaires
Dans le modle de la mosaque fluide, nous venons de voir que la bicouche lipidique
insre des protines intrinsques et extrinsques qui diffusent librement.
Il est des endroits o les deux types molculaires ne se distribuent pas au hasard.
Il existe des micro-domaines lipidiques individualiss, de 50 nm de diamtre, soit trs
fluide (enrichis en phosphatidylcholine), soit peu fluides (enrichis en sphingolipides et
cholestrol), appels radeaux lipidiques, lieux privilgis de la fixation des protines
membranaires internes ou externes (enzymes, rcepteurs).
La membrane est une mosaque fluide asymtrique
Schma: lorsqu'on regarde une membrane, on a la bicouche. Mais l'insertion des
protines va varier puisque la prsence des protines externes et internes va varier.
La composition chimique des deux hmi feuillets n'est pas identique.

!"#$%"$#&'(&")*++&&'
'(&'+)',+-%./0.#*1&'

La glycophorine: glycoprotine asymtrique, elle confre l'asymtrie a la membrane.


On a des longueurs polypeptidique diffrentes du cot intra et extra-cellulaire.
Comment va t'on imaginer le transport transmembranaire ?
Segment trans-membranaire le plus souvent sous forme d'hlice alpha. On a :
- P traverse uniquement
- P traverse multiples
L'hlice alpha est la stabilisation mme des protines.
Quand on a affaire a une glycoprotine, dans la partie hautement hydrophobe qui traverse
la bicouche, se sont des aa hydrophobes.
Le segment transmembranaire protique est stabilis sous forme d'hlice alpha: protine
trans membranaire a un seul passage.

!"#$%&'()$"*'+,(,-"*'*&"().)
Protine transmembranaire traverse unique
$"*/("+%()0'&10()

!"#$%&'()$"*'+,(,-"*'*&"().)
$"*/("+%(+),01$&21(+!
! traverses multiples
Protine transmembranaire

Il peut y avoir plusieurs passages d'hlice suivant le type membranaire.


Conclusion gnrale sur la structure des membranes :
Les modle de Singer et Nicolson semble le plus vraisemblable depuis les annes 70,
ractualis sans cesse, la lueur des connaissances biochimiques, ultrastructurales et
physiologiques rcentes.
La membrane plasmique est une structure complexe dynamique, en perptuel
mouvement, passant par des diffrents niveaux successifs d'organisation pour un mme
micro-domaine.
Ces diffrents tats structuraux correspondent des conditions environnementales
cellulaires variables, correspondant aux diffrentes activits physiologiques.
La connaissance de leur structure dtermine la comprhension de leurs fonctions.

Chapitre 2: Les fonctions de la membrane plasmique


A- Rle de frontire
1- Notion de glycocalyx et de glycoprotines membranaires
#
!"#$%&'%()*+),-.!"#$%$/"#01-2)-"/-3)34'/+)-&"/,3*56)!
"#$%&'!()*$+,()-).%'!)/!*)$%0!

glycocalyx = ensemble des glycoprotines de la membrane tournes vers le milieu extracellulaire


Le feutrage va servir de pr-filtre. Le manteau cellulaire (ou cell coat) ou glycocalyx est un
feutrage dense, plus ou moins pais, situ sur la face externe de la cellule (il confre
l'asymtrie de la MP), constitu de glycoprotines et de glycolipides riches en
polysaccharides (jusqu' 10% de la membrane). Ce sont les constituants du glycocalyx,
!"#$"%&'#'(&)*')+',,-,'.)./0('.)'&)
qui vont donner aux membranes plasmiques leur diversit et leur spcificit.

&-#"%/,'.)'()+-,&-%')

a- Comportement des !cellules saines et tumorales en culture

Quelle diffrence y a t'il entre une cellule saine et une cellule tumorale en culture ?
En culture, des cellules normales, forment une assise mono-couche.
En culture, des cellules cancreuses, se chevauchent et s'empilent.
Pourquoi y a t'il un comportement diffrent entre ces cellules ?
Est ce que ca vient des glycocalyx ?
b- Mise en vidence de la diffrence de structure des glycoprotines membranaires entre
cellules saines et cancreuses.

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#,"&$#%$/%*,&*'.$0#$#%%

Lorsqu'on met des cellules normal avec des lectines, pas d'agglutination.
Mais cellule cancreuses et lectines Accrochage entre les glycocalyx et les leptines.
=> il y a une diffrence de glycocalyx entre les cellules normales et tumorales.
c- Explication de la diffrence comportementale
La cellule synthtise les glycoprotines de la membrane plasmique (comme celles des
autres bio-membranes) dans certaines conditions physiopathologiques, les processus biosynthtiques sont perturbs (notamment par des facteurs environnementaux).
Dans les cellules cancrises sont notes de grandes perturbations qualitatives et
quantitatives de la biosynthse des protines, des glycoprotines, et des polysaccharides
(augmentation ou diminution), ce qui va expliquer les diffrences de structure et par la
mme des diffrences de fonctions des membranes plasmiques des cellules cancreuses.
d- Exemples de diffrents ligands fixs aux glycocalyx
On peut utiliser diffrents ligand aux glycocalyx, il est possible d'avoir une certain nombre
!"!#$%!&'(!'()**!+!,-&'%)./,(&'*)"!&'
de ligands au niveau des glycocalyx.
/0'.%1232/%1"'

2- Les protines d'adhrence


Les CAMs (= cell adhesion molecules)
Les SAMs (= substrate adhesion molecules)

!"#$%&''()"*+#$,-%"#$%"$.&/&#-*$&*+")0"..1./&)"$2/)$
$
a- Les diffrents modes de liaison inter-cellulaire par les protines d'adhrence.

Dans un organe, les cellules sont jointives, elles adhrent. Entre la cellule 1 et 2 on a donc
des liaisons inter-cellulaires. C1 et C2 prsentent la meme molcule dadhrence, elles
vont donc se lier.
Comment deux cellules voisines sont lies entre elles par les Protines d'adhrence ?
Les cellules se reconnaissent et adhrent. Les cellules voisines souvent identiques dans
un tissu adhrent selon 3 mcanismes biochimiques diffrents :
- Liaison homophile : sur chacune des cellules dans leur glycocalyx, on a la mme
protine d'adhrence. (appariement direct de deux protines dadhrences identiques)
- Liaison htrophile : on a faire des glycoprotines d'adhrences qui ne sont pas les
mmes. (appariement direct de deux protines dadhrence diffrentes)
Mais elles se reconnaissent et elles adhrent.
- Liaison par intermdiaire dun ligand extra cellulaire qui vient se mettre entre les deux
glycoprotines.
Ceci constitue l'adhrence et la cohsion.
b- Les cell adhsion molcules (CAMs)
Les immunoglobulines : elles constituent une superfamille (environ une trentaine de
molcules), intervenant dans les adhrences intercellulaires homophiles et htrophiles.
Quelques exemples essentiels :
- les N-CAMs : (neural CAMs), les 1re et les mieux connues, glycoprotine membranaire
intgre, lie de manire homophile, trs riche en acide sialique (30%). elles jouent un
rle dans l'adhsion entre les neurones lors de l'embryogense du systme nerveux.
- les L-CAMs (liver CAMs) liaison spcifique
- les Ng-CAMs (neuroglial CAMs) liant les neurones aux cellules de la nevroglie
#
Les cadhrines : grande famille de protine d'adhrence, liaisons homophiles, dont les
capacits d'adhsivit sont lies au taux de calcium (= toute diminution de concentration
extracellulaire de calcium induit une modification de la conformation de la protines et
diminue ainsi sa capacit d'adhrence).
Chez l'adulte, elles jouent un rle dans les phnomnes biologiques de rparation
tissulaire (cicatrisation), de l'hmostase par la thrombose, de ractions inflammatoires. En
cancerologie, la migration mtastasique est rendu possible par la non-expression de
certaine cadhrines.
Les trois principales cadhrines:
- cadhrine E pour pithlial
- cadhrine N pour neural
- cadhrine P pour placental

Les slectines : les slectines, glycoprotine integres riches en sucres, sont une famille
de CAMs, elles aussi calcium-dpendantes, responsables des phnomnes d'adhrence
entre les globules blanc et les cellules endothliales des vaisseaux.
- Selectine L (interaction Leucocyte/ endothlium)
- Selectine E (interaction Endothlium/ polynuclaire)
- Selectine P (interaction Plaquettes/ endothlium)
#
c- Les Substrate Adhesion Molecules (SAMs)
Les SAMs peuvent tre classes en deux groupes, les intgrines et les SAM non
intgrines (non traits).
Comme les cadhrines, en rgle gnral, elles jouent une rle important dans les
phnomnes biologiques de l'agrgation plaquettaire, de la rponse immunitaire et dans la
migration des mtastases.

yDW>/EdZd/KE
Les plus notoires sont:
!"#$%&''&(!"#$%&''&)
- la protine IIb/ IIIa, labore par les plaquettes et dont la fixation de nombreux ligands
contribue l'agrgation plaquettaire.
- les rcepteurs de constituants de la matrice extra-cellulaire (laminine, fibronectine)
Exemple dinteraction plaquette/plaquette

Cellule plaquette avec des glycoprotines dans la bicouche.


On a des protines d'adhsion, avec une substance entre les deux.
Les cellules se reconnaissent et se lient.
Tout s'explique par le phnomne d'adhrence
3- Notion de rcepteurs
Notion de rcepteur est la base des interactions protine rceptrice / ligand, cl de vote
de l'tude explicative des mcanismes d'action des mdicaments et des toxiques en
physiologie, en pharmacologie, en toxicologie et en thrapeutique.
Dans les exemples prsents, la structure d'un rcepteur est une protine intgre
(intrinsque) dans la membrane plasmique.

a- Principe gnral
En rgle gnrale, un rcepteur est une protines intramembranaire dans la membrane
plasmique.
Un ligand spcifique vient se fixer sur le rcepteur, modifiant sa conformation, ce qui va
induire une raction en chane (amplification du signale), transfrant l'information, base de
l'effet biologique d'une molcule. Cette information (= ou communication) est assure par
des signaux chimiques (centaines d'hormones ou de mdiateurs) ou lectriques.

!"!#$%!&'(!')!*!$+!,)'

b- Exemples de rcepteurs

Intgration de structures protiques dans la bicouche: protines intgres


transmembranaire
- protine G: lorsqu'un ligand vient se fixer sur le rcepteur, le rcepteur modifie sa
conformation se qui induit une information aux protines du voisinage. La protine
devient un effecteur.
- canal ionique
- enzymes
#
c- Relation rcepteur ligand
Ligand: toute substance qui est capable de reconnatre et de se fixer sur un rcepteur.

!"#$%&'()!"*"+%",!-#&.$(/)

Pour les rcepteurs il y a plusieurs possibilit :


- rcepteur qui reconnat plusieurs ligands
- rcepteur qui ne reconnat qu'un seul ligand
Le complexe, c'est une relation rversible.

d- Amplification du signal
!"#$%&%'!(%)*+,-+.%/*!$+

La fixation du ligand sur son rcepteur a modifi la conformation du rcepteur, et c'est


cette modification du rcepteur qui va informer la cellule et amplifier a distance.
Le changement de conformation du rcepteur va contribuer amplifier le signal. Une
seule molcule fixe sur le rcepteur va entrainer une cascade de rponse, une
amplification a distance.
e- Fonctions du manteau cellulaire
1 Rle de protection (vis vis de l'environnement extra-cellulaire, pH, enzymes)
2 Rle de pr-filtre (rappel du glycocalyx, premier tamis molculaire, endocytose)
3 Rle dans l'adhrence cellulaire (rle du calcium, protines du glycocalyx)
4 Rle dans la reconnaissance cellulaire (lie l'adhrence cellulaire, inhibition de
contact : quand les cellules reconnaissent leur homologue lors de la migration avec leurs
protines dadhrence)

5 Aspect physiopathologiques (altration qualitative et quantitative des rcepteurs,


dterminants antigniques des groupes sanguins, des groupes tissulaires)
!"#$%%&'((&%#"!"#!&)*"!"%#"+
#",,-,&'!"+
f- Reconnaissance
et adhrence cellulaire

On remarque qu'au bout d'un certain temps on a un amas de cellules A et un amas de


cellule B, a veut dire que les cellules A se sont reconnues et que les cellules B se sont
reconnues entre elles aussi.
Mtastase : au sein du tissu A, des cellules B se sont installs, elles na se sont pas
reconnues.

>
B- Rle dans le transport des molcules
!"#$%"!!&!"#$
1- Les diffrents modes d'change entre les cellules

Passage trans-membranaire : une substance extrieure se prsente au niveau de la


membrane et rentrer et sortir (eau par exemple de soluts, lectrolytes, macro-molcules
)
Passage inter-cellulaire : il est possible que des substances passent entre diffrentes
cellules
Passage trans-cellulaire : une substance va tre englobe au niveau de la cellule,
cheminer sous forme de vsicule et se retrouver dans d'autres cellules.

2- La permabilit membranaire l'eau


# !!"#$%&#$#'(%'&%)*+,#'(-,((!.''./#((
a- Rappel des phnomnes osmotiques

dZE^DDZE/Z>h(

Les phnomnes osmotiques sont a l'origine des mouvements transmembranaire de l'eau


a travers la membrane.
Si on met des hmatie dans un milieu isotonique de NaCl, il y a quilibre
Si je met les hmaties dans milieu hypotonique avec du NaCl 5 pour mille, il y a une
diffrence de concentration, l'eau va aller diluer la concentration interne. sa gonfle, et
explose : hmolyse
si je met les hmaties dans un milieu hypertonique, l'eau sort.
Suite aux observations prcdentes, on peut en dduire que :
- La membrane peut tre considre comme hmi-permable, relativement impermable
aux soluts et permable l'eau
- Les variations de la taille des cellules sont les rsultats des mouvements de l'eau
travers les membranes
- Toute diffrence de concentration de soluts de part et d'autre d'une membrane entrane
un mouvement d'au appel flux osmotique d'eau , appel flux d'eau osmotique, qui
tend a corriger la diffrence des concentrations initiales des soluts.
&>hyhdZE^DDZE/Z!
! >!"#$%&!
'($)!
bFlux d'eau transmembranaire
!
! ! #$%&!'($!*!+!,-!&!.!&!"/01!!/02)!
34!
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!

Le flux d'eau trans-membranaire (Flux vol) s'exprime en moles par unit de temps :
L'importance du flux d'eau trans-membranaire va dpende de (Cs1 Cs2) et de A. La
cellule va donc dvelopper des structures cellulaires, qui vont augmenter la surface de la
membrane plasmique pour augmenter les changes d'eau et de soluts de part et d'autre
de la membrane.
Plus une cellule aura une surface membranaire leve, plus les changes seront
importants.

^dZhdhZ'EZ>hE
Structure gnrale!"#$%!&#'()
d'un pithlium.

Comment peut t'on imaginer la stabilisation d'un pithlium ?


Un pithlium, c'est l'assemblage de cellules identiques runit entre elles par des
complexes jonctionnels, reposant sur une lame basale en position extra-cellulaire,
labore par la cellule.
On a deux types de membranes: membrane basolatrale et membrane apicale (au contact
hyyDW>^W/d,>/hDZsdDEd!
de la lumire)
cette dernire prsente des adaptations structurales.
"#$%&'()#)*+(!,'!-#!.$/0#1'!&'&2/#(#*/'3!
Deux exemples d'pithlium de revtement (augmentation de la surface membranaire)

Microvilosits trs dveloppes sur la membrane apicale par rapport a la membrane


basale.
Ce sont des adaptations structurales de la membrane plasmique.
Un pithlium de revtement possde alors deux proprits intressantes de la MP :
- Une membrane plasmique apicale trs dveloppe (X5 10 fois)
- Des structures particulires, les complexes jonctionnels, assurant la cohsion de
l'ensemble, en favorisant l'adhrence inter-cellulaire (ce sont des sortes de boutons
de pression, zone adhsive).

c- Les complexes jonctionnels


Classification selon deux critres :
La taille des contacts inter-cellulaires :
- les zonula : contacts larges sous forme de bandes
- les fascia : plaque tendues irrgulires
- les maculas : petites jonctions rondes ou ovales
L'paisseur de l'espace inter-cellulaire

!"#$%&''"(")*#$+,-.!"/"#$
0,)+*&,))"!#$

- Les jonctions serres (zonula occludens) : avec l'accolement de deux membranes (pas
d'espace intercellulaire). Prsence de cadhrine.
- Les jonctions intermdiaires (zonula adherens, desmosomes) : avec un espace large de
100 200 A, rempli d'un matriel osmiophile. Riche en cadhrines.
- Les jonctions communicantes (gap junctions) : avec un espace rduit de 20 30 A.
&'$(')*%+,"%,#*$'$-$%&+,(*./$'0$"'0*11$+$(&"'
communication directe entre deux cellules. Prsence de connexines (connexons).
%,)#-$2$"'3,(%&*,(($-"'

Aspect en ME des diffrents complexes de jonction.


d- Les approches cellulaires et molculaires du passage de l'eau
Problmatique du passage transmembranaire de l'eau :
Comment l'eau (archtype hydrophile) peut-elle franchir la bicouche lipidique ?
-Le modle de Singer et Nicolson est une mosaque de territoires hydrophiles et
hydrophobes.
-Le cryodcapage visualise ces territoires hautement hydrophiles : ce sont de vritables
pores, aquaporines pour l'eau.

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>h!
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Il existe
plus que des territoires hydrophiles : ce sont de vritables pores pour leau : les
aquaporines.

Flux net d'eau faible, les cellules restent dans leur tat.
Avec un flux net d'eau lev, avec de l'ADH, on a gonflement de la cellule, on voit des
agrgats. Avec un flux d'eau important, formulation d'agrgat protiques: lieu privilgis du
passage des protines.
L'ADH est l'hormone anti diurtique : elle s'oppose l'excrtion urinaire et favorise
l'absorption de l'eau. La cellule augmente alors de volume et de taille.

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.-"(+$)+/*$)(-'!+!0-')'$-+/*,"-/*
Modification de la rpartition des protines intramembranaires lors du passage lev de
leau hW^^'>s>h*

En cryodcapage, on visualise une rpartition homogne des protines intgres. On


observe des agrgats protiques, territoires hydrophiles, lieux privilgis du passage de
l'eau.
Il existe des protines appeles aquaporines qui tapissent un trs petit territoire de l'ordre
de 2A, et qui augmentent le passage de l'eau, par agrgation des protines lieux
privilgi du passage de l'eau.
Malgr sont caractre trs hydrophile, l'eau traverse facilement la MP (10 puissance 9 fois
plus vite que le sodium et le potassium). Il fallait donc immaginer, outre son passage par
diffusion simple (environ 10%), un passage par diffusion facilite. Ce sont Agre et
Mackinnon, Prix nobel de Chimie en 2003, qui ont dcouvert les aquaporines.
Ce sont des protines intgres multi-passage (6), qui forment des micro-canaux de 2A
(invisibles en ME), prsentes dans les cellules fort change d'eau (10 diffrentes
identifies, squences). Elles sont dficientes dans certaines pathologies (diabte
insipide).

!""#$%&'()$*'%+*!,#'(-+("!..!/'(-'(
Lorsqu'en ME classique,>h(
on ne voit aucunes discontinuit, on se disait: si il y avait des
pores, on les verrait en ME. C'est pas parce qu'on les voit pas qu'elles existent pas.

3- Passage trans membranaire des molcules


a- Passage des soluts
Solut : toute substance dissoute dans de l'eau, ou toute substance dissoute dans notre
sang, car elle va vouloir franchir la membrane.
Le passage dpend du coefficient de permabilit membranaire des diffrents soluts
les diffrents modes de passage des soluts
Corrlation entre permabilit membranaire et liposolubilit.
Diffusion simple et diffusion facilit.

Les ions sont trs peu permables la membrane (10-14). L'eau un coefficient de
permabilit de 10-4 au lieu de 10-14 grce des modes de passages spcifiques.

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#()*)"%+'()*

Modalit de passage des soluts :


Uniport : un solut est d'un ct de la membrane, et il traverse (transport unique)
Symport : le solut va travers la membrane accompagn (co transport)
Antiport : lorsqu'un ion rentre, un autre sort (change)
Modes de passage selon le gradient electrochimique
!"#$%&''"(")*#$+,%"#$%"$-.##./"$
L'eau passe
du milieu le moins concentr vers le plus concentre.
Le solut passe du plus concentr au moins concentr.

*(.)#+"+0(.).&("#$%"#$#,!1*"#$

Les diffrents modes de passage transmembranaires des soluts

La diffusion simple (dans le sens du gradient) : elle n'a besoin de personne, la molcule va
de la zone la plus concentre vers la zone la moins concentre. (10% de l'eau).
La diffusion facilit : c'est si la molcule a besoin d'un transporteur.
Transport actif : se fait contre le gradient de concentration, on a besoin d'nergie pour ce
type de transport. Processus oppos a la diffusion.
Quels sont les facteurs dterminant la permabilit membranaire ?
D'aprs la structure de la membrane, deux paramtres semblent dterminants pour le
passage des soluts :
- la taille ou poids molculaires
- liposolubilit.

!"#$%&'"()#*+,-.#/+!"&(!%,)"#
facteur poids molculaire
Le
!"#$%&'%'#()*+&),-../(0%#-+)&+%.&)12)&%),-&33#,#&+%)4&)
5&.6/07#(#%/)891:);)
Existe
t'il une corrlation entre le PM et le CP ?
# +(,0#1234#52#6576289#1:4#;240#1234#1:4#<2=>55:4#
;?>=>@7:4#?A=A5AB7:4#A7#68A;?:4C#
# .2;;?28A4:##########DEF#######GCGGGH#
# /25A32=>1:#########IGF#######GC++DJ###KL#MN#
# O5P;A5####################QF########ICFD####KL#IMGGN#
# # /%,.0##
# *8A6>A32=>1:##########RD###########DCQ#
# /S9?P578S:###############RE##########GCIJ######KL#IHN#
# Il existe une corrlation entre PM et coefficient de permabilit (CP), dans la plupart des
des familles chimiques, plus une molcule est petites plus elle passe. Deux
# cas,
#
# dans *+()T(+,#U#
molcules de mme PM l'une passe plus facilement: ce qui fait la diffrence c'est la
liposolubilit et donc la permabilit membranaire.
Lorsqu'on a des molcules de mme famille, le PM est bien respect (linarit) et
lorsqu'on a une molcule trs liposoluble et une peu liposoluble, sa sera la plus liposoluble
qui passera plus facilement mme si elle est plus grosse que la moins liposoluble.
Normalement la permabilit est lie a la taille molculaire, mais le facteur dterminant est
la liposolubilit.
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Le facteur liposolubilit
La molcule hydrophobe passera plus facilement que celle qui est hydrophile.
Par la nature hautement lipidique de la membrane plasmique, le coefficient de
permabilit d'une molcule dpendra de sa liposolublilit. Application en pharmacie
galnique et en dermo cosmtologie (coefficient de partition eau dans lhuile).
Diffusion simple (besoin de personne) et facilite (besoin d'un transporteur)
Les substances liposolubles traversent aisment la membrane plasmique.
Les substances hydrosolubles traversent plus difficilement au niveau des territoires
hydrophobes de la membrane plasmique.
Certaines substances hydrosolubles traversent anormalement facilement la membrane
plasmique. C'est un passage facilit par des transporteurs ou permases. C'est la
diffusion facilit.
Diffusion simple : plus j'ai de concentration d'un cot de ma membrane, plus la quantit de
solut qui traverse augmente.

Lorsqu'on fait l'tude de glucose par exemple. Il y a un flux de solut qui augmente avec
un flux de concentration, au bout d'un moment on a une asymptote.

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Le nombre de transporteurs est limit.


La diffusion facilite (ou permabilit par transporteur)
Position charnire entre diffusion simple et transport actif.
Proprits essentielles de la diffusion facilite :
- Elle augmente la vitesse de passage des soluts compare la diffusion simple,
- Elle est possible grce des transporteurs,
- Elle se fait dans le sens du gradient de concentration: le sens du transport dpend de la
diffrence de concentration de part et d'autre de la membrane;
- Elle ne ncessite pas d'nergie, elle est dans le sens du gradient: uniquement l'agitation
thermique.
Un transporteur prend en charge le ligand, il va y avoir un complexe, modification
conformationnelle, le ligand pntre dans la bicouche.

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-,..+/,$0(.!%,*,1''(

Transporteur : complexe entre le ligand, et le transporteur => modification


conformationnelle
Diffusion facilite : exemple du glucose
Comment une molcule aussi hydrophile traverse la membrane ?

Molcule particulirement hydrophile avec 5 hydroxyles traversant facilement la


membrane.
Le passage du glucose se fait, dans le sens du gradient, grce des transporteurs trs
spcifiques (protines spcifiques GLUT 12 sites transmembranaires, 6 isoformes,
prsentant un phnomne de saturation (nombre fini de transporteurs).
3 tapes dans le passage du glucose : Formation rversible d'un complexe transporteur/
glucose spcifique, translocation du complexe et enfin dissociation du complexe la
phase oppose.
b- La permabilit membranaire aux lectrolytes
1)Notion gnrale
#
Lorsqu'on a un quilibre osmotique, la concentration de A est identique des deux cot de
la membrane. On parle d'un potentiel d'quilibre. Mais dans certains cas particuliers, il
peut y avoir potentiels d'quilibre avec dsquilibre des concentrations des soluts
(comme les fibres musculaires..)
quand on fait le total: les dsquilibres s'quilibrent.

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Les potentiels dquilibre

Les potentiels d'quilibre


Pour une cellule normale, dans le cas du passage des soluts non-lectrolytes, il y a
quilibre osmotique, en absence de diffrence de concentration (ou de potentiel) de part et
d'autre de la membrane.
Pour certaines cellules (nerveuses, musculaires.), au repos dans certains cas, il peut y
avoir quilibre osmotique avec une diffrence de concentration de part et d'autre de la
membrane.
quilibre osmotique avec un dsquilibre de la rpartition des ions.
Comment maintenir un potentiel d'quilibre avec une diffrence de concentration ?
Le sodium est un ion extra-cellulaire
Le potassium est un ion intracellulaire

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Passage du Na et du K par diffusion et transport actif

Il y a quilibre malgr qu'on ai un trs fort dsquilibre.


Le sodium a tendance a rentrer
le potassium a tendance a sortir
dans une cellule musculaire, nerveuse il y a ce dsquilibre physiologique.
Pour lutter contre ce dsquilibre physiologique, il faut un contre mouvement qui fasse
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sortir du sodium pour viter qu'il rentre. On est contre le gradient transport actif.
Pour$(*+/*(0-)'1"0(*-!(&.!
lutter contre la sortie de potassium, idem.
Dans ces processus, il doit y avoir co existence de la diffusion et du transport actif.
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maintenant le dsquilibre par le transport actif.

Il co existe la diffusion simple avec le transport actif.


Si on laisse faire les choses, la diffusion va quilibrer le sodium et le potassium.
On a un contre mouvement transport actif.
2)Le passage transmembranaire du sodium et du potassium: aspect experimental.
On met une substance radio active dans la cellule. On fait en sorte que du sodium radio
actif rentre dans la cellule.

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Rsultats
exprimentaux sur axones gants de calmars
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Protocoles!.((.1')%#/!&')-234)
exprimentaux du passage couple Na/K

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Exprience 1 : Mlange synthtique eau de mer sans K. Le Na ne sort plus. En


absence de potassium, effondrement de l'eau de mer.
Exprience 2 : est ce qu'il y a une dimension nergtique pour que cet change
fonctionne ?
On met de l'ATP, du phnol. Aprs avoir bloqu par du cyanur les flux de sodium, si on
met de l'ATP, ca repart.
Il doit y avoir une participation du mtabolisme nergtique mitochondriale
le dinitrophnom dcouple la synthse de l'ATP: chute de la sortie du NA
Exprience 3 : Une enzyme agit une temprature optimale.
Inhibition du flux sortant de Na par les CN. Introduction de quantit calibres d'ATP.
Reprise de la sortie du Na.
Exprience 4 : addition dans de l'eau de mer 0,5C. Importante inhibition de sortie.
Les facteurs contrlant l'afflux de sodium :
- La prsence de K+
- La prsence d'ATP
- La temprature optimale
La pompe ionique Na/K met en jeu : la couplage Na/K, le besoin d'nergie, le besoin en
ATP, l'implication d'une enzyme: l'ATPase.
Transport actif :
Les caractristiques du transport actif :

- intervention directe de la cellule


- participation de protines membranaires, appeles pompes ioniques
- agit contre le gradient de diffusion
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- apport obligatoire d'nergie.

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La diffusion est automatiquement coupl avec le transport actif qui fonctionne dans l'autre
"#$!%&'($)%**+*$,(%-!.!,/'($)%**+*$,(%0!
sens.

La pompe ionique Na/K :


Afin de maintenir le dsquilibre de concentration du Na et du K de part et d'autre de la
membrane, pour s'opposer la diffusion passive, qui tend ) supprimer ce dsquilibre, la
pompe ionique Na/K:
- rejette le sodium intracellulaire a l'extrieur de la cellule
- prlve le potassium dans le milieu intracellulaire
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#
3)Les adnosine-triphosphates
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Modalits complexes des changes ioniques transmembranaires

Au niveau des pithliums, la diffusion facilit, l'uni port, le cotransport et le transport actif
peuvent coexister dans une mme cellule.
Diffrents modes de transports peuvent tre prsents dans la mme cellule.

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Voir diapo pour autres schmas


4)Les ionophores
Dfinition : qui transporte les ions.
Mode de transport : facilite la diffusion (diffusion facilite) des ions.
Exemples d'ionophores exognes : antibiotiques, valinomycine, gramicidine
Exemples d'ionophores endogne : rcepteurs cholinergiques
Ionophores exognes transporteur navette: il prend en charge l'ion, le dshydrate pour
passer dans la bicouche, culbute et le libre l'ion.

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Les ionophores exognes canal transmembranaire: les molcules d'ionophores forment


un canal.

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Ionophores endognes: fixation du ligand actylcholine sur son rcepteur modification


conformationnelle du ionophore qui va former un canal.

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Le rcepteur de l'actylcholine
C'est un ionophore endognes, physiologiquement prsent dans nos cellules.
L'ACh se fixe sur son rcepteur, ce qui va modifier la conformation du ionophore-canal
trs voisin. Augmente le passage du K.
Travaux exprimentaux sur les neurones de l'organe lectrique de la Torpille (1000fois
plus riche que les neurones classiques). Isolement des rcepteurs et incorporation dans
les membranes artificielles. Ils fonctionnent in vitro.
4- Gnralits sur les processus d'changes globaux
a- Endocytose

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Lendocytose est un processus cellulaire complexe, propre des cellules eucaryotes,


dvelopp pour internaliser des substances extracellulaire de taille plus ou moins
volumineuse.
Classification de lendocytose
En fonction de la nature et de la taille de ces substances absorbes, on distingue :
- la phagocytose du grec phagein : manger, qui correspond lingestion de bactries ou
de fractions cellulaires,
- la pinocytose, du grec pinein : boire, qui correspond labsorption de gouttelettes de
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lipide, de macro-molcules, de protines, dhormones, etc.

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Mcanisme membranaire de lendocytose (invagination, formation de vsicules)

Mcanismes de lendocytose
Quelque soit le type dendocytose, on dcrit plusieurs tapes :
- phase dapproche : les particules ou molcules reconnaissent les zones spcifiques du
glycolalyx (glycoprotines)
- phase daccolement : les particules ou molcules adhrent, en se concentrant, des
polysaccharides des glycoprotines de la membrane
- phase dingestion par invagination de la membrane, puis internalisation dune vacuole
dendocytose (voir cours sur le lysosome)
Importance de lendocytose
Lendocytose joue un role fondamental dans plusieurs fonctions cellulaires, donc voici
quelques exemples :

- labsoprtion dlments nutritifs par la cellule (cf la digestion cellulaire par les lysosomes
dj tudie)
- la rgulation des surfaces meembranaires
- la rgulation du nombre et de lactivit des rcepteurs (dj tudie)
- le maintien de la polarit pithliale
b- Lexocytose
Dfinition de lexocytose
Une vsicule contenant des substances devant etre exportes hors de la cellules va
saccoler a la membrane plasmique pour dcharger son contenu. Elle devient alors une
vsicule dexocytose. Cest le processus inverse de linternalisation dune vsicule, qui
devient vsicule dendocytose.
Nature du contenu dune vsicule dexocytose
On peut voquer deux cas trs distincts :
- la vsicule contient des dchets, nous somme dans le cas de lexction cellulaire, dj
traite
- la vsicule contient des subtances labores par la cellule et exportes hors de la cellule
(hormones, neurotransmetteurs)

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Un exemple dexocytose : Sortie de lACh vers son rcepteur

c- Rgulation troite entre endocytose et exocytose


- Rgulation de la surface totale de la membrane plasmique cellulaire
- Exemples des rcepteurs des LDL

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5- Les mcanismes de la fusion de deux endomembranes et les remaniements


molculaires post-fusionnels
Les diffrents tats de fluidit dune membrane

On a autant deau que des zones avec peu deau dans la membrane, on peut imaginer
que leau est avec une dominance protique, ou on a de leau avec les phospholipides : ce
sont les formes micelles : cest lorganisation de lipides en trs grandes quantit dans une
faible phase aqueuse.

Tout repose sur la fusion de deux membranes.


On a une membrane plasmique et une vsicule dexocytose : nous devons etre dans une
zone hyperfluide : cest une zone qui na que des phospholipides et qui est dpourvue de
protines. Cad il se forme bien des micelles appartenant aux deux bicouches de la
membrane plasmique de la vsicule dendocytose et il y a bien dpart des protines de la
zone de fusion. On a les phospholipides sous forme de micelles, qui vont fusionner et
former une nouvelle bicouche : fusion des deux membranes, et ensuite les protines
reviennent dans la bicouche.
La structure de base dune membrane est bien la bicouche. Il peut y avoir une structure
bicouche sans membrane mais de manire transitoire (les protines reviennent).

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Fusion membranaire et remaniement molculaire

On obtient une portion commune transitoire (un bout de membrane golgienne et un bout
de plasmique). La fusion membranaire est lapparition dune portion commune transitoire.
Elle ne peut etre que transitoire car le produit de la fusion nest ni de la membrane
plasmique ni de lappareil de golgi. Aprs cette fusion il est obligatoire quil y ait un
remaniement : le produit de fusion doit redonner de la membrane plasmique. Toute fusion
de deux membranes met bien en commun leur matriel et donne une portion commune
transitoire et pour que la spcificit structurale des membrane subsiste il faut quil y ait un
remaniement.

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Le flux membranaire transcellualires
Les diffrets organites ont la possibilit par fusion membranaire.

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