Structure Et Fonction Membrane Plasmique
Structure Et Fonction Membrane Plasmique
Structure Et Fonction Membrane Plasmique
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La texture des deux parties de la membrane, montrent bien qu'on a d'un cot le
cytoplasme, et de l'autre le milieu extracellulaire
Chez la bactrie, on devine le contour cellulaire, et on voit une structure plus paisse qui
double la bactrie: la paroi.
Bio-membranes : membrane plasmique et membranes intracellulaires
Si toute cellule est dlimite par une membrane plasmique, elle prsente aussi d'autres
membranes, de structure plus ou moins voisine, appeles, sous un terme gnral,
membrane intra cellulaire ou bio-membrane (qui dlimitent les organites intra cellulaire).
On parlera surtout dans ce cours de la membrane plasmique (Mais il y a des analogies
entre la membrane plasmique et les autres membranes cellulaire).
Le file rouge du cours, c'est d'tudier la membrane plasmique, et de dfinir une structure
membranaire gnrale qui est commune a la membrane plasmique et a toutes les autres
bio-membrane. Il y a des amnagements plus ou moins importants dans chaque
membranes
Selon le type cellulaire, la membrane sera plus ou moins paisse, il y aura plus ou moins
de lipides, on a donc une structure de base commune, puis aprs il y a une variation de la
proportion des composants.
Cette diffrence de structure va induire une diffrence de fonction.
I- Structure et ultrastructure
1- Observation des membranes plasmiques (MP) en microscopie lectronique (ME)
#
K^Zsd/KEhE,Dd/ED/ZK^KW/
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K^Zsd/KEhE,Dd/ED/ZK^KW/
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Structure trilamellaire (membrane unitaire de Robertson) :
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On va couper la membrane en 2 : des hmi-feuillets qui prsentent soit des faces lisses,
soit des faces granuleuses. On aura autant de granules que de trous.
La diffrence d'aspect des surfaces membranaires laisse supposer que la MP est scinde
en deux hmi-membranes (endo et exoplasmique), dont statistiquement, on peut observer,
50/50, soient la face externe baignant dans le cytoplasme ou le milieu extra-cellulaire
(toutes deux lisses), soient les faces internes (toutes deux rugueuses)
A l'interface entre les deux hmi feuillets, il existe des particules.
Pourquoi une face lisse et une face rugueuse ?
La membrane peut tre clive en deux hmi feuillets, selon le plan on aura une vision lisse
ou granuleuse, mais on s'aperoit qu'on a autant de creux que de bosses.
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Explication de l'aspect des 4 faces des,,cryofractures : 2 faces externes lisses et 2 faces
1/')"/)*,234&0)5)/'6,"(4()(*)*
internes (galement rugueuses).
Les rsultats ne sont pas diamtralement opposs, mme si ils ne sont pas identiques. Ils
sont complmentaires.
Diffrence de technique : cryo-prservation en cryo-dcapage, fixation classique en ME.
Diffrence de l'objet des observations : l'tude de l'intrieur des hmi membranes
permet de rvler des particules granuleuses de densit variable.
La densit des particules au sein de la membrane va varier suivant le type de membrane.
II- Composition chimique
1- Etude in situ : donnes histochimiques (sur coupe histologique)
Les tudes in situ et in vitro sont, historiquement, les premires avoir permis de
connatre la composition chimique des membranes plasmiques. Elles ont, trs tt,
dmontr la prsence de :
- lipides
- accompagns par des protines
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gaine de myline, autour des axones, est un concentr de lipides membranaires.
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Des cellules cultives, sur une boite ou micro billes, subissent un choc osmotique, qui
vide leur contenu cellulaire.
Aprs lavage, les membranes sont dtaches de leur support, constituant un chantillon
de membrane plasmique ultra pur, sans contamination.
Le choix de plusieurs types cellulaires permet de comparer leur composition chimique.
c- Critres de puret (enzyme marqueurs spcifiques)
Sauf dans quelques cas particuliers, l'isolement d'une fraction membrane plasmique
s'accompagne de risques de contamination d'autres bio-membranes.
Le problme est de savoir si le matriel qu'on a est pur ou contamin.
valuation qualitative et quantitative de la contamination d'une fraction membrane
plasmique par d'autres types membranaires. Recherche de marqueurs dautres
membranes.
On dose une enzyme spcifique
3- Les principaux constituants de la membrane plasmique
Aspect qualitatif et quantitatif de la composition chimique des membranes plasmiques
Les membranes cellulaires ont une structure et une composition chimique diffrente, mais
relativement voisines.(cf ultrastructure de la membrane unitaire de Robertson, tude in vitri
et in situ).
L'tude de la composition chimique de la membrane plasmique va confirmer cette ide
gnrale, mais va montrer de lgres variations qualitatives et quantitatives entre les
diffrentes membranes plasmiques et les bio-membranes.
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La proportion de lipides protides est la meme pour les bactries et les mitochondries.
40% de protine 60% de lipides en moyenne
A retenir exception myline ( 80% lipides, 20% protines) et foie, rein.
a- Les protines membranaires
Mthode d'tude des protines membranaires
1)Isolement et extraction
Rappels des mthodes de purification des MP : on veut tudier les protines qui sont dans
la membrane, il va donc falloir extraire de la phase lipidique hydrophobe, les protines qui
sont hydrophiles.
Extraction de la phase lipidique hydrophobe, ce n'est pas une solubilisation.
Dispersion par des agents :
- dnaturants aqueux (ure)
- solvants organiques
- dtergents (Triton X100, SDS)
#
2)Fractionnement et caractrisation
- Sparation du mlange protique par lectrophorse, on va sparer un mlange
protique par lectrophorse. (intret du Sodium Dodcyl Sulfate)
Deux paramtres dterminent la migration des protines: la charge et le PM
on va donner a toutes les protines la mme charge grce au sodium, qui donne la mme
lctrongativit.
Seul le paramtre du poids molculaire sparera les protines. On dtermine un spectre
qui va caractrise les protines d'un type cellulaire donn, pour chaque type de
membrane.
On fait une tude qualitative et on cherche ensuite la proportion de chaque molcule, et le
poids molculaire.
Identification et quantification :
- tude qualitative : bandes colores au bleu de Coomassie
- tude quantitative analyse densitomtrique
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W>^D/Yh>,Dd/$
Cas particulier
de la membrane plasmique de l'hmatie
- Le cholestrol
=> constituants essentiels des membranes
Pourquoi lipides complexes ?
Les lipides complexes on un structure chimique relativement complexe, compare aux
lipides simples.^'
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Parmi les lipides simples
= les triglycrides = 1 glycrol estrifi par 3 acides gras
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(identiques ou diffrents).
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Grande structure hydrophobe et Petite structure hydrophille = base de la structure des
membranes
Quelques
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phospho-amino-alcools
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Structure de la molcule de cholestrol (malgr les apparences, molcule amphiphile)
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pas a savoir
Diffrentes entre une gaine de myline et une membrane plasmique de lhmatie.
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Un amphiphile soriente #)1&
par rapport a leau.
Caractre amphiphile du cholestrol galement.
Premire interaction: interaction eau -lipides.
On a une couche d'eau, on verse des lipides, le ple hydrophobe fuit l'eau, et le pole
hydrophile va vers l'eau.
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Le caractre amphiphile des lipides va entrainer l'orientation des lipides dans la
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membrane.
Deuxime interaction: interaction lipide lipide.
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(
Ces protines hydrophobes qui pntrent dans la bi couche, s'insrent dans la bicouche =
bosse et creux en cryodcapage.
Les protines vont prsenter des parties hydrophiles et hydrophobes, elles vont s'orienter.
Si on a affaire a des protines hydrophiles, elles ne pourront pas pntrer la membrane.
Deux types d'insertion possibles
- Protines hydrophobe : s'intgrent parfaitement dans la bicouche lipidique.
- Protines hydrophile : resteront en priphrie car ne peuvent pas s'intgrer.
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Interaction des zones hydrophiles et hydrophobes avec la bicouche lipidique
L'interaction lipide protide met en vidence une bicouche sans protines, ou avec des
protines extrinsques ou intrinsques (partie importante hydrophobe
on prend une protine extrinsque.
Elle prsente une partie trs hydrophile, et une partie plus hydrophobe, qui va aimer les
lipides et qui va tre au contact des lipides.
On oriente toujours une membrane quand on la dcrit.(milieu extrieure et intrieur).
%&'#!(")*$+),("$+)-.*%(/-!0$+)$#)-.*%(/-(1$+)
Interaction des zones hydrophiles et hydrophobes dune protine avec la bicouche
hEWZKd/Es>/Kh,>/W//Yh)
lipidique
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)$)1+!($"'!+&*2*%*$--$"'
Aspect en ME des membranes artificielles
=> Ont permis de proposer, depuis plus de 70 ans, diffrents modles, approximation la
plus vraisemblable de la ralit structurale des membranes, a partir des connaissances
actuelles.
Les concepts conformationnels des membranes biologiques
1)Historique des premiers concepts structuraux (les annes 25/30)
Notion : lipide ou non bicouche phospholipidique
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2)Le modle de
la mosaque (Singer et Nicolson, 1972)
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On doit imaginer que la membrane va passer par plusieurs tats, il va y avoir des zones
particulirement riches en lipide, ou particulirement riches en protines.
On va avoir une zone avec des agrgat phospholipidiques: territoires particuliers
hautement hydrophobes. L'augmentation de fluidit est lie a l'augmentation des
protines.
Agrgat protiques: hautement hydrophiles, stabilisation de la membrane, diminution de la
fluidit membranaire.
peut passer dans des tats trs fluide ou des tats trs peu fluide, notion de dynamisme.
#
Les radeaux lipidiques intra-membranaires
Dans le modle de la mosaque fluide, nous venons de voir que la bicouche lipidique
insre des protines intrinsques et extrinsques qui diffusent librement.
Il est des endroits o les deux types molculaires ne se distribuent pas au hasard.
Il existe des micro-domaines lipidiques individualiss, de 50 nm de diamtre, soit trs
fluide (enrichis en phosphatidylcholine), soit peu fluides (enrichis en sphingolipides et
cholestrol), appels radeaux lipidiques, lieux privilgis de la fixation des protines
membranaires internes ou externes (enzymes, rcepteurs).
La membrane est une mosaque fluide asymtrique
Schma: lorsqu'on regarde une membrane, on a la bicouche. Mais l'insertion des
protines va varier puisque la prsence des protines externes et internes va varier.
La composition chimique des deux hmi feuillets n'est pas identique.
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Protine transmembranaire traverse unique
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! traverses multiples
Protine transmembranaire
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Quelle diffrence y a t'il entre une cellule saine et une cellule tumorale en culture ?
En culture, des cellules normales, forment une assise mono-couche.
En culture, des cellules cancreuses, se chevauchent et s'empilent.
Pourquoi y a t'il un comportement diffrent entre ces cellules ?
Est ce que ca vient des glycocalyx ?
b- Mise en vidence de la diffrence de structure des glycoprotines membranaires entre
cellules saines et cancreuses.
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Lorsqu'on met des cellules normal avec des lectines, pas d'agglutination.
Mais cellule cancreuses et lectines Accrochage entre les glycocalyx et les leptines.
=> il y a une diffrence de glycocalyx entre les cellules normales et tumorales.
c- Explication de la diffrence comportementale
La cellule synthtise les glycoprotines de la membrane plasmique (comme celles des
autres bio-membranes) dans certaines conditions physiopathologiques, les processus biosynthtiques sont perturbs (notamment par des facteurs environnementaux).
Dans les cellules cancrises sont notes de grandes perturbations qualitatives et
quantitatives de la biosynthse des protines, des glycoprotines, et des polysaccharides
(augmentation ou diminution), ce qui va expliquer les diffrences de structure et par la
mme des diffrences de fonctions des membranes plasmiques des cellules cancreuses.
d- Exemples de diffrents ligands fixs aux glycocalyx
On peut utiliser diffrents ligand aux glycocalyx, il est possible d'avoir une certain nombre
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de ligands au niveau des glycocalyx.
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$
a- Les diffrents modes de liaison inter-cellulaire par les protines d'adhrence.
Dans un organe, les cellules sont jointives, elles adhrent. Entre la cellule 1 et 2 on a donc
des liaisons inter-cellulaires. C1 et C2 prsentent la meme molcule dadhrence, elles
vont donc se lier.
Comment deux cellules voisines sont lies entre elles par les Protines d'adhrence ?
Les cellules se reconnaissent et adhrent. Les cellules voisines souvent identiques dans
un tissu adhrent selon 3 mcanismes biochimiques diffrents :
- Liaison homophile : sur chacune des cellules dans leur glycocalyx, on a la mme
protine d'adhrence. (appariement direct de deux protines dadhrences identiques)
- Liaison htrophile : on a faire des glycoprotines d'adhrences qui ne sont pas les
mmes. (appariement direct de deux protines dadhrence diffrentes)
Mais elles se reconnaissent et elles adhrent.
- Liaison par intermdiaire dun ligand extra cellulaire qui vient se mettre entre les deux
glycoprotines.
Ceci constitue l'adhrence et la cohsion.
b- Les cell adhsion molcules (CAMs)
Les immunoglobulines : elles constituent une superfamille (environ une trentaine de
molcules), intervenant dans les adhrences intercellulaires homophiles et htrophiles.
Quelques exemples essentiels :
- les N-CAMs : (neural CAMs), les 1re et les mieux connues, glycoprotine membranaire
intgre, lie de manire homophile, trs riche en acide sialique (30%). elles jouent un
rle dans l'adhsion entre les neurones lors de l'embryogense du systme nerveux.
- les L-CAMs (liver CAMs) liaison spcifique
- les Ng-CAMs (neuroglial CAMs) liant les neurones aux cellules de la nevroglie
#
Les cadhrines : grande famille de protine d'adhrence, liaisons homophiles, dont les
capacits d'adhsivit sont lies au taux de calcium (= toute diminution de concentration
extracellulaire de calcium induit une modification de la conformation de la protines et
diminue ainsi sa capacit d'adhrence).
Chez l'adulte, elles jouent un rle dans les phnomnes biologiques de rparation
tissulaire (cicatrisation), de l'hmostase par la thrombose, de ractions inflammatoires. En
cancerologie, la migration mtastasique est rendu possible par la non-expression de
certaine cadhrines.
Les trois principales cadhrines:
- cadhrine E pour pithlial
- cadhrine N pour neural
- cadhrine P pour placental
Les slectines : les slectines, glycoprotine integres riches en sucres, sont une famille
de CAMs, elles aussi calcium-dpendantes, responsables des phnomnes d'adhrence
entre les globules blanc et les cellules endothliales des vaisseaux.
- Selectine L (interaction Leucocyte/ endothlium)
- Selectine E (interaction Endothlium/ polynuclaire)
- Selectine P (interaction Plaquettes/ endothlium)
#
c- Les Substrate Adhesion Molecules (SAMs)
Les SAMs peuvent tre classes en deux groupes, les intgrines et les SAM non
intgrines (non traits).
Comme les cadhrines, en rgle gnral, elles jouent une rle important dans les
phnomnes biologiques de l'agrgation plaquettaire, de la rponse immunitaire et dans la
migration des mtastases.
yDW>/EdZd/KE
Les plus notoires sont:
!"#$%&''&(!"#$%&''&)
- la protine IIb/ IIIa, labore par les plaquettes et dont la fixation de nombreux ligands
contribue l'agrgation plaquettaire.
- les rcepteurs de constituants de la matrice extra-cellulaire (laminine, fibronectine)
Exemple dinteraction plaquette/plaquette
a- Principe gnral
En rgle gnrale, un rcepteur est une protines intramembranaire dans la membrane
plasmique.
Un ligand spcifique vient se fixer sur le rcepteur, modifiant sa conformation, ce qui va
induire une raction en chane (amplification du signale), transfrant l'information, base de
l'effet biologique d'une molcule. Cette information (= ou communication) est assure par
des signaux chimiques (centaines d'hormones ou de mdiateurs) ou lectriques.
!"!#$%!&'(!')!*!$+!,)'
b- Exemples de rcepteurs
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d- Amplification du signal
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>
B- Rle dans le transport des molcules
!"#$%"!!&!"#$
1- Les diffrents modes d'change entre les cellules
dZE^DDZE/Z>h(
Le flux d'eau trans-membranaire (Flux vol) s'exprime en moles par unit de temps :
L'importance du flux d'eau trans-membranaire va dpende de (Cs1 Cs2) et de A. La
cellule va donc dvelopper des structures cellulaires, qui vont augmenter la surface de la
membrane plasmique pour augmenter les changes d'eau et de soluts de part et d'autre
de la membrane.
Plus une cellule aura une surface membranaire leve, plus les changes seront
importants.
^dZhdhZ'EZ>hE
Structure gnrale!"#$%!&#'()
d'un pithlium.
!"#$%&''"(")*#$+,-.!"/"#$
0,)+*&,))"!#$
- Les jonctions serres (zonula occludens) : avec l'accolement de deux membranes (pas
d'espace intercellulaire). Prsence de cadhrine.
- Les jonctions intermdiaires (zonula adherens, desmosomes) : avec un espace large de
100 200 A, rempli d'un matriel osmiophile. Riche en cadhrines.
- Les jonctions communicantes (gap junctions) : avec un espace rduit de 20 30 A.
&'$(')*%+,"%,#*$'$-$%&+,(*./$'0$"'0*11$+$(&"'
communication directe entre deux cellules. Prsence de connexines (connexons).
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>h!
'/*,'('0(1+%#$-%$"+'('/('0(%#2$,'%!"!.'(
Il existe
plus que des territoires hydrophiles : ce sont de vritables pores pour leau : les
aquaporines.
Flux net d'eau faible, les cellules restent dans leur tat.
Avec un flux net d'eau lev, avec de l'ADH, on a gonflement de la cellule, on voit des
agrgats. Avec un flux d'eau important, formulation d'agrgat protiques: lieu privilgis du
passage des protines.
L'ADH est l'hormone anti diurtique : elle s'oppose l'excrtion urinaire et favorise
l'absorption de l'eau. La cellule augmente alors de volume et de taille.
!"#$%$&'($")*#+*,'*-+.'-($($")*#+/*
.-"(+$)+/*$)(-'!+!0-')'$-+/*,"-/*
Modification de la rpartition des protines intramembranaires lors du passage lev de
leau hW^^'>s>h*
!""#$%&'()$*'%+*!,#'(-+("!..!/'(-'(
Lorsqu'en ME classique,>h(
on ne voit aucunes discontinuit, on se disait: si il y avait des
pores, on les verrait en ME. C'est pas parce qu'on les voit pas qu'elles existent pas.
Les ions sont trs peu permables la membrane (10-14). L'eau un coefficient de
permabilit de 10-4 au lieu de 10-14 grce des modes de passages spcifiques.
!"#$%&'()*#+*,$))$-(*
#()*)"%+'()*
*(.)#+"+0(.).&("#$%"#$#,!1*"#$
La diffusion simple (dans le sens du gradient) : elle n'a besoin de personne, la molcule va
de la zone la plus concentre vers la zone la moins concentre. (10% de l'eau).
La diffusion facilit : c'est si la molcule a besoin d'un transporteur.
Transport actif : se fait contre le gradient de concentration, on a besoin d'nergie pour ce
type de transport. Processus oppos a la diffusion.
Quels sont les facteurs dterminant la permabilit membranaire ?
D'aprs la structure de la membrane, deux paramtres semblent dterminants pour le
passage des soluts :
- la taille ou poids molculaires
- liposolubilit.
!"#$%&'"()#*+,-.#/+!"&(!%,)"#
facteur poids molculaire
Le
!"#$%&'%'#()*+&),-../(0%#-+)&+%.&)12)&%),-&33#,#&+%)4&)
5&.6/07#(#%/)891:);)
Existe
t'il une corrlation entre le PM et le CP ?
# +(,0#1234#52#6576289#1:4#;240#1234#1:4#<2=>55:4#
;?>=>@7:4#?A=A5AB7:4#A7#68A;?:4C#
# .2;;?28A4:##########DEF#######GCGGGH#
# /25A32=>1:#########IGF#######GC++DJ###KL#MN#
# O5P;A5####################QF########ICFD####KL#IMGGN#
# # /%,.0##
# *8A6>A32=>1:##########RD###########DCQ#
# /S9?P578S:###############RE##########GCIJ######KL#IHN#
# Il existe une corrlation entre PM et coefficient de permabilit (CP), dans la plupart des
des familles chimiques, plus une molcule est petites plus elle passe. Deux
# cas,
#
# dans *+()T(+,#U#
molcules de mme PM l'une passe plus facilement: ce qui fait la diffrence c'est la
liposolubilit et donc la permabilit membranaire.
Lorsqu'on a des molcules de mme famille, le PM est bien respect (linarit) et
lorsqu'on a une molcule trs liposoluble et une peu liposoluble, sa sera la plus liposoluble
qui passera plus facilement mme si elle est plus grosse que la moins liposoluble.
Normalement la permabilit est lie a la taille molculaire, mais le facteur dterminant est
la liposolubilit.
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-$#+$&.(%('$*+$+.#&)&(#$*
Le facteur liposolubilit
La molcule hydrophobe passera plus facilement que celle qui est hydrophile.
Par la nature hautement lipidique de la membrane plasmique, le coefficient de
permabilit d'une molcule dpendra de sa liposolublilit. Application en pharmacie
galnique et en dermo cosmtologie (coefficient de partition eau dans lhuile).
Diffusion simple (besoin de personne) et facilite (besoin d'un transporteur)
Les substances liposolubles traversent aisment la membrane plasmique.
Les substances hydrosolubles traversent plus difficilement au niveau des territoires
hydrophobes de la membrane plasmique.
Certaines substances hydrosolubles traversent anormalement facilement la membrane
plasmique. C'est un passage facilit par des transporteurs ou permases. C'est la
diffusion facilit.
Diffusion simple : plus j'ai de concentration d'un cot de ma membrane, plus la quantit de
solut qui traverse augmente.
Lorsqu'on fait l'tude de glucose par exemple. Il y a un flux de solut qui augmente avec
un flux de concentration, au bout d'un moment on a une asymptote.
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Rsultats
exprimentaux sur axones gants de calmars
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Protocoles!.((.1')%#/!&')-234)
exprimentaux du passage couple Na/K
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La diffusion est automatiquement coupl avec le transport actif qui fonctionne dans l'autre
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sens.
Au niveau des pithliums, la diffusion facilit, l'uni port, le cotransport et le transport actif
peuvent coexister dans une mme cellule.
Diffrents modes de transports peuvent tre prsents dans la mme cellule.
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Le rcepteur de l'actylcholine
C'est un ionophore endognes, physiologiquement prsent dans nos cellules.
L'ACh se fixe sur son rcepteur, ce qui va modifier la conformation du ionophore-canal
trs voisin. Augmente le passage du K.
Travaux exprimentaux sur les neurones de l'organe lectrique de la Torpille (1000fois
plus riche que les neurones classiques). Isolement des rcepteurs et incorporation dans
les membranes artificielles. Ils fonctionnent in vitro.
4- Gnralits sur les processus d'changes globaux
a- Endocytose
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Mcanisme membranaire de lendocytose (invagination, formation de vsicules)
Mcanismes de lendocytose
Quelque soit le type dendocytose, on dcrit plusieurs tapes :
- phase dapproche : les particules ou molcules reconnaissent les zones spcifiques du
glycolalyx (glycoprotines)
- phase daccolement : les particules ou molcules adhrent, en se concentrant, des
polysaccharides des glycoprotines de la membrane
- phase dingestion par invagination de la membrane, puis internalisation dune vacuole
dendocytose (voir cours sur le lysosome)
Importance de lendocytose
Lendocytose joue un role fondamental dans plusieurs fonctions cellulaires, donc voici
quelques exemples :
- labsoprtion dlments nutritifs par la cellule (cf la digestion cellulaire par les lysosomes
dj tudie)
- la rgulation des surfaces meembranaires
- la rgulation du nombre et de lactivit des rcepteurs (dj tudie)
- le maintien de la polarit pithliale
b- Lexocytose
Dfinition de lexocytose
Une vsicule contenant des substances devant etre exportes hors de la cellules va
saccoler a la membrane plasmique pour dcharger son contenu. Elle devient alors une
vsicule dexocytose. Cest le processus inverse de linternalisation dune vsicule, qui
devient vsicule dendocytose.
Nature du contenu dune vsicule dexocytose
On peut voquer deux cas trs distincts :
- la vsicule contient des dchets, nous somme dans le cas de lexction cellulaire, dj
traite
- la vsicule contient des subtances labores par la cellule et exportes hors de la cellule
(hormones, neurotransmetteurs)
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Un exemple dexocytose : Sortie de lACh vers son rcepteur
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On a autant deau que des zones avec peu deau dans la membrane, on peut imaginer
que leau est avec une dominance protique, ou on a de leau avec les phospholipides : ce
sont les formes micelles : cest lorganisation de lipides en trs grandes quantit dans une
faible phase aqueuse.
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Fusion membranaire et remaniement molculaire
On obtient une portion commune transitoire (un bout de membrane golgienne et un bout
de plasmique). La fusion membranaire est lapparition dune portion commune transitoire.
Elle ne peut etre que transitoire car le produit de la fusion nest ni de la membrane
plasmique ni de lappareil de golgi. Aprs cette fusion il est obligatoire quil y ait un
remaniement : le produit de fusion doit redonner de la membrane plasmique. Toute fusion
de deux membranes met bien en commun leur matriel et donne une portion commune
transitoire et pour que la spcificit structurale des membrane subsiste il faut quil y ait un
remaniement.
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Le flux membranaire transcellualires
Les diffrets organites ont la possibilit par fusion membranaire.