Chimie Minerali I PDF
Chimie Minerali I PDF
Chimie Minerali I PDF
Minrale 1
Note
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I.
Chimie minrale......................................................................................... 3
II. Prrequis................................................................................................... 3
III. Temps........................................................................................................ 3
IV. Matriels didactiques................................................................................. 3
V. Justification............................................................................................... 4
VI. Contenu..................................................................................................... 4
6.1 Rsum................................................................................................ 4
I. Chimie minrale 1
par Dr Chrispin Kowenje
III. Temps
120 heures
Unit 2. Les structures et les tendances atomiques des lments des blocs s et
p (30 heures).
Unit 3. Les proprits gnrales des lments des blocs s et p (40 heures).
Unit 5. Les usages et les applications conomiques des lments des blocs s
et p (20 heures).
Des CD-ROMs
V. Justification du module
LIntroduction la chimie I jetait les bases des concepts de la matire et des mesures,
de la structure et de la priodicit de latome, des molcules, des composs ioniques
et des ractions chimiques. Le prsent module approfondit ces notions, afin den
arriver une meilleure connaissance des lments chimiques et des diverses faons
de les classer. Cette connaissance accrue permettra de comprendre les applications
de base des principes et des composs chimiques et lutilit du tableau priodique
des lments chimiques.
VI. Contenu
6.1 Rsum
Le cours commence par un examen attentif du tableau priodique des lments et de
la faon dont il est organis. La connaissance du tableau permet de saisir facilement
et rapidement les concepts et les proprits de la chimie des lments. Une fois que
lon connat la chimie des lments des blocs s et p (ou bloc principal) et des composs quon peut en tirer, on peut ensuite en faire une utilisation systmatique sur la
base de leurs proprits communes.
Dans lunit 1, le concept de la configuration lectronique des lments vous permettra de passer en revue la classification des lments en mtaux, en non mtaux et
en mtallodes, ainsi quen blocs s, p, d et f dans le tableau priodique. Lunit 2 est
consacre aux structures et aux tendances atomiques sur une priode et lintrieur
dun ensemble. Lunit 3 examine les proprits gnrales des lments des blocs s
et p. Lunit 4 se penche sur labondance, loccurrence et lextraction des lments.
Rcemment, les recherches industrielles sur la chimie des lments du bloc principal
se sont multiplies. Elles ont donn lieu de nombreux avancements technologiques,
comme les transistors Si-Ge utiliss dans les ordinateur et les magntoscopes, grce
une meilleure comprhension des proprits de ces lments ou de leurs composs.
Lunit 5 donne des exemples de leur utilisation en industrie. Enfin, nous esprons
que ce module stimulera votre intrt pour la chimie minrale, un domaine o le
personnel qualifi est encore rare, tant dans les tablissement de formation que dans
les laboratoires industrielles.
NOTIONS DE
BASE EN
CHIMIE
CHIMIE MINRALE 1
TABLEAU PRIODIQUE
Mtaux, non-mtaux, et mtallodes
(lments des bloc s, p, d et f)
lments
des blocs d
et f
CHIMIE
MINRALE
AVANCE
Proprits chimiques
Proprits physiques
Atomes, ions,
molcules et
composs
ioniques
Abondance,
occurrence et
extractions
Ractions avec
dautres substances
pour former des
oxydes, halognures,
hydrures, etc.
2. La structure de latome
des lments des blocs
s et p
Objectifs dapprentissage
la fin de lunit, vous devriez tre capable de:
- indiquer la position dun lment dans le tableau priodique partir
de son nombre atomique
- utiliser les diffrentes prsentations du tableau priodique
- utiliser le tableau priodique pour classer les lments selon le
systme UICPA
- Identifier et situer les lments du bloc s dans le tableau priodique
selon leur configuration lectronique
- Identifier et situer les lments du bloc p dans le tableau priodique
selon leur configuration lectronique
- Classer les lments dans les blocs s, p, d et f et comme mtaux,
non-mtaux ou mtallodes, selon leur position dans le tableau
priodique.
- Dcrire et expliquer la priodicit des rayons atomique et ionique des
lments du tableau priodique
- Expliquer et dcrire comment les tendances des points de fusion et
dbullition des lments des blocs s et p sont lis leurs structures
lectroniques
- Dcrire, expliquer et prdire la priodicit de llectrongativit des
lments du tableau.
- Dcrire, expliquer et prdire la priodicit de lnergie dionisation
des lments du tableau.
- Dcrire, expliquer et prdire la priodicit de laffinit lectronique
des lments du tableau.
- Dcrire, expliquer et prdire la priodicit des nergies de liaison
nuclaire des lments du tableau.
- Calculer lnergie de liaison nuclaire de chacun des lments du
tableau
- Calculer la charge nuclaire effective de chacun des lments du
tableau priodique
3. Proprits gnrales
des lments des blocs
s et p
4. Occurrence, abondance
et extraction des
lments
5. Utilisations industrielles
des lments des bloc
s et p
des isotopes
des allotropes
des membres du groupe
des anisotropes
se produisent rapidement
produisent une nouvelle substance
impliquent les lectrons
qui se produisent sous leffet de la chaleur
Chimiquement neutre
lectriquement neutre
la fois charg positivement et ngativement
Charg ou bien positivement ou bien ngativement
Rponses
1.A
2.B
3.A
4.A
5.B
6.C
7.B
8.B
9.B
10.A
11.A
12.B
13.B
14.C
15.B
16.B
17.B
18.A
19.A
20. D
Observations pdagogiques
Cette valuation prliminaire a pour but de vous permettre de faire le point sur votre
niveau de connaissances en chimie, en rapport avec les concepts qui seront abords
dans le module de Chimie minrale I. Votre rsultat devrait vous aider vrifier
vos acquis et vous indiquer les notions auxquelles vous devriez porter une attention
particulire. Pour bien comprendre le prsent module vous devez connatre les effets
des configurations lectroniques et les interactions concomitantes entre les atomes,
les ions, les molcules, les composs ioniques, etc., gouverns par la priodicit des
proprits des lments. Si vous avez obtenu une note de 40% ou moins, vous risquez
de rencontrer des difficults comprendre ce module. Avant de lentreprendre, nous
vous conseillons de rviser dabord le module Introduction la chimie I, prrequis
au prsent module. Cela dit, cette mesure de votre performance ne vise ni vous
dcourager ni vous rendre trop confiant. Elle est destine vous donner une ide de
leffort que vous devrez fournir pour russir le module, afin de vous y prparer.
Concepts cls
1. Numro atomique est le nombre de protons dans le noyau dun atome ou le
nombre de ses lectrons.
2. Ion. Un atome (ou une molcule) charg. Un ion est positif (cation), sil a
perdu des lectrons ou ngatif (anion), sil a gagn des lectrons.
3. Isotopes. des atomes dun mme lment chimique comportant deux nuclides ou plus qui comptent le mme nombre de protons (Z) mais un nombre
diffrent de neutrons (N). La masse atomique tant obtenue par la somme du
nombre de protons et de neutrons du noyau, les isotopes possdent des masses diffrentes, tout en partageant les mmes proprits chimiques puisquils
contiennent le mme nombre de protons et dlectrons.
4. Allotropes. Les diffrentes formes dune substance lmentaire. Par exemple,
le graphite et le diamant sont des allotropes du carbone; O2 et lozone O3 sont
des allotropes de loxygne.
5. Configuration lectronique fondamentale.
Cest la configuration lectronique dun atome lorsque lnergie de ses orbitales est leur plus bas niveau, selon la rgle de Hund.
X. Activits dapprentissage
Activit dapprentissage # 1
Titre de lactivit dapprentissage: Le tableau priodique des lments
la fin de lunit 1, vous devriez tre capable de:
1. indiquer la position dun lment dans le tableau priodique partir de son
numro atomique.
2. Rpartir les lments dans les blocs s, p, d et f et les classer comme mtaux,
non-mtaux ou mtallodes, selon leur position dans le tableau priodique.
4. Utiliser le tableau priodique pour classifier les lments selon le systme
UICPA..
5. Utiliser les diffrentes prsentations du tableau priodique.
Sommaire de lactivit dapprentissage 1
Lactivit 1 aborde le premier sujet du module, le tableau priodique, par un court
historique de la disposition des lments sur des ranges horizontales selon leur masse
atomique. Il sera ensuite question de lidentification des colonnes (ou groupes) et des
ranges (ou priodes) du tableau, de ses zones regroupant les lments mtalliques,
non-mtalliques et mtallodes et des blocs s, p, d et f. De plus, les lments seront
classs selon le systme UICPA. Enfin, la numrotation du tableau priodique moderne
sera examine. la fin de chaque sujet, des exercices et vous aideront intgrer les
notions et dvelopper votre habilet rsoudre des problmes pratiques.
Lectures obligatoires
Recueils de textes
1. Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry, 3rd Edition. Longman Singapore Publisher, 1992.
2. Catherine E. Housecroft et Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry. PrenticeHall International, USA. 2000.
3. J. D. Lee, Concise Inorganic Chemistry, 4th edition. Chapman & Hall, New
York. USA. 1993.
4. Thomas R. Gilbert, Rein V. Kirss et Geoffrey Davies; Chemistry, The science
in context. W.W. Norton and company, NY, USA. 2004.
Liens utiles
1.
http://www.dayah.com/periodic/
2.
http://en.wikipedia.org/wiki/Periodic_table
3. http://www.chem1.com/acad/webtext/atoms/atpt-6.html#ORG
4.
http://chemistry.about.com/od/elementgroups/a/metals.htm
5. http://chem.lapeer.org/Chem1Docs/Mendeleev.html
6.
http://en.wikipedia.org/wiki/Electron_configuration
Matriel didactique
- Ordinateur branche lInternet pour pouvoir accder aux liens et aux ressources en-ligne gratuites.
- Ressources multimdias comme lecteurs de CD, VCD, etc.
- Le CD-ROM du prsent module pour la consultation des documents de rfrence et le visionnement des dmonstrations.
Activits dapprentissage
1.1. Le tableau priodique. Introduction et aspects historiques.
Le tableau priodique des lments chimiques est une faon de prsenter une vue
densemble des lments chimiques sous forme de tableau. Malgr quelques prcurseurs, cest au chimiste russe Dmitri Mendeleev que lon reconnat la paternit de
sa cration, en 1869. Mendeleev la conu pour montrer les tendances rcurrentes
(priodiques) des proprits des lments. La configuration du tableau sest raffine
au fil du temps; il a volu au fur et mesure de la dcouverte de nouveaux lments
et de lvolution des modles thoriques rendant compte des ractions chimiques.
Le tableau priodique est maintenant largement rpandu en chimie. Il offre un cadre
extrmement utile pour classer, systmatiser et comparer les nombreux lments
chimiques. La version la plus rcente du tableau, publie en octobre 2006, compte
118 lments (llment 118 a t synthtis, mais llment 117 ne lest pas encore).
Parmi ces lments, on en trouve 92 de faon naturelle sur la Terre; les autres ont t
produits artificiellement dans des acclrateurs de particules.
Figure 1.1: Tableau priodique des lments illustrant les couches externes et les
aires des blocs s, p, d et f.
Il existe plusieurs faons dillustrer les groupes du tableau. Le Tableau 1.1 ci-dessous
permet de les comparer celle du tableau prsent la Figure 1.1.
Tableau 1.1. Les diffrentes faons de prsenter les groupes du tableau priodique.
Chiffre
arabe +
lettre
Ciffre
arabe
Romain
+ lettre
UICPA
1A
2A
3B
4B
5B
6B
7B
8B
8B
8B
1B
2B
3A
4A
5A
6A
7A
8A
10
IA
IIA
IIIB
IVB
VB
VIB
VIIB
VIII
VIII
VIII
IB
IB
IIIA
IVA
VA
VIA
VIIA
VIIIA
10
11
12
13
14
15
16
17
18
Cl. Les nombres arabes (de la deuxime range) en bleu indiquent le bloc principal.
Ceux en noir indiquent le bloc d des lments en transition.
N.B. Le systme UICPA tant recommand, cest ce dernier que nous utiliserons
pour la suite du module.
Les noms recommands pour les groupes du tableau
Groupe
1
2
15
16
17
18
Nom recommand
Mtaux alcalins
Mtaux alcalins terreux
Pnictognes
Chalcognes
Halognes
Gaz nobles / gaz inertes
La configuration lectronique
Dfinition: La configuration lectronique est la faon dont les lectrons sont rpartis
dans les orbitales atomiques.
Actuellement, il est plus courant dexaminer le tableau priodique organis selon
le nombre et la rpartition des lectrons des lments. Le facteur dterminant des
proprits chimiques dun lment est sa configuration lectronique, plus particulirement celle de sa couche de valence, qui est la plus externe. De plus, les types
dorbitales o se retrouvent les lectrons externes dun lment dtermineront le bloc
auquel il appartient. Le nombre dlectrons dans sa couche de valence dterminera
sa famille, ou son groupe.
Exercice 1: Disposez les orbitales s, p, d, et f, selon leur niveau dnergie (dtermin
par leur position par rapport au noyau) en partant du plus bas (ou du plus prs du
noyau) au plus lev.
A). s, p, d, f;
B) p, s, f, d;
C) d, f, p, s;
D) f, d, p, s.
Solution: A)
La configuration lectronique de tout lment est intimement lie sa position dans
le tableau priodique. Les proprits chimiques dun atome sont principalement dtermines par la disposition des lectrons de sa couche de valence. En consquence,
les lments du mme groupe prsentent des proprits chimiques similaires puisquils possdent le mme nombre dlectrons dans leur couche de valence. Cela dit,
plus latome est de grande dimension, dautres facteurs influencent ses proprits
chimiques, tels le rayon, la masse atomiques et un plus grand accs des couches
lectroniques additionnelles.
Les nombres quantiques
L'tat d'un lectron dans un atome est dtermin par quatre nombres quantiques.
Trois dentre eux sont des nombres entiers et caractrisent l'orbitale atomique o
rside l'lectron.
nombre
symbole
Nombre quantique
principal
Nombre quantique
secondaire
Nombre quantique
magntique
Nombre quantique
de spin
ms
valeur
dsigne
En gros, lnergie globale de lorbitale et, par
extension, sa distance moyenne du noyau.
entier, 1 ou plus
En bref, le niveau dnergie dans lequel elle
se trouve. (1+)
Le moment angulaire de lorbitale, aussi
considr comme le nombre de nuds sur
entier, 0 n-1
le graphe de densit. Autrement connue
comme son orbitale. (s=0, p=1...)
La variation dnergie de lorbitale atomique
quand il est expose un champ magnentier, -l +l, incluant 0.
tique externe (effet Zeeman). Indique
lorientation spatiale.
Une proprit intrinsque de llectron,
+ ou - (parfois appel indpendante des autres nombres. s et l
haut ou bas) dterminent en partie le moment dipolaire
magntique de llectron.
N.B. Selon le principe dexclusion de Pauli, deux lectrons du mme atome ne peuvent avoir les mmes nombres quantiques.
Couches et sous-couches
Les couches et les sous-couches (aussi nommes niveaux et sous-niveaux dnergie)
sont dfinies par les nombres quantiques et non par la distance de leurs lectrons du
noyau ou par leur nergie totale. Dans les gros atomes, les couches au-dessus de la
deuxime se chevauchent, cest--dire que la restriction ne vaut plus (voir le principe
Aufbau).
On dit des tats ayant la mme valeur de n quils se trouvent dans la mme couche
lectronique; de ceux ayant les mmes valeurs de n et l quils se trouvent dans la
mme sous-couche lectronique et on appelle les lectrons qui partagent un mme n
et un mme l des lectrons quivalents. Si les tats ont galement le mme m, on dit
que les lectrons se trouvent dans la mme orbitale atomique. Les lectrons nayant
que deux tats de spin possibles, une orbitale atomique ne peut donc contenir plus
de deux lectrons (principe dexclusion de Pauli).
Une sous-couche peut contenir jusqu 4l+2 lectrons; une couche peut contenir au
maximum 2n2, n tant gal au numro de la couche.
Exemple travailler
Voici la configuration lectronique dune cinquime couche remplie:
Couche Sous-couche
Orbitale
N. dorbitales
n=5
m=0
m = -1, 0, +1
m = -2, -1, 0, +1, +2
m = -3, -2, -1, 0, +1, +2, +3
m = -4, -3 -2, -1, 0, +1, +2, +3, +4
1 orbitale de type s
3 orbitales de type p
5 orbitales de type d
7 orbitales de type f
9 orbitales de type g
l=0
l=1
l=2
l=3
l=4
N. max
dlectrons
2
6
10
14
18
Aufbau principe
Aufbau est un mot allemand qui signifie remplir. Ce principe tablit que les lectrons
sont rpartis dans les orbitales selon leur ordre croissant dnergie, cest--dire que le
premier lectron occupera lorbitale ayant la plus basse nergie, le second se placera
dans le deuxime plus bas tat dnergie et ainsi de suite. La squence dans laquelle
les tats se remplissent est la suivante:
1s < 2s < 2p < 3s < 3p < 4s < 3d < 4p < 5s < 4d < 5p < 6s < 5d 4f < 6p < 7s < 6d
5f.
Les appellations s, p, d et f proviennent de la faon, maintenant dsute, de catgoriser les lignes spectrales comme sharp (nette), principal (principale), diffuse (diffuse
ou floue) et fundamental (fondamentale), selon lobservation de leur structure fine.
Une fois que les quatre premiers types dorbitales ont t dcrits, on les a associs
ces lignes spectrales, sans chercher trouver dautres noms. La dsignation g a
t choisie cause du rang quoccupe cette lettre dans lalphabet. Les couches peuvent en thorie compter plus de cinq sous-couches, ce qui se confirme dans tous les
lments dcouverts ce jour. Certains appellent les orbitales s et p, sphriques et
priphriques.
N.B. Les nergies des diffrentes orbitales diffrent de peu quand n atteint de hautes
valeurs ( 3, 4) et leurs nergies relatives changent de faon importante la suite
dune ionisation.
Rgle de Hund
De faon gnrale, la rgle de Hund de la multiplicit maximale nonce que
toutes les orbitales dune sous-couche doivent tre occupes par un lectron avant
que lune de ces orbitales en accueille un deuxime, et que les lectrons des orbitales
qui nen contiennent quun seul ont le mme spin.
Le principe dexclusion de Pauli
nonc simplement, ce principe prcise que deux lectrons dun mme atome ne
peuvent tre dans le mme tat quantique. Cela signifie que deux lectrons ne peuvent
avoir : 1) la mme nergie 2) le mme moment angulaire magntique 3) le mme
moment angulaire dorientation et 4) et la mme orientation du spin intrinsque.
Lordre dnergie croissante des sous-couches peut tre tabli en parcourant vers le
bas et vers la gauche, les diagonales du tableau ci-dessus (voir aussi le diagramme
ci-haut), en partant du haut des diagonales en allant vers le bas. La premire diagonale
(au sommet du triangle) traverse 1s; la deuxime traverse 2s; la troisime traverse 2
p et 3 s et ainsi de suite. Cela explique lordre des blocs dans le tableau priodique.
Solution
a) Be(4): 1s22s2; Na(11): 1s22s22p63s1; Rb(37): [Kr]5s1
b) B(5):1s22s22p1; N(7): 1s22s22p3; P(15): 1s22s22p63s23p3 [Ne]3s23p3
c) Sc(21): [Ar]4s23d1, Co(27): [Ar]4s23d7
d) He(2): 1s2, Ne(10): 1s22s22p6, Ar(18): 1s22s22p63s23p6
La configuration lectronique et la structure du tableau priodique
La configuration lectronique dun atome est intimement lie sa position dans le
tableau priodique. Les proprits chimiques dun atome sont principalement dtermines par la disposition des lectrons dans sa couche de valence. En consquence,
les lments du mme groupe prsentent des proprits chimiques voisines puisquils
possdent le mme nombre dlectrons dans leur couche de valence. Cela dit, plus
latome est de grande dimension, dautres facteurs viennent jouer quant ses proprits chimiques, tels le rayon et la masse atomiques et un accs accru plusieurs
tats lectroniques.
Les atomes ayant une configuration lectronique note nsx appartiennent au groupe
x, ceux nots npx au groupe (12+x) et ceux nots ndx au groupe (2 +x) avec x 6.
Le nombre total de couches lectroniques dun atome est dtermin par la priode
laquelle il appartient.
lment
N. atomique (Z)
Na
Be
Co
Ar
11
4
27
18:
Configuration
lectronique
1s22s22p63s1;
1s22s2;
[Ar]4s23d7
1s22s22p63s23p6
Groupe
Priode
1
2
(2+7) = 9
(12+6) = 18
3
2
4
3
Vrifiez les rsultats de ce tableau selon la position des lments du tableau 1.1.
2. b, 3. b, 4. c, 5. a, 6. a,
7. d.
Activit dapprentissage 2
Titre de lactivit dapprentissage 2: Les structures atomiques et les tendances
des lments des blocs s et p.
Lectures obligatoires
1. Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry, 3rd Edition. Longman Singapore Publisher, (1992).
2. Catherine E. Housecroft et Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry. PrenticeHall International, USA. (2000).
3. J. D. Lee, Concise Inorganic Chemistry, 4th edition. Chapman & Hall, New
York. USA. (1993).
4. Thomas R. Gilbert, Rein V. Kirss, et Geoffrey Davies; Chemistry, The science
in context. W.W. Norton and company NY, USA. (2004).
5. William L. Jolly, Modern inorganic Chemistry 2nd Ed. McGraw-Hill. Inc.
New York, USA (1991).
Liens utiles
http://www.webelements.com/webelements/elements/text/periodic-table/econ.html
Pour mieux explorer les proprits des lments, grce ce tableau interactif.
Une fois le tableau affich, choisissez la proprit qui vous intresse puis
cliquez sur nimporte lequel des lments du tableau pour obtenir le dtail
des caractristiques de cette proprit pour cet lment.
http://www.webelements.com/webelements/elements/text/Cu/ionz.html
Ce lien prsente les proprits particulires dun lment donn. Dans ce lien,
il sagit du Cu. Vous navez qu changer le Cu dans ladresse URL pour Cl,
par exemple, et vous obtiendrez alors des renseignements sur le chlore.
www.chemicool.com
Ce site donne aussi accs un tableau priodique anim, qui comprend des
informations sur les lments et leurs tats, leurs nergies, leurs caractristiques, leur abondance et leurs cots.
education.jlab.org/itselemental/index.html
Ce site permet deffectuer des recherches sur les lments par leur numro
atomique, leur nom ou leur symbole chimique.
www.webelements.com
Contient des informations sur les lments et leurs proprits, leur dcouverte,
leur histoire et leurs utilisations.
http://en.wikipedia.org/wiki/Gold
http://www.chemguide.co.uk/atoms/bonding/electroneg.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Electron_affinity
Illustre les affinits lectroniques des diffrents lments sous la forme dun
tableau.
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/chemical/ionize.html, et http://
en.wikipedia.org/wiki/Ionization_energy
http://en.wikipedia.org/wiki/Binding_energy
http://en.wikipedia.org/wiki/Effective_nuclear_charge
Ordinateur branch sur lInternet pour accder des liens pertinents et des
sources dinformations gratuites.
- Ressources multimdia tells lecteurs CD et VCD, etc.
- Le CD-ROM de ce module pour les dmonstrations et les textes de rfrences.
Activit dapprentissage
Les tendances des lments des blocs s et p
Le principal intrt du tableau priodique est sa facult de nous indiquer les proprits
dun lment par la position quil y occupe. Soulignons que les proprits varient
diffremment selon que lon se dplace dans le tableau verticalement, le long de ses
colonnes, ou horizontalement, le long de ses priodes.
lment
N. atomique
Groupe
Priode
1re nergie
dionisation
(Kjmol-1)
2
3
4
5
6
Points
de
fusion
(oC)
180
98
63
39
28
Li
Na
K
Rb
Cs
2
11
19
37
55
Be
Mg
Ca
Sr
Ba
4
12
20
38
56
2
3
4
5
6
1283
650
842
777
727
112
160
197
215
224
1.6
1.3
1.0
0.9
0.9
899
737.7
589.8
549.5
502.1
B
Al
Ga
In
Tl
5
13
31
49
81
13
2
3
4
5
6
2300
660
30
156
304
143
153
167
171
2.0
1.6
1.8
1.8
1.6
800
577.5
578.8
558.2
589.4
O
S
Se
Te
8
16
34
52
16
2
3
4
5
- 218
115
221
450
140
185
200
220
3.4
2.6
2.6
2.1
1314
999.6
941.6
869.3
F
Cl
Br
I
9
17
35
53
17
2
3
4
5
- 250
- 101
- 7.2
113
135
180
195
215
4.0
3.2
3.0
2.7
1681
1251.2
1139.9
1008.4
He
Ne
Ar
Kr
2
10
18
36
18
1
2
3
4
- 275
- 249
- 189
- 160
99
160
191
197
520.2
495.8
418.9
403.0
375.7
2372.3
2080.7
1520
1350.8
2.1. La dimension des atomes selon leur position dans le tableau priodique.
La distance entre le noyau et les lectrons les plus externes dun atome en constitue
le rayon atomique ou, dans le cas dun atome engag dans une liaison covalente,
son rayon de covalence. La distance entre le noyau et les lectrons les plus externes
dun ion indique son rayon ionique. Note: Un rayon ionique est un rayon quun ion
possde dans un cristal ionique, dans lequel les ions sont entasss ensemble de telle
sorte que leurs orbitales lectroniques externes sont en contact.
Note: Les distances lchelle atomiques taient traditionnellement exprimes en
units (Angstrom 1=108cm). De nos jours, on utilise de prfrence le picomtre: 1 pm = 1012m = 1010cm=100. Les rayons des atomes et des ions se situent
normalement entre 70 et 400 pm.
Exercice 2.1.
a) Utiliser les valeurs du tableau 2.1 pour tracer un graphique Excel des lments
de trois des priodes indiques dans le tableau reprsentant leur numro atomique (axe horizontal X) en fonction de leur rayon de Van der Waals/atomique
(pm) (axe vertical Y).
b) Utiliser les valeurs du tableau 2.1 pour tracer un graphique Excel des groupes
indiqus dans le tableau reprsentant le numro atomique (axe horizontal X)
en fonction de leur rayon de Van der Waals/atomique (pm) (axe vertical Y)
des lments quils contiennent.
Solution
Les deux graphiques de lexercice 2.1 devraient indiquer que la tendance dans les
lments de mme priode est que leur rayon atomique augmente du haut vers le bas
dans la colonne. Leurs niveaux dnergie tant remplis, les lectrons se trouvent plus
loin du noyau. En se dplaant de gauche droite dans une mme priode, le rayon
atomique dcrot. Cela est d au fait que chaque lment possde un proton et un
lectron de plus que son voisin, ce qui augmente lattraction des lectrons externes
par le noyau ce qui diminue le rayon.
2.2. Les points de fusion et dbullition travers le tableau priodique.
Le point de fusion dun lment, ou dun compos, est la temprature laquelle il
est en quilibre entre son tat solide et son tat liquide. Le point dbullition dun
lment, ou dun compos, est la temprature laquelle il est quilibre entre son tat
liquide et son tat gazeux. On convient habituellement que la pression de lair est
gale 1 atmosphre.
Exercice 2.2.
a) Utiliser les valeurs du tableau 2.1 pour tracer un graphique Excel des lments
de trois des priodes indiques dans le tableau reprsentant leur numro
atomique (axe horizontal X) en fonction de leur point de fusion (axe vertical
Y).
b) Utiliser les valeurs du tableau 2.1 pour tracer un graphique Excel des groupes
indiqus dans la table reprsentant le numro atomique (axe horizontal X)
en en fonction des points dbullition (axe vertical Y) des lments quils
contiennent.
Par exemple, examinons la priode 3. La tendance des points de fusion et dbullition au long de cette priode nest pas linaire et exige un examen plus dtaill que
les tendances dans le groupe 2. Notons que les points de fusion, de faon gnrale,
augmentent du sodium au silicium, puis dcroissent jusqu largon (sauf un saut
avec le soufre). De leur ct, les points dbullition, de faon gnrale, augmentent
du sodium laluminium, puis diminuent jusqu largon (sauf, encore une fois, un
saut avec le soufre).
Explication
Le sodium, le magnsium et laluminium sont des mtaux. Ils ont des liaisons mtalliques, dans lesquelles les ions mtalliques positifs sont attirs par des lectrons
dlocaliss. Du sodium laluminium: a) la charge des ions mtalliques augmentent
de +1 +3 (+2 pour le magnsium), b) le nombre dlectrons dlocaliss augmentent, c) la force des liaisons mtalliques crot donc en consquence et d) les points
de fusion et dbullition slvent.
Le silicium est un mtallode (lment qui prsente la fois certaines proprits des
mtaux et certaines proprits des non-mtaux). Les points de fusion et dbullition
du silicium sont trs levs parce que a) tous les atomes de silicium sont lis ensemble par de fortes liaisons covalentes et b) il faut donc de grandes quantits dnergie
pour les briser.
Le phosphore, le soufre, le chlore et largon sont des non-mtaux. On les trouve
sous forme de petites molcules spares. Par exemple, le phosphore, le soufre et
le chlore existent sous la forme de simples molcules, dont les atomes sont lis par
de fortes liaisons covalentes. De son ct, largon existe en atomes spars (il est
monoatomique). Leurs points de fusion et dbullition sont bas parce que a) lorsque
ces quatre lments entrent en fusion ou en bullition, ce sont les forces de Van der
Waal entre les atomes qui sont brises, b) comme ces liaisons sont faibles c) il suffit
de peu dnergie pour les surmonter.
Le soufre possde de plus hauts points de fusion et dbullition que les trois autres
parce quil existe sous forme de molcules S8.
2.3. Llectrongativit ( ) travers le tableau priodique
Llectrongativit, symbole , propose pour la premire fois par Linus Pauling en
1932, est la proprit chimique dun atome (ou, plus rarement, dun groupe fonctionnel) qui consiste en sa capacit dattirer vers lui des lectrons. Llectrongativit,
telle quelle est habituellement calcule, nest pas proprement parler une proprit
dun atome, mais plutt une proprit de cet atome dans une molcule. Llectro-
O les nergies de dissociation, Ed, de A-B, A-A et B-B sont exprimes en lectronvolts, le facteur (eV) tant inclus pour sassurer dun rsultat sans dimension. Ainsi,
la diffrence dlectrongativit de Pauling entre lhydrogne et le brome est de 0,73
(nergies de dissociation: HBr, 3.79eV; HH, 4.52eV; BrBr, 2.00eV).
Llectrongativit ne se dfinit que par des diffrences, il est ncessaire de dterminer
un point de rfrence arbitraire pour tablir une chelle. Lhydrogne a t choisi
comme rfrence parce quil forme des liaisons covalentes avec une grande varit
dlments. Son lectrongativit a t tablie 2,20 sur une chelle relative gradue
de 0,7 4,0. Il est aussi ncessaire de dterminer lequel des deux lments est le plus
lectrongatif (ce qui sapparente au fait de choisir un des deux signes possibles pour
une racine carre). On procde pour cela par intuition chimique: dans lexemple
ci-dessus, le bromure dhydrogne se dissout dans leau sous forme dions H+ et Br,
on peut donc prsumer que le brome est plus lectrongatif que lhydrogne.
Pour calculer llectrongativit dun lment, il est ncessaire de connatre les nergies de dissociation dau moins deux types de liaisons covalentes de cet lment.
Allred a mis jour, en 1961, les valeurs obtenues par Pauling en prenant en compte
les donnes devenues disponibles sur la thermodynamique et ce sont ces valeurs
actualises de llectrongativit qui sont le plus couramment utilises maintenant.
Figure 2.1. Les tendances priodiques de llectrongativit selon lchelle de Pauling
et pour les nergies en kilojoule par mole,
Llectrongativit de Mulliken ne peut tre calcule que chez les lments dont
laffinit lectronique est connue, cest le cas de 57 lments en 2006.
L'lectrongativit de Allred-Rochow
Allred et Rochow estiment que llectrongativit devrait tre relie la charge que
subit un lectron la surface dun atome: plus la charge de latome est leve
par unit de surface, plus grande est la tendance de cette atome attirer les lectrons.
La charge nuclaire effective, Z*, laquelle sont exposs les lectrons de valence,
peut tre mesure en utilisant les rgles de Slater, o la surface dun atome dans une
molcule est proportionnelle au carr du rayon covalent, rcov, exprim en ngstrm,
O s,p reprsente les nergies lectroniques des lectrons s et p dans un atome libre
et ns,p le nombre dlectrons s et p dans la couche de valence. On applique habituellement une chelle de 1,75 x 103 pour les nergies exprimes en kilojoules par
mole ou 0,169 pour les nergies mesures en lectronvolts pour obtenir des valeurs
numriquement similaires aux lectrongativits de Pauling.
En gnral, on voit llectrongativit augmenter en passant de la gauche la droite
dune priode et on la voit baisser en descendant lintrieur dun groupe. Donc, le
fluor est sans aucun doute llment le plus lectrongatif, tandis que le csium est
celui qui est le moins lectrongatif, du moins, parmi les lments sur lesquels on
possde suffisamment de donnes.
Il y a des exceptions cette rgle gnrale. Le gallium et le germanium prsentent
des lectrongativits plus leves que celle de laluminium et du silicium cause
de la contraction du bloc d. Les lments de la quatrime priode, tout de suite aprs
la premire range de mtaux de transition ont des noyaux atomiques anormalement
petits parce que les lectrons 3d narrivent pas se protger la charge nuclaire accrue.
Ils possdent donc une plus grande lectrongativit, une caractristique associe aux
atomes de plus petites dimensions.
La corrlation entre l'lectrongativit et le nombre doxydation
En chimie minrale, on considre gnralement que la valeur donne de llectrongativit dun lment vaut pour la plupart des situations normales. Malgr la
commodit de cette approche, il est vident que llectrongativit dun lment
nest pas une proprit invariable. Elle varie, notamment, avec ltat doxydation.
Un lment dans un tat plus avanc doxydation verra augmenter en consquence
son lectrongativit.
Matire rflexion
1. Que se passe-t-il lors de la liaison de deux atomes de mme lectrongativit?
Examinons la liaison entre deux atomes A et B. Chaque atome peut former dautres
liaisons que celle examine, mais elles ne sont pas pertinentes notre discussion. Si
les deux atomes ont la mme lectrongativit, ils auront la mme tendance attirer
la paire dlectrons de liaison, et elle se retrouvera donc en moyenne mi-chemin
entre les deux atomes.
Rappel: Pour observer ce type de liaison, A et B devront normalement tre des atomes
dun mme lment, par exemple, dans les molcules H2 et Cl2.
Ce type de liaison est souvent considr comme une liaison covalente pure, o
les lectrons sont partags galement entre les deux atomes. La molcule est alors
dite non-polaire.
Une liaison polaire est une liaison covalente dans laquelle la charge se partage
lun ou lautre bout de la liaison, autrement dit o lun des bouts devient lgrement
positif et lautre lgrement ngatif. Cest le cas de la plupart des liaisons covalentes.
Par exemple, celle du chlorure dhydrogne et celle entre lhydrogne et loxygne
de leau sont typiques. En gnral, plus la diffrence dlectrongativit est grande
entre deux atomes, plus leur liaison sera polaire, cest--dire que latome possdant
llectrongativit la plus leve formera le ple ngatif du diple.
2. Que se passe-t-il si B est lgrement plus lectrongatif que A?
B attirera davantage la paire dlectrons que A.
Cest--dire que lextrmit B de la liaison aura plus que sa juste part de la densit
lectronique et devient lgrement ngative. En consquence, lextrmit A de la
liaison (qui compte moins dlectrons) devient lgrement positive.
3. Que se passe-t-il si B est beaucoup plus lectrongatif que A?
Dans ce cas, la paire dlectrons est carrment tire lextrmit B de la liaison. A
ayant quasiment perdu la matrise de ses lectrons au dpend de B, des ions sont
alors forms.
En somme, il ny a pas de limite de nature claire entre la liaison covalente et la liaison
ionique. Dans une liaison covalente pure, les lectrons se tiennent en moyenne michemin entre les deux atomes. Dans une liaison polaire, les lectrons sont lgrement
attirs vers lun des deux atomes.
Jusqu quel point cette attraction doit sexercer pour que la liaison devienne ionique?
Il ny a pas vraiment de rponse cette question. Le chlorure de sodium est prsent
comme une liaison ionique type et pourtant le sodium ne perd pas compltement la
matrise de ses lectrons. Cependant, tant donn les proprits du chlorure de sodium,
on le prsente comme tant typiquement ionique.
Liodure de lithium, par contre, peut tre dcrit comme une liaison ionique de caractre covalent. En effet, dans son cas, la paire dlectrons ne se dplace pas tout
fait du ct de liode. Cest pour cette raison que liodure de lithium peut, entre
autres, se dissoudre dans des solvants organiques comme lthanol, ce qui nest pas
le cas normalement des substances ioniques.
En rsum
-
-
-
-
-
-
lment
1re
2e
3e
4e
5e
6e
7e
Na
Mg
Al
Si
P
S
Cl
496
738
577
786
1,060
999.6
1,256
4,560
1,450
1,816
1,577
1,890
2,260
2,295
7,730
2,881
3,228
2,905
3,375
3,850
11,600
4,354
4,950
4,565
5,160
16,100
6,270
6,950
6,560
21,200
8,490
9,360
27,107
11,000
Ar
1,520
2,665
3,945
5,770
7,230
8,780
12,000
Application
On peut utiliser lnergie dionisation pour dterminer le nombre dlectrons que
contient la couche externe dun lment. Par exemple, sil faut 1,500 kJ/mol pour
enlever une mole dlectrons, puis 6,000 kJ/mol pour en retirer une autre puis 5,000
kJ/mol, etc., cela indique que cet lment avait un seul lectron dans sa couche externe. Cest aussi un indice quil est de la famille des mtaux et que pour atteindre
un tat stable, il doit perdre un lectron. Cet lectron est facile retirer et lnergie
dionisation ncessaire sera donc faible. Cependant, une fois que la couche externe
a atteint un tat stable, il devient alors beaucoup plus difficile darracher llectron
suivant. Si on russit enlever celui-l, le suivant sera alors un peu moins difficile
retirer.
L'lectrostatique
Lnergie dionisation dun atome peut tre prvue en analysant son potentiel lectrostatique et le modle atomique de Bohr.
Prenons un lectron de charge e et un ion de charge +ne, o n indique le nombre
dlectrons manquants de lion. Selon le modle de Bohr, un lectron qui sapproche
et se lie un atome, atteindra un certain tat de stabilit un rayon donn a. Le potentiel lectrostatique V une distance a du noyau de lion, en rfrence un point
linfini se calcule selon la formule suivante:
Llectron tant charg ngativement, il sera attir par le potentiel positif. La valeur
de ce potentiel est appele potentiel dionisation. Lnergie requise pour chapper
lattraction de latome est:
Lanalyse demeure incomplte, tant que la distance a demeure une variable inconnue.
On peut la rendre plus rigoureuse en assignant chaque lectron de tout lment chimique une distance spcifique, dtermine la lumire des rsultats exprimentaux.
Il est possible dlargir le modle en adoptant une approche semi-classique, dans
laquelle la quantit de mouvement est mesure. Cette approche fonctionne trs bien
avec lhydrogne qui ne possde quun lectron. Lamplitude de la quantit de mouvement angulaire pour une orbite circulaire est:
Lnergie totale dun atome est la somme de ses nergies cintique et potentielle,
soit:
La vitesse peut tre limine de lnergie cintique en estimant lattraction de Coulomb gale la force centripte, ce qui donne:
Maintenant lnergie peut sexprimer en termes de k, e et r. En utilisant cette nouvelle
valeur pour lnergie cintique dans le calcul de lnergie totale, on aura:
En rsolvant le mouvement angulaire pour v et en le remplaant dans lexpression
de lnergie cintique, nous obtenons:
Le rayon dpend donc de la valeur de n, soit:
La valeur minimale de n est 1 et r est le rayon de Bohr a0. Maintenant, le calcul de
lnergie peut se faire dans les termes du rayon de Bohr, ce qui donne le rsultat
suivant:
On peut faire ce calcul pour des noyaux plus lourds en intgrant le numro atomique
dans lquation:
2.5. Affinit lectronique (AE)
Laffinit lectronique (AE) dun atome ou dune molcule est lnergie ncessaire
pour extraire un lectron dun ion charg ngativement, cest--dire la variation
dnergie qui en dcoule.
X- X + e
Elle peut tre galement dfinie comme lnergie mise (EinitialEfinal) au moment
o un lectron se fixe sur un atome ou une molcule neutre. Notons que le signe par
convention de laffinit lectronique, Eea, est linverse de la plupart des quantits thermodynamiques: une affinit lectronique positive indique quune quantit dnergie
est dgage quand un atome devient un anion.
Tous les lments dont laffinit lectronique a t mesure avec des mthodes
modernes affichent une affinit lectronique positive. Cependant, des textes anciens
rapportent de faon errone que certains lments comme des mtaux alcalins terreux
possdent une affinit lectronique Eea ngative ce qui signifie quils repousseraient
les lectrons. Laffinit lectronique des gaz nobles na pas t jusqu ce jour mesurer
de faon probante. Ils possderaient probablement des AE ngatives. Les lments
dont les anions sont relativement plus stables que les atomes neutres possdent une
AE leve. Le chlore attire fortement des lectrons supplmentaires; le mercure, un
peu moins. Les Eea des gaz nobles sont proches le zro.
Bien que les Eea varient de manire dsordonne travers le tableau priodique, des
tendances mergent. En gnral, les non-mtaux ont des Eea plus leves que les
mtaux.
Eea nest pas rserve quaux lments, elle sapplique aussi aux molcules. Par
exemple, les affinits lectroniques du benzne et du naphtalne sont ngatives.
N.B.: Il ne faut pas confondre laffinit lectronique au travail effectu pour extraire
un lectron. Ce travail est lnergie minimale ncessaire (habituellement exprime
en lectron-volt) pour dplacer un lectron dun solide vers un point tout juste
lextrieur de la surface du solide ( ou lnergie minimale ncessaire pour faire passer
un lectron dun niveau de Fermi linfini). Ici, tout juste, signifie que la position
du dernier lectron est loin de la surface lchelle atomique, mais tout prs de la
surface lchelle macroscopique. Le travail dextraction est une proprit importante
des mtaux. La vqleur de ce travail est habituellement gale environ la moiti de
lnergie dionisation dun atome libre dun mtal.
o
c est la vitesse de la lumire;
ms est la masse des nuclons diviss;
mb est la masse du noyau li;
Z est le numero atomique du noyau li;
mp est la masse dun proton;
N est le nombre de neutrons;
mn est la masse dun neutron.
Dans les atomes aux rapports protons-neutrons trs faibles ou trs levs, lnergie
de liaison est ngative cause de linstabilit du noyau.
Un cas particulier: le deutron
Le deutron est le noyau dun atome de deutrium. Il est constitu dun proton et
dun neutron. Les mesures exprimentales des masses de chacun de ces constituants
en tant que particules libres sont:
mproton = 1.007825 u;
mneutron= 1.008665 u;
mproton + mneutron = 1.007825 + 1.008665 = 2.01649 u.
Le deutron (toujours selon des mesures exprimentales) possde une masse atomique
de 2H=2.014102u.
La diffrence de masse sera donc de 2.016492.014102 u=0.002388u. La conversion de la masse au repos en nergie tant de 931.494MeV/u, lnergie de liaison
dun deutron sera gale :
Autrement dit, lnergie de liaison est gale [0.002388/2.01649]x100%=environ0.1184% de lnergie totale correspondante la masse, soit 1.07x1014
J/kg=107 TJ/kg.
Cela donne, pour une particule de m=0.0304u, une nergie de liaison de
28.3MeV
On peut observer dans le tableau priodique, lnergie de liaison par nuclon des
lments a tendance augmenter lorsque leur masse atomique augmente. Cette augmentation sexplique par leffet damplification des forces par nuclon dans le noyau:
plus il y a de nuclons, plus ils exercent les uns sur les autres des forces dattraction,
ce qui les maintient plus fortement ensemble.
Une rgion de stabilit relative (de saturation) succde une rgion daccroissement de
lnergie de liaison dans la squence qui commence avec le magnsium et se termine
par le xnon. Dans cette rgion, les noyaux atteignent une taille telle que les forces
nuclaires ne peuvent agir aussi efficacement dans tout son volume. Lattraction des
forces nuclaires, dans cette rgion, mesure que la masse atomique augmente, est
presque galement contrebalance par la rpulsion des forces lectromagntiques
entre les protons.
Enfin, pour les lments plus lourds que le xnon, lnergie de liaison par nuclon
diminue mesure que la masse atomique augmente. Dans cette rgion dlments
trs lourds, les forces rpulsives lectromagntiques commencent lemporter sur
la force nuclaire.
Au sommet de lnergie, le nickel-62 possde le noyau le plus solidement li, suivi
par le fer-58 et le fer-56 (Cest l la raison principale pour laquelle le fer et le nickel
sont des mtaux trs communs dans les rsidus de corps clestes, puisque ceux-ci
sont produits en grande quantit par les supernovae).
Lexistence dun maximum des nergies de liaison dans les noyaux de moyennes
dimensions sexplique par lquilibre entre les effets de deux forces opposes qui
possdent des rayons daction diffrents. La force nuclaire attractive qui lie les
protons et les neutrons ensemble, a un rayon daction limit puisque quelle dcrot
de faon exponentielle mesure que la distance augmente. Cependant, la force lectromagntique de rpulsion entre les protons qui pousse le noyau se diviser, perd
beaucoup plus lentement de sa puissance en fonction de la distance (inversement au
carr de la distance). Dans les noyaux de plus de quatre nuclons de diamtre environ,
les forces rpulsives supplmentaires dpassent toute nergie de liaison qui pourrait
rsulter de nuclons supplmentaires. Cette situation donne comme rsultat que les
noyaux sont de moins en moins lis mesure que leur dimension augmente, tout en
demeurant encore stable. Enfin, les noyaux de plus de 209 nuclons (soit plus large
que 6 nuclons peu prs) sont trop vastes pour demeurer stables et se mettent se
fractionner spontanment en plus petits noyaux.
2.7. La charge nuclaire effective
Dfinition: La charge nuclaire effective, aussi appele charge du noyau, est la
charge positive subie par un lectron dans un atome lectrons multiples. Le terme
effectif est utilis cause de leffet dcran des lectrons ngatifs qui empchent
aux orbitales lectroniques les plus loigns de subir la charge nuclaire totale.
Dans un atome un lectron, cet lectron subit la charge nuclaire totale du noyau
positif. Il subit, dans ces cas, la charge du noyau sans interfrence. Cependant, dans un
atome qui possde beaucoup dlectrons, les lectrons externes sont la fois attirs par
le noyau positif et repousss par les charges ngatives des autres lectrons. La charge
nuclaire effective sur ces lectrons se calcule laide de lquation suivante:
Zeff = Z S
Une faon simple de calculer la charge nuclaire effective est de soustraire du nombre
total de protons le nombre des lectrons, sauf les lectrons de valence.
Prenons un atome de fluor de charge nuclaire +9 et de configuration lectronique de
1s22s22p5. Les deux lectrons du premier niveau dnergie (1s2) ressentent pleinement
la charge +9 du noyau. Cependant, les lectrons situs dans le niveau dnergie de
valence sont en partie protgs par les deux premiers lectrons. La charge nuclaire de
+9 se trouve attnue par ces deux premiers lectrons, ce qui fait que les lectrons de
valence ressentent en fait une charge nuclaire effective de +7. Au-del des lectrons
de valence, la charge nuclaire effective devient nulle (0), tout simplement parce que
le noyau de charge +9 est entour de 9 lectrons.
Tendances
De haut en bas du tableau priodique, la charge nuclaire effective demeure
constante dans la colonne ou la famille.
De gauche droite du tableau priodique, la charge nuclaire effective augmente,
puisque les lments possdent de plus en plus de protons, mais le mme nombre
dlectrons
La force lectrostatique produite par les protons augmente plus que celle de rpulsion
produite par leffet de bouclier et de la distance. Cest pourquoi la charge nuclaire
effective augmente de gauche droite dans les priodes du tableau priodique.
Ces tendances en expliquent dautres que lon peut observer parmi les lments. Des
proprits comme le rayon atomique, les points de fusion et dbullition, llectrongativit et lnergie dionisation peuvent tre examines la lumire de la thorie
de la charge nuclaire effective.
1
2
5
8
3
14
IVA
4
mtaux alcalins
mtaux alcalins terreux
halognes
mtaux nobles
hydrogne
krypton
chlore
Nitrogne
5. Selon les tendances priodiques, lequel de ces lments possde le plus petit
rayon atomique?
a)
b)
c)
d)
Mg
Ca
Sr
Be
6. Quel groupe du tableau priodique rassemble les lments qui ont les plus grandes
dimensions atomiques?
a)
b)
c)
d)
Les halogne
Les gaz nobles
Les mtaux alcalins
Les lments du bloc p
1s1
1s2
1s22s1
1s22s2.
10. Dans quelle sous-couche les lectrons possdent le plus haut niveau dnergie?
a)
b)
c)
d)
3p
2p
3s
4s
F
Cl
Br
I
12. Quel est llment de la priode 2 dont latome possde le plus grand rayon
atomique covalent?
a)
b)
c)
d)
1s22s1
1s12s2
1s22s22p1
1s22s22p2
un gaz noble
un mtal alcalin
halogne
un mtal alcalin terreux.
14. Le magnsium a un rayon atomique plus petit que celui du sodium, parce que
latome du magnsium a plus de:
a)
b)
c)
d)
lectrons de valence
niveaux dnergie
protons
neutrons
Activit dapprentissage 3
Titre de lactivit dapprentissage : Les proprits gnrales des
lments des blocs s et p
la fin de lunit, vous devriez tre capable de:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Prdire les valence et les tats doxydation des lments des blocs s et p.
Nommer les lments simples des blocs s et p.
Prdire loccurrence de leffet de la paire inerte.
Dcliner et prdire les compartements chimiques des mtaux, des non-mtaux
et des mtallodes.
Prdire et expliquer les tendances dans les proprits physiques et les proprits
chimiques des lments du bloc s.
Prdire et expliquer les tendances dans les proprits physiques et les proprits
chimiques des lments du bloc p.
Expliquer et apprcier le comportement anormale des premiers lments dun
groupe.
Prciser les relations diagonales dans le tableau priodique et en donner des
exemples.
Souligne les proprits qui distinguent les mtaux des autres lments.
2. http://www.docbrown.info/page01/ElCpdMix/EleCmdMix3.htm
Pour en savoir plus sur la valence des lments et la formation des composes.
2. http://chemistry.about.com/od/elementgroups/a/alkalimetals.htm
3. http://www.infoplease.com/ce6/sci/A0859586.htm
4. http://chemistry.about.com/od/elementgroups/a/alkalineearths.htm
5. http://nobel.scas.bcit.ca/chem0010/unit4/4.3.2_property_nonmetals.htm
6. http://en.wikipedia.org/wiki/Chalcogen
7. http://www.chemsoc.org/viselements/pages/data/intro_groupvii_data.html
8. http://chemistry.about.com/od/elementgroups/a/noblegases.htm
9. http://www.google.de/search?client=firefox-a&rls=org.mozilla%3Aen-US%3A
official&channel=s&hl=de&q=chemical+properties+of+group+13+elements&
meta=&btnG=Google-Suche (version pdf)
10. http://www.chemsoc.org/viselements/pages/data/intro_groupiii_data.
Activits dapprentissage
3.1. La valence et les formules de composs
Les groupes IA, IIA et IIIA (sauf le bore) sont constitus de mtaux normaux. Ils
ont 1, 2 ou 3 lectrons de valence, quils abandonnent facilement pour acqurir la
configuration du gaz noble le plus prs deux. Ils deviennent alors des cations, cest-dire chargs positivement.
Des composs covalents se forment lorsque des atomes non mtalliques se partagent
des electrons, par exemple les lments des groupes IVA et VIIA. Les lments des
ces groupes ragissent entre eux en partageant des paires dlectrons. Aussi, la valence
dun lment dans une molcule covalente est gale au nombre de paires dlectrons
quil partage avec les atomes des autres lments dans la molcule. Normalement,
les mtaux se dbarassent des lectrons de leur couche de valence, formant ainsi des
ions chargs positivement dont la charge est gale sa valence lectropositive.
Formule: CaCl2.
Assurez-vous que les charges sont quilibres: 1(Ca2+) = +2; 2(Cl-) = -2
4) Sil y a plus quun radical, on les met entre paranthses.
Exemple: Sulphate daluminium; Al3+, SO42-, les valences 3, 2
Dans le cas des composs ioniques le cation (ion positif) est toujours crit gauche
et lanion (ion ngatif) est toujours crit droite. Pour les composs binaires contenant un mtal et un nom ntal, le mtal est toujours crit droite et le non mtal est
toujours crit droite
Formules les composs molculaires
Formule des composs molculaires
tapes
1) crivez le symbole des lments qui formeront le compos.
2) crivez la valence de chaque lment sous son symbole.
3) Croisez les valences des atomes.
Rgle dcriture des formules de composs molculaires: Les composs covalents
sont gnralement forms par la combinaison de deux non-mtaux diffrents. Par
convention, on crit la formule dun compos en plaant gauche le non-mtal le
moins lectrongatif et le non-mtal le plus lectrongatif droite.
Exemple: HCl
10. Parmi les mtaux, les alcalins (le groupe 1) sont les plus ractifs.
11. Parmi les mtaux, ceux situs prs du centre du tableau priodique sont les
moins ractifs.
12. Les mtaux les moins ractifs, comme le cuivre, largent et lor, sont les plus
susceptibles dtre retrouvs ltat pur dans la nature.
13. Les mtaux les plus ractifs, comme le lithium et le sodium, ne se retrouvent
jamais ltat pur dans la nature.
La tendance des atomes des mtaux de laisser aller facilement leurs lectrons de
valence expliquent un bon nombre des proprits des mtaux, comme leurs grands
rayons atomiques, leurs nergies dionisation et leurs lectrongativits faibles. Cest
pourquoi il est possible de leur imprimer plusieurs formes sans quils se brisent. Ils
sont la fois mallables et ductiles, cest--dire quon peut aussi les tirer en de fils
minces. La possibilit pour leurs lectrons de valence de se dplacer relativement
librement en fait de bons conducteurs de chaleur et dlectricit.
Les proprits chimiques
Les mtaux diffrent chimiquement des non-mtaux en ce quils forment des ions
positifs, des oxydes basiques et des hydroxydes. Exposs lair humide, beaucoup se
corrodent, cest--dire quils entrent en raction chimique; par exemple, le fer rouille
parce que loxygne de latmosphre sunit au mtal pour former loxyde de ce mtal.
Laluminium et le zinc ne semblent pas affects par ce phnomne, mais en fait ils
se recouvrent presque dun seul coup dune fine couche doxyde, ce qui empche
la raction chimique de se poursuivre davantage dans le mtal. Cette couche ne se
remarque gure parce quelle ressemble beaucoup au mtal mme. Ltain, le plomb
et le cuivre ragissent lentement dans des conditions normales. Largent ragit avec
des composs comme le dioxyde de soufre et se ternit quand il est expos un air
qui en contient. Les mtaux se combinent avec les non-mtaux pour former des sels,
comme dans les carbures, les carbonates, les chlorures, les nitrates, les phosphates,
les silicates, les sulfures et les sulfates.
La srie lectrochimique
(Veuillez prendre connaissance de cette srie dans un ouvrage de chimie minrale
de votre choix et bien ltudier)
Sur la base de leur abilit soxyder, cest--dire de perdre des lectrons, les mtaux
peuvent tre ordonns dans une srie lectrochimique ou srie de remplacement. Les
mtaux situs en dbut de srie, comme le csium et le lithium, sont plus susceptibles
de soxyder que ceux placs la fin de la srie, comme largent et lor. En gnral,
un mtal remplacera dans un compos nimporte lequel des mtaux placs aprs lui
dans la srie, ou lhydrogne, et, dans les conditions normales, il sera remplac par
nimporte lequel des mtaux placs avant lui dans la srie, ou par lhydrogne.
Proprits
Les mtaux alcalins possdent des proprits physiques en commun avec celles des
mtaux, bien que leurs densits soient plus faibles. Les mtaux alcalins ont un seul
lectron dans leur couche externe, faiblement li, de surcrot. Cest pour cette raison quils ont les plus grands rayons atomiques parmi les lments de leur priode
respective. Leurs proprits mtalliques et leurs trs fortes ractivits dcoulent de
leurs faibles nergies dionisation. Il nest en effet pas difficile darracher llectron
de valence dun mtal alcalin pour former un cation monovalent. Les mtaux alcalins
ont de faibles lectrongativits. Ils ragissent facilement avec des non-mtaux, avec
les halognes, en particulier.
Les proprits physiques
1. Ils sont gris et doux. Il est facile de les entailler avec un couteau. Ils montrent
alors une surface brillante que loxydation fait ternir.
2. Ils ont de faibles densits Li, Na et K ont des densits plus faibles que celle
de leau.
3. Ils sont de bons conducteurs de chaleur et dlectricit.
4. Leurs enthalpies de fusion et de vaporisation sont basses. Leurs liaisons mtalliques sont relativement faibles, tant donn quils nont quun seul lectron
disponible par atome.
5. Chaque mtal alcalin montre une couleur distinctive sous la flamme. La chaleur
de la flamme procure suffisamment dnergie pour faire accder llectron
de valence un niveau dnergie plus leve. Quand llectron revient son
niveau dnergie normale, il met une nergie dont la longueur est perceptible
dans le spectre visible.
Li rouge
Na jaune
K lilas
Rb rouge Cs bleu
6. Les rayons ioniques des mtaux alcalins sont beaucoup plus petits que leurs
rayon atomiques respectifs. La raison en est que latome ne contient quun
seul lectron dans le niveau s relativement loign du noyau dans une nouvelle couche quantique. Lorsque que celui-ci schappe lion qui en rsulte
est compos dlectrons situs dans des niveaux beaucoup plus prs du noyau.
Ce dernier se dploie donc sur un plus petit rayon.
eg 2Na(s) + 2H2O(I) 4
2NaOH(aq) + H2(g)
Les oxydes
Les mtaux alcalins forment des oxydes ioniques solides de composition M2O quand
ils brlent lair libre. De leurs cts, dans les mmes conditions, Na et K forment
respectivement le peroxyde Na2O2, et le superoxyde KO2, comme produits principaux.
Les hydroxydes
Les hydroxydes de mtaux alcalins de formule chimique MOH sont des solides cristallins ioniques de couleur blanche, solubles dans leau. Ces solutions aqueuses sont trs
alcalines (do le nom de ce groupe) et doivent donc tre manipules avec prudence.
Ils neutralisent les acides en formant des sels avec ceux-ci, par exemple:
NaOH(aq) + HCI(aq) 4
NaCl(aq) + H2O(l)
H2O(l)]
Les halognures
Les halognures de mtaux alcalins sont des solides cristallins blancs. Ils sont solubles dans l'eau sauf LiF qui possde une enthalpie rticulaire leve due la haute
intensit des interactions lectrostatique des petits ions Li+ et F-.
Les tats doxydation et les nergies dionisation
Les mtaux alcalins ont des tats doxydation de 0 et de +1. Tous les composs courants se forment partir de lion M+. En effet, la premire nergie dionisation de
ces lments est basse, tandis que la seconde est beaucoup plus leve. Llectron de
leur couche externe est facile arracher parce quil est bien protg de lattraction du
noyau par les lectrons qui remplissent toutes leurs couches internes. De fait, llectron suivant est beaucoup plus difficile extraire parce quil fait partie dun niveau
compltement rempli et quil se trouve beaucoup plus prs du noyau.
La premire nergie dionisation diminue mesure que lon descend dans le groupe
parce que llectron externe se trouve, dlment en lment, une plus grande distance du noyau et devient donc plus facile arracher.
Li
Na
K
Rb
Cs
1re
513.3
495.8
418.8
403.0
375.7
2e
7298.0
4562.4
3051.4
2632.0
2420.0
3e
11814.8
6912.0
4411.0
3900.0
3400.0
La solubilit et lhydratation
Tous les sels simples des lments du groupe 1 se dissolvent dans leau, produisant
des ions. Ces solutions sont par consquent conductrices dlectricit. tant donn
que lion Li+1 est petit, on pourrait sattendre ce que les solutions de sels de lithium
conduisent mieux llectricit que celles des autres sels. En fait, la tendance observe
est linverse: Cs+ > Rb+ > K+ > Na+ > Li+. La raison en est que les ions shydratent dans la solution. Comme le Li+ est tout petit, il exerce une plus grande attraction
sur les molcules deau et celles ci adhrent donc aux ions les rendant hautement
hydrats. Le rayon ionique slargit, ce qui ralentit le mouvement de lion. Cest
linverse avec le Cs+
Pour quun sel se dissolve, par exemple NaCl, ses constituants doivent pouvoir se
dfaire:
NaCl 4
Si un sel est soluble, cela indique que son nergie rticulaire est plus faible que
lnergie dhydratation. La solubilit dans leau des sels de la plupart des lments du
groupe 1 diminue mesure que lon descend dans le groupe. Cela sexplique par le
fait que si lnergie rticulaire varie peu lnergie libre dhydratation varie de faon
importante. Par exemple, la diffrence entre lnergie rticulaire de NaCl et KCl est
de 67 Kj/Mol, tandis que la diffrence de leur nergie libre dhydratation est de 76
Kj/Mol. Aussi, KCl est moins soluble que NaCl.
N.B. La tendance pour les fluorures et les carbonates est la hausse mesure que
lon descend dans le groupe.
Les diffrences entre le lithium et les autres lments du groupe 1
La chimie du lithium se rapproche davantage de celle des lments du groupe 2 (en
particulier de celle du magnsium) que de celle des autres lments de son groupe.
En comparaison, Li possde un point de fusion plus lev, il est plus dur, il ragit
moins loxygne et shydrate beaucoup plus que les autres lments du groupe 1.
De faon gnrale, on observe que les premiers lments de chaque groupe diffrent
du reste de ce groupe. Cela sexplique en partie du fait que le premier lment de
chaque groupe en est presque toujours le plus petit et il a donc tendance former des
composs covalents (rgle de Fujan).
La similarit entre Li du groupe 1 et Mg du groupe 2 est appele relation diagonale.
Ce type de relation existe galement entre les autres couples dlments: Be et
Al, et entre B et Si. Ces relations stablissent en partie cause de la similarit des
dimensions ioniques entre les couples et surtout cause de leurs trs proches lectrongativits.
De densits faibles, mais plus leves que celles des mtaux alcalins comparables.
En gnral, ils sont dun blanc argent et possdent des points de fusion et
dbullition levs.
Ils sont souvent plus rsistants que la plupart des mtaux.
Tous sont des mtaux ductiles et mallables, dun aspect lustr.
Les mtaux du groupe 2 sont plus durs et plus denses que le sodium et le potassium et
possdent des points de fusion plus levs. Ces proprits dcoulent de la prsence de
deux lectrons de valence dans chaque atome, ce qui entrane une liaison mtallique
plus forte que celles quon trouve dans les lments du groupe 1.
Quatre de ces lments montrent des couleurs caractristiques quand on les passe
sous la flamme:
Mg Blanc lustr
Ca Rouge brique
Sr Cramoisi
Ba Vert pomme
Les rayons atomiques et ioniques augmentent graduellement mesure que lon descend dans le groupe. Les rayons ioniques sont nettement plus petits que leurs rayons
atomiques correspondants parce que les atomes de ces lments ont deux lectrons
dans leur niveau s et qui se trouvent relativement loin du noyau et cest la perte de
ces deux lectrons qui forment lion. Les autres lectrons de latome se retrouvent
dans des niveaux plus prs du noyau. De plus, la charge nuclaire effective tant plus
grandes sur ces couches, les lectrons sont davantage attirs vers le noyau, ce qui
rduit encore la dimension de lion.
2Mg(s) + O2(g) 4
Ca(s) + Cl2(g) 4
2MgO(s)
CaCl2(s)
Tous ces mtaux, sauf le bryllium, soxyde lair ambiant, ce qui ternit leurs surfaces. Le baryum est si ractif quil faut le stocker dans lhuile.
Tous ces mtaux, sauf le bryllium, rduisent leau et diluent les acides en hydrogne:
Mg(s) + 2H+(aq) 4
Mg(aq) + H2(g)
Le magnsium ragit lentement avec leau, moins que celle-ci soit bouillante, mais
le calcium ragit rapidement, mme temprature ambiante, en formant des suspensions laiteuses dhydroxyde de calcium solubles en petites quantits.
Le calcium, le strontium et le baryum rduisent lhydrogne gazeux lorsquon les
chauffe, pour former lhydrure suivant:
Ca(s) + H2(g) 4
CaH2(s)
Les mtaux chauffs sont suffisamment forts pour rduire lazote gazeux pour former
des nitrures:
3Mg(s) + N2(g) 4
Mg3N2(s)
2Mg(s) + CO2(g) 4
2MgO(s) + C(s)
Par consquent, les extincteurs anhydride de carbone ne peuvent tre utiliss pour
teindre un incendie caus par le magnsium.
Les oxydes
Les oxydes de mtaux alcalino-terreux ont comme formule chimique gnrale MO
et sont basiques. On les prpare normalement en chauffant lhydroxyde ou le carbonate pour librer le dioxyde de carbone sous sa forme gazeuse. Ils ont de grandes
enthalpies rticulaires et des points de fusion levs. Tous ces lments produisent
des peroxydes et des MO2, sauf le bryllium, dont le cation Be2+ est trop petit pour
accueillir lanion du peroxyde.
Les hydroxydes
Les oxydes de calcium, de strontium et de baryum ragissent avec leau pour former
des hydroxydes:
CaO(s) + H2O(l) 4
Ca(OH)2(s)
Lhydroxyde de calcium est aussi connu sous les noms de chaux teinte ou dlite,
ou tout simplement chaux. Il est soluble dans leau en petites quantits pour donner
une solution lgrement alcaline, aussi connue sous le nom deau de chaux, quon
utilise pour vrifier la prsence de gaz carbonique.
Les halognures
On trouve normalement les halognures du groupe 2 sous leurs formes hydrates.
Ils sont tous ioniques, sauf le chlorure de bryllium. Le chlorure de calcium anhydre
prsente une grande affinit avec leau et on lutilise comme desschant.
Nom
bore
aluminium
gallium
indium
thallium
symbole
B
Al
Ga
In
Tl
configuration lectronique
[He]2s22p1
[Ne]3s23p1
[Ar]3d104s2 4p1
[Kr]4d105s2 5p1
[Xe]4f14 5d106s2 6p1
2Al(s) + Fe2O3(s) 4
2Fe(liq) + Al2O3(s)
Les oxydes
Loxyde de bore B2O3 est un oxyde acide. Cest un solide blanc insoluble qui possde
un point dbullition trs lev (plus de 2000K) cause de sa forte structure en rseau
covalente. Loxyde daluminium, Al2O3, est amphotre.
Les halognures
Le plus important halognure du bore est le trifluorure de bore, un gaz. Le chlorure
daluminium, AlCl3 est un solide volatil qui se sublime 458K. La vapeur provenant de
la sublimation consiste en un mlange quilibr de monomres (AlCl3) et de dimres
(Al2Cl6). On lutilise pour prparer le puissant rducteur le ttrahydridoaluminate de
lithium, LiAlH4, aux multiples usages.
Tant le chlorure de bore que le chlorure daluminium agissent comme des acides de
Lewis auprs dun large ventail de donneurs de paire dlectrons, ce qui a largement
rpandu leur utilisation comme catalyseurs. Le chlorure daluminium, notamment,
est utilis pour limportante raction de Friedel-Crafts.
Les hydrures
Le bore produit une longue et intressante srie dhydrures, les boranes. Le plus simple
dentre eux est le dimre B2H6 et non comme on aurait pu le supposer le BH3.
Les tats doxydation et les nergies dionisation
On trouve le bore et laluminium que sous leur forme oxyde dans leurs composs
avec un nombre doxydation de +3 et, part quelques exceptions, leurs composs
peuvent tre dcrits comme tant ioniques. Leur configuration lectronique comporte
trois lectrons en dehors de la configuration dun gaz noble, deux dans la couche s
et un dans la couche p. Llectron de la couche externe p est facile enlever, tant
situ trs loin du noyau et trs bien protg contre la charge nuclaire effective. Les
deux autres lectrons sont aussi relativement faciles arracher. Tenter de retirer
davantage dlectrons exige de dfaire des couches quantiques remplies, ce qui est
difficile. Leurs nergies dionisation le refltent bien: les trois premires nergies
dionisation sont faibles et la quatrime est beaucoup plus leve.
Leffet de la paire inerte
On emploie souvent lexpression effet de la paire inerte en relation avec la stabilit
des tats doxydation qui sont deux fois moindre que la valence de groupe pour les
lments les plus lourds des groupes 13, 14, 15 et 16. Par exemple, dans le groupe
13, ltat doxydation +1 du Tl est plus stable et les composs partir de TlIII sont
comparativement plus rares. La stabilit augmente selon la squence suivante:
La tendance dans les groupes 14, 15 et 16 quant la stabilit est quelle demeure
semblable dans chacun de ces groupes, sauf pour leurs membres les plus lourds, cest-dire le plomb, le bismuth et le polonium dont les tats doxydation sont connus. Ltat
doxydation le plus bas pour chaque lment en question est celui de deux lectrons
de valence dans lorbitale s. Devant ce fait, on pourrait tenter une explication toute
simple, savoir que les lectrons de valence dans une orbitale s seraient lis par une
nergie plus grande que celle liant les lectrons dans les orbitales p et seraient donc
moins susceptibles de se prter une liaison avec des ions. Malheureusement, cette
explication ne tient pas la route.
3.4.2. Le groupe 14
Le groupe 14 se compose de C, Si, Ge, Sn et Pb.
Les proprits physiques
1. De gauche droite dune priode, les rayons ioniques diminuent, mais lorsquon arrive au groupe 14 (IVA), les anions diminuent en taille en sapprochant
des gaz nobles.
2. Les rayons atomiques augmentent mesure que lon descend dans le groupe.
La variation de dimension entre Si et Ge est cependant moins grande que
prvue, parce que Ge possde une couche 3d remplie, peu efficace contre la
charge nuclaire effective.
3. Ils montrent une gradation vers le bas, du carbone non mtallique au plomb
(Pb) dont les oxydes sont amphotres bien quil soit principalement mtallique.
4. La ligne diagonale qui spare dans le bloc p les mtaux des non-mtaux
passe entre Si et Ge, cest--dire que Si est plutt un non-mtal et Ge se comporte en gros comme un mtal. Cela dit, les deux sont considrs comme des
mtallodes.
5. Les quatre premires nergies dionisation laissent penser que les lments
ont des tats doxydation de +4.
6. Mme sils montrent des tats doxydation de +4, les tats doxydation de
+2 deviennent plus stable mesure que lon descend dans le groupe. ce
compte, Pb ressemble davantage ses voisins mtalliques.
Les proprits chimiques
Ces lments sont relativement peu ractifs, mais leur ractivit saccrot mesure
que lon descend dans le groupe. Ltat doxydation M2+ se stabilise chez les lments
situs vers le bas du groupe. Cette non-ractivit est due en partie au revtement des
oxydes leur potentiel lev leur permettant de rduire H+ en H2 sur leur surface.
Les ractions avec leau
C, Si et Ge ne ragissent pas avec leau. Sn ragit avec la vapeur pour donner SnO2
et H2. Pb ne ragit pas avec leau probablement cause de son revtement oxyd.
O2 + 2 C 2 CO
CO est aussi un produit driv de la rduction de minerais doxydes de mtal contenant du carbone, comme le montre la forme simplifie suivante:
MO + C M + CO
Le fer est rduit de ses oxydes avec le coke dans de haut-fourneaux pour produire de
la fonte de premire fusion et du dioxyde de carbone:
2 Fe2O3 + 3C 4 Fe + 3 CO2
Dioxyde de silicium
Le compos chimique du dioxyde de silicium, aussi connu sous les noms de silice ou
silox (du latin silex) est un oxyde de silicone de formule chimique SiO2, est reconnu
pour sa duret depuis le ixe sicle. La silice se trouve facilement dans la nature sous
forme de sable ou de quartz. Il est le composant principal de la plupart des types de
verre et de matriau comme le bton.
Le dioxyde de silicium se forme quand on expose le silicium loxygne de lair
ambiant. Une couche trs mince (approximativement 1 nm ou 10 ) doxydation
naturelle se forme la surface du silicium quand il est expos lair ambiant. Pour
provoquer lapparition contrle de couches de dioxyde de silicium, on expose le
silicium de plus hautes tempratures dans des environnements artificiels.
Il est facile de raliser loxydation thermique du silicium en chauffant des substrats
des tempratures de lordre de 900 1200C. Latmosphre dans la fournaise o se
fait loxydation est sature doxygne pur ou de vapeur deau. ces tempratures
leves, les molcules se rpandent facilement dans la couche croissante de SiO2. En
frlant et en pntrant la surface du silicium, loxygne se combine elle pour former
le dioxyde de silicium. Les ractions chimiques qui seffectuent alors sont:
ou
Il existe dans la nature quatre isotopes stables du plomb, dont trois dentre eux rsultent de la dsintgration naturelle dlments radioactifs (le thorium et luranium).
Cette dsintgration se droulant un rythme constant, il est possible destimer lge
maximum dune pierre contenant du plomb ou sa composition une poque antrieure,
tant que la pierre na pas t altre chimiquement. Il existe 25 isotopes radioactifs
connus du plomb, dont quelques uns existent en petites quantits dans la nature.
3.4.3. Le groupe 15
Les lments de ce groupe ont tous cinq lectrons dans leur couche externe. Ils peuvent
atteindre un tat doxydation de 5 quand ils sont exposs loxygne, en utilisant leurs
cinq lectrons pour former des liaisons. La tendance linertie de la paire dlectrons
s (effet de la paire inerte) saccrot avec laugmentation du poids atomique. Seuls les
lectrons p interviennent dans les liaisons, ce qui dbouche sur une trivalence. Des
valences de 3 et de 5 surviennent avec les halognes et le soufre.
Le groupe montre la tendance habituelle, cest--dire que le caractre mtallique
augmente mesure que lon descend dans le groupe: N et P sont des non-mtaux,
As et Sb (lantimoine) sont des mtallodes et, enfin, Bi est un mtal. En sachant
que les oxydes de mtaux sont basiques et que ceux des non-mtaux sont acides, on
remarque que les oxydes de N et P sont acides, ceux de As et Sb sont amphotres et
celui de Bi est basique.
Les proprits gnrales de lazote et du phosphore
Les proprits de lazote
Les proprits physiques
Comme premier lment du groupe, il diffre du reste de sa famille. Lazote est un
gaz incolore inodore et sans saveur. Sa densit de vapeur est de 14 (celle de lair est
de 14.4). Il est donc un peu plus lger que lair. Lazote est lgrement soluble dans
leau. Un litre deau dissout environ 22 ml dazote 0C. Lazote refroidi et comprim forme un liquide qui bout -196C. Refroidi davantage, il forme un solide
semblable la neige qui fond -210C.
Les proprits chimiques
Lazote, tant un gaz neutre, ne peut tre dtect par les indicateurs colors. Il nest ni
combustible ni un agent auxiliaire de la combustion. Dans des conditions normales,
il ne se combine pas facilement avec dautres lments. Une molcule dazote est
diatomique. Les deux atomes se combinent en partageant leurs trois paires dlectrons.
La triple liaison entre les atomes est si forte, quil faut beaucoup dnergie pour la
briser. Cest pourquoi il faut runir des conditions trs particulires, temprature,
pression, catalyseur, acclrateur, voltage lev, etc., pour que lazote se combine
dautres lments.
a) Avec lhydrogne; lazote se combine lhydrogne en prsence dtincelles
lectriques pour donner de lammoniaque. Habituellement, on obtient de lammoniaque en traitant un mlange dhydrogne et dazote dans un rapport 3:1
(par volume) 450C et une pression de 200 1000 atm, en prsence dun fil
de fer comme catalyseur et de molybdne comme acclrateur. Lacclrateur
est une substance qui, avec le catalyseur, augmente lefficacit de la catalyse;
on lappelle aussi activateur
b) Avec loxygne; lazote se combine loxygne seulement en prsence dun
arc lectrique et une temprature de 3000 5000C pour former du monoxyde dazote. Ainsi, lorsquun clair dchire le ciel, ltincelle lectrique
haut voltage rend lazote et loxygne de latmosphre suffisamment actifs
pour former du monoxyde dazote.
c) Avec les mtaux; lazote se combine au magnsium, au calcium et laluminium chauff au rouge ou en combustion pour former leurs nitrures respectifs
(N-3).
Un compos binaire fait dun lment et dazote est appel nitrure. Lorsque les nitrures
ragissent avec leau chaude, ils produisent des hydroxydes et de lammoniaque.
Avec le carbure de calcium; le carbure de calcium chauff entre 800 et 1000C en
prsence dazote donne la cyanamide de calcium, un engrais important. Le nom
commercial de la cyanamide de calcium est le Nitrolim.
Les proprits du phosphore
Les proprits physiques
Le phosphore est solide la temprature ambiante. Il est blanc, mou, cireux et actif.
Les proprits chimiques
Le phosphore ragit lair humide en mettant des radiations lumineuses (chimiluminescence). Comme il senflamme spontanment lair 35C, on lentrepose sous
leau. Il est trs toxique galement. Chauff prs de 250C ou des tempratures
Le dioxyde et le trioxyde de soufre, (SO2 et SO3), sont les oxydes les plus importants
de cet lment. SO2 est un gaz incolore lodeur asphyxiante. Il se dissout rapidement
dans leau pour donner de lacide sulfureux et il se transforme aussi facilement en
SO3.
symbole
configuration lectronique
fluor
chlore
brome
iode
astate
F
Cl
Br
I
At
[He]2s22p5
[Ne]3s23p5
[Ar]3d104s2 4p5
[Kr]4d105s2 5p5
[Xe]4f14 5d106s2 6p5
Les proprits chimiques des lments de ce groupes sont plus uniformes. Le fluor
possde la plus haute lectrongativit de tous les lments. Les halognes sont particulirement ractifs aux mtaux alcalins et alcalins terreux, formant des cristaux
ioniques stables.
N.B. Le fluor montre certaines anomalies cause de la petite dimension de son atome
et de son ion, qui fait que plusieurs atomes de F peuvent se regrouper autour dun
atome central, comme dans AlF63- en comparaison avec AlCl4-. La liaison F-F est plus
faible que prvue, cause de la petite taille de latome F ce qui rapproche davantage
les paires isoles que dans le cas des autres halognes et la force de rpulsion affaiblit
alors la liaison.
3, 4
4, 16
3, 16
4, 3.
Na
Al
Si
Ar
1
7
8
18
5. Dans quel groupe les lments forment habituellement des oxydes avec M2O3?
a)
b)
c)
d)
1
3
13
2
2
14
16
18
N
P
Ti
Bi
1
2
4
8
2-3
2-5
2-8-5
2-8-6
10. Quel lment du groupe 14 est le plus susceptible de former des chlorures avec
le MCl2?
a)
b)
c)
d)
C
Si
Sn
Pb
11. Quel tat doxydation assignerez-vous aux lments X et Y selon la table cidessous?
X
Y
786
1,060
a)
b)
c)
d)
1,577
1,890
3,228
2,905
4,354
4,950
16,100
6,270
2 et 3
4 et 5
5 et 6
1 et 1.
modrment ionique
purement covalent
ionique
covalent.
21,200
16
8
6
10
[Kr]4s24p5
[Ar]4s24p7
[Ar]4s24p5
[Ar]3s23p5.
Na et Cl
Mg and O
Na et F
H et O
18. Le fluorure daluminium est ionique, alors que liodure daluminium est covalent
parce que
a)
b)
c)
d)
augmente
saccrot puis diminue
demeure constante
augmente puis reste constante
Rponses
1. c
2. c
3. a
4. d
5. c
6. b
7. d
8. c
9. a,
10. d
11.b
12. a
13. c
14. c
15. c
16. d
17. a
18. b
19. d
20. b
Activit dapprentissage 4
Titre de lactivit dapprentissage: Occurrence, abondance et extraction
la fin de cette unit, ltudiant devrait tre en mesure de:
1. valuer labondance des lments dans la nature.
2. Prvoir et expliquer les mthodes dextraction des lments du bloc s.
3. Prvoir et expliquer les mthodes gnrales dextraction des lments mtalliques du bloc p selon les sries lectrochimiques.
4. Prvoir et expliquer les mthodes gnrales dextraction des lments nonmtalliques du bloc p.
5. Prvoir et expliquer les mthodes gnrales dextraction et de purification des
lments gazeux du bloc p.
6. Mener un projet de recherche en vue de lextraction dlments des blocs s
et p et en rdiger le rapport.
Rsum de lactivit dapprentissage 4
Jusqu maintenant nous avons examin les positions et les tendances des lments des
blocs s et p dans le tableau priodique. Dans la prsente unit, nous nous occuperons
de loccurrence et de labondance des lments des blocs s et p et des faons de les
extraire. Nous considrerons les lments dans leur ensemble comme des groupes
dans le tableau priodique, en prenant loccasion comme exemple quelques uns
de ces lments. Nous examinerons aussi les tendances gnrales dextraction, en
observant la position des lments dans les sries lectrochimiques. Nous discuterons
galement la question de lextraction des lments gazeux de latmosphre.
Lectures obligatoires
1. Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry, 3rd Edition. Longman Singapore Publisher (1992).
2. William L. Jolly, Modern inorganic Chemistry 2nd Ed. McGraw-Hill. Inc.
New York, USA (1991).
3. Catherine E. Housecroft and Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry. PrenticeHall International, USA. (2000).
4. F. Albert Cotton and Geoffrey Wilkinson, F. R. S. Advanced Inorganic Chemistry, A Comprehensive text, 6th edition. Wiley Eastern Limited, New Delhi.
India. (1984).
5. J. D. Lee, Concise Inorganic Chemistry, 4th edition. Chapman & Hall, New
York. USA. (1993).
6. Thomas R. Gilbert, Rein V. Kirss, and Geoffrey Davies; Chemistry, The
science in context. W.W. Norton and company NY, USA.(2004).
7. Carole H. McQuarrie, Donald A. McQuarrie and Peter A. Rock. General Chemistry, 3rd edition. W. H. Freeman and Company, New York, USA, (1990).
Liens utiles
1. http://www.infoplease.com/ce6/sci/A0859587.html Bonne introduction aux m-
tuits.
5. http://en.wikipedia.org/wiki/Frasch_process Sur le processus dextraction du
soufre.
6. http://www.chemsoc.org/viselements/pages/fluorine.html Information sur le
fluor.
Ressources multimdia requises
- Ordinateur muni dune connexion Internet, afin daccder aux liens et ressources gratuits.
- quipements multimdia comme lecteurs de CD et VCD, etc.
- Le CD-ROM du module Introduction la chimie minrale I contenant les
rfrences consulter et les diverses dmonstrations.
Activits dapprentissage
Occurrence, abondance et extraction.
On appelle minral tout lment ou compos solide que lon peut trouver dans la
crote terrestre. Un minral qui contient un pourcentage suffisant lev dun mtal
pour une extraction des fins conomiques est appel minerai. Les minerais les plus
courants sont les oxydes et les minraux sulfurs. Ces derniers sont les minerais les
plus anciens. Ils se sont forms au moment o rgnait au dbut de la Terre une intense
activit volcanique dgageant beaucoup de soufre. Les oxydes se sont forms par la
suite au moment o la photosynthse des plantes a commenc relcher de vastes
quantits doxygne dans latmosphre. Les dpts de minerais sont des ressources
finis (cest--dire, quils en existent seulement une certaine quantit sur la Terre) et
elles ne sont pas renouvelables. De nos jours, beaucoup de mtaux sont obtenus en
recyclant la ferraille. Par exemple, la moiti de laluminium, du cuivre, du plomb,
de lacier et de ltain utilis actuellement au Royaume-Uni provient du recyclage
de la ferraille.
Un mtal situ au-dessus du carbone dans la srie de ractivit peut tre extrait de
son minerai par lectrolyse. Un mtal plac sous le carbone sera quant lui extrait
de son minerai par un chauffage en prsence de carbone. Le mtal est alors dtach
de son anion non mtallique par le carbone plus ractif que lui. On utilise le carbone
parce quil facile obtenir et bon march (le coke et le charbon sont deux formes
de carbone). On dit alors que le mtal du minerai est rduit par la raction avec le
carbone. On peut aussi utiliser lhydrogne pour rduire les mtaux qui sont en-dessous de lui dans la srie de ractivit. Cependant, tant beaucoup plus cher que le
carbone, on lutilise grande chelle que dans lextraction du tungstne, afin dviter
la formation de carbure de tungstne.
Le tableau qui suit prsente un rsum des mthodes dextraction possibles selon les
diverses conditions.
Mthode
Type de mtaux
Etudes chimiques
Le NaCl fondu contient des ions de sodium et de chlore.
Raction globale
Aprs ce processus, le sodium est conserv dans lhuile parce quil soxyde rapidement au contact de loxygne de latmosphre. De plus, le sodium ragit de faon
explosive avec nombre dlments et de composs non mtalliques.
Une cellule similaire peut tre utilise pour extraire le potassium du KCl, Pour
cela il faut oprer, des tempratures plus leves. Une mthode moderne utilise
moindre frais la vapeur de sodium pour rduire le K 850C dans des rservoirs de
flottaison.
Na + KCl NaCl + K
Tous les facteurs considrs dans le choix des mthodes dextraction des mtaux du
groupe 1 sappliquent ici. Tous les mtaux peuvent tre obtenus par lectrolyse dans
leurs chlorures en fusion, auxquels on ajoute du chlorure de sodium pour abaisser
leurs points de fusion.
(crivez lquation chimique de la raction dcrite ci-dessus).
Groupe 13
Occurrence et Extraction
Ces lments ne se trouvent pas ltat pur dans la nature, mais ils sont prsents
dans nombre de minraux et de minerais. La bauxite et la cryolite sont les minerais
qui contiennent le plus daluminium.
Laluminium est llment le plus largement utilis de ce groupe. On lextrait par
llectrolyse de loxyde daluminium, obtenu par la purification de la bauxite. Le
point de fusion lev de loxyde daluminium ne permet pas une lectrolyse dans
son tat de fusion, on le dissout donc dans de la cryolite fondue.
Utilisation industrielle
Le bore
Dcouvert en 1808 en France par J.L. Gay-Lussac et L.J. Thnard, Paris, et en
Angleterre par Sir Humphry Davy, Londres. Son nom vient de larabe buraq
qui veut dire borax, son principal minerai. ltat pur, le bore est une poudre noire
assez peu utilise sous cette forme, mais ses composs jouent un rle important dans
bien des industries, comme la fabrication de verre et de dtergents, ainsi que dans
lagriculture. Le pyrex est un verre solide et rsistant la chaleur grce lacide
borique quon utilise pour le fabriquer. Le bore est un minral essentiel pour les
plantes, alors quil peut tre toxique chez les animaux concentration leve. Nous
en absorbons environ 2 milligrammes par jour dans notre nourriture (environ 60 g
dans notre vie).
On obtient du bore de basse qualit par la rduction de B2O3 en prsence de Mg et de
Na haute temprature. Il est difficile dobtenir du bore ltat pur, car cela exige
des tempratures de lordre de 2180C.
Laluminum
On tire laluminium de la bauxite de forme AlO.OH.(Al 2 O 3 .H 2 O) ou
Al(HO)3.(Al2O3.3H2O). Le minerai est dabord dbarrass de ses impurets (souvent
des composs de fer et de silicium) par sa dissolution dans NaOH. Al amphotre
se dissout mais non les impurets. Le Al(OH)3 se prcipite dans une solution dun
aluminate alcalin dans laquelle on introduit du CO2 gazeux ou du Al2O3. Le Al(OH)3
est alors cuit ( trs hautes tempratures) pour produire un Al2O3 pur. Al2O3 est ensuite ajout de la cryolite Na3[AlF6] fondu pour tre lectrolys dans des rservoir
dacier dont lintrieur est tapiss de graphite. Les cathodes et les anodes sont aussi en
graphite. Les cellules fonctionne continuellement et on fait scouler par intervalles
laluminium en fusion (point de fusion 600C) par la base de la cellule. On rajoute
de la bauxite mesure.
nigme 1. quoi sert la cryolite?
nigme 2. Quels sont les produits qui se forment lanode terminale de la cellule?
Solution 3. Il exige beaucoup dnergie et devient conomiquement intressant seulement l o on peut accder des ressources hydrolectriques prix
modique.
Le groupe 14
part le germanium, les lments du groupe 14 sont bien connus. Le carbone est le
dix-septime lment parmi les plus abondants dans la crote terrestre, tandis que le
silicium est en le deuxime en poids. On trouve aussi des traces de Ge dans les minerais. Bien que ltain et le plomb soient relativement rares, on les trouve concentrs
dans des dpts, ce qui les rend facile extraire.
On trouve le carbone sous forme de dpts de charbon, de ptrole brut et de sels
carbonats. On le trouve aussi sous forme de graphite, de diamant, de suie de CO2
de CO gazeux.
Le coke est produit en grandes quantits par la carbonisation haute temprature du
charbon. Le charbon est chauff sous vide dans de grands fours. Le coke est largement
utilis dans lextraction minire du fer et de bien dautres mtaux.
nigme. Comment sont extraits le diamant et le graphite?
Solution. On les extrait tout bonnement du sol pour ensuite les nettoyer,
puisquon les trouve la plupart du temps ltat pur dans la nature.
Le silicium
On obtient du Si en rduisant le SiO3 en prsence de grandes quantits de coke extrmement pur. On obtient aussi du Si de grande qualit en le convertissant en SiCl4,
quon purifie par distillation puis que lon rduit en prsence de Mg et Zn.
SiO2 + xC Si + 2CO
Si + yCl2 SiCl4
N.B. Veuillez quilibrer les quations ci-haut en indiquant les valeurs des coefficients
x, y et z. (x = y = x = 2).
On peut rendre le Si semi-conducteur par une rduction de Na2[SiF6] en prsence
de sodium.
En prsence doxygne, la surface du silicium soxyde pour former du dioxyde de
silicium (SiO2). Le dioxyde de silicium naturel est un excellent isolant lectrique. Il
est utilis comme barrire physique au cours de lintroduction ou la diffusion dimpurets, pour isoler des dispositifs semi-conducteurs, comme composants de transistors
ou comme entrecouche dilectrique dans les structures de mtallisation niveaux
multiples, comme les modules multipuces. Cette particularit doxydation a t vite
prise en compte dans ltablissement des procds de fabrication et a fait du silicium
le principal semi-conducteur utilis actuellement dans les circuits intgrs.
N.B. Trouvez les procds dextraction du plomb ( partir du minerai de galne) et
de ltain ( partir du minerai de cassitrite).
Le groupe 15
Bien que lazote compte pour 78% de latmosphre terrestre, il est peu abondant
dans la crote terrestre. Cela peut sexpliquer en partie cause du fait que les nitrates, tant hautement solubles dans leau, ne sont donc pas stables dans la crote.
Cela dit, des gisements de NaNO3 ont t dcouverts dans des rgions dsertiques
du Chili. Le phosphore est le onzime parmi les lments les plus abondants dans la
crote terrestre. Il constitue 60% des os et des dents chez les humains. On les trouve
surtout sous forme de fluoroapatite [Ca3(PO4)2.CaF2] et dhydroxylapatite [Ca3(PO4)2.
Ca(OH)2]. Les lments As, Sb et Bi sont peu abondants. Leurs principales sources
sont les sulfures quon trouve sous forme de traces dans les minerais. As et Sb sont
toxiques et doivent donc tre manipuls avec prcaution.
Lazote
On obtient de faon industrielle de lazote gazeux en condensant de lair jusqu son
tat liquide, que lon distille ensuite en partie. Le point dbullition de lazote tant
plus bas que celui de loxygne, il se distille donc en premier.
nigme 1. Quels sont les principaux composants de lair liquide?
Rponse. N2, O2, Ar, H2O, CO2, Ne, H2, He, etc.
nigme. 2. Quels sont les points dbullition de N2, O2, CO2 et H2O?
Le phosphore
On le trouve le plus souvent dans les roches phosphats. Les principales rgions
minires sont la Russie, les tats-Unis, le Maroc, la Tunisie, le Togo et Nauru. On
lobtient aussi de faon industrielle en rduisant le phosphate de calcium en prsence
de C dans des fournaises lectriques des tempratures de 1400 1500C. On ajoute
du sable (silice SiO2) pour retirer le calcium sous forme de laitier liquide (silicate de
calcium) et pour chasser le phosphore sous forme P4O10. Le carbone rduit le P4O10
en P. hautes tempratures, le P gazeux se distille, principalement en P4 mais aussi
un peu de P2. On le condense en phosphore blanc en le passant dans leau.
Le groupe 16
Loxygne est le plus abondant de tous les lments. Dans son tat libre, il reprsente
21% de latmosphre, 23% en poids. Cependant, il constitue 47% de la crote
terrestre sous forme de ses composs dont les plus importants sont les minraux
silicats, ses oxydes, les sulfates et les carbonates. Il reprsente 89% du poids total
de tous les ocans du monde.
Le soufre est le seizime parmi les lments les plus abondants de la crote terrestre
et reprsente 0,03% de son poids. On le trouve principalement dans les minerais
sulfurs et sulfats (le gypse). Quant aux autres lments du groupe (Se, Te et Po),
on les trouve sous forme de traces.
Loxygne
On produit commercialement loxygne une chelle industrielle par distillation
fractionne dair liquide (voir sparation de lazote de lair liqufi). Le gaz produit
de cette faon contient des traces de N2, de Ar et dautres gaz. On le prpare aussi
Le fluor
Le fluor est trs ractif ce qui rend difficile sa fabrication et sa manipulation. On
lobtient en traitant CaF2 avec H2SO4 pour en faire un mlange aqueux de HF. Il est
ensuite distill pour donner du HF lanhydre HF liquide. On lectrolyse ensuite une
solution refroidie de KHF2 en prsence de HF anhydre pour donner F2 et H2.
KF + HF K[HF2]
Les protons et les ions hydroxyles sont continuellement prsents parce qu tout
moment 1 sur 10 millions de molcules se divise en ions. Bien que la proportion
dhydrogne soit faible, le nombre de protons et dion hydroxyle est considrable.
la cathode (-)
Les Na+ and H+ sont attirs, mais le sodium tant au dessus de lhydrogne dans la
srie de ractivit, il est plus facile de donner des lectrons H+ qu Na+, ainsi Na+
nest pas dcharg.
2Cl-(aq) - 2e- Cl
sulfates
oxydes
sulfites
carbonates
3. Quels sont les lments les plus susceptibles dexister dans la nature sans tre
combins dautres lments?
a)
b)
c)
d)
Na
O
N
Ar
bauxite
oxyde
apatite
alumina
aluminium
oxygne
eau
silice
Activit dapprentissage 5
Titre de lactivit dapprentissage: les utilisations et applications des
lments des blocs s et p.
la fin de lunit, ltudiant devrait tre en mesure de
1. Dcrire, valuer et prdire les utilisations et les applications conomiques de
certains lments du bloc s.
2. Dcrire, valuer et prdire les utilisations et les applications conomiques de
certains lments du bloc p.
3. Dcrire, valuer et prdire les utilisations et les applications conomiques de
certains lments donns des blocs s et p.
Rsum de lactivit dapprentissage
Nous voici la dernire unit du module, au cours duquel nous avons examin la
chimie des lments des blocs s et p. Cependant, le but ultime de toute technologie ou
toute connaissance est leurs applications possibles. Dans cette unit, nous discuterons
de ces possibles usages et applications de ces lments. De plus, nous rflchirons
des applications pour des lments hypothtiques et leurs composs. Le tout se
terminera sur des exemples pertinents et des exercices.
Lectures obligatoires
1. Philip Mathews, Advanced Chemistry 1, physical and industrial. Cambridge
University Press, (1992).
2. Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry, 3rd Edition. Longman Singapore Publisher (1992).
3. Catherine E. Housecroft and Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry. PrenticeHall International, USA. (2000).
4. F. Albert Cotton and Geoffrey Wilkinson, F. R. S. Advanced Inorganic Chemistry, A Comprehensive text, 6th edition. Wiley Eastern Limited, New Delhi.
India. (1984).
5. J. D. Lee, Concise Inorganic Chemistry, 4th edition. Chapman & Hall, New
York. USA. (1993).
6. Thomas R. Gilbert, Rein V. Kirss, and Geoffrey Davies; Chemistry, The
science in context. W.W. Norton and company NY, USA.(2004).
7. Carole H. McQuarrie, Donald A. McQuarrie and Peter A. Rock. General Chemistry, 3rd edition. W. H. Freeman and Company, New York, USA, (1990).
8. Otto S. Wolfbeis, Fiber Optics Chemical sensors and Biosensors, Vol. 1.
CRC Press, London, (1991).
Liens utiles
1. http://www.webelements.com/webelements/scholar/elements/carbon/uses.
html Les usages de carbone
2. http://www.corrosionsource.com/handbook/periodic/14.htm Les usages du
silicium
3. http://www.webelements.com/webelements/scholar/elements/nitrogen/uses.
html Sur lazote
4. http://chandrasekaran.tripod.com/uses.html Sur le phosphore
5. http://www.infoplease.com/ce6/sci/A0860185.html Sur loxygne
6. http://library.thinkquest.org/C004050F/use.htm Les usages du chlore
Ressources multimdia requises
- Ordinateur muni dune connexion Internet, afin daccder aux liens et ressources gratuits.
- quipements multimdia comme des lecteurs de CD et VCD, etc.
- Le CD-ROM du module Introduction la chimie minrale I contenant les
rfrences consulter et les diverses dmonstrations.
Activits dapprentissage
Les utilisations des lments des blocs s et p
Fondamentalement, lutilisation ou lapplication de tout lment est dtermine par
ses proprits physiques et chimiques. Dans la plupart des cas, nous examinerons
seulement un ou deux membres de chaque groupe.
Les mtaux alcalins
Le groupe comprend Li, Na, K, Rb et Cs et ils sont tous des mtaux.
Le lithium: On lutilise dans des alliages, en particulier avec laluminium, qui servent
la fabrication de morceaux davion, solides et lgers. tant donn sa dimension et
son lectropositivit (loppos de llectrongativit), le lithium est utilis pour la
fabrication de piles primaires et secondaires au lithium. Son compos Li2CO3 est
utilis pour tremper le verre.
Le sodium: En gros, environ 60% de Na est utilis en alliage avec le plomb pour
produire PbEt4 et PbMe2, utiliss comme agent antidtonant dans le ptrole. Le sodium
liquide est utilis dans les centrales nuclaires comme caloporteur. Lhydroxyde de
sodium NaOH et le carbonate de sodium Na2CO3 sont les plus importants alcalins
utiliss dans lindustrie. Les deux servent la fabrication du papier, de lalumine, du
savon et de la rayonne. NaOCl est utilis comme javellisants et dsinfectants.
nigme. Pourquoi serait-il possible dutiliser lazote liquide comme un nouveau caloporteur dans les centrales nuclaires (un indice: pensez la temprature moyenne
de 600C des oprations dans une centrale).
Solution: Lutilisation du sodium comme caloporteur dans les racteurs nuclaires
repose sur trois des proprits de ce mtal. Dabord, il est liquide des tempratures
entre 98 et 883C; il peut donc circuler aisment auteur du cur chaud du racteur
(qui fonctionne temprature denviron 600C). Ensuite, cest un bon conducteur
de chaleur ( cause du mouvement libre de ses lectrons dlocaliss); la chaleur
excessive gnre par le cur est vacue efficacement. Enfin, il possde une capacit thermique relativement grande, donc il absorbe de grandes quantits dnergie
thermique quelque soit llvation de temprature.
Le potassium
Le potassium est un lment essentiel. Presque 95% du potassium dans le monde
est utilis comme fertilisant. Le KOH est utilis dans la fabrication des savons et des
dtersifs. Le KNO3 est utilis dans la fabrication dexplosifs, le KBr dans le domaine
de la photographie.
Les mtaux alcalino-terreux
On trouve dans ce groupe le Be, Mg, Ca, Sr, Ba et Ra. Le magnsium est le seul du
groupe 2 tre utilis grande chelle pour fabriquer des fuses clairantes, des
balles traantes et des bombes incendiaires, tant donn sa facult de brler en jetant
une vive lumire blanche. On lutilise aussi alli avec laluminium pour produire un
puissant matriau de faible densit destin lavionnerie. Loxyde de magnsium
possde un point de fusion si leve quon lutilise pour tapisser les fournaises. De
plus, le magnsium mtallique est utilis dans la photopoudre et les projecteurs pour
la photographie. Il est intressant de noter que leau dure contient des ions calcium et
des ions magnsium. En chimie, on lutilise comme le fameux ractif de Grignard:
C2H5MgBr.
Les minerais de calcium se rencontrent sous forme de carbonate de calcium CaCO3
dans la craie, le calcaire, le marbre et la calcite. Le bryllium et ses composs sont
toxiques. Les composs du baryum sont utiliss comme pigments blanc pour la
peinture.
Par ailleurs, le Be possde une zone croise de faible capture de neutrons et on a
trouv des applications cette caractristique dans lindustrie de lnergie nuclaire
et dans la fabrication de fentres pour les tubes rayons X.
nigme. Quest-ce que le lait de magnsie et quelles sont ses applications?
Le groupe 13
Le groupe est form de B, Al, Ga, In, Tl. On les trouve tous dans la nature dans divers
minraux et minerais.
Le bore compte peu dapplication. Il est cependant utile dans les fuses clairante
parce quil procure une lumire verte trs visible. Cest aussi un composant essentiel
des tiges de racteurs nuclaires. Les filaments de bore sont largement utiliss dans
lindustrie arospatiale comme matriau lger et solide. On utilise lacide borique
comme antiseptique doux et le borax comme adoucisseur deau dans les dtersifs
lessive. Le verre borosilicat contient des composs de bore. Le verre Pyrex doit sa
solidit et sa rsistance la chaleur lacide borique utilis dans sa fabrication. Le
bore est un minral essentiel pour les plantes, alors quil peut tre toxique chez les
animaux concentration leve. Nous en absorbons environ 2 milligrammes par jour
dans notre nourriture (environ 60 g dans notre vie).
Laluminium est llment le plus largement utilis de ce groupe et le plus important
du point de vue industriel. Il est lger et non toxique, possde une grande conductivit
thermique. Il est facile travailler et ne se corrode pas grce sa couche doxydation,
trs efficace bien quelle ne fasse que 10nm dpaisseur. Il possde de nombreuses
utilisations domestiques, servant la fabrication dustensiles de cuisine, de papier
daluminium, de capsules de bouteille. On utilise aussi couramment dans lindustrie de la construction, l o on veut recourir des matriaux lgers, solides, facile
faonner. Ces qualits sont dailleurs trs recherches aussi dans la construction
daroplanes et de vaisseaux spatiaux. De plus, on a recours lui comme antiacide
en cas dindigestion. On traite galement leau avec Al2(SO4)3.
N.B. Al nest peut-tre pas aussi inoffensif quon le croyait, puisquil est toxique pour
ceux qui sont atteints dinsuffisance rnale. Par ailleurs, on observe chez les gens
souffrant de la maladie dAlzheimer (qui cause la snilit) des dpts daluminium
dans le cerveau.
Ga est important dans lindustrie des semi-conducteurs et des transistors, notamment
dans la fabrication des cartes mmoire pour les ordinateurs.
Le groupe 14
Le groupe 14 comprend C, Si, Ge, Sn et Pb. Tous ces lments sont dune faon ou
dune autre utiles et ont de multiples applications. Cependant, nous nous en tiendrons
au carbone et au silicium.
Le carbone (C) a maintes utilisations industrielles sous ses trois formes: amorphe,
diamant et graphite. Sa forme amorphe (le charbon) est utilise dans les centrales
lectriques et dans la fabrication de lacier du ct de lindustrie du fer. Le charbon
est aussi utilis comme carburant. Le diamant est recherch en bijouterie et comme
composant dinstruments de coupe. Cest sous sa forme graphite, un excellent conducteur et lubrifiantquon lutilise dans les crayons et les quipements sportifs. On a
est un des plus importants abrasifs et a t utilis dans les lasers pour produire une
lumire cohrente de 4560 A (angstroms).
De plus, on lutilise en mdicine pour en faire des implants de gel de silicone (prothses mammaires).
nigme. Quelle proprit du silicium est exploite dans la fabrication dimplants
destins la mdecine?
Solution: Le rseau du silicium est gnralement stable et ne ragit donc pas aux
tissus humains.
Exercise: Faites une promenade dans votre quartier et notez les applications de
ltain et du plomb dans la vie courante.
Le groupe 15
Le groupe 15 rassemble N, P, As, Sb (antimoine) et Bi. Dans ce groupe, les proprits
mtalliques des lments saccentuent mesure que lon descend dans le groupe.
Nous discuterons ici que de lazote et du phosphore.
Lazote
Lazote a de nombreuses utilits; en fait, lair que nous respirons en contient beaucoup. Tout ce qui vit a besoin dazote; les plantes en respirent aussi avec le dioxyde
de carbone: sans azote, elles priraient. Lazote sert, entre autres, la fabrication
des ampoules lectriques. En effet, elles sont presque toujours remplies dazote. On
utilise aussi de lazote pour prparer de lammoniac NH3 avec le procd Haber.
Cest l la principale utilisation industrielle de lazote. On utilise lammoniac pour
la production de fertilisants et dacide nitrique (prcd Ostwald). Voici ses autres
applications:
1. On lutilise dans lindustrie lectronique sous sa forme gazeuse comme agent
de blocage durant la fabrication de composants comme des transistors, des
diodes, etc.
2. Utilis pour lacier inoxydable recuit et autres produits dacirie.
3. Utilis comme fluide frigorigne dans la conglation par immersion des produits alimentaires et dans le transport des aliments.
4. Lazote liquide est utilis dans lindustrie ptrolire pour faire augmenter la
pression dans les puits dextraction de ptrole brut.
5. Utilis dans latmosphre intrieur des rservoirs dentreposage de liquide
explosive tant sur la terre ferme que sur les bateaux.
6. Il peut aussi servir dexplosifs. On lutilise pour fabriquer quatre types dexplosif. Vous connaissez sans doute le trinitrotolune, ou le plus souvent appel
le TNT. Il entre aussi dans la fabrication du gaz hilarant.
Le phosphore
On trouve le phosphore dans les os, les dents, les acides nucliques (AND et ARN),
les transporteurs dnergie (comme les ATP), les lipides, les protines et les enzymes
des tres vivants. On voit limportance du phosphore dans la sant du corps humain,
en gnral, et des os et des dents, en particulier.
Ses autres usages sont:
1. Sert la fabrication dallumettes de sret, de pyrotechniques, dobus incendiaire,
de bombes fumignes, de balles traantes, etc. Le phosphore senflamme facilement, on lutilise donc pour fabriquer des allumettes. On utilisait le phosphore
blanc avant dutiliser le rouge pour faire des allumettes plus scuritaires; parce
que le phosphore rouge est moins volatil, liminant ainsi le risque dincendies
accidentels causs par une allumette qui senflamme spontanment. Surtout, il
est moins toxique (0,1 g de phosphore peut tuer une personne!)
2. Sert de pare-feux. Il est intressant de noter que le phosphore utilis sous sa forme
lmentaire pour produire du feu est aussi utilis sous forme de ses drivs pour
bloquer ou rduire le risque dincendie. Les composs de phosphore sont parmi
les meilleurs ignifugeants de produits inflammables, beaucoup sont aussi utiliss
comme plastifiants et ignifugeants la fois.
3. Fertilisants.
4. Traitement de leau. Beaucoup de phosphates solubles sont utiliss pour liminer
de leau les sels mtalliques indsirables; sous forme de phosphates mtalliques
non solubles, ils adoucissent leau dure en capturant les ions mtalliques. Pour de
meilleurs rsultats, on utilise parfois des organophosphates, malgr leurs cots
plus levs que ceux des phosphates inorganiques habituels.
5. Des phosphates entrent dans la fabrication de verres spciaux, dont ceux utiliss
dans les lampe au sodium.
6. La cendre dos, le phosphate de calcium, est utilis dans la production de porcelaine fine et pour produire du phosphate monocalcique, un ingrdient de la
poudre pte.
7. Important dans la production sidrurgique, du bronze phosphoreux et de bien
dautres produits.
8. Na3PO4 est un important agent nettoyant et agent adoucisseur deau. Il prvient
le calcin et la corrosion des tuyaux et des tubes de chaudire.
9. Pesticides.
10. Usage quotidien; on trouve du phosphore dans les dentifrices (protection contre
les caries et le contrle du tartre), dans les shampoings (Head & Shoulder) et
bien dautres produits dusage courant.
Le groupe 16
Ce groupe se compose de loxygne, du soufre, du slnium et du tellure. Nous nous
occuperons ici que de loxygne et du soufre. Vous tes invits dcouvrir par vousmmes les applications des autres lments de la famille.
Loxygne
Loxygne servait autrefois dtalon pour la mesure du poids atomique des lments.
Les chimistes utilisaient loxygne naturel, fait dun mlange de trois isotopes, auquel
ils avaient attribute une valeur de 16.
nigme. Quel lment a remplac loxygne comme talon?
Rponse: En 1961, on a remplac loxygne par le carbone-12.
La plus importante utilisation de loxygne est celle que nous en faisons en respirant
tout simplement. Les animaux ont besoin de loxygne quils respirent dans lair ou
dans leau pour vivre. Une autre utilisation de loxygne rside dans sa capacit de
provoquer des ractions doxydation, dont lexemple le plus vident est le cas de la
flamme. Les flammes ont besoin doxygne pour brler. Certains extincteurs fonctionnent en empchant les matriaux en flammes dtre approvisionns en oxygne.
Voici dautres usages importants:
1. On utilise loxygne dans le traitement des maladies respiratoires et, mlang
2.
3.
4.
5.
6.
7.
dautres gaz, dans laration des sous-marins, des avions de haute altitude
et les vaisseaux spatiaux.
Dans le soudage oxyactylnique.
Frquemment utilis pour soutenir la respiration des patients dans les hpitaux.
Utile dans la fabrication du mthanol de loxyde dthne.
Comburant du propergol.
En sidrurgie
Comme ozone (O3) dans latmosphre, agent protecteur contre les rayons
ultraviolets du soleil.
Le soufre
La plupart du soufre extrait sert la production de lacide sulfurique, H2SO4, le plus
important produit chimique dans le monde, aux utilisations multiples, dont la synthse
de fertilisants et de polyamides. On lutilise aussi dans les accumulateurs (acide
anglais). De plus, on trouve le soufre dans:
1. la fabrication de dioxyde de soufre et de sulfite neutre de sodium utiliss pour
blanchir la paille et les fibres de bois et pour retirer la lignine de la pulpe de
bois dans lindustrie du papier
Le chlore
Le chlore est largement utilis dans une foule de produits de tous les jours. On
lutilise pour produire de leau potable partout dans le monde. Mme les plus petites
installations dalimentation en eau utilisent maintenant le chlore.
On lutilise aussi couramment dans la fabrication de produits du papier, de colorants,
de textiles, de produits du ptrole, de mdicaments, dantiseptiques, dinsecticides
(vous vous souvenez du DDT?), de produits alimentaires, de peintures, de plastiques
et bien dautres produits encore.
La plupart du chlore extrait est utilis en industrie sous forme de composs de chlore
destins des produits dassainissement, de blanchissage de la pulpe, de dsinfection
et de procds textiles. On les utilise aussi pour produire des chlorates, du chloroforme,
des ttrachlorures de carbone et pour extraire le brome.
La chimie organique fait aussi grand usage du chlore, comme agent oxydant et
comme substitut, tant donn quil apporte beaucoup de proprits dsires dans les
composs organiques quand on le substitue lhydrogne, comme dans le cas du
caoutchouc synthtique.
Parmi les autres membres de ce groupe, le brome fait partie de bien des produits
chimiques utiliss en photographie, est prsent dans les colorants, les ignifugeants
et les produits pharmaceutiques. Les composs diode servent ioder le sel, la
fabrication de produits chimiques et de mdicaments. Liode est essentiel aux tres
humains cause de son rle dans la scrtion de lhormone thyroxine.
Le groupe 18
He, Ne, Ar, Kr et Xe sont des gaz relativement inertes et se trouvent dans latmosphre. Nous examinerons les He, Ar et Xe.
Lhlium:
1. On lutilise pour gonfler les ballons, les dirigeables et pressurer le carburant
Largon
Largon trouve des applications:
1. dans les ampoules lectriques, les tubes fluorescents sous une pression de
3mm, dans les tubes photographiques, les tubes dcharge luminescente,
etc. On remplit dargon les ampoules lectriques incandescentes, la place
dair riche en oxygne qui oxyde le filament de tungstne et fait noircir lampoule.
2. comme gaz inerte protecteur dans le soudage larc et la coupe, de couverture
dans la production de titane et autres lments hautement ractifs.
3. dans lindustrie des semi-conducteurs, comme atmosphre protectrice pour
produire des cristaux de silicium et de germanium, ainsi que des lasers.
4. dans la datation des roches, selon un procd appel la datation Argon-Potassium. En comparant la quantit de K-40 celle de Ar-40, on peut valuer
lge dune roche. Plus le ratio de largon par rapport au potassium est lev,
plus lchantillon date.
5. dans les tubes radio et les compteurs Geiger (la sonde qui dtecte les radiations
est faite dargon).
Le xnon est utilis:
1. dans la fabrication de tubes lectroniques, de lampes stroboscopiques, de
lampes bactricides et de lampes servant exciter le laser rubis afin quil
gnre une lumire cohrente.
2. dans le domaine de lnergie atomique pour fabriquer des chambres bulles,
des sondes et dautres applications o son poids molculaire lev est prcieux.
3. ventuellement comme gaz dans les propulseurs ioniques.
4. sous forme de perxenates dans la chimie analytique, comme agents doxydation.
5. dans les flash des appareils photo et les lampes haute intensit des projecteurs
de films.
6. depuis peu pour remplacer lhalogne dans les projecteurs; le xnon se rvle
plus efficace et plus lumineux.
PROJET
La plupart des lments et des minraux de nos rgions se trouvent sous forme
de gisements dans la terre ou sur le sol. Le projet consiste donc dcrire, en 1000
mots au maximum, les usages (mdicinaux, cosmtiques, pour le loisir, rituels, etc.)
que font votre pays et votre communaut de ces gisements. Noubliez pas dinclure
dans votre rapport une brve description du minral ou du sol. Le rapport peut tre
rdig collectivement par la communaut mais doit tre remis individuellement
(ce compte rendu compte pour 5% de votre note pour cette unit)
Srie de problmes de lunit 5 (compte pour 10 %)
1. Lequel de ces groupes contient les lments qui sextraient le mieux par lectrolyse et lequel contient des lments qui ne sextraient pas par lectrolyse?
a)
b)
c)
d)
Na, Mg, Al
Pb, Sn, C
Li, Mg, K
Ca, K, Cs
Al
C {graphite}
hlium
Plutonium.
Description
Wikipedia est un projet dencyclopdie en ligne gratuite et multilingue. Ses articles
comportent des hyperliens vers dautres pages contenant des informations supplmentaires. Le tableau priodique comme base pour la comprhension des substances
chimiques inorganiques est ici trs bien prsent.
Justification
Les tudiants trouveront ce site gratuit fort utile, mis jour rgulirement en plus.
Il contient des exemples, des questions et des discussions pertinents qui aideront les
tudiants parvenir au bout de ce module avec succs.
Lien utile 2
Titre : ORGANIZATION OF THE PERIODIC TABLE.
URL : http://www.webelements.com/
Capture dcran:
Description
Ce site, destin aux tudiants de chimie plus avancs, explique la priodicit des
lments dans le tableau priodique. Il permet de parcourir les diffrentes proprits
physiques et chimiques de tout lment slectionn. Il souligne les principes de Aufbau, indique o sont situs les blocs s, p et d dans le tableau, ainsi que les proprits
associes aux lments dun groupe donn.
Justification
Ce site est au coeur du module. Nous comprenons mieux les notions quand elles
sont prsentes visuellement et agrmentes de couleurs et cest ce que fait ce site.
Lorganisation du tableau est trs bien illustre et de faon vivante. De plus, il aborde
des proprits des lments telles llectrongativit, les rayons atomiques, etc., qui
occupent la majeure partie du module.
Lien utile 3
Titre : PROPERTIES OF ELEMENTS
URL : http://www.dayah.com/periodic/
Capture dcran:
Description
Offrant la possibilit de slectionner la langue de votre choix, ce site montre les
proprits des lments dans un tableau anim. Une fois quune icne du tableau est
active, slectionnez la proprit qui vous intresse puis cliquez sur nimporte lequel
des lments du tableau pour faire apparatre les dtails de cette proprit pour cet
lment. Trs interactif et divertissant.
Justification
Le site offre un supplment non ngligeable dinformation aux notes du module. Il
vaut la peine de le consulter temps perdu pour aborder des sujets quil nest pas
possible de toucher dans le temps et lespace allou ce module. La possibilit de
slectionner sa langue de prdilection assure de tirer le maximum de ce site.
Lien utile 4
Titre : REGIONS OF PERIODIC TABLE & ELEMENTAL PROPERTIES.
URL : www.chemicool.com
Capture dcran:
Description
Ce site prsente un tableau priodique interactif qui comprend des informations sur
les tats, les nergies, les caractristiques, labondance et les cots des lments. Il
couvre la plupart des proprits discutes dans les units 1, 2, 3 et 4 dans une prsentation visuelle facilitant la comprhension.
Justification
Ce site reprsente en quelque sorte le rsum virtuel du module en ce que chaque
lment est ici expos de faon exhaustive, de sa position dans le tableau ses applications commerciales. Il pousse plus loin la classification des diverses zones du
tableau, comme s, p, d, les actinides, etc.
Lien utile 5
Titre : PROPERTIES AND USES OF ELEMENTS
URL : http://en.wikipedia.org/wiki/Carbon
Capture dcran:
Description
On obtient pour tout lment slectionn (vous atteignez la page de cet lment en
le substituant dans ladresse URL) toutes ses proprits physiques et chimiques, ses
isotopes possibles et les allotropes associs. Cest un site incontournable pour tout
tudiant de chimie.
Justification
Cest le site idal pour obtenir une description complte dun lment: sa masse
atomique, sa configuration lectronique, son isotopie, son allotropie et mme ses
applications, etc.
Lien utile 6
Titre : CLASSIFICATION OF CHEMICAL ELEMENTS
URL : http://chemistry.about.com/od/elementgroups/a/metals.htm
Capture dcran:
Description
Le site souligne les proprits qui distinguent les mtaux des autres lments. Le site
enseigne comment mener des expriences chimiques simples faire la maison ou
en laboratoire.
Justification
Outre le fait daborder le sujet srieux de la diffrence des caractristiques entre les
diverses classes dlments, le site fait voir le ct lumineux et amusant de la chimie
comme science dinvestigation; il dmystifie la chimie.
Lien utile 7
Titre : THE PROPERTIES OF HALOGENS
URL : http://www.chemsoc.org/viselements/pages/data/intro_groupvii_data.html
Capture dcran:
Description
Le site est entirement consacr aux proprits physiques et chimiques et la chimie
gnrale des halognes, y compris celles que nous avons d omettre dans le cadre
prcis de ce module.
Justification
Ce site traite de lapparence, la ractivit gnrale, les occurrences et de lextraction
des halognes, ainsi que des composs quils forment avec dautres lments; il traite
en plus des proprits de ses oxydes, de ses oxoacides, de ses composes organiques,
de leurs affinits lectroniques et de bien dautres proprits des halognes.
Lien utile 8
Titre : EXTRACTION OF ELEMENTS
URL : http://www.infoplease.com/ce6/sci/A0859587.html
Capture dcran:
Description
Site pertinent et utile dintroduction aux mthodes dextraction des mtaux, dont
certaines sont davantage dtailles
Justification
En gros, ce site permet de mieux entreprendre lunit 5. Les mthodes et les raisons
de certains dtails des mthodes dextraction y sont abordes. Ltudiant tirera un
meilleur profit de ce site en explorant toutes ses ressources
Lien utile 9
Titre : INORGANIC CHEMISTRY COURSE NOTES
URL : http://www.citycollegiate.com/chemistry.htm
Capture dcran:
Description
Ce site est destin aux tudiants de premire anne en chimie. Il est divis en chapitres pertinents et bien conus. Les chapitres 3 10 reprsentent une prcieuse source
gratuite de notes et de matriels dapprentissage approprie notre module.
Justification
Le site offre une information de base en chimie et sur dautres sujets pour les dbutants.
Cest un vaste site et ltudiant aurait tout intrt y naviguer dun sujet un autre
au cours dune mme visite, Chaque chapitre offre diffrents niveaux dans lesquels
ltudiant trouvera des dtails la mesure de son propre niveau en chimie.
Lien utile 10
Description
Il est possible dans ce site de parcourir les usages et les proprits de nimporte lequel
des lments partir de son tableau priodique.
Justification
Le site est essentiel pour connatre les plus rcentes utilisations des divers lments
du tableau. Llment par dfaut dans ladresse URL est le soufre, mais prenez le
temps de naviguer dans llment de votre choix. Par exemple, pour de linformation
sur le chlore, mettez le chiffre 17 la place du 14 dans ladresse URL.
26. En gnral, un lment possdant la plus faible nergie dionisation est classer parmi les
a) halognes, b) gaz nobles, c) les mtaux, d) les non-mtaux
27. Un atome neutre doxygne (O) diffre dun ion doxygne (O2-) par le fait
que latome possde
a) plus dlectrons, b) moins dlectrons, 3) plus de protons, d) moins de
protons
28. Un lment possdant la fois une nergie dionisation leve et une haute
lectrongativit est plus susceptible dtre un
a) mtal, b) non-mtal, c) mtallode, d) gaz noble.
29. Les atomes des non-mtaux les plus actifs ont
a) un petit rayon atomique et une nergie dionisation leves, b) un petit
rayon atomique et une petite nergie dionisation, c) un grand rayon atomique
et une nergie dionisation faible, d) un grand rayon atomique et une nergie
dionisation leve.
30. De gauche droite de la priode 3 du tableau priodique, on observe une
diminution
a) de lnergie dionisation, b) de llectrongativit, c) du caractre mtallique, d) du nombre dlectrons de valence.
31. De droite gauche de la priode 3 du tableau priodique, le nombre dlectrons dans la sous-couche 2
a) dcrot, b) augmente, c) demeure le mme, d) crot puis dcrot.
32. Lequel des lments du groupe 17 a la plus grande charge nuclaire a) F, b)
Cl, c) Br, d) I.
33. Lequel de ces lments formera un compos de formule gnrale M2CO3
quand on le combine des carbonates ioniques a) bryllium, b) aluminium, c)
calcium, d) lithium.
34. En considrant de haut en bas les lments du groupe 15 du tableau priodique, lnergie dionisation
a) dcrot, b) augmente, c) demeure la mme, d) augmente puis reste la mme.
35. En les considrant successivement, les lments de la priode 2 du tableau
montre une diminution de leurs rayons atomiques et une augmentation de
leurs nombres atomiques. Cette constatation explique le mieux le fait que
a) la charge nuclaire augmente, b) le nombre des niveaux dnergie principaux diminue c) le nombre de neutrons dcrot, d) llectrongativit dcrot.
36. Durant llectrolyse de NaCl en fusion, quelle raction a lieu llectrode
positive?
a) les ions chlorures sont oxyds, b) les ions chlorures sont rduits, c) les ions
sodium sont oxyds, d) les ions sodium sont rduits.les ions de chlorure sont
oxyds, b) les ions de chlorure sont rduits, c) les ions de sodium sont oxyds,
d) les ions de sodium sont rduits.
37. Lequel de ces groupes contient les lments sont gnralement obtenus par
llectrolyse de leurs composs?
a) Al, Mg, Na, b) C, Ca, Na, c) Cl, P, Na, d) O, Al, Ar
38. Lnergie quivalente au dfaut de masse est appele
a) une particule alpha, b) une nergie de liaison, c) une demi-vie, d) une nergie cintique.
39. Que peut-on utiliser comme frigorigne dans un racteur nuclaire?
a) le graphite, b) le sodium, c) le dioxyde de carbone, d) leau
40. Quand des neutrons et des protons se combine pour former un noyau stable, la
masse de ce noyau en comparaison la masse totale de ses parties est toujours
a) plus petite, b) plus grande, c) la mme, d) parfois plus grande, parfois plus
petite.
Rponses
1. c
21. c
2. b
22. b
3. c
23. b
4. c
24, c
5. c
25. a
6.b
26.c
7. a
27. b
8. c
28. b
9. a,
29. a
10. b.
30. c
11. b
31. a
12. a
32. d
13. a
33. d
14. d
34. a,
15. c
35. a
16. b
36. a
17, c
37. a
18. d
38. b
19. d
39. b
20. d
40. a.
XVI. Rfrences
1. John C. Kotz and Paul Trichel, Jr. Chemistry & Chemical reactivity, 3rd edition. Saunders college publishing, NewYork, USA. (1996).
2. Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry, 3rd Edition. Longman Singapore
Publisher (1992).
3. Catherine E. Housecroft and Alan G. Sharpe; Inorganic Chemistry. PrenticeHall International, USA. (2000).
4. J. D. Lee, Concise Inorganic Chemistry, 4th edition. Chapman & Hall, New
York. USA. (1993).
5. Thomas R. Gilbert, Rein V. Kirss, and Geoffrey Davies; Chemistry, The
science in context. W.W. Norton and company NY, USA.(2004).
6. Partrick Kavanah, Brief review in Chemistry, 3rd edition. Cebco Standard
Publishing, New Jersey, USA. (1981).
7. F. Albert Cotton and Geoffrey Wilkinson, F. R. S. Advanced Inorganic Chemistry, A Comprehensive text, 6th edition. Wiley Eastern Limited, New Delhi.
India. (1984).
8. Frank L. Pilar, Elementary Quantum Chemistry, McGraw-Hill Book Company, New York. USA (1986).
9. Carole H. McQuarrie, Donald A. McQuarrie and Peter A. Rock. General Chemistry, 3rd edition. W. H. Freeman and Company, New York, USA, (1990).
10. Philip Mathews, Advanced Chemistry 1, physical and industrial. Cambridge
University Press, (1992).
11. Brown, LeMay, and Bursten, Chemistry, The central science, 9th edition.
Prentice Hall, New Jersey, USA, (2003).
12. Derek W. Smith, Inorganic Substances, A prelude to the study of descriptive
inorganic chemistry. Cambridge university press, (1990).
13. A. Holderness and Martyn Berry, Advanced level Inorganic chemistry 3rd
Edt; Heinemann Educational Books, London. (1979).
14. William L. Jolly, Modern inorganic Chemistry 2nd Ed. McGraw-Hill. Inc.
New York, USA (1991).
15. D. M. P. Mongos, Essentials of Inorganic Chemistry 1. Oxford University
Press (2004).
16. D. M. P. Mingos, Essentials trends in Inorganic Chemistry. Oxford University
Press, (2005).
17. Otto S. Wolfbeis, Fiber Optics Chemical sensors and Biosensors, Vol. 1.
CRC Press, London, (1991).
valuations
Unit 1
Unit 2
Unit 3
Unit 4
7%
20 %
8%
15 %
Note cumulative
Unit 5
Examen
final
10 %
40 %
100 %
CHIMIE INORGANIQUE 2
Lectures Obligatoires
Source: Wikipedia.org
Chimie inorganique
Principales divisions []
Les sels
Les composs molculaires d'lments non-mtalliques (silicium, le phosphore, le chlore,
etc).
Les complexes mtalliques, contenant un ou plusieurs cations mtalliques entours de
molcules possdant des paires d'lectrons libres appeles ligands . Comme
l'interaction ligand/mtal se nomme coordination , la chimie de ce type de complexes
est la chimie de coordination .
Histoire []
En 1690, dans son Cours de chimie, Nicolas Lmery introduisit la distinction entre la chimie
minrale , qui ne faisait intervenir l'poque que des composs inertes, et la chimie organique,
dont les substances sont issues des animaux et des vgtaux. Cette distinction, soutenue par la
thorie de la force vitale, persista jusqu'au milieu du XIXe sicle. En 1828, l'exprience ralise
par le chimiste Friedrich Whler mit fin cette dmarcation en transformant du cyanate
d'ammonium (suppos minral), en une substance organique, l'ure.
>
2 3 4
1
II III IV
IA
A B B
V
1
1
H
2
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3 4
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5
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6
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3 N M
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P
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18
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19 20 21 22 23 24 25
K Ca Sc Ti V Cr Mn
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Fe
27
Co
28
Ni
29 30 31 32 33
Cu Zn Ga Ge As
34
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35
Br
36
Kr
37 38 39 40 41 42 43
R Sr Y Zr Nb Mo Tc
44
Ru
45
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47 48 49 50 51 52
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Xe
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87 88
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Hf Ta W
75
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77
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Pt
79 80 81 82
Au Hg Tl Pb
10
104
106 107 108
5
Rf
Sg Bh Hs
Db
109
Mt
110
Ds
61
Pm
62
Sm
63 64 65 66 67 68 69 70
Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
93
Np
94
Pu
95
Am
* 57 58 59 60
Lanthanides La Ce Pr Nd
** Actinides
89 90 91
Ac Th Pa
Mtallodes
Mtaux alcalins
92
U
Non-mtaux
Mtaux alcalinoterreux
Lanthanides
83
Bi
84
Po
85
At
86
Rn
71
Lu
96
97 98 99 100 101 102 103
C
Bk Cf Es Fm Md No Lr
m
Halognes
Gaz nobles
Mtaux de transition
Mtaux pauvres
Actinides
Dans la nature :
Les lments avec une bordure continue grise peuvent tre trouvs naturellement sur
Terre, sous la forme d'un ou plusieurs isotopes stables.
Les lments avec une bordure en tirets fins noirs apparaissent naturellement lors de la
dsintgration d'autres lments chimiques, mais n'ont pas d'isotopes plus anciens que la
Terre.
Les lments avec une bordure en pointills fins bleus sont artificiels (lments
synthtiques).
Les lments sans bordure n'ont pas encore t observs au 30 juin 2009, il n'en restait
7
Constructi
on du
tableau []
1
2
3
4
5
6
7
s1 s2 f
H He
Li Be
Na Mg
K Ca
Rb Sr
Cs Ba *
Fr Ra *
d1 d2 d3 d4 d5 d6 d7 d8 d9 d10 p1 p2 p3 p4 p5 p6
B C N O F Ne
Al Si P S Cl Ar
Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Ds Rg Cn Uut Uuq Uup Uuh Uus Uuo
Dans la mesure o
les proprits
Sc Ti V Cr Mn Fe Co
physicochimiques
Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh
des lments
Lu Hf Ta W Re Os Ir
reposent sur leur
Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt
configuration
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
lectronique, cette
f f f f f f f f f f f f f f
dernire est sous* La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
jacente
* Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No
l'agencement du
tableau
Bloc s
Bloc f
Bloc d
Bloc p
priodique. Ainsi,
chaque ligne du tableau (appele priode) correspond une couche lectronique, identifie par
son nombre quantique principal, not n : il y a sept couches lectroniques connues l'tat
fondamental, donc sept priodes dans le tableau priodique standard, numrotes de 1 7.
Chaque priode est elle-mme scinde en un nombre variable de blocs, qui correspondent aux
orbitales atomiques, identifies par leur nombre quantique secondaire, not l : il y a quatre types
d'orbitales atomiques connues l'tat fondamental, notes s, p, d et f (ces lettres viennent
d'abrviations utilises initialement en spectroscopie) et pouvant contenir chacune
respectivement 2, 6, 10 et 14 lectrons ; c'est la raison pour laquelle on parle de bloc s, bloc p,
bloc d et bloc f.
Si l'on respecte la construction du tableau par blocs en fonction des orbitales atomiques, l'hlium
doit se trouver au-dessus du bryllium dans la colonne 2 (celle dont les atomes ont une souscouche externe ns2) et non au-dessus du non dans la colonne 18 (dont les atomes ont une souscouche externe np6), comme c'est le cas dans la petite table ci-contre ; l'hlium est positionn
usuellement dans la colonne 18 car c'est celle des gaz rares, dont il fait chimiquement partie.
Rgle de Klechkowski []
Toutes les sous-couches d'une priode n'appartiennent pas forcment la mme couche
lectronique (c'est le cas partir de la quatrime priode) : partir de la troisime couche
lectronique, les sous-couches d'une mme couche sont en effet rparties sur plusieurs priodes ;
les lectrons se distribuent en fait sur les diffrents niveaux d'nergie quantiques autour de
l'atome selon un principe d'Aufbau (c'est--dire construction en allemand) dans des souscouches lectroniques dont l'ordre prcis est donn par la rgle de Klechkowski :
Sous-couche
1s
Sous-couche
2s
Sous-couche
2p
Sous-couche
3s
Sous-couche
3p
Sous-couche
4s
Sous-couche
3d
Sous-couche
4p
Sous-couche
5s
Sous-couche
4d
Sous-couche
5p
Sous-couche
6s
Sous-couche 4f
Sous-couche
5d
Sous-couche
6p
Sous-couche
7s
Sous-couche 5f
Sous-couche
6d
Sous-couche
7p
5 cases quantiques 10
lectrons
3 cases quantiques 6 lectrons
5 cases quantiques 10
lectrons
3 cases quantiques 6 lectrons
7 cases quantiques 14
lectrons
5 cases quantiques 10
lectrons
3 cases quantiques 6 lectrons
C'est la succession des sous-couches lectroniques de chaque priode qui dtermine la structure
du tableau priodique, chaque priode tant dfinie par le retour d'une sous-couche s suivant une
sous-couche p de la priode prcdente.
no 57 La Lanthane
Lanthanide
no 58 Ce Crium
Lanthanide
no 64 Gd Gadolinium Lanthanide
Configuration lectronique
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d10
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d4
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d5
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d7
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d8
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 4d10
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s1 4d10
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
5d1
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f1 5d1
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f7 5d1
10
no 78 Pt Platine
no 79 Au Or
Mtal de
transition
Mtal de
transition
no 89 Ac Actinium
Actinide
no 90 Th Thorium
Actinide
no 91 Pa Protactinium Actinide
no 92 U
Uranium
no 96 Cm Curium
Actinide
Actinide
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s1
4f14 5d9
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s1
4f14 5d10
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f14 5d10 6p6 7s2 6d1
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f14 5d10 6p6 7s2 6d2
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f14 5d10 6p6 7s2 5f2 6d1
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f14 5d10 6p6 7s2 5f3 6d1
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f14 5d10 6p6 7s2 5f7 6d1
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2
4f14 5d10 6p6 7s2 5f14 7p1
du tableau
* La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
priodique
* Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No
. Elle se
dfinit par
Tableau priodique des lments chimiques
le
remplissage progressif des sous-couches lectroniques jusqu' atteindre la sous-couche s
de la couche lectronique suivante. Les proprits des lments varient gnralement
beaucoup le long d'une priode, mais peuvent tre localement assez similaires et
11
constituer des sries chimiques compltes, notamment dans le bloc d (mtaux dits de
transition ) et surtout dans le bloc f (lanthanides sur la 6me priode et actinides sur la
7me priode).
Un groupe dsigne une colonne du tableau priodique. Chacun des 18 groupes du tableau
priodique standard (plus le 19me groupe des lments du bloc f, lanthanides et actinides)
constitue souvent un ensemble d'lments aux proprits bien distinctes des groupes
voisins, notamment aux extrmits gauche et droite du tableau priodique (c'est--dire
dans les blocs s et p) o ils se sont vu attribuer des noms d'usage au cours du temps :
o mtaux alcalins = groupe 1 (bloc s) except l'hydrogne
o mtaux alcalino-terreux = groupe 2 (bloc s)
o cristallognes = groupe 14 (bloc p)
o pnictognes = groupe 15 (bloc p)
o chalcognes = groupe 16 (bloc p)
o halognes = groupe 17 (bloc p)
o gaz rares = groupe 18 (bloc p) dont l'hlium (bloc s)
Si les termes cristallogne, pnictogne et chalcogne sont aujourd'hui assez dsuets, les
quatre autres en revanche sont encore trs employs car ils se confondent avec des sries
chimiques de mme nom.
Groupe 17 halognes
Relations diagonales []
13
Outre les analyses par lignes et par colonnes, le tableau priodique permet galement d'tablir
des relations diagonales entre certains lments chimiques des deuxime et troisime priodes
qui se trouvent en diagonale les uns par rapport aux autres dans le tableau. Il s'agit toujours de la
direction diagonale allant du haut gauche vers le bas droite, car parcourir une priode vers la
droite et descendre le long d'une colonne se traduisent de faon oppose sur la couche de valence
des atomes (respectivement : diminution et augmentation du rayon atomique, et en corollaire :
augmentation et diminution de l'lectrongativit ; cf. les deux paragraphes prcdents). Il
s'ensuit certaines similitudes entre lments diagonaux, qui pourtant ne partagent ni la mme
priode ni le mme groupe.
les terres rares, qui comprennent le scandium 21Sc, l'yttrium 39Y et les
lanthanides ;
le groupe du platine, qui regroupe les lments des groupes 7 10 des priodes 5
et 6 except le techntium 43Tc.
Isotopes et radioactivit []
Isotopes []
Article connexe : Table des isotopes.
Les lments chimiques sont identifis dans le tableau priodique par leur numro atomique, qui
reprsente le nombre de protons que contient leur noyau, mais il peut exister plusieurs atomes
diffrents pour un mme lment chimique, diffrant les uns des autres par le nombre de
neutrons dans leur noyau. Dans la mesure o ces atomes occupent la mme case dans le tableau
priodique, ils sont dits isotopes avec une tymologie issue du grec ancien
signifiant au mme endroit .
Les isotopes d'un lment ont gnralement exactement les mmes proprits chimiques, car leur
configuration lectronique est identique. Mais la masse du noyau tant diffrente, on observe un
effet isotopique d'autant plus prononc que l'atome est lger. C'est notamment le cas pour le
lithium 3Li, l'hlium 2He (du point de vue de ses proprits physiques) et surtout l'hydrogne 1H.
15
L'isotope 2H (deutrium) est suffisamment diffrent de l'isotope 1H (protium) pour que l'UICPA
admette (mais sans le recommander) l'usage d'un symbole chimique spcifique au deutrium (D)
distinct de celui de l'hydrogne (H).
Radioactivit []
80 des 117
lments du
tableau priodique
standard
possdent au
moins un isotope
stable : ce sont
tous les lments
de numro
atomique compris
entre 1
(hydrogne) et 82
(plomb) hormis le
techntium 43Tc et
le promthum
61Pm, qui sont
radioactifs.
1
2
3
4
5
6
7
1 2
H
Li Be
Na Mg
K Ca
Rb Sr
Cs Ba *
Fr Ra *
*
*
Pb
Cm
Cf
Md
Mt
Sc
Y
Lu
Lr
Ti
Zr
Hf
Rf
V Cr Mn Fe
Nb Mo Tc Ru
Ta W Re Os
Db Sg Bh Hs
9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
He
B C N O F Ne
Al Si P S Cl Ar
Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Uuo
Mt Ds Rg Cn Uut Uuq Uup Uuh
La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No
Un isotope au moins de cet lment est stable
Un isotope a une priode d'au moins 4 millions d'annes
Un isotope a une priode d'au moins 800 ans
Un isotope a une priode d'au moins 1 journe
Un isotope a une priode d'au moins 1 minute
Aucun isotope connu n'a de priode dpassant 1 minute
Uuo
Ds le bismuth
83Bi, tous les isotopes des lments connus sont (au moins trs faiblement) radioactifs
l'isotope 209Bi a ainsi une priode radioactive valant un milliard de fois l'ge de l'univers.
Lorsque la priode dpasse quatre millions d'anne, la radioacivit produite par ces isotopes est
ngligeable et ne constitue pas de risque sanitaire : c'est par exemple le cas de l'uranium 238,
dont la priode est de prs de 4,5 milliards d'annes.
Au-del de Z = 110 (darmstadtium 281Ds), tous les isotopes des lments ont une priode
radioactive de moins de 30 secondes, et de moins d'un dixime de seconde partir de l'lment
115 (ununpentium 288Uup).
Le modle en couches de la structure nuclaire permet de rendre compte de la plus ou moins
grande stabilit des noyaux atomiques en fonction de leur composition en nuclons (protons et
neutrons). En particulier, des nombres magiques de nuclons, confrant une stabilit
particulire aux atomes qui en sont composs, ont t observs exprimentalement, et expliqus
par ce modle.[10] Le plomb 208, qui est le plus lourd des noyaux stables existants, est ainsi
compos du nombre magique de 82 protons et du nombre magique de 126 neutrons.
Certaines thories[11] extrapolent ces rsultats en prdisant l'existence d'un lot de stabilit parmi
les nuclides superlourds, pour un nombre magique de 184 neutrons et selon les thories
et les modles 114, 120, 122 ou 126 protons ; une approche plus moderne montre toutefois,
par des calculs fonds sur l'effet tunnel, que, si de tels noyaux doublement magiques seraient
16
probablement stables du point de vue de la fission spontane, ils devraient cependant subir des
dsintgrations avec une priode radioactive de quelques microsecondes,[12],[13],[14] tandis qu'un
lot de relative stabilit pourrait exister autour du darmstadtium 293, correspondant aux nuclides
dfinis par Z compris entre 104 et 116 et N compris entre 176 et 186 : ces lments pourraient
avoir des isotopes prsentant des priodes radioactives atteignant quelques minutes.
7 Fr Ra A Th Pa U N Pu A C B Cf Es F M N Lr Rf D Sg B Hs M Ds R C ut q p h s o
17
m m k
m d o
g n
Uu Ub Ut Uq Uq Uq Uq Uq Uq Uq Uq Uq Uq Up Up Up U Up Up Up Up Up Up Uh Uh Uh U Uh Uh Uh Uh Uh
8 e n * e n u b t q p h s o e n u b pt q p h s o e n u b ht q p h s o
g1
5
g16g17 g18
Ub Ub Ub Ub Ub Ub Ub Ub Ub Ut Ut Ut
Ut Ut Ut Ut Ut
* u b t q p h s o e n u b Utt q p h s o
Mtallodes
Non-mtaux
Halognes
Gaz rares
Mtaux alcalins
Mtaux alcalinoterreux
Mtaux de transition
Mtaux pauvres
Lanthanides
Actinides
Superactinides
Une neuvime priode est parfois voque, mais, compte tenu de l'incertitude relle quant la
possibilit d'observer terme plus d'une dizaine d'lments nouveaux sur la huitime priode,
tous les lments de numro atomique suprieur 130 relvent a priori de la pure extrapolation
mathmatique.
Assez peu de laboratoires dans le monde sont quips d'infrastructures permettant d'atteindre les
sensibilits requises avec des sections efficaces trs infrieures au picobarn, grandeur
quivalente 10-40 m2 pour la dtection de noyaux aussi lourds que ceux de la huitime
priode. Ce sont principalement :
Le RIKEN au Japon et l'Institut Paul Scherrer (PSI) en Suisse comptent galement parmi les
organisations notables dans ce domaine de recherches. D'une manire gnrale, la mise en
commun des ressources de ces laboratoires est de mise pour parvenir des rsultats probants, et
la synthse de l'lment 118 au dbut des annes 2000 a t le fruit d'une collaboration entre le
JINR russe et le LLNL amricain.
Historique []
18
De la toute premire tentative de classification des lments chimiques par Antoine Lavoisier en
1789 au tableau priodique de Glenn Seaborg que nous utilisons aujourd'hui, de nombreux
hommes de sciences, issus d'horizons et parfois de disciplines diffrents, ont apport
chacun leur contribution, sur une priode de prs de deux sicles.
Lumire
Calorique
Substances simples
qui appartiennent
aux trois rgnes
et qu'on peut
Oxygne
regarder comme
les lments
des corps[18]
Chaleur
Principe de la chaleur
Fluide ign
Feu
Matire du feu et de la chaleur
Air dphlogistiqu
Air empiral
Air vital
Base de l'air vital
Azote
Gaz phlogistiqu
Mossette
Base de la mossette
Hydrogne
Gaz inflammable
Base du gaz inflammable
non-mtalliques
oxydables et
acidifiables
Phosphore
Carbone
Charbon pur
[19]
Radical muriatique
Inconnu
Radical fluorique[20]
Inconnu
Radical boracique[21]
Inconnu
Antimoine
Argent
Arsenic
Bismuth
Cobalt
Cuivre
tain
Substances simples Fer
mtalliques
Manganse
oxydables et
Mercure
acidifiables
Molybdne
Nickel
Or
Platine
Plomb
Tungstne
Zinc
Chaux
Terre calcaire
Chaux
Magnsie
Magnsie
Base du sel d'Epsom
Substances simples
Barite
salifiables
terreuses[22]
Barote
Terre pesante
Alumine
Argile
Terre de l'alun
Base de l'alun
Silice
Terre siliceuse
Terre vitrifiable
Le chlore est dsign comme radical muriatique , car Lavoisier considrait que tous les
acides taient des oxoacides le nom oxygne signifie tymologiquement formant des
acides et cherchait donc le radical que l'oxygne aurait rendu acide l'acide muriatique
dsignait l'acide chlorhydrique, qui ne contient cependant pas d'oxygne.
Cette classification a surtout le mrite de clarifier certaines notions fondamentales, mais ne
rvle encore aucune priodicit des proprits des lments classs : les mtaux sont ainsi
recenss tout simplement par ordre alphabtique en franais.
Bien qu'en apparence similaire celle de Dbereiner, l'approche de Dumas tait potentiellement
bien plus fconde car applicable de faon pertinente un bien plus grand nombre d'lments :
alors que les progressions arithmtiques sont restreintes quelques groupes d'lments,
l'incrment constat par Dumas entre lments successifs aux proprits similaires mesure
prcisment la longueur de la priode qui spare ces deux lments incrment d'environ 16
21
entre les deux premiers lments d'une ttrade, puis incrment d'environ 48 entre deuxime et
troisime lments, puis entre troisime et quatrime lments.
lments lgers connus l'poque avaient bien une priodicit chimique tous les sept lments,
cela cessait d'tre valable au-del du calcium, et le tableau de Newlands s'avre alors inoprant :
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
Cl
Co & Ni
Br
Pd
Pt & Ir
Li
Na
Cu
Rb
Ag
Cs
Tl
Be
Mg
Ca
Zn
Sr
Cd
Ba & V
Pb
Al
Cr
Ce & La
Ta
Th
Si
Ti
In
Zr
Sn
Hg
Mn
As
Di & Mo
Sb
Nb
Bi
Fe
Se
Rh & Ru
Te
Au
Os
[24]
1865.
La mise en vidence d'une priodicit globale jusqu'au calcium tait nanmoins une grande
avance, et Newlands prsenta cette classification en l'appelant loi des octaves par analogie
avec les sept notes de musique, mais ce travail fut assez mal accueilli par ses pairs de la Socit
de chimie de Londres, qui le tournrent souvent en ridicule et firent obstacle sa publication ; ce
n'est qu'aprs la publication des travaux de Dmitri Mendeleev que la qualit de cette analyse a
t reconnue.
qu'aujourd'hui, car les lments taient toujours rangs par masse atomique croissante. Le second
tableau de Meyer, qui largissait et corrigeait le premier, fut publi en 1870, quelques mois aprs
celui de Mendeleev, dont il renfora l'impact sur la communaut scientifique en apportant aux
thses du chimiste russe, encore trs contestes, le soutien de travaux indpendants. La grande
force de ce travail rsidait dans les priodes de longueur variable, avec une disposition des
lments qui permettait d'viter les regroupemets fcheux de Newlands, tels que le fer, l'or et
certains lments du groupe du platine parmi l'oxygne, le soufre, et les autres lments du
groupe 16 :
I.
II.
III.
IV.
B = 11,0 Al = 27,3
V.
?
?
C = 11,97 Si = 28
O=
15,96
S = 31,98
F = 19,1
Li = 7,01
Na =
22,99
Mg =
23,9
Ta =
182,2
Mo =
95,6
Br =
79,75
?
W=
183,5
I = 126,5
Mn =
54,8
Ru =
103,5
Os =
198,6
Fe = 55,9
Rh =
104,1
Ir = 196,7
Co = Ni
= 58,6
Pd =
106,2
Pt =
196,7
K=
39,04
Cs =
132,7
Rb = 85,2
Ag =
107,66
Cu = 63,3
?Be =
9,3
Bi =
207,9
Te =
128?
Se = 78
Cl =
35,38
Nb =
93,7
Cr = 54,4
Pb =
206,4
Sb =
122,1
As = 74,9
Ca = 39,9
Sr = 87,0
IX.
Tl =
202,7
Zr = 89,7
V = 51,2
VIII.
Sn =
117,8
P = 30,9
VII.
?In =
113,4
Ti = 48
N=
14,01
VI.
?
Au =
196,2
Ba =
136,8
Cd =
Hg =
116,6
199,8
Tableau priodique des lments chimiques de Lothar Meyer,[25] publi en 1870.
Zn = 64,9
24
Meyer avait galement remarqu que si l'on trace une courbe reprsentant en abscisse la masse
atomique et en ordonne le volume atomique de chaque lment, cette courbe prsente une srie
de maxima et de minima priodiques, les maxima correspondant aux lments les plus
lectropositifs.
Mendelev prdit ainsi l'existence d'une srie d'lments, dont il prcisa certaines
proprits, commencer par leur masse atomique :
o l'eka-bore (44), correspondant au scandium (45), dcouvert en 1879
o l'eka-aluminium (68), correspondant au gallium (69,7), dcouvert en
1875 une russite particulirement brillante, car Mendeleev avait
prvu une densit de 6 g/cm3 et un bas point de fusion, les valeurs relles
tant 5,9 g/cm3 et 29,78 C
o l'eka-silicium (72), correspondant au germanium (72,5), dcouvert en
1882 l encore, avec un remarquable accord entre les observations et
les proprits physicochimiques prdites par Mendeleev
o l'eka-manganse (100), correspondant au techntium (99), dcouvert en
1937
Il identifia par sa thorie une dizaine d'lments dont la masse atomique avait t
dtermine de faon incorrecte
Il rorganisa sans le savoir certains lments en fonction de leur numro atomique
et non de leur masse atomique
Les travaux de Mendeleev ont t accueillis avec scepticisme par ses pairs, mais la publication
subsquente de plusieurs rsultats similaires (ceux de John Newlands et de Lothar Meyer en
particulier) obtenus de faon indpendante ont fait basculer le consensus en faveur de cette
nouvelle vision des lments chimiques.
26
La masse atomique de l'argon (un peu moins de 40) est trs voisine de celle du calcium (un peu
plus de 40) et donc suprieure celle du potassium (39,1), ce qui posa quelques problmes de
classification car il semblait y avoir plus de place dans le tableau priodique entre le chlore et
le potassium qu'entre le potassium et le calcium. Les choses se compliqurent encore lorsque
Ramsay et Morris Travers dcouvrirent le non en 1898, matrialisant, avec l'hlium (dcouvert
en 1868 par l'astronome franais Jules Janssen et l'Anglais Joseph Norman Lockyer), le groupe
nouveau des gaz rares (ou gaz nobles), appel groupe 0 : la masse atomique du non (20,2)
tait exactement intermdiaire entre celles du fluor (19) et du sodium (23). Ainsi, les gaz rares
semblaient se positionner tantt entre un mtal alcalin et un mtal alcalino-terreux, tantt entre
un halogne et un mtal alcalin.
2
He
10
Ne
18
Ar
36
Kr
I
A
1
H
3
Li
11
Na
19
K
37
Rb
II
B
29
Cu
47
Ag
4
Be
12
Mg
20
Ca
38
Sr
III
B
30
Zn
48
Cd
5
B
13
Al
21
Sc
39
Y
IV
B
31
Ga
49
In
V
A
VI
22
Ti
40
Zr
6
7
C
N
14
15
Si
P
32 23 33 24
Ge V As Cr
50 41 51 42
Sn Nb Sb Mo
VII
B
8
O
16
S
34 25
Se Mn
52 (43)
Te
9
F
17
Cl
35
Br
53
I
VIII
26 27
Fe Co
44 45
Ru Rh
28
Ni
46
Pd
27
54
Xe
55
Cs
79
Au
86 (87)
Rn
56
Ba
80
Hg
88
Ra
57
La
58
Ce
59
Pr
5771
Ln
89
Ac
81
Tl
72
Hf
82
Pb
90
Th
73
Ta
83
Bi
91
Pa
74
W
84
Po
75 (85) 76
Re
Os
77
Ir
78
Pt
92
U
60 (61) 62 63 64 65 66 67
Nd
Sm Eu Gd Tb Dy Ho
68
Er
69 70 71
Tm Yb Lu
Structure du tableau priodique des lments publi en 1913 par Henry Moseley.[26]
I A II A
III IV
VII
V B VI B
B B
B
1
H
3
4
Li Be
11 12
Na Mg
19 20 21
K Ca Sc
37 38 39
Rb Sr Y
5755 56
71
Cs Ba
Ln
(87) 88 89
Ra Ac
57
La
VIII
I B II B III A
IV
VI VII
VA
O
A
A A
22 23 24 25 26
Ti V Cr Mn Fe
40 41 42 (43) 44
Zr Nb Mo
Ru
27
Co
45
Rh
28
Ni
46
Pd
29
Cu
47
Ag
30
Zn
48
Cd
5
6
7
B C N
13 14 15
Al Si P
31 32 33
Ga Ge As
49 50 51
In Sn Sb
72
Hf
73
Ta
74
W
77
Ir
78
Pt
79
Au
80
Hg
81
Tl
90
Th
91
Pa
58
Ce
59
Pr
60 (61) 62
Nd
Sm
75
Re
76
Os
63
Eu
64
Gd
65
Tb
66
Dy
67
Ho
82
Pb
83
Bi
9
F
17
Cl
35
Br
53
I
2
He
10
Ne
18
Ar
36
Kr
54
Xe
8
O
16
S
34
Se
52
Te
84 (85) 86
Po
Rn
68 69 70 71
Er Tm Yb Lu
28
Prsentations alternatives []
De trs nombreuses prsentations alternatives du tableau priodique ont t proposes tout au
long du XXe sicle, et des prsentations graphiques innovantes sont encore rgulirement
proposes. L'une des plus anciennes et des plus simples est celle d'un autodidacte franais par
ailleurs inconnu, Charles Janet, qui a donn son nom une disposition du tableau labore au
dbut du XXe sicle et rcemment redcouverte par les Anglo-saxons, chez lesquels elle est assez
bien connue des spcialistes du sujet (sous les noms de Janet Form ou de Left-Step Periodic
Table) car elle a le double mrite de rester familire et de disposer les lments dans l'ordre
naturel des blocs (de droite gauche), la diffrence du tableau usuel :
b o
L
a
A
c
C N
Pr
e
d
T P
U
h a
P S
T D H
T
Eu Gd
Er
m m
b y o
m
N
A C B
F M
Pu
Cf Es
p
m m k
m d
u
Y LH
O
Ta W Re
b u f
s
N RD
H
Lr
Sg Bh
o
f b
s
h d g
A
Ir Pt
u
MD R
t s g
d
H
Tl Pb Bi Po At Rn Fr Ra
g
C Uu Uu Uu Uu Uu Uu Uu Ub
n t q p h s o e n
Une autre reprsentation est celle de Theodor Benfey, date de 1960, dont l'objectif tait de
remdier aux discontinuits du tableau standard l'aide d'une reprsentation en spirale :
30
Configuration lectronique
Configuration lectronique
En physique des particules comme en chimie quantique, la configuration lectronique est la
rpartition des lectrons (d'un atome, d'une molcule ou de tout autre corps) suivant leur nergie
et leur spin.
Comme les autres particules lmentaires, l'lectron est soumis aux lois de la mcanique
quantique et peut avoir un comportement dcrit suivant les situations comme corpusculaire ou
comme ondulatoire. En pratique, l'tat quantique d'un lectron particulier est dcrit par une
fonction d'onde traduisant la probabilit pour l'lectron en question de se trouver dans un espace
donn. On appelle cette fonction d'onde une orbitale.
La connaissance de la rpartition des lectrons dans les diffrentes orbitales, conjointement la
connaissance de leurs spins permet de dfinir des spins-orbitales. On dtermine ainsi
compltement la configuration lectronique du corps tudi.
La connaissance de la configuration lectronique donne accs des nergies associes, et permet
par exemple une interprtation de l'volution des proprits des atomes dans la classification
priodique des lments. A l'chelle molculaire, le concept est galement important pour la
description de la liaison chimique, ou pour expliquer les proprits des lasers et des semiconducteurs.
ik(k) est la fonction de spin (sa valeur propre pour Sz vaut ms=+1/2 ou -1/2)
ik(k) est la partie d'espace, que l'on appelle orbitale.
cause du principe d'exclusion de Pauli, une orbitale peut contenir 2 lectrons selon la valeur de
ms. La faon la plus compacte d'crire la configuration lectronique d'un systme est celle o les
lectrons sont nots en exposant de l'orbitale :
32
On dit qu'un lectron est clibataire si l'orbitale qui le contient ne contient que lui.
On dit que deux lectrons sont apparis s'ils partagent la mme orbitale.
l = 0 : l'orbitale est de type s (pour sharp). Elle est note ns. Elle contient au maximum 2
lectrons.
l = 1 : l'orbitale est de type p (pour principal). Elle est note np. Elle contient au
maximum 6 lectrons.
l = 2 : l'orbitale est de type d (pour diffuse). Elle est note nd. Elle contient au maximum
10 lectrons.
l = 3 : l'orbitale est de type f (pour fundamental). Elle est note nf. Elle contient au
maximum 14 lectrons.
l = 4 : l'orbitale est de type g. Elle est note ng. Nous supposons qu'elle pourrait contenir
un maximum de 18 lectrons.
Les noms s, p, d et f de ces orbitales proviennent d'un systme de catgorisation partir des raies
spectrales fondes sur l'observation de leur structure fine, d'o les qualificatifs sharp, principal,
diffuse et fundamental. Quand les quatre premiers types d'orbitales ont t dcrits, ils furent
34
associs ces quatre types de raies spectrales ; la dsignation g est simplement la suite de f selon
l'ordre alphabtique : les couches avec plus de 4 sous-couches sont thoriquement possibles,
mais aucun lment chimique actuellement connu n'a d'lectron dans une sous-couche g l'tat
fondamental.
l=0
5s
l=1
5p
l=2
5d
n=5l=3
5f
l=4
5g
m=2
m=3
m = 0 2 lectrons
m=1
m = 0 6 lectrons
m=1
m=2
m=1
m = 0 10 lectrons
m=1
m=2
m=3
m=2
m=1
m = 0 14 lectrons
m=1
m=2
m=3
m=4
m=3
m=2
m=1
m = 0 18 lectrons
m=1
m=2
m=3
m=4
36
12. 6s
13. 4f
14. 5d
15. 6p
16. 7s
17. 5f
18. 6d
19. 7p
Exemple []
Voici la configuration lectronique d'une couche n=5 remplie :
Couche
Souscouches
Orbitales
Type
d'orbitale
Nombre maximum
d'lectrons
n=5
l=0
m=0
l=1
m = -1, 0, +1
l=2
10
l=3
14
l=4
18
Total : 50 lectrons
maximum
Cette information peut tre note ainsi : 5s2 5p6 5d10 5f14 5g18 (voir ci-dessous pour plus de
dtails sur la notation).
couches d ou f) ont une configuration identique celle du gaz rare qui prcde l'lment. Le
phosphore, par exemple, ne diffre du non (1s2 2s2 2p6) que par la prsence d'une troisime
couche. Donc la configuration lectronique du non est retire, et le phosphore est not ainsi :
[Ne]3s2 3p3.
Exceptions []
Cette approche simple par les nombres quantiques souffre nanmoins d'un certain nombre
d'exceptions, en particulier parmi les mtaux de transition et les lanthanides ; les rgles de
remplissage ne sont qu'une approximation de la mcanique quantique qui dcrit les atomes.
Une sous-couche moiti remplie conduit une configuration de spin maximal, ce qui lui
confre une certaine stabilit en vertu de la rgle de Hund. Par exemple, le chrome (numro
atomique 24) a une configuration lectronique [Ar] 3d5 4s1, et non [Ar] 3d4 4s2.
Un autre point remarquable concerne les sous-couches pleines. Par exemple, le cuivre (numro
atomique 29) a une configuration lectronique [Ar] 3d10 4s1, et non [Ar] 3d9 4s2.
lement Z Configuration lectronique
Titane
22 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d2 4s2
Vanadium 23 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d3 4s2
Chrome
24 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s1
Manganse 25 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s2
Fer
26 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2
Cobalt
27 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d7 4s2
Nickel
28 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d8 4s2
Cuivre
29 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s1
Zinc
30 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2
Gallium
31 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p1
Molcules []
Articles dtaills : orbitale molculaire et chimie numrique.
Les molcules sont aussi rgies par les lois de la mcanique quantique. Toutefois, l'obtention des
nergies des orbitales molculaires ne rpond pas une rgle aussi simple que celle de Madelung
(Klechkowski). Chaque molcule a une structure orbitalaire diffrente. Diverses mthodes
existent pour la construction d'orbitales molculaires (par exemple la combinaison linaire
d'orbitales atomiques). La chimie numrique est une branche de la chimie qui utilise les lois de la
chimie thorique exploites dans des codes informatiques spcifiques afin de calculer structures
et proprits des molcules et d'autres espces chimiques.
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