Rapport de Stage (Nadia Hfa +zineb Najmi) PDF
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Rapport de Stage (Nadia Hfa +zineb Najmi) PDF
SUJET :
Surlvation du barrage
Aoulouz : Etudes hydrologiques
Ralis par :
Nadia HFA
Zineb NAJMI
Encadr par :
Mr Hamza ELHIMRI
Anne 2015/2016
Remerciement
Remerciement
Laccomplissement du prsent travail na t possible quavec le soutien de DIEU et de certaines
personnes :
Nous souhaiterons alors remercier Monsieur le Directeur de l'Agence du Bassin Hydraulique de
Sous Massa Draa de nous avoir admis pour ce stage et de nous avoir bien supervis durant notre
prsence ici
Damples remerciements sont dus M. Hamza ELHIMRI notre encadrant de stage pour son
soutien et ses conseils qui nous ont t de plus grande aide. Son encadrement et son attention ont t
indispensables pour laccomplissement des objectifs de stage.
On ne peut passer sans remercier nos familles et tous ceux qui nous ont soutenu pour la recherche
du stage et puis pendant toute la dure de celui -ci.
Nous voudrons galement remercier nos professeurs l cole Nationale Suprieure des Mines de
Rabat pour leurs efforts pendant lanne qui ont t ncessaires la comprhension des diffrents
sujets rencontrs pendant ces deux mois.
Nos vifs remerciements et nos sincres gratitudes vont aussi aux employs de l'agence qui nous
ont accompagn tout au long de notre stage. Nous les remercions pour leur aide, leur temps quils ont
bien voulu nous consacrer et leurs ides clairvoyantes dont nous avons tir profit.
VIII.
RCAPITULATIF DE LANALYSE MORPHOMTRIQUE DU BASSIN DE LOUED SOUSS
AOULOUZ........................................................................................................................................................60
IX.
LANALYSE MORPHOMTRIQUE DES SOUS BASSINS VERSANTS : IMMERGUEN &
MOUKHTAR SOUSSI ........................................................................................................................................60
CONCLUSION.....................................................................................................................................................64
CHAPITRE 2 : CALCUL DES DBITS DES CRUES ET DES APPORTS .................................................65
INTRODUCTION ................................................................................................................................................66
I. DTERMINATION DE LA PLUVIOMTRIE MOYENNE ANNUELLE DU BASSIN VERSANT :
67
II. DTERMINATION DES DBITS DES CRUES : ...................................................................................73
1. Objectif et mthodes adoptes : .................................................................................................... 73
2. Estimation des dbits des crues : .................................................................................................. 73
2.1. Calcul par la mthode dajustement statistique .................................................................................73
2.1.1. La dmarche manuelle : ..........................................................................................................73
2.1.2. Ajustement statistique par le logiciel Hyfran plus ...........................................................74
2.2. Calcul des dbits des crues laide des formules empirique.............................................................78
2.3. Dbits de pointe par la mthode du Gradex : ....................................................................................80
2.4. Rcapitulatif des dbits calculs pour Aoulouz et Immerguen : .......................................................87
3. Dtermination de la forme de lhydrogramme de crue : ............................................................... 88
III.
DTERMINATION DES APPORTS ....................................................................................................90
1. Bilans des barrages .............................................................................. Error! Bookmark not defined.
2. Estimation par la formule empirique ........................................................................................... 94
CONCLUSION.95
CONCLUSION GENERALE..96
RFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...........................................................................................................97
ANNEXES : ..........................................................................................................................................................98
Introduction gnrale
Introduction Gnrale
Les barrages constituent des lments piliers de la politique hydrique au Maroc. En effet, leur rle
important dans la scurisation des besoins en eau potable de la population ainsi que leur fonction
dterministe dans la politique agricole du pays ne sont plus prouver.
Le barrage Aoulouz sur lOued Souss, avait t construit au dbut pour faire face une baisse
accrue de la nappe du Souss. Cette baisse avait frein sensiblement le dveloppement agricole, dont
lconomie de la rgion est fortement dpendante.
Actuellement le barrage Aoulouz (complexe Aoulouz-Mokhtar Soussi) assure toujours la fonction
de recharge de la nappe et contribue aussi lirrigation de la zone du Sebt El Guerdane dont le service
est dlgu la socit concessionnaire Aman Souss ainsi que de la zone en aval du village Aoulouz.
De plus, le renforcement de lalimentation en eau potable de la ville de Taroudant est programm
partir de ce barrage.
Les changements climatiques ainsi que lvolution de la demande en aval des barrages, avaient
amen les dcideurs publics envisager laugmentation des volumes rgulariss par le barrage
Aoulouz, et ce selon deux scnarios possibles. Le premier consiste la surlvation du barrage actuel
dAoulouz, cette surlvation tait prvue lors de sa conception initiale. Le deuxime repose sur la
construction dun nouveau barrage sur le principal affluent gauche Immerguen.
Pour ce faire, une comparaison entre les deux scnarios est ncessaire. Elle devra toucher
plusieurs volets, que ce soit techniques ou socio-conomiques, relatifs aux tudes des barrages.
Le prsent travail sintressera lun des plus importants volets techniques, savoir les tudes
hydrologiques. Il a pour objectif lvaluation et lactualisation des caractristiques hydrologiques au
niveau du barrage Aoulouz ainsi que la dtermination de ces caractristiques au niveau du site
Immerguen. Aussi il sintressera une caractrisation des apports au niveau des diffrents sites en vue
dune comparaison et mise en vidence de la contribution de chaque sous bassin.
Le schma gnral du prsent rapport, comprend deux parties :
La premire partie traite des gnralits sur les barrages, notamment les barrages en bton et en
BCR, en plus, elle donne une vue gnrale sur la zone dtude. Par la suite, nous donnerons les
diffrentes mthodes utilises pour une tude hydrologique dans le cas des barrages en prsentant les
notions indispensables la comprhension de cette tude.
La deuxime partie du rapport sera consacre ltude hydrologique du bassin du Souss
Aoulouz . Pour ce faire, nous avons choisi de suivre une dmarche qui consiste analyser tout
dabord les caractristiques morpho-mtriques des bassins aprs leur dlimitation. Nous calculons
aprs les dbits de crues pour les diffrents sites par des mthodes statistiques et empiriques, et nous
concluons par le calcul des volumes des apports.
Organisme daccueil
Prsentation de lorganisme
I. Cration de lABHSMD
Lagence du bassin hydraulique est cre par la loi 10-95 sur leau en tant qutablissement public,
dot de la personnalit morale et de l'autonomie financire.
Institue par le dcret 2-00-480 du 14-11-2000 pris en application de larticle 20 de la loi sur
leau, lAgence du Bassin Hydraulique de Souss-Massa-Daraa, est charge du dveloppement et de la
gestion et la protection du capital eau et du domaine public hydraulique du groupement de bassins
hydrographiques de la rgion.
II.
Missions
De raliser toutes les mesures pizomtriques et de jaugeages ainsi que les tudes
hydrologiques, hydrogologiques, de planification et de gestion de leau tant sur le plan
quantitatif que qualitatif ;
De raliser toutes les mesures de qualit et dappliquer les dispositions de la prsente loi et
des lois en vigueur relatives la protection des ressources en eau et la restauration de
leur qualit, en collaboration avec lautorit gouvernementale charge de lenvironnement
Prsentation de lorganisme
III.
Zone daction
La zone daction de lAgence stend sur une superficie de 116.450km, regroupant les Bassins
Hydrauliques du Souss, Massa, Tamri, Tamraght, les Bassins Ctiers Atlantiques situs entre Tiznit et
Sidi Ifni lunit de Guelmim et le bassin hydraulique de Dra.
conomiquement cette zone est considre comme le deuxime ple du pays ; En effet elle
dispose du premier port de pche et compte le tiers de la capacit rceptive classe dans le secteur
touristique. Elle occupe le premier rang en ce qui concerne la production et lexportation des agrumes
et primeurs. La diversit des richesses halieutiques et agricoles a permis limplantation dunits
industrielles et artisanales notamment dans le Grand Agadir.
La zone daction de lABHSMD est compose de plusieurs bassins :
Le bassin de Sous Massa stend sur la rgion dAgadir, Taroudant et Tiznit. Il comprend trois
provinces et deux prfectures :
Province dOuarzazate.
Province de Zagoura.
Province de Tinghir.
Province de Tata.
Province dAssa zag.
Province de Tan Tan.
Le bassin de Guelmim fait partie de lAnti-Atlas occidental. Il se prsente comme une cuvette
limite : au nord par les plateaux de Lakhsass, et par les chanons du massif dIfni et au sud par le Jbel
Tassa. Lensemble stend sur une superficie denviron 1240 Km. Ce comprend une seule province
qui est celle de Guelmim.
Prsentation de lorganisme
La plaine de Tiznit-Sidi Ifni totalise une superficie de 2.226 km 2 . Les principaux oueds dans la
plaine de Tiznit sont les oueds Adoudou et Tamdrhoust ainsi que loued Assaka et les affluents rive
gauche de loued Massa sur les bordures qui ne sont pas prennes.
P
Au niveau de la plaine de Sidi Ifni, les oueds Ifni et Kraymat se dversent dans locan au niveau
de Sidi Ifni.
IV.
Structure organisationnelle
Prsentation de lorganisme
Directeur
secrtaire gnral
Service Communication et
Coopration
Service Contrle de Gestion et
Audit Interne
Dlgation
GUELMIM
Service Suivi et
Evaluation et
Planification des
RE
Service Gestion
et Contrle
Domaine Public
Hydraulique
Dlgation
OUARZAZATE
Division Affaires
Administratives et
Financires
Service Suivi et
Evaluation et
Planification des
RE
Service Ressources
Humaines et
Moyens Gnraux
Service Gestion
et Contrle
Domaine Public
Hydraulique
Service
Programmation et
Financement
Division Gestion
Durable des
Ressources en Eau
Service Gestion
Domaine Public
Hydraulique
Service Gestion et
Dveloppement des
Ressources en Eau
Service Affaires
Juridiques et du
Contentieux
Service Travaux et
Ouvrages
Hydrauliques
Division Evaluation et
Planification des
Ressources en Eau
Service Suivi et
Evaluation des
Ressources en
Eau
Service
Planification et
Etudes des
Ressources en
Eau
Service Marchs
et Comptabilit
Service Aides et
Redevances
Service Qualit
de l'Eau
8
Partie i :
Gnralits
Chapitre 1 :
Gnralits sur les barrages
10
Introduction
Les barrages sont gnralement construits pour stocker l'eau pour usage domestique et
industriel, pour l'irrigation, la production d'lectricit hydraulique ou de prvenir les
inondations.
Ltude dun barrage ncessite lintervention de plusieurs disciplines scientifiques
complmentaires les unes des autres cause de sa nature complexe et dlicate. Les donnes
environnementales de la rgion, hydrauliques, gologiques et gotechniques combines
ensemble constituent le socle de ce genre dtude. Ces donnes influencent toute la structure,
notamment le choix des matriaux de son corps, de la fondation et des mesures spcifiques de
scurit.
Une autre caractristique de ltude de ces ouvrages est lincidence considrable des
spcificits du site sur la conception et le dimensionnement qui font de chaque ouvrage un cas
particulier.
Le concept de scurit pour les barrages daccumulation repose sur les trois piliers : de la
scurit structurale, de la surveillance et entretien, et de la planification en cas durgence.
Cette structure et les lments de chacun de ces piliers sont une mise en uvre logique de
l'objectif ultime qui est de garantir la scurit en tout temps et en toute circonstance.
Le prsent chapitre vise alors, une prsentation gnrale sur les barrages, savoir leurs
diffrents types, les critres utiliss pour leurs classification et ceux pris en considration pour
le choix de leurs types lors de la construction, en passant par leurs situation actuelle au Maroc.
Nous aborderons galement la technique la plus utilise aujourdhui pour la construction des
barrages: Le bton compact au rouleau (BCR) et nous concluons par le cadre gnrale du
barrage Aoulouz.
11
II.
Les barrages sont par dfinition des ouvrages hydrauliques disposs en travers dun cours
deau pour crer une retenue ou exhausser le niveau en amont, ces types douvrages barrent
sur toute la largeur une section dune valle et crer ainsi une cuvette artificielle
gologiquement tanche.
Chaque structure et matriau de construction dfinit le type de barrage. On distingue :
1. barrages en bton
Barrage-poids (gravit)
Barrages-votes
Barrages contreforts
2. Barrages en remblais
Barrages noyau
Barrages masque
3. Barrages mobiles
Ont une hauteur limite, ils sont gnralement difi en aval du cours des rivires, de
prfrence lendroit o la pente est la plus faible. On utilise gnralement ce type de barrage
dans lamnagement des estuaires et des deltas pour rendre les rivires navigables en les
canalisant.
Dans notre tude, on sintressera aux barrages en bton.
III.
Un barrage fluvial permet la rgulation du dbit dune rivire ou dun fleuve, lirrigation
des cultures, une prvention relative des catastrophes naturelles (crues, inondations), par la
cration de lacs artificiels ou de rservoirs. Un barrage autorise aussi sous certaines conditions
la production de forces motrices (moulin eau) et dlectricit (on parle alors de barrage
hydro-lectrique).
La classification des barrages est faite en fonction des critres suivants :
13
La conception des barrages est un art difficile, du fait que les contraintes sont trs
importantes, les conditions locales ne sont jamais identiques et les matriaux utiliser sont
ceux disponibles proximit. La nature de ces matriaux et celle de la fondation de l'ouvrage
orientent le choix du type douvrage.
IV.
Les principaux critres prendre en considration dans le choix du site et du type du barrage
sont les suivants :
14
2. La morphologie de la valle
En premire approximation, une valle large conviendra mieux lamnagement dun
barrage en remblai. Un site troit conviendra aussi un barrage poids et un site trs troit
conviendra aussi une vote. Tout cela bien sr sous rserve que les fondations le permettent.
3. La gologie de la fondation
La nature, la rsistance, lpaisseur, le pendage, la fracturation et la permabilit des
formations rencontres au droit du site constituent un ensemble de facteurs souvent
dterminants dans la slection du type de barrage.
On distingue plusieurs types de fondations :
FONDATIONS ROCHEUSES
Sauf en cas de roches trs fissures ou de caractristiques trs mdiocres, les fondations
rocheuses se prtent ldification de tous types de barrages, moyennant des dispositions
adquates concernant la purge des matriaux trs altrs et le traitement ventuel par
injection. L'aspect important est le rgime des fractures (failles, joints, diaclases, schistosit).
Les barrages en remblai conviennent toujours. Pour les autres, les exigences vont en
croissant du BCR, au bton conventionnel et la vote.
FONDATIONS GRAVELEUSES
Sous rserve quelles soient suffisamment compactes, ces fondations conviennent en
gnral pour des barrages en terre ou en enrochements, du moins au plan mcanique. Le
contrle des fuites doit tre assur par un dispositif dtanchit et de drainage appropri.
Dans la pratique, ce type de fondation se rencontre surtout pour les rivires ou fleuves
dbit important. Louvrage doit donc vacuer des crues importantes, ce qui exclut les barrages
en terre. Des barrages en bton de trs petite hauteur peuvent galement tre difis
moyennant des prcautions concernant les fuites et les percolations (risque de renard) et les
tassements diffrentiels.
FONDATIONS SABLO-SILTEUSES
Des fondations de silt ou de sable fin peuvent convenir ldification de barrages en
terre, voire exceptionnellement de trs petits barrages poids en bton moyennant de
srieuses prcautions.
FONDATIONS ARGILEUSES
Des fondations argileuses impliquent presque automatiquement le choix de barrages en
remblai, avec des pentes de talus compatibles avec les caractristiques mcaniques des
formations en place.
15
6. Critre conomique
Dans plusieurs cas, les considrations prcdentes auront permis de retenir plusieurs
types de barrage. Par exemple, des fondations rocheuses, la prsence de matriaux meubles
proches du site, un dbit de crue important, conduiront mettre en balance un barrage en
BCR et un barrage en terre quip dun vacuateur de crue coteux. Il convient alors de
poursuivre les tudes pour les deux types douvrages, en veillant affiner les estimations de
cot au fur et mesure de la progression des tudes. Ds que lun des types de barrages parat
significativement plus conomique, il est prfrable de ne pas sentter sur lautre option.
16
1. Barrage voute
Les barrages votes reportent la pousse hydrostatique sur la fondation par des arcs
travaillant en compression. Cest la gomtrie de la vote et le contraste de rigidit entre le
bton et le rocher qui dterminent le fonctionnement de louvrage. La recherche de la forme
idale vise transmettre la pousse par des arcs entirement comprims. Traditionnellement,
les barrages votes ont t dessins en limitant la contrainte maximale dans les arcs
comprims 5 MPa, correspondant un coefficient de scurit de 4 ou 5 pour un bton de
qualit moyenne.
2. Barrage poids
Pour un barrage profil poids, le fonctionnement de louvrage est compltement
diffrent : cest le poids de louvrage (et non sa gomtrie comme dans un barrage vote) qui
assure lquilibre de la pousse hydrostatique et des sous pressions. Les sous-pressions ne
sont gnralement pas considres pour les barrages votes car, du fait de la minceur du profil
dans le sens amont-aval, la part des sous-pressions dans lquilibre est ngligeable. Par contre,
pour un barrage poids, les sous-pressions jouent un rle majeur dans lquilibre.
17
3. Barrage contreforts
Les barrages contreforts sont des barrages en bton constitus : des murs, gnralement
de forme triangulaire, construits dans la valle paralllement laxe de la rivire. Ces murs
sont les contreforts.
Des bouchures entre les contreforts pour maintenir leau de la retenue. Ces bouchures
sappuient sur les contreforts auxquelles elles transmettent la pousse de leau. Les bouchures
sont trs souvent inclines vers laval pour que la pousse de leau soit oriente vers le bas de
faon amliorer la stabilit des contreforts. Dans le sens transversal, notamment vis--vis
des effets sismiques de rive rive, les contreforts peuvent tre munis de butons.
4. Barrage en BCR
Les plus rcents sont en bton compact au rouleau (BCR) : le barrage est construit par
couches successives mises en place par des engins de terrassement et compactes avant de
passer la couche suivante. Les barrages sont ainsi construits trs rapidement, ce qui apporte
pour les chantiers un intrt conomique certain.
Cest la forme conue pour le barrage Aoulouz.
VI. Barrage
Rouleau
en Bton Compact
au
Le regain dintrt pour les profils poids est venu de linvention du BCR qui est une
innovation technique majeure dans la technologie des barrages.
Linnovation consiste mettre en place le bton et le compacter, non plus par les
moyens traditionnels (grue ou blondin pour le transport et compactage par pervibration dans
la masse), mais en utilisant les techniques de terrassement, transport par camion, rglage au
bouteur, compactage au rouleau vibrant lourd. Ce mode de ralisation exige toutefois une
surface de plate-forme de travail suprieure 500 m (environ) pour que les engins puissent
voluer efficacement.
La possibilit de rduire au strict ncessaire la quantit deau et le serrage efficace obtenu
par le compactage en couches de 30 cm ont permis de limiter les quantits de ciment des
valeurs de 100 150 kg/m3 de faon diminuer lexo-thermie.
19
Lun des avantages importants du BCR, en particulier dans les pays dvelopps, est la
rapidit dexcution : le massif dun petit barrage peut tre construit en quelques semaines,
permettant de rduire les cots dimmobilisation, de matrise duvre et souvent de drivation
des eaux, le barrage tant construit en tiage avec des ouvrages de drivation rduits au
minimum.
Dans cet esprit, les matriaux BCR utiliss pour le corps du barrage sont avant tout des
matriaux rustiques, dont la composition variable est guide par la disponibilit sur le site des
composants dans une formulation au moindre cot. Les teneurs en liant sont faibles, de lordre
de 100 kg/m3, et la teneur totale en fines est d'au moins de lordre de 12 %.
En effet, le Maroc figure parmi les quatre premiers pays dans le monde (avec les U.S.A,
le Japon et la Chine) ayant construit les plus grands barrages en B.C.R (le barrage
dAoulouz).
Le Maroc a ainsi dj utilis cette technique en 1987 dans la construction de deux petits
barrages collinaires (Koreima dans la rgion de Rabat, volume 30.000m3; et Rwidat dans la
rgion de Benslimane, volume 27.000 m3). Et en Novembre 1991 la construction d'un barrage
important (Aoulouz, dans la province de Taroudant, 75 m de haut).
20
VII.
1. Fiche historique
Le but initial du barrage Aoulouz tait la rgularisation des apports de loued Souss en
vue de recharger la nappe de la grande plaine aval. Actuellement, en plus de son rle
historique de recharge de nappe, il assure lirrigation de plusieurs milliers dhectares et
garantira lapprovisionnement en eau potable de la ville de Taroudant.
Les pompages excessifs dans cette nappe pour lirrigation de prs de 60 000ha ont
conduit dans les annes 80 une baisse du niveau de leau dans les puits .
La solution du problme passait par la ralisation dun barrage en amont de la plaine,
destin stocker les crues pour les relcher des dbits compatibles avec la capacit
dabsorption de la nappe, en vitant les pertes en mer.
Les premires tudes d'un barrage au site d'Aoulouz remontent aux annes 70. Leur
actualisation a t mene entre les annes 1983 et 1987. A l'avant sommaire, deux variantes
taient en comptition, une variante "contrefort" et une en bton compact au rouleau "BCR".
A l'poque, la technique du BCR tait ses dbuts, mais compte tenu de l'conomie
substantielle qu'elle promettait, d'une part, et de l'exprience du Maroc dans le "contrefort",
dautre part, l'Administration opta pour le lancement de l'appel d'offres pour les deux
variantes.
Les travaux correspondants ont dmarr au dbut de l'anne 1988 avec un volume total
de 850 000 m3 dont 600 000 m3 de BCR. Le barrage Aoulouz fut l'poque l'un des plus
grands barrages en BCR en construction dans le monde. La russite de ce chantier constitua
un point de dpart pour le dveloppement important de cette technologie au Maroc.
2. Situation gographique
Le barrage Aoulouz est situ sur lOued Sous, lenviron 150 km lest de la ville
dAgadir et 80 km environ lest de la ville de Taroudant.
Le site du barrage est repr sur la carte au 1/50 000 dAoulouz par les coordonnes
Lambert suivantes :
X = 237331,08 Y = 413329,93
21
3. Cadre gologique
Gologie rgionale du bassin
Les phases orogniques qui ont affect le bassin du Souss taient successivement :
- Le dernier cycle orognique prcambrien qui a donn naissance l'ossature de l'AntiAtlas.
- Le cycle caldono-hercynien, La chane prcambrienne de l'Anti-Atlas reoit sa
couverture infracambrienne et palozoque.
Les puissantes sries infracambriennes sont principalement constitues de calcaires
dolomitiques, alors que le palozoque se caractrise par la puissance considrable de l'ordre
de 10000 m de sdiments o prdomine le matriel schisteux et grso-quartzitique.
- Le cycle alpin, qui a remani une partie du domaine atlasique caldono-hercynien et ses
sdiments, qui s'y taient dposs au secondaire et au tertiaire.
La structure gnrale des trois domaines du bassin de l'Oued Souss est la suivante :
- Domaine de l'Anti-Atlas occidental :
Caractris par le vaste dveloppement des sries essentiellement calco-dolomitiques
infracambriennes et gorgiennes qui atteignent localement 5000 m dpaisseur.
- Domaine du Haut-Atlas (versant sud) :
Comprenant dEst en ouest, dans sa partie axiale : le massif ancien du Haut Atlas
form de roches ruptives prcambriennes qui culmine au jbel Toubkal (4165m) et le bloc
occidental dont les puissantes formations cambro-ordoviciennes pntres par les granites
hercyniens font suite, au Nord, celles de lAnti-Atlas. Entre le Haute Atlas et lAnti-Atlas, le
massif volcanique du Siroua, recouvert de coules phonolitiques (ge Pontien et pliocne),
constitue la zone de liaison.
- La plaine du Souss :
Elle est comble entirement par des alluvions et limons quaternaires qui surmontent des
formations crtaces et ocnes, constituant un synclinal orient E-W. Le flanc nord de ce
synclinal apparait en bordure du Haut-Atlas et l'est d'Aoulouz, le flanc sud apparat dans
l'alignement des collines crtaces (Haffaia, Ouled Bou Rbia, Sidi Bou Rja, Tagdrant et
Igoudar). Ce synclinal est faill abondamment et de manire complexe en profondeur.
Gologie locale
Le barrage dAoulouz est implant dans une formation dolomitique de structure
rgulire, relativement simple, trs fracture et affecte dune importante karstification de
fissures .Le substratum dolomitique affleure en rive droite, il est recouvert dalluvions sur une
dizaine de mtres en fond de valle .Une terrasse ancienne dont lpaisseur atteint 20 m par
endroits masque le substratum en rive gauche sur pratiquement toute lemprise du barrage.
23
Figure 10 : Extrait de la carte gologique 1/1 000 000me du Maroc prsentant les
principales formations du bassin versant de loued Souss Aoulouz (lgende en annexe 7)
24
4. Situation climatique
Le climat de la rgion est prdominance semi-aride, humide hiver froid sur les sommets du
Haut-Atlas et prsaharien hiver tempr en plaine en Anti-Atlas. Le caractre semi-aride est attnu
par la proximit de lOcan et linfluence du courant froid des Canaries ainsi par la protection contre
les vents du Sud, assure par lAnti-Atlas.
Temprature :
Les tempratures moyennes annuelles varient de 14C sur le Haut-Atlas au Nord 20C
sur lAnti-Atlas au Sud. La temprature maximale journalire atteint 49C et la temprature
minimale descend jusqu 3C au dessous de zro. Les amplitudes thermiques sont galement
leves et peuvent atteindre 48C.
Vent :
La rgion est relativement vente. Des vents dEst chauds, communment appels
Chergui, peuvent souffler en t et en automne. La vitesse moyenne annuelle du vent est de
lordre de 3km/h en montagne et 5km/h en plaine. Elle peut atteindre au pimont des
montagnes prs de 8km/h .
5. Hydrogologie Rgionale:
Dans le bassin de Souss, les units hydrogologiques suivantes peuvent tre distingues :
Les nappes profondes : ce sont des nappes en charge, exploitables, localises sous
les nappes superficielles. Leur importance est due leur rle dans lalimentation
par drainance ascendante des nappes superficielles et au statut qui pourrait leur
tre assign de rserves en eau stratgiques dvelopper en cas de besoin. La
nappe profonde des calcaires du Turonien a t cible par des forages sous la
plaine de Souss. Les calcaires gorgiens et adoudouniens constituent des
rservoirs profonds potentiellement aquifres sous la plaine de Souss. Leur
existence est souponne sous celle de Tiznit.
26
Chapitre 2 :
ETUDE HYDROLOGIQUE
27
Introduction :
D'une faon gnrale, l'hydrologie peut se dfinir comme l'tude du cycle de l'eau et
l'estimation de ses diffrents flux. Cette science couvre dautres branches :
Locanographie,
Lhydrographie (tude des eaux de surface) qui elle-mme est subdivise en:
potamologie (coulement dans les fleuves et rivires),
limnologie (lacs, rservoirs),
28
29
1 F (Q) prob(Q Q)
Par exemple, si F(Q) = 0.99, alors il y a 99 chances sur 100 pour que le dbit le plus fort
d'une anne ne dpasse pas la valeur Q. Il revient au mme de dire qu'il y a 1 chance sur 100
pour qu'elle soit dpasse. De faon plus gnrale, si la crue la plus forte de l'anne a une
probabilit p de n'tre pas dpasse, elle aura la probabilit (1 - p) d'tre dpasse.
Priode de retour
On peut montrer que l'intervalle de temps moyen entre deux crues maxima annuelles de
probabilit de non-dpassement p est thoriquement gal T = 1/(1-p) annes. C'est un tirage
dans une loi binomiale de paramtre p. Il y a en esprance 1/(1-p) tirages entre deux crues de
probabilit de non-dpassement p. Ceci a conduit appeler priode de retour cette dure de
T annes. Pour un dbit Q quelconque, elle se dfinit donc ainsi :
1
1 F (Q)
Le dbit QT, de priode de retour T, se dfinit donc comme le dbit dont la probabilit de
dpassement au cours d'une anne est d'une chance sur T :
prob (Q T Q) 1 F (Q T ) 1 p
1
T
Ou encore :
prob(Q QT ) F (QT ) p 1
1
T
On appelle ainsi dbit dcennal le dbit Q10 de priode de retour T gal 10 ans et de
faon analogue le dbit centennal Q100, millnnal Q1000 ...etc.
30
1.1.
Dans ce cas, lhydrologue peut soit utiliser lanalogie avec dautres bassins jaugs, soit
recourir aux formules empiriques.
1.1.1.
Mthodes analogiques
Elles se basent sur la comparaison avec des bassins versants rgionaux sur lesquels
existent des donnes .Ces mthodes consistent extrapoler le dbit de projet au site non jaug
partir des donnes observes dans un bassin jaug qui lui est hydrologiquement comparable.
On se base dans cette comparaison sur les paramtres qui dfinissent gomtriquement et
morphologiquement le bassin tels que: forme ,pentes et indice de pente ,paramtres de
rectangle quivalent ,caractristiques du relief ,densit de drainage ainsi que des paramtres
climatiques ,gologiques, les permabilits des sols ,la nature de la vgtation .Toutes ces
informations sont capables daider lhydrologue comprendre le comportement hydrologique
du bassin et par consquent son rgime dcoulement .
Deux mthodes sont gnralement adoptes au Maroc
31
S
Q B 10 6 B8
10
K
10
Avec :
K : le paramtre de Francou Rodier
SB : Superficie du bassin versant en km2
La premire tape de lutilisation de la formule rgionale consiste calculer le paramtre
K, connaissant le dbit de crue QA, calcul pour une priode de retour T, dans le bassin jaug
de superficie SA.
Q
Ln A6
10
K 10 * 1
SA
Ln
8
10
32
QA (T )
Q (T )
B
SA
SB
Ces mthodes sont qualifies de mthodes approximatives et vu quelles aboutissent
approximativement aux mmes rsultats, nous avons opt pour lutilisation de la formule de
Francou-Rodier.
1.1.2.
Formules empiriques
- Mac Maths
- Rationnelle
- Maillet Gautier
- Fuller II
- Hazan Lazarevic
Pour notre tude, alors, on va se servir des formules correspondantes aux Grands Bassins
Versants.
33
1.2.
Dans ce second cas, on peut utiliser la formule rationnelle ou toute autre information qui
fait intervenir la pluie et les caractristiques physiques du bassin versant pour le calcul des
dbits.
1.2.1.
Mthode Rationnelle
Cette mthode est adapte aux bassins versant dont la superficie n'excde pas 150 km2.
Elle fait intervenir la pente du bassin et la nature du couvert vgtal.. Si on admet que la
priode de retour du dbit maximum dtermin est gale celle de la pluie maximale au cours
de la dure Tc, le dbit de pointe pour une priode de retour T scrit :
Q(T )
C (T ) * I (Tc , T ) * A
3.6 * Tc
Avec :
A : Surface du bassin versant (Km2).
I (Tc,T) : Intensit des pluies pour un temps de concentration donne de priode de
retour T.
C(T): Coefficient de ruissellement qui dpend de la priode de retour T
Tc: temps de concentration (h)
Calcul de lintensit de pluie : Il sagit dans cette tape de calculer lintensit moyenne de
pluie, de frquence F et de dure gal au temps de concentration (Tc).
I a * TC
a(T)
b(T)
1.973
2.258
2.631
2.911
0.540
0.537
0.534
0.533
34
Vu que le bassin versant du barrage Aoulouz a une grande superficie dpassant 150 Km,
cette formule ne sera pas utilise dans notre tude.
1.3.
Dans ce troisime cas on peut utiliser la mthode du gradex. Si la srie des dbits est
relativement longue, on peut dans ce cas procder lajustement statistique sur la srie des
dbits en utilisant les lois de distributions usuelles en hydrologie. Il est important de rappeler
quil faut toujours procder lhomognisation des donnes hydrologiques avant de les
utiliser pour le calcul des dbits.
Avant de se lancer corps perdu dans des analyses statistiques plus ou moins
complexes, il est indispensable de connatre et comprendre les mcanismes gnrateurs des
prcipitations, puis des coulements eux-mmes. En pratique cela consiste d'une part dcrire
le bassin (hypsomtrie, hydrographie, couverture des sols, effets anthropiquesetc.), sa
climatologie, son fonctionnement hydromtorologique, les volutions historiques et d'autre
part analyser le droulement des plus grandes crues. En particulier dans de nombreux
bassins, l'action de l'homme (effet anthropique) est significative : barrages,
impermabilisation des sols, endiguements, etc. Il faudra donc identifier l'influence des
actions humaines et le cas chant corriger les donnes impactes.
On examinera la nature, l'historique et la qualit des donnes. On s'assurera qu'aucun
dplacement ou dtirage de station ne les a entaches. On confrontera et croisera les
informations bibliographiques ou d'archives. On vrifiera la cohrence rgionale des donnes.
Faute de ce travail pralable, on s'expose des interprtations errones et la constitution
d'chantillons htrognes, souvent incompatibles avec les hypothses des analyses
statistiques
1.3.1.
Mthode de Gradex
Le postulat de base de la mthode est l'existence d'une relation entre la distribution des
dbits et celle des pluies gnratrices puisque les dbits sont forms par les pluies. Cette
relation est-elle simple?
La rponse est positive lorsque le sol parvient, au bout d'un certain temps de prcipitations
intenses, tre satur de sorte que tout accroissement du volume de pluie va se traduire par un
accroissement quivalent du volume coul dans la rivire l'exutoire du bassin versant.
Autrement dit, pendant un intervalle de temps donn, tout ce qui est prcipit finit par
ruisseler.
35
Lintrt de la mthode est de dduire la loi des dbits partir de celle des pluies dont
lchantillon est plus long et offre par consquent plus de prcision. Le dbit, partir duquel,
toutes les prcipitations qui tombent ruissellent est appel dbit de rfrence (Q0), dans notre
tude, on a pris le dbit Dcennal comme rfrence qui sera calcul par la formule de
Crupedix donne comme suit :
Pj (T 10ans)
80
1.3.2.
La mthode de lajustement statistique permet dajuster des lois de probabilit aux crues
observes et extrapoler la meilleure loi qui reprsente la distribution empirique pour des
priodes de retour donnes.
Il faut soumettre les sries de dbits instantans maximums annuels enregistrs au niveau
de la station indique une analyse frquentielle en vrifiant d'abord les hypothses
suivantes :
Test d'indpendance des observations (absence dauto-corrlation) : pour vrifier si
loccurrence dune observation nest pas affecte par les observations prcdentes.
Test d'homognit : pour vrifier si lchantillon fait bien partie de la mme population.
Les sries de donnes indpendantes et homognes sont soumises aux diffrentes lois
d'ajustement (Gumbel, Frechet, Gauss, Galton, gamma, person III, etc.)
Normale
Galton
(log
Normale)
Gumbel
Nom
chelle des
abscisses
chelle
des
ordonnes
Gauss
Arithmtique
Gauss
GaussLog
Gumbel
LogArithmtique
Arithmtique
Paramtres
M
S
m1= moy (log Qi)
Gauss
S1 * log( Qi )
Gumbel
aG
S
1.28
Q0= m- 0.45*S
Frechet
Frechet
LogArithmtique
Gumbel
aL
SL
1.28
Fonction de
rpartition
Relation
Qm
S
Q= m+U*S
U1
log Q m1
S1
Q=10
(m1+u1*S1)
Q Q0
aG
U= -log(- logF)
F exp exp
Q=aG*U+Q0
(Q Q0 L )
U L log
aL
Q=e(aL*UL+Q0L)
U= -log( logF)
F exp exp
37
Le choix de la loi qui s'ajuste le mieux la srie de donnes se base sur des tests
d'adquations qui jugent la validit de la loi.
Ces critres de choix se prsentent comme suit:
Critre dinformation Baysien (BIC) :
BIC 2Log L 2 * K * Log N
Avec :
L : la vraisemblance,
K : le nombre de paramtres,
N : la taille de lchantillon.
Critre dinformation dAkaike (AIC) :
AIC 2 * Log L 2 * K
Avec
L : la vraisemblance
K : le nombre de paramtres.
Probabilit posteriori (Mthode de Shwarz) : Ce type de probabilit est appele
galement "probabilit conditionnelle" et se note dans le cadre de l'tude des probabilits
conditionnelles ( par exemple la probabilit postriori dun vnement B sachant A ) :
P( B
)
A
Le choix de la loi qui s'ajuste le mieux doit rpondre aux critres suivants :
38
Hydrogramme triangulaire :
Cest une mthode trs simple qui permet davoir une estimation assez grossire de
lhydro-gramme de la crue de projet. Dans lhydro-gramme triangulaire, le temps de base est
suppos gal trois fois le temps de monte. Connaissant les dbits de pointe (Qmax) et les
volumes de la crue (V) pour diffrentes priodes de retour, on peut en dduire les valeurs du
temps de monte Tm et du temps de base (Tb) puisque :
1
* Qmax * Tb
2
Tm
Q
t
* 4 * e
QP TM
t
Tm
0.2
0.4
0.6
0.8
1.2
1.4
1.6
1.8
2.2
2.4
2.6
2.8
Q
QP
0.04
0.28
0.64
0.91
0.93
0.78
0.59
0.43
0.29
0.19
0.12
0.08
0.05
0.03
II.
P R ETP DS
Avec
P : prcipitation annuelle en mm
R : coulement moyen en mm
ETP : vapotranspiration en mm
DS : Accumulation des ressources la fin de lanne.
En ce qui concerne les petits bassins, DS est en gnral ngligeable.
Dans le but de simplification, les hydrologues ont introduit la notion du coefficient de
ruissellement, qui est dfini comme le rapport de la hauteur deau coule la hauteur deau
prcipite. Il est choisi compte tenu de la nature du bassin versant, la couverture vgtale, du
type de sol, de la pente et de la lithologie. On peut galement obtenir une estimation du
coefficient dcoulement partir des bassins versants jaugs ou disposant de mesures
hydrologiques.
Les apports moyens du bassin peuvent tre dtermins en appliquant la relation suivante
L C*P
Avec :
L : lame deau coule en mm
P : pluie moyenne interannuelle en mm
C : coefficient de ruissellement
Dou on peut calculer le volume :
V 1000 * L * S
Avec :
40
Partie ii :
tude hydrologique du
bassin versant
41
Chapitre 1 :
Analyse morpho-mtrique des
bassins versants tudis
42
INTRODUCTION
Afin de pouvoir mettre en relation les prcipitations et les dbits d'un cours d'eau, il est
ncessaire de dlimiter les surfaces qui contribuent alimenter l'coulement de ce cours d'eau.
L'ensemble de ces surfaces constitue le bassin versant. Il regroupe alors toutes les surfaces
qui, par ruissellement superficiel, contribuent l'coulement au niveau de la section de rivire
considre.
Toute approche du milieu naturel doit sefforcer dans un premier temps fournir des
indications chiffres permettant de caractriser le milieu tudi. Cest pourquoi, nous allons
analyser dans ce chapitre les principales caractristiques morpho-mtriques et
hydrographiques des bassins du Souss : Aoulouz, Immerguen et Moukhtar Soussi aprs leur
dlimitation. Ces informations, essentiellement descriptives, nous paraissent indispensables
pour ltude du fonctionnement de ceux-ci.
En fait, nous commencerons par une tude dtaille des caractristiques du bassin de
lOued Souss Aoulouz, tandis que pour Immerguen et M. Soussi, nous donnerons un
rcapitulatif de leurs caractristiques la fin.
43
Assarag
Azaghar-n-irs
Oukaimeden
Agadir-Melloul
Ighiry
Azeguour
Amezmiz
Tachoukacht
Talat-N-yacoub
Sirwa
Ighram
Ait Kine
Tamaloukt
Ouled-berhil
44
45
II.
Dtermination des caractristiques du
Bassin versant de lOued Souss Aoulouz
Ltude consiste dterminer les indices morpho-mtriques pour comparer les indices
morphologiques des bassins versants et pour quantifier leur comportement hydrologique
potentiel. Pour caractriser la forme dun bassin versant ,diffrents indices de forme destins
comparer les bassins voire estimer certaines de leurs caractristiques hydrologiques .Lindice
auquel il est le plus communment fait rfrence est lindice de compacit ,dit de Gravelus .
S = 4434 Km
Primtre
Cest la caractristique de longueur la plus utilise.
P =463 Km
Figure 13: Primtre et surface du bassin versant obtenus laide dun logiciel SIG
L = 133,666 Km
46
2. Indice de compacit
La forme d'un bassin versant peut avoir des consquences hydrologiques importantes,
notamment sur la fonction de transfert des eaux, elle est en partie responsable de l'volution des
crues et la forme des hydro-grammes observs l'exutoire. Il existe plusieurs formules
permettant de chiffrer cette caractristique telle que l'indice de compacit de Gravelius :
Indice de Gravilus :
La forme du bassin versant est approche par lindice de compacit de Gravilus ( K G ).
K G 0,28
K G 1,94 1,12
Avec :
P : primtre du bassin en Km
S : surface en Km
Cet indice est proche de 1,12 pour un bassin versant de forme compacte, loin de 1,12
lorsque le bassin est de forme allonge, et gale 1,12 dans le cas dun bassin de forme
circulaire.
Indice de Horton :
Il exprime le rapport de la largeur moyenne du bassin versant la longueur du cours
deau principal.
KH
S
L2
K H 0,241
Avec :
S : surface en Km.
L : longueur du cours deau principal
Un bassin allong prsente un indice infrieur 1.
Dans notre cas, le bassin prsente alors une forme allonge, cette forme induire de faibles
dbits de pointe de crue.
47
1.
Carte hypsomtrique
2. Courbe hypsomtrique
Afin de dfinir la rpartition de la surface sur les diffrentes tranches daltitudes, il demeure
ncessaire dtablir une courbe hypsomtrique de notre bassin reprsente par les valeurs
groupes dans le tableau suivant :
altitude
Tranches
daltitudes
(m)
surfaces (km)
S(%)
surface
cumule(%)
3020-4141
41.637
0.939
0.939
2528-3020
136.591
3.081
4.020
2202-2528
341.654
7.705
11.725
1943-2202
423.253
9.546
21.270
1746-1943
991.394
22.359
43.629
1560-1746
810.487
18.279
61.908
1350-1560
661.489
14.918
76.826
1121-1350
624.217
14.078
90.904
707-1121
403.321
9.096
100.000
Tableau 4: tableau reprsentant les surface cumules par rapport aux tranches d'altitudes
49
L'altitude (m)
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
0.000
20.000
40.000
60.000
80.000
100.000
Superficies cumules en %
Figure 15: Courbe hypsomtrique du bassin versant
Laltitude maximale Hmax cest le pont culminant du bassin pour une valeur de
4141m
Hmoy
hi hi 1
1
S
i 2
S i
Hmoy 1687,84m
Avec :
S : surface totale du bassin versant en Km
Hi+1 : limite suprieure dune tranche daltitude en m
Hi : limite infrieure de cette tranche daltitude en m
Si : surface partielle de cette tranche en Km
50
Figure 16: Description statistique des altitudes (tir d'un logiciel SIG)
3.
51
Pmoy 25,69m / Km
IV.
Temps de concentration
Le temps de concentration Tc est le temps que met l'eau tombe au point hydrauliquement le
plus loign pour arriver l'exutoire du bassin versant.
Pour ce paramtre on tient compte des caractristiques gomtriques et morphologiques du
bassin on le calcul partir des formules empiriques :
1.
Ventura
0,5
TC 52,84h
Avec :
- Tc en minutes.
- S = Superficie du bassin versant en Km.
- Pmoy = pente moyenne du cours deau principal en m /m.
2. Giandotti
TC
4 S 1,5 L
0,8 H m H ex
TC 18,63h
Avec :
- Tc en minutes.
- S = Superficie du bassin versant en Km.
52
3. Kirpich
L1.155
TC 0,945 * 0.385
D
TC 19,02h
Avec :
- Tc en minutes.
-D =Diffrence daltitudes entre les extrmits du talweg en m.
- L= longueur du cours deau principal en km.
4. Formule Espagnole
01925
TC 18 L0,77 Pmoy
TC 26,32h
Avec :
- Tc en minutes.
- Pmoy = pente moyenne du cours deau principal en m /m.
- L= longueur du cours deau principal en km.
5. Ven Te Chow
L
TC 7,38
P
moy
0 , 64
TC 9,10h
Avec :
- Tc en minutes.
- Pmoy = pente moyenne du cours deau principal en m /m.
53
6. Us Corps of Engineers
0, 25
TC 16,682 L Pmoy
0, 77
TC 24,39h
Avec :
- Tc en minutes.
- Pmoy = pente moyenne du cours deau principal en m /m.
- L= longueur du cours deau principal en km.
7. Formule Californienne :
TC 8,712
L
Pmoy
0 , 77
TC 25,78h
Avec:
- Tc en minutes.
- Pmoy = pente moyenne du cours deau principal en m /m.
- L= longueur du cours deau principal en km.
TC 29,13h
Avec :
- Tc en minutes.
- Pmoy = pente moyenne du cours deau principal en m /m.
- L= longueur du cours deau principal en km.
-S= superficie du bassin en km.
54
TC 1.662 * S 0.5
TC 18,45h
Tc en heure
Formule de Ventura
52,84h
Formule de Giandotti
18,63h
Formule de Kirpich
19,02h
Formule Espagnol
26,32h
9,10h
24,39h
Formule Californienne
25,78h
29,13h
18,45h
18,699h
V. Coefficient de ruisslement
le coefficient de ruissellement (Cr) est le rapport entre la hauteur deau ruissele la sortie
dune surface considre dite pluie nette, et la hauteur deau prcipite dite pluie brute.
55
Occupation du sol
Coefficient de ruissellement
0,70 < C < 0,95
-Commercial
-Rsidentiel
amnagements
collectifs
habitats disperss
-Industriel
-Parcs et jardins publics
-Terrains vagues
-Terres agricoles
draines
non draines
Coefficient de ruissellement
Type de surface
-Pavage, chausses revtues, pistes ciment
-Toitures et terrasses
-Sols impermables avec vgtation
pente < 2%
pente = 2 7%
pente > 7%
-Sols permables avec vgtation
pente < 2%
pente = 2 7%
pente > 7%
Bassin versant
Coefficient
ruisslement
Aoulouz
de 0.23
Immerguen
M. Soussi
0.13
0.4
56
VI.
Rectangle quivalent
Le bassin versant rectangulaire rsulte d'une transformation gomtrique du bassin rel dans
laquelle on conserve la mme superficie, le mme primtre (ou le mme coefficient de
compacit) et donc par consquent la mme rpartition hypsomtrique. Les courbes de niveau
deviennent des droites parallles au petit ct du rectangle. La climatologie, la rpartition des
sols, la couverture vgtale et la densit de drainage restent inchanges entre les courbes de
niveau.
1,12
KG S
Lq
1 1
1,12
K G
1,12
KG S
lq
1 1
1,12
K
G
VII.
Lq 209,51
l q 21,16 Km
Km
Rseau hydrographique
Le rseau hydrographique est une des caractristiques les plus importantes du bassin. Le
rseau hydrographique peut prendre une multitude de formes. La diffrenciation du rseau
hydrographique d'un bassin est due trois facteurs principaux qui sont :
Le climat: le rseau hydrographique est dense dans les rgions montagneuses trs
humides et tend disparatre dans les rgions dsertiques.
57
Le cours d'eau form par la confluence de deux cours d'eau d'ordre diffrent prend
l'ordre du plus lev des deux.
Le cours d'eau form par la confluence de deux cours d'eau du mme ordre est
augment de un.
Dans notre cas alors et en se basant sur des traitements du bassin versant de la zone dtude
par un logiciel SIG, on constate que le bassin de lOued Souss Aoulouz est dordre 7 .
58
59
VIII. Rcapitulatif
de
lanalyse
morphomtrique du bassin de loued Souss
Aoulouz
Pour conclure nous rsumons dans le tableau rcapitulatif suivant les caractristiques
morpho-mtriques du bassin de loued Souss Aoulouz :
PARAMETRE
VALEUR
Superficie en (km)
4434
Primtre en (km)
463
4141
707
Dnivele (m)
3434
133.67
0,026
209.51
21.16
1.94
0,24
60
Figure 18: Situation des sous bassins du Souss Aoulouz (Immergen & M. Soussi)
61
Ainsi compte tenu des diffrentes formules dj utilises pour calculer les caractristiques
du bassin dAoulouz, on a obtenu les rsultats suivants :
PARAMETRE
Superficie en (km)
2766,96
1275,08
Primtre en (km)
349
213,83
3257
4141
873
874
Laltitude moyenne
1590
2007
106,72
64,58
0,022
0,051
Longueur du rectangle
quivalent (km)
157,1
93,49
Largeur du rectangle
quivalent (km)
17,61
13,64
Indice de Gravilus
(adimensionnel)
1,86
1,68
Indice dHorton
(adimensionnel)
0,24
0,30
62
Formule de Ventura
45,10
20,11
Formule de Giandotti
17,30
8,90
Formule de Kirpich
16,55
7,77
Formule Espagnol
22,80
13,17
8,29
4,59
21,13
12,21
Formule Californienne
23,01
11,31
25,15
13,90
14.57
16,137 h
9.89
12,647 h
63
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous constatons que le logiciel SIG utilis, nous a facilit la
dtermination des caractristiques morpho-mtriques, physiques et hydrographiques des bassins
versants tudis, condition que la dlimitation soit bien faite tout au dbut du travail.
Lensemble des principales caractristiques physiques ont une forte influence sur la
rpartition spatio-temporelle des prcipitations et de dbits au sein de chaque bassin versant
tudi ainsi ils jouent un rle trs important dans lvaluation du volume des apports .
64
Chapitre 2 :
Calcul des dbits des crues
et des apports
INTRODUCTION
Aprs la dfinition des caractristiques physiques cites auparavant, on estimera les dbits
de pointes des crues de nos bassins versants (Aoulouz et Immerguen), laide des mthodes
usuelles .On en retiendra aprs justification les valeurs finales des dbits des crues de frquences
5, 10, 20, 50,100 ,1000 et 10000 ans.
Nous allons essayer galement de faire une estimation des apports au niveau des trois
bassins versants tout en prenant en considration la disponibilit des donnes hydrologiques et
leur homognisation ainsi que la validit des mthodes utilises.
Mais avant dentamer ces deux axes, il y a lieu destimer la pluviomtrie moyenne annuelle
au niveau de chaque bassin versant, ce qui est indispensable au calcul qui suit.
66
Pmoy
A *P
Avec :
Pmoy : prcipitation moyenne sur le bassin.
A : aire totale du bassin.
Pi : prcipitation moyenne enregistre la station i.
Ai : prcipitation du polygone associe la station i.
Les pluviomtries moyennes obtenues pour chaque station, prsentent la moyenne des
pluviomtries annuelles sur une priode au moins de neuf ans .
Les rsultats de ces calculs font lobjet de lannexe 1.
Pour dterminer la zone dinfluence de chaque station pluviomtrique avec la mthode
THIESSEN, on peut se servir dun logiciel SIG par la manipulation des coordonnes et la
pluviomtrie moyenne au niveau de chaque station.
67
la station
surface (Ai)
(km)
coordonne X
coordonne Y
IGUIDI
Pluviomtrie
moyenne (Pi)
(mm)
271.515
1093,74
260726.302
429682.361
TALIOUINE
228.860
2581 ,83
259385.744
394527.985
IBERGUANTEN
298.870
319 ,18
249440.478
416713.783
IMERGUEN
257.853
341,17
249170.188
403577.660
AWLOUZ
257.327
98,10
237327.740
413330.376
Pmoy 247 mm
68
Figure 19 : Les zones d'influence des stations pluviomtriques du bassin versant d'Aoulouz
69
Immerguen
la station
Pluviomtrie
moyenne (Pi) (mm)
surface (Ai)
(km)
Coordonne
X
coordonne Y
TALIWINE
228.860
2508.246
259385.744
394527.985
IGUIDI
271.515
22.204
260726.302
429682.361
IMERGUEN
257.853
234.650
249170.188
403577.660
Pmoy 232mm
Moukhtar Soussi
IGUIDI
pluviomtrie
moyenne (Pi) (mm)
271.515
1052.986
Pluviomtrie
moyenne (Pi *Ai)
269446.520
TALIOUINE
228.860
72.241
13950.138
IMERGUEN
257.853
38.589
5772.009
IBERGUANTEN
298.870
110.827
625.340
Nom de la station
Tableau 12: Tableau de calcul de la pluie moyenne de Moukhtar Soussi selon la mthode de
THIESSEN
Pmoy 271mm
70
Figure 20:Les zones d'influence des stations pluviomtriques du bassin de loued Souss
Immerguen
71
Figure 21: Les zones d'influence des stations pluviomtriques du bassin de Souss M.
Soussi
72
II.
Mthodologie adopte :
Les dbits de pointe ont t calculs pour le barrage Aoulouz et la station Immerguen par :
a. La mthode de lajustement statistique des dbits instantans maximums annuels
enregistrs au droit de la station hydrologique dAoulouz.
b. Calcul des dbits de pointe par les formules empiriques.
c. Calcul des dbits de pointe pour les frquences rares (1/5, 1/10, 1/20, 1/50, 1/100,
1/1000 et 1/10000) en utilisant la mthode du Gradex pour la station Immerguen puis la
transposition par la formule de Franco-Rodier pour en dduire les dbits dAoulouz.
2.1.1.
La dmarche manuelle :
r 0,5
n
r
n 1
73
6.
Utilisation du modle statistique pour estimer des dbits de pointe pour diffrentes
priodes de retour T.
7.
F X i 1
1
T
2.1.2.
Compte tenu de la longueur des sries des chantillons utiliss, on a recours loutil
informatique Hyfran-Plus qui permet de dterminer rapidement, la loi qui sajuste le mieux
lchantillon et les valeurs des Qp pour diffrentes priodes de retour.
Les lois de probabilits testes par loutil dajustement statistique sont :
La loi Gamma,
La loi de Gumbel,
La Loi de Galton (ou loi dite Log normale),
La loi de Pearson III.
Ces lois sont bien adaptes aux phnomnes extrmes, car en effet, les pointes
correspondent des vnements rares.
Les ajustements sont effectus pour chacune de ces lois proposes. Les paramtres sont
estims par la mthode du maximum de vraisemblance. Aprs classement des lois testes sur la
base de la probabilit posteriori qui tient compte de la de la qualit statistique de lajustement.
74
La srie complte des dbits instantans maximums annuels de la station Aoulouz fait
lobjet de lannexe 2.
75
76
Le choix de la loi convenable pour ajuster lchantillon doit tre acceptable selon les critres
du test dadquation le plus utilis en hydrologie KHI- deux et en faisant une comparaison
avec les rsultats des autres lois dajustement.
Puisque La loi GAMMA est la loi qui prsente les coefficients BIC et AIC les plus faibles
et une grande valeur de la probabilit postriori (P (Mi /x)) par rapport aux autres lois, alors
cest la loi Gamma qui sadapte le mieux avec lchantillon, do on peut dterminer les dbits
de pointe des diffrentes priodes de retour.
L'intervalle de confiance (Confidence Level ) 95% choisi, est un intervalle de valeurs qui a
95% de chance de contenir la vraie valeur de XT (dbit de pointe ).
Lintervalle de confiance est constitu des valeurs qui ne sont pas statistiquement
significativement diffrentes du rsultat observ.
77
Figure 26: Les rsultats des dbits retenus (XT est le dbit de pointe)
2.2.
Formule de Fuller II
78
Q 2 * K * Log10 1 a * H *
A
L
* 1 4 * Log10 T _ Log10 A
Avec :
Q : dbit maximal en m3/s
K : coefficient variant de 0.50 6 (on prend k=0.5)
H : Hauteur moyenne annuelle de pluie .Nous prenons H= 247mm
A : Superficie du bassin versant en km
a : coefficient variant de 20 30 (au Maroc, a=20)
L : Longueur du drain principal en Km
T : Temps de retour.
Formule DE HAZAN-LAZAREVICK
Q1000 K1 * S K 2
O :
Q(1000) : Dbit de pointe en m3/s de rcurrence 1000 ans.
S : Superficie du bassin versant en km2
Les valeurs des paramtres k1 et k2 dpendent de la situation gographique de la zone et de
sa pluviomtrie moyenne annuelle. Elles sont donnes dans le tableau suivant :
Province du Nord
Rif
central
Rif
occidental
Haut
Atlas
Moyen Atlas
Rif
oriental
K1
15.55
9.78
7.58
14.94
13.51
13.47
9.38
K2
0.776
0.793
0.808
0.636
0.613
0.587
0.742
800-1000
600-800
700-900
500-700
400-500
200-400
Pluviomtrie
(mm)
10001300
Tableau 13: Table des valeurs des paramtres K1 et K2 de la mthode Hazan Lazarevick
79
k1= 9.38
k2=0.742
La transposition des dbits des crues millniales aux dbits de rcurrence T se fera par la
formule du Fuller I qui scrit comme suit :
QT Q1000
1 a * Log T
1 a * Log 1000
Rsultats :
Priode de
retour
10000
1000
100
50
20
10
Fuller II
4781.122
3870.432
2959.742
2685.597
2323.197
2049.052
1774.907
5176.701
4332.519
3277.685
2885.602
2265.444
1647.942
546.986
6127.308
4765.684
3404.060
2994.170
2452.326
2042.436
1632.546
Mallet
Gautier
Hazan
Lazarevick
2.3.
Pour estimer le Gradex, diffrentes approches sont possibles. Lorsque la srie d'observation
est longue (>30 ans) le plus simple et le plus efficace est d'ajuster directement les pluies
maximales annuelles une loi de Gumbel. Pour cela on a eu recourt la station dImmergen vu
que la srie dAoulouz ne dpasse pas 10 ans. Ces dbits et laide dune transposition avec la
formule de Froncou Roudier vont nous permettre de calculer les dbits de pointe du bassin
versant dAoulouz.
La mthode de transposition se base sur la comparaison avec des bassins rgionaux sur
lesquels existent des donnes hydrologiques. Cette mthode consiste extrapoler les dbits au
site non jaug partir des donnes observes dans un bassin jaug qui lui est hydrologiquement
comparable (les deux bassins versants dAoulouz et Immerguen prsentent des caractristiques
proches entre eux au niveau du relief, la gologie, rseau hydrographiques )
80
La mthode de GRADEX:
Parmi les lois de distribution qui peuvent rendre compte de la statistique des phnomnes
extrmes, c'est la loi de Gumbel qui s'adapte le mieux aux variables pluviomtriques. La loi de
Gumbel a pour expression :
F ( x) exp( exp(
xb
))
a
xb
a
Fi
i 0,5
n
Dans cette tude, on a ajust les pluies journalires maximales annuelles de la station
dImmergen pour une srie dobservation assez longe (36 ans) (n=36) par la loi de Gumbel, cet
ajustement a permis destimer les valeurs des prcipitations pour diffrentes frquences de
retour. Par ailleurs ce Gradex prsente une constance quelle que soit la priode sur laquelle on
prend la pluie maximale.
La srie des pluies journalires maximales annuelles de la station de lImmerguen, fait
lobjet de lannexe 4.
Dmarche et rsultats :
La procdure dajustement des valeurs journalires maximales annuelles selon une
distribution de Gumbel est la suivante :
1. Classer par ordre croissant les valeurs retenues,
2. Associer chaque valeur un rang r,
3. Associer chaque valeur une probabilit cumule de non-dpassement F (formule de
Hazen par exemple).
4. Pour chaque valeur retenue, calculer la variable rduite de Gumbel u.
81
1998
1982
13,6
0,041666667
-1,48262243
1976
18,7
0,069444444
-0,950269673
2000
18,8
0,097222222
-0,939831384
1992
18,9
0,125
-0,929393095
1993
19,5
0,152777778
-0,866763359
1999
21,4
0,180555556
-0,668435861
1977
22,7
0,208333333
-0,5327381
1985
23
0,236111111
-0,501423232
1972
23,7
10
0,263888889
-0,428355206
1986
24,2
11
0,291666667
-0,37616376
1980
24,7
12
0,319444444
-0,323972313
1973
27
13
0,347222222
-0,083891658
1970
28,9
14
0,375
0,114435839
2003
31,1
15
0,402777778
0,344078205
1996
32,6
16
0,430555556
0,500652545
2002
32,6
17
0,458333333
0,500652545
1989
32,8
18
0,486111111
0,521529124
1991
33,4
19
0,513888889
0,58415886
1971
34
20
0,541666667
0,646788596
2004
34,7
21
0,569444444
0,719856621
1995
35,6
22
0,597222222
0,813801225
1983
35,9
23
0,625
0,845116093
1987
36,1
24
0,652777778
0,865992672
1979
36,6
25
0,680555556
0,918184118
2005
36,9
26
0,708333333
0,949498986
1975
38,2
27
0,736111111
1,085196748
1990
42,6
28
0,763888889
1,544481479
1978
42,8
29
0,791666667
1,565358058
1974
47,5
30
0,819444444
2,055957656
1984
47,5
31
0,847222222
2,055957656
1997
48,7
32
0,875
2,181217129
1994
49,7
33
0,902777778
2,285600022
1981
53,2
34
0,930555556
2,650940149
1988
57,2
35
0,958333333
3,068471722
2001
62,5
36
0,986111111
3,621701057
Anne
Frquence
empirique
0,013888889
Variable
rduite u
-1,576567034
Rang(r=i)
b a 0,5772
Et
Avec :
a 9,58015313
: La moyenne ( 33,3333333 )
b 27,8036689
6. Reprsenter graphiquement les couples (u, x[r]) et (u, xq), avec x[r] la valeur observe de
rang r et xq la valeur estime correspondante.
70
60
y = 9.5801x + 27.804
Pj max en mm
50
40
30
Droite de Gumble
20
Linear (Droite de
Gumble)
10
0
-2
-1
U vaiable de Gumbel
Figure 27: Ajustement des pluies maximales journalires de la station d'Immergen par la
loi de Gumbel
Avec un ajustement par la mthode des moments, on a alors une estimation des paramtres a
et b (a = 9,580 et b = 27,80) et on obtient une reprsentation graphique des couples (ui, xi) de la
srie des pluies journalires maximales annuelles.
Daprs le tableau, ci-dessous, on a pu reconnatre le Gradex et les pluies maximales
journalires pour diffrentes priodes de retour.
83
10000
1
1000
0,999
9,210
6,907
116,039 93,976
100
0,990
50
0,980
20
0,950
10
0,900
5
0,800
4,600
71,874
3,902
65,185
2,970
56,259
2,250
49,362
1,500
42,173
u ln( ln(Pr))
Pj (T 10ans)
80
S 2766,69 Km 2
Remarque :
Les units des pluies et des dbits doivent tre identiques, si lon procde lapplication de
cette mthode en utilisant la loi de Gumbel (en mm/24h).
84
On obtient donc :
10000
1000
100
50
20
10
Q (mm/24h)
76,789
54,725
32,623
25,934
17,008
10,112
2,922
Q (m3/s)
2459,159
1752,577
1044,747
830,533
544,670
323,824
93,589
Il convient encore de signaler que les rsultats obtenus par extrapolation sont des dbits
maximaux moyens qui rsultent de pluies maximales moyennes. Il sagit donc de multiplier ces
valeurs de dbits par le coefficient de pointe moyen (coefficient de pointe=dbit de pointe/dbit
moyen) pour obtenir le dbit maximum instantan.
05/09/2002
03/08/2004
04/08/2005
01/07/2006
17/07/2007
31/08/2008
26/06/2009
18/02/2010
Dbits de pointe
correspondant (
m3 / s )
61,5
72,8
72,8
78,8
62,4
1,27
73
566
Dbits moyens
maximaux journaliers
annuels ( m 3 / s )
60,5
54
42,2
64,3
35,6
1,26
15,6
245
Coefficients
de pointe
1,016528926
1,348148148
1,725118483
1,225505443
1,752808989
1,007936508
4,679487179
2,310204082 1,6633665
85
Priode de retour T
(ans)
Qp (m 3 / s)
10000
1000
100
50
20
10
538,637
155,673
Les dbits de pointe obtenue sont les dbits correspondant la station dImmergen on va
alors effectuer une transposition avec le bassin versant dAoulouz pour obtenir les dbits de
pointe de ce dernier.
Pour cela on a utilis la mthode rgionale de Froncou Roudier :La mthode utilise une
formule rgionale :
S
Q p 10 6 8
10
10
Avec :
S : la surface du bassin versant en Km 2
K : coefficient de Froncou Roudier obtenu par la formule :
Ln p6
10
K 10 * 1
S
Ln 8
10
Les valeurs de K obtenues ainsi que les dbits de pointe aprs transposition sont regroupes
dans le tableau ci-dessous :
Priode de retour T (ans)
10000
1000
Qmax (m3/s)
(Immerguen)
coefficient de
transposition k
Dbits de Pointe
(Aoulouz)
538,637 155,673
4,760
2,829
4,438
100
3,945
50
3,726
20
3,324
10
1,646
10000
1000
100
50
20
10
Gradex
5236.95
3789.47
2312.10
1857.08
1241.19
755.37
230.84
FULLER 2
4781.12
3870.43
2959.74
2685.59
2323.19
2049.05
1774.91
Maillet Gautier
5176.70
4332.52
3277.69
2885.60
2265.44
1647.94
546.99
6127.31
4765.68
3404.06
2994.17
2452.33
2042.44
1632 .55
3620
2740
1860
1590
1240
966
691
Hazan
Lazarevick
Ajustement
statistique
Tableau 21: Rcapitulatif des dbits de pointe calculs par les diffrentes mthodes
La mthode du Gradex prsente lavantage dtre moins subjective, car issue de mesures de
pluies relles un pluviomtre proche du bassin versant.
Les mthodes empiriques de MALLET GAUTHIER, FULLER et HAZAN LAZAREVICK,
donnent des dbits surestims sauf pour la priode de retour millnale pour FULLER II et dcamillnale pour Mallet Gautier qui prsentent des dbits proches de ceux obtenus par la mthode
de Gradex.
Finalement les dbits de pointes de frquences rares retenus sont donc ceux issues de la
mthode de Gradex:
Priode de retour T
(ans)
10000
1000
100
50
20
Qmax (m3/s)
(Immerguen)
Qmax (m3/s)
(Aoulouz)
10
538,637 155,673
Tableau 22: Les dbits de pointe retenus pour diffrentes priodes de retour (Immergen &
Aoulouz)
87
Tb=2*Tc
Q * Tb
2
88
10000
1000
100
50
20
10
83.554
50.850
15.539
52.632
31.291
9.044
80.255
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
0
10
15
20
25
30
35
40
Temps en heures
89
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
0
10
15
20
25
30
35
Temps en heures
III.
VP V VS
Les sorties dun barrage sont constitus par les fuites, lvaporation et les restitutions .
VS Vr V f Vev
90
Vf (Volume des fuites) : sont calcules par les jaugeages (ces jaugeages sont
effectu l'aide du moulinet ou micro moulinet, quand le barrage ne dverse pas. le
moulinet est un appareil de mesure de la vitesse du mouvement d'un fluide, il est
compos d'une hlice qui dtecte la vitesse du courant et transmet les indications
un compteur).
Vev : vaporation
Vr : Volume de restitutions
Vr VVi Vd VIr
La vidange de fond est un organe d'vacuation situ au pied du barrage pour vider la
retenue.
Pour chacun des barrages, toutes les variables Vev, Vf, VVi, VIr, Vd ainsi que V ont
t mesures quotidiennement pour la priode comprise entre le 1 Janvier 2005 et le 31
Dcembre 2014, et en faisant la somme pour chaque mois, des bilans journaliers, on obtient
lapport mensuel.
Les apports mensuels moyens finals sont obtenus par le calcul de la moyenne des mois, de
chaque mois sur plusieurs annes.
Les rsultats obtenus pour le barrage Aoulouz font lobjet de lannexe 3 et ceux de M.
Soussi de lannexe 5.
Les principales caractristiques de ces sries des apports sont illustres dans les figures
suivantes :
91
Mm3
60.000
47.965
50.000
39.974
38.512
33.394
40.000
30.000
18.226
20.000
15.223
11.158
11.019
10.923
10.000
4.308 4.488
6.811
0.000
Mm3
40.000
35.000
32.280 32.898
30.000
25.594
25.000
21.699
20.000
15.000
10.000
5.000
15.157
10.840
10.558
6.087
7.089
3.831
1.431 2.740
0.000
92
Ainsi en calculant lapport annuel sur la priode 2005-2014 pour les deux barrages
,nous obtenons les rsultats suivants :
Mm3
1000
880.662
900
800
700
600
500
413.962
400
296.043
300
223.528
200
100
63.249
97.338
36.831
118.368 138.490
74.339
0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
538.465
500
400
346.957
300
175.588
200
100
165.208
103.256 110.284
73.917
70.721 70.085
28.57
0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Lapport annuel moyen pour le barrage M. Soussi peut tre estim : 168 Mm3
93
Pour les deux barrages, le volume des apports annuels moyens obtenus par le calcul direct
partir des bilans annuels sont infrieurs ceux obtenus par le calcul des apports mensuels. Cela
est essentiellement d au manque de donnes de quelques mois ( Fvrier 2005, Mai 2009 et Avril
2012 pour le barrage Aoulouz et Mai 2009 et Septembre 2010 pour M. Soussi ) et la saison de
lanne laquelle appartiennent.
Vapp Cr * S * H *1000
Tels que :
Vapp : Volume dapports en Mm3
Cr : Coefficient du ruisslement
S : surface du bassin versant en Km
H : La pluviomtrie moyenne annuelle en mm.
Station
Aoulouz
Immerguen
Moukhtar
Soussi
252.184
83.45
138.21
94
Conclusion
Dans un premier temps nous avons commenc par le calcul de la pluviomtrie moyenne de
chacun des bassins versants de la zone dtude, en se basant sur la mthode des polygones de
Thiessen effectue par un logiciel SIG ,et nous avons obtenus les rsultats suivants :
Aoulouz : 247 mm
Immerguen :232 mm
Moukhtar Soussi :271 mm
Aprs le calcul des dbits des crues par les formules empiriques, la mthode de lajustement
statistique et du Gradex et en se basant sur les tudes antrieures, nous avons opt pour la
mthode du Gradex qui donne dans la plupart des cas des rsultats moins subjectives.
Les dbits de pointes des crues de frquences rares, calculs lendroit du projet sont
comme suit :
Dbit dcennal : 755,372 M3/s
Dbit vingtennale : 1241,193 M3/s
Dbit cinquentennal : 1857,079 M3/s
Dbit centennale : 2312,103 M3/s
Dbit millnale : 3789,473 M3/s
Une fois le calcul des dbits des crues est termin, nous avons pass lvaluation des
apports du cours deau qui assureront le remplissage de la retenue, en se basant sur le traitement
des bilans hydrauliques des barrages barrages et moyennant une estimation par la formule
empirique. Les rsultats obtenus par cette dernire, bien quils sloignent de ceux des tudes
disponibles, ils se rapprochent de ceux obtenus par analyse des bilans des barrages qui refltent
la ralit du terrain.
95
Conclusion gnrale
Conclusion gnrale
Aprs la vrification des rsultats obtenus pour chaque axe, et leur comparaison avec les
tudes antrieurs, nous affirmons que nous avons achev notre tche demande : valuation et
actualisation des caractristiques hydrologiques et des apports au niveau des diffrents sites.
En effet, durant notre prsence lagence, pendant deux mois, nous avons consacr tout au
dbut, une priode la phase de documentation afin de dcouvrir le monde des barrages,
notamment, leurs types, les critres utiliss pour leurs choix lors de la construction, et les
diffrentes tudes effectues avant le dbut des travaux. Ce qui nous a permis davoir les notions
indispensables la comprhension de la sensibilit dune tude hydrologique de barrage. A cet
gard, nous avons organis une visite avec les responsables de lagence au barrage dAoulouz,
o on a pu voir les diffrents ouvrages annexes, dcouvrir les galeries et leurs diffrents rles
dans le fonctionnement du barrage.
Nous avons galement arriv approfondir nos connaissances sur plusieurs options du
Systme dInformation Gographique (SIG). Aujourdhui, on se trouve capables de grer et de
manipuler ce logiciel utilis actuellement dans plusieurs domaines. Grce cette formation, le
SIG nous a aid rendre la dtermination des diffrents paramtres des bassins versants de la
zone dtude plus fructueuse en matire de ltude hydrologique.
Certes, nous avons rencontr plusieurs problmes au dbut de la deuxime partie de notre
tude, notamment dans le calcul des dbits des crues, mais grce une autre phase de
documentation et lassistance de notre encadrant, nous avons pu franchir ces difficults et faire
connaissance de la majorit des mthodes utilises dans une tude hydrologique dans le cas des
barrages, ainsi que les conditions de leurs utilisations. Dans cette priode, on a pu apprendre
travailler avec le logiciel Hyfran-plus qui sert dans la mthode de lajustement statistique des
dbits des crues, et faire connaissance et appliquer la mthode de Gradex, lune des mthodes
les plus utilises et reconnue par des rsultats logiques et moins subjectives. Pareillement, on a
profit de cette occasion, pour apprendre un petit peu la manire de vrifier les sries des
donnes quon utilise avant de se lancer corps perdu dans des analyses statistiques plus ou
moins complexes, de critiquer les rsultats obtenus et les comparer avec les tudes antrieures,
ce qui nous a oblig pas mal de fois refaire les calculs pour pouvoir dtecter la source des
rsultats errons. Cest une phase qui nous a pris beaucoup de temps pour arriver la fin
obtenir les rsultats actuels.
Ce stage a t une exprience trs enrichissante. Il nous a permis non seulement de mettre
en pratique nos connaissances thoriques et mthodologiques acquises lors de notre formation
lENSMR, et de dcouvrir de nouvelles connaissances dans le domaine de lhydrologie des
barrages mais aussi de nous confronter aux diffrents problmes rencontrs par les dcideurs
publics face aux changements climatiques et les besoins en eaux croissant.
.
Rfrences bibliographiques
Rfrences bibliographiques
Mohamed Mehdi Saidi (2013) - Apports des logiciels de SIG dans la morphomtrie
des bassins versants-lexemple dARCGIS .
lAgence du Bassin Hydraulique de Souss Massa Draa sries des pluies et des
dbits pour les stations utilises.
bureau dtude :Ougoug tude Sries des dbits instantans maximums annuels du
barrage Aoulouz.
Web-graphie
http://gdem.ersdac.jspacesystems.or.jp/
http://www.esrifrance.fr/sig2006/bentekhici.html
http://echo2.epfl.ch/e-drologie/chapitres/chapitre2/chapitre2.html
http://fr.slideshare.net/istp1/mmoire-de-fin-dtudes-definitive
http://www.lavieeco.com/news/economie/
97
ANNEXES
Annexes
ANNEXE 1
chantillon des Pluies
moyennes annuelles aux
postes pluviomtriques
utiliss
99
Annexes
Anne
Awlouz
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
Moyenne
180.9
148.7
278.4
232.5
624.4
297.6
398.9
185.9
150
182
234.7
224.6
320.7
167.7
232.9
257.327
Taliwine
294.4
240.1
213.6
147
Ibergnaten Iguidi
245.2
196.9
289.4
169.1
264
266.5
139.1
329.1
195
671.8
300.9
441.5
225
159.3
240.1
431.6
297.7
306.8
239.1
239.8
228.856
298.887
84.9
114.8
241.3
79.2
286.2
207.9
346.6
258.6
264
Immerguen
556.3
223.7
99.2
271.6
141.3
237.9
217.4
226.6
278.3
354
128.8
271.4
73.9
194.3
377
222.7
172.5
461
354
313.9
316.3
288.1
110.4
197.7
261.4
554.9
317.7
373.2
145.9
183.9
140.8
281.6
173.5
266
195.4
300.1
271.515
257.853
443
445.7
330.1
427.4
100
Annexes
ANNEXE 2 :
chantillon des dbits
instantans maximaux annuels
la station dAoulouz
101
Annexes
Anne
1955
1956
1957
240
285
1958
1959
115
323
1960
1961
1962
1963
27
308
404
185
1964
1965
615
553
1966
1967
482
1068
1968
1969
412
1264
1970
1971
251
84
1972
1973
1974
1975
1978
113
134
94
41
1365
1979
1980
495
80
1981
1982
462
12
1983
1984
730
378
1985
1986
88
123
1987
1988
1650
516
1989
1990
335
269
102
Annexes
ANNEXE 3
Srie des apports mensuels au
droit du site du barrage
Aoulouz
103
Annexes
Anne
Janvier
2005
0.218
Fvrier
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Aout
Septem
bre
Octobr
e
Novem
bre
Dcem
bre
18.128
0.102
16.298
0.000
0.294
16.001
0.011
10.144
1.722
0.331
Apport
annuel
(Mm 3)
63.249
2006
6.758
14.534
32.523
6.870
0.446
0.236
1.388
16.447
0.000
18.109
0.027
0.000
97.338
2007
0.072
0.012
0.000
8.826
1.765
0.000
15.883
3.352
0.089
2.448
4.336
0.048
36.831
2008
0.807
0.279
0.012
4.526
19.213
0.038
0.015
0.000
14.920
5.174
7.615
21.740
74.339
2009
0.015
27.954
29.931
1.328
13.241
0.074
0.094
8.545
20.989
1.909
119.448
223.528
2010
48.188
360.552
120.035
10.624
2.296
1.789
4.694
24.855
24.855
22.483
126.866
133.425
880.662
2011
40.846
26.760
101.559
49.115
121.438
25.519
20.721
2.223
5.987
12.720
4.237
2.837
413.962
2012
10.558
1.056
0.035
0.030
0.325
0.727
0.431
7.798
57.616
34.732
5.060
118.368
2013
1.547
0.392
97.307
17.296
1.812
0.405
0.348
0.009
18.826
0.183
0.179
0.186
138.490
2014
0.222
0.148
0.208
0.482
0.739
1.525
0.738
4.702
30.548
2.367
203.501
50.863
296.043
Moyen
ne
10.923
47.965
39.974
11.019
18.226
4.308
4.488
6.811
11.158
15.223
38.512
33.394
104
Annexes
ANNEXE 4
Echantillon des Pluies
Journalires maximales
annuelles la station
Immerguen.
105
Annexes
Anne
1970
1971
28,9
34
1972
1973
23,7
27
1974
1975
47,5
38,2
1976
1977
18,7
22,7
1978
1979
42,8
36,6
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
24,7
53,2
13,6
35,9
47,5
23
24,2
36,1
1988
1989
57,2
32,8
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
42,6
33,4
18,9
19,5
49,7
35,6
32,6
48,7
12,7
21,4
2000
2002
2003
2004
2005
18,8
32,6
31,1
34,7
36,9
106
Annexes
ANNEXE 5
Srie des apports mensuels au
droit du barrage de Moukhtar
Soussi
107
Annexes
Anne
Janvier
fvrier
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Aot
Septem
bre
Octobr
e
Novem
bre
Dcem
bre
2005
3.078
7.029
33.060
3.284
7.112
0.860
0.079
1.718
0.265
4.116
3.763
6.357
2006
10.822
15.619
4.384
14.970
4.885
1.741
0.508
0.242
0.348
7.036
4.108
5.422
2007
3.773
9.139
1.854
1.336
1.182
0.467
0.126
2.587
0.280
1.652
4.032
2.142
2008
3.328
20.409
4.971
2.413
0.987
0.394
0.133
0.076
7.704
4.330
23.536
5.636
2009
6.647
31.960
35.468
5.006
21.846
3.888
0.244
1.902
3.253
0.449
64.925
2010
35.297
211.259
85.164
18.814
11.718
5.171
1.918
16.143
4.187
73.486
75.308
2011
34.362
21.987
88.211
35.292
101.099
26.699
6.959
5.176
3.149
5.711
9.468
8.844
2012
4.449
2.653
3.818
4.340
1.244
0.251
0.024
0.619
7.177
36.584
31.677
10.420
2013
4.658
1.998
71.520
17.898
8.123
3.418
0.638
0.249
0.733
0.084
0.469
0.496
2014
1.982
0.743
0.532
2.227
0.065
0.027
0.039
0.350
12.922
3.933
104.950
37.438
Moyenn
e
10.840
32.280
32.898
10.558
15.157
6.087
1.431
2.740
3.831
7.089
25.594
21.699
Apport
annuel
70.721
70.085
28.57
73.917
175.588
538.465
346.957
103.256
110.284
165.208
108
Annexes
ANNEXE 6
FICHE SYNOPTIQUE DU
BARRAGE AOULOUZ
109
Annexes
: Septembre 1991
SITUATION
CLIMATOLOGIE
COURS D'EAU
Oued
Bassin versant principal
Superficie
Pluviomtrie moyenne du bassin
Apport en eau moyen annuel
: Souss
: Souss
: 4447 Km
: 281 mm
: 213 Mm3 ( 1949-50 1996-97)
BARRAGE
Type
Cote du couronnement
Hauteur maximum sur fondation
Longueur au couronnement
Volume du corps du barrage
RETENUE
: 761.50 m NGM
: 108.245 Mm3 (barme initial juin 85)
: 5.327 Km
: 767.84 m NGM
: 145.442 Mm3
: 6.454 Km
ENVASEMENT
: 1.202 m3
: 270 m3/Km/an
: 0.069 Mm3 ( 712 m NGM
110
Annexes
ORGANES
DE LACHER D'EAU
EVACUATEUR DE CRUES
Type d'vacuateur
deversantes
Longueur seuil dversant
Cote de dversement
Debit maximum
Frquence
VIDANGE DE FOND
Type : Deux pertuis 6.00*4.00 m munis chacun d'une vanne de rglage segment :
4.80*4.00 m
Cote du seuil de la prise
: 712.00 m NGM
Dbit maximum RN
: 522 m3/s par vanne, soit 1044m3/s au total,
Chacune des deux vannes est munie d'un By-pass dbitant 12 m3/s RN
PRISE USINIERE
USAGE DE L'EAU
: 139 Mm3
: 18 Mm3
: 121 Mm3
COUT DE LOUVRAGE
ENTREPRISES
: 127 Mm3
: 105 Mm3
: 2 Mm3
: 13 Mm3
: 3 Mm3
MATRAP
: Gni Civil
SOREFAM + AIC : Hydromcanique
111
Annexes
ANNEXE 7
LEGENDE DE LA CARTE
GEOLOGIQUE DU BASSIN
VERSANT DU SOUSS A
AOULOUZ
112
Annexes
113