Pigeaud L'art Le Vivant
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LArt et le Vivant
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
Prsentation
297
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
1 Comprendre la
mtaphore comme de
la comparaison ou de
lanalogie rduites, cest
introduire de la dure. Mais
il est une autre faon de
concevoir la mtaphore, qui
supprime toute laboration.
Elle implique directement le
rapprochement.
II faut penser la tension
dramatique sans laquelle
il nest point dart, entre
un irrductible donn
naturel et une forme qui
tend luniversalit.
Ces rflexions sur la
mtaphore ne sont pas
contradictoires; mais il
ne faut pas confondre
lacte de mtaphoriser,
la mtaphore en acte, le
temps de lacte ou, si lon
veut, laspect dynamique
de la mtaphore, avec
la mtaphore accomplie,
contemple, apprcie
dans un espace bien
repr. Si lon ne
comprend pas ces deux
temps de la mtaphore,
on ne comprend pas les
flous, et mme parfois
les contradictions que
lon peut rencontrer dans
lhistoire de la mtaphore
et particulirement
chez Aristote. Cf. Jackie
Pigeaud, Mtaphore et
mlancolie, in LObsession
du crateur, LMS, n 10,
Universit de Nantes, 1989,
pp. 7-23. Cf., du mme
auteur, Je pense do
je sens, in Epokh, n 2,
1991, Affectivit et Pense,
pp. 61-90.
299
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
2 Cf. Lactance,
LOuvrage du Dieu crateur,
introduction, texte critique
et traduction par Michel
Perrin, Paris, Le Cerf,
Sources chrtiennes, 1974.
Cicron, dit Lactance, avait
essay de rflchir sur
la ratio corporis dans le
livre IV de sa Rpublique.
II nest arriv rien (I, 12).
Par la suite, cependant,
dans le second livre de
La Nature des dieux, il
entreprit de toucher fond
cette mme tche (I, 13).
Mais Cicron nest pas all
assez loin, et Lactance
dcide dentreprendre
avec audace un sujet que
lhomme le plus loquent a
laiss intact (14).
3 Alectryon, trad.
Chambry, Paris, Garnier, t.
II, pp.419-420.
301
4 Boce, Consolation
philosophique, III, Prose,
VIII.
5 Quod si, ut Aristoteles
ait. Lynceis oculis homines
uterentur, ut eorum visus
obstantia penetraret,
nonne introspectis
visceribus illud Alcibiadis
superficie pulcherrimum
corpus turpissimum
videretur? Probably from
the lost Protrepticus,
dit Bywater, in Journal of
Philology, II (1869), p. 59;
cf. aussi Hartlich, Leipz.
Stud., XI (1889), p. 250;
cits dans ldition Loeb:
Boethius, The Consolation
of Philosophy, avec la
traduction anglaise de
I. T., rvise par H.F.
Stewart, 1936, p. 254.
6 Jaurais pu, mais
je lui consacrerai une
autre tude, ajouter ces
penseurs desthtique
le grand Bichat. On sait
que, dans ladmiration
quil avait pour Vinci,
il voulait ajouter un
chapitre consacr la
beaut dans la deuxime
dition des Recherches
physiologiques sur la vie
et la mort (cf. notes en
tte de la 2me dition).
Mais ce nest peut-tre
pas seulement en cela quil
est un penseur esthtique.
Dans le Discours
prliminaire son Trait
danatomie descriptive,
il crit: Frapps de
cette diffrence entre les
deux parties dune mme
science, les mdecins
avaient tir entre elles une
ligne de dmarcation que
lhabitude consacra et que
le temps a respecte. Les
dpouilles de la mort furent
le domaine de lanatomiste;
le physiologiste eut en
partage les phnomnes
de la vie; comme si les
travaux de lun ntaient
pas immdiatement
enchans aux recherches
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
de lautre; comme si la
connaissance de leffet
pouvait se sparer de
celle de lagent qui le
produit (1. I, p. VI). Rveur
dunit, comme Galien,
sa position thorique est
celle que jai dfinie comme
esthtique. Remarquez,
en effet, continue-t-il,
quil est une anatomie
des peintres, quil en
est une des mdecins,
une des chirurgiens,
etc. Ltude des formes
extrieures, des ingalits
et des enfoncements
sous-cutans, ltat de
lhabitude extrieure dans
le calme de lme et dans
lorage des passions, etc.,
forment la premire.
La seconde se compose,
surtout, de la connaissance
de la structure intime
des parties, de leurs
proprits, des sympathies
dont elles sont le sige,
etc. Except dans quelques
viscres intrieurs, les
rapports des organes
les uns avec les autres
importent peu au mdecin.
Cest au contraire de ces
rapports que se compose
spcialement lanatomie
chirurgicale; tout y
est presque donn aux
attributs de position, de
grandeur, de figure, de
direction, etc. Cest bien
toujours le mme organe
tudier; mais il est
prsent, suivant lobjet
quon a en vue, sous
des formes diffrentes.
Je runirai, autant que
je pourrai, ces formes
diverses... (ibid., pp.
VIII-IX).
7 Exactement, que la
nature vient en aide au
nomos (cest--dire tout ce
qui est artefact).
Cf. Airs, eaux, lieux, chap.
14. Cf. l-dessus mon
article: Remarques sur
linn et lacquis dans le
Corpus hippocratique, in
Formes de pense dans la
303
collection hippocratique,
Actes du IVme
colloque international
hippocratique, d. Lasserre
et Ph. Mudry, Genve, Droz,
1983, pp.41-55.
8 La Pieuvre. Essai sur
la logique de limaginaire.
Paris, La Table ronde, 1973.
9 HN, XVII, 23 ss, texte
tabli, traduit et comment
par J. Andr, Paris, Les
Belles Lettres, 1964.
10 Cf. Aristotle, Minor
Works, trad. W. S. Herr,
Loeb Classical Library,
pp.142-233.
11 Ibid., 820b 34.
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
12 Ibid., 820b 35.
De Trus Columelle
305
15 Cf. aussi Varron,
Res rustica, I, 40, 5.
Le quatrime genre de
semences, qui passe dun
arbre un autre, veut
que lon tienne compte
de larbre partir duquel
et de celui auquel on
greffe [...] Car le chne
naccueille pas le poirier.
Cest une loi quobservent
beaucoup de gens qui
coutent beaucoup les
haruspices: ceux-ci
affirment quautant il y a
despces greffes sur un
arbre, autant il se produit
de foudres chaque coup
pour ce qui a t frapp.
Si on greffe un poirier, si
bon soit-il, sur un poirier
sauvage, il ne sera pas
aussi agrable que greff
sur un poirier qui ne soit
pas sylvestre. Quel que
soit larbre que lon greffe,
pourvu seulement quil soit
de la mme espce, par
exemple si ce sont deux
pommiers, il faut, quand
on considre le rapport,
procder de manire que le
greffon soit dune meilleure
espce que larbre auquel
on lapplique. (trad. J.
Heurgon, Paris, Les Belles
Lettres, 1978). Cf. aussi
Pline, HN. XV, 57.
16 122; nous citons la
traduction de J. Andr.
17 Art potique, v. 23:
Denique sit quod uis,
simplex dumtaxat et unum.
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
18 Ibid., 137.
19 Ibid., 138.
20 De re rustica, V, 1112 (Loeb, t. II, p. 108).
21 Sed cum antiqui
negauerint posse omne
genus surculorum in
omnem arborem inseri et
ex illa quasi finitione, qua
nos ante paulo usi sumus,
ueluti quamdam legem
sanxerint, eos tantum
surculos posse coalescere,
qui sint cortice ac libro
et fructu consimiles
iis arboribus quibus
inseruntur, existimauimus
errorem huius opinionis
discutiendum,
tradendamque posteris,
rationem, qua possit omne
genus surculi omni generi
arboris inseri (ibid.).
22 Cf. ibid., 11, I: Sed
omnis surculus omni arbori
inseri potest (Loeb, t. 11,
p. 100), et De arboribus, I,
26 (Loeb, t. III, p. 396).
307
23 Op. cit., XVII, 120.
24 Trad. J. Andr.
25 Cf. la note de J.
Andr, XVII, 120, p.150.
Cest ce que croit
R. Billiard (La vigne
dans lAntiquit, Lyon,
Lardanchet, 1913, p.380).
J. Andr rappelle que les
Goponiques donnent de
trs nombreux exemples de
greffes htrognes. Sur
les hybrides de greffe, cf
la note de J. Andr Pline,
HN. XV, 57, pp. 95-96.
26 Trad. J. Andr.
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
27 Sur le thme de
casus magister, cf. par ex.
Pline, HN, XVII, 101.
28 Cela na rien voir
avec la question du sexe
des plantes.
29 Pline, HN, XVII, 101;
nous citons toujours la
traduction de J. Andr.
30 Ibid., XVII, 103, il en
est de mme pour Ie mot
copulentur en 137.
31 Ibid., XVII, 134.
32 Peut-tre, dautre
part, la greffe est-elle le
substitut du dsir qua
le jardinier de sunir a la
terre, comme le Robinson
de M. Tournier, dans ce
chef-duvre quest
Vendredi ou les limbes du
Pacifique, fait de la terre
son pouse et en rcolte
des fruits (Paris, Gallimard,
1967, pp. 114-115). Cela
donne un autre sens a la
loi que franchit Columelle
et que recommande Pline:
elle est lquivalent exact
de la loi de linceste dans
lhumanit, son quivalent
inverse. Lendogamie est la
loi des plantes, lexogamie
celle des hommes, pourraiton dire. La loi sacro-sainte
de la greffe est une loi
naturelle et rpond a la
dfinition que Levi-Strauss
donne de linceste dans Les
structures lmentaires de
la parent, Paris, PUF, 1949,
p.30. La prohibition de
linceste nest ni purement
dorigine culturelle, ni
purement dorigine naturelle;
et elle nest pas non plus
un dosage dlments
composites emprunts
partiellement la Nature et
partiellement la Culture.
Elle constitue la dmarche
fondamentale grce
laquelle, par laquelle,
mais surtout en laquelle,
saccomplit le passage de la
Nature la Culture...
309
33 Trad. E. Chambry,
Paris, Garnier, t. 2, p.34-35.
34 Et non ils se
fondirent en elles, comme
traduit Chambry.
35 Sur limagination
dans Histoire vraie, lire
J. Bompaire,op. cit., p.
658 ss, De la parodie
la fantaisie: le cas de
lHistoire vraie
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
36 Cf. Diod., IV, 77;
Apollod., III, I, 4, et F.
Frontisi-Ducroux, Ddale.
Mythologie de l'artisan
en Grce ancienne. Paris,
Maspero, 1975, pp. 137144.
311
37 Dans son article
Virgile et la politique
impriale in Vergiliana
Recherches sur Virgile.
publies par H. Bardon et
R. Verdier; Leiden, Brill,
1971, p.228.
38 IV, 149.
39 Note au V. 149, p. 259
de son dition.
Jackie Pigeaud
Pensant la venue de lhiver..., traduit E. de SaintDenis. Virgile est plus prcis; il donne le mode de
pense: se souvenant de lhiver venir, elles se livrent
en t au travail et remettent la communaut leur
rcolte. En fait, nous avons les trois temps runis: le
futur, le pass et le prsent... Il sagit l dun certain
savoir, plutt que dune science; savoir hors du temps,
ou, ce qui revient au mme, qui runit dans un seul
acte les trois temps, plaant les abeilles aux cts des
prophtes et autres matres de vrit41. Ce savoir est
divin, ou davant la science; comme on voudra.
Les abeilles possdent une connaissance qui nest pas
du type de la uia et de lusus; elles ignorent le progrs.
Comme dit Aristote, (..) elles sont intelligentes, sans
possder la facult dapprendre42. Elles vivent dans
un temps cyclique, et non dans la dure. Lon pourra
nous rtorquer que nous sommes en train dessayer de
dfinir linstinct. Mais cest justement Virgile qui tente de
le dfinir par toute une combinatoire. Remarquons, au
passage, lexpression in medium quaesita reponunt, quE.
Benoist rapproche de I, 127: in medium quaerebat43.
Il sagit alors des hommes davant, de ceux de lge
dor, ou du pseudo-ge dor, de ceux davant la dcision
divine dintroduire le travail. Les abeilles sont de lge
LArt et le Vivant
40 V. 67 ss.
41 Cf. l-dessus, le
livre de M. Detienne,
Les Matres de vrit
dans la Grce archaque,
Pans, Maspero, 1967, et
notamment p. 130, n. 101:
cf. Gorgiques, IV, 392-393,
et la description de Prote:
nouit namque omnia
uatis / quae sint, quae
fuerint, quae mox uentura
trahantur.
42 Mtaphysique, A
980b 22.
43 Cf. ce que nous en
disions supra.
313
44 Telle est leur
passion pour les fleurs,
et leur point dhonneur
produire du miel (trad. E.
de Saint-Denis).
45 Trad. L. Robin, Paris,
Les Belles Lettres, 1970.
46 IV, 201-202, trad. E.
de Saint-Denis.
Jackie Pigeaud
Cest vrai pour tous les tres, sauf pour les abeilles,
qui dsirent les fleurs et enfantent du miel.
Lanalogie avec les Cyclopes peut aussi
sinterprter de manire plus efficace que comme une
auxesis per comparationem.
Sil est possible de comparer les petites
choses aux grandes dit Virgile en IV, 176. Il sagit
dune vritable analogie; elle nest point ici faite avec
lhumanit, comme dans la bataille que nous citions
plus haut47. Virgile saute par-dessus les hommes pour
comparer les abeilles aux Cyclopes. Ils sont aux dieux
ce que les abeilles sont aux hommes, tres entre la
sauvagerie et la domestication, comme Pline dit des
abeilles48.
Les Cyclopes forgerons, issus de plusieurs
traditions confondues, sont la fois forces de la nature
et techniciens. P. Decharme crit deux: De forces
de la nature, les Cyclopes sont devenus des dmons
de la mtallurgie et continuent, sous cette nouvelle
formule, dtre les serviteurs des dieux dans une
industrie civilisatrice49. Ce sont des tres autonomes,
et qui vivent de leur propre travail. Strabon dit deux:
Les Cyclopes taient, dit-on, au nombre de sept, et
de ceux quon nomme gasterocheires pour rappeler
apparemment quils vivent des produits de leur art50.
Tous lments qui font du statut des Cyclopes quelque
chose didentique celui des abeilles.
Cette manire de penser la socit des abeilles
nous gne pour croire que Virgile ait voulu les proposer
comme modles. Elles sont la frontire de lanimalit
et de lhumanit, en cela fascinantes. Peut-tre leur
communaut ressemble-t-elle la socit idale
platonicienne, et ce sujet nous citerions volontiers un
texte peu souvent comment: Lois, 739b, o Platon se
rfre la cit idale: Ainsi donc, que cette situation
existe maintenant quelque part ou quelle doive exister
LArt et le Vivant
47 IV, 67 ss; supra. p.
33.
48 HN, XI, 11: neque
mansueti generis neque
feri. Lanalogie avec
lhumanit, elle, se trouvait
dj dans Varron, RRL, III,
XVI, 4.
49 Myth. de la Grce
antique. p. 168.
50 VIII, 6, 11.
315
51 Trad. Robin, Paris,
Les Belles Lettres, 195 I.
52 IV, 251 ss.
53 Rege incolumi mens
omnibus una est.
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
54 IV, 219-227, trad. E.
de Saint-Denis.
317
cadavres des bufs, de
mme que les gupes
naissent des charognes
des chevaux. Allusion la
Bugonia chez Varron, III,
2 (p.131 de Didot). Anne
dulcior est fructus apud
te ex bubulo pecore, unde
apes nascuntur, quam ex
apibus, quae ad villam Seji
in alveariis opus faciunt?
Trouveriez-vous plus doux
le produit de vos btes
cornes, dont la substance
engendre les abeilles, que
celui des abeilles?
60 La putrfaction est
un lment essentiel. Ainsi,
dans la Cosmogonie
du trait hippocratique
Des chairs, lauteur crit
(il sagit de la formation
des tres vivants): Ces
lments tournoyant
ensemble, quand la
confusion sy mit, il resta
beaucoup de chaud dans la
terre, et la, ici de grands
amas [...] Avec le temps,
le chaud schant la terre,
ce qui en avait t retenu
produisit des putrfactions
tout autour de soi, comme
des membranes. (trad.
R. Joly, op. cit., p. 189).
Comme le signale Joly,
cette notion joue un
grand rle dans la pense
prsocratique.
61 Revue de synthse.
3me srie, n 49-52,
Janvier-dcembre 1968
pp.291-305.
62 Ibid., pp.360-361.
63 Ibid., p.362.
64 Gnration des
animaux. III, II, 762b 1-16.
65 Ibid., III, II, 762a 9.
Jackie Pigeaud
Disons que le principe gnrateur, le pneuma et la
chaleur, agit sur le matriau sous la forme dune cuisson;
il y a gnration spontane avec prsence rsiduelle de
matires pourries. Regardons notre texte de Virgile et
les vers IV, 300 et 301: On lui bouche les deux narines
et le souffle de sa bouche, malgr sa rsistance66...
(Quaeritur huic geminae nares et spiritus oris / multa
reluctanti obstruitur.) Cette manire de tuer le veau est
importante; car elle conserve lintrieur le souffle
(spiritus) ncessaire laction gnratrice. Laction de
ce principe est dcrite ensuite comme le bouillonnement
dun matriau devenu liquide et tide; une sorte de
cuisson ltouffe (il a fallu dabord, en effet, ne pas
endommager la peau, v. 302).
interea teneris tepefactus in ossibus umor
aestuat... IV, 308-309.
LArt et le Vivant
66 Spiritus oris est,
selon Benoist et PlessisLejay, un hypallage. Mais
llment important nest
pas les narines et la
bouche, mais Ie souffle.
67 P. dHerouville, op.
cit., pp. 80-81.
68 IV, 316: nuoua...
experientia nest pas,
comme Ie traduit E. de
Saint-Denis, une trange
pratique, mais une
exprience radicalement
nouvelle.
69 Hie uero subitum ac
dictu mirabile monstrum
/ adspiciunt. liquefacta
boum per uiscera toto /
stridere apes utero (IV,
554-556, trad. E. de SaintDenis).
319
70 Pasteur, Comptes
rendus de lAcadmie des
sciences. XLVII, 1858,
pp.979-982.
71 Esse apibus partem
diuinae mentis et haustus
/ aetherios dixere (IV,
220-221, trad. E. de SaintDenis).
Jackie Pigeaud
LArt et le Vivant
72 Altius omnem /
expediam prima repetens
ab origine famam (IV
285-286, trad. E. de SaintDenis).
73 IV, 283.
74 Aristote, De mirabi/
ibus auscultationibus,
838b 23.
75 Cf. Faire de lhistoire,
III, Nouveaux objets, Paris,
Gallimard. 1971: Le mythe
Orphe au miel, pp.56-75.
M. Detienne crit (p.61):
Pourquoi sen prend-il
[Aristote] lpouse
dOrphe alors quaucun
autre mythe ne les met en
relation directe, ni ne fait
allusion leurs affinits
ventuelles? Sans produire
ici une dmonstration qui
demanderait une analyse
dtaille
76 A. Michel, op. cit., p.
234.
321
77 Cf. IV, 495.
Jackie Pigeaud
Colophon
78 Sur la forme du corps
humain chez Virgile, on
lira le trs beau livre de
Philippe Hewe, LImage
du corps dans luvre de
Virgile, cole franaise de
Rome, 1985.
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