Histologie Et Embryologie Medicales
Histologie Et Embryologie Medicales
Histologie Et Embryologie Medicales
Enseignement Histologie
POLYCOPIE
Sommaire
Tissus
1 Les pithliums de revtement
2 Les pithliums glandulaires
3 Les tissus musculaires
4 Le tissu nerveux
5 Le tissu osseux
6 Les tissus cartilagineux et conjonctifs
Appareils et Organes
7 L'appareil urinaire
8 L'appareil gnital masculin
9 L'appareil gnital fminin
10 Les glandes endocrines
11 Les organes des sens
12 Les tguments externes
13 Organes et tissus lymphodes
14 Appareil digestif
15 Appareil cardio-vasculaire
16 Les cellules sanguines
Les pithliums
Collge universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytognticiens (CHEC)
2010-2011
INTRODUCTION
Hautement organises, les cellules de l'organisme ne fonctionnent pas isolment ; elles sont
regroupes en tissus. On distingue quatre grands groupes de tissus : les tissus de soutien
(tissu conjonctif, tissu cartilagineux et tissu osseux), le tissu musculaire, le tissu nerveux et
le tissu pithlial.
"Un pithlium est form de cellules jointives, juxtaposes, solidaires les unes des autres par
des systmes de jonction et spares du tissu conjonctif sous jacent par une lame basale."
Les systmes de jonction permettent notamment la cohsion des cellules entre elles ainsi
que la cohsion des cellules avec les constituants de la matrice extracellulaire sous jacente.
Figure 1 : Epithlium
Les cellules pithliales possdent des formes et des dimensions trs varies.
Les pithliums ont deux types de fonctions principales :
ils forment le revtement des cavits de l'organisme ainsi que la surface du corps.
Ce sont les pithliums de revtement.
ils constituent des lments glandulaires qui peuvent tre soit regroups en organes
(glandes salivaires, foie, glandes endocrines), soit associs un pithlium de
revtement (glandes de la muqueuse digestive ou respiratoire) soit lments
unicellulaires dans un pithlium de revtement (cellules caliciformes). Ce sont les
pithliums glandulaires.
La cellule pithliale constitue la fois une barrire et un lieu d'changes. C'est une cellule
polarise avec une rpartition particulire des organites, un ple apical tourn vers la
lumire de la cavit et un ple basal dirig vers le tissu conjonctif sous jacent et reposant sur
une lame basale. Elle possde gnralement un noyau unique qui peut tre aplati (dans les
cellules pavimenteuses), sphrique (dans les cellules cubiques) ou ovale (dans les cellules
cylindriques). Le cytosquelette est souvent trs dvelopp du fait du dveloppement des
systmes de jonction.
II.1 CARACTRISTIQUES
Figure 2 : Epithliums : tissus non vasculariss
- Ce sont des tissus non vasculariss composs d'une ou plusieurs couches cellulaires,
recouvrant et limitant une surface libre de l'organisme.
- La face profonde de l'pithlium repose sur une lame basale qui spare les cellules
pithliales du tissu conjonctif sous jacent (derme au niveau de la peau, chorion pour les
pithliums, couches sous endothliale et sous msothliale).
- Les cellules formant un pithlium sont solidarises par des jonctions tanches en anneau
situ au niveau du ple apical des cellules et par des jonctions adhrentes qui assurent la
cohsion entre les cellules.
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II.2 EMBRYOLOGIE
Les pithliums de revtement drivent des trois feuillets primordiaux mis en place la fin
de la priode de morphogense primordiale de l'embryon.
Ainsi, l'piderme, l'pithlium de la cavit buccale drivent de l'ectoblaste ; l'pithlium
du tube digestif, drive de l'entoblaste ; les pithliums drivant du msoblaste constitus
d'une seule assise de cellules pavimenteuses (cf.note : cellules pavimenteuses) sont essentiellement reprsents par les msothliums et les endothliums vasculaires.
II.3 FONCTIONS ET PROPRITS
Leurs fonctions sont nombreuses :
Protection vis vis du milieu extrieur qui peut tre mcanique grce la cohsion
des cellules entre elles. Cette protection est accrue dans les pithliums stratifis
surtout quand ils sont kratiniss. La protection peut galement tre chimique grce
au mucus synthtis par les cellules pithliales (estomac);
Renouvellement des pithliums grce aux cellules souches caractrises par leur
tat indiffrenci, leur dure de vie longue et leur capacit de division.
Les cellules souches sont disposes de faon diffrente selon les pithliums : soit isoles, intercales
entre les ples basaux des cellules diffrencies ; soit groupes en assises basales (pithliums
stratifis) au contact direct de la membrane basale ; soit regroupes en zone germinative (pithlium
intestinal) : il n'existe pas de cellules basales mais des rgions particulires de l'pithlium qui sont
le sige d'une intense activit mitotique.
II.4 CLASSIFICATION
Trois critres sont utiliss pour classer les diffrents pithliums de revtement :
- le nombre de couches cellulaires
- la forme des cellules superficielles
- la diffrenciation de certaines cellules
Les pithliums stratifis comportent plusieurs assises cellulaires superposes. Une seule
couche repose sur la lame basale. Cette couche la plus profonde reprsente habituellement
la couche germinative de rgnration.
Les cellules cubiques apparaissent en coupe aussi hautes que larges. Elles ont un aspect
quadrangulaire. Leurs noyaux sont gnralement ronds.
Figure 7 : Cellules cubiques
Les cellules prismatiques ou cylindriques apparaissent, en coupe, plus hautes que larges.
Leurs noyaux sont habituellement ovodes, situs au tiers moyen ou au tiers infrieur de la
cellule.
Figure 8 : Cellules prismatiques ou cylindriques
Vues par leur face apicale, elles prennent un aspect polygonal du fait des pressions
rciproques.
Figure 9 : Aspect polygonal
Une seule couche de cellules aussi hautes que larges. Ce type d'pithlium est rencontr,
notamment, au niveau de l'pithlium ovarien, des plexus chorodes ou des tubes rnaux
embryonnaires (exemple ci-dessous),
Les microvillosits ont un rle important dans l'absorption des aliments puisqu'elles augmentent les
surfaces d'change. La prsence d'enzymes de dgradation au niveau du glycolemme de la cellule
permet l'hydrolyse de certaines grosses molcules.
Figure 14 : Les pithliums prismatiques simples plateau stri
- Support de Cours (Version PDF) Figure 16 : Epithliums pavimenteux stratifis non kratiniss
La jonction entre le derme et l'piderme n'est pas plane mais forme des papilles. Plusieurs
couches constituent l'piderme. La couche la plus profonde est la couche basale ou stratum
germinativum (2).
Le tissu conjonctif sous jacent ou derme est en (1).
Au dessus de la couche basale (2) se trouvent des cellules losangiques qui forment la couche
pineuse (cf.note : couche pineuse) ou stratum spinosum (3). Ces cellules sont lies les unes
aux autres par des desmosomes (les pines de Schultze en microscopie optique - photo cidessous).
La couche situe au-dessus du corps muqueux de Malpighi est la couche granuleuse ou
stratum granulosum caractrise par le fait que les cellules constituant cette couche se
chargent de kratohyaline sous forme de granules (4)
La couche n 5 est la couche claire ou stratum lucidum. Il s'agit d'une couche transparente
o les cellules aplaties prsentent un noyau pycnotique.
La couche 6 est la couche corne ou stratum corneum. Les cellules sont anucles trs
allonges et remplies de kratine.
Ils comprennent :
- une couche basale forme de cellules cubiques
- une couche de cellules piriformes avec une extrmit basale effile (cellules en raquette)
- une couche superficielle de cellules recouvrantes, qui sont parfois binucles.
Cet pithlium est dit polymorphe car il modifie sa morphologie suivant le degr de
distension de l'organe.
Figure 23 : Epithliums pseudo-stratifis polymorphes
NOTE(S) DU CHAPITRE
cellules pavimenteuses : Cellules plus larges que hautes.
strocils : prolongements cytoplasmiques correspondant des microvillosits longues
etflexueuses, dpourvues de microfilaments centraux.
couche pineuse : Cette couche porte galement le nom de corps muqueux de Malpighi.
pithlium respiratoire : L'pithlium respiratoire tapisse la paroi de l'arbre bronchique des
fosses nasales aux petites bronches.
On distingue les glandes exocrines dont le produit de secrtion est achemin vers
l'extrieur ou dans un organe creux par un ou des canaux excrteurs et les glandes
endocrines qui dversent leur produit de secrtion (appel hormone) dans le sang.
en amas
Quelques cellules glandulaires sont groupes en amas pour former une formation
glandulaire individualise.Exemple : amas intrapithlial au niveau de la muqueuse nasal
en nappe
III.1.2 les glandes exocrines situes dans le stroma conjonctif sous jacent
Elles possdent une partie secrtrice (cf.note : secrtrice) associe ou non un lment
excrteur.
a) les glandes simples
Dans ce groupe, l'lment excrteur est soit rectiligne et court, soit inexistant.
Glandes tubuleuses simples - exemple : glandes de Lieberkhn du jjunum (segment
secrteur rectiligne qui dbouche directement la surface de l'pithlium intestinal).
Glandes tubuleuses contournes - exemple : glandes sudoripares (segment secrteur long
contourn et segment excrteur court et rectiligne).
Glandes tubuleuses ramifies - exemple : glandes de Brunner du duodnum. (lment
secrteur ramifi et segment excrteur rectiligne).
Les tubes sont des formations allonges avec une lumire bien dessine. Ils sont entours
d'une lame basale et de cellules myo-pithliales.Le noyau des cellules est situ dans la
partie basale. Le cytoplasme apparat clair contenant un produit de secrtion peu color (de
type muqueux).
Les tubes mixtes sont forms de cellules prismatiques de type muqueux et des acini. Ces
derniers sont regroups en priphrie des tubes et forment les croissants de Gianuzzi.
Figure 27 : les tubes
plus grands et constituent les canaux de Pflger (cellules prismatiques avec chondriome
important au ple basal leur donnant un aspect stri) d'abord intra lobulaires puis
extralobulaires.
Figure 28 : Les segments excrteurs
NOTE(S) DU CHAPITRE
secrtrice : On parle de glandes tubuleuses si l'lment secrteur est un tube (secrtion
muqueuse) et de glandes acineuses quand l'lment secrteur est sphrique (secrtion
sreuse).
IV ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
L.C. JUNQUEIRA, J. CARNEIRO, R.O. KELLEY : Histologie 2me dition franaise Ed Piccin 2001.
Le tissu musculaire
Collge universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytognticiens (CHEC)
2010-2011
INTRODUCTION
Le tissu musculaire possde une proprit physiologique, la contractilit, assure par les
cellules musculaires ou myocytes dnommes de faon abusive "fibres" musculaires. Ces
cellules sont caractrises par la prsence dans leur cytoplasme de nombreuses myofibrilles
composes de myofilaments groups paralllement selon le grand axe de la cellule 1,
Il existe trois types de tissu musculaire composs de cellules musculaires ou myocytes :
Le tissu musculaire stri , qui drive des myotomes, est gnralement associ au
Le
tissu
musculaire
lisse
form
de
liomyocytes,
galement
d'origine
Khnel W, Roos J (trad.). Atlas de poche d'Histologie. Paris : Flammarion Mdecine Sciences ; 1991.
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I.1
EMBRYOLOGIE
STRUCTURE GNRALE
Les muscles stris sont forms de cellules musculaires juxtaposes paralllement, organises
en faisceaux. Le muscle est entour de tissu conjonctif vasculaire : l'pimysium d'o partent
des traves conjonctives (formant le primysium) qui divisent le muscle en faisceaux. Ce
tissu conjonctif est le support du rseau vasculaire et entoure l'ensemble des lments
nerveux.
Chaque fibre musculaire est galement entoure de tissu conjonctif : l'endomysium,
provenant du primysium.
Les cellules musculaires ne se divisent pas. En cas de lsion, elles sont remplaces par
division des cellules satellites, cellules souches inactives qui ne sont pas visibles en
microscopie optique. En microscopie lectronique, elles apparaissent petites et fusiformes,
situes entre la lame basale et la membrane plasmique des myocytes.
I.3
MICROSCOPIE OPTIQUE
En microscopie optique, les "fibres" musculaires apparaissent comme des lments allongs,
plurinucls qui prsentent une striation transversale rgulire. Ces cellules mesurent 10
100 m de diamtre et ont une longueur variable de quelques centaines de m (muscles
oculaires) plusieurs centimtres pour certains muscles squelettiques.
La membrane plasmique
La membrane plasmique entoure la cellule et est double d'une lame basale : l'ensemble
forme le sarcolemme.
Les noyaux
Plusieurs centaines de noyaux sont en priphrie de la cellule contre la membrane
plasmique. Ils sont ovodes allongs dans le sens de la fibre.
- Support de Cours (Version PDF) Aspect en microscopie optique de plusieurs faisceaux de cellules musculaires stries
apparaissant soit en coupe transversale, soit en coupe longitudinale
Le sarcoplasme
Il est caractris notamment par les myofibrilles ainsi que par l'abondance des
mitochondries, la prsence d'un rticulum sarcoplasmique lisse organis de faon
spcifique.
Les myofibrilles
Elles occupent la majeure partie du cytoplasme et se groupent en faisceaux qui forment en
coupe longitudinale des colonnes (les colonnes de Leydig) et des polygones en coupe
transversale (les champs de Cohnheim). Entre les myofibrilles, des bandes troites de
sarcoplasme contiennent les organites de la cellule. La striation apparat comme une
alternance de bandes claires et de bandes sombres.
I.4
MICROSCOPIE LECTRONIQUE
Poirier J, Ribadeau-Dumas JL, Catala M, Gherardi RK, Bernaudin JF. La contractilit cellulaire. Histologie
molculaire. 5e d. Paris : Masson ; 1997.
I.5
STRUCTURE MOLCULAIRE
Myofilaments fins
Les myofilaments fins ont un diamtre de 8 nm et sont composs principalement d'actine :
chaque filament (actine F) est form par la polymrisation de nombreuses molcules
d'actine globulaire (actine G)4.
Protines accessoires de l'actine
Poirier J, Ribadeau-Dumas JL, Catala M, Gherardi RK, Bernaudin JF. La contractilit cellulaire. Histologie
molculaire. 5e d. Paris : Masson ; 1997.
Ces myofilaments sont fixs deux par deux par leur extrmit caudale sur les stries Z de
l'alpha-actinine et forment une hlice sur laquelle se logent des molcules de tropomyosine
(protine longue en forme de btonnet qui s'enroule autour d'un filament d'actine pour le
stabiliser et le raffermir) et des complexe de troponine (complexe compos de trois
polypeptides diffrents fix sur la tropomyosine).
Myofilaments pais
Les filaments pais de myosine sont constitus par l'association de 200 300 molcules de
myosine native. Chaque molcule a un poids molculaire d'environ 470 000 daltons et
prsente une longueur de 140 170 nm. Chaque molcule est compose de deux chanes
lourdes en forme de club de golf dont les queues s'enroulent l'une autour de l'autre et de
quatre chanes lgres fixes sur les ttes des chanes lourdes. Plusieurs molcules se
rassemblent en ranges rgulires pour former le filament.
Molcule de myosine
Stevens A, Lowe J, Copin H (trad.), Collet A (trad.), Validire P (trad.) Cellules contractiles. Histologie. Paris :
ditions Pradel, 1993.
Protines accessoires
Le fonctionnement du muscle squelet-tique dpend de l'alignement prcis des
myofilaments d'actine et de myosine dans la myofibrille. Ceci est permis grce des
protines qui lient entre eux les myofilaments et leur confre l'lasticit ncessaire qui leur
permet de retrouver leur forme initiale aprs la contraction7 :o L'alpha-actinine qui est
situe sur la strie Z
La titine est une protine lastique trs longue (1 m) parallle aux myofilaments
qui fixe les extrmits des filaments pais la strie Z. La titine a des proprits
lastiques.
La nbuline est galement une longue protine qui s'tend le long des filaments fins
dont elle maintient la structure hlicodale.
La desmine (qui fait partie du cytosquelette) lie entre elles les myofibrilles et la
membrane plasmique.
Protines du sarcolemme
Diffrentes protines jouent un rle important dans les relations entre le cytosquelette des
cellules musculaires et la matrice extra-cellulaire :
I.6
II EMBRYOLOGIE
Les cellules musculaires lisses possdent des myofibrilles homognes, moins organises que
celles des muscles stris. Elles sont groupes en faisceaux pour former les tuniques
musculaires des organes creux (appareil digestif, voies urinaires, appareils gnitaux), les
parois des vaisseaux sanguins. Elles sont soumises des contractions lentes et soutenues,
non contrles par la volont.
II.1 EMBRYOLOGIE
Les cellules musculaires lisses sont d'origine msenchymateuse. Au cours de la
diffrenciation, les cellules msenchymateuses s'allongent et s'effilent puis s'enrichissent
progressivement en myofilaments1.
Vue tridimensionnelle d'une cellule myocardique isole avec ses extrmits en marches d'escalier
- Support de Cours (Version PDF) La partie transversale du trait scalariforme montre des prolongements qui s'imbriquent avec ceux
des cellules voisines. La partie longitudinale est le sige de jonctions de type nexus
Le systme en T
Le sarcolemme s'invagine pour donner naissance des tubules T beaucoup plus larges que
dans la cellule strie et situs en regard des stries Z. Ils sont relis entre eux par des tubes
longitudinaux et s'associent aux tubules du rticulum sarcoplasmique, qui ne possdent pas
de citernes terminales. Il se forme ainsi des diades.
III.3 CONTRACTION MUSCULAIRE
La contraction du muscle cardiaque est contrle par la concentration en ions Ca++ d'une
faon identique celle de la cellule musculaire strie mais :
Les diades sont en regard des stries Z et non pas en regard de la jonction A-I
IV ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
(1) Dadoune JP, Hatt PY. : Le muscle. In : Coujard R, Poirier J, Racadot J. Prcis
d'Histologie humaine. Paris : Masson ; 1980.
(4) Stevens A, Lowe J, Copin H (trad.), Collet A (trad.), Validire P (trad.) : Cellules
contractiles. Histologie. Paris : ditions Pradel, 1993.
(5) Poirier J, Ribadeau-Dumas JL. : Les tissus musculaires. Histologie. Paris : Masson
; 1993.
Le tissu nerveux
Collge universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytognticiens (CHEC)
Dr. Jean Louis CORDONNIER
2010-2011
LE TISSU NERVEUX
Le tissu osseux
Collge universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytognticiens (CHEC)
2010-2011
LE TISSU OSSEUX
2010-2011
L'appareil urinaire
Collge universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytognticiens (CHEC)
2010-2011
Le rein
Le tube urinaire
Les uretres
La vessie
Lurtre
LE REIN
Deux fonctions :
Assurent la filtration du plasma sanguin en formant lurine.
Fonction endocrine : synthse drythropoitine (stimule lrythropose au niveau de la
moelle osseuse, de rnine (participe la rgulation de la pression artrielle,..)
I.1
ORGANISATION GNRALE
Organisation gnrale
I.2
Tubes collecteurs : partie excrtrice font suite aux tubes contourns distaux. Ils se
dversent dans les petits calices au sommet des pyramides de Malpighi, au niveau
de larea cribosa.
STRUCTURE HISTOLOGIQUE DU NPHRON
I.2.1
Corpuscule de Malpighi
Corpuscule de Malpighi
Deux ples : ple vasculaire avec artre affrente qui se divise en 4 6 branches
donnant naissance aux capillaires glomrulaires et artre effrente ; ple urinaire
form par le tube contourn proximal
Capillaires glomrulaires
Endothlium
I.2.2
Lame basale
Msangium
Paroi forme par un pithlium cellules prismatiques : nphrocytes. Lumire assez large ;
est divis en trois segments : S1 (partie proximale sinueuse, proximit du glomrule), S2 et
S3 (portion rectiligne ou tube de Schachowa).
Nphrocytes
Nphrocytes :
Ple apical prsente des microvillosits centres par des microfilaments : bordure
en brosse (PAS+ , important cell coat, riche en enzymes) qui augmente de faon
importante les surfaces de rabsorption de lultrafiltrat glomrulaire.
Ple latral : complexes de jonction dans la partie apicale (zonula occludens, zonula
adherens, macula adherens) et interdigitations dans la partie basale
-> cohsion des cellules
I.2.3
Anse de Henl
I.2.4
I.2.5
Environ 1200 ml de sang par minute destins aux deux rseaux capillaires du
tube urinaire :
I.3
I.4
HISTOPHYSIOLOGIE
filtration glomrulaire
reprsente environ 180 l par jour -> quasi-totalit est rabsorbe dans les
tubes
acides amins
anse de Henl : cration dun gradient de pression osmotique corticomdullaire -> urine hypo-ou hypertonique par diffrence de permabilit
leau et au sodium au niveau de la branche ascendante large qui est
impermable leau (branche ascendante dpourvue daquaporines
ncessaires la rabsorption deau)
I.5
La vasoconstriction
daldostrone
artriolaire
provoque
la
stimulation
de
la
synthse
Action sur tubes distaux (augmentation absorption ions Na+ et Cl-) -->
augmentation du volume sanguin : augmentation de la pression artrielle
Les voies urinaires assurent le recueil de lurine partir des tubes collecteurs, son
stockage et son mission dans le milieu extrieur.
Les tubes collecteurs de Bellini confluent pour former des tubes plus larges qui
forment les petits calices (une dizaine) : cavit conique base externe qui confluent
en deux ou trois grands calices situs au niveau du hile.
Les grands calices fusionnent pour former le bassinet : partie haute de luretre.
Muqueuse
Forme des cellules varie selon tat de remplissage des cavits urinaires (> polymorphe)
Souvent binucles
2010-2011
Il est compos :
Des testicules
Canaux effrents
Epididyme
Canal dfrent
Urtre
Vsicules sminales
Prostate
Glande de cowper
LES TESTICULES
I.1
Forme ovode
Entour par une enveloppe paisse, parcourue par les vaisseaux testiculaires : tissu
conjonctif fibreux possdant quelques fibres musculaires lisses dans la partie postrieure :
albugine
A la partie suprieure, paississement de lalbugine : corps de Highmore (prisme
triangulaire enfonc dans le parenchyme testiculaire) perfor par des canaux : rete testis.
Entre lalbugine et le rete testis sont tendus des cloisons conjonctives qui dlimitent 200
300 lobules testiculaires, communicants et contenant plusieurs tubes sminifres.
Chaque tube se termine par des segments rectilignes : les tubes droits qui viennent
saboucher dans le rete testis.
Le rete testis est drain par des canaux pelotonns : les cnes effrents qui se prolongent
par le canal de lpididyme.
Entre les tubes sminifres, un tissu conjonctif lche (interstitium) trs vascularis au sein
duquel se trouvent des ilts de cellules endocrines : les cellules de Leydig (glande
interstitielle du testicule).
Vascularisation : artre testiculaire dont les branches cheminent dans lalbugine puis dans
les cloisons interlobulaires vers le corps de Highmore
Anatomie microscopique
I.2
Chaque tube est entour dune enveloppe. Lpithlium sminifre apparat stratifi
constitu par les cellules de la ligne germinale et par des cellules somatiques : cellules de
Sertoli.
Structure histologique des tubes sminifres
Cellules de Sertoli
Les cellules de Sertoli apportent un soutien mcanique et nutritif aux cellules germinales.
Elles permettent aux cellules germinales de migrer vers le ple apical des tubes sminifres.
Elles assurent la libration des spermatozodes dans la lumire.
Structure histologique :
Grande cellule reposant sur la lame basale et dont le ple apical est au niveau de la
lumire du tube sminifre.
Contour irrgulier avec prolongements cytoplasmiques entre les cellules
germinales.
Fonctions :
Scrtion dun liquide qui circule dans les voies gnitales (sert au transport des
spermatozodes) et synthse de protines excrtes dans ce liquide (sous la
dpendance de FSH hypophysaire)
I.2.2
Strodognse
Cellules germinales
Organisation gnrale :
Plusieurs assises au niveau pithlium sminifre
Divisions et maturation successives -> formation des spermatozodes
Trois phases :
Trois catgories :
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--> spermatides
cellule de petite taille, ovode noyau rond et clair, avec un appareil de Golgi
juxta nuclaire.
Spermatozode
La pice principale : occupe en son centre par le flagelle entour par les
9 fibres denses dont le diamtre diminue progressivement, elles-mmes
Entre les tubes sminifres : un tissu conjonctif lche trs vasculariss au sein duquel sont
diffrencies des cellules endocrines : les cellules de Leydig.
Cellules polydriques de 15 20 micromtre de diamtre au noyau arrondi.
Possdent les caractristiques des cellules laborant des hormones strodes :
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II VOIES EXCRTRICES
II.1 TUBES DROITS
Courts canaux de 1 2 mm de long qui font suite aux tubes sminifres : un tube droit
reoit 5 6 tubes sminifres.
Tapisss par un pithlium cubique, pauvre en organites.
II.2 RETE TESTIS
Encore appel rseau de Haller : cavits communicantes entre elles tapisses par un
pithlium cubique bas dont le ple apical prsente des microvillosits. Le calibre de ces
cavits est irrgulier.
II.3 CNES EFFRENTS
Drainent le rete testis. Environ 10 12 cnes traversent lalbugine et se jettent dans la tte
de lpididyme. Canaux enrouls en une hlice de plus en plus large -> cne base
pididymaire.
Aspect histologique :
Muqueuse dpaisseur variable -> lumire irrgulire
Chorion : tissu conjonctif lche contenant des fibres musculaires lisses circulaires
Fonction :
II.4 EPIDIDYME
Long canal (5 7 m chez lHomme) pelotonn sur lui-mme.
Trois parties : tte, corps et queue. Zone de jonction avec cnes effrents : segment :
segment initial
Aspect histologique :
Fonction :
Maturation
proprit de fcondance
II.6 URTRE
Trois parties qui se succdent du col de la vessie au mat urinaire :
Sur la face postrieure, une saillie : veru montanum dans lequel sabouchent les canaux
jaculateurs et les glandes prostatiques
Organisation gnrale :
Structure histologique :
Fonction :
En fait long tube trs contourn avec nombreux diverticules dlimits par une paroi
formant des villosits
Structure histologique :
Fonction :
Elaborent un produit de scrtion : 2/3 du volume de ljaculat de nature diverse (fructose
ncessaire la nutrition et la mobilit des spermatozodes)
Vsicules sminales
2010-2011
Il comprend :
Le tractus gnital
Trompes utrines
Utrus
Vagin
La glande mammaire
OVAIRES
Deux ovaires qui librent les ovocytes et scrtion des hormones strodes sexuelles.
Unit morphologique : follicule ovarien
Deux phases dans un cycle :
I.1
ANATOMIE MICROSCOPIQUE
Les ovocytes apparaissent pendant la vie embryonnaire sous la forme dovogonies qui se
divisent par division mitotique (1 million). Un grand nombre dgnrent avant la naissance.
A la pubert, environ 400 000 bloqus en prophase de premire division miotique. 300
400 arriveront maturation.
I.3
FOLLICULES OVARIENS
I.3.1
Follicules volutifs
Chaque follicule ovarien est form dun ovocyte entour de cellules pithliales : les cellules
folliculaires puis de cellules issues du stroma ovarien : les thques. Entre les cellules
folliculaires et le stroma : une lame basale appele membrane de Slavjanski
I.3.1.1
Les cellules folliculaires forment une couronne de cellules aplaties qui entourent lovocyte
Lovocyte dun follicule primordial est bloqu en prophase de 1re division miotique (->
ovocyte I)
Seulement 300 400 des follicules primordiaux deviendront des follicules ovulatoires
Follicule primordial
Follicule primordial
I.3.1.2
Follicule primaire
I.3.1.3
Les cellules folliculaires se sont multiplies pour former 4 5 couches de cellules qui
constituent la granulosa
Les cellules de la granulosa sont associes entre elles par des jonctions communicantes (gap
junction)
Les cellules du stroma ovarien sindividualisent en deux couches : les thques interne et
externe
La thque interne, trs vascularise est forme de cellules ayant les caractristiques
des cellules laborant des hormones strodes
Follicule secondaire
I.3.1.4
Une cavit apparat au sein de la granulosa : des espaces remplis de liquide apparaissent
entre les cellules de la granulosa puis convergent pour former une cavit unique : lantrum.
Follicule antral
I.3.1.5
Lovocyte est entour par une seule assise de cellules de la granulosa : la corona radiata
Lovocyte et la corona radiata sont relis au reste de la granulosa par le cumulus oophorus
I.3.2
La maturation qui conduit un follicule mr se droule sur trois cycles menstruels avec
cinq six follicules antraux mais un seul follicule aboutira lovulation (follicule dominant
= sensibilit accrue FSH et rcepteurs LH + toxicit pour les autres follicules). Il est
recrut la fin de la phase lutale du cycle prcdent.
Dcharge de FSH et LH au milieu du cycle -> modification du follicule qui fait saillie la
surface de lovaire
Reprise de la miose -> ovocyte II en mtaphase de 2me division (la 2me division
miotique se terminera aprs la fcondation)
I.3.3
Follicules involutifs
I.4
Les cellules de la granulosa deviennent des cellules lutales (aspect des cellules qui
synthtisent des hormones strodes : progestrone)
Les cellules de la thque interne forment des cordons qui pntrent en priphrie
de la granulosa (synthse de strodes : oestradiol
En fin de cycle, loestradiol -> prostaglandines -> lyse du corps progestatif (phagocytose
des cellules par macrophages -> tissu conjonctif cicatriciel : corpus albicans)
Si fcondation corps progestatif -> corps gestatif sous linfluence des hormones
gonadotropes secrtes par le placenta. Il assure pendant le premier trimestre la source
principale des hormones strodes de la grossesse.
Corps progestatif et gestatif
I.4.1
Cytophysiologie
FSH -> prolifration des cellules de la granulosa qui acquirent des rcepteurs LH
ovulation
II TRACTUS GNITAL
Ce tractus prsente des variations morphologiques, cycliques, hormono dpendantes de la
pubert la mnopause.
II.1 TROMPE UTRINE
Ce sont deux conduits musculo membraneux denviron 12 cm de long compos de quatre
portions :
Structure histologique :
Trois tuniques :
Sous lpithlium : lame basale puis chorion form de tissu conjonctif lche
vascularis
Fonction :
Augmentation de la mobilit
II.2 UTRUS
Organe musculaire creux mdian (7 cm de long, 4 cm de large, lgrement aplati davant en
arrire) compos dune portion dilate : le corps dont la partie suprieure forme le fond et
dune partie cylindrique listhme en continuit avec le col qui souvre dans le vagin.
Structure histologique :
Muqueuse : endomtre
Muqueuse du col
Corps utrin
Phase menstruelle
Phase prmenstruelle
Chorion
Musculeuse : deux couches de cellules musculaires lisses : une couche circulaire interne et
une couche externe longitudinale
Adventice : tissu conjonctif fibreux riche en fibres lastiques
II.4 ORGANES GNITAUX EXTERNES OU VULVE
Comprennent le vestibule avec les glandes de Bartolin, les petites lvres, les grandes lvres
et le clitoris,
Le vestibule est situ entre les petites lvres ; reoit le mat urinaire
Les petites lvres : repli muqueux revtu par un pithlium pavimenteux stratifi.
Nombreuses glandes sbaces et sudoripares.
Les grandes lvres : pithlium cutan (pavimenteux stratifi kratinis) riche sur
leur versant externe en follicules pileux, glandes sbaces et sudoripares.
Cycle de secrtion : toutes les rgions nont pas en mme temps la mme
activit. Environ 1100 ml de lait par jour
Phase dexcrtion
Phase de repos.
Phase d'excrtion
2010-2011
Epithliums endocrines
Organes ou ensembles cellulaires laborant des hormones qui agissent sur cellules
cibles aprs fixation sur un rcepteur
Form par un pithlium glandulaire qui repose sur un tissu conjonctif trs
vascularis
Mdiateurs : Hormones
Composs hydrophiles
Rcepteur membranaire
Composs hydrophobes
Strodes
I.1
Situe dans la selle turcique, elle est forme de deux parties : ladnohypophyse ou
anthypophyse dorigine ectoblastique et la neurohypophyseou posthypophyse, dorigine
neurectoblastique.
I.1.1
Anthypophyse
Glandes endocrine de type trabculaire avec cellules endocrines en cordons entours d'un
riche rseau capillaire
Nombreuses hormones dont la synthse dpend de facteurs synthtiss par
l'hypothalamus.
Plusieurs types de cellules
Vascularisation par un systme porte : rseau capillaire primaire qui traverse lminence
mdiane do partent des anses capillaires qui sont collects dans les vaisseaux portes. Le
rseau capillaire secondaire issu des vaisseaux portes draine ladnohypophyse : les
facteurs labors par lhypothalamus sont amens par le rseau porte au niveau des cellules
de lanthypophyse.
Cellules glandulaires :
Les cellules gonadotropes sont disperses dans tout le lobe antrieur ; 80 % des
cellules contiennent simultanment FSH et LH
Les cellules thyrotropes sont les moins nombreuses et sont disperses dans tout le
lobe
Les cellules corticotropes sont les plus volumineuses, sont rparties dans tout le lobe
mais sont prdominantes dans la rgion mdiane
Cellules glandulaires
Cellules folliculo-stellaires
Lysosomes
Testicule-> spermiognse
I.1.2
...
Post hypophyse ou neurohypophyse
Les cibles de la vasopressine sont les tubes collecteurs du rein o elle provoque une
augmentation de la rabsorption de leau.
II LA THYRODE
II.1 DESCRIPTION MORPHOLOGIQUE
Embryologie
Quasi physiologiques
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II.3 HISTOLOGIE
Microscopie optique
Dans les lobules, des vsicules avec paroi forme d'une seule couche de
cellules remplies de collode spares les unes des autres par tissu conjonctif
fin, riche en fibres de rticuline et trs vascularis
Microscopie lectronique
Thyrocytes
Cellules C
II.4 CYTOPHYSIOLOGIE
Fonction des thyrocytes
Secrtion de :
Les iodotyrosines sont spares des molcules d'iode par une enzyme et rutilises
c) Rles de T3 et T4
Anabolisant
Augmente le mtabolisme de base
Rle pendant la vie foetale ++ (croissance corporelle et dveloppement du systme
nerveux
Rgulation
La TSH est apporte par le sang ; elle se fixe sur les rcepteurs des
membranes latrobasales des thyrocytes qui rpondent en captant une
plus grande quantit diode et en provoquant une augmentation de
synthse et une libration accrue dhormones thyroidiennes
TSH ->Augmente toutes les fonctions du thyrocyte :
Rgulation
Indpendante de l hypophyse
taux de Ca++ directement sur la membrane plasmique des cellules C
Les parathyrodes
Quatre glandes parathyrodes situes la face postrieure de la thyrode.
Ce sont des glandes endocrines qui laborent lhormone parathyrodienne ou
parathormone, hypercalcmiante.
Glande cordonnale entoure dune capsule conjonctive.
Des cordons anastomoss entre eux spars par un tissu conjonctif vascularis et riche en
fibres de rticuline.
Deux types de cellules :
cellules principales : de petite taille, peu colores, sont les plus nombreuses. Contiennent
des grains de secrtion qui sont la parathormone
Cellules oxyphiles : les plus volumineuses, fortement colores, les moins nombreuses. Ne
possdent aucun grain de secrtion.
Action : hypercalcmiante par mobilisation du calcium partir de la substance osseuse
(activation des ostoclastes), diminution de llimination rnale, stimulation de labsorption
intestinale.
Cellules oxyphiles
Cortico-surrnale
Origine msoblastique
Hormones strodes
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Mdullo-surrnale
Origine neurectoblastique
Amines biognes
Adrnaline
Catcholamines
Noradrnaline
Glande surrnale : morphologie
Fin du 3e mois
b) Mdulla
III.3 HISTOLOGIE
III.3.1 Cortico-surrnale
REL
Goutelettes lipidiques
Trois zones
Fascicule (75%)
Rticule (10%)
Traves en rseaux
Fort grossissement
Zone glomrule
Zone fascicule
Zone rticule
Zone rticule
III.3.2 Mdullo-surrnale
Partie centrale de la glande
Cellules adrnaline
Cellules Noradrnaline
III.4 VASCULARISATION
Artres capsulaires -> riche vascularisation artrielle = plexus capsulaire
Vascularisation de la surrnale de deux types :
Ces capillaires qui traversent la corticale amnent les glucocorticodes au contact des cellules de la
mdullaire
III.5 CYTOPHYSIOLOGIE
a) Corticosurrnale
Trois groupes d'hormones strodes rguls par ACTH
Cholestrol
5 prgnnolone (Mito)
17 hydroxyprogestrone (hydroxylation)
Minralocorticodes
Cholestrol
5 prgnnolone (Mito)
11 hydroxyprogestrone (hydroxylation)
Aldostrone (mito)
Glomrule
Aldostrone
Fascicule
Cortisol et cortisone
Anti-inflammatoire
Rticule
Anabolisant
b) Mdullosurrnale
Synthse et stockage des amines biognes mais excrtion normale en trs petite quantit
sauf en cas de stress (hypertension, vasoconstriction, augmentation du rythme cardiaque)
Corticosurrnale
Production de surfactant
Rgulation
Par ACTH
Mdullosurrnale
IV LE PANCRAS
IV.1 MORPHOLOGIE
Organe situ dans le cadre duodnal comprenant trois parties : tte, corps et la queue
Entour d'une capsule conjonctive qui envoie des traves l'intrieur du parenchyme ->
lobules
Glande amphicrine htrotypique compose de deux structures distinctes :
a) pancras exocrine
b) ilts de Langerhans
synthse d insuline
synthse de glucagon
synthse de somatostatine
Richement vasculariss
b) Aspect en MO
Cellules des ilts plus petites et plus claires / cellules acineuses
Forme arrondie ou polygonale
Chaque cellule en contact avec rseau capillaire
Plusieurs cellules de taille diffrente
Granulations diverses : acidophiles (A) ou basophiles (B)
Nombreuses granulations
Action : hypoglycmiante
Si insuline en quantit insuffisante ou si rcepteur insuline en nombre
insuffisant -> diabte
2. Cellules glucagon
Grains de secrtion
Rouges (Gomori)
Grains cur dense gros et rgulier (230 nm) entours par une
membrane bien visible
Action : hyperglycmiante
3. Autres cellules
Cellules PP
Grains identiques ceux des cellules glucagon plus petits (100 nm)
IV.4 VASCULARISATION
IV.5 INNERVATION
Stimulation parasympathique
Stimulation sympathique
Insuline : hormone polypeptidique compose de deux chanes d'AA relies par des
ponts disulfures
Stimulation neuro-vgtative par une augmentation du taux de glucose
Synthse dans le REG de pro-insuline (insuline + polypeptide de 35AA = peptide C)
partir d AA extraits du sang (5 min) dans l appareil de Golgi (30 min) (protase)
Libration du peptide C
2010-2011
Cellules sensorielles
Cellules de soutien
Stimuli
Lumire
Son
Saveur ou got
Odeur
Autre classification
ORGANE OLFACTIF
STRUCTURE HISTOLOGIQUE
Organe olfactif
Chorion : contient
fibres effrentes
I.2
FONCTION
Molcules odorantes sont dissoutes dans le produit de scrtion des glandes puis captes
par des rcepteurs situs sur les cils vibratiles.
Nombre trs important dodeurs diffrentes
Rcepteurs spcifiques
II BOURGEONS DU GOT
Rcepteurs du got situs dans cavit buccale
Constituent des petites formations spcialises : bourgeons du got qui se trouvent dans
lpithlium lingual, au niveau des papilles caliciformes.
II.1 STRUCTURE HISTOLOGIQUE
forme ovode dont la base repose sur une lame basale et le ple suprieur forme
une dpression superficielle : la fossette gustative ou pore gustatif
compos de cellules de soutien , les plus nombreuses
volumineuses
cytoplasme clair
noyau vsiculeux
cellules gustatives
fusiformes
noyau compact
II.2 FONCTION
Sensibilit quatre stimulations diffrentes :
Toutes les cellules ont des rcepteurs pour les quatre saveurs avec une prdominance pour
lune dentre elles.
Les cellules spcialises se groupent dans des zones distinctes :
III OREILLE
Trois parties :
Loreille externe : conduit auditif externe dont lorifice externe est entour par le pavillon
de loreille
Loreille moyenne : limit lextrieur par le tympan, contient trois petits os : le marteau
fix sur le tympan, lenclume et ltrier appuy sur la membrane de la fentre ovale.
Sert damplificateur au son qui est transmis loreille interne.
Loreille interne : organe phonorcepteur et stato et rotatorcepteur
Ensemble de cavits : labyrinthe membraneux
Autour : labyrinthe osseux creus dans la rocher
Loreille interne
Organisation gnrale
Labyrinthe membraneux : espaces endolymphatiques avec formations sensorielles
Portion centrale : vestibule avec utricule et saccule.
Sur utricule : trois formations dorsales : les canaux semi-circulaires disposs dans les trois
plans de lespace -> rcepteurs de lquilibration
Sur saccule, une formation ventrale : la cochle ou limaon dcrivant 2 tours et demi de
spire -> rcepteurs de laudition (organe de corti)
Labyrinthe osseux :
Entoure le labyrinthe membraneux
En est spar par un espace empli de prilymphe
Oreille interne
Ple apical : quelques microvillosits avec cuticule compose dun rseau plus pais
que celui des cellules sensorielles
Noyau basal
Grains de scrtion (mtabolisme des otolithes)
Substance fondamentale
Rseau fibrillaire
Otolithes : formations cylindriques riches en carbonate de calcium ; sont plus petits
dans partie centrale de la membrane (striola)
Crtes acoustiques des canaux semi-circulaires
rseau fibrillaire
III.1.2 Cytophysiologie
cellules II au sommet
stimuli arrivent sur cellules I qui transmettent aux cellules II qui laborent le
message nerveux
Axe osseux central : columelle, conique, creuse dun canal : canal spiral (ganglion
spiral)
Tube dcrivant autour de la columelle deux tours et demi de spire : tube limacen
bord par la lame des contours
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Tube limacen est divis partiellement en deux par une lame spirale, horizontale,
fixe sur la paroi axiale de la columelle :
Contient lendolymphe
Paroi externe
Paroi postrieure
Organe de Corti :
Contient des cellules sensorielles : les cellules auditives et des cellules de soutien
disposes de part et dautre dun espace : tunnel de Corti
Tunnel de Corti : espace triangulaire dlimit par des cellules trs diffrencies : les
piliers internes et externes (sur toute la longueur du canal cochlaire : environ 6000
piliers internes et 4500 piliers externes).
Le ple basal des piliers est tal, contient le noyau et forme la paroi
infrieure du tunnel
Cytosquelette bien dvelopp avec faisceaux de microtubules et de filaments
dactine
Piliers internes : corps cellulaire mince ; tte renfle dont la face externe
est dprime en cupule o vient se loger la tte du pilier externe ;
prsence dun prolongement (apophyse) dirig vers lextrieur
Piliers externes : corps cellulaires cylindriques : tte sappuie sur pilier
interne et possde un prolongement (apophyse) situ sous celui du pilier
interne
Cellules de soutien : les cellules auditives sont entoures et soutenues par les
cellules de Deiters (phalanges internes et externes) et par les cellules bordantes
internes et externes.
Sur le versant interne, les cellules de Deiters sont bordes en dedans par les
cellules de Claudius internes
Membrane rticule : forme par les extrmits apicales des piliers du tunnel de
Corti et des cellules de Deiters attaches les unes aux autres
III.2.2 Histophysiologie
Perception des sons due aux vibrations
sclrotique : tissu fibreux dense qui forme une capsule au globe oculaire :
zone dinsertion des muscles oculo-moteurs
corne : rayon de courbure plus faible que sclrotique ; est transparente. Est
compose :
lamina fusca
stroma conjonctif au sein duquel se trouve le muscle ciliaire dont la
majorit des fibres sont longitudinale (-> accomodation)
pithlium compos de deux couches de cellules : une assise externe de
cellules cubiques pigmentaires et une assise interne de cellules
prismatiques
Rtine :
Organisation gnrale
Epithlium pigmentaire
Limitante interne
Epithlium pigmentaire
Cellules visuelles
Cellules bipolaires
Cellules ganglionnaires
Cellules horizontales
Cellules amacrines
Cellules de Muller
Cellules cnes
Inhomogne
Bipolaires naines ou champ troit : une seule cellule cne au niveau dune
synapse
Neurones dassociation
IV.3 HISTOPHYSIOLOGIE
Disques labors par article interne contiennent des protines modifiables par
labsorption de photons de la lumire :
Dans les cellules btonnets
2010-2011
Epiderme
Derme
hypoderme
Appareil pilo-sbac
Glandes sudoripares,
Phanres.
PEAU
Par convention, une peau est dite fine ou paisse en fonction de l'paisseur de son
piderme, mais il existe aussi des variations dans l'paisseur de lpiderme, du derme et de
l'hypoderme suivant les rgions examines et l'ge du sujet.
I.1
EPIDERME
origine ectoblastique
Les cellules migrent de la profondeur vers la surface, donnant l'piderme sa
morphologie : stratification en plusieurs couches, cellules superficielles
pavimenteuses et anucles.
Les 20% de cellules restantes, mal vues sur les prparations standards, sont disperss entre
les kratinocytes. Ce sont :
Kratinocytes
Organisation gnrale
On distingue plusieurs couches
La couche basale
La couche pineuse
La couche granuleuse
La couche claire (seulement dans les pidermes pais)
La couche corne
en Microscopie lectronique :
la couche claire
cytoplasme contenant des tonofilaments enrobs dune matrice dense aux lectrons.
I.2
FONCTIONS
I.2.1
Fonctions
Synthse de mlanine
Excrtion de mlanine
Couleur de la peau
limit la couche basale chez les blancs : + la couche pineuse aprs bronzage
; + stratum granulosum chez les noirs
anomalies de pigmentation
I.2.2
rgulations multiples
Cellules de Langerhans
Aspect cytologique
Absence de tonofilaments
Fonctions
I.2.3
Visible uniquement dans la peau paisse de la plante des pieds et de la paume des mains
Situes dans couche basale et ressemblent aux cellules basales
Deux diffrences :
o possdent des granules neuro-endocrines arrondis entours par une membrane
o des terminaisons nerveuses amyliniques intrapithliales viennent au contact de ces
cellules
rle sensoriel et neuroscrtoire
B. Derme
Dorigine msoblastique, est constitu par un tissu conjonctif riche en vaisseaux sanguins. Il
contient les glandes annexes de la peau, les follicules pileux et les corpuscules tactiles. Il
contient des cellules dendritiques dorigine mdullaire
Plusieurs couches :
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DERME
Dorigine msoblastique, est constitu par un tissu conjonctif riche en vaisseaux sanguins. Il
contient les glandes annexes de la peau, les follicules pileux et les corpuscules tactiles. Il
contient des cellules dendritiques dorigine mdullaire
Plusieurs couches :
trs vascularise
I.4
couche rticulaire
HYPODERME
Situ en dessous du derme, il assure la mobilit de la peau sur les plans sous jacents. Tissu
conjonctif trs riche en lobules adipeux dont limportance est variable selon les rgions et
selon les sujets. Il contient les corpuscules tactiles de Vater Pacini et les glandes
sudoripares.
I.5
Dans la partie profonde une gaine pithliale interne, compose de plusieurs assises, est
situe entre la racine et la gaine externe.
Toutes les parties du poil forment le follicule pileux auquel sont annexs un muscle
arrecteur et une glande sbace ;
Appareil pilo-sbac
Structure histologique
Tige du poil : trois portions cylindriques concentriques :
Racine du poil : trois parties identiques celles de la tige plus les gaines pithliales
interne et externe
Gaine pithliale externe : couches habituelles de lpiderme dans la partie superficielle
mais disparition des assises superficielles au fur et mesure que lon descend vers la rgion
bulbaire ( ce niveau seulement stratum germinativum + mlanocytes)
Gaine pithliale interne : entre la racine du poil et la gaine externe
Trois couches concentriques : cuticule, la plus interne, couche de Huxley et couche de
Henl.
Matrice : prolongement de la gaine externe est une zone de prolifration partir de
laquelle vont se diffrencier les trois composants de la tige du poil et de la gaine interne
Cellules les plus axiales deviennent polydriques, conservent leur noyau -> moelle
du poil
Cellules paraxiales se chargent de filaments de kratine et de granulation de
trichohyaline -> cortex
Cellules trs riche en kratine trs denses -> pidermicule
Matrice
Glandes sbaces
Sont annexes aux follicules pileux sauf au niveau de la peau de la paume des mains et de
la plante des pieds
Drivent dun bourgeon de la gaine pithliale externe
Scrtent le sbum
Glande acino-alvolaire, scrtion holocrine
Contour irrgulier,
Entoures dune capsule conjonctive avec cloisons -> lobules plus ou moins individualiss
canal excrteur court (bord par un pithlium pavimenteux stratifi) : infundibulum qui
se dverse entre la gaine externe et le poil
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Glandes sbaces
II.2 ONGLES
Rgion spcialise de la peau : au niveau de la face dorsale des extrmits des doigts et des
orteils, lpiderme recouvrant les dernires phalanges pntre obliquement dans le derme ->
repli ungual
Cellules de la partie profonde prolifrent : matrice qui assure la croissance des ongles
(continue)
Longle form est pouss par glissement de la matrice vers lextrieur du doigt.
Deux parties :
Formation de longle
Kratinisation dite dure du stratum corneum : les cellules basales de la matrice se divisent
-> cellules polydriques qui se remplissent de kratine dure, le noyau est conserv, elles
restent fortement attaches les unes aux autres.
Sont plus nombreuses au niveau des paumes des mains et de la plante des pieds
Elaborent la sueur
Cytophysiologie
Glandes eccrines
Elment scrteur :
tube lumire trs large, bord par cellules prismatiques dont le cytoplasme
contient des grains de scrtion
cellules myopithliales
lame basale
canal : chemine prs dun follicule pileux et souvre -> piderme ou -> gaine dun
poil
innervation vgtative
nerfs crbrospinaux
2010-2011
TISSU LYMPHODE
Caractristiques
Il peut tre diffus situ dans le chorion des muqueuses ou former des follicules.
Lymphocytes T
Macrophages
II THYMUS
Organe o les lymphocytes T immatures (prothymocytes) et nafs issus de la moelle osseuse
se diffrencient en lymphocytes matures.
Stroma dorigine pithliale : cellules pithliales relies par des desmosomes.
II.1 DVELOPPEMENT EMBRYOLOGIQUE
A partir de lentoblaste (3e poche entoblastique pharyngienne) -> zone mdullaire
et partie du sillon ectoblastique -> corticale
quelques cellules msenchymateuses -> charpente conjonctive
II.2 ORGANISATION GNRALE
Constitu par deux lobes diviss en lobules incomplets
Situ dans la partie supro-antrieure du mdiastin
10 15 g la naissance, 30 40 g la pubert puis involution progressive
Entour par une capsule conjonctive qui divise la corticale en lobules ; la mdullaire est
centrale et forme une zone continue.
II.3 STRUCTURE HISTOLOGIQUE
Dans le parenchyme thymique, prolifration des lymphocytes qui sont entours par des
prolongements des cellules rticulo-pithliales rparties dans la corticale et dans la
mdullaire.
II.3.1 Cellules rticulo-pithliales
Epithliocytes : cellule noyau peu color ayant une forme toile avec nombreux
prolongements cytoplasmiques qui entourent les thymocytes en cours de maturation
1. Quatre types diffrents :
Cellules corticales sous capsulaires : situes sous la capsule forment une couche
continue : cellules nourricires ou nurse cells
Dans le cortex elles forment un large rseau avec trs nombreux lymphocytes
grands et immatures situs dans les espaces :
Dans la mdulla, rseau plus dense avec lymphocytes moins nombreux , plus petits
Passage des thymocytes matures dans la circulation sanguine travers la paroi des
veinules de la jonction cortico mdullaire.
II.3.3 Macrophages
- assurent la phagocytose des lymphocytes morts par apoptose
- sont situs dans le cortex sous capsulaire
Barrire ainsi forme par les cellules rticulopithliales, la basale sur laquelle
reposent ces cellules, la gaine conjonctive qui entoure les capillaires, la basale
des capillaires et lendothlium.
Grand nombre de cellules meurent par apoptose -> phagocytes par les
macrophages.
Quelques uns des B se transforment en plasmocytes.
Les lymphocytes B matures quittent la moelle en traversant la paroi des sinus
veineux.
IV RATE
IV.1 ORGANISATION GNRALE
Environ 150 g ; organe allong entour dune capsule qui spaissit au niveau du hile.
Organe situ dans la partie suprieure gauche de labdomen
En drivation sur circulation sanguine
Deux fonctions essentielles :
Organe entour dune capsule conjonctive fine do partent des cloisons intra
parenchymateuses. Tissu conjonctif riche en fibres de rticuline qui constituent un
tissu de soutien rticul
Deux zones distinctes organis autour des vaisseaux :
IV.3 VASCULARISATION
Artre splnique -> artres trabculaires situes dans traves conjonctives -> artres
pulpaires ou artres centrales cheminant dans le parenchyme entoures des
manchons lymphodes avec de place en place des follicules lymphodes excentrs ->
Se terminent par les artres terminales dans la zone marginale au contact des
cellules prsentatrices dantignes
Branches collatrales de la pulpe blanche -> artres pnicilles qui se terminent
dans la pulpe rouge en capillaires entours par les macrophages formant la housse
de Scheigger Seidel ou capillaires housse ou ellipsode
a) Pulpe rouge
Sinus veineux :
Paroi forme de cellules endothliales allonges fusiformes non jointives reposant sur une
lame basale discontinue. Sur la face externe des cellules endothliales, prsence de fibres de
rticuline circulaires (anneaux de Henl). Les espaces intercellulaires entre les cellules
endothliales permettent le passage des cellules sanguines vers le courant sanguin.
Cordons de Billroth :
Tissu conjonctif rticul avec nombreuses fibres de rticuline formant un rseau entre les
mailles duquel se trouvent des cellules conjonctives (fibroblastes) et macrophages et surtout
de trs nombreuses cellules sanguines. Les cellules rticulaires forment un rseau cellulaire
grce aux longs prolongements des cellules
b) Pulpe blanche
manchon lymphode : amas de lymphocytes T autour des artres centrales
follicules lymphodes : accrochs sur les manchons
forms de lymphocytes B
sont composs dun centre germinatif clair correspondant la zone de transformation des
lymphocytes en plasmocytes et dune couronne plus fonce o les lymphocytes prolifrent.
V GANGLION LYMPHATIQUE
Rniformes de 5 20 mm de diamtre
Organes disposs sur la circulation lymphatique : de 500 1000 disposs en amas ou en
chane aux sites de convergence des vaisseaux lymphatiques.
V.1 STRUCTURE MICROSCOPIQUE DU GANGLION
Entour dune capsule conjonctive forme de tissu conjonctif dense qui envoie des cloisons
incompltes dlimitant des lobules. Dans les lobules, des cellules rticulaires, des fibres de
rticuline formant une charpente autour des cellules lymphodes.
Circulation lymphatique :
ganglion : filtre sur circulation lymphatique. La lymphe amne les antignes qui
sont prsents par les cellules prsentatrices dantignes aux lymphocytes
spcifiques.
Parenchyme ganglionnaire :
Trois rgions :
para cortex
a) les amygdales
Constitue lanneau ou cercle amygdalien de Waldeyer : tissu lymphode rparti en quatre
groupes dont les amygdales palatines situes entre les piliers du voile du palais (les plus
volumineuses), les amygdales tubaires (dans le pharynx), lamygdale pharynge ( la face
postrieure du pharynx) et lamygdale linguale ( la face dorsale de la langue).
Structure histologique :
entoures dun pithlium pavimenteux stratifi non kratinis de type buccal qui
forme des cryptes (invaginations profondes et troites) contenant des dbris
cellulaires, des polynuclaires, des lymphocytes et des bactries. Prsence de
cellules dendritiques capables de migrer dans le chorion sous jacent pour y
transporter les antignes capts la surface et amas de lymphocytes T formant des
thques intrapithliales.
Chorion sous jacent riche en follicules lymphodes secondaires B dpendants
c) lappendice ilo-coecal
revtu par un pithlium de type colique
sous muqueuse envahie par de nombreux follicules lymphodes primaires et secondaires
disposs sur toute la priphrie
Structure histologique :
Muqueuse colique pithlium avec cellules caliciformes sans villosits
Follicules primaires et secondaires dans la sous muqueuse avec extension dans la muqueuse
L'appareil digestif
Collge universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytognticiens (CHEC)
Dr. Chantal KOHLER
2010-2011
Le tube digestif est un tube creux qui stend de la cavit buccale lanus. A partir de
lsophage, la paroi digestive comporte quatre couches concentriques qui sont, du dedans
au dehors : la muqueuse, la sous muqueuse, la musculeuse et ladventice.
a) La muqueuse :
Elle est dlimite par un pithlium dont le type correspond la fonction du segment, situ
au dessus dun chorion compos dun tissu conjonctif lche, trs vascularis, riche en
cellules immunitaires organises en formations lymphodes dont limportance et la
disposition sont variables et pourvu de glandes exocrines dont la structure varie selon les
segments considrs. La muqueuse se termine par la musculaire de la muqueuse appele
muscularis mucosae, forme de cellules musculaires lisses.
La muqueuse
b) La sous muqueuse :
Elle est compose dun tissu conjonctif plus dense contenant des vaisseaux sanguins et un
rseau de nerfs sympathiques, le plexus de Meissner qui commande la motilit du tube
digestif. Cest dans cette couche que lon trouve les follicules lymphodes des organes
lymphoides annexs au tube digestif (plaques de Peyer de lilon et appendice) et les
glandes du duodnum.
c) La musculeuse :
Elle est forme de cellules musculaires lisses disposes selon deux axes formant ainsi une
couche circulaire interne et une couche longitudinale externe. Entre les deux, des plexus
nerveux, les plexus dAuerbach assurent linnervation vgtative du tube digestif
d) Ladventice ou sreuse :
Elle est une couche de tissu conjonctif dense vascularise et comportant de nombreux
adipocytes. Cette couche se termine par un msothlium, qui est le feuillet viscral du
pritoine.
Muqueuse : lpithlium dcrit des replis appels cryptes qui se prolongent dans le chorion
par les glandes fundiques. Entre les glandes fundiques, se trouve un chorion form par un
tissu conjonctif lche.
-- Lpithlium gastrique est un pithlium simple form de cellules prismatiques
glandulaires (glandes en nappe) secrtant du mucus visible au niveau du ple apical des
cellules. Ces cellules sont appeles mucocytes ou cellules mucus ple ferm (prsence
dun renforcement de la membrane plasmique apicale) Ces cellules secrtent un mucus
pais qui recouvre la muqueuse et la protge des composants acides du bol alimentaire.
Epithlium gastrique
-- Les glandes fundiques sont des glandes longues et droites stendant sur toute la
hauteur du chorion. Elles laborent le suc gastrique. Elles comportent un col (ou collet) et
un corps. Elles sont composes de cinq types de cellules :
1) Les cellules souches sont des petites cellules basophiles limites au col de la glande. Elles
apparaissent en division et leur prolifration assure le renouvellement de la muqueuse.
2) Les cellules mucus du collet sont situes dans la rgion du col. Elles possdent un
noyau basal et des grains de scrtion apicaux.
3) Les cellules bordantes (ou cellules paritales) sont de grandes cellules arrondies
rparties sur toute la hauteur de la glande, plus nombreuses dans la partie suprieure. Elles
ont un cytoplasme osinophile. Elles sont caractrises, en microscopie lectronique par la
prsence au niveau apical dinvaginations profondes de la membrane plasmique qui
forment un canalicule secrteur entour par des tubules et des vsicules. Il ny a pas de
grains de scrtion. Elles scrtent lacide chlorhydrique du suc gastrique grce une
pompe protons. La scrtion est stimule par la gastrine scrte par les cellules
entrochromaffines composant les cellules mucus cardiales. Les cellules bordantes
scrtent galement une glycoprotine, le facteur intrinsque ncessaire labsorption de la
vitamine B 12.
4) Les cellules principales sont les cellules les plus nombreuses de la partie profonde des
glandes fungiques. Elles possdent les organites habituels des cellules laborant des
protines (REG abondant et appareil de Golgi) Leur cytoplasme est fortement basophile et
prsente des grains de scrtion contenant du pepsinogne, prcurseur de la pepsine.
5) Les cellules argentaffines sont des cellules endocrines disperses sur la longueur des
glandes (systme endocrine diffus)
Les glandes fundiques
Le chorion de la muqueuse est situ autour des glandes fundiques. Il est peu abondant.
La muscularis mucosae prsente une couche interne de fibres musculaires circulaires et une
couche externe de fibres verticales.
La muqueuse cardiale : elle fait suite brutalement la muqueuse oesophagienne et est
constitue de mucocytes qui continuent la couche profonde de lsophage. Elle comporte
quelques glandes mucus situes dans le chorion de la muqueuse.
La muqueuse pylorique : Elle a une surface irrgulire dcoupe par des cryptes
glandulaires profondes au niveau desquelles sabouchent les glandes pyloriques (glandes
tubuleuses ramifies formes de cellules mucus et de cellules endocrines) et est revetue de
mucocytes
Sous muqueuse : aucune particularit
Musculeuse : elle possde trois couches de cellules musculaires lisses : en plus de la couche
circulaire interne et de la couche longitudinale externe, il existe une couche plus interne
oblique. La couche moyenne circulaire est trs paisse autour du canal pylorique et forme le
sphincter pylorique.
Histophysiologie de lestomac :
Scrtion dacide chlorhydrique par les cellules bordantes grce une pompe
protons. Cette scrtion est stimule par lhistamine, par lactylcholine et
peut tre freine par des anti-histaminiques.
Scrtion de pepsinogne par les cellules principales qui se transforme en
pepsine, enzyme des premires phases de digestion.
Scrtion de facteur intrinsque par les cellules bordantes, protine de
transport de la vitamine B12, fixe et absorbe au niveau de la partie distale
de lilon.
Les entrocytes :
Elle laborent du mucus et sont dites ple ouvert. Les grains de scrtion sont accumuls
au ple apical et refoulent le noyau dans la rgion basale qui est plus troite.
Le chorion de la muqueuse est un tissu conjonctif lche contenant les glandes de
Lieberkhn : Lpithlium des villosits se prolonge dans le chorion pour former les
glandes de Lieberkhn qui comporte des entrocytes, des cellules mucus, des cellules
entro-chromaffines et des cellules de Paneth.
Les cellules de Paneth sont regroupes la base des glandes de Lieberkhn. Elles ont un
cytoplasme basophile et laborent des grains de scrtion contenant du lysozyme, enzyme
capable de dtruire la paroi bactrienne. Leur cytoplasme est riche en lysosomes.
Toutes les cellules de lpithlium ont une vie courte et sont constamment renouveles
partir de cellules souches pluripotentes situes dans le col des glandes de Lieberkhn. Les
cellules diffrencies en entrocytes ou en cellules caliciformes migrent le long des
villosits.
La muscularis mucosae est fine tout au long de lintestin grle forme de quelques cellules
musculaires lisses disposes de faon concentrique.
Les cellules caliciformes
La muqueuse de lilon : Lilon est caractris par labondance croissante des cellules
caliciformes et des glandes de Lieberkhn. De plus, au niveau de lilon, se trouvent les
plaques de Peyer, organe lymphode annex au tube digestif form de follicules lymphodes
qui sont situs dans le chorion de la muqueuse et qui stendent dans la sous muqueuse. En
regard des follicules, lpithlium perd ses villosits et forme un dme o il apparat entre
les entrocytes des cellules M : cellules prsentant au niveau de leur ple basal des
invaginations o viennent se loger des lymphocytes. Ces cellules sont des cellules
prsentatrices des antignes provenant de la lumire intestinale.
Lilon se termine au niveau de la valvule ilo-caecale ou valvule de Bauhin. A ce niveau la
composante circulaire de la musculeuse est renforce pour constituer un sphincter.
La sous muqueuse : elle est sans particularit sauf au niveau du duodnum o elle
comporte les glandes de Brunner. Ce sont des glandes tubulo-acineuses dont les canaux
excrteurs traversent la muscularis mucosae et sabouchent dans la lumire de lintestin. Le
produit de scrtion est une mucine alcaline qui protge la muqueuse duodnale de
lacidit gastrique et lve le pH du contenu intestinal une valeur optimale pour laction
des enzymes pancratiques.
Histophysiologie de lintestin grle :
II.4 LE COLON
Il a une longueur denviron 1 m 50 et comporte plusieurs parties : caecum, colon ascendant,
colon transverse, colon descendant, sigmode rectum et anus mais tous ses segments ont la
mme structure histologique. Sa surface est dpourvue de tous replis et de toutes villosits.
Le colon
Histophysiologie du colon :
II.5 L'APPENDICE
Cest un prolongement du caecum ayant une structure dorgane lymphode. A son niveau,
la muqueuse a perdu ses villosits ; la sous muqueuse est le sige de follicules lymphodes
qui traversent la muscularis mucosae et viennent se terminer dans le chorion de la
muqueuse. Ils sont repartis sur tout le pourtour de lorgane. La musculeuse est peu paisse.
Les glandes principales : Elles sont entoures dune capsule conjonctive qui envoie des
traves dans le parenchyme dlimitant ainsi des lobules. Leurs lments scrteurs sont
forms dacinus sreux et/ou de tubes muqueux (glandes acineuses, ou tubulo-acineuses).
Le produit de scrtion est collect par des canaux dont le calibre est de plus en plus gros :
faisant suite llment scrteur, le passage de Boll est un canal excrteur de petite taille
(diamtre infrieur celui des lments scrteurs) qui conflue avec les lments voisins
pour former des canaux de Pflger : canaux intralobulaires bords dun pithlium
cylindrique dont le calibre est de plus en plus important. Les canaux de Pflger se
runissent pour former des canaux de grande taille extralobulaires situs dans les traves
conjonctives provenant de la capsule ; ils sont forms dune paroi cylindrique et se
terminent par le canal excrteur de la glande.
Les parotides :
Elles sont places de chaque ct de la face en avant des oreilles. Elles possdent
uniquement des lments scrteurs sreux sous forme dacinus forms de cellules
pyramidales dlimitant une lumire trs rduite. Chaque cellule est polarise avec un ple
apical o se trouvent les grains de scrtion (protines enzymatiques : amylase, maltase,
ribonuclase) et un ple basal riche en organites ncessaires la synthse de protines o
est localis le noyau. Les acinus sont entours par des cellules myo-pithliales
Les canaux excrteurs se terminent par un canal unique qui vient saboucher dans la cavit
buccale.
Les parotides
Elles sont situes sous la mandibule de part et dautre de la ligne mdiane. Elles possdent
une prdominance dlments sreux, identiques ceux de la parotide, et des lments
muqueux qui sont gnralement associs une couche de cellules sreuses : ainsi, les tubes
muqueux se terminent par un croissant sreux (croissant de Giannuzzi). Les tubes muqueux
sont des formations allonges avec une lumire plus importante que celle des acinus. Les
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cellules glandulaires sont prismatiques et le ple apical est rempli de mucus qui refoule le
noyau et les organites vers la membrane basale. En coloration habituelle, le cytoplasme des
cellules muqueuses apparat clair.
Les sous maxillaires
Les sublinguales :
Elles sont composes uniquement par des tubes muqueux ; les lments excrteurs sont
identiques ceux des glandes parotides et sous maxillaires.
Les sublinguales
III.2 LE PANCRAS
Il est situ contre la paroi postrieure de labdomen et comprend trois parties : la tte
entoure par le cadre duodnal, le corps et la queue. Cest une glande amphicrine
htrotypique ( la fois endocrine et exocrine compose dlments distincts) entoure par
une capsule conjonctive qui envoie des traves dans le parenchyme, dlimitant des lobules :
le pancras exocrine labore des enzymes, les zymognes et le pancras endocrine scrte
les hormones qui rgule le mtabolisme des glucides.
Le pancras exocrine : cest une glande compose forme par des acinus scrteurs et des
canaux excrteurs intra et extralobulaires. Les acinus ont une formeirrgulire : les cellules
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sont pyramidales, le ple basal est riche en REG et les grains de zymogne sont stocks au
niveau du ple apical
Le pancras endocrine : les lments endocrines sont des amas de cellules laborant des
hormones : les lots de Langerhans (cf cours sur les glandes endocrines)
Le pancras
III.3 LE FOIE
C'est une glande volumineuse amphicrine homotypique : les hpatocytes ont une fonction
exocrine qui est la scrtion de bile et une fonction endocrine correspondant la libration
dans le sang de nombreuses substances. Le foie est situ dans le quadrant suprieur droit
de la cavit abdominale. Il est plac en drivation sur la circulation veineuse et va agir
comme un filtre.
Il est entour par une capsule conjonctive trs fine appele capsule de Glisson.
Lorganisation en lobules hpatiques spars par des cloisons de tissus conjonctif est
surtout marqu au niveau du foie de porc mais reste discrte dans le foie humain,
limit des petites zones triangulaires contenant un canal biliaire, une branche de
lartre hpatique et une branche de la veine porte et appels espaces porte (encore
appels espaces porto-biliaires de Charcot ou espace de Kiernan)
Le foie
Le foie possde une double vascularisation affrente par la veine porte et par
lartre hpatique qui se divisent en branches interlobulaires.
Les branches de la veine porte (veines prilobulaires) et les branches de
lartre hpatique forment les capillaires sinusodes situs entre les traves
dhpatocytes (mlange de sang pauvre en oxygne et riche en nutriments et
de sang bien oxygn).
Au centre du lobules les capillaires sinusodes convergent dans la veine
centro-lobulaire.
Les veines centro-lobulaires sassocient les unes aux autres pour former la
veine sus-hpatique (vascularisation effrente), drainant tout le sang veineux
issu du parenchyme hpatique et contenant toute les scrtions des
hpatocytes (fonction endocrine du foie).
Les hpatocytes : Ils reprsentent 80% des cellules hpatiques. Ce sont des
cellules polydriques de grande taille possdant un, voire deux, noyaux
centraux avec un nuclole bien visible. Leur cytoplasme contient les organites
habituels : des mitochondries, du REG, des tubules de REL, un appareil de
Golgi, du glycogne en quantit variable, des lysosomes et des peroxysomes.
Histophysiologie du foie :
Rle mtabolique
Rle de digestion par la bile qui mulsionne les graisses du bol alimentaire
IV ANNEXES
EN SAVOIR PLUS
Pr.
jacques
Poirier,
L'appareil
http://www.chups.jussieu.fr/polys/histo/histoP2/appdigest.html
digestif
2010-2011
Le sang est compos de cellules sanguines en suspension dans le plasma. Lensemble est
contenu dans les vaisseaux sanguins. Le volume total du sang dun adulte humain est de 5
litres. Les cellules en suspension reprsentent 45% du volume total, ce qui correspond
lhmatocrite. Leur morphologie peut tre tudie sur un frottis color au May Grnwald
Giemsa (MGG). Il existe plusieurs types cellulaires :
Les globules rouges ou hmaties, 5 tera / l (millions par mm3)
Les globules blancs ou leucocytes; 7 10 giga/l (*10 puissance 3 lments par mm3) se
rpartissent en :
polynuclaires ou granulocytes : 40 80 % des leucocytes
monocytes : 2 10% des leucocytes
lymphocytes : 20 40 % des leucocytes
Les plaquettes : 200 400 000 / mm3.
Les lments figurs du sang ont des dures de vie limites ; il existe un quilibre
dynamique entre leur production (l'hmatopoise et la lymphopoise) et leur destruction.
L'hmatopoise est la production des prcurseurs sanguins (prolifration, diffrenciation et
maturation) et se droule dans les organes hmatopoitiques (moelle osseuse chez l'adulte,
foie et rate chez l'embryon). La lymphopoise comprend la production des prcurseurs
lymphodes qui se passe au niveau de la moelle osseuse. Elle se termine par la maturation
des lymphocytes dans le thymus pour les lymphocytes T et par la prolifration des cellules
dans les organes lymphodes secondaires.
Chez un sujet adulte normal, seuls les lments matures passent dans le sang priphrique.
I.1
Les globules rouges sont des cellules anucles dont le constituant essentiel est une
hmoprotine de liaison de l'oxygne : l'hmoglobine (environ 14,5 g / 100 ml). Le rle
principal de ces cellules est d'assurer le transport de l'oxygne et du gaz carbonique entre
les alvoles pulmonaires et les tissus.
Structure molculaire
Leur cytosquelette est form de deux chanes polypeptidiques de spectrine sont relies entre
elles par de l'actine F, l'ensemble formant un rseau ancr la membrane plasmique par des
protines associes : l'ankyrine, elle-mme accroche une protine transmembranaire : la
protine 3 (protine la plus abondante : 25% de l'ensemble des protines de membrane).
Les glycophorines - qui portent les antignes des groupes sanguins - peuvent tre lies la
protine 4.1 (ou bande 4.1) elle-mme fixe aux filaments d'actine.
Ce cytosquelette assure le maintien de la forme aplatie de la cellule et permet sa
dformabilit notamment pour circuler dans les petits capillaires dont le diamtre ne
dpasse pas 3 microns.
Fonction des globules rouges :
Le transport de l'oxygne et du gaz carbonique se fait par l'intermdiaire de l'hmoglobine.
L'hmoglobine est forme de globine, protine associe quatre groupements hme.
Chaque hme associe un noyau porphyrique un atome de fer ferreux.
On trouve galement dans le sang circulant des rticulocytes, globules rouges jeunes
possdant quelques mitochondries et des ribosomes (moins de 1% des globules rouges).
Structure molculaire
I.2
Les monocytes
Ces cellules ont une dure de vie dans le milieu sanguin trs courte (environ 24 heures).
Elles passent ensuite dans les tissus o elles se diffrencient en macrophages. Elles
appartiennent au systme mononucl phagocytaire.
En microscopie optique, elles apparaissent arrondies, ayant un diamtre de 15 20m. Le
cytoplasme est gris bleut (ciel d'orage) au MGG et a un aspect un peu granuleux. Il existe
en priphrie des voiles cytoplasmiques, visibles en microscopie optique. Le noyau est
central, en fer cheval ou en E.
Les monocytes : microscopie optique
En microscopie lectronique, la chromatine est fine, les organites bien dvelopps et situs
dans l'encoche du noyau. Il existe de nombreuses granulations azurophiles, de petite taille
correspondant des lysosomes. La membrane plasmique est irrgulire avec de nombreuse
expansions et microvillosits. Les monocytes reprsentent 2 10 % de l'ensemble des
globules blancs.
Les monocytes : microscopie lectronique
I.2.2
Les lymphocytes
Ce sont des cellules mononucles, au rapport nuclo / cytoplasmique lev. Leur dure de
vie est variable, certains lymphocytes mmoires peuvent avoir une dure de vie trs longue.
En microscopie optique, ce sont des cellules de petites tailles, environ 7 m de diamtre
avec un noyau occupant la quasi totalit de la cellule. Leur forme est rgulire et arrondie. Il
existe une petite frange cytoplasmique priphrique d'aspect mauve au MGG. Le noyau est
sphrique, dense.
primaire). Les lymphocytes T matures expriment le rcepteur de membrane CD3. Parmi ces
lymphocytes matures, on distingue plusieurs groupes caractriss par la prsence d'autres
rcepteurs de membrane :
Les CD4 ou T helpers qui reconnaissent l'antigne en association avec les molcules HLA de
classe II (reprsentent environ la moiti des T)
Les CD8 ou T suppresseurs ou cytotoxiques qui reconnaissent l'antigne en association avec
les molcules HLA de type I (de 20 30 % des T)
Les lymphocytes T participent la rponse immunitaire humorale en stimulant ou en
freinant la production d'anticorps par les lymphocytes B mais sont galement impliqus
dans l'immunit cellulaire et secrtent des cytokines ou lymphokines.
I.2.3
Les polynuclaires
Neutrophiles
Ce sont les polynuclaires les plus nombreux - 40 75 % de l'ensemble des globules blancs.
Leur dure de vie est de l'ordre de 24 heures. Leurs granulations spcifiques sont
neutrophiles.
En microscopie optique, ce sont des cellules d'environ 12 m de diamtre, le noyau est
gnralement trilob mais le nombre de lobes varie de 2 5 lobes et est un indice de
maturation de la cellule. La formule d'Arneth est la rpartition des polynuclaires
neutrophiles en fonction du nombre de lobes. Le cytoplasme apparat clair, non colorable au
MGG. En effet, les granulations azurophiles ne sont colorables que par la mise en vidence
spcifique de la myloproxydase.
I.2.3.2
Eosinophiles
Ces cellules reprsentent 1 3 % des globules blancs. Elles ont une demi-vie dans le sang
circulant de 4 5 heures puis passent dans les tissus (peau, poumon, tractus digestif) o
elles restent 8 10 jours. La proportion d'osinophiles dans les tissus est 100 fois plus
importante que celle du sang.
En microscopie optique, leur diamtre est de 10 14 m, le noyau est gnralement bi-lob,
le cytoplasme apparat en orang au MGG, d'aspect granuleux cause de la prsence des
granulations spcifiques. Ces granulations sont volumineuse et acidophiles.
Eosinophilies
I.2.3.3
Basophiles
Ces cellules sont les moins nombreuses des polynuclaires, (0 1 % de l'ensemble des
globules blancs). La dure de vie de ces cellules est de 3 4 jours.
En microscopie optique, ces cellules ont un diamtre de 10 14 m. Leur noyau est
irrgulier. Il peut prendre un aspect de trfle, quii est gnralement masqu par les
nombreuses granulations mtachromatiques (prennent une coloration rouge avec les
colorants acides comme le bleu de toluidine ou le bleu alcian) qui apparaissent pourpres au
MGG.
Basophiles : microscopie optique
I.3
LES PLAQUETTES
On peut dterminer, dans cette ligne une srie de stade arbitrairement dfinis qui vont
donner naissance au globule rouge partir d'une cellule souche d'aspect indiffrenci
sensible l'rythropotine.
Des modifications morphologiques et biochimiques permettent de dcrire les stades de
prorythroblaste (1), d'rythroblaste basophike (2), d'rythroblaste polychromatophile (3),
d'rythroblaste orthochromatophile (4) puis de rticulocyte (5). Six jours environ sont
ncessaires pour qu'un prorythroblaste devienne un globule rouge circulant.`
La ligne rythropotique
le mgacaryoblaste
le mgacaryocyte granuleux
le mgacaryocyte thrombocytaire.
La ligne mgacaryocytaire
BIBLIOGRAPHIE