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mdicale, tandis que 10% seulement des habitants de lAfrique en jouissent. Une situation
trsdlicateselonlesresponsables,notamment
le Prsident de la MGPAP Abdelmoula
Abdelmoumni, qui a appel une mobilisation
gnrale pour contrer le flau de la prcarit par
la carte du tiers payant. Une dclaration venue
Caissenationaledesorganismesdeprvoyances
sociale (CNOPS) a t de lordre de
1.783.618.553 dirhams en 2015, contre
1.758.975.698 dirhams en 2014, soit une trs
lgre croissance de 1%.
Il a ajout que le secteur priv, de son ct, a
capitalis avec un total de 1.291.255.510
sens rel, car sans cela, comment pourrionsnous amoindrir la prcarit dont souffrent
les mutualistes, notamment ceux des rgions
enclaves du Royaume ?
Pour ce qui est des entraves, nous pensons que le plus
important, est dintrioriser un esprit de lutte contre le
flau de la prcarit. Cest une question humaine qui
ne peut tre rsolue sans la concentration des efforts
de tous les acteurs publics comme privs, pour esprer
pallier les lacunes qui, nonobstant les efforts investis,
choisi de suivre.
Quelles solutions prconisez-vous pour faire
face aux diffrents obstacles qui peuvent
nuire la bonne marche et laboutissement
de la gnralisation du tiers payant ?
La gnralisation du tiers payant qui, pour nous, est la
troisime voie ct des secteurs public et priv, entre
avant tout dans une optique macroconomique visant
lintrt gnral du pays et limage que nous voulons en
donner lextra-muros du territoire marocain. En occident, et cela est une vrit, la sant est place au centre
parmitantdautresproccupations.Lerenforcementdu
systme de couverture mdicale au Maroc est tributaire
de nos choix. De notre part, nous sommes parfaitement
conscients que le seul remde est de donner la priorit
lvolution des mentalits travers la sensibilisation. La
Mutuelle est un secteur noble qui doit tre peru avec
noblesse et non avec un esprit de lucre. Il faut bien sr
avouer que les moyens financiers sont dautant minimes
par rapport toute volont de faire voluer le secteur
mutualiste. Nanmoins, cest partir de la bonne foi
que les choses se ralisent et la voie de loptimisme avec
le travail acharn, a toujours t le meilleur moyen pour
sortir des gouffres.
Sinon, nous voyons que la politique du tiers payant sera
des plus bnfiques pour les citoyens, pour maintenir ce
qui leur ait plus cher : la sant. Et pour nous, ceci est
non seulement une responsabilit, mais une lutte pour
faire avancer de plus belle la position du Maroc dans le
paysage mutualiste mondial.
Un dernier mot ?
Il ny a pas mieux dire dans une socit dmocratique,
que de privilgier la voie de la conversation profonde et
constructive en dehors de toute idologie de clivage ou
daccaparation du secteur mutualiste. Et comme je viens
de le dire, lvolution de tout secteur passe par une
concurrence pacifique limage de lmulation et ce,
dans le but de mieux servir notre Pays et promouvoir
limage quil cherche dmocratiser.