Les Contrats Audiovisuels Et Cinéma
Les Contrats Audiovisuels Et Cinéma
Les Contrats Audiovisuels Et Cinéma
contrats audiovisuels
et cinmatographiques
Guide pratique
lusage
des professionnels
africains
ISBN : 978-2-11-096969-9
Ministre des Affaires trangres et europennes, 2008
Prface
Le 28 fvrier 2007, se tenait Ouagadougou, loccasion de la 20me dition
du Festival panafricain du cinma et de la tlvision (FESPACO), un atelier
consacr aux contrats audiovisuels en Afrique. Organis par le FESPACO,
lUnion Economique et Montaire Ouest africaine, lOrganisation Mondiale
de la Proprit Intellectuelle et le ministre des Affaires trangres et
europennes, cet atelier runissait les directeurs de lensemble des bureaux
ouest-africains du droit dauteur, un grand nombre de professionnels du
cinma africain ainsi que des juristes, avocats spcialiss, ralisateurs,
diffuseurs et producteurs. Une centaine de personnes participait ce rendezvous, signe de limportance que revt le contrat dauteur pour le cinma
et pour laudiovisuel.
Cet ouvrage est le prolongement naturel de cette rencontre. Il a lambition
dtre une rponse concrte aux questions que se pose un professionnel
africain, confront la ralit de la production cinmatographique et
audiovisuelle, au respect du droit dauteur, quil soit scnariste, crivain,
ralisateur ou producteur. Il se rfre aux pratiques de chacun des bureaux
en charge des droits dauteur des pays dAfrique de lOuest.
Le contrat est la premire expression du droit dauteur, le document par
lequel un crateur nonce son statut vis--vis de luvre quil a fait natre
ou contribu faire natre. Cest aussi le document qui tablit les relations
entre les diffrentes parties la cration dune uvre et qui dtermine
la juste rmunration de chacune de ces parties. Lexistence de contrats
quilibrs, dfinissant avec prcision et quit les droits et devoirs des
intervenants dans le processus de production dune oeuvre audiovisuelle,
est un pralable ncessaire la reconnaissance des droits des auteurs,
une condition incontournable de la cration doeuvres de qualit.
Le ministre franais des Affaires trangres et europennes entend ainsi
contribuer la rflexion sur la question des contrats audiovisuels et la
protection des crateurs. En encourageant la promotion de la diversit
culturelle, cest tout le dveloppement de la cration cinmatographique
et audiovisuelle de chaque pays dAfrique que nous souhaitons promouvoir.
Bernard KOUCHNER
Sommaire
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Le contrat de coproduction
17
33
Chapitre 4
43
62
63
Sans tre aussi svre sur limpulsion de la ralisation cinmatographique que Brian de PALMA,
nous nous contenterons de dire que de faon seulement formelle, la production cinmatographique
est une aventure si puisante quil est ncessaire, pour commencer, de rester chez soi pour signer
des contrats.
Pourquoi cette obsession textuelle ? Pourquoi le juriste vient-il toujours brider la crativit
en rationalisant et chiffrant ce qui constitue finalement surtout des rapports humains, fertiles
et productifs ?
Cest prcisment parce qu lorigine de toute production cinmatographique et audiovisuelle,
il y a des rapports humains, complexes par nature, quil est apparu ncessaire aux professionnels de
consacrer par des crits ce qui allait servir de guide aux protagonistes de la production dun film,
afin dviter ce qui est lorigine de tous les conflits et de tous les contentieux : les malentendus.
Pour tre bien entendu au sens tymologique, cest--dire bien compris, il est effectivement
ncessaire de mettre par crit lensemble des droits et obligations de chacun des intervenants afin
que nul ne les ignore et afin de protger in fine ce qui compte le plus : luvre.
Une uvre nest exploitable et nest exploite que si ceux quon peut appeler ses parents
et allis lui ont permis de natre, de se dvelopper et de communiquer au mieux.
Ce qui apparat donc premire vue comme un obstacle la crativit est en ralit de lhuile pour
les rouages de la grosse machine que constitue la production dune uvre cinmatographique ou
audiovisuelle.
Le contrat est pour la production un moyen et non une fin, un simple outil, mais quil convient
de manipuler et de diriger au mieux et en amont, pour permettre datteindre le but dfini
qui est la cration dune uvre cinmatographique ou audiovisuelle.
Le montage juridique lorigine dune production est tout compte fait assez simple :
- En premier lieu, des auteurs ont couch sur le papier une ou plusieurs ides qui se sont matrialises
en synopsis, scnario, story board, bible, projet, dveloppement, etc. et entendent passer de la deuxime
la troisime dimension, avec les meilleurs moyens artistiques et techniques.
Ils vont donc sadresser ce personnage quest le producteur, (qui nhabite pas toujours
Hollywood ou Paris et qui ne correspond pas non plus forcment la caricature qui en a t
faite par la littrature et le cinma lui-mme) car cest lui qui aura la responsabilit de faire signer
tous les contrats ncessaires la production.
Le premier acte signer sera donc celui qui permettra au producteur dacqurir les droits de lauteur de
luvre initiale, un scnario en gnral, qui servira de base la ralisation de luvre cinmatographique.
Il sagit du contrat de cession de droits dauteur, contrat par lequel le producteur acquiert les droits
dun ou plusieurs auteurs sur une uvre, en vue de raliser un film ou une uvre audiovisuelle. Le
contrat de cession de droits dauteur sera analys au chapitre 2 du prsent ouvrage.
En second lieu, muni des droits de lauteur quil aura acquis, le producteur partira la recherche
du financement ou des partenaires qui laideront trouver ce financement.
Avec ces co-producteurs, auxquels sera dvolu un rle plus ou moins important dans la production
de luvre, un autre contrat sera pass qui viendra prciser les conditions de ce partenariat
(proprit du master, identification des apports, rpartition des recettes, responsabilit
de lexcution, responsabilit de la distribution, etc.).
Sanalysant en droit comme une vritable socit en participation, ce contrat de coproduction qui
sera analys au chapitre 3, fixera la rgle du jeu entre les coproducteurs.
On y trouvera notamment les modalits de partage cest--dire la part contributive de chacun aux
charges et leurs droits aux recettes nettes de luvre.
La libert de contracter, comme la libert de sengager sont absolues.
Dans le domaine de la production audiovisuelle et cinmatographique, cette libert est toutefois
encadre par le Code de la Proprit Intellectuelle, le Code de lIndustrie Cinmatographique, le
Code Civil, le Code du Commerce et le cas chant, la Convention de Bangui.
Ainsi, par exemple, si le producteur peut acqurir les droits sur luvre dun auteur, il lui est
interdit dacqurir globalement toutes ses uvres futures, pareille alination tant proscrite par
le Code de la Proprit Intellectuelle.
Bien entendu, dautres contrats peuvent prsider la production dune uvre audiovisuelle
et cinmatographique, car outre les contrats de cession de droits dauteur permettant lacquisition par
le producteur des droits sur la cration et les contrats de coproductions, peuvent exister des contrats :
- permettant le codveloppement de la production ;
- avec les banques mettant en place un crdit en faveur du producteur ;
- avec une SOFICA ;
- avec divers intermdiaires chargs de trouver du financement ;
- de pr-vente du film ;
- dassurance et notamment celui de la garantie de bonne fin, etc.
Nous nous sommes attaches ltude des deux contrats cls dune production cinmatographique
ou audiovisuelle car le prsent ouvrage a pour vocation de servir de guide tous ceux qui peuvent
se perdre dans le maquis des modles de contrat quils peuvent rencontrer.
Il sagira autant des auteurs scnaristes que des ralisateurs, des designers de dessins anims,
que des producteurs de courts et longs mtrages, et de faon gnrale de tous les protagonistes
de toutes sortes de programmes audiovisuels et cinmatographiques, quil sagisse de fiction,
de documentaire ou danimation.
Le choix des rdacteurs de cet ouvrage nest pas de proposer des modles de contrats dj rdigs,
mais de fournir au lecteur des exemples de clauses et des conseils permettant leur adaptation
chaque situation particulire rencontre.
Le lecteur pourra ainsi confronter ces clauses et ces analyses aux contrats qui lui seront proposs
et pourra les comparer ceux proposs dans divers ouvrages et sur internet.
Enfin, pour permettre aux professionnels de la production cinmatographique et audiovisuelle
africains de bnficier dune information juridique au fait de leurs proccupations, cet ouvrage
prsente une srie de fiches dtailles des lois sur le droit dauteur des pays de la convention de
Bangui au chapitre 4.
Demble, pour reprendre la sentence dun des personnages du film Hynes de Djibril Diop
Mambety, cest parce qu on ne va pas dans la jungle avec un ticket de zoo , quil nous est apparu
ncessaire dquiper les aventuriers du cinma africain du matriel ncessaire leur survie.
Lexploration elle-mme, et bien, cest du cinma !
Karine RIAHI, Anne-Judith LEVY, Caroline IFRAH
Chapitre 1
Le droit dauteur
conception
franaise
10
Les attributs
de lauteur
sur ses uvres
Il est impossible daborder les articles
qui composent un contrat de cession de droits
dauteur franais, sans voquer dabord
les rgles lgales qui rgissent les droits dauteur.
Celles-ci sont nonces dans le Code la Proprit
Intellectuelle (CPI), aux articles L.111-1 L.343-4
du CPI, ou dans les lois sur le droit dauteur
prises par chaque pays en application
de la Convention de Bangui. Les contrats
de cession de droits dauteur franais doivent
imprativement les respecter.
Le droit dauteur est un droit de proprit
intellectuelle qui nat sur la tte dun crateur,
personne physique, lauteur, qui a cr une
uvre originale.
Lorsquun auteur cre son uvre, il dtient
sur celle-ci un droit dauteur qui couvre deux types
de droits, le droit moral et les droits patrimoniaux.
Le droit moral
Le droit moral est une particularit du droit
dauteur franais et du droit qui relve
de la Convention de Bangui (par opposition
au droit du copyright qui ne reconnat pas
lauteur une telle prrogative).
Les caractristiques du droit moral dauteur
et ses quatre attributs sont dcrits aux articles
L.121-1 L.121-4 du CPI.
Ce droit est attach la personne de lauteur,
qui est toujours une personne physique.
On trouvera aussi la notion dayant droit,
qui signifie titulaire des droits (en loccurrence
des droits de lauteur). Un ayant droit peut tre
tant une personne physique, par exemple un
parent, hritier des droits dun auteur, quune
personne morale, par exemple une socit
productrice qui aurait acquis les droits
dun auteur en vue de produire son film.
Le droit moral confre lauteur les prrogatives
suivantes :
Le droit au respect du nom (ou droit la paternit) :
le droit pour lauteur de voir son uvre divulgue
sous son nom. Cela signifie concrtement
que chaque fois que lon portera une uvre
la connaissance du public, il faudra indiquer
le nom de son auteur.
Le droit au respect de son uvre : Lauteur,
qui a accept que son uvre soit porte
la connaissance du public sous une certaine
forme, ne peut voir cette oeuvre modifie sans
son accord. Par modification, il peut sagir
de lamputation de quelques minutes du film,
dun remontage, dajouts, etc.
Le droit de divulgation qui signifie que lauteur
est le seul pouvoir dcider de mettre son uvre
en contact avec le public de la manire et dans
les conditions quil souhaite.
Enfin, il existe un quatrime attribut, le droit
de repentir ou de retrait. Il permet un auteur
qui a cd son droit dexploitation dinterdire
au cessionnaire dexercer ce droit sous rserve
dindemniser pralablement le cessionnaire
du prjudice quil subit du fait de lexercice
de ce droit de retrait ou de repentir. Pratiquement,
en matire audiovisuelle ou cinmatographique,
lauteur exercera rarement ce droit, car le cot
de lindemnisation (frais de dveloppement,
frais de production du film, manque gagner,
etc.) sera dissuasif.
11
Les droits
patrimoniaux sont
lobjet du contrat
de cession de droits
dauteur.
La transmission
des droits patrimoniaux
de lauteur au producteur
Toute cession de droits patrimoniaux doit tre
faite sous forme crite. Cest pour cette raison
que la cession des droits dauteur est toujours
formalise sous la forme dun contrat.
Article L.131-2 : les contrats de reprsentation,
ddition et de production audiovisuelle dfinis
au prsent titre doivent tre constats par crit
Les cessions orales ne sont pas valables.
12
La rmunration : contrepartie
de la transmission des droits dauteur
La rmunration
proportionnelle
Le minimum garanti
Le principe de la rmunration proportionnelle
impose lauteur dattendre la fin de la
production et la mise en exploitation de son film,
avant de toucher une quelconque rmunration.
Aussi, les usages ont prvu que lauteur pourra
recevoir une avance sur sa future rmunration
proportionnelle : cest le minimum garanti (MG).
Cette avance est garantie, ce qui signifie quelle
reste acquise lauteur mme si les recettes
ne permettent pas au producteur de rcuprer
lavance.
Si le minimum garanti est un usage, il nest
pas obligatoire. Aussi, un contrat de cession
de droits dauteur qui ne prvoirait pas
de minimum garanti demeurera valable.
La loi prvoit des cas dexception larticle
L.131-4 du CPI lorsquil est difficile de
dterminer la rmunration proportionnelle :
- Si lassiette de rmunration, de lauteur
(la base de calcul) ne peut tre pratiquement
dtermine. Par exemple, dans le cas dun accs
gratuit luvre ou lorsque le public ne paie
pas pour accder luvre (sur une tlvision
publique hertzienne par exemple) ;
- Si les moyens de contrler les recettes font
dfaut. Par exemple, quand lexploitation est
13
La dure lgale
de protection des
droits patrimoniaux
de lauteur
Les exceptions la
demande dautorisation
dexploiter
14
Objet
de la cession :
des uvres
identifies
Lobjet du contrat de cession de droits ne peut
porter que sur des uvres dj cres par
lauteur et surtout clairement identifies.
En effet le Code de la Proprit Intellectuelle
exclut la cession globale des uvres futures.
Cela signifie que si dans un contrat le producteur
prvoit que lauteur lui cde par avance
et de manire gnrale toute sa production
sur les annes venir, le contrat est nul.
Par consquent, le producteur ne peut alors
se prvaloir de la dtention des droits.
Toutefois, dans le cas o le producteur
commanderait la cration dune uvre qui ne
lui sera livre que plus tard dans le temps,
La contrefaon
Lutilisation dune uvre doit toujours se faire
en conformit avec ce que lauteur a voulu
communiquer au public.
Il a exerc ce choix dans le cadre du droit moral
(choix du mode de divulgation, indication
de sa paternit, utilisation de luvre sans
modification de cette uvre).
Lauteur entend galement que ses droits
patrimoniaux soit utiliss par ceux qui les
dtiennent en vertu dun contrat parfaitement
valide et toujours en vigueur, ou par leffet
dune chane de contrats ininterrompue :
la chane des droits.
15
La contrefaon
recouvre des
pratiques diverses
Chapitre 2
Le contrat
de cession de droits
dauteur
17
Les parties
Les parties doivent tre clairement nommes
et identifies sans erreur.
18
Madame Z
Ne le
de nationalit
Demeurant
Ci-aprs dnomme lauteur (ou layant droit)
Comme partie signataire du contrat, aux cts
de lauteur, pourront figurer en qualit de
mandataire et/ou reprsentant de lauteur,
une socit de gestion de droits dauteur (la
SACD2 en France). Leur identification prcise est
ncessaire3.
Le prambule
Le prambule dun contrat doit toujours tre
rdig avec soin. Il exprime ltat des parties
au moment o elles signent le contrat et donne
toutes les indications sur le contexte et les
origines du contrat, notamment :
- la provenance du projet (exemples : un projet
propos par un auteur au producteur ou un
projet propos par le producteur lauteur pour
que celui-ci crive le scnario) ;
- lachat des droits dadaptation audiovisuelle
par le producteur ou lauteur le cas chant ;
- la mention ventuelle dautres coauteurs
du scnario ;
- les comptences de chaque partie par rapport
au projet envisag (spcialiste de lanimation,
des programmes jeunesse, des documentaires,
etc.) ;
- les dclarations dintention des parties telles
quelles ont t exprimes lors des ngociations ;
- les objectifs de chacune des parties qui les ont
amenes sentendre dans le cadre dudit contrat.
Ces lments doivent imprativement figurer
dans le prambule car ils permettent dinterprter
certaines clauses du contrat la lumire
du contexte dans lequel il est intervenu et
notamment de permettre une meilleure analyse
du rle de chacune des parties en cas de conflit.
Article 1 : objet
Lobjet du contrat est la clause qui dcrit :
19
Article 2 :
cession de droits
Le cadre gnral
20
21
Article 3 : dure et
territoires de la cession
Le contrat de cession de droits dauteur doit
obligatoirement et expressment9 prciser :
- ltendue gographique de lexploitation
des droits qui est autorise par lauteur
(trs souvent nanmoins, la cession sera faite
pour le monde entier ).
- la dure pendant laquelle lauteur autorise le
producteur exploiter les droits quil lui cde.
Cette dure est au maximum celle de la dure
lgale de protection des droits dauteur.
Si les parties optent pour cette dure lgale,
elles devront bien entendu le stipuler
prcisment et sabstenir dune rdaction telle
que la prsente cession est consentie sans
limitation de dure .
22
Article 4 :
rmunration
Lexploitation de son uvre est pour lauteur,
son moyen de subsistance. Tous les auteurs
ne sont pas galement prolifiques et crer
nest pas un acte dont lautomatisme peut
tre compar avec celui de nombreux actes
du commerce ou tches de salaris. Le lgislateur
a ainsi fait le choix dassocier lauteur au succs
rencontr par son uvre. Cette conception est
trs diffrente de celle retenue par le lgislateur
amricain, qui a opt pour un systme o lauteur
est en principe rmunr une seule fois par
le producteur qui devient le seul propritaire
de luvre. En effet, le producteur amricain
ne connat pas les contraintes imposes au
producteur franais du fait des attributs moraux
que lauteur conserve de faon imprescriptible
sur son uvre, et ce en dpit de la cession des
droits patrimoniaux quil dtient sur celle-ci.
La cession par lauteur de ses droits au profit
du producteur doit tre faite en change dune
contrepartie financire10.
Le principe essentiel retenir est que chaque
droit cd (selon tout mode dexploitation
envisag et dtaill) doit avoir une contrepartie
financire. La cession nest valable que sil y a
un prix qui lui correspond et que si celui-ci est
bien pay lauteur (sil y a effectivement
des recettes).
Cest pourquoi, larticle intitul Cession de
droits commence souvent de la faon suivante :
Sous rserve de lexcution intgrale du prsent
contrat et du parfait paiement par le producteur des
rmunrations ci-aprs mises sa charge, lauteur
cde les droits ci-aprs dfinis
Exemple de clause :
La rmunration
proportionnelle
Lexploitation
de luvre en salles
en France
23
Lexploitation
tlvisuelle
24
Ldition
vidographique
Le paiement la
sance et la VOD
25
26
La rmunration
au titre de la copie
prive
27
La rmunration de lagent
Il arrive que lauteur soit reprsent par
un agent. Dans cette hypothse, le producteur
devra sacquitter, en plus de la rmunration
de lauteur, dune rmunration au bnfice
de lagent de celui-ci.
Gnralement, la rmunration de lagent est
fixe 10% de la rmunration de lauteur.
Article 5 : la reddition
des comptes et
le paiement lauteur
- Priodicit de la reddition de compte
28
Article 6 : publicit
Article 7 :
conservation
des lments ayant
servi la ralisation
du film
Lobligation de conserver les lments corporels
qui ont servi la ralisation du film (bobine,
ngatif, interngatif, disque dur, etc.),
et de fixer les modalits de cette conservation,
dcoule des dispositions du Code de la Proprit
Intellectuelle32, qui interdit aussi formellement
de dtruire la version matrice du film33.
Dans la mesure o le producteur est cessionnaire
des droits dexploitation du film, cest lui qui est
en charge dassurer la conservation des lments
corporels. En pratique, il placera ceux-ci dans
un laboratoire ou un organisme habilit.
Article 8 : garantie
29
30
Article 9 :
rtrocession un tiers
Le producteur, titulaire des droits dexploitation
du film, peut vouloir rtrocder lesdits droits
une autre socit, un tel acte relevant de la
gestion de son catalogue.
Le contrat de cession de droits prvoit que dans
le cas dune telle rtrocession, le producteur
devra en informer lauteur. Il faut indiquer
le dlai et la forme de la notification
(gnralement une lettre recommande avec
accus de rception) et quil restera garant
envers lauteur du paiement de ses redevances
par le nouveau titulaire des droits.35
Article 10 :
mesures
techniques
de protection
La loi du 1er aot 2006 a introduit de nouvelles
dispositions dans le Code de la Proprit
Intellectuelle afin de permettre dassurer
la protection technique des uvres.
Le contrat de cession de droits doit dsormais
mentionner la facult pour le producteur
de recourir des mesures techniques efficaces
(technologie, dispositif de brouillage, cryptage
notamment) destines empcher ou limiter
les utilisations de luvre quil na pas autorises.
Il faut nanmoins prciser que ces mesures
techniques de protection ne doivent pas priver
les consommateurs de leur droit faire une
copie de luvre pour usage priv.
Le contrat doit galement prciser les objectifs
poursuivis pour chaque mode dexploitation,
de mme que les conditions dans lesquelles
lauteur peut avoir accs aux caractristiques
essentielles de ces mesures techniques
ou informations sous forme lectronique
auxquelles le producteur a effectivement
recours pour assurer lexploitation de luvre.
Article 11 :
clause rsolutoire
Les parties, et le producteur plus particulirement,
doivent veiller aux modalits de rsiliation
du contrat.
On prvoit quen cas de manquement par lune
des parties lune de ses obligations, lautre
la mettra en demeure, par lettre recommande
avec accus de rception, de sexcuter dans
un certain dlai (gnralement quinze jours),
faute de quoi le contrat sera rsili.
Pour le producteur, la rsiliation du contrat signifie
quil ne dispose plus des droits dexploitation de
lauteur, par exemple du scnario ou des dialogues,
ce qui lempche intgralement dexploiter le film.
Si le contrat est rsili aux torts du producteur, cela
cause un prjudice non seulement ce producteur,
mais aussi tous les autres auteurs du film et au
distributeur, qui pourraient leur tour mettre
en jeu la responsabilit du producteur leur gard.
Article 12 :
inscription au RPCA
Le contrat de cession de droits dauteur pour
un film de long mtrage doit faire lobjet
dun dpt au RPCA.
Le contrat de cession de droits doit tre tabli
en autant dexemplaires originaux quil y a de
parties signataires plus un exemplaire qui sera
dpos au RPCA. Cest en gnral le producteur
qui se charge de ce dpt.
Article 13 : litiges,
droit applicable
et mdiation
Le contrat prcise enfin de quelle faon les parties
rgleront tout litige qui pourrait survenir entre elles.
31
Chapitre 3
Le contrat
de coproduction
33
34
Remarques prliminaires
Article 1 : objet
Comme dans tout contrat, il sera ncessaire
de dfinir lobjet du contrat.
Lobjet du contrat de coproduction est de dfinir
les modalits de la production et de lexploitation
dune oeuvre.
Cest cet article que figureront les caractristiques
de luvre vise :
- le titre provisoire ou dfinitif de luvre ;
- le genre de luvre (long-mtrage, tlfilm,
srie de fiction, documentaire, etc.) ;
- la dure de luvre ;
- le procd technique ;
- le nom du ou des scnaristes ;
- le nom du ralisateur.
Il faudra toutefois veiller ne faire figurer dans
les caractristiques de luvre que des lments
dont on est sr quils existeront toujours
de manire ne pas permettre un producteur
de mauvaise foi de tirer prtexte de la modification
dune de ces caractristiques pour sortir
du contrat.
Dans le cas o un partenaire tiendrait
ce quaucune modification des caractristiques
nintervienne, il faudra prciser que les
caractristiques indiques sont dterminantes
pour son consentement au contrat.
35
Article 2 : dure
Il est ncessaire de prciser la dure du contrat,
car celle-ci qualifiera le contrat de contrat
dure dtermine, quil sera impossible de rompre
par convenance dune des parties.
En effet, le contrat dure dtermine a vocation
sexcuter jusqu son terme sauf si lune
des parties ne respecte pas ses obligations.
Dans cette hypothse, le contrat sera rsili
pour inexcution.
Toutefois, la dure classique dun contrat
de coproduction sera celle de la production
et de lexploitation de luvre produite aussi
longtemps que les coproducteurs disposeront
des droits dauteur.
Ainsi, si la cession des droits dauteur est
de 30 ans, ce sera 30 ans, si cest pour toute
la dure lgale des droits dauteur, ce sera l
la dure du partenariat entre les coproducteurs.
Il sera indiqu que la dure du partenariat
comprend les ventuelles prorogations
des droits dauteur.
36
Article 3 : proprit
des lments corporels
et incorporels
Tous les lments de proprit incorporelle
(acquis ou acqurir) et les lments
de proprit corporelle (tous les lments
matriels ngatifs, rushes) appartiennent
en indivision aux deux parties selon
la rpartition suivante :
- producteur X : ----%
- producteur Y : ----%
Article 4 : apports
Il faudra dterminer cet article quels sont les
apports de chacun de la manire la plus prcise
et exhaustive possible notamment en indiquant
Article 5 :
producteur dlgu
Cet article permet de dterminer qui sera
le producteur dlgu, dcisionnaire, interlocuteur
des tiers, reprsentant de la coproduction
responsable de la bonne fin de luvre coproduite.
En gnral, le producteur dlgu est
le producteur majoritaire.
Une production dlgue conjointe peut tre
envisage, limite cependant deux producteurs
dlgus au maximum pour la production dun film.
Dans ce cas, il est ncessaire de dterminer
pour chacun des coproducteurs des domaines
dintervention bien prcis.
Le producteur X sera coproducteur dlgu
et ce titre prendra les dcisions dans les domaines
suivants :
-
Article 6 :
producteur excutif
Lun des coproducteurs pourra prendre sa charge
la production excutive, et donc la fabrication
proprement dite de luvre ou du film.
Le contrat mentionnera alors :
Le producteur Y assumera la fonction
de producteur excutif
et pourra reprendre dans cet article les clauses
dun contrat de production excutive :
- mission du producteur excutif : prparation
du tournage, des dossiers, tenue de la
comptabilit des dpenses, tablissement
des devis, mise en place des contrats, du plan
de travail, signature des contrats au nom
de la coproduction, etc. ;
- rmunration du producteur excutif ;
- modalits dinformation rgulire de lautre
coproducteur sur le droulement de la
production notamment au moyen de comptes
rendus dont on pourra mme prvoir la forme
en annexe du contrat de coproduction.
Les coproducteurs, sur la base des lments de
cet article, pourront dcider de passer un contrat
spar plus complet de production excutive.
Article 7 : le cot
de production
Il sagit des modalits de dtermination
de ce cot, des lments le composant
(il ne faut pas oublier dy inclure la rmunration
des producteurs dlgus, le pourcentage
des frais gnraux - gnralement 7 % du cot -,
le pourcentage des imprvus, le cot juridique)
et de la responsabilit de lun ou lautre des
producteurs en cas de dpassement de ce cot.
Pour le cot de production, il y a deux possibilits :
- Soit, au moment de la signature du contrat
de coproduction, le devis peut dj avoir t
tabli, et dans ce cas, il faut crire que le devis
de production a t tabli et il est annex au contrat
de coproduction . Lorsque les parties signeront
le contrat de coproduction, elles valideront
aussi cette annexe. Le cot de production fera
foi entre elles et il ne pourra tre modifi sans
leur accord conjoint.
- Soit le devis nest pas encore tabli lors
de la signature du contrat de coproduction,
et larticle du contrat de coproduction prvoira
ses modalits dtablissement sous rserve
de ratification par lautre coproducteur.
Dans cette hypothse, il faudra recenser dans
cet article tous les postes du cot de production
(du prix dacquisition des droits jusquau cot
de ltablissement de la version dfinitive).
Enfin, larticle prvoira la prise en charge dun
dpassement ventuel du cot : soit le partage
du dpassement selon la part rserve chaque
coproducteur, soit la prise en charge par
un seul coproducteur du dpassement, lequel
pourra alors voir sa part de droit recettes
augmente proportionnellement au montant
du dpassement pris en charge.
Article 8 :
partage des recettes
et des conomies
Le contrat de coproduction aura aussi pour objet
le partage entre les coproducteurs des recettes
37
38
Article 9 : le financement
Cet article dfinit le plan de financement
prvisionnel et notamment toutes les sources
de financement envisages.
Article 10 :
compte bancaire
Cet article prvoit louverture dun compte
bancaire commun aux deux coproducteurs,
ouvert sous le nom de luvre audiovisuelle
ou du film produire.
Ce compte recevra toutes les sommes
ncessaires pour produire le film.
Sil y a un seul producteur dlgu, ce sera lui
qui fera fonctionner le compte (dpenses / dpts).
Lautre coproducteur aura alors intrt
prciser que le producteur devra linformer
sur l tat de la comptabilit de manire
rgulire (hebdomadaire, par quinzaine),
et lui permettre dinterroger directement
la banque ce sujet.
Si les deux producteurs sont coproducteurs
dlgus, laccs aux informations comptables
est commun.
Article 11 : musique
Les dispositions relatives la musique doivent
tre prcises. Sil sagit par exemple
dune commande de musique originale, il faudra
indiquer qui est lditeur de la musique.
La qualit dditeur de musique entrane des
produits particuliers dexploitation provenant
de ldition de la musique.
Les producteurs pourront tre co-diteurs
de cette musique, et la rpartition de ce produit
dexploitation devra alors tre fixe.
Article 12 :
gnrique et publicit
La manire dont les producteurs figureront
au gnrique de dbut et/ou au gnrique de fin
du film et sur tous les lments publicitaires
et promotionnels du film devra tre prvue avec
prcision.
En cas de distorsion entre le gnrique final
et la clause de gnrique figurant au contrat,
cette dernire prvaut.
Lordre de prsentation des coproducteurs sera
indiqu :
Le producteur X et le producteur Y prsentent
un film de
Ou vice versa.
Le producteur majoritaire est souvent
mentionn en premier.
Le nom du dirigeant de la socit producteur
dlgu figure parfois avant mme lannonce
des socits productrices :
Monsieur Z prsente
Un film de
coproduction : producteur X producteur Y
Article 13 :
intervention dun tiers
Il pourra arriver que se greffe cette premire
coproduction un autre partenaire, coproducteur
galement. Il faut alors prvoir quelle part sera
octroye ce nouveau partenaire.
Soit, ce partenaire prend un pourcentage
de manire gale sur la part de chaque
Article 14 :
assurances
Lassurance de luvre audiovisuelle ou du film
est obligatoire.
On prvoira alors dans cet article, la ncessit
de souscrire une assurance pour la couverture de
tous les risques de la production, de la pr-production
la postproduction (responsabilit civile, perte
ou dommage du ngatif, matriel, etc.).
Le producteur dlgu devra fournir une attestation
dassurance auprs dune compagnie agre.
La police dassurance devra prvoir qu en cas
de sinistre partiel ou total, lindemnisation
de la compagnie sera verse sur le compte du film
afin dtre utilise exclusivement aux oprations de
production et dachvement du film.
On pourra envisager une assurance erreurs
ou omissions si le sujet de luvre ou du film
sy prte (biographie, fait divers repris sous
forme de fiction etc.).
En effet, cette assurance couvre tout ce qui touche
des violations de proprit intellectuelle.
Enfin, si le risque de production est important
(film de grande envergure, risque existant
au niveau de ltat de sant du ralisateur, exigence
dorganismes financiers etc.), les parties
pourront prvoir de prendre une assurance
spcifique : la garantie de bonne fin dont le cot
important devra tre prvu au devis du film.
39
Article 15 : exploitation
Le contrat de coproduction prvoit toujours
quelles seront les modalits de commercialisation
de luvre ou du film.
En effet, lobjet de la coproduction des parties
englobe lexploitation de luvre.
Plusieurs cas de figure existent :
Soit il sagira pour un des producteurs
qui exerce aussi le mtier de distributeur
et/ou de vendeur international, de soccuper
de la commercialisation.
- Dans ce cas, figureront dores et dj dans
le contrat de coproduction les modalits du
futur contrat / mandat de distribution, qui liera
la coproduction et le producteur en sa qualit
de distributeur et / ou de vendeur international.
Ltendue du mandat de distribution dans
le territoire franais et celle du mandat
de commercialisation dans le reste du monde
seront fixes.
Soit les parties conviennent de confier
la commercialisation un tiers spcialiste,
choisi dun commun accord.
40
Article 16 :
reddition des
comptes
Cette clause permet au producteur qui est moins
impliqu dans la production dtre rgulirement
inform de la comptabilit du film.
Il peut y avoir deux phases :
- premire phase : la comptabilit de production
- deuxime phase : la comptabilit dexploitation.
Pendant la premire phase, le producteur
se verra remettre par le producteur dlgu,
tous les 15 jours, un tat de la comptabilit
de production, un tat de la trsorerie
et une situation systmatiquement jour.
Il disposera galement du droit de vrifier
chaque pice justificative et comptable.
Pendant la seconde phase : le producteur dlgu
remettra au producteur, une fois par an, la date
anniversaire du prsent contrat et de manire
gnrale premire demande, un tat de la
commercialisation de luvre et du film et
toutes les pices justificatives. La comptabilit
dexploitation fera clairement apparatre les recettes
dexploitation, les recettes encaisses, les frais
dexploitation jour. Il disposera galement du droit
de vrifier chaque pice justificative et comptable.
De manire gnrale, la comptabilit de production et
dexploitation sera tenue la disposition du producteur
Y qui dispose du droit de la consulter sous rserve
Article 17 :
rtrocession du contrat
Par exemple :
A ce titre, le coproducteur dfaillant ou le tiers
substituant deviendra titulaire de tous les droits
incorporels, corporels, aux recettes et au compte
de soutien du producteur dfaillant.
Article 18 :
dfaillance dun
producteur
La dfaillance dun producteur dans lexcution
du contrat pourra entraner plusieurs types
de consquences jusqu la rsolution du contrat.
En cas de dfaillance dun des coproducteurs
dans lexcution de ses obligations relatives au
financement de la coproduction ou de ses obligations
de manire gnrale entranant un retard dans
la fabrication du film, lautre coproducteur pourra :
- Soit se substituer ce dernier, ou substituer
tout tiers de son choix, aprs une mise
en demeure davoir excuter ses obligations
et remdier sa dfaillance adresse
Article 19 : litiges
et loi applicable
Cette clause permet denvisager au jour
de la signature du contrat les conditions dans
lesquelles seront rgls les diffrends.
Compte tenu de la longueur des procdures,
de leur cot pouvant mettre en pril le
droulement dune production, il nest pas
inutile dinsrer une clause de mdiation.
Les diffrends qui viendraient se produire
propos de la validit, de linterprtation
et / ou de lexcution du prsent contrat seront
soumis la mdiation du CMAP (Centre
de mdiation et darbitrage de Paris) selon
son rglement de mdiation dont les parties
ont pris connaissance et dclarent connatre.
En cas dchec de la mdiation, les tribunaux
comptents seront saisis. En cas de coproduction
internationale mettant en prsence des
partenaires de nationalits diffrentes, il faudra
imprativement prvoir la loi applicable au contrat.
Chapitre 4
43
Les rgles
du droit dauteur
dans dix pays
de laccord de Bangui
(du 2 mars 1977 rvis)
Fiches rcapitulatives
Bnin
Instruments
internationaux
Lgislation nationale
44
uvres protges :
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants ;
n Les producteurs de phonogrammes
et de vidogrammes ;
n Les organismes de radiodiffusion.
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction;
droit dadaptation et de transformation ; de traduction ;
droit de distribution ; droit de contrle sur la location
Procdures et sanctions :
n Action en rfr ;
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 3 mois 2 ans (peine double en
cas de rcidive) ;
n Amendes (entre 500.000 et 10.000.000 francs CFA) ;
n Saisies ;
n Suspension de toute reprsentation ou excution
en public en cours ou annonce ;
n Suspension de la fabrication et de la mise en circulation
de supports contrefaisant ;
n Confiscation des recettes rsultant de lexploitation
illicite ;
n Confiscation ou destruction des objets contrefaisant
et des matriels servant les fabriquer ;
n Fermeture temporaire ou dfinitive de ltablissement ;
n Remise au titulaire du droit ;
n Attribution de dommages et intrts (prjudice
matriel et moral) ;
n Publication du jugement.
Ministre comptent
Ministre de la Culture, du Tourisme et de lArtisanat.
BP 142
Bohicon, Rpublique du Bnin
Tel. : (229) 22 51 00 63
Gestion collective
des droits
Bureau bninois du droit dauteur (BUBEDRA)
Adresse : 53, boulevard Saint Michel, Carr 590 E,
06 B.P. 2650 Cotonou
Tel. : (229) 21 32 10 43/ 21 32 45 76/
90 94 53 76 (portable)
Fax : (229) 21 32 10 43
E-mail : [email protected] ;
Le Bureau bninois du droit dauteur est un organisme
de gestion collective caractre pluridisciplinaire.
Il est plac sous la tutelle du Ministre en charge
du Tourisme, de la Culture et des Arts. Il a le monopole
de la reprsentation, de la perception et de la rpartition
des droits. Il gre sur le territoire bninois les intrts
de diverses socits dauteurs trangres dans le cadre
daccords dont il est appel convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org ;
www.wto.org ;
www.oapi.int.
45
Burkina Faso
Instruments
internationaux
La Rpublique du Burkina Faso est lie par
les instruments suivants :
46
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation et de transformation ; de traduction ;
droit de distribution ; droit de location ; droit de
reprsentation ou dexcution de luvre en public ;
droit de radiodiffusion ; droit de communication
de luvre au public ; droit de radiodiffusion ; droit
dimportation des exemplaires de luvre.
- Le droit moral : droit de paternit ; droit au respect
de lintgrit, droit de divulgation, droit de repentir
ou de retrait.
n Droits des artistes interprtes ou excutants :
Lgislation nationale
n Loi n 032-99/AN du 22 dcembre 1999 portant
protection de la proprit littraire et artistique ;
n Dcret n 2000 -150/PRES/PM/MCA du 20 avril 2000
portant approbation des statuts du Bureau Burkinab
du droit dAuteur (BBDA).
Rgime des uvres cinmatographiques
et audiovisuelles dans la loi nationale
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants ;
n Les producteurs de phonogrammes
et de vidogrammes ;
n Les organismes de radiodiffusion.
uvres protges :
Procdures et sanctions :
n Action en rfr ;
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 2 mois 3 ans (peine double
en cas de rcidive) ;
n Amendes ;
n Saisies ;
n Suspension de toute reprsentation ou excution
en public en cours ou annonce ;
n Suspension de la fabrication et de la mise
en circulation de supports contrefaisant ;
n Confiscation des recettes rsultant de lexploitation
illicite (existe une limite larticle 100) ;
n Confiscation ou destruction des objets contrefaisant
et des matriels servant les fabriquer ;
n Fermeture dfinitive ou temporaire
de ltablissement ;
n Remise au titulaire du droit ;
n Attribution de dommages et intrts (prjudice
matriel et moral) ;
n Publication du jugement ;
n Mesures aux frontires.
Ministre comptent
Ministre de la Communication et de la Culture
03 B.P .7007 Ouagadougou 03 - Burkina Faso
Tel. : (226) 50 33 09 63
Fax : (226) 50 33 09 64
Gestion collective
des droits
Bureau Burkinab du Droit dAuteur (BBDA)
Adresse :01 B.P.3926 Ouagadougou 01
Tel.: (226) 50 32 47 50 : 30 06 80
Fax : (226) 50 30 06 82
E mail : [email protected]
Le Bureau burkinab du droit dauteur est un organisme
de gestion collective caractre pluridisciplinaire.
Il est plac sous la tutelle du Ministre en charge
de la Communication et de la Culture. Il a le monopole
de la reprsentation, de la perception et de la rpartition
des droits. Il gre sur le territoire burkinab les intrts
de diverses socits dauteurs trangres dans le cadre
daccord dont il est appel convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org ; www.wto.org ;
www.oapi.int.; www.bbda.bf
47
Cameroun
Instruments
internationaux
Lgislation nationale
48
uvres protges :
n Les uvres littraires, artistiques, scientifiques
et le folklore.
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants ;
n Les producteurs de phonogrammes
et de vidogrammes ;
n Les entreprises de communication audiovisuelle.
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation ; droit de traduction ; de transformation ;
droit de reprsentation ou dexcution de luvre en
Procdures et sanctions :
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 5 ans 10 ans (peine double
en cas de rcidive) ;
Ministre comptent
Ministre de la Culture
Ancien palais prsidentiel ; Yaound, Cameroun
Tel : (237) 22 22 65 79/ 22 22 16 06
Fax : (237) 20 22 65 79/ 22 22 19 22
Gestion collective
des droits
Le Cameroun est dot de quatre organismes de gestion
collective grant chacun un domaine spcifique
du droit de la proprit littraire et artistique. Ils sont
placs sous la tutelle du Ministre de la Culture.
Ils ont chacun le monopole de la reprsentation,
de la perception et de la rpartition des droits dans
leur domaine de comptence. Ils grent sur le territoire
camerounais les intrts de diverses socits dauteurs
trangres dans le cadre daccords dont ils sont appels
convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org ;
www.oapi.int
49
Congo
(Brazzaville)
Instruments
internationaux
La Rpublique du Congo est lie par les instruments
suivants :
n Accord de Bangui depuis septembre 1962
n Convention de Berne depuis mai 1962
n Convention de Rome (protection des artistes
interprtes ou excutants, des producteurs de
phonogrammes et des organismes de radiodiffusion)
depuis mai 1964
n Convention OMPI depuis dcembre 1975.
Lgislation nationale
50
uvres protges :
n Les uvres littraires, artistiques, scientifiques
et le folklore.
Titulaires de droits :
n Les artistes interprtes ou excutants;
n Les producteurs de phonogrammes;
n Les organismes de radiodiffusion.
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation et de traduction ; droit de distribution ;
droit de location ; droit de reprsentation ; droit
de radiodiffusion ; droit de communication au public
par cble ou tout autre moyen, droit de communication
Procdures et sanctions :
n Action en rfr ;
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 6 mois 3 ans (peine double
en cas de rcidive) ;
n Amendes (60.000 francs CFA premire infraction
et 100.000 francs CFA en cas de rcidive) ;
n Saisie ;
n Suspension de la fabrication et de la mise en
circulation de supports contrefaisant ;
n Confiscation des recettes rsultant de lexploitation
illicite ;
n Confiscation ou destruction des objets contrefaisant
et des matriels servant les fabriquer ;
Ministre comptent
Ministre de la Culture et des Arts
Tour NABEMBA 21me tage
Brazzaville
Tel : (242) 81 19 29 / 81 40 25
Gestion collective
des droits
Bureau congolais du droit dauteur (BCDA)
BP 316
Brazzaville
Tel. : (242) 66 15 84
Fax : (242) 82 03 20 / (242) 81 18 28
Le Bureau congolais du droit dauteur est un
organisme de gestion collective caractre.
Il est constitu sous la forme dun tablissement
public administratif dot de la personnalit morale
et de lautonomie financire plac sous la tutelle
du Ministre de la Culture et des Arts. Il a le monopole
de la reprsentation, de la perception et de la rpartition
des droits. Il gre sur le territoire congolais les intrts
de diverses socits dauteurs trangres dans le cadre
daccords dont il est appel convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org ;
www.oapi.int
51
Cte dIvoire
Instruments
internationaux
La Rpublique de Cte dIvoire est lie par les
instruments suivants :
n Accord de Bangui depuis septembre 1962 ;
n Convention de Berne (proprit littraire
et artistique) depuis janvier 1962 ;
n Convention de Paris depuis octobre 1963 ;
n Convention OMPI depuis mai 1974.
Lgislation nationale
52
uvres protges :
n Les uvres littraires, artistiques, scientifiques
et le folklore.
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants ;
n Les producteurs de phonogrammes
et de vidogrammes.
Droits protgs :
Procdures et sanctions :
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 3 mois 2 ans (peine double
en cas de rcidive) ;
n Amendes (entre 100.000 et 5.000.000 francs CFA) ;
n Saisie ;
n Suspension de toute reprsentation ou excution
en public en cours ou annonce ;
n Suspension de la fabrication et de la mise en
circulation de supports contrefaisant ;
n Confiscation des recettes rsultant de lexploitation
illicite ;
n Confiscation des matriels servant fabriquer
les objets contrefaisant ;
n Destruction des objets contrefaisant ;
n Fermeture temporaire ou dfinitive
de ltablissement ;
Ministre comptent
Ministre de la Francophonie et de la Culture
Tour E ; BP : V 39 Abidjan, Cte dIvoire
Tel : (225) 20 21 40 34
Fax : (225) 20 21 24 87
Mail : [email protected]
Gestion collective
des droits
Bureau ivoirien du droit dauteur (BURIDA)
Adresse : Cocody II plateaux les vallons, rue J-81 ;
BP : V 258 Abidjan ; Cte dIvoire
Tel. : (225) 22 41 21 95/ 22 41 22 11
Fax : (225) 22 41 22 12
Le Bureau ivoirien du droit dauteur est un organisme
de gestion collective caractre pluridisciplinaire.
Il est plac sous la tutelle du Ministre en charge
de la Francophonie et de la Culture. Il a le monopole
de la reprsentation, de la perception et de la rpartition
des droits. Il gre sur le territoire ivoirien les intrts
de diverses socits dauteurs trangres dans le cadre
daccords dont il est appel convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org ;
www.oapi.int
53
Mali
Instruments
internationaux
Lgislation nationale
54
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation, de transformation et de traduction ;
droit de reprsentation ou dexcution de luvre
en public ; droit de communication de luvre au public
(par fil ou sans fil); droit de radiodiffusion ; droit
de distribution.
- Le droit moral : droit de paternit ; droit au respect
de lintgrit ; droit de divulgation ; droit de repentir
ou de retrait.
uvres protges :
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants (non prcis mais
possible par application des dispositions de lAccord de
Bangui) ;
n Les producteurs de phonogrammes et de vidogrammes
(non prcis mais possible par application des dispositions
de lAccord de Bangui) ;
n Les organismes de radiodiffusion (non prcis mais
possible par application des dispositions de lAccord
de Bangui).
Procdures et sanctions :
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 1 an 5 ans (ces peines seront
doubles en cas de rcidive) ;
n Amendes comprises entre cinquante mille et quinze
millions de francs CFA (50.000 et 15.000.000 francs CFA) ;
n Saisie ;
n Suspension de toute reprsentation ou excution
en public en cours ou annonce;
n Suspension de la fabrication et de la mise en circulation
de supports contrefaisant ;
n Confiscation et remise lauteur ou ses ayants
droit des recettes rsultant de lexploitation illicite ;
n Confiscation et remise lauteur ou ses ayants
droit des objets contrefaisant et des matriels servant
les fabriquer ;
n Fermeture temporaire ou dfinitive de ltablissement ;
n Attribution de dommages et intrts.
Ministre comptent
Ministre de la Culture
Quartier du fleuve
Tel. : (223) 223 26 40
Fax: (223) 223 26 26
www.maliculture.net
Gestion collective
des droits
Bureau malien du droit dauteur (BUMDA)
BP. E 2735 Avenue OUA Faladi Sokoro porte 4980
Bamako, MALI
Tel. :(223) 220 98 70
Fax:
E mail : [email protected]
Le Bureau malien du droit dauteur est un tablissement
public caractre professionnel dot de la personnalit
morale et de lautonomie financire. Il est plac
sous la tutelle du Ministre en charge de la Culture.
Il a le monopole de la reprsentation, la perception
et la rpartition des droits. Il gre sur le territoire
malien les intrts de diverses socits dauteurs
trangres dans le cadre daccords dont il est appel
convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.bumda.cefib.com ;
www.oapi.int ;
www.ompi.org
55
Sngal
Instruments
internationaux
Le Sngal est li par les instruments suivants :
n Accord de Bangui depuis septembre 1962 ;
n Convention de Berne depuis aot 1962 ;
n Convention OMPI depuis avril 1970 ;
n Trait sur le registre des films depuis avril 1994 ;
n Trait sur le droit dauteur depuis mai 2002 ;
n Trait sur les interprtations et excutions
et les phonogrammes depuis mai 2002.
Lgislation nationale
56
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation et de traduction ; droit de reprsentation ;
droit de radiodiffusion ; droit de communication
au public par cble ou tout autre moyen, droit
de communication de luvre radiodiffuse dans
un lieu public.
- Le droit moral : droit de paternit ; droit au respect
de lintgrit, droit de divulgation.
n Droits des artistes interprtes ou excutants :
uvres protges :
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants (oui par lAccord
de Bangui) ;
n Les producteurs de phonogrammes et de
vidogrammes (oui par lAccord de Bangui) ;
n Les organismes de radiodiffusion (oui par lAccord
de Bangui).
Procdures et sanctions :
n Action au fond ;
n Emprisonnement (peine non prcise mais, en tant
que dlit, les peines varient entre 3 mois et 2 ans
par application du code pnal sngalais.
Elles seront doubles en cas de rcidive en vertu
de lAccord de Bangui) ;
n Amendes : de 50.000 500.000 francs CFA ;
n Saisie ;
Ministre comptent
Ministre de la Culture
Building administratif (3me tage)
Avenue Lopold Sdar Senghor, B.P. 4001 Dakar - toile
Fax: (221) 822 16 38
www.culture.gouv.sn
Gestion collective
des droits
Bureau Sngalais du Droit dAuteur (BSDA)
7, rue du Docteur Thze, B.P.126 Dakar, Sngal
Tel. : (221) 889 01 86
Fax: (221) 889 24 59
Le Bureau sngalais du droit dauteur est un organisme
de gestion collective caractre pluridisciplinaire.
Il est constitu sous la forme dun tablissement public
caractre professionnel dot de la personnalit
morale et de lautonomie financire plac sous
la tutelle du Ministre en charge de la Culture.
Il a le monopole de la reprsentation, de la perception
et de la rpartition des droits. Il gre sur le territoire
sngalais les intrts de diverses socits dauteurs
trangres dans le cadre daccords dont il est appel
convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org,
www.wto.org,
www.oapi.int
57
Tchad
Instruments
internationaux
Le Tchad est li par les instruments suivants :
n Accord de Bangui depuis septembre 1962 ;
n Convention de Paris depuis 1963 ;
n Convention OMPI depuis septembre 1970 ;
n Convention de Berne (proprit littraire
et artistique) depuis novembre 1971.
Lgislation nationale
58
uvres protges :
n Les uvres littraires, artistiques, scientifiques
et le folklore.
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
n Les artistes interprtes ou excutants ;
n Les producteurs de phonogrammes et de
vidogrammes ;
n Les entreprises de communication audiovisuelle.
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation et de transformation ; de traduction ;
droit de distribution ; droit de location ; droit
de reprsentation ou dexcution de luvre en public ;
Procdures et sanctions :
n Action en rfr ;
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 3 mois 2 ans (peine double en
cas de rcidive) et de 50.000 5.000.000 de francs CFA ;
n Amendes ;
n Saisie ;
n Suspension de toute reprsentation ou excution en
public en cours ou annonce ;
n Suspension de la fabrication et de la mise en
circulation de supports contrefaisant ;
n Confiscation des recettes rsultant de lexploitation
illicite (existe une limite larticle 100) ;
Ministre comptent
Ministre de la Communication et de la Culture,
de la jeunesse et des sports
Direction de la Culture
Gestion collective
des droits
Bureau tchadien du droit dauteur (BUTDRA)
Palais du Gouvernement
Tel. : (235) 52 45 94
Fax: (235) 52 55 38 / 52 37 09
Le Bureau tchadien du droit dauteur est un tablissement
public caractre administratif. Il est plac sous
la tutelle du Ministre en charge de la Culture,
de la Jeunesse et des Arts. Il a le monopole
de la reprsentation, de la perception et de la rpartition
des droits. Il gre sur le territoire les intrts
de diverses socits dauteurs trangres dans le cadre
daccord dont il est appel convenir avec elles.
Il fait la promotion et dfend les intrts professionnels,
matriels et moraux des auteurs. Il assure la sauvegarde
et la valorisation du patrimoine folklorique du Tchad.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.org ;
www.wto.org ;
www.oapi.int
59
Togo
Instruments
internationaux
La Rpublique du Togo est lie par les instruments
suivants :
n Accord de Bangui depuis septembre 1962 ;
n Convention de Berne avril 1975 ;
n Convention OMPI depuis avril 1975 ;
n Trait sur le droit dauteur depuis mai 2003 ;
n Trait sur les interprtations et excutions
et les phonogrammes mai 2003 ;
n Convention de Rome depuis juin 2003 ;
n Convention phonogrammes depuis juin 2003.
60
Lgislation nationale
n Loi n 91-12 du 10 juin 1991 portant protection
du droit dauteur, du folklore et des droits voisins.
Rgime des uvres cinmatographiques
et audiovisuelles dans la loi nationale
uvres protges :
n Les uvres littraires, artistiques, scientifiques
et le folklore.
Titulaires de droits :
n Les auteurs ;
* Les artistes interprtes ou excutants ;
* Les producteurs de phonogrammes ;
* Les organismes de radiodiffusion.
Droits protgs :
n Droits des auteurs :
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
- Les droits patrimoniaux : droit de reproduction ;
droit dadaptation et de transformation ; de traduction ;
Procdures et sanctions :
n Action en rfr ;
n Action au fond ;
n Emprisonnement de 3 mois 2 ans (1 3 ans
en cas de rcidive) ;
n Amendes (entre 500.000 et 1.000.000 francs CFA et de
1.000.000 2.000.000 de francs CFA en cas de rcidive) ;
n Saisie ;
n uspension de toute reprsentation ou excution en
public en cours ou annonce ;
n Suspension de la fabrication et de la mise en
circulation de supports contrefaisant ;
n Confiscation des recettes rsultant de lexploitation
illicite ;
n Confiscation et remise lauteur des objets
contrefaisant et des matriels servant les fabriquer ;
n Fermeture temporaire ou dfinitive de
ltablissement ;
n Remise au titulaire du droit ;
n Attribution de dommages et intrts ;
n Publication du jugement.
Ministre comptent
Ministre de la Communication et de la Culture de
lartisanat et du tourisme
Gestion collective
des droits
Bureau togolais du droit dauteur (BUTODRA)
Adresse : 161 E, rue des Echis Lom, 06 BP. 14053 Lom
Tel.: (228) 222 18 39 (Directeur Gnral) ;
222 18 43 (Standard)
Fax: (228) 222 69 00
E mail : [email protected] ; [email protected]
Le Bureau togolais du droit dauteur est un organisme
de gestion collective. Il est plac sous la tutelle
du Ministre en charge de la Culture. Il a le monopole
de la reprsentation, de la perception et de la rpartition
des droits. Il gre sur le territoire togolais les intrts
de diverses socits dauteurs trangres dans le cadre
daccords dont il est appel convenir avec elles.
Liens utiles
Conventions internationales :
www.ompi.int;
www.oapi.int
61
Annexe 1
Quelques notions du droit
du copyright amricain
Il nest pas inutile ce stade de louvrage
de donner aux professionnels de la production
quelques cls du droit du copyright amricain.
La protection par le droit du copyright
nest possible que sur des uvres matrialises
sur un support.
62
Annexe 2
Exemples de pourcentages
de rmunration des auteurs
Les professionnels qui contribuent la cration
dune uvre cinmatographique ou audiovisuelle
(scnaristes ou ralisateurs) sont gnralement
rmunrs, hors territoires SACD, pour
lexploitation par tldiffusion
ou sous forme vidographique, hauteur de
1 3 % des RNPP40, jusqu lamortissement
du cot du film. Une fois le cot amorti,
les pratiques de rmunration sont de lordre
de 5 10 %.
Pour ce qui concerne les recettes en salles de
cinma, les rmunrations pratiques en France
vont de 0,5 1,5 % des recettes salles, taxes
dduites, avant amortissement, et de 2 10 %
au-del. Lorsquil sagit dun droit de remake, les
pourcentages varient de 10 30 % du prix de
cession de luvre selon la notorit de lauteur.
Sagissant du montant du Minimum Garanti (MG),
le principe gnral est que plus celui-ci est petit,
plus fort sera le pourcentage aprs amortissement.
Pour lexploitation du film dans le monde,
les ayants droits donnent trs souvent mandat
un exportateur qui vend le film territoire
par territoire et qui se rmunre en prenant
une commission (environ 25%).
Le film est gnralement vendu tous droits
un distributeur avec un MG trs variable
(de 0 quelques centaines de milliers deuros)
selon le territoire et le potentiel du film.
Le Registre Public de la Cinmatographie
et de lAudiovisuel (RPCA) en France enregistre
lensemble des informations relatives aux cessions
de droits dauteur. Il existe galement dautres
registres relatifs aux projets duvres pour
lesquels le producteur dispose seulement dune
option, les Registres de la Cinmatographie
et de lAudiovisuel (RCA) consultables sur
www.cnc-rca.fr
63
Un ouvrage de :
Karine RIAHI est membre du Barreau de Paris depuis 1989.
Elle est titulaire du DESS de Droit et Administration de la
Communication Audiovisuelle de la Sorbonne, et agre
Mdiateur au Centre de Mdiation et dArbitrage de Paris
(CMAP) depuis 2004.
Elle est membre du MEDIA CLUB. A compter
du 1er janvier 2008, elle dirige le dpartement proprit
intellectuelle au sein de KGA.
Matre Karine RIAHI
KGA
44 avenue des Champs Elyses - 75008 PARIS
Tl. : 01 44 95 20 00
[email protected]
Anne-Judith LEVY est membre du Barreau de Paris depuis 1989.
Elle est titulaire du DESS Accords et Proprit industrielle du
Centre dEtudes Internationales de Proprit Industrielle
de Strasbourg, et membre de LASSOCIATION DES PRATICIENS
DU DROIT DES MARQUES (APRAM).
64
Graphisme
Crdits photographiques
Droits rservs
La srie sur les cinmas plein-air de Ouagadougou, prime
au World Press Photo 2004, a t le commencement
dun travail photographique sur les salles obscures
de centre-ville dans le monde.
Aprs le Burkina Faso, le travail sest poursuivi La Havane
(Cuba), Casablanca et Marrakech (Maroc), au Texas sur
les Drive-ins (USA), et en Roumanie.
Bibliographie
Technique contractuelle de Jean Marc Mousseron
Editions Francis Lefvre
3me dition par Pierre Mousseron, Jacques Raynard,
Jean-Baptiste Seube
Proprit littraire et artistique de Pierre-Yves Gautier
Editions PUF droit
Sites
www.sacd.fr - www.cnc.fr - www.cmap.fr