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~DE L'HABITAT ET DE L'URBANISME

~TECHNIQUE REGLEMENTAIRE
DTR BE 2.1

.,};

~ .

~EC.uTION DES TRAVAUX


,lB~'fION D'OUVRAGES
.(&'ON ARME 2010

d~;~~ti~~ d~~-~~~ges .~~ btem arm de granulats courants po"ur lesquels 'il fixe
les vrifications techniques minimales.
" constitue enJait une version rvise du prcdent DTR dict en la matire pour
la premire fois en 1990 (cf. Arrt W 640/90 du 13 Novembre 1990 du Ministre
.
.
de l'Equipement).
Cette rvision s'imposait l'vidence aprs vingt 20 ans de pratique, ne serait-ce
que pour tenir compte de l'volution des critres de qualit caractrisant les
technologies de construction en bton et bton arm~ travers le monde, d'une
part, et du retour -j'exprience des oprateurs et intervenants nationaux dans ce
domaine, d'autre part.
Sur la base d'un avant-projet "pr~ar par une quipe du CGS, cette rvision a t
prise en charge par un groupe:de travail spcialis GTS trs reprsentatif du
domaine considr (reprsentants-des directions techniques des administrations
centrales concernes, spcialistes universitaires ou chercheurs, ingnieurs
expriments de bureaux d'tude techniques, des organismes de contrle et
d'entreprises de ralisation etautres organismes ou institutions spcialises... ).
Ces experts ont effectu un travail mritoire et trs professionnel qui traduit une
accumulation trs concrte des connaissances et de la pratique de terrain.

M,: .

Qu'ils trouvent ici l'expression de la grande gratitude qui leur est due.
Par rapport la version prcdente du document,- outre les claircissements
apports dans certaines prescriptions pour une meilleure comprhension de la part
des utilisateurs et l'harmonisation par rapport aux rfrences rglementaires
actuelles, on peut mentionner les apports suivants de la nouvelle version rvise:
Une prsentation des diffrents types de ciments couramment utiliss, de
leur dsignation, ainsi que de leurs caractristiques mcaniques et ce, en
conformit avec les prescriptions y affrentes en vigueur.
Insertion d'un tableau regroupant les performances requises des diffrents
adjuvants, ainsi que d'une note conditionnant le mode d'emploi et le
dosage des adjuvants par l'aval du matre d'uvre.

Concernant les dosages minimaux en ciment, un nouveau critre est


ajout afin de dterminer ces dosages, qui est la classe d'exposition ou
d'environnement de l'ouvrage.

Ajouts de critres du bton que doit contenir un dossier d'tude, comme


l'essai d'affaissement qui est gnralis toutes les catgories de
chantiers.

Les articles concernant le btonnage par temps chaud ont t enrichis et


fait 1"0 bjet de quelques modifications concernant les limites de
temprature.

La cure du bton par temps chaud a t prolonge de 03 10 jours; elle a


galement fait l'objet de quelques prcautions particulires.

- IV

- V

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Pour les vrifications concernant le bton:

- A j'tat frais. le bton prt l'emploi devra aussi faire !"objet d'un
examen du bon de livraison.

- Pour Iebto'l durci, un tableau des frquences d'chantillonnage a

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tdtsSpourtoutes les catgories de chantiers,


. A la fin du document (chapitre V), il a t mis l'accent sur une implication
des diffrents intervenants (matre de l'ouvrage, bureau d'tudes.
contrleur technique) dans racte de btir. en terme de responsabilit

Pour e qui est de la. dfinition des caractristiques et tolrances


dimensionnelles des ouvrages, un. tableau des carts admissibles permis
dans les lments structurels a t rajout au chapitre VI.
.

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. Concernant les types d'essais, et titre indicatif, l'essai d'arrachement

ainsi
que l'essai de carottage, ont t rajouts en
annexe,

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-Concernant la rsistance-caractristique du bton la compression. les

formules de "ancien DTR ont t remplaces par d'autres.formules. issues

de la thorie semi-probabiliste,

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28 ~\).l 1431

En conchJ$ion~ il n'est pas inutile .de r.appeler ici que ce OTR, du fait <:le !a
prdominance des techniques de construction en bton arm dans notre pays,
constitue, sans conteste, l'un des documents techniques rglementaires les plus
importants du domaine de la construction.

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A ce titre, chacun des intervenants dans .l'acte de btir devrait s'attacher tout
partiCl!lirement Ja proQ:lotion ~ rappliGaUeR -EJ.es. pFesOl'i~tieAS ttt* 'f ~
dictes.

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1
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Arrt du 19::Rab.ie El Aouel 1432 correspondant au 22 fvrier'i011 porim


approbation du document technique rglementaire D.ToR-BoE 2.f "Rgles
d'excution des travaux de construction d'ouvrages en bton arm /2010".

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Le ministre de l'habitat et de l'urbanisme,


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4~,)UI .

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Vu le dcret n 86-213 du 19 aot 1986 portant cration d'une commission


technique permanents pour le contrle technique de la construction ;
Vu le dcret prsidentiel n 10-149 du 14 Joumada Ethania 1431 correspondant au

28 mai 2010 portant nomination des membres du Gouvemement ;


Vu le dcret excJ Itif n 03-5.0.4 .du 6 Dbou El Kaada 1424 correspondant aY 3{}
dcembre 2003 modifiant et compltant le dcret n 85-71 du 13 avril 1985 portant
cration du centre national de recherche applique en gnie parasismique ;

.2011.r-~
22 ..;ii}11432 ~~ 0..')1~; 19,.Ji)-l;.J?
.
. . - - " ,

Vu le dcret excutif n" OB~189 du 27 Joumada Ethania 1429 correspondant au 1er


juillet 2008 fixant les altributions du ministre de l'habitat et de l'urbanisme;
Vu l'arrt du 5 Chabane 1411 correspondant au 20 fvrier 1991 portant
approbation du document technique rglementaire portant sur les "rgles
d'excution des travaux d'ouvrages en bton arm" ;

.....

.s-"J-" .J-:!.'.J~

Arrte:
Article 1er. - Est approuv le document technique rglementaire D.T.R-B.E 2.1
"Rgles d'excution des travaux de construction d'ouvrages: en bton arm/2010".
annex l'origina' du prsent arrt.
Art. 2. - Les dispositions du document technique rglemenlaire vis l'article 1er
ci-dessus sont applicables toute nouvelle tude, trois (3) mois aprs la date de
publication du prsent arrt au Journal officiel.
Art. 3. - les matres d"ouvrage, les matres d'uvre. les bureaux d'tudes
techniques, les entreprises de ralisation, Jes organismes de contrle technique de
la construction et les bure-aux d'expertises techniques sonl tenus de respecter les
dispositions du document technique rglemenlaire suscit.

..
Art. 4. - Le centre national de recherche applique en gnie parasismique (CGS)
est charg de l'dition et de fa diffusion du document techntque rglementaire.
objet du'prsent arrt.

. YID

- LX

Art. 5. - Les dispositions de l'arrt du 5Chabane 1411 correspondant au 20


fvrier 1991 f su~vis.,. spnt abroges.

COMPOSITION DU GROUPE DE TRAVAIL SPECIALISE


DOCUMENT TECHNIQUE REGLeMENTAIRE
- DTR BE 2.1

Art. 6. - Le prsent arrt sera publi au- Journal officiel de la Rpublique


algrienne dmocratiqueetpQpulaire.
-Fait ;A1ger, le 19 Rabi EIAouel1432 correspondant au 22 fvrier2D11:

PRESIDENT:
Mr. BELAZOUGUI Mohamed

CGS

Noureddine MOUSSA.
RAPPORTEUR:

Mme. BOUCHEFA Ouahiba

CGS

MEMBRES'
-;:

Mme. AIT MESBAH Sarh a


Mr. BECHEIKH Lakhdar

~:

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Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme


CTC CHlEF

Mme. BELOUCHRANl SaIilla

!ANOR

Mr. BENTERKI Abdennour

LNHC

- Mr. BOUKHETTALA Rach~d

CTTP

Mr. DJIAR Youcef

Ministre des Travaux Publics

Mr. FRfCH Abdehamid

SCOAL

Mr. GHOBRI Salim

HYDROTECH

Mr. lOIR Mustapha

CNERIB

Melle. KEBAILi Amlna

CTCOUEST

Mr. KENAI Said


Melle. KERKOUB Lamia

U ST BUda
CTCEST

;1

.. Mr. LALiAM Mustapha


'1
.!

CTCCENTRE

Mr. MAZOUZI Fethi

CTCSUD

Mr. MEFTOUT Samir

eTH

Mr. NASRI Kamal

Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme

Mme. OUAMRANE Sarnia

CNtC

Mr. RAHEM Aldi

LCTP

Mr. REMAS Abdelkader

CGS

Mr. SAICHI Touffik

COSIDER

Mr. SENHADJI Mokrane

S.A.E.n

Mr. TERRA Messaoud

Ministre des Ressources en eau

Mr. VAHl M'ilamed

STUCKY - ENHVD

SOMMAr~RE
..
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CHAPITRE 1

o.

1.1. OBJET

1.2. DOMAINE O>APPLICATION


1.2.1. Les constructions courantes
1.2.2. Constructions industrielles
1.2.S. Les constructions spciales

CHAPITRE Il

COFFRAGES - ARMATURES
3

03
3

2.1. COFFRAGES
2.1.1. Coffrages - Etaiement
2.1.2. ':roints des coffrages
2~ 1.3. Flches et conIre flches
2.1 4. Nettoyage
2.1.5. Humidification
2.1.6. Huilage

':'."

2.1.1. Parements
2.1.8. Inserts et dispositifs incorpors au bton
2.1.9. Entretien
2. f. ta DRiClAtage des eefffages.e,t--eSCtaiments

'/t~

0_ _ 0

22. ARMATURES DE BETON ARME


2.2.1. Gnralits
2.2.2; Matriau(
2.2.3. Faonnage des armatures
2.2.4. Dpliage des armatures
2.2.5. Mise en place et arrimage des armatures

2.2.6. Soudage
2.2.7. Armatures en attente. dispositions particulires relatives ..
la scurit des personnes

6
7

10

CHAPITREUI
'

PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES AUXCONSTITUANTS

.....:,.

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3.1. COMPOSITION DU BETON

11

3.2. LES CIMENTS


3.2. 1. Classification et types de ciment.
3.2.1.1. Dsignation normalise
3.2.1.2 Types de ciment
3.2.1.3 Rsistance normale o.
3.2.1.4 Rsistance au jeune ge
3.2.2. Choix du ciment
3.2.3. Stockage du ciment

11

11

11

3.3. GRANULATS

3.2.1. Classification granulomtrique

12

12

12

13

13

13

13

3.3.2.
3.3.3.
3.3.4.
3.3.5.

Granularit
Dimension maximale
Propret
Nature et-forme

14
15
15
15

3.4. EAU DE GACHAGE ..

15

3.5. ADJUVANTS

16

3.6. DOSAGES
3.6.1. Dosage du ciment
3.6.2. Dosage des granulats
3.6.3. Dosage de l'eau et plasticit

18
18
19
20

HAPITRE,lY

MISE EN UVRE DU BETON

CHAPITRE V
VERIFICATIONS
5.1. VERIFICATION CONCERNANT LES ARMATURES

5.2. VERIFICATION CONCERNANT LES CONSTITUANTS DU BfON

35
"

5.3. VERIFICATION DES EQUIPEMENTS

36

5.4. VERIFICATION DU BETON


5.4.1. Bton frais
5.4.1.1. Bton confectionn sur le chantier
5.4.1.2. Bton prt l'emploi
5.4.2. Bton durci
5.4.2.1. Bton confectionn sur le chantier
5.4.2.2. Bton prt l'emploi

37
37
37
37

39

5.5. VERIFICATION EN FONCTION DES PHASES DE CONSTRUCTION

39

5.6. VERIFICATIONS PARTICUlIERES


5.6.1. Vrifications effectues par l'entreprise de ralisation
5.6.2. VrifteatiOnseffectues par le charg du suivi
5.6 3. Vrifications effectues par le contrleur technique'de la
construction

39
39

4.1. CLASSIFICATION DES CHANTIERS

23

~.2. DOSSIER D'ETUDE DES BETONS

24

4.3. FABRICATION DU BETON


4.3.1. Confection
4.3.2. Approvisionnement du malaxeur
4.3.3. Processus de malaxage

25
26
26

26

CHAPITRE VI

4.4. TRANSPORT ET MISE EN UVRE DU BETON .


4..4.1. ConlrQk~$Aavetbtonnage
4.42. Transport du bton
4.4.3. Mise en uvre du bton

26

CARACIERlST10UES DIMENSIONNEllES DES QlNRAGES

4;5. VIBRATION DU BETON


4.5.1. Vibrltion interne (pervibration)
4.5.2. Vibration superficielle

lE)

26
27

4:6. INTERRUPTION ET REPRISE DE" BETONNAGE .

28
28
28
29

4.7. ETUVAGE DU BETON.

29

4.8. CURE DE BETON

30

4.9. BETONNAGE PAR TEMPS FROID .

30

4.10. BETONNAGE PAR TEMPS CHAUD


4.10.1. Choix des matriaux
4.10.2. Confection des btons et mise en
4.10.3. Protection et cure
4.10.4. Contrle

31
31
32

WnF

4.11. REBOUCHAGE, RAGREAGE;PERCEMEN1$EFiSCElLEMENTS


.
4.11.1.Rebouchage, ragrage et finitions
4.11.2.Percements et scellements
4.,12. PIECES PREFABRIQEES EN BETON

33
33

34
34
34
34

35

38

38

40
40

6.1. TOLERANCES DIMENSIONNELLES DE CONSTRUCTION


6.1.1. Ouvrage fini
6.1.2. Position des armatures

41
41
44

6.2. ETATS DE SURFACE


6.2:1. Parements des parois latrales des murs et poteaux,
des sous faces
6.2.2. Parements des surfaces de dalles et planchers

46
46
47

CHAPITRE VII

48

PLANS ET NOTES DE CALCUL

.ANNEXES
ANNEXE 1
EVALUATION DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION SUR SITE
DES STRUCTURES EN BETON

50

ANNEXE Il
FUSEAU GRANUlOMETRIQUE RECOMMANDE POUR LE SABLE

53

CHAPITRE t:
1.1. OBJET
.'

Le prsent document technique rglementaire (DTR) dfinit les rgles d'excution

des ouvrages en bton et enbton arm de granulats courants releva'ntdes rgles

de. conception et de calcul.

'" fixe les ,vrifications techniques minimales re.latives l'excution des


ouvrages.
Ces ouvrages ou lments d'ouvrages peuvent tre couls en place ou
.
pl'fabriqus sur I.e :::hantier ou en usine. .
Toutefois, pour les points au sujet desquels il y aurait discordance entre le prsent
DTR et un DTR particulier traitant spcifiquement de ces points, ce sont les
prescriptions de ce demier qui seraient prendre en considration.
.
Commentaire

Le prsent DTR ne traite donc pas:


Des ouvrages raliss partir de gramiTats Tourds ou lgers ainsi que de
ceux en bton caverneux ou cellulaire et de ceux en gros bton

[ii!!
iiiili

ii !
.il!!

D'ouvrages spciaux pour lesquels des prescriptions particulires

d'excution sont donnes;

par exemple: chemines, cuves et rseNoirs :


;",,'

-::."

'II!

D'lments prfabriqus non traditionnels; lorsque de tels lments fonl

l'objet d'un avis technique. leur aptitude l'emploi est prcise dans ce

document: en l'absence de rJocumentleuremploi-relve de l'accoreJentre

~spames;
,

i'

.I
1
j1il

il

:Ii
Il
:1
'i

Des lments provenant d'une fabrication contrle en usine titulaire d'un

certificat de qualification dlivr par un organisme certificateur agr pal

les instances comptentes;

1.2. DOMAINE D'ApPLICATION


Le domaine d'application comprend:
1.2.1. Les constructions courantes
Dans les "constructions courantes", les charges d'exploitation soot,modres ; le~
de ces charges sont .alorsau plus gal~s deux foiscel!es des charge~
pemaanenlcs ou 5.000 N/m 2 (1).
.

va~L!rs

De plus, les charges d'exploilationlocalises appliques un lment quelconque


de plancher (dalle. poutrelle, poutre) et gnralement associes implicitement au)
charges rparties (2) doivent tre .infrieures la plus grande des deux valeurs
2.000N et le quart de la charge d'exploitation totale susceptible d'tre applique i
cet lmenl.
Commentaires
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..

.rsr:-

_~_..,.'"iel.

"

'

les btiments usage d'habitation etd71bergement,

les btiments usage de bureaux,

les constructions scolaires,

, CHAPITRE Il :
COFFRAGES- ARMATURES

les constructions hospitalires,


2.1. COFFRAGES

les ouvrages arinexesdesbtiments courants fypebche eau. petit


rservoir d'eau,
'"
'
'.
'
,

2.1.1. Coffrages - Etaiement

les btJtiments usage commercial (magasins, boutiques, ...), l'exclusion


desbatiments de stockage, ,
les salles de spectacle,

Les taiements et les coffrages, y compris leurs, supports et leurs fondations,


'
doivent tre excuts de manire tre:
capables de rsister toutes les actions auxquelles ils sont soumis
pendant la construction ;
Suffisamment rigides pour assurer que les tolrances spCifies pour la
structure sont respectes et que l'intgrit de J'lment de, structure n'est
, pas affecte; cette rigidit doit permettre de rsister sans tassements ni
dfonnations nuisibles, aux actions de toute nature qu'ils sont exposs
subir pendant l'excution des travaux, et notamment aux efforts engendrs
par le serrage du bton.

Les cas n'entrantpas dans le cadre normal vis ci-dessus sont, par exemple, ceux

o les points d'appui des diffrents niveux' de la structure ne sont pas

superposs.

(2) Ce sont, par exemple; des charges mobiles de faible' intensit, 'l'action d'un
cric, les charges de meubles; de cloisonnements ou d'auttes quipements de faible

poids (appareils mnagers, canalisations).

1.2.2. Constructions industrielles

La forme. !a fonction. l'aspect et la durabilit des ouvrages permanents ne doivent


pas tre mis en pril ou affects par ta prsence des taiements et coffrages ou
par leur dpose.

Dans les Rconstructions industrielles", les charges d'exploitation sont crefativement

leves : les valeurs de ces charges sont alors suprieures , deux fOis celles des

charges pennanentes ou 5.000 N/m2;elle~ comprennent le plus souvent des

charges localises importantes, ventuellement mobiles, etpouvant donner lieu

des effets dynamiques.

On distingue quatre catgories de coffrages ou parois de moules qui. dans l'ordre


de qualit croissante. se classent en :
- aoffrages ordinaires,
- coffrages soigns,
- coffrages parement fin.
- coffrages spciaux.

Commentaire

Entrent normalement dans cetteeatgorie :

Les documents particuliers chaque march doivent fixer. pour chaque parement
d'ouvrage, la catgorie dans laquelle se classe le coffrage surl~quel il doit tre
mo~~
,

les btiments industriels proprement dits (usines, ateliers...)

les entrep6ts

1.2.3. Les constructions spciales

les coffrages doivent tre suffisamment tanches pour que le serrage par vibration
ne soit pas une cause de perte de laitance et en particulier d'une partie apprciable
de ciment.

Pour ces constructions, le domaine d'application de ce,DTR est limit ,a,UX:, parties
de ces constructions qui sont assimilables aux constructions courntes et
industrielles.

Les taiements et les coffrages doivent tre conformes aux prescriptions


techniques y affrentes.

Commentaire

2.1.2. Joints des coffrages

Une construction spciale est, par exemple, un parking en site urbain dont la
oouvertureoonstitue une chausse publique qui, en tantquhuvrage d'art, relve
d'un autre document rglementaire, mais dont les autres parties usage de
parking de vhicules lgers forment uneconsfruction courante.

Si des rubans adhsifs sont employs pour l'obturation des joints de coffrages. ils
doivent prsenter une adhrence telle qu'aucun dcollage ne risque de se produire
au btonnage. mme en casd'enductiond'huile des coffrages.
':fa,

Il est proscrit d'utiliser tout produit non adquat; voire nocif (tel' que pltre ou
autres), pour l'obturation de ces joints.
2.1.3. Flches et contre flches '

les flches et contre flches donner aux coffrages. cintres, etc,., doiveht tre
dtermines en fonction de la flche ou contre flche prvepour l'ouvrage
tormin

2.1.6. Huilage
Avant mise eri place du bton, il faut, en vue de faciliter le dcoffrage ultrieur,
enduire d'huile:
.
tous les coffrages mtalliques;
les coffrages soigns composs de panneaux de contrplaqu o:defibre
de bois agglomre. ainsi que tous les coffrages pour parement fin qui ne
sera'ient pas revtus d'un produit spdal de dmoulage ; l'huile en excs
au fond des moules doit tre ponge avant btonnage.
R
Les huiles employes doivent tre des huiles spciales dites Rdedmoulage . Elles
doivent tre propres (c'est--dire ne pas laisser de traces sur les parements du
bton) et ne prsenter aucune raction acide. A cet grd il est absolument
proscrit d'utifiser les huHes brutes de vidange

Pour les poutres de grande porte, il est recommand de donner au coffrage une
contre flche, dtermine de'telle manire qu'aprs dcoffrage, l'aspect esthtique
de la structure puisse tre considr comme satisfaisant.
Sur demande du Maitre d'uvre une note de mthode tablie par l'entrepreneur
doit dcrire la procdure de montage et de dmontage des ouvrages provisoires.
Elle doit spcifier les exigences pour la manutention, le rglage, la contre-flche,
les charges, la dpose de l'taiement, le dcoffrage et l dmontage.
La conCeption des taiements doit .prendre en compte la dformation pendant et
aprs le btonnage afin d'viter toute fissuration prjudiciable du bton au jeune
ge. Ceci peut tre obtenu: .
. - par une limitation de la flche oU.du tassement;
- par un amnagemeritde la squence du btonnage eUou par une
spcification approprie du bton, par exemple en prvoyant l'emploi d'un
. .retardateur.

L'enduction d'huile. des coffrages pour p'arements fins en bois de sciage,


contreplaqu ou fibre de bois, doit tre effectue par application successive de
deux couches au moins, de manire bien imprgner le bois.

2.1 4. Nettoyage

Commentaire

Les huiles acides ragissent sur le bton et provoquent le farinage des parements.

Par al1leurs, si aucun: enduit intermdiaire n'est. prvu, il est recommand de

vrifier que les peintures ultrieures des sols, murS ou plafonds ne' sont pas

incompatibles avec la qualit du produit de dcoffrage employ.

Immdiatement avant btonnage, les coffrages doivent tre nettoys avec soin, de
manir les dbarrasser des poussires et dbris de toute nature.
Des fentres obturation mobile doivent tre rserves, si besoin, pour faciliter le
nettoyagevenfuel rair comprim.
La surface intrieure des coffrages doit tre propre. Dans le cas du coffrage d'un
parement en bton destin rester apparent, le traitement des surfaces des
c6ffrages t'JtJIt petmttr cfOtnentr ta 1inItIOn l'qutse.

2.1.1. Pate.. wllts


il'
rt'

2.1.5. Humidification
Les ~ffrag~ssusceptibles d'absorber une quantit significative d'eau du bton ou
de permettre sori vaporation doivent tre convenablement humidifis de faon
rduire la perte d'eau du bton, sauf spcification contraire dans ce but. par
exemple dans le cas d'emploi d'un coffrage permabilit contrle.

Commentaire

La finition de surface est fonction de la nature du coffrage, (j~ bton (granulats.

ciment, additions. adjuvants), de l'excution et de la protection aprs le btonnage.

Avant mise en pla~ du bton, il faut arroser de ma~ire abondante:

2.1.8 Inserts et dispositifs incorpors au bton

- . ' les coffrages ordinaires composs de sciages;


les coffrages ordinaires composs de panneaux de fibre de bois
agglomre ou de contre plaqu;
les coffrages soigns composs de sciages.
Les arrosages doivent tre ventuellement raliss en' plusieurs phases
successiv's, de'mgnire 'obtenirune humidification des bois aussi complte que
possible. Nanmoins, lessorfaces humides ne doivent pas tre ruisselantes et
l'eau en excs dC!lit ~vacue avec soin, de prfrence l'air comprim.
Commentaire
L'humidification des coffrages a pour but de resserrer les joints' et d'viter la
dessiccation trop rapide du bton sur ces parements. Elle prsente une importance
particulire ~ndan~les priodes sches t chaudes.

Les prescriptions ventuelles relatives des Iraitements spciUX des parements


sont donnes par la documentation du projet. la confection de panneaux d'essai
de dimensions convenables peut tre spcifie comme rfrence pour
l'approbation de la qualit du par~ment.
.

Les inserts temporaires destins maintenir les coffrages en' place tels que tiges,
gaines ou autres, incorpors dans ~a section et les composants noys tels que
pl1aques d'ancrage, goujons d'ancrage; carteurs, doivent rpondre aux conditions
suivantes:
' . tre fixs assez solidement pour assurer leur:position pendant le
btonnage;
ne pas exercer d'actions ir:'lacptabies sur la structure;
ne' pas tre prjudiciables au bton ni aux aciers d'armature ou de
prcontrainte ;
ne pas tre forigine de taches inacceptables;
ne pas nuire aux fonctions ni la durabilit. de l'lment de structure
concern;
.
ne pas constituer une gne pour le b10nnage et la vibration.

Les inserts temporaires doivent tre accessibles en scurit pour les oprations de
p~>et de dpose ventuelles.
Tout lment noy doit prsenter une solidit suffisante pour conseIVer sa forme
pendant les oprations de. btonnage; il doit tre exempt de-substances nocives
pour lui-mme, le bton ou les armatures.
.
Ucdoitgalement tre exemptde substances nocives pour les- utilisateurs.
Les trous et rservations utiliss pour les. ouvrages provisoires doivent tre remplis
et traits en surface avec un matriau de qualit similaire celle du bton
environnant, moins que la fonction de l'lment permette de maintenir ~'ouverture
ou qu'uneautre mthode soit spcifie ou admise..

2.1.9. Entretien
Si plusieurs emplois sont prvus pour un mme coffrage; celui-ci doit tre
parfaitement nettoy et remis en tat avant tout nouvel usage.

2.1.10. Dmontage des coffrages et des taiements


Les coffrages et les taiements ne doivent pas tre dmonts avant que le bton
ait aftenlune rsistance suffisante ;
pour rsister aux dtriorations de surface dues au dcoffrage;
pour supporter les actions qui lui sont appliques ce stade ;
pour viter des flches dpassant les tolrances spcifies, en raison du
comportemant lastique ou non lastique du bton (fluage).
pgwr ~ Qes 1iSSWRJtiORS inadmissiBles mJ~ iR6tabilit 'ol:l'JFage
. Le dcoffrage doit tre effectu de manire viter tout choc. toute surcharge ou
toute dtrioration de la structure. . .
Les efforts dans l'taiement doivent tre. relchs suivant une squence assurant
que les autres lments de l'taiement ne sont pas soumis des sollicitations
excessives. La stabilit de l'taiement et du coffrage doit tre maintenue pendant
le relchement des efforts et le dmontage.
La procdure d'taiement ou de r-taiement afin de rduire.leseffets de la charge
initiale ou des charges ultrieures ou encore d'viter des f1cl1es excessives doit
tre l'objet d'une note de mthode.
Les coffrages et taiements doivent tre conus de manire permettre d'viter
des f1cl1es en particulier par une possibilit de r -taiement.
Si le coffrage forme un lment du systme de cure, le dlai avant dcoffrage doit
tre pris en compte conformment aux exigences de la cure.
Le dcoffrage du bton doit tre effectu avec prcaution, sans
efforts purement statiques (1)

chocs et par

Les dlais de dcOfftagedoivent tenir compte des ralentissements de


durcissement du bton que peuvent provoquer l'abaissement de la temprature ou
l'exposition au vent, notamment en cas d'emploi de ciment teneurel'l laitier
relativement leve '(2).
Les joints de retrait et de dilatation doivent tre dbarrasss de tous les lments
susceptibles de s'opposer leur fonctionnement.

De manire gnrale. le dcoffrage doittre effectu de manirene ,provoquer


aucune contrainte suprieure aux contraintes normales de service de l'ouvrage. En
particulier, dans le cas de dcoffrage de grands auvents, il ne faut dcoffrer qu'
partir de l'extrmit libre, en dcaiant les-tais au fur et mesure de la'progression
du dcoffrage.
Par ailleurs. lorsque le dcoffrage n'est . pas total et que subsiste une file
intermdiaire d'tais, ces derr-:iers doivent tre conus de m~nire permettre la
poursuite du dcoffrage.
Il est interdit de dcoffrer entirement et de replacer ensuite des tais provisoires.
Lorsque certains aciers d'armature se trouv~nt accidentellement nu lors du

dcoffrage, il convient, avant r-agrage. de procder un examen attentif de la

zone dfectueuse.

Les oprations de dcoffrage et de dstaiement ne peuvent tre effectues que

lorsque la rsistance du bton est suffisante, compte tenu des sollicitations de

l'ouvrage, pour viter toute dformation excessive. Csoprations doivent se faire

de faon rgulire et progressive pour ne pasentralner des sollicitations brutales

dans l'ouvrage.
Par temps froid, les dlais avant dcoffrage doivent tre augmentes. dfaut de
prcaution particulire concernant la maturation du bton (3).
Commentaires
(1) L'attention est appele sur l'intrt des mesiJres des flches au dcoffrage dans
Le cas. .de certains ~dacaractrBBJ(CBptiQimef(~ .p.ar1:B--!aJJJ4 .
structures ~de grande porte, etc...). Dans de nombreux cas, l'examen des
diagramn:'es de flches peut permettre de juger si le dcoFfrage doit tre poursuivi
ou si des essais sous charges de service doivent tre envisagS.

(2) A titre indicatif, sauf cas exceptionnel dment justifi par desrsuitats d'essais
sur i'bton et de calcul, dans le cas d'un .bton normai ( base de ciment
ordinaire, saris acclrateur, ni retardateur de prise), les dlais minimum suivants
peuvent tre adopts:
.
48 heures poU, les parties non porteuses (latrales) du coffrge des

."

poutres. poteaux-et voiles.


Pour les parties porteuses du coffrage des poutres et daI/es, la dure est
gale deux fois la porte + 2 jours condition de ne ps tre infrieure
7jours; pour les dalles la plus petite porte est considre.
Pour les consoles, la dure est. de 4 fois la porte + 2 jours condition de .
ne pas tre infrieure . 1jour$,
pour
les porfesinfrieures 1.Sm.
. :
.
.~.

(3) On peut rduire If! dlai. penelant lequel J'ouvrage doit rester coffr si un
taiement adapt (mis en place au !"ornent oppmtlm) est maintenu pendant une
dure suffisante.
.

2.2. ARMATURES DE BETON ARMEe .


2.2.i. Gnralits
Les articles ci-aprs s'appliquent aux armatures faonnes sur le site ou
......;..~....,.._" ...;,.nC"

2.2.2. Matriaux

La procdure de c~ed~$ag~;~d~ ,fac;ie,1! permet, Q;:cmt'$nir ';uo


fonctionnement correct ct du btol"larm:,

L'acier pour armatures de bton arm d~t:'\t~;conforme aux prescriptions


techniques et aux rgles qui Jeur sont applicables en vigueur.

11 n'y a pas de soudure dan~J'z,()!JJe:d~;re.dres$.age.

La surface des armatures doit tre exempte de rouille non adhrente et de


substances dltres susceptibles. d'affecter les proprits. de J'acier ou du bton
ou l'adhrence entre ceux-ci.

Cettedemireconditi~ ~applique'eglmm ~roi'ldsli$Ss;


~} .;,
." '. :; ;.::~-o'"; ~.'

L'utilisation d'armatures galvanises n'est permise qu'avec l'emploi d'uncimernt


dpourvu d'effet nocif Sur l'adhrence de CIIes-ci.

Au moment du btonnage, les armaturesdoiventtresansplaquesder()uille ni


caiamine non adhrentes et ne doivent . pas.comporter. de traces .de terre, ni de
graisse.

2.2.3. Faonnage des annatures


.

Le faonnage des armatures doit tre effectu confonnment la documentation


du projet,
Le cintrage doit tre effectu vitesse constante ; il doit tre tait, progressivement
et vitesse suffisamment lente, mcaniquement l'aidede mandrins, ou par tout
autre~ pennettant de respecter les rayons de courbure minimaux prescrits.
Le cintrage des aciers de nuance Fe E 400 ou Fe E 500 durs doit tre fait
temprature ambiante. Les aciers doivent tre livrs en barres droites
A dfautde prcaution spciale, le faonnage des armatures est interdit lorsque la
temprature ambiante est infrieure 0 oc , exception faite pour les aciers doux.
Lorsque les prescriptions ou les dispositions en vigueur sur le lieu de construction
le permettent, le cintrage d'armatures des tempratures infrieures _ 5 oC est
autoris sous' rserve que. soient observes les prcautions' additionnelles
prescrites;
Lorsqu'il y a risque de confusion surie chantier, il est interdit d'employer dans un
mme ouvrage des aciers de mme apparence gomtrique ayant des
caractristiques diffrentes.
.
A moins. d'un accord explicite de la .documentation du projet, le chauffage des

annatures en vue de faciliter leur cintrage est interdit.

La coupe des armatures doit tre faite mcaniquement, sauf pour les aciers de

nuance Fe E 215 ou Fe E 240, o elle peut galement tre faite par effet

thermique;

2.2.5. Mis en 'place et arrimagdesiilrrnatures

Les annatures doivent tre mises en place COnformment aux dispositions dfinies
dans les plans.
Ces armatures doivent tre arrimes entre. elles. et cales sur.le coffrage. de
manire ne subir aucun dplacement ni aucune dformation notable lors de la
mise en uvre du bton.
.
La nature des cales et leur positipnnement dans le bton doivent trecornpatibles
avec le bon comportement ultrieiJr de l'ouvrage, notamment en ce quLconceme la
protection des armatures contre la corrosion et, le cas chant, la resistance au
feu.

Commentaire

L'emploi de cales en acier, dont certaines parties pourraient tre visibles aprs
dcoffrage et exposes .ra corrosion, est interdit. En effet cet emploi risquerait de
compromettre, non seulement J'aspect esthtique, mais galement la durabilit de
l'ouvrage.
L'emploi de cales en mortier n'est autoris que si leur prsence ne diminue en rien
la qualit et l'aspect de l'ollVrage.
L'emploi de cales en matire plastique est vivement recommand. toutefois, il ya
lieu de vrifier les dimensions de ces cales, pour assurer un enrobage conforme
aux plans d'excution. Pour cela. une fiche technique dtaille de ces cales,
tablie par le fabricant, doit tre fournie et examine avant leur utilisation.
Les cales en plastiques doivent tre imputrescibles dans le temps. Par ailleurs les
cales doivent avoir une rsistance mcanique suffisante.

2.2.4. Dpliagedesannatures .
2.2.&. Soudage
Tout dpliage comporte d groS risques. En. consquence, tout dpliage
systmatique doit. tre interdit. Si. une courbure ou une pliure doit subir une
correction ventuelle in situ, cette correction doit tre ralise par accentuation du
pliage, mais eUe ne doit jamais tre excute perdpfiage, mme partiel.
En dehors des ronds lisses, le redressage d'armatures plies sur chantier n'est
autoris que si toutes les conditions ci-aprs sont remplies :
Les aciers sont aptes au redressageaprS'pliagepour le diamtre
utilis,

Cette opration n'est effectue qu'une seule fois,

Un outillage, spcifique est utilis afin de limiter les concentrations de

contraintes dans l'acier.

Dans le cas oL il est autoris, le soudage oit tre effectu conformment aux
prescriptions figurant sur les fiches d'hom~ogation des aciers. mme lorsqu'il s'agit
de soudure de maintien des armatures.
Les modes de soudage autoriss sont:
a) soudures en bout par tincelage,
b) soudures en bout l'arc lectrique avec joints chanfreins,
c)

recouvremenl soud l'arc lectrique avec cordons longitudinaux.

Tout soudage au chalumeau est interdit.

2.2.7. Armatures en attente, dispositions particulires relatives la


scurit des personnes
La prvention des blessures que peuvent Cuser les armatures en attente au
personnel doit tre assure, au stade des todes.et de l'tablissement des plans,
par le choix de dtails technologiques appropries puis, au stade de l'excution, par
le choix des mthodes et matriels de ralisation et de Protection.
On peut ainsi, en choisissant la solution la mieux adapte:
soit modifier la nature et/ou la forme des armatures dans le respect des
rgles du bton arm et des produits du commerce,
soit, toujours dans le respect des. rgles du bton arm et des produits du
.commerce, ceinturer les attentes' leur partie haute par un cadre
solidement fix, remonter le niveau du recouvrement des armatures
verticales en attente, mettre en place des panneaux d'armatures dont
l'acier de rpartition soit proche de l'extrmit des aciers en attente;
soit dfinir des moyens et instructions de scurit appropris;
sem isoler matriellement les postes de travail et les circulations des zones
dngereuses.

CHAPITRE III:

PRESCRIPTIONS GENERALESREL,ATIVES,

AUX CONSTITUANTS DU BETON

3.1. COMPOSITlON DU BETON,


Le bton est constitu par un ,mlange intime' de matriaux inertes, appels '
"granulats" (sables, graviers, pierres casses...) avec du ciment et de l'eau. Grce
raction du ciment, le mlange ainsi obtenu, appel "bton frais", commence
durcir aprs quelques heures 'et acquiert progressivement ses caractres de
rsistance.

3.2. LES ,CIMENTS


3.2.1. Classification et types de ciment
Le ciment utilis est gnralement un ciment de classe "Portland" avec ou sans
constituants secondaires. La classe du ciment doit tredefinie par l'indication de
la rsistance la compression, obtenue 28 joUrs sur mortier norinal et exprime
en mga pascal MPa
Les ciments ourants conformes sont subdiviss en cinq types principaux (voir
tableau 3.1)

-l:, " le ciment "Portland"


-II' le ciment "Portland compos"
- III le ciment de haut fourneau
-IV ':Ie ciment pouzzolaniqiJe
- V" "le ciment au lai.tier et aux cendres ,',

3.2.1.1 Dsignation nonnalise


Les ciments doivent tre identifis au moins par leur type ,(3.2.1.2) et par un ,chiffre
indiquant la classe de rsistance ~3.2.1.3). Si l'on doiUndiquer que le ciment a une
rsistance leve au jeune ge, la lettre Rdoit tre ajoute.

Commentaire
Exemple 1 : Un ciment Portland de classe de rsistance 42.5 ayant une rsistance
leve au jeune ge, est identifie par: Ciment CPA~EM 142.5 R
Exemple 2 : Un ciment Portland compos, contenant de 65% 70% de clinker ,
de classe de rsistance 32.5 ayant ur rsistance ordinaire au jeune ge . est
identifie par: Ciment CPJ-cEM IIIB 32.5
.

3.2.1.2. Types de ciment,

3.2.2. Choix du ciment


La classe et la qualit du ciment doivent,tre choisies en fonction de la nature de
l'ouvrage construire, de ses carares structurels, de sa destination ,et des
diverses qualits requises, compte tenlJ notamment des circonstances climatiques
et locales: temps chaud. temps froid, prsence d'eaux agressives, etc...

Tableau 3.1' : Types de cimerit


.'

Dsignation

Notation

ciments, "Portland"

CPA-eEMI
CPJ-eEM IVA
CPJoCEM IIIB
CHf:~M DI A'
CHF-eEMDIB'
CLKoCEMDI C
CPZ-et:MIV A
CPZ-eEM IVB
CLC-eEMVA
CLC-eEMVB

ciments "Portland compos"


ciment de haut foUrneau

ciment pouzzoianiQue
ciment au laitier et aux cendres

Commentaire

Pour les ouvrages en bton prcontraint qui comporteraient des mises en tension
sur bton jeune ou ncessiteraient des dcoffrages lapides, on pourrait envisager
l'emploi (je ciment haute rmstance initiale. Dans le cas d'ouvrage construit en
milieu agressif (prsence d'eau charge en sulfate de chaux), on doit, de
prfrence, utiliser un ciment convenablement charg en laitier (plus de 80 %).

3.2.1.3. Rsistance nonnale


.

. . '

La, rsistance normale d'un ciment est la rsistanmcanique la compression


dtermine cpnformment la rglementation enviguel,Jr sur des prouvettes de
mortier normal 28 jours. Trois classs de rsistance normale sont couvertes :
Classe 32.5, Classe 42.5, Classe 52.5, (voir tableau 3.2).
3.2.1.4. Rsistance au jeune ge

la rsistance au jeuQe. ge 4'4IA Qment est la rsistaRce R:lCaRiqye la


compression, dtermine aprs deux ou sept jours conformment aux
prescriptions techniques en vigueur.

Dans le cas de travaux la mer, on doit, de prfrence, employer un ciment de


classe "prise Me". Paur les btons en grande masse, on doit viter l'empfoi.des
3
ciments trs haute rsistance, ainsi que dS dosages trop riches (> 350 kgim ),
qui risqueraient de provoquer un important dgagement de chaleur de pnse. Dans
le cadre il est recommand d'utiliser de prfrence les Gments pauvres en 'C3 A et
~&

Pour les btons rfractaires, on peut employer les ciments alumineux. Pout les
ouvrages ncessitant des parements caractre architectural et dcotatif, il' est
conseill d'utiliser du ciment blanc de classe Portland 00 haute rsistance initiale.
3.2.3. Stockage du ciment

Pour chaque classe de rsistance normale, deux classes de rsistance au jeune


ge sont dfinies, une classe avec rsistance au jeune ge ordinaire et une classe
avec rsistance au jeune ge leve indique par R(voirt~b1eau3.2).

Le ciment peut tre stock, soit e'1 sacs ou barils, soit en vrac dans des silos; le
stockage doit tre effectu l'abri des intempries et de l'humidit.
L'emmagasinage des sacs ou barils doit tre systmatiquernent organis, de '
manire viter que certains sacs ou' barils soient consomms avec un retard
excessif et ne subissent ainsi un vieillissement exagr.

Tableau 3. 2 ; Spcifications mcaniques

Commentaire

Rsistance la compression (MPa) (*)


Classe

Rsistance au jeune ge

Rsistance nannale

2 jours ,
Li

28jours '

7jours
L;

32.5
~10
"

10

42.5R

~20

52.5

~20

52.5R

~30

(*) 1 MPa

Li
Ls

Ls

~16

32;5R,
42.5

li

L'emballage du ciment en sacs de papier kraft ne constitue qu'une faible


protection, pour sa conseNation. On peut amliorer 1&s conditions de stockage par
un empilage judicieux et une protection par,un carton bitlJme ou un tissu'en rsine
synthtique.

~32.5

~4~;5

~52.5

1N/mm2 10 bars.
limite infrieure
limite suprieure

,,'~,52.5

:'62.5'

"

3.3. GRANULATS
3.3.1. Classification granulomtrique
Un granulat est caractris du point de vue granulaire par sa classed/D. d et 0
tant respectivement la plus petite et la plus grande dimension ,des grains. Les
diffrentes classes granulaires avec leurs exigences dimensiqnnelles sont dfini,es
dans le tableau 3.3 et ce, conformmenl aux normes .en vigueUr.
," "

.. .-'

.,

CillSH9ranuiaire

la dimension maximale des granulats doit tre compatible avec les dimensions d
l'ouvrage raliser et l'espacement des armatures prvues dans cet ouvrage dar
le cadre des prescriptions des rgles de calcul en '\ligueur.

EXigence'
DCmm)

d(mm)

Fine

010

<: 0.063

Filler

0/0

< 2 et 70% des grains


passent au tamis de 0.063

.'

Sable

010

1<0:;;4

Gravillon

dlO

4 s; 0 s 63

<?:2

En particulier, la dimension maximale dy., des granulats employs doit re.stt


infrieure, d'une part respace nbre horizontal entre deux armatures (ou entre un
armature et le coffrage) et d'autre part au quart (25%) de l'paisseur de la pice.
3.3.4. Propret

Les granulats employs doivent tre propres et exempts de toutes matire


trangres, telles que :, scories, charbon, gypse. dbrs de bois, feuilles mortel
matires organiques, etc...

3.3.2. Granularit
La granularil du granulat est dfinie par sa courbe granulomtrique, dtermine
par analyse au moyen de tamisages successifs. Cette courbe doit tre, intrieure
un fuseau, fix priori et dfinissant la granularit admissible du granulat.
Commentaire
Le trac de la courbe granulomtrique est rapport, en abscisse, aux dimensions
des mailles de tamis (ou trous de passoires) e(. en ordonnes. au pourcentage de
granulats passant travers chacun des tamis (ou passoires).
La graduation en abscisses n'est gnralement pas linaire : on peut, par
exemple,
adopter une graduation.

3.3.3. Dimension maximale

Tableau 3.3: Classe granulaire et exigence


'D.signation '."

3.3.5. Nature et forme


Comme granulat, on doit utiSiser, scitdes sables, graviers et cailloux naturels," so
les produits de concassage issus de roches appropries.
Il faut viter notamment d'employer des roches trop friables ou 'trop' tendre
(comme certains calcaires) ou se dcomposant l'air (comme certains porphyres
ou par hydratation (comme certains s c h i s t e s ) . , " "
Par contre, on peut utiliser, aprs concassage, certains laitiers, de hauts fourneaux.
Pour ce qui est de la forme gomtrique, il faut viter d'employer les graviers el
forme de plats ou {( d'aiguilles .
. ,.;.,.

Commentaire
J('

Les."d1fmensiOns de'S,~tamis" orpassoires: employer'pOUr-Tes analyses


granulomtriques courantes peuvent tre les suivantes:
(1) tamis (pour les sables) :
Mailles (en mm): 0.08 .. 0,17: 0,315 .. 0.725 .. 1,25,. 2,50 .. et 5 mm.

Dans le choix de la nature des granulats, on doit s'efforcer, dans.JLmesure dt


possible, d'obtenir. d'une part. une duret satisfaisante (qui conditiorlile celle dt
bton), d'autre part, une adhsivit suffisante de la pte de citilht (qui es
galement indispensable fa rsisfance). En effet. la rupture du bton est dUE
gnralement, soit la rupture des granulats, soit /a rupture de radhrence dE
fa pte de ciment aux granulats.
3,4. EAU DE GACHAGE

(2) passoires (pour les graviers et cailloux) :

~.,

- ...

On admet que le rsultat du tamisage sur un tamis de 5 mm est


approximativement le mme que sur une passoire de 6.3 mm.

L'eau de gchage doit tre propre et ne pas contenir plus de 5 grammes par litre
de matires en suspension (vases, limons, etc.). ni plus de 35 grammes de
matires et sels solubles, sous rserve que ces sels dissous ne risquent pas de
nuire la conservation des btons (acides. sulfates. sels corrosifs, matires
organiques).
'

La forme de la courbe granulomtrique renseigne sur la composition d'un granulat


dol dM qui peut tre plusou moins riche en petits ou en gros lments.

L'eau de mer n'est pas autorise, sauf justifications spciales et accord du Maitre
de l'uvre.
'

Pour la confection de bton de haute qualit, il est recommand, sauf


circonstances techniques bu conomiques particulires, d'utiliser des sables dlnt
la courbe granulomtrique est contenue dans le fuseau recommand figurant
l'annexe Il,

Les eaux trs pures (eau distille, eau de pluie etc..) ne sont pas autorises; , ',;'

Trou.tfJ en mm) : 6,3 .. 8: 10: 12.5: 17 .. 20 .. 25; 31,5 ; 40 : 50 72,580;

100 mm.

et

Toute eau de qualit douteuse doit tre soumise une analyse.


Commentaire
L'utilisation d'eau de mer ,comme eau de gchage provoque gnralement une
chute sensible de la rsistance du bton : de plus~ eUe favorise la co"osion des

(S) Super plastifiant

armatures et peut tre particl,Jli~rement dangereuse dans le ca.s. de Mtons


fortement arms ou prcontraints. De te>!Jte faon, il faut considrer que le poids de
chlorure de sodium introduit par l'eau de mer est d'environ 2% du poids du ciment.

C'est un adj'!vant qui, sans modifier la tneuteneau, en augmente


considrablement l'affaissementlf'talement, ou qui, sans modifier la
consistance, permet de rduirefortementla teneureneaud'un bton donn,

ou qui produit les deux effets la fois;

3.5. ADJUVANTS
Les adjuvants sont des produits d'addition, ajouts en faible quantit aux mortiers
et bton au dbut de leur malaxage et destins en modifier certains caractres.
L'utilisation des adjuvants doit faire l'objet de justifications spciales, ainsi que d'un
accord du Maitrede l'uvre.
.
Le mode d'emploi et le dosage doivent tre approuvs par le Maitre de l'uvre et
strictement respects.
Des prcautions particulires doivent tre prises pour assurer une uniformit du
produit dans le mlange. :
L'utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures est
interdite pour la confection des btons pour bton arm et btons prcontraints.
L'utilisation des adjuvants contennt des chlorures de calcium n'est autorise que
dans des limites prcises et des conditions dament justifies.

Commentaire
Les adjuvants se prsentent sous forme de poudres ou de liquide que l'on ajoute

au dbut du malaxage, afin d'en assurer une rpartition uniforme.

On distingue principalement :

(1) Les plastifian~et fluidifiants :


Ces produits/permettent de rduire la quantit d'eau de gchage pour une
mme plasticit ou d'accroitre la plasticit pour une meilleure ouvrabifit.
sans augmentation de l'eau gchage.

(2) Les entraineurs d'air :


Ces produits parfois mlangs pralablement au ciment provoquent
l'inclusion dans la masse de bton de bulles d'air, nombreuses mais trs
fines. qui confrent au bton frais une plus grande plasticit et au bton durci
.
une meilleures rsistance au gel.

(3) les retardateurs de prise:


Ces produits peuvent tre ncessaires lorsque la prise du bton doit tre
retarde (arrt et reprise de btonnage. parements lavs, btonnage par
temps trs chaud, etc.).

(4) Les acclrateurs de prise:


Ces produits sont utiliss en cas de dcoffrage rapide ou de btonnage par
temps froid.

(1) Hydrofuge de masse:


C'est un adjuvant qui rduit l'absorpon capillaire du bton durci.

:1!

Cerlains adjUvants peuvent :


Soit prsenter des dangers de corrosion pour les armatures et les
lments incorpors au bton (serpentins de chauffage, plomberie,etc;j;
_ Soit agir fcheusement sur d'autres caractres (les acclrateurs de
durcissement augmentent le retrait, les anti-gel diminuent la rsistance,
etc.).
Ces dangers doivent tre pris en considration lors du choix d'un adjuvant.
Par ameurs, il faut se rappeler, en toute occasion, que le dosage d'un adjuvant doit
tre faible et uniforme. La plupart des incidents, imputables remploi d'adjuvants,
sont dus des dosages excessifs. souvent difficile contrler sur chantier, ou
des mlanges non parfaitement homognes.
Les performances attendues de l'utilisation des diffrents adjuvants sont donnl~s

dans le tableau 3.4.

"

Tableau 3.4. Performances requises pour les diffrents adjuvants par rapport
au
. . . . bton tmpinoon.-..adjuvant
....
~~~'

,.

'.

".,,~ :.

Type d'adjuvant

,Proprit$ du Plastifiant Entraineur Retardateur ACclrateur Superplastifiants


d'air
de prise
bton
de prise
Rduction
d'eau (

consistance

gale)

>S%

Teneur en air
du bton frais

<2%

-.

>12%

>2.S% et
total = 4
6%

<2%

<2%

<2%

>120 mm par
rapport aux i30

+10) mm initiaux

A 20C: >
90 min.

A20C: >
30 min.

Fin de prise
: < 360 min

ASC:<
60%.

A 7 et 28
jours
>110%

la
compression

A 28 jours
>75%

A 7 jours: > A 28 jours :


80%.
.
>80%.
A 28 jours:
>90"10.

<2%

12.5
(classe d'exposition)
330
1 Ouvrage non expos
Ouvrages exposs nais' sans agressivt 1 380
1
particulire
!
1 Ouvrages exposs des condihons

_ _ r_r-~I\'L"I."

,.

~O'"L"I.~L:'I.~

'~"""~I

na

""""

, cycles de mouillage schagel

20

25

300
350

280

0.55
('.50

330
1

'"

1 370 1
1

0,45

A 90 jours:
>100%,

Commentaire
A consistance
gale: A 1 jour:
>140%et 28
jours: >11S%.

A28jours
>8S%

Le dosage d'un bton peut tre tudi par l'une des nombreuses mthode~
.thoriques et 1 ou exprimentales, une telle tude aboutit une formule qui fixe
dans chaque cas. les quantits de chacun des constituants devant entrer dans l
composition d'un mtre cube de bton en uvre.
Le dosage est dit volumtrique si ces quantits sont indiques en volume
(( pondral si ces quantits sont indiques en poids, ce qui est prfrable.

A EtC gal: 28

jours: > 90%.

Essai sur7
jours. aprs 7
jours de
conservation:
<50% en
masse du
mortier
tmoin

3.6. DOSAGES

3.6.1. Dosage du ciment


j;

(E/C) ma~

Rsistance

:t1i

dM des granulats

(oassoires

Temps de
dbut de
prise

1:

Tableau 3.5 : Dosages minimauxecn cJment(kg/m3) en fonction du niveau


d'exposition et du diamtre maxim.um et,durappart (E1C) max en fonction du
degr d'exposition
Environnement

Augmentation
dela
consistance

( rapport E/e
gal)

Absorption

capillaire

. Hydrofuge

l'environnement du site) et des classes granulaires du bton (d~) te/que rsum d~


le tableau 3.5 c i - d e s s o u s : '
.

Sauf justifications spciales et accord du Matre de l'uvre, le dosage en ciment doit


tre compris entre 280 et 450 kgtm 3 de bton en uvre.
Pour les ouvrages courants de bton arm, le dosage de ciment est gnralement de
350 kgtm 3
. Pour les ouvrages de bton arm, ncessitant des qualits particulires d'tanchit et
de compacit, ainsi gue pour les ouvrages en bton prcontraint, ce aosage doit tre
d'au moins 400 kg/m 3
Les dosages minimaux en ciment des ouvrages en bton arm sont choisir suival'1t
les critres de rsistance donns dans les rgles de conception et de calcul de ces
ouvrages et en tenant compte des conditions d'exposition (niveau d'agressivit de

Le dosage de ciment le plus courant pOL'r le bton de structures en bton arml


3
exposes aux intempries, est de 350 kgim Mais on peut faire varier ce dosage
en se basant sur les principes suivants:

a) la rsistance d'un bton est d'autant plus rave que le dosage en cimen
est important;

b) l'augmentation du dosage en ciment augmente les risques de retrait et dl


fissurt;ition.du bton, ainsi que le dgagement de chaleur due la prise:

c) rsistance quilla/ente, le dosage en clment peut tre diminu si 1.


dimension dM des granulats est plus grosse : cette diminution peut t"
faite proporlf,:Jnnellement

\Id:.,

3.6.2. Dosage des granulats


Le dosage des granulats est dfini par les proportions en volume ou. dl
prfrence, en poids des diffrents granulats entrant dans la composition d\l
. mtre cube de bton en uvre. La dtermination de ces proportions doit fair.
l'objet d'une tude exprimentale particulire, moins que le constructeur n
dispose, pour des matriaux analogues utiliss dans des conditions identiques. d
rgles pratiques sres el confirmes pa~ Urie longue exprience de ces matriaux.
La proportion relative de sable

et

de gravier doit tre telle


que le bton prsent
..J:. _ _ .l.: __
_1 _ _

_._.

...

\>;;;~menta.ire .

Le dosage en eau doit tre suffisant pour que le bton prsente la plasticit
compatible avec une ouvrabilit suffisante, mais iLne doitpas tre excessif car les
rsistances du bton diminuent quand le dosage; en eau augment. On ne doit
jamais, la sortie dli 'malaxeur, rajouter de l'eau un bton jug trop sec.
La plasticit dsire- peut tre dfinie par 1a mesure au cne d'Abrahms
(<< Slumptest ) ou touj autre essai appropri

Dans la plupart des cas, le choix et le dosage des granulats doivent tre dfinis par
une tude en laboratoire, tenant compte de la nature de l'ouvrage, de ses
caractres structurels, des rsistances exiges, de la nature, de la forme et de la
. granularit des gi,wlats disponibles; etc, A titre indicatif, la mthode suivante, dite
mthode du C06fficiritGIS'>ipeut tre employe dans les cas courants :
Mthode du coefficient GIS :

Commentaire

Cette mthode de composition des btons est purement exprimentale et base


sur les nombreux essais effectus sur des btons les plus divers fabriqus dans un
laboratoire. Dans le cas plus courant d'un bton binaire, constitu partir de deux
granulats (un poids S de sable et un poids G de gravier) le dosage se trouve dfini
par la connaissance du rapport GIS une fois fix le dosage en ciment CIS d'aprs
les indications du paragraphe prcdent.

Le dosage en eau d'un bton ne peut et ne doit tre dfini qu'en fonction de le
plasticit dsire. 1/ n'est aucune thorie qui, ayant permis de calculer priori ur,
dosage thorique de leau.]ustifierait le maintien de ce dosage s'il aboutit en fait ~
un bton de plasticit non satisfaisante et qui serait, soit trop mou, soit trop sec
C'est donc toujours par un essai pralable que ce dosage peut tre pratiquemen
et dfinitivement fjx. U est toutefois ncessaire de pouvoir l'value,
approximativement priori. On peut, en gnral, se baser sur les principe~
suivants:
.

Plus GIS est lev, plus le bton prsentera des rsistances mcaniques
leves,. par contre, il est sensible la sgrgation et prsente des difficults de
mise en uvre par manque d'ouvrabilit ou par effet de paroi important.

Pour les dosages en cimer.t C 300 400 kglm


eau totale E sur granulats secs, tels que :

La valeur courante du rapport GIS peut, en gnral tre prise gale 2,0 ,. mais on
peut la faire varier entre 1,5 et 2,4 en tenant compte des principes suivants:

0,45 s -

a) fI Pour un bton trs plastique , riche en mortier, de bonne ouvrabilit,


donnant des parements de bonne apparence avec mise en uvre facile, mais
ne pennettant pas des rsistances exceptionnelles, on peut prendre .

1,5 ~ G
S

On prend

~1.7

. c) fI Pour un bton forte compacit , de consistance ferme prsentant


des rsistances leves, mais sujet sgrgation et ncessitant des
prcautions de mise en uvre (en particulier, une vibration puissante), on peut
prendre:

et exceptionnellement 2,4

3.6.3. Dosage de l'eau et plasticit


Le dosage en eau (eau totale) '9st fix pour des granulats supposs secs et pour
un mtre cube de bton en uvre. Si les granulats employs contiennent une
certaine quantit d'eau, cette quantit doit tre value et dduite de l'eau totale
prvue: on obtient ainsi l'eau ajouter lors du malaxage.

on peut adopter un dosage ef

E
C

s 0.55 avec la valeur moyenne :- = 0.5

< 0.5 si J'on cherche raliser des btons fermes ou trs fennes. 01

si le sable prsente une granularit peu charge en lments fins, ou si le gravie


est majorit de gros lme,?ts et de nature trs poreuse, ou pour des valeurs dl
GIS> 2, ou encore si l'on emploie un adjuvant (plastifiant ou fluidifiant).

1.8s G s 2.0 .
S
.

b) Pour un bton normal de bton ann courant, de plasticit variable


selon l'ouvrage en fonction du dosage en eau, se mettant assez facilement en
uvre et donnant de bonnes rsistance, on peut prendre:

2 s-s 2.2

l'-c;

Dans les cas contraires,


on prend EIC :> 0 ,5. Le
dosage en eau tant ainsi
approximativement
valu, on excute une
petite gche pour essai
pralable
et
/'~au
pratiquement' ncessaire
est . ajoute dans le
mlange de faon
obtenir la plasticit
souhaite. La plasticit
peut se mesurer .par
diffrentes mthodes .: la
plus simple est celle du
S/umptest ou cne
d'Abrahms :

10cm
~

30cm

20 cm

...

Dans un moule en tle sans fond. tronconique, on introduit du bton en 3 couche


successives mises en place par piquage raison de 25 coups par couche l'aid,
d'une tige d'acier de 17 mm de diamtre, longue de 700 mm dont les extrmit
_ _ "_.A.

L~_:

__ ""..t-:_. __ .

... j,"( f

Aprs-avoir aras le moule-avec .une truelle, on dmoule immdiatement en


soulevant le moule 'a'.lec prcaution, lentement, la verticale et sans seCousses, et
l'on procde la me!'>ure de l'affaissement surIe point le plus haut du bton
affaiss. Pour les btons courants, on peut,-en gnral, admettre les" valeurs'
approximatives suivantes:
tolrances

Affaissement du cne d'Abrahms


~40mm

10

50 90 mm

20

100 mm

30

CHAPITRE IV :
MISE ENCEUVRE DU BETON
--: 4.1. CLASSIFICATION DES CHANTIERS
Cette classffication est tabtiede taonpouvoirassurer des niveaux decntrlt
croissant avec:
le volume des travaux.

l'incidence que l'excution peut avoir sur les caractristiques finales d,

l'ouvrage, compte tenu de sa conception.

"laprsen d'ventuels ouvrages particuliers.

Catgorie de consistance

Bton ferme
Bton plastique
Bton mou

;:'l:.

Catgorie A
Chantier de trs petite importance respecta nI les conditions suivantes :
construction comportant au plus un tage sur rez-de-chausse et ' Ut
ventuel sous-sol ;
construction ne comportant que des lments courants de porte limite
sans porte--faux important, elsans poteau lanc.
Cette catgorie concerne en particulier les maisons individuelles isoles ou jumeles.

Catgorie B
Chantier de petite importance respectant les conditions suivantes:
construction comportant au plus trois tages sur rez-de-chausse et ur

ventuel sous-sol;

construction ne comportant que des lments courants de porte limite

sans porte.--faux important, et sans poteau lanc.

Constructions de catgorie A en nombre rpt.

Constructions de faible volume recevant du public (tablissement scolaire

salle de soins etc....) .

Cette catgorie concerne, par exemple, un btiment d'habitation d:une vingtaine dE


logements ou un ensemble pavillonnaire d'une vingtaine de villas, la quantit dE
bton mise en uvre n'xcdant pas 1.000 mtres cubes environ.
Ces limites peuvent tre modules par les documents particuliers du march
(O.P.M.) ; eUes peuvent tre augmentes dans le cas d'ouvrages classiques dE
technicit simple sans excder 50 logements et 2.000 mtres cubes; elles peuven!
tre diminues dans le cas d'ouvrages complexes.

Catgorie C
Chantier de moyenne importance ne comportant que des lments de dimension
:ourante et normalement solliCits.
{)ette catgorie compre'1d par' exemple uhensemble de btiments d'habitation
d'au plus dix niveaux, un ensemble pavillonnaire important, un chantier de
btiments administratifs ou de bureaux, une construction industrielle courante, la
quantit de bton mise en uvre n'excdantpas3.000 mtres cubes environ. Elle
comprend galement les btiment~ recevant du public situs en zone sismique et
appartenant au grOlJlPe d'usage 2 du RPA.

Catgorie D
Chantier de grande importancenecomportartt que des lments de dimensions

courantes et normalement sollicits.

Cette catgorie comprend par exemple les immeubles de grande hauteur (IGH).

les entrepts industriels fortes . charges, les complexes sportifs de grande

dimension, ainsi que les ouvrages situs en zone sismique et appartenant au

groupe d'usage 1 du RPA.

Catgorie E
Chantier comportant des lments particuliers.

Chantier de trs petite, moyenne ou grande importance respectant les conditions

des catgories A, B, C ou D, sauf pour certains lments particuliers tels Que

porte--faux important, poteaux trs lancs, planchers de grande .porte,

techniques d'application dlicate, rsistance caractristique du bton au moin~

gale 3D MPA.

Remarque

La pr.sente classification constitue des seuils iRdicatifs ; UR maitre d'ewrage llelR

surclasser un chantier particulier pour son importance en fonction des

considrations qui lui sont propres.

Commentaire

Q9.~~ fl9fjRer les M61'11iers etwresp&ridsnt par tes teftles ~ BE, eE, BE,

suivant leur importance.

La liste des lments particuliers ventuels d!un chantier doit tre porte la

connaissance des excutants.

constituants sont fixes en fonction de la classification des ouvrages raliser.


Cette classifICation est donne l'article 4.1.
. Toute modification de l'une de ces caractristiques conduit considrer qu'il s'agit
d'un nouveau bton pour lequel il doit tre tabli un nouveau dossier d'tude,
moins que les connaissances traditionnelles ou l'avis d'un spcialiste reconnu ne
permettent soit d'admettre que les performances ne seront pas affectes par cette
modification, soit d'apprcier l'volution de ces performances.
Les essais d'crasement permettent de constituer rfrence pour la rsistance
caractristique envisage pour le bton
Le dossier d'tude des btons que l'entrepreneur doit pouvoir fournir avant le
dbut des travaux est le suivant, compte tenu de la classification du chantier.
Tableau 4.1. Contenu du dossier d'tude
: CaractBristique du bton

Provenance des granulats


; Courbe granulomtrique des granulats
Equivalent du sable (propret des sables)
Nature, classe et provenance du ciment
Analyse de l'eau lorsqu'elle ne provient pas d'un rseau
public ou qu'elle n'est pas potable
. Dosages des constituants du bton
Provenance, dosage et mise en uvre des adjuvants
Essais d'affaissemer.t (s1ump test)
Essai d'crasement 2B jours
effectus conformment aux normes en vigueur (*) :

4.2. DOSSIER D'ETUDE oeSBETONS


L'entrepreneur doit pouvoir fournir, au dbut du chantier, un dossier d'tude de
btons qu'il compte utiliser. Cedemier est dfini dans le prsent article en fonction
de la catgorie des ouvrages.
Le dossier d'tude peut tre tabli partir des rfrences antrieures de
l'entreprise ou sur la base d'indications fournies par l'usine de bton prt l'emploi
retenue.

B
X
X
X

X
X

0
X
K

X
X
X

X
X

X
X

X
X

X
X

X
X
X

X
X

X
X

soit sur 2 sries de 3 cylindres chacune, les 3


cylindres d'une mme srie t,nt prlevs dans
un dlai d'un mois au plus, ces deux sries tant
espaces d'au plus 7 mois, chaque cylindre tant
prlev dans une gche diffrente ;

soit sur 3 sries de' 3 cylindres chacune, les 3


cylindres d'une mme srie tant prlevs dans la
mme gche, l'ensemble des prlvements tant
effectu dans un dlai d'un mois au plus
Description des moyens de confection du bton
Description du mode de mise en place du bton
Rsistance ca~ctrislique du bton (dtennine
conformment l'annexe 1)

.
X
X

Ce dossier d'tude comporte des rsultats d'essais et d'autres lments


d'information, qui peuvent soit treetablis l'occasion du chantier concern, soit
provenir en tout ou partie de chantiers antrieurs comparables, soit provenir de
l'usine de bton prt l'emploi retenue.

Commentaire

Enfin, lorsqu'on s'en tient aux vrifications minimales exiges pour les petits
chantiers, il est obligatoire de respecter un dosage minimal particulier en ciment et
de plafonner la rsistance du bton prise,en compte dans les calculs.

(*) On arImet donc qu'on ne peut faire tat de rsistance d'un bton' que pour
autant que l'on dispose d'un minimum d'essais effectus dans un laps de temps
/imit.

La catgorie E n'y figure pas car, pour les lments particuliers de cette catgorie,
on se rfre aux catgories A, B, C ou 0 et, pour les lments particuliers de cette
catgorie, on se rfre la catgorie

4.3. FABRICATION DU BETON

o.

Le bton utilis pour les travaux doit restercoilforme aux caraetrisliques donnes
dans le dossier d'tude. Les caractristiaues minimales du hton et de ses

Le choix du bton est fonction, d'une part, des exigences de l'ouvrage (rsistance.
conditions
d'environnement,
etc) et, d'autre part, de la mise en uvre et des
,.. __ .rl;...:
1: _ _ &:_ __

4.3.1. Confection

transport reste admissible. En Jout tat. d,ec;Juse,. Je dlai sparant la fabricatic


la mise en place complte du,btontranspqd. he do" pas excder le dbl
prise estim suivant les cas de figure de 1h. 1 h. 30 mn..

le dosage des diffrents constituants du bton peut tre effectu en poids ou en


volume avec des moyens de mesure permettant de s'assurer des quantits mises
en uvre.

4.4.3. Mise en~uvre du biton

Les moyens de confection du bton doivent tre tels que le produit obtenu soit
homogne et que les granulats soient bien enrobs de liant.

Sauf justification spciale, tous les,btorlS'doivent tre mis enplaceparvibn


Un programme de btonnage doit tre tabli pralablement tout commence
d'excution et indiquer les moyens de malaxage et:de transport, ainsi Qi
processus et la cadence de mise en place du blon. Les interruption
btonnage doiv,ent tre aussi rdllites que possible.

4.3.2. Approvisionnement du malaxeur


Les matriaux constitutifs du bton doivent tre introduits dans l'ordre suivant :
gravier, ciment, sable. L'eau ne peut tre ajoute qu'aprs un premier malaxage
sec du mlange gravier ciment sable.

Le bton ne doit tfe mis en place qu'au contact de surfaces et dans des vol
dbarrasss de tous corps trangers.

Commentaire

Lorsque les coffra'~es sont susceptibles d'absorber l'eau au d'activer


vaporation, ils doivent tre convenablement humid~fis,

Dans certains cas, if est recommand d'introduire d'abord une partie des
gros granulats et de l'eau et de faire quelques tours de malaxeur pour
nettoyer les parois de la cuve et viter que le mortier ne risque d'y adhrer.

Le bton doit tre mis en place avant tout c~mmencement de prise pal
procds lui conservant son homognit. particu6rel"'lent dans le cas de 1
pomp.

4.3.3. Processus de malaxage

Le serrage du bton peut tre obtenu par damage, vibration ou pervibratio

couches d'paisseur approprie. L'emplo'j d'adjuvants adapts peut dispense

oprations prcdentes.

Le malaxage doit tre assur. de prfrence. dans un appareil axe vertical.

Pour un malaxeur de taille moyenne, tournant raison de 15 20 tours par


minute, la dure minimale de malaxage est de 2 minutes.

Commentaire
4.4. TRANSPORT ET MISE EN UVRE DU BETON
4.4.1. Contrles avant btonnage
.?; ...

Avant btonnage, il convient de s'assurer:


a) que les coffrages ont t convenablement disposs et prsentent une
bonne tanchit;

b) que les armatures ont t mises en place conformmenl aux plans de


ferraillages (notamment en ce qui concernel~ur distance minimale au
coffrage) et qu'elles ne risquent pas de se dplacer en cours de btonnage
ou de vibration.

4.4.2. Transport du bton


Le bton doit tre transport dans des conditions ne donnant lieu, ni sgrgation,

ni un dbut de prise avant mise en uvre. Toutes les prcautions doivent tre

prises pour viter, en cours de transport, une. vaporation excessive ou une

intrusion de matires trangres. Sauf justification particulire, tout ajout d'eau


, aprs transport et avant mise en uvre est interdit.

Le .chef de chantier doit tre attentif aux risques de sgrgation que prsentent
certains modes de transporl du bton, en rechercher les causes et y remdier.

Lorsque le dlai de transporl excde 30 minutes. il est remmand, notamment


-

"" -

.-- -

_.

Si le ferraillage est dense sur une hauteur importante, il faut prvoirdesgou


pour conduire le bton jusqu'au fond de moule et viter ainsi qu'il {( cascad
travers les armature~ (risque grave de sgrgation).
.Pour la mise e"" place du bton par dversement de benne dans les murs 1
poteaux de plus de 3m dehal.!teur, la benne doit trepro/onge par un tub.
de /imiter la chute libre du bton.
Dans ce cas, il est souhaitable que la possibilit de passage des goulottes,
prvue par le projetear lors du dessin du ferraillage.
'

.Le btonnage ne doit pas se faire partir d'une hauteur suprieure3m. ,


tre vibr par couches successives d'paisseur maximum de SOcm.
Pour des hauteurs suprieures, il y a lieu de mnager soit des fentre
btonnage intermdiaires soit d'utiliser des tubes plongew"s.

Commentaire

','

Avant le btonnage d'une pice, le Chef 'de chantier doit vrifier le cof
(dimensions, solidit. tanchit, propret, humidification, huilage) et s'assure
la distance des armatures auxparois est partout respecte. If tablit pralable
un plan de btonnage en fontion des dimensions et des formes de la.pic
dbit. du malaxeur, des.
Joints.
de reprise respe~ter, des dispoSitions
ferraillages, etc ...

..1

".

_ 1. .1'1-

r __.

__

..1 _

1.

1.

... __ __ .r

~ J _!

_~_

Dans le cas des lments horizontaux de grande surfaces (planchers radier,


il est recommand ce que la hauteur de chute ne dpasse pas 80 cm.

Si la plastIcit du bton n'est pas constante,


l'eau, un coup

en rilson de difficuft d dosa!

d':i~.s~~ le.~~o.h .~an~sa.~enne petlt P:':':'~~n:_a~_;~~;!,~~,~h~

'

sche, dans une zone fortement arme o l'effet de paroi serait particulirement
important, ce qui risquerait de provoquer un filngorgement du bton.
Dans certains cas (par exemple, fonds de poutres trs ferrailles), il est prfrable
de demander au btonnier quelques gches' plus molles. Les gches trop
sches (sous rserve qu'elle soient acceptables) peuvimt tre rserves aux
tables de compression et zones moins ferrailles.
4.5. VIBRATION DU BETON

4.5.1. Vibration interne (pervibration)


_.

Les pervibraturs employs doivent pouvoir pntrer dans toutes les parties des
moules, de telle manire que, compte tenu de leur diamtre d'action (estim 10
fois le diamtre de l'aiguille), ils puissent agir sur la totalit du bton_ Les
pervibrateurs doivent tre tenus verticalement, dplacs suivant leur axe et retts
trs lentement, de telle manire que leur empreinte puisse se rempliir
convenablement de bton.
La vibration doit se poursuivre jusqu' la cessation de l'apparition des I:-ulles d'air.

Il y a fieu d'viter tout contact protong du pel vibl ateur avec tes armatures.
4.5.2. Vibration superficielle
L'paisseur des couches serres par vibration superficielle l'aide de rgles ou
taloches vibrantes doit tre limite 20 cm.
Commentaire

La vibration est une opration absolument ncessaire. En effet, la VIbration donne


au bton sa compacit maximale par limination des vides d'air et remplissage
parfait des moules. Elle diminue considrablement les frottements internes des
grains constitutifs du bton et tend lui donner les qualits d'un liquide.
On distingue:
a) la vibration de coffrage qui exige des coffrages solides o puissent etre

fixs les vibreurs et qui est rarement utilise ;

b) la vibration interne (pervibration), ralise au moyen d'aiguiNes vibrantes,

consfitues par un tube, l'intrieur duquel tourne une turbine air comprim,

lgrement excentre, que l'on introduit dans la masse du bton frais ; le

diamtre de l'aiguille est dtermin en fonction des dimensions de I"/ment,

de la densit et de l'espacement des armatures.

c) la vibratIon superficielle, ralise au moyen de taloches, de rgles

vibrantes et de surfaceuses, gnralement employes sur de grandes

surfaces: panneaux prfabriqus, dalles, chausses, etc.

il ne faut pas abuser de la vibration, particulirement dans le cas de btons

mous, car la liqufaction du bton provoque la descente des plus gros

granulats et, en surface un excs de mortier et d'eau. Il est prfrable d'oprer

par courtes priodes de vibration, mais en de nombreux points, suffisamment

rapprochs. Les pervibrateurs doivent etre retirs lentement du bton, avant

. arrt de la vibration, afin d'viter de laisser subsister des trous qui se


rempliraient ultrieurement de mortier~ de.laitance ou d'eau.
'
.Les aig~illes ,sif'f!n b~n~: ~~ couches successives doivent phtrer dans

:~-:~.

:>,

~.,:;' -~--' ~

4.6.INTER~,UPTION ET REPRISE DE BEllONNAGE

En dehors des cas courants, lesre~ris~ qe~tJ4t~@9,~,:,Iq1:v,e9,et,;esoitp~is~


sur les plans d'excution sojt soumi~~s,~I'aYisae:!:u;,g~~u'i~'.~~~p'~S. ..
.'. ',.

La surface de reprise doit tre propre, rugueuse et:eonvenablement numidifieow


traite de faon obtenir une bonne adhrence l'interface.
Les intemipliohs de btonnages d'un lment de structure doivnt tre vites
autant que possible. S'il ne peut en,tre ~insi;des,Pr:~!Jtions.dpiv.ent tr priSe.li
pour assurer une bonne adhrence du bton nquveausur" le bton ancien.: il Jau'
notamment repiquer et nettoyer vif la surface. dl! r.eplislapoury faire ~aUlir !e.li
g-aviers, mouiller longuement etabondammentcettslJrfaceafin de saturei"d'eal
le bton ancien et, enfin liminer l'eau en excs l'air comprim avant dE
reprendre le btonnage,
Commentaire

LDrsqu'une pice nepeut~en raisond~'s~s(jimef!.sions,.trecouleenlJne seuil


opration, il convient de prvoir des joints de reprise, sans les laisser au hasard dl
l'avancement du btonnage ou d'une fin de journe. Les joints de reprise ni
doivent pas spr~sEiriter suivant ds 'surfaces plus' ou mins uniformes, ,mai;
suivant des plans disposes normalement Ia direction des contraintes. Dans le.
volumes importants, on doit viter les trop grands plans de reprise, dits ft coup dl
sabre , et les rpartir en plusieurs plans (en escaliers ou eh chicanes)
Les plans verticaux de reprise doivent tre raliss au moyen de coffrage
provi~,Q1~s. On Pf!1j#: ~1mle.mf!nt f!mployer un grillalle. JrIfliU~S fin~ sotfLnJl ~

lin treillis rigide. Le flrillagereste noy dans la masse et on obtient ainsi un,
surface rugueuse prsentant un bon accrochage. Mais, daFlseecas, il faut VitE
de couler contre un grilJageunbtontrop mou (ou pauvre en grosgrahulats) etd
vibrer trop prs et trop lohgtemps, Ufaut ensuite, immdiatement aprs sa priSE
liminer la laitance qui sera accumLileaupied du grinage, travers leque/elles
sera coule.
Les plans horizontaux (ou dont l'inclinaison permet de btonner en talusj) Tl
doivent pas prsenter des surfaces trop lisses, comme c'est souvent le cas p
suite du ressuage du mortier la vibration. On peut, a dbut de la prise, piquer j
surface et crer ainsi de petites alvoles. A dfaut; il convient, avant d'excuter 1
reprise, de repiquer et nettoyer vif la surface plus ou moins dureie.
En parement; le joint de reprise (qu'il soit vertical, horizontal ou inclin) rie doit p~
se prsenter suivant une ligne plus ou moins sinueuse, mais suivant' des trac
bien rectilignes. A cet effet, on "eut pll'Jcr contre le coffrage, en fin de betonnag,
une petite baguette arrtant nettement le. bton sur. quelques centimtrE
d'paisseur.
.
.
.

Les premires gches de reprise peuvent etre enricJlies;"en,)morfief(moins (


gros granulats dans le malaxeur), notamment, lorsque le bton prvu prsente l
coefficient gravier/sable suprieur 2, 011 forsq l'effet de paroi est' iinportant.
. est contre indiqu de couler prl'Jlablement sur 'a'surfa'ce de reprise, li'
barbotine de ciment.
., .

4.7. Etuvage du bton


Lorsqu'il est ncessaire d'acclrer la prise et l durcissement du bton;on pe
Atuvaoe, Le disoositif orvu doit permettre de chauffer le bt(

nrnr,AnAI" ;. !i:nn

jusqu' une temprature de l'ordre de BOC, mais la .vitesse de mise en


temprature ne doit pas'dpasser 20C par heure. Toutes prcautions doivent fre
prises pour viter la' dessiccation du bton ; par ailieurs, les surfaces libll'9S doivent
tre maintenues sous vapeur d'eau.
Commentaire

Les procds d'tuvagedivent'donner lieu une tudeparticufire tant pour la


composition et le dosage du bton que pour les dispositifs matriels utiliss.
L'tuvage permet d'acc/18rla prise etle durcissement dans des proportions trs
importantes et de procder ertaiils qcoffrages quelques heures aprs le
btonnage.
4.8, Cure de bton

La cure a pour objet de maintenir le bton dans l'tat d'humidification ncessaire


un durcissement satisfaisant ; elle~est indispensabiepar temps sec etchaud.
La cure doit commencer ds le dbut le la prise du bton car un retard, de
quelques heures peut diminuer sensiblement son efficacit ; eUe doit tre
poursuivie pendant une semaine dans les cas normaux et pendant dix jours en
cas de temps trs sec et chaud. La cure peut tre effectue, .soit par
humidification soit par enduit temporaire impermable.
Commentaire

La cure par humid(fication.consiste arroser les suttaces libres du bton et les


. coffrages en bois,. deux ou trois. fois par jour selon latempratut:e et l'tat
hygromtrique de "air. Les suttaces libres sont les plusvufnrables et if est
conseill d'y dplqyer des paiffassons, nattes ou toiles que' les arrosages
intermittents doivet maintenir humides en permanence ; on peut galement
tend18 une couche de sable sur les surfaces horizontales. L'emploi de coffrages
impermables l'eau, tels que coffrages mtalliques ou tle, dispense d'assurer
l'humidification sur les suttaces correspondantes, tant que le bton n'a pas t
dcoffr.
La cure par enduit temporaire impermable consiste pulvrjser sur les
surfaces de bton protger un produit qui .constitue un enduit superficiel et
emp"che par son Impermabilit l'vaporation de l'eau du bton. Ces produits sont'
gnralement des mulsions de rsine quise rompent instantanment au contact
du bton frais. La mince pellicule de rsine, qui se1orme, ainsi, consf.e l'enduit
protecteur. Le produit doit 6t18 lgrement color, de faon pouvoir juger de la
continuit et de la rgularit de l'enduit.
.

Employer un adjuvant (oudeS"adjwnts compass) permettant d'accll


la prise et le durciSsement (rni5e'"ftoiS'gef).
Rchauffer les gl'anulatsen sfj:>ckouan Centrale. Il est Conseill de
rchauffer que la quantit directement ncessaire (danger de gel de l',
de condensation).
./
P.rchauffer l'eau de gchage sans dpasser 70C.
:.!
Eliminer neige ou glace des coffrages et des armatures.
Utiliser un bton tide dont la temprature est de l'ordre de 15~(2C),
moment du btonnage.
Calorifuger les coffrages pou.ravoirunersistance thermique d'autant ~
grande que les pices sontmoihs paisses.' .
Abriter le btOn frachement coi:ll~ du vf;lnt et, la limite, l'isoler dans 1
enceinte cnaL!ffe en prenant soin d'empdler une vaporation excs~
d'eau.
Pour des tempr:atures atteignant - SoC. il est prudent d'arrtert
btonnage.

4. 10. Btonnage par temps chaud


Par temps chaud, l'lvation de la temprature du bton ajoute la chal,
d'hydratation du ciment peut conduire une dessiccation importante et (
gradients thermiques susceptibles de provoquer des fissures.
'
La mconnaissance des effets d'un temps chaud (ambiance suprieure 30C)
et sec (ambiance infriure S5%humidit) peut -entrainer de graves
consquences quanfaux proprits du bton fraiS (prise plus rapide, ouvrabilit
diminue, fissuration avant prise) et du bton durci (perte de rsistance
mcanique, htrognit, augmentation de .Ia porosit...). Il est possible de
btonner par temps chaud' condition de prendre un certain nombre de
prcautions qui sont dcrites ci-aprs:
Certains ouvrages sont plus exposs que d'autres. C'est le cas de .ceux 1
prsentent une grande surface d'vaporation par rapport au volume': Planche
dalles, routes, enduit ... ils doivent donc tre protgspl~s particulirement.

Il faut viter, par temps chaud, que le bton ne perde, du fait de J'vaporation, u
proportion trop importante de son eau. Desprcutions spciales doivent
prises au cOurs du transport, de la mise en uvre, de la prise et du durcissemer
en particulier, la cure peut tre considr8 comme .itKispensable.
Les prcautions spciales prendre selon la tmprature et/!tathygromtriq
de "air ambiant sont les suivantes:

4.9. Btonnage par temps froid

4.10.1. Choix des matriaux

Dans le cas courant d'emploi de Cimel1t PQrtland sans adjuvant, pour le btonnage
par temps froid (ambiance < SOC)" on doit tenir compte des principales
recommandations suivantes :

a) Ciment

Choisir un ciment durcissement rapide (Ciment de classe 42.5 R ou

52.5).
Maintenir un rapport eau/ciment a~ssi f:lible que possible (Ele s 0.50),

\1 y a lieu de ,conserver:l.e ciment sous abri pour4eprotgerdurayonnemE


solaire.
.
Le dosage en ciment devra correspondre celui donnant.desperformanc
dsires mais sans excs pour limiter les chaleursdgages.llseraihsOuhaitat
d'utiliser un ciment de temprature infrieure 60 0 e.

.
~

__

...... _

.........

....

VuLL'-iICrlt:

-- --

--_._~-

r-'

.._- ..,..

--

sable est dconseill.

__ " _ _, ........,1 ""'1 Co:a VUldJlleS).

Lors de la formulation du bton, le dosage en ciment doit.satisfaire les objectifs de


rsistances mcaniques assigns au pralable, mais sans excs, afin de limiter les
dgagements de chaleur.

Commentaire
Pour le controle de la temprature du bton frais, if peut tre utilis la
simplifie suivante:

T--. = 0_ 1 T~ + 0.6Tgranul8t + 0.3Teau.

b) Granulats
La temprature des granulats exerce une grande influence sur la temprature
finale du bton tant donn leur dosage. On a donc intrt les maintenir une
basse temprature ou les refroidir. Les tas devront tre protgs du soleil et si
possible mis l'ombre, On peut arroser les couches successives lors de la
formation des tas. l'arrosage l'eau froide est efficace (surtout .si l'humidit
relative de l'atmosphre est assez sche) et l'vaporation rapide qui rsulte
refroidit en surface les granulats,
Pour permettre une dissipation rapide de la chaleur d'hydratation et minimiser les
pics thermiques, Il est recommand d'utiliser des gravillons prsentant une faible
valeur de la chaleur spcifique massique (opter pour des granulats calcaires plutt
que siliceux).
Il est recommand de protger les granulats de l'empoussirement pouvant
provenir des vents de sable cycliques.

c) L'eau
Il est recommand d'utiliser de l'eau froide ou ventuellement refroidie par addition
pralable de glace (ne jamais mettre la glace directement dans le malaxeur).

Il est recommand de conserver l'eau dans des citernes enterres ou ptaces


l'abri et de protger les canalisations des rayonnements du soleil.
d) Adjuvants

4.10.3. Protection et cure


les prcautions prendre afin de protger le bton et assurer son durcis~
normal sans dpart d'eau dpendent de la chaleur et de la dure du temps
de l'humidit de l'atmosphre, de la vitesse du vent, de l'ouvrage' (forme, r
surface volume) el de son environnement.
.
la surface du bton sera protge afin d'viter le dpart prmatur de l'e
gchage. Conformment ou additionnellement aux prescriptions de l'articlt
les moyens classiques de protection sont les suivants :
Pulvrisation d'eau la surface, mais il faut viter de marquer le
et utiliser de l'eau qui ne soit trop froide par rapport fa tempratLJ
bton (sinon il produirait un choc thennique) ;
Couche de sable humidifie :
Paillassons humides, sacs mouills :
Feuilles ou films en plastiques.
Mise en atmosphre sature (brouillard permanent) obtenu
pulvrisation d'eau;
cette faon de procder s'applique
particulirement l'intrieur d'en~intes spcifiques telles qUE
Iaboratoi"es ou usines de prfabrication ;
Utilisation des produits de cure

la cure peut durer de trois dix jours.

On peut employer un retardateur de prise voire un plastifiant rducteur d'eau ou un


adjuvant entraneuF d'air.

4.10.2. Confection des btons et mise en uvre


La composition du bton est soigner particulirement afin de confectionner des
btons compacts et non poreux. On s'efforcera par tous les moyens d'I)btenir un
bton frais dont la temprature soit uniforme et ne dpasse pas -30C. la
btonnire sera protge des rayons du salaU et ventuellement peinte en blanc.
On pourra arroser d'eau frache les tles extrieures.
Le transport devra durer un temps minimal. les goulottes, les canalisations (cas de
bton pomp), les coffrages devront tre protgs des rayons du soleil (humidifier
les coffrages en bois), la mise en place devra s'effectuer rapidemer.t et l'on
prendra un soin particulier pour obtenir un trs bon compactage du bton.

JI est prfrable par temps trs chaud (entre 30 et 40 oC) de btonner l'aprs-midi
ou en fin de journe.

En effet, <;ians le cas d'un btonnage effectu le matin, la chaleur d'hydrala60n se

dgagera au moment le plus dfavorable c'el';t--dire celui o la temprature

extrieure sera la plus leve.

- 32

Par ailleurs des dispositions particulires doivent tre adoptes :


Ds que la temprature ambiante au moment de la mise en pla~
bton est susceptible de dpasser 35C
Os que la temprature du bton est susceptible de dpasser 7
pendant sa prise,
Ds que la temprature du bton est susceptible de descendre
dessous de oGe, jusqu' ce que la zone de surface ait atteint 1
rsistance suffisante (par exemple 5 MPa pour une daHe)

4.10A. ColItriiM
" est parfois indispensable de connaitre et de suivre la temprature du bton
moment de sa mise en place, l'hygromtrie, la temprature de l'air
ventuellement la vitesse du vent
On peut utilement se renseigner auprs des services mtorologiques.
Les contrles seront plus frquents par temps chaud qu' 20 e, surtout en ce c
concerne les temps de prise, l'ouvrabilit (slump), la teneur en eau et Il
rsistances mcaniques. Oes prcautions particulires seront prises afin (
protger les chantillons de bton prlevs destins aux essais ainsi que lors c
leur transport ventuel dans un laboratoire extrieur (les essais nonnaliss tal
G

effectus 20C).I1 est assez difficile de conserver des chantillons de bton


soumis aux mmes tempratures que le bton de l'ouvrage. Afin d'valuer la
rsistance du bton en place on peut utiliser une mthode nondestruct.ve {vitesse
du son, indice sclromtrique , voir annexe 1).
4.11. REBOUCHAGE, RAGREAGE;PERCEMENTs ETsCEl.LEMENTs
4.11.1. Rebouchage, ragrage et finitions

CHAPITRE V:

.VERIFICATIONS
Les vrification-s techniques minimales qr incombeDt .l'entrepreneur sont .le5
suivantes, les diverSes commandes des matriaux lant elles-mmes conformes
aux prescriptions du chapitre III.
5.1. VERIFICATION CONCERNANT'-LE$ARMATURES:

Les rservations ncessaires l'excution des ouvrages et qui ne peuvent


subsister l'tat dfinitif doivent tre traites de faon qu'elles assurent les
qualites requises pour l'ouvrage fini.

Tableau 5.1 Vrifications concemantlesannatures

Si les ouvrages prsentent certains dfauts localiss (armatures accidentelieme'lt


.mal enrobes, paufrures, nids de cailloux, etc.), il convient, avant d'excuter le
ragragequi s'impose, de s'assurer que ce dfaut n'est pas de nature mettre en
cause la conservation des qualits de ces ouvrages, auquel cas tous -travaux de
rfeCtion ncessaires devraient tre entrepris avant ceux de ragrage.

Des oprations de ragrage (dressage des surfaces et des feuillures, enlllement


des balvres, traitement des nids de cailloux etc.) peuvent tre ncessaires pour
respecter les tolrances dimensionnelles de l'ouvrage fini. Il y a lieu ,j'attacher une
attention particulire ces travaux de ragrage par des pri0de6 d'.:m-erventiofl et
le choix des produits adapts.

Inspection /essai

Objectif

Rteption des
aciers soit
faonner, soit dj
faonns

Examen du bon de
livraison;
Examen visuel de la
liVraison

S'.assurer que la
livraison est
conforme la
commande

Acier mis en place


avant fermeture du
coffrage ou avant
btonnage

gnral:
Inspection visuelle
- cs particulier (") :
Inspection lIsuelle
confirme par
quelques mesures
de contrle (....).

Conformit au plan;
bon arrimage et
tolrance

Frquence

A chaque livraison

A chaque coulage

4.11.2. Percements et scellements

- Les percements et scellement effectus :posterioridans le bton durci doivent


-tre exct/ts de-~ ~ 1'I'e' eeml'l'Oi'lIeUent p-astes qualits reqa,ises (Je
l'ouvrage fini. A cet gard, une attention particulire doit tre accorde au choix
des moyens utiliser.
4.12. PIECEs PREFABRIQEEs EN BETON

Les phases de stockages, manutention, mise en place et taiement des pices


prfabriques doivent 1re excutes de telle sorte que les qualits requises pour
ces pices et l'ouvrage fini soient obtenues, aprs traitement des dtriorations
mineures qui pourraient survenir au cours de ces oprations.
La stabilit de ces pices prfabriquees doit, en outre, tre assure durant toutes
ces phases.

Un schma de levage dfinissant les points de suspens~n et les forces des

dispositions du systme de levage et si ncessaire. toute prescription

particulire, doit tre disponible.

Le poids total et toute possibilit d'cart doivent tre prciss pour chaque
lment.
_.
;

" il s'agit par exemple de zones de, ferraillage complexes o la position et la forme des

fm:iers jtJntorrr6le dtermlnanl OU d'aciers de ~a--fauxde dalle.


.... dans certains cas tels que ceux des aciers de porte--faux de dalle, le rsultat des
vrifications doit faire l'objet d'un document crit
5.2. VERIFICATIONS CONCERNANT LES CONSTITUANTS DU BETON

Les vrifications concernant les constituants du bton sont fonction de la


classification des chantiers donne en 4.1
La catgorie E n'y figure pas car, pour les lments courants de cette catgorie, on
se rfre aux catgorie A, 8, C, ou D, et, pour les lments particuliers de cette
catgorie, on se rfre la catgorie 0, sauf en Ce qui concerne le contrle du
bton (article 5.4).

Tableau 5.2 : Vrification des constituants du bton


i 1*\
Examen du bon de
livraison

2
f-

Granulats

Frauence
Oblectif
A chaque livraison (a) (b;,
S'assurer que la
livraison est conforme
la commande
A chiquelivraison,
S'assurer que la
Examen du bon de
livraison est cOnfOl1Tle
livraison
la commande
Comparer avec l'aspect A chaque livraison
Inspection visueHe des
normal, du point de we

matriaux
de la granulomtrie, de
la forme et de la teneur
en imourets
Analyse granulomtrique Juger de la conformit (i) la 1-livraison d'une
'par tamisage
nouvelle provenance peer
avec la granulomtrie
les catgories B, C et D
escompte
. (ii) en cas de doute la
suite de IPmsoection visu elle
Evaluer la prsence et (i) la 1.... iMaison d'une
Propret des granulats
la quantit d'impurets .'nOuveHe provenance pour
quivalent de sable
les catgories B, C etO
(ii) en cas de doute la
suite de.I'f!spedioo llisJJeIIe
..
(rii) priodiquement Cale :
Essai d'absorption d'eau Evaluer la teneur en
3
tous les 300 m de bton
eau efficace du bton
cOrrespondant
3
CatO : tous les 150 m
De bton corresoondan1
,.
A chaque livraison (c)
S'assurr que la
Examen du bon de
-IMaiseR et Ile l'ti~ette-

de l'emb<J\\age
la cmrr'8"de
Comparer avec l'aspect (i}.A chaque livraison
Inspection visuelle de
DeI1dant l'usaae (dl
habituel
l'adiuvant
S'assurer que l'eau ne (i) au dbut du chantier si
Analyse chimique
. contient pas de
l'eau ne provient pas d'un
rseau public ou n'est pas
malires nocives
potable
fin en cas.dedoute

Ins

Matriaux

1 Ciment

5.4. VERIFICATION DU BETON

..

.4
~
",,'

'.;"

.~

1
Adjuvant

fin

Eau

(*) Le~ rsultats des contrles par analyse ou essai peuvent tre demands aux

fournisseurs)

. ..... .','';. : .

. a) il peut tre utile dans certains cas d'effectuer priodiquement des


prlvements conservatoires pour des contrles ultrieurs ventuels dans les
conditions prvues par les prescriptions en vigueur.
b) il peut tre demand aux fournisseurs de ciment de communiquer toutes
informations techniques utiles sur les caractristiques des ciments INrs,
notamment court terme.
c) il peut tre utile dans certains cas d'effectuer priodiquement des
prlvements conservatoires pour des contrles ultrieurs ventuels.
d) il peut tre demand aux fournisseurs d'adjuvants de communiquer toutes
infonnations techniques utiles sur les caractristiques des adjuvants livrs.
5.3. VERIFICATION DES EQUIPEMENTS
L'entreprise doit s'assurer priodiquement du bon fonctionnement des
quipements et de la prcision des appareils de mesure qu'elle utilise.

5.4.1. Bton'trais
5.4.1.1. Bton confectionn sur le chantier
Les vrifications du bton sont les suivantes (voir tableau 5.3).
Pour les ouvrages particuliers de la catgorie Eon se rfre au minimum la
catgorie D.
Commentaire

Dans le ~s de coffrage glissant et/ou'dails Je cas dersistanc 'caTctrlstique


du bton au moins gale 30 MPa, des vrifications complmentaires peuvent
tre utiles pour s'assurer, avant coulage du bton, que celui-ci offre les
meilleures garanties d'obtenir les caractristiques escomptes. /1 s'agit par
exemple de l'augmentation de la frquenc.e des VriflCaUons. prcises dans le
tableau, de l'analyse de composition sur bton frais, etc..
Tableau 5.3 : Vrification du bton confectionn sur le chantier
Bton
1

Irl$petiorWEssai

ejeetIf

~tIeMe

Inspection 'lsuelle

Comparer avec
"aSpeclnbrmal

.A chaque chargement

Ouvrallllit

Mesure d'ouvrabilit pour


les calgor'es S, C et 0
Evaloer la conformite
avecfoovlabilit
requise

(1) Au moment d'un


prlvement pour essais
surblon durci

(ii) en .cas de doute la


slite de l'inSpection visuelle
(IIi) Priodiquement:
CatS. C : tous \es 300 ma
. . .. Catg; 0 : tous 150 m3

. l V-"ffication est faite dans

Teneur en air

Essai nonnalis

. Vrifier que la teneur


en air entran est
correcte

le cas d'utilisation d'un


entraTneur d;ilir ; la .
r-quenceest la mme qoe
celle donne en 2 ci-dessus

5.4.1.2. Bton prt l'emploi


Les vrifications du bton frais sont l/esdonnes au tableau 5;4 ci-aprs :
Tableau 5.4 : Vrification du bton prt l'emploi
Bton

Inspection f Eual

Obj8ctif

livraison

Examen du bon l:ie


livraison

S'assurer que d'aprs le


bon de livraison ~ est. :Acl\aque livraison
bien confOl1Tle la . - .
commande

Ouvrabilit

Inspedion 'o'isuele

Comparer 8vec:hspeex
nomial

kehaque'
livraison
..

Evaluer la c:onformit' ..

Achaqull.liyrison

Frequence

Mesure d'ouvrabilit

Avec l'ouvrabilit requise

l'

fek = f an_k s

Commentaire:

Le fournisseur de bton prt femploi doit obligatoirement communiquer toutes


informations techniques utiles sur /.3S caractristiques du bton livr, notamment
court terme
5.4.2. Bton durci"
Les vrifications du" bton durci comportent:
d'une part, un examen visuel complt au besoin par des auscultations
lmentaires qui permettent de s'assurer que le bton durci prsente
l'aspect et le comportement d'un bton nonnal,
d'autre Pl:irt, des mesures de rsistance dont la nature et la frquence sont
dfinies ci-aprs en fonction de la catgorie du chantier.
Les rsultats de ces mesures sont romparer la rsistance caractristique fc28 ,

s ... ~ 'Tl,ld-f.",f"n ~13 .

-..

(n-l)

k :C~efficient dpendanFdEfl probabilit d tipassemehtdl~


rsistance accepte
. Exemple :."k= 1.64 aorrespondiauimoins 95%. de dpassement etai
.plus 50/0 de non atteinte .'
Les vrifications du bton '. durci de.$lrnents .particulierssorit dfinies soit pa
avance dans les documents particulierS du march ou . sUr' proposition' dl
l'entrepreneur, soit.av~n"tmut dbutde r~is!ilionparaccord_elJtreles partieS.
.5.4.2.2. Bton prit l'emploi

Les rsultats de ceS mesures sontcons!gns.

Le btoi1 prt l'emploi :tantun produit en unit fixe ou fOraine, sa mise enuvn
doit rpondre aux dispositions du rglement technique y affrent.

Un doute la suite de l'inspection visuelle et/ou des rsultats de mesure de


rsistance dfavorables peuvent amener reconsidrer pour l'ouvrage concern,
la nature et la frquence des vrifications du bton durci.

5.5. VIR'FICATIONE.iN FONCTION .DES PHASES DE CONSTRUCTION

5.4.2.1. Bton confectionn sur le chantier


Les vrifications du bton durci sont donnes dans le tableau 5,5 ci-aprs en

fonction des diffrentes catgories de chantier,

Les mesures de rsistance sont obtenues partir d'essais de compression

efrectus sur prouvettes cylindriques ctr cubiques conformment aux rgtes.

" techniques en vigueur. La frquence minimale d'chantillonnage et d'essais ainsi


Que les critres de conformit pour la rsistance la compression par rapport la
rsistance caractristique 28 jours sont donnes par le tableau 5.5.
Tableau 5.5. Frquence minimale d'chantillonnage et critres de confonnit
des resultats d'essai de rsistance la compression.
Classe de
chantier
Catgorie A

Catgorie B,
C,DetE

Frqlience

. Conformit

Pas d'essai de rsistance

3 chantillons pour
les5O premiers m3
de la production.
Au-del des 50 premiers
3
m de production:
Un chantillon tous
3
les 150 m ou un
chantillon par jour
de production.

"

"

Observation

DEs essais d'information .


l'aide du sclromtre ou
l'ultrason peuvent tre
raliss titre indicatif.
Rsistance moyenne Un rsuUat d'essai est issu
de lamoyenned'au moins
de 3 rsultats
trois prouvettes par
fcm~f",,+4 MPa
chantillon et lorsque
el
l':endue des rsultats est
Rsistance individuelle
suprieure 15% de la
"fci!~-4 ",",Pa"
valeur moyenne les rsultats
seront carts sauf
justification acceptable"

fei : Contrainte de rupture d'une prouvette individuelle de bton i


f cm : Contrainte moyenne de rupture du bton
fek : Contrainte caractristique du bton
Avec:
~

Les oprations de dcoffrage sant effectuer lorsque le bton a acquis ut


durcissement suffisant, compte tenu des conditions climatiques, pour pouvoi
supporter sans dfonnation excessive ni dsordre les sollicitations qui en rsulten1
Pour des ouvrages de mise en uvre non habituelle et/ou fortement sollicitl:
l'accord de l'ingnieur d'tudes dJi' tre demand. Les charges appliques el
cours de travaux: doivent tre compatibles avec le bon comportement de l'ouvragl
en phase de tra::vam::et an phase dfillit.:ve, Wl1lple tenu de sa conceptioll et cf,
son calcul.

5.6 VERIFICATIONS PARTICUUERES

5.&.1. Vrifications effectues par l'entreprise de ralisatiDn (concernal1


les btons)

Au dbut des travaux de btonnage. l'entreprise de ralisation doit informer 1


Matre de l'Ouvrage ou le bureau d"tude charg du suivi, de la provenance d
bton en prcisan., soit la fabrication sur chantier, soit bton prt l'empl(
fabriqu en centrale
l'entreprise doit s'assurer que les exigences reJatives la qualit des btons mi
en uvre sur le chantier sont respectes.

A ce titre, l'entreprise collfiera l'ensemble des oprations de contrle des bton


frais et durcis un laboratoire agr, depuis le prlvement jusqu' l'crasemer
des provettes tout en s'assurant de ra consistance du bton frais l'aide d
cne d'Abrahrns ou tout autre essai quivalent.
Quelque soit le lieu de fabrication du bton, des prlvements sont obligatoires a
niveau du chantier.
le laboratoire doit indiquer la date et I"eure du prlvement, le poste d'ouvrage d
destination du bton, la rsultat issu de l'essai de consistance ainsi qu'un
codification pennettant d'assurer la traabilit des prouvettes prleves dans u
procs verbal sign p,ar son reprsentant et contre sign par le 'reprsentant d
...
. . .
."

-.

CHAPrrREVI:

5.6.2. Vrifications effectues par le charg du suivi

CARACTERISTIQUES DIMENSrdNNELtES DES OUVRAGE

Le charg de suivi travaillant pour le compte du matre de l'ouvrage, se rserve le


droit de procder ou faire procder par un autre laboratoire agr toutes
vrifications complmentaires ou contre essais__ Dans ce cas l'entreprise de
ralisation doit apporter t'assistance ncessaire
.
Toutes tapes de vrification de la consistance et de pr~lvement d'prouvettes de
bton doivent tre consignes dans un procs verbal :sign par le reprsentant du
charg du suivi" le. reprsentant de l'ent~eprise dE! ralisation et , ventuellement.
l reprsentant du .Iaboratke agr ngage' ct effet.
'
.
5.6.3. Vrific~tions effectues pr le contrleur technique de la
construction
Le contrleur technique de ta construction, peut effectuer, par sondage ou
l'improviste, des vrifications de conf(;>rl'nit des. caractristiques des btons par
rapport aux exigences normatives et contractuelles. Dans
cas l'entreprise de
ralisation doit lui apporter assistance. Le contrpleur est tenu de transcrire sur la
cahier du chantier l'ensemble des informations relatives aux essais de consistance
et aux prlvements effectus sur btons frais ou durci.

ce

6.1. TOLERANCES DIMENSIONNELLES DE CONSTRUCTION


6.1.1 Ouvrage fini
.Les tolrances d'implantation qui concernent ls carts de construction par ra
un repre gnral ne sont pas traites dans le prsent document.
Les chiffres donns ci-aprs concernent les ouvrages parements soigns
documents particuliers du march fDPM) doivent, si besoin est, fixer les tolre
.pour les ouvrages parements courants etordinaires
envisags .plus loin.
. .
\

Les tolrances dimensionnells de construction sont donnes dans les figun


aprs:
.
Ecarts admissibles pour les poleauxefpoar les murs (Fig.6.1)
Ecarts verticaux admissibles pour fes poteaux et les murs Fig. 6.2)
Ecarts admissibles pour les poutres et dalles (Fig. 6.3)
,
Ecarts admissibles des sections (Fig.6.4}
Toutes les cotes sont exprimes en mm.

,,-1Nawt

Irl

DoNuillUMi
~ltnaison,:IlJnpdeau IDuImnu dans

Il

un bftmanl d'un eu da plusilRJrs tages

kst _ _
Lapklsllt'8ndl
deuxvaleunr.

l1i3oo

ou

.::::

15!T1m

l,
cart lntnI_s lNIur 18$ lIol8aux lJf les murs

t.

La plus granit
deUltvaleurs :
t'3D

ou
15mm
~,

i~ ... ,

.l

!>='It .tJ:2

t.

1"----W

.....""'----

La piUS granct
deuxvaleurs :

"i3oo

ou
15111n'!

~-

ct""

POsMillll de __
poleau ou d'Un mur lDul riiWiIu pr
~ 1\ la 'MIIieaole de son centre au nMau lias cI'Une

'

.r:; h '7

llQJI'8 ~sielfi 1agllS:

n,llOmIIr8 ~

awc:

n~1

L. plus grand<
deUlt valeurs:

50mrn
ou
.I:h:i200:

- h_h.

Figure 6.1 Ecarts admissibles pour les poteaUXi,et powdesmm

N'Jo;

DIISaipIion

TlIIII8IItrcalt

ai ,..

.Di$lance entre ,aYIlS

O"

-~.'

cart adminIIIte ..
~<~....

Gd

..

I.a piUS grande des deux


\/;l(et,>..

!! -.'..

2lJ mm
ou
U600

:t

hlNivealIi
.

...

i app;JIS

d'tages ton~cutifs au lIrol! des .

L+A

::~~:.~~-~~

.... :"::,'

.1

1;1~;l'.~~~~Ij tl

"'-=2500mm

'1_ inI8rpo~Onliii'lif8

l':-f:;:; =:::;: :;:'.:.:;

Figure U

.
1~

TYjieS d'ait

----1

5:

'jPoSibon d\;ne !iaIS(l~ pO1re-pofeau repre par iapPo,!-,au


polaau.
',' .,
.

1 Ib= dlmeriSin dt; llo~a sui\;anlla direction de A.

'~

,!~J~

'

;~

t~-=::r
1
-.

='!ji eeT il~

l'ppui.

r--:-;-'"7:~ !
l,',~ -.': . " ". :. . <1

1La plus grande des dellA


lval~J"":

ILa plus grande des l1eur.

Rs1Ure 6.3 Ee.ts admissibles pour les poulies lit cilles

15rni!!

II="lIl1mm.~) ....

51'
. ,
e

E
<1-

+15mm

112:2500mm,'c'Ju) . . . .

<[.

"~lidan.~irIlJlOr

'-20

mm .

'1eS~~,.

~=~~~r~=~+~~

le =

enrolliage rel

Oji

<-10mm

1
c.... =ennHIagE millirmli1i'requis

!YaleIJrs ,

tll20

10mm

h~1~mm.~)

' --:, '. - :':


!'
1 ,.! .,,-,-,
','
'.,.;
.".;
.
'.'"
'-1

tbnO
ou

.tcJ,xn}

tAIt.nisslble ..

et i=lloteau

.
'
.
i dislal\e tt;c.riqUl! l'ar~te.

JJOisr les valliiJtS' ,

'.

IltimdiiJeS~"

PllUrlOul8 \IllleIwde Il:

Il IPosition diI rarmalure paSSM!


Section tnlnm!f$~e

:!:~

'.' .' ,::t,Qsition de:'axi,> d\.n appui Par rapPOr1 alJ sU;;Prirl

1 j
:

Desu"',

,' ;;i

._-

Ecarts verticaux admlssib18s pour les pofRUx et les murs

t30mm

",:umm

-I._.:.:;~~:::..;.~~:?::-.;:;....:-.i..

t15:nm

poleaux .

'IPourlj,c 150.mm ,

'l~'=;;",

::r::

,IAppIiCa1iI~ aIJl[pOon&l dall~s;1!f

2flmm

<

ill"!

admis!liblaA,
t10mm

If -= dimensIOn dans une setllon.

. a IDlmensiOll de ta sedlDn

f+ !\

tait .

oitscript,on .

Types d'8t:art

,N'

'.

. ..A= cad8ilmissible SUTCn

.
.

"

'l'

h =haueetlr de la sect"'
~-~j;'

NOTE ft lISl posdllR d'augm8nIIir dlI1 S mm.l8s6cads ~ a!lmissillles,pourllls,lIIITO~des lIfIIlmIs des


romsdanS Itdes *"'nls de biIon des
c" . . " . ;:-, "C '. " ,,' ,,: ' ; : - " . . . ' . '

fomI.ns:

11-=~iwI8~nt

clR.-.nillld

,~IC+Ar',

,. " .

(1

0;08!

(.

1
~, ~

Lenllieurs mies AppllqullllrllnpQ$iIIOIISlt'lIJI~-8l~it,

. RgurwUEAlfnd"'~"~f:

Les carts relatirs la distance entre deux :p~rtis d'ri~~gs" SOl1t estim.
habituellement pa r cumul d'un,' carfsur 3Is<diStfices,:eritfe F'lans m()yens
. axes) d'ouvrages et d'un cart'sur les cotes de diililsiOnt1emei1t'd ces ouvragl
prrapport leurs plans moyens '(ou-aiCes)f'

don,:d;~~,~:~~~'~Wli5~r\~~;poqr:ms,~

Les.prescriptions rsultent.
de dimensionnement et, d'autre part, destdleranCs'sU"'lSd~e,gt:ijn~l

. moy~:ns(ouaxesl.q~i ~nt ha~jW,~~~~"'t,~EffiJ"~~I'\~ ~"ij;~n::i&~~Elorsql


ces distances sonllnfneures 7,5 m,
. . .'
-"m.', ',>,'C

Les tolrances ci-<lssus 'ne" 'compf:nnenflfaijl~ft)~tiris'yfS()us le

.SoHicitatiorls agissantes) qui'S-'pttiduiseiltiap\'S1lifmiS'"~;!F::' 5,


Le respect des valeursmentioq~~,Ci;1~S!J~::~,i;~"

rsi$tance et de stabilit ,despuvrag~s ,i~I$:;R4~,cpil.i\

(voiles minces. votesminces.~.);,en.CaSded~~~,

dterminer les moyens appropris pour

y '1'emali

consquences des carts sur la stabilit de l'ouvrage et sur


raliser les autres ouvrages..

ra

possibilit de

Sauf disposition contraire des DPM. des hors -profils plus importants que ceux
rsultant des chiffres prcdents peuvent tre admis, soit qu'il s'agisse d'ouvrages
ne ncessitant pas un parement soign, soit qu'il s'agisse de la consquence'd'un
processus constructif. spcifique (coulage pleine fouille. coulage contre terre.
etc.) pour alitant que ces hors profils ne compromettent pas la stabilit de
l'ouvrage.
Les petits ouvrages (trmies, rservations ...) sont reprs dans leur ouvrages
s.uPport (dalle, poutres ...)par des cotes de positionnement et des cotes de
dimension. Les carts admissibles par rapport ces diverses cotes sont de 2cm.
6,1.2, Position des armatures
La position des armatures dans les coffrages est examiner en relation avec les
prescriptions d'enrobage et d'cartement figurant dans les rgles de calcul ou de
construction en vigueur et avec les indications particulires figurant sur les plans.
concernant notamment la protection desarrnatures.
L'enrobage est dfini comme la distance de l'axe d'une armature la paroi la
ptus voisine diminue du rayon nominal de cette armature. t'attention est
attire sur le fait que les rgles donnes ici sont valables pour toutes les
armatures, qu'elles soient principales ou secondaires.
Les enrobages minimaux fixs rglementairement doivent en outre tre
respects. Il convient enfin de prvoir l'enrobage minimal compte tenu de la
dimension maximale des granulats et de la. maniabilit du bton .
A cet effet, l'enrob~ge de toute armature est au moins gal :
- 4 cm pour les ouvrages la mer ou exposs aux embruns ou aux brouillards
salins, ainsi que pour les ouvrages exposs des atmosphres trs
agressives, Les distances de la mer auxquelles il peut y avoir exposition aux
embruns ou aux brouillards salins dpendent des circonstances locales (nature
et trac de cte, conditions d'exposition aux vents dominants). L'attention est
attire sur ce qul ne semble pas y avoir intrt augmenter. dans les parties
tendues, l'enrobage minimal fix pour les armatures des ouvrages la mer,
sauf pour les pices massives.
D'autre part, une protection efficace des armatures ne peut tre offerte par le seul
respect de l'enrobage prescrit; il est non moins essentiel que le bton soit
suffisammnt dos en ciment (350 400 kg/m 3) et qu'il soit aussi peu permable
et hygroscopique que possible (donc qu'il prsente une bonne compacit}, ce qui
ne peut s'obtenir que par l'tude srieuse de sa composifion et par le soin apport
sa mise en place ;
- 3 cm pour les parois non coffres sUsceptibles d'tre soumises des actions

agressives,

Il en est notamment ainsi des faces suprieures des hour(jis :

2 cm pour les ,parois exposs aux intempries ou susceptibles de l'tre.

exposes aux condensations ou, eu gard la destination des ouvrages. au

contact'd'un liquide (rservoirs, tuyaux,'cahlisations, etc,):

.. 1 cm pourdes parois qui seraientsitlies'dansdeslocaux couverts et clos et

qui ne seraient pas exposes aux condensations,

L"attention est attire sur le fait qu'un enrobage de 1 cmme Satlraitadmettre. i


r~xcution. des tolrances en moins par rapport cette valeur nominale. Le stric
respect decelle-eiexlge -en partlculier'iune' densit convenable de'cbles Ol
carteur entre les armatures et le coffrage.
L-es: enrobages'des anndUresdoivent tre':assurS' aprs enlvements ventuell
de matires postrieures la mise :en' place'du btDntelsque bouehardage
i ' i :
lavage ou brossage prcoce (1).

S~uf justification

particulire, aucun cart en moins n'est ad~isj)c)u~,1~,djstanCf


minimale des aciers aux parois et pour les distances miniinal~ deS' adlilr:sentrl
eux (2).
'i;
. '.,' .
.",",
D~ns le cas des aciers principaux des lments flchis lels que les dalles, POUtrel
dalles, poutres, linteaux, J'cart admissible en moins sur la hauteur Utile esllimitl
aU ~ngtime de cel'~iavecunminimum-de 1cm. etunmaximum de Scm, .

ta tolrance surle'dfaut Cie longueur d'une barre ou sut'tePositionnement d.a la

6arre le 'fon~i .d'sonaxe', ou sUr le df~t de longueur de 'recouvrment de cette


b'arr avec une autre, est habituellement de 3,5 fois 'Ie diamtre de ,cette barre
sans excder 5 cm. Le bureau d'tudes doit signaler, sur les plans d'ex'cution,
tes 'cas: particuliers pOUr lesquels des tolrances rduites doivent tre-retenues
(p-ar exemple : certaines positions d'ancrages d'armatures' sur des appuis
~,
troits...).

Des valeurs plusimpoi1artts pe'Qventtreadrriises ~'prsavis del'ingenieu


d'tudes. - .
.
"', .
'.
, . - '. .
.
.~

fiansie

taS

des aciers prhlcipauilC"de$: 16",en~,porleur$.d~lancementcourarr

tels. qye Pltel:lux"mun; porteurs " .. ,J~~l)!'f'pcee.,:, plus ~~l;Ir\lfc!;,dj~taIJFe:.cl~$.acier


!u p8r~nent estlimiteau vingti~~~el~.PTus:~tite;dim~~~~,oominimur
de 1
et sans que .l'!lrObage.~e~'s'l:Iieispui$s~exder:;.~~vBleur maximal
de 5em (3).
' . '.' .
..'
.
. .'
. '
.

cm

~iespet ds ''.alersmentinIJ~es\Ci~,d.~ssu~,di$PeJl$e::,,~es
justifications.d

rsistances et destabiHt des' ouvrges tls . qe construits. En cas d

dpassement, on examine, eh vue de dterminer les moyens appropris pour

de l'ouvrag
remdier. le cas chant,les COfIsquenceS'~dest:.carls;.surla';stabilit

,et sur la'possibilitederallserles '8utr:es'ouvrJge~ib:


Commentaires

. (1) Certains aciers doiventt~pp~itionns et maintenus en place ave


. preciSion" durant /ecM/age dU"blon rthaPjlu~ iSSiJr"t~i/if:,~ta~H('de
balcons, aciers concerns par la tenue au feu,aciersdesiiEifirfiirits'e'xpoS6
aux Intempties et autres actions agressives).
D'autres ac;ers peuvent, par contre, trep/acs..de;fayq1Jmoins prcis
(aciers de construction, espacement des cadres en zone,,,@arit~.,.).
(2) Cette exigence de distance minimale conceme d'aliGtr:li)l.buf9tW ditude
dont les plans d'excutio,f1 doivent avoir tconus::'af.TflT2'TSi:1ite'qu;
permettent le respect de cette clause. Une coordination entre le burea
d'tudes et le chantier peut-tre ncessaire ce sujet,
(3) on peut considrer comme lancement courant tr'lirttJlfiitiifh;qu
au nlus aal 50 ou un lancement gomtrique au plus gal 15.

.. 6.2.:E'JATS:DE.$UREACE:

TABLEAU 6.1. Caractristiques desdiverS parements

',j:;'

~.2.~k. parelJ,lent~:,~d~~' "p~r~ls, lat~'rales:de~:~~'",!;t~ot~au~~d~a:sous

:::,,:
faces

parements

i , .

i1~agit,enparticulieMes.parois

tatraies 'dS:'mu.,et:po.ieaux.des sQ\tsJaces des,

-dallesetpoutt'es,el:joues.latl7l'asl de$;po!Jtlres.;

'.

Bmentain

On distingue quatre qualits de parements de bton:

- pere!11ent lm~ntaire

: paremenlbrdinaire .

.' . paremenf'coraht ...

- parement soign (voir le commentaire ci-dessous).

Ordinaire

,Planit d'ensemble Planiiti 'Iocal


rapporte la rgle de rapporte il un
rglet de 0.20 m
2m
(creux ~aximal
sous ce rglet)
hors 100nts
. Pas de spcification Pas de spcification
Dmticulire
particulire
7mm
15 mm

Courant

Commentaire "
Le paremnt/imnta/reesf 'genralemerlt: reserVauxpatbis'de 'locallX'
I!tilitairespolJr}e,Sq;u~/s ufl6,/Jnition soign.~e;' Q,'e,st pas p~e.e.s.s;Jire. ()1!:allX
paro{s:desf!n~s:,soit~"re.,evoi;;, un~}[nitioir; rapporte'pplicitJ~ur ./e
.~I.fpport,sqit .<J.t~ masqu's par ,uneIQi~on.:ciedoublag;indpendantede
cs pB;roi~.
,.:'.... "
.'
,

Le .parement-p!'dinaire peut convenir '.pourles .emplois'Ci~dessuslorsquela


'. parQi ~de$~ drevoir LmenduttJe parem~ tt:aditionneJ pais... .
Le parement courant correspond par exemple des ouvrages susceptibles
..ci~. ~cevoifJ/es finitions ,cla.ssique~ ./e:P<Jp~~ pelats, ou peintures. Ql9Y~.IJ,,!ant
lIn reboUchageprafable .' et j'applicatiOn d'un 'enduit gamissanfAs8CJt
indication contraire des DPM. ces travaux de rebouchage et enduit garrHSS8f1t
.. , 1Ufsont pas, ta'~dtH'l1fI'BPlis dsfillBS.'llV)
'~. L~Pareme'Jl:sO!9".cdnVintaxm!"les us-agesque1e'pa;i:trint. tarant
"mais' sameifleurfinitionpermetd IiriJitefles travaux 'ultrieurs de
'ivtement ventas/et n'exige qU'uf,: moitfdf p'pariitldn. ' ' . . ' .'. '.
En l'absence. de t.ute. indication ties .DPM.. les,Piiremenls . lm~ntaires et
ordinaires sohlcolisidrs oomm' dmisrespctivementp6tJrl btohlloharm
e'Hebton' arm. "
.'
,..
.
., .

ependant;le.~a~mntextrieUrdes'ouvrage~eXIXlSslaq;)Ije

Soign

e~, c~rii~tri~iC1e~','d.~sp~rements:dfi~s,ci.dessu,s~sQne.groupe!S-.dams

f~p'.e,au>,6.;l~prs

..... ~.

.....

."

',,'

"

.; .. ..,.

.....

"

.....'."

'"

..
".,":'.

;~

.,.

. .
~

-~'- '.~

.'

Pas de spcification partiOlire


Uniforme et homogl'!e Nids dE
cailloux 'ou zones sableuse!
ragres.
Balvres-affteures par meulage
Surface individuelle des bullef
infrieures 3cml profondeUi
infrieure 5 mm
Etendue maximale des nuages dE
buUes25%
Artes et cueillies rectifies e'
dresses.
Identiques au parement courant
"tendue des nuages de bulle!
tant ramene 10%

Commentaire
Les colonnes 2 et 3 de ce tableau ne peuvent s'appliquer qu'aux paremenl
plans ; pour les parements motifs ou reliefs, les indications de ce
colonnes doivent tre adaptes chaque cas, seule celle relative la qualit
proprement dite de l'piderme restant ,directement appHcable .

6.2.2. Parements des suil'faces de dalfes et planchers


Les spcifications concernant les parements des surfaces de dalles, dallages t
planchers sont donnes dans le tableau 6.2 ci-aprs.

TABLEAU 6.2. Parements des surfaces de dalles et planchers


Surface

Bton brut
Bton surlac
parement courant
narement sninn
Bton
Chape
i
inCOl'DOre
ChaDe raDDOJ1
Ca. p.rticuli.... des
dalles prfabriques
parement'coulant
Darement solan

Planit,
' locale Tolrances d'a.pect e
Planit
rapparte il unrigletde
.utres spcifications .
d'ensemble .'

rapportEl i la 0.20 m (creux maximal


sous ce rglet) .hors
rglede2m
.
1ioints
Pas de spcfficalion Pas de spcification Pas. de spcificatlo
1 oarticulire
1carticulire
1oarticulire
10 m'Il
7mm
7mm

3 mm

5mm

2mm

7mm
5mm

2mm
1 mm

Aspect rgUlier
'AsDect'fil'i et rouner
Aspect fin et rgu6er

2mm
2mm
'.

,AsDecIIisse fin et roulier


.Aspect fin et rgulier
Aspect fin et rgulier
DsffleTement:~'au. dro
. des,ioinIsinfrieut.3mm

.-,.:'.-.

Commentaln!

,:

:;.

..

le

2mm

5mm

doit,lorsqu'i1est
destin rester brut ou tre revtucI:uflepemture,.fre.un,parementsoign.:
Des qualits de parement diffrentes peuvent tre exiges. EI!~s. spnt _,alors
dfinies dans les DPM (parements bouchards, lavs e t c . ) . ' < , . , . '

2mm

7mm

caracteristiques de l'piderme ef
tolrance d'aspect

'7'.;.

L'tat de surface des dallages usage industriel n'est pas tnJitC@fI~Je prse
texte,

CHAPITRE VII :

adaptation d'un fe"FJiNage en vue de pallier une rupture de stock sur


diamtre. surunJype de panneux. sur unf1f1;Uance d~acier ....

PLANS ET NOTES DE CALCUL

nc~ssifantu~ Plan reetlfcaiif :


trmie importante dans un plancher

Exemple de trnsfOrmatlons

Les ouvrages conslruire sont dfinis par un dossier de -plans tablis une
chelle approprie et fournissant sans Tedondance toutes les indications
ncessaires, compte tenu des usages et connaissances du personnel excutant
les ouvrages.

dplacement d'une
rservation importante dans une poutre ou un voile porteur.
Exemple de dispositions devant-figurer sur les plans : ...

les armatures doivent permettt- Jamise en place du bton et le

chant sa vibration l'aide d'Biguines;

Commentaire
Certains ouvrages soit parce qu'ils sont de faible importance, soit parce que
l'entreprise a l'habitude de les excuter, peuvent ainsi tre dfinis de faon
simplifie ou par rfrence des dJcuments-types ou des catalogues, etc....

Le dossier des plans d'~xcution des ouvrages doit prciser les indications
suivantes:

Les hypothses de charges d'exploitation retenues au projet. la portance


du sol ... ;

Les conditions spciales de mise en uvre relatives la stabilit de

l'ouvrage (prfabrication. phases de travaux, taiements. dlais...) :

Les caractristiques du bton (soit dosage, soit rsistance ..-.)et des


armatures requises ainsi que les conditions de f"lonnge de ces
rfrer des documents-types;
armatures, sauf
Les enrobages des aciers lorsqu'ils sont fonda-mentaux pour fa stabilit
(baJ(xm~ .PQ~aux trs lan..cs....J..-POUC la bonne. conservation .de l'ouvlJIGe
(parements exposs aux intempries et autres actions agressives ... ) et
pour la scurit (scurit au feu, garde-corps...) ;

Les noms et signature de l'excutant et du vrificateur des plans; -

se

Les notes de calcul ncessaires l'tablissement du dossier de plans ne sont en


principe pas fournir. Toutefois; les hypothses et mthodes de calcul-lJtilises
pour tout ou partie de l'ouvrage peuvent tre demandes, aillsi que, sur indication
expresse des DPM.. les notes de calcul des lments particuliers.
-Les notes de calcul et plans sont des documents de travail tablis en vue de
permettre la ralisation de l'ouvrage construit en conformit du march de travaux.
Ainsi les plans d'excution des ouvrages, les plans d!atelier et de chantier
reprsentent des ouvrages qui se diffrencient de ceux effectivement constmits dLi
fait, d'une part, des divers carts admissibles de construction (tolrances). d'auIre
part. des diverses adaptations ou transformations mineures respectant les rgles
de l'art et qui, conformment aux usages et aprs consultation, le cas chant, de
"ingnieur d'tudes, sont laisses l'initiative du responsable technique -des
travaux. .

Commentaire
Exemples de transformations mineures:
adaptation d'un ferraillage prvu en vue d'en faciliter le faonnage en usine
ou pour tenir compte de longueurs commerciales ou pour optimiser les
chutes... ; .
.

ou d'ui

, "':, '

ANNEXE 1:

EVALUATION DE L'RESISTANCE A LA COMPRESSION' SUR

SITE'DES STRuCTURES EN BTON ,",

,,

Cette mthode s'applique aux nouvelles constructions en bton- lorsql.(i1 y'a. un


litige sur la qualit d'excution et la non-conformit du bton.

L'valuation de la rsistance la compression sur site des structures en bton est


alors obtenue:
soit par une courbe de corrlation tablie au cours de ta ralisation d'un
chantier, partir d'un lot d'prouvettes moules appartenant au mme
bton, testes simultanment aux essais indirects (essais non destructifs)
et directs (essais destructifs)
soit par la combinaison des rsultats donns par les essais indirects et les
essais directs (carottage) , effectus sur site sur les lments des
structures en bton.

1. ESSAIS INDIRECTS (ESSAIS NON DESTRUCTIFS)


1.1. Objet et type d'essai
Ces essais, effectus sur le bton durci coul en place, sont entrepris
principalement pour l'valuation de la rsistance du bton in situ, ils peuvent tre
ventuellement effectus pour d'autres raisons, parmi lesquelles:
suivre l'volution du taux d'accroissement de la rsistance ;
.dceler les. manqlles d'homognit .dans les masses de bton ~
dterminer la rsistance relative d'lments comparables;
contribuer estimer le degr de dtrioration.
Pour l'estimation de la rsistance du bton, et quel que soit le type d'essai indirect
employ, il est indispensable d'avoir des donnes de corrlation fiables avec la
rsistance la compression 28 jours.

1.2.2. Essais au sclromlre :


Le sclromtre (Marteau Schmidt) mesure essentiellement la duret de la sulfac
et il constitue une manire rapide et facile de vrifier runiformit du bton. CE
instrument mesure le rebond dune tige projete par un ressort, aprs qu'elle a
frapp une sulface de bton unie. La lecture de l'indice de rebondissement donn
Ulle indication sur la rsistance du bton.
1.2.3. Essais d'arractlement :
L'essai d'arrachement consiste couler dans le bton le bout vas d'une tig,
d'acier puis mesurer la force requise pour l'en arracher; La rsistance mesur
directement tant la rsistance au cisaillement ou la traction du bton.
2. ESSAIS DIRECTS (CA~OTTAGE)

Les facteurs qui influent sur la :-slstance des carotts peuvent tre classs ei
catgories selon que leur influence est lie une caractristique du bton ou e!
provoque par une variable d'essai te'ls que : teneur en eau, porosit, sens dl
~oulage , dfauts locaux, etc...
La rsistance -d'l'ne carotte sera influence par l'historique de conservation de 1;
structure et par rage du bton lors du prlvement de la Clrotte.
Certains facteurs d'influence jugs importants doivert tre ncessairement pri
en compte lors de l'valuation des rsultats d'essai.

3. \lAUJATION-DE LA RESfSTANC-E A LA C-oMPRESSIOH SUR sm:


L'valuation de la rsistance la compression sur site dans le cas o la conformitl
du bton fonde sur des essais normaliss est remise en question peut se fair,
suivant deux variantes:
Variante1: Pour une zone d'essai comprenant un grand nombre de gches di
I:lton avec au moins 15 rsultats d'essais sur carottes, si

On peut citer comme essais indirects les essais suivants


L'essai aux ultrasons
L'essai au scJromtre
L'essai d'arrachement

f . . . cn).iS

0ii1!:

0.85 (fCk + 1.48

hS,plllSfcib;r?

~ 0 ..85

s)

(f;k - 4)

1.2. Les diffrents essais indirects


Chaque mthode d'essai indirect a ses limites et requiert certaines precautions
, avant d'accepter les rsultats d'essais non destructifs sans avoir au pralable tabli
une relation constante avec le test traditionnel la compression. Autrement dit,
avant d'utiliser ces mthodes. les corrlations ncessaires doivent tre
dveloppes.
1.2.1. Essais aux ultrasons:
C'est une mthode de dtermination de la vitesse de propagation ultra sonique
longitudinale dans le bton durci

O
fmin ). is
: moyenne::fe la rsistance la cOfllpression sur site de
rsultats d'essai.
,
" > ,

fiS. plus faille


sur site.

",

"

plus faible rsultat d'essai de laJi$Jl'J~J~'CQlJ1pressiol


'
, ,',

fcJ(
: rsistance caractristique ,la, compressicmq'prouvette:
normalises.
' ' '
'
s

: estimation de l'cart type

On peut considrer que la zone contient du bton d'une rSist~nce ~ pa


rapport aux prescriptions e x i g e s . '
.-' - ,
--,

Sous rserve d'un accord entre les parties, lorsqu'il existe ail moins 15 rsultats
d'essais indirects et qu'au moins deux carottes ont t prleves dans les aires
d'essai qui. prsentent les plus faibles rsistances. si
fi5-!'lll5!nihir

~ O.85(irk -

4)

On peuteonsidrer que la zone contient du bton d'une rsistance suffisante.

Variante 2 : Dans une petite zone qui contient une ou plusieurs gches de bton,
le prescripteur peut utiliser son exprience pour choisir deux aires d'essai propices
au caraltageave un nombre d'essais compris entre 3 et 14 et si
;,

fis,pllls)ihle

~ O.85Ct:'k -4)

.J

On peut considrer que la zone contient du bton d'une rsistance suffisante.

S'il est considr que la zone contient du bton d'une rsistance suffisante, on doit

considrer que le bton provient d'une population conforme.

<
(1)

Commentaire :

:::J

Lorsque la rsistance est infrieure 0,85 (fck - 4), fes hypothses de conception
ne. sont pas. valables et il convient d'valuer la conformit de la structure. Une
faible rsistance sur site peut tre due un certain nombre de facteurs dont le non
respect du cahier des charges par fe bton, un mauvais serrage ou l'ajout .'1on
maitris d'eau sur le site etc.

.J
~

o0..

o
z

4. EVALUATION DE LA RESISTANCE A LA COMPRESSION DU BETON IN


jTU PA~ LA tiI~THQ_)E DE CORRELATION A L'AIDE D'EPROUVETTES
MOULEES
Pour tablir la corrlation graphique entre les grandeurs donnes par les essais
non destructifs (vitesse des ultrasons ou l'indice de rebondissement) et la
rsistance la compression, il est ncessaire d'effectuer les mesures sur au moins
30 prouvettes en procdant ainsi :
pour avoir une plage de rsistances, faire varier le rapport eau/ciment de

0.40 0,80;

X
wO::
ZW

Z::J

a
i

III

:lE

.J

:;)

pour chaque rapport eau/ciment, soumettre trois prouvettes normalises


aux essais destructifs et non destructifs;
prendre la valeur moyenne de toutes les mesures
Dans la courbe de Corrlation, la valeur des essais non destructifs est considre
comme variable et la rsistance la compression comme une fonction de cette
variable.

A partir de cette courbe de corrlation, on peut ainsi obtenir la rsistance


quivalente la mesure indirecte effectue sur un lment de structure coul avec
le mm bton de rfrence.
.

1\ est bien entendu que toutes les autres caractristiques du bton, savoir: le
type de ciment et le dosage. la nature des granulats. leur granulomtrie et les
proportions utilises. les adjuvants, le mode de fabrication du bton, les conditions
de cure et l'ge aux essais. doivent tre identiQues celles du bton mis en uvre
in situ.
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Autres Publications
TITRES DJ PARUS

DOCUMENTS TECHNIQUES REGLEMENTAIRES

Contrle de qualit des ouvrages de Gnie-Civil (1989) (1) .


Calcul pratique des structures mtalliques (1).

~""

D.T.R. - B.C.2.2

Charges Dermanenteset charges d'exploitation (1989).

Actes des journes du sisme de Tipaza (1990).

D.T.R. - B.C.2.1

Principes gnraux pour vrifier la scurit des ouvrages


(1989).

Ala sismique et microzonage "cas de l'Algrie" (1991) (2).

D.T.R. - B.E.2.1

Rgles d'excution des travaux


ouvrages en bton arm (2012).

D.T.R. - B.E.1.2

cm

construction des

Recommandations techniques pour la rparation et le renforceme,t des


ouvrages (1992).

Rgles d'excution des travaux de 1errassement peur le


btiment (1991).

D.T.R. - ~.E.1.31

Rgles d'excution
" suoerficielles (1991t

des travaux

Evaluation et vulnrabilit du risque sismique, en Algrie (1991).

de fondations

D.T.R. - B.E.2.2

Rgles d'excution des travaux de construction des


Darois et murs en bton banch (1991).

D.T.R. - B.e.2.33.1

Rgles d~ calcul des fondations superficielles (1992).

D.T.R. - SoC.2.31

Onomination provisoire des sols et des roches (1993).

D.T.R. - B.e.2.32

Mthodes de sondages et d'essais de sols (1992}'

D.T.R. - B.E.2.31

Travaux de fondations profondes (19941:

D.T.R. - B.e.2.33.2

Mthodes de calcul des fondations profondes (19941

Catalogue des mthodes de rparation et de renforcement. (1992).


Catalogue d'exemples de calcul du RPA 88 (1989).
Risque sismique en Algrie. (1994).

- Comment se comporter en cas de sisme. (bilingue) (1994).

". Guide de construction parasismique des maisons individuelles et btiments


assimils. (1994).
Rglementation Technique Algrienne du Btiment - RETAB (Version Actualise

2006).
Actes du y'Tte sminaire maghrbin de gnie parasismique Tome 1 (1993).
Actes du yrrre sminaire maghrbin de gnie parasismique Tome Il (1993).

ftgtes de wllceplioll et de caltdes struclUies en


bton Arm C.B.A93".(1994).

Actes des journes d'tudes prvention et action post-sismiques (1990).

D.T.R. ;; B.E.11

Travaux de sondages et d'essais de sol (1995).

Actes des journes du sisme de Bni-Chougrane (1998).

D.T.R. - B.e.2.44

Rgles de conception et de calcul des structres


mtalliques (1999).

Sisme du Chenoua rapport final (1995).

D.T.R. - B.C.2>42-"

Rgles de conception et de calcul des parois et murs en


bton Vrsion rvise 1997 - (2000)

D.T.R. - B~C.2.48

Rgles" Parasismiques Algriennes - RP.A. 99 1 Version


(2003).
"

- B.E. 2.1a

Rgles d'excution des chapes el dalles base de lants


_ hvdrauliques (2004).
"

ro:Ut.-B.e.2".41

D.T~R.

D.T.R. - B.E. 2.1b


.

...

1 Rgles

particulires d'excution des dalles et voiles


d'escalier prfabriques en bton arm poses sur
appuis horizontaux (2004).

Acles du premier conaque national de gnie parasismique (1996) (3).

Actes du deuxime colloque national de gnie parasismique (2000).


Sisme de Ain Tmouchent (rapport n 2 ~ 2001).
Sisme de Bni-Outilane (rapport n 2 - 2001).

A PARATRE
Rgles Parasismiques Algriennes - R.P A (2012).

..

D.T.R.- B.E. 2.3 "

D.T.R. - B.e. 2.410

Rgles gnrales pour la fabrication, le transport et la


mise en uvres des murs extrieurs en "panneaux
1
prfabnaus(2004).
1Conception et dimentionnement des structures mixtes

i acier-bton rgles gnrales et rgles pour btiments.

(1) - Co-dition OPUlCGS.


(2) - Titre puis, "
(3) - Publication AGS diffuse par CGS.

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