Conducteur 2 Red-3
Conducteur 2 Red-3
Conducteur 2 Red-3
J.F.C.
p. 1
REDUCTION
2
P mentionne des resultats particuli`erement utiles et souvent oublies dans la pratique de la reduction...
F
Des compl
ements basiques et usuels.
Compl
ement 1 :
Compl
ement 2 :
Compl
ement 3 :
soit diagonalisable.
Compl
ement 4 :
Exercice 1
N1
Projecteurs spectraux.
Valeurs propres et des sous-espaces propres de A1 .
Ceci vaut aussi pour un automorphisme dun espace vectoriel de dimension finie non nulle.
Exercice 2
N1
N1
J.F.C.
Exercice 4
N1
p. 2
Projecteur spectraux.
f est un endomorphisme diagonalisable dun K-espace vectoriel E de dimension n. 1 , 2 , ..., s sont les valeurs
propres distinctes de f . On suppose que s > 2.
Pour tout i dans [[1, s]], on note pi la projection sur SEP (f, i ) parall`element `a
s
M
SEP (f, j ).
j=1
j6=i
s
X
ri pi .
i=1
Les puristes valideront ce qui prec`ede avec r N mais devront faire attention dans la question suivante...
s
P
Q(i ) pi .
Montrer que si Q est un elements de K[X], Q(f ) =
i=1
si i = j
sinon
Montrer que pj = Lj (f ).
Th`eme aborde dans ESCP 2001 2.28, 2003 2.7, 2009 2.15, 2011 2.15.
n
X
(1)
k=1
P (f ) =
n
X
P (xk ) pk .
k=1
Q2 U =
n
Y
k=1
1
Ui .
Ui (xi )
1
a) Soit i un element de [[1, n]]. Montrer que : Li (xj ) =
0
n
Y
(X xk )).
k=1
k6=i
si j = i
si j =
6 i
b) Montrer en utilisant Q1 que U (f ) est lendomorphisme nul. Quen deduire pour Sp(f ) ?
c) Montrer que pour tout element i de [[1, n]], pi = Li (f ) (utiliser Q1). En deduire que si i et j sont deux elements de
[[1, n]] :
0 si j 6= i
p j pi =
pi si j = i
(on rappelle que si P et Q sont deux elements de C[X] : (P Q)(f ) = P (f ) Q(f )
Par des considerations analogues prouver que pour tout element i de [[1, n]] : (f xi e) pi = 0.
Q3 a) Pour tout i dans [[1, n]] on pose Fi = Ker(f xi e).
J.F.C.
i [[1, n]]. Montrer que Im pi Fi (utiliser Q2.c). En deduire que xi est valeur propre de f .
Justifier alors que Sp f = {x1 , x2 , . . . , xn }.
b) En utilisant (1) pour r = 0, montrer que E Im p1 + Im p2 + + Im pn .
Montrer encore que : E Im p1 + Im p2 + + Im pn F1 + F2 + + Fn E.
En deduire que f est diagonalisable et que pour tout i dans [[1, n]], Im pi = Fi .
Montrer enfin que si i est element de [[1, n]], pi est la projection sur Im pi = Fi parall`element `a Gi =
n
M
k=1
k6=i
Fk
p. 3
J.F.C.
p. 4
R
eduction et polyn
ome ou polyn
ome annulateur dune matrice ou dun endomorphisme.
Compl
ement 5 :
Compl
ement 6 :
Polyn
ome minimal.
Compl
ement 7 : Une matrice est diagonalisable si et seulement si elle poss`
ede un polyn
ome
annulateur scind
e`
a racines simples.
Th`
eme classique 1 :
Th`
eme classique 2 : Dimension de lespace vectoriel des polyn
omes dune matrice ou dun endomorphisme diagonalisable.
Th`
eme classique 3 :
Th`
eme classique 4 :
Endomorphisme cyclique.
Quelques rappels.
P =
r
X
k=0
r
X
ak f k .
k=0
r
X
ak Ak .
k=0
A et B sont deux matrices de Mn (K). P est une matrice inversible de Mn (K). Q est un element de K[X].
Si B = P 1 AP alors Q(B) = P 1 Q(A)P .
J.F.C.
p. 5
1. AX = X donne k N, Ak X = k X
2. Soit Q est un polyn
ome de K[X]
AX = X donne Q(A)X = Q() X .
Si X est un vecteur propre de A associe `a la valeur propre , alors X est un vecteur propre de Q(A) associe
`a la valeur propre Q().
CONTENU
CONTENU
N1
J.F.C.
p. 6
N1
Polyn
ome minimal. ESCP 2009 2.13
2 1 1
A = 1 2 1 .
0 0 3
Q1. Determiner les valeurs propres et les sous-espaces propres de f . La matrice A est-elle diagonalisable ?
1 0 0
Q2. Trouver une base B de E dans laquelle la matrice de f est : A0 = 0 3 1 .
0 0 3
Preciser la matrice de passage P de la base C `
a la base B et determiner P 1 .
Q3. a) Montrer que Q = (X 1)(X 3)2 est un polynome annulateur de A0 .
b) Montrer que A0 nadmet pas de polyn
ome annulateur non nul de degre inferieur ou egal `a 2.
c) Montrer que A et A0 ont memes polyn
omes annulateurs.
d) Determiner un polyn
ome annulateur non nul de A de degre minimal et de coefficient dominant egal `a 1.
Exercice 7
N1
Montrer que toute matrice de Mn (K) poss`ede au moins un polynome annulateur non nul.
N
Ceci vaut aussi pour un endomorphisme dun espace vectoriel de dimension finie.
Exercice 8
N1
Ceci vaut aussi pour un endomorphisme dun C-espace vectoriel de dimension finie et non nulle.
Lexercice qui suit nest autre que la concatenation des deux precedents mais je pref`ere le rendre autonome.
Exercice 9
N1
Montrer que toute matrice de Mn (C) poss`ede au moins une valeur propre.
N
Ceci vaut aussi pour un endomorphisme dun C-espace vectoriel de dimension finie et non nulle.
Exercice 10
N1
Polyn
ome dune matrice diagonalisable
A et B sont deux elements de Mn (K). P est une matrice inversible de Mn (K). Q est un element de K[X].
Montrer que si B = P 1 AP alors Q(B) = P 1 Q(A)P .
Application. Montrer que si A est diagonalisable Q(A) est diagonalisable et Sp Q(A) = Q(Sp A).
N
Ce dernier resultat vaut aussi pour un endomorphisme dun K-espace vectoriel de dimension finie et non nulle.
Exercice 11
J.F.C.
p. 7
N1
N2
N Ceci vaut aussi pour un endomorphisme dun espace vectoriel de dimension n (n N ) sur K dans Q1 et sur
C dans Q2.
Exercice 12
N1
n est un element de [[2, +[[ et (Ei,j )(i,j)[[1,n]]2 est la base canonique de Mn (R). A = E1,2 E2,1 et P = X 2 .
Montrer que P (SpR A) est strictement contenu dans SpR P (A).
Exercice 13
N2
Polyn
ome minimal.
Ceci vaut aussi pour un endomorphisme dun K-espace vectoriel de dimension finie et non nulle.
p
Y
(X k ).
k=1
a) Montrer que T =
r
Y
k=1
J.F.C.
En deduire, `a laide de Q2, que dim E 6
r
P
p. 8
k=1
b) I est lensemble des elements i de [[1, r]] tels Ker(f i IdE ) 6= {0E }.
Montrer par double inclusion que Sp f = {i , i I}. Prouver enfin que f est diagonalisable et conclure lexercice.
N
Exercice 16
N1
A est une matrice de Mn (K). 1 , 2 , ..., p sont les valeurs propres distinctes de A.
On suppose que A est diagonalisable. Ainsi il existe un matrice inversible P de Mn (K) telle que D = P 1 AP soit
diagonale.
Q1. Montrer que si S est un polyn
ome de K[X] alors S(A) = P S(D)P 1 .
Q2. On pose T =
p
Y
(X k ).
k=1
J.F.C.
p. 9
Ceci vaut aussi pour un endomorphisme diagonalisable dun K-espace vectoriel de dimension finie et non nulle.
Exercice 17
N2
Q1. a) Ecrire
la matrice de f dans B.
b) Montrer que ce type de matrice caracterise les endomorphismes cycliques.
Q2. a) Montrer que (IdE , f, f 2 , . . . , f n1 ) est une famille libre de L(E).
En deduire que tout polyn
ome annulateur non nul de f a un degre superieur ou egal `a n.
X
n1
b) Montrer que k [[0, n 1]], f n f k (x0 ) =
ai f i f k (x0 ) .
i=0
En deduire que P = X n
n1
X
i=0
p
Y
(X k ) est un polyn
ome annulateur non nul de f et en deduire que p = n.
k=1
n1
X
k g k (x0 ) = 0E .
k=0
Montrer que
n
X
n1
X
i=1
k=0
!
k ki
Th`eme aborde dans LYON MI 2001 Pb 1, LYON 2006 Pb 2, oral ESCP 1998 2-3, 2-26, 2000 2-10, 2003 2.20, 2010
2.12, 2012 2.10.
Les deux exercices qui suivent traitent le meme th`eme. Le second est sans indication... Cela donne aussi deux versions
de la preuve du resultat principal. On trouvera `
a la fin dans les exercices cupplementaires un exercice montrant quune
J.F.C.
p. 10
N2+
Exercice 18
Oral ESCP 2012 2.11
si i = j
et Qi (0) = 0.
0 sinon
Q3. La trace tr(M ) dune matrice carree M est par definition la somme de ses coefficients diagonaux. On admet que
deux matrices semblables ont la meme trace.
On suppose dans la suite que la matrice M de f dans une base B de E est telle que pour tout k N , tr(M k ) = 0.
p
X
mj P (j ) = 0.
j=1
N2+
Q1. Soit A une matrice de Mn (C). Montrer que A a au moins une valeur propre.
Q2. Montrer par recurrence sur n que toute matrice de Mn (C) est semblable `a une matrice triangulaire superieure.
N2+
Condition n
ecessaire et suffisante pour quune matrice (resp. un endomorphisme) soit trigonalisable.
I Cet exercice est repris et corrige `
a la fin.
Q1. A est une matrice de Mn (K) semblable `
a une matrice triangulaire superieure T de Mn (K).
On pose T = (ti,j ), et pour tout r dans [[1, n]], Qr =
r
Y
(X tk,k ).
k=1
J.F.C.
p. 11
En plus .
EDHEC 2011 ex 1.
Cet exercice est corrige dans le fichier sur les exercices EDHEC-reduction.
Soient E un espace vectoriel reel de dimension finie, notee n (n N ) et u un endomorphisme de E.
On note IdE lidentite de E.
Si P (X) = a0 +a1 X +...+ap X p est un element de R[X], on rappelle quon designe par P (u) lendomorphisme suivant :
P (u) = a0 IdE +a1 u + ... + ap up o`
u uk est la composee u
. . . u} (u0 = IdE par convention).
| u{z
k fois
J.F.C.
p. 12
Q4. On suppose dans cette question que Q(X) = (X 1)(X + 1)2 , que E est de dimension 3 et que 1 est valeur propre
de u ; on note E1 lespace propre associe `
a la valeur propre 1.
Montrer que si la dimension de E1 est superieure ou egale `a 2, lendomorphisme u est diagonalisable (on pourra
distinguer deux cas, suivant que la dimension de E1 est egale `a 2 ou egale `a 3 ).
AS pk = S pk A.
AS = SA.
1
0
distinctes.
Q1. Soit A Mn (C), Q un polyn
ome non nul tel que Q(M ) = 0n , de degre aussi petit que possible (il nest pas
necessaire de redemontrer quun tel polyn
ome existe).
J.F.C.
p. 13
J.F.C.
Disque de Gershgorin.
Compl
ement 9 :
Compl
ement 10 :
Exercice 20
N1+
Rayon spectral.
Disques de Gerschgorin.
n
X
|aij | et Di = {z C | |z aii | 6 ri }.
j=1
j6=i
x1
n
[
x2
Montrer que Sp A
Max |xk |).
Di (partir de AX = X avec X =
... non nul et considerer |x` | = 16k6n
i=1
xn
Th`eme aborde dans oral ESCP 1999 2-7, ESSEC 2009
Exercice 21
N2
Ovales de Cassini.
n
X
|aij |.
j=1
j6=i
Pour tout (i, j) element de [[1, n]] on pose : Cij = {z C | |z aii | |z ajj | 6 ri rj }.
[
Montrer que Sp A
Cij .
(i,j)[[1,n]]2
i6=j
p. 14
J.F.C.
Exercice 22
N1
p. 15
Soit A = (ak,` ) une matrice de Mn (R) telle que : (k, `) [[1, n]] , ak,` > 0 et k [[1, n]],
n
X
ak,` = 1.
`=1
x1
x2
xn
et soit k est un element de [[1, n]] tel que |xk | = Max(|x1 |, |x2 |, . . . , |xn |). Notons que X est un elements de Mn,1 (C).
En considerant la k`eme ligne de legalite AX = X montrer que || 6 1.
Th`eme aborde dans oral ESCP 2002 2.1 et 2.16, 2010 2.6, 2011 2.18, LYON 2010 Pb1, HEC 1993 (qui traite de la
limite de la suite des puissances dune matrice stochastique ; on retrouve la seconde partie de ce probl`eme dans oral
ESCP 2010 2.9), HEC E 2011. On parle encore de matrice stochastique dans oral ESCP 2004 2.20, 2007 2.5, 2011
2.8 dans ESCP MI 1996 et elles sont tr`es presentes dans les probl`emes de probabilite.
Exercice 23
N2
n
X
ak,` = 1.
`=1
x1
x2
xn
et soit k est un element de [[1, n]] tel que |xk | = Max(|x1 |, |x2 |, . . . , |xn |). Notons que X est un elements de Mn,1 (C).
En considerant la k`eme ligne de legalite AX = X montrer que || 6 1.
F
Soit une valeur propre de A de module 1. On se propose de montrer que = 1 et que dim SEP (A, ) = 1.
Q3 et Q4 donnent deux preuves de ce resultat.
x1
x2
Soit X =
Max |x` |.
... un vecteur propre de A associe a` la valeur propre . k est un element de [[1, n]] tel que |xk | = 16`6n
xn
Ici encore X Mn,1 (C).
Au choix Q3 ou Q4 .
J.F.C.
p. 16
n
n
X
X
x` i
e
1 = 0.
Q3. a) Montrer que |xk | =
ak,` x` . en deduire quil existe un reel tel que :
ak,`
xk
`=1
`=1
b) Montrer que : ` [[1, n]], x` = ei xk (prendre la partie reelle au niveau de legalite precedente et remarquer que
x` i
a une partie reelle inferieure ou egale `
a 1).
xk e
c) Conclure.
Q4. a) Soient r un elements de [[2, +[[ et z1 , z2 , ..., zr r complexes.
Montrer que |z1 + z2 + + zr | = |z1 | + |z2 | + + |zr | si et seulement si il existe un reel et des reels positifs ou nuls
1 , 2 , ..., r tels que k [[1, r]], zk = k ei .
n
n
n
X
X
X
b) Montrer que |xk | =
ak,` x` 6
|ak,` x` | =
ak,` |x` | 6 |xk |. Consequence ?
`=1
`=1
`=1
N2+
Sur les valeurs propres dune matrice stochastique niveau 2+ . ESCP 2011 2.18.
i) si A = (ak,` )16k,`6n , alors ak,` > 0, pour tout (k, `) [[1, n]] ;
1
.
k=1
Montrer quil existe des reels positifs ou nuls 1 , . . . , p et un reel , tels que pour tout k de [[1, p]], on a : zk = j ei .
Question leg`erement modifiee pour obtenir un resultat plus standard.
J.F.C.
p. 17
x1
.
Q4. Soit une valeur propre complexe de A telle que || = 1. Soit X = .. un vecteur propre associe. On pose :
xn
|xk | = Max |x` |
`[[1,n]]
N1
0 1/2 1/2
Soit A la matrice de M3 (R) definie par : A = 1/2 0
1/2 .
1/2 1/2
0
Exercice 25
N2+
Rayon spectral.
J.F.C.
A1
A E, N (A) = 0 A = 0E .
A2
C, A E, N ( A) = || N (A).
A3
A4
p. 18
n
X
Q1. a) Pour tout element A = (ai,j ) de E on pose kAk = Max
|ai,j |.
16i6n
j=1
16j6n
n
X
!
|ai,j | .
i=1
On dit que la suite (Mk )k>k0 converge vers la matrice nulle de E si, pour tout (i, j) dans [[1, n]] : lim mi,j (k) = 0.
k+
Il est clair que si S est une matrice quelconque de E et si la suite (Mk )k>k0 converge vers la matrice nulle de E alors
les suites (S Mk )k>k0 et (Mk S)k>k0 convergent vers la matrice nulle de E.
a) Montrer que la suite (Mk )k>k0 converge vers la matrice nulle de E si et seulement si lim kMk k = 0.
k+
b) En deduire que si la suite (A )kN converge vers la matrice nulle de E : (A) < 1.
Q4. On se propose de montrer la reciproque de Q3 b). On suppose (A) < 1 et on pose =
1 (A)
J.F.C.
a) Calculer D1 T D. Montrer que lon peut trouver d dans R+ tel que i [[1, n 1]],
n
X
p. 19
|dij ti,j | 6 .
j=i+1
Dans la suite nous supposerons que d est tel que linegalite precedente soit vraie.
En deduire alors que kDT D1 k 6 (A) + .
k
b) Montrer que k N , kDP 1 Ak P D1 k 6 (A) + . Conclure.
Q5. N est une norme sous-multiplicative sur E. On se propose de montrer que (A) = lim
k+
1
N (Ak ) k .
a) (Mk )k>k0 est une suite delements de E. On pose k [[k0 , +[[, Mk = (mi,j (k)).
(Ei,j )16i,j6n est la base canonique de Mn (C).
(
Ep,s
n P
n
P
0Mn (C)
si q = r
sinon
i=1 j=1
Etablir
la reciproque (on pourra considerer N (Ep,q Mk Ep,q )).
b) Soit un reel strictement positif. On pose A =
1
A.
(a) +
Montrer que (A ) < 1 et en deduire quil existe un element k1 de N tel que k [[k1 , +[[, N Ak < 1.
1
En deduire que k [[k1 , +[[, (A) 6 N (Ak ) k < (A) + et conclure.
Ce th`eme est aborde dans HEC MI 2011 mais les resultats importants sont etablis pour A dans Mn (R) et A diagonalisable...
J.F.C.
p. 20
Caract
erisation des droites stables par un endomorphisme.
Compl
ement 12 :
finie.
Caract
erisation des hyperplans stables par un endomorphisme en dimension
Th`
eme classique 5 :
en dimension finie.
Caract
erisation des sous-espaces vectoriels stables par un endomorphisme
N1
1
f est lendomorphisme de E de matrice A = 1
1
sur R.
1
1
1 1 .
0
0
Q1 Determiner une base de Im f et une base de Ker f . Montrer que Im f et Ker f sont supplementaires.
Q2 Determiner les valeurs propres et les sous-espaces propres de f . f est-il diagonalisable ?
On pose u1 = e2 e3 et u2 = e1 + e2 e3 .
Q3 On se propose de determiner les sous-espaces vectoriels F de E stables par f (f (F ) F ).
a) Determiner les droites vectorielles de E stables par f .
b) On pose P1 = Vect(u1 , u2 ) et P2 = Im f . Montrer que P1 et P2 sont stables par f .
c) Soit P un plan de E stable par f different de P2 . Montrer que P P2 est une droite vectorielle de E stable par f .
En deduire que u2 appartient `
a P.
Montrer que f (P ) 6= P . En deduire que u1 appartient `a P .
d) Donner tous les sous-espaces vectoriels de E stables par f .
On recherche les sous-espaces stables par f avec ;
6 6 5
MB (f ) = 4 1 10 dans oral ESCP 1996 1.21 ;
7 6 4
1 2 1
MB (f ) = 2 1 1 dans oral ESCP 2001 2.13 ;
0 0 3
1 1 1
MB (f ) = 0 1 1 dans oral ESCP 2002 2.7 ;
1 0
0
7
3 4
MB (f ) = 6 2 5 dans oral ESCP 2003 2.3 ;
4
2 1
2 1 1
MB (f ) = 1 2 1 dans oral ESCP 2004 2.10 (avec des arguments de bilineaire)
0 0 3
J.F.C.
1
MB (f ) = 0
0
Exercice 28
1
0
0
N1
p. 21
1
1 dans une QSP HEC 2007 ;
0
Q1. Soit f un endomorphisme dun espace vectoriel reel E. On rappelle quun sous-espace vectoriel F de E est stable
par f si et seulement si f (F ) F .
a) Montrer que Ker f et Im f sont des sous-espaces stables par f .
b) Soit k est un reel quelconque ; montrer que F est un sous-espace vectoriel de E stable par f si et seulement si F
est stable par f kI, o`
u I represente lendomorphisme identite de E.
Dans la suite E designe un espace vectoriel de dimension 4 et E = (e1 , e2 , e3 , e4 ) est une base de E.
2 1 2 3
0 2 1 2
Soit f lendomorphisme de E defini dans la base E par la matrice : A =
0 0
2
0
0 0
0
2
On pose g = f 2I.
Q2. a) Calculer g 3 .
b) Determiner Im(g), Ker(g), Im(g) Ker(g), Im(g 2 ) et Ker(g 2 ).
Q3. Determiner toutes les droites vectorielles stables par f .
Q4. a) Soit P un plan tel que Im(g 2 ) P Ker(g 2 ). Montrer que P est stable par g.
b) Soit F un plan stable par g et v lendomorphisme induit par g sur F .
i) Montrer que v 2 = 0.
ii) Si v = 0, montrer que F = Ker g.
iii) Si v 6= 0 et si x est un vecteur de F tel que v(x) 6= 0, montrer que v(x) appartient `a Im(v) Ker(v).
c) En deduire une caracterisation des plans vectoriels de E stables par f .
Les deux exercices qui suivent conduisent au meme resultat. Le premier contient beaucoup dindications.
Exercice 29
Enonc
e 1.
N1
Caract
erisation des droites et des hyperplans stables par un endomorphisme.
J.F.C.
p. 22
b1
a1
b
a2
t
2
On pose V =
... et W = AV = ... .
bn
an
1
Q3. Ici K = R, n = 3 et A = 1
1
H est stable par f . Montrer alors que H H 0 . En deduire, en faisant deux cas
1 1
1 1 . Trouver les sous-espaces de E stables par f .
1 1
Th`eme aborde dans oral ESCP 2003 2.3 (avec n = 3), ESCP MI 2001.
Exercice 30
Enonc
e 2.
N2
Caract
erisation des droites et des hyperplans stables par un endomorphisme.
Les deux exercices qui suivent conduisent au meme resultat. Le premier contient des indications. Cela donne aussi
deux versions de la preuve du resultat contenant deux idees differentes.
Exercice 31
1.
N1+
J.F.C.
p. 23
a) Montrer par recurrence que, pour tout k dans [[1, p]], si x1 , x2 , ...., xk sont k elements appartenant respectivement
`a F1 , F2 , ..., Fk et tels que x1 + x2 + + xk G alors ces elements appartiennent egalement `a G.
b) Achever la demonstration du resultat propose et conclure.
Q3. Soit G un sous-espace vectoriel de E stable par f et non reduit `a {0E }. Montrer que la restriction g de f
`a G est un endomorphisme diagonalisable de G (il faut entendre que g est lapplication de G dans G definie par
x G, g(x) = f (x)).
Th`eme aborde dans oral ESCP 2002 2.22, ESCP MI 2001.
Exercice 32
N2
p
M
k=1
F2 , ..., Fp .
Gk o`
u G1 , G2 , ..., Gp sont p sous-espaces respectifs de F1 ,
J.F.C.
p. 24
Compl
ement 14 :
endomorphismes.
Compl
ement 15 :
et g f .
Compl
ement 16 :
mutent.
Th`
eme classique 6 :
Exercice 33
N2
Th`eme aborde dans oral ESCP 2000 2-4 (exercice integralement repris en 2010 (2.1)). Th`eme aborde en termes
dapplications lineaires dans une QSP ESCP 2007.
Exercice 34
N1
Exercice 35
N1 CNS pour que f g = g f lorsque f un endomorphisme, dun espace vectoriel
de dimension n, ayant n valeur propres deux `
a deux distincts.
E est un espace vectoriel de dimension non nulle n sur K. f et g sont deux endomorphismes de E.
On suppose que f a n valeurs propres distinctes. B = (e1 , e2 , . . . , en ) est une base de E constituee de vecteurs propres
de f respectivement associes aux valeurs propres 1 , 2 , ..., n .
Q1. On suppose que f g = g f . Montrer que les sous-espaces propres de f sont stables par g. En deduire que les
vecteurs de B sont des vecteurs propres de g.
Q2. Montrer que : f g = g f si et seulement si f et g se diagonalisent dans la meme base.
Autrement dit, f g = g f si et seulement si il existe une base de E constituee de vecteurs propres pour f et pour g.
J.F.C.
p. 25
Contenu ou presque dans oral ESCP 1998 2-29, 1999 2-18, 2012 2.7. On trouve cela dans ESCP 1996 1.2, 2004 2.17
(le second est une reecriture du premier...) `
a lordre 2.
N
Exercice 36
N1 Ensemble des matrices qui commutent avec une matrice diagonale `a elements
diagonaux deux `
a deux distincts.
D est matrice diagonale de Mn (K) `
a elements diagonaux deux `a deux distincts.
Montrer que lensemble des matrices de Mn (K) qui commutent avec D est lensemble des matrices diagonales de
Mn (K). On pourra donner deux preuves...
Exercice 37
N2
Soient A et B deux matrices Mn (R). On suppose que A admet n valeurs propres distinctes et AB = BA.
Montrer quil existe un polyn
ome P R[X] tel que P (A) = B.
Th`eme aborde dans oral ESCP 2005 2.7 pour deux matrices particuli`eres de M3 (R).
Exercice 38
N2
E est un espace vectoriel de dimension non nulle n sur K. f et g sont deux endomorphismes diagonalisables de E tels
que : f g = g f .
Sp(f ) = {1 , 2 , . . . , p } et pour i dans [[1, p]], Fi est le sous-espace propre de f associe `a i .
Sp(g) = {1 , 2 , . . . , q } et pour i dans [[1, p]], pour j dans [[1, q]], Gj est le sous-espace propre de g associe `a j .
Q1. Montrer que les sous-espaces propres de g sont stables par f .
Q2. Montrer que pour i dans [[1, p]] : Fi =
q
M
(Fi Gj ).
j=1
1 0 2
0 0 0
Q1. D = 0 3 0 et A = 0 1 2 .
0 0 3
2 2 0
CD (resp. CA ) est lensemble des elements de M3 (R) qui commutent avec D (resp.A).
Q1. Montrer que CD est lensemble des matrices diagonales de M3 (R). Montrer que CD = Vect(I3 , D, D2 )
Q2. Determiner CA .
Th`eme aborde dans oral ESCP 1995 1.11, 1996 1.23, 1999 2-17, 2008 2.21, 2010 2.18, 2012 2.1.
Exercice 40
N1
1 1
f est lendomorphisme de matrice A = 1 1
1 1
1
1 dans la base B.
1
Q1 Determiner les valeurs propres et les sous-espaces propres de f . Montrer que f est diagonalisable.
J.F.C.
p. 26
Q2 Construire une matrice inversible P dont tous les elements de la seconde ligne valent 1 telle que P 1 AP soit
une matrice diagonale D = Diag(, , ) avec < < (on justifiera avec precision la construction).
Calculer P 1
Q3 a) Montrer que tout polyn
ome annulateur de A est divisible par S = X(X 1)(X 2).
b) Montrer que S est un polyn
ome annulateur de D puis de A.
c) En deduire lensemble des polyn
omes annulateurs de A
Q4 On pose E = {Q(A) ; Q R[X]}. Montrer que E = Vect(I3 , A, A2 )
Q5 Determiner lensemble CD des matrices de M3 (R) qui commutent avec D. Montrer que CD = Vect(I3 , D, D2 ).
En deduire lensemble CA des matrices de M3 (R) qui commutent avec A.
Th`eme aborde dans oral ESCP 1995 1.11, 1996 1.23, 1999 2-17, 2008 2.21, 2012 2.1.
Exercice 41
N1+
Q1. D est une matrice diagonale de Mn (K) dont les elements diagonaux sont deux `a deux distincts.
a) Montrer que lensemble CD des elements de Mn (K) qui commutent avec D est est lensemble des matrices diagonales
de Mn (K).
b) Montrer que CD = Vect(In , D, D2 , . . . , Dn1 ).
Q2. A est une matrice de Mn (K) ayant n valeurs propres deux `a deux distinctes. CA des elements de Mn (K) qui
commutent avec A. K[A] = P (A) ; P K[X] .
a) Montrer que CA = Vect(In , A, A2 , . . . , An1 ) et que dim CA = n.
b) Soit 1 , 2 , .., n les valeurs propres de A. Montrer que Q =
n
Y
k=1
Montrer que K[A] = P (A) ; P Kn1 [X] (on pourra diviser par Q), puis que K[A] = CA .
N
J.F.C.
Exercice 42
N2
p. 27
p [[2, +[[. f est un endomorphisme diagonalisable de E espace vectoriel de dimension n sur K. 1 , 2 , ..., p sont
les p valeurs propres (distinctes) de f . Pour tout i appartenant `a [[1, p]] on pose Fi = SEP (f, i ) = Ker(f i IdE ).
S = {g L(E) | f g = g f } est le commutant de f .
Q1. Montrer que S est un sous-espace vectoriel de L(E).
Q2. g est un element de S. Montrer que pour tout element i de [[1, p]], Fi est stable par g.
Si i appartient `a [[1, p]], on note alors gi , lapplication de Fi dans Fi qui `a x associe g(x) et on pose
(g) = (g1 , g2 , . . . , gp ).
Q3. Montrer que est une application lineaire injective de S dans H = L(F1 ) L(F2 ) L(Fp ).
Q4. On se propose de montrer que est surjective. Pour tout element i de [[1, p]] on note pi la projection de E sur Fi
p
M
parall`element `a
Fk .
k=1
k6=i
p
X
ui pi (x) (on evitera decrire ui pi ).
i=1
p
Y
(X k ) est un polyn
ome annulateur non nul de f de degre minimum.
k=1
En deduire que K[f ] = Vect(IdE , f, f 2 , . . . , f p1 ) et que dim K[f ] = p (on pourra utiliser la division euclidienne dans
K[X]).
b) Montrer que K[f ] S et donner une condition necessaire et suffisante sur p pour que S = K[f ].
Q7. Examiner le cas p = 1...
Th`eme aborde dans ESSEC MI 2011.
N
J.F.C.
p. 28
Dautres th`
emes classiques.
Compl
ement 17 :
Th`
eme classique 7 :
Th`
eme classique 8 :
Th`
eme classique 9 :
M AM M A.
Exercice 43
N1
Diagonalisibilit
e dune matrice de rang 1.
n est un element de [[2, +[[. L est un element non nul de M1,n (K) et C un element non nul de Mn,1 (K).
On pose A = CL et a = LC.
Q1. Calculer A2 en fonction de a et A. Quen deduire pour le spectre de A ?
Q2. Montrer que A est de rang 1 (on pourra expliciter A `a partir des coefficients de C et L).
Q3. Montrer que Sp A = {0, a}.
Q4. Montrer que A est diagonalisable si et seulement si A2 nest pas nulle.
Th`eme aborde dans oral ESCP 1995 1.2, 1.13, 1998 2-19, 2007 2.16, 2008 2.15, 2009 2.1.
Exercice 44
N1
Diagonalisibilit
e dune matrice de rang 1 again.
Th`eme aborde dans oral ESCP 1995 1.2, 1.13, 1998 2-19, 2007 2.16, 2008 2.15, 2009 2.1.
Exercice 45
N2
N1+
Diagonalisibilit
e de lendomorphisme M AM de M2 (R). Oral HEC 1997.
J.F.C.
p. 29
A etant une matrice de M2 (R), on consid`ere lapplication F de M2 (R) dans M2 (R) definie par :
M M2 (R), F (M ) = AM.
Q1. Montrer que F est un endomorphisme de M2 (R).
Q2. Montrer que F est bijectif si et seulement si A est inversible.
x
x 0
0 x
Q3. a) Soit une valeur propre de A et X =
un vecteur propre associe. Soient M =
et N =
.
y
y 0
0 y
Montrer que ces matrices sont des vecteurs propres de F associes `a .
b) Montrer que si est une valeur propre de F alors est une valeur propre de A.
Q4. Montrer que si A est diagonalisable alors F est diagonalisable.
Q5. Montrer que si F est diagonalisable alors A est diagonalisable.
N
N1+
Texte ESCP...
Soit E un espace vectoriel sur K = R ou C de dimension finie n > 1.
On consid`ere un endomorphisme u de E et on note lapplication de L(E) dans lui-meme definie par :
v L(E), (v) = u v.
Q1. Verifier que est un endomorphisme de L(E).
Q2. Soit K.
a) Montrer que si est une valeur propre de , alors est une valeur propre de u.
b) Etablir la reciproque (on pourra faire intervenir un projecteur).
Q3. a) Notons E(, ) le sous-espace propre de associe `a la valeur propre et E(, u) le sous-espace propre de u
associe `a la valeur propre .
Montrer que E(, ) = L(E, E(, u)).
b) En deduire que est diagonalisable si et seulement si u est diagonalisable.
Th`eme aborde dans oral ESCP 1999 2.30.
Exercice 48
N2
J.F.C.
p. 30
Q3. On suppose dans cette question que A est diagonalisable. Soit (X1 , X2 , . . . , Xn ) une base de Cn formee de vecteurs
propres de A.
2
a) En considerant les matrice Xi t Xj , pour (i, j) [[1, n]] , montrer que T est diagonalisable.
b) Determiner le rang de Xi t Xj .
On admet que toute matrice de A Mn (C) admet au moins une valeur propre.
Q4. On suppose dans cette question que T est diagonalisable. Soit (Mi,j )16i,j6n une base de vecteurs propres de T .
a) Soit une valeur propre de A et X un vecteur propre associe. Montrer que lapplication : Mn (C) Mn,1 (C),
definie par (M ) = M X est une application lineaire surjective.
b) En considerant la famille (Mi,j ) 16i,j6n , montrer que A est diagonalisable.
JFC : c) Montrer le resultat admis.
Th`eme aborde dans oral ESCP 1994 2.1 avec M2 (R).
On trouve dans oral ESCP 1994 2.5 M AM B dans M2 (R) avec des matrices A et B particuli`ere.
Exercice 49
N1+ Diagonalisibilite de lendomorphisme M AM M A de Mn (R) lorsque A est
diagonalisable.
Q1 (E1 , E2 , . . . , En ) est la base canonique de Mn,1 (K).
a) Montrer que la famille (Ei t Ej )(i,j)[[1,n]]2 est la base canonique de Mn (K).
b) (X1 , X2 , . . . , Xn ) et (Y1 , Y2 , . . . , Yn ) sont deux bases de Mn,1 (K).
Montrer que si i et j sont deux elements de [[1, n]] : Ei t Ej est combinaison lineaire de la famille (Xp t Yq )(p,q)[[1,n]]2 .
En deduire proprement et simplement que (Xp t Yq )(p,q)[[1,n]]2 est une base de Mn (K).
Dans la suite A est une matrice diagonalisable de Mn (K).
On pose, pour tout M dans Mn (K), (M ) = AM M A.
Q2 Montrer que est un endomorphisme de Mn (K).
Q3 Soit X est un vecteur propre de A associe `a la valeur et Y un vecteur propre de t A associe `a la valeur
a) Montrer que X t Y est une matrice non nulle de Mn (K).
b) Montrer que X t Y est vecteur propre de associe `a la valeur propre .
Q4 a) Montrer que toute valeur propre de A est une valeur propre de t A. Comparer Sp A et Sp t A.
b) Montrer que t A est digonalisable (on pourra utiliser la semblablite... et retrouver les resultats de a) !)
Q5 a) Utiliser Q4 b), Q1 b) et Q3 b) pour montrer que est digonalisable.
b) Ecrire
le Sp avec les elements de Sp A. est-il un automorphisme de Mn (K) ?
On trouve ce th`eme dans ECRICOME 2009 ex 1 pour A symetrique. On trouve aussi dans oral ESCP 2009 2.9,
M AM + M A toujours avec A symetrique.
Exercice 50
N2
Diagonalisibilit
e de lendomorphisme v v u u v de L(E).
Ce sont les deux derni`eres parties dun probl`eme qui figure dans les sujets proposes `
a la fin de cet article.
Notons que dans IV on retrouve la dimension du commutant dun endomorphisme diagonalisable.
E est un espace vectoriel de dimension n sur K (n > 1). f est un endomorphisme de E.
J.F.C.
p. 31
(Ei,j )(i,j)[[1,n]]2 est la base canonique de Mn (K). Pour tout (i, j) dans [[1, n]] , ui,j est lendomorphisme de E de
matrice Ei,j dans B.
2
Q1. Calculer f (ui,j ) pour tout (i, j) dans [[1, n]] . En deduire que f est diagonalisable et preciser son spectre.
Q2. a) Montrer que Ker f = {g L(E) | i [[1, p]], g(SEP (f, i )) SEP (f, i )}.
b) En deduire que Ker f est isomorphe `
a L(SEP (f, 1 )) L(SEP (f, 2 )) L(SEP (f, p )).
c) Preciser la dimension de Ker f et le rg f . Et si p = n ?
Partie V
Dans cette partie on suppose que f est diagonalisable. On se propose de montrer que f est diagonalisable.
Q1. On suppose que f admet au moins une valeur propre . (g1 , g2 , . . . , gn2 ) est une base de L(E) constituee de
vecteurs propres de f respectivement associes aux valeurs propres 1 , 2 , ..., n2 et x est un vecteur propre de f
associe `
a la valeur propre .
a) Pour tout i dans [[1, n]], calculer f gi (x) en fonction de , i et gi (x).
b) On pose g L(E), (g) = g(x). Montrer que est une application lineaire surjective de L(E) dans E.
c) Montrer que f est diagonalisable.
On se propose de montrer que le spectre de f nest pas vide.
Q2. Ici K = C.
a) Montrer que f poss`ede un polyn
ome annulateur non nul P .
b) En remarquant que P est scinde montrer quau moins une des racines de P est une valeur propre de f . Conclure.
Q3. Ici K = R et on raisonne par labsurde. Supposons que f na pas de valeur propre. Soit A la matrice de f dans
une base de E.
On consid`ere lendomorphisme A de Mn (R) defini par : M Mn (R), A (M ) = AM M A.
On consid`ere egalement lendomorphisme cA de Mn (C) defini par : M Mn (C), cA (M ) = AM M A.
a) Montrer que A est diagonalisable.
Montrer que c
eelles.
A est diagonalisable et que ses valeurs propres sont r
b) Montrer quil existe un complexe non reel valeur propre de A. Montrer que est valeur propre de A et de t A.
Soit X (resp. Y ) un element non nul de Mn,1 (C) tel que AX = X (t AY = Y ).
t
Calculer c
eduire une contradiction.
A (X Y ) et en d
Q4. Conclure.
J.F.C.
p. 32
Dautres exercices.
Exercice 51
Soit A une matrice de Mn (C). Montrer que les assertions suivantes sont equivalentes.
i) A est nilpotent cest `
a dire quil existe r dans N tel que Ar = 0Mn (C) .
ii) 0 est la seule valeur propre de A.
Exercice 52
N2+ Condition necessaire et suffisante pour quune matrice (resp. un endomorphisme) soit trigonalisable.
Q1. A est une matrice de Mn (K) semblable `
a une matrice triangulaire superieure T de Mn (K).
On pose T = (ti,j ), et pour tout r dans [[1, n]], Qr =
r
Y
(X tk,k ).
k=1