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chantillons de sol.
Le sol est le support des cultures mais aussi pour partie leur produit, tout
particulirement l'humus dont la perte fragilise le sol
Sommaire
1
Dfinitions
Description
2.1
Texture du sol
2.3
Le profil du sol
2.4
Types de sols
Fonctions
3.1
3.2
3.3
Les menaces
4.1
4.2
Sols pollus
Protection
Notes et rfrences
Voir aussi
9.1
Articles connexes
9.2
Liens externes
9.3
Bibliographie
La science qui tudie les sols, leur formation, leur constitution et leur volution,
est la pdologie. Plus gnralement, aujourd'hui, on parle de science du sol,
englobant ainsi toutes les disciplines (biologie, chimie, physique) qui s'intressent
pro parte au sol. De nombreux processus, autrefois considrs comme purement
physico-chimiques, sont aujourd'hui attribus l'activit des tres vivants,
comme l'altration des minraux14 ou la mobilisation du fer par les sidrophores
bactriens.
La fraction minrale est compose d'une fraction grossire et d'une fraction fine :
En milieu peu actif, la dcomposition des litires est lente, l'horizon organique OH
est pais, brun noir, fibreux et acide. On parle de mor ou terre de bruyre.
En milieu biologiquement plus actif mais sans bioturbation, l'horizon OH est
moins pais et constitue un moder.
En milieu biologiquement trs actif, la dcomposition est trs rapide, l'horizon OH
disparat et apparat un horizon A grumeleux, compos d'agrgats argilohumiques fer et aluminium. On parle de mull.
Selon l'acidit du sol, sous climat tempr, l'humus prendra la forme de mull,
moder ou mor (sur substrat siliceux) ou mull, amphi ou tangel (sur substrat
carbonat)15,16.
Les profils de sol (ou fosses pdologiques) permettent d'tudier les horizons du
sol et l'activit biologique
Profil de sol montrant les horizons principaux (d'aprs United States Department
of Agriculture18)
Pour dcrire un sol, il est ncessaire de l'observer en tranches parallles la
surface, appeles horizons. Deux types d'horizons se superposent habituellement
: une suite d'horizons humifres, reposant sur des horizons minraux (voir Le
profil de sol pour plus de prcisions).
Les horizons humifres sont les horizons les plus riches en tres vivants
(pdofaune et microflore). On les observe surtout en fort.
Autre exemple de cartographie : grands types de sols tels que dfinis par le
rfrentiel WRB20
colores ( pas d'valuation possible ) reprsente les sols urbains ou des sols
marcageaux plus ou moins drains ou des sols perturbs par l'homme21.
Les efforts de diminution des missions et retombes acides ont port leurs fruits
(pour SO2, NOx, COV et NH3). Les dpassements de la charge critique de
retombes acide sont en diminution (unit : eq ha-1a-1). Attention, sur cette
carte de l'Agence Europenne de l'Environnement, les valeurs pour 2010 sont les
valeurs-cibles prvues par l'adhsion la mise en uvre de la directive NEC. Ces
cibles ne sont peut tre pas atteintes partout22
Types de sols[modifier | modifier le code]
Il existe un grand nombre de types de sols, parmi lesquels les sols bruns, les
podzols, les sols hydromorphes ( gley ou pseudo-gley), les sols rouges, les sols
isohumiques, les sols ferralitiques, les sols ferrugineux. Voir la liste des sols ou la
Classification franaise des sols pour plus de dtails.
Par la richesse de ses fonctions, la diversit des formes de vie qu'il abrite et les
services cosystmiques qu'il assure, le sol est considr comme un patrimoine
essentiel dont la conservation est le garant de la survie de l'humanit32.
Grce sa porosit le sol retient une quantit considrable d'eau, qui en son
absence et selon la nature du terrain (pente, rugosit, porosit de la roche)
rejoint immdiatement la nappe phratique ou s'coule en nappe, provoquant
inondations et rosion. La quantit d'eau retenue dans le sol, appele rserve
utile, permet la croissance des plantes au cours de la saison de vgtation et
l'eau du sol alimente les rservoirs naturels (mares, tourbires) ou artificiels
(retenues collinaires) situs dans les dclivits du terrain ainsi que les systmes
d'irrigation. La prsence de matire organique amliore considrablement la
capacit du sol retenir l'eau, notamment en surface, grce sa grande capacit
d'adsorption, notamment lorsque la matire organique est humifie. Il en est de
mme pour les particules minrales les plus fines que sont les argiles. D'une
manire gnrale, plus la texture du sol est grossire (cailloux, graviers, sables
grossiers), moins il est capable de retenir l'eau.
L'eau du sol passe dans les plantes par l'intermdiaire de l'absorption racinaire et
effectue son ascension sous l'influence conjointe de la pousse radiculaire et de
la transpiration. Une partie de l'eau est directement vapore la surface du sol,
sous l'influence du soleil et du vent mais aussi du simple diffrentiel de
concentration de la vapeur d'eau entre le sol et l'atmosphre (diffusion).
L'ensemble de ces processus constitue ce que l'on appelle l'vapotranspiration.
L'vapotranspiration potentielle ou ETP, dtermine par le climat rgional et la
position topographique, est calcule l'aide de modles mathmatiques tenant
compte d'une couverture vgtale "idale". Elle permet de cartographier les
potentialits hydriques des sols et les besoins en irrigation l'chelle locale,
nationale ou mondiale34. En cas de scheresse prolonge les capacits du sol
fournir de l'eau aux plantes et aux autres organismes peuvent atteindre leurs
limites comme en Europe occidentale lors de la scheresse de 197635.
Stocks de carbone dans le sol et en fort dont par la biomasse, (en MtC =
mgatonne de carbone, = million de tonne de carbone)36
la fonction puits de carbone est encore mal cerne car elle varie fortement
dans l'espace et dans le temps, selon les conditions biogographiques, agropdologiques, voire de pollution du sol. La respiration du sol est facile mesurer
localement mais ses variations locales et saisonnires rendent les bilans globaux
difficiles. De plus, aucun instrument de tldtection ne peut aujourd'hui la
mesurer l'chelle de vastes territoires.
Des modles doivent donc tre construits sur la base d'extrapolations, cals et
vrifis avec les donnes du terrain. ce jour, les modles, et les tudes de
terrain, laissent penser qu'un rchauffement climatique, mme d'un ou deux
degrs devrait fortement perturber la biodiversit du sol et donc le cycle du
carbone1.
Le bilan respiratoire du sol et son volution commencent tre mieux approchs.
Le bilan correspond la somme des flux de CO2 et de vapeur d'eau librs par le
mtabolisme des microbes, des animaux du sol, des racines des plantes et des
champignons du sol. Une mta-analyse (Nature, mars 20101) a port sur 439
tudes. Sur la base des 50 annes de donnes d'missions des sols tudies sur
1.434 points de donnes rpartis sur toute la plante, les auteurs ont conclu que
les sols du monde entier ont encore augment leurs missions de CO2 entre
1989 et 2008, probablement cause d'une augmentation de l'activit
microbienne induite par la temprature et l'eutrophisation et d'une dgradation
des humus. Les changements de comportements du sol sont lents, mais se
traduisent par des effets globaux trs significatifs ;
L'expiration vers l'atmosphre des organismes du sol a augment d'environ 0,1
% par an ( 0,1 Pg C/an ) de 1989 2008, pour atteindre en 2008 environ 98
milliards de tonnes de Carbone ("98 12 pg C"), soit 10 fois plus de carbone que
les humains injectent dans l'atmosphre annuellement selon cette mta-analyse.
Le rchauffement est le facteur explicatif qui semble dominant, via
l'accroissement des taux et vitesse de dcomposition de la matire organique du
sol, selon le biogochimiste Eric Davidson37.
Les auteurs ont cette occasion pos les bases d'un observatoire mondial de
l'expiration des sols, appuy sur une base de donne jumele une base de
donne mtorologique historique, de haute rsolution38. Des donnes dj
disponibles, aprs prise en compte des moyennes climatiques annuelles, de la
surface foliaire, des dpts d'azote et changements de mthode de mesure du
CO2, se dgage une tendance l'augmentation, avec des flux de CO2
effectivement corrle aux anomalies de temprature (anomalies par rapport la
moyenne des temprature de la priode 1961-1990) de temprature de l'air.
En plus des virus, ce sont jusqu' 100 millions de micro-organismes qui vivent
dans un gramme de sol42.
l'tat sanitaire (au sens large), comparer avec un stade dit climacique ou
"idal", qui varie selon la zone biogographique et l'altitude et le contexte
considrs. On cherche maintenant mesurer les risques environnementaux
portant sur l'eau et l'air et les risques lis aux inondations/scheresses, nitrates,
pesticides, arosols, etc. On diffrencie les impacts de polluants biodgradables
(nitrates) de polluants non dgradables (lments traces mtalliques ou ETM), et
on s'intresse leurs voies de dissmination ou aux synergies qu'ils peuvent
dvelopper avec d'autres polluants ou lments du systme sol.
Cet autre graphique met visuellement en vidence le fait que la perte de terres
agricoles due l'urbanisation et l'artificialisation (routes) est
proportionnellement beaucoup plus importante dans les petits pays trs peupls
(Les Pays-Bas tant un exemple typique), Ici, la France bien qu'elle compte parmi
les trois pays qui perdent le plus de sols agricoles parait moins touche en raison
de la taille de son territoire (donnes estime partir de la mise jour de
l'occupation du sol Corine Land Cover)
Le sol est une ressource naturelle, peu ou lentement renouvelable, globalement
en voie de dgradation (surtout dans les pays pauvres, o celle-ci n'est pas
compense par les hausses de productivit actuellement permises par la
mcanisation, les engrais et les pesticides). Ce patrimoine est aussi en rgression
quantitative selon l'ONU (FAO), essentiellement consacre l'agriculture, la
sylviculture ou aux cosystmes mais aussi et de plus en plus aux
tablissements humains ( villes, habitations, zones d'activit, parkings, etc.).
Dans les basses terres, ils peuvent aussi tre menacs de submersion marine (cf.
monte des ocans et risques accrus de phnomnes de surcote), en particulier
dans la perspective d'une fonte des glaciers et calottes glaciaires.
Les sols agricoles contiennent souvent des micropolluants qui ont pour origine le
fonds gochimique, les squelles de guerre, ou plus souvent les retombes
atmosphriques (45 000 t/an de zinc et 85 000 t de plomb/an estims dans les
annes 1990 par Juste, 1995, pour l'Europe des 12) et parfois les eaux
dirrigation.
En France, lINRA63 a tudi sept mtaux (Cd, Cr, Co, Cu, Ni, Pb et Zn) dans 460
horizons de sols agricoles, et trouve un taux mdian de 0,22 mg/kg, contre 0,10
en sols forestiers quivalents. Dans une rgion industrielle (Nord de la France), P.
Six (1992, 1993) confirme ces rsultats avec sur 1000 horizons labours analyss
dans le dpartement du Nord, nayant pas subi dapports de boues, pour lesquels
la valeur mdiane tait de 0,37 mg/kg, 60 % des chantillons se situant entre
0,12 et 0,58 mg/kg. Hormis dans le cas d'espces mtallophytes, l'exportation
naturelle par les vgtaux est faible (moins d'un % des apports de boues
rsiduaires dans les rcoltes tudies sur quinze dix ans).
Certains sols forestiers, condition davoir t exposs des retombes de
polluants ou sils en contiennent naturellement, sarent cependant mieux
conserver certains de ces polluants que les sols agricoles (cest le cas des
radionuclides). Les polluants sont plus ou moins biodisponibles selon les sols. Ils
le sont gnralement plus (jusqu cent fois plus) dans les sols acides64.
Sol la Renaissance
Terre arable
rosion, dsertification
Rgression et dgradation des sols
Directive cadre pour la protection des sols
Dpollution des sols
Hydroponie
Aroponie
Terra preta
Biochar
Culture sur sol invers
Terra Mater
Sol suppressif
Liens externes[modifier | modifier le code]
Portail d'information sur les sols de la FAO (Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture)
Partenariat mondial sur les sols
Groupement d'tudes Mthodologiques pour l'Analyse des Sols
Cours de la FAO pour la connaissance des sols.
Rapport sur l'tat des sols de France sur le site du GIS (Groupement d'intrt
scientifique) Sol
Connaissez votre sol
Glossaire de pdologie d'AgroParisTech
Trucs simples pour vrifier la sant du sol
(en) European soil portal
Bibliographie[modifier | modifier le code]
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Cette bibliographie recense trop d'ouvrages (indiquez la date de pose grce au
paramtre date).
Les ouvrages doivent tre de rfrence dans le domaine du sujet de l'article
dans lequel ils apparaissent. Il est souhaitable si cela prsente un intrt de
les citer comme source et de les enlever de la section bibliographie .
European Commission, Joint Research Centre, Atlas de la biodiversit des sols
(fr/en) [22]. Autres atlas du sol [23]disponibles en tlchargement gratuit.
Bourguignon Claude & Lydia, Le sol, la terre et les champs : Pour retrouver une
agriculture saine . d. Sang de la Terre, 2008, 221 p. ISBN 978-2-86985-188-7
Citeau Latitia, Antonio Bispo, Marion Bardy, Dominique King (coord.) Gestion
durable des sols. ditions Quae, 2008, 320 p.
Commission europenne, Du sol au paysage : un patrimoine fondamental de
lUnion europenne. Juillet 1999 [24]
Commission europenne, DG ENV, 2010 - Rapport final ; Soil biodiversity:
functions, threats and tools for policy makers] [25] 250 p. (en)
EEB, Biodiversity and nature / Soil, News section, European Environmental Bureau
(EEB), 2010.
EEB, Soil: worth standing your ground for- Dfendez votre sol [26] (Arguments
pour la directive Sols), Publication du Bureau europen de l'environnement (BEE)
sur les Sols (en)
EEA & JRC The European Environment State and Outlook 2010 Thematic
Assessment Soil, 2010
EEN et al., The truth behind the CAP: 13 reasons for green reform, European
Environmental Bureau, Butterfly Conservation Europe, Birdlife European Policy
Office, Europarc Federation, Greenpeace, Friends of the Earth Europe, IFOAM EU
Group, Pesticide Action Network, WWFWorld Wildlife Fund, 2010
DNR, Bodenschutz Argumentationshilfe fr eine EU-Rahmenrichtlinie, German
League for Nature and Environment (DNR), 2010
DNR, German , Bodenschutz und Landwirtschaft, League for Nature and
Environment (DNR), 2010 ;
(en) David R. Montgomery (en), Dirt: The Erosion of Civilizations, (ISBN 978-05202-5806-8)
Gobat J.-M., Aragno M., Matthey W., 2010 (3e d.) - Le sol vivant. Bases de
pdologie - Biologie des sols. Lausanne, PPUR - Collection : Science et ingnierie
de l'environnement, 848 p.
Morin Herv, L'Afrique agricole dans le journal Le Monde du 9 juin 2006 [lire
en ligne]
Legros Jean-Paul, 2007 - Les grands sols du monde. Lausanne, PPUR, Collection :
Science et ingnierie de l'environnement, 574 p.
(en) Hedlund Katarina, Soil ecosystem services, a natural capital - how we can
use soil ecosystem services to promote actions for enhancing soil biodiversity
and sustainable use of soil resources? [27] prsentation de Katarina Hedlund faite
au 3e "Soil Service Workshop", EU FP 7 research project SOILSERVICE, 2011-0601 ;
Gustave Andr, Proprits gnrales des sols en agriculture. d. Armand Collin,
1946, 184 p.
Union europenne/European Union, 2011 - Soil: the hidden part of the climate
cycle [28]
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