Rapport La Politique de La Concurrence
Rapport La Politique de La Concurrence
Rapport La Politique de La Concurrence
Rdig par :
AARKOUB Ismail.
MTALSI Soufiane.
SAKHSOUKH Amine.
Introduction :
PLAN
Introduction :
Partie 1 : approches fondamentales
I.
II.
Dfinition e la concurrence
Lcole classique
Lcole no-classique
Section 2 : la concurrence
Types de concurrence
Intrts et limites de la concurrence
I.
Dfinition
Objectifs
Conclusion :
Pour Adam Smith qui on attribue les premires analyses systmatiques des avantages de la
concurrence, la concurrence est un concept fondamental de la tradition librale et de la
science conomique. Selon son point de vue, la concurrence est un comportement quil est
dautant plus facile de promouvoir que sont runies quelques grandes conditions favorables
lexercice du jeu concurrentiel : de nombreux comptiteurs, la libert dentreprendre, la
limitation des concentrations, la suppression des barrires douanires .
Introduit
notamment
le
thme
de
la
main
visible
selon lequel c'est la recherche individuelle du gain qui garantit l'enrichissement gnral.
L'Etat garde certaines fonctions conomiques : il doit limiter les excs lis la libert
individuelle et crer un cadre social et conomique bnfique l'panouissement
des intrts particuliers
Les analyses micro-conomiques de la concurrence :
obtienne ce qui naturellement lui revient. La seconde famille regroupe les modles de
concurrence imparfaite dont la vocation est raliste. Malgr son idalisme la concurrence
pure et parfaite a un fort pouvoir normatif alors que la concurrence imparfaite tudie plus
spcialement par la branche de la microconomie nomme conomie industrielle est plus
utile pour les agents dans leur vie quotidienne.
Section 2 : la concurrence
L'homognit :
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Tous les produits offerts sur le march doivent tre homognes. En d'autres termes chacune
des units proposes par les offreurs doit tre totalement interchangeable. Curieusement,
cela suppose l'absence de publicit et cela suppose aussi que les vendeurs ne pratiquent pas
une politique de diffrenciation des produits. Pour en faire une application au march du
travail, cela supposerait que les employeurs soient indiffrents la personnalit des
travailleurs. De ce point de vue, un employeur n'tablirait pas une relation avec un
travailleur mais se contenterait d'acheter des heures de travail en tant indiffrent au fait
que ces heures soient effectues par tel ou tel.
En cas d'absence d'homognit, les lois du march se trouvent donc remises en question
parce que l'offre et la demande ne sont plus seulement fonction du prix mais de toutes les
caractristiques qui sont susceptibles de diffrencier chaque unit change sur le march.
o La concurrence imparfaite
Celui du monopole (une seule entreprise, celui est "Price maker"). La seule contrainte qui
pse dans les dcisions de l'entreprise est la fonction de demande qui est suppose donne.
La concurrence imparfaite se caractrise par une structure de concurrence imparfaite si l'un
des principes de la concurrence pure et parfaite n'est pas respect.
o La concurrence monopolistique
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Le maintien dun certain niveau de concurrence est essentiel au dynamisme du march, cest
la condition ncessaire pour que le processus de destruction cratrice de SCHUMPETER
opre avec le plus defficacit.
Il ne peut y avoir destruction cratrice, cest--dire progrs technique (qui dtruit
certaines activits en mme temps quil en cre dautres) que sil y a stimulation. Rien de tel
que la concurrence pour maintenir les entrepreneurs en veil et les obliger voluer.
Or la crativit ne se conoit en termes de march qu partir de la libert de jeu des acteurs
conomiques. Loppression dun seul sur les autres entrane fatalement une dgradation de
lactivit de lappareil productif ds lors que cette oppression peut se maintenir au del du
court terme. Cest la raison pour laquelle la rglementation protge la concurrence.
Une entreprise ne peut en effet atteindre une certaine taille sans alarmer les concurrents.
Cest ainsi que certaines fusions sont interdites dans la mesure o elles auraient permis
certains groupes de dominer le march donc dempcher toute concurrence.
Une concurrence libre et ouverte profite aux consommateurs et la communaut mondiale
puisquelle garantit des prix plus faibles, de meilleurs produits et services dun caractre
novateur et un plus grand choix du consommateur par rapport une situation marque par
un monopole. Dans un march ouvert, les producteurs se livrent concurrence pour gagner
les consommateurs en baissant les prix et en mettant au point de nouveaux services qui
rpondent le mieux aux besoins des consommateurs.
Ainsi, cest la socit dans son ensemble qui en profite puisque cela contribue sa
prosprit.
Un march concurrentiel encourage linnovation puisquil rcompense les producteurs qui
innovent, dveloppent et introduisent de nouveaux produits et des mthodes novatrices de
production.
Dfinition :
Des prix bas pour tous: la manire la plus simple pour une entreprise de remporter des parts
de march est doffrir un meilleur prix. Sur un march concurrentiel, les prix sont tirs vers le
bas.
Cest un avantage pour les consommateurs, mais pas uniquement: les entreprises sont
encourages produire si davantage de personnes ont les moyens dacheter leurs produits,
ce qui stimule lensemble de lconomie.
Une meilleure qualit: la concurrence incite galement les entreprises amliorer la qualit
des produits et des services quelles vendent, afin dattirer plus de clients et daccrotre leurs
parts de march. La qualit peut signifier des produits qui durent plus longtemps et
fonctionnent mieux, des services aprs-vente ou de dpannage plus performants ou un
meilleur accueil du client.
Plus de choix: sur un march concurrentiel, les entreprises cherchent ce que leurs produits
se distinguent des autres.
Pour le consommateur, cela signifie plus de choix et la possibilit dopter pour le rapport
qualit/prix qui lui convient le mieux.
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Innovation: pour offrir ce choix aux consommateurs, et produire mieux, les entreprises
doivent tre innovantes depuis la conception des produits jusquaux services offerts, en
passant par les techniques de production.
Plus solides face la concurrence mondiale: la concurrence au sein de lUE aide les
entreprises europennes tre plus comptitives dans le reste du monde et rsister la
concurrence internationale.
Objectifs de la politique de concurrence
En premier lieu, la politique de la concurrence vite que certaines entreprises soient victimes
des pratiques anticoncurrentielles de la part dautres entreprises.
En second lieu, la politique de concurrence stimule la productivit et linnovation des
entreprises ; elle facilite galement le dveloppement de nouveaux champions industriels,
qui sont la cl de la croissance de demain
En troisime lieu, la politique de concurrence nest pas un obstacle une politique
industrielle ambitieuse et peut mme en devenir un levier puissant : cibler des secteurs
davenir nexclut pas de mettre les entreprises en concurrence entre elles
Les Etats Unis et la Communaut europennes ne sont certes pas des modles conomiques
parfaits mais lvidence ce sont deux zones dchanges qui ont su favoriser la
libre concurrence. Cela na pu se faire sans la mise en place dun cadre lgal dont les
remaniements sont constants afin de garder toujours en contact lobjectif prioritaire de ces
deux exemples : lefficience du march. Pourtant les deux modles prsentement tudis
prsentent bien des divergences mme si un certain nombre de points communs pourront
tre mis en avant tant au regard du cadre lgal que de lapplication pratique qui en sera fait.
Aux Etats-Unis
La lgislation de la concurrence est apparue pour la premire fois aux Etats-Unis en 1890,
elle sest gnralise dans les conomies occidentales durant la seconde moiti du XXe
sicle, mais elle reste encore absente dans beaucoup de pays en dveloppement.
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Lobjectif de ces politiques est toujours de tirer parti des avantages conomiques quoffre
une saine concurrence, en protgeant le march des pratiques anticoncurrentielles, juges
nfastes pour les producteurs qui en sont victimes ainsi que pour lensemble des
consommateurs.
Le Sherman Act
Le Sherman Act dicte deux interdictions, formules en termes assez vagues alors que le
style lgislatif amricain se caractrise en gnral par sa prcision. La section 1 interdit
tout contrat, toute association ou toute entente restreignant le fonctionnement normal du
commerce (restraint of Trade) entre les tats de lUnion ou avec les pays trangers, tandis
que la section 2 prohibe toute situation de monopole, toute tentative de cration dun
monopole et tout accord ou entente tendant monopoliser une partie quelconque des
changes ou du commerce entre les diffrents tats de lUnion ou avec les pays trangers.
Ces deux dispositions, qui ont sans doute inspir les articles 81 et 82 du Trait CE,
sappliquent au commerce entre tats fdrs, mais aussi au commerce avec les pays tiers.
En dpit du jeu de la rgle de raison, lapplication du Sherman Act suscita des inquitudes.
Cest pourquoi furent vots le Clayton Act et le Federal Trade Commission Act,
respectivement le 15 octobre et le 26 septembre 1914.
Le Clayton Act
Cette loi, destine prciser les conditions dapplication du Sherman Act, en tend le
domaine en interdisant certaines pratiques qui ont ou sont susceptibles davoir un effet
restrictif de concurrence substantiel dans un secteur commercial donn : la pratique de prix
discriminatoires, sauf sils sont justifis par le besoin de faire face la concurrence ou sils
correspondent aux diffrences dans le cot de production ou de vente rsultant des
quantits achetes ou de la mthode de vente, les contrats lis et les clauses
dapprovisionnement exclusif, et enfin les fusions et acquisitions.
Par ailleurs, le Clayton Act met en place la responsabilit pnale personnelle des dirigeants
dentreprises pour les violations des dispositions assurant la libert de la concurrence.
Le Federal Trade Commission Act
Cette autre loi de 1914 complte le Clayton Act en crant une Commission Fdrale du
Commerce, agence fdrale indpendante charge de veiller au respect des rgles assurant
la libert de la concurrence. Il sagit l du modle dautorit administrative en charge de la
concurrence qui sera adopt ensuite par la plupart des autres droits de la concurrence.
Cette Commission ne peut comprendre plus de trois conseillers dun mme parti politique
(sur cinq), afin que soient prises en compte les diffrentes tendances dominantes du droit et
de lanalyse conomique antitrust aux tats-Unis.
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La section 5 de cette loi interdit, de manire trs gnrale, toute pratique restreignant la
concurrence. Dans plusieurs arrts, la Cour suprme a soulign que cette disposition visait,
non seulement les pratiques anticoncurrentielles tombant sous le coup du Sherman Act et
du Clayton Act, mais galement celles, non prvues par ces lois, que la Commission pourrait
juger attentatoires la libert de la concurrence et contre lesquelles elle voudrait engager
des poursuites. Cest pourquoi le Federal Trade Commission Act est considr comme la loi
bouche-trou du droit de la concurrence amricain comblant les lacunes laisses par les
autres textes de lois.
A lUnion Europen
Antitrust
Par antitrust, on entend les mesures visant empcher ou contrler les ententes ou
dautres monopoles. Lobjectif poursuivi est toujours celui dencourager la concurrence.
Accords anticoncurrentiels
Il sagit daccords conclus entre des entreprises et qui ont pour effet de restreindre la
concurrence, par exemple lorsque des entreprises sentendent pour ne pas se faire
concurrence ou pour fixer les prix de vente de leurs produits.
On considre quun accord est anticoncurrentiel si les participants sentendent pour:
fixer les prix;
limiter la production;
se partager des parts de march ou des clients;
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Aides dEtats :
Les tats membres soutiennent parfois des entreprises ou des secteurs locaux au moyen de
fonds publics, ce qui leur confre un avantage dloyal, nuit la concurrence et fausse les
changes. Cette pratique est interdite par larticle 107 du TFUE. Selon larticle 108 du TFUE,
la Commission a pour rle dempcher ces situations, en nautorisant les aides dtat que si
elles servent rellement lintrt public, cest--dire lorsquelles profitent la socit ou
lconomie dans son ensemble.
Exceptions
Certaines exceptions la rgle gnrale sont possibles. Les aides dtat sont autorises si
une entreprise en difficult ou une nouvelle entreprise a rellement des chances de
devenir rentable terme ou si les aides servent les intrts de lUnion (en prservant ou en
crant des emplois par exemple). Il convient avant tout dexaminer si les aides dtat
profiteront aux consommateurs ou si elles porteront prjudice dautres entreprises. Les
aides la recherche et linnovation, au dveloppement rgional et aux PME sont souvent
autorises, car elles servent les objectifs gnraux de lUnion europenne
Concentrations
Le rglement sur les concentrations donne la Commission europenne le pouvoir
dinterdire les concentrations et les acquisitions qui risquent de rduire la concurrence de
manire significative. Ce rglement ainsi que le rglement dexcution constituent les
principaux actes lgislatifs applicables aux dcisions dans ce domaine. Le premier contient
les principales dispositions relatives lvaluation des concentrations, tandis que le second
porte sur les aspects de procdure (notification, dlais, droit dtre entendu).
Libralisation
Certains services essentiels (nergie, tlcommunications, transport, eau et services
postaux) restent sous le contrle des pouvoirs publics, mme si, dans certains pays, ils
relvent dentreprises prives. Les pays de lUE peuvent confier des services publics
spcifiques une entreprise et lui attribuer des devoirs, des droits particuliers et une
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compensation financire, dans le respect des rgles relatives aux aides dtat. Lorsque ces
services sont libraliss, cest--dire ouverts la concurrence dautres entreprises, la
Commission veille ce quils restent accessibles tous, mme dans les rgions o ils ne sont
pas rentables. Par ailleurs, il est essentiel que le processus de libralisation ne confre pas
un avantage dloyal lentreprise qui dtenait le monopole avant la libralisation.
Trois principaux cas de figure anticoncurrentielle apparaissent dans les marchs publics. Ces
derniers peuvent tre directement dus au comportement des acteurs ou dcouler
indirectement des rglementations mises en place pour garantir la moralit des marchs
publics ainsi que le contrle de la dpense:
administration et une entreprise sont illgales. Elles peuvent tre dceles plus ou moins
difficilement selon leur forme et leur nature. La preuve de leur existence ncessite
gnralement l'intervention d'un organisme de contrle (inspection gnrale des finances,
audit de la Cour des Comptes, etc.). Certains symptmes peuvent tre considrs en vue
de leur dtection: un CPS trop dtaill peut ainsi dcouler d'une entente avec un prestataire
prcis qui le matre d'uvre souhaite confier la prestation. Le CPS comportera dans ce cas
des exigences trs prcises et parfois inutiles. L'analyse d'appels d'offres rpts peut
galement faire ressortir un prestataire favoris par un matre d'ouvrage.
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3 Barrires lentre :
Cot de participation, matrise de la rglementation, et barrires rglementaires. La
participation une procdure d'appel d'offres comporte des cots gnralement
irrcuprables et qui peuvent tre levs: ces cots sont lis la ncessit, pour le
soumissionnaire, de maintenir une capacit de rponse aux appels d'offres (personnel
spcialis, matriel spcifique aux marchs publics, etc.), de collecter et de traiter
l'information ncessaire la rponse de l'appel d'offres, et de raliser les dpenses
administratives en vue de la soumission. Notamment M. Mougeaot et F. Naegelen in les
marchs publiques : rgles, stratgies et politiques , 1993.
Un cot supplmentaire peut tre considr du fait des dlais de rglement, parfois trs
importants, et qui psent sur la trsorerie des entreprises attributaires. Les expriences
internationales montrent que pour la majorit des marchs publics, l'existence de ces cots
a contribu l'mergence de situations d'oligopoles. Ainsi, seuls certains soumissionnaires
habitus aux marchs publics parviennent s'imposer en profitant d'effets d'chelle en
termes de prparation des rponses aux appels d'offres. Une logique similaire peut-tre
constate sur les aspects rglementaires: le niveau de complexit de la rglementation, la
mconnaissance du fonctionnement pratique d'un march ou du comportement d'un
acheteur donn (par exemple, cas d'un acheteur habitu moduler le calendrier de
l'intervention au travers d'ordres d'arrt) mnent nombre de soumissionnaires considrer
le march comme tant trop risqu et renoncer par consquent d'y participer. Ainsi, notre
analyse du dcret n2-06-388 du 5 fvrier 2007 fixant les conditions et les formes de
passation des marchs publics et des textes rglementaires complmentaires sera mene en
gardant ces trois situations l'esprit, et en essayant d'identifier les dispositions qui peuvent
favoriser l'mergence de ces dernires au cours du cycle de vie d'un march.
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Conclusion :
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Bibliographie :
WEBOGRAPHIE :
http://melissaklein.e-monsite.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/
Usinenouvelle.com
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WEBOGRAPHIE .............................................................................................................................. 19
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