Le Nain de Tillemont. Mémoires Pour Servir A L'histoire Écclésiastique Des Six Premiers Siècles. 1693-1712. Volume I.
Le Nain de Tillemont. Mémoires Pour Servir A L'histoire Écclésiastique Des Six Premiers Siècles. 1693-1712. Volume I.
Le Nain de Tillemont. Mémoires Pour Servir A L'histoire Écclésiastique Des Six Premiers Siècles. 1693-1712. Volume I.
.DOMUS AQUENSIS
OBLATORUM
SAHCTISSIMiE ET 1MMACULj\T/E
VIRGINIS MARI.E.
,^^^^
BIBLiOTHECA
.M.
.^'(taviensia
\^lM/l
2010
witii
funding from
University of
Ottawa
Iittp://www.arcliive.org/details/mmoirespourser01lena
MEMOIRES
POUR SERVIR
A L'HISTOIRE
ECCLESIASTIQUE
DES SIX PREMIERS SIECLES,
JVSTIFIEZ PJR LES CITATIONS
des Auteurs originaux
abrg de
L'ON FAIT
TOME PREMIER,
^'I CONTIENT LE TEMPS DE
NOSTlE SEIGNEVR,
df des Apojlrcs.
PAR
M.
LENAIN DE TILLEMONT.
SECONDE EDITION,
&
'\>'
"S
s^v
Vl^
PARIS,
CHARLES ROBUSTEL,me S.Jacques,
A
Chez
au Palmier.
M. DCC.I.
^^FEC APPROBATIONS, EX^ PRIFILEGE DU ROX.
r, V
fox
1101
V.
"j
AVERTISSEMENT'H I S T O
menc de
publier
il
y a quelques annes,
me,
il
feroit inutile
dans
la prface
dont on donne
& n'en
de
ici le
la
premier volu-
eftant
de repeter
deux ouvrages
:Ces
eu l'auteur dans
melme
luy
les
eflioient
s'il
a jug
alfurment
les
plus propres
il
En
elfetj'S.
la fimplicit
Badlenous
a de-
mefme
il
Et quand
eft
iouvent
les-
plus clai-
le
alTurc
les
de
la
les imiter.
Quelques uns
fe
plaindront peuteflre
qu'on entre
qu'on s'amufe
auffi
&
ij
AVERTISSEMENT,
iv
qu'on a de fournir des mmoires ceux qui voudront entreprendre quelque travail fur celui-ci, il a eft bon de leur
ramader tout ce quife trouve dans les auteurs, afin qu'ils'
puilfent juger eux mefmcs ce qu'il efl propos de dire ou
de
chry.inPhiif.
'^^''^
*^'
E-
taire.
il
fi
oc qu'elles
gues
me
Dece
des Empereurs,
premires qui
& de Valericn
s'il
Cette
les
pour
parties.
imprim'
qui regarde
l'Egliic. C'eft
un dfaut qu'on
On
n'y retombera
&
plus l'avenir,
ce"
l'hiftoire des
Empereurs ni la perfecution deDiocleticn, ni les autresdont on aura parler, mais on les refervera pour ces Mmoires.
L'auteur aura plus de peine
beaucoup de perfonncs
toire fuivie
&
continue,
maisdivife par
titres,
3.
fe juftifier
fur ce qu'il
le reftc
de
l'Eglile
comme on a accoutum
o
,
l'efprit
l'on
ni
de
h liailbn
que
de
hif-
fiirc,
dans
dans
la
mcime temps
les dilbrens
evc-
AVERTISSEMENT.
nemens ont les uns avec les autres, Ainfi elle eft afliirmcnt
moins agrable, & moins avantageufe mefme pour les
perfonnes qui veulent
& s'en
comme on
cipalement en vue,
l'a
marqu dans
la
prface
fond,
foit
important.
& auili
de
Mais dans
parcequ'il
l'a
tionne (on
que
endroits
o Ton en
parle.
traite tout
les differens
la vrit
avan-
& plus
propor-
n'eft pas
mefme
fans
exemple dans
les
des
hommes
traiter
mes
& Appien
a fait la
mefme
la
il
de chofes
fi
les
<log-
euft falu
chofe en divifmt
Une
illuftres
romaine dans
&
iij.
AVERTISSEMENT.
vj
parfaite
cela, ayant cru qu'il luy l'ulSioit pour (on deflcin, de marr-
On
fition
o on a mis
en
les
temps. Et
qu'il
les titres
comme
y a de
la
tormafl:
fe
pouvoit flon
mort des
Saints
la fuite de?
d'ordinaire ce
efi;
hiftoire, au lieu
que
leurs
commencemens
font prefque
peu,
on le?
mort ou lorf;
,
a placez d'ordinaire telon le temps de leur
lelon
les
dernires chofes que l'on
qu'on ne le fait pas ,
trouve d'eux.
On
a dout
fi
f^ait
& celui
Mais on
galement
le
temps
le
relpedl
du au Sauveur
obligeoit
mort
premier, &:
le
rang que
la
Mele
S.
Jean
les
le
dernier de tous
mais
les
& dans
les litanies
le
Majeur
le
placer feloq
le
Canon d
on a luivi un
ordre tout diffrent, mais par la melme railon. Car comme
elles commencent d'ordinaire avec un grand ecbt , &: s'teignent infcufiblemcnt
leur
commencement ell:
preiqug
AVERTISSEMENT.
toujours beaucoup plus
pas
meime
les
perfecutions
connu que
leur fin.
vij
On ne pouvoir
comme on y
Tabreg c
fait
& pour
du
plan
le
temps qu'elles ont dur elles donnent un grand clairciffement l'hifton-e des Saints qui y ont fouffert.
Pour iuppler encore davantage au dfaut d'une hiftoire
^enerak & continue, on mettra une chronologie la fin
,
fera entrer
donn
l'hirtoire entire
autres tomes,
comme prelque
le
fcond
la
& mefme
fe
dans
tout
trouvera aufli
l'hif-
temps
compris
le
du premier
que l'on continuera jufque vers l'an i6o. C'efl proprement cette chronologie complte qui fupplera aux dbuts des annales
qu'on defireroit. Car on y verra tout d'un coup tout ce qui
s'eft paiT en une anne , &: les endroits o les chofes font
traites en particulier. Cela Icrvira & pour ceux qui voudront apprendre l'hiftoire gnrale de l'Eglife , z pour
a chronologie entire
fiecle
ceux qui Dieu pourra infpirer quelque jour d'en compofer une qui mrite vritablement ce titre. Car on avoue
fans peine
bien aife
ont cru
de
MEMo
s ,
propos de
fe
c l'auteur a eft
qu'il a confultez,
contenter
du
titre
ouvrage.
Il
eft
quand
ce ne feroit
que
AVERTISSEMENT.
viij
dans
la
pour crire de
&:
dans
le plus
de Dieu
la lagefl
c'cft
dire
fi
proportionne a
me
&
la
grand de tous
les
Dieu meff
ouvrages.
qui
forces
eft
audcfibs de fes
&: c'eft la
mefineTun
pay eus ceux qui font engagez d quelque travail. L'auteur de celui-ci a donc cru qu'il
luy fuiiifoit d'offrir Dieu le peu qu'il en a receu Et il ne
des plus judicieux d'entre
les
premiers
par
le
liecles,
& l'tablir
de ce qui
fe contentant
s'il
les
que
la piet
les
dans
Ces
eft pofl'ible
plus anciens.
Il laiftc
luy fuggerera,
peut rcpre-
s'eft pafl
chacun
l'Eglile,
fait inutile
celles
que
les
qu'il
la fuite.
Il
ces
que
les
confequen-
chercher
la vrit
des faits
de
pourvu
qu'il la trouve,
il
ne
craint
AVERTISSEMENT.
que
crilnt pas
l'on
en abufe
eftant certain
que
la vrit
ne
niparconiequentlapiet,
peut
ix
la vrit.
n'a
Il
dfaire
fe dilpenfer
un fimple abrg
faire
& des
miracles
prdications
queilions fur
interprtes.
Il
les
il
nombre de
examiner
trs
ne
melme
pas
Seigneur,
&
fur le
temps de
la
prdication de noflre
la
mort. Ainf
conadions , de luivre
Concorde imprime en
il s'eft
i6y),
mort ,
&
&
il
re^l le refte.
Il
a encore
dogmes
de
des hrtiques
comme
dodrine de
les
trouvoit
condannez par
s'arrefter
combatre
les
les
Pres
Que
l'Eglife
s'il y,
&
les
portant ainf
a joint quelquefois la
combat,
marquez dans
c'a eft
comme
par
de marquer leur cfprit & les rgles qu'ils ont donnes pour
la morale Mais il a cru que cela eftoit hors de fon defiin^
AVERTISSEMENT.
contente
il s'efl:
s'eft
ren-
quand
Car dans
les l'uivre.
la vrit
il
& qu'il
y a
n'avoit qu'
aufli
il
les
avoient trai-
pu fiire
Se
il
auroit
travail
que Blondel a
Comme
pline
il
Conciles.
il
s'eft
fait
folide.
ne s'engage pas de
moins
Il fait
arreft ce
feulement
traiter
le rcit
qui
la
fond de la difci-
regarde dans
de ce qui s'eft
& marque
les
les
pafT dans
principales ordon-
autres avec la
aura
afiift
le titre
il
pourvu
AVERTISSEMENT.
6u
elles
regarde
&
font arrives,
les faits.
xj
Quoique
regarde
les
Saints
il
y en
ennuyeux
examiner
On y
en
On
dit
comme de S.
de
fe lit
l'un,
n'eft
proprement
fait
les
auteurs
&c joindre
nues,
le
nous a donn
en I6S9.
Peuteftre que ceux qui aiment le plus la vrit fouhaite-
fait certaines.
On
&
fait
authentiques
ont
'AVERTISSEMENT,
xij
un
difiantes
air d'antiquit,
qui
fait
le
&
texte,
ou au moins dans
les
ici
un ouvrage dogmati-
il
ne
c d'orner
faille rien
s'il
mefme
leurs. C'eft
qui puilfe
la
railon
blefier la piet.
hiftoires des
ventes
defl'ein.
On
Ce
n'eft pas
guer d'avec
le
faux.
on
la dtruit
au contraire
&:
,
qu'on ruine
en failant
le fruit
reL!;arder
qu'on
comme
AVERTISSEMENT.
xiij
contenir,
qui n'ont
pour
On
prie
donc
ment
avertifbnt
veritj
il
i.Theffj.v.iy
nous ordonne d'prouver & d'examiner tout, pour approuver ce qui eil bon; ce que S. Auguftin tend toutes iortes
xi'ouvracres, l'exception des Ecritures canoniques.
Mais pour nous renfermer dans les vies des Saints, s'il y
A du dancrer dire qu'il y en ait de douteufes , & meCme
^e faufles il y a longtemps que bien des perfonnes iages &;
;
condann
di-
ait
caui au-
utile l'Egliie,
d'eftrerejettes
comme apocry-
eft exactj
plus
il
eil
.i>iet,
hommes,
comme dit
'
reurs des
^"^^^'
filouvent
S.
Augullin,
n'ell
point dans
iij
Aua.3.p.477i
";
AVERTISSEMENT.
xv
l'illufion c
dans
le
mcnfongc, ce qui
la fcroit
dgnrer
en fiiperdicion.
Ain(i ce Tcra ians doute un avantage confidcrablepoiir
l'Eglile , fi quelques pcrlonnes de piet veulent continuer
ce qu'on a dj
commenc,
perd quelques hilloires qui ont eft clbres parmi le peuple, il iaaail d'y luppler par d'autres peu connues jufqu' prefcnt, qui ne (eront pas moins utiles, ni peuteilre
volont ou
les
moyens
capables de ce travail
ait
donn
rendu
peuvent confulter quelque perfonne habile. Elles exerceront ainli l'humilit , & montreront qu'elles aiment fonder leur piet fur la vrit. Car
il
eft
toujours craindre
dogmes de
la
foy
ioit
fort dangereufes
contre
les relies
je
de
ne
foie contre
la
dis
morale
pas dans
afl'cz
ancien-
nes.
les
AVERTISSEMENT.
xr
de vrit, d'avec ce qui fent la fable ou la tradition populaire. La coniioiflance de l'hiftoire, du ftyle, &c de la.
5c
dans un temps
&
eftre
que
fort loi-
eft
que par
moins
la
illuftrc
pnitence
de partie de
joignoit
les
f vie
un jugement
il
de grands
fonnes de
&des
lettres,
ont donnez. Et
ilfe
il
a eu
le
bonheur
d'eftre li
d'une
intime.
trs
i:rouver vraies.
quels tous
les
AVERTISSEMENT.
xvj
Le
rcfpccT:
commun
faire voir
n'a
mefme
leur faintctc
& on s'eft
les
preuves
On
cfperc
les
nombre
des Saints.
obfcrver la rgle
le titre
de Saints-
ou que
nous ne trouvons point avoir eft honorez nuliepart publiquement, quelque perfuadez que nous foyons dcieur
{intet, comme de celle du Conliil Clment martyriz ceux qui ne font point dans
fous Domitien.
tre, c'eft
les
martyrologes
en quelque rencon-
-,
c nous:
&
Mais au moinsl'auteur proteftc qu'il eft preft de corriger routes celles donc
on l'avertira, f;iiiant L\ gloire d'eftre un humble enfant de
l'Eglife
Catholique,
de
l'Ejilire.
AVERTISSEMENT.
on
xyij
monumens
au
de modeftie
qu'il fe pourra , & avec le refped; que l'on doit ceux qui
feront un jour nos juges , en prenant pour modle la manire fi {ge dont S. Auguftin parle de l'erreur de S. Cyprien fur le battefmc. Apres tout, il faut que les fautes
mefmes
les
publics,
Dieu
qui difpofe tout pour l'avantage de Ces lus, a permis qu'elles arrivairenCjc qu'elles vinflent
fance. Elles
nous peuvent en
effet fervir
ne nous pas d-
le
bien que
Mais en voyant
avons
lieu d'eiperer
Christ,
de
de
que nos
la
grce
foiblefles
Saints.
les
bonnes
que nous avons receu par le fang & par la mort de noftre
Sauveur &z on voit dans leurs dfauts combien nous fommes loignez de la perfection qu'il nous donnera quand
j
mchans dont on
eft
le ciel
Que
fi
les
Auguftin
la
chute
\
Aiig.Bpr^,
de^-^''^-
AVERTISSEMENT.
xviij
David-,
feront eux
ils
meimes
la
Luc.i.v.34.
Apoc.ii.v.ii.
la
i.Cor.i.v.Kf.
5c vcriticront ce
fouille
Tit.i.v.ij.
de plus en plus
plus jufte
que tout
eft
comme
n'eft
le jufte
pur pour
la
les
impurs
puret dans
au lieu
le
cur.
Quoique ce foit l'ordinaire au commencement des livres d'en recommander l'utilit, &; que tout le monde fche combien il feroit ail de s'tendre fur l'avantage qu'on
peut recevoir de rhiftoiredel'Eglile, nous ne croyons pas
arrefter lur
mefmeque
c'eft
un
ii
vafte fujet
&:
tout le
une religion entirement oppofe la railon humaine & la cupidit, en n'y employant que douze perla terre
malgr toute
dmons
des
fenfible
chry.t.j.h.K.
3"--i'-
de
-,
la
la puiftance
&
hommes
vent de
cette religion,
& de
la
&
la plus
divinit de
Jsus Christ.'II nous apprend encore que tant de fuppli^j Ibufferts par les Saints, doivent cftre noftre confolation
dans
mer
le
humilier en
mefmc temps
une guerre
fi
douce c fi
facile
en
mais
il
la juftice
&
luy
mefmc
la
parole
& l'exem-
AVERTISSEMENT.
xix
ment de l'infidlit
des payens
de noftre conduite ,
que nous pou\'ons pratiquer parla
mer,
&
qui
les
grce
pu
mefme
mefme S
Auguftin^ ce qu'ont
Augconf.i.s.
'^'^'
fommes
toibles.
le defefpoir,
Mais
Ci
c'eft la
en voyant
com-
puiftance de leur
Dieu
&:
gnes
fommes
nous ne
le
Dieu a
de: & pourvu que nous implorions fon fecoufsavec
deur
indi-
& la
la
l'ar-
grandeur
&:
demandait, &; avec l'humilit de ceux qui font perfuadez combien ils en font indignes, nous ne pouvons manquer de recevoir de Dieu, finon
la grce des Martyrs, au moins celle qui eft necelTaire
nos befoins. On fupplie donc tous ceux qui liront cet ouvrage, de demander a Dieu cette grce auftibien pour l'auteur que pour eux mefmes ^ depeur que la connoifnce de
lanecefTite del grce qu'ils
la vent
&
damnation
&
fai^
iij.
^^ge
Aveiciflemenc fur
les citations
de ce
livre.
La
xxiij
xxxix
JesusChrist.
Sainte Vierge.
yj
80
ga
log
loj
aiy
Saint Paul.
Saint Andr.
le
Majeur.
224
jjo
Saint
Thomas.
Saint Jacque
le
jjj
Mineur.
j'j
Saint Philippe.
jgj
Saint Barthelemi.
jg^
Saint Matthieu.
jg^
Saint Simon.
29a
Saint Jude.
^ot
Saint Matthias.
^otf
Saint Barnabe.
Notes
Notes
Notes
Note
,s
Saint Jacque
iij
xxi
40$
fur l'hiftoire
de noftre Seigneur
Jesus Christ.
41 tf
4^.7
4yT
fur Saint
Jofeph d'Arimathie.
484
482,
jotf.
^41
rgg
j ^4
^00
^i^
^i %
^ja
^44
^4^
t\
^^2
^ j^
^5 5
f,6\
*
6^7
XX j
&
du
livre.
C'OA'f A'fE
& p.ir
co-ifeejnent
on les
cji:
une
mus fommes
mus fommesfervis,
Noms
feront employes.
afin cjue
ceux
cjui les
auront
torr}e
fpccifcns les
p'iijfent atft-
ment trouvir ce an'ds chercheront par les pages ajoutes aux. citations. 0 ne
met point dans cette table les citations de l' Ecriture famte , parcee/n on la cite
connue de tout U monde.
de la manire ordinaire
Quand aprs avoir cit un auteur la marge du livre, on a befom d en crter
^uel'jue autre endroit , on fe contente de mare^uer dans la fconde citation ce
truelle a de diffrent de la premire. Par exemple, aprs avsir mis une cttatton, EiiCl. .c.^i.. 1^0, onmettra feulement celle d'aprs, c.^i..z^i, enfoustntendant Euf.l., ce qui ne fe fait nanmoins cjue quand il n'y a point d'autre
&
auteur
entire , a
j en a , on rpte la citation toute
un mefme livre : car en ce cas on abrge quelon met feulement EiiC.p.z^o, fuppofint que les leBeurs jugeront bien
page efi du livre qu'on a dj cit pluficurs fois : ou bien l on met uc uip.
cit entre
deux-
il
&
^uefois ,
que
Quand
citer fouvent
cette
On
auteur.
la dermere qu'on
mife du mtfme
a,
n'a point d'gard pour les citations celles qui fe rencontrent quel-
au bas des
p.iges
&
notes.
le
exemmais
lib.
on la,
lib.arb.
aller
chercher
dans
la
table
fur
il
ne
point
,
faudra
fie
trouvera fur l'A
fur les citations de S. Auguftm, qui aura efl marqu dans
capitale, Airfif.i
&
la citation prcdente.
Auteur citer fur un mefme lieu , on les diftmgue par une harre\
"Une citation efi peur tout ce qui n'efi point erferm entre des brochets [ ] jufejU^ la citation fuivante y moins que le texte n'emporte fa citation, comme
quand on cite la chronique d'Eufebe , ou quelque chofe de femblable } ce qu on
i
tnet
On
metprefque toujours
dont on
Et
le
latin
citations-
Le
p.
le} feuillets 3
oh
les colonnes
ijj
qm
ont
xxij
mis aprs
I.
&
feutUets,
chifre
a.b.
dans
le chifre
1.
pour
de la page,
verfo.
le
on met anjfi 3 (^ 4.
&c. mis aprs Icspagesj renvoient aux
.
les livres
pour en p.trtager
&
dutout
pages
les
a.,
mtft/tes lettres
&
le rcfle
le
&
ejneltjntfois
f.
ou
c.
le
de mefme. Pour
,
cjti onwet-fouvent
pour manquer
nous mettons
a.
pour
le
pour la fin.
au-
teurs.
1
ftgnifie le livre,
qtielqui
hormis
dam les
Codes,
aux
oit il
marque la loy,
qm feront
marques dans la
tahle.
notes.
la
tefie
des livres
& ne
marque
le
tome
hormis dans
qui partagent
les livres.
phes OH
articles.
eu dans Us
pour
les
ouvrages
Et quand on
tables,
V.N.S.
oit les
trouvera dans
10, c'efi
dire
ou l'hifioire de noftre
renvoyer l'article 10 du titre oit l'on efl.
ap. efipour appendix, ou pour apud,
pour dire que l'ouvrage n'efi point de
V auteur avec lequel U efi imprim :
ces ouvrages font prefque toujours dant
le titre
&
&
l'appendix
quand
il
y ev a.
four
cit
cet endroit.
fur
la fconde epift're
Quand
de Theodoret
aux Corinthiens.
foit
&
dans tous les chapitres qui font depuis le premier jnfquau cinquime,
dans toutes les pages depuis la troifieme jufqu'k la dixime. Que fi aprs cette
ligne il ne fuit point d'autres chifres , c'efi dire que la citation comprend plw
qu'on ne s'efi pas mis en peine de marquer.
fieiirs pages
app. auj. comm. Ev- M. p.e. V. qui fe pourront rencontrer quelquefois dans
trait
lis notes
&c
xxiij
/bd.i.3.p.4o.
qui
Ada
iAft.M.
nait
Pa-
& fe-
Martynimfincera
leila per
Adam.l.r.f.S.
de S. Andrxa
eft
annoijyi.
rifiis
D. Theodoricum Rui-
Adamantins in Marcionem
dial^o feu fedione r, iincum
Oiigenis libre de Martyrio pet
Rodlphum Wetftenium graec
Aio, chr,
ftft.
Ad
Ad
Prarfidium epiftola
apud
tom. 4: Bafilex
an. 1565.
Nacalis Alexandri Dominica-
&
Orientalis perptua
..defide, tom. 4.
... in
.
... in
Lucam tomo
...deparadifo, tom.i.
pfalmum
...in
Amb.B.
Ambre fii
Benediitinos
ad Simplicianum epiftola in
Exodicap.24, tom.i veteris edicionis anni i'o3 Parifiis ;
fie
.
&
in reliquis iibi
B non
additur.
33.
tom.
1.
apud Ambro-
... in
exh.v.p.43f.
hex.p.j7.
in Luc.p.iid.
inf.v.p.411;
oF.
pf.3^.
facr.I.3.p.3(S3;
ftnc.f,ii.p.i4i;
d.
fymbolum Apoftolorum ,
fym.c.3o.p.i07,
tom.4.
...vita per Baronium, in proiegomenis tomi primi veteris edi-
v.B.
tionis.
tom.4.
ad Marcellinam,
...de virginibus
vid.p.497.
virg.l.3,p.4grr
tom.4.
vit.
per Paulinum Diaconum>
prolegomenis tomi primi.
Ambrofiafter, feu commenta- Ambcr.inRoni.ie,
lii
nota: in
div.i.
par.p.nj.
tom. 5.
M ethodii Martyris
36,
...de facramentis
in
deSp.
in Job.p.Sij-.
veteris edi-
...vita
Benedidrinornm primo.
.deinftitiitione virginis ad Eulebiiim, tom. 4.
...deofficis, tom.4.
Parif.
Sal,
tionis,
...diatriba de Simeonibus
de
fid.p.iS7.
hexaemeron, tom.i.
.deinterpellationeJob,tom.i.
an.1^^4.
dcEli.p.J4i.
...de vidais,
adSim.p.437.
fium, tom.4.
All.conf,
fyrn.
. . .
quinto
iCjj.
inMeth.
1^13-
ni hift. eccl.
Sim.
Hieronymum
't
Pixr.p.117.
Ale.t.j.
Ambrofio
afcripti in epifto-
adCorinthios cap. t.
i.Cor.r.&c.
Amphilochiolconienfi tributa Amphi
...in I
perCombefifium:Parif.an.itf44.
Ammianus Mdrcellinuslib.15,
Aratn.l.ij.p.44,
:PariCan.i63^.
nosrLuteci
aji.
1^88.
Aual.g.
Vlnil.t.4.
T A B L E
xxiv
Athenagorx apologia , feu le- Athng.
Jo.mnis Mabillon Analedtorum Ucinoriini tom. 4: Lutecix Titio pro Chriftianis, dita cum
an. 1685.
Anaftafii Sinatx
Anaf.S.
Anaftalius bibliochecarius in
vita Adriani , quem 97 Pontifi-
cem numcrat
rum
Dux
cct-.ip,
feu
And.Cf.c.ip.
an. i6}6.
Andrex
And.Cr.h.lo.p.131.
Cretenfis orationes
ApoI.Ty.I.i.yJ
Ap.Ty.v.
PanLan-ioS.
Appianus de bellis civilibus
loftiatum
App.civ.l.4.p.3io.
Aratoiis
Romani Subdiaconi
Atn..t.p.p^.
Batavorum
Aft.or.ii.p.183.
Att.ad
Afr.p.93tf.
adDr.p.ss.
Lugduni
1:
Parif.an.16z7.
...adDracontium epiftola,tom.i.
...ad
com.e{r.p.r30.
...de
1,
fi
Maximum, tom.i.
communi eflentia ^'c.tom.
tamen Athanafii.
...de
fi
parabola CeminantiSjtom.i,
foit Atlianafii.
inc.p.i97.
numeratuc, tom.i.
...de carne
c.
para.
Genres
lib. 2,
de adulcerinis conjagiis ad
PoUentium, tom. 6 Lovan.
Hilarium
ad Profperum
lib. 2,
qui
eft:
De dono
perfeve-
7 Lovan.
ejus
...adRenatum, de anima
origine: Lov.an. tom. 7.
...qiixftione fecund adSimplicianum, Benedicl:. tom. 6".
...ad ValeriumComitem de nupconcupilcentia , tom. 7
tiis
Lovan.
...de agone Chriftiano , tom. 3
Lovan.
...fcrmones Auguftino olim triburi, nunc in appcndicem, romi
5, per Benedidinos reje(5li.
...de baptilmo contra Donatiftas, tom. 7 Lovan.
qui cftdc
...infaniftam Parafceven
Icrmo
.confellonum
Lovan.
...de
tom.i.
ingent.l.i.p.Sj. ...contra
mendacium ad Confen-
ad con.p.ior
...contra
...de
de fcm.p.icSi.
Lovanienhum
ad
conj,I.i.p'.35y,
ad Pr.l.z.c.j.p;
5S1.
ad Ren.l.i.p48y^
ad Sim.q.i.
ad Val.
&
an. 1651.
ad Max.p.K.
dcc.N.p.iSr-
copos, tom.
&
Atat.I.z.c.i.p.$o.
epiftolas
rantix, tom.
lib.4: Liuccixan.1551.
b.lll.
&
lib. lo,
&
ag.ch.p.tjii;
ap.fi77.p.4Si.fc
bapt.p.3y.
bo.CODJ.p.JjCj
Be-
tom.
i,
conf.
Bencdid.
confcnfu Evangeliftarum
Benedicl.tom.j, parte
1,
conf.
Lovan.
tom. 4.
fide contra Manichxos,
. . .de
tom. 6 Lovan.
...de Trinitate,tom.3 Lovan.
...fynopfislcracScripturx.rom.i-
...homiha z in cpiilolam
Joan-
ms
deft.c.jS.p.x+o,
de Trin.
do.cUr.p.io.
cp.]o.h,i.p.i40,.
DES CIT A T I O N S.
tomo 9
nls Apoftoll,
fid.op.p.i/.
...
de
fide
Lovaii.
& operibus
opre
...de
XXV
monachorum Lov.
:
tom. 3.
de peccatornm meritis
...
lymbolo , tom.
p.304.
re-
fid.fyrn.p.ii.
... de fide Se
Lovan.
... de vera
Gen.lit.
ge.P:
an. 1654.
gi.CHi-.p.5J5.
gr.lib./s de grat
... de hxrefibus ad
deum,
Qoodvult-
Benedid.S.
in Adi.
contra
chxum,
inadv.
Adimantum ManiLovan.
ton). 6
prophetariim
Benedidb. tom. 8.
in Cre.p.179.
...in
in Fauft.
...in
in Fel.l.i.
...de
in Je. h. 110.
ijul.
in
MMt.q.17.
in
Rom.
...
j,
...retraftationum
lib. 2:
Lovan.
f.D.in
ni.p^.191.
fir.i.n.p.ioi.
tiniani
tomo
2: Paril.
an'i54.
..
fp.Iit.C.7.p.jD7.
t.si.ap.io.p.44f.
r 3
ap.q.io.
yid.c .^.p.jij.
Parmenianuni DonaLovan. t. 7.
Iibero arbitrio lib. ;: Ben.
.contra
...de
unir,
Avir.ap.B.p.3j7,
luzii Milcellaneis,
...locutionum liber
iiefi
viig.p.35g,
tom.i.
Eora.i.
i,
feu de Ge-
Lovan. tom. 5.
mendacio
mend.p.f.
...de
nat.gr.c.36.p.
...de natura
I6.
fanc.i9.p.4og.
tiflam
loc.l.i.p.4i.
retr.I.i.
Benedicft.
lib.arb.
p.M2.
tom.j, parte 2.
.
pf.7.
q.cv.l.i.c.jj
parte i.
in Par.
pra:dp.f49.
-,
Benedid;. tomi
&
pocni.p.H-
Lovan.
,
ad tom. 3.
Galatas,tom.4 Lovan.Bencd.J.
opufculnm 20 in appendice
... in Joannis Evangelium trac- tomi 9 Lovan. quod ell de rectaras iio,Benedict. tomi }, parte titudine Catliolicx converiatioX, Lovan. t. 9.
nis
...contra Julianum PL-lagianum:
Autor quxftionum veteris
Lovan. t. 7.
novi Teftamenti, qnxft.io,apud
...liber qiKcftionum evangelicaAuguftinum in appendice tomi
rnm iecundum Mati:lixam,qLi[- Benedicft.
tione 17: Lovan. tom.4.
.de fandta viduitate, tom. 4
.epifiolx Pauli ad Romanos BcnedicT:.
inchoata expofitio Benediin. ...de fancta virginitate , Lovan.
Ibid.
in Gal.r.
oc Benedi(5l. tom.i.
Ibid.
h.p.
pcc.in.l.ip.i9j.
gium
op.mon.c.31.
,
ad Con-
&
Lovan.
ratia;
an. 1^78,
.
t. 4.
Lovan.
tom. 7.
&
fr.p.ij7.
liis:
Aut.q.iij.p.iu.a.
T A
xxvj
B L E
B
BIir.mifc.t.i.
Bar.apS
19.
43H3.aug.c
Bsrn.
STephani
B^luzii Mifcella-
nea: Panl'.an.Kyy.
Baronii apparams ad Annales,
...reuartatio in
Bellarrainusdefcriptoribus ec-
Bernardus de Confidcratione
ad Eugenium, tomo 4
Horftiani
Parif.an.i<57.
...in
...conftiturionum monafticarum
lia
...de b.iptilmo
homilia i3,tom.i.
Mabilloniam
CanticaCanticorum homi-
de vera
vireinitatc ad Letoium BafiUi,
res
tom.i.
in reliquis.
-,
Charenton en
ad diem
i:
Colonia: Agrip-
pinxan. 1611.
...in
Il,
Aftuum Apoftolomm
tom.5.
Blond.fib.
<
BolI.13.fcb.
lie
app.-
maii.
...prolegomena in
...adta
tomum
fe-
fcb.t.i.
fie
adhnem
norum Pontificum
in
de alus menfibus.
qui grc habentur pro
bruani,&
i}-may,g.ii.
voluminis.
Roma-
pOQt.p.I).
parte prima
...in
fupp.
addito.
bliotheca Floriacenfis,
cap.
.apparatus ad chronologiam
maium
tomo
Bib.P.t.7,
pontificiam, inpropyliomenfis
quer
xtatibus
in Ail.iip.i'o.
ij februarii
...conatus in catalogum
feu de fex
f./eh.j,p.:3.
i^45'-
Le diionaire gographique
de Ferrarius, augment par Baudrand Paris en 1^70. On ajoute quelquefois ^. B. pour mar-
Bedx chronicon,
in Caot.fa.tf.
eft i
citation.
div.ij.p.iog.
ep.iij.
Parif.
les
Bctn.conf.p.S.
^,tom.3,editionisHorftian2e.
die 13 maii
Bei.chr.p.iii.
Bell.
gula 8, tom.z.
rctr.inAa.p.ry.-
editionis
q.j.p.iS/.
clelafticis: I'arif.;m.i^58.
an. 1^90.
nes derebusfacris-.Ulcrajeian.
3aud.p.ioo.
A(^a Apoftolo-
editionis
Baf.S.v.Th.l.i.
Baf.ex.
cap. feu
fciipti
i,
ii.jun.
rum,tom..
deSp.c.i7.pj52-' ...de
p. 130.
Magni canon
cap.ii, tom.i.
Tirg.p.4-
quiftionum
exhis
Ballii
inMarc.9<
tomo
...iermone 19 dediverlis.
...epiftola 119, tom.i, noviflmic
qui ad Amphilochium
div.itf-p-44-
Hugonem Menardum
pei:
Cotelcrii.
rcg.fuf..p-M*
lib.
Sandti Bamabx(utfertur)epi(-
z martii
in3.Joan.p.7;4.
prxfixum.
quift. j,tom.8.
Joannis, Ibid.
apud BoUandum
nim
debipt.h.13.
articulo 19.
tola
eonr.cjj-
epiftolam
...in
ar.can.i.p.ic.
...in
parte
i:
tomo
feu
&
Buch,
an. 1^33.
]Sulcn.
Julii
contra
Calaubonum
Ludguni
en i66y
Chr.Al.p.jc.
CiCsARii
Ai-elatenfis horai-
verfum Pani.an.1651.
Chryfoilomi ad Theodorum
chellenfi
q.i4o.p.S(;a
ClicfS.].
duCange; Paris
pafciiie
an.Kiy.
Cxf.L/.B.p.H
xxvij
lapiura lib.
Cil 1.011.
I,
Chry.adTli..r.
P-S7S.
Bib.Pat.tom.il.
C. Lap.in Ail.
&
p. 105.
Cal/.
gina notetur,
is
annus quaien-
CaioUim du Cange
d'ipcio peu
ana cum
ta Panliis an.
inferioiiscEvinumifinatibiiSjgloC
farii latini
tomo
lubjundtaiLu-
golftadii an.ioi.
Capel.p.105.
Carcx.ii.
12,.
Ccdr.
hap,
primum
in Gal.r,
epiftol^e
..de
ad
Galatas.
...homilicT in
Genefim, tom.i.
MatthaeiEVingelmmhom.
...in
in
in
Gcn;
Jo.h.('.
inMatt.yM,
h. 10.
10.
Hebrxos prx-
epiftoiam ad
in Phil.
i:
Parif. an.
...adeosqui ob perfecutionem
fuam fcandalizabantur,tom.5.
...homilia vel oratio 48, tomi
ik de ctens tomis.
prmii,
fcan.p.7jtf.
t.j.oi.feith^Sk
&
tom.4.
virgp.i7f.
vitxmo-
v.nion.i.r.p.jtfi.
nafticx, Ibid.
i
ad
in Phili.
pr.Heb.
fatio.
CalTiani coUatio
XZktn.adCoi.feitt.
Cor.c.15 p.ps.
Paril. an.iyi.
Recognitiones
ei
talsb adfcrip-
recog.l.7.c.6.p.
^76.
rium.
tx, Ibid.
CGenobioium
Cat.in Jo.u.
... in caput
...de virginitate,
1641.
Cafd.1.4.
inAil.h.ij,
lia ij.
...conrra vituperatores
<]efac.l.4.p.ff7.
Apoftolorum homi-
Cal'auboni exeicitatio i^
in Baionium atticulo i2:Londini
Ifaaci
Cafn.coI.i.p.3CJO.
inft.1.7.
.in A(5bus
tolica, an.i(534.
an.ii4.
deinc.yinNeft.
monem.
1680.
nuiri.
...inJo.innisEvangelium hom.6'.
Cang.de C,
...deicerdotio, Ibid.
Caliodori
lib. 7.
variamm
epiftola-
rnmlib. 4: Parii.an.1588.
Catena grcecorum Patrnm m
Joannis cap. 12: Antuer. an. 1^50.
pri-
hif-
coUedbiperJoannemCha-
peauviUe
Leodii an.iij,
C].epir.
tecia:
an.1641.
...paedagogus lib. 2.
...in epiil.i Ptri,
Bib.Pat.tom.i.
pxd.l..cS.p.iSi,
i.Pet.p.56},
TA
xxviij
fir.6.
.ftromatum
baptifmo hxreticomm,
. .
an.iro3.
nx
LutecicEan.i'55.
Sinnondo
parte
1682,
& eleemofyna
Parif.
3.
de opre
Cclfi
ad Vigiliiim prxfatio
in
de
clc.p.304.'
de]af.p.5o'j,
diiputationem Jalou'.s
Papifci , intcr Cypriani opra Parif.
an.K^o}.
:
CodicisTheodoliani appendix
Cod.Th.fir.
anno
editione Oxonienil
iCio.
antiquitates Con(yantinopolica-
b3pt.'p.4;
in-
Combf.de Cliry.
..de
ter
K41.
Claud.v.
BLE
edit.i:l'anf.an.i63i.
dlf.
ep.73.
in Baf.
Combefifium
per
tis
opuf.
Magnus ex manufcrip-
Baliliiis
leftitutus
gomena.
Conllantini Poi'phyrogenetae
alioi'umve opufcula perCombe-
an. 1^38.
deSimeonibus diatriba:
fub-
junra.
Concordix evangelico:
Patil.
...nota
ex
iis
qux
Con.L.
...titulus
fcuHamionia evangelica:
Panf.an.1e89.
Labbeum
curata
Paiil. an.
1^71.
Conft.l..c..p ti
Joannis Coteleiii
Pa1if.an.1672.
Corel. ap.p.41.
&
S. Bainabx
alionim ApoftolorumfciiptaJoan.Cotelerium
dita: Pa1if.an.1672.
ap.n.
gt-3.
MonunientaEcclefixGrxccE per
Cotcleiium dita, tom. y. Paiif.
an. 1685^.
CuCp.sij.
Cyp.adQuir.yf
ift.p.38/.
4 ex myftagogicis.
...catechefis
myft.4.p.i37.
Dalc.
Amfte-
Iga.p.357.
Conftitiitiones apoftolicx ex
Apoftolicis
in Jul.
CLilis
injo.13,
Bernardi LamiOiatoiianiConcordia
Qoae.
chefis i7:Paril".an.i4o.
jiciuntur.
c.is.tit
vit.p.j.
Parif.an.iyj.
latii
Conc.c.jG,
editionis
Qiiiiinium ex editiouePamelii:
P.diiLan.1^03,
Genevx
^n.i66
6.
Dion.div.n.e.8,
Lutecix
an. 1^44.
...de ecclefiaftica hierarchia.
du Pin;
Pans
ccc.h.c.j p^ij;
Du
Pipj
DES dlTATIONS.
en
1(388.
On
ne
s'eft
opus
pas d'ordi-
tome
juger.
jungitur.
on
fur lefquels
On
le cite
pre-
hiftoriam
...les
du premier tome.
tefte
30.c.4.p.ii8.
...hirtoria ecclefiaftica
:
iii
Evod.l.i.c.6.p.633.
Euf.chr.
FAcuNDi
hr.n.P.
rum
Euchologium, leuRitualeGrx-
Pal.c.3.p.3ii.
Paril.an.i62cj.
an.i5(?4.
...martvroloeium univerfale ad
Eiicherii
...inGenellm
18 maii
lib. 2.
iS.may.
notx ininartyrolo-
Flor.p.336,
Hieronymi nomine
editum Lucx an. 1668.
Venantii Fortunati carminum
gium
vetiis
:
Fort.l.8.c.4.p.i?o,
lib.8:Moguntixan.i6o3.
Caroli Fraftenii Diiquifitiones
biblicx
Lutecix an.
Fiaff.
6 8 2.
Demonftratione evangeliea
Florentinii
Ferr.ir.
diolanian.iij.
lih.6: Parif.an.1627,
4c
Fac.l.i.c.3.p.i,'
chronicon.
dem.I.tf.c.io.p.
Hermianenfis pro
Paril.an.1e75.
clir.n.
ecd.
inGen.I.i.p.so.
Euft.tcr,"
in
tarius
Euf^f-a^d-
I68.
&
cxceris in Scriptiiras.
lib. 3,
fide
Evagrii (cholaftici
v.Conf.l.j.
&
]fva.l..
ruf.
Emifeni
S-'c.
perRufian. 1548.
Homilia
de
prp.
Conflantinilib.3,cum
...de vita
orthodoxa, Ibid.
ponderibus ,
mcnf.c.i4.p.i70 ... de meniuris
tom.i.
Eft.inRom.i.
Eftii in cap. 15 epiftols ad Rofie de
manos Parii'.an.i;40',
370.
de Prxparatione evangeliea:
defid.c.ii.p.1105
uch.q.inAft.p.
Euclia.
Parif.an.1628.
1611.
30
op.4.
fes, hxrefii
or.
an.16'45.
Epi.anc.p.js.
n.
Ibid.
latina edidit
GAllorum
EmiC
l.l.C.Ip.jS.
mire dition.
pr.
ex editio-
...hiftoria ecclefiaftica
ne Valefii Pari(.an.i655).
Henrici Valeili notx in hancce
en font
fuit toujours fa
xxix
typis
Lvberti
Frora.n Aft.
tolorurn:Parit.an.i7o.
Fiontonis calendarium
iij
Roma-
Front. cal.p.ios,
TA
XXX
num
Fu'g.adFab.fr.35.
P*''"
anno 1652.
S. Fulgcntii fragmentum
ex libris contra Fabianum
:
Arianos
...lermo
f.i.p.j4.
Parif.
1,
&C
an.1684.
..
Ibid.
Francorum Bafiles
:
tyruin
Vj iVlaithaaorum:Luteciaean.
Gruterii infcriptiones
nx inlcriptio
Labbeanorum, tom
f.i7.p.
Gen.c.4fi.
i,
OrientalisEcclefix fcriptori-
..
Irenxo, tom. 2.
Hegefippi de excidio Jerololyniitano Bib. Pat. tom. 7.
.. ejufdem libri anacephalseofis
...de S.
eccle-
Bntannicarum
Grfg.dialJ.i.
an.
lib.
iiiEz.h.iS.
Magni dialogorum
tom. 2: Parir.an.1e7j.
...in Evangelium homilia 53,
...in
Ezechielem Propbetam,Ib.
in Ez.
...in
inGal.p.ioa
tom.i.
...in
qua:ftione 4,tom.
.
Gregorii
...in
I.9.CP.4.
.in Danielis
...in
...in
i,
cap.p.tom.
11,
Helvidium, tom. 2.
Jovinianum, Ibid.
Luciterianos, tom. 2.
...inMattharicap.ijverlumque,
J.
ton. 2.
. .
lphontem, tom. 2.
..cpiftolam Pauli ad Philemo-
...Moralmm inob,lib.26,tom.i.
Ejiiklcm vita per JoannemDiaconum anno fere 850, ex Mirxo
,
inter
tomi
i,
prolego-
veiitrix an.iji.
...in
Rulnum
...in
Vigil,intiuni,Ibid.
lib. 2,
in Dan.ti.
in Helt.c.y.pjj,
in Jov.l.r.c.14.
in ir.4iS.v.ii.
in Luc.c.3.
inMatt.j.r.<$.
inPcl.l.3.c.i
p,
157.
in Philc.p.iffo.
nem, tom. 9.
mena.
fcriptonbus
q4pT4,
tom. 9.
fcripta
Prophte cap.
Ibid.
Regumlib.
ep.ic
3.
tom.9.
...in
Gto.nov.
150 ab Hebidiam,
rom,5.
in Rcg.ji.p.ig,.
mot.l.is.
Eralmum,
2.
cix aii.i()8.
inJob,/.3j.
rit.
tom.
.. .epiftola
...in
l.i.ind.ii.p.371.
ij^i;,
lib.i,
inEv.h.jj.
3,
.Crand.f.10.
Paril.an.iSi.
Hieronymi
icriptores:
Lugd. an.1587.
Glyc.l.3.p.i3i.
anac.p.jsy.
Ibid.
Paril.an.ioo.
Gild.ejc.
v.Ir.p.475.
Heg.l.3.c.i.p.45.
Grut.p.434.1.
fiafticis.
gia
Roma-
Commelia-
Geneb.
typis
PEtri
Geanadii de (ciiptoiibus
mir.l.i.c.i7.p.4l.
piiraacudirtertatio,Concilioium
Caud.h./w
h.Fr.l.:.c.r4.p.i5),
Parif.an.1e40.
bii5
Girc.c.j.p.itfjj.
p. 18.
hiftoria
...de
Saii-
165e.
Gallon,c.3.p.<S.
an. ij68.
G
^"^Allia Chriftiana
eil.chr.1.3.
LE
Parihis
Da-
tom.j.
tom. 2.
inRuf.I.i.p.iii.
in Vig.p.iii.
J.lub.paS/.
loc.A^.f.i#J.
...de
du Cange;
ieufaipto-
Hil.de TiU.6.
an. 15 72.
fr.z.
...
riliis
in Aux.p.iii.
...in
editi
JanCin
Deut.ij.
fis
qux fecunda
&
Ignatii
ad
Phil.
aa, item
& Polycarpi,
fubjunda per
Ullerium: Londini an. 1647.
Epiilola ad Piiilippenfes Ignatio falso atcribiita , in Ullnana
veiis
ejiis
fylloge
epiftolis
Oxonix an.1644.
adTr.c.i.p.17.
de partibus divinx
Juni.I.i.
Parif an.1550.
gelia.
Ign.adl.
It.Bur.
tuerpix an.i5i8.
legis
.in
Ifi.P.1.4.ep.tf^
. .
Iren.l.3.c.ii.p.iS,
Lovanii an.16^41.
in Matt.r.
bcl.l.i.c.zs.p.Si,
de
gelica: Panf.an.1675.
deUf.
Jof.ant.I.iS.
an. 1635.
PemHuctiiDemonftratio evan-
CC.
vir.p.999.
an.1572.
HQctjdcm.
le Siie Joinr.
q.inG.p.ioi.
xxxj
Jufti
Martyrisapologia major
Jiiftap.i,
ponitur in editione
.dialogus
dial.p.134^
dxo.
K
Lberti Krantzii
hiftoria Ktantz;
Saxonica Francofurtian.
:
iCll.
prol.c.ii.p.7j.
Innocenrii
Inn.cp.3.c.7.p.iijfi.
I.
Papx
^piftola
3,
mm tom.2.
Joannis Damafceni de imagi-
Jo.D.ini.l.i.p.7n-
Ban.p.3<o.
LabbeiPariseni^j.
carmen de PafDomini apud Ladantium;
P.
Incerti autoris
fione
Lugd. Batav.an.1^60.
Ladantii de morte perfecutorum, apud Baluzium, Mifcella-
1577-
ca
. .
.de TransfigLiratione
oratio grxco-latina
edicione.
Domini
ex eadem
Paril.an.1685.
Trait hiftorique de l'ancienne
La.pafl".p.935;
perr.c.j .p.t.
Lami,conc.
Rouen
ii
p^C
T A B L E
xxxij
Liun.de Dio.t.i.
bus Dionyfiisopufcula,
Provinciam appulfu:
&c.
in
Parif. an.
liani
Biuxellisan.1675.
1660.
de Sul.
de
caca
Lutcax
an.i ^51.
irc.
Codex Romanus
Lo, cod.
Pafchafio
ep.n.
fSo.c.5.p.37-
. .
voc.G.l.i,c.3.p.
40.
Leo,o!l.l.i.c.i4p.115.
LIoyd,p.ii3.
!J
Lub. uir.
Parif.an.'yo.
Luciani Samolatcni
patride dialogo
lie
de cxteris in Scripcuras.
de Marca de prunis Gai- Mar.ad VaL
Ptri
liarumEpifcopis ad H.Valefium
uiu cum Vigilianaditfe.tacione ac de
ta
Primaubus di-
Paril.an. 166^9.
Londmi
m Pliilo-
Lutecia an no
Luciferi Caralitani de
veniendo
cum
Pat.rom.^.
non con
hxieticis, Bibl.
Man.l./.c.ro
M'Alauconduit Mauc
-,
en 16S5.
& des
ev.
(^94.
Mcnxa
p.4ic>"
Matt.p.p.73f.
an. 1540.
Paris en
Lucif.de hxi.p.
muf.
Paril.an. 6ii.
Dillcrt.-itionde
Parif. an.
1687.
S. Macariushornili 12, editus- Macar. h. li.p.T*;
tom.2:Francofarti an.icj.
MS.
...\iufxum Italicum
I57j.'_
Ir.
1685.
Lubin,
it.It,
1687.
...deliturgiaGallicana.-Paril.an.
Luci.dcSt.c.S.p.i?3i
Mufxi Ita-
epitlola,
L.Tud.p.7f.
Italicum quod
Mabi.dipl.
r.
lici
nisan.i^yi.
Mabillon de re diplo-
JOan.
ep.p. zi\f.
Paril'.an 1660.
deMagd.p.7.
Lucifero, Ibid.
pacte 2:
Max.T.h.4j.
en A T
DES
sxxiij
vatiis ledrionibus
Oxonix
Grscorum menologium
feu ho-
illuitratum
clelaftica
Pani.an.1^30.
feu de beatitudinibus
Virginiim
tom.i:Parif an.ir38.
Parii.an.iijy.
Min.F.p-5-
Kov.Tcfi.Ot.
an. 1(^75.
Nicephori
1528.
Men.V.p.io3t-
O N S.
die
...
de profefrione
orat. 8,
chriftiaha
ad
Harmonium, tom.3.
Aubeiii Mini appendix de ...de Bafilio magno, Ibid.
fci-iptoribasXVI. >: XVII. &- ...de refurredione hom.2 Ibid.
tcac.8.p.S34.
clirift.p.i7o.
Pat. tom.5.
Mur.p.c.7i.p.<i.
culi,
c.39a.p.is8,
cap.yiiAntLierpi an.iS4?.
Mol.adij.aug.
da'.n
ad
diem menfis
15
Joaanis Morini de
Ecckfiaften
in feftura
hom.
7, Ibid,
Luminum
leu Epi-
inEcc.h.7.
in Lura.p.3fi7.
nat.Ch.p.34S.
de perfedione Chtiftiani ad
perf.p.iyj.
Olympium, Ibid.
US.
rom.i.
phanix tom.5.
facris ordi-
nationibus:Paiiriisan.itf55i
Mofc.c.i.p.ioiS.
in Can.h.ij.p.s^r
AntLieipixan.1585.
Morin,ord.p.i04.
deSt.p.47.
...in
...in
augufti:
^^ rer.i.p.4ij.
...de S.
15,
Stephano, Ibid.
Cantica Canticorum hom.
deBaf.
...de vita
GregoriiThaumaturgi,
v.Thau.y? Gr.
Ibid.
O
N
OEcuMENius
C!xan.i630.
GRhgorii Nazianzeni car-
manulcnts.
Naz.car.T40.p.ii3.
...epiftola i^,
,
notx
or.T6.p.640.
trag.p.iSo.
qax
...in
...in
tatione nionaftica,interejusopuf
...in
Romx
an.i^73.
fana C.c-c L.
Cxfaium
Venetiis
un. !i8i.
epo,
.de epochis
Jeremiam, Ibid.
lib. 6: Cantabrigix
Cellum
Genefim homilia
...in
nislatinx
...in
Syromacedonum
Florentix an.i(58;.
Notit.c.i.
Bahlexan.157!.
S. in
Ey;
Ro-
in Celf.l.6.p.4j)3.
i,
editio-
Ezechielem hom.i,
Ibid.
inCen.h.r.
Bafilexan.1571.
in Ez.h.i.p.i9.
in Jo.'.h./.p.ijg.
in Luc.h.7.p.ntf.
tom.z.
an.KjJ.
Matchxum,
g.in Je r.p.70.
an. 1658.
Noiis, de Pif,
Exodum,ex editionegrxca
Huetii tom. i: Rotomagi anno
1668.
an.i((52.
Ori.div.h.r.p.4irf.
dicitur Chriftus
latinx
cula dita
Joannem adjunClum.
:
tOiTl.l.
Romx
Op.imp.h..p,i7.
an.itf3i.
...afceticLis
Occu.f.i.p.jij.
in Gregoriiim, tom.i.
...tragedia
in
niiliis
BiUii aliorumve
Nil.l.i.ep.4S.p.l39,
arc.c.55.p.4i-
tom.i.
EUx Nicctx
n.
tom.i: Lute
Ibid.
il
iiiMatt.t.i8.p.i?>
TAS
xxxiv
in Mitt.g.
Macthxum j
...in
editionis grx-
cx, tom.i.
in Num.h.ij.p.
Il-)-
in Rom.p.'Sjo.
iii
Numerorum hom.
libram
.in.epirtolam Ptri ad
l.itinx,
tom.z.
z: Parif.an. 164(5.
Ptri Chrytologi
de oratione liber ad
8, in
7i7Orof.l.7..c.4.p.iQi.
13^
...deprincipiis,
af;^*)tQm.i,
edimm cum
ragi,p.orag.dif.
P-
num
Pafc.
130:
apparatum BaroniaPanf.an.1689.
ChronicLim
Pafc'nale
feu Alc-
Panf an.1688.
^"
Thaum.
v.Cluy.ydiaJ.
vitis
f|>.i<.p.i7f.
Paalini
tac
...de Doiflrina
.
p.iS.
rct.chr.
temporum.
doc.t.I.ii.c.J.p.304,
dogmatum theologicorum
dog.t.y.
...Rationarii
lib.i:
temporum parte
1,
rat.i.I.r.
Ptri
Damiani opufculum
17, rctr.D.op.i7.c.3.
editus Parif.
h. ^6.
feu
Patrum:Bib.Pat.tom.i}.
Lutecix an.
poft.
p.is.
JoannisChvy-
eft
Phil.iilrii Brixienls
...dialogus de vita
djf.
cum
de
dilTertatio
an. iCii.
Lauf.c,io3.p.ioi3.
Dodwel
quod
PetriAlexandvini canon 9,
Grcgorio
Henrici
porum
an. i68i.
ap. 130,
dcign.t.i.
anno
Lugdunian.ij43.
Petavii chronologia qua conf-
TJ
Londini
variis lec-
tionibus.
Paci.ep.i.p.5(r.
1671.
Pearr.an.P.
cum
latinx editionis.
P.Chr.rx8.p.95.
Oxon.
Annales Paulini
rLienfis
tabrigixan.1658.
Pat. toiTi.15.
Oth.Fr.l.s.c.i^.p.
fermo 18:
P.Aur.(p.e.7.p.iT5.
Rotomagian. 1640.
princ.l.4.c.i.p.
ad Hennanni
1^74.
Ori'.^enis
Paul.v.Amb.p.S7.
Pecri Aurelii
v.Marf:
brofianiii
il.
PauliniPetrasoricicarmen de
vita S. Martini Bib.Pat.tom.8.
Roma-
rat.c.s.p.s.
...Rofweidi notx.
nos, editionis
niarty.pr.
L E
680.
Nolanicarmen X4:An-
editione Valefii
teftis
...in
Judxorum
Flaccuin
e^c Philg..7.c.$.p.jc5.
Parii.an.1675.
&
Phil.fcft.p.TiTj.
Parif.an.i6 40.
in Fl.p.><;7.
coronis
Ifg.p.io-
...legatio
rptc.p.7S8.
Fhilop.l.i.
de
P.
Phot.c.171.
Remm
Fiancofuiti an.ij83.
mano
Plur.6r.def.p.74.
Moralium tom.i,
grcEcx per
num
Hcnncum
SimioiidPrxdellinati
an.i'45.
b.Per.
...de
tom.i: Parif.an.itfi.
bello Perllco, tom.i.
cir.
Romx
anno
an.
foit.03.p.44i.
novx com.
i:
Paril.
KO.
ad Rafanum-.Colonix
Agrippinx an. 1630.
fententix ex Auguftino, fen.
. .
contra
Hieronymam
ipfius
ben.I.i.p.i4,
in Hier.l.i.p.ij.
4: Bafilex an.
SAcRAMENTARiuM
Dimidium
Grego-
Sacr.p.jj;.
2.
Ser.r.Mog.l
1.
perNicolaum. Serarium:Moguntixan.1604.
Severiani Gabalenfis in Gne- Sev.inGen.h.i.-
Prud.de M.i.p.7t
nichxos:Bib.Pat.tom.4,parte
if?)'7.
...epiftola
tenria2o3.
JProfp.prom.l^.p.
Hieronymi tom.
ni
bibliochecx
aR.p.30'.
Ruf.l.i.c.s,
1:
an. 1^03.
1630.
Ptofp./ Prof,
feuexEuibio
Pioci.li.yi-wot.ii.
p.jSo.
hift.eccl.
nomme
edicLis,capite fuhxrefiinParil.
95.
Parif an.1^72.
toies tom.2.:Francofurtian.i^o}.
Colonix
Rec.l.5.c.tfy.p.4<fi.f
inter Apoftolica
Liuecixan.itfyi.
50,
Ruhni
edicionis
an.i^cS.
Auror anonymus de hxiefibiis,
Proc.Ed.I.j.c.i.p.
Cotelerii
Panif.an.1571.
Pollevini apparauis
PoTcv.t.i.p.jg/.
triburx
Stheplia-
appen- Rayn.nsS.f
1^48.
Ptol.l.3.c.i.p.75.
ODerici Raynaldi
Plin.epJ.4.cp"Ii.
or.pec.p.ico.
161S.
Praed.c.rj.
2:
1650.
...diflrtano dePalchate.
lecli
p.ico^.
hymne
origine.
res
PoI^.dPhil.c..
PiiV.p.36i,
Plin.I.i.c.l.
XXXV
Martyrum
teinporis.
Sandorum SicuJorum
vitx oer
lj
&ic.fa.T,,
TABLE
xxxvj
Ocl-ivium Cajc^tanum-.Panormi
qu c
an. 1^)7.
Z
SOf!i.c.:.r (j.
:CoIonix
Hieionymiim
apiid
tom.i.
Soz.l. 4.c.^.
Sozomeni
Valelii
Svanh.lj.fJSi^-
hift.eccl.
b.ipt.c.it.p.ifi
...de
corona
...de
cuUu teminatura.
cul.f.c,3.p.i7i.
...de
anima.
de an.c.34.p.3}7.-
militis.
cor.c.i4.p.i30.
de fuga in pertecutionc.
ex editionc
Paiif.an.i(56S.
baptilmo.
...de
S. Andi-ara
hj.l.i.
Teit.ap.c.j.p.z.
pei
librumde
Soplironium, feu per almm rccencioncm capice 2 quod c/t de
viris ilUillribiis,(cii
.ui.iii^.
grxcA ad Hieronymi
Addit.i
in
...hiftoriarum lib.i.
SixtiScnenls bibliothecafanc-
Si,.l.4.
Marcionem
(criptus.
numilmatum mftclodamian.
...de
1671.
...ad natioues.
concia
fug.c.i3.p.7CO.
Adverlus Judxos.
in Tud.c.j.p.ii7.
lib.
4,profa
iu Marc.l.4.c
7,
p.507.
monogamia.
monog.c.ifi.p.sS.
nat.l.i.p.71.
Spict.j.p.ii.
SpicilcgiiAchenanitom.3:Parif.
...de patiencia.
pat.c.5.p.i(o.
pixfc.c.46.p.243.
Steph.
Strab.1,14.
Stiabonis geographi
lib.
illufti'atus
14:
Panf.an.Kjio.
S.
Van.
Bibliocheque ecclefiaftique
Paris en
Suct.l.6.c.4.
lib. 6,
qui
Lugduni Batav.
t.i.
Snii.ii..s.
dial.i.c.i.p.i4i.
Sur.i.nov.p.4.54.
Sync,
Synop.in Aft.
an. 1642.
Antucrpix
...dialogus
curandis<jrxcorum affedi*
...harieticarum fibularum
cdb.
adHebrxos, tom.
de cxreris in Paulum.
& lie
ex
Georgii SyncelUchronographia:
V. defignatur
&
:
fie de cxteris
Londini anno
T
/^^ Ornelii Tacitiannalium
^irflib. i3:Patif. an. 1^08. In
Heb.
l.j.c.17.
1673.
.
pt.PauI.p.j.
tom.3.
...in
1674.
h.I.i.c.i.p.ijj,
in
anno
Parif.an. 1(552.
gr.afF.l.S.p.so/;
bus, Ibid.
3,
fcripturx libris
ico.
...de
...inepiftolam
.m. 1574.
I.
Apoftolorum
Tac.an.ij.c.io.p.
Thdr.L.l.i.p.56tf.
tome
lib.i:
vel.c.i.
oratio
SueurCal vinifte,
Genve en i6y/{..
:
Sulp.I.i.
ref.c.j.p.38i.-
fcor.c.iip.f3a
verandis virginibus.
Georgium Am-
carnis.
l'Eglife&derEm-
Hiftoire de
r,
led.t.i.
Pauifiisan.i67j.
an. 1^5^.
Sueur,
per P.
...de
de Nerone
pud.c.ii.p.717.
...Scorpiace.
169X.
Suetonii Tianquilli
efl:
...de pudicitia.
reliiiiofa hiftoria
feu de vitis
pf.<7-v-i8.p-9''
v.Pac.c.i9.p.8o^
Patrum, tom.j.
Traite fur les feftespar le Pcre Ttom.feft,
DES CITATIONS.
xxxvij
Voyage de Conftantinople ,
Tliomafin de l'Oratoiie; Paris
de Grce, par George
d' Afie ,
en lSj.
difc.
Ancienne 8c nouvelle difcipline Vheler Proteftant nglois
de l'Eglifc par le mefme; i^ Pa^iS' Anvers en 1689.
Vidtorini Petavionenfis inApoen 1688.
Bib.Pat.tom.i.
calypfim
JolephiThomafii
codices
SaThom.p.iji.
cramentorum Romx an. lSo. Vigilius Tapfenfis in Eutychianos, editus cum Vidore Vitenll:
Theophanis chronographia
Tbphii.p.iSS.
Pa1if.an.1e55.
Divione an. 1665.
Vincentii Bellovacenfis tom.4,
Thphy.inJo.i.v4, Theophyladti injoanniscap.i,
verru43: Parif.an.1e35.
feu fpcculum hiftoriale liber i:
Toin.iiiLac.
NicolaiToinardi notiinLac- Duaci an. 1614.
tanni librum de perfecutorum
Vira: P.itrum per Roiweidum
Vfieler.
&
Viift.P.p.fSo.
La
pnitence de la Communion
du
83
p.
c.i5.p.si.
& novi
&
r
les
yaf.p.3J.
00
adverius Macideburtrcn-
Bafdii
menologium abUghello
Romsean.iijj.
tom. 6:
an.4s.
an.m.3414;
in Ign.pr.c.9.p^
5^.
loj.
datum
an. 1644.
Hifpa-
nicarum chronicon,Hifpania:
ilkiftratx
5J3h,t.6.p.ii4.
Oxonix
V
TTOa NNis Vafxi rerum
Ufl".'
Teftamemi: Parif.an.1673.
vit.P.
P-^30-
Tutr.in Mgd.l.i.
vinc.B.
Batav.an.1^51.
Paris en 1653.
Ttit.
P-34-
Vig.in Euty.l.4.c.i,
ZOn
AR^
annalium tom.
5, Zon.t..p.i4}^
Conftantino incipiens, in
ejus principis vita de quofermo
eft :Bafilea:
.
an. 1557.
commentarii in Canones
uj
can.p-Hj
X'cxvnj
TABLE
DES ARTICLES ET DES NOTES.
HISTOIRE DE N. S. JESUS CHRIST.
Article
T 'ANGE annonce Un tjfancc de S.Jean & deJ.C-page
1^ Mariage de S" Vierge.
terre Natjfance deJ.C.
Benombiefuent de tonte
J
Mages.
III. J.C.
Temfle & ador far
fre [ent
y
I.
la
ait
eft
V.
V,
la
I.
les
Battcfi. e
VII.
1 1
X.
la
montagne &c. 10
X.
I.
XIIXIII.
X ^
1
23
25
J.C. quitte la Galile i choifit les 72 Difciples.
Refurreclien de Lazare ; Cenverjion de Zachc : Entre deJ.C.
Jcrufalem.
27
Dernires actions deJ.C:llva au jardin des oliviers.
29
: Il eji condann chez Cai'par
les
prendre
laiJJe
Juifs
.J.C. Je
X V.
3I
3^
&
XVII. J.C.
ejl fouett
&
40
4r
cifi.
XIX.
X X.
meurt enfuite.
J.C. recommande fa mre S.Jean,
^y
prodiges aprs la mort de J.C: Son cofl perc : De Saint
XXI.
&
Longin.
XXII.
46
llrejfufcite,
XXIV.
J.C.
LA SAINTE V lERGE.
T^ E f.mille de S*' Vierge.
R.
monte au
Ciel.
la
xxxi^
c,
55
lit
I I.
nanmoins S.Jofeph.
j8
III.
I V.
fut
La
V.
la
battiz.
y I.
Cana de
;
ce qu'ellefit
65
durant
de J.C.
64
67
69
y
SAINT JOSEPH EPOUX DE LA VIERGE.
SAINT JOSEPH D'ARIMATHIE.
SAINT JEAN BATTISTE.
Art.
60
jt
75
80
I.
y.
8j
S.Jean coanoiftj .C. avant que de Kaiftre : Sa naijfance. Sy
S.Jean eft lev dans le dejlrt : Mort deZacarieJon pre. Sy
S.Jean pref /je la pnitence, donne le battcfine ,battiz.eJ.C 857
l'Agneau de
S.Jean dclare que J E s U S cjlle Christ
V I.
l'ami de l'Epoux. ^%
Dieui ilfc contente d'cftre Ja voix
crode, eft mis en prifon, envoieJes difciples
s. Jean reprend
I J.
III.
I V.
&
&
aJ.C.
Mort de S.Jean
y1
y III.
.
p6
:
L'EgUfc honore U
reliques : Les Chrtiens enfeuvent une partie.
Les reliques de S .Jean font portes en divers endroits
.
X.
loi
:
Son
e a Emcfe
Iqj
des eglifes Etn efe jour y mettre le chefde S. Jean:
croit l'avoir a Amiens.
jo^
On
X.
b.ijlit
On
SAINT PIERRE.
A RT
J'ierre
il devient difciple de
108
TABLE
xT
I
I.
U Pajf.on.
in
III.
V.
recommunde fes
luji
13
brebis ,
&
1 1
luy prdit fin martyre
j
Les Apoftres attendent k S. Efprit BleBion de S. Mat117
thias: Vertu dejofph Barfbas.
1 20
Les Apofires reoivent le S. Efprit.
y.
I.
VII.
121
nes.
VIII.
changement
IX.
X.
116
Vertu admirable des premiers chrtiens.
de
jambes-,
un
perclus
homn^e
un
ty-fait
gurit
S. Pierre
fis
S. Pierre
dans S. Pierre.
I.
&
convertis,
iiy
izS
:
130
Confeil des Juifs : ober
XII.
XIII.
XIV.
Mort
XV
XV
d'Ana-aie
le
& de Saphire,
:
I.
I39
I40
Jerufilcm.
XVIII.
la pcrficution
portent l'Evan-
XIX.
la relation
143
de Pilae
X.
XXI.
D fend de
144
14J
XXII.
XXIII.
Converficn des Samaritains : L'hjpocrifie fit entrer Simon le magicien dans l'EgliJ, (j- Jon ambitionfacrilege l'en fait chaffr par S. Pierre.
XXIV.
X X V,
XX V
133
135
Tous les Apofires
XVII.
131.
I.
150
153
154
156
XXVII.
DES ARTICLES.
^jj
XXV II.
XXVIII.
XXIX.
l'EgUJ deRome.
S. pierre combat Rorne Simon le magicien.
XXX.
d'Antioche
vrjiter.
i^^
oit il ejl
&fonde
i^i
\
deliir.
XX X L
i<:
fontchajfez.de r\ome,
X X X II,
XXXIII.
XXX
S^
mis en prifon,Q'
S. Pierre, jl repris
'.,
'
6g
par S. Paul.
171
V. Simon
XXXV.
Saint
Paul le font tomber par terre.
ij^
le
de
P\.ome,
revenir
Pierre
:
oitJ.C.
fort
fit
lleflmis
S.
XXXVI.
S. Martinien.
enprifon : De S. Procefe
i-j%
Martjire de Saint Pierre San corps ejl enterr au Vati~
le
Pierre
&S
ciel:
&
180
tombeau
de
S. Pierre. i8i
XXXVII. Du
'K.yiX.Wll. Honneurs rendus aux 'reliques deSaiut Pierre tr fs
can.
le
chanes.
XXXIX.
184
XL,-
S Torquat,
.
De Sainte
\%%
~~
SAINT PAUL.
ART
I,
Tais s AN CE
a.
lU
ipz
II.
JJx
III.
IX.
X.
-Df
IV.
V.
I.
VII.
VIII.
s.
Paul perfecute
l'Eglif.
1^^
l'^
tentation de S.
Hifl, Eccl.
Tom.
I,
PauL
iil
a-a^
TABLE
xli]
De
I.
quelle mrniere S.
des mains
zij
XII.
5".
XIII.
XIV.
XV.
XVI.
214
Froconful.
xi^
perdus : On le
Paul porte V Evangile jufqu' en
S.
zn
Illyrie.
XVII.
5".
&
XVIII.
XIX.
ZiS
doine.
XX.
XX
XX
fouett,
efi
I I.
i".
XXIII.
S.
XXIV.
S.
XXV.
S.
XXVI.
&
23 O
235
235
Corinthe
luy
Gentils
Paul prefiche
apparoifi:
-.fC.
De
S. Silas.
242,
:
prifiille.
XXVII. De S.
247
Apollon.
Paul va Jerufialem, " en divers autres endroits; /rvient a Ephefie , (^ y prefiche durant trois ans.
250
Saint Paul va. une ficonde fois Corinthe ; crit aux Ca-
XXVIII. s.
XXIX.
ltes.
253
XXX.
XXXI.
&
aux Corin255
i Afite en Mac-
doine.
258
i6i
Paul crit fia fie con de epiftre aux Corinthiens.
d'o
Corinthe,
il
Romains.
crit
vient
aux
Paul
111.5".
264
XXXIV. Saint Paul part peur aller jerufalern ; reffuficite Euty-
XXXII.
S.
XXX
267
que.
5CXXV.
Dificours
Ctfi*re.
d' Ephefie
Jl arrive
i,
H^^
DES ARTICLES.
xliij
XXXVI.
s.
XXXVII.
il efifris
dans le Temflei
aux Juifs.
lyr
pharifiens le dfendent,
zy^
Paul: llefl men kCefao il demeure deux ans prifonnier,
2,7c
XXXIX.
XL
XL
X L.
s,
De
XL
I.
1 1
S. Arijlarque.
S.
S,
Paul travaille
la
plus utilement
&
l'affifient,
X L V.
X L V.
XLV
XLV
De
1 1.
S.
2g>
l'epifire
Gentils
Les philippiens
leur crit.
x%G
&
25)4
aux Hbreux,
255
Paul retourne en Orient prefche en Candie; y laijj
S. Tite ,
S. Timothe Ephefe i leur crit l 'un
,
298
S. Pal retourne
Rome ;
ejt
devant Ncron,
roijl
-iq^
Timothe i -
celle
Epheftens,
L I.
reliques,
\o-7
:
De fes
enne-
mis,,
&
LU.
De S. Crefient
S. Erajle difciples de S.
De divers Saints dont parle S. Paul dans
1 1.
aux
p^
L.
LI
celle des
&
& a l'autre,
1 1
x%i
de Publie;
Oncjme..
I.
XL X
il
le pre
XLV
279
pp
Paul.
312
l'epifire
Romains.
aux
^^^
SAINT~ANDRh'.
^^
~^
SAINT JACQUE
SAINT JEAN L'EVANGELISTE.
LE MAJEUR.
Art. I.
A MOUR
UL
II.
le
fein deJ.c.
mm
,q
courtaufpulcrci
ij
TABLE
xliv
III.
V.
exil.
33^
V.
Putmos.
S.Jean crit fin Afocalyffe: il revient a Ephefi,
Hiftoirc d'un chef de voleurs converti par S.Jean.
S.Jean crit l'Evangile.
VI.
VII.
VIII.
Des
I X.
epiflres
54.0
34:,
34^
de S.Jean.
X.
Mort de
XI.
547
34^
S.Jean.
l 'immortalit
& de
la refiirrection
de Saint
Jean.
JC 1
3j
1- JP^'^l^'tes p.trticularitc'z
3^
SAINT THOMAS.
SAINT JACQUE LE MINEUR.
AKT
I
I.
III.
IV.
V.
T~^ E
l'apoJloUt de
&
^5
3 6^
pour
33S
I.
De
luy.
ce qu'on fiait
j7j
VII.
Martyre de S.Jacque.
VIII. La mort de S.Jacque improuve par
fipulture c^ dfis reliques.
I X.
SAINT PHILIPPE.
SAINT BARTHELEMI.
SAINT MATTHIEU.
SAINT
SAINT
SAINT
SAINT
SIMON.
375
377
les Juifs
mefines:
De fi
37P
3S7
385
39^.
JUDE.
401
MATTHIAS.
4^(5
BARNABE'.
4^
DES NOTES.
~
No T E VR
-III.
&
&
V.
M'' de
Lettre de
A[
le
Noble tow
421
&
Sur Simon & Anne.
'.V.
413
'
VI.
VIL
Sur
V III.
^^ la
X.
Quand
:I
N.S.J.C.
P^s^ 4^^
i^ S nr le dnombrement fait par ^tigufie ,
e Jude par .Qmri~
4iif
mus.
St ytoflte Seigneur efl: n dans Bnhlem , ou tout auprs.
418
41S
^i*r le jour
l 'anne de la naijfance de J.C,
I.
;II.
xV
;XI.
les
efi
Mages font
venus adorer
nofire Seigneur.
&
'X 1 1.
XIII.
X V.
X V.
XV
I
&
I.
XVII. En
I.
.X X.
XX
J^ierq^e
:X.
X V II
X X.
la fcjhe de la Purification.
414
414
425
^iS
quel temps
tl
faut mettre
les
noces de
Cana.
434
43
Fables fur le
435
43J
43e
de J.C.
martyre de la Samaritaine.
4.35
&
&
"
fut condann
&
&
enfans.
'X.XXll. Surlaf^eronique.
XXXIV.
Sur
le
temps que
le
Sur les
XXXyiI.^//r S.
XXXlX.
avec J.C,
incertains
on faux fur
445
J.C
45
452
45J
Lotigin.
Divers fans
444
444
448
44^
4 37
444
XXXV.
43<
437
445
44^
447
crucifi.
43^
le cofi
lance.
iij
45J,
TA BLE
xlvj
L.
XL
tjuel lien
f-C
ej}
mont au Cul.
-j^er
Emmaus.
4^6
quelle efioh
la race de
eu des
&
la mre de la Vierge.
Sur le pre
Sur la naijfance de la Sainte Vierge.
III.
I
V.
4jp
/\.6i
& de la Nativit de
V.
V I.
Sur
VII.
y III.
la prefentation de la Vierge
4<>}
V ^nge
innt parler.
IX.
X.
luy
4^4
Sur
^61
^6$
la Vierge.
au Temple.
4.^^
^6'y
J.C. dit la Vierge dans les noces de Cana.
Pourquoi les parens de noflre Seigneurie vinrent demander durant qu'il
I.
ce que
prefchoit.
4^5
455
^66
^6j
469
J.C,
XIV.
Qjie la Vierge
X V.
XV
XVII.
r.
eji
47 j
4j6
477
mtier de S. Jofeph-
479
IL
^ Sur
III.
IV.
y.
le
4S
4S1
481
482
-^
l.^UE
eji grand
Pontife.
IV-
V.
Sur
I I.
III.
yh
Que
48Z
48 3
48 j
4S4
485
48^
DS NOTES.
V
V
S' s. fean
I.
1 1
De
X.
X.
xlvij
parJ.C.
cjftel
&
&
I.
XII.
ejl basiizj
1.
a.
48^
487
487
4ji
451
4jj
4^
XIV.
&
,&
En
X.
quelle anne
4^
le
efi
trouv
Emefe.
XX.
XXI.
&
XXV.
Sur
XXVI. En
'
de S. Jean,
joo
502
^oj
50J
J04
504
J04
joj
I V.
T
efloit l'aifn de S. Andr ou de S. Pierre.
50^
"^^ Diffculte:^fur le umps de la dernire -uocation de Saint Pierre
S. Andr.
jo(S
Q^e le didragme pay par J.C eft-oit pour le Temple.
507
Comment S. Pierre a renonc J.C. avant que le coq chantafi , " aprs
V.
"VI.
Sur
Note
II.
1 1.
.1
I.
&
& la Pentecofie.
le
507
X.
Que
les
Que
X.
507
le
l'eleHion de S. JUatthias.
jour auquel
la guerifon
du boiteux
les
le
S. EJprit
langues
n'efl point le
eft
defcendu.
ou plufeurs.
508
508
J05
fii
Pierre.
51
XI.
Sur la Bclleporte.
512
X II. Qu'on ne connoifi point Jean fun des chefs des Juifs, marqu dans les
ABes.
51Z
XIII. Que S. Eftienne, S. Philippe (frc eflotent Diacres, diflnbuteurs dtt
bien de
l'
Eglife
515
XIV.
cipie s.
V.
nefloient point
TABLE
xlviij
XVI.
Qudni
X VI.
XVIII.
XIX.
XX.
XXI.
XXII.
5? j
51 j
Sur laSarone.
Sur le jene de Corneille.
XXIII.
517
5
X X V,
XXV.
I
De
ce iju'onfait
& de
ce
quon
incertain-
Que S
518
I.
XXV II.
XXVIII. Sur la
519'
520
510
XXIX.
Sur l'anne de
XXX.
Claude.
Voyages imaginaires de S. Pierre.
XXXI.
Que
efl crite
e grec
&
XXXV.
Q^e C Afrique
XXXVI.
XLL
XLII.
XLIII.
5x4
514
XL.
525
&
X I V.
le
fvrier.
XLV.
XLVI.
XLVII.
X LV
X L I X.
Sur lafaujfe
5/
/rt
yjj
'
517
51S
519
532
532
lieu. 53}
le
22 de
53J
1 1 1.
51^
temps.
NOTES
557
538
'
538
par Hegefippe.
SUR.
Jjtf
38
SAINT PAUL.
CVR
$4^
III.
54^^
LY.
Due S. PaI
54J
II.
'
XXXIX.
Note I.
51}
pcttt
Fierre.
il
5ii
on en
51J
XXXII. Encjuel temps les Juifs ont efl chajfez,de Rome par Claude.
XXXIII. Queljries difficulte^fur S. Pierre repris par S Paul.
X X X V. Qho/i n; tronve point de Concile des ^pojlrcs ^t:oche.
XXXVII.
XXXVIII
de S. Pierre a Amioche.
XXV
517
5 18
&
54^
'
efi
n a Tarfe, nn Gifcaln.
DES NOTES.
xlit
VIII,
Sxrle temps de la anverfio de S. PatdDe tjuelle manire S. Paul a vh J.C. dans fa cot>tierJ!afiCe cjn'on dit du martyre d' Ananie, mcertam.
Cotametit S. Paul a receft le S. Efprit,
s'il a en d'abord
IX.
X.
vr.
VIL
&
J44
545
54?
don des
t^s
miracles.
^e
j^
Damas
bie.
547
547
J47
547
j47
D'un livre attribu Barjef contre S. Paul.
548
QjHlqites d.'fficftlteK^ du texte grec fur la prdication de Saint Paul k
Amoche de Pif die.
J48
XL
XIL
xin.
XIV.
XV.
XVL
^^^^
XX.
XXI.
XX
1
Qne
Q^e
.
XXIII.
lue n a point
S.
jji
efl circoncis.
551
Ce que
S hr ce
&la Mjfe.
552.
jo
dufn^ C^
& pour S
55!
P atd
Thejfalonique,
J52.
XXIV. De S.Jafon de Thejfalomque, & de S. Afnafon de CjpreXXV. Sur l'autii d' Athnes dedi aii Dieu inconnu.
X X VI. Sur ce qu'on prtend que S. Paul confeilloit de lire les Sibylles
55}
555
5)4
XXX.
hu par
efi
du
& peut
Ai acedonien,
efire celui
S- J:a;:.
555
thnes
m porte par S.Timothe.
XXXI. Que la fconde epiftre aux Thejfalomctens
d'A-
aprs la premire
5f(
Claude
55^
55^
Cerinthe
par qui
il
battu.
efl
557
chre.
XXXVI.
Qj^e S-
Paul
ai^
non en CappA'
doce.
XXXVII. One
558
XXXlX.
l'cfl'
S.
X L I.
559
Oi'e ceux qui confejfoient leurs pechez^ Ephefe eflotent des Chr^(^o
tiens,
XL.
55^
5^0
56^1
TABLE
XL
XL
1 1.
1 1 1.
Si
aux Galares a
refiiflrt
Qu^e
&
les Corinthiens
X L I V.
X L V.
XLV
XL VII.
I.
jtfz
_Q^e
lit
X L IX.
L.
Ll.
S, S.
Sur
le
Paul a
eft
jtfj
k TrogyUe.
jour que S.
Paul fut
5^6
56e
pris Jerufalem.
jQu^e S-
LULUI.
564
enchan.
568
568
le
grand Pontife
Ananie.
j^9
L I V.
L VL V I.
L VI
an 60.
Que S. Paul
En
&
I.
s'
eft
jyo
embarqu pour Rome fur un vaijfeau d'yiJrn-
mytte.
571
L V 1 1 1. Sur S. Ariftarque.
L I X,
Q^e S. Paul a abord au port de Mjre en Lycie.
L X.
Timps du naufrage de S. Paul.
L X I.
Du lieu d'yijfen mis en Candie par la P^ulgate.
L X I I.
Faute de Sulpice S ev re fur le naufrage de S. Paul.
LX
L
L
L
1 1 1.
X I V.
X V.
X V I.
Q^e
Sur
Publie de
eft
abord
Malte
Malte ,
non
57
J7Z
yji
57 j
57 j
lite far
la cofte de
575
n'eft poir.t
S. Publie d'Athnes.
57}
S. Epaphroiite.
74
LXXI.
LXX1
L'epiftre
LXVII.
LXVIII.
LX
X.
L X X.
1.
&
aux Hbreux
parles I.atms.
LX X
1 1 1.
Cf
Paul
en
Efpagne
&
& dans
les
Polixene.
Timothc.
LXXVI.
(h.
380
epiftre
581
apologie de S-
de Rome.
LXXVIII. /'ff'^<
579
581
Sur S. Carpe.
5^7
Gaules,
on joint C epiftre
DESNOTES,
L X X I X.
,,,'i
ejl adrejfce
d au581
tres.
L X X X.
Diverfes chofesfaujfes
Paul.
L X X X I.
LXXXII.
L XXXI II.
Note l.(7\V IL ny
S.
SUR.
Paul,
584
587
e(l
nn Chrtien
587
SAINT ANDRE'.
a pas de preuve
iJ^y^ancc.
Examen des ailes de
V.
SSj
les
NOTES
III.
Sfir S.
II.
otipett
q-ie
Saint
Andr
ait
fond l'Egltfe de
588
S. Andr.
585
59 J
5? 4
VR
*^
II.
V.
V.
Sainte Salom.
^ue
594
mort Jerufalem,
non a Cefare.
59 J
Sur ceint qui fut martyn:^ avec S.Jacque$9 $
Q_^ S. Jcrome ne met point la mort de S. Jacque le i' jour des Azy595"
mes.
le
2
ne
Saint
point
pourquoi
on
de
"Jacque
fait
fait lafefie
Qtfon
f de
S. Jacqtte
efi
juillet.
V I.
59^
VII.
VIII. Sur la
59<>
597
599
III.
I
V.
~^!/ /'><e 7.
jQ/<f
Que
'oo
^00
^ol
S. Jean nefl point le jeune homme qui s' enfuit nud.
n'ejt
que
cela
avoir
S. Jean peut
fuivi J.C. cheT^ Caiphe , mais
pas certain.
V.
VI.
VII.
V I I I.
X.
X.
XI.
XII.
Que S. Jean nefl point venu demeurer Ephefe avant l'an 66.
Que S. Epiphane met EbionpourCerinthe.
One S. Jean a ejt plong dans l'huile bouillante fous Domitien.
Touchant le commentaire fur l'Apocalyffe, attribu S
l'autorit du livre de l'Apocaljpfe.
l^tilorin.
Sur
Si S.JuJlin
Que
l'
le
Evangile de S. Jean
^05
voleur converti.
:
De
la
les
605
femme adul^5
tre.
XIII. Sur
6q\
Gox
^oz
6oz
6ot
602
deux
^^
^^
^7
XIV.
XV.
Sur U temps de
epiflre.
la mort de S. feart,
ce
ij
TABLE
lij
XVI.
X y 1.
U tm'i^ue de
Sr;r
n'ejl pattit
Soi
608
mort.
ia
6it
m,
V.
&
I.
avoir prefch
Si S. Thoffas
prefchtr dans
ejt all
aux
AI agcs'
In
6i>
6ij
envoy Eiejfe n'efl point l' ^pojtre S. J/ide.
^ij
L'anne ^ue Thadie fut envoy Edejfe n'ejh pas certaine.
614
Rcponfe aux dijpcultez^ cjne l'on fait fur la lettre de nojlrc Seigneur
uibgare , &fnr l'hi\loire de la converfion de ce prince.
i^
les
les.
Que Thadde
V.
V I.
VII.
VIII. Que'].C -n a poii-.t promis de conferver pour toujours la ville f' Edejfe. 6ij
I X.
De ce cjte les Grecs difet^t de S. Tha-ldce ^po^re d'Ed.ffe.
617
ejl le
I I.
Du pre
III.
Oue S.Jacque
IV.
V.
Sur
Sur le nom d'Oblias donn S. Jacque.
Sur Tage de S.Jacque.
VI.
VII.
VIII.
^25
616
6i(i
X.
X.
De
XI.
ce qu'on dit
jetur ce
si S.
6ij
627
Jacq.-fe faifoit
Pafque
le
i-j
:
Et
s'
d faut
1 1.
XVII.
dimanche.
630
6^0
&
s'il
rc-
628
Sur
XIII. Sur le tmo'gnage demand S.Jacque touchant f.C.
XIV. Sur le Recabite qui reprocha aux Juifs la mort de S.JacqueXV. Sur l'epifire de S.Jacque.
XVI. Sur la liti:rgie attrihuc S. "Jacque.
le
62.1
61^
.J.-^r
loy..
de S. Jofeph,
les reliq,tes de Sainte Afarie de Cleophas,
n'ejt point fis
faut rejetler
ce
631
^33
6^1
634
que
le
der-
6^6
\.(7\'0' IL
^/^ans
I I.
I I I.
V.
nj a
les
Gaules.
^J9
^39
6'4o
64.Q
NOTE
DES NOTES.
lii,
tJoT.l.
-LJCe que
II.
III.
^x
6^z
643
S.
Matthieu
^4^
fiale.
m.
6/^e
thteu.
IV.
V.
VI.
Vn.
Ce qu on
En
qcl temps S.
Enejutl temps
Matthieu
dit ejue
de S. Matthieu- ^45
?'''
6j,-j
<J47
-.
artitle
du fjmhole^n
ejt point
fond.
VIII. si
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Note
li.
III.-
IV.
diflinguer de S.
Simeon de Jerufalem ,
^i
S^z
fi
655
^53
^54
I.
/Z\ "JE
ce
cx^.^'
'^^
efl l'un
des 70 Difciples.
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aux Gen~
6^<
IV.
jQ^o
De
V.
VI.
Vl 1.
De
I.
Barnabe
ait prefche
Milan:
S.Anathalon.
^(7
658
tftg
^5?/
ni
'A Y
un manufcrit qui
lu
tRiftoire eccUf
fiajharte des Jx premiers fie de s , juJtifieJ^par les citations des auteurs originaux; avec une chronologie, oiiCon fan hk abrge de L'h floire ecclcjaflitjne
profane
Pans
C"'
ce tioifieme
&
& de la chronologie-
fans
les dijjictilteT^dcs
mars 1691.
GER
EXTRAITDV PRIVILEGE DV
& pii vilege du Roy donn Paris le
PAr
Parle Roy en Ion Confeil
am leSieurTiLLET, de
imprimer par
grce
voudra
un
choifir,
faire
Boucher
livre intitul,
Il eft
tel
z'
I s.
ROT.
jour de mars
6^ i.Sign,
Libraire
&bien
ou Imprimeur
qu'il
&
Libraires
d'unprimer,
font
dfenfes
miere fois
le
confentement
livre
fans
de
l'Expofant
ledit
, peine de
dbiter
vendre ni
,
&
&
tous dpens
dommages
Icfdites Lettres
de privilge.
de la Communaut des Libraires
Stgri> P.
16 2.
Les
fuivant l'accord
fait
Aubouyn,
Syniic.
Ch ari. e s Robuste l
entre eux.
lu
l'hijtoire ecclefiaflicjue
livre
la Facult
titre.
>
de Paris',certihons
ppur firvir
A emoires
auteurs originaux&c. tome premier : dans lequel nous n'avons rien trouvqui
ne foit conforme ia foy Catholique &: aux bonnes mUrs. Nous ne prtendons pas nous rendre garants de cotes les citations qui lont contenues dans
cet ouvrage elles font en fi grand nombre, qu'il nous auroic falu prelquc au:
de temps pour les vrifier, qu'il en a falu l'auteur pour les rduire en un
corps d'ouvrage outre que nous n'avons pas tous les livres d'o elles ont eftc
de l'exattitudede
extraites Mais nous rpondons au public de la fmcerit
tant
-,
&
ne s'avance lur rien qu'avec des preuves inconteftables, ^' qui eft
d'une retenue fi grande qu'elle va jufqu'au Icrupule. L'humilit qui eft ion vtay
jcaradere paroift dans tout l'ouvrage , dans lequel on trouve partout un fontl
d'rudition extraordinaire. Fait Paris le 27 de fvrier 1693.
l'auteur, qui
Roullani.
Le Feuvre, ProfcfTeur
T.
du Roy en Thologie.
^ISTOIHE
T OI RE
ABREGEE
DE LA NAISSANCE, DE LA VIE,
de
la
Paillon
&
de
Seigneur
la
Refurredion de noftre
Jsus Christ.
ARTICLE PREMIER.
L'Ange annonce
ii
naifance de S .Jean,
Mnage
de la
S"
ES
la
lon l'expreffion
en
les
nebres.J'S.
&
&
Aug.pr7.v.g.p,
i7.'S|Ori.g.it
;.m
"'
"^'f''"" 7h
NOSTRE SEIGNEUR
luci.v.y.7.j.
T.i-3S.
celui
ans
'
loatw-vji.
que tous
les
hom-
i.
David
qui
Dieu
nanmoins rien
n'avoit
laifle
i!;n.ad Eph.p.
i^Eu
.deni.).io.
&
-,
T.
ou
min?
1,
que
il
a cinq fix
ini.
A U
Putif non file offrit l'obUticm les pauries qui ne pouvoicnt acheter Un agnciu. J s
n'avoit pat ol repofcr ia tcftc Sec.
Christ
JESUS C HRIST.
des
pas
ign.dEph.p.;?.
Ori.mLuc.h.,
fi J.
qu'il a fait
fait
&
&c.
comme
du
Haut.
mefme form un corps de
[Dos que le Fils de Dieu
la plus pure fubftance de fa fainte mre,] 'ou des qu'il fut n
dans elle, flon l'exprcffion de l'Ange , 'qui marque que fon
corps y fut tout d'abord entirement form; ^ il la porta aller
bre,
parle l'Ecriture
&: la vertu
P-^''-
Aug.C.6}.f.^i,
''
trs
fe fut luy
vifiter
&
Elizaber
fa
Matt.i.y.wT.
Bar.t.i.h.if.p,
^'^^'^bmLu
p.ujijbii.ib.'
i^^p-"*-
ARTICLE
I>e}iO}nbrement de toute la terre
IL
C HRI ST.
aux
hommes
\^
chry.inMaJi.
'"^P-^'-'^N'''
33-P-42-0.*-
NoT
1.
&
Aij
luc.i.vj,
\x.^
Amb.inluc.jj;
^'^'
NOSTRE SEIGNEUR
n
r
-r
Le.Sauveur voulut donc nautre dans cette caverne umepnla- L'an4 avant
1.P.97.C.
'^'^'
Ori.p.?9c.
ble aux veux des hommes:"^ &: il v naquit r.ulitoil que la Vicr<rc '' '^
S. Jofeph turent arrivez a Bethlcen\, pour montrer que c cltoit
g.,^ b"
>chry.inMat. l la vritable raifon de leur voyage. [Il naquit vers le milieu de
b.8.p.8s.e
j^ nui /'du 25: de dcembre, flon l'ancienne tradit'on de
Eglir Note 4;
fc, particulirement de la latine: &: l'opinion la plus commune
el que c'a efi: dans l'an 749 de la fondation de Rome, lorfque
Augufie achcvoit fon XII. Confulat, ayant Lucius Sylla pour
collgue. Selon la manire que nous contons aujourd'hui les
Luci.v.7.
annes de J.C, il ne feroit n que quatre ans aprs. ]'La Sainte
Janf.in Luc.p. Vierge l'emmaillota 'elle mefme, n'ayant point eu b foin des fc**'
cours ordinaires, parccqu'ellc enfantoit un Dieu, fans rien pcr1.UC.1.V.7.
dredes privilges de fa virginit. 'Elle n'eut point d'autre lieu
pour le mettre que "la rcchcou l'auge de cette tablc,[atin Note
Ori.in Lwc.h.
3.
&
&
"^
...
&
f.
rcre^coT
mune.'^'"'
JESUSCHRIST.
un
que
la
nuit
v.s-if.
'campagne,
'en
lieu
v.Uno:e4.
'Le huittieme jour cftant arriv, l'enfant fut circoncis, fe foumettant la loy pour racheter ceux qui eftoient fous la loy. Mais
il reccut en mefme temps le nom de J es us, fous lequel tout genou flchit au ciel, fur la terre, &: dans les enfers.[Ce jour commcnoit, comme nous croyons,"la 42,*^' anne Julicnrie,en laquelle
Calvifius Sabinus,&: PalTienus
Rufus eftoicntConfuls.J'Ainfi.J.C.
c.
Philip.z.v.rc.
Barx^is.
confacra par les prmices de fon fang ce premier jour de l'annce, que le dmon avoit tafch de s'attribuer par les fuperfti-r
tiois c les diflblutions dont les payens le profanoienc.
fe
ARTICLE
IIL
'>-7.p.78.c.
oT
6.
&
la confolation d'Ifrael.
iij
Amb.inLu.i.
v.ii.p.3o.d.e.
Luc.i.v.15.
NOSTRE SEIGNEUR
6
Jrcn.).3.e.i8.p.
^7^-\
.
i.v.i7.i^.p.ji.
J-
L'an4av,t
[Le niefinc Efpric le luy fie alors reconnoillrc :] 'II le prit d'entre munc'"^"
les bras de la mre &: aprs avoir bni Dieu,* &: tmoign qu il
ne fouhaitoit plus que la mort,puifqu'il avoir vu Ion Sauveuv,'"il
prdit que cette lumire de toute la terre
cette gloire d'ifracl,
fcroit nanmoins l'occallon de la cluiccd'un grand nombre de
perlonnes. Il marqua aulVi affez clairement Icslouftranccsqu il
cndiireroit un jour , en predifant la part que fa inerc y devoit
,
&
'- -H-
Aug.cp.g.p.
"7.I.C.
avoir,
Amb.inLuc.i.
''3-p-3--s-
fur
en la perfonne d'Anne la propheteflc, dont la piet ciloit digne de cette favcur.'EUe avoir en ce
temps l environ 84 ans , dont elle n'en avoit pafle que fept dans
ie mariage '&:"elle faifoic une profellion particulire de vivre
dans toutes fortes d'exercices de piet. "^Cctre fainte veuve vint
donc alors dans le Temple, dont elle ne fortoit prefque jamais
elle femit louer le Seigneur, &: parloir de l'enfant tous ceux
qui attendoicnt la rdemption d'Hiael, l'ayant reconnu pour le
y,-leffic par la lumire de l'Efprit de Dieu, qui luy avoit apparemcette grce
l.ac.i.v.jtf.37.
Cyr.cat.io.p.
*Luc.i.v.3-.38
jan(.p.33.
Aug.vid.c./.t.
4.p.ji3.i.i.
^'-'rfia.
ment
fait
fcivir
&: S.
la
puret de
la
conti-
nence.
de fvrier ' la mmoire folcnnelle des myflcr.
res qui fc paflcrent en cette occallon.'Les Grecs la nomment"la vkut,^',^.
rencontre, caufe de ce concours de divers juftes, entre IcfAnne fcmbloicnt venir audevant de T.C. 'Elle
qucls Simeon
fut inllituceAntiochc, flon Cedrcne,"ran yz7,aprcs letrem- Non 7:
blcment cHroyable qui avoit renverl la vilc[rannc de devant;]
1^ Conftantinople en"la 15^ anne de JuiHnicn, enfuite d'une f'jnd]x.
g.-andc mortalit. 'Elle cftoit plus ancienne Jcrufacm piiif- '*'qu'une dame nomme Icclic commena vers le milieu du V.lccle l'y faire clbrer avec des cierges, [comme nous faifons
encore aujourd luii.]
'Qiiand Jofcph &: Marie curent accomplie Jcrufalem tout ce
qui eftoit ordonn parla loy, ils s'en recourncrent[" Bethlem.] Xote s.
'On croit avec beaucoup d'apparence que Simeon &: Anne moururent bientoft aprs le tmoignage qu'ils avoient rcnduJ.C.
L'Eglife fait le
'^^^
*sb*
Cedr.p.3.a.
Thphn.p.iss.
Ali.inMcth.p.
2.
&
^'^'^'
1.UC.1.V.3SI
Vghxi.p.iicS.
1.
Nous
l'appclIoBS
CKaadekur
caufe
da chandelles
la proccfloB.
JESUS CHRIST.
7
honorc l'un & l'aucre au nombre des Saints
i-';^^4^'
cre cornj-
niiui:
Yq^j
i'Eglifc Ics
V.li noter.
NoTB
3.
Note
10.
dcS
juites.j
'Il
qu il
eltoic
ne un
Thdrc.io.cj.
P-^?-'-^-
venoient l'adorer.
'Comme
Sec.
CLoiie,
Matt.i.v.r.
Mages
les
CKry.-n Mtt.
foeculadon des afties, Dieu par une condclcendance admirable ''^P-*'^-^les avo't voulu inftiuirc par un nouvel aftrc, 'd'une grandeur, len.adEpi.p.s.
d'un clat, &: d'un mouvement fi extraordinaire, 'qu'ils ne pu- Euf.dem.i.?.
rent manquer de reconnoiftrc que c eftoit un fiane tout parti eu- c.i.p.4i9-c.d|
lie.:.o b. Ij^nace remarque melme que par une opration miracui.p.u-Mis.
leufe, il d cru iibit toute lapuillance de la magie.'^S. Chryfofto- *iR".p.8?.
me croit que c'eftoit moins un nouvel aftre qu'un Ange qai en ^'^''^'Isb'^^"
prenoit lahgiue.'Cet aftre, flon divers anciens, les fit reiTou- o.un Cci.r.
''" ^""'
venir de la prophtie de Balaam Qa'il devoit nairtre"unc toile
f-^"^
de Jacob '^Et Dieu agiflant de plus intrieurement dans leur i4^.c|ufa^ni.
ame [ils connurent ce que tous les oracles des Prophtes n'a- !-9.c.i.p.4i7.d.
voient pu raire connoutre aux Juirs.
h.6.p.7o.a.
Aprs avoir connu Dieu, ils voulurent le glorifier ;]'&"ils al- p.6-d.
Icrent chercher en Jude le Roy des Juifs, dont l'toile leur
avoit appris la naiflance. 'Ils entrrent dans Jerufalem , &: ne h.i5.p.fi{.a^
craignirent point d'cxpofer leur vie un pril vident, en cherchant un nouveau Roy dans une ville qu'ils ne pouvoient ignorer en avoir un autre depuis plufieurs annes, 'Le trouble o fe ^70.3.
trouva Herode .\ cette nouvelle n'cft pas furprenant. 'Mais l'a- e.
verfion ordipaire des Juifs pour la conduite de Dieu, [& leur
complaifncepour Herode,] fit que toute la ville de Jerufalem
fe troubla avec luy d'une chofe qui devoit eftre le comble de
:
Note
u.
leurs fouhaits.
viatt.i.Y.4.2.
&
fein
chry.i.7.p.Si.
'^
NOSTRE SEIGNEUR
8
-Mait.i.v.j.
Lan + avant
conduifit Bethlem
p.so.a.b.
cherchoicnc
longtemps.
[Pluficuis Peics difentque c'eftoit encore la mefmc rable &:
la melmc crche qui avoir fervi d'abord de retraite J. C. &:
famerc.J'Ncanmoins comme S. Matthieu parle d'une maifon,
S. Chryfoftome croit que le monde que la Vierge avoir trouv
d'abord dans l'hoftellcrie s'eftant retir, elle y avoir trouv p'.ace. 'Les Mages ne virent rien en ce lieu qui ne paruft plutoft digne de mpris que de refped. Mais la mefme lumire de Dieu
qui les avoir fait venir de fi loin, animant leur foy,"ils adorrent ^fnxu'nmv.
l'eni-ant, &: luy offrirent "trois prefens, [que l'Eglil'e a roujours Noi s n.
confidcrcz comme pleins de mylleres,] i qui paroiflent moins
depuis
Chry.hj.p.g9.
fi
convenir un
homme
qu' un Dieu.
greque honore aujourd'hui ce myftcre le i^ de dcembre avec celui de la naiflance de J, C, &"la latine le celc- v.ianotf?.
bre le 6 de janvier depuis quatorze ficels au moins, en faifant
la principale partie de la folennit , qu'elle appelle l'Epiphanie
ou laManifcftation du Sauveur.]'Et il cft afiiument bien jufte
q^g TEglife rende Dieu par toute la terre une folcnnclle action de grces, pour- le falut qu'il a accord aux Gentils en la
perfonnc des Mages qui en ont eft les prmices. 'On remarque
quedurant plufieurs fiecles cette fefte eltoit encore plus grande
que celle de Nol, & dans plufieurs provinces o l'on donnoit
ce jour l folcnncUemcnt lebattcfme, &: Rome mcfme, caufe
qu'ellcenferme la naiflance deJ.C,avec plufieurs autres myftcrcr,
'Les Mages aprs avoir ador un Dieu enfant, s'en retouine[L'Eglife
>ug.r.203.p.
5>ii-9''7-
Florent.p.xoo**'
clirjf.in
Matt.
h.s.p.>o.d.e.
autre chemin en leur pays, fans aller rerrouver Herode, prfrant aux ordres de ce prince l'ordre qi>e Dieu leur
avoir donn , non plus par une toile mais par un Ange auquel
Boii.ii.jan.p.
6S6.io.
que
de Bethlem & l'on remarque en effet que ceux qui vouloicnt aller de Bethlem enOrienc
fans paffer par Jcrufalero , avoicnt accoutum de prendre ce
les
chemin
Chry.li.8.p.5>i.
h.6.Y.7o.(.
fortir
'.
de ce
qu'ils
Car
ils
les
predica-
avoicnr fai:
paroiflre
JESUS CHRIST.
L'an4avant
1
re
com-
nuac.
f>
pour douter de ce
qu'ils firent dans la Perfe. 'L'ancien auteur de l'ouvrage imparfait fur S.Matthieu, dit qu'ils eurent un grand foin de glorifier
Dieu durant le refte de leur vie, qu'ils prefcherent fa foy ,
y
inftruifirent beaucoup de perfonncs
&: que S. Thomas citant
venu en leur pays aprs la Refurrcdion de noftre Seigneur, ils
fe joignirent luy, receurent le battefmc de zs mains, &: l'aflifterent dans la prdication de l'Evangile. 'Mais cet auteur mefle
cela diverfes chofes, [qu'il eft difficile de ne pas traiter de fa^2ito\^rt ttop dc geneiofit dans la Jude
Op.imp.h.i.p,
'^'a-
&
a.b.
bles.]
ARTICLE
IV.
ordre
fi fafcheux, &: qui paroi Hoir fi peu proportionn ladignit de l'enfant, 'm ai s qui cftoit fort propre pour nous apprcn-
&
me J. C.
la terre
&:
Matt.i.v.tj.
Chry.n.h.s.p.
^^''^'^'
p-si.b.
*
a.b.
&
p-9|Euf.rfem.
^'^^P-'*-^'
&
ebreSjJ'Eufcbe
remarque que
la
parole de
raporte
Dieu
que dans
les autres
&:
il
le
Eufdcm.l.<r.c.
^-op-i?-
auffi la
Hifi.ECil.Toifl.I.
'
Ath.ingent.i.i.
p.S9.cfad
Max.
tj.p.i65.a.
NOSTRE SEIGNEUR
L'aa^arm
Cy'catior
86.d.
vit.p.i.i.c./.p.
4o.i.
Hier.in iCij.v.
^
Soz.l.j.cii.p.
^'bc"
des,
les gueriffoit
[Ces relations
CaCex.t.i4.
P'**'
certitude entire
iar.i.
^?\Soz.
.iv,3.i.a.
Ma!t.i.r.i<.
I.t3cr.fat.l.i.c.
4P-179-
rnid.h.ii.p.65.
Iren.i.5.c.i8.p.
dc CCS cnfans,]'que
'J^'^'p^''*"^
Aug.B.iib.arii.
honorer
h..p.ioi.d.
Ircn.I.3.c.iS.
Il.X77.a.
U^a.^.6iS.c. ^.y
e Chry.in Mat.
comme
,
e ip
R I S T.
ri
J E S U S C
au
monde,]
qu'il
[au
dcmon
David
arrachez
maifon
de
a
en
,
il"ae'"""
&
&
&
&
[s.
cun fous
le titre
de'Tctrarque.]
donc dj la Jude comme Roy ,[quoititre,] lorfque l'Ange qui avoir ordonn
'Archelaiis gouvernoit
Matt.t.v.ij.j.
n'en eullpas le
Jofeph de porter l'enfant Jsus en Egypte, luy dit de
qu'il
le raporaullitoft
mais
obt
ayant
appris
Jofeph
qu'Archclaiis eftoit maiftre de la Jude, [o eft Bethlem,] il ap-
prhenda
&
&
V.ia ruine
-*
desjuils 4.
ARTICLE
JESV s
l'an
V.
le
commune.
Os
E p H & Marie alloient tous les ans de Nazaret Jerufalem pour y clbrer la fefte de Pafque. Ils y allrent donc
J
leur ordinaire , lorfque Jsus eut douze ans,[&: l'y menrent
'
1.
thnarque
fignific
Bij
Luc.i.v.4i.4v
NOSTRE SEIGNEUR
u
r-ij.
Ori.inLuc.h.
ij.p.iij.c.
LUC.I.V.44.
Ori.in Luc.h.
jg.p.iis.c.
L-ansde
avec eux.] 'Mais lorfqu'ils s'en revinrent, l'enfant demeura Jerufalem fans qu'ils s'en a])pcrccuflent:'Etpeutcfl;re qu'il s'elloit
rendu miraculeufement invifible/Ils crurent qu'il eftoit avec
l'J
quelqu un de leur compagnie Se aprs avou' marche durant un
jour dans cette pcnfcc, ils le cherchrent [le foir] parmi leurs
parens &c ceux de leur connoillance.'Mais Jsus ne fe trouve
point parmi ceux qui ne luy font unis que d'une manire char-
,,JI
-o
""^ '^*'"''
munc.
'
nelle.
'JoCejph ic
p.uj.a.
&
Marie furent
de ne
le
point trouver,
h.i?.p.ii<).c.
fort affligez
&
p.i3o.a.
t.io.p.i3ab.
Luc.t.v.48.49.
Ori.li.io.p.io.
b.c|Aug.i.5i.
^7.p^'A.
O^i.p.a3o.c.
&
rcfpcd:cn quoy
il
doit fervir de
&
JESUS CHRIST.
L'n8de
TOune""*'
^^^ ^^^ perfonnes qui leur font infrieures dans le rang, font
nanmoins plus grandes qu'eux devant Dieu par leurs mrites.
[Voil ce que 1 Ecriture nous apprend de J. C. depuis fon retour d'Egypte jufqu' fon battefmc. Tout ce qu'on y peut ajouter,] 'c'eit qu'il n'tudia point les lettres, *mais qu'il exera fans Joan./.v.^.
doute le mtier de charpentier avec fon perejbpuifquc les Juifs ^J""*^'-'?luy en donnent le nom.'^Et comme fon pre Se fa mre eftoient ^ Marc.e.v^.j.
obligez par leur pauvret de ^ao-nerleur vie en travaillant continuellement, on ne peut douter que J.
ne leur ait tmoigne
ion obe'ilfance en travaillant avec eux.
'S. Irene raporte quelques contes que les hrtiques faifbient
* 's^'-conic.4-
fc,
de l'enfance de J. C. dans
me
rejette aufli
comme
des raullctcz
les
Iren.i.i.c.i7.p.
\:i:^-^-.
i6.p,io>.d.e.
uns pretendoient avoir elle faits par luy dans fon enfance, qui
l'eullent tir de cet tat humble o il vouloit demeurer inconnu
aux hommes.
ARTICLE
Battefme
VI.
Pierre; cf S. Philippe
l'an
1"
aote 4.
v.s,J"n
V.Augufte
Baciilie
'te+.
'An
ij^
commenc "le
traordinaire,&: fa vertu
fi
admirable,'que tout
le
eftoit fiex-
monde
croyoit
cftre ce Chrift
grand
Il
v..
Aft.x(.v.^.
s'humilia d'autant
acquife, que
&
Luc.j.v.i,
& plus
il
authentique.]
commena
'Lorfqu'il
prefcher,
&
iij
Lu<:.3.v.i.t.
L'i9de
munc^""*'
14
mefme titre les pays qu'on appelloit"d'Iture &c deTraconite. Non 14,
'Caiphc avoit la dignit de fouverain Pontife, [& gouvernoit
les chofes de lareligion]"avec Anne[ou Ananus fon bcaupcre,] Non rf.
'qui ayant eu cette dignit" quelques annes auparavant, 5v. la ruine
l'ayant vue peu aprs entre les mains d'Eleazar fon f!s,[&: de fon '^" M' ^
gendre , fe confervoit toujours une grande autorit parmi les
Juifs.] 'Caiphe fe nommoit auffi Jofeph:Il avoit eft fait Pontife par Gratus predcccffeur de Pilate,["en l'an 27 de l're ihi.
commune au pluftard;]'&: il confcrva cette dignit[jufquevers
l'an 36,] audel peuteftre des dix ans que Pilate fut gouverneur.
l'an de Jsus Christ 50, selon l're commune.
[Comme nous fuppofons avec ceux que nous croyons avoir le
mieux examin ces fortes de difficultez, que ]. C. eft mort l'an jj
de l're commune Pafque aprs avoir prefch plus de trois"
ans nous ne pouvons mettre fon battefme plullard qu'au commcncemenc de cette anne,] 'lorfqu'il avoit environ 30 ans, * un
pg^ pinj Q^ ^j^ pp^ moins, [c'eft dire flon noftre fuppofition ,
le
Ibid.
jofant.l.is.c.j.
p.6i9.c.d.
i-
.}.tf.p.(Si4.b.s.
Luc.j.v.15.
juft.dial.p.
33
ans &c
15 jours.
&
J.
Y.
S.
5.
Grgoire de
Nj fl.<.j./>.j<Jtf. La
chronicjuc i'A\ex.p.4p6.
i4i
JESUS CHRIST.
ly
'On raporte que ce jour l tous ics Chrtiens d'Orient benif- Thom.feft.p.
fentfolenncllement une rivire, o ils fe plongent enfuite comme pour renouveller leur battefrae , &: en emportent de l'eau
chez eux. 'Des le IV. fiecle S. Chryfoftome die que le jour de chrjr.CLhj^.p.
^''^*^"
l'Epiphanie les Fidles puiloient de l'eau minuir,&: la gardoient
durant une anne entire , &c quelquefois durant plufieurs fans
qu'elle fe corrompift 'ce que les hrtiques mefiDes regardent Car.ex.13.5 1.
comme un miracle fuffirammencaucorif,pu!fqu'il l'cftparunii P'^^''
illuftre tmoin. 'S. Epiphane dit auifi qu'en Egypte &: en divers Epi.i.c.5o.p.
autres pays, tous les Fidles avoient foin de garder de l'au qu'ils '^^^'^^
avoienc puife le dejanvicr :mais ilraporte cela au miraclede
Cana,
ne dit point que cette eau fe gardaft fans fe corrompre.
'Un auteur [qui crivoit vers l'an jio,] dit que Pierre le Foulon Thdr.LXi.p.
[qui ufurpa le icge d'Antioche en l'an 47o,]tablit la coutume ^'^^^'^
de faire le foir l'invocation fur les eaux .\ la fcfte de la Theophanie. 'Ce n'eftoit pas qu'on ne benift fans doute des aupara- Eucho.n.p.47.
vant l'eau que les Fidles emportoient chez eux &: on en peut ^"
encore moins douter de celle qu'on employoit pour le bartefme. Mais au lieu qu'on le faifoit minuit du temps de S. Chryfoftome , Pierre le fit faire le foir de devant , ce que tous les
Orientaux ont fuivi.
'Jsus Christ ayant eft battiz, fut auffitoft dans le defert, Mrc.i.v.n.ij
o il parta quarante jours fans manger quoy que cefoit,[pour Luc.+.v.i.
nous apprendre que c'eft parla retraite
par le jene qu'on fe
ecclefiaftiques
doit prparer aux fondions
, &: au miniftere de
l'Evangile.] 'C'eft l'imitation de ce jene de quarante jours, Aug.B.ep.^.j
que l'Eglifea tabli celui duCarefme, o elle nous apprend -8-pi3S'-.^M
imiter en la manire que nous le pouvons, le jeune de J.C, afin 4p.i35s,c.
d'obtenir de luy qu'il nous donne l'efprit de pnitence pour tout
le temps que nous devons palier fur la terre :'car ce temps de Aug.B.ep..p.
douleur &c d'afflidion eft ordinairement figur dans l'Ecriture ^i^-'\<^"^j--par le nombre de quarante, comme S. Auguftin ledit fouvent.
'JesusChrist voulut encore eftre tent durant ces quarante conf.p.jo.g.
jours , pour nous fornfier dans les tentations, [nous apprendre
comment il faut y refifter , Se nous donner la force de vaincre le
tentateur mefme.]
[Il retourna enfuite o eftoitS.Tean,]'qui battizoit alors audel Joanxv.ipij.r.
du Jourdain *en un lieu appelle Bethanie dans divers exemplai- ^ 01.51.0.13.0.
res,&: Bethabara dans d'au:res:^&: il femble qu'il y ait pafle quel- 4.^^.3.
i>]om.i.y.z^.
que temps auprs de luy.
'Les Juifs de Jerafalem avoient envoy en ce temps l des i.v.19-17.
*''^'^'
&
&
NOSTRE SEIGNEUR
i6
Preftres
K"com!
mu'nc.'**"
S. Jean
vA<>-34.
V.3-4.
s'il
eftoic le Chrift. S.
&>
fit
y^
Aug:.con''.l.i.c.
i7.p.i79.i.d.
joan,..v.4-
Chty.injo.h.
i9.p.ii5-iis
'
7.p.i|xa
clcflors
'
e|Cluy.r.u.d|
Nyr.inCmt.h.
iniob.p!983.k'
ug.p.ip.i.b)
pffij.p. 173.1.
Gre^.injob.l.
3.c.i5.p.^S3.b.
que
le fruit qu'ils
faifoicnc ne ve-
FIor.p.i.
dire que
Ipi.:3.c.<!.p.fi7.
^-
jo3n.ii.v.i.
Nathanael
eft le
les
nouveaux Grecs de
autre
'11
fc
trouva avec
S. Pierre &c
&
Boil.apr.t.i.g.
.p.io.j.
qu'ils
Rcfurreion ,
ni hiftoire ne nous apprennent rien de luy.]'Les Grecs l'honojp ,j^ d'avril, &; luv donnent le titre d'Apoftrc, [comme a
1
j.j,j.j|.
ART. VIL
JESUS CHRIST.
v.n^od
l'cre
com-
,.>
,^^^
,^^^
17
niunc.
ARTICLE
VII.
la
'Rois
T:
tiergej.
haidz^e
convertit
Natha-
V.ia Sainte
Samaritaine i
revient en Galile.
comme
fuivoient dj,
joan.i.v.i-n.
fit
d apparence que ces noces eltoient celles de quelque pauvre parent de J.C:[mais de vouloir dire de qui c'eftoit,' comme
Aug.con(:i.i.c.
'7P 1791b.
d(Epi.ji.c.if.p.
'^''''^^
allez
17.
la
Bar.3i. 1?.
c'eft deviner.
J.C. le jour
fiecle,["quoiqu
Epi.n.cis.p.
45ib.c.
c.3o.p.4ji.c.
&
WoTB
18.
mre, fes parens, &: fcs difciples.'ll alla ende Pafque Jerufalem o il fit beaucoup
de miracles, &: fit paroiftre fon pouvoir en chafTant du Temple
pour la premire fois, ceux qui enprofanoient lafaintet. 11 propharnaiim avec
fa
[Ce
confiderables d'entre
Nicodeme
les Juifs,
qui
il
Ecd. Tom<
V.13-1.
donnoic
J.
le
le
Pharifien
fa
,
Refurreftion,
, il
3-v-i-4i'
p-ifla
v.iz.
4-v..-
N os TRE SEIGNEUR
iS
que ce
Aug.ep.ics.p.
mais
fes difciples/Alnfi
il
y ^ [^jej^ Je l'apparence qu'aprs avoir battiz d'abord'Tes difcipics par luy melme , il le concenca depuis de batcizer les autres
i;i.i.d.
jo3n.3.v.iv
fl
ra
c j( cx.i3.
i.
Moan.3.v.i6|4.
v-i.
3.v.i(S-3.
loccafion de relever
Bar.31.543.
Matt.+.v.u.
3oan.4.v.i5.
v.4-41-
la gloire
de J.C.
30 de
Junc!
o t f
ij.
smillej.
ce lieu, &:jurqu'
mettre
fur la fin de
qu'on
croit
ie
devoir
la dtention de S. Jean,
cette anne. 'Quand il eut fceu que S. Jean avoit eftc mis en prifon, il fc retira dans la Galile/pour viter les mauvais effets de
la jaloufle que les Pharifiens avoicnt dj conceue contre luy.
'Son chemin l'ayant oblige de palfcr par la Samaiie, il y eut cet
admirable entretien que S.Jean raporte avec"une femme de Noth
ice pays, auprs de la ville de Sichar/qui efl'la mefm.e que l'ancicune ville de Sichem "^capitale de la province de Samariedu
'Jsus
lo.
ier.ep.i7.p.
r'Io'iant.l.ii.c.
8.'p.;85.c.
Cif.ex.T3.is.
d\ixT.p.i74..
Bar,3i.543.
Lcvit.i3.v.io|
3olu,3.v.i5 5.V.
To.ii.
jojn.4.v.43.
Conc.c.i4.
jo'.n.4.v.4<-^4|
'*'"^'
i.p'.M3.b.
Coai.c.is.
Hier.ep.i7.p.
'7
i."!.
" McafVxi
$ i.p.iSy.c.
n.
v.s.Pierrc
'^^'
S,
i. 'S lerome Hit mefmcaflcz clairement que c'efV une faute de lire
Sieh:in. * Il (enible nanmoins dire en un autre endroit que Sicliar
Sicharen
&
''n'
Mot
'
deux.
Sichem
cet endroit
Se qu'il faut
jV.*^^"
^^J^
HR
s T.
Ax^lTICLE VIIL
JESUS CH RIST fait
Sa Jconde
l'an
11.
Galile
deJesusChrist3i, selonl'erecommume*
[TEsus Christ
e r B
l'afjue.
la Galile,]'&:
paflfa le
ii
tablit
commencement de
i'a
Ville
le
vraK.4.v.i3|
LUC4.V.31.
Jor.ant.i.is.cj,
P*'^'
&
de Galilce[ou deTiberiade,]dontil appaifala violence par l'autorit de fa parole. 'Ce fut l qu'il chafl'a une lgion de dmons
c.32.
du corps d'un feul homme 6^ qu'il permit ces melmcs dmons d'entrer dans deux mille pourceaux qu'ils vouloient fub,
<
que
les
Evangeliftcs raporcent
la
converfion
Ci;
c.34.
c.3y-
zo
dc*S. Matthieu, '&
brc par fon
humble
e. .fuite la
Co'i.ori.c.p.
Conc.cjj.
c.3f.
Jojn..v.i.
Iren.l.i-c.jr.p.
i?rb.
C0UC.C.38.
de Paneadc'dont elle eftoit, fcIon quel'hiftoire delEglIc nous I apprend. Quelques nouveaux
Grecs, aprs Macarius Magns, donnent cette femme le nom
de Vronique [ou Brnice.] 'jau'e qui avoit demand des auparavant la guerifon de fa fille, en obtint mefme la refurredion.
[J.C. commena en cette adion faire voir l'empire qu'il avoit
fur la mort,&: aufli tmoigner S.Pierre, S. Jacqi!e,& S.Jean,
une amiti & une confiance parti culiere,]'n'ayant voulu y cftre
accompagn que d'eux trois.
[Aprs quelques autres miracles,]'il alla Jcrufalcm pour la fc{\ic
'de Pafquc Et ce fut la fconde fois qu'il y alla pour ce fujet
ville
17.
'
les
reprenoient d'a-
'^"
au fabbat fcond-premier, que les plus habiles croient eftre celui qui fuivoit le fcond jour de la fefte de Pafque ou des Azymcs.'Lcsfcandales des Pharifiens n'empefcherent point J.C. de
gurir encore le jour du fabbat un homme qui avoit la main Ccchc.'Ils en furent tellement irritez, qu'ils prirent deflors un deffein form de le faire mourir ce qui l'obligea de les quitter ,
de s'en aller vers la mer [apparemment vers celle de Tiberiade,
autour de laquelle il dcmeuroit d'ordinaire.]
Marc.3.v..7.
^^-'^P"'--
Car.ex.i4.i.p.
Conc.c.39.
5, ,?c
connoiflancc l.C.dansla
^''''^'
fan
&
ARTICLE
IX.
la
montagne
(j-c.
'f"L
cfl:
Ephcf.i.v.oi
Apoc.xi.v.i4.
vConc.c,4o.
/-Il
I.
Je ne
f.iy
d'o Macarius
Magnes
Jiiteur ilu III. &; IV. ficclc, a pris ce qu'il die, qu'elle eftoit
$ fis- [Ce
n'cft point l
LMnjT^Ie
com-
l'cre
JESUS CHRIST.
g ji-hclcmi, Matthieu, Thomas, Jacquc
21
^
d' Alphe
, Jude Simon,
&f Judas I[cario:.[Ce dernier eil moins connu pour avoir cft
J'Anoftre de J.C, que pour l'avoir trahi.J'Il eft ordinairement fur- Kier.inMatr.
Toit qu'il fuftdu bouro; d'Ifcariot dans la tribu r-^^M'nii'.zs.
nomm Ifcariot,
P
6
d'Ephram foit qu'il foft de la tribu d'Iflicar. *Car il femble .m.hcb'm.Matr.
Pu.a.
que S. Jrme ait cru qu'on pouvoir lire Macarioh.
Theodoret croit que les Apoflres eftoicnt pour la plufpart des. Thdn.pC.67.v.
tribus de Zabulon &c de Ncphthalim>Ils paflbient tous pour l^i^^^]'^'^',
GalilenSj'^c'efl: dire pour eftred'un pays dont on ne croyoit v.j.
pas qu'il puft rien venir de bon, &c o les hommes edoient plus ^chij.mAft.
ruftiques, plus fauvages &plus grofficrs que dans les autres. Cependant ce /ut de ce pays que j.C. voulut tirer ceux [qu'il deftinoit aller convertir toute la terre,] pour faire mieux voir quelle
efl retendue de Ton pouvoir. 'Il efl marqu que S.Pierre &: S. Jean Aa.4.v.i3.
eftoient des hommes fans lettres,' Se au commun du peuple: [&:
ce que l'on difoic d'eux n'ciloit pas fans doute moins vray des
-
11
-.
l'y
autres.
J3
jj
>j
"
totu!
"''^'53
Note
13.
Hil.deTiia.).
-P'":^-^'
rnc
fi
'Jsus
l'orgueil
du monde,
Aug.injo.ii.^,
en choififlant pour inlhuire Se pour F-^?-b-fconvertir toute la terre, des perfonnes quin'avoient ni fcience,
ni noblefie, ni rien qui les relevait devant les hommes. Et ce fut
pour cela qu'il ne voulut pas mettre entre fes Apofl:res,ceux d'entre fes difciples qui avoientplus de lumire, quelque vertu qu'ils
cufTent, depeur qu'il ne femblall les avoir choifis pour leur fcience. 'Il voulut convertir les puiflans par les foiblcs,& les orateurs bipC3fi.(;<.r4y.
par des ignorans, pour montrer que c'efl:oit la puiflance de fa 7^5,^1 il^Ip
divinits^ de fa grce qui convertiffoit les hommes. '^Il"choifit-ii3|Greg.mor.
non ceux qui avoientdes qualitez admirables, mais ceux en qui il ^33-c-ip-9S3.b.
voyoit un grand vide capable d'eftre rempli d'une grande grce, d Aug.fgj.p.
&: brifer la tefte des fuperbes,
Sec.
i.
i/tia'r*/
'^
des idiots.
Ciij
'^'
'
'
NOSTRE SEIGNEUR
iz
Vn,?^
de
[Nous lifons mcfme dans un crie fort ancien S>C qui a efte niune.'
regard dc quelques uns comme un livre de l'Ecriture ,] 'Que
]esus Christ a voulu choifir pour Apoftres de trs grands^echeurs:'cc qui cft cit par Origenc &: par S. Jrme.
aL^s Apoftres quitercnr gnralement touces chofes pour fuivre pauvres J.C. pauvre, comme S. Pierre le protefte au nom
d'eux tus j^en forte qu'ils ne polTedoient plus rien, Se ne pou,
Barn.c.j.p.K.
Oti.in reif.l.i.
p.49,Hier.m
Z97.b.
conc.c.ioo.
Aus;.in
Tf>.h.
ii9.p.is.i.b.c.
*!
u^JfinMa'tt
S.V.14.P.71.
Conc.c.40-43-
44C.4.
tuc.7.v.ii.
Conc.c.47.
'
r.
voicnt pus dire que rienfufl cux/Que s'il eft parl en un endroit dc l'Evangile de la maifon de S. Pierre &c de S. Andr
eftre celle
ils
avoienc
accoutum
v.
s. Jean
Battate<.
&
a.
C5<.
fait fans
,^.
cfc.
t^y,
fille
fc
le
citcdc
S.
JESUSCHRIST.
^'^njzJc
Vze corn-
^j.
^^^^^
dez longtemps
comme
cf^
nos gaux.
ARTICLE
X.
ci-js.
de Jsus Christ
3i,
\^_y}-C. envoya Tes Apoftres deux a deux prefcher la penitence &le royaume de Dieu. 'Il faifoit la mcfme cliofe de fon coft,
& alloit
Matt.s.v.sji.
"'
&
parler de luy
Bar.}.7.
&
f[ueDieu,quelareligion,&:quele falut eternel.J'Ilfouhaitaneanmoins toujours depuis de le voir. Mais il fe contenta de le fouhaiter, fans fe mettre en peine de le chercher. [Auffi il eftoit in-
CLry.in Matr,
'i-49p-jis.b.
Luc.j.v.sfij.v,
"l^^'^-53-^
Luc.i3.v..
pour nous
lieu
fervir
il
d'amufemenr.]
alloit
chercher
la {bli- Conc.c.j/.
NO STRE SEIGNEUR
24
L'an ,z de
tude, y trouva cinq mille perfonnes qui l'y atcendoienr, fans con- "" "*'
munc.
ter les femmes &: les enfans.ll nourrit leurs mes du pain de fa
parole ,
leurs corps de cinq pains d'orge &c de deux poilfons.
'
&
Joan.tf.v.14.15.
que celui
9
Conc.c.js.
d'eux.
Mais
craindre
&
c'eftoitJ.C.
il
donna
melmc, qui
de ne rien
marcher comme
leur ditaulfitoft
S. Pierre le pouvoir de
nelle.
^.v.ifjanf.n.p.
''"'
'Jesus
Christ
n'alla
demeura dans
fclle
dePafque
Aug.injo.h.s.
Juifs
chcrchoient
f-97-9^-
Conc.cso
&:
il
le
gligcoient les purifications que leurs traditions avoicnt introduites, J.C. nous apprit en leur rpondant,
ret cft celle du coeur.
<.*i.
'11
alla enfuitc
dans
le
que
la vritable
pu-
JESUS CHRIST.*
Vinivic
'
^l^e*^""
p^ d'une
fait
iy
modle de
la
mer de Galile, o
mille hommes, fans
*.
I.
il
csi.if j.
c.63.
c.ee.
cgj.
iiici.ep.ty.p.
J^'^f-
p.44r.
,.p.
,]
la
la fuite
du temps on baftit
p^^,,'^^'^^
&
V.S.Pierre
jilnotej.
&
ARTICLE XL
JESIJ s C HRIST qum la Galile : Choifit les 72
'W
T>ifciplef.
mois de feptembre oud'o:obre,]eftantarrive,'J,C. qui avoir accoutura ce femble de pafter Jerufalem,'y alla S>C quitta la Galile
i
I,
'Cependant
fd'o J.C.
fefte
fe faifoit vers le
l'Itinraire de
monta au
c:el.
Mais
fut fur la
pointe de la
montagne des
mjt.Ecd.Tom.l,
Joan./.v.t.
v.n.
v.io.
z6
[poui
NOSTRE SEIGNEUR
la dernire foisj car
ne
LUnjide
revenu n^uaj^*"
en eut qu'un
fcul qui luy vint tmoigner fa reconnoillance &c c'eftoit un Sajoan.7.v.i4.
maritain.'Il arriva Jerufalem au milieu dcs[huit])oui-s que duv.r5-4.
roit la fellc. 'Il y fit admirer fa doctrine ceux mefmes que les
-V.47-3'
Pontifes avoient envoyez pour le prendre; 'ce quin'empefcha
point les Pontifes 6c les Phariliens de pcrfeverer dans leur averfion ordinaire pour luy, fans vouloir examiner fi elle cftoit jufte,
comme Nicodcme leur reprefentoit qu'ils eftoient obligez de
faire. [Mais lorfquc leur mjufticc ofoit condanner la juftice foucAv.1-4.
veraine,] 'cette juftice les fora de fe condanner eux mefmes,
Se de prononcer contre leur iniquit propre, la fentencc qu'ils
vouloient que le Sauveur prononai!: "contre une femme adul- v.s.jeai
^'^^'''^'.
terc, [luy qui n'eftoit pas alors venu pour juger le monde, mais
pour le fauver.]
v.ii-jsi;
'Il continua cependant inflruire le peuple dans le Temple,
jufqu ce qu'il jugea plus propos dci'e retirer &: de fe cacher
ces cfprits endurcis, lorfqu'il vit que la vrit les irritoit tellef* :
ment qu'ils luy vouloient mefme jetter des pierres. Il ne laifla
pas de gurir un homme aveugle de naiftance, qui tmoigna
auJTitoft avoir plus de lumire &c de fageffe que ce qu'il y avoir
de plus confiderable parmi les Juifs, &: plus de generofit que
cio.v.i-ii.
prefque tous ceux mefmes qui croyoient en J.C. 'S.Jean raporte
aprs cela ce que le Sauveur dit du bon &: du mauvais paftcur.
Conc.c.79|
Ccft en cet endroit qucTon metl'cleclion des"7o ouyzDif- Note t^
ciplcs que J.C. envoyoit prefcher devant luy dans les endroits
Hier.ep.117. 5
o il devoir aller. 'S. jerome dit qu'ils font figurez par les 70 pald'Elim *& que ce font tous ces Afofircs qui S. Paul dit
rnicrs
ci'cori? V
^Boii.miy.t.i. que J.C.cft appatu.^'Les Grccs les honorent tous enfemble fous
p.7.i|ii.i.
ce titrele4deianvier,8<:lesLatinslc ly de juillet fous le nom de
luf.i.i.c.ii.p.
Difciplcs.'Iln'y en avoit aucun catalogue dans l'Eglil'e du temps
d'Eufebe: [ce qui fuffit pour condanner ceux que nous en avons
Bar.33.C4ci
i
aujourd'hui ',] 'outre les autres preuves vifibles de leur fauffetc.
d'gard.
toutes
habiles
n'y
ont
point
les perfonnes
Ccft pourquoi
p.n.iiiEft ui
Rom.H.v.f.p.
'Eufcbe croit qu'on peut mettre au nombre dcsyoDifciples
^" I^'^''"^t), Softhcne qui crit aux Corinthiens avec S, Paul, S.
f Euf.l c II
Matthias, Jofcph Barfabas, &: Thaddc frre de S.Thomas, dont
30.51.
Epi.dcCIir.c.-f. nous parlerons en leur lieu. 'S. Epiphanc veut qu'on y mette enp.jo.c.d.
1.
^^^^ j^^ ^^^^ Diacres, avec [S. Marc &:]S. Luc, ^ [ce qui reoit
LUC.T7.V.4-1S),
depuis.]
'11
gurit en
il
chemin dixlepreux,clont
iln'y
'
I.
1.
Il
70 Difciples.
Barnabe
chronique (l'A!cxanJric,/).io(r.^jo.
mais plucoft ce fcmblc entre les prdicateurs qu'entre lej
la
cc.
JESUS CHRIST.
VM^it
l'inn"'
"v.s.Picrre
$i7|note
17
On y pourroic
aflbz^de difficult.
&
&
furnomm
la
million des
&
difcours qu'il
croit
que
fit
dans
c'eftoit celle
le
de
Temple
le
jour de
la
Ddicace. 'On
faut
Conc,c.75i-8^,
LUC.13.V.1.4.
v.10.17.
Joan.io.v.ii;
J.uir..p.r94,,j
Conc.c.s^.^
'^""^^'^
'^3-
5,
c.90-101.
^'^^^
"^
^'^^'^ ^''^^'
c.99.
cioo.
APvTICLE
Refurrc^ion de Lazare
Bar.53. 41.
" ^"^'-s-c?}
divers miracles,
fit
u./.itf.
^^?-r,^c\
13.V.1.3,
Macabe,qm
vers le commence-
fe faifoit le zy
Ad.ij.v.ii.jt;
p-m.b.d.
70 Difciples , l'hiftoire de l'Evangile raporte diverfes inftrudions que J. C. donna, tant lorfqu'il vint
loger chez Marthe & Marie, qu'en quelques autres rencontres.
'Aprs
Rom.Kj.v' 7.
XII.
Converfion de Zache
Jerujalem.
33,
Entre deJ.C.
'
&
en
Conc.c.s?.! $;
''Jo*-"-v.i'
"*"*"
NOSTRE SEIGNEUR
iS
3^idce
tre jours
il
dans
nul mal
les
habitudes
n'eft
rauflc.
L'-,cie
"^ "'^"
plus envieillicsjparceque
&
10
mille,;
p.chr.f.54.p.
dcon
107
fjD8.
e.ij.
chce chef des publicains,'qui fut depuis elcv"repifcopat, o Notb ij,'^ trouva les vraies richcffes dans la pauvret de J.C.^Enfortanc
de Jricho, J.C. gurit deux aveugles, dont l'ardeur furmonta
toute l'oppofition de ceux qui les vouloient empefcher de crier
vers luy, &: de flchir fa mifericorde.
'Six jours 'avant Pafque, il mangea avec Lazare Bethanic
l
chez Simon le leprcux,o il juftifala fainte prodigalit de Marie
qui avoit rpandu fur fcs piez &: fur fa tefte une boetc de parfum
de trs grand prix. 'Le Iendcmain"il fit une entre folennclle IcUmancLt
'^''
Jcrufalem mont fur un afnon, &c fut reccu comme le Mclfic par ^'
le
riio.
join.ii.v.io^'^'
Conc.c.iio.iii.
une croix.
Il
aprs
la
&
|.
c'cAoc
famcdi iSdcmiis. y.
U note
i(S.
30 mars.
JESUS CHRIST.
L'anjde
comj^jj^j^Qj^
mnne.
l're
saus.
1?
un figuicr qui n'avot que des feuilles lorfquc le Sauvenoit chercher du r uir. Il revint encore le jour d aprs
veur y
prefcher dans
prdit
la
le
Temple, o
ruine de jerufalem,
il fie
c in-itrf.
& parla
ARTICLE
XIII.
'E!
magilbats,
fon maiftre pour une fonime d'argent, 'qu'on ne croit pas avoir
paffe dix cus de nollre monnoie. 'Cela le fit deux jours avant
I>reratet
Pafque,'c'cft dire le"mcredi;&: on croit que c'cft pour cela que
**'""''
k jene du mcredi aeft fi commun fi clbre dans l'Eglife.
NoxB le. 'Le jeudi["deuxieme d'avril,]qui cfl:oitlc premier jourdesAzyau foir duquel il falloir manger l'agneau pafcal, T.C. enmes,
voya S. Pierre &: S, Jean luy prparer cette Pafque qu'il defiroic
depuis fi longtemps, chez une perfonne qu'il leur defigna par
quelques marques. 'Ainfi ceneftoit pas chez Saint Jean mefme,
NoT E 17. comme l'ont cric"quelques Grecs modernes.^Hefyque dit que
&
n.^
Matt.rT.v.i.
Aug.ep.s.p.'
^s-^-a-b.
a|Ccnc.c.ii8,
&
c'eftoit fur la
montagne de Sion.
Bar.34. zi.ii|
Cai.cx.is.^w.
a Hcfy.inLcT.
[Ce fut dans ce dernier foupcr, qu'aprs avoir accompli tonteslescercmonicsde laloy anciennc,il lavalespiezde fes dilciples, pour achever de les purifier &: montrer avec quelle puret
&: quelle humilit on doit s'approcher du plus augullc de nos
P-37^-
myfteres, qu'il inflitua auffitol aprs, flon qu'il efl raport par
les Evangeliftes, &: par S,Paul.] 'Il fouffrit que ] udas mefme y par-
Bar.4. si.
ticipaft.
la hardiefle
eftoit
fi
indigne.
Sauveur
connoiftrc Saint Jean qui
la faire aufl
ifid.P.i.3.ep.
3HF-3?^-e.
fa trahifon. 'Le
l.i.ep.i-o.p.i-
Conc.c.131.
Joaii.i3.v.i5.
Conc.c.131.
NOSTRE SEIGNEUR
jo
ranj^de
"'^ "^"''
courage que Ces autres Apollres cftoicnc prefts de faire paroiftre, muQc.
parti culieremenc S. Pierre, qui croyoit en avoir plus que les au3oan.c.i4.ij.
tres.'Ilft enfuicc cet excellent difcours que nous lifons dans S.
**"'^*
Jean, & il le finit en demandant fon Pre 'cfprit d'amour &c d'union, &: la grce de la pcrfcverance pour fcs Apoftres , &: gnralement pour tous ceux qui dvoient croire en luy, & qui il
devoir donner la gloire.
Conc.c.i37|n.i.
'Eftant forti du lieu o il avoir fait la dernire cne , il pafTa
Lubin,p.j3.
avcc fcs Apoftrcs le torrent de Cedron ou des Cedrcs,'qui coule
dans la valle de Jofaphat entre Jerufalcm &: la montagne des
'
iReg.if.v.i3
CMC.C.137.
monta
fur la
&
.7.
S. Pierre
Jean dont il fc fepara aulfi peu
S. Jacque ,
aprs pour aller prier feul ;'nous voulant apprendre chercher
jg repos &: la folitude pour offrir Dieu nos prires.
'Il recommanda tous fcs Apoftres de prier auffi pour fe preparer la tentation:[& parcequ'ils ngligrent de le faire, ils fu-
avec
ehry.inMtt.
h.j4.p.87i-c.
Conc.c. 137.5
^3-
1.
&: S.
il
fc
&
que
invode lamorr^
ne les rend point coupables, pourvu qu'ils foumettent comme
luy leur rpugnance
la volont de Dieu. [Si dans cer tat ils
ont recours Dieu par la pricre,cePere des mif:ricordcs les fortifiera invifiblement,]comme il envoya vifiblement un Ange pour
AmtinLuc. fortifier
J.C. 'Il prenoit fur luv la triftcftc des hommes pour la
bres,
1.
les aflurcr
par fa
triftefTc volontaire,
.1
la triftcftc
maux
&
JESUS CHRIST.
venait
lo-ecom-
31
inunc.
*&c.
commu-
Note
28.
*"'"
f^*^*?-'^
&
fi
le
jardin de
Caf.cx.is.S^j.
p-Jsi-cxEureb.
la
XIV.
C H Risr fe
chez.
'^^TJand
P-^"-'''
les pierres,
ARTICLE
JESUS
'^l'g'j,'^"'^'^'
a Aw.h.m Luc.
l'herefie desApollinarifles,
Epi.anc.c.jr.i.
Ileficondanni
\y
&
NOSTRE SEIGNEUR
31
rnaiftte,de toucher
'^
bandonnerent alors
avoient eue en luy
''
i'
\'s
a7
Aug.pf.74. p.
^M.aijanf.m
p.119.
MarcH-v-i-
il
leur dfendit
aucun de
fes
nanmoins
comme
difciples/Les Apoftres
'o'^''
leur nmas^"^"
l'a-
perdant
foy qu'ils
au MefTie qui devoit rgner dans
jf^^] ^ ^ n'cfperant plus qu'il les puft garantir de leurs ennemis,
puifqu'il ne s'en garantifoit pas luymcrmc.[Il paroift bien que
ce fut l'ordre fcul de Dieu qui empefcha les Juifs de les prendre
avcc .C,]'puifqu'ils arrefterent"un homme qui fe trouva l par
,
Se s'enfuirent tous
la
comme
rencontre.
Conc.c.i3S.
i|
"^'
v. s.jeanf
l'Ev.note^
li J
u s,
ils
Synop.crit.iii
jo
p.1361.
&
s'avifer.
Ang.in j.h.
Ji3.p.ii?.ic.d.
Janfp.i4<.i.
Con.c.i4o.
ils
Ils
convinrent qu'il le
falloir
mer-
JESUS CHRIST.
V^^-i'
re com1
5j
gouverneur de la
les
Romains/non
afin
s'il eftoic cou- Lee,f.j7.c.'t.p
pour
examinait
qu'il
Jude
pable, mais afin qu'il execucaft le jugement qu'ils avoiencdja ''^*
prononc/Caries Romains leur avoientoft le droit de punir de joan.is.v.jii
morr, comme leurs auteurs le reconnoiflent.^Ils marquent qu'on Janr.n.p.147.
i|Synop.n.p.
,1
n'
1-r r
r A
le leur avoit olte 40 ans avant la ruine de ' JeruIalem.[Amli ce ^6^\c. Lap.
fut trois ans avant ce temps-ci, &: lorfqueJ.C. commena pref- " Mpicher fonEvangile.]''Les Juifs eftoienc aufli bien aifes de pouvoir *i.p.oT.'
rejetter fur un autre le crime dont ils eftoient vritablement ^Aug.injo.h.
"4p-"o-i- -^
coupables en quoy nanmoins ils ne faifoient pas voir leur in-.
nocence, mais leur folie, puifqu'on tue vritablement ceux dont
on recherche la mort, dont on demande, donc on procure, donc
onpourfuic la condannation.
^^^ entre les
roune.
eftoic
r-
ARTICLE
XV.
Ud AS
cependant eut horreur de voir qu'il avoir fervi de mipour faire mourir fon maiftre,
^
de
touch
repentir,
il
fa faute, & l'avoua publiqueavoua
Il fut
ment Il rellitua ce qu'il avoir reccu pour le prix de fon crime ;
il rendit mefme un tmoignage auchcncique la vrit qu'il
avoit trahie, & l'innocence dcJ.C.'Mais il ne pleura pas comme S. Pierre: il n'eut pas recours lamifericordede celui qu'il
avoit offenf ainfi fa pnitence luy fut inutile, &: ne fervitpas
JLiftifier fa confcience, mais luy faire foulfrir un cruel tourment.
Te dmon qui luy avoit cach lagrandeur de fon crime jufqu' ce qu'il l'eut excut, la luy laifla voir alors pour luy en faire
fentir le poids effroyable, &: le porter dans un defefpoir 'qui luy
l ij-f^it encore plus funefte que fon premier crime. <=Car"il alla fcpen-
'j:niftre
Matt.i7.v.3.4.
'
Arab.inLnczi.
p-i--''I'-c/""
^'^""*
'
CIuy.inMatf.
'i-s^P-^Sj.sso.
Aug.f.ij^.p.
'3 7i.c.
par
terre
Chry.inMarr.
tira
h.8<.p.8so.8yi.
commune.
HiJt.Eccl.rom.I.
Joan.ii.y..
NOSTRE SEIGNEUR
j4
chjy.inMatc.
'Les Prefti'cs ne purciic
hM.p.S9i.
j(, (-QP crime &: du leur :
pour
cefTer de le
ran^Jc
commettre .Ils
comme s'ils
comme c'euft
fi
&
que ce n'en
un crime de livrer un innocenta fes ennemis,
un de profiter du crime d'un autre pour iatisfaire fa
paflon contre un innocent.] Ils fecondannerent encore en n'ofant pas mettre dans le threfor facr l'argent que Judas avoir
receu d'eux pour fa trahifon, Se qu'il avoir jette a. leurs piez. Ces
hommes[toujours fcrupuleuxdans des chofes de rien, & hardis
commettre les plus grands crimes,] crurent offenfer Dieu d
luy offrir cet argent, parceque c'eftoit le prix du fang d'un homme: [& ils ne craignoient pas de rpandre fcs yeux le fang de
fon Fils,] qu'ils ne pouvoient au moins douter cftre innocent des
crimes dont ils l'accufoient.^C'eft par le mefme aveuglement
^ ni
^
impie qu en livrant j es usa ruate, ils ne voulurent pas entrer
dans la maifon de ce gouverneur, depeur de fe fouiller 'par une
chofc que les feules traditions des Pharificns dcfendoient,lorfqu'ils fe fouilloicnt par la mort d'un innocent que nulles loix ne
peuvent permettre.
'Ils employrent donc l'argent de Judas acheter le champ
j'yj.j potier, pour enterrer les trangers
en quoy ils furent la figure de ceux qui aprs avoir irrit Dieu en s'enrichilfant du fang
des pauvres, l'irritent de nouveau en luy offrant une partie du
gain qu'ils ont fait; ce qu'un Pcre appelle des aumofncs Judaques, ou plutoft diaboliques.
cft
Aug.injo.ii.
ii4.p.ii9..d.
dlChry-inTo.
h.8i p.55i.c.
Janf.ib.p.r46-
Ciiry.inMatt.
h,S5.p.s?i.b.c.
.....
jAa.Lv.is.
'Comme tout
le
monde
on ap^
le
champ
qu'ils
Amb.inluc.iz.
p.ii7.d.c.
Hicr.i.
ijy.a.
A^.p.
re corn-
<c
V^3
comre
muae.
US C
H R I S T.
55
'S.
'
de
malhcurcufemeut leur
afllftaft, Se
finirent
pofterit.
ARTICLE
XVI.
l'envoie Herode.
luy
chry.Jn Marf;
^^^ps^i-c-'l-
Juifs, ceux-ci
confommer
&
1,
NOSTRE SEIGNEUR
3<
LUn^dc
dcr de Ton innocence, &:] pour faire voir que ce n'eftoic pas par muac'^~
mpris qu'il ne luy rpondoit plus. Aulli Pilace s'tonna excremement de le voir demeurer dans ceillcnce, dans cette"cran- liftKd,.
quiUitc; [mais il n'eft point dit qu'il s'en olfenfa.j'En ne fe dcfen-
&
Amb.inLuc.
t3.p.ii8.a.b.
dant point, il faifoit voir non que ies acculateurs avoient raifon,
mais qu'il meprifoit leurs calomnies puilqu'on s'emprefl'e de fe
juftificr lorfqu'on craint d'cftre convaincu. 'Aufli en demeurant
;
Ath.ad Max.t.
i.p.ifi3.a.
j^j^j j filence,
Terc.pati.c.j.
cencc,'&
).io.c|Ori.m
patience
Alatc.[.3.p.
'.
J94..C.
tien ce
Amb.inLuc. i^j
^^'
'^'
il
fi
j
r
ce
loumir tous les maux que
& quelle douceur nous devons
,,
faire; &:
infundiiur.
fe
janf.inLuc.p.
'Pilace
ne cherchoit qu'
fe debarafter
de cette
aftaire.l'C'ert
LUC.13.V.11.
Athan.
r^-*-
Aug.confJ.io.
'^^'
luc.ij.T.j.io.
Amb.inLuc.
*3.p.ns.a.
Ludj.v.ii.
Bar.34.S Se.
Amb.inLuc.
^^.p.u
.c.
.
&
&
que
&
Luc.15
if.ij-i.
Caf.c)(.r.$7j,p.
03.607.
i,
/utt^at
'clatante
comme
la
tomes
ce; endtoic.
On
couleurs
marque
ijue les
mais particulirement du
Rois
&
V^njHe
com-
cre
/nunc
JESUS CHRIS
T.
r7
^^ l'avoit point regarde comme un criminel, & il s'effora fur
celade faire agrer aux Juifs qu'il lerenvoyaft.'Ec comme il avoic Conc.c.i4j,.
accoutum la fefte de Pafque de dlivrer celui des prifonniers
que le peuple demandoit , il leur propofa de demander Jsus
leur Roy, ou'Barabbas, qui eftoir un voleur, un feditieux , &: un
homicide. [Cette comparaifon tait horreur,] '&: Pilate efpcroit C'iry.inMatr.
e.
qu'elle toucheroit les Juifs. Mais l'envie aveugloit tellement les ''^^P^?^.
PontifcSj'qu'ilsperfuaderent au peuple de demander que Barab- Cobc.c.i4i.i..
bas fuft dlivr & le Sauveur du monde attach une croix ,
quelque protcftation que Pilate leur fft qu'il le trouvoit innocent. 'Car ce juge favoit fort bien que la jalouie desPontifes con- 5 rtre luy eftoir Tunique caufe qui faifoit demander fa mort: '&: idans ce temps l mefme fa femme l'envoya prier de ne fe point
embaraffer dans l'ataire de ce jufte; parcequ'clle avoir eft extrmement tourmente dans un fongc caufe de luy.'On cite ciLap.diViar.
divers Peres,"donr les uns difcnt que Dieu voulut par ce fonee P 5-;l ^^^'i^l
faire rendre tmoignage a 1 innocence de J.C. parune rcmme,
comme Pilate le luy rendoit devant les Juifs; &: les autres difent
que ce fut le dmon, qui commenant s'appercevoir de la victoire que J.C.devoit remporter fur luy par fa mort, s'efforoit
d'empefcher qu'il ne mouruft.
i.
NOT
B 3C.
ARTICLE
XVII.
Pilate le craint,
ebfol-uitju.
^'"-
a~
11'
11
.1 r
r y
ainli dire, &:
lourrrir
tourmens dont
II
Aug.injo.h.nf.
P-'-^'-^
''
il
eftoi: appelle
Luc.
i^.p.ns.b,
Aug.inyo.i;
"-pn-ii^l-
Bar.34.^ S4I
J^'^'-'^f'f
p.i4SlC.aLap.
p. 513.
^H^er.inMatt.
cp.i7.p.i7i.d.
i.in
Matct.^.
^'''^iij
NOSTRESEIGNEUR
jg
V*"
la fin
Cr.T.ol.M.c.
7P-1J-
vironncr cette colonne avec des cordons, qu'ils gardoient enfuite par dvotion, pour s'en fervir la gucrilbn de divers maux,
C.Lip.inMat.
P-^""-'-
ronc.r.i4i4|
On.inMjtt.t.
^'
j^^^*;""*'
mefmc de la difcipline, ioianircnt des inlultcs outramefme cruelles &c du Roy du ciel ils en voulurent
faire un Roy de thtre. Us luy mirent un manteau de pourpre
ne, l'ordre
gantes, c
une couronne d'pines fur la telle, &: un rofeau lamain. Ils flchirent cnfuite les genoux, &: en luy donnant des foulflecs,&:
des coups de canne fur la telte, ils le laluoient comme Roy des
Juifs; [en quoy ils eftoient l'image d'un grand nombre de perfonnes qui croient adorer J.C, &c le moquent de luy maintenant
en meprifant les commandemens qu'il
que
s'accomplillbit ce que J.C. mefme
nous
avoitpredit:c'eftain{l qu'il apprenoitauxMartyrs fouffrir avec
confiance tout ce que la paOon peut intpirer aux perfecuteurs
c'cft ainfi que le Roy du ciel furmontoit l'orgueil du monde, non
en rpandant avec l'pe le fang de fes ennemis mais en fouffrant avec humilit qu'ils repandillent le fien propre. 'Il fouftrit
^^^^ j.j^.j^ jj^^ voulant avant que de nous quitter, fe rallafier
^
du plaifir qu il trouvoit dans la patience.
'Dicu pcrmit"peu d'annes aprs qu'Agrippa le dernier des l'an js
qu'il
/ug.injo
h.
jifi.p.iz 1.111.
rgne dans
le ciel,
Chry.iiijo.il.
*3
p 537c|Terr.
c.
Bar.4o3|Phi!.
inri p.y/o.
q^j ^j^
^fi;^
lexandrie avec
Tert.cor.c.14.
I3o.c.
les
&
pcchcz que la terre de noftre chair produifoit fans celle. 'Un ancien auteur foutient qu'il ell indigne de ceux qui adorent un
Tert.cor.c.i.
chef couronn d'pines , de fe couronner de fleurs '& un autre
allure que c'cftoit une pratique univerfellc parmi les Chrtiens
d; n'en point ufcr.[S.Louis ne vouloit pas par cette raifon que
cLip.inMa. fcsenfans en pcrtalTcnt le vendredi :]'i\; Godefroy de Bouillon
f'iS.:.
^^.^jj. q^j jj ii^jy ieroit honteux de paroiftre avec la couronne royale
en un lieu o J.C. n'en avoit eu qu'une d'pines.
Aug.in jo.h.
'Pilatc permit ou commanda mefme fes gents de traiter ainf
Chry 'b.'h^'s! 1^ Sauveur, dans l'efpcrance qu'il fuffiroit de le faire voir au peucl.Al.p.T.11.2.
*i
elloit
p.iSi.d.
p.J57-J.
de
&c,
L'*nj3de
com-
l're
S
J E S
pQ^.f l'adoucir
CHR
I S T.
-59
pour luy ofler l'envie de luy
demander Ta mort. Mais il fuc bien tromp dans fon efperancei
car aullitoil qu'il leur eutprefent J.C,en difanc, F<i/4 i'horrjwei
les Pontifes c leurs m mitres demandrent avec de grands cris
qu'on le mift en croix. Pilate fut indign de leur impudence,
chry.p.yjg.:
leur rpondit que puifqu'ils fouhaitoient fi fort la mort d'un in- ^
nocent, ils n'avoient qu le crucifier eux mcfraes.
Les Juifs n'ofantdonc plusiniiiler[fur les crimes dont ils l'a- b.
voient accule jufques alors,] ils commencrent dire qu'il cftoit
digne de mort, parcequil fe difoit eftreFils de Dieu. Ce mot
t trembler Pilate. Il voulut favoir de luy mefme d'o il cftoit
mais J.C. ne luy rpondit point,'parcequ'il n'avoit pas profit au- d.
tant qu'il dcvoit de ce qu'il luy avoit rpondu auparavant. 'Pilate joan.rj.i
i-v.ro.ii.
voulut l'epouvcnter par la terreur de fa puilVancc &: J.C. reconnut en luy cette puillance: 'mais pour rabatte la vanit qu'il en Chry.-n jo.h.
tiroit il luy fit voir qu'il n'en eftoit pas le maifl:re,ayant en r- ^spnsa.
pondrc[Dieu,]qui la luy avoit donne. 'Il luy reprocha enmcf- inMatt.h.87.
me temps [avec modell:ie,]le crime qu'il alloit commettre en le P-^^/.a.
condannant.'Car endifantqueceux qui l'avoient livr entre fes aiAug.mjo.li.
mains par jaloufiecftoient plus coupables, il luy difoit affcz qu'il '".p.m.i.a.
feroit luy mefme coupable, s'il cedoit par timidit lapalion
^
^j^
,^
^^j.
^^^^
&
&
<les autres.
[Une rponfe
fi
[le prirent enfin par fon foib'e,"j& luy dirent qu'il fe declaroic
s il
protegeoit
un homme qui
pre-
le
''&:il
craignoit
mefme
ci'irriter
Dieu
s'il le
makraitoit.fll paroift
amour pour
Au^.injv-N.
*
laj'ufticc-, '"^-P"^-^
Chiy.inM.Kf,
f'-^/p-^yi^-al
injo.h.S5.p.
sjs.ciBy.c
<imJo.r'.S35.d.
NOSTRE SEIGNEUR
40
l'.Tcll^"
}oan.i5.v.i4.
'mais
il
Te
-,
ARTICLE
JESUS CHRIST cjf condann
cr y
Aug.injo.li.
iifi.p.iii.ic.
'"T^Ilate ne put
I
j.
refifter
XVIII.
,
ejl cructji.
davantage
propre
timidit,''!! fe
du crime
horrible qu'il
fa
i.
commettrCj^en te lavant les mains devant tout le pcuplCj&:
de
fang
jufte
du
ce
coupable
en difant qu'il n'eftoit point
enfin il leur abandonna Jsus , en ordonnant qu'il feroit crucifi
Aug.injo.p.
'par fcs foldats , comme les Juifs l'avoient demand. ["Cela fc Noxt ji
i.i.c.d.
pafla fur les onze heures du matin.]
'j Esus fut donc charg de la croix o il devoir eflre attach
ConccHSynop inMatt. '& on remarque que c'clloit la coutume des Romains de la faire
p.<73.b.
porter aux criminels. Mais comme cet innocent agneau paroif^
foit pcutcftre trop foible, on la ft cnfuite porter ou toute , ou
en partie ,pat"un tranger de Cyrene nomm Simon, que l'on Notb 3*:
C..iLap.inMt. rencontra en chemin. 'Divers Pcrcs croient qu'il eftoit paycn:
P si^d.
&ainfi il eftoit propre pour montrer que ce croient les Gentils
1"' fuivroient J.C.afapaflion,&: qui porteroientlacroixafon &c.
a3.p.izo.h.i.
exemple.
Hier.inMait.
'Ou le mena au Calvaire, qui cftoit^unlicu hors de JerufalciTi
alloit
&
1.
p.S3.c.djl.heb.|
F-^}"-
',5
cyr.cit.Ij.p.
MO.b.
il
t'cftoit
un
qui ne
lieu
du
re cornr'ecom*
or
JESUS CHRIST.
33.
du feptentiion, o l'on
41
mune.
avoic
J.inr.inMatt.
P-"-^-^\^"M'
6ar.34.5107.
Lr,c.i3.v.i7.
Aug.pCss.p,
~^^'^
les
'1-
1,
le fceuft.
On
citela
mcfme chofe
de TcrtuIIien, injitd.c.ij.f.izj.
Je ne fcay
'
/.
fi
effet
c'ell
un grand
q-?.
feus.
fujet
Conc.c.i43.c',
Aug.injo.li.
Lco^
f"'^^
Y-^^^J'^''^'
'
NOSTRE SEIGNEUR
41
de
^'^^ii^
'Aug.in jo.li.
U9.p.ii5.i.'
.
h.37.p.us.r.c|
''&Vo^Wn
Matt.t.3.p.i99.
*''
Cliry.t.5.1i.3.p.
4ifi.t.c.
Hicr.in Matt.
p fVlo
" ^"
de
dmon
ARTICLE
Au^^inTo.h.ti
ro^iTie^'^B
7.p.i33.b|f.
i3i.c.6 p.983.a.
Lco,f.5i.c.i.p.
146icyr.cat.13.
p.i36.3|Chr7.t.
Gre<T.mor.i.i!i.
c.r3.p.3.c.
Amb.in Luc.p.
Matt'^*"t
1"
Chry.
'^''.p^'p'Pi3.a|Emif.U.i3.
vertu
XIX.
bon Larron.
le tribunal
d'un juge, o
^^^
^^"^
donna
il
com-
au
^Enuf.p.4.i.
Chry.t.5.h.3i.
p.439.440co, .ji.c.Lp.
il
ondanna
fon impiet,]''&
l'un, &:
il
donna
il
l'autre le
don de
aban-
i,
la foy,
cc
attach
la croix,'&:
ayant peutcftrc
/-
.un-,-
t-
I.
'i.
le
la droite.
Cc
Notb
3^
mefme
prit les
Hil.lnMJtt.c.jj.
larrons,'
l'un
gj^
p.<55.i.c.
184.1..
Du
'"
la
dernier jour la vue de toute la terre. *Car ayant eft crucifi en-
p.io.i.d.
^
Leo,(;\5.c.r.p.
.\
l'cf-
brigand
tf
1
I
1
JESUS CHRIST.
V3J=
va
41
muDe!""'
n'avoit point
yJanotc34.
VUS inutilement.]Les prodiges qui parurenc fa mort,"ne comrnenoient pas encore. Il ne voyoic extrieurement en luy qu'un
compagnon de fon rupplice/perfecutpartoucle monde, aban- chry.t.f.h.jt,
qui l'a* p-4-iat|Aug.
donn mefme de ceux qui avoient vu fes miracles,
les
il
les
avoir
&
ci'mfi.p.L'^,
^
Leo,p.i4tf.
un Roy dont
Q'.iclle foy
&
>
Gret^.mor.i.
^-^
Ami'.m Luc^p.
^-^c-tiiAug.c
tf7.c.4.p.376.
comme
verti[&:humilic.]Et
f!^
r-*s.i.
&
'^^'
n"Amb
d;i5i.c.5.n.yS3,
il
Aiic.B.ep.iS7.
"-'^
MpC-n?-
y.kno:e3^.
fes Saints
diSjl'puifque ce
fo:t
nom
fe
l'on vit
dan^un
1.1
-p..
ep.B.is^.j ^.p.
'
^''
Aug.f.;3z.c.fi.p,
'%':|'^th.t.i.p,
1C7S.C.
Hil.d.T.iJ.io.
f S?
i-cjprej.p,
i57J.a|Hiet.ep,
i3,p.ioi.c.
NOSTRESEIGNEUR
44
Aug.idReu.l.
i.c.9.t.7.p.485.
]c titre
qu'il a
rendu
^-j.^;
llTdlt
la vc- ^^^^^
ce qui au
i.
tion
la foy,
relpcrance, &:
la
charit qui
fait les
Cyp.fp.73.p.
'*''*
un
BoU.if.mars,
p-543-e-
<s.fcb.p.(j4.d.
du
ciel.
&
&
Emif.h.i3.p.f4*
f.67.1.
PJJ7.1.
if,
fisjnific
tmoin.
JESUSCHRIST.
-'^nss-e
l're
com-
4?
luuce.
ARTICLE
XX.
mne
hommes
\cs
humaine,
doivent: honorer
&en
y,lanot.-3i.
**
No T B
3.
quoi Origene a cru que ces tnbres n'avoient cft que fur Jcrufalem[&: aux environs,] ou au plus fur toute la Paleltine. 'Nean- Euf:clir.p.77.
moins plufieurs Pres ont dit qu'elles s'eftoient tendues fur tout \^ AhKiC..
ce que le ioleil eclau'oit alors ;?& les mterpretes les luivent en ^,^1^,^.
cela, fondez fur reclipfe''quc"qaelques auteurs payens ont mar- sSynop.inMat.
que en cette anne, & qu ils difent avoir cft la plus grande qui /;tui-ch%77.
fe fuft encore vue, 'On aflure que le folr mefme il y en eut une de 101.
cah-.v.^o/.^l
ordinaires de la nature,
lune flon les relies
t
GrJnd.r.i.r.i??.
^ r
'^Sur les trois heures J.C.jetta un grand cr!,& demanda a ion fccouc.c.14^.5;.
Pre pourquoi il l'avoir ainU abandonn entre les mains des im- L;3,i'.56.c.i.i.p.
non qu'il ignoraft la caufe de fes fouffrances , aufquelles il -s^-'3s'eltoir abandonn luy mefme par un choix toutvo'oncaire-.'mais janCn Matt.
afin que les hommes pour lefqucls il fouffroir, femiffcnt enpeine i'-'-^-'^'de la chercher & pour prier fon Pre de leur accorder le pardon deleiirs pchez, &: la grce de leur falut, puifque c'elloit
pour la leur mriter qu'il l'avoir livr la mort.
'Comme il difpofoit &: regloit en Dieu fes aclions &: fes fouf- Aug.injo.h.ri?.
frances voyant approcher le moment auquel il avoit relolu de P--'-^-"^mourir, il voulut encore accomplir auparavant ce qui avoit eft
prophetiz dans le pfeaume 'Ils m'ont donn dans ma foif du Pf.68.v.i.
F iij
pies
,1
NOSTRE SEIGNEUR
4^
v.n^s^^
on
Conc.c.i43.
'"
janfJn Luc.p.
fon Pre
"'
cette heure terrible ;^& il le fit avec une voix forte, qui n'eftoit
nullement celle d'unhomme accabl de douleurs & prcfl: mourir:'de force que le Centenier qui preiiJoit fon excution,
il
Marc.! j.v.j 9.
commena
par
dormir ou de quitter
qu'un autre ne
Prodiges aprs
l'cft
de s'en-
fcs habits.
ARTICLE
II,
ame
}\!,.(.i.b.
ouc.c.i43.
fon
de Dieu.
recommanda
Aug.injo.h.iip.
11
il
luy "Junc^'"'
XXI.
cofic perc:
De
S.
Longin.
il
ne] 'par divers prodiges, qui obligrent les foldats qui avoienc
1.
'
&
Coin.c,i4;.n,6.
I.
'L'hyTopc
afTez hautes
Ori.inMait.t.j;.
P.1&3.C.
i.
&
ii'fft
qu'un- petite
licrbe
ce py<;-ci
ma
Non
jif.
T^leAfrN
'^''
branchf
iflc? fortes.
trftoir le
vo
tcni; le i[v.r.icjr
de
fcs feciets.
je qit:
& ie
eCoit
porte du
S.incfii
f'
JESUS CHRIST.
V''"3<
47
June""*' lereflcdu monde. Les payens qui ont marqu cette annce une
y.Uootejf. eclipfe/'qu on croie ne pouvoir citre autre chofequc les tnbres
de la Paffion,y joignent un grand tremblement dans laBithynic,
qui renverfa plus de la moiti de la ville de Nice.
Note 3"'. [On peut auili'ne pas ncgliger]'rhiftoirc que Plutarque fait
raporter dans un de fes ouvrages par Cleombrote, qui l'avoit appnfe d'Emilicn profefleur en loquence, &: par Emilien d'Epitherfe Lacedemonien fonpere, qui l'avoit luy mefme vue &:ouie.
D'autres l'avoient aulTl oui raporter au mefme Emilien. Epitherfe affuroit donc que s'eftant mis fur un vaifleau pour aller en
Italie, lorfqu'il fut prs de l'ifle de Paxes , l'une des Echinades[
l'entre du golfe de Corinthe,]on entendit une voix qui appclI
,^^>^T>:f.
Flut.or.dcfir.t,
Fv4f-
loit le"patron du vaiifcau nomm Thamus. Thamus ayant rpondu, la voix luy dit que quand il feroit vers Pelodc,'qui cfl le Cafex.i^.f 91.
port de Buthrote en Epire, il avertill: que le grand Pan cftoit ^^^mort. Tan eftjit une des principales divinitez du pas;anifme. Huct.dcm.p.
^C'cft pourquoi tous ceux du vaifleau qui entendirent parler de sivoir.uioi.
la mort, en turent extrmement lurpns. 1 namus ne laifla pas de ,>.74j.
fe refoudre le dire, s'il arrivoit que le vent ceflaft lorfqu'on feroit devant Pelode. Cela arriva de la forte: & des que Thamus
eut cri de fon vailTeau que le grand Pan elloit mort, on entendit comme un grand nombre de pcrfonncs qui jcttoient des cris
mliez de douleur & d'tonnement.'Quand le vaifleau fut arriv ^-n^Rome,la chofefe divulgua bientoll. Tibre quiregnoit alors,
s'en informa de Thamus mefme, &: tmoigna en eftrc perfuad.
Tlufieurs ont cru que ce Pan honor parles payens comme Bar.34.5j1f.
rauteurd.elanature,eftoitjESUsCHRiST mefme. Mais quoique
Baronius femble pencher pour cette opinion, '& qu'elle ait cit Hiict.<?cm.p.
fuivie depuis peu par un auteur con{idcrable;[il efl; peu probable 5^^^+que le vritable Dieu ait voulu emprunter le nom d'un de fes
ennemis. Et il cfl: plus glorieux J.C.J'de croire avec Eufebe, Eurrrxpi..f.
qui raporte cet endroit de Plutarque, qu'il a oblig le dem.on '"'-^^-'de confefler luy mefme fa propre honte , 5c de publier le coup
mortel
/^.rufio
fn^il.
qu'il avoit
receu par
la
Croix.
'Quelques uns tenoient des la fin du IV. fiecle, que le Ccnten;er qui avoit reconnu J.C. pour Fils de Dieu , s'cftoit confirm
de plus en plus dans cette foy, jufqu' rpandre enfin fonfang
pour la foutenir,& on pretendoit avoir'Thiftoire de fon martyre.
[C'eft ce qui donne quelque autorit au fentiment des Grecs,]
'qui difent que c'eftS.Longin martyriz depuis en un lieu nommAdrales ouSandralesprcs deTyancs dans laCappadoce. Ils
chry.':!i
Matr.
'Vp nj.a-
Boli.i<-.mars.^
F;^'-;^-.
NOSTRE SEIGNEUR
48
V.'^^^''*
honorent le l^j nir d'odobrc .*&c c'clt apparemment auffi ce^ n-ne'"'
*Note3S.
lui que les Latins mettent le 15 de mars,
[Le coucher du folcil devoit commencer le fabbat des Juifs,]
Jon.i5.v.3i.
'qui eftoit
fcftc
Aiig;.n
""'*
iio.p.
'^|P|-:3-^-
Synop.Mi jo.p
''
'*"'
Aiig.inj?.!i.
'^','i''"
';''
49S.i.J|ii.i.
.
&
ARTICLE
Con(;.c.!4;5
'"^
T Ers le foir du
XXI.
C H RIST
JESUS
^'''
jj^
vangile
fait
le
l'E- V-fontincj-
corps
de JESUS.
Il
l'obtint
&: aifift
li.in Vlatt.t.jj."
p.ioj.p.
[Les Ronuins ne praiquoient donc p.'.s encore aloisjVe qu'Origciie dit qu'ils f.iilbient de fon
foj'; les ailFcIlcs cci qui elloicnt crucif-r?
, (le percer
(-our'cs fliirc mourir pluHoft. C'eft
pourquoi ils ne le faifo.eiu pns aux p'iis aimincls qu'ils vouloicnt laiflt loufFut davacage , 4c jui'
j.
temps
corps
JESUSCHRIST.
V^"33'i^
49
Aug.B.dv.i.ijf
'^^P'6^7-a.b.
&
les
'iorfqu'il dit
que
les
Donatiftes
mefmes adoroient
la
terre
que
"*''
'Les
femmes
dans la Galile
cp.^i B.i.p.
qui avoient
accoutum de
remarqurent
fuivre
Conc.c.i44.3.
le lieu
l'on
'les
la
autres eftoient
femme de Cleophasjayant
dre elles. Elles ie retirrent enfuite pour aller acheter des parrevenir quand le fabbat feroit paff.
fums,
'Lc jur du rabbat"lcs Pontifes obtinrent de Pilate quelques
foldats Romains pour garder le fepulcre, &: mirent le feau la
c.i45.ir.
Aug.conf.i.?.
'^2-i7-p.ii5.i.c.
&
d'avril.
Min.zy.v.ci^
^^1
J^"'"
F -S9.
"
empcfcher flon
leur penfe,
que
fes
de faire croire
qu'il eftoit re{rufcitc;[(Si: dans le deflcin de Dieuc'eftoit pour les
confondre eux mefmes, &:les empefchcr de dire avec quelque
apparence de vrit, que fes difciples avoient enlev fon corps.
Car lorfque l'heure de Dieu fut arrive,] des le [grand] matin
"du premier jour de la femaine,'que les Chrtiens ont toujours
appelle le jour du Dimanche ou du Seigneur,[pour honorer le
myftere qui fe fit alors; ni les gardes, ni le feau, ni la pierre, n'empefcherent pointJ.C. dereflufciter & de fortir du tombeau. ]'Un
'
^^'
j d'avril,
Marc.i^.v.?.
Apoc.r.v.io.
Conc.c.145.
Ange
Madeleine
femm,cs,[dont la
charit efto't toujours la mcfme pour J.C. ou vivant ou mort,]
arrivrent au fepulcre vers le lever du foleil,avec les parfums
prparez le vendredi, &: le famedi au
'qu'elles avoient achetez
foir, elles furent bien furprifes de le trouver tout ouvert, &: de
'Ainfi lorfque
&
le
femmes,
ccL Tom. I.
leur
Luc.j3.t.t|
'^^rc.is.v.i.
Joan.io.v.i.
Conc.!:.r45 J4,
NOSTRE SEIGNEUR
50
Vin^^i,
*nc.c.i4j.$4.
joan.io.v.3-10.
LUC.14.V.11.
Aug.B.eonf.i.
3.j9.p.i?7e.
t.p.1433 b.
Conc.c.14).
*J-
f.
la
&
Aug.f.iji.p.
jsi.ajep.jo.h.
z.p.Z43.2.3.
&
y.ir.
M.i8.v.ir.ii.
Tert.ap.s.ir.
p.ii.c.
Matt.28.7.u-ij.
menfonge
LUC.14.V.11.
June."*'
perfuadoient pas.
'Durant que cela Ce paflbit, quelques uns des gardes du fepulcre vinrent dire aux Pontifes ce qui eftoit arriv. Les Pontifes
tinrent confeil auftitoft pour voir ce qu'ils avoicnt faire. [Ils ne
dirent pas. Rendons gloire Dieu , Se avouons que cet homme,
delinnocence&dcla refurrection duquel il nouseft impofllble
de douter, cft vritablement Dieu, &: le Mcflie qui eft toute l'efperance de noftre religion:] 'Mais comme il eftoit important
Igyf ambition &: leur intcreft d'entretenir dans l'erreur les peupics qu'ils s'cfto'cnt aft'ujcttis,'ils donnrent de l'argent aux fol-
pour leur faire dire que durant qu'ils dormoicnt, les dif'ciplcs de T ES us cftoient venu enlever ion corps; en leur rpondant que fi Pilatc fc fafchoit de leur ngligence, ils l'appaiferoicnt bicntoft.[Ils pouvoient aflez connoiftrc la foibleflc de ce
dats
V.S.Pierre
^''
JESUS CHRIST.
L'ansjde
l'cre
Corn
JI
munc.
ARTICLE
Diverfs
itpparitiofis
Mm.iS.v.i^.
<
Juft.diai.p,
XXIII.
v.s.Jacque
le Mineur
mefme ils
Aug.pf:-5.p,
^^'-'f-
il
^^
'
"^
'
NoTB
43.
encore croire ce qu
ils
leur du-ent.
d.
caufede
la
Mjrc.iff.v.731
^"S-B-coni.i.
Conc.c.147.
donna fa paix leur montra fes mains fes piez, & fon
coft, afin qu'ils ne puflent douter que ce ne fuft kiy; &: il voulue
mefme manger avec eux, [ayant confcrv le pouvoir dmanger,
d'eux, leur
fans en avoir le befoin.J'Il but aufl avec fes difciples, [&; peut-
'*'/"'""-
.\C\.ic.v ^x.
en cette mefme apparition.] Il leur donna une fconde fois joan.io.v.ula paix avant que de les envoyer[prefcher la vrit &c fouffrir pour -J*
elle,]corame fon Pre l'avoir envoy; S<:puis il leur donna le S.
Efpiit avec le pouvoir de remettre &: de retenir les pchez. [Ce
fur apparemment en cette occafion,] 'qu'aprs avoir dit Saint ign.adSmyr,
Pierre & aux autres de le toucher, il ajouta flon S.Ignace, Voyez ^'^'
" que je ne fuis pas un"efprit incorporel. Ils le touchrent, dit ce
Saint, &: crurent au melme moment ne pouvant reliftcr, ni au
[tmoignage dejfa chair , ni [rimprcirion dc]fon efprit ; c devinrent par cette foy plus forts que la mort.
'Huit jours aprs, J.C. entra encore au lieu o eftoient fesApof- Joan.zo.v.vf^^
trs, quoique les portes en fuflent fermes,
il s'apparut eux
en faveur de S. Thomas, qui ne s'eftant pas trouv Ja premire
apparition aveclcs autres, ne pouvoit fe perfuader qu'ils reuffent
cftre
&
Gij
NOSTRE SEIGNEUR
ji
vu.[Car J.C. permic qu'il doutait de la rcfuricdion plus longtemps que les autres, pour avoir occalion de nous donner de noU'
velles preuves de ce myllerc, qui eil le principal fondement de
llTlt'
niune'."'"'
noftre foy.]
Matt.is.v.i^.
oConc.c.i3i.
'Les Apolh-cs allrent enfuite dans la Galile, =^o J.C. des dey^i^j. .-^ i-[)ort leur avoir dit de fe rendre.^&: il le leur avoit encore
refurredion
Ic.i4. 4.S.
ordonne depuis
Chry.inAa.
mcfmc
h.i.p.9.a
Joan.ii.v.i-ii.
Aui.in jo.h.
m.p.ii9.i3c.
rjoan.ii.v.7*j-
la
Icur difant
que
vou-
deTiberiade S.Picrrej S.Jcan,&: quelques autres de Tes difcipies , &: leur fit prendre ces 153 grands poillbns/que S.Auguftin
croit eftre la figure de tous les elus.^S. Jean l'ayant reconnu le
premier, S. Pierre le jetta dans l'eaufpour venir luy plus promtement.JIl les fit enfuite manger avec luy, predit" S. Pierre ce
cacha dans Ton fecret les deflcins qu'il
qui luy devoir arriver,^
&
AHg.B.conf.l.
i.Cor.i.v.6.
Conc.c.i43.
qu'il fut
3.^
sip-i+s
f-
v.S.pierre
l
^' ^ _
j^,
rEv.notei7,
J|n-i-
Aug.B.t.3.app.
q.io.p.i49.d.
vu par
plus
Aft.T.v.?.
rf
Tert.ap.c.ii.
rAu.conf.1.3.
$84
p. 149-
"^f.f.j.'''''"*'
?jio.v.4i.
Tcrt.ap.c.ii.
p.ii.c.
c|Lafl.pcif.c.
^-J"-^
&
apprit alors fes difciples ce qu'ils dvoient enfcigncr toute la terre, leur ouvrit le coeur, leur fit entendre les Ecriturcs,qui
iufques alors cftoicnt demeures obfcures &: comme voiles, &:
leur donna divers ordres pour la prdication de l'Evangile. [On
'Il
l'Eglifc
V.fon
titre
JESUS CHRIST
vr^^^c
''uin/"'""
jj
Evelques en leur impofant les mains. 'Il donna aufli tous les ordres neceflaires pour rgler la difcipline/On cite de S. Clment
d'Alexandrie, qu'aprs la refurre^iion il donna"Ia rcience[des
plus grandes veritezjaii mefme S. Jacquc, S.Jean, &; S.Pierre;
que ceux-ci la communiqurent aux autres Apollres,&; les Apoftres aux feptante Difciples.'Il commanda Tes Apoilres de prefcher 6c de dclarer fortement au peuple que c'cll luy qui a elle
tabli de Dieu juge des vivans c des morts.
^v*nv.
ARTICLE
Aut.qu.97.f..
^' ^'
'
qu.io.p.i49.d|
^^'-'P"^
c-^-
.Euf.ii.c.ip.
5*-'-'^-
Aft.io.v.41.
XXIV.
Co;ic.c.i4?.
NUtt.is.v.is-
^'
les avoir
ramenez,] jufqa' ce
Liic.i4.v.49j
'^^'^'^4'^-
vertu du Saint Efprit , qui viendroit fur eux dans peu de jours. Il Aa:.i.v.4.
mangea^encorc avec eux dans cette dernire apparition; '&;les Luch.v.o.
mena enfuite hors de la ville jufqu' Bethanie,'&: lamontac^ne Aft.i.v.u.
^-
Note
40.
Conc.civD,
tendoit
de
fa s;loire,
&
y eftre
chacun
la
recompenfe ou
la
peine due
uvres.]
'Eufebe dit qu' l'endroit o il monta au ciel, q eftoitleplus Euf-vconn.
haut de la montagne des Oliviers il y avoir une caverne o on -';t.43PSC5\^$,
3-
)iiv;KHiK(
^,?v
Toi
TK^ff-^ns;
nxird.
}-N0TE4I.
fecrets.ffEt
il
le
Sauvcur^avoc
fait
le
repas facre de
que
rtjywji'r^
qui
eft
iij
NOSTRE SEIGNEUR
j4
f.n^de
Euf.chr.n.p.
os.i.a|Hier.
re
com-
mune.
Hier.t.3.p.ij7.
Suip.l.i:c.48.p.
''p
!:;.
*Opt.!.6.p.;f.c.
Aug.in jo.h.
'S.
47pHi"C.
Auguftin aflure
gcs,(Je
Bed.i.ranc.c.7.
'^cCiCcx'is^
i54.p.77r.
Jofbei.i
t.c.3.
SoS.e
<,ii.e.
5.p
chofes dirfercntcs , Que les vertiges facrez du Sauveur font imprimez dans l'Orient, &quefes'piez adorables y ont march.
^Q^
q^ii
auffi
que
en Jude adorer
l'on alloit
eftoient au lieu d
il
'ri
'
Zach.c.i4.v.4.
les velli-
mont au Ciel.
du V. ficc!e,l'Eede
cft
fur la
luf.v.Conf.i.
50^'^^"^
WHicr.l.Afl.p.
*"'?
Paul.cp.ii.p.
i3|^-.M.rt.i.4.
p.87i.<i|Suip.i.
/PauLn !p.7Si.
Hicr.l.Ail.p.
ivbifeJ.i.
'
Aug.p.rp.t4.
$I
p.ri4.b.c|f.
_^Lco,f.7i.p.3i'i.
fcA'.ig.f.i7.(.
iG90.a.b.
ieo.uAup
ii4.b.e.
CoBft.i.j.c.i^.
milieu del'eglife.
de midi en v. la note
montant auCicl. [Ce fut comme nous crovons le jeudi 14 de may,
40 jours aprs fa refurrcction.] Toute "lEglife en celebroit la NoT4'
fe{^e ay commencement du V.fiecle, [comme aujourd'hui,]gle
40'" jour aprs celle de Pafqae:''&: S. Auguftin l'appelle quelquefois la fcfic du Qjaranticmc.'La folennit en eftoit fi univcr
r }t
r
n.
J
fellc, que [ne fe trouvant point avoir eue ordonne par aucun
Concile cumnique il faut croire qu'elle cft venue de la tradition mefme des Apoftres.]'Lc Uvrc des Confticutions ordonne
'S.
"^'^
"^
f.lCOX.
le
'
'
1
^
JESUSCHRIST.
qu'on la fera Je jeudi. 'Les Chrcciens
de
la
Cappadoce
jy
l'appel- NjCjcteC.}.
f}t,Tt)^,fti',!ioioient"[c
jour
p-44'-i>.
*'^'^'
L'|^
faire,]'LesEvangeliftcs
de
Ces
en fon nom.
'S. Paul nous en a appris cette Ccntence y ,^'ifjf a plus debufjheur k donner qu recezir.'U nous aaufli conferv quelques parles fur l'inflitution de l'Eucarillie , que les Evangeliftes n'ont
pas marques. [Nous ne parlons point de celles qu il a dites du
Ciel S. Paul mefme, ou S. Jean dans l'Apocalypfc.] 'Quelques
anciens citent encore comme de J.C, ,^f f'Ous de'vons cftyc de
bons banquiers, pour dire que nous devons difccrner avec foin la
vrit dumenfongc, comme les banquiers favent connoiftre lor
joan.io.v.3,
3>|u.v.ij.
la vie
&
l'aigenr. 'S. Irene attribue aulli J.C, ces paroles qu'il n'explique "o'xnf.fdy fuvent defir d'entendre un de ces difcoursyr je
n'ay trouv perfonnc qui m'en d'JlJOa trouve encore quelques au-
attri
bue
m.-Lo.v.T,^.
i.Cor.ii.v.14.
^^
Cote.ap.n.n.
'-is-
iren.l.r.c.r?,;
P-'+-'*-
Pearf.Leign.r.
^P-i^-'o+'i^^
les Fidles
iren.l i.c.39;
4 p-Jji.al'ss-
Je
plus de quarante ans,
Can^.num.p
mclmc prs de cinquante.[Nous pouvons tirer de l qu'il paroifloit plus g qu il n'elloit. Car perfonne ne croit aujourd'hui qu il ait vcu plus de 36 ans , trois
niois,& quelques jours.
Je ne fay fi cela a aflcz de raport]' la manire dont les Grecs
le depeigncni; depuis le VIII. luclc au moins .-[mais aufli on ne
zfij.b.c.
Cl.piii.l.j.c.l,
p.iij.d.
aucune autorit
ancienne pour
croire qu'elle vienne d'une tradition authentique.] 'Ce n'eftpas
que des le III. ficel iln'y cuft des images deJ.C: & l'on avoit fa
ilatuc Pancade, faite, comme on le croyoit, de fon vivant mefme.'Cepcndant les anciens qui ont cru que fon extrieur n'avoit rien eu d'ao-rcable &c d'attirant ne fe font fondez que fur
quelques partages de rEcriturc,["qui paroifient affez manifeftemcnc fe raporter aux douleurs de l'a Palon. C'eft pourquoi nous
n'avons point cru nous y devoir arrciler comme il faut avoir
encore moins d'gard l'ide toute oppofce que l'on en a voulu
donner depuis fur d'autres pafi'ges qui fe raportent la beaut
&c la crloire de fa divinit. Si cette connoiflance nous cuft elle
iiccclTau-e, il nous l'auroit donne dans fon Evangile. Ainfi
l'exercice de noftre piet doit cdre non de connoilh-e quel a cft
fon corps mais de rendre noftre ame conforme lafienne, en
obtenant de luy mefme par de ferventes prires la grce &: la
allez
fcs
prceptes.]
Ililiiiliiilllliiiiliii
LA
S"
MARIE
VIERGE
MERE DE DIEU-
ARTICLE PREMIER.
De
la
n'eft
hommes.
Il
nous
LA SAINTE VIERGE.
Note
i.
v.s.jacque
ei^uicur
57
des reflexions que les anciens Pres y ont faices, quand nous les
rencontrerons fans les rechercher beaucoup.
L'Evangilc ne nous apprend rien de fon origine,] 'finon"qu'elle
eftoit de la race royale de David, &: originaire de Bethlem.
'S, Jean dit que Marie de Cleophas,["qui elloit apparemment la
^Q
Luc. 4.7.3.4.5.
Joan.ip.v.ij.
f.^^^
NoTs
11
''*'^''
NeTB
3.
I-
Note
4-
les
Note
5-
dcembre en Occident, &: le 9 en Orient, &: fa naifde feptembre; comme elle clbre la naiffance du
^^'"'' P'^^curfeur,]'dont les Grecs"honorent mefme la conccption:<^&: beaucoup de Latins l'ont fait autrefois.[=''L'Ecrlife celebre auffi le 11 de novembre la Prefentation de la Vierge auTemple,o l'on croit communment qu'elle fut offerte Dieu agcc
feulement de trois ans. Mais fans nous arrcftcr cela, il fuffit]
tion le 8 de
fance
tembr''e'''
OT
E 6.
..y4,rffl-
le 8
un Arcangc
qu'elle cftoit"cherie
/Kir,;.
de Dieu,
goirc
XV,[ea
1613.
Mais aflure'ment
ffi/. Efl.
Tm:L
ancienne.]
boIi. mav.t.r.
p-^.^-AM-nxa,
rFlo'iem^.sjj.
Luc.i.v.iS,
Bcrn.ep..7 4.i.
p.76.i.d|Thom.
tftp.^^s.
LA SAINTE VIERGE.
j8
OrLinLuch.
.p.iij.a.b.
lgniher
&
que
Aug.nit.&gr.
'^'^lu^rl'^"^'
la P'-ecc
ii8.v.to.p.isi.
donne a
''
,
,,
a Amb.\nH.v.
c.6.-,4ii.d.
i Phot.c
41.
ii2.;<.
.cxjowo.
lu;
le
nous porte croire qu'elle a receu une grce proporla dignit de Mre de JJieu,c elt adir plus grande que
celle de tous les Saints. ^Et qui Dieu euft-il fait plus de sraccs
^,*
^ _
i-i
in r >i C n
n
a la propre raerc? '^ruaqu il ralloc qu il eult une merc iur la
i
qu
Aug.nac.v
gr.
e.3s.i).3i6.3J7
&
yhf.r.^.t.e.
p.339.i.c|i.a|
io.p.i}4-c|in
Mat.h,45.p.
f AuV.injo.h.
lo.p.i'.y,.
ciiry.in Mitt.
h.45.p.4.c.
Manire.
A
La
Pv
CLE
1 1.
nanmoins S.JoJcph.
AmkinO.v.f.,. privileecs
p.4ii.biEi>i.7S.
^^jj
WAuginjo.i,'.
Ori.iiiMatt,
p.p.zij.b.c.
^Amb.iiift.v,
j>.4 ii.b.
la
commenc
^les
prmices
ainfi,
lev
LA SAINTE VIERGE.
y9
rtendar d'une entire puret, dont elle n avoit trouv le nio- virg.!.i.p.4;7.
dele que dans le ciel, y en ayant eu trs peu d'exemples avant S'"
elle fur la terre,[ouplutoll: 'n'y en ayant eu aucun donc nous
ayons connoiflance,] 'Mais elle a encore eu l'avantage d'eftre Aug.vtg.c.ix
comme lEglile , vierge mre , mre de Ton Crateur de ^-His'-^Ton Dieu; Tans parler de fa maternit fpirituelle, par laquelle C.6.P.3391I.
elle eft encore mre de J.C. dans fes membres, ayant coopr
par fa charit nous faire naillre dans l'Eglife.
t.
&
&
&
&
& qu'elle
l'embrafloit par
non par la
le
que
aufll
ft
Note
7.
& ce vu
de
c:Nyr.nat.Ch.
P-J-^^'i-
&
%.
eftoit
marienla ma-
[La tradition de
&
la
l'Eglife nous
conduite qu'il
apprend que
injul.l..c.ii,
p.4V-i.a-
niere ordinaire.
Aug.virg.c.4.
F-39i-c-
la
inftruit
des
hommes;[& on ne
trouve
d:Jo'eph
vivoie.it
,fi
a b.'
ij
ci.ftr.}.p-45'-''
LA SAINTE VIERGE.
6o
Hifr.inMatt.
'^'
Amb.inLuc.i
l'X'J'^^'''J^'c'
Hier.r.i4.a.
alOri.inLuc.l).
^'t-^
^-
^'
Bcrn.rp.c.ii.
P*^"'^"
en toutes chofes
la
&
fcond homme,
[Le mariage de la S'^<= Vierge avec S. Jofeph, qui eftoit comme
lle del racede David, mais un fimplc"charpentierde la petite
ville de Nazaret en Galile , fait voir que Dieu ne luy avoit rien
lailTc de l'cclat &: des richeflcs d'une famille fi illullre , voulant
que toute fa grandeur fuft vritable &c eLerncUc.]
ARTICLE
La
[T
cliry.inMatt.
li.4.p.-.d.
qj^jg
A S^'
4681"^^' '^^^^
4 nfLuc.p'.'ij gi
Ori ib.b.5.p.
Lij.b.
tien
Vierge
eftoit
fa
va
njiJiterS^' Eliftbet.
,
chambre o
,
il
plutoft marie
des hommes ne
accoutum de
feule, depcur que
avoit
ttouva dans
v.s.jofcpli.
IIL
Amb.inLuc.i. 'Il la
Ti^
&c.
la
trou-
l'entre^
Not s
i,
LA SAINTE VIERGE.
avec des loges qui n'avoienc jamais
donnez
eft
6i
fie
vierge de n en voir
un hcmme &
qu avec quelque
:
il
elt
.
ciirv.in Matr.
'^-i-p+tb.c.
Amt.in Lnc.p.
'^'^b'rgi-i.p.
4cS.l.
crainte.
'Apres qu'elle eut appris de l'Ange qu'elle devoir eftre mre Luc.i.v.3o-}4.
d'un Roy donc le rgne n'auroit point de
Fils du trs Haut,
fin, elle demanda comment cela feferoit,'ne doutant point, Amb.n.p.io.kf
comme Zacarie , de la vrit des promcfles de l'Ange , mais "cfAug.Cipv
&
du
de la manire en laquelle Dieu vouloit Ics accomplir,"pour s'y conformer. '^L'Ange l'afllira quelle
S. Efprit leul auroit pat cet ouvrage , &f qu'ainfi elle ne le devoit point mettre en peine des rgles de la nature.'EUe n'hefita
point & quelque inoui que fuft ce miraclc,''elle crut que Dieu
accompliroic ce qu'illuyannonoit[par{bnAngc.Ainfi lansrien
demander davancage,]'elle fe contenta de tmoigner Dieu fon
parfait afllijettill'ement, en proteilant qu'elle eftoit fon[humble]
fervante;'&:fa foy fi promte ajouta un nouveau mrite ceux
Paui.car.y.p.
45f.
Note
j.
'**^"
fa chair
que
le S.
le
du
eurent part
cette conception d'un Dieu fait homme. [Ce moment eft un de
ceux que l'Eglife honores.: honorera dans toute la fuite des fiecles,pour n'oublier jamais qu'il a eft pour elle la four ce de tou;
fa
facr le
iy.N.s.n.i.
X-
15*=
& le principe de
S. Efprit]
h.^l^lTsfc'^*
Amb.inLuc.
?V^''
v.38.
Naz.car.77.p.
Aua.r9.p.3S.
'^
^"^'-'i-'p-
HeTriii.!.4.c.f,
s'eft P"^--'^'-
fait chaitj'IailTant
--p-'o-^-
corps '74b.
Eikch.inCen.l.
Thom.feft.p.
^^^'
que
le
fi
iij
LA SAINTE VIERGE.
6z
Hebron.[Ainfi pour alicr deNazarec chez elle , il falloit travcrAmb.inLuc.p. fer pvefquc toute la longueur de la Jude.]'La Vierge fe haftoic
""^
d'y aller pour la fervir. Et J.C. qui luyinfpiroit cette ardeur non^sll^y^
Ori.inLuc.h.
obllant fon amour pour la retraite, 'vouloit aller fandlifier Saine
ces deux mres euJean.^Il parut eneftct dans l'entretien que
^"'l'
^
Amb.in tLuc.
^'
r
i.v.4i.p.u..b.
rent enlemble,qu'elles prophctizoent toutes deux par l'clprit &:
le mrite de leurs enfans. Elizabet ayant donceft remplie de
Ori.p.ii6|Aug. l'fprit faint, 'connut le myftere de 1 Incarnation,
[que la mo<
ep.57.p.ioc;.i.a.
^^^^^ j^
luv
fift la
X'czmA.t.^
95.597.
23 j, la
Ori.inLuc.h.si.
environ ttois mois chez S"^- Elizabet, pour augmcn^^^ ^^ P'"^ ^" pl'-'s '^^"^ ^^'^ 5 "^^"^ ^" mari, &: dans fon enfant,
par la prcfcnce de J.C, la grce qu'elle leur avoir apporte des
qu'elle eftoit entre chez eux,& prparer le faint Precurfeur aux
fonctions aufquclles il eftoit dcftmcde Dieu. 'La puret dans la-
[Ce
Aug.dv.l.i7.c.
iblis'fld"''
Anib.inft.vir.c.
7P-413
in Luc.p.i3.i.
eJ.ibxj.p.
^'^''^'
Luci.v.-.
fMatt.is.v.15.
rut alors
met entre
He pafla
un
de cette onftion
ame par la prefence de la
S^e Vierge. 'Elle attendit , flon S. Ambroife , jufqu'au temps
qu'EHzabet dcvoit accoucher,'&; voulut voir naiftre celui pour
quelles. Jean vcut toujours, fut auffi
[& de cette grce] rpandue dans fon
effet
'
ckry.in Matt.
i/
c.^Lap.ib.p.
55 i.a.b.
hry.h.4.p.4i.
>'
1,
I.
&
'Le
les
P.
la
un Ange ce que
,
Mauduit
fait
une diflertation entire for ce'.[|e ne voy point que l'Evangile en dcide rien:
& d'autres, ne rendront pas certain ce qui ne
l'eftpas.]
v.s.Jofeph.
LA SAINTE VIERGE.
57'''V7'''Ti'W*x5'^..iSr'*?*r"*i:r'"TiUP/^-^. i?'"'ii,-"-r,
ARTICLE
NaiJfaftcedeJ.CiDe
y.N.s.ji.
[1"
Ors qjj
ce
l*,""c-i U-.-^.^
65
(C""^
?"73fl
IV.
que^tUVierge jufqu'ce^u'Ufut
battiz.
prince payen
,
1
I
prelquc toute laJudce.Mais elle Tuivoit dans l'ordrede ce prince
la conduite de laSagcire,qui lamenoit Bethlem, o leMeflic
devoit naiilre flon les Prophtes. Elle n'y trouva pas feulement
de place dans une hollellerie ce qui la reduifit fe contenter
ce fut l le palais o elle donna au monde le
d'une table
de
la terre , la nuit du 25 de decembre.J'L'enfanRoy du ciel &:
tcment du Sauveur la laifl'a aufli vierge qu'elle l'eftoit avant que
de l'avoir conceu,[&: la rendit mefmc encore plus pure
plus
fainte.j^Aufli ce fut elle mefme qui emmaillota l'enfant,
qui
le mit dans la crcchei^&cUelc nourrit du lait [dont celui mefme
qui le fuoit avoit rempli fes mammclles,]
;
&
&
&
yyiifiT^.
fcmblables,] 'que Marie ait rien dit. Elle paroift partout aulfi retenue &: aufli modefte dans (es paroles que dans fes avions , 8
Amb.n/i.v.e.
7p-4iini(
^.^l.^\\\uz.i
i7';pH6S.g.
l )^i^oslzl'o
ss^ef
Luc.i.v.16.17.
Amb.inLuc.p,
^"*''''
fait voir que ce n'eft pas le fexe qui porte les autres femmes
parler, mais le drglement pcrfonnel de leur efprit.[L'Evan-
gelifte
nHT-^e..
Luc.i.v.i^.frj
v.ii.
v.i^jLevir.i.
^'^'
LUC.1.V.53-3S,
''34-3-
Amb.n.p.jr.m,
Aue.Bep.145.
33p-5ijg-
LA SAINTE VIERGE,
64
Luc.i.v.34.
la
hommes mourir
,
paroles.
Matt.i.v.8.ir.
V.13-15.
'
&
ARTICLE
La
[T
Joan.i.T.1.
de ce quelle ft durant
prdications deJ.C.
V.
trc les
pourquoi
atccndre
''an 30
I^uq^"'"'
LA SAINTE VIERGE,
attendre quelque chofe de
myfterium.
J5
que
le
fblu
de vivre inconnu
grande de
65
divin,'& jugeant par ce
eftoit fni,'elle
ayant manqu,
elle qui eitoic pleine de bont en fut touche. Elle dit Ton Fils;
Ils n'ont point de vin 'marquant par ce peu de mots &: fa com:
>
Christ
ciAnib.p.31.1.
Bcrn.Ci9.i,p.
'^'^'*^-
f.s^.j lo.p.uj,
Le
Femme,
cluy.in jo.h,
^pi3'"d-e
joan.i.v.4.
Aug.B.in jo.h.
Sp-ssJ-ss-
Chryfoftome a cru qu'il vouloir dire qu'il euft falu attcn- chry.ib.h.io.
drc pour faire cette merveille, que le bcfoia paruft davantage, -'P-'33-i34-i37.
&c que ceux que cela regardoit, l'en prialTcnt aiin qu'il ne femblail pas fc porter de luy melme faire des miracles , ce qui les
euft rendu moins utiles , &: euft eu quelque air de vanit que
comme il avoit encore plus de foin de fa mcre que de tous les
autres, ce fut pour l'inftruiie de cette rgle de difcretion , qu'il
luy parla d'une manire fi fortCi'&r que nanmoins il prvint fon h.-n.^.ny..^
heure, comme dit aufli S.Ambroife, pour ne pas refufcr quelque Amb.pf.us.v.
choie a une mre qu il traitoit toujours avec grand rcfpect.
[On peut dire encore que la Vierge reprefcntoit en cette occafion les pres &: les mres de ceux qui font particulirement
confacrez au fcrvice de Dieu & que Jsus Christ a repris en
elle non fes dfauts , mais les dfauts de ceux dont elle eftoit la
figure.] Car"il cft naturel CCS pcrfonnes de vouloir tirer vanit chry.injo.h
des grces que Dieu fait leurs enfans/-&: de s'attribuer l'auto- ^=-P-'?^-'33rite de rgler toutes leurs actions. t'C elt pour corriger ce dfaut, b a.b.
dit S. Chryfoftome, que J.C. a rpondu la Vierge avec cette
duret apparente, &: pour nous apprendre que quand un pre &c
une mre ne demandent rien leurs enfans qui empefche le fervice de Dieu, ils font obligez leur ober;'& d'autant plus obli- Aug.r3f4.c.s.
gez,que leur tat eftant plus faint, demande d'eux une plus gran- P-'378de humilitj'mais que quand on leur demande des chofes fain- chry.p.i33.b.
tes contretemps, & qu'on les trouble dans les affaires de Dieu
[& de rEglifc,]il n'cft point feur alors d'obir.
Hijt. Eccl, Tom. I,
I
'S.
Note
lo.
LA SAINTE VIERGE.
6
iern.r.tj.p.44.
^'^
[Quelque raifon qu'ait pu avoir la Bont louveraine de rcponauifi a une merc,]'il favoit bien qui il pailoit & la Sainte
Jrc
Vierge ft
de la forte. Comme elle eiloic pleine de douceur&: d'humilit,
ne diminua
[cette efpccc de rcprimende ne la troubla point,]
la
puillance &: en la bont
rien de la conhance qu'elle avait en
de Ton Fils, Elle voyot" quelle ell fa charit pour les hommes
(Si:
Amb.pf.iiS-p.
<;>/
a^ec^
P.t.i.p.3.c.
Bern.ris>.p.44-
'^"''j
L L
Gaud.li.9.bib.
^^'
ceux qui icrvoient , de taire tout ce qu'il leur diroit. Et fa foy ne manqua pas d'obtenir ce que fa charit luy
avoit fait demander. [Elle nous apprit par l que le vritable
moyen d'obtenir des grces de fon Fils par fon inteiceflion, c'eft
de faire ce que J.C. nous commande dans Ion Evangile &: de
ne nous point rebuter lors meirae qu'il lemble ne pas couter
nos prires.] 'C'eft par ce moyen qu'on obtient de luy les grces
niefmes dont l'heure fans cela ne feroit pas encore venue,
'JesusChrist alla enfuitc Capharnaum, avec fa mere,"fes fntrii.
coufns &: fcs difciplcs.'Il femble avoir voulu fixer dans cette
ville fa dcmeurc ordinaire, bu au moins celle de fa mre & de
-^j parens.''Et Saint Chryfoftome croit qu'il n'y vint proprement
cette fois-ci, que pour y tablir ia mere:'Car il alla peu de jours
gprs Jcrafalcm pour Pafque. 'Ses"coulines continurent de de- famei,,
nieurer Nazaret.<=Ceux qui eftoient venus avec J e s u s Carr
r
pharnaiim, n'y demeurrent aulh alors que peu de jours, [& le
fuivireiit (ans doute Jerufalem.J'S.Chryfoftome croit que J.C.
tablit la S^Vierge Capharnaiim, afin qu'elle cuft une demeure
fixe, &: qu'elle ne le fuivift pas partout o il iroit.'S. Epiphane au
dre
elle dit
mb.pf.iis.p.
5-^
jon.i.v.u.
c.Lap.injo.
Chry.ib.h.ii.
^.H5.c.
^
joan.i.v.ri.13.
Matr.i;.v
Mirc..v.3.
t Joan.i.y.ii.
chry.in jo.k
ii.p.i43.c.
Epi.78.c.9.p.
|[04i.a|ic4.b.
''"'" ^'"
Paflion.]
LA SAINTE VIERGE.
l'an ji
1
cre
com-
n'avoicnt pas
'in il<f\K.
eftoit
fui.
:n o T I
6j
de
ji.
le loifir
tomb en
de manger. Cela
dfaillance:&:
i'ur
ft
cela'Tes
courir
le
Marc.3.r.ic.tt
bruit "qu'il
proches vinrcnt*pour
&
foit d'ailleurs
j5
>5
j
j>
aucune injure
de
du Pcrc
iaje.h.ic.p.3S5i
^'^
cclcftc.
s'eftoit crie
Conc.c.fc|Luc
''-v-v-i-.
craiUesqui vous ont port, 6c les mamniellcs qui vous ont nourri
Surquoi le Sauveur luy rpondit Mais pAitoft heureux ceux
:
&
mcre n
ait
pas
mente dcitre
la
lue-
ccillon des tous les lecles, d'avoir elle choilc par la Parole etcr-
Au^.E.inToJi.
i^-p-i^^sciBcd.
p.,4i|Mald.i'b,
r-:o4!i.c.
eftoit
Conc.c.4.
ARTICLE VL
La
Tan
35
de
in"nc'""
I.
&c.
I.
s.
[T
Vierge la croix
:J .C. ladonriC S. Jean pour
7r.ere.
lt
J.C
aflifta
Amb.inLHc.43,
p-"5.a.
LA SAINTE VIERGE.
'Aug.pnto3.p.
'Amb.inLi:c.i3.
yx^2-p^iyh-i.
6
digne de In mre d'un homme Dieu, 'Nous ne faurions douter
qu elle ne i-cfTcncill avec une extrme douleur la mort &: la privation d'un tel Fils, comme Simeon le luy avoir prcuit:[maisra
conftancc fut cncote plus forte que l'a. douleur.] 'Lorl'que les
hommes &: les Apoftrcs fuyoient failis de peur, elle demeura fans
crainte au milieu des pcrlecuteurs, prcllc a mourir avec Ton Fils,
regardant les plaics"avec des yeux qui marquoicnt plus fa
&
/.w cr^/v.
du Sau- N ot
les plaies
ii.
fp.i5.p.ii-k|
Christ qui
eitoit
chry.injo.h.
p.
ty.Scc.
fit
S.
une
AmK|Cyr.Al|
dire,]
donna par
ijj^
Aft.i.v.r4.
Epi.7S.c.ii.p.
io.f<c.
7j.c.3.7.p.ie9.
1060.1064c-
^^ demeur inconnu parceque fa vertu, dit S. Epiphane, eftoit trop admirable pour cftre connue des hommes, qui ne
peuvent que la mditer, fans la pouvoir exprimer par des paroles.
[Dieu la conferva cependant toujours dans fon tat humble:]
Il ne
'Il ne voulut point qu'elle euft aucune part au ficcrdoce
i,jy"dQnna point le pouvoir de battizer, de bnir les difciples, de HttTirf.^i,
prendre aucune autorit fur la terre. Il voulut feulement qu'elle
fu(l;"comme un fanctuaire facr en attendant le temps auquel =;V"'-7'
'""'
elle devoir rgner avec luy^
i.'On tenoitauVII. fiedc qu'elle avoit demeur for la monti^ne de Sion & l'on y monuoitdes
^.^ ^^^^^
Aad.Ct.li.io.p.
-
pierres qu'on pretendoit qu'elle avoit crcufces en s'y .ngcnouillant [pour prier.]
LA SAINTE VIERGE.
69
qui
fait
connoifcrc
Efpric
a
'S.
aux Apoftrcs tout ce qui rcgardoit l'hiltoiic de noftre Seigneur,
que
Cluryfoftome dit
c'efi: le S.
chiy.in Aft.h
3ip-Bf-
ARTICLE VIL
Uirort de
N auteur
la
&:
du VIII.
quelques Saints.
ficclc,dit
remps aprs j.C.[Et celaieraporte fort bien avec ce que remarque BaroniuSjJ'qu'iI y a bien de l'apparence qu'elle fuivic l'ApoftreS. Jean Lphefe avec S'^^ Madeleine. [On a donc grand lieu
NoT H. de jugcr"qu'cl!e cO: morte Ephcfeauflibicn que S^-" Madeleine:]
'& il paroiil en e.let par une lettre du Concile cumnique tenu
en cette ville l'an 431, qu'on croyoit alors qu'elle y eRoit cnccrNote re.["C'eIl: tout ce que nous pouvons dire de fa bicnhcureufe fin.
Car il femble que Dieu ait voulu favoriicr fon humilit dans fa
mort aulTibien que dans la vie, en permettant que l'une ait cit
ncore plus inconnue que l'autre. S, Epiphane l'un des Pres du
AnJ.Cr.i ?..
'-s-"^-
Bu.44.iy.
Conc.t
y^.<,:\.
15.
IV. fieclc qui a eule plus d'rudition, ]'declare qu'il ne peut dire
elle cfb morte ou fi elle cil; demeure immortelle
il elle eft
morte par le martyre, ou de quelque- autre manire fi elle a eft
enterre ou non qu'en un mot perfo^-iae ne fait quelle a cft fa
fin mais qu'il faic bien que i elle eft morte, fa mort a cO g!orieufe; quelle a remport la couronne d'une puret &: dune
chaftet entire; & que fon corps jouit du bonheur digne de
celle par qui la lumire s'cft rpandue fur la terre. [Ainfi ce Saine
fj
nri.7:?.c.ii.t;.
p-'+3W'i't-
Note
\6.
Note
17.
em-
& latins,
que Dieu a rcflufcit & glorifi fon corps peu de jours aprs fi
mort.] Car quoique S. Epiphane paroifle pencher davantage
croire que Dieu luy a mefme accord la grce de l'immortalit,
'neanmoins"cefentiracnt n'a eft receudc pcrfoniic dans l'Eglifc,
liij
Bar.ij.aug.
LA SAINTE VIERGE,
-jo
Florent.p
x(5.
T'Ear?
ii
ij.
is.
Simeon, ont cru qu'elle avoit ajout fcs autres privilecomme aucune hittoire ne nous
^^ apprend ricn/cctte opinion n'a pas eftc fuivic par les autres.
'Nous avons une lettre qu'on prtend que la '^''icr^c a crite
S. Ignace/'avec la rponlc de ce Saint mais on convient que &c,
cc font toutcs picccs apoctyphcs [&: fuppjfecsjj'au/Tibien que
celle qu'on veut qu'elle ait cciite ceux de Mcffinc en Sicile tc
dont un faullaire a tait trouver l'original hbreu fabrique par
luy.'1/on en a encore une adrcfT-e aux Florentins , rcjctcc'de
les
Amb.inLuc.3.
No t s
de
S.
Mabi.dip! p
Du
Pin,
ly.
p 6.
tout
Nphr.i.i.c.13.
P'7i-i7i-
c.j;.r.i-^.c|
Thir.L.lip.
5jibc.
le
monde comme
'Nicephore
extrieur, qui
tire
les au:rcs.
r
T
n
ru *
*-'" ^V'oit rait,&:
q on envoya de jerujalem al-'ulquerie.[Mais ce
'
r-
Gr.T.sl.M.c.
'?-'
NyCv.TluL'.t.
;P-4-M.
la
foy, fur-
S.
pieft^d'obligcr
.a(iiVo&;
rianifme.
Na.or.is.p,
^'^'
fouflfrit le
'
les
LA SAINTE VIERGE.
71
&
ARTICLE
La S'
premiers, qui S.
y.sjerotiic
3^*
l'iiumilit
de
la
A virginit &
[T
VIII.
Epiphane donne
le
nom
d'Antidicomarianites
Eni.7s.c.i.p.
'^'^"^'
J.C,
la naillance de
eu de S. Jcfcph ceux
frres de J.C. Cette imagination dont
vierge
& avoir
mefme
hommes
Ambroife,
combatue en
S.
&: foutenue
fans parler
de
S.
partant.
c.
fe font fcrvis.
laquelle
il
Il fuffit
fufficque
BCt.i.li.ij.-.
^^^'^'
Marie
foit
quonUm
vtrum non
'^"'^
'
Vierge avoit
faite
de
fervir
Luc.i.v.34.
LA SAINTE VIERGE.
71
fdris
peut dire mcfins que l'Eglife en fait une profclBon publique"dans ex Ma\
sine-.
''^"J""
E .i.7S c.u.p. le Symbole, [&: couces les fois que Ion parle d'eilCjj'puifque le
1037.1038.
jjj^g ^Q Vierge eft celui qui luy a toujours cft le plus propre,
Augh s.84p. le plus commun dans l'ulage des Fidles. 'Auflfi 1 Eglife a mis au
unl|i4.i.a.
ceux qui
l'ont ni,^5<: a trait leur opinion
nombre des hrtiques
'
'^
&
Ep1.78.co-. p.
K^.c.
c.i3.p.ic54-
i3|7y.ci.p.
'
,,,,,
de bulphcme.
jq(].
ils
jj^ns ridolatrie
&: regardant la
&
Vierge
comme
des oblations en
l'on
l, ou pluune deefle,
nom
&: luy
oftroicnt
Po'.iS.mars,
l-7i"9Tlidr.L.p.syi.
'*'^'^'
ayuiic
y. s
sMo
I
"
LA SAINTE VIERGE.
73
ayant u{urp'trois fois le iiege d'Antioche,]'commena*le pre*v. Acace j^^j^j. >^
les prires laS^ Mre de Dieu.
CP.J49. . , f^j^^ nommer dans toutesdes
n.
hrtiques n elt pas hrtivient
tout
ce
qui
comme
[Mais
que , les Catholiques ont cru pouvoir continuer avec piet ce
t.
..,',.
ils
i.i.p.-ss.c.;
abhorroicnt l'herefie.]
SAINT JOSEPH,
EPOUX DE LA STE VIERGE.
APPELLE PERE DE JESUSCHRIST.
L fuffit pour faire l'loge deS.Jofeph,de dire qu'il
a eft l'poux
de
la
S"^^
IJ
Matt.i.v.15
il
pinion des
hommes,
l'Ecriture
I.
P-4-b-
quelle diffrence
NoT
BolLi9.mars;
Nous
cftoit jufte,
le
verrons par
nous affurc
la fuite,
h.4.p,39.e.d.
nous remarquerons particulirement fa hont,fadouceur,[la fermet de fafoy, & fon humble foumiffion aux ordres de Dieu.]
'Deux Evangeliftes ont pris foin de faire Cj. gnalogie, Se de
nous apprendre comment il eftoit defcendu d'Abraham & (Je
David. Ils le font fortir du dernier par deux branches differentes:[ce qui forme une difficult telebre,]'que Dieu a pcrmife,
comme quelques autres de cette nature, pour exercer ceux qui
l'examineront avec un-e piet humble, & pour aveugler ceux qui
mritent ce chaftimcnt par leur oroueil. ["L'opinion laplus commune parmi les Percs , eft qu'il eftoit n de Jacob defcendu de
David par Salomon & tous les autres Rois de ]uda & fils, flon
la loy, d'Heli defcendu de Nathan] fils de David & de Bethfabe auflibien que Salomon: [Jacob ayant epouf la veuve d'Heli
ion frre de mre qui eftoit rmort fans enfans.]
'Quoiqu'il fuft d'une race (lilluftrc, dont quelques modernes
veulent mefme qu'il fuft le chef & le principal heritier/il eftoit
Matt.i|Luc.3,
Aug.inFauft.f.
3.c.i.p.9i.i.c|
conr.B.1.3.4S;
p.Il>
'
i.ParaI.3.v.j.
en 470, 47,
& 485.
Il
Hifi.
mourut en 4S'. y.
EccL rom,
I,
Zenm
(^-
Acaet deCor^fimtmik.
B0U.19.mars.Matt.ij.v.jj,
SAINT JOSEPH.
74
Luc.i.v.4.39.
Ori.in Matt.g.
b"^'""
^'^^^1'
# juft.dui.p.
jis.c.
a.
tailler
Capharnaum /&: en d
Il
ne
lailbit<^pas d'eftre
l.5.pu^l.d.
connu
]oan.(!.v.4i.
Taflez loignez
di.v.iS,
de Nazaret.
v.s.j.icqiie
^^-^''"^"c
quelques crits apocryphes, cCt diticile accorder avec l'EvanHicr.nHely. gilc, fur lequel on prtend la fonder,] 'C'eil pourquoi S, Jrme Note
c-5-pi3-4foutient"queS. Jofcph eft demeur vierge, c'cft dire comme
on le voit par la fuite, qu'on n'a point de preuve qu'il ne l'ait pas
toujours elle, comme il eft certain qu'il Ta eftc l'gard del
S" Vierge. [La manire donc il a vcu avec elle eft une preuve
au moins qu'il poflcdoic avec emmenc la vertu de la chaftete.
Se donne lieu de juger que s'il avoit auparavant uf du mariage,
il en avoit uf comme S, Auguilin le dit des anciens Patriarches, non en efclave , mais en maiftrc des paillons les moins foumifes la raifon, par une vertu dont plufieurs mefmes de ceux
qui vivent dans la continence, ne font pas capables.
Le temps auquel le Sauveur du monde devoir paroiftre, approchant,"Jofeph fut choifi de Dieu pour eftrc l'poux de celle Not s
qui en devoit eftre la mcre, peur eftre le gardien de fon honneur,
c le tmoin de fa chaftct,&: pour eftre le pcre du fruit facr
Au'.adVl.l.i. qui devoit naiftre d'elle feule.] 'Il f^iUoic que ce mariage fuft
c.ii.p.34<!-i|in
J.pj'ss'icona
rc.i.p.i7o.i|in
^"ii'*^'^^
Amb.inft.v.c.
-f.p.4iib|C.
'
v-'s-'p"?!.^"
^Aug.utfup.
confommation.
[Q^^ trouve en effet dans cette union toute chafte de Jofeph
Se de Marie, tous les biens qui doivent fc rencontrer dans le
mariatre.
Lafoy
y a cft inviolablcment
tre J le ficrcmcnc s'y eft trouv ,4)arccque leur union a eftc indiftblublc la liaifon des coeurs l'a rendu plus ferme que l'union
:
j;
4,
SAINT JOSEPH.
7f
Dieu, Car la S"= Vierge mefme, &r l'Evangele pre de J esus ce qu'ils ne feroicnt pas,
appellent
Joleph
iifte,
s'il ncl euft eft en un fens trs vritable, comme eftant le vritable mari de celle de laquelle feule il avoit tir fanaiffancev'mais
un enfant qui
eftoit
C.si.io.f,t?p.a,
pour
'Comme
dans
le
mariage
la
du
p-i98-t.99|a<l
"
'^'^^
"^'
deS.Jofeph, comme ils l'ont fait efteiftivement furcout puisqu'il elloit deicendu de David aufabien que la S'"- Vierge, 'Aufli confcT.pj^o.
ilelloitplus le pre deJ.C, en cette manire, que s'ill'cuft tir ^''''^'"l^fr"^^-"^"
d une autre ramille pour le raire entrer dans la tienne par une i9';.c|Synop.uj
adoption[folennelIe.JDe forte que quand mefme la Vierge n'euft ^^"-F-'s-cpas eft de la famille de David , ce qui eftoit necell'aire pour
accomplir les prophties, il iiiffiioit que S. Jofeph enfuft, pour
dire que J,C, eftoit comme luy le fils de David. 'Car mefme les Synop.inMaw.
enfans adoptifs entrent dans la famille de celui qui les adopte, P''^S[(Se fuccedent tous fes droits. ]C'eft aufi une opinion fort commune parmi les interprtes anciens &: nouveaux , que la Sainte
Vierge n'avoit point de frre; & qu'ainl eflanc hritire de fa
maifon elle avoit epouf S. Jofeph comme fon plus proche parent de forte que la gnalogie de l'un ell aulfi la gnalogie de
,
l'autre.
voulu tablir depuis un fiecle ou deux une feftc du mariage de S, Jofeph Se de la Vierge , &: on l'a fait en quelques endroits en diftcrens jours.
'Le S. Efprit ne voulut pas dcouvrir d'abord S, Jofeph le
myllere qu'il avoit opr dans la Vierge. Il attendit qu'il s'ap-
'On
perceuft de luy
mefme
5rii>jt.V..
e;>/4.
&
crut pas qu'il luy fuit permis de retenir chez luy une
pcl.{^,nne coupable de cette faute, "^depeur qu'il ne femblaft y
'^Il"ne
&:de
fitisfaire,
en
la faifant
condanner
la
mort, une
colre aufli violente, [&: qui paroift aufli ^jufteJque celle d'un
"
Chiy.in Matr,
''4-p-4o-c.
Note
B0ii.r9.mars,
P-''*-'^-'^-
*^
Kij
^'>-P-i<'-^-
f.i.s.p.iSf.df
^^43-p.444.
9.p^5V7.e^Amf
i"'^-v.c..p.4zi.
* p.4o.a|43..b|
Hiei.ib.p.i4.a.
cAug.ep.B.ij,
c-4-pj7c'i
ehry.p.39.4c.
SAINT JOSEPH.
7*5
'Aus.p.yi7.d.e.
Amb.prus.v.
j^fjj-,(.
Chry.p.40.a.b.
oftenf. Et c'cft ce
trop doux que d'cflre ieverc envers les fautes des autres. 'Il furtout l'eftbrt de fii douleur.'U cherchai non fe venger de
Aug.rsi.c.7.
monta
p.444.b.e.
Cliry.p.39.e.
il
non feulement
tafcha mcfrae 4 ne
la
pour
elle.
Aug.f.si.r.7.p.
444-a.b.
luy;]')S<: il
fe refolut
de la quitter
chr7.p.4o.c|
'''*
r.
''?'"'/''
*
pas de fa peine.
p.49.4i.i.
Matt.r.v.io.
ckry.p.4i.b.
p.43.b.c|Aug.
ep.i53.9.p.5i7-
^Clry.p.43.c.
F-4i.e.
Matt.i.v.it.
Cliry.p.44.a.b|
Aug.f.5i.:c.3i.
chry.b..p.fi.
b.c|ircn.i.4.c.
Ma.i.v.i4.
I
I
r,,-
!/
YlliJu'
SAINT JOSEPH.
TAnge
ordonn/relblu de
[fidle] minillrc de l'uvre de Dieu. ^11
le luy avoir
ii'cftoit
uniquement
77
un
par cette promte
voir
cluy.h.j.p.js.
^"^^
mefme
l'ordre
qu'il crovoit
"^'^
chaftet.
^
["Environ fix mcis aprs,] fut oblig d'aller Bethlem avec Luci.v.i-*,
comme eftant dcfccndu
S"^*^ Vierge , pour y donner fon nom
le
dnombrement
gnerai
qu'Auguile faifoit faiDavidjdans
de
re de tout l'Empire. C'eftoit l ledeflcin des hommes:'mais dans Amb.inLuc.p.
^''''
le deflein de Dieu, Marie y venoit pour y enfanter le Verbe [fait
chair,] &: Jofcph pour prendre foin de fa confervation.'Ils n'y Uk.x.v.s.;-.
purent avoir d'autre logement qu'une table. Ce fut l que le
Roy du Ciel voulut naillre;'& o les pafteurs le trouvrent avec v.i^.
Jofeph.'S, Jofcph prit le foin de l'lever comme fon fils, Uen. 1.4.0.43.
Marie
'-^^-'^luy rendit avec ioie[comme fon Dieu,]tous les ferviccs neceflaires pour cela.'Il le porta 40 jours aprs Jerufalem,o il Luc.i.v.11.17.
receut la benedilion de Simeon, &: couta avec admiration ce v-j^-i.
que ce faint vieillard difoit de l'enfant.
.y,N.s.n.8.9.
["Il retourna de l Bethlem,]'o il vit avec beaucoup de joie cluy.ln mm.
les Mages venir d'Orient adorer Jsus. "^Mais la providence di- ^^^^''^'"
vine qui mfie toujours dans la vie de fes Saints les amertumes
les confoler
Se les douceurs, [pour les prouver par lesunes,
par les autres,]'luy envoya bientoil: un Ange qui luy dit qu'Hc- Matr.i.v.!3.
rode Roy de Jude alloit chercher l'enfant pour le tuer qu'ainil
il falloir qu'il l'emmenaft en Egypte avec fa mre, &c qu'il y demeuraft jufqu' ce qu'il l'avercift de revenir.
il
V-N.s.i.
la
'
&
&
&
r.
quh fpes
eft
(^c.
Kiij
NT JOSEPH.
S A
'H pouvoit femblcr bien trange S.Jofcph, que celui qu'on luy
avoir dit devoir fauver les autres, eut befoin de s'enfuir pour fe
fauver luy mefme. Cependant il ne s'arrcfta point tout cela,
parcequ'il avoit de la foy. Il obct fjns dclai , &c fans demander
Seulement combien durcioit ccc exil, cftant preft de recevoir
avec joie toutes fortes d'cprcuvcs de la main dcDieu.'Auficoft
donc qu'il fut veill, il partit des la nuit mefme pour s'en aller
en Egypte; &: il y demeura jufqu' ce qu'Herode cftant more,
l'Ange revint luy dire en fonge de ramener l'enfant &: la mre
78
Chry.h.8.p.!g.
*
Mjtt.i.v.i^.ij.
''*'
Aug.B.conf.l.
i.c.9.j'.4!.b.c.
Matu.v.ii.
v.i3iLuc.i.v.
5'-
dans laPalcftine.
'L'Evangile nous donne lieu de croire que la premire pcnfe'
j^ ^^ Jofeph eftoit de s'ctablir Jerufalem[ou Bethlem, jcomme dans les lieux les plus propres pour l'ducation du Mcflie,
'Mais ayant appris que ce pays eftoit fous la domination d'Archelaiis fils d'Hcrodc, il eut peur [ caufe de la cruaut que ce
prince avoit dj fait paroiftre,]'ci: fc retira flon l'ordre que
Dieu luy en donna dans un fonge en fa demeure ordinaire de
Nazaret en Galilce,'qui obcilloit Hcrodc[Antipas]frcred'Archelas,[mais moins crucl,]&:olanaiirance de Jsus n'avoir
,
cliry.inM.itt.
i.^.p.i -3.104.
point
LUC.1.V.4T.
Aug.B.confl.i.
c.io.p.^i.
luc.i.v.^i-5'.
Ori.^ntlJc.^.
io.p.z3o.c.
fait d'cclar
'S. Jofeph alloit de l tous les ans Jerufalem avec la S^"^ Vierge
pour y clbrer la fcfte de Pafquc: la crainte d'Archelaiis ne leur
faifoir point omettre ce devoir de religionroutre qu'ils n'eftojcnc
Jerufalcm que peu de jours , durant lefquels il leur eftoit aif
de n'cftrc pas connus parmi la foule de ceux qui y venoicntauflr
pour la fcfte. 'Y ayant men Jsus avec eux lorfqu'il eut douze
ans,[&lorfquc la Jude eftoit dj fous les Romains, ils le perdirent durant trois jours,"ce qui leur caufi une extrme afflic- v.n.sI
^^ '^^^'"'<^
tion. Ils le retrouvrent au mihcu des docurs, &: le ramenrent
iNazarct,o il leur eftoit foumis.'Mais Joicph qui connoiftbic
fans doute la dignit de cet enfant, nes'elevoit pas de la fuperiorit qu'il fcmbloit avoir fur luy,&:"le conduifoit avec une au- trepidusmtd;raUtr
de crainte,
toric mcflc de refpccl
'Voil ce que l'Ecriture nous apprend deS. Jofeph, & il ne faut
&
Boit.19.marr,
oc.diEpi78c
lo.p.rHi-bf
beaucoup
Chry.s.t.i h.
avec
mort avant que J.C. com.avant les"noccs de Cana, ovl
Jsus fut convi avec fa mcre &: fes difciplcs l'ans qu'il y fjic
parl de S. Jofeph, 'non plus que dans toute l'hiftoirc de la pre-
enl'.mjocle
'
"'
'^'""
Aog.B.Af.p.f.ijp.
>7''g.
i.'L'n fc-nion
pouvoT
aajjogie
que
les BcneiliilTis
cftre de S. Ce'iirc
(jui
ne peut fervir
dit
ii
le
ceux
('c
S. AuiUiltin
l'AlccuIiou de J .C;[mais
&: qu'ils
il
,.'
jugrnt
le dit lut
nu
SAINT JOSEPH.
79
'On
en
Amb.ini.uc.^.
p.i-5.b|mft.c.7.
la Bol!.i9?mars,
P-7-t'.c.
dcjofeph
le Jufte,
r.t?^.
pis.
p-i^e-
autres endroits.
pv-d.,
p.s.d.e.
Juftesde l'ancienne loy; &: une plus folennclle le dimanche fuivant, o ils le joignent avec la S^'= Vierge, David, Se S. Jacque de
Jerufalem.'On prtend que les Cophtcs &c les autres Orientaux p.7.a.i>.
en font une fele fort folennelle le 2.0 de juillet, auquel ils metf ent fa mort fur l'autorit d'une vie pleine de fables.
'Bollandus croit que les Carmes ont apport d'Orient cette
fcfte en lEglife d'Occident,'&: que les Cordclicrs l'ayant reccuc p.8.1..
en 135)5), elle s'ell enfuitc rpandue dans toutes les Eglifes latines.
'Elles la font le 19 de mars, hors quelques unes de l'Italie qui la p-zc
font le 20 de juillet en quoy Bollandus croit qu'elles confondent encore l'poux de laVierge avec Jofeph le Jufte. [Cela n'empefche pas nanmoins qu'on n'y puilfe transfrer fa fefte, afin
ael'ofter du temps du Carefme. Le nouveau brviaire deCluni
l'a mife au jeudi de la troificme femaine de l'Avent.J'Le clbre F.'or.to.mars,
Jean Gerfon a travaill par fes crits faire tablir cette fefte. P-39o-i'La dvotion particulire qu'a eue S'^^Therefe pour S, Jofeph, a Boii.i^.mars,
P'^ ^
beaucQup contribu en augmenter la folennit.
'B^ollandus raporte plufieurs miracles qu'on croit que Dieu a p-i9-i4faits dans ce dernier fiecle par fon interccflion,
'Origene cite quelques endroits d'un livre apocryphe intitul Or.in jo.g.p.
f.
La
prire de Jofeph.
'^'^'^^
8o
SAINT JOSEPH
DARIMATHIE.
AI NT
Matt.i7.v.to
v.57jLdc.i3.v.
S-
Lubin,p.i,8s)|
H1cr.ep.17. p.
172.C.
la
Jude,
I
i
j.Reg.i.v.1.19.
Luc.i5.v.c|C.
Lp
m Matr.
p.ni-'.tf.
rfMatt.i7.v.7|
Amb.inLuc
p.
l'.C.
L1IC.13.V.50.
5'-
oan.ig.v.^S.
<Hicr.inM.Tr,
p.S5.b|Amb.iii
Luc.p.iiC.b.
eJoan.i9.v.38.
de
la ville
Amb.p.!i6.b.
Toan.iy.v.jS.
Aiiib.p.ii.f.
ff5.p.7;a|
Cluy.in Mact.
li.SS.p.yij.d.
^"'"**
Marr.i5.v.43|
r.
/SsasbI^ss
ellrc difciple
de J.C,
les Juifs,
'Cependant lorfqucJ.C. fut mort, & que les Apoftres ne fonfe cacher,'il alla hardiment trouver Pilatc, &: luy
demanda la pcrmiffion de prendre le corps de jEsus[pour l'enfeveir.]'Ce courage de Jofcph,[qui a pour tmoin les quatre Evangcliftcs,]'ne vcnoit que de fa jufticc &: de fon amour pour J.C.
Car pour fa qualit & fes richefles, [ces avantages n'cftaat gure
propres q\i' nous affoiblir, parcequ'ils nous expofent davantage,
geoicnt qu'
Aug.'".44. 7.
p.iiJ.117.
Hi:r.l.heb.p.i50.
rf
J.id.^.T.^i.
Chry.iiijw I1.S4.
oric
more.
8i
connoiftre &C
Chry.injo.Ii.
^+P-J47-548
ce
qu'il
fa qualit,
qui pouvoic
le faire
demandoir.
Marc.ij.v.44i
'^^
Hier.in Matt.'
^'i^-'^-
codcme, qui apporta une grande quantit d aromates pour l'embaumer. 'Ainfi ils l'cnfevelircnt non comme un chry.p.j^g.
criminel, mais comme un homme extraordinaire & admirable,
fans rien pargner pour la depenfe.'Ils l'embaumrent tant pour joan. 13.7.40.
fatisfaire la coutume des Juifs, 'que pour preferver fon corps Chi7.p.547.d.
contre la corruption, tmoignant par l que s'ils n'eftoient pas
encore aflez clairez pour connoiftre ce qu'il eftoit,'au moins inM.h.gg.p.
ils avoient pour luv un amour ardent &: Gnreux. ^L'Evanpile Vl'^'
* Aug.civ.l.i.
-1
J
J
T /-raporte ce r
loin qu us prirent du corps de J.C. pour louer leur c.i3.p.io.i.a.
piet &: il nous apprend par l que c'cft une adion fainte de
rendre ces derniers devoirs aux corps des morts, 'particulire- p.p.i.d.
ment de ceux dont les membres ont eft les organes du S.Efpric.
'Ce fut par une fuite de la mefmc piet & du mefme amour chiy.inMatr.
pourT.C,"^queJofeph mit le corps du Sauveur dans un fepulcre ''/P-^ij-d Matt.i7.v.6o.
1r
'M
-It' i
A
r
tout ncut, qu il avoit taille dans le roCj^en un jardin[qui luy ap- d joan.i;,.v.4i.
partenoit fans doute, &:]qui eftoit au lieu mefme o J.C. avoir
mniiitcrc par
1*^
NoT
E.
'^'
&
gt
qu'il
en a depuis
cit
volrent.
iiilSiliiliiiiiiiiiiiii
S- JE
AN BATTISTE
mcfme
a fait Teloge
un jour
de
S.
Jean Battiftc,
de tous les
eftre le juge
le
jugement
Joan..v.3f.
C9nc.C47.
i.
$i|c.7,3.
c.47.Si|Aug.
B.inJo.h.i3.p.
35i.b.
Battifle.
le
relev
fi
fort,
l'ont
voulu
rcftreindrc aux Saints qui avoicnt paru jufqucs alors, c'eft dire
.\
Paul.car..p.
4iS3|Aug.B.in
o.h.j.p.^ij.c.
Aug.f.zS^.p.
liS.g|Op.imp.
h.i7.p.9.i.a.
f Auj.pf.jj.p.
y a
i.
excellentiam hommit.
85
S3
>
homme,
>
Sainr,
83
mais
Paui.car.j.p/
453-
Jean mefme.
Apres cette ide que l'Evangile &: les Saints nous donnent de
Ja grandeur de Saint Jean, il ne faut pas s'tonnerj'fi un Ange eft Luc.Lv.11.13.:
envoy du ciel pour l'annoncer aux hommes/s'il affure qu'il fera t-h.,
un jour la joie . la gloire de fa famille;quc plufieurs fe rjouiront
de fa naiflance/qu'il fera grand devant le Seigneur que des le v.ij.
ventre de famcrc il fera rempli du S. Efprit/qu'il marchera dans v 17-.
l'efprit & dans la vertu d'Elie.[Il ne faut pas s'tonner non plus,]
'. fon pre infpir de Dieu l'appelle un Prophte du trs Haut; ^.67.76^
[fi fa naiflance a eft accompagne de prodiges; &: fi fa vie a paru
fi miraculeufc, que fans qu'il fift aucun miracle, tout le monde
Saints, &:
de
S.
du partons
les Juifs.
feur de ce Meflc
Mais
mefme
& fa vertu
cftre l'humble
la
Precur-
tmoin de
Jo^n-'-v-s-y;
v.io.]
monde, &: qui n'avoit point cefte d'clairer les hommes, (ans
que les hommes, qui avoient eft faits par elle, l'euflent connue,
montrer eux couverte de l'ombre &: de la nue d'un
corps humain pour eftre plus proportionne noftre foiblefle;
elle fit paroiftre avant elle cette Etoile, dont la fplendeur eftoit
Ja marque du Soleil levant qui la devoit bientoft fuivre,&:dcqui
elle empruntoit tout fon clat,] 'La premire nouvelle en fut ap- Luc.i.v.j..:
porte Zicarie fon pre lorfqu'il offroit Dieu l'encens dans
leTemple.'C'eftoit"un Preftre de la race d'Aaron,&dc la famille v.f.
d'Abia,'la huittieme des 24 familles ou clafles que David avoit i.Pral.i4.y.to.
tablies 'pour faire les fondions facerdotales chacune fon tour Ucij.v.sijof,
durant une femaine.^Elizabet femme de Zacarie, eftoit auffide ^^*-'^7.c.ii.p.
ia race d'Aaton , & parente de la S^^ Vierge.
Luoi.v.5.3if.[voulut
fe
Note
i.
deux
&
s.i-17.
4
ils
hcnfible.
ftcrile
&:
Ils
ils
commandemcns
d'une manire
irrcpi-e-
Temple
Zacarie'qu'il auroit
qu
il
'Zacarie n'eut pas afTez de foy ce que luy dit l'Ange :c'e(l
pourquoi il demeura muet depuis ce tempsl juiqula naillance de ronfils,[tant pour rendre cette naiflanceplus illuftre, que
jr.i8.il.
'/
cur,
'Lorfque le temps de fon minifterc fut accompli il s'en alla
en
fa maifon,'qui eltoit dans une ville[de la tribu]de Juda,fitue
v.jj.
Bar.app. 77- dans un pays de montagnes, 'On croit que c'c[l"celle d'Hebron. N ot
79|Ca(.cx.i.
df quelque temps aprs, Elizabet conceut l'enfant que l'Ange
'"-^y ivoit promis.^L'glife grcque fait une fcfte de fa concep'^i^'^cIsMf Mcna:a,p.i9i- tion le 25 dc fcptembre , f&C les plus anciens martyrologes des
:??'
aufli le lendemain, gElizabet cacha durant
.
o
Latins la marquent
t
/Florent.p.S^|
/,1
nJ>
J
t^joly.dcur.p. Cinq mois la grce qu elle le rcjouilloit d avoir rcccue de Dieu,
37hpaf une pudeur &: une modeftie digne de fafaintet. Car elle
f Amh.inLuc' avoit quclque honte dc fe voir grolfc en un ge qui fcmble dep.iis.g h.
mander que des pcrfonnes fages vivent dans la continence. 'Et
*-
S. Ambroife croit qu'ils y vivoicnt elle &: fon mari depuis qu'ils
revirent avancez en ge.
,
loc.i.?.^.
vi
if
ARTICLE
II.
'TT^ L I z A B
la
&
&
HPTE3.
'^
&
:
&c,
;,
iij
tS
'
Lac.i,v.<58-79.
&
^^^
*.\Ij.cl
^^ remarquer
l'ordre
I. (
con>:ie
on le
rinqu:? m^ au
5iri<;
le
S.
Augurtiu
cfl
de Fiufta,
NoTH
4.
g?
&
^y cfue j?
ce que S. Jean a die luy mefme, Il faut qu'il crijfa,
,
'&:
en
Dieu,"il
nous
humilier
nous
lever
faut
que
pour
diminue
en nous mefmes.
'On remarque queTEglife celebroit autrefois la naifTance de
S, Jean par trois Mefl.cs diffrentes, en y comprenant celle de"la
Vigile, qui ne fe diloit apparemment que tur le foir caufe du
jene/S. Cefaire met cette fefte entre les grandes folennitezdc
J'Eglife, aufquelles il vouloit que les Chrtiens fe preparaficnt
plufieurs jours devant par une entire continence.
^i^
s. Je an
il
Aug.3p.f.i77.
P"*^*^-^-
ejl
lev dans
le defert:
III.
avec
Jean
cncore enfant; '&: en mefme temps que ion corps croijdbir,
fortifioit en efprit'&en grce; l'Efpritde Dieu qui eftoit en
,
eftoit
S.
ie
Sacr.n.p.Kss.
ARTICLE
'T
1
f.i3;j.p.iKri.,
luy fe faifant paroiftre par des effets plus fenfibles &: plus mer-
Luc.i.v.<j^^
v.so.
Thphy.n.p,
'h''-
^vei lieux.
'S,
(^
Luc nous
aflTure qu'il
demeura dans
Ori.inLuc.h.
\"'
Chry.injo.h.
i6.p.io7.io8.
joan.r.v.33.
s?
SAINT JEAN BATTISTE.
dencqucJ.C. l'y Vint voirp'ufieui-s tois. Nanmoins S, Chryfofto
j^ j-j-p-j. qi^^'jj j^p connut J.C. que lorfqu'i; fut prs de le battizer:
'& cela paioift bien plus conforme l'Evangile.
[Dieu cacha les dcffeins qu'il avoit dans la retraite de S.Jean,
en la faifant paroiftrc involontaire &c force. Car S. Pierre d'Alexandrie l'un des plus anciens d'entre
les
Pres
P.Alei.c.T3.p.
illuftres d'entre
*^"*'
IcsMartyrSj]
'dit
S.
Jean
fa
cruaut,
fit
le
Temple
&C
Janf.in Matt.
ij-v-s-r- 191.1.
de devant.^Lcs
^ l'autel des holocaufl:es,qui clloit dans la place
^,
11/-
Mcna;a,5.lep.
'
entroient,]
'
p.81.
*Ug'i.t.<r.p.
*Bar.i.ji.
Matt.is.v.jj.
Hier.B.p.7o.b|
'lTi4c'^^^^
Boli.ma7,t.i.p.
/*'
'
fa
Paui.cir.c.p.
femme.
[S.Paulin qui n'avoitpas fccu la tradition de l'Eglifc d'Orient
mort de Zacarie,]'a cru que S, Jean avoit eftc lev quel-
fur la
,45>-4o.
qj^j^^
annes parmi
la
&
&
dre dans les deferts ce que les hommes ne luy pouvoient apprendre,
ne s'occuper plus que des prceptes du Ciel,
[On ne peut douter que S. Jean n'ait pratiquj'ce que l'Ange
avoit ordonn avant fa nailTance, qu'il ne boiroit ni vin, ni rien
de ce qui peut enivrer. 'C'cft pourquoi S, Epiphanc femble dire
^u'il eftoit de ceux que la loy appelle Nazarens.[Mais il pafoit
&
inti.v.ij.
Epi.ip.c.j.p.
'^'''*
beaucoup
sce:
N ot
y.
iS^
delert
[&:
il
en mangeoit
li
peu,]
'que J.C. n'a pas craint de dire qu'il ne mangeoit &: ne buvoit
point.
'Il
&
par le peu
de
'^^"'v<s.
+60.
Matt.ii.v.is,
ifi.P.i.i.ep.i34,;
i>o'T.
LUC.7.V.33;
Matt.3.v.4|
aux
t^\caC.lxil
7-p.'.47|Levir.
de Pelufe, que c'eftoient les bouts &: les cxtrcmitez des "ifi.pj.,.ep.f.
i2..p.i.c|4c.e|
herbes &: des branches d'arbres.
^^"'
^L'aufterit de fon vtement [rpondoit celle de fa nourritu- p.^"/'"
re-.y eftoit de poil de chameau,&: ferr par une ceinture de cuir, /Luc./.v.ij.
^^*'f-3-v-4|
qu'il portoit autour de fes reins/commeElie.sAuffi il a palT pour
l'auteur de la vie auftere & retire des anacoretes.
A.Reg.i.v'?.
'^Dieu vouloit toucher les Juifs par cette vie fi fort audefllis ^Hifr.ep.n.
de la foiblcfTe des hommes, leur donner du refpc6t pour la vrit ^cirry.inMat'c
que S. Jean devoit annoncer, & les faire reflTouvenir d'Elie,'qu'ils h.io.;8.p.ii6.ei
favoicnt devoir prcder l'avnement duMeflie.^Il vouloit nous ^Mauiv
vio
apprendre tous meprifer les plaifirs de la tcrrc,'& confondre k cluy.h.io.p.
noftrc lafchet en nous faifant voir un homme fi grand c fi faint '/-'''; ,,
dans une vie li pnitente,
car.5.p.46i,
Ifidore
ARTICLE
S. Jean pefche la pnitence, donne
IV.
le
hattejhie ,
bamz^ej.C.
Prs que S.Jean eut pafT [trente ans &: plus]de cette forte
dans le defert,'Dieu le manifcfla au monde en la quinzieme anne de l'Empereur Tibere,[ commence le 29 aouft de l'an
28 de l'cre commune. ]I1 luy parla dans le defert, &: luy ordonna
d'aller prparer la voie au Meffic, flon ce qu'Ifae & Malachie
avoient prophetizde luy.'Il vint donc autour du Jourdain[dans
le pays qu'on appelloit la Pere,]'parccqu'il eft:oit"udeI de cette
^'^viere[ l'gard de Jerufalem.J'Il fe tenoit*dans les lieux les
'K
icm%
^'llTtferto
mjl.Ecd.Tom.I,
Luc.i.v.sar
s-v.i.r.
v.3.'
Conc.c.g?.^
Matt.3.vj.
j,
SAINT JEAN
3.V.10-14.
BATTISTE.
90
moins frcqucnccz dc'Ia Jude,'ll y pauc comme un Anec qui
feroic dcfceiulu du ciel,
'Il prcfchoit tout le monde de faire pnitence
parceque le
royaume dcs cieux eftoit prochc/dequoy les anciens Prophtes
n'avoient point parl. Se moins encore les impofteurs qui avoient
paru vers ce temps l, & avoient tafch d'attirer eux des fcdat^urs dans les deferts. C'cftoit en partie ce qui faifoit que 'les
peuples vcnoient l'ccoutcr ei:i foule, tant de Jcrufalcm, & des
environs du Jourdain, que de tous les endroits de la Jude:&:
cet extrieur de pnitence qu'on voyoit en luv,n'y contribuoit
pas peu, 'parceque rien n'attire davantage l'cftime &: la veneration des hommes. 'S. Chryfoftomc croit mcfme ^ qu'il paroifloit
fur fon vifage une beaut &: un clat extraordinaire. Il y avoic
d'ailleurs fort longtemps que les Juifs n'avoient point eu de pro'
phete.'Ainfi quoiqu'il ne fift aucun miracle ,*tout le peuple fut
eerfuad que c'en c|loic un.
'Il donnoit chacun de ceux qui levenoient trouver,"les inf-
chry.in
Chry.n-li.io.p.
"'^'^'
Matt.j.v.i.
i.
hry.p.iis.ii?.
Cenc.c.ij.i.
Chry.p.ns.c.
li.3g.p.44o.a.
b.io.p.u8.e.
join.io.v.41.
Luc.io.v.6.
.Matt.
h.io.p.ns.d.e.
Matt.}.v.5.
v.zj\i\c.i.y.
Xa.iy.v.4.
Mitt.j.v.ii.
A'ft.i9.v.i.3.
Aug.B.injo.h.
4-r-3i5f-
Lue.io.v.4..'
^Aug.injo.h.j.
Aft.is.v.1-7.
Chry-iniviatt.
h.io.p.u.h.
autorit que
s'ils
Il
i.
&c.
mcfme
leur faifoic
Note
ti
I.
&
vr.iy fens.
ri& l'Idume
faifoit la
3c
il
le
^
delert/hors ceux qui vou-
Ori.orat.cs.p,
^
Joan.i.v.37.40,
Epi.i.c.ij.p.
prcnoit prier^dans les inllrudions particulires qu'il leur donil eftoit On.^.?.'
noit; parcequ'cftant audeflus mefme des Prophtes
grande
fi
chofe,'qu'on
ne
peut
d'une
enfeigner
ni
digne de parler
p.9.
ni faire comme il faut, que par la lumire de Dieu.'Scs difciplcs Luc.j.v.33.
^''
&c jeiinoient
de mefme fouvent,
de
rS. Jean executoit ainfil=ce que l'Ange Gabriel avoirdit fon
Vf
r
j
c
j'Tr
c
pre, qu il convertiroitpluiicurs desenrans d llraelaubeigneur
leur Dieu; qu'il runiroit les curs des pres avec leurs enfans;
qu'il rappelleroit les defobeflans la prudence des juftcs qu'il
prepareroit au Seigneur un peuple parfait. [Et il accomplillbir
encore] 'ce que fon pcre luy avoir dit luy mefme, qu'il donnefoit au peuple de Dieu la connoillance du falut , afin qu'ils obtinficnt la rcraiOlon de leurs pchez. Il eftoit le fruit d'une mre
fterile;&: il faifoit porter des fruits de grce cV'.a fterilit du dcfert.
'Tous les enfiins de la Sagefic, le peuple, &: Icspublicainsmefmes glorifirent Dieu dans la vertu de S. Jean, de vinrent recevoir fon batefme:'de forte que fa rputation le rpandit dans
'flon qu'ils Favoient appris
luy.
'-
Chry.inMtr.
^f'f'^^^'l'
ci.uc.Lv.15.17.
v.^r.-
ciem.aJm.p.
^''
Luc.7.v.9,:^
^^aif ''-'
toute la terre[parmi
de la loy,[qui eftoientfuperbes &c
Ce
regavdoient
comme juftes,]
nyulios.
Sec
rompu
lo-v.*?.'
le eonfeil
ch-y.inAfl.h
i9-pi4 c-
fift
cur
7.v.33-
MatT.3iV.7-10..
devoir hu-
"^"^-^
&
ij;
9i
l'cftoic pas &: qu'il ne venoic que pour luy prparer le chemin; mais il fe rabailla audeflbus de luy )ufqu'a dire qu'il n'edoic
pas digne de fe profterner devant luy pour dnouer les cordons
'Aug.5i.p.3ii.g.de fes louliez.ll eftoit jaloux non de la gloire ,mais de celle de
l'EpouXjdont il eftoit d'autant plus l'ami qu'il eftoit plus humble.
Conc.c.i3. j.
'il prefchoit d'abord le Meflie & le Chrift fans marquer qui il
joan.i.v.3i-34- cftoit:'&: il ne le favoit pas luy mefmc. Mais celui qui l'avoir envoy battizcr, luy avoir dit que c'eftoit celui fur qui il verroic
demeurer lc[Saint]Efprit.'Dicu n'attendit pas neanCliry.n.li.i(f.p. defcendre
"'^"moins le luy faire connoiftre par cette marque. Car lorfque
Jsus le vint trouver/'l'Efprit faint luy rvla comme un Pro- Noi
p.io7.c.
phete[que c'eftoit le Mcfle & le Rdempteur des hommes.] 'Il
qu'il ne le connuft que de
eftoit propos , dit S. Chryfoftome
cette manire, afin qu'on ne dift pas qu'il luy rcndoit un tmoignage fi avantageux comme fon parente fon ami.
[Il connoiflbit donc dj fa grandeur; mais il ne favoit pas enMatt.3.v,i.i4, corejufqu'oalloit fon humilic.J'C'eft pourquoi il fut fort fur-
ne
&
s ,
r.iy.
Aug.B.injo.h.
4.p.}is.d.
Naz.otV^.p-
^^-
mcfme qui
*chr7.in]o.ti.
jtf.p.ic8.c.d.
inMatt.it.p.
^^^^^-
l'
forti
de
fanQifie"avec celui
ARTICLE
S.Jean decLre que JESIJS
efile Chrift
joan.i.v.i8.ioi
3.V.1S,
?i
dcfccndit fut J.C. fous la forme d'une colombe. "^Ce miracle fut
Yu par S.Jcan,par divcrfes perfonncs qui eftoicnt dignes de cette
{rracc ,'&: peuteftre mefme par tous ceux qui eftoicnt prefcns.
Que s'ils ne crurent pas tous, c'cft qu'il ne fuffit pas de voir les
miracles de Dieu des yeux du corps , mais qu'il les faut voir des
Marc.i.v.u.13.
Notb
&: le S. Efprit
'TEs U s
CHR
T ayant
V.
6- l'Agneau de Dieu;
il Je
quarante jours
V.n.s.a
95
Aug.B.n.h.4.
P-3'3-f-f-
14.
de flater fa vanit
de
fa vertu,
en
renfermant dans
fe
l'tat
humble qui
luy eftoit
'On luy demanda enfuite s'il eftoit Elie qu'on favoit devoir
la venue du Chrift. Il pouvoit dire avec vrit qu'il
'eftoit, comme J.C.mefme l'a dit, parcequ'il en faifoitla fonction, & qu'il en avoit l'efprit & le zle. Mais il aima mieux dire
qu'il ne I'eftoit pas, [prenant de deux fens vritables celui qui
eftoit le plus favorable fon amour pour l'humilit. ]'On luy de-
injo.B.p.3r4(
manda encore
HP-?9.b.c.
prcder
mefme
eftoit le
s'il
il
^^'S-P'33'C'
chry.n jo.h.
Greg.^p.^g^.i.
Luc.i.v.7tf|7.
phete, plus que Prophte,"^ &: envoy pour nous montrer au doit
celui que les^Prophetes n'avoient annonc que de loin:[mais il
J'^^;
3is-'-b.
arriver aprs fa
j_^-
li.4.p'3i'i.3i3?'
mort.]
'Les dputez
le
rpondre,
[il
le ft
en
mais
la
Le bae exprime
fe rabaiftant
autant qu'il
le
pouvoit fans
une voix;
Seigneur,
z.
il
Ne
non ce
comme
l'un ic l'autre
U voie
dtt
parmi nous.
iij
j-.;
94
Dieu
de tout ce
qu'il fail'oit
mais marquoit en
mefme
&
que Ion croyoic avoir le plus de luaiierc &: de piet ils ne comnanmoins , ou feignirent de ne pas comprendre ce
Grfg.p.t34.a. qu'il leur difoic;] patcequ'ils avoicnt moins de zelc pour connoiftre la vcrltc, que de }alovilie[contre celui qui la leur annonChry.injo.h. oit,&r dont la gloirc fembloit diminuer la leur J'Ainfi ils rcmoii5.p.Ko.a.b.
gnercnt trouver mauvais que n'eftant pas mefme Prophte, il
cntrcprift de battizer. Il les couta avec douceur, &: leur rpondit de mefrae,Qucfon battefmen'eftoit que pour faire connoiftrc
celui qui ci evoitvenir aprs luy,mais qui eftoit beauccup audeffus de luy, & qui elt, leur dit-il au milieu de vous fans que vous
prirent pas
me qui
venoit rendre tmoignage. Le jour fuivanr voyant encore Jsus , il dit de nouveau que c'elloit l'Agneau de Dieu
alors deux de fesdifciplcs fuivirent Jsus S. Andr l'un de ces
y.3.&c.
il
&
ainfi fe
frcrc:[&: le
Sauveur commcn
comme le Meffic.J
Tuc^v
Matt.ii;v.3i.
me, rfans
pafiTer
cfloit le
but de
fi
million
&
8.
y conduire
publicains
s'ils
&
dans
la voie
de
les
&
difoic, cet
ne
les
9S
la jun:ice[pour les
prcder.]
Joan.v.ij.
'S.
prs de Salim'&:
l'y
Car.ex.i3.z.
l'\l^'^,ig_
v.13.
en abondance/J.C. qui eftoit all palier la fefte de Pafque Jede l eiloit venu dans le pays des environs, y battizoit
auffien mefiBe tempsj'Scun grand nombre de perfonn^s venoient
luy/On publioitmefme qu'il battizoit plus de monde, &: avoic
plus de difciples que S. Jcanr': S. Auguiin croit que S. Jean luy
j:uralem,'&:
ly.ij.
5.V.11.
v.i<.
4.v.i.
Auj^.E.n.jo.'-v
'3P-394i-
vent de
il
eftoit trop
humble pour
fe laifler
chry.ib.h.iS,
P'^^"
pi/?-
bran-
la vanit.]
noient,
ils
I.
Cafaubon
le
met de
l'autre coft
96
tiennent de la terre
?.3i-3f
ARTICLE
VI.
ci
'
^ AiNT
^
j-"qy[
il
difciples
J ,C,
yeux du monde ,
que tout
* '^" 5
9.
^^
"""
aux
mune.
le
&
&
'La caufe de fa dtention fut la libert avec laquelle il rcprenoitHerodc[AntipasleTetrarquc,]de toutes fes mcchancetez,.
&: particulirement de ce qu'il avoit epouf Herodiade femme
Jof.ant.i.ig.c.
de fon frre Philippe,'qui eft nommc"Herode par Jofeph, &: qui V.lanow
7.p.6i6.b|<;z8.
'^i^^jj. ^^ jg Mariammc fille de Simon grand Pontife. Car il ne
i.i7.c.i.p.X4.a| faut pas le confondre avec Philippe le Tctrarquc fon frerc,'n
bei.i.i.c.is.p.
d'une Cleopatre deJerufalem.^Cct Herodc[Philippc]avoit eft ant.i.i7.c.4. d'abord nomm par fon perc pour fucceder la couronne au de<!.p.s8s.g|$89.
faut d'Antipatcr. ^Herodiade fa femme eftoit auffi fa nice, fille
dugrandHerodc,&:fur d'Agrippa qui fut deAI.18.C.7.P.62S. d'Ariftobulefils
cpuis Roy de Jude. Elle eut de ce mariage une fille nomme SaN t 10..
Jom,["celebrc dans l'hiftoire de l'Evangile.]
j.6i<.b.c.
'Herodc le Tctrar que ayant vu cette Herodiade un jour qu'il
Jogcoit chez fon mari en allaniRomc, il conceut pourclleune
pallion illcgitimc,&: luy parla de repoufer.Elle n'eutpointd'hordemeura d'accord de fc
reur d'une propofitionfi criminelle;
de Rome, condition
revenu
lorfqu'il
feroit
luy
retirer chez
qu'il t'^pudicroit la fille d'Arctas Roy d'Arabie, qu'il avoir epoufc longtemps auparavant. [Et il ne faut pas s'tonner qu'Hcrodiadc prcferaft contre fon devoir & fon honneur un Souverain
c.?.p.tf37.38,
un particulier:] 'car Ihiftoire nous la reprfente comme une
I11C.3.V.19I
Marc.tf.v.17.
&
I. s.
Chryfollomc
le dit
de fa mort,
(\n\
femme
97
femme
la nailTance
c.7.p.6ig.c.d,
de
Salonie.
Jean en reprefcnca
le
&
par
iurtout
de rEvangile.[KIais les paroles dejofcph fcnt trop remarquablcs pour ne les pas raporter ici.]'Jean, dit-il, furnomm
Battiftc eftoit un homme de piet, qui exhortoit fortement les
Juifs embraflcr la vertu s'acquiter par la juftice de ce qu'ils
fe dvoient les uns aux autres,&; par la piet de ce qu'ils dvoient
3 Dieu; purifier leur amepar l'exercice del vertu; &:y joindre enfuite la purification du corps par le battefme.Une grande
multitude dpeuple le fuivoit, parcequ'on eftoit ravi d'entenle tirent
>3
p.fiitf-<ii7'
Conc.c.tf7.3j
-^'
lonp.4i6.1S17.
"
dre fes difcours &: les juifs paroilfoient prefts entreprendre
tout ce qu'il leur auroit ordonn De forte qu Herode craignant
M que le pouvoir qu'il avoit fur eux n'excitaft quelque fedition,
crut devoir prvenir ce mal, pour n'avoir pas fujet de fe repentir
' d'avoir attendu trop tard
y remdier.
'Herodiadernon contente de le voir en prifon,lvouIoit le faire Marc.e.v.:^.
mourir, '& Herode entroit[quelquefois]dans fes fentimenj.Mais Matt.i4.v.f, 7
la crainte du peuple le retenoit:'& d'ailleurs ne pouvant pas ne Marc.fi.v.io.
point voir que c'eftoit un Jufte &: un Saint, il avcit du refpect
pour luy, &: fuivoit fes avis en beaucoup de chofes 'tant la vertu Chry.inMatt;
a de force pour fe faire rvrer mefme de Ces ennemis. [Ainfi S. '^p.ji^.d;
'
5)S
donner dans laprifon. Mais luy qui ellioit venu pour prparer les
voies au Seigneur, & non pas afin qu'on s'attachall la peifonne, ne fongcoit qu leur faire connoiftre celui qui feul eftoic
tout enfemhie leur librateur &: leur maillre.J'Ayant donc ap-
onc.c47.
nom
clbre
Hil.inMatt.
can.ii.p.is.i.b.
i'{|.Qi^
eftcclivcmcnr.
j.
leur rpondit
C.
que
de
quand
ils
de
des mira-
fa million,
plu-
donna de
dout delaquaiic de
,
il
que pcrfonne ne
Chrin:,afin
'Ant.qu.io.H-
eftet par
furent partis
37.pa4S.a.b.d|
en
la divinit 5c
lement
afin
fes miracles
Conc.c.4.
j|
h.jlpoVasfii'.
ARTICLE VIL
Mort de
'TTErodiade
Concc..
Chry.inMatt.
b49p-9-J.
trouva enfin une occafion favorable de fatisJ[ faite la haine qu elle avoir contre S. Jean,'elle qui euft du
J[_
l'honorer, fi clic cuft eu quelque pudeur comme le vengeur de
,
p.p.cijorant.
ptZ'^'^fx'
p.477,c.f.
'
i'mi 31
de
n^ju^^e'"""
55?
auquel Ton fexe, Ton ge, & fa qualit eudenc d la retenir, entra
dans la (aie du feftin, 6c y danfa devant tout le monde. 'Saint
Chryfoftome croit que ce fut Hcrodiadc mefme, qui dans la vue
de ce qui arriva, 'proftitua ainii l'honneur de fa fille cnluyfaifant faire une aftion qui n'elloit digne que d'une comdienne,
ou de la nlle ci une adultre.
'Cependant cette danfe fi honteufcune fille d'honneur, fut
trouve belle, mais dans un feftin, &: dans un feftin diabolique
Chry.p.ji.b.]
Hicr.ib.p.43.b.
chry.p.3o.d|
Amb.virg.i.3.p
chry.p.ji^.b,
'^^
"
plus criminelle
que n'euft
eft le parjure
mefme.
^Jr! *^'^s
0%
lev dans
le ciel qu'il
n'eut pas
qu'il a voit
Nij
Vjniversitag'
BIBLIOTHECA
loo
la vcntc.'S.
:
-P-si
-y?-
nomme
coup d'autres
le fain:
qu'il
ij
Cijj.p.iiSz,
Conc.c.(y.
p.478Kcnanf.
inMarc.p.176.
i HierinMitt
p.43.c.<i|Bar.33.
53-
Conc.e..
e Hier.inRuf.
U.c.u.p.i47.b
7^p.i(S.b.c.
mefme
me la femme d'Antoine
Jornt.l.is.c.
le lieu
>
avoitfait Ciceron."
Note
f|i7^|Chry^*''
Mi.d.
Jof.ant.l.is.c.
9-f-6}7-6i9-
Rome
elle
versl'ans*.
en l'an 3>
loi
grce Herodiade caufe d Agrippa mais elle aima mieux fuivre Ton mari dans le malheur o elle l'avoic ject ,[que devoir
quelque chofe la confideration &: la fortune de ion frre,]
'Un Dorothe, Nicephore, Se Mctaphrafte, prtendent aufli
que Salom fille d'Herodiade , mourut d'une manire tragique
:
Mp.r.(.r.c.i,
''."j'Ici^r^"
S7ichefs.j.
?-J-^jr
.-.p.dts.d.
^ c.6 p.si^.f.
dfendre
les interefts
ARTICLE
VEgUfc honon
'
I
NoT B
13.
((*.
la.
les
!
VIII.
les
nouvelles
Matt.^.v.it.
chry.n.h.3i.p.
cre qui ils avoient toujours eu de la jaloufie. "^S. Grgoire de Na- ^^^^
zianze croit queS. Jean predifoit fon martyre, lorfqu'il difoit f.jj.b.'
J. C. qu'il avoir befoin d'ellre battiz par luy.'Il dit encore qu'il or.io.p.3fi9.b.
mourut avant J.C,"afin d'annoncer fa venue^aux morts, comme
p^yQJf annonce aux vivans,'&: porter jufque dans les enfers, Hiop.tJcAnti,
dit un autre Saint, cette heiueufe nouvelle, que le Sauveur y P*-^jdefcendroit bientoft, pour tirer les mes de Saints des mains de
jj
la mort.
NoTE
14.
conftcefclt,
ji
Umtur
redoutoit
les
]'^f\lf'^,
p.304.a".
Jofbel.i./x.
fconc.c.7.'r.
"il
Jof.ant.i.ig.c.
h.49.p.2.8.D|
AmD.viig.1.3.
p.478.1;.
^^f"*^-^'^'
not|Joan.^.v.
4|C.aLap.m
Marc.p-J?).!.
Niij
oi
commencement de
l'an 31, quelque temps avant Pafque. 'L'Egreque &: latine en clbre la mmoire le 19 d'aouit, fous le
titre de fa Dcollation, [foie que cefoitlejour de fa mort,]foit
caufe de quelque tranflationde fes reliques, comme beaucoup
de martyrologes le marquent, foit que Thophile d'Alexandrie
ait dcdi cc)our lrcglilc clbre de ce Saint, qu'il fie baflir la
fin du IV. fiecle fur les ruines du temple de Serapis.[Mais pour
Thphn.p.tf4.bi dire le dernier, il faudroit rejetter l'autorit de Theophane,]'qui
n.p.63.
crit"que cette eglife fut ddie le ^-J de may.
Cette fefte de la Dcollation de S. Jean cft marque dans les
Bed.inMarc.l. martyrologcs de Bedc, d'Ufuard,&: d'Adon/&: dans d'autres plus
i.c.i.p.i3.c.
m-jgie;ns mefmc que Bcde, dans le Sacramentaire^de S. Grgoire,
qui y met une belle prface, & des bcnedidions, comme aux
Fronc.cal.p.13^1 principales folennitcz,'dans de trs ancicns'calendricrs de TEAU.con .p.i4ji.
gjij-^ Romainc,[&: dans pluficurs autres monumcns de l'office de
Bern.f:76.54.
l'Eglife.J'EHe eft cependant moins folennelle que le jour de fa
f"''^'
naillance , parcequ'ellc regarde moins J,C, &: le myftere de fon
Bar.ij.ang.3.
glife
V.lanotey.
'h
Incarnation,
Conc.c.f.
'Les difciples de S.Jean ayant appris fa mort, vinrent emporter fon corps,&: l'enterrrent dans un tombeau. [L'oppofition qui
Caf:cs.i.^i.p.
rRuf.liicis
p.i9o|ThJrt.l.
Ou Ar^'s
'
cRuf.p.ijo.
&
les San-iaritains,]'nefoufl:rc
gure qu'on
l'iipoftat les
Cet Abb ne
Chr-
vers ^61.
v.ia perf.de
J"''^"5'-
threfor, les
Ruf.c.i/.is.p.
"'^'
Thphn.p.4.b.
phane.
[Le tombeau de S. Jean ne laiHa pas de continuer eftre hoHier.ep.i7.p. norc Scb.^fte.]'S"= Paule eftnnt vcnue"en cette ville,*o font, versl'anjSrf.
ProphetesElife &: Abdias, & de S.;;;f; A''
n'bM^ch'' die s. Jrme, les corps des
l.ip.i-.rfl'n
Jean Battin:e,''el!e s'y trouva toute faific de frayeur par les mrou i.p.7.a. ycilles que Dieu faifoit paroillrc Car elle y entcndoit les dey
'''P*''''^'
i.
Celuidu
P.
FioiuoU met
1:30 J'aoulh
dont ils
105
eftoienc tourmentez:elley voyoitclcshommes[pofredez
par euxjabboyer
comme
des chiens, C imiter las cris de diffd'autres fe rouler fur la teft:e,ellre enle-
&
I-
V. la note
'**'
aujourd'hui des
^^-
refies.
.ARTICLE
IX.
Son chef
LaaCc.io?.pi
'^-''o^3-
Pau!.car.i4.p.
'''
Thdrt.v.Pat.c.
-'P-^'^^-^*3-
mefmc nom,
une
Jean Battifte.
de
S.
fi
elles n'cftoicnc
il
Ce
Saint
mefme
04
eft la
Chefsj.p.ioS-
"'
que
que
V.lanotei?.
Mirc.clir.p.31.
rendre le tmoind le miniftrc de ces mervcilles.[Ainri nous n'avons qu' abrger ce qu'il raporte plus au long.]
'Cet auteur eft l'Abb Marcel, homme d'une vie irreprchen-
chefs.j.p-ijS.
Marcchr.
ichets.j.p.
p.iu.iifil
Warc.ckr.&
d chetsTp.
ii6-iij.i39.
*'*'
Il
ss.
f.us.
agrcablcs Dieu.
14.
17.
dont
les
murs
eftoienc
eftoit Prcftrc,b&:
Non
15*
en leur langue, &: qui difoient toutes Voil S. Jean Battifte qui t
vient fe montrer. S. Jean arriva en effet aufltoft aprs , & entra
dans l'eglife, o toute cette foule vint recevoir de luy la benedidion &: le baifer depaix, enluybaifant la poitrine. Marcel y
alla comme les autres, & luy baifales pieztMais S. Jean le rele:
&
une colonne de
p.4i.
p.uj.iio.
feu,
'Le delr qu'eut Marcel de favoir ce que fignifoient ces fongcs, fit 'qu'un foir aprs que les Religieux curent mang, (car l'on
eftoit alors
dans
le
alfis
pour cela
l'un d'eux
nomm
dire
& durant
qu'ils
Ifxac appcrccut
du
&
lefjgnede
une
f.iio.
p.tJ.
p.iiciij.
la
Croix,
&
que
c'eftoit
dimanchc"[i^ de fvrier,] le
PreftreEliiennc, Abb d'un monafterc voifm nomm Bethgales
'&: Daromc,'^: qui eftoit ou l'Exarque &: le chef des monalleres
jjy diocefc d'Emcfc, ou le Corcvefque de ce quartier l, vint
'Cinq jours aprs, qui
eftoit le
trouver
V.UnoteiS.
loj
v.Tteodo- trouver
'"
Thdrt.ep.ri;
'-^P-'h-ss^p.S4.d.&c.
^ P-9".f.
Chefs.].p.iK>;
&c.
,
c-
p.ii.tii;
'^P-"'-^"-
&
jufqu'
tre terre,
en
*-'c-
rajirum.
I-
quelle
v4('iiaf.
B
H.
H
de caparct.
*i.
fa
il
vit"une urne,
'qui avoit encore fes cheveux.^'Il alluma auflitoft une lampe, mit p.ng.
de l'encens dans l'encenfoir, adora Dieu dans une joie mfie ''p-"3-24i-:
de crainte, &: puis recouvrit rurnc[avec la plaque de marbre,]
'Ilfortoit ce femble del caverne lorfqu'il rencontra le Diacre p.ir3.iHGennade Abbc 'd'un monaftere voifin, qui l'y fit rentrer,[comme
pour luy parler en particulier.] En effet aprs qu'ils eurent pri
enfemble & qu'ils fe furent embraflez , Gennade luy dit qu'il
l'avoit vu dans une vifion occup avec luy dans cette caverne
mefme, diftribuer des pains d'une blancheur extraordinaire,
un nombre infini de perfonnes qui leur en venoicnt demander.
,
Le
p.ii3,i4*'
Hijt. Eccl.
Tom.
I.
165
Comme
p.m.iij.
p.iiifs
p.iij.
j.uo.iij.
A
On
RTICLE
X.
/f Arcel
&: les
deux
autres
jours
de
chefs.J.p.ii.
'TV
44.
p.iv.
allez Vefpres,
ils
jp.i4f-
^'"'''
temps
'Des
fa
le foleil fuft
douleur
lev
Il les
fc diffipa.
lendemain donc qui eftoit le dimanche,Marcel & Cyriaque allrent trouver Urane qui revenoit"de Matines. Ils luy
dirent que Dieuleur avoit decouvert[lc chef de]S. Jean Battifte,
'&c luy raporterenc toutes les vifions que nous avons dites;* de
quoy il fut extrmement furpris Il promit d'y aller des le lendemain ordonnant qu'on n'y touchaft point cependant c qu'on
le
>..^
tS
s"'"'.
tinft la
p
1.17-
chofc fecrette.
du
irU,ZT<i.
^
*
4,<f4,v:x".
"^'
*
NOT
B 10,
tOV CCVTb,
107
taytque.Urane afliil de tous ceux qui l'accompagnoient, leva
l'urne avec le faine chef qui cftoit dedans, Se le tianfporca dans
laYacriftie de la trs faime eglifc, [*c'cll dire de la cathdrale,]
en attendant qu on eull; baftifune nouvelle egli le pour la mettre.
'Ccctctranflation fcfitlc Z4de fevrier/auquel les Grecs honorent conjointement la premire rvlation du chef de S.Jean ,
p.uK.^tf.
" ^^^f'-V-p'^^'''
& on y tranfchef du Saint avec une procefl'ion folennclle le z6 octobre de la mefme anne. Le Prcllre Malc eut fa main entirement gurie dans cette folennitc, en la mettant fur l'urne o
'La nouvelle eglifede S.Jean fut bientoftbaftie
porta
chefs.j.p.zis
le
ituraZaTK.
Note
ii.
&
fufMlix^.
Note
oT B
ii.
13.
&
Oij
p.i?-iio.
io8
<lccernbre i2,o6/p.ir le rnoycn de 'Walon de Sarron l'un de fcs
Chanoines, qui s'eltant trouv l'an 1204 la prife de Conllantinople par
les
[On
dit encore
14,
15.
SAINT PIERRE,
PRINCE DES APOSTRES.
ARTICLE
Emploi 6"
mmage de
&c.
Aft.l.v.i4|i,
Pet.i.v.i.
ut.i-i.v.i/.
r Joan.ii.v.if.
d Oxon.p.41.
141.304.
e loan.i.v.4y.
/jof.ant.l.iS.c.
Sp.fiiS.g.
j Jojn.i.v.41.
h
Epi.ji.c.i/.p.
440.C.
Aug.r/.C.I.p.
S. Pierre
JOri.I.V.43.
t Joan.i.v.45(
PREMIEJ[l.
-;1
^'^'f^'^^i^i
nomm
4ij.d.
tres Apoftrcs.
Matt.4.v.iS.
i
Muc.i.v.i?.
l'Evangile,
Matt.S.v.i4|
&
place l'endroit o
LUC.4.V.3S.
feul,[&: vcnoit
Ori.inMiR.c.jf.
I.
apparemmentjde
eft
le lac
bellcmcrequiy demuroit,
&
queSimeon fils de
Hbreux crivoient ces deux noms par lesrnefmes If tires,
aun quelquefois appelle Simon.[Ou met auHi aflc indiffctcmmentSymcon ou Sinicon.]
Jaccb
le
SAINT PIERRE.
109
On le
Epi.fi.c.i.p.
^^^^'^
Hier.iii|ov.i.i.
'g^'^^'p,!
^l'
->
dit encore
I.
'^*
&
'
-1
'
1.
qu'on donnoit aux veuves & aux vierges, qui avoient quelque part au miniilere de
femmes.]
Auguftinle prend pourundcrivcde/e/rrf,[commcfic'efloitfe<re(j ou peir!.]
[C'eft
le
nom
lij
Aug.f.ys.c.i.
^''^-
SAINT PIERRE.
iio
3.p.jio.
p-ji-^-q^j'^
Bar.div.iS.t.ir.
ci^^ks^"*'
'
(^f[
i^,y
mefme
appelle
la pierre,
voulanc
qu'il parcici-
paft fon nom, 'comme il parcic'poir en la manire qu'un hom^ ^^ P^"*- ^^^^^> ^^^ qualitez dont luy mefmc cftoit la iburce
eflcnticlle.
chrj'.in jo.h.
**
&
jiConcciis
Luc.j.v.s.
Naz.oi.i4.p.
^'
"
Cqbc.c.}i.3.
Epi.ac.ij.p.
43*'f-
a|Aug.in]o.h.
7.p.v.i.a.
d'avecluy.
SAINT PIERRE.
ARTICLE
Be
l'an de
^'-
J.C
ce qu'af.iit
IL
["/"^Uelque temps
V^
entiereinenc
qu'ils ctvoient
bellemeredeS. Picrre,'aHn de nous apprendre combien les intcrcelllons des amis de Dieu font puiflances pour nous
obtenir la guerifon des maladies de nos mes, & le pardon des
pchez, dont nous ne pourrions pas par nous mefmes obtenir la
remifon, pourvu nanmoins que nolhe dvotion &: nos aumofnes nous donnent quelque droit de nous adrelfer eux.
'Lorfque le Sauveur en parlant de l'Hemorrhoifle, demanda
de l'autre
la
demande au
Conc.c.iS.
S. Pierre
milieu
dune
tmoigna
foule de
monde
qui
le
fift
Amb.viJ.t.4.
F^J-'^-^-f-
Luc.s.v.45.
cette
preiroit,[&
fit
Su-c,
l'an
^""
de fcs paroles. Le Sauveur ne lailfa pas aulTitoft aprs de luy tmoigner une confiance parti culiere,]'n'ayant voulu eftrcaccom- M arc.j.v.j-'.
pagne que deluy, deS.Jacque, &:de S.Jcan,danslarcfurrcl:ion
de la fille de Jaire.
'Il alla enfuite palier la fefte dePafque Jerufalenij'&ellant Conc.r.37,
retourn dans la Galile, il y fit l'lection des douze Apolh-es, la '*'^t='telle defquels l'Ecriture &: la tradition met toujours S. Pierre. 'Il =-5les envoya quelque temps aprs deux deux"prefcher la pnitence &: le royaume de Dieu,
de J.c.
'Une nuit"que les Apoftrcs traverfoientle lac de Tiberiade, ils f-S.
virent J.C. qu'ils avoicnt laillc fur le bord, venir eux en marchant fur les flots. 'S. Pierre !uy demanda permiflion d'aller auffi Matt.M.v.ij.
fur la mer jufques luy:'Et Jes us pour recompenfer fon ardent Ait.or.8.p.'4o.
amour & fa foy,luy accorda cette grce. '^Mais la crainte du vent ^^^^^ ^ ,^
ayant un peu diminu la fermet de fa foy, il eftoic prs de fe 31.
noyer fi J.C. nel'euft foutenu de fa main, fur la force de laquelle Cyi-.cat.5.p4i.
s'eftant appuy, il continua fans doute marcher fur les eaux,
jufqu' ce qu'il eufl; regagn le bateau. 'Il falloit que ce premier Aug.f/ff.c.j.p,
de tous les Apoftres qui reprefentoit toute l'Eglifr, & les foiblcs ^^^-''^^
comme les forts,"fifl: voir dans fa foy ce que nous pouvons par la
puilance de Dieu &c dans fa crainte ce que nous fommes par
nous mefmes, 'pour nous apprendre tous que nul ne reoit de c.4.p.4!7-<^.
Dieu la force dont il abefoin, que celui qui fent que de luy mef^^
'''
'.,
&c.
me
il
efl
fans force.
SAINT PIERRE.
lu
Matt.i4.v.;4.
it]oan.6.v.7.
v.8.9.
'Le Saiivcur eftanc aborde dans le pays de Genefarctj^s'y trouya prefque abandonn de tout le monde, [parcequ'il avoit prefch des veritezquc l'orgueil des hommes ne pouvoit goufter.]
'Il demanda alors aux Apollres s'ils nevouloicnt point uufii s'en
aller.
Mais
S.
'
Vous avez
.4.
Coae.cso.
as.
Scrap.t.4.i.p-
iCoac'cs?
&
rit
Matt.i7.v.i**
Ori.g.inMatt.
""
p'r.blc.
Matt.is.v.ii.
&<:.
N te ^
gneur & pour luy.["C'eftoit apparemment pour le Temple.]
' honneur que J.C. avoit paru faire S. Pierre en cette rencontre &c en d'autres, fut peutcflre ce qui donna occafion aux
Apoftres de rechercher qui eftoit le plus grand d'entre eux,
'Comme il leur parloir enfuite fur le pardon des injures, S.Pierre
luy demanda fi c'eftoit aflcz de pardonner fept fois & J.C. luy
rpondit qu'il falloit pardonner jufqu feptante fois fept fois
'c'cftdirc autant de fois que l'on nous peut oftcnfer. "=11 deman^^ '^^ mefme en une autre occafion fi c'eftoit feulement aux Apof
trs que J.C. ordonnait de veiller, ou fi c'eftoit .atout le monde,
'Le Fils de Dieu eftoit"pres du temps de fiPaflon,lorfqu'aprs l'an de J.C,
^3'
avoir donn une jufte terreur tous ceux qui poft'edcnt ou qui
aiment les biens de la terre, il promit au contraire de grandes
rccompcnfes .\ ceux qui renoncent tour pour le fuivre, conmie
S.Pierre pmrcftoit que luy &: les ancres Apoftres avoicnt fait.
'Lc mardi dcdcvant la Paflion", S. Pierre fit remarquer J.C. iJ3im.Tr,.
:
Au'^.r83.c.3.p.
ttacii
41
Concc.io^
Marc.iLv.uII.
QVIC
''''" ^''''-
SAINT PIERRE.
L'onde j.c
'^'
115
que le figuier qu'il avoit maudic la veille eftoit devenu tout fec.
[Le iTielme jour ou le lendemain,]'il luy demanda avec quelques
autres Apollres, quand la ruine du Temple devoit arriver.
i3.v.34;
ARTICLE III
chute & pnitence de S. Pierre.
i
d'anil.
'W
E jcudi"[qui eftoit
JL/pour
&;
j5
les
'S.Pierre luy
4.
fortifier &i
d'encourager les
demanda
enfuite o
croyant capable
& la mort mcfme;'parcevolont. Mais Jsus Christ qui le
il
alloit, fe
en avoit eftclivement la
connoiflbit mieux qu'il ne fe connoifloit luy mefme, favoit que
cette volont, quoique fincere, eftoit encore tropfoible pourrefifter la tentation. Il le voyoit d'ailleurs enfl d'une piefomption
teiT)crairc,[qui avoit befoin, pour eftre gurie, d'un remde qui
rhumiliaft.]'C'cft pourquoi il luy prdit que bien loin de mourir
pour luy, il le rcnonceioit trois fois avant que"i'heure du chant
du coq fuft venue,[&: avant le point du jour.]
'Au fortir du lieu c il avoit fait la Cne, il mena fes Apoftres
dans le jardin de Gethfeir.ani, o il voulut particulirement que
S. Pierre, S. Jacque,
S. Jean, fulTent tmoins de fon agonie. Il
les exhorta fe prparer comme luy la tentation par la prire.
Mais il fut oblig de reprocher cet Apoftre fi courageux, qui
fe vantoit de pouvoir mourir pour luy, de ne pouvoir pas mefme
Hi^. Ecd. Tom. I.
P
qu'il
Note
capable de
aunes,
de
&c.
mefme
&
Conc.c.i^i.jj.
Aug.f.iyj.p,
^'^^-^'^-?>-
Conc.c.i3.4.
0.137.51.3.
SAINT PIERRE.
114
Aiig.in Fau/t.i.
ii^c.7o.p.i78,
Chry.iiiMatt.
h.85.f.ssi,d,
si,
luy.'S. Pierre
L'andeJC.
"'
Conc.c.i38.i. il
C.T33.
reconnu
*'5*''-
tellement
en
f.ij3.p.io4f.F.
le
cur, qu'il
[dans
ap-r.7j.p.i44.f-
S-
de
conf.B.l.j.c.fi.
riiB-a-l^lgr*
i.a,
'
Ca:f.qu.i77.p.
hommes quand
il
plaiftDicu
t.
gracc,[dont
jsi.b.
i.
'
'Un
le
.inc'cn aiitciir
donne
certe fcrvsntc le
nom
le
de B'ilila.
Le texte de S. Luc poneroit.i croire qu'il le rcj.irda auil Hcs yeux du corps. Ce-eiijant S.Auguftij
tioit que cela uc fc peut accorder aec la fuite de l'Evangile : & il cft fuivi d beaucoup d'autres.
1.
SAINT PIERRE.
v^icic.
'^'
uf
&
" trouve point, dit S. Ambroife, qu'il ait parle[ J.C.Jpour luy de> mander pardon
mais je trouve qu'il a pleur. Heureufcs larmes
" qui ne demandent point le pardon, &c qui le mritent Je recon nois enfin pourquoi S. Pierre fe tailK II craint de faire une nou vellc faute en demandant fi toft qu'on luy pardonne la premire.
:
il nous apprend viter la compagnie des mchans, depeur de tomber comme luy & fi nous fommes tombez, il nous
apprend encore de quelle manire nous devons nous relever,
'Dieu qui le dcftinoit eflre un jour le chef de fon Eglifc, vou- Ang.ap.r79.ff.
lut qu'il eufl cette exprience de fa foible{e,[afin que fa vertu '44 f.glThdrr,
ne fifl point de tort fon humilit,]&:"qu'il apprifl tant pour luy 6S.^\GTcg'ia
mcfme,3que pour toute l'Eglifc, condefcendre l'infirmit des Ev.h.ii.p.1419.
Ainf
Sic.
*^/
^,
<Aug.ag.Ch.
autres,
C.30.t.3.n.i5,.
ARTICLE
JESUS CHRIST
fes bnbis,
le
d'avril.
OR
^T
QJJ E
s'apparoijl S. Pierre
recommande
luy
JeSUsChriST
Madeleine qui
IV.
le
elle vint
qui le fuivoic
'iins entrer
fit la
le
on avoit
mefme
d'abord dans
chofc.
Il
fe
pencha, &:
le fcpulcre. ''Mais
il
y entra enfuite,
T.
pris
fecumnti-
dans l'Ecriture
qu'il
devoit relTufcitcr.
\ leur dcmeure,^ne"fachant ce
Ils
v.3-j(Lac.ij.
^'^
vit"lcs linges,
C. eftoit
Madeleine
Joan.io.v.i.i.
comme
&
ref-
Aug.conr/.^.c,
M-pno.i.b.c.
S^^ cAmb.inLuc.
encore corn-
^4-p.i33e.
ejoan.to.v.9.
que c'eftoit que tout cela,
^Lorfque les Anges annoncrent la rcfurretion aux faintes
fudnmlL.
^"Lucij.v.ti
femmeSjils leur recommandrent de l'aller dire auxdifcipleSj^Marc.V.v.j.
SAINT PIERRE.
\\6
Iuc.i4.v.34l
chr'l Cor
t.38.p.4i3.c|
4i4-c.d.
ib|Aug.conr.i.
5.c..,.p.iio...c.
Joan.ii.v.i-j.
'^''^''^''^
jour/comnic pour
'Et J.C.
le
mcfme
L'ancleJ.C,
le
"'
de
agreoit la pnitence , auflibien que
pour Gtisfaire rcxtremc defir que cet Apoftre avoir de le voir,
'C'cfl: la premire apparition de J.C. des hommes, qui foit marl faute, &: l'affurcr qu'il
S, Pierre alla
pcfcher dans
la
mer de
Aug.in]o.h.
yiug.pri37.p.
'^'
'
g|i3-p-io43.a-
''"^'
'^^^'P'
in]o.h.a4.p.
p'ioif'^''^'''
Amb.inLuc.13.
p.i33a:
.c.
innocent qu'cft celui de la pcfchc, fiirtout dans la ncde quoy vivre. J.C, parut alors fur le bord, &: Saint
Pierre fe jetta dans reau"pour l'aller trouver. J.C. qui conlldcroit
cet Apoftre comme reprefcntanc touccrE^life, luy demanda par
trois fois s'il raimoir,'afn qu'il expiafl: par une triple confcflion
de fon amour, la timidit par laquelle il 1 avoit renonc trois fois.
S. Pierre fe contenta de rpondre qu'il l'aimoit,'mais ne voulue
P'"^ ^^^'^ 'J^'^^ l'aimoit plus que tous les autres, quoique cela
puft eflre vritable, ne voulait point juger du cur defcs frres
qu'il ne voyoit point.
'Jsus Christ l'engagea luy rendre ce tmoignage public de
fon amour, parccquc le voulant tablir dans fonEglife audcflus
art aulTi
ccflltc d'avoir
&
r^i^^'Vss
i53.p.io4s.d.
injo.h.u3.p,
*'"*
un pafteur c'efl:
quoy il n'eft qu'un
non un charte ami
Aug.injo.li.
fi;3.p.04j.c.
J|'47.p.7e3.a|
injo.p.x3i.i.c.
:i
hdrt.dc car.
fS.2g5
^ ^ Pierre pour
le
la
&c.
SAINT PIERRE.
L'andej.c
n?
^"
aprs l'avoir renonc, que l'amour qu'il fentoic alors pour luy, ne
&c.
perreveraft"pas jufqucs
v.s.]eaa
'S.Jean elloic alors avec eux: &S. Pierre l'aimoic particulic- chry.mjo.h.
7p- $' -c
remenrJcomme nous le vcrrons"en un autre lieu.] C'eft pourquoi
lE^-Si-
la fin,
d'apprendre
jugeant qu
il
aufli
encore un relie de cette chaleur impetueufp qui luy eftoit naturelle, le Sauveur arrefta fa curiofit, & luy apprit fe contenter
de favoir ce qu'il avoit faire, fans fe mettre en peine de ce qui
ne
le regardoit pas.
vin.
fe
Joan.n.v.r.
*Conc.c.i3i.$
i
chiy.inAtl.
^-i,??-^^j
Ef.i.i!u 'p,
j^-c-d-
&
ARTICLE
Les A^ojlres attendent
le S.
Ffprit
V.
EleBion de S. Matthias:
Jetfdemay
Note
j.
craignoicnt alors
pour
uttti
Mvi.
ciel
la
Aug.f.i67.p,
'^^'*-
SAINT PIERRE,
tlS
an.P.pJJ'
Epi.raenrc.14.
p-'7o.
.c.
c|Hier.cp.i7.
Luc; dest
8.io.r.f3i.i.t|
Ts^'
p.i7c|C.iLap.
in Act.p.i.i.
i7i.a.
L'andeJ.C
Cyr.cif.ii.p.
il
gellation.
A(ft.i.v.i4.iy|
a8.b.^""
p-3'''
p.iaij.
p-3"'
fi,
rcnfermoit.
pi?
c.
p.i9-c.
Aft.i,v.j-ii.
'Durant qu'ils eftoient ainfi aftemblcz, S. Pierre qui eftoit toujours le premier parler, [non plus] par fon activit naturelle,
[mais] comme le premier[des ApoRres,]6 celui qui J.C. avoit
[particulirement] confi fon troupeau, propofa d'lire une perfonnc la place de Judas. 'Il parla de la mort de cet Apoftre infidle, mais en des termes de compaflion^fansexagerer fa faute,
fans infultcr fon malheur,'&: feulement pour faire voir la vrit
des oracles de l'Ecriture. Et comme David prdit auffi qu'un
autre prendroit fa place dans l'cpifcopari il die qu'entre ceux qui
avoient toujours fuivi J.C. depuis le battefme de S.Jean, il en
falloir clio.fir quelqu'un pour remplir le nombre des Apoftres,
rendre partout tmoignage la relut rction de J.C.
'Toute la compagnie prcfcnta donc deux perfonnes, Jofeph
Barfabas furnomm Jufte &: Matthias ,' comme les deux qui
eftoient les plus dignes de ce rang flon le jugement huniaui.
&
Chry.o.h.a
j.'^;
p.
K.i.p.7i.i.b.
SAINT PIERRE.
L'anicJ.C.
U9
deux
Mais ayant befoin de confukcr Dieu
devoir eftre prefer/ils fe mirent en prires , Se luy dirent Sei- ACt.i.r.t4.
> gneur,vous qui connoiflezlcs curs de tous les hommes, mon" trez nous lequel de ces deux vous avez choifi pour entrer dans
lapollolac la place de Judas. Ils parlent de la connoiffancc des chry.n.h.3.p.
curs, parceque c cfc le cur qu'il faut conliderer dans ceux 5+-''qu'on deftine aux minifteres facrez, &: non les vertus extrieures.
Comme ils n'oloient pas demander un miracle pour favoir celui que Dieu avoir choifi ne fe croyant pas encore dignes d'en
No TE i. obtenir,'ils le tirerent"au fort &: le iort tomba fur Matthias, qui A(ft.i.v.ij.
fut ainO adoci aux onze Apoltrcs.
'Eufebe &: Bede , aprs S. Clment d'Alexandrie croient que Euf.i.r.c.ti.p.
3^M'|Bc<i.rar.
S. Matthias & lofenh Barlabas cftoicnt tous deux des 70 Difciin Acr.c.o.p.^.
*
11
'f
pies. 'Saint Epiphanc dit la melmc chofc:[&: il n'y a gure lieu de Epi.deChr.c.4,
douter que l'on n'ait cru devoir fuivre dans cette nominationle r-5 <:<*
jugement de J.C,qui avoit lev les 70 Difciples audelus de tous
les autres aprs les Apoftrcs. La prfrence qu'on donna ces
deux Saints en les choififlant, peut aufli faire juger que mefme
entre les 70 Difciples on faifoit d'eux une eftime toute particulire. Nous parlerons autrepart de S. Matthias.] 'Pour l'autre, S. Chry.inAa.h,
'"* ^'^'/'
Chryfoftomedit que nous pouvons nous affurerqu'ir'nes'offcnfa 5P-3+-''point que S. Matthias luy eu. eft prfr, puifque l'Ecriture,
qui ne diffimule point ces fortes de fautes,ne nous en a rien marqu. 'Il attribue particulirement cette humble douceur la pic- h.4.p.4o.b.
nitude du S. Eiprit,[qui agilfoit dj dans fon ame avant]qu'il le
receufl; avec les autres le jour de la Penrecofte.'Papias qui vivoit Euf.i.3.c.39.p.
immdiatement aprs les Apoflres nous apprend que ce Saint "^^''
ayant bu du poifon , la grce de J,C. l'empefcha d'en relfentir
pour favoir lequel des
irr-i
aucun mal.
'Les martyrologes d'Qfuard
&
d'Adon
nou-
'
ufii.io.(ui.
&
10 de juillet,
difent de luy que s'occupant d'une manire trs fainteauminillere de la prdication,
il foulfrit beaucoup de perfecutions de la part des Juifs,
qu'en-
le
&
fin
Note
7-
il
^-S'
'^^^Js
chry.i.Cor.L
5Sf-413-c-
SAINT PIERRE.
iio
ARTICLE
Les Apojfres reoivent
[
Aa-i.T.5.
LUC.14.V.49.
L'aadcj.c.
VI.
le
Saint Ef^rit.
A^Uelque faine que fuft ctac des Apoftres dans ces prcC ^ micis jours d'aprs rArccnfion,]'ils n'avoienc pas ncan1
moins encore rcceu ce battefmc du S. trprit,'&: cette force ceque j.C. Icur avoit promifc.'Ileuft pu leur donner cet Efpric
faint avant que de fe feparcr d'eux mais ils Teuflent receuavcc
moins de joie, fi l'abfence de J.C. ne le leur cuft fait defirer auparavant. Et il cftoit mcfmc bien raifonnablc que noftre nature
fuft reccue dans le ciel , &: que noftre reconciliation fuft entierement parfaite, avant que nous rcceufllons ce don fupreme.'n
ne l'envoya pas non plus auflitoft aprs fonAfcenfion, afin que ce
petit dlai le fift fouhaiter aux diiciplcs avec plus d'ardeur. 'Caf
c'cft la conduite ordinaire de Dieu, de ne verfcr fcs grces que
dans ceux qui foupirent pour les recevoir,'parccque les mes tiedes & pareftcufes ne font point capables de fes faveurs/^ ceux
qui ne les ont pas receucs avec aft'ez de foin , ne les confervent
aufli qu'avec beaucoup de negligence.'C'cftoit encore pour exciter leur ardeur &: leur vigilance, qu'il ne leur avoit point marque en quel jour le S. Efprit dcfcendroit.'Il leur avoit dit feulement que ce feroic biencoft, afin qu'ils ne fc decouragcafcnc
Chry.inAft.h. leftc
j.p.io.b.c.
J-t-
p.ii-c.
ae-3
p.u.c.
point.
.\ug.civ.i.i8.c.
45-p.i38.i.a.
ciiry.h.4.p.3P.
^-
rcarf.in p.u!.
F^of txod.ij.
excuta
fa
&
Aift.i.v.i5.
T.i.1.3.
que de lieu. En meHme temps ils virent paroiftrc comme des langues de feu , qui c
partagrent, & qui s'arr- ftcrcnt fur chacun d'eux, 'c'cft dire fur
Cliry.n.l).4.p.
4oa.e|Aug.cp.
j^^j
^^^ clifciples
JO.h.l.p.140.2.
qui
cftoient
A
l,J
efprit,
hommes
CCS
i Grcg.in
Job.I.iS.c.i.p.So;.^.
s.
SAINT PIERRE.
nneVej.c.
3^'
CCS langues,
&::
izi
marque
du feu divine de l'inftruction intrieure que Dieurepandoicinvifiblemcnt dans leurs cxurs.'Car aullitoli: ils furent tous rem-
Note
3.
plis
du
S. Efprit,
flon que le
S.
&
ils
commencrent"
blicrlcs merveilles
v.n.
ciuy.n.p.40:
trs releves.
'^hs-.
'Ce don des langues eftoit fort commun dans le commencement de l'Eslifc.&marquoitfortbicnlaconverfionde toutes les
langues 5^ de toutes les nations du monde, qui dvoient toutes
fe trouver raflemblcs
le
S. Efprit. 'C'efl:
Aug.civ.i.is.c,
&c.
r.7 r.p.jjs.js?]
ira[.:{ry,.
At.i.v.4,
SAINT
t\r.ii/.f.ioi9.
?-g-
fandej.c.
PIERRE.
111
^''
cufation cflolt une calomnie bien vifiblejpuifqu'nn homme ivre,
bien loin de pouvoir apprendre une langue trangre, ne peut
pas mefmc parler la Henn, Se en perd rurage;'& que nanmoins
la vrit parloir parla bouche de ces ignorans &: de ces calom-
niateurs
puilquc
lc5
la
grce.
ARTICLE VIL
Bifcoursde S. Pierre , qui convertit trois milles ferfonncs.
Cliry.inA<n.h.
li.y.p.4S.d|)0.
difcours
j-
fi
p.48.d.c.
Aft.x.v.K-ii.
Chry.b.j.pr.
f:
{q% miracles
Ms.b.
l5o*
1^
mefmes.
rendre tmoignage
malheurs qui dvoient bientofl: arriver, flon les paroles du prophte Jol , Se dont ceux l
feuls feroientexemts qui invoqueroient le nom du Seigneur,
fes auditeurs
larechercher,par
psib.
i.<s.p.j7.b.c.
'C'eft
pourquoi
il
les
la difpofition
commence
Sl la confiance neccflaire.
faute qu'ils avoient faite de crucifier leur Sauveur. Mais il diminue cette faute autant qu'il peut, [afin qu'ils euflcnt moins de
i?.59.b.
peine
p.j7.b.c.
p.so.d.
/l.i.v.zi.
mefme encore de
J.C,
que
ce que
c'cll:
foit,]
en
vain
qil'il
Pondit n'cft utile, [quelque vritable
qu'on le dit. 'Mais il en parle comme d'un homme envoy &: autorif de Dieu, [ce qu'on ne peur croire fans croire auifi qu'il cft
il ne s'agifToit ici que de donner les
Dieu puifqu'il l'a dit
,
de
fi divinit. 'Car
&
fi
les
admettre au
SAINT PIERRE.
L'and^c.
''
u^
returrcdion de J.C; &c pour rendre cet article capical de noftre foy moins incrcyable , ii faic voir qu'il a
eft propliedz par David, en la perfunnc duquel cerce prophtie n ayant pas eit accomplie, il eitoit aife d en infrer quelle
'II
paflc cnfuice
la
chry.p.s.9,
&
>j
l'oraifon,
& par
noftre
frres.
ce difcours dans
le logis
mefme o
il
venoit de recevoir
h.s.p.y/.c,
le S. Efprit,rqui
h.4.p.44.b,
&
il
ne
d.
JafTent tous.
l'efprir
d'unperc
ne les
h.7.^..
inftruit. Il
&
car 1 homme eft port naturellcmen: contredire .'C'eft lamaniere la plus propre de parler mefme aux grands pcheurs.
p.65d-
&
ii4
a leur percer
pf.94.p;45<.i.d.
Chry.h.7.p.
*
SAINT PIERRE.
randcj.c.
&
le
^^'
les remplir de
,
douleur.'tc plus ccccc plaie cftoic profonde dans leur cccLir,pIus
]} eurent d'ardeur en chercher le mdecin
[ &: le remde,] 'lis
"
Aug.pr93f4i7.i.c.d|( 175.
c.3.4.p.83(j.S37.
C'
fiM.& op.c.s.p.
dont ils ne pouvoient iortir que par leur fccours , &: qu'am ils
s'abandonnoient entre leurs mains, comme des malades entre les
mains d'un mdecin. 'Ils cfloicnt troublez & confus d'avoir fait
!
.
1,
lit
niounr 1 auteur de la vie & ce trouble les ayant humiliez us
curent recours auxApoftrcs, pour apprendre d'eux quel pouvoic
eftre le remde d'un fi stand crime.
'Saint Pierre prit encore alors la parole pour tous les Apoftres,
lin
exhorta
7.r..c!^d.'^
comprenoit
^'^
A&,x.y.i^.
P^^
^"^
pnitence, a recevoir
le
battcfme, ce qui
f'^y? ^^^'^
P'-*'-
promit
qu'ils
obtien-
hry.p.s.b.c.
Acl.i.v.40.
Chry.p.69.b|
Aug-tiJ-iop.
3j.i.d.
viennent de
la
3.
concupilccnce, &:de
>^a.z.Mi.
Cliry.li.7.p.7i.
^-
oftome, ^trouvant
*7'^"'bnnjo."
h.3i.38.p.ioi.c|
b'"^
ichry.in Aft.
ii'p^
h.r.p.j.c.d.
Aft.i.y-BS.
^
fstfliFac'l'i
c.j.p.ii.
From.inAifl.
{583.1.
AIex.t..p.487-
|0},
corruption naturelle
la
homme.
ainfi leur
remde dans
Chrygrce du mdecin
flon S. Jean
la
&
donn au nom de
I.C.
que
^uc
j,
le
battefm
SAINT PIERRE.
-'^ndej.c.
^
^^'
qu'on leur
'Quelques Pres difenc que
prdications de Saint Pierre
ticle
v.lnotc
'4-
izj
^
l'ar-
S.
;
l\cAinb.hex.l.
-,
bien aflure.J
j.c.f..p.f4,g.
ART CLE
I
changement ^ue le
VIII.
'^^N vit donc alors dans S.Pierre ce que peut une abondante
\^_^
effufion
paravant
fotusprici.
wmpra./jtel,
de
froid
la
,
grce du
S. Efprit. Elle
.^nginjo.h.
?--P'i"-i-c-
voient
fait
mourir.
c.d.
Qji)
Ori.g.injc.g^
'^''^'^"
SAINT PIERRE.
ne
dans
In Tuite
efpric
Chry.inAA.h.
ii.p.i^/.c.
L'andeJ.C.
il
{.5.1.i.p.5e.
ARTICLE
Fertti
Ai-.i.v.42.
'
A(f>.i.v.4i.4f.
Chry.n.p.67.el
^^''^-
chry.n.h.7.p.
Es
IX.
^ eftoient
'qu^
rant le maiftre
h.3.p.74.e.
duTemplepar
que
l'utilit
Art.!.v.4i.4<
PL-arf.aii.P.p.
Chr inAfl
h.7.p.f;
.a.
p.7.c.d.
SAINT PIERRE.
127
philorophes ont fait, trois mille perfonnes le faifoicnt alors,
c furent aulltoft imitez pat ua bien plus grand nombre d'autres.] Ils le faiibient encore d une manieie beaucoup plus Tagc
plus fainte que ceux qui par une extravagance ridicule, iaiflbienc
_
trois
&
Aiis^-pf-sH-p.
43^''^
fe rejouiffoient
les remplilToit
&
&
'Ils
joignoient
la
joie la fimplicit
du
ne peut
encore en eux une
biens, que leurs jeunes,
cccur-.^car l'une
Fvo.b.
Aft.i.v.^^,
que
la
vente de leurs
"^f^"'''^'^''^'
ip.7c.b.d.e.
Aa.i.v.47.
^cht/.h./.p.
de la
'En un mot ils eftoient tout d'un coup devenus des Anges. On
voyoit en eux jufqu'o va la perfclion du Chriftianifmc , plus
"^
qu on ne
1^
piet ;[& quicftant plus particulirement les enfans Se les fucceffeurs de tant de faiiots Patriarches, fcmbloient avoir plus de
p-fif-a-
'^,^';g*^^'^-
i.c.Hjpr.
3.101.
P-4i7.i.a.b|
4671. D
SAINT PIERRE.
liS
droit aux bndictions que
f.3j';.i.p.i384.
Dieu
L'andcj.c
'S.
la
,11
fi
peu de temps
diffrente de la
lafchct qu'il voyoit avec douleur dans ceux de fon temps, dit
d'abord cmbralTc la foy avec beaucoup d'ardeur &: de pietc,'qu'ils avoient reconnu qu'ils ne pouvoicnt efpercr de fefauver par euxmelmes, qu'ils avoient conceu lagrandcur de la grce dont ils avoient cft favorifcz 'que quand ih
cntendoient S. Pierreleurdecouvrir avec une loquence celeftc
les promerlcs que Dieu nous fait, ils eftoicnt faifis d'une frayeur
raintc,qui [au lieu de les porter dans le dcrcrpoir,]allumoit dans
leurs curs un fcu['admu-able de piet jj'qu'aprs cela ils n'avoient dans l'efprit que les biens du ciel, & qu ils ne s'attendoienc
point comme nous trouver leur repos Prieur flicit fur la tcrrc. Il ajoute cela l'tat de pcrfecution &: de foulfrance o ils
eftoicnt toujours, & dans lequel on apprend excellemment la
qu'ils avoient tout
p.7i.b.
p.i57.c.
ci7i.3.
f.7i-i-
on a
ont , ne font gure fujettes au pech,'au lieu
que quiconque aime l'argent, n'a que faire de dmon ni de ten-
e.
p.73.b.
p.55.69.
un
Aa.i.v.43.47.
hiy.!i.7.p.7c.
^'^\,
,
cfifi-oi
Se
les
n'cftoient pas
le
cette ver:u
railoicnt
fi
ftmples &:
du bien
Il
a tout le
finceres,
monde
kkmmkmmkmMkkmkmkmBMmmm^kk'Mkn
ARTICLE X.
S. Pierre gurit
dijioa^s
A^.i.T.47.
Chiy.n.h,8.p.
74.d,7.J.
'
Aft.}.v.i.
'T
'
'
parmi"bcaucoup d'aurvcs qu'il omet. 'Ce fut S. Pierre & S. Jean Mot
qui le firent, en s'en allant au Temple pour cftre la prire qui fe
falloir
c.
SAINT PIERRE.
L'anicj.c.
i'ersiemi.
lieu de r. -
prefdiuec
ii?
aifment les Juifs encore foibles,en s'accommodant leur foiblcflc. Et comme toute la ville fe rafl'embloit dans le Temple,
c'eftoit le lieu o leur prdication pouvoit faire plus de progrs.
'Lors donc qu'ils alloient au Temple, ils rencontrrent un
homme g de plus de 40 ans, qui des fa naiflance efloit tellement perclus de fes jambes, [que ne pouvant marcher ni gagner
fa.
Note
II.
& on le mettoit
qu'il
la porce
chry.t.5.h.ii.p,
"''^'
A<a.3,v.uc)[4;
^^'"
du
demandaftl'au-
>
qui
ils
eftoient,
'non qu'il n'en avoir pas fur luy, mais qu'il n'en avoir point dutout.^Mais ce que j'ay, ajouta t-il, je vous le donne. Levez vous
au
nom de
J.C. de Nazarer
&:
marchez Et
moment.Cet homme
CLry.n.h..p.
^^^
p-7fi.c.;
Aa.3.v.4.j.<.
Chry.n.Ii.8.p.
'"'''
^'^'^"^'^''^
un
deux Apofhes,
il
fe
marchoit , fautoit ,
'&
comme il
&
&
SAINT PIERRE.
ijo
fc.i.i>.Ji.a.t|
Gres.mor.Lo.
c.i.v.%6i.Ut
L'ndejc;
[comme
le
J-
&
porter celui qui doit cftre l'unique objet de noftrc foy &:
hry.p.8i.d.e,
commis
crime
le
qu'ils
de
avoient
p-sj-c.
qui
les
il
tempera
ignorance :'&
>.c.d,
le Fils
'Mais
i>.83.k
enfaiiant mourir
il
auffitolt cette
force en
la vrit.
les
me pour
non
Il les
infl:ruire,mais
com-
ARTICLE XL
S. Pierre
;A.ft.4.T.i.w-
3.v.8.
.chry.n.h.jo.p.
'*''^"
cinq mille
hommes
convertis,
'Apost RE 'parloir encore, lorfque les PredresSc les SaddujL_>cens cftant furvcnus, fe faifirent de luy & de S. Jean, &: les
mirent en prifon; ne pouvant fouftrir qu'ils enfeignafTent au peupie la refurredion deJ.C.'EtlesSadducens ne croyoient point
dutout la tefurrcdion des morts. 'Les Juifs avoient cherche un
tratre pour fe faifir de J.C, Mais ici les Prcftres viennent arrcftcr
eux mefmes les deux Apoftres parcequ'en perfcvcrant dans le
pech,on s'accoutume le commettre avec plus de hardiefle; 5c
la honte qu'il nous donnoitau commencement fe difllpc peu a
peu, 'Ils amenrent avec eux le capitaine des gardes du Temple,
'T
^.jv:
I.
{a
s.
Lc
dit, iU
bouche de
^arh!ent,]Jm que
S. Pierre.]
S.
Jean
feakment paf
SAINT PIERRE.
L'aDdj.c.
i}t
^^'
[qui
le
que ce
lendemain, parcequ'il
eftoit
p.s4-drf,
dj
de leur
p.jj.a.
courage.
5
j
33
p.94-b.c|-P
"^"'^'
V.jS.
''
Ri)
SAINT PIERRE.
I3t
& ne
point craindre
les
hommes
fanJeja
''*
ARTICLE
,y.
?ierrc p-efche J . .
'A(ft84.T..(f.
^liitoji
'T
4il7oCain"h
c.4.p.';73.t|l.
'^,'^>5-p9^>
6.p.9J7.b.
iaut.p.so.b.
Aa.4.v.i7.
chry.n.h.io.p.
^^*"
ic|<rf.a.
p.ji.ss.e.
p.?.e.
p.ss.e.
p.js.b.
Sfnop.in A.p.
i4i4.g.h.
feiii,W-f-f-*i-
le
Ober Dieu
qu'aux hommes.
Bat.34.iol
devant
XI.
y tcurs
en jufticc,lcur dit-i!,pour
&
SAINT PIERRE.
L'andel.C.
3''
IJ5
'''
&
les
hommes,[&
nier le miracle,
non
ritable,
mais parcequ'il
c.c|ioo.alj.
p-sS.c.
ARTICLE XIIL
"Nouvelle ejfufion du
rencontre
fimpli cit
ils
&
ils
iij
Chry.h.rx.p,
^+-'^- 'i'^"-
'
SAINT PIERRE.
134
L-andcj.c
^'
dans l'ardeur d'une mefrae foy, parcequ'une prire faite fans ardcurn'eft pas une prire. 'Ils relvent d'abord la toutepuiflancc
de Dieu, parceque c'eftoit elle qui pouvoicabatre leurs ennemis:
p.io7lA(t.4.r. '^ aprs avoir reconnu que tout ce qui s'eftoit fait contre J.C.
ij-ocfloit un effet de la Sagefl'c divine, qui ufe comme elle veut de la
malice de fes ennemis pour excuter fes defl'cinSj&: que c'eftoit
encore l'accompliflement des prophties, o Dieu proraettoit
en mefme temps de rendre inutiles tous les deffcins de fes ennemis ils luy demandent non la mort de leurs perfecuteurs, mais
la force d'annoncer fa parole avec hardielVe, reconnoiflant qu'il
eft l'auteur de cette hardicfle &c de cette force non qu'il les
exemtaft de fouffrir pour fon nom, mais qu'il tendift fa main^
pour faire des guerifonsmiraculcufcs ,des prodiges ic des merfon Chrift parceque fans
veilles au nom de J E s u s fon Fils
faire
cftoit
inutile.
cela tout ce qu'ils pouvoicnt
Chry:ii.ii.T.
'Apres qu'ils eurent achev leur prire , le lieu oii ils eftoienc
ioj.c|io7.e.
les vctrembla ce qui marquoit que Dieu les avoit exaucez,
p.r.s.a.
noit viflter.'Car dans ces commencemens ils avoient befoin que
Dieu parlaft par des fgnes fenfibles; ce qu'il n'a plus fait depuis
p.io.c.d.
[qu'affez rarement.] Ils furent alors tous remplis d'une nouvelle
ardeur que le S. Efprit avoit allum dans leurs curs:'6: l'on vit
d.
auflitoft paroiftrc dans leurs aftions l'effet de cette nouvelle graHier.cp.s.p.fiS. ce,'de cette foy nouvelle que lefangdeJ.C. encore tout bouillant repandoit alors dans les curs. ^Ils annonoient hautement
^.n
la parole de Dieu, Se rendoient tmoignage avec grande torce
la refurredion du Sauveur.
v.31.33.
'La (Trace eftoit grande mefme dans tous les Fidles. Toute Ix
multitude de ceux qui croyoientn'eftoit qu'un cur &: qu'une
p.io4.c.
&
&
'
Gliry^.h.ii.p.
locj.b.
b|io8.c
qu'il poffedoit
comme
eftant luy
&
Hicr.fp..p.8.
auflbien
^-
tous
Chry.h.ii.p.
'Ils
jo8.e.
les biens de
la
terre ne
que
piez.
ne
fe depouilloient pas
ils
SAINT
^'^"dK^^
comme les
PI ERRF;
commun, fuivnnt
ijy
la
volont des
S.Chryfoftomc
donnoient
d.f.
p.ws.b.
la libert,
[C
&
la
Aa.j.v.4.
chry.ii.n.p.
"^^"
la terre eftoit devenue un ciel'Auffi quoique les Chrtiens s'af- Ad. 5.7.11.13.
icmblaflent [publiquement au Temple,]dans la galerie de Salomon, nul des autres nanmoins n'ofoit fe joindre eux. Le peuple les louoit extraordinairement,'&: les admiroit comme des chry.h.utp.
"'^'
^^
p-iir.s-!
&
ARTICLE
CHrt d'Ananie
XIV.
& de Sjphire.
["T^Armi
y.fontitre.
de eonferver une terre qu'ils avoient,'ils le refolurent volontairement de la confacrer Dieu, promettant par vu, flon
l'expreffion de S, Jrme, de la vendre ,
d'en donner tout l'argcnt[aux Apoftres j] ce qui rcndoit cet argent faint &: facr.Us
vendirent en effet leur tcrrc:Mais pour l'argenr, ils en furent des
libre
&
ten-
K?kA.y.i6.^7.
* chry.n.h.u.
c.J.
Aa..r.3 4.
chiy.p n+cd,
I") t|H-*r-sp-
^54.
SAINT PIERRE.
Xj6
lande J.C.
du dmon
dmon
poflibleque
p-33-a.
g^
A.^.v.e.
j2
^j5
le
ait
& ren-
*'.
femme entra[che2
fa
S.
donner
navoit vendu
Chry.in.h.iz.
\\'vi
Or.g.inMatt.
^''^'
Attj.r.ic.
i-p-4'-tc.
''Ajg.f.,48.p.
703-
704.3.
Sar.34.5144.
qu>nd elle
C' ft
S,
&
pernicieux
-,
piiiiquc
fi
fanaej.c
^"
S
te,
on met toute
A I N T P I E R R E,
la difcipline
137
eccleaftiquc dans
le
trouble &:
dans
la crainte
P-^ci-Cs
Car,i.cGi.d.c,gi
&
&
Chiy.h.u.p.
"*-^cani.tnft.i.7.c,
P-"^^l'^'-^f'
J.i.cp.iSi.p.54s
c.d.
Aft.or.s.p.153,
''
Chry.inAfl.h,
'^-P-^'J-^-
Ori.g.iuMatt.
P-s^aAug.inPji.1.3,
'^'r-i3-i ^
!'"
<,Hier.ep.s.;>.
^^
'^
h^i'"p;,'"^^f'
cAas-v.ii.
^'^^"^Pi33'
leurs volontez.
ARTICLE
Malades
XV.
'^"^ Ep
Aft.f.v.H.
r.ii.
"^
v.i6.
13?
SAINT PIERRE.
L'ndcj.c
Mf.
paillaflcs, afin
en
Chry.n.li.u.p.
p.i'sIc.Vau'^injo.h.44.p.
'^."^'^
p.6Sj.i.d.
Aft.or..p.i3S.
it
h
'
dies
en quoy
^'^^^^
^" '"y
'^
d?
/Amb.cp.j4.
p.3is.l.m.
Chry.inAiflh.
i3-P-"9-
^Ct.j.y.i7.is.
les
p "firi
Sadducens
Cliry.h.i3.p.
fAdTi
Sr.t!.ii?,
&
en fit
jr.io.ir.
ombre au moins
ce que J.C a dit, que ceux qui croimefmes miracles que luy, &: de plus
fe vcrifioit
t'ci'oient:
fon
commun
eftoit
&
qu'ils tuflbnt
grands encore.
[L'Ecriture ne die cette merveille que de S.Pierre,>&:Arator
qui la dcrit rort lgamment, prerend que c eitoit un avantage
accorde luy feuli'de quoy S. Aftere femblc ne le pas loigner.
''Nanmoins S. Augullin-'&S. Cyrille d'Alexandrie croient qu'il
e Cyr.Al.injii!.
li.-.p.fs.b.
S. Pierre paleroit,
44.p.i34.i.a.
^chry.r.Coi.
que quand
&
prifon,]ayant alTembl
le
les
gardes la porte: Niais il n"y avoit perfonnc dedans. Ils en firent leurraportau Confeil qui fe trouva fort cmbarafl. Et en
mcfme temps on vint dire que les Apoftres eftoient dans le Temles
Chry.h.i3.p.
ple,
toft
avec
ils
Le capitaine du Temple s'y cnallaauiigardes, &: amena les Apoftres fans violence car il
prefchoient.
fcs
la
'''
SAINT PIERRE.
'Il
ment
359
les
ils
colre de
&
p.m.b.c.
d.
Aa.jv.t?.
chry.h.ij-p.
^";^'
^^
ARTICLE XVL
Gamaliel em^cfche
la
d'avoir ejlfouettez.
cependant
V^/ aphe &: les autres qui prcnoient avec luy la qualit de
)Ugcs,]'en furent tranfportcz de rage, & ils deliberoient dj de Aa.j.v.35.
les faire mourir/Mais ils en furent empcfchcz par Gamalicl ce- v.34.
lebre dolcur de la loy , &: honor de tout le peuple qui aprs
avoir fait retirer les Apoftres pour pouvoir parler avec plus de chry.n.h.n;
libert en leur faveur, fins fc rendre fufped aux autresj'^lcs aver- P'-'-^^
cit tout d'abord d'examiner leur zle, &c de ne pas fuppofcr que
les Apoftres fuftent coupables fans s'en eftre bien afturcz qu'on
avoir vu pkifieurs autres foulcvemens f emblablcs , qui s'cftoienc
bientoft difpez qu'il en arriveroit de mefme de celui-ci , fi ce
n'eftoit qu'une ficiion humaine mais qu'il pouvoit aufl y avoir
quelque chofe de Dieu , qui il cftoit
impie
inutile de fe
oppofer/C'cft
le
fcns
vouloir
dudifcours que Gamaliel fit dans chry.n.K.^.p,
cette affemble: mais il le dit d'une manire plus adroite &; plus '3'-^-b'
couverte, afin qu'il perfuadaft plus aifmcnt les Juifs.
'Ils fe rendirent en effet la force de fesraifons, tVla douceur c.
dont il leur parla,'&: ne fongerent plus faire mourir lesApoftres. b.
Mais pourfatisfaireauffi en partie leur pa/ion,ils les firent fouetter, '& puis les laifferent aller en leur dfendant encore de parler Aa.f.v.40,
,
,'
"
'
&
&
&
en forrirent
pleins de joie, [non de ce qu'ils avoient vit la mort,] mais de ce
qu'ils avoient eft jugez dignes de fouffrir des opprobres pour le
nom de jESUS.'Saint Chryfoftome dit que c'cft l un miracle
ils
v.41.
Chry.n.p.i5x.a,
SAINT PIERRE.
140
L'an.iej.c;
A.j.y.41.
.y.7|Chry.n.
^^
^*-P-'33-f-
ARTICLE
XVII.
iar.34.s
1.76.
diable
&
'
f csjf an.p.p.j..
f.
icfondie.j
il
ne
fort
'
SAINT PIERRE.
T-'andej.c
^^'
commencrent
141
naturels de la Paleftinc,
Bar.34.i78.
Chty.^.x^oA
d| 133.3.
Ad.5.v.r.3.4.
tout
le
monde. Le peuple
les
NoTB
Nn
OTE
13.
14.
II
Eftienne
eft
nomm
le
la
premier entre
les fept
Diacres,
com-
&
me
iren.i.3.c.'i.p.
3i6.p.ii6t> o.
8-p-3'-=-''-
eelife
^^^'^l'^^s;
^mci.dcst.c,
'
parle ci-deffas,]
iij
'.
SAINT PIERRE.
141
fandeJ.C
h.6.v.7.
&
Cliry.n.h.i4.p.
'''^*
dre [dans ceux qui font dj convertis, ]I1 y en avoit aufll beaucoup d'entre les Preftrcs qui obeifl'oient la foy, touchez, comme nous avons dit, par le dilcours de Gamalicl.'Ainfi J.C. eftoic
p.ijj..
fa
demander, &: qui avoient infultc fes fouffrances.'Ce progrs de l'Evangile tut caufe d'une nouvelle pcrfecutlon &: de la mort de S. lliennc,[dont nous parlerons "en un v. Saint
autre endroit.J'Cettc mort arnva,auLant qu'on le peut juger pro- E'^'f^ofbablemenr,'fiir la fin de la mefme anne en laquelle j.C. avoit
i.
voulu oprer fes plus grands ouvrages^Comme on prevcyoic
qu'elle pourroit avoir de grandes fuues , lesgApoIlres jugrent
peuteflre qu'il eftoit propos de donner l'Eglife de Jerufalcm
un pafteur propre, qui fuft charg du foin de tout ce qui y regardoit l'utilit des mes ce que la tradition de l'Eglife a accoutuni de marquer par le nom d'Evelque.J'S. Pierre, S. ]acquc[le
Majeur,] & S, Jean , ne fongercnt point , dit Eulcbc aprs Saint
Clment d'Alexandrie, s'attribuer cet honneur fous prtexte
que J.C. les avoit prfrez aux autres mais ils le dfrrent S,
Jacquc le ]ufte[ou le Mineur,] qu'ils choilrcnt pour eftrcEvefque de Jerufalem,'comme"J.C. mefme fclon quelques anciens, v.s.Jjque
' Mineur
l'avoir '(j^ja choifi pour cela avant fon Afccnfion. [Quoique la
qualit d'Apoftre luy donnaft une autorit gnrale pour la conduite de toute l'Eglife, il femble nanmoins qu'il ait eft comme
inflall dans le gouvernement particulier de celle de Jerufalem,,
par quelque crmonie particulire le 27 de dcembre,] 'auquel
les plus anciens martyrologes marquent l'ordination de cetApof-
les peuples la
p.!35.c.
v/rp.fi4-
uf.l.i.e.i.p.3S.
^'
-,
Hier.inGii.i.
v.i;,.p.i(S4.d.
Boll.i.may
p.
*''
r.
'Pe.irfon finit l'.m ^j a/ant l'eleflion det fept Diacres [Ncanmoins puifqu'il paroift qu'on a fou:
de S. Eftienne le Ifn^ema'n de Nocl, il y a plu<; l'e rafoa dcfiDranucpacramett-:
&
'vft
l"opiniou
commune, contio
iijuellc
SAINT PIERRE.
Vi'^i^ic.
ARTICLE
Les Fidles
dl/perjz,
XVIII.
en divers
efidro.ts.
l'an de Jsus
Christ
145
34.
l;
V.S.Paul
^
'
&
uns
Note
ij.
*V<r*fV''*
fe retirrent
&
'S-P-"5.d.
'
'^'
'
Aa.s.v.i,
chry.n.p.ws.
"^'^
p.i7i.c.
Aft.s.v.r.
9.V.1.10.14.
n.v.i^.
t(xx,nV
Chry.inAa.li.
144
SAINT PIERRE.
L'aadcj.c.
bride leur haine pour la veric.]'Ce qu'ils firent Damas dans ''^"
la Phenicie[nous donne lieu de juger qu'ils ne manqurent pas
d'envoyer en divers endroits de la Palcftincjpour amener pri-
T.i.
VM-
Aug.f.i7s.c.^.
[Mais
p.>-3S.
il
v.s.paul
^-3-
ofter la vie
cruel perfecutcur.
ARTICLE
XIX.
de perjecuttr
Uffp.64)a-
'
A perfecution
y de
Eur.l.i.c.i.p.
4o.c.fi|Cai.ex
vinit
de l'Eglife
Paul, ou au moins
I
pereur Tibre, qui
S.
il
les
dfend
chrtiens.
finit
voulut quc"Pilatc
deJ.C.J'Comme
c'eftoit la
mefmc
prefchaft la di-
Note
i.
yy^^ins
SAINT PIERRE.
L'ndejc.
^'^'
NoT
is.
manire qui tcmoignoit allez qu il les approuvoit ,&: qu'il vouloit bien qu on dcernait les honneurs ivuis a J.C. Nanmoins
le Senat"ieictta pour lors le culte 6c l'adoration du Sauveurj^loit
^
i.-\
11
pour flater 1 ibcre en ne voulant pas accorder a un autre des nonneurs'que ce prince avoit refulcz lorfque le Snat les luy avoic
voulu dcferer,[roit fous le prtexte de maintenir (on autorit,]
'&L parceque d'autres avoient ador le Sauveur fans avoir eu la
permiffion de ces grands magiftrats,^qui pretendoienr qu'unDicu
devoir dpendre de leur pui{rance,&; n'elh". Dieu que parleur
pennifiGn & leur agrment/Mais dans lordre de Dieu la veritable raifbn de ce leus eftoitque J.C. vouloit faire voir qu'il n'avoit que faire de l'aflftance des hommes pour tablir fa religion
par toute la terre/^ qu'il vouloit eftre reconnu feul &c unique
DieUj & non cftre n^eflc avec une multitude de faules divinite:z, qui n'avoient de pouvoir
de majeft qu'autant qu'il plaifoit aux hommes de leur en attribuer.'Tiberenelaiflapasde contiauertmoisnerde l'inclination pour les Chrt'ens,&: menaa
melmedelamort ceux qui lesaccuieroienr, &: leur rcroientde
r,
'
4j
mefme d'une
Terr.ap.f.j.p.g-.
^l^"";!-!
cip.
cor.h.ie.p.
74o-b.
jP.-arf.an.P.
g^
chry.z.Cor.h,
^liP-^-tcb.
^'^^'
p.gb.c!
ELir.p.41^.
chry.i.Cor.h.
^p 740^-
&
la
Tert.ap.c..p.
'^|f'jf'F-4ic|
c.6.p.ii6.b.c.
peine.
Eurp.4i.c.
martyre.
Il efl: difficile
que SJuflin
n'eufl:
NoT
15.
il ^dr^'fl'i
Ta
ARTICLE
Haine des Juifs
XX,
[j^^Ette
premire perfecution de l'Eglife nous donne occa\^^fion de rechercher de quelle manire les Juifs qui en fu-
I.
en
lifant
EccL
lieu <\'mfe,
1m.
/.
Rigaut
irqu enfuite.
Carex.i.ij4.
P'''''''
SAINT PIERRE.
1^6
'
rcnc les auteurs, ont traite les Chrtiens tant dans cette renconjoan.j.T.u.
trc
que dans
L'andeJ.C.
'*"
Seigneur ils
pour leMeffie, feroient chaflez de lafynajrogue.
[Mais depuis fa mort ils ne Ce contentrent pas de cette peijuft.dul.p.i34ne.]'Car ils faifoient mourii- les Chrtiens toutes les fois qu'ils
alv^i.p.7i.c.
^" ^voient le
Eufj.j.c.if.p.
isi.c.
'
Joan.is.v.31.
jorant.i.io.c.
s.p.6ss.b.c.
A<^.ii.v.3o.3i.
donc pas elle continuellement homicides desChrque l'autorit des Romains les en empelchoit,[ce que
l'on doit entendre principalement depuis que le progrs du
Chriftianifme eut augmente leur haine &: leur envie contre ceux
qui en faifoient profeffion,& depuis que la ruine de Jerufalein
eut entirement abatu leurs forces. Et nanmoins il y a encore
grand fujet de croire, qu'avant mefme leur ruine, la crainte feule
desRomains retenoitfouvent leur vioIcnce.j'Car ils reconnurent
devant Pilatc, qu'il ne leur efloit pas permis d'ofter la vie perfonne.'Et lorfqu'ils eurent fait mourir S. Jacque le Mineur par
g^jj j jQj^j. j^j^ij. Confeil, on s'en plaignit au Roy Agrippa, & au
Gouverneur Romain, faifant mefme entendre ce dernier, qu'ils
n'avoient pas eu droit de tenir Confeil fans fi pcrmiflon. 'Quand
'S'ils
n'ont
tiens, c'eft
le
de Saint Paul
mains. [Ainfi
il
Commandant de
la
garnifon
* juft.dial.p.
cHier^inirp.
dans
luci.dcSt.c.5.
3uft.diai.p.i}4.
il'h is"^'?'"
c.
irs.d.
<<Aa.i4.v.J.
$ Epi.ij.C.j.p.
v
'
v.s.cama'"'
j
1
r.n<ej.c.
^^'
v.s.Jacque
Mineur
$5.
SAINT Pierre.
t47
'Leurs Rabins mefmc ne vuuloienc pas qu'ils parlaflent auxChrtiens, ni qu'ils ecoucaflenc leurs dilcours/&: aimoient mieux les
voir mourir, que de louttrir qu ils hiUenc guris par les miracles
des Chrc'cicns, comme il s'en voit"un exemple dans leurTalmud,
'Lorfqu'il s'agiffoic de perfccuter les Chrtiens, ils eftoienc toujours des premiers Se des plus ardens, comme remarque l'Eglife
de Smyrne '&: picnoicnt le foin d'empcfcher que les Chrtiens
n'enlevadenc les corps des martyrs pour les enterrer.
jHft.tiai.p.ijf.
'^''^^ '^
Euf:i.4.c.ij.p.
'^^'
ARTICLE
XXI.
Es
[T
Juifs
ne
les
ment de la perfccution
chrtiens
fe contentoient; pas
rendre coupables
^ Chrtiens;1'ils voulurent fe
p-i34'l-
qu'ils excitrent
non
les
feule- J
de celle que tous les hommes leur firent enfuite, & y avoir plus
de part qu'aucune autre nation del terre. 'Car aprs avoir crucifi J.C,& lorfqu'ils ne pouvoient ignorer[que par un aveuglement tout voIontaire,Jqu il eftoit rellufcit, & mont aux cicux,
comme les Prophtes l'avoicnt prdit non feulement ils ne fi^
rent pas pnitence de cant de crimes qu'ils avoient dj commis,
mais ils y en ajoutrent encore d'autres.
i(i.d;ai.p.:^4,
^l'?-^-"^-
pi34-c-
'Ils
choifirenr, ditS,jriitin>P^rune
commune delibcration,des
c|35T.c,
&
&
p-33-c-<^'
teur de Galile
ils
avoient
fait
mourir en
trompoient
les
hommes en
mont aux cicux; &r que la dcrine qu'ils fe vantoienr d'avoir appnf;de luy, eftoit une dodrine impie, detcftable facrileg'' &: en un mot telle que les Juifs la dcpergnoicnt
rcflufc t Si
le
nd*^
&
Tij
pi3Ja.
SAINT PIERRE.
148
nncrcs que
Ori.inCclfl..
p.ii'3.194-
L'andeJ.C.
^'
Tcrr.adnai.l.i.
c.i4.p.9.d.
inMarc.i.3.c.i3.
F-4^s.b.
Synop.inA^.
p.i6is.h.
ARTICLE
XXII.
^^
puifque toutes les calomnies que l'on a depuis re_|_y I panducs contre les Chrtiens, doivent leur origine cette premire diffamation que les Juifs firent de nofhre religion , il
[1V
Terc.ap.c.is.p.
17. b.
&
eMin.F.p.f;.d.
qu US
vouloit
citoient inutiles a
faire, v. Saime
'1 Domitillc.
qu us
f-
f.^r^^'^^'^
g c.is-3.p.i5.
Vc
ijuft.ap.i.p.s.
e|Eur.de Pal.c.
n.p.?3C.b.
fcTcrt.ap.c.4c.
p.js.cjOri.in
/Ori.in CcTf.L
1.P-S9-
>i
n
U
nr\
la vie humaine.gOn
..p.191-
'
fentimens des hrtiques les plus detcflables. "On raportoit mefmc leurs miracles la magie.
oQn afluroit qu'ils mangeoicnt dans leurs myfleres de la chair
^uoic
auffi
quelquefois
les
d'un enfant qu'ils avoient tu,Pce que Tertullien dcrit &: rc-
wi.i.p.7-ce u.p.i<>3.c.&
vhmence
ordinairc.lll
efl-
pTcrt.ap.c.i.
7.8.p.i.8.5.
Bib.r.c.3.p.j.e.
SAINT PIERRE.
L'ndcj.c.
5^'
149
Minuce
Fclix,
o Ccile y
ajoute quelques nouvelles crmonies ;'dans l'epiftre des Conde Lion, qui appellent ce crime des feftms'de Thyefte,
fcileurs
EuCi.cj.p.
^^^A^^9-i-
'comme
i.
&
&
&
ni
Romains niJuifs.'Onfemoquoitdecequ'ik
que des ignorans,
de
n'eftoient tous,
condi,
'&
bien
eftoient
tion,
tmraires de prtendre eftre
qu'ainQ ils
plus habiles que tous les anciens philofophes. 'On les accu(bi t de
rejetter de leur religion toutes les perfonnes d'efprit
de fcience , de s'attirer le menu peuple 'en l'intimidant par des terreurs
fans fondement &; fans preuve.
difoit-on
!!^"J,E|f/f
c.i.p.is.d.&c,
Ten.ap.c.39.
'
'"'
5
'^'
J.
Ori.in Cclf.i.s.
P-3^-^Min.F.p.j.(!.
la plus baflc
&
p.3.e|7.b.c|s.d.
On.in
Ceif.1.3.
P-^i^-^-
puo.b.
'On les traitoit d'impudens. On les taxoit tantoft d'avarice, Tert.ad nat.u.
%ntoft de prodialit dans les Agapes & les feftins de charit ^^P'^''^qu'ils faifoientenfemblc.gOn leur taifoit mefme quelquefois un d.
crime de leur courage & de leur fermet, qu'on attribuoitune '^'^"^f-'iV-'^obltination puniliable."D autres rois au contraire on les acculoit i.io.ep.ioi.p.
de timidit &: d'eftrc attachez avec excs leur corps &:leur ^31fcOri inCelf.I.
r C T
r
Vie, eux qui le railoientune loy de repreienter toujours la mort j.p,^^.c.
de J.C. par la mortification de leurs corps &; de l'abandonner
avec joie tous les tourmens , & la mort mefme, plutoft que
de rien faire contre leur devoir,
'Le dmon favorif par rinclination que les hommes ont au uft.ap.r.i.p.r.
-1
iJ
iTial,
en
I.
qui
1.
qu'on
dit
Tes proj-resenfans.
dit avoir
Tiij
^^^'
'
SAINT PIERRE.
ijo
odieux tout
OrLg.inCcir.l
le
monde
&:
cmpefcher par
L'andcj.c,
l
s'il
eufl
pu
tout
^'^'
le
.p.i94.a.
f^iiffi
parler
la
lumire de
ThphLi.j.p.
'"^^'
vrit difipa
feule
fuffifoit
vifiblc[^ tous
ceux
p.n<.d.c.
Atiing.p.3s.
b.c|Tert.
J.
la
C.
.p.
des Romains,]
rncfmes
les
les
combats des
bcfles
&: la
les
61.
la terre la
Thph.l.;.p.
11.6.117.
fpcclaclcs
du thtre,
la
dtruifoit tout ce
'
&
cherchent
la
le falut
ARTICLE
XXIII.
le
Aft.n.v.19.
Ju'^.ap.i.r.s.
[T^ O u R
retourner l'hiftoire de
Chry.inAft.h.
rcccvoient
II..-.?.
que
difciples
kc|Bar.3.7.s.
Tha^t
S. Pierrc,]'ls
le
la loy, &C
attendoient
connoilfanccde
la vrit par le
&
parcequ'ils
moyen de
y battiza
S.
temps
tout
la
un grand nombre de
perfonnes.
.V.9-11.
I.
On peut voitlcliviode M.
Ficuii,
Desmaurs
des chrtitnt.
y.fontitr*;
SAINT PIERRE.
L'andej.c.
^'^'
iji
''
'
voyoit faire
Dieu. 'Il ne
'il
S.
lailfa
&:non
,'^ne
la
puiifancc de
comme
les
autres
Ad.g.v.ij.
Cona.i.s.c.?.
fufl:
&
l>.
&
&
'
SAINT PIERRE.
lyi
Cyr.cat.i.p.
-7s-b.c.
'comme
l^ci^^'in\ft
h.i8.p.i7i.e.
Aug.pf.ijr.p.
61.0
i-:|injo.
'^'^ ''"
L'andeJ.C.
des peiTonnc:. qui vivoient dans un entier dcpoinllenienc droutes choies, c qui touloicnt aux picz les nchcflcs
fi
l'argent
^"^^
la
elle
&
(Ipeihe.^ Son
ambitionliiy faifoit Ibuhaitcr de le voir [gal aux Apolhes, &:]
lev audelus deS.Philippc,'&:ron avarice luy faifoit efpercr de
jjrer un grand profit de ce pouvoir,en vendant aux autres ce nu'il
res, parccqu'il cftoit luy n-iermc[avare,] impie,
auroit achct,[Ainfi
chent dans
les
ne
achec prix
d'argent.
Aa.8.v.i~-i3.
'S.
mende fcvere,'qui
&
il
luy
fit
uncrcpr-
Vil.
v.M-
une
Tcrt.dean.c.
milit
54_o.:5,7.c.
r
J
Jn
i
ne venoitpas du tond du cur. ''Il ne s humihoc
en apparence, que parcequ'il craignoit le peuple, &: qu'il n'ofoic
rcfiftcr des pcrfonnes qu'il voyot faire tant de miracles.'Car
au lieu de fe convertir fincerement, il devint plus endurci
plus
incrdule que jamais; il s'appliqua avec encoreplus decuriofit
a. la magie
fit gloire de refifter aux Apoftres de tout fon pouvoir, pour s'acquerir unc vaine rputation parmi les hommcs,'&
comme pour foulagcr fa douleur, &:fe venger de S. Pierre.[Mais
Tert.prxf.c.
txZ^^pC.ixo p
<!'.?.
Chiy.inAft.
.1
.p.i/o.a.
Aa.s.v.2.1.
l^^ticlle,
fut
comme
&
*Chry.inAft.
li.is.p.i7c.e.
p.i73.a.
!ren.l.i.c.ic.p.
"^'^"
jjjj.
Simon fit paroiftre de l'hudu repentir. Il demandaqu'on priaft pour luy:' il pleura,
&
yj^
/-
ancien
i
eltoitfoible,
3+-P-337C.
effet
&
&
Tert.<lean.c.
en
&
'S.
& S. Jean continurent rendre tmoignage au Sei& prcfchcr fa parole dans Samaric, & s'en retournrent
Pierre
gneur
ART. XXIV.
titre;
SAINT PIERRE.
t'ndeJ.C.
i;3
kkkkkkmmkmkkkkkmkmmkmmMkmmkkkkmkk
ARTICLE
S. Pierre gurit
1^0 TE
l'an
10.
A
Jt\^
Enc
DE Jesu
XXIV.
rcjfufcite Tahithe.
Chr. ist"3j.
Prs que
.
la
Galile
&
la
A.j.y.ji.
'
Sa-
multiplioient,marchant dans
la crainte du Seigneur, &: dans la confolation du S. Efprit. 'Saint
Pierre qui avoit demeur Jerufalem , tant que laperfecutiony
inarie, qu'elles s'tabliflbicnt &: fc
avoit dur
virons,
en
fortit alors/
comme un General
fi
des en-
chry.n.h.i.j*
'9ep.i97-b.
toutes cho-
fes font dans l'ordre &: dans l'tat qu'elles doivent eftrc.
Il arriva de cette forte jufqucs Lydde^ville de la tribu d'Ephram , qui a depuis eft clbre fous le nom de Diofpolis.
Aa.9.v.3.
* " '"'P-'^-
Aa.s.v.
35.34.
>
&
qui ne croyoient pas encore, 'Et en effet tous ceux qui habitoient
Note
ii.
cJa^s
Lydde
&
la
Sarone
chry.n.ii.ii.|,j
'^'''*^-
Al.j.v.3j.
fe convertirent
^-i^-i^.
Chry.h.u.p.-
&
&
chambre
haute,
&
Eccl.
Tom,
I,
Chryfoftome
: ;ttj(fV79v>
vVm.
'chcy'inAa h *"*
'
P->?S.e.
'
SAINT PIERRE.
154
r.ndej.c.
^
'
r h.U.p.2.0.C.
ARTICLE XXV.
yertu de Corneille
Aa.io.v.j.
'
*ciuy inAft
cohorte appelle l'Italienne, [peuteftrc de 2elle]'des Volontaires Italiens que les infcriptions mettent en Syrie :'Et elle pouvoit eftre de la fixiemc lgion, appelle
la Ferrcc,'qui avoir fon quartier dans la Jude au troihcme fiecle,
^L'Ecriture ne raporte pas la qualit de Corneille pour le re-
on
Grut.p.4}4.i.
Bar.41.5
3.
Dio,l.j5.p.5fi4.
i.iLp.icj.b.c.
il
la
d'autant plus
grande , que les dignitez, les richelTes, &: les emplois militaires y
font de plus grands obftacles:& d'ailleurs ces cir conftanccs rcnAft.ia.v.i8.
dent Ihiftoire plus afliirc.'Il n'eftoic point Juif,?ni circoncis,
511.V.3.
hj-nj^is du nombre des Gentils. 'Ayant nanmoins connu le vray
Dicu par la loy&par lesProphctcs,[&:par le commerce qu'il avoic
irn.i.3,c.iip.ifij.b.
^vec Icsjuifsj'^il le fcrvoit avec rcfpccl & piet,faifoit beaucoup
d'aumofncs au peuple, prioit inccifammcnt,' jcnoit"quclque- Note
iv^.
.cLry.n.h.z3.p. fois jufqu' ttois heurcs[aumoins,]'&; avoit cc fcmblc dcs tcuips
'
'
'
J
u)
SAINT PIERRE,
L'ndcj.c.
^^'
&
i;5
exercices de piet.
comme luy :^Ce qui cft: un grand
Tes autics
il
eftoit aigne,[s
ii
'
Aft.io.v.i.
"
"fy n-^-it.
p.iio.b.c,
p.io.b.
^ Ati.io.v.T.ii.
.i:g.d.
'
&
&
les voies
communes
'Qiiand l'Anjc
meftiques,
& un
f fut retir.
nombre de ceux
Aifl.io.v-?-
qu'il
v.s.
a.
&
j;
v.9.17,
"-9.
/Bafn.e.p^4r
SAINT PIERRE.
l^
Chry.n.h.u.
^Aalo.v.ioii[u.7.i-7-
dc
la
L'andcj.q
'''
t.v.14.
une voix qui luy dit, Levez, vous Fierre ,tui.z. ,& mangez, '\{ rpondit cela qu'il n'avoit garde de rien manger qui full: impur
[felon la loy;]& qu'il ne l'avoit jamais fait, 'Car quelque grande
^ lumire, elle n'clloitpas nanmoins encore parfaite :
q^^^
'Et il n'avoit pas encore appris palfer de la loy de la lettre cel^^ '^^ refprit.^'Mais la voix continuantluy parler, luy rpondit:
N'appeliez, pas impur ce que Dieu a purifi. La mcfme hofe fe fie
par trois fois, &:puis la nappe fut retire dans le ciel.
^
Greg.tujob.l.
a9-e.u.p.844.b.
Ori.in Celf.l.
iAft
lo.'v.if.
j[6|ii.v.9.io.
Ori.in
^-j^jj-j.
'II
Celf.l.
^'nV'^' Kn.
h.iip.io7.c|
^l'^
d'attache l'obfervation de
jg.
mes envoyez
i?.c!i.p"8o7.c.
&:
il
la lov.'^Il
le
!a
porte
&:
demanr
v.i9-i4|n.v.ii|
foy'^Corneille,&:auxautresGcntiIs,<^ouaumomspourfciuftifier
del avoir raitdevant ceux qui avoientmoins de lumire, &: trop
fi
c'eftoit l
^it,io.v.3o.
ARTICLE XXVI,
Battefrr.e de Corneille.
I
A(S.i9.v.t4.
Chry.h.ij.p.
Aa.io.v.i.
1.6,
^"^
&
~
^,
LLE ctcndoit
s.
&
\^^fes plus intimes amis, qu'il avoit fait aflcmblcr pour ccla,'(S^
1" '' avoit pcutcftre dj portez luy mcfme la piet. ^ Quand il
fccutdonc qu'il eftoit prs de fa maifon, il alla audevant de luy,
Ang.ri.s<r. fit
fAa.icj!v.i-
ORNE
qu'un
tLiorAvii-.
"
SAINT PIERRE.
-'aadej.c
^^'
ij7
Dieu
commencrent
les
v.44;
''"'9-
u.
io.v.4.4.
Aug.f.ii5fi.7,
P-
oSi.cd.
attendre l'impofition des mains des Apoftres, pour nous monque c'eft par fa puifTancc que les hommes le donnent dans
trer
non par
l'ordre ordinaire,
&
t.
Viij
AugX.ss.p.ji^.
^'
a.ii.y.i.ia
SAINT PIERRE.
ijS
randejc.
.10.7.47.48.
comme
Aug.bapr.1.4.
.
'
ij
&
&
&
"
"
I.
rVl
!c
nom
qu'on
''01111011
.1
la
leiigion, Si
.'icjui
on
faifoif
SAINT PIERRE.
fanJej.c.
ij9
^
^''
&
Note
23.
il
c.3.p.iii.b.
Aug.pr9ff.pr.
p-44i-i-c.
Aaij.v.7-10.
lgales.
Hicr.ep.i/.p,
'^'*^"
Ori.inNum.u.
.
^'l!,f'
l
EoU.i.teb.p.
i8o. 4.8.
b \4ena;a,p.
ARTICLE XXVIL
S. Pierre fonde
l' Eglife
d'Antioche : S. Paul
le
vient vifuer.
l'andeJesusChrist3<.
V
E
Ll
v.s.Matthieu H.5.
!;i>l'an4i.
demeur j'^eftant bien raifonnable que la ville qui a rcccu la prcmiere le nom des Chrtiens,ait eu aufi pour maiftre &: pour pafteur le premier Apoftrc.^Elle a eft fon premier ficge,f&
il
en a
premier Evefque.gC'eft pourquoi les Evefqucs dAnciochc font appeliez les fuccefleurs de la chaire de S. Pierrc.'^Les
eft le
/ajHier.in
Gl.2..p.i5
8.c.&
alii,
Chry.t.j.h.ii.p.ifij.d.
h Conr.t.i.p.uS^.a.
Conc.t.4.p.
^f'^^
[^
u.p.if^.dit.i.'
''^^-p--'B"^-
"
L^j.a."
**'
SAINT PIERRE
1^0
L'andejc.:
Pupcs ont prtendu que c'cften cette qualit que cesEvefques ^*'
cftoient chefs de tout' le diocere d'Oricnt/&: tenoicnt le troifieOfi.in Luc.li. me rang dans rEglifc.J'Origcne
Eufebe difent que S. Ignace
Pj"+|E"J'-3 a eft le fcond vefquc d'Antiochc"apics S. Pieri-e.^Bafile de r',m'rf
"^'""^^"^'"i
IXFi'.sl'.ih. Selcucie[celebre en 450,] parle des miracles faits par S. Pierre
i.r.p.i.76.c.
Antioche, comme d'une chofe fccuc &c reconnue de tout le
Hierin Gai.i. monde;[ce qui fuppofe qu'il y a fait^un fejour confiderable.ys.
*J
p.i^.c.
j^^^^ j^ ^Ij. nullcpart que S. Pierre foit venu Antioche, ni qu'il
en ait eft Evcfque; con)me il paflc beaucoup d'autres chofes
que nous apprenons d'ailleurs,
Bar.39.510.
'Baronius croit que ce fut par un confentement commun des
Apoft:res,que S. Pierre fut tabli Evefquc de cette ville, qui eftoic
Ja capitale de la Syrie. 'Autant qu'on le peut juger par la fuite de
$ i4|Aa.ii.v.
;i.&c.
l'hifhoirc des Adcs, il n'y avoir encore que des Juifs qui y cuffent
chry.t.i.h^i. cmbralT la foy.'Saint Chryfoftorae crit que S.Pierre
y demeura
qu'il en fut fcptansEvefque; ["flon quoy Non ij;
Jongtemps,'^&:
on
tient
ore^U.ep
il doit avoir commenc l'eftre des cette annc.]'Il ne faut pas
57P-739C.
<Ear.3y.j17.
j-ic^nmoins prtendre qu'il y foit toujours demeur durant ce
temps l, comme la fuite nous le fera voir.[Ainfi il paroift qu'il
ii'a proprement eft Evefque d'Antioche, que pour prendre ur\
foin particulier de cette Eglifc,
non pas pour y refider toujours. Car il femble qu'aucun Apoftrc, hors S. Jacquede Jerufaicm, n'ait eft d'abord entirement attache aucune Eglife parConc.t^-p.sjji. ticuliere,]'Lcs Evefques d'Afie dans le Concile de Calcdoine,
mettent S. Timothe pour le premier Evefque d'Ephefe,[quoiqu'il n'ait gouvern cette Eglile que du vivant de S. Jean, qui y
Pall.v.chry.p.
fajfoit fa rcfidencc ordinaire, ]'& qui en a aufti eft confider
/chry.injo. commc Evcfquc.^'S. Chryfoftome dit que S.Pierre n'a point eft
fc.s,-.p.<;7.e.
niis fur le throne de Jerufalem parccque J.C. l'avoit tabli le
doftcur non pas d'une ville particulire mais de toute la terre.
Boll.ii.frb.p.
'L'Eglife latine fait tous les ans le iz de fvrier la fefte de Te336|Be?i&o' pifcopat dcS. Pierre Antioche, fous le titre de fa Chaire.Cette
Buch.cycl.p.
fcftc eft marque dans les plus anciens martyrologes,'&: dans un
'*^'
Jcalendricr qui femble avoir eft critdcs l'an ^J4. Mais iln'y eft
jj
Coint.5';<;.3S. point parle d'Antioche. 'Elle fe faifoit aufli en France au fixieme
i.
&
&
4o]Boli|Fiori
le
iidc fvrier,
Scr.n.[).47|
ljalji.ex.p.330.
1.
Sacr.n.p. 47.t.
rrimt.c.il p.i8l
All.conf.p.1488.
pour
SAINT PIERRE.
r^ndcj.c.
^*
i6i
les
payens.
Christ
l'an de Jsus
37.
[Ce
ce refpcd la dignit du premier Apoltre, & profiter de cet efprit [de fagcfle &c de pietc,]que nous admirons encore aujourd'hui dans fes epiftres. Il demeura quinze jours auprs deluy;
n'eut pas befoin de plus de temps pour tirer un grand avantage
de fa converfation parccqu'il y avoit trois ans, dit S. Jrme,
qu'il s'y preparoit.'Il ne vit dans ce voyage aucun autre Apoftre
queluy &: Saint Jacque frre du Seigneur,'les autres eftant allez
prefcher l'Evangile en divers endroits de la terre.
Gal.i.v.is.
chry.n.p.sco.
b|Hier.n.p.i64,
&
Gai.i.v.19,
Hier.n.p.isja.
.^ -j >-<- ..^^^ gj '-^^ J....>^^^V.' >J,.,-riJ.....^ !:., i^~i..^ SittiX aiiii3" (Siaiita
W"'r**"'r**,""'r**V"'r*""'i >^"" r^'t^' r*-^^J ISf"^ U-."'" rJ^V- W"'>lKT'"^
S?"'?
i^J..,/-.--.,.,,^^ ,^
Sf^
ARTICLE
S. Pierre frefche dans
le
XXVIII.
Pcntja Cappadoce
Rome.
'c, ^for.de-
l'E^iife de
l'an de Jsus
Chri st
38,
39,40, 4.
^ AiNT Luc
ne nous dit p'us rien de S. Pierre jufqu a fa priJ3 '^ori en l'an 44. A'nfi on peut mettre durant ce temps l ce
que l'hiftoire de l'Eglife nous apprend,] 'qu'il a prcfch aux Juifs
rpandus dans le Pont, dans la Galacie, dans la Bithynie, dans la
Note is. Cappadoce,&dans"rAfie,'aprs avoir fond l'Eglife d'Antioche,
encre 37 & "& avant que d'aller Rome. ^C'cft ce que les hiftoriens ont tir
[
^^
Eua3.c.i.p.7,
^
Hier.v.iII.c.i|
^''-^-<^F-
la lettre
ples.ril
''^'^'^'
SAINT PIERRE.
I5l
L'andeJ.C.
diToic-on, (etvi
i.Cor.9.v.y.
leur avoent,
'^^''
annoncer l'Evangile,
femmes
dans
le fuiviflcnt
Tes
Hier.inMatt. ges,'afn
v-i'.-ja.o.
i.Cor.9.v.j.
Gonft.U.ccs,
^^*"
pour
pour n'eftre pas charge aux autrcs.'Quelqucs Pres ont dit la mefme chofe,[&: il ne faut pas
douter qu'ils ne le fflcnt ,lorfqu'ils le jugeoient plus utile pour
i.Ccr.9.v.i-i4.
Javancement de la foy. Mais pour l'ordinaire,] 'hors S. Paul &c S.
Barnabe , ils ufoienc du pouvoir que J.C. &: la loy naturelle leur
Riz.or.trt p.
donnoicnt, de vivre de l'Evangile qu'ils annonoient. 'S. Gre'^
goirc de Nazianze dit que"S. Pierre fe contencoit de manger par Non
pi^ii.a
jour pour"un foii dc'lupins.
wf,'g.
'
l'an DE Jsus Chri ST 41.
Leo,f:go.p.336.
'S. Pierre enrichi par tant de dpouilles qu'il avoit remportes
^^^'
fur le dmon, entreprit dc l'aller combatte jufque dans Rome :
luy, qui avoit trembl devant une fcrvante dans la maifon de
Caphe, ne craignit point dc s'engager dans une ville, qui n'efloic
pas moins"] 'efclave des folies &: des impietez de toutes les na- &c.
tions, que la maiftreffe de tous les peuples. Son courage fut plus
grand en cette occafion ,quc quand il marcha fur la mer. Mais
ce courage eftoit produit par cet ardent amour qucJ.C.luy avoit
Gr.T.^l.M.c. infpir pour fes brebis en luy en confiant la conduite. 'Il
y alla par
Apofl;res,*qui
pour
la ville de
l'avis
l'avoient
deftin
des
autres
^L^of.iJo.c.^.
p.33fi.
Rome,afin que la lumire dc la vrit fe repandift avec plus d'efficace &c de promtitude, de la telle fur tout le corps aucun endroit de l'Empire ne pouvant ignorer ce qui fepafifoitRomc,
Euf.l.i.c.H.p.
r
deuxime anne dc
'Il y vint^fous l'empire dc Claudc,^en la
''
r^giie felon quelques ancicns,[quiefl: la 4i^deJ.C,lorfque ce
fo"
Kh'riHicrv
ill.c.i.
prince mefme eftoit Conful avec C. C.Tcina Largus,]& en la
deuxime au(ridelai05'01ympiade.[C'eftoitcnvironi5ans avant
Buch.cycl.p. fa morc,]'qui ell le temps que l'Eglife Romaine donnoic fon
n.p.i93.i.a.b.
17.
&
ou CL- lev.
donne pluficiirs comp.ignons
S. Pierre, comme S. Marc,[que nous croyons n'avoir
accompacnc S. Pierre Rouie que dans un fcond vovac;c,]S. Martial S. Apollinaire, & quelques
1.
hu.niij
1.
clpccecie
l'Ois
'Bstoiiius
.i
autres dc cette forte, [ce qui n'eft pas fo[^^c fut les anciens.]
3.
tilre.
Causavoc
cft eue le
fucced des
le
SAINT PIERRE.
randey.c.
i5
"^^^
I-
Peatrpoii.p.3r.
p-3i-43r-^?-ii-
Note
iS.
de janvier ce Boll.is./an.p.
nom de Ja ''- ^l'''imarque dans des
commencement de
la
premire d'entre
elles fous le
&
Romaine.
V^.lgnace
^'-
&
V.Claude
^"'
gercufes
cipa
faifoit
la ville de
Chry.t.i.or.4i.
^q'^}^'*-^^
p.iio.i.i^.
Rom.i.v.s|i(r.
*'^
oroCp.no.i.
b.c|Bai.44.o.
mefme parti-
Rome
en luy en-
ARTICLE XXIX.
Diverfes aBons de S Pierre
.
Aronius
dit
eur Romain,
que
Rome :
Ily
combat Simon
s. Pierre convertit
le
magicien.
Rome Pudent
Sena-
&
Rome
&
i.'BaGiage foucienc la
bjm4.$<?i.
r.Tim.4.v.ir.
mcfme
Bo;!.i9.may,p.
^96.1^7.
Eafn.f.s
.^8,
SA I
T P I E R R E.
Pudencicnnc,
de
S''=
du temps du Pape Pie, c'eft
&r
aprs
ccci,["&: donc nous n'avons aufli rien de
dire plus cent ans
certain,] 'Pour le dil'ciple des Apoftres les Grecs l'honorent le
14 d'avril, avec S. Ariftarque & S. Trophime , en font leur grand
office leur donnent le titre d'Apoftres les mettent au noml^rc
i4
Praxcdc
f.177.3.
MeDxa,Yj.oe*='
i-'n a. j.c.
^'"
v.s.pie
"'^
comme
auili
leur &c.
dcapi-
ter.
EO.z.Tim.p.
s,s..,Boii.p.
'11
paultcftoitfafeinme.
La
Bar.i9.may,b.
tradition
commune
cft
non feulement
rlor.p.697-&c-
p.spB-*?"!
fe,'les
auquel divers martyrologes marquent la ddicace de cette egliplus anciens de tous ont, A Rome la ddicace de la. premire
"^
^^'^f'^
^Tvlsl.
biftk
(jr
Notker
cft
ils
avoient
v.Ij pcrr.de
'^"'"'"*t
affurment des endroits o ils s'aiTembloicnt. Il eft auffi trs probable qu'ils le faifoicnt autant qu'ils pouvoicnt dans les mefmes
lieux, &: que ces lieux eftoicnt confacrez pour cela par quelque
Eiif.l.i.c.i7p-
&
^'"
Hier..iil.c.ii.
cftre le plus
mefme
c.ii|Eur.i.i.c.
cat'fiP^'^r
Iren.l.t.cio.p.
ii5.c.d.
favant
qu'ils firent
amiti enfemble.
Rome
Tert.de an.c.
34P-337.
ThdrtJi.i.i.c.
i.p.iji.c.
V.jij.
&
douleur, &: fc venger du S. Efprit mefme par qui il avoit eft condann.'Il abandonna la Samaric, parccqu'elle avoit dj receu la
("ctnence de l'Evangile,
parcourut les pays o J.C. n'avoit
point encore eft prefch, pour prvenir les efprits des peuples
&
par fcs tromperies, &: les rendre moins fufceptibles des lumires
Boll.19 m.iy.p.
xt.t.{.
t.
dont parle
S. Paul.]
ils
SAINT PIERRE.
L'andej.c;
"
i6j
de la foy. Mais Dieu luy cppola S. Piene, qui le fuivoit Se diiipoitpar l'cciac de la vrit les nuages que ce malhcuicux tall
choit de rpandre parcouc. Nanmoins les conviions les plus
videntes ne l'empefcboienc point de continuer Ja guerre qu il
,
avoir dclare
'Aprs avoir
la vrit.
donc couru
diverfes provinces
il
vint enfin
dljuft.ap.i.p.
Rome
'&:pour fuir
y34.
,V.l note
*'
prefcncc
la
p-^i.bichry.ia
^"^"sp'73yjuft.ap.i.p,
^s.lEuCA.i.c.
'*'^'
^'
'
Euf.p.yi.bi
xhajt^'i''^'''
p.191.192..
j^"^'^'5P-5^-
Boii.apr.t.Lp.
ARTICLE XXX.
y.
N DE
il efi
mis en frifon^
Us CHRIs T
E s
& dlivr.
44.
Agi-ippa,'^que S.
V.ia ruine
jsjuifsi
I.
Luc
appelle
Herode,& qui
eftoit petit-fils
du
Euf.l.i.c.io.p.
"^
''''^
Jo':ant.i.i9.c4.
^l^^'.'^fv.r.
S.
ehr.iJ.a.l>.6.2.c,deTheniotexdehtrJ.i.c.i.f.ipi,d.
des railbns luffifances d'en douter.
Nous examinerous
furie tare de
S.
Auguftin
Simon
Xiij
s'il
ya
SAINT PIERRE.
,6^
AlI.u.v.m.
de
rEcTlifc,&:
ft
melmc mourir
par
frre
V ;i|From.n p.
^(t.i|( h:y.;b.
.-
.p.i4i-c.
Calvifius.
Aa.u.v.4.
Chry.n.h.ifi.p.
i^o.b.c.
fandeJ.C^
de
li
^'^'
S. jeanLl'Evangehlle.]
v.fon tte.
receue des
quieuft encore elle
j^jfj^
jj
ferver les plus petites chofes de la loy, ioriqu'il la violoit par les
Il le fit donc mettre cependant dans une
double chaine,'& gard par feize foldats
d'une
prifon , charg
divifcz en quatre bandes pour fe fucceder les uns aux autres. Il y
en avoit[touiours]deux auprs de luy, aufqucls il eftoit peuteftre
From.inAft.
f.6i.i.
mefmc
attach par
Romains
c. Lap-inAf}.
Clity.h.ifi.p.
a^pi'od
p.i4i.e.
p.i4
'^-
p.Hi.e-
-,
fes
Se d'autres
&
&
p.i43a-
a|i44-l'|i4^d.
Afl.ii.v.<.
&
Cktj.f.z^.
J.
Ce
pouvoit eftrc
la
nuit
du
au ; d'aviiL
i.
v^n^ic.
^'^'
SAINT PIERRE.
167
teux corps de gardes avec une luniicre'que !uy fciil voyoir, )uC~
que hors de la dernire porte qui cfloic de fer. 11 le conduilic
p.Ho-t-
encore le long d'une rue, &: puis diiparuc. S, Pierre qui jufque l
avoit regard cot ce qui le paflbit comme un longe , comprit
feulement alors que Dieu l'avoir vritablement dlivr de la
main du Roy,&: deLla fureur] du peuple, qui s'attendoic[ fe rejouir le lendemain de la vue de fon fupplice.]
'Aprs avoir reconnu o
y.fontitre.
il
eftoic,
il
&
&
&
fyAi?'f.
nous
EuCi..cio.p.
^^^'j'^
SAINT PIERRE.
i68
Jof.ant.I I9.C.
7.p.67S.vs|
Aft.i2.v.M|
^''
pjo
L'.nJei.c;
e"
jofp.fiso.d.
''
v. Urume^^^J"'"-
&c,
v-'aruint
des Juifs,
ARTICLE
XXXI.
MarCf
l'an de Jsus
chry.inAft.il.
1 .p.i44.e.
Christ
44
jusq^es
jc
Thdir.cp.j.p.
''
Conc.t.j.p.49.
^^-
i.Pcr.5.Y.i3|
^"'l-^'^-'^.f
c.8;Occu.n.p.
5z6.a|Eft.n.p.
i.Pcr.4.v.i/;.
n'avoir
Marc
* 5.^.i5|Eur.p. J'cuil
p.418.'.
j.p.i.i.v.i.
commenc "qu'en
Kome[dans
avant que S.
v.5.PjuI
'~
ce dernier voyage,]
qui l'accoiripagna
en
an 49.]
duPont, de
la
Bithynie,
SAINT PIERRE.
L'*ndc].a
'^'*'
&
de
Galacie , de l'Afie
,
Juits
convertis
particulirement aux
nie
de
la
la
,
i6^
Cappadoce.
'Il
l'adrefTe
provinces,^ quoiqu elle parle aulii aux Gentils qui avoicnt enibraire la foy, ''Quelques Pres l'appellent l'epiftre ceux du Pont,
Euf.i.j.c.
4.p,
73'>|A[li.fyn.
l.pet.p.ji.fi
Eft-'b.p.ii5o.
&
V.S.Paul
14.1$.
NoTB
31.
&
Cifunmh.
i-^zs-f.
'k'^^txllT'
&
d'Alexandrie,
court que
les
^Tr.^h-^''^'
.iii.c.i.
Athiyn.p.
parler peu.
PEufebe nous fait faire cette reflexion, que comme S. Marc oChry.inMatr.
que ce qu'il avoit entendu raporter S. Pierre, il ne ''4-p.3.a.
parle point de ce que J.C. dit l'avantage de cet Apoftre aprs urdm!uc!*
qu'il l'eut reconnu pour le Chrift & le Fils de Dieu,[&: ne dit p-i"
n'crivoit
point non plus qu'il ait march fur les eaux;]mais raconte fore
au long fon triple renoncement parceque S. Pierre racontoic
;
tout le
mes
monde cette
faute qui luy avoit fait vcrfer tant de larau lieuquHl ne parloir pas des chofesqui auroient pu luy
H'tfi.
Eccl. Ton), l.
Eur.p,n,
p.iio.I,
SAINT PIERRE.
70
Epi.fi.c.ff.p.
4iS.3|Hier.v.
'S.
Marc
L'andcj.c,
le
Suet.l.j.c.ij.p.
544-
B*r-43-$ij.
*Epi.p.4iS.a.
Ci.ftr.7.p.7(j4.
^^'^'
Bar.ji. }.
Aft.i?.7.i.
fi-Ji-
Orof.l.7.c..
p.iio.i.b.
l'an DE
al.tT.j,
ti:
CaU.T.i.
M.>.
Jsus Christ
comme
p-777-fAft.ii.T.io.
Chry.n.b.}7.
p.}i<s.b.c.
Ai.i7.v.i.cc.
qui eftoient
v. s.Paul
Concile dont nous parlons.]' Nous avons dans les Ates ledif-^"^*
cours que S. Pierre y ft pour empefcher qu'on impofaft aux nations le joug de la loy, que les Juifs mefmes n'avoicnr pu porter :
&"fonfcntiment ayant eft appuy par S.Jacquc, fut embraff &c.:
par toute cette aflemble de Saints, comme la volont du Saint
Efprit.'S. Paul qui eftoit venu ce Concile pour y dfendre la
libert de rEvan2ile,'expofa en particulier aux principaux ce
qu'il prcfchoit.' Et les trois Apoftrcs reconnoiffant que Dieu luy
avoir confi l'apoftolat des Gentils,
Cliry.inGal.
yi.
confiderez
A<^.ij.T-7.&c.
un Chreft.
comme
&
&
v.s.Paul
^'^
SAINT PIERRE.
l-ft
5>J
ARTICLE
Saint Pierre
XXXII.
cjl repris
par S. Paul.
Gal.i.T.ii;
auflivenu, &mangeoitavec les Gentils [convertis,]vivant comme eux, non comme les Juifs/ fans s'arrefter la diftindion des
viandes prefcritc par la loy.'Mais depuis cela quelques Chrtiens
'
AiNT
tJacDlx).
^Ainfi
il
&"ebranloitladifci-
Gal.t.r.ii.u>,
14.
Eft.n.p.jo.r.
Gal..v.u.ijl
Chry.t.5,h,S4,
p.7i8.e.
Grcg.in Ez.h.
i8.p.ii94.a|C.
Lap.p.4i,i.a|
Aug.raend.c.f.
p.5.i.c|adConf.
C.ll.p.l0.1.C.
pline de TEglife,
t GaJ,i.v.i4,
effet
]^
Car
tous
les Juifs
libert
de
la foy,
Aut.qu.55.p.
'b.
Chry.t.j.h.
tf4.p.7i8.d.
Gal.i.v.13,
& Saint
Barnabe mefme s'y laifloit entraner avec les autres.' Mais S.Paul V.14.
voyant qu'ils ne mar choient pas flon la vrit de rEvangile,'& v.ii| Eft.n.p.
50.I.
que S, Pierre faifoitune chofe quimeritoitd'eftre rcprife jilluy
refifta en face,'& luy dit devant tout le monde qu'il avoit tort Gl.i.v.t4.'
d'obliger les Gentils par fa manire d'agir" vivre lelon la loy des
Juifs. 'Il^le reprit devant tout le monde , parceque les autres Aug.B.in Galj
t.p.>4Sob.
ayant pris part fafaute,ilvouloit les gurir tous en le reprenant.
[Il favoit d'ailleurs que] S.Pierre avoit une charit [&une humilitjaffez ferme, pour agrer tout ce qui eftoit utile au falut des
mes, pour fouffrir,
mefme avec joie, d'eftre repris "par un
autre qu'il pouvoit regarder comme audeffous de luy,[&: qui
avoit perfecut l'Eglife pendant que luy rctabliffoit par fon
courage &: par fes miracles.]
'On vit en effet alors combien S. Pierre avoit profit des fautes Ofi.inJo.g.p;
38i.C.d.
o il eftoit tomb au temps de la Paffion. Car il receut avec un
flence paifible & modcfte la reprehenfion de S. Paul.' Il ne prc- Cyp.ep.7i.p;
&
178.1.
'Quelques uns croient que tout ce qui fuit dans S. Paul jufqu'a h fin du chapitre, font encore les
paroles qu'il du alois S. Fieixe. [ U femble nanmoins diiEcile de le due du yeifet 27.]
t.
Yij
fi,0.p.;Si.>'^'
SAINT PIERRE,
172.
L'an de j.c,
^Ta primaut
"*
,
meprifcr
Grcg.inEz.h.
i8.p.ii94.c.
b.
b.c.
'
&
Conc.t.4.p.
"^^
Gdf!
t.j.p.ii.b.c.d.
/ng.B
ep.Tj.
chry.f.j.b S4.
p./oJ.c.
Aug.ep,8i.p.
*''* '2'
&
&
<
&
l'en avertir,
/.
2.
ui
fKiCUirat
t,-.r,
AiiR.r.jc.p.
ofii.
ulejut
et
feyifit.,.iiui ill.inmnfucludo
qmei amim
3.'Lthcr.i [cArilai]
SAINT PIERRE.
L'andcj.c.
^''
17}
le
premier de tous
les
Apoftres par
la
dignit,
le
fuil ^'creVin ez
ii.is..Mij4.e.
^"-
'
64.^.71; .710!
Alex.r.i.p.74i.
&
ARTICLE
l'an
[X'^N
fi fcondc efijhe
crit
jufques fa mort.
Rome.
deJesusChristjz usq^'en
fait
y^^ temps
'"^^"
XXXIII.
Conc.r.i.p,
depuis ce
en peut dire en
S. Pierre a fait
Ce que l'on
de J.C,
^4.
&
&
iij
SAINT PIERRE.
174
L'an<e]G,
tions, pour
Iir.5S.ji.
S*-
c'cfl:
luy qui a
donne
''"''''**
l'A-
'Mais
il
cf certain qu'il a
Non
jf.
s js,
^^^ qu'aprs S, Paul. ^11 femble flon Ladance, qu'il ait fait un
La.perf.c.i. voyage Rome " en 58, &: que le fruit qu'il y fit par Ces predica- v.Unote
'*
P-5tions &:par fes miracles, fut une des caufes de la perfecution
Euf.l.3.c.ii.p.
que Nron fufcita contre l'Eglife [en l'an 64.] 'Il en fit apparem8S-S7nient un autre Jerufalem en l'an 61, pour lire [&: pour ordonner] S. Simcon Evefque de Jerufalem.
l'an de Jsus Christ y.
3on.i}.v.36|
'Le Sauveur &: avant fa mort , Se aulTtoft aprs fa refurredion,
"p avoir prdit S.Pierre de quelle manire il devoir glorifier Dieu
f';^7 p'^^
in jo.h.u4.p. daus fa vieilleffe &: qu'il le fuivroit un jour jufques la mort de
^^ croix.<^Il luy revela[depuis]quand cela devoir arriver, ^foit en
r'i.Pet c V
WLeo,f.so.c.5. luy marquant fort longtemps auparavant, comme S. Lon le
P-337.
femble dire, combien il av^it encore demeurer fur la terre j
Eft.i.Pet.p.
/f^jj en l'avertiffant peu avant fa mort qu'il en fortiroit bientoft,
*Bar <7
fi
4.
i>
comme la
i.rcr.i.v,i4.
V.11.13.
&
v.T.
Eit.n.p.1105,.1.
z.Pet.j.v.i.
Eft.n.p.1103.
on
p.iteq.
'
'i
fortes
Prorp.prom.1.4.
c.:.p.n6.
<Aiig.t.4.B.p.
I.
& prophtiques.
l.i
nomme
Vefiflre
aux Gentils
attribu S. Aupuftin
mii';
**'
'
&
dans
le
fermon de taUeljfm
c. ^.
Afiicain du V-
ficel,
SAINT PIERRE.
randej.c,
J'-4'
17;
breiax.
NoTB
37.
rang des Ecritures canoniques 'ce qui yenoit de ce que quelques uns , comme Didyme, la croyoient corrompue =& d'autres
:
Euf.i .cu.p.
-^'^^'^^
D.dy.f/i.petP**-^-
'"'^^ '"'
la
'
ellepouvoit venir de
la diverfit des interprtes dontS. Pierre fe fervoit , n'ayant plus
alors S.Marc auprs de luy pour la compofer.'Aufli cette raifon
n'a pu empefcher que l'utilit qu'on retroit de cette lettre ne
'^'^.
O"-
Eft.z.Pet.p.
q.n.p.^rb?"'
Euf.i.3.c 3..
^i^-
[Comme Dieu
l'autoritcdeS.Athanafe,] 'qui
'mKtiTi%.
Atli.fug.p.7r,
'^
fouffriflent le martyre
s'eftoient
&
I
Note
jS.
P.411.41J.
SAINT PIERRE.
fndej.c
!76
avoient apprlfes de J.C, donc l'une rcgardoida ruine prochaine ^^*^'
que mefme ces prophecies furent conferves par
des Juifs,
cric.'Quclques uns croient que cet crit ell celui que l'onavoic
&
rearr:rofl.p.3}
'^*
autrefois intitul
fait vers l'an
Laa.perr.c.i.r.
^'
'L'arrive
gio"- Ses prdications &: divers miracles qu'il y fit par la vertu
la puiflancc que Dieu luy avoit donne, y firent cmbraflcr la
&
juftice
S<:
P-3-
Al^.or.R.p.us.
S^p.iTO^l^k.l.
clem.adfor.i.
puret. 'L'envic
5?-?3-94-
mporter
la
faire
ARTICLE XXXIV.
Simon
Max.TJi.H
p.
Fi'li.c.if.p.
*-p-
*'
^"''
t.b.
^ biAug.pCs.p.
Arn.u.r5oc.
(iAmb.liex.1.4.
'!'"',D^* o
Arn|Bar.<8.^
i7-io!i.
yr.cu.
(5.pi4airhd,;|
Max.TIPlul.
/Cyrii|Su!p.s.
^!.;'|A;n.
AlDid.&ccreri.
k Ar'nl'vijx Tl
le
/-
''
^'"^^"^ l.z.p.so.e,
''^''''
S.
CytiHc de Jcriifalcm
hift.cccl.i.2.f,i.s,^Aiailixdo:e.
6c 9
^^"'^p..7:.d:'"
iMn.
Court
eiit.if.ti.S4..a.b,
de Pclufi
/./.?/.
<!.
Ambroifcj
hexa.l.4^.f.S.p.S7-<t,
S.Subic-
f^.^-j.i/.Theodorct hAr.fi>b.l.t.c.'f-'9i-i\-^foJo!.
[Il
SAINT PIERRE.
L'andcJ.C.
si-64.
177
fen3J3ie
'
'
nement
Ce convertirent.
fih'dn.hiu
8Baronius entend de Simon ce qu'on lit dans Dion Chryfoftome,t^e Neron'r.ourrit longtemps dans la Lour un homme qui
"^'P'?^^
hr.or.u.
l'air. '^Sutone
''^
"
&
o
X.
l'on
prerendoit que
pai le
tomme
les
HiJl.Elcc.Jm.I.
fait attir.
"^P'**'
SAINT PIERRE.
i7
*''^'
ils
i.eiEaf.n.p.33i.
fecours donc
Dieu
Cotel.ap.n.p.
genoux
randcK.
le
^""**^'
ils
du fang de Simon,
ce qui
Ce dit
de
poftif pour le
ARTICLE XXXV.
S. Pierre firt de
Rome, oh f.C.
De S.
Amb.fifiS.p.
loo.i.k.
le fait
Procejfe
&
S. Martinien.
Simon,
comme
durant
la nuit.
Non
&
&
Et
il
eftoit
dj la porte de
Rome,
jj,
lorfqu'il vit
t.
rruiAdo,i4.
"gjjgj,
Aft.h.8.p.i<8.J.
&
' 'S-
fait n.ettie
lej
SAINT PIERRE.
L'andejc.
45).
^' P^ii/il
s Paul
^^
difficile
179
de ne pas croire que fa dernire prifon a
dur un an entier.]
l'a
o T E 40.
'On
ncnusjam
menfu.
aflurc
N DE
que ces
C H R I s T " 6.
de
Sur.z.jul.p.i/.
&
perfonnes de tout ge de l'un 6c de l'autre fexe. 'Les martyroloplulleurs autres difent que ces
ges d'Ufuard , d'Adon ,
47 per(onnes fouffrirent tous le martyre par ordre de Nron , &: mar-
&
quent
leur fefte le 14
N*TB
41.
de mars.
Martinien remportrent la
une hiftoirc de leur martyre, ["mais qui
S. Procefle Se S.
I.
Boli.i4.marsj
P-343-
Sur.r.jui.p.17.
vioi.p.6^o.6^t.
les
Prxd.c.s^.p.
''**
&
&
l'an 170.]
m
^
-,
I.
'Les martyrologes de
Sent Jcrome
may;
Itanflation.
le clbre
Te tullicn.
ij
SAINT
L'andeJ.C.
PIERRE.
8o
*^'
vcnoit fouvent leur cglife, pour l'alTurer qu'ils prendrolent foin
d'elle fa mort, en l'allillanc de tout leur pouvoir;
que cette
dame en eftoit devenue encore plus applique qu'auparavant
la prire. Il exhorte cnluite les Fidles recourir ces Saints,
&
&
Bar.t.jiil.l>
ARTICLE XXXVI.
Martyre de S Pierre : Son corfs
.
Hil.deTrin.l.
Pejrf'poit
p.
4,1.
J.
qu'il le foufrit
qui en
ait
Rome, [fans
&
Aug.injo.ii.
?x^'^
a.b(cp.iio.c.fi.
p.111.113.115.
trouv perfonne
'Il
"^'
enterr au Vatican.
joan.ii.v.i8.
'
efi
cette crainte par laquelle cet Apoftre&les Saints les plus emi-
ont reconnu leur infirmit, leur a fervi glorifier davantagc la puiifancc &: la mifericorde de Dieu.'^Car la gloire des
"^"^fy^s fcroit moins grande fi on pouvoir mourir fans quelque
isiIV'i?^?8i9.e.f.
peine ,
mefme fans une grande peine. '^S. Pierre alla donc la
P -so-p^si- mort en le voulant,
ne le voulant pas. Il euft voulu ne pas mouj
rir mais il vouloit aller J.C, mefme en mourant , puifqu'il n'y
Grcg.injob.i. pouvoit aller que par la mort.'Ainfiil fouffrit la mort avec reji.c.i6.p.sii.a.
pugnance &: avec crainte, & nanmoins avec joie, parceque ce
chemin pnible n'efloit que pour aller au triomphe,&: un royau-
*pf.30.p.<5j.i.
liens
d-
&
&
me
Bar,s.8.
ternel.
T>ruc).dcM.ii.
P"''^'^'
&S.
'On
montre encore
4t.
4}.
p.AU..r
is-i
Laa.pcrI.c.i.
p-
[Nous
L
rparlerons en fon
lieu
du martyre
de
;
S.
Paul.TPour
J
S.
L'andej.c.
**
j
*.cr;c^ABirf?;.
NT
E R R E.
i8r
il
N,r.beat.s.p.
s.u-^-IEuf.i.^.c
ibiEuCof .4
n'.
p'o.i4oJ
/a.p'J^s\'^^
ciuy.mcicn.
^fttsl'^6'
avec des doux flon plufieurs Pres. *^Tertullien dit qvx'il y fut li a Amb.mjob..
avec des cordesi^Et on croie que l'on peut avoir fait l'un l'autre. ''^''z-P'-if
["Le 19 de juin fut le jour auquel S. Pierre
S. Paul glorifie- ipr.iis.p.1079.
rent J.C, l'un parla crcix, l'autre par rpe,]?auquel ils confa- glThdn.dc
auquel ils l'eleverent "ugxlo^j.ap.p.
crercntpar leurfang l'Eglife Romaine,
audelfus de toutes les villes du monde. ^>Deux faintes femmes 33s'MArcl.p.
nommes BafililTe & Anaftafie eurent foin de leurs corps flon ^^1'
&
Note 44.
&
&
pour ce fujet,
mains coupes,"& avoir
d Aft.p.i4S.b|
<^'^'7-l;^'j3o.
d autres tourmens. Les Grecs, & les Latms a leur u-nitammoire le i^ d'avril,' ou le 17
/ flon quelques
^
^
de car.p.6S9.d|
tion, en font la
;
Vires.
S.
Aug.f.i;3.c.4.
p.i046.d|ArcL
pjjj
Grgoire dit
qu'il eft
les
Apoftres
* Tert.fcor.c,
&
jb
grande quantit
de Rome
d'clairs
i^i.
&
h}-
^c.
chemin d'Oftie.
'Baronius raporte une epigramme du Pape Damafe, o. il eft dit
que S. Pierre Se S. Paul avoient autrefois demeur aux Catacombes ;'&: ilfemble qu'on fift encore en ce lieu quelque folennit particulire de Saint Pierre au milieu du IV. fiecle.[Il peut
eftre aflez probable, que lorfque l'on eut retir des mains des
Orientaux les corps des deux Apoftres ou quelque temps aprs,
t.'e-pcd^ifitiii^ , dit
S. Atlanafe.[C'c
.2
iij
Br.384ap.p.
il'^"2''-+-?-
Buch.cyd.p.
^'^
SAINT PIERRE.
St
Pierre,
Pliii.ieg.p.io'4ci
'
p.i4f.
B^ir^lTi.t^.*.
Ang.f.istf.c.y.
& le
**'
^^^^^.5^ ^^^
Caius ap.Euf.
il
.r.app^i?.
""'''"*^-'l
comme
L'andcJ.Q
certain que
'^'^'
cThdt'.ep.ns.
p.sSj.b.
Mabi.it. it.p.j.
Urbain V,
buft:es
d'argent
faits fous le
Pape
ARTICLE XXXVIL
Du
Het.v.ill.ci.
chry.i.Cor.h.
i5.p 741-
,7.ii)|Bar.5.
rfchry.i.coi.
p.74i.<l.
'T
Aug.ep.ji.p.
rejpeff qu'on a eu
jjj
Cefars,
On y leva
des bafiliques
magnifiques que les palais des Empereurs , &: o les peuples accouroient avec plus "de zle
de rvrence. 'Les Empereurs "^^nef^^^s vcnoient prier avec refpcdau tombeau de S. Pierre &:
de S. Panlj^'^ ils reconnoiffoicnt au milieu de leur grandeur &:
de leur puiftance, qu'ils avoient befoin d'avoir pour interccflcurs
pour patrons un pcfcheur , &: un pauvre faifeur de tentes ,
encore qui ne vivoient plus. Quelle eft donc, dit S. Chryfoftome, ee
&
&
&
chofes
Gr.T.gl.M.c.
^r'^^^'^A-
plus
'S.
fi
grandes k
Grgoire de Tours
fait
une defcription de
l'cglife
de Saint
grand auure qu'il s'y raifoit beaucoup de miracles : '& w en raporte quelques uns,
Aug.f.z98 Cl.
de leur mort eftoit connu de tout le
'Le jour de leur feftc
fort folennel Romc^^Il eftoit
VqIT^TII rn^ndc.gll eftoit forr clbre
^Auq.coiiiii.J. clbre auff dans l'Afrique, quoiqu'il ne le fuft pas autant que
''Oj-'*^-^! S. Auguftin l'euft fouhaitc.'C'eftoit un jour d'nflcmblc dans le
^
Pont,^(Si: dans les extrcmitez del Syrie,"que l'on celebroitmcft.15 p.iSis.b.
/C.14.1.
&
&
'
P'44!
<>jMoi^,
SAINT PIERRE.
185
me,
& aufquels
il
dfend de don-
'
'
'^'^ ^'
&
&
&
&
&
&
&
&
&
Pierre.
[S.Pierre eftant
SAINT PIERRE.
i84
Ruf.inHier.i.i
Th
er viii
ciir|Biich.cyci.
^'^^-
dc
'
v. s.cie-
mentji.i.
,,'5 ts'a?,
ARTICLE XXXVIIL
HoHnenrs rendus aux
Chry.i.Cor.h.
i.p.74 741Procacd.i.i.c.
4.p.i3.a.
'^'"'Onstantin
baftit
&
fembloit qu'on ne
le
^-_
nom
Ces
fe mettoient
quel onded'oit, & Uieuy
comme
opcroit
mefmes
^?-S9-
les egliles
miracles que
"'"'^'*'"-
fi
les
enflent cftc.
Cr.T.gl.M.c.
jr^
regnoitdcflors fous le
3o.p.i67.c.d.
l'an
djGreg.i.j.fp.
^^Apoftres, dans le vellibulc de laquelle les Empereurs tcHoicnt honncur d'lire enterrez/Mais il n'y en avoir point qui
portaft en particulier le nom de S. Pierre
de S.Paul, jufqu'au
rgne de j uftin I, fous lequel Juftinicn fon neveu en fit"baftir une.
Conc.t4.p.ijij. 'Il
c.d.
les
fandifiez pcfoicnt
Cteg.U.tp^?. s^
'
.S<:dc
t
de
nuravlcs
SAINT PIERRE.
miracles &: de prodiges terribles dans
iSj
les eglifes
ils
rcpofoienr,
&
demande
Conc.t.^.p.1515,
'^
Apoftres,
aulli
cela fe pouvoir.
rompre une.
'Aulfi le fer des
dans toutes
les
eglifesdeJ.C,
tourmenr mefme
doute particulirement Rome]celles dont il n'avoir cfte decharg que par la mort , ou pour eftre arrach la croix. 'Mais
Araror tmoigne qu'on y pollcdoit auffi dans le VI. ficclc celle
dont Herode l'avoir fait lier Jerufalcm ,&: dont l'Ange l'avoir
delivr.'S. Chryfcflome'Temble fuppofcr qu'on les avoit de fon
temps &: fouhaircr de les pouvoir aller voir.'^Il y avoit" Rome
une eglife de S. Pierre aux Liens des le V. fiecle au moins. 'Er il
paroill que ccrte cglile ayant eft ddie le premier jour d'aouft;
Si3.\,U.f.6^o^
chry.in Eph.
hf.-P-si?^.
mefme
foir
depuis
c'efl
ce qui a
fait faire
ep.sjs.
ce
jour
l.\
la fclle
SAINT PIERRE,
i6
Boll.raiy,t.i.
P'*''"
nrer.
Gr.T.gi.M.c.
iS.f.o.
p.isisur.ij.ap'.
vie
vue de toute
la ville.
ARTICLE XXXIX.
Calomnia rpandues
Nplir.l.i.c.37.
a Bar.S?.^
31.
Euf.l.7.c.is.p.
*^^''^"
Aug.conf.i.i.c.
lo.p.ii.z.b.
>.
civ.l.iS.c.t}.
p.i4o.i.c.d.
contre S. Pierre
Ecrits qu'on
liiy
afuppfez.
x^ ^
&
pi.o.c.i.
P.139.C.
c.ii.p.H.b.
*i5.ii.p.i3si.c|
SAINT PIERRE.
livre intitul
Clment.
'On l'a
fiiovM-
Les voyages de
S. Pierre
fait fous le
nom
187
de Saine
un ouvrage"de
la Prcdication,'&xin autre du Jugement.^On croit que tous ces
liecle par le
livres oeuvent avoir elle compolcz dans le fecoiid
"
r *
fL
J
J
-n.
nicfmc impoiteur dont nous avons encore une grande hiitoire
de S.Pierre attribue S. Clment, fous le titre de Rcognitions:
& cet auteur y paroift plus habile dans les piincipes de la philofophie que dans ceux duChrifl:ianifme,[dont l'un des premiers
eft la fincerit , furtout en matire de religion c l'amour de la
eftoient fes Actes, fon Evangile, fon Apocalypfe,
Eua.3.c.3.p.7;
^|W'"--'ii.c.
Hier.v.iii.c.r,
P'-^^f
Cotd.ap.n.p,
'
'^
3^3.3.
vrit.
Ce
Eur.p.7,.a|
^'^'^
qui
eft
certain
c'efl:
&
mefme des
chofcs qui paroifTent hrtiques, '-^On lifoit encore cetApocalypfe dans quelques Egliles de la Palcftinele jour
du vendredi faint au V.fieclc, quoique les anciens l'euflentre-
porte
V. Siint
Heimas.
I.
Euf.i.s.c.H.p.
ci.exc.p.soi..
^ISo7.i.c.d.
'
i\y^ix.'
comme un ouvrage
H'"-P--i-d-
Bar,44.4ff.
Ofi.ir.jo.t.14,
P-^"-'<-.
& en
parle Laance.
f
Cl.ftr.i.i.^.p
557.'^9o-3i;-
i.sos.i.b.
f Peaif.poft.p,
^S. Scrapion qui eftoir Evcfque d'Antioche [vers l'an 200,] ItL'^^,'^^,^'
permit pour le bien del paix dlire dans l'EgHfe de Rhoflc[en Eur.i.6.c.u.p,
^^^"^
CiliciejTEvangile de S.Pierre. Mais ayant appris depuis que l'en
s'en f?rvoit pour appuyer riierefi dcs^-Docetes, il le lut ,
reconnut que quoiq-ie laplufpart des prceptes de ce livre fuf'cnc
bons, il y en avoit nanmoins de faux
de mauvais. Il en fit donc
un extrait &: une rfutation, qu'il envoya l'Eglife de Rhoffe,
(^
t.
&
&
Tenrfoii
/aite
i-s le
Aa
il
SAINT PIERRE.
i88
p.i^.c.
Thdrt.h.I.LC.
*'^^-
en attendant qu'il y pull aller luy mefme.'Il dit entre autres chofes que ce livre elt apocryphe &:faux, parcequenousnel'avuns
pas receu[de la tradition de rEglile,] Les hrtiques Nazarens
fefervoient de cet Evangile. ^Oriwene en raporte quelqucchofc,
[llya aiuuementplus de lujetdes ctonner de ce que]S.I(idore
^e Pelufe allgue les Actes de S. Pierre comme vritablement
..
^.r.i.p.ij.j.
h Hi.p.l.i.ep.
cDuPin.p.u.
&c,
Ori.prn.pr.
p.666.c.
Naz.cp.ifi.p.
^''^^-
or.i7,n.p.fi84.
dor.ie.a.yyv.
671.3.
01.1 .p.i4.
^'a '^b'b^^
j.p.sj.
BoB3,lit.l.i.c.
fcp p^M
^Cotcl.jp.n.
p-343-b.
ARTICLE
De
XL.
- de quelques antres
S"
quon
TetroniUc
De
difJ^Us de S. Pierre.
'""'^''--r-
h uf I..C.Z3.
P.190C.
''
ce qui
fe
courume de clbrer
1^"^
Bcd.iiAnc,.!.
5-cii.p.H
du VIII.
On
ficcle.
47.
4s,
SAINT PIERRE.
nom de
ig^
prenant tant de
irifiihs.
S.
tions,
KoTB
49.
eft:
&
y,-
eftant
ou corrompues ou abfolu,
ment fuppofees.
Nous avons remarqu " l'entre de ce difcours,]'que S.Pierre
avoit eu la confolatioii devoir fa fjmme fouffrir le martyre pour
animer luy mefme. ^ S il a eu des enfans, comme
quelques Pres l'ont cru,[rh!fl:oire ne nous en a rien conferve.]
^Divers martyrologes du IX. fiecle, & le Romain, parlent neanmoins d'une S'^^ Perronille vierge, qu'ils difent lire fUc de S.
Pierre. Les ales de S. Nere &c S. Achille en racontent pluJ.C, Se de
l'y
<=
fleurs chofes
qu
Pierre, qu
il
fille
d'une
de
Bar.s^.^iic!.
'^'7-p-73'5b.cj
'^^'^"
loi.b!^
<'Ci.ftr..p.44j.
}^j,'J^'^i^qJ'
ii7-p-i42-b.
* ^^'-3'-m-iy.
c u.iay.p'.io,
S. Vil ly.t.e.f.s^.^A,
il dit que cela eftoit dans les criManichens. C'eft pourquoi 'cette Bar.9. 33.
hiftoire eft fort fufpccte '&: les actes de S. Nere & S. Achillc ^>-.i3.
ne font pas fort capables de l'autorifcr. 'Qu^e ce qu'on dit de (!9.33|Flor.
fa mort
de la recherche qu'en fie Flaccus pour l'epoufer , eft ?>*''vritable , il y a apparence qu'elle eftoit plutoft fille de S. Pierre
par lagrace que par la nature. Son nom fe trouve mefme dans les
martyrologes qui portent le nom de Saint Jrme dans ccIuL
de Bede , de dans plufieurs autres anciens , fans qu'elle y foit
appelle fille de S. Pierre.
'On faitfafeftele3i de may. Il y a eu autrefois auprs de Rome Boll.^r.mjy.p;
un cimetire &: une eglife de fon nom fur le chemin d'Ardea '^-^'^^^
le Pape Grgoire III. y tabUt une ftation.'On prtend que le a.c
Pape Paul I. en tira fon corps, &: le mit en l'eglife de S. Pierre,
fit
&
&
Aa
iij
SAINT PIERRE,
i5)o
^
cf.
'o
il
a cft
Se
r-4it.
p.4ii.d.
Ugb.p.15
33.
B.^r.3.aut:..^.
<ugi.p.ii.:.
Fcrr.it.r.4SH.
Boll.3.apr.p.
*^'
b.c.
p 137-143-
de
ici
S. Pierre,
donne
cette qualit S.
pi375|:oiii3y,p.5ofl.c.
Mcn.p.sr.
Boil.j.apr.p.
^^'
'
p!or.p.4Tv.i.
Boiljo.jan.p.
J0}i.a|ii3.c.
ii}.r|Sic.faii.
* BolVi
a|iij3.c.
lo-i a
'
&
f^iit
lafcftcdi
SAINT PIERRE.
Samtle 30 de janvier
v.s.Denys
4^ia[is:.
Se
Curanmon le
loi
18 d'aouft.
font trouvez
Rome dans la dernire
Paul, [qui
anne deleur vie.J'Adon, Ufuard, &C les autres martyrologes du i.may,p.44r.
IX. fiecle, difent en gnral qu'ils ont cftc ordonnez Evclqucs a. ^^''^'
Rome par les Apollrcs, Se envoyez prefcher enEfpagne.'Lcir ^?.
hymne dans le brviaire Mozarabe n'en dit rien de plus.rAinfi
ils pourroient bien avoir feulement elle envoyez par les Papes
,
ou enfemblejOu feparmenr.] 'Cette hymne qui cite pour garant p.44i.c.
l'ancienne tradi:ion,'&: les martyrologes du IX. fiecle, font ce p.443.b.
qu'on en a de meilleur '6c de plus ancien:[&: nous ne prtendons i.fcb.p.si.i3.
pas mefme rpondre des evenemens allez peu probables qu'on
trouve dans ces monumens. Ainfi on n'a rien de l'hiftoire de ces
Saints qu'on puiffe dire cftre tout fait certain.]
'On ne leur donnoit en ce temps laque le titre de Confef- r.may,p.44i;
feurs,''& leur hymne ne dit point qu'aucun d'eux ait eft martyr. K"
'Grgoire VII. dit nanmoins en 1074, qu'ils ont confacr par e"b.p.7.f,gb.
leur fang les Eglifes qu'ils ont fondes '& la plufpart ne roan- i.inay,n.443.
quenc pas aujourd'hui de les traiter de martyrs. "^On a mefme ^^,
trouve ou rait des hiltoires du martyre de quelques uns d eux.
'ce qui n'empefche pas que les EgUfes de Tolde
de Bur^-os i.may,p.44i.
'
&
&
nran6),S:
'^'
i.
&
r.
'
'
'^''^'
&c.
'
SAINT PIERRE.
i5)z
<
ccre"d'Orenre[dans
trs tranflacions
de
la
Auricnji.
de
s'aircftcr.]
SAINT
PAUL
APOSTRE DES GENTILSARTICLE PREMIER,
Naijfance^ ducation de S. Paul.
AINT
Rim.it.v.!(
Philip.^.v.f.
de
la
Paul
cftoit Juif,
de
la
race d'Abraham,&;
p.ii9j.f.& alibi,
Cen.49.v.7.
fant, qui au matin enlvera fa proie, &: au foir partagera les de-
Ruf.ben.l.i.
p.i4.a.
^Chryxf.h.
30.p.i67.e-
commune que
l'on
don-
Notb
i.
grec.
A-^.i3.v..i(S.
Rom.itf.v.7.
T.ll.ll.
'Son pre eftoit de la fecle des Pharifiens. Il avoir une fur &:
un neveu. 'Andronique & Junie,[qui pouvoient cftre des 70 DifGiples,]'Hcrodion qu'il faluc dans l'cpiflrc aux Romains, Lucius
PhiUp.3.v,j.
[qu'on croit eftre S. Luc,] Jafon, &: Sofipatrc dont il parle dans
la mefme lettre, cftoienttous"de fcs parens.
'Il fut circoncis le huittieme jour d'aprs fa naiffance, [flon
Aft.j,v.i.4.
Note
Nom
A<ft.ii.v.59|
11.V.5.
WD.Chr.o:.34.
P4H.C.
Aft.li.v.17.
xg.
/Dio,1.47.p.
341. a.
iP.345.d.e(App.
b.av.l.4.p-3ic,
pole ou la capitalcj^de fcrte que par fa na' fiance il eftoit citoyenRomain. ^Car ceux de Tarfe qui avoicnt toujours eu beaucoup
d'aftcdion pour la maifon des Ccfiirs jufqu' donner leur ville
le nom dcjulioplc , caufc de Julc Ccfar, gayant extrmement
fouftcrt durant queCafruis,run des aflaflus de Ccfar,cftoic maif,
1.
fc
l're
commuiK.
c.
tre
i.
3.
4.
SAINT PAUL.
tre
de
l'Afie,
193
en commun qu'en particuUer;'Augufte fe ciut oblig de les rccompcnfer de leurs pertes, &c de les favorilci.- autant que CalFius
les avoit maltraitez. Ainfi il leur donna des honneurs, des terres,
des privilges, &: d'autres avantages confiderablcs,'entrelefquels
D.Chr.or.34.p;
4'-<=-'^-
>pinh.I.j.p;
^sy.
de colonie libre, &: de bourgco-fie Romaine.
'Strabon remarque que ceux de cette ville fe portoienc extre- Strab.i.i4.p;
mement aux lettres &: aux fcicnces,
qu'on en voyoit beau- ^73-icoup fortir de leur pays pour aller tudier ailleurs. 'Il y avoit enAa.s.r.j.
effet plufi:urs Juifs de Cilicie JeruC^lem , &: il femble mcfme
qu'ils y avoient une fynagogue.'C'eft de cette manire que Saul Hier.v.ili.c.j.
fut envoy par fon pre &: fa mere Jcruralcm,3oii il vcut des P-'"*^Ion premier age,[Dieul ayant tire de bonne heure d une ville,]
'dont les habitans vivoient alors [affez] gnralement dans la fai- Apoi.Ty.v.i.r,
c.p./.s,
neantife,
dans les plaifirs.
y. fon titre.
'IJ fut elev Jerufalem aux piez de"Gamaliel , &: infliruit dans Aa.zn-.3|Luci.
^'-^-^
P-5la manire la plus exacle d'obferver la loy de Moyfe.^'Il l'obfervoit
l''^"
en effet fi pon:uellement,qu'il y eftoit irreprehcnfible;'^&: il prend i>hi]i.3.v./r.
mefme fes ennemis pour tmoins de la manire dont il avoit '^^2.6.^.4.?.
vcu dans fa jeunelfc.'Il s'attacha particulirement la fcdc des ij.v.fiiphiii.j.
Pharifiens,'ila p'us exade &: la plus fevere de toutes,[mais aufl la '^'^.^
lapins oppofe J.C.] Ileftoit continuellement Luci.dcSt.V.3.
plus fuperbe
dans le Temple avec Abi bas fils de Gamaliel.^Ainfi on pouvoit f'^-^dire qu'il avoit l'clat 8c la blancheur de la glace mais il en avoit 17.0.^7 C7.7.c!d*.
auffi le froid &: la duret ,-parceque le S. Elprit ne l'appelloitpas
encore,&: ne repandoit pas encore dans fon cur la chaleur vivifiante de fi grce. 'Il falloit que Dieu envoyai parole
fon i.a|Gre*.mor.
feu celefte, pour faire fondre cette glace , &: briier cette duret -7-ciSp.794.
"**'
infenfible de fon orgueil. ^11 ne pouvoit voir la vrit , ni l'Eglife, s+3.
parceque la vanit que luv donnoit fa fauffe iuftice, eftoit comme /'Aug.f.r5.c.7.
P.S13.C.
1
r
r
1
luy rermoit
les yeux.J
une enflure[qui
'Baronius remarque que c'eftoit une pratique fort commune Bar.i.i7,
parmi les Juifs,de faire apprendre un mtier ceux qui tudioienc
eftoit le droit
&
&
l>
&
&
'
''
'^
toujours
un moyen de
gagner leur vie , foit pour leur faire viter les dereglemens qui
naiifent de roifivet. Ainfi ce fut peuteftre dans ce temps l que
mefme en prefchant
Auguftin a cru qu'il n'avoir point eft
elev vivre du travail de Ces mains , Se qu'il n'apprit un mtier
que pour fe pouvoir exemter de recevoir fa nourriture de ceux
l'Evangile.'Neanmoins
a.
qui
il
S.
Elcc.
7om.
I.
Bb
Aug.ijo.Ii.
i"-F-"^-i-C'
194
*Bar.ji.^
SAINT PAUL.
'Son mtier eftoit de faire des tences/qiii pou voient fervir aux
aux mariniers. Celles donc on ufoit en ce temps l
foiJ^ts
i^ft.is.v.;.
i8.
cftoient
Thdn er.atf
foftome
i.?.p.4(S3.bi6if
&
de peaux coufues enfemblc.'C'cil: pourquoi Saint Chry&: Theodotct l'appellcnt'un tailleur de cuir,
S. Chryfoftome dit qu'il n'avoir point tudi les fciences &:
qu'il ne fa voit point d'autre langue que Thcbreu. [Nanmoins
cftant n dans une ville gieque, il eftoit difficile qu'il ne fceuft
pas aufTi le grec] Saint Jrme infre des citations de quelques
potes grecs qu'on trouve dans fcs epiftrcs qu'il avoir tudi les
lettres humaines, quoiqu'il ne les fceuft pas parfaitement.
Chry.i.Tim.
r7.>yj
''
?
,
d.
Het.inGaI.4.
y^i+.p.iSj.a.b.
ARTICLE
s.
l'a N
Aft.it.v.3.
G1I.1.T.14.
i.Tini.i.v.13.
'^ AuL
Us
L'Eglifi.
CHR
I s
35.
qui
le
renditj'un blafpheraateur,
ennemi de
Act.(.v.9.
Paul ferfecute
IL
[Il
eftoit
&
un pcrfecutcur,&: un outragcux
l'Eglife.
apparemment de
7.v.7.5j|ii.v.
tre S.
"
Aug.r3Si.p.
14S3.cipf.147.
mains de tous
ajoute
eft
des prin-
/Au<^.r3i(?.c.4.
p.ii7o.a.
Bar34^i9g|
Aft.or.8.p.i49.
l'an de
f^-'^'-'^'^P-
Chiy.inAa.h.
i8.p.i67.c.
/Bir.34.3i9|
Jsus Christ
x.
Matt.i3.v,34.
couronna apparemment
ferve la connoift'ance pour le jour de leur triomphe. [On vit donc
deflors accomplir] 'ce que J,C. avoit prdit des Juifs , qu'au lieu
joan.itf.v.i.
Prophtes, les Sages, &: les autres qu'il leur cnvoieles fouettcroicnt
roit, ils les perfccutcroicnt de ville en ville
dans leurs fynagogues , en tueroicnc quelques uns[par l'pe ou
coups de picrres,]en crucileroientd'autrcs,'&: s'imagineroient
Aft.ii.v.4|i6.
v.io.
d'couter
les
les
plus fidclcs
fes fcrviccurs.
SAINT PAUL.
l'andeJ.C.
^'
i^f
pour perlecuccr & pour ravager l'Eglife &c Ton faux zcle, comme il avoue
luy mefme, le porcoit jufqu la fureur /luy faifant joindre la
cruaut l'io-norance Se 1 infidclit.^Il entroic dans les maifons,
.'
1
r
o
r
il en tiroicparrorce les hommes &: les femmes, il les chargeoic
de chanes. Se les faifoit mettre en prifon,'felon le pouvoir qu'il
en avoir rcceu des Pontifes; &; quand on les faifoit mourir, il y
eontribuoit [avec joiejde fon futfrage.'Il entroit de mefme dans
toutes les fynagogues, o il faifoit battre de verges ceux qui
croyoicnt en J,C,'les trainoit en prifon ,& les contraignoit,[autancqu'ilpouvoitj force de tourmens &:de fupplices,de blafphemer[le nom du Sauveur.j'En un mor, il n'y avo't rien qu'il ne
IL
Gai.i.v.i3|Aa,
-^''^^
111
maux qu'il
faifoit
aux
Aug.fieg.p,
^"'^f/^ Aiit.8.v.3ir;
v.4.
is.v.ia
v.n|zi.v,io.
it.v,?.
s.v.is.i^
loignes
&
V.fon
titre.
&
y.
Bar.34.3i3,
tion'Me Nicodcme.
de
Non
Hcb.io.v^i^4,
kle
&
&
Bbi)
Afl.j.vj.
Aft.or.s.p.
'^'^
v.',\i!s'li^'^
SAINT PAUL.
ic)6
mes
Chiy.n.h.ij.p.
& fcnrhmes
&:
de
les
amener
l'ndeje,
Jciufalem,
pour
'"*'
les y faire
iSo.d.
ARTICLE
IIL
Converfion de S. Pau!.
[T T OiLA
'Aug.gr.&
lib.
c.5.(!.p.5!?.r-o|
f.i68,c.4.p.SoS.
'
e.
la
pu
le
&
qui avoir aflcz de pouvoir fur les paifions pour luy faire mener
une vie irrprochable devant leshoinmes.J'Ces mrites elloient
ai.-ands,mais g-rands pour fon malheur &: pour fa condannation,
^. ^
\
.yP
r
V
r
h Dieu qui 1 avoir choui particulirement des le ventre de la
mre ne l'cufl: appelle fon Evangile par une vocation gratuite
toutepuilfante/qu'il accorda la charit de ceux qui cftan
pcrfecutcz par luy, dcmandoient fa grce &: fa converfion celui
la puiffance.^Il luy fit miferidont ils connoilfoient la bont
en
luy
fon
extrme patience pour le
corde pour faire clater
rendre le modcle[&: la conlblationjde ceux qu'il appcUcrolt la
11
f.6.c.3.io.p.
3i4.;|3i9.b|ap.
^iTiin.t^'.iV
&
&
&
Greg.mor.1.19.
.ij.p.8+3.b.
&
plus crrand
Chry.t .h.13.
p.i74ab.
'Jsus
pour
, il le prit dans le plus grand feu de la colre
admirer davantage fon pouvoir; comme l'art d'un m.edecin
paroift particulirement lorfquil peut gurir une fivre dansf
fi^jQ.
refroidie
faire
'Aft.9.v.3.7.
Chry.n.h.ij.p.
iSo.e.
Aft.9.v.3lix.v.
.v.i3.
V.13.14I11.V.9L
Chry.p.iSi.bj
M.h.i3.p.i74.
accompagn de quelques
avoit obtenu,
peiiteftre l'aider
Aug.f.vj.c.*?.
p.jS.b.
^Gicg.mor.l.33.c.i4.p.j})3.<:.d,
SAINT PAUL;
l'^dcj.c.
^'^'
parle Job,
197
c'efl:
'Aprs donc
qu'il
hch':e\x:^Siiul,Saul, pourquoi
me
Al.9.v.4|i-.v,
perficutcz. 'voits?'^'
c'elloit J.C. qui luy parloit de la forte. 11 ne dit pas Pourquoi Aug.
perfecutez vous mes Icrviteurs , mes amis , mes frres mais,
Pourquoi me perfecutez vous parccque tous les meinbrcs fouffrent, quand un feul fouftVe, &c que c eft la tefte qui a accou-
Et
tum de
fe
Ctiy.in Aft.h.
i9.p..Si.bit.,h.
fray
Aais.v.jin.v^
Gicg
mor.1.5;.
'-^^P?5'3S'94clny.t.5.11.13.
P-'^+'b.
Aa.>).v.f;
'Jsus
ittais fe
contentant d'avoir
comme
il
luy or-
cKry.n.U.i^.p.
'^''^"
donna de fe
*^c.
&
&
&
des Saints.
'S.
l
NoT E
ff.
les ii.v.14.
V.14I9.V.17.17J
"de
l^'"^]^:
le voir,'^afin
il
ne
fuft
autres Apoltres,
fe paflbic, les
Aa.v.yin.v,
p.iSi.c.
SAINT PAUL.
r58
L'andeJ.C,
'**'
roient debout; toUc interdits &: fans parole. Ils entendoient bien
lavoixdeSaul, mais ils n'entendoient point la voix de celui avec
parloit; [ou plutoft]'ils n'entendoient la voix
de J.C. que
Euch.inAft.p.
qui
^^
tomme un fon, fans comprendre ce qu'elle difoit Se ainfi ils entendoient &: n'entendoient pas.'Ils ne voyoient aufli perfonne
*"^ ^- ^^"^ rcpondift.^S. Chryfoftome croit qu'ils ne fe convertirent point, &: que Dieu le permit ainfi afin que le tmoignage
qu'ils rendroicnt au miracle qu'ils avoicnt vu, en fuft plus m:
Aft.!i.v.7|
il
Ch'i'^
n ifi-
p.4io.d.
contcftablc.
'i)aul s'eftant
Aft.j.v.s.
ii.v.nichry.n.
AAft
nc pouvoit nanmoins
yeux ouverts,
,
comme
cela
Aug.f.i79.p.
i g'iit'.c.i p
jipj.g/
permit mefme qu'il fe formaft comme des cailles fur fcs yeux.
'Il aveugla les yeux de fon corps pour ouvrir &c pour clairer ceux
^^ ^^" ame,'^ahn qu'il n'en cull plus pour les cliofcs vaincs &: paffagcrcs , qu'il ne vift plus que Jsus, qu'il ne trouvait plus de
que tout le refte fuft pour
beauc &c de douceur qu'en luy fcul,
n'avoit
jamais
eft.'Il
falut
donc luy donner la
luy comme s'il
main pour le conduire Damas, 'o il fembloit que J.C.lcmenaft
j^ triomphe la vue de tout le monde par la main mefme de Ces-
&
Aft.9.v.g.
Chry.p.i8i.d|
181.C.
ennemis.
'On
Aa.9.y.9.it.
Chry.p.iSix.
'7'^'
inAa.li.i.p.u.
^-
Aug.f.iisc.s.
p.8i.h
fa vie paflee,
demeura
la
trois jours
pricre,'condan-
l'a-
& le
il
nant
M.h.i3.p.i75.
le
mi de Dieu,]
mefme. 'Il
un defavantage comme du fu-
&
&c.
SAINT PAUL.
'-'^"'^JC.
ARTICLE
i$c,
IV.
duquel cous
Aa.9.v.io|ri;
''"
Note
7.
derables d'entre
les
tante Difciples
&
qu'il eftoit
&
*'5'^^"
font fa fefte
le premier d'octobre,
avec celle de la con- 3.
verfion de Saint Paul le ij de janvier. 'On prtend que fa maifon jj.
a depuis eft change en une eglife qui portoit fon nom,
que
les Turcs l'ont conferve, mais en ont fait une mofque,'&: on Frcm.;nAa.9.
alTure qu'ils ont une grande vnration pour"celieu.bD'autres ^'Sp-'^iji^'''"^'
difent que cette eglile eft la: maifon de Judas o S. Paul s'eftoic 6ij.d.
retir &: qu'on y a mis le corps de S. Ananie.
'Le Seigneur s'apparut donc cetAnanie dans une vifion,&: luy Aft.s.v.ir:
dit d'aller chercher Sauldans la maifon o il eftoit en priere.'Lc v.i3.i4;chrf.
nom de Saul fit tremblerAnanie: car on fa voit bien ce qu'il avoic "-'i-^o-P-iss-s^
fait Jerufalem, & pourquoi il venoit Damas, Ainfi la crainte
l'empelchant de fonger ce qu'il difoit & qui il parloir , il fie
quelque difficult de l'aller chercher. 'Mais le Seigneur luyre- ki..y.v.:iif.
s> partit,Allez le trouver, parceque c'eft un homme que j'ay choifi
> pour aller porter mon nom devant les nations
les Rois, &; det vanc les enfans d'Ifrael
&: je luy montrerai combien il faudra
> qu'il fouffre pour mon nom.'Il luy rvla auffi comment il l'avoit v.iyin.v.^,
converti. 'En mcfne temps que J.C. parloir ainfi Ananie, Saul 9.v.u,
voyoit en vifion un homme qui luy impofoit les mains afin qu'il
ils
fefte
&
*ff-
&
recouvraft
la
vue.
>
>
j
483.a.
SAINT PAUL.
iOO
del connoiftrc.'Ainfi
L'^mdeJ.Ci
a.9.v.js;u.
il
&
ii.v.i4-itf.
<).v.i8.
^'7-
&
mangea
v'f-
t^nry.n.h.io. n- ri-
<i
&
p.isy.a.
Nyftle Bafp.
quelle
3y.4o.
manger.
[Voil
il
eft
a travaille plus
voulu honorer
le
depuis plufieursfiecles
Mabi.Iir.p.115.
Aug.r.i7g.c.i.
"
"
verfion l'endroit
V.laoofej^
v.Ianoter.
l'an 55,
ne l'ait quitt.J'S. Auguftin dit que Jorfpj-efchoit l'Evangile , il ne pofTcdoit rien , & avoit quitt
tour cc qu'il pouvoir avoir .'S. Chryfoftome l'appelle un homme
Aug.pC4S.v.H.
p.iSfi.i.a.
q^^vj
diiy-z-Tim.
'^col^^v
p2uvre.["On ne
qu'il
fair point
s'il
SI
v.ianotci.
d'une continence
&
il
eft
cerrain
q^u'il fut
battiz^.
ART.V.
Note
9,
A I N T P A U L.
l'andeJ-C
ARTICLE
ici
V.
mais au milieu des fynagogues,&: prouver avec une forceipleijie de douceur, que Jes u seftoic lcChriftj&: leFils deDieu,
'eftancdja toucpreft donner fa vie pour luy, avec un courage
qui cftoit le fruic du martyre de Saint Eftienne.^Il tablit la fov
Chrtienne avec autant d ardeur qu u en avoit eu julques alors
pour la combatre/<S<: il ne rougit point de faire paroiftre fon changement devant ceux mefmes qui avoient eltim le zelc qu'il avoit
auparavant contre l'Eglife/Il prenoit tous les jours de nouvelles
forces pour combatre les Juifs &c pour les confondre.
'Ceux qui favoient ce qu'il avoit fait Jerufalem, &: pourquoi
venu Damas , eftoient trangement furpris de l'entenla forte :'& Ces difcours faifoicnt par eux mefmes
beaucoup d'impreflon fur les efprits. Car il favoit parfaitement
l'Ecriturcll avoit dit un ancien Pre l'cfprit vif, fubtil, & penetrantjUnemanierc d'agir qui gagnoit toutle monde, une au-
il
K^.g.v.xfi
is.v.i?.
v.i9J9.v.o.ii|
^^^'y-^-l-io-P'
Chry.p.iSp.bf
'^t'a
b.
Ckty.p.ig5,,b
A.j.r.ii.
v.n,
eftoit
dre parler de
chacun
Chry.p.i8;.c{
Aft-or.s.p.i5s,
Aft.p.ij^.d.e,
comme
perfuad que pofledant en pci-fcclion toute la religion des Juifs, il ne pouvoir pcher par ignorance ; il eftoit aif
eftoit
d'en conclure qu'il ne faifoit rien en ceci que par un choix judicieux
folide, &: qu'il n'avoir chang de fentiment que parce-
&
qu'il avoit
trouv
la
verit.'Toutes
gion
fi
les
manifcftes de
^P*i^9l'l'>!'
que les
en dvoient
Juifs
eftre
racles[ordinaires.]
que
S.
ait
hommes,
Chryfoftome
comme
'nanmoins
C'eft ce (jue figni fie n/tc
ffijf.
le recevoir
l'Eglife par le
pour
le tenir
mice
dans l'humilit
S Chryfoilomc,
EccL Tom,
I.
"Ce
Cbry.p.iji.b.
il
^xt^nm, flon
dans
'
Ir
voulu
!'& d'un
Gal.i.r.i^.r;.
GaLt.v.7.s.:
SAINT
t.v.Lr-ii.
Chry.inGal.p.
77J''-
ioi
PAUL.
L'andcj.e,
de mcfme qu'il avoit confi S. Pierre celui des Juifs, 'il voulut ^'^'
auffi l'inftruirc par iuy mcfmc, afin que 'l'Evangile qu'il prefche-.
roit n'euft rien de rhoiTimc,[&: full tout de Dieu.]
'Ainfi d'ennemi & de perfecuceur de TEglifc, il en devint tout
d'un coup le maiftrc &c le dotcur, & fut lev tout d'abord
une vertu parfaite en quoy on peut dire qu'il a eu quelque avantage audeHus des autres Apoftres, auflibicn qu'en ce qu'il aeft
:
Jsus Chkist
l'an de
Aa.i.v.zo|
uffp.s^a.
i.Cor.ii.v.ji.
le ciel.
Arabie,^
c'eft dire
Damas, 'Car
la
peuccRre
la
foy
3^,56.
Damas
il
s'en alla
en
&
& porter dj
la
l'an de Jsus
Christ
37,
'Aprs
donc
^*'*-
p.i9z.a.b'i.Cor.
"^33-
&
dc
non par un miracle vifible, mais
en fe fcrvant des moyens que la prudence humaine Iuy fourniffait, &c par Icfqucls Dieu excute fouvent fcs dcifeins. 'Ainfi on
dans une corbeille par une fencftre qui
Chry.pjp3.a.
Aug.inFaiin.i.
zi.c.36.p.i7o.
j^,
fauva,
de confiance au
tenter Dieu , i pouvant evi-
de n'avoir pas eu
mcfmc
elle
afi*ez
m,-
raadeJ.C.
^''-
AI NT P AU
L.
103
voulu demeurer.
'Tou:e lafuice de fa vie fera voir que s'il a fembl cder & fuir
en cette occafion, c'a eft non par lafchct, mais pour fuivrela
fageffe de l'Efprit de Dieu, qui veut quelquefois que nous nous
expoilons aux dangers, & quelquefois que nous les vitions. [Et
il a certainement eflc trs avantageux rEgIife,]'qu'il Ce foit referv pour la prdication de l'Evangile ,& pour ces grands fuits
de grce qu'il devoir offrir un jour J.C. avec fa vie,
'Il fit aflez paroiftre des ce temps l raefme qu'il n'avoit nulr
lement agi en cette occafion par timidit mais par une vritable prudence. Car[au lieu de Ce retirer en quelque endroit l'^
ter par la fuite le pril qui le menaoit,
euft
il
Greg.mor.l.ji.
"4.r;.9 8.9:91
'^'''^"
b.
Chry,p.i9i.c;
e.
'il
&
la
parelfe en
comme cela
cft
fi
ordi-
abandonnant la vrit de
au milieu des plus
Hil.fr.r.p.3.4,
Aa9.v.i5jGai.
vritablement eftre
enflamnie du zle de Dieu,&:il ne pouvoir mieux tmoigner
qu'il relfentoit la grce du pardon qu'il avoir receu, &: qu'il vouloir galer par l'ardeur de fon amour l'avantage que le temps
l
'
*;?^-
c.
ARTICLE
VI.
S.
d^ de
U T.trfe.
la
de
la gravit
Gai.i.v.is.
Hier.n.p.i(>4.e,
chry.n.p.8co.
''
ciGal.i.T.u.17.
^'^'
Hier.n.p.rf4.c.
d'un Apoftre,
difciples.Mais
ils le
croire qu'il fuft converri.'S. Barnabe fut fon fecours dans cette
peine, foit qu'il fuft fon ancien ami^(b&; fa vie porte qu'ils avoient
A.^.y.ie.
Chry.n.h.zi.p.
V^'^'
^'
o.r.i-o.
'
^chry.p.ijs.b,
&
donc
luy qui le
lan."^''''"
Aft.9.v.t7.
Bar.39j7(U3.
ii
an.37.p.65c
SAINT PAUL.
i04
Gal.i.v.jiij.
Aa.9.v.i7.
Chry.n.li.ii.
p.w.
l'anicJ.G.
S. Pierre, &: S,
jamais dit,
3of.nt.l.iS.e.7.
p.6i7|Ufl|Bar.
pouvoienc
aifment ignorer,]' caufe de la guerre qui eftoit alors, comme
^^^^^ avons dit, encre HerodeTetrarque allft par les Romains,
s'il
A&.9.Y.XS.
&Aretas Roy
Gal.i.v.is.
en
Hicr.n.p.i4-
avec
beaucoup de fa
S.
Paul
il
eftoit toujours
converI"ation,parceqif'il y avoit
longtemps
qu'il
s'y prcparoit.
Aft.j.v.is.ipl
"'^'
i5s!c.*
chry.p.i9o.(i.
'Il
^^ J-Q
<S^ il
la foy
A.y.T.p.
u.v,i7-ir.
le deflein
mcfmc
ils le
menrent
s'eftant
Gentils.
f-^-io.
'Il
Chry.h.ii.p.
a p.ijV.H.
Gai.i.v.iii
uy.n.p. -i.
^
Gal.i.v.ir.i4.
Ac1.i6.v.ir.
OriinMtt.3.
f ^"^
fut
donc
'^ apparemment par mer , pour plus grande furet. ^Ils l'envoyercnt en fon pays, afin qu'il prefchaft l'Evangile, fins y avoir rien
craindre. 'Ainfi il alla porter la foy en Syrie &: en Cilicie.[Car
^-^^^ ^^j^ eftoit trop ardent pour demeurer nullcpart dans le filence.J'Lcs Eglifes de la Jude ne le connoiflbienr pas encore de
vifage, mais elles avoienc appris que ce[Saul]quiles perfecutoit
autrefois, annonoitla foy qu'il s'cftoit eftorc de dtruire: ic
elles rcndoicnt gloire Dieu de ce qu'il avoit fait en luy. 'Il annona [dcpu's]la pnitence dans tout le pays de Judc;[maison
n'en fait ni le temps ni les circonftances,]
qu'il n'a point prcfch Tarfe, fuivant ce
qu'un Prophte n'cft point honor dans fon
pays. [Mais cette vrit a certainement fcs exceptions. Et que
pouvoit faire un Saint Paul, que de rpandre dans les coeurs des
'Origcne prtend
que
dit l'Evangile
>
Car
il
paroift
u;
SAINT PAUL.
L'aadeJ.C.
'^'
pom:
ce
iaSyrie
& laCilicie,
quenty avoienc dj
20y
pluleuis annes
il
ARTICLE VIL
S,
Note
u.
"jl'a
N DE
JeSUsChRIST4j.
[T
faire entendre
Acl.n.v.io.ij.
chry.n.h..p.
-3i-^-
Ad.n.v.ij.u.
i-?ifvajM
Antiochc
T']'^y.M.lf,
i.
&
Ifieurs
\
cioche que
les
Difciplcs
k:
nom de C>'r///V//qui
P
t
tus
x7 T
que
&
les perfetions
NyCcliri.r..p.
P'-'j'
"'^^P'
f.'-,v'l-
'nyfi.ti.
I.
[S.
h foy Damas, & peuteftre encore en Arabie, & en o'-iutres li'ux. Mais
(emWc regard alors que CQmme un mple difciple;]'au lieu qu'il prcl-
on peut
choit
Amioche comme
ce
dofteur.
iij
Ai-t.is.v.i,
SAINT PAUL.
2.06
L-andeJ.C,
'Un autre Pre croit que IcS, Efprit voulut accomplir en cette
cf.b.
foitc ce que les Prophtes avoieiu promis, que Dieu donneroit
Amb.pHjfi.p.
fes {crviteurs un nom nouveau. 'Et en cftet ne trouvant point de
^^'''""
nom fur la terre qui nous fuft commun , parceque nous ne Tommes pas un feul peuple, mais ramaflcz de divers peuples, il a
Chry.inAa.h. falu quc nous en ayons receu un du ciel.'Jufquc l ceux qui
-r-''33-bcmbraHoicnt la foy de J.C. eftoient appeliez Ceux de la 'vo!c,[cq
quinefignifierienen parti culier,]ouDirciples,ouCroyans,Mais
le nom de Chrtiens l'emporta en peu de temps fur tous les au-
'*^"
Cvr.cat.i7.p.
C.iLapib.p.
xoj|Bar.43.i5.
Aai.v.t7.i8.
chry.inAifl.h.
S-p-i33d-e.
ijj-b.
A<a.n.v.i9.3-.
Boii.i}.feb.p.
^Afuiv
i-
II.
Boii.p.fi44 b c.
$11.
Jtift.ap.i p.<!.al
I.
'Au
lieu
de chriftiani
ils
difoicnt ChTeft!ani,A\i
Tc[t.ap.-.3.p.sa|
Laa.l. i.c 7. p.
3*7.
^^5'-
i,
luf.chr.
V.S.Pierre
5
t,iS?J
mot grec
^Kfff'*
SAINT PAUL."
Vi^i^lC.
ARTICLE
S. Faul
VII L
efi
l'an
i07
deJesus Christ
44.
Aan.v.joiit;
^'
u.v.ir.
Peaif.an.p.p.<.
\c%fyi;ii,.
com-
& prefcher
peut-
me
offrir le facrifice,
Ils
jenoienc
aiiiri,'&:
Aa.i3.v.i.
Chry.n.h.17,
^-'^^'^
d[Froni.8c
alii
Chiy.p.i5i.a,b.
'Lors
donc
qu'ils
le S. Efprit
''
il
Barnabe
pour l'a-
^^
p-'-49d.e.
&
&
*'^'^'
NoTB
13.
^{.%e?rf.
nation cpifcopale.'Le S. Efprit ne voulut point choifir"de perfonnes plus releves"pour impofcr les mains S. Paul &: Saint
Barnabe, afin qu'on vift mieux que c'cftoit luy mefme &: fapuif-
& appelle l'apoftolat que par le S.Efprit:il ne fut envoy que par
. Le texte grec met Saul le dcrn'cr
& il eft de mefmedansS. Cl1ryfoftomep.249.rfp/;.'>. Le noHyeauTcrtamcnt d'Oxford ne marc^ue aucune diverfe leon fur ceL'.
:
chry,p.i49.d,
'^'
f-
SAINT PAUL,
io8
L'ande].C,
."IGai.i.v.ii.ii.
Iuy:'il
n'apprit fa doctrine
^"^^
'
mcfmc,
Lon fonde
&c
que
l'Eglife a tablie,
bcncdilions.
p.436|Gii.i.v.
& S.
Aft.9.v.-.i6|
'
<
i.'!!!
3.V.15.
les
trieures
Afl.ij.v.ii
Il
in of as ai'
nu par tous
J4.v.i.
s'il
vl"'.p"iS4.7^o"
Hicr.inGal.p.
ne
les
receu toutes
les
grces
& intrieures
&:
ex-
ordination
Do(Si:curs:'<S<:
il
il
&
eftoit dj
fcroit aife
^ab|Nyf.m
rfAu.gel.p.
cn.p.414.11
gratuites,]j
nous appelions
p.irticulierement &
rt
r
ARTICLE
s. Pattt
Bar.44-589|
< i.cot.'u.v!'i.
'
ejt
IX.
rdvi au troijcme
ciel,
fut
de grces du S.Efprit,[que
! Cor.u.v.i^
3 4-
'
'
I,
[treize
c-
SAINT PAUL.
-'n-leJ.C.
* vrsiafiri
iz l'an 57.
X09
[creize^ou] qnatorzc an aprs aux Corinthiens. Il fut ravi juCques au troifieme ciel, &: julques au paradis; Toit qu'il ait eft preniieremcntravi dans run,& puis dans l'autre, foie que le troilleme ciel &: le paradis foient lamcfme chofe.'Etpeuteftre que ce
troifieme cieln'eft autre chofe que la lumire toute fpirituclle
par laquelle l'ame voit la vrit, fans que ni les fens ,ni mefme
,v
comme
,-1
,-
Ang.B.gcnt;
'''i^<^-34p.
c.is.p. 317.31?.
Cliiy.i.Cor.fc.
-'^P-^M-b.
Aug.B.gcnt.
&
vritables Prophtes,
'Il
b|ii7.b.
&
<;
&
paroift
UiJl,Ecd.rom.I,
N.or.34.p.,-jg.
D4
SAINT PAUL.
110
fndeJ.C,
&; tant
de fouffrances.
^^'
admirer encore la grandeur de fon humilit,puifq^j'ji fm j^ ^jj5 fans parler de ces rvlations, &: il ne les eull
jamais dcouvertes, s'il n'euft eft contraint de le faire pour l'uAug.pr37.v.?. tilit des autres/Et S. Auguflin croit que rien n'eftoit plus prop.ux.i.
pj.^ p^^j. jg conferver dans l'humilit au milieu de ces grands
dons qu'il avoir receus de Dieu, que la connoifTancc
la vue
qu'il eut alors de ce qui luy manquoit encore.
ufl'.an.46.p.
'Ce ravifl'emcnt de S, Paul a elle connu des payens mefmes
**''
comme on le voit par un partage de Lucien, ou d'un auteur enLuci.philop.p. core plus ancien que luy,'qui faifant parler un Chrtien nomm
uii.a.
Triephon luy fait dire qu'il avoir cft renouvelle dans l'eau par
ce Galilen,(c'eft le nom qu'on a quelquefois donn tous les
Chrtiens,)quiavoiteft lev dans l'air jufqu'au troifieme ciel,
y avoir appris des chofes admirables.
Epi.8.c.i.p.
A l'occafion de ce raviflemcnr, les hrtiques Caniftcs comp.75.e|Arab.
'llc
nous
fait
pf.3.p.657-
&
&
&
-77.e.
dont les
pofercnt un livre infme, qu'ils attribuoient S. Paul,
Gnoftiques fc fervoient encore. Ils ['2.pipe\[oicnx."l'Elc'uatio cie S
f^////. 'Saint Auguftin parle aufli d'un livre fuppofc fous le titre
.
Aug.injo.h.sS.
p.i9y.i.d.
p.ioo.i.
.
ertoit plein
de fables,*&: o
l'on pre-
tejijQJj.
&
dit
fai-
soz.i.7.c.i9.p.
celui
73i-73-
p.73j.d,
fiecle. Ils
fi
c'eftoit le
mefme que
celui
dont parle S.
ni S.
p-73f.7}^-
eufl:
tromp
fi
a,3r(>cj
SAINT PAUL.
I-'andeJ.C.
ARTICLE
De U
AINT
Irions
tu
X.
tentation de S. Paul.
Paul n'exprime en particulier qu'une de Tes rvlail en a eu plufieurs autres , &: de fi admirables,
Mais
chry.i.Cor.h
2-*-F-733d.
mirent en danger de fe perdre par l'orgueil/Il fcmble p-rss-ahomme que ni les empires , ni l'enfer njefme,
[ni quoy que ce Ibit de ce qui eft dans le ciel &: dans la terre,]
n'eftoient capables de feparer de J.C, ait eft en danger de tomber dans la vanit. Mais il l'avoue luy mefme.'Et c'clUorfqu'on Aug.nat.*: rr;
eft le plus avanc dans la vertu, &: qu'on a triomph de tous les ^5'p-3imc|
''^'^^"
autres vices, qu'on a plus fujet de craindre celui de l'orgueil.
i.a!bV^
'On ne peut mieux voir combien cette enflure qui peut naiftre a|pfi3o.p.(jii.
des dons mefmes de Dieu , nous efl: dangereufe, qu'en confide- ^'^"
rant le remde terrible dont Dieu s'eft fervi pour en preferver S.
Paul. 'Car il permit qu'il foutrift dans fa chair un aiguillon qu'il iCor.u.v.7|
'^^'^f-7i6.
appelle un ange de fatan, afin qu'en luy donnant des foufBets,
g
en luy en donnant fans ccfle, ill'empefchaft de s'lever. Ce font
les expreiions de S. Paul mefme; '&; il falloir eftre aufll humble Aug.pfjs.p;
Hs.i-b.
que luy pour s'en fcrvir.
cet ange de fatan chry.i.Cor.h.
'S. Chryfoftome a cru que cet aiguillon
dmon
que
faifoit
progrs
cftoit l'oppoftion
le
au
del'Evano-ile J*P-73'-c.d| ,
par Hymenee, Philet, &: les autres ennemis de Ja vente , qui raiqui makraitoient mefme S. Paul
foienc des uvres de fatan,
en fa perfonnc.'S. Grgoire de Nazianze femble l'entendre de Njz.or.^t.p,
'^7-<i|ii.88.p.
l'envie qu'on luy portoit.^'Mais cette forte de peine, &: la plufpart
de celles qu'exprime S. Chryfoftome, aftigent plus l'efprit que la a c. Lap.i.
chair.^C'clt pourquoi plufieurs Pcrcs l'expliquent de quelque in- or.p.40j.t.K
qu'elles le
incroyable qu'un
&
&
&
commodit
corporelle,
735.1,(19^:31
Hirr.inCai.p.
quelque chofe de femblable.
<=S. Auguftin qui avoue qu'il ne favoit pas au vray quel eftoit
.^,^
^^i^j
cet aiguillon &: cet ange de fatan,<^ne rejette pas nanmoins ce p.404 i-d.
qu'on difoit,que c'eftoit quelque douleur violente. "^Mais en d'au- '''^"g-P^'^trs endroits il lemble iniinuer que c eltoit une tentation, &: une zilc.
'pf^s.p.Hji.
concupifcence de la chai r.^On marque que S. Jrme, Bede,
d'autres anciens, ont eft dans le mclme fentiment.sS. Grgoire y^6.{\i6ix.
legrand paroift le dire formellement.hC'eft pourquoi il admire p-7S8.d.
'^'
que S. Paul ait port en mefme temps dans luy le ciel
Vcner-J '^q^^'^'
le ciel par la fublimit de fes lumieres[&: de fes vertus,]&: l'enfer g Greg.mor.i.
33.c.ii.p.979.'f|
D d ii
&
&
p.3t8.a.b.
>
mor.l.icc.?.
p.3i;.8,
SAINT PAUL.
Nai.or.io.p.
373-a.
ciLap.i.Cor.
l"^tli^'<\[
Rom.7.v.i3.i4.
iii
par les tnbres que luy caulbient
les
tencations de fa chair/S,
L'aodej.c
Grgoire de Nazianzc que Dieu purifioit en cette manire humiliante, &: qui ne rougit pas non plus de l'avouer publiquement,
l'exprime en des termes qu'il prend villblenicnt de S. Paul.
'^c fcntiment eft aujourd'hui le plus commun parmi lesTheo^
logiensj*&: il femblc ellrc confirme par cette loy du pch que
S. Paul fentoit dans les membres, &: qui le faifoit crier avec tant
d'ardeur M'fcrable queje fuis, qui 7>ic dlivrera de ce corps de mort?
[Rien ne meritoit mieux en eftet que S. Paul priaft Dieu de luy
oftcr cet ange de fatan,]'comme il dit qu'il l'avoit demand par
;
t.Cor.ii,v.s.
au lieu qu'on pourroit douauroit demand d'eftrc dlivre des douleurs &: des inconv
ter
Aug.
ad Bon.i.3.c.7.
p.4(ss.z.a.
i;i(4.c.7.8.f.
7^*-
s'il
moditez corporelles.]
'Dieu qui exauce fi fouvent les vux des mchans, &: qui en
plufieurs rencontres avoir exauc les dmons mefmes, n'exaua'
point cette prire de S.Paul, &: le contenta de luy promettre qu'il
2^
&
&
SAINT PAUL.
ARTICLE XL
De quelle manire
S. raidfrefche l'Evangile
Il trn-VAilU
dci miti.is.
C?^
'3
corps, &f de
le
i.Cor.^.v.ir-
&
autres
il
ne
fuft
Aua.r.. 54.0.5.
P-73^-S'
&
de fon
apoftolat
cmployoit[ou
il
ne
fe
prier,]
inftruirc,
ou mcfme
travailler des
Bon.L.c.
'^^l^^^u.i.
ciuy.n.h.n.p.
'^--'^-
;nains,
S,
cefTaire
ils
de ce pouvoir
&:
'^.xiici>?v^s!9.
i>.
&
Aug.f.sjr.p.
''5^''-
r.Cor.j.v.iv
v.ij-is.
comme
1^'
"& ne pouvoir
/ii.cor.j.v.;.s.
bleffer perfonnc.]
Ddiij
iTkr.vv./-'^-o.v.34\'^_
Aa.io.v.34.
SAINT PAUL,
i8.v.i:
Phili.4.v.io-i8.
L'aadcT.C
ai4
^
avec luy.'Il travailloir, comme nous avons dit, faire des tentes. ^'
'II ne laifToit pas dans quelques occafions de recevoir les fecours
que les Chrtiens luy envoyoient &: il fe rejouiflbit alors de leur
charit, non pour luy,"mais pour eux mefmes. 'Car pour luy,ayant &c,
prouv de tout il eftoit prpare tout, toujours content de l'tac
o il Ce trouvoit. Il favoit vivre dans l'indigence comme dans
l'abondance, dans la faim comme dans le bon traitement/Il enfeignoit aux autres eftre contens quand ils avoient de quoy fc
nourrir &:fecouvrir:[&:afrurment il n'en faifoit pas moins pour
:
v.n.ri.
.Tim.fi.v.s.
luy.]
'Cependant on peut jnger aufll qu'il obfervoit en tout les rcgj^^ j^ j^ bienfeance , &: qu'il demeuroit toujours dans les bornes d'une fige mdiocrit, fans avoir dans fon extrieur rien
d'extraordinaire Se de lngulier , ou qui fentifl: plus l'affectation
& la vanit, que le mpris des richelfes comme faifoient les
cyniques , qui par l s'atciroient l'admiration des hommes, mais
fans leur fervir de rien. Il ne fe couvroit pas de haillons comme
Diogene: mais il avoit autant dezclcpour la modeftie &: toutes
les autres vertus que Diogene en avoit peu. Il euft pu (c palTcr
,
de logement auflbicnque luy, puifqu'il fouffroit bien d'autres
chofes mais il craignoit plus le poifon de la vaine gloire , que la
rigueur du froid. [Ainfi il acceptoit les maifons que fes amis luy
ofl-roicnt &: quand on ne luy en offroit pas, ou qu'il ne jugeoic
pas propos de les accepter,] il en louoit, comme il ft Rome.
RoiD.ij.v.io.ii.
'Il obfervoit encore autant qu'il pouvoit de ne point prefcher
que dans les lieux o l'on n'avoir point encore port l'Evangile.
Aft.i3.v.46|i7. 'Il
prcfchoit d'abord aux Juifs, &: quand ils rcjettoicnt la vrit,
il les abandonnoit, & alloit prefcher aux Gentils. [C'efl ce que
nous verrons avec lerefte de fon efprit &:de fa conduite dans
Cliry.T.Cor.h.
3f?
39i-a.
l'hiftoire
ter.J
AR.TICLE
S. Paul p'efil] e en Cy^re
le
Chry.inAft.I.
8.i).ij4.c.
'
XII.
^^
la
miflion
du
S. Efprit
partirent auffitoft
des mains'
d'Antiochc o
,
&
il
SAINT PAUL.
L'andej.c.
'^'
arj-
Aa.ii.v.is|i3;
"'^^
p.ijs.c.
Aa.n.v.igj
Cliry.p.i55.c.
>?>*.
traverferent[ainfijtout
le
A.i^:v.j.
chry.p.ijj.a;
ACi.i^.v.e.
ils peuvent bien n'y eftre arrivez que l'anne fuivantc, 'Car comme on ne faitpasprecifment en quelle
anne toutes ces chofes fe font faites, on cft oblig de les mettre
peu prs flon qu'on le juge plus probable.
l'an de j e s us Christ 4J.
'L' fle deCypre avoit alors pour gouverneur le"Proconfi.ilSer-
Note
14.
gius Paulus
homme
font
Aft.i3.v.6-8.
defiroit d'entendre la
&
les
&
nomm aulTiPaul
Chry.p.ij.b.d.
M rempli du
WoTE
Il
parole de Dieu,
?
.ar.4(S.ii;
dit Saint
homme plein
&
tvenu
.'Le
nom d'Elymas
&
aufTi S.
Luc,
fignitie
un magicien en
arabe.
Syncpiu Aft.p,
SAINT PAUL.
2T
quelques uns
Narbonc honore
Boll.-.tmais,
puis,]'Car
P-37'-f-
giifc cle
fi
L'itidcj.c,
^^'
deux
Aug.conf.'.?.c.
4.
.p.14
.c.
.
ficels.
&
ARTICLE
XIIL
'
Prs
P'ijiie,
_/\
faire
SAINT PAUL.
L'adej.c.
^
^^'
117
prerch[dans l'ifle de
en paflanc, parcequc d'aucres y avoienc dj
Cyprejque comme
rpandu la foy.
'i:ftant donc arriv avec S. Barnabe Antioche de Pifidic, ils A<a.i3.v.i4.ij.
s'en allrent cous deux le jour du fabbac dans la fynagogue , &
s'aflirenc avec les autres. Aprs la ledure de la Loy &: des Prophtes les chefs de la fynagoguc 'leur faifanc civilit comme chry.ii.i8.p,
des trangers, leur envoyrent dire que s'ils avoient quelque ex- ^^^^'
,
^^.Ttftn'*'
"'
le droit
comme ils
h.i9.p.iso.e,
commenc porter l'Evangile parmi les peuBarnabe cde partout S. Paul,[reconnoiflant en luy fans
envie une eminence de grce que luy mefme n'avoir pas.]
'S. Paul s'eftanc donc lev pour parler, tafcha de gagner l'efprit d.
de Ces auditeurs, en louant la bont que Dieu avoit toujours fait
paroiftre pour leur nation, 'lorfqu'il les avoit tirez de l'Egypte, Aia.i3.T,i7-Mqu'il les avoit rendu maiftres du pays de Canaan, qu'il leur avoir
donn cnfuite des Juges, & enfin Saiil&David pour Rois. Eftanc
ainfi tomb fur le difcours de David,'il les fit rcffouvcnir de la V.13-1J.
promeflc que Dieu avoit faite ce Koy,[de faire naiftre de fa
dclara que cette promef avoit eft
race] le Sauveur d'Ifrael,
accomplie en la perfonne de Jsus , ce qu'il prouva par le tmoignage que S. Jean Battifte luy avoit rendu.'Il parla de fa mort v.i'i$.
prdite par les Prophtes, '& en rejetta le crime fur les Juifs de chiy.h.i^.p,
Jerufalem , pour laiffer aux autres la libert de ne prendre part ^'^^'^
qu'aux benedidions de Dieu qui en font la fuite. 'Il prouva en- Aft.ij.T.jo^?.
fuite que Jsus eftoit reflufcit pour vivre ternellement, &r il
puis qu'ils eurent
p]es,]S.
&
que par le
tmoignage public que luy rendoicnt fes difciples de l'avoir vu
durant plufieurs )ours/ce qu'ils ne pouvoient faire qu'en s'ex- chry,p.i/-4 e;
pofant toutes fortes de prils, & que par un courage que Dieu
feui eftoit capable de donner.'Il les exhorta donc enfin receAa.i3.v3'-4t,
voir ce Sauveur promis depuis fi longtemps, efperer de luy feul
le pardon de leurs pchez , & la juftice qu'ils n'avoient pu trouver dans la loy, & craindre les malheurs terribles dont Diea
menace ceux qui mcprifent fa parole.
'II ne repandit pas pour parler ainfi
tout ce qu'il avoit dire Chry.h.^o.p,
,
le lailfa
mefme quelques
^'-^^o-
Aaj3.T.4% ^j.
SAINT Paul;
4i8
somme
il
nouveau
fortoit
avec S.Bainab,*on
mefmc les
le pria
Profclyces fuivirenc
i'.ndej.c.
Clry.h.jo.p.
&
*~'^*'
'Le famedi fuivant prefque toute la ville s'aflTcrabla pour enrc3m.n.p.S4. tendre la parole de Dieu, 'ce qui donne lieu de croire que les
'*
Gentils mefmcs , malgr les rgles des Juifs, entrrent par force
Aa.i3.v,44.
fynagogue.'Ce concours dpeuple remplit les juifs d'envie de colre, &: ils s'oppofoient avec des paroles de blafphemc cc quc leur difoit S. Paul. 'Mais en refiftant la vrit, ils
mritrent d'eftre abandonnez d'elle , &: donnrent une jufte
dans
Aft.i3.v.4y-4-
chry.p.i7o.c.
^'-
la
on contre
ccux[des Gentils]
la
qui eftoient prcdeftinez la vie ternelle reccurentla foy,
parole du Seigneur fe rpandit dans tout le pays.
Xcs Juifs joignirent bient ft une perfccution relle celle des
paroles &c des injures, 'Ils animrent leurs dvotes contre Saine
S. Barnabe , &: foulevercnt contre eux les principaux de
Paul
la ville de forte que les Apoftres furent obligez de fe retirer de
tout le pays , aprs avoir fecou contre eux la pouffiere de leurs
piez,rcommcJ. G. ordonne de faire contre ceux qui cnrejettanc
point que
a.i3.v.48.49.
JesusChrist
fervit
tendre
fa gloire.'Tous
&
Chry.p.i7o.e.
Aft.xj.v.5o.ji-
&
-,
rendent plus criminels que Sodome c que Gomorrhc.] 'Les difciplcs ne furent point aftoiblis parle traitement qu
j'(,j^ faifoit leurs maiftrcs. Ils en prirent au contraire un noudu S. Efprit.
veau courage &: demeurrent remplis de joie
la vrit fe
Chry.p.i7i.c.d|
i74.t>.
&
ARTICLE
S.
On
Aa.ij.v.i.
i4.,i-4|Chry.
n.h.30.p.i7i.d.
le
& Lyjhe
&
veut adorer ,
XIV.
gucrit un
gujjltojl
on
homme perclus :
le lapide.
'
i<.
L'andeJ.C.
-'*^*
SAINT PAUL.
'
115,
&
rent
un grand nombre
firent divers'miraclcs
tils. Ils
dans cette
ville, &:
ils
ils
demeur-
Cliry.p.i74.b.-
contre eux par leurs calomnies l'efpric des Gentils; de forte que
cote la ville eftoit partage, les uns eftant pour les Juifs, &: les
deux Saints y demeurrent neanmoins tant qu'on fe contenta"de les maltraiter fans les chafler,
'Mais enfin voyant qu'on lesvouloit lapider, & que les magiftrats
autres pour les Apoftres.'Les
intMfitlo.
mefmes
s'en mfiaient,
ils
les euft
Aa.i4.v.>- 7,
Derbc, &: aux autres lieux de la Lycaonie,'prefchant non feuIcment dans les villes, mais auffi dans la campagne,^commc fi on
ne
p.irr.e.
chry.p.i/jL c
"*
* ^''^'^^
'On
titre.
croit
luy perfuada
xp"".
Ufl:an.4.p.
*'-
chry.in ha..h
^SFMs.b.
l'an de Jsus
miracles que
Christ
46.
les
S.
fon amc[par une lumire divine] la foy [& le defir] qu'il avoit
<l'eftre fauve. Il crut donc devoir ajouter la guerifon de fon corps
luy dit haute voix de fe lever, afin que
celle de fon ame
ce miracle fuft d'au:ant plus utile aux autres, qu'il feroit plus viCblc &:plus public.
;
[Aufli
il
fit
un
Aa.i4.v.7.i9.
chi7.h.3o.p.
^'^^'^'
&
effet prodigieux.]
Car
le
peuple
commena
Adl.i4.y.io-i^
P-c,
-portoit la parole
&
ils
mefme des
-faire, ils
^''
^-n^i-
&
fait
Le
i;
SAINT PAUL.
2.Z0
ils
Cliry.h.ji.p.
^^
Bar.4S.5
z.
Aa,i4.v.f j.
loir
b.3o.p.t74.d.f.
rendre
*'
&:
&
ment
Aft,or,ii.p.ij7.
V'^^
'"'
"
L'andeJ.Ci
l'efprit
du peuple,
qu'il fouftrit
S.
A.i^v.uD-ii.
Cl.rv.h.jtp.
tice
A&M.v.ts.i9.
Ctry.h.3i.p.
^^^'^'
Greg.injob.l.
3^i.c.i).p,j2.i.c.
i3o.d.e.
&
c'efi:
par
l qu'ils
la terre.
'Aprs avoir traverf la Pifidie,ils vinrent Perge en Pamphyde l par mer Anlic, o ils prefchcrcnt, paiTerent Attalie,
tioche de Syrie; o ayant fait ailcmbler les Fidles, ils leur rapor-
&
terent ce que
Dieu
Chry.h.3i.p.
iSi.b.c,
"
(,
l\
grands fuccs ne
les avoiei^t
humbks,
SAINT PAUL.
i-'^-i'K.
ARTICLE
S. Paul porte
XV.
V Evangtle jnfquen
Illyrie.
j;
.A.yo.
a1.i4.v.i7.
&
&
de
uiran.4tf.p.
^*''^-
Afl.i(.v.zo.
Rom.ij.v.ij.
Hier.ep.i4S.p:
'5' ^
h'l/p37!!bi'"'
Thdrt.ib.p.ni,
^"
AiV.i.v.i.
Greg.mor.l.17.
fp-778fl5a
'^
^'"'
vie.
[Il laifle
&
tions cftoient
&
tiens
{/Du.ces
&
il
Ec
ii;
i.Cor.n.r.ij
f.i.
v.i7.
\
s
111
la
V.14.1.
Th'irc.n.p.i^.
bijofanr.1.4.
faim
la foif , les
A I NT P A U
jenes ritrez
'Il
le
cinq
L'an deJ.C,
L.
froid
&
du Deutcronome, OU
p.<95|Bcd.q.i.
* i.Cor'n.v.i.
c verges[par
^-
i.
janf.iiiDeut.
TIidrt.n.p.154.
'*^'''
la nudit.
les
il
eft
Romains,]qu'il avoir
deux
fois battu
naufrage, Sc
t-
3,
dire
Hi!.dcTri.i.<.
p.39.i.e|Bcd.q.
Suip.cp.i.p.iiii
Aug.ap.(.i03.
mefme
la vie
un mimarque
avant
chofes
durant ce temps
'
par
racle qu'on peut dire avoir gal celui par lequel S. Pierre
cha
^d'crire fa
fconde
epiflre
aux Corinthiens,
c'eft dire
avanc
l'an jg.]
chry.i.Cor.h.
<.p.54.a.
j.Cor.i.T.3.
i.Cor.i.v.8.
chry.i.Cor.h.
<.p.54.a.b.
'Ce fcroit mal le louer que de prtendre qu'il eufl; une conilance naturelle, qui le rendoit incapable de craindre les daninfenfible la fouft'rancc des maux.'Il dit luy mefme qu'il
gers,
avoit cft dans la crainte, &: mefme dans un grand tremblement;
'qu'il s'cftoit trouv accabl par des maux qui paflbient fcs for-
&
ces
foible
c'eft
&
fa conftance le
fit
ARTICLE
Concile dejefufatnn
XVI.
du joug
'ia.io.v.M.x4
JanTin Dtut.p.
if^k\ NT Paul & s. Barnabe eftoient Antioche, lorfque quclyjqucs pcrfonnes venues de Jude y voulurent foutcnir que
i.
que
c'crt
de quoy (c fervoicnt
les Juifs
pour fouetter
le*.
>}-'-
criminels.
Bcd.q..p. 187I
*'>!> 43-
Nous ne marquons ici que ce qui n'ed point dans let Aiftcs.
'Qiielques uns[fuivant apparemment le grec oi il y a feulement c* r /Su*",] '"entendent d'un
cachot de la ville de Cyzic, qu'on uomoi( U Profond, caufc qu'il ertoit citrenaiiieni bas.
1.
3.
l'in de j.r.
"
SA
NT
A U L.
itj
&
l'obrervation
ne pouvoit eftre fauve fans la circoncifion ,
delaloy. Ce qu'ils prefchoienc [d'eux mefmes] fans en avoir eu
aucun ordre des Apoftres. 'Aulli S. Philaftre die que c'eftoient phiia.c.js-.p.
l'heretique Cerinthe &: fes fedateuis.* S. Epiphane le dit auffi; '-|^*
mais il confond ce temps-ci avec celui auquel Saint Paul fut ar- m.nj!
reft.'Dans cette difficult on refolut que S. Paul &:S. Barnabe, Aa.i5.v.i.
qui foutenoient contre eux la vrit, c la libert de l'Evangile,
iroient avec quelques autres Jerufalem pour confulter lesApoftrs &c les Anciens. 'Car S. Paul ne pretendoit point qu'on s'en Chry.n.h.3t.p
duft raporter luy, quoique fon autorit fuft appuye par tant ^^'*^*
de miracles.'Dieumcrme luy ordonna parune rvlation de faire Gai.i.v.i.z.
ce voyage. Ainfi il fut Jerufalem avec S. Barnabe
S. Tite,
;nran7,v. quatorze ans aprs 'le premier voyage qu'il y avoir fait"enfuite v.i|Hier.n.p.
lanocei;.
^^ f^ converfion.''Ils paflerent par la Phenicie &: la Samarie , o Y^-'^k
ils donnrent une grande joie a tous les rreres en leur racontant
l'on
&
k-
&
^.j.
ciir7.n.h,3i.pi
^^^''l^5-*-^-
p-2-so.b.
eux qui
'"'"
donc
A.i'i.r.g.
lc\'a''^'^'
d'Alexandrie
d.
ffuppofe
pour parler,
kc
Ep.is.c.4.p.
que
ils
v.7.i}|Gai.t.v.9.
chry.inAa.h.
'^
Ad.ij.v.n.
l\\!."^''^'
A1ft.1j.1r.7-11,
les Juifs
'ce quialloit
Et peutcftre qu'une des raifons pour lefquelles Dieu, qui rgle tout par fa fagefle, permit ce
trouble, fut afin que S. Pierre euft oceafion de dire cette vrit
chry.n.h.^t.p,
^^^^^'
114
'Tout
Aft.ij.v.Ti,
le
S AINT P A U
monde demeurant en Clence
L.
L-aa de].C.
aprs
le
eux dans
Chry.p.iSj.e.
fait par
A&.ii.v.ii-it.
dfcours de S.
'**
les
la
loY,*&
fvnasosue
l'winFauft
I.31.C.13.P.100. 5^ a I gUie,tierviflcnt comme de lien pour unir enfemble les ,',.
vb.c|Bar.ji.$
j^^^ peuples, Ics Juifs &: les Gentils. C'elt pourquoi lorfquel'E- t'&c.
glife ayant eft tablie entirement, n'a plus eu befoin de ce lien,
elle n'a plus cru avoir la mefme obligation obferver ces rgles,
s'eft abfolument difpenfee en divers endroits"de celles qui ne &<:,
Chry.h.33.p.
font pas d'unc obligation naturelle. 'S. Chryfoftome remarque
*'"^*'
que Saint Jacque ne voulut pas qu'on ordonnaft ces chofes aux
Pierre, ajoutant qu'il falloit feulement
s'abftenir
&
p.t93.b|i9j.b|
*^**'''
il
v.iz.3.x5-t7.
T.ij.ij>.
'L'avis
de
S.
Jacque fut
furnomm Barfab,
fuivi par
Luc
vertis
de
la ville
&
aller
avec
la lettre
&
du Concile,'que
S.
d'Antioche,
&
& de
Cilicic.'Barfab&: Silas cftoient tous deux prophctcs,'& des premiers d'entre les freres,[ce qui peut marquer qu'ils eftoient ^s
^*-
ARTICLE XVH.
S. Paul
'
TifdrtiiGal
^
mi
Gai''r V il
Aug.n.B.t.3.1,
p.94<
f-
Chry.inGJl.p.
S04.b.
<t
ChrysinAft.h.
pi-sSiinEph.
ejf
dodrine qu'il prcfchoit parles Gentils & outre cela il en confra encore en particulier
^^^^ ^^^ principaux, en prefence de S.Barnab &: de Tite, caufe
I.
la
tiois Apoftics.
<lc
\.
SAINT PAUL.
plus difficiles & plus relevez
L-andfJ.C.
^'"
^
115
autres Apoftres,
les
que
eue
im-
mdiatement de J.Cprfeaiom
'S. Jacque, S.Pierre, &: S Jcan,[avec qui il en confera,]ne trouverenc rien corriger ni aiouter"[une dolrine auffi pure,&l
Gal.2.T.,rf
Augj
"P-947.c.f|
&
&
&
&
&
confiez,
comme
mandrent
avoir confi les Juifs S, Pierre, 'Ils luyrecomfeulement d'avoir foin des pauvres,'c'eft dire d'exil
Gal.i.v.io.
Aug.n.p.9<(S.<3j
les
"
y-^^
&
-,
&
&
I. 'S. Chryfoftome
S. Jrme l'entnilent de la libert evangeliqne ,
de l'abolitior de la loy, c(,ry n Cil
s
[Cela avoit nanmoins eft dcid folennellement en plein Concile l'gard des Gentils,
mefme Eo4.a.b|Hier.i^
&
mjl.ElccTom.r.
Ff
SAINT PAUL.
confcntir,
comme il ft peu
L'ndeJ.C.
^
aprs circoncirS.Timothe,^ncIeur
voulue jamais coder en ce point &: les autres Apofires n'exigrent point cela de luy.
'Judc &: Silas que les Apoftres avoicnt dputez pour aller apprendre aux Fidles d'Antioche les rcfolutions prifes dans le
Concile/s'acquiterent de leur commiffion; 5c citant arrivez
Antioche avec S. Paul
S. Barnabe, ils firent tous quatre alTembler les Fidles, &: rendirent la lettre du Concile dont ils avoienc
cft chargez. 'Elle fut lue, ^ donna toute l'afTcmblce beaucoup
de confolation S>C de joie.'Jude
Silas y inftruifirent &: y fortifieront les frres durant quelque temps: aprs quoy Jude s'en retourna Jerufalem , mais Silas demeura Antioche 'S. Paul Se
S. Barnabe y demeurrent aulfi quelque temps '&: ce fut apparemmentalorSj^queS. Pierre eflantvenu Anciochc,"S.Paul fut
oblig de lo reprendre publiquemont,'& de montrer quelle eft la
V'vjo^j j^,
Aa.15-v.17-
y.iJ}o-3f-
&
31-
&
v-3i-34.
33-34-
V.I5M-
Petf.an.P.p.
lo,
(S
Gai.i.v.n-i6.
Greg.in Ei.h.
is.pii^j.a.
foj-ce
v.s.Pierce
^ ^'^
ARTICLE XVIIL
S.
'Aa.i.v.3f.36|
''^''
p oTa".
chry.h.34.p.
jo4.a.
Afl.i.v.37-3s|
chry.p.joLd-
1?;
Paitl
l'ijidiei circoncit
avec Silas
vijite les
Timothe.
yi
'
relafchc ni de repos,^ propofa S. Barnabe d'aller enfemble vifiter les Fidles des autres villes o ils avoient port l'Evangile.
qy^ efloit
&
p.30(5.a;
P30I-JO3.
&.
;i
eftoit plus
propos
qu'ils fe partagcaflcnt,
^--JTlrt'^in'^Hl
L'andeJ.C.
^^'
A I N T P A U L.
endroirs. C 'eftoic pcutcftre
S
ilj
pour cela que Dieu
cher en divers
pcrmetcoic cette contcftation, puilque ces deux grands iiommes
eftoient capables d'cclairer chacun pluleurs provinces, au faluc
defqucUcsDieu les deftinoit lelon les difxerentes grces qu'il leur
avoit faites.
3,
que
pour
grce
Chryfoftome
luy. Saint
les lieux
il
paflbit l'ob-
chr7.n.Ii.34.p.
5'*-'''
Aa.i5.v.4i|i(f.
^''^
is.v.y,
arriva ainfi
avoient eft
&
terme de
v.r.
fa
&:
comme
tout le
monde
&
v.3.
fils d'un
circoncira caufedcs
Juifs du pays. 'Car il eftoic bien aife de leur faire voir que s'il avoit Aug.adHi.
refuf de circoncir Tite, pour montrer que la circoncifion,
les autres obfervations de la loy n'eftoient plus alors neceflaires,
gentil, quoique fa
mre
fuit Juive,
il
le fit
&
i, Je ne fay s'il ne vent point dire feulement cjM'il le ft par terre, afin de profiter des occafions qu'il
pouiroit trouver en chemin pour annoncer l'Evangile,
Pfij
Il
Sl8
il ne
SAINT PAUL.
les dctruifoit pas
nanmoins
L'andcJ.C,
;
^'"
que le temps les eull abolies peu peu,' quoy la ruine de jerufa*'''
,
lem contribua extremcmcnt.^C'elt pour cette raifon qu'il prati-
1^
Aug.adHxr.
,,
r
J
qua encore en d autres occalions diverles crmonies delaloy,
fe faifant tout tous par une fagellc &: une charit qu'on ne pcuc
aflcz admirer, ("ans que dans une conduite qui paroill fi oppofce
a elle mcrmc , on puilTc trouver aucune ombre de deguifcmcnt
Greg.mor.l.z8. ^ dc menlonge.'Qne difcretion pleine de charit luy fit faire en
c.<s.p.si9.a.b.
^^j rencontres pour l'utilit dc lafoy,ce que l'utilit de la mefme
Chry.t..li.6<. foy l'avoir empefch dc faire en d'autres. 'Il fe faifoit Juif avec
f' ^'" ^^'
lesjuifs pour les gagner J.C,&: il obiervoit laloy pour en abo-,
lirlafervitude avec plus dc facilit &: d'autoritc[dans les temp?
& en la manire que le S. Efprit luy infpiroit.]
in i.Tim.h.j.p'S. Chryfoftome croitque S.Paul ncprit S.Timothcc avec luy,
lorfqu'i!
le circoncit,queparun ordre particulier dcDieUj'^comf^^^'
Sulp.I.i.p.149.
i.Tim.T.v.s.
Chry.i.Tim.
pr.p.40i.bi4C5.
un ge
fut dans
plus avance
&:
que
la vertu
eminente eut
cflc
'
V.s.TimQ.
'^'^"
plus prouve.]
ARTICLE
S. Taul frefche dans
>^ai.v.g.
Thdrt.inCoi.
pr.p.343.b.
^fl.i;.7,47.
|~X E
J'hdrt.p.343.b.
Eft.inCoi.p.
8o|Chry.ib.p.
148.C.
Galade.-Die
l'appelle
la
en Macdoine.
Phrygie
&
la
Galacie:
L^'Etil
pour y confirmer
jS.v.ij.
XIX.
fit
les Eglifcs,[parcequ'il y
Nots
it
laCilicic,
&
de Cololfc
trouve
eftoit fort
&
'
V.
Unote
S
""'
-
SAINT
PAUL.
it9
'Theodoret dit que S. Paul dcfricha le premier le champ in- Thdrt.inCal,
culte de la Galacie [c toute l'epiftre que cet Apoftre crivit pf-P-^^^'^
depuis aux Galaces femble le marquer. Cela peut nanmoins
n'eftre vray qu' Tgard dcs Gentils ;"puirqu'on croit que Saint
Pierre avoir dj prcfch aux Juifs de cette province.
Dans le premier voyage que S. Paul fie dans la Galacie,] il y fut GaI.4.v.Tj.t4J
receu comme un Ange de Dieu, comme Jsus CHRiSTmelme;
'&C ces peuples le fuflbnt volontiers arrach les yeux pour les luy v.if,
donner, s'ils eullent pu 'quoique fa chair fuft alors dans la foi- v.13.
blclTe &: dans la tentation /ce qui marque les injures & les tour- Thdff.a.p.isd.
mens qu'on luy faifoit foutrir/ou la baUeUe qui paroiflbit dans NHierx.p.iSi.
fout fon extrieur, ou bicn'quelque maladie qu'il eut alors , &c <"Hitr.r..ii s;
qui ne luy pue nanmoins faire interrompre les travaux de la
:
V.S.Pierre
^-^*-
*.
''
prdication,
n^je&ci^
^""'
faut laiflcr fa fagefle ternelle fa voir par quel deCprefcher en un endroit plutoft qu'en un autre, &: difdes peuples qu'il veut nanmoins clairer peu de
d'clairer
fere
h.j+.p.jc"^!'"'^'
il le dit. 'Il
Leo,voc.G.l.ii
(ein
<^3p4o-
fait
il
&c-
Leo.Toc.Gli;
^5f-4o-
Greg.mor.i.ij.
'
c.s.p.sn.d.e.
dlit.
Paul traverfa
Chryfoftome, dans
'S.
noit ce pays
aufli
S. ctry.inAa.I.
il
pafToit,
34-p-305-C'
til
Aa.i(.v.7-ic<
arriv
'Nous cherchafmes
V.S.Luc
^^^^'
i,
anfjltoft les
alors
qu
ne
S. Lucj'qui
c dernier
,-,/-/il
le lepara
point depuis.
texte,
Ff ")
v.io;
iren.i.3.c.r4.p:
-\\:
c Hier.v.ill.c.7,
SAINT PAUL.
iJO
ARTICLE
Saint Patil frefche PhHf^es,)
'Aa.KS.v.n.
y.M.
!fjI4'.
'^AiNT
l'a
N DE
XX.
co/i'vertit
S"
Lydie i
efi fouett,
& dcUir.
mis Lfiprifon,
^
L'andeJ.C.
CHR
I s
2.
j,
[ville
y.iiM.
pi.so.c.i.p.
icx/.ios.
Aft.Kf.v.i;.
Cliry.n.Ii.3j.p.
3ii.c.d,
p.3irlAc\.i.v.
^''-''^"
Ils eftoicnt d'ordinaire hors des villes,[&: ils leur tenoient lieu de
fynagogue dans les lieux o ils n'en avoient pas.]'Lydie receut
lebattefme avec fa famille, & obligea Saint Paul &: ceux de fa
compagnie venir loger chez cllCjpour marque qu'ils la croyoienc
fdelc au Seigneur. 'Il n'y avoit pas moyen de rciftcr une prire
^ pleine d'ardeur & d'humilit , &: qui eftoit dj un fruit de la
mon qui
la faifoit
flle
fi
hiydonneroit moyen de tromper mefmcpluficurs Chrtiens. Nanmoins Saint Paul qui ne s'engageoit pas faire des
miracles"fans neceflt, le laiffa dire d'abord mais enfin comme >A*f.
feroit,'?:
I. Le Concile de Jciufakm,
d'un an de tcmp>- C'cA ce qui
&
ce qui
fait
que
efl
p.ous
moini
SAINT PAUL,
l'andeJ.C
^*"
il
Ijl
la fllc,'de mefn-ie
'Le
dmon
obit llieure
CIiry.p.3i4.a.^^
mefmc. Mais
A(fl.itf.v.is:4j
chry.p.3ii.d.e|
pofledoit
les
maiftres de
'
dlivre d'un
"
fi
-,
eftoit la
grand tremblement de
furent branlez
de tous
les
terre
il
fefit
la
fi AQ..i6.y.i6-i}.
priibn en
vant
les
s'eftoient fauvez;
& [comme
il
crut que
en rpondoit
les
prifonniers
pour fe tuer. S.
point encore apport de lumire
fe point faire demal,parccqu'aucun des prifonniers n'eftoic forti,
'n'ayant pas vu, dit Saint Chryfoflome, que les portes eftoient
poir]il prit fon pe
&
ouvertes.
P-3-^--''-
ciiry.n.h.j.
le
b.
SAINT PAUL.
431
p.io.d.
a.b;3u.d.
leur
demanda ce
du cachot avec
Silas,il
'*"
l'u-
Seigneur,
f.ja.d.
qu'il
L'^ndeyc,
& l'efperance
',
'e jour cftant venu, les magiftrats, qui pouvoient avoir fceu
ce qui efloit arriv, envoyrent dire au gelier de laiilcr aller
Paul
Silas, Le gelier le leur vint dire c alors S. Paul[qui ne
mis en prifon,]
s'efloit point plaint quand on l'avoir fouett
commena dire qu'il eftoit bien trange qu'on euft outrag,
comme on avoit fait,'des citoyens Romains, fans connoiflance
&
&
de caufe;
la prifon
p-3J7..
en fecrct[fans leur
faire
i^
de
dit-il,
que les Fidles de cette ville euflcnt plus de repos & de libertc:'& il eftoit mefme avantageux[ l'honneur de la religion,]qu'ils
ne fortiiTent pas de prifon comme des coupables qui on fait grce. Les magiftrats eurent peur elfelivemcnt , non parcequ'ils
avoient fait une injuftice,mais parcequ'ils l'avoient faite un
citoyen Romain. ^Ils vinrent la prifon, prirent les deux Saints
d'en fortir, &C quand ils furent dehors, ils les fupplierent de fe retirer de leur ville.
'Ils le leur demandrent comme une grce, {craignant fans
doute que cette affaire ne fift du bruit.] Et il eftoit temps que S,
Paul allaft porter l'Evangile en d'autres lieux puifque ceux de
afin
p.3io.b.c.
kji,
M
I
m
i;
&
AA.wf.T.40,
1.
Chry.inAtl.h.+8.
4i.c.
synop.ib.p.
i-
Il fcmble qu'on puiTc tirer de cet endroit que Sl.is eftoit citoyen Romain comme S. Paul.
'Les citoycus Romiins ivoicnt alois de grands piivilegcs ;-'&;lcs loix dcfcndoicnt futtout de
fovcttcr.
avoir
les
SA
L'n dej.C;
^*'
avoit convertis
les
NT
confola ,
les
AU
L;
encouragea, &: puis
235
fortic
de
la
ville,
fe
noient tous part fa grce fa joie, fcs fouftrances, &: la prdication de rEvangiIe;[non par de mplcs fouhaits,] mais en luy
envoyant de l'argent ou d'autres fecours dont il avoic befoin. Ils
luy en envoyrent deux fois a Theflalonique '&: depuis qu'il eut
Ptili.r.v.^j
v.5.7.
Macdoine, nulle autre Eglifc que la leur n'eut l'avanfes biens en luy faifant parc des fiens,[Ainfi
font] ces frres de Macdoine, qui vinrent Corinthe apporter S. Paul les chofes dont il manquoir.'lls firent la mefrae
chofe longtemps aprs, lorfqu'il eftoit prifonnier Rome.
'Outre la grce que Dieu leur fit de croire en luy, & de contribuer de leurs bier\s l'avancement de l'Evangile,] ils receurent encore ceile de foufrir pour J.C, & d'entrer dans les mcfmes
combats o ils avoienc vu S. Paul.
4.^,1^,
v.tj,-
quitt la
in
mione
d.tti-ac-
ARTICLE
i.Cor.n.v.j;
phili.4.T.j.i^
'*
Lv.ij.pj
XXI.
O AiNT
&
&
&
tcc.
&
&
&c.
&
-,
&
Hifi. Eccl.
Tom,
/.
Gg
SAINT
f-^U
PAUL.
L'ndeJ.Ci
iJ4
une mre envers fes enfans: & dans l'amour qu'il fentoic pour ^^'
eux, il cuft fouhait de leur donner non feulement la connoiffance de l'Evangile, mais aufll fa propre vie. 'Il les exhortoic, les
'4.^.1-6.
.i
&
x.Thef..T.f.
.V.7-10.
truifit
^^^ jg
''
occup
i.Thcf.+.T.i*.
'i'
i.^v./fi!
quoiqu'il fuft
Ph'tli.4.v.itf.
verner flon
'AH.17Y.7'
--^'^'
'Il
le
les
gou-
Seigneur.
logeoit chez
un[Chrdcn]nomm
tiens[dc
jifi.d.c.
&
Cefar
Chry.n.h.37.p.
la
&e^
dont
ils
leur
en imputoient
d|3i.a.
un
[>^f%i7.d,
tj
vcr rApoftre,
p.ji/.'.
Bar.u.jul.bl
Rom.i6.v.n|
ChryXh.'z.
p,Hoi.a.
apr.p, 5^7_b.c|
tt.bi.vien.p.
^1''L
t.3i.p.407.a.
Crp.p.jsi|
S
"
'C'eftoit fur Jafon que tomboit tout le danger & toute la gloire
de Cette adion. 'Quelques uns croient que c'eft celui que Saint
p^yi
OU
JQJj^t
Sofipatre
les
c'eft dire
'de ce
le
parent de
S.
v.S.Luc.
Paul eft ce
\67.i-
SAINT PAUL.
l'andeJ.C.
2^5
lafindull. liecic.
'Aprs le tumulte que
les Juifs
'les
A.7.-^.ty,
t.io,
le lailTer
&
&
ARTICLE XXIL
S.
'T
'Evangile
Aftjj.v.ijj^.
'Baronias cite d'Oiigene fur l'epiftre aux Romains, que Sopatrea eft Evef<juc de Theffalonrqut, Bai^ij.>i8.s^
^.(^}2, le dit de Caius, non de SoUpatie^
M^is Oiigene
SAINT PAUL.
43<J
'Ceux qui
:Afl.i7.v.ij.
Thdrt.i.TheC
pr.p.364.c.
le
l'aadcJ.C,
conduiloienc,
le
''''
/.^.i7.\r.ij.
V.14.
Chry.p,3i7.
( I1.38.P.333.C.
Aug.fiijo.c.i.p.
^"'^
Aft.i7.v.itf.ii.
Chry.h.38.p.
*^
'^
Bar.Ti.f .9I
ifi.p i.4.ep.9.
p4olUfl.p.66?.
c.
Luci.philop.p.
"*'''
Chry.inAa.h.
58-{'-333-c.d.
un autel avec
nots
if,
ye^-fcs
Chrtiens adoroient.
'Ce zclc des Athcnicns pour
les
&
n^iftn:
il
comme
fi
ve-
fa force.]
p.ji.a.
Bk;t.Si.3'
Chry.p.33i.<:.
dans
&.
SAINT Paul:
l'andcj.c
^-"
l'y
157
menrent pour
l'y
punir.
'comme on y
Cliry.p.33i.a,'
Bir.j2.f.
Aft.v.v.ijto.
doctrine.
Paul eftant au milieu de ces juges ne leur dit rien qui les
puft choquer, 'Il parla d'abord de leurs idoles en des termes qui
n'en tablilbient &c n'en rulnoient pas non plus le culte.'lHe
'S.
fervit
chiy.p.jji.b,
F.334bi
p.jji.cJ,
avoient drele au
Dieu inconnu, pour taire voir que ce n'cftoit point fdire une innovation de leur faire connoiftre une divinit qu'ils adoroienc
dj fans la connoiftre. [Il continua de mefme fans rien dire expreflement contre les dieux des payens:]mais il tablit contre
tous les dogmes des philofophes l'adoration de celui qui a cr
de rien , qui n'habite point dans
des temples ma:ericls,qui forme tous les hommes,qui leur donne
c mouvement & la vie , & qui leur ordonne de le chercher pour
ie connoiftre. Il fe fert mefme d'un de leurs potes pour dire que
nous fommes les cnfans &r la race de Dieu,'c'eft dire ce qui en p }3.e;
approche de plus prs: t c'eft aprs cela qu'il conclut, que[(l
noftre gloire eft d'approcher de Dieu, il eft indigne de nous de
croire que Dieu mefme foicfcmblabledel'or, de l'argent, &:
des ouvrages faits par des hommes, '& infrieurs aux hommes, p.sj.s.b.
[Aprs avoir ainf renvcrf toute l'idolatriq fans la combatre
diredemcnt,]'& avoir fait voir que les hommes eftoient inexcu- =
fables d'avoir
pour viter
mde de la
'
A^v.v.v.jo.^t,
par un
v.^t-si.
autre fois
&
S.
SiT.fofi titre,
anciens eftoit
rologes , &c
fa
finit fa vie
par
un
illuftre
Cliry.fac.t.^.
=-"-?-7.d(
martyre.]
'Levers que Saint Paul cita dans l'Aropage eftoit tir des
Phnomnes d'Aratus.^Il cire encore en d'aunes lieux quelques
vers des potes payens-^S. Clment d'Alcxandrie,[qui tire beaucoup de chofes de livres apocryphes &: peu affr.rez,]dit qu'il
Hier.iaTit.i.p.
-^^'^-
tu.1'.T''^^^
^ci.fir.fi.p.s^^.
i}
confciUoit
SAINT PAUL.
&
'^'
quelquefois de lire les livres des payens ,
entre autrcs"ceux de la Sibylle ,
d Hyftalpe Il raporte un dif- Non
cours dc luy fur ce fujer,'piis peuceftre de quelque exhortation
au peuple, qui n'aura pas elle cri:c,niais le fera confervepar
&
Bar.app.j 15.
rande].C.
mcfmc
Ai.inMatt.17.
tradition dans la
v.;?p-w
qm^ Saint Paul dans fcs cp-.ftrcs cite quelques livres apocryphes,
comme celui que l'on attribuoit [fauflbmentjau Prophte Elic,
& celui qui portoit le nom dejanns & Mambrs,[ians prtendre
les autorilcr comme canoniques , non plus que S. Judc quand il
c-
cite
nommment Enoc]
ARTICLE
S. Paul quitte Athcfjes, "
i.ThcC3.T.x.i.
auffi
va
Il
femble que
XXIIL
Corir/the
De S.
trouver S. Paul
Silas
ne
foit pas
Caius.
qui l'attendoit
S.
Paulj'la perfecution
que
&
ditj'il
&
A.is.r.i,
&
Grce,
d'Athnes
mcfmc.Ainfi tant par cette raifon,que par fa fituation entre deux
mers, qui y attiroient de toutes parts le commerce de l'Orient
&: dc l'Occident, elle ne pouvoir manquer d'cftrc fort peuple
trcpolc de toute l'Acaic, ceft dire de
la
i^,
Viai^j.c.
'''
SAINT PAUL.
439
Se fort riche. Mais il femble que les habitans y fufTent d'aucanc
plus attachez leurs biens, qu'ils eftoient dans une plus grande
abondance.] 'On croie qu'ils aimoientaufli beaucoup lefafte de Eft.inCor.p,
des aunes fcienccs humaines. ^Et ce qu'on en re- '^'
l'loquence
&
marque de
plus
c'eft
^'^'^^
"
'^^'
efFroyable.
&
K*""
i 17.
Aft.ix.v.nf
ci"y-n.l sspi
^'^
voit bannir
&
comme
&:
il Ai.i.v.i.^.
chez eux, 'Car il voulut encore moins recevoir fa fub- i.cor.y.v is|
/ftance des Corinthiens, que des autres qui il prefchoit;''&;^-^'' '*"'^'
mefme fe trouvant Corinthe dans le befoin,il aima mieux cftre
travailloit
affift
pes.'^Il
il
le fut
..,
il
jj
v.9,Phiii.4.v.
7-
que pour
fi.Cor.ii.v. ra.2..
Greg.inEz.h.
is.p.ujs.u?*".
f?&w
&
&
V.S.Pierre
*3''
comme
un fage architeiSIe,
il
&
A(X.is,r.-^
'.Cor.^.v.c.roj
^'''^""P- '?
i8.v.4,
&
WoTB
iS.
i.Cori(;.y.ij.
de rAcae,'&
lv-ia-k.
il
Rom?sv\"'|
SAINT PAUL.
Z40
Cnfpejdont nous allons voir la converfionj&Caus/CarihVciloic
pas envoy pour battizer, mais pour prefcher.
'On fait lafeftc(ieS.Crirpe(:tlcS,Caiusle4d'odVobre.2llya
^pp^i^cncc que ce Caius elt celui mefme que S. Paul dit eftre Ion
On.n.p.63i.b.
'"''7-
iJfuiAo.
chiy.inRonr. tions
h.3i.p.4oi.b.
^^jj,
L'ndej.c;
^'"
recommanda-
puifque
S.
Paul choififToit
de l'Evangile,
j.jo.t.j.
Bed.inj.jop.
donien difciple de S. Paul , ^ui cltoit venu avec luy Ephefe, &c
qui y fut en dangcr"dans la fedition de Demetrius.
'Bede[&:Adon] croient que celui qui fut battiz par S. Paul,
cfl:
r^oan.
celui qui S,
l'appelle fon
fils,
Jean crit
beaucoup de
tendreflc.
Il
'
en l'an J7;
il
loue
Dieu, &: fon ardente charit pour Ces freres & il luy promet de le venir bicntofl: voir.'Saint Athanafe ou
celui qui a fait les additions de fa Synopfc, paroift mefme avoir
fa piet fincere envers
'AthXyn.p.ij.
ar4.oa.b|
dCo^^t'
4.p.3i7.bin.p.
I-ycaonie;]<^qui peut aufl ellre celui que les Conftitutions pretendent avoir eft fait Evefque de Pcrgame[en Afiejpar S. Jean.
xcx..c.
ARTICLE XXIV.
J.
Af^.iS.T.f.
i.Thef.5.v.7|r.
''
Thdir
ltitres
aux Thejfjlomcens.
'OIlas &:Timothe revinrent de Macdoine Corinthe re^J joindre S. Paul, 'qui fouffroit alors beaucoup de neceffitcz
^ *^^ travaux.^Mais
il
& alibi.
Timothc, caufede
de
7hcnaloniquc/Ilfouhaitoit cxcremcmcnt deles aller voir mais
ne le pouvant pas aIors,?il leur crivicfi premire epiftre peu aprs
le rerour dcTimochce.'^Il le joint avec luy dans le cicre de fa letEre , au/Tibicn que Silvain, qu'il nomme le premier des deux.'Ce
Silvain cft celui que les Ailes appcllcnc Silas comme il paroift
Hicr.ep.144.
c.
i.Tlier3.v.6-
f^.io.is.
'-f-
iThdlt.n.p.3';j.
i.3.p.ii3.a'.
mclmc
q^uc c'eft
une faute
L'^ndej.c.
^^"
Non
SAINT Paul;
qu
30.
141
il
'
Note
31.
i.Thefs.v.io.n,
de Thdrt.in Paui.
temps aprs la premire, ^comme on le peut jug-er par la confor- P''P-3-i' n-,
^ Bar.j3. i.
J
J V r
J
mite de
la matire &: de 1 inlcriptson, qui porte aum les noms de
Silvain & deTimoi:he;'&: par ce que dit S.Chryfoftome,que chry.i.TheC
SaintPaul l'crivit caufc qu'il n'avoitpcuteftre pu aller Thef- ^^P-3'5'-afaloniquc, comme il avoir tmoign le fouhaiter dans la prc
'
iniere,
l'crivit
Apoftre.[Et
le
i.Ther3.v.i7,
'^'^'"'""/
fcmble que
ce foit *pour diftinguer fes vritables epiftres
d'avec 392.IBax.^>
^
^
V
jd.
celles qu'on luy pouvoit fuppoi'er,que S.Paul marque en celle-ci
le figne dont il fe fervoit toujours , qui eftoit d'crire de fa main
le falur, & le fouhaic de la grce.
'Il exhorte encore lesThelTaloniciens dans cette fconde Iet-i.Thef.LT.j-^
tre, fbufFrir courageufement les perfecutions par lefquellesieu
les rendoic dignes de fon royaume & il les allure qu'il prie fans
celte pour cela.'Il y reprend, comme il avoit dj fait, mais plus 3.V.6-1;;
fortement ceux qui aimoient mieux vivre du travail des autres
que du leur, pour demeurer dansToiHvet. Il veut qu'on marque
ffi/. cd. 7m. I.
h
.
SAINT PAUL.
i4i
ceux qui continueronc
qu'on
fe
a.
L'andcJ.G,
^
mener
& mefme^''
fepare d'eux.
ARTICLE
XXV.
Cliry.n.h.3s.p.
341-b.
'Q^Ila
&:
d'un nouveau zcle, &: prcfcha encore plus forcement aux Juifs
qu'il n'avoir fait auparavant. Mais comme ils s'oppofoienc luy
avcc des paroles de blafphcme,'&: qu'ils formoient mefme des
confpiracions pour le tuer;^il fecoua fcs vcemcns, &c leur dit ces
paroles terriblcs:Quc voftre fang retombe fur voftre telle Pour
moy j'en fuis innocent, je m'en vas dformais vers les Gentils, t
alla demeu'Il quitta mefme le logis [d'Aquila qui eftoit Juif,]
rer chez Julie, prs de la fynagogue, ne voulant pas s'loigner
:
&
&
9j
des Juifs
y,344.a.b.
&
'Aa.s.v.8.
\f"^'^[l''^'
'^'
chef de
'^
From.inAa.p.
^
fynagogue, embralla
le
i.Cor.i.v.14.
S.
Paul
la
le
battiza luy
chcz qui
'Julie
de Dieu.
Il
mefme,^&
la
le fit
'a.ig.v.8.
apparemment raporter l'autre Tite, que cet Apoftrc avoir pour difciplc
longtemps avant que de venir Corinthe.
'Aprs que S. Paul fe fut ainfi fcpar des Juifs plufieurs des
!..Cor.i.r.i?.
qui
efl dit
de
Note
jsj
S, Paul, fe doit
le 13
de
la
juillet
aprs Ufuard
mourut en Macdoine,
le
Eft.i.Cor.Lp.
les epiftres
avec luy
[Adojfeft.p.js.
de Tite dans
&:
&
fcmblc
martyre,
'Les
'I
SAINT PAUL.
faadeJ.C;
245
^^*
Boii.my.t.i.p,
35i|Mcni3,p,
^^^'
Menxa.p.is^j
Beauvais,
^y^"-
i.Cor.s.v.iS.y
dans toutes les Eglifes, &qui avoit mefme eft choifi par elles
pour raccompagner"dans fes voyages, [En ce ras il ne peut pas
cftre mort avant l'an j8. Mais cette opinion ne paroift pas aflez
fonde.]
'Plus l'Evangile faifoit
tions
de
&
diry.mAft.,
39p-344-c.d.
&
luy par diverfes perfecutions alfcz violentes, quoiqu'elles n'allaffentpas aux dernires ex':remitcz,'&: jufqu' la mort. ^Cependant ptu^a.
quelques maux que S. Paul foutfrift, tout luy cftoit encore moins * '" ^^''??I. T-e texte des Menes porte iVa^i'a. Il faut affur^ment rr
Cytherc^.?/})./, ic djns le menolo^e deC inilius,?.2.f.^^o.
p-
Tentatio
-vos
le
comme on
lit
dans Maxime de
Mn.}o.j.ul.^
5J.
grec>
Hbij
SAINT PAU
i44
t.
durctc &l l'obllinacioii des mcchans,& des perfonnes derai{bnnablc5/Cai-[lc don de] la foy n'y c(ioic pas com-
que
fenfiblc
t.Thcf:3.v.i.
mun
Aa.is.v.9.io|
ry-P-S'f-t.
la
&
jj^jy jjj.
^^^ paroles:
Ne
&
'Aft.iSvMi.
demeura dixhuit mois Corinthe pour y prcfparole de Dieu 'ce qui n'cmperchc pas qu'il n'en foit
cette aflurancCjJ'il
Bar.js.j 44.
^^[^QJ la
ii.Cor.r.v.T.
Rora.ij.v.ip.
*^-
^'"
tous.
'Mais Jsus
l'andeJ.;
forti
&
quartiers
[Outre
le
C&V.1.
JuftcjJ'il
v.irt|TLdit.n.
autre,Jchcz"Caius,'&:chezPhcbpiaconifledcrgliiequi ciloit
dj tablie Cenchre, quoique ce ne fuil qu'un (Impie bourg,
[qui fcrvoic de port Corinthe du coft de lAfic.
Il travailla tablir parmilcs Corinthiens toutes les rgles d
la piet Chrtienne , &c par fes paroles, &: par fon excmple,]'afin
qu'ils fudcnt fcs imitateurs, comme il l'cftoit de J.C.'I! leur appj.jj. g,j(:j'j ^^^^ l'ordre &c la modcrtie vouloicnt que les femmes
vi3.
"'"'e
P'"^*
i.Cot.ii.v.x.
v.i-T|Chry.n.
Li6.p.i73.j.e|
comme
Il
fut
"Bai-n-Bl
p^"u "lifl^p
67i|Tac.an.5.
c.3.r.i;x.|Dio,
l.i-.p.SS.c.
Dio,!/.!.!..
7i3.r|Tan.
fe
Aa!^.v.'ii-
^'^^
nom de
avoit ptis le
&
l'accufant d'empclhcr
SAINT PAUL.
r.adej.c.
^^'
qu'on
'
donna pas
Z4y
Saine
le Iciiu-
'
ARTICLE XXVL
s. Patd quitte Cornthe-^fajJ^e Ephcfc
de Jsus Christ
l'an
^4.
\ caufe d'un vu qu'il avoir fait 'c'eft dire qu'il avoir fait
voeu des Nazarens, auquel ondonnoit alors par excellence
:
^c:
I
1
%.ti
I.
nom
fimplc de vpeu/Cc
vu
le From.n.p.<6'9|
le ^^''-B-Sf-
Num.s.'/.-i,
&
Hhiij
SAINT
'4^
Synop.p.i53.
"
PATJL,
t'ande].Ci
qu'il y allaft,
Jerufalem.j
^..c.
q^^gjj^yj ccafions
'
y?,
Oti.n.p.i^i?.
p.iig.
c'eftoit
S. Paul,'6c
les
Egli-
venoit[encore]dc ce qu'ils excroient l'hofpitad'autres offices de charit envers tous les Fidles, foit Juifs,
lit
la
foit Gentils en quoy ils eftoient fcondez par la fidlit
forres
de
bonnes
oeuvres
ces
piet de leurs domeftiqucs, de qui
fes leur avoient;,
&
K.om.iiv.5|
ft.n.p.i8..
j.Cor.itf.v.15.
&
Rom.!.Y3-j.
'Ils
cftoicnc rccournca
en l'an J^
SAINT PAUL.
fandej.c;
^'^'
en.
epiflre
l'ansj.
aux Romains, o
il
grands
eloges.'Ils eftoienc
conde
cpiitre
les falue
cous
les
i47
premiers,
& avec de
Timoche, o
il
le prie
de
les Caluer
de
i.Tim.4.r..i$,
fa parc.
Boil.mav,t.r;
p-'MMen.p.
'^^'^*"
*t
i.Tim.4.v.ii,
gouverna
depuis 175,
Is^"""
*'^*^*
lifent.
c.i,6.p.i<,.i.
ARTICLE
Des.
boH.is
jin.p,-
'^7-iio-
p.deNat.I.z:
XXVII.
Jpollon.
Chry.n.h.io.p,
d'Ephefe,ilyvint
un3uifd'Alexandrienommc"Apollon,quicftoitun homme
loquent fort habile dans les Ecricures , &: avec cela plein de
zle &: de ferveur. Il n'avoir reccu que le battefme de S, Jean, &:
nanmoins il eftoit aflez inftruit de ce qui regardoit J.C. &:"la
foy Chrtienne. Il l'enfeignoic mefme aux autres, & la prefchoic
"avec tout le foin & l'exaditude dont il eftoit capable [flon fa
fcience.]'S. Chryfoftome croit que c'eftoit pour cela qu'il eftoit
venu a Ephefe.*Il y parla avec beaucoup de hardiefl lufque dans
la lynagogue ce qu Aquua
PnfciUe ayant fceu , ils le firent
venir chez eux, o ils l'inftruifirent plus amplement & plus parfaitement de la voie de Dieu,'ayanc eft aflez longtemps difcipies de Saint Paul, pour pouvoir eftrc les maiftres des autres. Ils
n'avoient point de jaloufic,[qui les empefchaft de faire part
leurs frres de ce qu'ils favoientj]'&: Apollon n'eftant point enfl
ka.^z.v.-.^^.iu
J[
>;._4
"/"
i'-Vli^i-
I
I.
'Les
Menes
Chr7.P.7i.4o.p;
^'i'^-
&
dcnionSj[comme
s'il
au
lieu
chry.p.si.a.
From.p.(S70A.
Mer p.uj.
Aci.iS.T.z.
SAINT PAUL.
24S
par
les
grands (Ions
[S.Luc uc
Chry.p.5cb.
'^'
dit point
s'il
p-3!-=-
Aa.i8.v.27.
d'cftie le
^'^'
femme.
rcccut alors
le
cil allez
'
&
'
19V.1.
l.v.i/.is.
'^'^'^'"
*i,Cor.:.v.
que Jsus
v.isiOxon.p.
Hief.inTit.3.
^''^'
Aut. 4.48.1.3.
^'^^'
i.Cor.is.v.u.
'Il
eft
[Comme
malice du dmon fortifie par la corruption desfouvcnt le mal du bien mefme, l'clat que la prdication d'Apollon fit Corinthe, y produilt deux ou trois ans
aprs unedivifion fafcheufe.] Caries Fidles qui euflcnt dii eftre
tous unis enfembledans un mefme efprit &c dans un mefme fen-
hommes,
j.v.Tc.
v.ii.i|Clcm.i.
j
ne dcdaignoit pas
ChryToitorac, qui
^^"^^
L'andcyC.
la
tire
tirr.cntj'fe divifoient
& fc
hommes excel-
'^'=-47P'H. jj^jg
i.Cor.i.v.'i.
'Atfg.rzt.c.iS.
&
&
3>9-f-
enfembledans un mefme
Thdrt.i.Cor.
^ilcoM^r
Oxenp.j8.
v.ianotc4;;
l'on
**
V.
la
note
^}-
Clment
49
paroifl:
&
V.Unote
* vers le
milieu de
l'an j7-
porta fc retirer en
Zenc
docteur
qui
delaloy,
Crte avec
s'appliquoit comme luy
que ce trouble eftant appaifc par
tablir des Eglifes de J.C;
le
TWn.n.p.i4j,
Hici-.inTft^'
P'^/'''-
&
la lettre
que
S.
retourna Corinthe. Ce
une fmple conjecture, fonde
il
&
Tit.j.v.ij.
CaniCt.i.p.ji9j
^^e"-P''34:
du nombre des
&
nA*,-<
f
L
SAINT PAUL;
L'andcj.c.
I.
confomma
enfin fa courfe
ce qu'ils expriment"par un terme qui femble encore davantage
luy attribuer l'honneur du martyre.'Ferrarius le fait Evefque de
Cne en Phrygie fur l'autorit de Pierre desNoels_>& met fa fefte
le
11 de
juillet
il
en citant'Molanus,
i.Molanus a marqu S. Apollon le ii de juillet dans fes acidiiions Ufuard de l'dition de Louyai^
B l'anne ijfiS, & l'a oftc de l'dition d'Aovers enijSj.
Ferr.u./ui
SAINT PAUL.
tjO
L'andeJ.C'
ARTICLE XXVIIL
S. Paul va jerufilem, & en divers autres endroits; revient
Efhej,
Aa.i8.v.xi.ii|
Bir.4.ilUfl".
Aft.is.v.iii
Ufr.ib|Sfnop.
rAaif.v.i-f.11.13.
p.i^^^bibar.H'
1.
fc^'^^^'
jji.Cor.i(f.v.i.3.
'/a.ij.r.t.
Chry.p.ji.a.
Aft.ij.v.i|io.v.
V',
fc
lren.l.3.c.3,
Aa.i9.v.is!
3i
annes fuivantcs,]
'Il parcourut aini
p.i4.
["p\OUR
^k\^-v.ii.
jt.Cor.7.v,i3.i4.
Aft.ij.v.i.7.
ChrY.li.4o.p.
i*
'
7.a.i9.v.8.
'r^'^se^'*
peur
le
d'eftre
'Aa.i9.v.5i.io.
qu' les
Chry.p.jsj.c,
tous
Sui(.T.p.55S.b.
de commodit
Aft.ij.v.io.
14^^
&
^id,.'
""''"
f^irc
*"'^"
SAINT PAUL,
l'<icj.c.
^^
V.lanote
2j,
*^*
'S.
l'a N D E j E s U s C H R I s T JJ,
Paul demeura Ephefe plus qu'en aucun autre lieu, parce-
Bar.8.544j
^^""'-^Cor.
Rom.is.v.j,,
Cliry.inAa.Ii^
y.fontitre.
ce,
pouvoit
tions
^;/.
chaque
de
3S.
Son"ombre
Aa.io.v.jr.
tc
Note
maladies,
Aa.io.v.31.
chiy.p.3S7.c,,
Aa.io.v.i?,
V.33-3J.
ip.v.ilu.
chry.fn
Rom;
^-Sp-'oB-dii-
'
SAINT Paul:
iji
il
Car
le
&
p.3j8.d.
fe fervit
'^'
la profanation.
d|3jj.c.
L-andcj..
comment
p.3g.<t.
avoit aflujettisj'&r
d|}59.c.
le
s-
Ciiry.h.4i.p.
Aft.1av.19.
i.Cor.ij.v.30.
frit
8?-<*'
Aa.j9.v.Kj.
i.Cor.is.v.j.
y7.3*.
Thdrt.D.p.105.
b[Chry.ib.h.
beaucoup par
les
fioiiMg
"""'""'"
contre les beftes flon les hommes:[c'cft dire"qu'il y fut cxpof Noth
aux beftes dans ramphitheaure,]'en forte que les hommes avoienc
^.^^^ j^j'j| ,^ fcroit dcvor, &c qu'il n'avoir pas tenu eux que cela
n'arrivaft,
fi
?j;
Dieu ne
l'euft dlivr
40,
miraculeufemcnt de ce danger
texte Ijtin/i quelques manufcrits grecs, iCcnt/ureux lieux.lEt i! fe peut faire que quoiqu'il
auparavant dc% fept fih de Scera ils n'cftoicnt nanmoins que deui en cette reucoiitrc. Mais
on a toujours parl de fept.]
fUX dtu;( fuppofe qu'on a dj dit (ju'ils n'efloient que deux ;
I.
Le
foit parl
&
SAINT Paul:
fandcj.e.
ARTICLE
S. Paul
["K
^,oTB
41.
tj^
XXIX.
Corinthci crit
aux
G data.
TOus
Bar.^s.
441
F'^o^-^Corp-,
Froin.p.187.1.
i.cor.i6.v.7.
i.Cor.ii.v.13.
^^'^^,^^
ii.v.ii.
i.v.i.
Nous avons vu
comment
Gal.4.7.ij-iy,
v.jiEft.n.p.jf-
ci-delTus
S.
j.'.i.
^cai
.v.7.
soient bien[dans
''Mais
ils
noiflbient pas
chry.in ai.i.
'''^^'^'''
'^^
la
&
rjftct!.
v.8.5.
ne fufffoit
falloir encore recevoir la circoncifion. Ils allcguoient pour cela
l'exemple de S. Pierre, de S. Jacquc,&:deS.Jean,quipar condeCcendance pour la foiblefte des juifs, fouft'roient que l'on obfer^
vaft la loy, C eft pourquoi ils relevoicnt ces Apoftres, & au contraire tafchoient de rabaifter Saint PauI,'co,mmc n'eftant que le Eft.pr.Gai.j;
idifciple des autres oblig de fe conformer eux,
non un ve- '^'"
jritable Apoftre inftruit comme eux par J.C. 'Il y avoit un princi'- f^/^pal auteur de tout ce trouble.
'Ces faux prdicateurs tmoignoent avoir un grand zle pour Gal.4.v.t7.
le falut desGalates; & ils n'en avoient en effet que pour leurs proprs interefts. Car ils ne vouloient"ruiner dans leur efprit l'autorit de S. Paul , que pour y tablir la leur,''& pouvoir fe glorifier (.T.ii.15,
4ev^nt les Juifs d'.ay.oir oblig les Galates fe faire circoncir,
.qu'il
u-cXHTni
v.7.^0.
i iij
fS
if 4
afin d'viter par ce
la
Aug.B.n.(!i.
p.s7y.a.b.
Synop.ib.p.
"'*'
AI NT PAUL.
L'ftdeJ.C.
faifoient
'^'
fecution que
lieu qu'ils
les
gion.
Hxr.inGai.pr.
i.p.i75.a.
Hier.ib.p.174
ajNaz.or.H.p.
*Ga].3.v.L
yVM'n-T.16.
Gau-
odieux.
chry.n.p.778.
-
Cal.i.i.
1.T.11-14.
o il fait paroiftre
un zcle extraordinaire, caufe de la grandeur du mal qu'il avoit
combatte, rpandu dans toute une nation; &: o il fe trouve
contraint de relever d'autant plus fon apoflolat,qu'on faifoit plus
d'effort pour le rabaiffer.'Il fait voir qu'il ne tenoit fa dignit
fadodrinequedeJ.C. mefme,& montre nanmoins qu'il cfloic
fut
'Il
lettre,
&
grande condeicendance la foiblefl'edes Juifs, fadu Judairmc, qui vouloient impofer aux
Gentils le joug de laloy.'ll raporte enfuite plufieurs preuves prifes de rEcriture,pour tirer les Caltes de leur erreur. Se pour leur
faire voir que nous ne devons plus eftre efclaves fous laloy ancienne, mais jouir de la libert de la nouvelle. Il mefle parmi (es
que
fa trop
Eft,n.pr.p.;3;.
inftrudions diverfcs exhortations ce peuple, pleines des mouvemens d'une charit paternelle &: apoftoliquc ; &: flon la cou-
tume
Gal..v.iil
chy.D.p.8?.
qu'il avoit,
iij1(.
SAINT PAUL/
l'Micj.c;
KoT
ifj
dont il fe fert
dans letexte original. 'Cette lettre, flon ce Saint, a prcd celle
aux Romains [ce qui revient ce queMfvcrs modernes difent
aprs S,Gregoire,]'qu'elle"fut envoye d'Ephcfc^On marque
que les anciennes infcriptions latines de cette lettre le portoient
amfi;'^& comme il n y parle poini de les liens, ily a plus d apparence qu'elle n'a pas ec crite de Rome.
[Il fe pourroit bien faire que ne fe contentant pas d'avoir crie
cette lettre, il alla luy mcfme faire quelque voyage en Galacie,
&que ce fut dans cette occafionj'qu'il y ordonna que chacun
mift part tous les dimanches ce qu'il pourroit rcferver pour les
Chrtiens de Jude, comme il le mandoit aux Corinthiens[en
Chryfoftome
*'iiy>,U<,i
chry.iuRojn;
F^^F^.-
41'
Gieg.injob.i,
5^^;'*.^^7i d-
p.j,.
>>
Bat-J^S
>
i.Cot.is.v.tii
3.
J'an y7.]
ARTICLE
XXX.
aitx Corinthiens,
l'andeJesusChristj^.
[
>.
'il
r.Cor.iff.v.g.
te,]'pour pafler
annes qu'il defiroit d'aller Rome,& il prioit continuellement Dieu de luy ouvrir quelque voie favorable pour cela , fi
c'eftoit fa volont. Il fouhaitoit de voir les Chrtiens de cette
Eglifc,pour faire quelque fruit parmi eux, comme parmi les autres nations, pour leur faire part de quelque grce fpintuelle,
> afin de les fortifier, &: afin, leur dit-il, qu'eftant parmi vous , nous
M recevions une mutuelle confolationdans la foy qui nouseft com mune.'S. Chryfoftome croit que c'eftoit par efprit de prophtie
qu'il difoit qu'il falloit qu'il allaft Rome, [Mais il ne comptefleurs
Dieu
l'y
ijiis.v.ij.
Chry.in Aft.h
4'-P3^^-'^-
devoir
faire aller.]
'En attendant
il
i. Louis Capel dans fon hiftoirc des Apoftres,^.tfp.70. Uflerius fur l'an ^S,p.73.a. Pearlon dans fc^
Annales de S. Paul, p.//.
1. fi ce (jue nous ra^ortoas dans cec article s'cft fait des l'an j. Car on pourroit aufl le mettre m.
oRunencejncnt de 57,
Aft.i?.v.iii
SAINT PAUL.
2.^6
i.Cor.4.r.i7.
l'andeJ.C,
j-j
i.r.io-it.
cicm.i.Cor.c.
47.p.ii4.i.
me
i.cor.i.v.u.
E0.n.p.!94.i|
fVcortvi-'
&c|4.v.si.v!i.
''^'
v.r7.
^^tyiox/,-
''".'''
Notb ^^
**p
'""^'"'
[&; d'avoir
)i v.if-ii.
6.V.1-8.
5.v.i|Chry.ep;
x.p.<su.a.
i.cor.i.v.ir.
Clir7.n.h.44.
p.48'^.b.c.
i.Cor.i6.v.]J.
>
.i7i'7'.'l
'--P''
^_
&
.'
&
i-CoM^ru.
T'.|T'ht!rt.in
i'aui.prp.3.
i.Cor.s.v.iojj
'^-
is|Thdtt.n.p.
io;?.d.
^qiai
44-
"
SAINT PAUL.
L'andeJ.C
''^*
[qui
comme
paflet
zjy
en Mcedoinc
Aft.ij.v.i^
avant que
d'aller
titre.
Au lieu
de
luy,]'S.
No t s
4.
Paul y
croyoit
i.Cor.i.r.i,
du temps d'Eufebc
V$i7.
Kfefcithqiiu
ravant dans
la
mefmc
epift:rc."
pour
i.Cor.is.y.if^
lors.
n'envoya pas S.Titc avec eux puifqu'il ne parle point dutout de luy dans fa lettre. Mais quelque temps aprs,]'il le pria t.Cor.K.vjj,
d'aller Corinthe avec un autre difciple qui n'ell pas nomm.
[Ce fut apparemment par cux]'qu'il tmoigna aux Corinthiens i.v.ij.is,
le deflein o il eftoit de leur faire une double faveur , &: de les
aller voir rouslespremiers[aufortirderAfie,]pour pafTerde Corinthe en Macdoine, afin de retourner de Macdoine Corinthe,
s'en aller de l en Jude.'Mais il changea depuis de refo- y.\7,x'>\x.y.%
lution,
ne voulut point vifitcr d'abord les Corinthiens, afin
i'atcendre que tous les fujets qu'il avoit d'eftre mcontent d'eux
[Il
&
&
fiiflent levc2,
aimoit tant ,
joie.
,
Dieu
il
luy
& avec
fit
tout 7.v.;<
Z^t'
de cur,
7.T.J.10.
SAINT PAUL.
t'ndeJ.G.
.,
T.7.iii
Se avec
i.y.(,
7.y.ij,.
V.IJ.1.
u.v.isjThdrr.
'^'^
'
'
a.Cot.g.Y.i.io|
i^'-'*'
ARTICLE
&
XXXI.
179.
eC.Lap.in
faifoit quantit
Br.7,5i78.
Synop.inAft.
p.i56.f.g.
.I9-V.14-
v.ij-17.
beaucoup d'autres,
'Comme les prdications de S. Paul alloient ruiner le cuite
de Diane, Dcmetre aflcmbla tous ceux qui travailloicnt en
faire des temples, leur reprefenta Ip mpris o leur declfc alloit
qyj
j^ faifoic travailler
s A I JS[ JT
fB dej.e.
^'''
tomber,
Se furtout qu'ils
AU
ty 5>
L.
ne troviveroient plus
le.
dbit de leurs
oLivraVes.'Car'Targent efl toujours l'amc &; lefoucien de t'idoJatrie. liisauroient du conliderer que li S.Paul eftoit afTcz puiflant
&c.
pour
riiinei:
le
Dieu
Chry.n.h^i.ji
"^?'^-^
annonoit devoit
n'auroit pas de peine
de leurs petits temples
qu'il leur
''"
&
Tm
A'rixfj^Zv
'Ces Afa ques eftoient 1rs pontifes payens de l' Afie, choifis particulirement pour Synop.inAa.p.
pub ics leurs dpens. C'eft pojrquoi'c'elloienc toujours les plus riches & les 'l4plus confiderables des villes 'S Chryfoftome a cru qu'ils eftoieiit Chre'tiens , ai w/oroi, s'il n'y a faute Chry.ib.b.4i.p,
T.
Kkij
SAINT PAUL.
Vtt
l'andeJ.;
fembice lgitime, qui fe tenoic crois fois par mois. 'II les renvoya
f-73.%
chez eux,
ainfi
s'eftoit
allum,
Se ce feu s'ceignic
avec auuiit de
'''"
facilit qu'il
peuple.
p.j<.e|Bar.f7.
S''*^
*^
'
'
"
[Le danger o S. Paul fe vit avec tous les Chrtiens par cette
fcdition,nc futpcuccftre pas la feule afflidion qu'il loufti ic alors,]
'puifqueS. Chryfoltome raporce ce temps-ci ce qu il ciivic
peu aprs aux Corinthiens en ces termcs:*Je fuis bien aife , mes
frres, que vous fchiez l'afflidion qui nous cft furvenue en Afie. <c
Car elle aeft telle, que la pefantcur des maux dont nous nous
^f^
SAINT
t'anij..
PAUL."
i7.
ARTICLE
S.
Paul
XXXII.
aux Connthent.
ThdK.in Pau!,
<<
lalut.
j.p.fiii.dj6i3.a.
Z'^"
'"
'^^"-
pour ceux [de Jude] eftoient [comme] preftes :de forte qu'il fe _j i.cor.p.v.i.%j
fervitde leur exemple pour encourager les Eglifes de Macdoine, 'qui Gontribuerent"audel mefme de leurpouvoir;''cmmeil s.v.r-y.
f fervit enfuite de cette charit fincere
ardente des Macedo- '"*""
niens pour enflammer de plus en plus celle des Corinthiens. 'Afin v..
Je le faire avec plus d'efficace , il exhorta Tite de retourner encore Corinthe,'defIrant beaucoup que lorfqu'il s'y en iroit avec 9.v.3-f.
^
les Macdoniens, routes chofes fe trouvaffent prcfl:es;'&: Tite fe .'M(r.i7,
jrefolut-'tres volontiers ce voyage.
'Ce fut par luy qu'il envoya fa fconde lettre auxCorinthiens. ThJrc.o.p.it.
-Il l'crivit deMacedoinc, [& s'il faut ajouter foy la note que les ^^"^^
p^^,
Grecs mettent la fin de cette epiftre, ce fut de la ville de Phi- sxAtii.fyn.p.
lippes, la premire o il euft annonc l'Evangile dans cette pro- '"^
vince.]'Cctre epiftre s'adrefTe tous les Chrtiens d'Acae. Ti- i-Cor.i.v..
inothe y eft feul nomm dans le titre avec l'Apoftre.
'5aint Paul dans cette fecon^ lettre pardonne, la prire des i.v.f-u|Thdrf.
&
'^
K:
n.p.U9|f
liryr.
ii
p.i4}.d.&c.
-SAINT PAUL,
2(fi
f i^yo,
TerT.piiJ.c.i3.
''^*^'*^'
&;
Eit.Cor.p.
45'-
me
&
&
SAINT PAUL.
L'iej.C;
^'''
ou
zy
aufli
i.cor.8.^
lo.v.i-t'i
11.V.7-15I11.T.
'5"''l^'^-"P-
fur ce fujet'avec une vhmence Se une libert toute apoftolique :& on peut regarder cet endroit comme un chcfd'uvre de
oT
'
"
i-Cor.8.v.Tg.r^
Sce.
sl
Maud.piS4.
s 47-
c'eft S.
Luc:["& cette
non
T"".h.io.p.
..7.&C.
'^^*"^-^*''*''''''
Thdrt.n.p.14};
^
auffi
des hommes.
SAINT PAUL.
f4
i'.nit].c,
ARTICLE XXXIIL
s. Paul vient Corinthe
d'o
il crit
aux Romains.
Aa.io.T.i.
Uir.p.674..i.&
il
ne demeura que
trois mois.
Ce fucdu-
"'''
i.Cor.u.v.Ml
13.V.1.
j.Cor.fi-.v.34|
Aug.ep.iis.c.6.
*
,.d,^
dinaire,
encore iorfque
ChR
ST
S. Paul crivic
58.
Roro.isv.ij**
Ori.n.pr.p.4iS
'
aiAtl/rYnX
i4.c.
rinthe.
;rhdrt.ib.p..b.
ABg.ep.ic.p.
*?''^"''"
inRon.B.c.i.
j.i;.a.b.
vres de la loy, ou
s'ils
Gentils non par leur mrite ^ mais par la feule grce que Dieu
donne gratuitement.
'Le fujct de fa lettre eft pris des difputcs que les Chrtiens
,
Si
Rome
rancicnnc
loy.
cm-
[Car la
vanitc
^*"
SAINT PAUL;'
V^sdej.c,
i^^
cherchoient fe prfrer les uns aux autres. Les Juifs fe glorifoicnt que Dieu leur avoir donn fa loy, &c enfuite le Melle.
qui n avoit melmcprelche qu acux
ils pretendoient qu ayant
gard la loy de Dieu ils avoient mrit de recevoir la lumire
de l'Evangilc/Les Gentils rpondoient au contraire que s'ils n'avoient pas eft clairez de Dieu comme les Juifs, leurs philofophes nanmoins i'avoient connu ;'que Ci le MefTic avoit eft promis Se donnaux Juifs, il avoit aufli eft rejette par eux;[qu'ainfi
'ils
&
Phi!i.i.7.3.
Aug.B.inGai.
ip-943-a,b|ad
p.ss.g.
il
Aug.B.inGai.
P-S'^'^:
que J.C.
ador
connu
Eft.inRom.pfj
P-'-'^-b.
les
Paul
de la grce & par l'cfprit d'humilit. 'Il confond premirement les Gentils en leur faifant voir l'aveutrlcment
& l'impit dcleursphilofophesi&: enfuite Icsjulfs en leur montrant qu'ils faifoient eux mefmes ce qu'ils condannoient dans
les paycns.'Il prouve par l'exemple d'Abraham que la vraie juftice vient de la foy,[mais de la foy vivante &: agiflantepar lcharite, flon qu'il le dit ailleurs,] & que nul n'cft juftifi par les ccuvres , comme le pretendoient les Juih ce qu'il entend non des
bonnes uvres nes de la foy &c de la charit, qui cft ce que veulent les hrtiques , mais des uvres de la loy ou de a nature
deftituesdelafoy&dela grace.'Il reprefcnte la plaie du pch
originel,[&: le pouvoir qu'a fur nous la concupifcence,mefme
dans les juftes.Jll explique la queftion profonde dcl'eledion 5c
de la rprobation fur le fujet du choix des Gentils, &: de l'abandonnemcnt des Juifs; c il joint aux dogmes de la foy l'dification des murs, principalement dans les 5, 6, 8, iz,
15 chapitres,
gulaire, par le lien
!nKoin.&r.r:
P-^^J-"^-
Eft.iaRom.pi.
*'''
biAug.adsfmc
'i-]-'^-?-^9-^i
3i'P-76v7-
Eft.p.3,a
&
il
la piet
Chrtienne,
'Cette lettre traite peu prs la mefmc matire que l'epiftre Aug.B.n.Gi
aux Galates, mais avec cette diffrence que les Galates s'eftant "P-^^s-'-tdja laifte furprendre aux dfenfeurs de la loy, 'S. Paul s'applique ^.hu
tout entier leur montrer qu'elle ne nous peut donner le faut,
faire voir que c'eft la feule foy en J.C. dont nous pouvons
l'attendrc'au lieu que d'ans l'epiftre aux Romains il fe rend juge
^-H^^i
&
entre
les Juifs
Ji/.
icd. Tom,
I,
L1
SAINT
t6
PAUL.
raadej.c,
[Dieu voulut que] 'ces veritez fi importantes fufTent d'abord ^*'
*''
publies dans Rome, afin que de cette premire ville[&: de cette
premire glife]du monde, elles (c repandificnt plus aifmenc
dans toutes les autres.[Mais comme elles font d'autant plus incomprchcnfibles la lumire du raifiDunement humain, qu'elles
Hier.ep.iji.c.8. font plus elevccs,
plus dignes de la raifijnfouveraineij 'Saint
p.i8.c.
Jrme tonne des grandes obfcuritez que l'on y trouve, dit qu'il
luy eufl: falu non un livre,maisplufieurs volumes pour l'expliquer,
Aug.retr.l.i.c, '<>.Auguftin eftant encore Preftre avoit entrepris d'en donner un
^'
commentaire. Mais aprs avoir fait un livre entier fur le feul titre,
il n'ofa continuer un ouvrage fi long S>c fi difficilc.[On peut dire
nanmoins qu'il l'explique dans tous (es ouvrages fur la grce,
&: que c'en eft un excellent commentaire.]
RoiM.v.tj.
'Saint Paul n'avoit pas encore eft Rome lorfqu'il crivit aux
y.^6|i.T.tM6| Romains. 'Mais il cftoit leur Apoftre auffibien que des autres nations,*&i avoit autorit de leur impofcr des loix.i^Il defiroit deitrn'ad.Rom.
p,i}|Thdrt.in puis plufieuts anucs devoir cette Eglife.<=Mais comme fonemeftoit de porter l'Evangile o il n'avoit pas encore cft pref* Rom^'^v^*^"^* P^^
ii|i.v.i3|Aa. ch, cela luy avoit donn aflez d'occupation pour ne luy pas
q).raj.p.i7j.
&
i9.v.ii.
laiflcrleloifir d'aller
Rome, o la foy
o. Pierre.]
J.2.J.1?.
Il
i.
du
rillyiie;'(5:
&
nom de J.C,
SAINT PAUL;
L'andeJ.C
^*'
de
l'Eglife
deCenchrce,
9^
qj'il
fcpcembre,*
ARTICLE XXXIV.
S. Paifl part pour aller jcruflemi
rejj^ufcite
Eutyque.
la Grce, refolut
Fidles
Syrie,'porter
de la Jude les
aller
enfin
en
aux
s'en
de
_
aumofnes qu'il avoit recueillies pour eux dans la Macdoine &
S
I
A(S.o.t.:
i4.v.i7|RoiHf
J-v.;5.i(j.
dans la Grece.'Son premier deflem eftoic d'aller par mer mais Aa.io.?.5;
ayant fceu que les Juifs luy dreflbiencdcs cmbufchesfurlc cliemin qu'il vouloir prendre, il aima mieux retourner parlaMacedoine,'Sopatre"on Solpatrc l'accompagna avec Ariilarque, Se- v.4iRoiii.^,
^'^^
cond, Caius de Derbe,Timothcc,Tyquiquc, & Trophime. Ils
l'accompagnrent iufqaes PhiIippcs,'d'o par fon ordre ils U/rp.ff74-at
Aft.io.v.j.
l'ai lerent attendre Troade.
'S. Paul s'arrefta Philippcs avec S. Lu c,[&: quelques autres Aft.io.v.t.)
''^^"^'
fans doute;]eftant bien aife de demeurer un peu davantage avec ,7-,'^"'
les Philippiens caufe de leur piet. 11 ne les quitta qu'aprs les
jours des Azymes &: il paroift> dit S.Chryfoflomc, qu'il tafchoit
clbrer les feftes dans les grandes villes [par o l'on voit que
ce Perc a cru que S, Paul avoit pafTe la fefte de Pafque Philippes.]'On marque que le 14 de la lune de Pafque eftoit cette an- Batherins,
ne le famedi ij de mars. 'Aprs les jours des Azymes, "S, Paul kOu>.^.s.
P^g^it en cinq jours ceux qui l'attendoient Troade , &: de;
NoTs
4S.
peurefire ie
mir
'
'
mcuraune femaine en ce
ville
j6 d'avril.
lieu. 'Car
nom-
'Ces paroles de PfpiRre .lux Romains, 1 nutem fui fotejl i^c. font quelquefois a la fin e ceri Ori.inRom.iff.p>
epilUe ^ ic quelquefois la fin du 14.^ cliapitre;aic 1! jaroift mefme q^u'il y avoi: eu des exemplaires o. 3i-':i'r^"*''-'^.I.
Ll
iHie'r'nEfM..
IJ
f.iiy-b.
SAINT Paul:
i6s
rndej.c,
Sacrifier
fc:t;
'^'
^fl.io.v.5.
Chr)".h43.p.
cp^iP.i4S.uc.
&
mefme du foupcr
faim que pour
f.}7?.<i
Aft.io.v.ii|
^
''^s^i
b*^^
Chry.h.43.p.
378-d.
pour
la vrit Se
de zle
&c
de
des mes.
le falut
plus clbre.
fcry.p.3So.b.
'Le diable voulut troubler cette )oic;&: ne fit que la rendreUn jeune homme nomme Eutyque, quicftoit aflls
Ctry.p.377-eAft.io-v.9-ii.
une
lit,
il
fencftrc, s'cftant
dit feulement,
Ne vous
troublez, point
car
il eft
ihat.'ll
Aa.io.T.7-ir.
**chr
il
J78.379.
plus
Dieu
fcul,]&;
de leur
laiffer les
plus rudes.
Il
voies les
17 avril.
,
^J;^^^
aixhcuesdc
Ttoadc.
menageoic
cmbarqu"avcc fcs difciples Afton, il arriva Mityde Lcftios ce qu'il peut aifcmcnt avoir fait en un
lenc[dans
jour.] Il p.ifta le"lendcmain devant l'ifle de Chio, arriva Icf jour
fuivant f jufqu' celle deSamos,&: alla aborder Trogylle'qui eft
^^"^ promontoire de l'Ionie proche de Samos.<^Le lendemain "il
vint Milet 'ville clbre fur la cofte de l'Afie dans la province
'S'eftant
l'iflc
5rab.I.i4.p.
tAftiovif
Synop.p.)j7o.
^'
le iSavril,
ipavrii.
rNoTE*''
naviU.
de Carie.
I.
Le texte
naircmcnt
il
l'cre
ne
Conelius
fiit cjuc le
Lapide
comme porte le
S.
ChryloriOmc
^u'U lfCf
SAINT PAUL.
L'ndeJ.C.
169
ARTICLE XXXV.
Difcoiirs de S,
ta
ff<ftTmxt.
Paul aux
Prefircs d'Ephefe
llarri-ve Cefare.
'Q^h. I N T Paul n'avoit pas voulu pafler Ephefe, depeur d eftre hsk.xoM.-.
^3 oblig de s'y arreller trop longtemps. Car il avoit deflcin
d'eftre Jerufalcm la Penteeofte, 'pour gagner plus aifmenc Chry.n.h.43.p.
^^^b.
\c?, Juifs par ce refpet qu'il tcmoignoit pour leurs feftes, &: pour
leurs crmonies. 'Mais eftant
Milet, il envoya qurir 'les an- Aa.io.v.17.
ciens oues Preftres d'Ephefe, 'c'eft dire les chefs de cette Egli- v.is;chry.h.
^4-p-3S3 c|8<f.fe, que le S. Efprit y avoit tablis par'Tordination Evefques[&
furveillansjpour gouverner le peuple de Dieu. 'Il leur fit un dif- Aa.io.v.i8-5j.
xours plein de zle Si de charit pour les exhorter s'acquiter
pleinement de ce dcvoir/Il fut oblig de leur propofcr pour cela C!iry.h.44.p.
'amaniere donc il s'en eftoit acquitc luy mcfme.-mais il le fit avec i"^^-^toute la modeltie poflble,'& en leur donnant part ce qu'il avoit p-S^..
fait de bien. 'Il leur reprefcnta fon humilit, parceque rien n'eft ^.h.
.1
a.
plus neceflaireceux qui gouvernent.'!! les exhorta eftre toujours prparez comme luy toutes fortes de prils fans les crain-
Aa:.io.v.ii-i4;
dre, '& eftre toujours en garde pour s'oppofer ceux qui de-
v.ig-31.
chry.p.jgs.c.
en
parceque le fouvcnir de la grce nous portant rcconiioiftre ce que nous devons Dieu pour le pafle, & nous confier
en luy pour ravenir,vien n'eft plus propre nous animer la piet.
'Aufli des qu'il eut fini, luy & tous ceux qui l'accompagnoient fe Pr-h.c
mirent prier avec beaucoup de componction & de ferveur.
'Les Fidles le conduifirent enfuite fon vaiffeau en fe jettant A^.io.rr^r fon cou , Si fondant en larmes,' caufe particulirement qu'il v.ij-iSleur avoit dclar qu'ils ne le vcrroient plus dans tous ces pays l:
'ce que luy mefme nanmoins ne prit pas pour une prophtie, From.n.ivs//;
^puifqu'ileftindvibitable que depuis cela il a eu undelTcin formel ^^p;,j|j
^ ^
V.lanote dc retourner en Orient, ["&: qu'il cft trs difficile, ou peuteflrc i|i.v.i4|Philc.
74'
impoffiblc d'expliquer plufieurs partages de fes epiflres, fi l'on ne ^-MHeb.i3.v.
dit qu'il y cfl revenu.] ^H efl aife dc croire que Saint Paul joignit chry.inAa.
luy mefme fes larmes celles des Fidles en prenant cong d'eux l-45p-39r.a.
Iren.l.5.c.t4.p.
X 's. Irenc die les Eycfq^ues & les Picftrcs d'Ephefe & des villes voi/ines
fa grace,qu'il avoit toujours
la bouchej
''''
I
iij
SAINT PAUL,
ij^
&
c.
cjAa.M.v.i..-.
fandej.a
&
^^'
'eztd'avrif
ledimanchc
'-5
'^'^^"'-
Cliry,p.3s5.c.
ChryJi.4j.p.
^'^'
^'
o.v.3<,
eftre le
afllirc
res
Afl:.ii.v.j..
/a.zi.v.4.
mais
ne
s'y eftoit
pas oppof.
ledimansjic
7"^y'.
Pafque.]
ai.?.7.s,
'Il
vint de
7 de may, auquel il eftoit parti de Tyr, n'y ayanr que peu d'heures
de navigation de l'une l'autre :]& en eftanr parti le^lcndcmain,
il vint [apparemment le jour mcfme] Ccfare, o il pafta pluiieurs jours,[qu'on ne peut nanmoins tendre^qu' trois ou quatre, puifqu'il vouloir eftre le dimanche 14 de may Jerufalcm.]
II logea Ccfare chez Saint Philippe l'un des fept [premier
Diacres ]
I.
On
poiirroit 2;agncr
dcmay
i.
SAINT PAUL;
r-n<3cj.c:
'Le Prophte
^^^g
lem par
Agabe
les Juifs, c
171
melinc
livr
v.to.ii.
v.n.15,
Cefarc
n'y point
Pourquoi m'at cendrifTez vous par vos larmes ? Je vous dclare que je fuis prcft
' de foufrir non feulement la prifon , mais la mort mefme pour le
> nom du Seigneur
J es us.'Ainfi les difciples jugeant par fa fer- chr)r.n.h.4.p,
39-<:|Aug.i.ii.
met que c'elloit Dieu qui agillbiten cela, ils fe foumirent humblement fa volont, Se ne preflerent plus S. Paul de demeurer.
'Dieu l'avertifToit ainfi de ce qui luy devoit arriver afin qu'il le Cyr.cat.i6.p.
'^^" *^fouflFrift avec d'autant plus de joie, qu'il en auroit eft moins fur
aller.
Surquoi
il
leur
fit
cette rponfe
pris.
ARTICLE XXXVL
S.
le
Tern^le:
iKc-
A(ft.u.v.i-i5>
tous les Preftres s'ail'emblerent pour venir faluer S.Paul.'Ils louerent Dieu de ce qu'il avoir fait par fon minillere parmi les Gen-
v.15.1*
vic-ij.
d'Herode Agrippa,
P*~5
dit qu'il
fit
"ynor-''-P''^'7i?'
^'
Jonant.Lij.ci,
3-
''''^"
SAINT PAUL.
iji
dcri parmi
les Juifs
comme
s'il eufl:
&
L'indcj.c,
enfcign que
ta loy eftoit
'*'
la
de
vue de tous
rejetter
les Juifs
comme des
y avoir dj fepc jours prefque entiers ["qu'il edoit jerufalem,]'fans qu'on l'euH: vu ni difputer avec perlbnnc, ni aflenibler
Afl.ii.v.i7.
'Il
24.V.11.
Notb
y,
peuple, foit dans les lynagogucs,foit dans IcTemple, foit dansaucun endroit de la ville. '11 ne fongcoit qu'aux aumofnes qu'il
eftoic venu apporter aux Juifs &c offrir Dieu des oblations,
'C cft quoy il eftoit occup dans leTemplc, aprs s'cftrc purifi,
fans amas de peuple, & lans tumulte, lorique quelques Juif
d'Afie l'ayant vu dans la ville avec Trophime qui eftoit gentil,
le
V.17.
V.18,
11.V.1S.
y.i7.iS.
T.50.
&
chry.n.p.40.d.
Aft.ii.T.31.
i4.v.|Chry.n.
li.5o.p.43i.c.
yj^
fora'nr
la ville
homme flon
leur loy.
fM.n.\.y\i^.
'o
&6
v.lan<Re;e-,
&
c.4.7p(,o,f|
97-(lbc).i.i.c.
Xemple,[partieulierement]les jours de
fortes
Aa.ii.v. 31.31!
aj-^-i
i?-
14V.7.
*iv.33-3(.
Synop.n.p.i5Si.
Aft.ii.v.3(-38.
Jof.snr.l.io
c.
ri'j'p.?''.'''''
*-Aft.ii.v.},.
4ciii.v.i.ii.
'
c.
fyiiaque.
de Palcftine
fc fei
L'^ndejf,
^-
SAINT PAU L:
173
ce difcours fe tenant debout fur les degrez qui efloicnt ^ei.it.v.^^.ir.
l'entre du camp, fans que les chanes dont il eftoit charg/ni '*'
''^^"
cette foule de Juifs qui deniandoient fa mort,puflent rien dirai- p.^csj"
nuerdefon courage, &: de la tranquillit de foname. 11 leur parla
fans flaterie.
avec douceur Se avec humilit, mais fans bafTefle
[Il raporta tout au long l'hiftoire de fa convcrion, moins pour
le juftifier luy mefme , que pour condanner les Juifs qui demeuroient dans l'endurciflcment aprs un fi grand nnracle,&: donner
plus de poids au tmoignage qu'il rendoit J.C. aprs l'avoir combatu.j'Ain en faifant Ion apologie comme accuf, il faifoit en P.40J.8,
inllruifant les autrcs[une fonction de fon apoflolat.]
'l fie
&
aux Gentils,
mirent crier qu'il eftoit indigne de vivre, & donner des marques d'un emportement extraordinaire. 'Ils ne Taccufoient d'aucun crime en particulier,
parcequ'ils n'avoicnt rien en effet dont ils puffent l'accufer; mais
ils s'eftbroient d'intimider leTribun par leurs cris, afin qu'il leur
accordail fa mort.
d'aller prefcher
ils
Aa.ir.v.4olt,
^*-
"^"'*^'
fe
chry.n.h^j,
P-4i8-.
ARTICLE XXXVIL
6 veut fguettcr S.
&
'T
[
'
&,
il
N7 B
51.
chaines
la queftion.'Il
fuite
il
fit
rctiter
qu'il auroit
moins flon la
fcmblc
&
Aaai.T.4.
Chry.n.h.4%
P-4'bAia.i.v.i5,
v.i(f.j;
>'.3ofAug.B.r.
"'''\'''
f;^"
paroift difficile
de croire
d-
charg.]
'S.
aifi.Ecd.Tem.l.
Mm
SAINT
274
PAUL."
fandej.q
ges qui y croient attachez. Mais eftant parmi des gents qui l'eftimoicnt beaucoup, &c qui n'avoienc que du mcpris pour ce qui
'
'
cftoit
'AA.11.V.3CI13.
*''^*"
15.V.1.
v.'-ljorant.l.io.
c.3.p.69oM.
i5.p.io.i.b|f.D.
inm.i.i.c.19.
iws!^^''''
Note
5!^
la vrit,
mefme, &rappellaune muraille blanchie, c'eft dire un hypociite. Et cette parole eftoit une prophtie par laquelle le S.
Efpiit marquoit, flon S. Augullin, que le facerdoce & la repur
luy
'Aag.r.D.in m.
l.i.c.is.p.iji.f.
Cyp.ep^.p.nj.
f-
Chry.t.t.or.
.47.p.j3o.b.c.
audedans que de la terre, cftoit prefte tombcr,'comblanchie dont parle un Prophte. L'Apoftrc en fie
me
nanmoins excufe, lorfqu'on l'eut averti que c'eftoit le j^rand
Preltrc de Dieu qu'il traitoit de la forte, Se il protefta"qu'il no le No y s jj
connoiflbit pas; 'tmoignant par cette rponfe plemc de douccur & d'humilit, avec quelle tranquillit il avoit dit ces paroles fi fortes; puifquc des perfonnes troubles par la colre ne peuvcnt pas revenir cllcs fipromtement.'S.Cypricn remarque fur
cet endroit, que S. Paul rcfpcctoit encore l'ombre du facerdoce
dans ces Pontifes impies, facrileges, 6c fmguinaircs, qui il ne
rcftoit plus ricn de l'honneur &: de l'autorit faccrdotale. 'Saint
Chryfoftome [aufllbicn que S. AnguftiUjJveut que nous regardions ce que cet Apoftre luy dit, non comme une malediclion,
mais comme une prophtie, que la mort d'Ananie verifia.["Car v.li ruine
aprs qu'il eut contribu avancer la ruine de fon pays par une ,"-'"|'^
facbion puilimte qu'il y forma &: qui y fit beaucoup de maux
n'eftoit
la muraille
il
SAINT
L'.ftdej.c.
^*"
en
l'an
par
le
PAUL,"
'2,75
les
cftoit chef.]
in
AfH^j.p;
manire humaine &: ordinaire/S. Paul fchant que les Juifs qui ^"^^
paroiflbicntfi unis contre luy, eftoient divifcz entre eux par les z^.y,il^''''
'
la
[Et il ne difoit rien en cela que de trs vray,] puifque la refurredion eft la foy propre des Chrtiens, [qui fait toute leur confiance , & qui les diftingue de tous les philofophes payens. A l'gard mefme des Juifs , dont plufieurs croyoient la refurredion
future, tout le crime de S. Paul cftoit de foutenir que J.C. eftoit
non feulement mort , ce qu'ils difent comme nous , mais qu'il
.
^iA
Aug.n14j.g1
cerent crier
les
effet
que vouloit
commen-
A&.i^.'v.y,^^
v.io.
ils
de
la
mort ni de
fc-
^K
^K
^P
&c.
T qui a accoutum de
faire
de plus grandes
Aft-ij-v.^,-
XXXVIII.
CHR
4^5'^-
la prifon.
ARTICLE
'TEs us
chry.h.45.j?;
leconde nuit qu
il
Ciry.;nA<a.hs
Vf^'^'^-^-
paila dans la
Mm
ij
CIiry,p.4i7.a,
a1^j.t^i-i8
A I NT P A U
L.
L>odej.q,
ne
falloit pas
Chry.n.h.49.
^*'"'^'
pouvoient aller
A.i3.v.3o[i4-
dre
V.8.
.4
JT'i-*
jiy
qu'ils
Ananie y alla luy mefme, avec quelques uns"des principaux , & tS> rf-r^urti
un avocat nomm Tertulle. Ils arrivrent Cefare^cinq jours T'; ^^^
aprs [que S. Paul eut eft pris dans le Temple,]'&: douze depuis jo.
qu'il fut venu Jerufalem,
'Ananie &: les autres ayant comparu accuferent S. Paul par la
bouche de Tertulle, &:par leur propre tmoignage,''d'eftrc un&e,
fediticnx, un profanateur duTemple & le chef de l'hercfie des
,
Chry.n.h.jo.p.
Nazarens, ('car
Chry.p.4jt.b.
W4-f:
Aft.t4.Tj0.
V.M.
y-i9\
&
fit
rcligionChrtien-
)j,
humiht
fit
paroiftre
SAINT PAUL,
l'aaicic.
^'-
i77
y .'aruine
^csjuifs.
'
&
|i>jd.j3j.
ARTICLE XXXIX,
Saint Paul appel l'Empereur.
cequ'op litdans le texte latin de noftreVuIgate.Legrcc ordinaire porte qu'il y demeura plus
4e dix jours.'Le nouveau Teftament d'Oxford dit feulement que plufeiirs manufcrits ont ^AeiW t'.
'Mais la Synopfc aflure que plufieurs ont comme le latin que le fyriaque & l'arabe ont de mcfm, &
i
>i
aucc'cftkmciljctv.
I.
Aa.i4.v.is|
^^^
u^^^''^'^'
Eur.n.p.l!I.^^.
]of.ant.i.io.c.
7p-96f.
Tac.an.i3.c.i4.
p-^I4.C.5 .0.140.'
Afl.ij t.i.
v.s.
C'eft
-i.
Oxon.p.j,
Synop.p.isoi.e,
r
^^
SAINT PAU L^
178
^*'?
L'andeJ.C,
'Lorfqu'il y cfloic, le fouverain Pontife [Ifmacl fucceffeur d'Aninie^&: les principaux de Jcrufalem/c'eft dire les Pontifes &: les
mefme
toute
foule
du peuple,
luy vinrent
dcman-
''14-
anciens,'&:
V.1IM4.
V.16.
Chry.n.h.j-.p.
443b.
Aa.i}.v.4.j.
v.f.7.17.
T.7.8|chry.n.p.
'^^"^'
&
AAAyf.y.t.
'^'
V..
v.i4af.
is.v.i3.
T.79.
i5.T.9.nCliry.n.p.i4r.
A<fl.if.v.p.-.c.
T,io-ir.u.i5|
iii.v.19.
Au.Rcp.iS.
r5b.c.
Ath.fug.p.711.
^'^
j.jj.
S. Efprit
r?"-
la
^'
pour
an;ir
nanmoins que
csmme
il
fit
fuiyrcj'la rgle
commune
SA
-'andeJ-C.
*^'
NT
A U L.
ne nous
quand
i/Sl
il
plaifl
Dieu de
"
ARTICLE
XL.
De S.
'/^UELQtTES
Rome :
AnJlarqHC.
Aai;.v.i-,--.t.
y y
x;elui
&
Paul,'endeguifant
ctrT.n.h.rt p
"
-s
'
f-j,
-<^i
b.
fa dfenfe,
nocence que pour inftruire les autres, 'non feulement fur la ft^^y,
& fur la remiflion des pchez mais aufli fur la morale & la con,
p.44i.d.
duite de
la vie. 'Il
heureux de
protcfta d'abord,
parler
la rc-
i.p.44i;. dp,
SAINT PAUL.
A%0
Agrippa; ce qui nVftoit pas feulemcnt favorable fon innocencc,'mais !uy donnoit quelque efpciai^cc de pouvoir toucher ce prince, par le rcfpect qu'il avoir
pour les Prophcces, en luy faifant voir que tout ce qu ils ont pre-
y.7icliry.h.i.
rciuy'h
ti
*
<3
comme
L'anieJC.
d.
Aft.i.v.9-].
T.i 11.
du Meilie/donc
cftoic
'^'
a,
Chry.r.4ji.l
.c.
ACi.i6.v.ii
i>
CJiry.p.4jj.c.
i|455.a;
A-S.itf.T.soj.
17.V.J.1,
&
'Comme on
Rome,
il
C0I.4.V.1C.11.
Aft.i9.v.iy.
lo.v.
i-
VCiiir Jerufalcm,
coi.4.v.,o|
rb.le.t.xj.
'Dans
les lettres
que
S.
Paul trivit[dc
Rome un
an ou deux
jjpr^j
SAINTPAUL.
L'o dej.c
&
**
fa
pres ce voyage,]il l'appelle luy
captivit, 'marquant par ce terme qu'ils eftoient prifouniciS
Bar.go.Su.
Rome
riiile.v.i4|Col.
compagnons
avec
travaux, qui luy donnoient quelque conlblation , de qui
l'afliftoient Rome. [''On en dit quelques autres chofes, mais peu
de
Ko T 1
iSi
Epaphras compagnons de
luy. 'Il
les
Tes
4i'-ic.u.
ailures,
Sec.
t;itVA.;->
[accompagn
r.;,K.'Te...
NoTB
59.
,K de l'Afie
^f'^^'.
payrent
la
quelevent eftoit contraire. Ils traverferenr ainfi les mers de Cilicie &: de Pamphylie, Se arrivrent "Myre en Lycic.'Ils prirent
l unvaifleau d'Alexandrie, qui alloit en Italie-, au lieu que celui
d'Adramytte les devoit mener le long des codes dc"rionie.[En
chano-cant devaiHeau ils ne changrent pas de vent:T&: comme
il leur cftoit toujours contrairc,i]s mrent longtemps a approcher
de Cnide [ville & promontoire de Carie.] 'De l ils gagnrent
Sa!mone,'promontoire de l'ille de Crte en Candie qui regarde
l'Orient. Pline l'appelle Sammoniumi & on le nomme aujourd'hui
le cap deSalamani. 'Enfin en coftoyant toujours l'ifle avec grande
peine, ils arrivrent Beauxports lieu proche de la ville de Lafe
ouThaIaflc,'mais qui
n' avoir
pas
que ce
lieu efloit
au midi de
la
Candie,
p.356.
Aft.i7.v.i.j,
^-.-ilSynop.p.
'^'^'^
Afl.ij.v.j.
1.6.
v.7,
^.7,
Piin.!.4.e,ii.
?-"C|s.infon,
\.^7.w.%.
v.n.
y.n^j^
ARTICLE XLL
S. Paul fut naufrage, ^ aborde Malte.
f
P
y avoir bien
du temps [que
de Cerare;]&:
1 navigation, dit S. Luc, eftoit dj dangereufe caufe que
^c. "le jeune eftoit pafle,'Ufterius l'entend du jene folennel du fettieme mois , [qui peut s'eftre clbr cette anne vers le 21 de
feptembre-,]'ce que divers autres ont fuivi & on marque que
c'eft le temps o la mer eft le plus fujette aux orages.' Saint Paul
eftoit donc d'avis de demeurera Beauxports, depeur d'un nau'
parti
t'oiT eftoit
la
No T
Mcnara.pzio.
Aa.i7.v.9.r
''
UiTtan.i.p..
^''^''^'
Synop.p.if4r.c.
Aa.i7.T.5.io.
chry.n.h.jj p.
*'^^''''
SAINT PAUL.
iSl
L'andeJ.C
n
Aa.i?.7.ii.u|
sjnop.p.n..b.
avoit pas encore acquis aflez d'aucori t parmi ceux qui eftoienc
avec luy dans le vaifleau.'Neanmoins la plufpart des autres fu-
*"
Aft.17.w-13-
colle mridionale
h.
&
v.i4.if.
.itf.i7|Synop.
p.i<i7.a.
.
Aa.i7.v.i7|
^ynop.p.i6i7.
feau,
*^
i.
^"i^jj.
de
vao.11.33,
V.3S.
fable
ceignirent
ils
&
ies fables
Synop.p
1S17.C.
Aa.i7.v.is.i<>.
Ghry.ivh.53.p. 'la
Crainte de la
mort
les
V.7-
V.U.IS*
T.t4|Chry.n.p.
'**'"'
&: les
aifcment
pouvoir dnner[quand
il
en
trouveroit l'occafion.]
'La 14= nuit les matelots reconnurent par la fonde qu'ils apla terre &: ils jettercnt quatre anchres pour arrcf-
AAi7.7.x7-i9-
prochoicnt de
T.o.
ils
synop.p.isii.a.
k-
Chrjf.in Aa.h.
4j.p.4i).e.
i-
'On
croit
de Gozii, que
i.
que
c'cfl la
mffmt que
Us plus
occi>Vntal'-s de la
rles de S. Paul.lS.
"'
& des
la Ictitc.
fcjajr fi
C.mdif .]
r.-andej.c.
*'
SAI
T P A U L.
zS5
forats, qui ne cherchoienc qu' s'enfuir, foit] 'qu'ils n'cuflenc chry.n.h.j3.p,
pas allez de confiance en la promeflc que S. Paul leur avoir faite. 4i.c.d.
'S. Paul s'apperccut de leur defl'cin, &: en avertit le Centenier Aai7.r.3r.3i,
afin qu'on les arreftall, parceque fans cela on n'eufi: ps pu fe fauver.'Car ce que Dieu veut faire , il le veut faire par de certains Synop.np.
moyens, que fa fagefTe & fa providence rendent ainfi neccflaires '^^"S l'excution de fes dcfleins &: de fes promcfTes,
'En attendant que le jour vinft, S. Paul &c par fes paroles &: par h.iy.y.^yf,
fon exemple, fit enfin manger tous ceux de la compagnie, &: puis
on jetta les vivres pour en dcharger le vailTeau/n fi grand ac- chr7.p.4<t^.a,
cablement"ne l'empefcha point de rendre grces Dieu [& de
le loucrjavant que de manger:'& il le fit la vue de tout le monde. Ad i7.v.3f.
'Le jour eftantvenu , en vit la terre, mais fans pouvoir juger v^9.4o|Sync^.
quel pays c'eftoit. On eftoit entr ou prs d'entrer dans un golfe p-i"'i*iiqui avoit une rade de tous coftez, Se non des ecueils
on refole plus prs del terre]
lut d'y pouffer le vaifleau [le plus avant
qu'il fe pourroit.[C'eft pourquoi les mariniers] levrent les an'^
&c.
&
&
T.
antmtme.
&
choua,
fut
la
rompue par
[Il
gner
falut
la
le fable
A^fT.ir.v^ij
les flots.
terre.]'t
fortir
du
vaiffeau
&
gace tumulre]es
Aa.i7.y.4.
NoTi
<si.
kvou'ut
tous
les jours[foit
dans
1?
corps,
foit
faire ce qu'il
nous
dit.
[Car autre-
Nn
Syoop.f.itii.a,
'^^
ij
SAINT PAUL.
tS4
p.4(fi.dH(4.
a*(l.
L'andeJG.
ARTICLE
Aft.i8.v.i.i.
'chrjr.n.h.Hp.
*'^
'
c|Aa.2.g.v.3-<|
^rnop.p.isij.c.
Malte i gurit
XLll.
le
chofes
les
plus baltes
'Comme
mcttoit
ainfi
Chryp.'47o.c.
>.cj4fi8.d.c.
ar.j3.i7L,
<f5.
f^nciej.c.
'^^'
SAINT PAUL.
iSf
Paul &: tous les autres qui s'eftoicnt fauvez du naufrage, Aa.is.r.z.si
demeurrent trois jours chez Publie le plus confiderable de cette j,^7'"P"*^'
ifle, ["&: qui en eftoic peutethe aufTi le magillrat.]* Il les traita ioo.i.a.
avec beaucoup d'humanit, fans autre raifon que par la com- '<^^fyp-'t*'
'S,
NoT
4-
''
recompenfe. Car S. Paul gurit Ton pcre malade d'une fivre, &:
d'une dyAcnccrie 'efperant que ce miracle pourroit eftre utile
pour la convcrfion de cette ifle, qui eftoit encore pleine d'infi-
a^.i.v.s.
deles.li
fit
[pour le
melmc
fujet]
Malte,
[Il ne fut pas tromp dans fon attente-,] & la manire donr les
Maltois en uferent Ion gard , fait aflez juger comment ils receurent les veritez quil leur annonoit, &c combien fut grand
le nombre de ceux qui fe convertirent. 'Car ils firent toutes fortes dhonneurs & luy, &: ceux de fa compagnie caufe de uy.
Us les nourrirent tous durant trois mois qu'ils demeurrent dans
leur ifl?, & quand ils en partirent, ils les pourvurent de tout ce
qui leurefloit neccflaire/Ce n'eftoitpas l une recompenfe pour
Saint Paul;[car il ne l'attendoit que de Dieujjmais c'eftoit l'accompliflement de ce que dit J.C: Que tout ouvrier mrite qu'on
Gr;g.injob,l.
^7c.i".p.7Sfic.
Aa.is.v.9.10.
chry.p^/i.*.
p.49blAift.r.
^^"
chry.p.47i.a.
Je nourriffe..
l'andeJesusChristi.
S. Paul eut demeur trois mois Malte, il en
ceux de fa compagnie dans un[autre]vaiircau d'Ale-
xandrie qui y avoir auffi paif Ihivcr.'Il arrefta trois jours Syracufes,pafla Rhege,&: arriva en deux jours Pouzoles,'o les
vaifTeaux qui venoient d'Alexandrie avoient accoutum d'aborder.'S. Ignace fouhaita aufli d'y aborder quand il vint foufrir le
e l'an 107-
Aft.iS.T.n.
v.ri-14.
Synop.p.i(i3.tlj
"^^^.c.
Aa.M.p.7Qr.
de S. Pauhmais ^'^"
en efiant cmpefch par la violence du vent, il fc contenta de
tmoigner qu'il cftimoit heureux les Fidles qui y dcmeuroicnt.
'S. Paul pafTa fept jours en ce lieu, la prire des frres, c'eft A(;>.iS.v.i4.if.
dire des Chrtiens qui y eftoient dj: Il en partit pour Rome, ^^'^^^^io il arriva par le chemin d'Appie, ayant rencontr vingt lieues
de la ville les Chrtiens qui venoient audevant de luy,'fans crain- chry.p.4/rsi.e;
dre de s'expofcr en rendant cet honneur un prifonnicr. Leur f|Aa.iS.v.if.
courage &: leur joie en donna Saint Paul mefme, que fa haute
vertu ne rendoit point incapable des mouvemens naturels aux
hommes. 'Il arriva Romcau commencement du primtemps, ou Rir.T9-54l
mcfme des le mo's de fvrier, quoique quelques martyrologes en "' ^'*'
marquent la fefte le ^dejuillet.'Il entra charg de chanes dans chrjr.inAa.h.
martyre Rome,"afin de marcher lur
les veftiges
Nniij
SJp.+yi'-J.
SAINT PAUL.
merme[courage]qu'un prince
At.2S.v.i6|
P-*?^.
le
Ldej.c.
du Prfet du
|j jiiains
Pcarf.in.p.p.
'*'
C!iry.li.<4.p.
t^Aals^y.if.
Chiy.p^7i.c.
&
&
ion, mais
50.
de ce qu
il
gagnoit luy
meimc par
ion travail.
f Chry.h.j.p.
efi2fi29263fiffi5se52fie9B6efieeesss5efie&Qssse95flBe60ge9QaefieQfiSis
478-47?.
ARTICLE
.y.
Paul travaille 4
AAiS.f .17.
'
Chry.nji.f4.p.
WAfils
chry.h
47J
V
5f.p.
b.c-
celle
XLIIL
la converfion desJuifs
des Gentils
Les Philippiens
Aftop.v.ij.
no.
T.M.
T,.ia,
de
&
il
leur crit.
fut arrive
le
Rome,]
venir voir
pour
leur parlcr'avant qu'ils fuflent prvenus [contre luy .J'^Il leur pro-
^^^^^^
officicrs
^'^^
innocence
Romiins qui
'ce qu'il
pour
l'intereft
j478.b.
l'afjljlent,
SAINT Paul;
Vandale.
"'
comme
feroient bien
ils
ifes
i?7
de l'en-
rappelloicnt,qui eftoic
combatue partout.'Ils prirent jour pour cela, &: revinrent le trou- v.tj;
ver en grand nombre. S. Paul leur parla depuis le matin jufqu'au
foir, leur expliqua ce que c'eftoit que le royaume de Dieu,
leur montra par Moyfc &: par les Prophtes la vrit de ce qui
reo-ardeJ.C/IlenpcrfuadaplufieurSjles autres demeurrent dans v.i4-ijr.
leur aveuglement prdit par Ifae. Saine Paul leur en cita les parolesj'afn de confirmer dans la vrit ceux qui l'avoicnt embraf- chry.n.^..p.
4r-''l-t7S.d.
fe, &c qu'ils ne fe fcandalizalTent pas de l'endurciflement des
autres. 'Mais pour toucher mcfme ces obftinez par la jaloufie p.47cqu'ils avoient contre les Gentils,'il ajouta que [puifqu'ils rejet- Aft.iS.v.i8.i>.
toient le falut que Dieu leur avoir envoy,] les Gentils le recevroicnt. Us fe retirrent ainfi, en difputant entre cux[fur ce que
&
conduire en un
lieu
vme
l'avantage de
tement l'Evangile
'de force
que
comme
prifon-
& prefcha
fa captivit fervit
haubeaucoup la
v.Ncron
note4.
No T B
5.
Aa.zs.v.3o.3r.
phili.i.v.u.
v.ijichry.n.
Cour,'o il y avoir mefmc plulieurs Chrtiens. ^Elle fut caufe en- phiii.4-vii'^'4-'
core que plulieurs prefchcrcnt T Evangile, quoique quelques uns *
le fiflent exprs pour faire perfecurer Saint Pau!,'en excitant la chry.t.j or^y.
fureur de Nron par le progrs &: l'cclat duChrirtianifmc.^On ?|j'|j^gjn.
dit que durant qu'il eftoic Rome, il eut grande liaifon par lettrcs avec Seneque.["Mais les lettres que l'on en montre aujourtJ'Jmi font rejettes de tout le monde.]
'Les Chrtiens de Ph lippes en Macdoine, qui [comme nous phiii.4v.is.i4avons vu,] avoient donn en pluficurs rencontres S. Paul des
preuves de leur affection &c de leur liberalit,'firent refleurir en v.io.
ce remps-ci les mefmes fentimens,'lors[qu'ils eurent fceu] qu'il i.y.u.ij.
eftoit prifonnier Rome pourJ.C.'IIs luy envoyrent Epaphrodite i.v.i|4.v i8f
leur Apoftre,
Thdrt.n.p.35.d|333.c.
rf
Phili.4.v.i8.
chry.n.h ?,p.
SAINT PAUL.
x8S
i.v.3e|Chry.p.
l'phiii t V
2-7
l'argctit/quc
3ojcry,p.
mefmc pour
l'afTifter
de
fa
L'indej.c.
Il*'*
^^ c^ s'cxpofant de grands dangers/ce qui luy caufa une mal'obligea de demeurer long-*
ladie qui le reduific l'cxcrcmic,
'
&
*'-^*
&
Phi!i.4.v.ic'.*
'quoique
alfift
exhorte paroiftre comme devrais encomme des toiles parmi les payens qui les
les
fortifie contre les dodeurs du Judafmc,
11
environnoient.
qu'il appelle des ennemis de laCroix. Il les porte demeurer toujours alTujettis J.C, ennemis des difputes, amis de la pi iere, fermes dans les maux , &: toujours pleins de paix &: de joie.]'Il les
conjure furtout de vivre entre eux dans une parfaite union
comme cette union ne peut fubfifter que par l'humilit qui nous
fait prfrer les autres nous, il leur rcprefente l'exemple de J.C.
du
de fes liens.
fans de lumire, &
i.v.-n,
d'avoir eft
pour eux que pour luy. Car dans leur don il confidcroir moins le
befoin o il fc trouvoit , eftant accoutum vivre dans la pauvret &: dans l'abondance, que l'avantage qu'ils en tiroicnr, &: la
recompenfe qu'ils en pouvoicnt attendre de Dieu. [Il leur parle
fruit
Il
les
ananti
4.v.i3|Th(rt.
B.p.33S|Chry.
& obelTant
jufques
la
mort de
&
la croix,
& '
recommande
jyntvque, deux femmes illuftres par leurs bonnes oeuvres, & qui
avoienr mcfme eu part a les travaux &: a les combats pour Evanparticulirement cette union Evodie
'\\
paroift qu'il s'eftoit form entre elles quelque dividonc quelqu'un des principaux & des plus vertueux
d'entre les Chrtiens , qui pouvoit cflre le mari ou le parent de
l'une d'elles & qui flon l'opinion de quelques uns s'appelloic
Syzygue, de prendre foin de ces deux femmes &: de travailler .
les maintenir dans la paix & la charit. 'Syntyquc cft marque au
nombre des Saintes le zi de juillet parUfuard,Adon,&: d'autresmartyrologes, qui di lent que fon corps repofe Phi lippes.
'Paul joint Timothe avec luy dans le titre de fa lettre aux
Philippiens, '& il leur fait cfperer dee leur envoyer dans peu de
tem|7S, aufllt. fl qu'il auroit vu quelque jour en les aftjires.'ll
avoit beaucoup d cfpcrance d'aller aufh luy mcfme les voir. 'Car
quoiqu'il fouhaitaft de mourir, il voyoic bien nanmoins queDieu
gile.
Mais
fion.
Il
il
prie
Bar.it.jul.d.
Phili.i.T.i.
Av.i<).i3.
T.i4ii.v.i5.ie.
.T.ii-K.
luy
SAINT PAUL;
l'aftdrj.c.
*'
la
189
Chry.n.L.3.p.
i-'-
ARTICLE XLIV,
S.
fn
u:
raijlre
qui
illuftres] fruics
de
en
la.
crit.
Philf.v.ifc
de Coloffes
habitant du
mefme
lieu
ville
C0I.4.V.9,
v.i-ig.
fils,"("on
Phalc.v.iait,
'7-
uni S. Paul/Onefime qui l'avoit toujours fort mal lervi, l'ayant ctry.ib.h.Lp,
s'en eftoit enfui ^
enfin vol,avoit mang ce qu'il avoir pris ,
&
p'jji'y
RomcpourfecacheT.[Mais la bont deDieu fit qu'il luy fut avantagcux d'eftre tomb dans cet abyfme de maux &: dpchez.]
'v.ir.ig,Thdrr.
"P-^'9'IHier.
les
fit
de la vrit
d)Chry.pr.p.
*'"^-^'
^f
<r'^.
rendre
mais
celui qui
il
il
ne
le
appartenoit.'C'eft pourquoi
il
Pliiic.v.13.14.
confentcment de
le luy
y.\i.is.
mefme temps pour le conjurer de pardonner cet efclave, & de le traiter mefme comme fon frre 'ce qu'il fait avec Eft.n.p.rgb.
un admirable artifice de charit. 'Il s'obligea mefme luy pour Phile.v.i8.i>,
crivit en
fa
v.rjThdrf.n.p,
'7.3|f
'"yp-
donne qu'on
l'avertifle
receu deDieu,
HiJlEcd.Tom.I,
qu'il
or--^^"'^'''^;*^'
avoit ThdrunCol,
Oo
'''';'
^'''''^''^'
SAINT PAUL.
.9<^
marquer
vm^y:
^^'-
Mcn,p.35-
de mars;en quoy elle fuit Ul'uard, Floius, &c plufieurs autres martyroIogcs.'Les Grecs en font le 2,zde novembre, &: difent" qu'il
fut niartyriz Colofles fous Nron,
BoU.io.mars,
'^''
qu'il n'avoic
&c.
Philc.v.9.
v.i.j.ii.
Timothc eftoit
alors avec
qu'Epaphras, Ariltarquc,Dcmas,S.Luc, & Marc
'qu'on croit eftre Jean Marc dont nous avons parl ci-dclTus. [De
^^'^^ ^^^ difciples,]^Saint Paul ne juint avec luy que S. Timothe
v.i. 13.14.
licoll,]
Kiy, auffibicn
Eft.inCoi.p,
aPM^v.i.
CoL4-v.9|
^i^
"^[P'''^*"
V.4f.
'
'
CaniCM.p.9is|
Ephefc.
'Les mcuologes des Grecs
f^,^
Mcnol.V.p.jB.
'
Tljdrrpr.
iSSlc
39.djC.aH3.df
4.P.133.
>
ugh.t.fi.p.1141. ll^^^^[
rnartyriz avec
SAINT PAUL.
L'uftdej.c
fl
ift
y en
mefmequi
avoit
chrj.in Phile,
P*?'-Hier.ib.pr.p.
'^^'^
on n'avoit
Eglifes,
elle
fi
porte le
nom
&
'
f.i imii^yj.
hS.
&
pelle ailleurs.]
que beaucoup d'anciens l'avr-'cnt rejett^e: [mais on n'en trouve aucun.l'Eufebe met
EcnturS iccuet toujours unanimement & fdis contellation
tOiiimc canoniques, bors celle aux Hbreux.
1.
'Ils difoient
Oo
Hler.p.ijS.a,
" Euf.l.j.c- j,
P-yi-*.
'
'
SAINT PAUL.
i9t
ARTICLE
S. Paul crit aux
ColoJJiens
l'an dp
t'andcJ.C
XLV.
De S. Efafhras, - de S. Onejtme.
Jsus Christ
6z.
'F^Hii-EMON
CoI.i.vj<.it.
Eft.ii.p.<sSo.
ces faux prdicateurs y joignoient quelques obfervations JudaqueSj'ilfcmble que c'eiloient des difciplcs de Simon le magicien,
4.r.it.
phile.v.ij.
ol.i.T.y-ii.
Coi.i.v.s.is.
" ^
tfg^i^'^
Synop.n.p.J89.
Col
4.v.i|
&
Thdrt.n.p.3<s-.
j_
femoit ou
7.
que
l'oa
^ Q-joiqu'il n'euft
moms a atrcaion
pour eux, ni moins dcdcfir de confolcr leurs curs, & de les voir
affermis tous cnfemblc dans la charit , i. dans la connoiflanc
pomt
i%.
SAINT PAUL.
L'aadcJ.C,
^*'
de ces
& de J.C/dont
peupIeSj'auiibien
que de cous
i95
^
il
cftoic le miniftrc
les autres
l'gard
r.v.ij.tj,
hommes.
v.ix.
[Ce fucdonc pour cela qu'il crivit Ton cpiftre aux Colofllens,
o aprs avoir relev la grandeur de J.C,"comme eftanc l'image
du Pere,&: l'avoir reprefcnt comme le reconciliateur des hommes avec Dieu, &: le chef de lEglife, qui rpand dans tous Ces
la vie; il avertit les Colcfllcns de ne Te point
membres l'efprit
laiffer tromper par ceux qui tafchoient de les feduire. Il leur
donne auffi principalement dans le troifieme chapitre, un excellent abrg de toute la vie Chrtienne.]
'U envoya mefme Colofles Tyquique, qui cftoit"un fidle mi- 4-v.7-niftre du Seigneur, afin qu'il s'informail plus particulirement de
qu'il y confolaft &: fortifiaft les curs.
rtato y elloit rEglile,
'Il envoyaOnefime avec luy,
les chargea tous deux d'appren- v.7.,.
dre aux Fidles de ces quartiers l ce qui regardoit l'tat de ceux
de Rome, &: de kiy en particulier.lOn croit fur cela que ce fuient eux qui portrent fa lettre,]
'Il recommanda aux Coloflcns de faire lire cette lettre aux y-^s.
Fidles de Laodicc dans reglife[&: dans l'aflemblc publique,]
de lire celle que ceux de Laodice[luy]avoient crite. 'Il falue v.ij.
l'Eglife
tou5 ceux de Laodice, particulirement Nymphas,
qui eftoit dans fa raaifon/Nymphas ayant fait de fa maifon[& de Thdrt.n.p.jtfj,(afamille]une[vraie]Eglife par la piet dont il l'avoit embellie. ''
'Les Grecs l'honorent le z8 de fvrier avec le titre d'Apoftre, Boii.i8.fcb.j.
ajoutant qu'il mourut en paix^'c c'eft tout ce que l'on en trouve. ^'''^ '
j
'S. Paul en crivant cette cpiftre, nous apprend qu'il eftoit tou- C0L1.V.14I4.
jours dans les liens. Mais il les portoit avec joie,parccqu'il fouf- ^froitpour le myftere de J.C, pour les Fidles qui font fcs membres, &: pour accomplir dans fa chair ce qui manquoit encore
aux fouftrances du Sauveur.
'L'opinion la plus commune &: la mieux appuye, cft qu'il cri- Eft.n.p./:si|
ke.
&
(t,
&
&
&
&
vit
de Rome
la lettre
aux
Coloiriens.''S. Grgoire,
s'il
V,
^7'
la
note
S.Timothe
nomm
dans
&
'
5:-Sp.87i-<i.
Thdrt.inCoi,
P-3*3-a-
le titre Coi.i.v.i,
Oo
crcginjob,
4.y.i.u.
SAINT PAUL.
194
quoi
iis
L'wdcj.c.
^^
x.Titn.4.v.ic.
'SiC
S.
Luc
,.feb.p.85.d.
j,j
^^^
ij.
^^^^^^ j^
^-^j.^
d'Apoftrc.
'
1,
VMisic,
^'"
SAINT PAUL.
29;
'S.Timothe eftoic , comme nous avons die , avec S. Paul, lorr- Phiii.i.T.rf
qu'il crivit aux Philippiens &: auxColofliens.^L'Apoftre ^voic ^'^'-|1-[-^
fait efpercr aux Philippiens de le leur envoyer biencoft:[ Et rien 13.
ne nous empefche de croire qu'il accomplit cette promefle,]
'ellant certain queTimotho neftoit pas avec luylorfqu'ilcri- Heb.ij.v-j.
vit aux Hbreux.
ARTICLE XLVL
De
l'epifirc
aux Hbreux.
l'an de Jsus
Christ
6j,.
A NT
'"'
'
59.
Chrtiens Juifs luy a voient rendu de la part qu'ils prenoient ' Heb.ij..7-.
a. la captivit.? il n y met pas nanmoins Ion nom ,,ni Ion titre
^o.^^,
d'Apoftre , * tant caufe que les Juifs mefmes qui avoient em- ^ PearHpoft.p.
les
[fi
&
&
* Euf.l.iS.c.i4.p.iK.d.exClcn).Alex|Cliry.in Heb.praEf.p.6>j.d.e|t..h.64.p.7i<5.clHier.v.iU.c.j.p.i6/.4
Aug.in Roni.t.4.p.j0i.i.4,
SAINT PAUL.
Z?6
L'andeXC
les
&
plfo.h.'^^^
a Bar.<c.54^
n'cft pas
p.59T.c|Euf.p.
Mait
*^
Il
^^
"b
tes,.cft:
c.
l'original,
le
texte
Ert.pr.Hfb.p.
'''"''''
I.
iii
'
'
io/.i.o.n.p.T33. # Hi.ep.iy.p.(5S.b.
GtCCS-
L'andeJ.G.
*^'
SAINT PAUL.
197
Grecs jurqucs Ton temps, la reccvoient comme de Saint Paul
quoique la plufpait la cruflbnt de S. Barnabe ou de S. Clment
mais qu il n imporcoic pas de favoir de qui elle eftoit, puifqu'elle
:
&
&
&
homme
eft inftruits
d'un
inftruit
les Juifs
aufquels
plus dit
les
il
mcfmcs chofes;
&
pour
Heb.i.v.3.
Eft.n.p.jis,
de
tdifcours
Pearf.poft.p.
^-^oIDuPid;
p-io5.p.
Thdrt.inHeb,
P-5'3-
& contre celle d'Eufebe mefme qu'ils regardoient comme le dfenfeur de leurs dogmes.
ffijA
Ecd. Tom.
I.
p p
Pearf.p.;s,o|
synop.p.1173.
Heb.i5.v.i.}.
s A I
T P A U L.
L'an dcJ.C
i98
core voulu contefter. Mais Fun des plus habiles d'entre eux , dit *^*
qu'il ne voie pas qu'on puifle douter qu'elle ne foit de S, Paul, fi
l'on ne croit devoir douter des chofes les plus certaines, des que
quelqu'un en a dout.
'S. Paul mande aux Juifs dans cette lettre, queTimothe avoic
eftc delivr"dc prifon
chry.n.p.gSf.ci {[ les
rtHeb'r.vuS.-!
ciuy.n.pc.p.
i^Hcb
Ci.Thc(.3.v.i7.
,ij.
&C
il
Juifs/Il leur
demande
promet que s'il revenoit bientoft, V.s.TimoTimothe n'eftoit pas odieux aux''*"'^'^*'
prires pour l'accomplilcment de
leur
leurs
la'ijje
Heb.p.
''^E T T E
promefTc
fi
le faire,
& qu'ainfi
il
l'autre.
de
S. Tte,
les
en libert
dlivr de fa longue cap-
de chercher comment cela arriva, puifEu'~.l.i.c.i:.p. que ni luy, ni aucun ancien ne nouscn dicricn,]'finonqu'Eulbe
quelques autres , dilcnt qu'il s'elloir juftifi, raporcant ce
Aah./p!4Sc.
2|Tiidrt.i.
temps-ci["avecaflczpeu deprobabilitc,]cequeS. Paulmandoit v.lanoce
Tii-n.p.^of.b.
[deux ou trois ans aprs] S, Timothe :'^Oue la premire fois 77scc.
qu il avoit dtendu la caulc, nul ne avoir allutc.
Clirjr.p.^so.a.
'11 ne faut point demander ce qu'il fit aprs cela. Il fie ce qu'il avoir
Eiif.p.i.a|
fait auparavant. 'Il entreprit de nouveaux vovaces il courut diverles
nations, pour y porter le flambeau de l Evangile. ^11 lout:#Chiv.p.4tc.a.
frit de nouveau les chaincs , les tourmens, les combats , les prifons les embufchcs, les calomnies , les menaces d'une mort toutivit. [Il feroit inutile
jours prcfente.
DuPin,p.io5.n.
Efpagne Mais N o t s
eu
ne paroiflcnc point avoir
d'atirre raifonde le croire, finon
qu'il en avoir le deflcin lorfqu'il crivit aux Romains. C'eftoit
cinq ans avant qu'il l'ait pu faire Se dans ces cinq ans il cftoic
arriv tant de chofes qu'il ne prevoyoit pas fans doute alors, 'que
^^1^ ^ ^^ ^^ p^p^ Gclafe pour aflurer qu'il n'y avoir p,.int eft,
'Pluficurs Pcres
ont cru
ils
cnnc.r.4.p.u53-
ciBir.6i.i.
FfluiRomp.
i7y.]|Bir.6i.5 4-
dclfcin.'L'E-
73.
SAINT PAUL.
fan de je
Ce qui
*^"
ell:
ijj
Rome,
ne parle jamais d'aller en Efpagnc, mais tmoigne toujours dde retourner en Orient,]'attendant feulement que
S. Timothe le fuft venu joindre, pourvu mefme qu'il vinft bien-
il
y.
la
note
^^'
Mot s
Ket.25.T.i3.
vemenrjfoit immdiatement au fortir d'Italie, comme il eft vifible que c'cltoit Ton delleinjfoit aprs avoir cftc paflcr quelque
temps en Efpagne, fi on veut qu'il y ait prcfch l'vangile.]
74'Ce fut donc"en ce temps-ci, flon Thcodoret, qu'il prefcha
dans quelques iflcs , comme dans celle de Crte ou Candie Et
:
Th<rt.rf.,H.
P-^'?-^.
quand il y eut pof: les fondemens de la foy,'il y laifla Tite , pour Tir.i.v.jHier.
achever ce qui y mranquoit encore, omettre des Prcftres dans "P-h ^|
chaque ville ou des Evcfques , comme S, ChryfoRome & Tho- bich'rytb'i!?'
doret l'ont cru. [Et il eft certain que l'ancien ordre de la difci- p-cis.c
plme de rEgliTc eft que chaque vule ait fon Evefque.jll y laifla xit.j.v.ij.
peuteftre encore Apollon & Zcne.
,
l'an de Jsus
'S.
v.s.Timo-
comme
il
64.
lavoit promis dans fon chry.pr.Kcb.
aux Hbreux ^&: on ne peut pas douter non plus qu'il ne F-s^^.b.
foit venu en Afie-l^Il fut apparemment Colofles, comme il l'a- io^i't^ctnc'i'
voit promis Philen-jon.'ll pafla quelque temps Ephefe,& lorf- P-'-iqu il en partit pour aller en Maccdoine,"il y laifla S. Timothe, t^';'^'^^ ''"'''
r KTim.i.v.,.
*^luy donnant le foin de l'Afle.
[Eftantpafle en Macdoine,] il accomplit la promefl*e qu'il Thdn.n.pr.
avoir faite aux Philippiens de les aller voir.^On croit que ce fut chry.pr.
de'Maccdoine qu'il crivit fa premire lettre S. Timothe. ?I1 P'i'''-^i-b.
faut dire au moins flon S. Chryfoftome, que ce fut dans les ,^j c|Thdrf.
dernires annes de fa vie.^Il luy promet dans cette lettre de pr-Roni.p.4.b.
",^'^'^"^"
l'aller bientoft retrouver:'&: afin que fi cela n'arrivoit pas, il fceuft
^
comment il devoit fc conduire dans la maifon de Dieu, il luy /i.Tim.3.v.T4i
marque quels font les devoirs d'un Evefquc,[tant pour ce qui regarde les fonctions de fon miniftcre, que pour le rglement de
fa vie particulire, inftruifant ainfi en fa pcrfonne tous ceux qui
veulent eftre de vrais pafteurs. C'cft pourquoi Saint Auguftin dit
que ceux qui font deftinez fervir l'Eglife , doivent avoir fans
cefl!e devant les yeux les deux epiftrcs Timothe avec celle
cpiftre
'^''^'
Christ
"^
'';^'''5-
Tite, qui enfeignent toutes trois quelle doit eftre la vertu &:la
conduite des miniftres de J.C.j'Un des avis qu'il luy donnc,eft de
s'appliquer la lecl;ure.[t
T.
On
lit Piijo'iril'hui
comme
il
Il faut
que cela y
a.t cil
mis depuis
le
que
Laodice raclTO-
temps de ThciJoCC.
4-^m3-
SAINT PAUL.
i/;.p.l.4.ei>.8s.
p.4o.
L'aiJej.c.
300
^"^^
ce qu'il pratiquok le premierjj'un grand Saint die qu'il nous monJ.J. par l que les dons cmincns qu'ilavoicrcceusn'empcfchoieuc
ion temps
la
lec-
Crfg.injob.l.
i/.c
II
p.7i
;.
b.i.
recommande
Timothe de
la Foiblcflc
S.
de Ion eftomac,
&:
Cluy.ep.4.p.
''^
'"
i.Tim.i.v.io.
i.Tim.i.v.17.
r4.v.i4|Eft.n.
p.si.i.
* ^"S^P/"''' P'
Bar.(c.3.
'S,
Paul
b"'^;;-^'^^- le golfe
fit
ville def^^Jj'^^"-
' Hier.inT.r
&
&
&
&
"ujourd'hui
SAINT PAUL.
laidq.c
*^'
301
'ou
comme
d'autres l'expliquent,
pcuteftre encore
rouleaux
Ii
I.
les livres
foit
de
un
fes epiftres
&:
comme S. Chry-
chry.n.h.io.p.
'^'^
"=
Ils le font
Apoftre, l'un des 70 Difciples , ordonn Evefque de Diorpolis par S. Pierre &c.
%
Ppiij
SAINT PAUL.
50i
L'andeJ.C.
ARTICLE XLVIIL
J"-?/';?/
FauI retourne
Rortie
; ejl
'T
/th.fi!g p.7i:.
^IlTmim-v--
Es Pres ont
fncnt qu'il
de fuir Rome,
lation, au lieu
il
s'y
&
&
&
&
&
&
&
Saint Paul.
[Saint Chryfoftome explique plus en dtail ce que S. Aftere ne
4<5.p..^cj.e.
v.s.Pier
s.%su
SAINT PAUL.
L'andcy.c
*^'
que Nron
de corrupteur
3cj
'
[On peut
&c
dire avec
pritdes peifecutcurs.
s'il
fut
entirement recouvr fa libert, commeS.Chryfoftomc paroifl l'avoir cru, &: qu'il ait elle depuis remis en prifon:
ce qui nedevroit pas paroiftre trange,]'puifqu'il fouftlit les chai-
iTim.4.v.itf.
'^
h.io.p.sii.ii.
ns
cicm.i.Cor.c.
^^
1.
's.
Cnryfo.^omc
devan: Neton,
cher la icIIb,
piioift dire en
."^u-;
Cli-y.'..Tini.h.
op-^-i-<=-
SAINT PAUL.
jo4
Chry.h.3.p.j53.
i.Tiiti.i.v.i5-
i8|Tiidrt.n.p.
*iTim.i.v.i6.
^-
Men.ra.apr.p.
tBarTil
L'ndcj.c.
i.Tim.T.T.ii
!'b
les Ariatiques
mef-
'^^'
Rome s'eloigiioient de
luy.^Mais Dieu luy envoya One(iphorc,qui cftant venu d'Afic, o il avoit dj beau^-Q^p {cj-yj l'Eglifc, &c ayant trouve S. Paul en prilon aprs l'avoir
bien cherch, l'alTifta louvent de tout Ion pouvoir>C'cft pour-
^^^^
^^^-^
cftoiciit
&
Romain
tyrologe
t.
chry.vit.mnn.
.1.C.4.P.361.
-,
ini.Tim.h.ic.
dlllit'.a\on.p
'L'cchanfon' fe*convertit
aufli,'*
ciem.i.Cor.
3<;i.b.
&: le foin
i-'
* **^'''-''~^*
'^
On
peut voir
plus amplement flir S. Pierre, auflibien que plufieurs chofcs qui
regardent fon martyre &;fes reliques, parccqu'cllcsfont com.mu-
magicien, laquelle
le
ils
le
nes l'un &: l'autre, &: qu'il feroit inutile de les repeter.]
ARTICLE
S. Ttil crit fi fconde efijlre
i.Tira.T.v.sii.
T.jH-v.ie.
S.
celle
& aprs
la
aux TfhcJJcns.
avoir
comparu
fconde
fois
i.Tiiii.4.v.<;-s.
'^"
Chry.B.h.9
^ p|^fg
il
Les
CJnif.t.-.p.
f.'34-y
des Grecs au j 9 d'avril ^.^47, le font Evefquc de Colof h-^n en[Alf.]LcS dedfccrrbre
font Evelquf de Ccf.irc faiis^dnc 011,'ou de Coroncc["en B;ocic]comiTie porie la tiaiiuAion-
t.
dit
Mne es
ils le
d OH Baronius a
Bih.P.t.7.p.ijj.
3-
Chryfoftomc
""
BH.c.rcft.b.
comme
p.
/Tim.4.v.g.
'*
Timothe^&
4.'.ii."l
rt.n.p
'A^Efut
XLIX.
mnnyre.ll
le
martyre.
cii
Adon
f!cs
yoDlfciplcs.'Je ncf^-ay
termes de S. P.iul.
echanfon de Nron, qu'elle dit
fc ,icnt iiix
aulfi
avoir
j./i.rfjz.c
Kuffbe
/.a c.22.p.<f2.S.
lKodorctiti(<./".4j>/.
avant
SAINT PAUL.
X'andcJ.C.
*^'
30J
faine doctrine,
'
y.j.
s-v-n-
v.9.10.
'^'M^-v-xf
i.v. 15-10.
3.T.1-J.
v.
la
note
fes liens
pi
ne
le luy
pouvant pas
T luy parle du
la foy,
&
SAINT PAUL.
^o6
du pch
l'dcj.c.
^^'
rerircitc
la grce,
S. Paiil dit
i.Tira.3.v.s.
d'Epbefc[&: des villes voifines. Car on croic'*qu'elle eftoit circupour toutes les Eglifcs d'Afie:d'o vient] 'qu'011 la cite quel-
1 V ni VI
Tert.in Marc, lairc
)..c.it.i7 p.
i Epii.3.v.;|
Thdrt.n.p.jc.
quefois
cru que Saint Paul avoit ecritaes auparavant une autrclettre aux
Efl.n.p5>t.
comme
riroicnt.
'S. Paul loue d'abord dans cette lettre la foy&: la charit des
Chrtiens a qui il l'crit. Il a pour but nanmoins de les inftruirc
davantage des principaux myftcres de la foy, de la rdemption
de la juflification par la mort de j.C, de la predcftination ^ratuite, de la vocation des Gentils,'dc la runion des deux peuples
en un feul corps dont J.C.eft le chel:,&: de l'lvation de ce divin
&
Maud.n.p.4ij.
Hier.n.pic4.
a|Ei
P-s-
Ift.p.j9i-
p.jsi.
Maud.p.4i.
les trois premiers chaoblcur &c un peu embarafle pour le {tylc, caufe
delafublimit &: de la profondeur des matires dont il traite,
[fa langue ne pouvant fuffire fon cur &: l'tendue defcs pcnfes.J'On croit qu'il y combat non feulement les Chrtiens qui
judazoienr, Se qui vouloicnt joindre la loy avec rEvangile,'mais
encore les difciples de Simon le magicien, &:les autres hercti-
pitres,'oLi
il efl:
ques de ce temps l qui prenoienc le nom de Gnofl:iques,'lcfqucls vouloient que les Anges fuflcnt mdiateurs entre Dieu &c
nous [.au lieu de ].C,] &c qu'il faluft recourir eux pour nous rconcilier avec luy. [Comme ces hrtiques n'attaquoient pas
moins les murs que la foy, S. Paul emploie les quatre derniers
Bar.tfo.j 9.
.\
Non
7.
7.
l'andeJ.C.
'^'
SAINT PAUL.
JO7
Paul fe fervoit ordinairement pour porter Tes letcelui dont
tres,[comme nous avons vu qu'il avoir port celle auxColoflens,
celle aux Ephcfiens:] &: quelques uns croient auffi que ce fut
luy qui porta la premire epill;reTimothe.[SaintPaulnerenS.
&
raufi
C0I.4.V.7.S1
i^ph-6-v.ii.ii.
&
gneur,
tme,
-a l'an js.
^
^^-
'Il
&
&
ARTICLE
'^''^^
44
"
Aft.iav.^.
Boil.ij.apr.p,
^'3-Mena5a,8.dec.
F-'34
135.
reliques.
de JesusChrist.
r.s.Pierre
Eft.inEp{i.p.
^s^-'*
L.
Tit.j.v.
defir
que
S.
&
^. flon s. Pierre
S.
Jrme
/.7/.f..
S.
A NT
AU
P
S I
L,
308
S.Pierre.[Quelques uns oncdit*que faccfte avoit jette comme du
laie au lieu de iang, S>c que ce miracle avoit converti l'excuteur,
L'ande J.C.
f^^^ j,
& deux autres qui furent martyrizez ou avec luy, ou le i de juilauquel on en fait la fefte. Mais il n'y a rien en cela de bien
fond, non plus que dans plufieurs autres circonftances qu'on die
let,
de fa mort.]
Ciera.i.Cor.
^'^'
'H fcmble felon S. Clment Pape, que Neron^ait cft prcfcnt imr/ifi"'
fa mort.[Ce tyran en luy ollant la vie, pretcndoit fans doute faire
de l'EglifCjdont il avoit eflc le fondement & l'architecte. Maisl'Eglilc efl: encore plus fonde fur J.C,
que fur les Apoftrcs mcfmes:&: le fang de ceux qui meurent pour
Aiig.ep.ii.c.3. elle, en efl: comme le ciment &c l'appui.j'Ainfi la fentence que
pio.i.b.
Nron rendit contre S.Paul, fut [non pas la deftru:ion,mais]la
confirmation de tout ce que cet Apoftre avoit prefch.
Ettf.l.i.ci.p.
'II cftoit enterre fur le chemin d'Oftie des la fin du II. fiecle.
*^" y ^^ depuis balHr une eglife magnifique, dont Prudence fait
^Prad utfup
chry.i.Tim.h. la dcfcription.'On avoit plus de refped pour fon tombeau qu'on
4.p.56< J7j,'cn eufl eu pour un prince vivarlt &: rgnant au milieu de Rome.
C'cft le miracle qu'operoitw toutepuifance de Dieu , non en
faveur de S. Paul , qui n'eft pas mont au ciel pour eftimer ces
honneurs humains, luy qui les meprifoit eftant encore fur la terpour fortifier noftrc foy. Car fi
re, mais pour nous mefmes ,
Dieu honore ainli Ces Saints dans le temps o leur vie eft encore
cache en J.C, pouvons nous concevoir, dit Saint Chryfoftome,
quelle fera leur gloire &: leur bonheur , lorfque le temps de la
recompenfe&dcs couronnes fera arriv? Et quelle ide devons
nous avoir de la grandeur & de la majell de Dieu, lorfque nous
ne pouvons concevoir la gloire de ceux dont toute la grandeur
cfl: d'crtrefes humbles ferviteurs
[Nous avons marqu"autrepart ce refpet extraordinaire qu'on v. s. Pierre
^'**avoit pour le tombeau de Sauit Paul, auquel les Papes mefmes 5
n'ofoient toucher, bien loin d'en ofer tirer la moindre partie de
fes reliques pour l'envoyer aux premires puiflances de la terre
Cre5;.l.vfp.3o. qui en dcmandoient.]'C'ell pourquoi Conftantine fille de l'Emn.p.56S.d.
pcrcur Tibre, qui avoit apport l'Empire Maurice en l'cpouep.o.p.5ctf.
fantj'ayant pri S. Grgoire de luy envoyer le chef de S. Paul, ou
'^'^^'
quelque autre partie de fon corps, pour mettre dans une eglife
qu'elle faifoit baftir en fon honneur dans le palais de Conftantip.v<8.b.
noplcj'cc Saint fc plaint qu'on vouloit le mettre mal dans rcfpric
de
rimpcratrice,en la portant luy demander une chofe 'qu'il
hi^67.z.
p.jss.b.
ne pouvoit &: n'ofoit faire.'Il s'excufa mefmc de luy envoyer"un fudmum.
tomber par
terre l'difice
&
SAINT Paul:
V.S.Pierre
^
^**
309
RayruiS-jf.
yo.
Florcnr.p.iSi.:
ibid.
&
m,
il
chry.inEph.
'
^^^'"'H^^
c.disu.d,
des Anges , de
les
foient
scc.v.s lint
Pierre 5S.
Gieg.i.j.cp.ja;
p-s-^^^I^-i'^^P-
envoyoit partout,
ARTICLE
Des
crits
LI.
Dejs ennemis.
'"Wh femble que l'extrieur de S. Paul n'euft rien que de mepriJ[ fable:'' & on peut voir la defcription qu'en donne Nicephore,
& qu'en font les Grecs dans leurs Menes, fi on y veut ajouter
quelque croyance. "^Un autre Grec l'appelle un homme de trois
coudes, quineanraouis touchoit au ciel.'^Un autcurdu ll.liecle
q iii
^^^
:.Cor.:o.v.io(
^^^'^(^j^ic
p.K6|Proci.or.
'S:"-p4S.
,Mf.'i.
<iL'Jci.Dhilop.
p.iiij..a.
3^10
SAINT Paul;
fait dire
un
&
&
&
chry.t.i.h.53.
l\m
Matt.h.
.p.7c6.c.
&
il ne craint pas de dire que perfonnc ne doute qu'aucun ne le prcdera ou ne l'galera mefme
dans le ciel. [Mais il vaut mieux attendre le jugement de Dieu,
que donner le noftre fur des chofes qui aflurment nous font inconnues. Il eft mefme fafchcux de vouloir faire des comparaifons entre les Saints. Cela ne fert d'ordinaire qu produire des
difputes. Us vivent entre eux dans une parfiite paix ; Se nous ne
faurions
mieux
les
la
paix
curs.]
Clem.i.Cor.
'^'
Chry.t.5.11.45.
p.jitb.
&: en
les
qu'il y a
ne paroiftpas nanmoins
les
de nations parmi
les
Sarrazins,
hommes.
Luc,
qu'il ait jamais prefch hors dc lEmpire Romain. C'cft pourquoi
je ne fay pas bien quel fens on peut donner ces paroles de S.
[Il
i.Cor.M.v.to.
4.v.>-i5|i.cor.
U.V.X.-.9.
Chryroftome.]'Ce qui
cun des
'Il
jj Fidles,
^'
chry.roc.l.4.
c.7.p.s.
mefme
la
dcduclion de
fes
qu'au-
travaux
l'dification
de forte que
pf.i47.p.707.i.
ordinaires.
Aug.pf.ijo.p.
ii.i.b.
fes epiftres'Tont
AufTi le
jjj^ J^^^^
^^s payens
comme
Chrtiens
foit
pour
force, &c.
les
dog-
mes, foit pour les murs, tant qu'il y aura des hommes fur la terre,
jufqucs au dernier avnement de J.C.[Et Dieu leur a donne
&
emioence
SAINT Paul;
5rr
inA.h.^^.p,
4So.b|Aug.ij
vidence,
454.1.^^'^'^'
cft
" Cyr.cat.iap.
avant
que d'aller au ciel, il s'y eftoit prpar diverfes couronnes par
ceux qu'il y avoir envoyez avant luy, en les y conduifant par Tes
inftruions &: par fon exemple aufli, dit un auteur du IV. fieclc,
cous ceux qui entrent ou qui profitent maintenant dans la vertu
par [la lumire &c le feujfacr de fes epiftres, luy envoient [en
^'
''^'
BaHvirg.t.i.p,
^'^^'^^
quelque
&
de nouvelles couronnes.
de nouveaux mrites
ont toujours cft receues dans l'Eglife fans con- Euf:i.3.c.3.if.p}
tradiclion, finon que quelques Latins ont dout, "comme nous 72-S7.3.
avons dit, de celle aux Hcbreux.[Car on n'a point eu gard aux
doutes de quelques particuliers fans nom
fans autorir fur celle
Philemon,&: l'ur la fconde Timothe.]'Les Saints ont dit que Bcrn.div.r9.c.
i.p.ios.
toutes les paroles de ces epiftres font des tonnerres.
[S. Clment d'Alexandrie cire de luy quelques difcours que
nous n'avons point. "Nous en avons dj parl. On luy a fuppof
plufieurs crits, "comme l'epiftreccux de Laodice,^une troifieme ceux de TheflaIonique,^une troifieme aufli aux Corintliiens ,"une fconde aux Ephcfiens , des lettres Seneque,<^un
livre de fes ales.^unc apocalvpfe. Nous avons dia parl de tout
ceci.J Un luy attnbuoit encore un vangile, condanne avec Ion Bar.44.5 47apocalypfedans le Concile deRomefous Gelafe,'& des voyages xert.bapt.c.i?,
de luy &: de S"^e Xhecle , compofez fous fon nom par un certain pi3^e|Hier.v.
Preftre d'Afe, qui en ayant eft convaincu de l'ayant avou
Saint Jean, fut dcpof du facerdoce.'Les difciples de Simonie Cyp.or.r.3.
magicien pour autorifer leurs folies, compofcrent im livre impie ^ap t.p.50.1.
qu'ils intitulrent la Prdication de S. Paul.
'TertuUlen dit que quelques uns attribuoient S. Paul l'Evan- Tert.in Marc,
giledc S. Luc,dautant que l'on donne aifment aux maiftres ce '+'^ p-s)-qui eft mis au jour par les difciplcs. [Il luy appartiendroit bien
davantage, s'il falloit recevoir ce qu'on trouve avec plufieurs autres chofes peu fondes dans Wippefid/xAJom la S^onfc de S.
Athanaferj'Quece fut luy qui lcdicla,[ouquien fournir la ma- Ath.'yn.p.ijf.e,
tiere,]&:queS.Luc le mit[fculcmcnt] par crit,
le publia.
[Cet Apoftrc fi cminent en grce &c en fagefle,]'n'a pas laifT r.Cor.4.v.T3.
d'avoir des calomniateurs. 'C'eftoientparticulierement quelques Thdrr.i.Cor,
Chrtiens Juifs, qui voulant maintenir l'obfcrvation des ceremo- P'^-P-"'*
forte]
'Ses epiftres
Y4-
&
v.jii.
0.69.79,
ll''^'
$ 49.
43.
fj
j.
<^
&
SAINT PAUL.
311
nies lgales, coui'oient partout, &:raccufoient partout d'eftre
un
Aug.h.y.p.^.
^i\
de
& de S. Paul
Bar.fi^. g.io\
App.bib.t.i.p.
images de J.C.
d'Homre &: de Pythagore, enles ado-
avec celles
qui honoroit
les
j^j
les plus
S. Pierre, [&:
nom de S. Lin,
ARTICLE LU
De
['V
TOus
S. Crcjlcnt
ici
beaucoup
fur
jj
Con(t.l.7.c.44. J
r-3v.c.
'
<lc
SAINT PAUL.
51J
de Ton apoftolat a cfl la Galacic , comme le difcnc les Conltitutions,&; que c'cft l qu'il cil more. 'Le martyrologe Romain dit Bar.i^.jun.a;
qu'il y fut martyriz rousTrajan:[cc qui ne paroift pas fond.jLes
Latins font fa telle le 27 de juin.
'rallc[dont nous avons aulTi dit quelque chofe,] efl appelle Roni.i;.v.i3:
par S. Paul le"Threforier de la ville/c'cfl dire apparemment de Eft.n.p.iS7.i.
la ville de Corinthe, o S, Paul efloit alors, '& o Erafle s'arreda i.Tim.4.v.fo.
depuis, 'Les nouveauxGrecs l'entendent de l'Eglife dejerufalero, ugh.t.r^.p.njoi
^quoique Theodoret remarque que c'clloit une dignit civile, '^nara.io.nov.
non eccleliaftiquc.^Un ancien la dcrit d une manire aflez Tihirun
Rom.io.p.ns,
approchante de celle du Lieutenant de la police.
'Erafte s'attacha la fuite &c au fervice de S. Paul comme S. ^^^^j,
"^'
Timothe,<'ayant fans doute quitt pour cela fa charge deThre- 33^li.i.
forier ce qui n'empefchoit pas qu'on ne luy en donnafl encore ".^'^.''''^^
le titre, comme 1 tenture le rait en d autres rencontres:[&: cela p.is/.i.
cft ordinaire paimi nous,] 'Saint Paul mefme en parlant de luy, chiy.ib.h.3i.p,
le marque par cette qualit , pour montrer que la religion cftoit 4='c-'i.
i,K,ifi,f.
&
-,
"
aufli
que
le
monde,
n'cmpcfchcnt point de fe
on le veut de tout fon cur.
'Erafte efloit avec S. Paul Ephefe [en <j6,] d'o cet Apoftre Aa.i9.v.iu
l'envoya avec S. Timothe en Maccdoine,[pcute{lre pour prparer les aumofnes desFidelcs.J'Ils cfloient cous deux avecluy[ Rora.i<f.vai^
Corinthe au commencement de l'an 58^] lorfqu'il crivit aux Romains, qu'il falue de la part de l'un & de rautre.[Il y a de l'apparence qu'il fuivit toujours depuis S.Paul jufqu'au dernier voyage
que Cet Apoftre ft Corinthe"en allant fouffrir le martyre Rome.] 'Car alors Erafte demeura Corinthe, comme Saint Paul le i.Tm.^.v.zs.
manda peu aprs S.Timothc.[Il ne dit point par quelle raifon
il y eftoit demeurc:&: je ne voy pas non plus que les interprtes en
&:
fauver' quand
I-
difcnt aucune.
NoTE
A
Si.
&
I
r
X.
Tf xfon^nli , a
celui
qui xeiUefurfoy.
11
tiarge.
\
Hifi. Eccl.
Tcm.
I.
Rr
SAINT PAUL
3H
ARTICLE
Df divers
Lin.
l'epijlre
aux Romains.
Rom.if.v.16.
V.7.
le falucr
comme Ton
Eft.n.p.iSi.i.
entre
la
;,>.Sfc
entre
lcs[preoiicrs] difciples
On.ib.p.619.'
4.
Eii.ut fuy.
Menia,!/.
mjy,p.i4'-
f crr.is.may.
BarsS.j
mc
Rom.ts.v.f
Oti.n.p.(i9-b.
Chry.n.h.3i.p.
3'-
^-
Eft.p.iSi.1.
Bo'.l.may.t.T.
g.p.7i7-d.c.
jtf.
ellre difciples
&
mois
&: le qualifient
ne paroift pas
Dorothe.
Rom.i.v'.7.
ft.ii.p.i8i.i.
ciiry.n.h.3i.p.
aufli
qu'on
premier Evefque
ait
d'Illyrie
quoy il
du faux
'de
&
parle
Paul joint Jimie tout ce qu'il dit d'Androniquc ,
d'eux deux enfemblc"d'une manire 'qui fait croire la plufpart
(J^s intcrprctcs que Junie eft aufl le nom d'uni homme. 'Nean'S.
ipa.d.
Mcrij:a,p.i4'.
I.
teutaumif*^"''"-
('p.143.141.
P-'4''P-'*'-
fa
mort
d.ins
fon eglilc.'IJs
le ijUjlificilt
mort en pai^.
Pontifc
&
vidlimc,
nfiiis t<
3un
t:,'3{
SAINT PAUL.
51J
'^
'
Conftantinople.
'Les Grecs joignent
'^
Urbain &:
tous trois
eftoic le
S. Paul, &:
Apelle undifciple
r-
\^
70 Difciples,
Se qu'ils diftinguent
nius &Bollandus"femblcnr
&c.
?3.
M
Note
r.
S)
Sf.
&
^1
Ambtr.p.333.
c.
Eft-p-iSi.t.
Met\x3,p.iyx..
Evefque de Smyrnc;'Baro-
Bar.n.apr.cf
Boii.ib.p4.i.
ne,
^'"y-''-3'-p-39f.
nanmoins de
les fuivre.
No
On.n.p.et.ci
Sain'.e
Junici Comane
d.ins
nouveaux
Pirul,fcfl:
Andronique
l'Oiit,
Rr
ij,
Apame
ca-
SAINT PAUL.
3i6
Bar.3i.oft.c.
les
ic.i)ov.li.
Rom.i(J.v.ii.
Latins
honorent
le 31
Bol!.s.apr.p.
7'^^*
p.74i.i.<.
$ i|9.may,p.
4fio.3.
&
font
Bar.4.nov.b.
Ugh.t.5.p.iii3.
Se le
fcond
Rom.i.v.i4.i.
le
eftre auteur
jour
l,'&:
quelquefois
le
le
&
Rome
'Le
p.i4j-
chr"n*h'"'
*
p.40i.a.
""
le
^^
a crit l'epiftrc
^"^ Romains[fous
1&
mriter davantage
Et ce n'efl: pas aulTi une petite marque de fa vertu que S. Paul
s'en fervift pour le faire crire fous luy. 'Il avoit fans doute grand
foin de profiter de la familiarit de cet Apolhe , puifqu'il nieriqui y ajoute fa faluta:ion;<^afn de
S. Paul,
l'amour des Fidles pour qui il l'avoir crite:
,
Thdrt.ib.p.118.
^*
Ift.inRom.p.
')
S. Acliillc le
u de may.
SAINT PAUL.
toit d'eftre le premier depofitaire
de
Ces
517
copat d'Iconc.
'lis font encore
e^
^"-CK
Mensa.io.nOTP-MUgli.r.s.p.
ii^o.b.
&c.
Eft.iLp.i2f.4,
le 10
b|Men.p.ij9.
Rom.'.v.ij.
Bar.3.aov.a.
SAINT ANDR,
APOSTRE ET MARTYR.
'EST l'Evangile mefme qui nous apprend [prefque tout ce que nous favons de] l'hilloire de S.
Nyf.iri Cn.h,
I5.t.i.p.690.(i.
I.
-flo'xV-
c'cft"i'cpithete
que
les
5i.i.
Rrii)
SAINT ANDRE'.
5i8
Epi.sr.c.T^.p.
' lojn.i.v 41
i l'roci.or.io.
rN'iutfm
</Epi.i.c.i4.
i|Aug.con(.i.
de
l jo!e,'^il luy
annona
Andr
t;
fc
S.
&
1.
/ih.fyn.t.i.p.
i-A
!c j->tir
'On
mcfinc
f]
lit i1aii<;S.
Ti! "ir J.C, fc'o-i S. Epiphaiie. 5c!on S. Ai'<uftin ce n'i pu eftrc que le lendemain,
Ath.ini'c c^iie ;. An<*rcappclia Si Philippe .i].C.[Maisc'eft une faute de l'Impri-
fois
une
ligne-.]
SAINT ANDRE'.
*Sa.\ntAniv!:SiC croi^ aucres Apolties iuy demaiiderenr
au Temple dvoie
ruine
319
quand
ia i-.i:5i^
arriver,
en gnerai
T'
8c
c'efl; aufll
Scythie &: les Indes/Eufebe cite auffi d'Origcne qu'il a r^^||.'[ '^'^f'
71.ajEuch.qu.
prcfch dans laScythic.
'"'^.'^ P-3 .ola
crit
de
qu'il
a
port
dans
la
lumires
gTheodorcc
Grce les
Tlldrr.pl. uS.
nr>r ixt
ilconnoillance de Uieu."). Grgoire de Nazianze le dit particu- p.87i.b.
lieremenc de rEpirc,'6<: S, Jrme de l'Acaie.kS. Paulin ajoute N^z-o'-^J-P'
que ce divin pcfcheur ayant eft envoy Argos,[&: dans la Gre- ]j'Hier.ep.i48.
ce,] il rendit muette la vaine loquence [des philofophes:]'&: di- p.i39-^"'**
vers martyrologes clbrent le j de fvrier l'ordination de fon*^
.efiifcopat Patres enAcac,que quelques uns appellent fa chaire. /Boil.f.fcb.p.
594-WFior.p,
*"S. Philaftre paroifl: re.connoiilre qu'il vint du Pont dans^laGrcce "& on afTure que la ville de Sinope dans le Pont croyoit par ^ pinUcss.
une tradition ancienne avoir rcccu de Iuy & de Saint Pierre ia b :b.p.t.<f.i.p.
parole de la vrit. On y montroit la chaire o l'on pretcndoit ^ Menaa, jo.
qu'ils l'avoient longtemps prefche,
on y gardoit une image My.^.^u.
qu'on tenoit eftre de Saint Andr ,
par laquelle on difoit qu'il
.entre la
'^
>.
&
&
NoTi
I.
V.S.Paul
tc73-
Boll.may.r.T.
P-'"^'^'
i5.feb.p.S7-'J-
y a bien des choies dans ces additions qui fencent plus la nouveaut que l'antiquit J'BoUandus BoU.i4.feb.p.
a fourr beaucoup de cbofcs. V.S.Jerome.
^i'-''Les Menes Iuy donnent pour fa miflion toutes les provinces qui bordent le Pont & le Danube, Mcn.jo.nov.ji.
I. [Il
ditabfolument qu'on y
z.
avec la Macdoine,
la
Grce
beaucoup
Smope Ui.
477-
SAINT
310
AND RE'-
Paui.c3r.4.i6.
ToL'b c^''^l!'
<i|-;2ud.r.i;.p
o.d.r
'S.
ma
Andr ayant
dans les filets de J.C, confirvcritez qu'il avoit prefches par le fang qu'il repandit
les
S. Pierre
Ege
Chrvfologue qui a
fait
* Oecu.pr.ii.
eP.chry.f.y;.
Icmcnt
Fni'.v.ap.Aue.
).i4.c.i.p.iii.
5 ?v*a.t
'.p
la
&
Sy..h.
B.b.P.r.s.p.
figure
/Aucii.r'sj.
cirioi.p.115.7.
que]
les peintres la
en x.
[^Lcs parcicularirez
dans une
t.
condannc par tous les anciens, & compofe par des hrtiques.
Il cft certain nanmoins que ce qui y cil dit de l'amour de Saint
Andr pour la croix, eft bien digne d'un Apoftre &: fi nous n'o:
fons pas aflurer qu'il ait dit les paroles que cette hilloire luy attri-
bue,
Damien, par
S.
Bernard,]
Aug.rni.c.s.
apt-4p-5'4i-
'&par
Bar.69.=;4.
Fior.p.iij.
jf
croire
de
que
les
coeur.]
3.
&
Paul.car.if.p.
*h^ 62S\U\ei
chr|v.iii.c.7|in
v.i'.c.if.iii.
'
paui.p.<;i8.
iJa irhdr
i..
chV.Ai.r6So,
pji:i,^57.i.
Al.p.i^ciiPlii.r.
J.}.c.ip.476
*"
1".
''^
c^.t
Chr.A!.p/;70.
Socr.l.i.c.37.
P-7.
.fSupli.c.i r.
( l.ii.(b:.u.p.
tfi.
rologe
1. *
Romiin
Sophrone(C
fait
c'cft
mmoire de cette
tranflati.-n le
5)
de may.]
Les
4;
SAINT ANDRE'.
'Les
311
Hier.n vig.g;
prefence de ces Saints. [Et c'eft d'eux fans doute que parle S. ^-P-mc.
Grgoire de NazianzeJ'lorfque voulant quitter i'Eglife de Con- Nar.or.st.p.
ftantinople, il dit adieu aux Apoftres, cette illuftre colonie de 5^7-c-d.
la
Jaquelle
il
o il y avoit des reliques du mefme Apofque le jour de fa fefte, fon tombeau Patres ren- p.<S4,
tnar.na in
doit"une efpcce de moufie ou d'huile odorifcrante &: miracunZ"'"^" ^^"^^3 ^o^t: ^^ quantit marquoit la fertilit ou lafterilit de la
terre. 'Il raporte encore laguerifon du Patrice Mommole arrive p.<S.(r9;.
Patres fous Jaftinien. 'Cette eglife de S.Andr Patres eftoirFlor.p.H/,
encore celcbre du temps de l'Empereur Bafilc. [C'eftoit appadivers autres endroits
tre.
'Il
dit au fil
dans la vherer^p.jif^
mais dont les Turcs ont fait leur mofque.'Ceux qui p.jif-ji^
ont eft depuis peu Patres, affurcnt qu'il y avoit autrefois plucitadelle
X,-
apparemment en
l'an jSr.
SAINT AND
32.^
RE',
Rome
un
monallcre
de-S.Andr,
P
^-^
o
il vcut hiy mefme quelque temps:<=& il aflure que cetApoftre
*Gres'en declaroit vifiblcment le protcdeiir par un grand nombre d
js-p-9r9.d.
l>.9^o.a.
m.iracics, dont il raporce quelques uns, 11 y a entre autres une vifion, o le Saint apparut comme un vieillard. [Mais il n'eft pas
Bar.Sfi.i|
pour ccla aif de croire] 'ce queBaronius cite d un manufcrit du
j-ma/iVatican, que Saint Grgoire apporta"deConfl:antinople un bras v.s.Luc
de S. Andr pour le mettre dans ce monaftere, o onlemontre "'^'encore aujourd hui. [On fait que"Saint Grgoire croyoit devoir v. s. Paul
Cang.dcC.1.4. traiter d'une autre manire les reliques des Apoftrcs.j'La ville de ^ ''
p.ios.a.
Vergi en Bourgogne,[&: 1 Eglife de Bcauvais,] prtendent avoir
aufl[chacuneJunbrasdeS. Andr.
Ugh.t.7.p.i7i'On lit dans les archives de l'Eglife d'Amalfi au royaume de
^^^'
Naple, que le Cardinal Pierre de Capoue, qui eftoit de la mefme
ville, revenant de fa lgation de Conll:antinoplc,[prife depuis peu
par les Franois,[cn apporta le corps de S. Andr, qu'il donna le
fleurs eglifes
i.
'
p.i4*-
&
Bar.j.may.f.
lbiugli.t.7.p.
^''-
Hct.p.ji^.i.
terre.
'
[Ainfi
il
ne faut pas dire avec Tlorent;niiis,]'que cette tranflation a pu fefnirelede miy,& avoir
la mcraoiie q^ue les latins font ce jour l de la premire fous ConAancc.
donne occailon
SAINT ANDRE'.
3^5
chr.Al.p.718.
&
&
la
note
2.
S(^
52.4
SAINT JACaUE
LE MAJEUR,
APOSTRE ET MARTYR.
AI NT Jacquc que nous
avons accoutume de
furnommer le Majeur^pour le diftingucr de Saint
Jacque le Mineur Evcfque de Jcrulh]cm,]'ertoic
frre de S. Jean rEvangelifie,[& apparemment
Matt.4.vai.8c
alibi.
nomm
le
pre-
le
plus
fon aifnCjJpuifqu'il
Hier.ep.i.p.4
e-.& alibi.
eil:
toujours
v.fontict
note 6.
de Zcbcdce, qu'ils
Ori.inMatt.p. quittrent pour fuivrc J.C,'&: de-Salom que l'Evangile met
106.C.
entre les femmes qui avoient accoutume d'accompagner leSauConc.c.io4i- veur dans la Galile, &: de le fcrvij.'Ce fut elle qui demanda
J.C, que fes deux enfans fuflent aflls l'un fa droite,"&; l'autre scc
Amb.fid.I.f.C.l fa gauche.'On peut voir ce que S. Ambroife[&: S. Jcromejdifcnt
P.17.188.
pour cxcufcr ce dcfir immodr d'une mre pour l'elcvation de
fes enfans, de l'afiftance defquels elle fouftroit volontiers d'cftre
prive, prfrant l'avantage qu'ils avoient de fuivre J.C fon
propre contentement. Et le Sauveur n'avoir pas encore guri par
fon fang cette plaie de l'ambition que la faute d'Eve a faite dans
le cur de tous les hommes. Aufli J.C. ne la rebuta point avec
rudelTe; 5c ne pouvant pas luy accorder ce qu'elle defuoit,parcc-.
que l'ordre de fa fagefle ne le fouffroit pas, il tempera fon refus
par une douceur qui tmoignoit que c'cfkoit mefmc avec quelque forte de peine &: de confufion, dit S.Ambroife,qu'ilne pou'S.
Jrtatt.4.v.ii.
Jacque
&: S,
fils
'
voit la fatisfairc.
I.
jinf.inMsti.p.
i7.r'Oti.ib.i.3. joiffRant
p.:o6.c.
'
"
ou
que tous
vcr le milieu
i. 'C'eft ce
avec
S.
Ce
la fin de l'an ;o
les
I.
tic
l'crc
commune.
Marcffc.u.-i^.+o.
It
cUe.'Cettc faute
31;-
merme mar-
quoit Ton cllinie pour J.C, &: la foy qu'elle avoir de fa grandeur.
''Origene outre les loges qu'il donne en gnerai aux femmes
qui accompagnoient J.C, femble dire que la foy de celle-ci, fa
vie faince, &: la fidlit avec laquelle elle faivoit partout le Sau-
veur
femmes
NoTB
l,atine"en
I.
Ori.inMatr.p.
''^-
Hier.inMatr.
P'^^"^'
bre.'Les
l'embaumer
lorfqu'ilclloit dj
Conc.c.i4}.j
"
C.14.5
r.
marque la felle dans divers martyrologes le ti d'oonouveaux Grecs la font fille de S. Jofcpb, pour faire fes
'-^^^"'^e^ag.
Menia.s.may,
P-'^?-
''s ^ij-^^^n-'i^-
&
eftoit
connu du grand
Thdrt.inpf:
'^7-y.is.p.6s>,.c.
Conc.c.i.
Hier.cp.i^.p,
bateau des gents qu'ils payoient [& c'ell peutcftrc pour cela]
'qu'Origcne femble'les relever un peu audeffus de S. Pierre &:
deS.Andr.^Mais c'eftoient nanmoins des pefcheurs, qui s'occupoient a raccommoder leurs filcts,'^&: qui tiroient toute leur
fubfiftancc de leur bateau, flon S. Bafile.'^C'eftoient des gents
"du commun du peuple, fans lettres &: fans tudej^ou qui mefme
n'avoient jamais appris lire. f S. Pierre Chryfologue ne rcconnoift pas dans eux ni plus de noblefle , ni plus de fciencc, ni plus
Maic.i.v.io.
t-
l;{wrai.
Ori.in Celf.l.i.
?\V"^^"
Luc.f.v.1.7.10.
'^
^*^"g-f"^-
chivx'A.p.s^.
rfAl.4.v.i5.
"^''^'"^'
^
richeffes, que dans S. Pierre &L S. Andr. sEt S. Hilairc dit defp.cluy.ut
fans aucune ^"p- ^^.^.^.^
Jean qu'il efl;oit"pauvrc , inconnu , gnorant ,
fciencc des lettres.
i.i.p.io.i.a.b."
de
s.
9gens.
&
'S. Epiphane croit que le difciple de S. Jean Battifte"qui vint Epi.i.cH?trouver J.C. avec S. Andr, pouvoir eftre ou S. Jacque, ou S. Jean 436-437fon frre;
qu'ils furent tous deux appellczpar J.C. avant^Sainc
.i,-
&
*
I
i-
joaa
ij.t 7.
&
1.
'
?.
Il
&
fut appelle
puifijue S.
le
fitoil.
Sf
iij
Ep.i.ci.Tis.p.
fi6
Te
Ce
LUC.5.V.7-IO.
f.K.
Aug.conf.i.i.
c.i7.p.iSo.i.3.b.
Matt.4.v.iS-io.
Y.ii|M:!rc.i.T.
^<t
Conc.c.ioo.
5.
t Aug.injo.h.
*Conc.c.is.'
e.j.i 3-
c.4o.$i.
C.67-
Hil.cJcTrln.l.
.p.40.i.b.
LUC.9.V.J1-54.
que vers
c'cfl:
le
&
fit
p-i4i7-t.
tne.y.v.jf.fs.
Aug.inAdi.c.
j7.t.fi.p.S4.i.c.
'
Amb.p.i4i7.f.
S-
Conc.e.!c:.io4.
.104.$ 1.
Hict.inMatt.
p.t9.b.c.
rfCoac.C.104.
$1.
Hier.p.59.c.d.
i.
Amb.B.inLuc.
v.s.Pie
'lerre
que
T.11.
v.s.Andr,
'
-if>T
317
verrons en Ion lieu.] 'Ils veulent bien maintenant [qu'ils n'aiment plus leur propre gloire,] qu'on parle de la
faute o ils font tombez, puifqu'elle n'a eft crite que pour
[comme nous
l'orgueil
dont ils
Aug,pfiii.v.i.
P-^^^z-i-e.
Ce font
'poTtl:fty,y..
quoique J.C."les
eufl levez
Euf.Uc.i.p.j.
*"
TOI.
'^^
Non
1.
&: petit-fils
du grand Herode,]lefit
Boii.i4.feb.p.
45i-j9-
Soph.c.j.p.iS4,
'^
A<fl.ri.v.t.i.iu
'''
pour J.C. qui l'eleva tout d'abord audcifus de toutes les chofes 1
de la terre, fit qu'il perdit bientoft la vieprefeute pour acqurir
plus
'S.
Note
3.
promtement retcrnelle.
Clment d'Alexandrie ra porte comme une chofe qu'il avoit
&
mefme Chrtien de
:
"P'"^''"'^'
EuCU.c.p.p.
-'*-47iSuui.i,
condann avoir
on les menoit en-
aufli la telle
I.
S.
Jicquc
freie de S.
cite
le
mcnolo^e de
de prtendre que
c'cft Flor.p.m.c.
SAINT JACQUE
MAJEUR,
LE
31g
luy
facrcmens
de J.C.Dieu
rvla bicntoft,comnie il l'a rvl
les
toute l'Eglifc, que le fang du martyre fupplcc tout;]&: aufficoll
il
leaibralla,
deux
fuite tous
la ccftc
'vous. Ils
eurent en-
tranche.
Ail.ii.T.3.4.
C3lvif:p.3i3.
l'an 41011'
1*'
v.s.
Pierre note'
19
"
^'^^ ^
en ran44.[Ain(i
Flor.p.iii.iSi.
fin
,'^
''
'
&
(Qu'elle
315?
coutcpuiflance de Dieu.]
qu'ils ne fe -g.c.i3.p,io4j.
'Il dit encore d'eux deux &c de S. Jacque le Mineur
-^'
faifoient jamais couper les cheveux qu'ils ne fe baignoient jamais, qu'ils ne mangeoicnt ni viande, ni poiflon, qu'ils ne portoient qu'une feule tunique, & un limple manteau de lin.
'On raporte plulleurs autres chofes de S.Jacque dont on ne Bar.44.51.
'S.
tuelle, aulFibien
qu'on faitcftredAbdias auteur apocryphe qui ne mrite point decrcyancc.]'TouteslesEglifesd'Efpagne prtendent qu'il a prefch le premier dans ce royaume.
["On ne voit point cependant qu'on en ait de preuve ni ancienne,
&
ni authentique
i'-
si.7r.7i[Sur.
^^ J'^'P-^4-
pour
Roy Alphonfe le
chafte, &: le
PapeLeon III>
d'IricCompof-
telle. [On ne dit point furquoi cette tradition ell fonde. Tout
ce que nous trouvons d'un peu ancien fur les reliques de Saint
Jacquc; c'efl: que Fortunat qui eftoit Evefque de Poitiers fur la fin
du VI,fiecle,]'dit que la Jude envoyoit les deux Saints Jacques
pour accompagnerjEsusCHRisT;[cc qui prouve que cet auteur
a cru que leurs corps eftoicnt alors dans la Jude
fans doute
aufli qu'on le croyoit alors communment. Le corps de S.Jacque
le Majeur pourroit en avoireft transfr dans le VII. ou le VIII.
ficel, caufe que les Sarrazins eftoicnt maiftres de l'Orient &:
port dans la Galice,] 'o l'on voit par les martyrologes du IX.
fccle, que fes reliques eftoicnt alors fort clbres,
fort rvefes. Pour y augmenter encore le concours des plerins, le Pape
Callifle II." y tranfporta en l'an 1114 les droits de la mtropole
de Mcride, qui eftoit encore alors fous la domination des Sarrazins. 'On leva, cefemble,vers le mefmetemps une eglife magnifique fur le tombeau du faint Apoftre au lieu de la petite qui y
eftoit auparavant, baftie, ou rebaftie 'flon quelques uns, par le
"
Roy Alphonfe le chafte.
'BoUandus raporte de divers hiftoriens, que Charles le chauve
donna le chef de S. Jacque le Majeur l'abbaye de Saint Vaafl
,
BatSiM^*-
Fort.].8.c.4,p.,
''"
&
&
AJn/eft.p.3if
'"l'^"'-
Conc.r.^ p.
'^ss'ivaip.
Conc.t.j.p.
'*3:'-c-
fff/.Ecel.Tm.l.
Tt
Ljud.p.yfci
vaf.p.isi..
Boii.3.jan.p.
'''''^^
SAINT JACQUE
350
LE MAJEUR.
d'Ai'ras
pj98.
p.ISS.4|Cll pl.i.p.\S-if.
Sur.i.jul.p
i?7.) 7-
'^ 'l^-'^
^ f^
''^ '"'^'t^
SAINT
JEAN
APOSTRE ET
EVANGELISTE-
ARTICLE PREMIER.
Amour de J .C.pourS.JcaKjJ v'iY^mt:
AINT
Chry.in Jo.h.
i7.p.ii.a|E[)i.
5i.c.i4.p^j6.
437.
'
teau,
&
fit
leur ba-
Conc.c.iS.
C.35.J 3.
S. Pierre, ':
larcfurrcction de la
fille
de
Jaicc.
l'n^iaprs
Pafque.
Chkist cn
les
551
appellant rapoftolat,"lcur
Mjrc.j.y.i^.
Hier.in Matr.
&
d eux. Ce furnom
'f--l-^9.v.i7.p.iio.i.
eft attribu
fublimes
&
de
la vrit
de ces
fe-
en
il
fageffe tous
Epi.73.c.7.p.
i^^lConc.r.j.
^J
p!34^'"^
'On croit que ce Saint eftoit le plus jeune de tous les Apoftrcs,
far peutcftre de ic ou 16 an-:l ^& le longtemps qu'il a vcu
aprcs la mort de J .C, tait allez voit qu il ne pouvoit cltre quc tort
jeune lorfqu
'"
commena
ceux qui
le
le fuivre.<^Mais
il
raui.ep.45.p.
3Sfi.c|Hier.ep.i.
murs
Hier.mjov.l.
i
c-h p
M;-
&
'
&
<<
j[,i'':^vKci-
&
f .v7.
Non
I.
IL
r.
.,
fu
confiderables
[& on
par
S.
peut dire que c'eft le fentiment gnerai auflibien des anciens que
des nouveaux.] S. Auguftin qui regarde en un endroit ce fenti-
Ttii
33i
vir.c.4j.'..p
&
lS^!'.c.fufi6.
'
i.j.
&
&
'"
Bir.34. 11.11.
oan.i3.T.r.
y.ii-
du logis leur donna pour cela. 'Ce n'eftoit donc pas"chez S.Jean
mefme, comme quelques nouveaux Grecs l'ont voulu dire.
'Dans ce dernier fouper o J.C. nous laifla tous le plus precieux gage de fon amour,'il en donna une marque particulire
S. Jean,
en fouffrant
accoutum de faire,
foan.iT.v.ia
luy.'Saint
fon fein,
comme
il
avoic
mangeoit avec
&
t'^^'o!.?^'!"
Aihor.8p.144.
attention.
ajAug.pf:44.
jo.h
i3.io.p.64.
i.H.c|7i.i.hjad.
tf^'^T^l^t'a^bi
Paui.ep.i4.p.
rAm'b ad
siniii t.i.p.
437.h.i.
Ils
communication
^es
lumires
afin
que
s'eftant
,
ne fcmblafl s'attribuer ce
Non
1.
33)
ne vouloir pas qu'on raporraft Ton efprir les myftcrcs divins qu'il nous decouvroir,mais lafource donr il les avoir rirez.
'Ce fur dans cerrepofture qu'il demandai J.C. qui eftoir celui
qui le devoir rrahir &: il ne refufa pas de le luy dcouvrir lorfiju'il le cachoir encore aux aurres. S. Jean le demanda la prire
de S. Pierre/qui n'ofoir pas, dirS. Jrme, le demander luy nicfmeJ.C,[ou qui n'eiloicpeurcftre pas en une place fi commode
pour le faire.]
il
Joan.i3.T.i4^
^''
ARTICLE
Saint Jean
croix reoit
IL
Hier.injov.U^
'^H-i-a--
court au fe^ulcrei
Pierre.
Prs
a;
Note
NoTi
3.
4,.
menr, pour nous confoler dans celles que nous fouftrons malgr
nous.'S. Jean"ne s'enfuir poinr felon S. Chryfoftomejlorfque J.C.
fur pris,*quoique l'Evangile dife que rous les Apoftrcss'enfuircnr.
[Mais on faic que ces exprefllons gnrales fouffrenr aifment
des exceprions. Erilefl
Chry.inMatrf
li^-P-SSi.'ie.
>
&
a.
belles choies.
iChry.inJo.i,
,^'"'^^'*'^"
Aug.in
jo.fa.
".p:-is.i.a^
'^II
gnagc
trs fingulier
Ti/--
<?
111
bienden'eftre pas oublie par cer Apoftrc,qui s'arrefteparriculicremenr dans fon Evangile fur les chofes myftiques
releves,
r.chry.f;45.p.
K.n.c.d.
& la virginir
'""^Of-'^-*-?'
&
Tt
iij
'"^^^j,
m l^
354
/ug.in jo.h.
np.p.iij.i.
rpi.7S.c.i-.ir.
ir^^islc'"
ic>r-Ai injo.
^pchi^-f
p. 171.
c Amb.inft.v.c.
wTxh.?.p%3.
g-
#in
v..;7.p.
Coacu:.i44$
C.145J
.c.
'
'.
S.
Jean
fe
&
f.i.
3oin.ii.T.i-7.
&
premier,
'Luy
'ri*
& les
comme
T.ic
'Aprs le difner ,
Hier.injov.l.i.
C.I4P-34-
joan.ii.T.13.
Jean
S.
le fuivoit, S. Pierre
il
qui
n'euft pas
le vir,
voulu
de J.C. fit croire plufieurs que S. Jean ne mour["Nous en parlerons plus amplement dans un autre
Chry.n.li.87.p.
'On a pu remarquer en plufieurs endroits cette union particu^'^^ ^^ ^- Pierre avec S. Jean
nous en verrons encore plufieurs preuves dans la fuite, 'L'galit, non de l'ge, mais de la
&
sT?'"!)
Amb.off.i.i.c.
io.p.5<!.k.
/Cliry.r..h.i2,
p.i55.c.d.e.
Dieu
Matt.h.isfi.
i>
5:
ti
dans toutes
mefme pour fc
Ils s'unifioient
&
muruellemenr nous apprenanr par leur exemple combien ceux qui font incomparablement plus foibles, ont befoin
<Je fe foutenir les uns les autres par une amiti toute fainte. 'Saine
Chryfoflorac relev en ceci Thumilit de S. Jean, qui cde parfortifier
y.7o7-
v.lanote
'7.
le laifTe
53^
ARTICLE
III.
U!
Majeur,
Euf.l.i.M.p.5.
cd.exCi.Ai.
falem,
les
V.S.Pierre
S .013.
en
ib.i5,'S.
&:c.
7.13-3:.
cette rencontre.
'Comme
continuoient"malgr les menaces des Pontifes, .v.i7-4irendre tmoignage de ce qu'ils avoient vu &: entendu," ils furent
encore mis en prifon avec tous les autres Apoftres, &: fouettez.
[Nous ne touchons toutes ces chofes qu'en un mot, parcequ'eles font raportes plus amplement fur Saint Pierre, avec ce qui
ils
&
l'an 34.
v.s.Picrre
* -'
&
l'an 37.
il
&
neur [ce qui peut marquer que S. Jean ni les autres n'y eftoicnt
pas. Mais nous ne favons pas o ils eftoicnt.]
i
Gal.i.y.iSjjJ
33<
-T.?-
"
Chry.n.p.777.
Ilren!
3.c
piss.c.d.
Euf.i..ci^.
Bjr.44.$ o|
u^Kollh'^J.
< Blond. fiby.l.
iBir.44.3o.
'^"g-'l"^^'-^-
/Eft.uu.To.p.
uo.
Bar.4(.j3o.
ic.9.p.i99.
"^II
paroift
epjfji-g
pour
le falut
ARTICLE
S. Jean vient demeurer en Afie
De
IV.
ce qu'ily ftjufques
fin exH.
Hur.l.3.c.ii.p
p.87.
I..c.i4.p.ij>'.cx
ch/vtn\'ph
Ji.i.p.-'4.bin
Aa.h.34,p.3oj.
rbot.c.i75.p.
,
''"r'^^
^i.(_or.j.v..
Thdrt.in iph.pr.
P-'?o-
7.
eft
'Thcodoret conclud de
la
3ude.[Mais
bien f cible.]
Barnabe,
cette pren
^yj
'
Her.m Matt
iz-v.jjp.sj.a.k
'^
&
&
i/.p.zfij.elHicR.
*La trdu<Sion de P.allade fait mefme S. Timotte'e fucceflcur de S,][ean.[Mais il y a toute apparenc!- que S. Timothe'e en eftoit Evcfqutavant que S. Jean y demeuraft, & q^'a'il efl mort avant S. Jean,
te grtt eft dfectueux en cet endroit, & ne donaegomtdefcns.J
I.
Hijt. Eccl.
Tom.
I,
Vv
^'^
"
'
,,''*^'.
v.Chty.o.
33S
de
Ep;.ji.c.i.p.4i>
^-
30.c.i4.p.i48.
-11
b.c|7X.c.i3.p.
r
r
J
nanmoins une rois
au bain, r
loit par inlpirationde
de Dieu/foit qu'il y fufl; contraint par quelque incom
Thdrc.h.l.r.c.3.
^'^f?'^^
31 ircn.i.^.c.^.
n
I
p.z34.a|Eur.i.}.
c.ig.p.ioo.c.d.
"
Epi.3o.c.i4.p.
ren!p.i4.a.
l'Efprit
jamais, alla
io4y.c.
I'-
Non
s.
retira
ARTICLE
Martyre de
S. Jean
V.
k Famos.
[T
avoir
, le
v.cctteper'''""'
AmKpf.3(j.p.
^'"*^'
'On prtend qu'il fut attaqu par diverfes calomnies, qui furent
^Tert pra:f.c. caufe qucDomitien le bannit'd'Ephefc.'^Il fut amen Rome,
3<.p.i4S b.
o il fut plong^-dans de l'huile bouillante fans en recevoir auHier.injov.i.i. cunc incommodit.'Il en fortit mefme encore plus net & plus
7.
BolI.z4.jn.p.
CH-p-33'a-
Cliry.!n.Flvh.i.
p.lt<4.b.
Aicl.p.jio.
t.
vigoureux qu'il n'y eftoit entr;|"J.C. qui l'avoir favorif fi particulirement entre fcs Apoftres, luy aV'int voulu donner comme
eux la gloire du martyre, fans iailler aux hommes le pouvoir
i.
'S.
Cluyfoftome
Ks^^, il
Gic^oirc de
Ny flc
35?
Gonnoiloit de
Les
ii
l'a
pu,dit
trois jeunes
hommes
S,
Auguftin. Dieu
uru|A<ro(BolI.
n^arv-i-pis-a.
Hier.in Matr.
^o-v.i3p-9.c
euO. 3.0.31.
pio3a|Atci.p.:
Huc.f.ijs.c*
4-P'iw.'
connu.]
fournaifepoury
la terre l'a
la
eftre rduits en cendres. Cependant ils en font fortis vivans. Dirons nous pour cela que ce ne font pas des martyrs Si nous con-
fideransles feux,
n'en ont point eft confumezrfi nous confileur volont, ils ont eft couronnez. 'C'eft la
ils
&
qu'il faut
l'evenemenr,
'Ce miracle arriva prs de la porte Latine , flon la tradition'
qui s'en eft confcrvc dans Rome; Se l'on en voit encore en ce
lieu
un monument
vouloient honorer
Arcl,p.349,
la
memoiie de
S.
fait la fefte
du martyre de
Saint Jean
'Se
marque
&
Fioi-.p.jos..
Sacr.p.,^7;i.
Thom.p.2.7i,
p.sfo.jfi.
p.173.174^
parle
r-
g,
.
.
le
I)
Bib.P.t.i.p..
trouve encore dans l'ancien auteur des Qjeftions fur J'anc en & le nouveau Tcftamenr, ^'W.
j/a.djM;^
7-2..';'.>4_j.B./.5.a;'p.;i.7/.^; dans le commentaue de Saint Viorin fur l'ApocaIj'prc,Si^.P.f././'.J7p.<;
dans une oraifon attribue S. C hryfoftome, mais qui paroift moins ancienne, 5c fiite Y.pheCe,chry.
*.(f.fc. ^7./. .JOf.e; dans le commcnt.iire de Primafe Eveftj^ue d'Afrique fur
rApocalypfe.^fi./'.r.r.f.i^./^dans L'hiftcire de S. Sulpice Sevcie, Lz^.i^,
!. Cela
Vvi
340
je
commun que
l'on
releguoit.]
ARTICLE
S.Jean
Apoc.i.v.?.
Iren.l..co.p.
48s.d|Viit.P.
Hicr.v.pcrf.
t.4.p.^4.c.
o.
Euf.i.7.c.ij.p.
171-173-
^ AiNT
un
VI.
Il revient Ephej.
de l'Apocalypfe en
^j dimanchc/fur la fin du rgne de Domitien.^Ce fut en ce
J|^ qu'eftant banni de la converfation des hommes,il entra dans
la participation des plus grands fecrcts des Anges,'' durant que
foi", corps eftoit comme "fcpar de Ton ame par une efpcce de/'^^'*
fommeil
de raviflement.
d,fced>me.
'Comme ce livre ell extrmement obfcur &: myllerieux/'plu-NoTs ?
fleurs anciens ont eu peine croire qu'il fuit de l'Ecriture de
quoy ils n'ont pu douter qu'en doutant aufli qu'il fuft de l'Apollre
Saint Jean. 'Mais fon autorit a eft enfin reconnue dans toute
on ne trouve point que depuis la fin du IV. fiecle perl'Eglife
'
les rvlations
&
Bir.97-$siDa
Pin,p.ni.
&
fonneait
EuCut fup.
d.
'Saint
de
fait difficult
le recevoir.
Dcnys d'Alexandrie
qui
on
mcfme qu'il eftoit plutoft d'un auJean que de l'Aportre/le rcfpcloit nanmoins comme un
b.d.
tre S.
>.ci
Hier.ep.103 p.
5-''-
ver.
If
341
un
'S.
calypfedc
fait
S. Jcan.^S.
''-^'
fait.
&
donc alors
ij.p.go.cjpi.ai
eftc fait
via
**& revint
^1.3.^10.130.
demeurer
p.ut fup.
so.cji.a.
des amis pleins d'aftelion pour luy.
*^riy retourna en l'an 97,?5<: trouva en arrivant que S.Timo-^.^J^'^jjJ'^the, quien eftoit Evefque, avoit eft martyriz le 2,1'= janvier de ^Boll.i4-jinla mefme anne. Les aes du martyre de ce Saint portent que p-57-ii-
qu'ttuncin-
flmrum
frimi^es.
Jean fut oblig pour fatisfaire au defir &: la priere"des Evef^"^^ '^^^ ^^ trouvercnt auprs de luy, de prendre le foin de cette
Eglife ,
qu'il la gouverna jufques l'empire de Trajan.'Qucl- Vift.P.inAp.p,
uns prtendent que ce fut feulement aprs fon retour de ''^'
Patmos, qu'il donna [& publiajfon Apocaiypfe.
'Il eftoit alors g d'environ 90 ans, flon Saint Epiphane; &: Epi.i.c.ii.p.
nanmoins une fi grande vieillefle^^ne l'empcfchoit pas d'aller ^-gj^i^ij.^^^
lorfqu'on l'en prioir , dans les provinces voifines , tantoft pour y p.9i.a.ciCl.
S.
&
'
tques
fiucV-u.
il
Vviij
'^'
34i
p.jT.b,
Tert.prr.c.3i.
P-M3'>-
pour d'autres befoins/Ainfi il gouvcrnoit [comme auparavant toutes] les Eglifes de l'Afie, L'un de
ceux qu'il ordonna[dans ces dernires annes de fa vie, fut le
grand Saint Polycarpe fon difciple,]'&: fait par luy Evefque de
Smyrne.
Eglifes entires
tancoft
ARTICLE
H ivoire
Iuf.i.}.r.i3.p.
'"
VIL
'^"^N met
cite par S.
Chry-
&
^^'
>,
Eufj.3.c.i3.p.
'S.
&
il
luy dit
]f;
1. [Il
Chty.aJ Th.l.i.
t.^.p.^T'.c.
Bi.jS.J iS-
exil
y a bien Ae l'appatence que S. Jcao mit ce jeune homme entre les miins Je rEveCque avant Con'
c qu'il le convertit en ce temps-ciaprs fon rctour.J'S.CluyfoAome dit iefire que ce
Patmos,
en
coU.z/^.czi.
Mais
c'eft
une autre
biftoirc
que
Cafliea<j
pcnfanc qu'
Te divertir," s'eftoienc
accoutumez
abandonnez
hj
leurs paifirs,
de vices. Ils
&c
cs
toutes fortes
fellins,
me
eftoit hardi
il
le plus cruel
, il
&c le plus
dangereux de tous.
d.
&
&
p-ss-**
donc
&
jeune homme,
l'ame de fon frre qu'il
luy avoir confie. Alors l'hvefque baifl'ant les yeux, luy dit avec
qu'il luy
>
'
*
^>
demandoit
le
foupirs
efloit
" blales
tement,
&: jettant
un profond foupir
tefte
Certes
j'ay lailf
b.
luy.
b.
344
que
fi*
venu
vers ce jeune
lorfqu'il eut
honte,
il
commena
j*:
"^
armes, eftant rempli de frayeur, &: pleurant anicrement. Et comil vit le faint vieillard s'approcher de luy, il lalla embralfcr,
fatisfaifant pour fes fautes autant qu'il pouvoit par fes foupirs,
trouvant un fcond battefme dans fes larmes, ayant foin en mc(-
me
&
me
temps de cacher
crimes.
't.+
p.579'
larmes de
"^l'i'p^M-
'21
Je
la
de nouveau,]
tant de
& avec
fer-
pnitence.
ramena
ainfi
monde
l'Eglife
&
f.94.a[n.p.r,i.
droite,
main
ment,
dIcliry.adTh.
Le
fa
fuft
Dieu fes
i,
titablc pnitence.
ART.VIII,
VIII.
'^"^E
I.
ircn.l.3.c.i.p;
"^-"^r
434.a|virt.p.
''ch'"'^"^'
,^7.p.C5.b!
&
ques d'Afie,'
de tous les Fidles des provinces voiflnes.qui le/Eu^-i-^-cM.
p.ii5.b.ex Cl.
'
J
vinrent trouver pour le prier de rendre par crit un tmoignage ai.
authentique la vrit. '^11 en fut encore fuppli par les dputa- 5 Hier.inViatr.
'
tions
Efprit,
&:
Cet endroit
eji
iwfor.
tant.
Ics
jjg
&
&
fortir
>^
maximes
commena
qu'aprs un )jeune
y ^. r
les
fublimcs
fi
u|fup''^"^'^'
h Hier.utfup.
'
^P'-P-^ss-
* Euf.i.3.c.x4,
r-sf.
/Hier.utfupl
chry.p.jcfi.c,
Aug.pf.u4.p.
^^^^i'
Gr.T.gl.Mi
c.3o.p.65.6^,
nit de
Euf:i.<f.c.i4,p,
^'f*'''
'^'^'^'
b.
&
'
I.
'Bafnage rfute
le
P.
Combers
Htfi. Eccl.
Tcm.
I.
mefmc
cliofe,
Bars.p.jSi,
Xx
j4^
iren.l..c.i.p.
i29.c.&ai!i.
pr.p.j.c.
*Paul.ep.i4.p.
c Euf.l.3.c.i4.p.
94.b.
iijiAut^injo.h.
36.p.n3.ii4.i.c.
ibiBar.Jivifi
p.4}i.diOn.in
jo.p.jiNaz.car.
Arab.inLuc.
pr.p.ziAug.
P^jj,
Scz.
^ Dicu mefmc.
'^
i.
mouvement
[C'efl:
particulicrcmenc
le
eloges.J"b. raulin
y trouve larefutation de plulicurs hcrcfies.' C'eft comme un tonnue extrmement haute , flon le nom
Eucu'c iJp "ci'i'c qui vient d'une
^6.h.
de Boancrge que J.C. avoir donn S. Jean. [Mais ce tonnerre eft
/Hii.dcTii.i.
^Amb.racr.1.3.
p'auUp.i4.p.
l>
i.i4.iiy.
w.y.SH'^a.^^
fc
Aug.f.i3f.c.s.
Fcoric.t.j.u.
joiS.d.
wAu.av.l.ic.
wEuf.prarp.i.ii.
c.i9.p.54c.b.c|
in]ui.i.s.p.iS3.
fc-
43i.e.
;.Euf.l.3.c.i4.
i.p.94-^7-
jEpi.W.c.3.p.
&
d'un barbare,
pj^pj j^g ^^^
comme
qi^^j
il
&
admire,
1 ont inlere dans leurs ouvrages,
PL'Evanailc de Saint Jean a toujours eft reccu fins difficult
'^^ Catholiques: J&; ceux qui ne I ont pas receu ont cite traiLP^^'
tez d'hercciques.^ S. Epiphane leur a donn le nom d'Aloges ou
413.C.
rAug.h.3o.p.
rB'ar.99..
Chr.ALp.jiS.
wEpi.3o.c.3.p.
ii7c,
I,
*>ii;/e7<3i(p<pi)c>Ti<,
u;
ex Cltnxnte Alex.
347
&
Euf.l.7.c.iy,p,
^^^-c*
&
mes ce que
,
V.
s.
Paul
^ ^^'
les
du
fyriaque,
que quelques
auflibien
airtrcs
ARTICLE
Des
efijlres
IX,
de Saint Jean.
'E p
Li
<ftvle
TRE
eft la
'
V.53.
&
quoy
Note
%>,.
V.S.Jean
*'"'^'^-
Atli.ryn.t.i.p;
'''*^-
Eur.r.ctf.p,
^74.a.b|i7.r.
Is-c-M-i p.
p.9s.d|97,a.
Aug.qu.crl.*,
t'^'
P.'?'"'^'
ij^.i.d.'
h.^p.ijo.La,
Xx
ij
SAINT JEAN
dem.I.3.c.j.p.
^^'^'
L'EVANGELISTE.
54?
r Apoftre, Elles onc en eftec tout le caradcre de fa charit, jointe
un grand zle contre les mcchans.J'Eufcbe dit que c'eft par
humilit qu'il ne met point Ton nom dans les cpiftres &c qu'il ne
,
s'y qualifie ni
i.]<an.T,i.
Apoftre, ni Evangeliftc.
3.
une dame
qu'il
femblc appellcr Eledc ["car cela n'eft pas bien allure.] Il loue fa N
piet, c celle de fcs enfans;'mais il l'avertit de ne pas perdre fes
bonnes uvres, en ne tmoignant pas ailcz d'horreur pour les
mauvaifes doctrines '& c'eft lur cela qu'il prononce cette fentcnce,[qui eft devenue fort clbre dans rEglife:]Qujl ne faut
point recevoir chez foy les hrtiques, ni mefme les faluer :[ce
qui ne comprend pas nanmoins ceux qui converfent avec eux
par une necelfit indifpenfable, ou pour travailler leur convcrfion.] 'Il fait efperer cette dame de l'aller bicntoft villter
pour l'inftruire plus amplement, [Ainfi il n'eftoit pas alors dans
fon cxil,] quoiqu'un auteur prtende, fans en donner de preuve,
que toutes les trois lettres ont cft crites Patmos aprs fon
Apocalypfe.
'
r-s-io;
Chry.t..h.sj.
^^''*'
j.Join.v.r.
e 14^
v.
^
s.
Paul
^^'
il
'
i-
Synop.ini.].
ap.Eil.in j.Jo.p.
}i?.i.
foit qu'il
perdue.]
p.Eft.in J.Jo.p.
iji.i,
1-
il s'clloit
mcfmc le
cher
[&
l'Evcfque.J
dont
349
e S. Jean, parcequ'il n'y a point cl'apparenee,dircni-ils, qu'aucun Chrtien aie eu l'audace de s'oppofer un Apoftre. [Cela
feroit bon s'il s'agifoit d'un Timothce, Mais de quoy un ambitieux comme Diotrcphe n'efc-il point capable Rien n'eftoit plus
?
que
mchans
les
S.
Jean
mais
il
eftoit
bien
mcpriral'ent
ne refpectoient pas
fans
&
i^uinonuCIftM
ARTICLE
X.
CHort de S.Jean.
'
"XIeu
L^
Pierre
Hier.in Gal.tf.
p.i-o.d.
&
d Hil.de Tri.I,
lo.p.SS.i.c.
vangile.
Hicr.p.ioo.d.
il
dignum
&
'11 eftoit
alors
Ephsfe,o
il
Xx
an, [qui
iij
djrren.i.i.c.j.
^"^'f^-'.l
c.ij.p.ji.b.
jyo
Aug.f:ij5.c.4.
P.104S. x.
ij;
fa
Hier.v.iii.c.9.
Epi.5i.c.:i.p.
^Bcd.chr.t.i.
r.MiK'fu.
*Ccdr.p.i47.
echTy.t.e.h.
^^ Ai^
eHier.v.iil.cs.
/Conc.t.3.p.
r-73.a.
p.604.o.
&
p.70.
'
'
vheier.p.ifi.
p.Mi;
ta, &: la rendit fort fcmblable celle des Apoftres qui eftoit a.
Conftantinoplc. 'On voit encore aujourd'hui parmi les ruines
d'Ephefe une eglife de S. Jean, mais change en mofque.'Pour
Ja ville, elle eft
un
Mofc.c.tSo.
bib.p.t.i3.p.
Aug.in jo
II.
ii4pi3}-'^-c-
fans qu'il
1.
1. S.
c.Q,
l'.i(f
f.p/y,.,
dit ^u'ortcoar.oiflbit
fou (omLeau.
c.
Saint Jean,
'On trouve
y.s.Ands.
l'Apoftre S.
S.
Note
i6.
qu'il y avoit
Boil.9.m.iy,p;
3<54-a-
mbroife.]
Gteg.ii.nd.
&
ii-^p-3-p-4Si.t^
>it-l-3.c.y7-6<;
^'''^'
eft
bre de miracles,
ARTICLE XI,
De ce qn^on dit de l'immortalit & de la rejkrrclfion de S. Jean.
'^"^UELqnjES
V^/
prs la
mefmc
cliofe, Gr.T.gi.Mc
3c.p.5i.
SAINT JEAN
5j^
L'EV ANGELISTE.
Epi.79.c.5.p.
'*'"
Aug.p.i33.i.b.
&
Il
b|Fior.p.tis|
8eob'^"'''
rfAus.p.i33.i.b.
fr
UitM>^^:
foi t.
Ephr.ap.phot.
loo b.c.^^'"^
join.ii.v.ii.i3|
Aus.np.r3i.i.
Tert.dcani.c.
rn'piir.ap'^
rliot.c ii^.p.
*'^"
'Aug.injo.h.
HF-^3--a-
iir.i.y.c.i4.p.
"'''^'
une grande faveur ce difciple qu'il aimoit plus que les autres,.
de le lailTer dormir jufques la fin des ficels, au lieu de luy faire
la grce qu'il a accorde S.Pierre,&: que S.Paul fouhaitoit,de le
retirer de fon corps, afin qu'il puft eftre avec luy.[C'cft pourquoi]
'd'autrcs ont dit que Dieu l'avoit aufltofl: retir du tombeau,
qu'il Je rcfervoit pour venir rendre tmoignage la vrit dans
les derniers temps, & combatte l'Antechrift avec Elie &: Enoc.
'On a bien cru des le commencement de lEglifc, que S. Jean
^^ mourroit point, caufe queJ.C.ne voulut point dire S. Pierre
les deflcins que fa providence avoir fur luy. ["Quelques Pres font No
entrez dans cefentiment, fans parler de ceux dont l'autorit eft
moins confiderable.JMais S. Jean a refut luy mefme cette pen-
&
17
355
"
de
S.
JeanrEvangelifte.[Et ficela
Conct.s.p.
'^j-.
Flor.p.i3(.
"Co^c.r..p.
eft^ il
faut dire que l'Eglife d'Ephefe faifoit cette feftc"dans les derniers jours du mois de juin.
fait le 2.7 de dcembre depuis bien des ficce jour l dans les martyrologes de S.
marque
Car
Jrme, dans Bede, &c dans le calendrier Romain du P. Fronto.]
'Quelques exemplaires du Sacramentaire de S. Grgoire marquent deux Mcftes ce jour l.[C'eft fans doute par une faute du
L'Eglife latine la
els.
elle eft
Sicr.n.p.32,
mefme
de Carthage
lit le
la fcfte
&
&
ART CLE
I
^ue^ues farticul.iritez.
de
la 'uic
XIL
de S. Jean
Ses aptarittons:
Boii.may,t.i;
P'^^'^^
s.
Athanafe
commun
'
JJifi.
E(cl.
Tem.
/,
Yy
354
Proc.td.l.f.c.T.
^'^^'
'
Euf.l..c.Hp.
i9i.^c|H.cr.v.
uf.n.p.104.1.
c|Bar.34.iss-
npi.3o.c.i4.
p.i4ii.b.c.
*js.c.i3.p.io4.
66
c.i9.p.3fi.a.
^Hierchr
an
SAINT JEAN
L'E
VANGELISTE.
Concile d'Ephcfe.'On croie quec'eft particulicrcment le commencement de Ion Evangile qui luy a taie donner ce titre
'PolycratcEvci'que dhphefe crit qu'il portoit une lame d'or
f^^^ 1^ t'iout, comme Prcftrede J.C.^^C'eftoit une marque d'honncur que les premiers Evefqucs pouvoientporter l'imitation des
arands Pontifes des Juifs.
''On n'a pas de peine croire ce que dit Saint Epiphane, qu'il
gardoit en tout une rgle de vie admirable, Se digne de luy :<^'
ij,
lor.
Nyf./.Gr.t.3.
p-445-447-
'S.
&
Bar.i33. ij.
Thdrt.l..c.14.
p.739-a-^-
vers
fan
^'^'
&: la prire
en l'an 394,
Eugne.
J;p;.3o.c.i3.p.
eAthC
Apoftre.'^On luy a attribu un livre de fes voyages , qui eft apocryphe.rC'eftoit pcuteftre la mefme chofe quc]Ue livre appelle
>
d.
/pi.47-c.i.p.
Bar.447.
tf.
lesAles de
l.i.p.96.i.b.
Br44.543.
Auj^.dcfid.c.
^.t.6.p.r4o.i.
fe fcrvoient,gauflibicn heretique
44-4SiSii.s.
S.
''uii-'il!
.\
v.lrtMani.
'^'^nsJ"-
syj
eftoit parl
c.4o.p.i4i.i.d.
ior.p.i3o.
&
Son.b.
97- n-
9.p.64-
efl:
v.lesCerln-
Ju^""'rJL.*,"'r*.*.V^^rX; aT"**-*-^''"
Phot.ciij.p.
Bar.44.48|
Bona
lit.l.i.c.
SAINT THOMAS
APOSTREAINT Thomas eftoit auffi appelle Didyme;aces Joan.n.r.K,
deux noms ne lignifiant que la mefme
chofcjl'un
i.
l'an 33 de
l'cre
com-
mune.
i.
Jude.
3a-
'IlfutfaitApoftreparJ.C.[enran5i.]bLorfque
Sauvcur, ["pcu de temps avant fa Paflion,] voulut aller refluf~
^
t
n
c
t-i
citer Lazare a Bethanie , baint Thomas encouragea les autres
Apoftres le fuivre pour aller mourir avec luy.'Dans laCenc il
le
luy
demanda o
il
alloit,
&
,
'
Conc.c.4.r.
* Joan-"-^-'*-
h.t.j.s,
mefme la voie,
& la vie.
Oesus Christ
s'eftant
le jour
de
fa relur-
zo.v.ij.i^,.
reftion, lorfque
tC9.
Note
E.jf.i.i,c.i3.p,
J-^^fn-pi^i
en grec
Note
-^
""
1,
le rejette
Yyij
nean- Chry.m ^o
p.3<, b.
h.r.
SAINT THOMAS.
5j
Ori.iaCelf.i.i.
pleinement de
fa refurrection.j'll
que l'on avoic pu voir J.C. comme on peut voir, dit Origene, les
amcs des mores mais il n' avoic pas cm qu'il fuit reffufcic avec
un corps"palpable, & s'il fauc dire ainfi, maniable &: capable ynliT*;
Gtg.iiiEv.h. d'eftre couche. 'Son douce nous fut plus utile que la foy plus
i9.p.i45o.dpromte des autres difciples, puifqu'il donna occafion J.C. de
nous afllirer de fa refurrcdion par des preuves plus fenhbles.
Aug.injo.h.
'Apres avoir touche &: mani les plaies du Sauveur, &c y avoir
iii.p.izs.i.air
j^Q^y^ l'aftermiflcnient & la perfedion de fa foy.il en fit paroiftre
Bern.in.Cjnr. la lumire & la plnitude, en s criant, Mo;t Seigneur o- mon Dieu,
f.i5.p.36.i.a|
reconnoillant Dieu qu il ne voyoic pas dans l'homme qu'il vovoic
& quil touchoic,*(S^ detruilant ainli par avance 1 herefie de
b.
* Cafn.dc Inc. Ncftorius, qui ne vouloir pas qu'en J.
Dieu & l'homme fuflenc
3-C-1JP-939^^^ feule perfonne.Cct Apodre tout champellrc,qui ignoroit l'art
de la dialcc^lique, qui ne lavoir rien de toutes les fubtilitez de la
philofophie, n'avoit pas connu une fi grande vrit par l'elevation de fon eiprit, mais il favoic apprife de Dieu mefme."t par- &c
P''^-
&: faint
il
fe
contentoir d'eftre
le dif-
ui.p.i
.1.
|i.
cha
les plaies
hardiele.
&
joan.iT.v.i-13.
plll'l.'"
Rc.o^.i.p.c.:?.
P'?A''^"'''*^'
b soph.cs
p.
i(S!|.p.Qccu.
*'
Plin
l.4.c.i(f.
''"^'''
Op.imp.Ji.ip.
donc aw-
&
ba-
i-
not
e j.
'
I.
peuples de Viic.Sanfon.
il
y a
riffuttii-,
au
lieu
de Kitffuacit.
SAINT THOMAS.
3^7
l'ouvrage imparfait fur S. Mactiiieu, [qu'on croit eftre un Arien
du V. fiecle,Jditque Saine Thomas eftanc arriv dans le pays o
vivoicnc encore les
Mages qui
J.C. Bethlero,il les battiza,& les employa avec luy la prdication de l'Evangile.'Fortunat de Poitiers luy attribue la con- Ford j.c.i.p;
"?.
verfion de la Perfe.
I-
Note
4.
ap.chry.t.6.h;
3ip-2-9 a-
&
eft afl'ez
Florent.p.i4',
Thomas
fance de
S.
les autres;'qu'il
que tous
&: qu'il demeura c
la terre;
qu'il a fait
dans
la
cet Apoftre
&c-
1.
Aug.f.D.in m';
''"'"P;34t.
& enfuite
&
"^
h.iv.btb.P.t.z.^.So d, S.
1. fi c'cft
S. Jetoine.
Yyiii
'
''
"
'
SAINT THOMAS.
3^8
bue pas rendre cccte tradition plus authentique.] 'Les Portagais prtendent qu'il y a une ancienne infcripcion Maliapur
dans les Indes, o l'on apprend entre auties chofes que Saint
Thomas fut perc d'une lance au pi d'une croix prs de cette
ville, [C'efl: peuteftre ce qui fait dire aux auteurs nouveaux,]'que
Calamine elt la mcfme ville que Maliapur.[On ne marque point
que les anciens en parlent:]'mais feulement qu'on met une ville
de Calamoue en Arabie.
'Pour fon martyre, S. Clment d'Alexandrie raporte d Heracleon hrtique V alentinicn , que S. Thomas n'a point cftc martyriz. 'Nanmoins Thcodoretmct un S. Thomas entre les plus
Bar.7.5 iij"'^-
Baudr.p.147.
*'^"
Lio)<J.p.ii3.
ci.ftr.4.p.oi.
ThJrt.gr.a".
l.s.[:607.a.
GauJ.f.i7.p.
que de rApoll:re:]'&
*^'
phot.c.i76.p.
'^^Jft'
196X.
Gr.T.gi.M.c
3i.p.7o.
Florent.p.Hj.
i4(.4i.
Gaudence
S.
mefme
aprs fa mort.'SaintNil
-P-s'^-
Ruf.i.ii.c .p.
i7s.i|
ar.3.)u
.
Bar.i^<.l5.
7Ul.i|
Florent.
p,i4S.a.
'
'
&
Aua3.p.487.i.
*'
p.4S<.i.d.
chry.t.6.h.3t.
''"^^*'
p.i7i.d.
mec
Cluy.ioHeb.
i.
que S.Thomas
faifoit voir par les mer-
dit nettement
1.
loin d'LJcffc
clloc le corps de S.
Tliomas Af oihc
SAINT THOMAS'.'^
5^9
^
Perfe.]
'Il
une eglife
le
x^i-
lieu, dit
So-
Socr.i.4.c.i.p.
iis.bisoz^i..c.
[ecclefiafti-
un mois, durant
'
lequel Saint
Thomas
Gr.T.gi.M.Cr
'^P''''"
faifoit paroiftre"plufieurs
S.Thomas
fut port en
l'ifle
de Chio,
&: depuis
corps de
Ortone
[ville
Fioi-enf.p.i47f
^^f-?
)"''
des Saints.
&C.
vers l'an
"^^^
I'
I.
defoQ commentaire
ifiij.
SAINT THOMAS.
3<o
Ear.44.j41.
Ath.fyn.p.154|Euf.i.3.c.;.
<
Br.44. 4S.
447y.
Cyr.cat.s.p.5!.
^'
4.p.j8.a.
gile.
Flor.p.i4.i46.
p. 574-
p.504-5c5|Boll.
r^f T'Il')\
#ciuy.t.6.h.i.
p.i7i.(|i74-''-
p.'-
71b.
ou
mort de Saine
de dcembre, auquel l'Eglife latine clbre aujourd'hui fa feftc, &: le 3 de
juillet, auquel particulirement on honore cette tranflation/Les
martyrologes de Saint Jrme marquent encore une fcfte de ce
Saint le 3 de juin,'&: une dc"fa mort le 9 de fvrier.'^ Les Grecs
en font le 6 d'odobrc.^L'oraifon fur S. Thomas que nous avons
dj cite prononce en prefcnce du tombeau du Saint, [&
ainfi dans Ion eglife Edefle,]'^& le jour de fa fefte; cette oraifon, dis-je, aflure que cette fellc fc faifoit dans toutes les nations,
parmi les barbares auflibien que parmi lesGrecs,'& que les Ariens
Thomas, ou la
faifoit
la
defofttio.
la celebroient aufl
avec toute
la terre.
v-Aii-^
[A
l'hiftoire
il
toirc,[&: luy a
SAINT THOMAS.
V
Saint
^pirem
jours appeliez
rcibici.
leur titre
3^r
fu'-jjlmt-,
J'an 49,
&
Hier.cLr.p.T357
Euf.l.i.c.i3.p.3i.
a|n.p n.i.aj
'
n.p.n/.a.^
Tac.an.ii.c.iiH-p-i75.
cufc d'inhJelitc,
'Celui dont nous parlons[qui pouvoir eflre Ton pcre,]cfl: appelle
par Rutn
a.r/ffpv.
v.s.Ephrera
*
''
fils
d'Ucanie ou d'Ucamc,^&: a
Ruf.i.i.c.if
Ephrcm
c.n.p.n/.
'Ce prince eftoit travaill d'une maladie fafcheufe & incurab!e,(ce que Procope entend de la goute, &: les nouveaux Grecs
de la lepre,)lorfqu'il entendit parler des miracles que J.C. faifoit
en Jude. Jugeant donc fur cela que c'cftoit vritablement le Fils
de Dieu, il luy envoya un couricr nomm Ananie, avec une lettre
pii8.a|Euf.p.3.
'^'^l3i-t-t..
35
i-
.p.
|^^Mi^"^-n-r.ir.
Hifi. Ecl.
comme
Tom,
I.
'iCaiec s2.v.i^[S}.v.j.z.
7.
Euf.p.jiJ.
p-3i-33-
SAINT THOMAS,
^,
fuis
envoy,
Quand j
&
y ferai
afin qu'il
ne
la
&: qu'il
vous don-
ce
font
paroles,]'qui
&
'
la voie ordinaire
receu l'Ecriture ,
purement humaine, fonde fur
de la ville
de faulTes pices, quelque peu d'apparence qu'il y ait qu'on y en ait inler, & non par
le canal authentique &: aflur de la tradition perptuelle venue
de main en main depuis les Apoftres i elle n'a point du la recevoir
au rang des Ecritures canoniques,] '&i a pu pour cette mefme
Bar.i.o,
raifon la traiter d'apocryphe , non comme faufe, mais comme
n'eftant pas fuffifammcnt autorife pour faire partie de l'EcriAug.inFauft.l. tutc.'Car S. Auguftin dit que fi l'on produifoit quelque lettre de
i! c.4.p.j94.i.b.
avant que de
J ^ ji fjutlroit; examiner de qui on l'auroit receue,
civ.l.i.c.i3.p. luy donner autorit.'Il dit encore qu'on ne peut douter qu'Enoc
iS3.i.a.b.
j^>^jj. ^^j.jj. qm,[q^;e chofc de divin, puifque Saint Jude nous en
d'Edefte, dans lefquclles
on a pu
infrer
SAINT THOMAS.
alTiire
Se que nanmoins
les crits
d dans
les Juifs
le
3<?5
certaine qu'ils fuHnt de luy, n'ellant point autorifcz par des perfonncs qu'on pult croire les avoir receus de luy, 6 les avoir confervez par une fucceffion non interrompue.
aprs avoir parl de la lettre de J.C. Ab- ep.B.zjo.p.S3S,
^"
que le Sauveur ordonna que la ville d'Edcflc feroit
imprenable aux ennemis. Evagre remarque que quoique"celane Evag. 1.4.0. 17,
fuit point dans la lettre de J.C, c'elloit nanmoins la croyance p^i'^p}r
commune des Fidles, laquelle fe fortifia beaucoup fous Jufti- i.i.c.ti.p. u8,
nien, lorfque Cofrhoes Roy de Perfe,"qui y avoit mis le fiege, fut "*
contraint de le lever.
'Evagre attribue principalement la leve du Cicgc une image EYag.p.4oi.b,
faite, dit-il, de la main deDieu, que J.C. avoit envoye Abgare.
'C'ellc premier que nous trouvions avoir parl de cette image, n.p.io5.i.b c.
'qui depuis efl: devenue fort clbre parmi les Grecs. ^Nous en Bar.31.56i.
avons un long trait attribu l'Empereur Conftantin Porphy- " ^''^-r'i^rogenete,donnengrec'parleP, Combefis.'^Ony voit comment ip.jy.
on prtend que cette image fut apporte Conftantinople avec
la lettre AbgarCjTous l'Empetcur Romain Lacapcne. [Ce n'efl n.p.ioj.
pas ici le lieu d'examiner cette pice. Il fuffit d'y remarquer l'amour des nouveaux Grecs pour les fables,]'& qu'ils n'avoient p.^3rien de bien affurpour l'origine de cette image.
'La promeflc que J.C. avoit faite Abgare de luy envoyer un Euf.i.i.c.i.p.3X.
de fes difciples, fut donc accomplie par S. Thomas, qui Dieu ^^'
'Le
Comte Darius
gare, ajoute
infpira le
prefcher
Thadde
c'eftoit
'ilfe
bie,
Evangelifte, pour
y
foy de J.C, &: ce fut comme nous avons dit, Saint
l'un des 70 Difciples. 'Quoique Thadde fceuft que
la
I-ic.i3.p.33.i
il
coimmena
un
nomm To-
g-rand
b.c,
nombre de
fut averti, Sc
il
die
d.
ifty-t y.(/<i
tra
dans
la
chambre, Abgare
fcul vit"
I,
en
c'eftoit
11S64,
roblip-ea''de fe proft:er-
2z
^"J^'r,
P'33.-"^'-
1}
SAINT THOMAS.
5^4
ncr aux picz de Saine Thaddce, de quoy cous
les affiftans
furent
fort fuipris.
f-54-'
demanda
luy
Fils
bj
pices tous
les Juifs
croyoit en luy
Thaddc
&
-.
les
Thad Je ft
nom du Sau-
mains.
&
pufl: fervir
un
scc.
cela
'
(S:
i-
p.34.a.b.
i.i.c.i.p.39.3,
chr.in.iiS,Epi.
j.c.i.p.477.a.
la ville
reaiarde
rons de ramaffer tout ce qui
1
i?
I.
}^fjs-it
<OT
4ST;f<'
l'or
monnoy
&
non raonnoy.
d'EdclTe.]
& l'Egiife
O
siint
>'"'?"'
^
* 5 9,10.
SAINT THOMAS.
56'^
oT E
9.
Flor.p.i/u?-.'
&
SAINT ACaUE
LE MINEUR.
apostre;et evesque de Jrusalem.
APxTICLE PREMIER.
De
l\ifofioUt de
^y,-^,;^^^t
fllf 1^^
S .Jacque ,^ de fd famille.
Saint Jacquc
& S. Jacquc
Corei.ip.n.p.
175-c.d.
frre
V.ia note
i.
Pi
fffi^M
Gal.r.v.t?.
'
feoTE
Tes
I.
^66
Bcd.inMarc.
h..c^i.t.5.p.
1^
j^jjj^.j.
qui nous
N ot s i,
ciuNotbj.
'Jofeph que
Marc.i.v.^o.
le
S.]acquf,&:]fils de la
jud.v.i,
(Je
Marc.fi.vj.
encore,] 'puifqu'il
mefme
Saint Jude fe
frre de S,Jacquc.[Smion pouvoir l'eftre
croit
Epi.7S.c.8.p.
v.fon
titre:
1040^Hicr.cp.io.
^'t'^xi'j''^
Gai.p.i6S.a.
Enf.i.3.c.n.p.
^T'i dE^i
mefme Maric.'L'Apoftre
6^
C.19 P.636.C.-VC.
H'cr.inHciv.
Au-^^inMau q
i7.M.p.n9.i.a.
bpnFauft.i.ii.
Au<;.t.4.p.!,-9.
mefmc
^\^^^Q
mams,
a qui
ulage
nom
encore ce
4 .49-p.i<s^i7'-
Ori.inMa'.i
p.ioe.b.c.
t. ,7.
i.
nom
<ju'.;u fils
Je Jacob.
3^7
v.it.u;
,qi4i
attendoicnt
le
m-k.
^ /
ARTICLE
De i""*
^ i.Cor.h.ii.
II.
,&
de S. Cleophas.
Um.xj.y.',^.
M.'
mand
tombeau le dimanche au matin elle & quelfemmes, 'elles y apprirent del bouche des Anges
ques autres
Apoftres, '&; en
l'adorant.
^<:-
^x4.v.i.scaUi,
v.j-?.
P-^'
No T
''i^y^T-'t'ywu
4.
Macr.iS.vg,
le 9 d'avril; &z le 25
petite ville
eglife
de
la
S" Vierge
^^''^^^
fi
Cleophas
eftoic lepeie
de
3^8
S.
iE'jr.p.3-.a.
il.
"
-^
j^
rceardoic
Il
perdit cette cfperancc lorfqu'il le vit mourir fur une croix :[ne
'
'il
de tout
alloit
c'cftoit
le
mcfme
rdemp-
l'univers.]
parut eux
la
&c le
Sauveur
fe
commepour recom-
Tavoient retenu avec eux lorftranger. 'S. Jrme dit que cela fc
ils
prenoieut pour un
dans la mailbn de Cleophas dont J.C. fit une cglile, l'ayant
confacre[par cette acllon ce qui marque apparemment qu'on
y en fit une depuis. ]'Sozomenc dit qu' Nicople, qui eft le nom
q^^g |5 Romains donnrent Emmaiis lorfqu'ils en curent fait
une colonie du temps de VefpaCen, il y avoit devant la ville une
fontaine, au lieu o J.C. avoit voulu quitter Cleophas
l'autre
difciplc;
que non feulement les hommes, mais mcfmc les animaux efloient guris de divers maux en s'y lavant. On tenoit
qu'ils Ic
fit
Soz.i..c.ii.p.
f;:;o.a.b.
&
&
Grfg.in]ob,l.
i.c.i.p..a.
i9.p.i9S.c|Bar.
in Il..p.i7i.b.
ipi.is.c.f.p.z. Ammaon.
^
* caniT.t.i^p.^
5oo|Mciix;,p.
feft
fes difciples
Ori.g.in jer.h.
fAdo
dans le temps de fcs voyageSjS'y cftoitlav les piez. 'Quelques uns croient que le difciplc
qyj alloit Emmaiis avec Cleophas cftoit S. Luc mefme qui
rapottc cct cvenemcnt.'Origenc &c d'autres le nomment Simon,
P70
,__.,'
i.
S.
&
I.
/.a.f.S.f.^i^.^l fur
S.Luc
ch.i2.p.i.^8.^\C[it le
CyvaboU ch.zpJ.4.f.ioa.c\
de temfref.i$.f.Z}c.
cCJs
ART. m.
ARTICLE
Z)^ ce
369
IIL
[L
de
s'allurer
la
&
foftome,
S.
hefiter.
l'on a
Euf.l.4.c.8.p.
i^'""-
de foin les crits anciens, les plus habiles fe font trouvez partagez fur ces endroits d'Hegefippe, &; plufieurs les ont rejetiez
caufedediverfes difficultez que Tony remarque, & qui donnent
fujet de craindre que S. Hegefippe ne fe foit laife perfuader
trop facilement par quelques Chrtiens ou hrtiques Juifs qui
aimoient les fables, comme cela eft alTez naturel cette nation,
qui vouloient relever au prjudice mefme de la vrit, celui
qui n'avoit pu nanmoins leur enfeigner autre chofe que la vrit. D'autres perfonncs habiles ont cru que les difficultez qu'on
objee n'eftoient pas fans rponfe &: qu'ainfi il falloir demeurer
dans le refpe que les Saints ont eu tant pour la piet
l'antiquit de S.H^gefippe, que pour le deflein qu'Eufebe vifiblement
a eu de ne rien meflcr d'incertain & de fabuleux dans fon hiftoire. C'cft le parti auquel noftre inclination nous porte
nous
rpondrons dans les Notes , autant qu'il nous fera poffible, ce
que l'on objete de plus confiderable. Cependant comme nous
ne prtendons point nous rendre juges de ce diffrend, nous
raporterons ce que dit Hcgefippe, mais fous fon nom, afin qu'on
le puiffe diftinguer des chofes qui ne font pas conteftes
car
nous n'ofons ni condanner ou fupprimer ce qui a l'autorit de S.
Hegefippe, d'Eufebe, & de tant d'autres qui les ont fuivis, ni
donner comme certain ce qui efi; rejette pour des difficultez.
aifi. Eccl. Tom, l.
A-a a
&
&
&
dem. 1.3.0.7.0.
"-b-c.
370
jugcmcnc]
'S. Jacque cftoic furnomm
Petit
ou
beaucoup
le
tingLicr ce
le
&
Hier.inGal.p.
"'"'^"^^'
&
* Euf'-i-'^'-^-
'
j,
<.
"^
toute fa vie les rgles preferites aux Nazarens , de quoy il s'acquita fidlement flon Hcgefippe, comme nous le verrons dans
la fuite.]
TIidrt.pf.7.T.
*ch'^''"*^M
h.3}.p.38i.c.
Joan.i.v.ii,
l'cre
com-;
munc.
ji.
NoT
7.
371
pelloit fes freies.'S. Jacque fut enfuite appelle l'apoftolat par conc.c.4o.s.
J.C. avec S. Jude fon ficre en"la fconde anne de la prdication du Sauveur, quelque temps aprs Pafque.
'On pretend,["quoiqu'avec peu de fondement,] que J.C. luy Hier.v.iii.c.i.
apparut le jour qu'il reflufcita.^Mais aprs que ce Sauveur fe fut l'l^l^'^^\^ ^ ^
montr plus de 500 difciples enfcmble,('ce que l'on croit eftrc Bar.34.s105.
arriv dans la grande apparition deGalile, que lesAngcs avoicnt
prdite ,'& ainfi plus de huit jours aprs la Rcfurreion,)*'J.C. Aug.conr.1.3.
s'apparut S, Jacque,*^ celui qui eft appelle frre du Seigneur ^'^cor ^'
<*Ce qui marque non que J.C. ne luy cuft pas encore apparu, mais ccliry.n.p.44.
'^"'^'
e|Cyr.cat.i4.
que cette apparition luycftoit toute particulire.
*=Saint Clment d'Alexandrie l'un de plus anciens auteurs de ^ Aug.'p.ii4;
l'Eglife, dit que J.C. aprs fa refurreion communiqua le don if.
de fcienceS.JacqucleJufte, S. Jean, & S. Pierre, &: que'g "j'^'^^'P"
ceux-ci le communiqurent aux autres Apoftres.'Origene &cS. Ori.mCeif.l.i,
Jrme ont auffi remarqu ce don de fcience dansSaint Jacque, ^3,'j"^'"''"
entre les autres dons qui le rendoicnt encore plus vritablement i64.d.
le frre de J.C. que l'union du fang &: de l'ducation.
ARTICLE
S. Jacque
ejl fait
IV.
E'uefque de Jerufalem.
confid.
''^
'
ces trois
!-B'e'
i.i.c.s.t.4.p.8.
Epi.-s.c/.p.
en cette manire: Ainf ce Saint peut eftre confider commeEvefque de jerufalem des rAfcenfion:]'Et c'eft fur cela que chry.in Aft.lv
S. Chryfoftome relev fa'modeftie
de ce qu'il ne parla point 'P'*'"
dans l'eleion de S. Matthias. Les autres Apoftres ne tmoignrent pas moins d'humilit de leur coft l'gard de S. Jacque,
en luy accordant fans aucune difpute une place fi honorable, '& in jo.h.S7.p;.
'''^'^
qui fembloit mieux convenir Saint Pierre, fi J.C. au lieu de luy
donner le throne de Jerifalem ne l'euft tabli le dodcur de tout
l'univers. [S. Jacque avoir vu fans jaloufie que J.C. luy prefcroit
en plufieurs rencontres S. Pierre, S. Jacque le Majeur, & S. Jean,,
la loy
!.
'*-^'^-
Aaa
ij.
Eun.i.c.i.p.
p^'o
"^^ ,gs;
5>i
Cliry.inAd.il.
3.p.3i.e.
refprit
dont
pour eux.
Les anciens raportcnt l'cpifcopat de
ils
Boii.i.may.p.
i3.c|Mabi.iu.
*''*
'
J.C.
des
Apoftres:]'(S<:
divers
martyrologes
l'elcdion
mefme,-tantoIt
lajii^s fort anciens marquent la fefte de fon ordination par les
S. Jacque'tantofl:
autres Apoftres
le
&
en
firent
j,
&
s'en alla
Euf.n.p.T04.i.
.\
'C'eftoit
Rome.
apparemment pour marque de
'
i9ic|Hier.v.ili
c. 45. p. 183.3.
tEuf.ii.p.104.
5.
Marc
&
.1
on
croit
grands Pontifes de
r-
le railoicnt a
i,1
imitation des
t.V.tf
i>.jf.<Sj.a.
575
lous trouvions avoir eft porte dans les premiers fiecles par Jes
il
''
&C.
ir/io-7,'.
'
&
ARTICLE
De
'
la vertu de S. Jacque,
^Aii^y Jacque
V.
^ du reffeit que
le sJuifs
P.CLry.f49.p;
''"
fitltiUriter.
&
&
Aa
iij
374
avix
Epi.i,p.3}3.b.
Nazarens,] il ne
;
command.
h.7S.c.i4.p.
fe lervoit
^E*f <; d
t Epi.c!i3.p.
104C.
s'habilloit jamais
<^
h..p'^y.'".
rfEuf.r.4a.
p.3.64-
Epi.78 c.i4.p.
i046.a.b.
la
4H"i"jn
Euf.p.(4.a.c|
Gai.p.ij.a.
perfuad que
Euf.p.63.d.ex
ment que la
ex claI.''^*
Epi. p.io4<.b.
/Eurp.sa.
^il|Ori.mCcll.
une eftime
&:
une
le
furnom de
nom
c'eftoit
vrit. 'Aufli
Jufte
fon
i.i.p.3y.
Eur.p.'j3.d.
dcrj'le privilege"qu'on
Epi.n.p.331.
vouloit]dans
le lieu
;[s'il eft
Mais s'il
trangement difficile de fe perfuader qu'on luy pcrmift d'entrer en un lieu o les feuls Preftres pouvoient entrer:Et s'il l'eftoit,
on ne voit pas qu'il euft bcfoin de privilegepoury aller quand il
privilge particulier.
roift
vouloir.]
Hier.in Gai.i.
T.i$.p.i(S5.a-
Epi.30x.i.p.
[lorfqu'il eftoit
Bar.3..
de leur hercfie,
le.
37^
&
&
&
la terre.
ARTICLE
De
ce
VL
ficultez,
on envoyoit confulter
les Apoftres,
A<t.n.T.ii:
ij.V'".
'Lorfque S.Paul y vint[en l'an 37,] il y vit les Apoftres S. Pierre, Gal.i.v.is.ij,
S. Jacque frre du Seigneur, 'aufquels il fut prefent par S. Aa.9.v.t7.
Barnabe.' L'Eglife de Jerufalem ayant appris le progrs que la foy n.v.n.
faifoic Antiochc , on y envoya"le mefrae S. Barnabe. Lorfque u.v.17.
&
Versl'an4i.
V. S- Paul
$
lbid. 17.
&
i.v.r,
v.14.
s.%.
chry.n.L^fc
^'t^^j'^'^g,
&
y parla
le
&
chry.n.h.33.p.
^'-''-'-
pipjc-
Ij6
Aa.i.v.10.19.
dire aux aucres ce qu'il y a de plus fafchcux , &: difent eux mefmes ce qui eftplus tavorable.'Le icfukac du Concile fuc princi-
Gai.Lv.t.
T.?.
[c'efl:
dire S. Pierre
alors
comme
les
S, Pierre cinfl
pourquoi ils convinrent que luy &: S. Barnabe leur annonceroicnt l'vangile, &: qu'eux le preicheroient aux Juifs.
[Comme Saint Jacque eftoit encore plus particulirement
l'Evefque des Juifs,] 'qui aprs avoir cmbrafle la foy
l'Apoftrc
de j.C,ne laifloient pas de confcrver tous un grand zle pour
leur loy,'il en toleroit rufage,"&: s'y affujcttifloit luy mefme avec N o t e n.
^^^^ ^'^ ^"o" E-^life. ["Cela donna occafion ce qui arriva An- v.s.Pierr
tiochepcuaprs IcConcilc de Jcrufalem.]^Car=''quclqucs[Chr- 530.31^
&: S. Pierre s'eftant 9
fij^jj evoyez par S. Jacque y eftant venus
^*'"'^'
fcpar des Gentils pour ne pas blcfTer ces Juifs , il en fut repris
C'cfl:
A^.ti.T.io.
Gal.i.v.ii|
''''^'
i'renY"c
ifig.c.
Gal.i.v.ii.ii.
&
a.
'Aa.ii.T.i7.iS.
Y.iS-ij.
par S. Paul.
'Lorfque S.Paul fut venu Jerufalcra["en l'an 58,] il alla des le
lendemain vifiter Saint Jacque.'Tous les Prcftics s'y trouvrent
aull, &: ils confcillerent S. Paul de fe purifier, &: de faire quel-
la
quoy
S,
v.s. Pul.
^
'''
Paul confcntic
Chry.inMatr. fans difficult.'Ce confcil que S. Jacque luy donna, eftoit l'effet
1 5.p.59-djj'^j^ arand zle &: d'une grande fagcirc;[cc qu'il n'cil pas neccfin Aa.li.46.p.
4Di.a.e.
Aft.i.v.io.
Euf.i.i.c.i3.p.
*'''
Paul"avec autorit
comme Evefquc du lieu, mais avec modeftie, comme en deliberant avec luy de ce qui eftoit le plus utile. 'Il y avoit alors"un
trs grand nombre de Juifs qui croyoient en J,C,'&: mefme beaucoup"dcs principaux avoient embrafle la foy; de forte qu'il fembloit, flon Hegefippe, que tout le monde fuft prcft de recon-
&
Sul^<.l.i.p.i43.
l'efperance du peuple.
de
prdications
S.
Jacque.
des
C'eftoit l le fruit
'Tous ces Juifs quoique Chrtiens, eftoi -lut, comme nous avons
noiftrc Jsus
Aa.ji.v,io.
x'jit,TuSf.
ART.VII.
s^Va,
^i/f,'-
'^^"
r,^(x1r
ARTICLE
VIL
{JMdrtyre de SaintJacque.
hors d'tat d'excuter les defleins qu'ils avoient faits contre luy,
tourneront leur colre contre S. Jacque.'Ils ne la firent nean-
Note
li.
moins clater que ["18 mois aprs,] lorl'que Feftc eftant mort, &:
Albin qui luy fuccedoit n'cftant pas encore arriv, la province
gouverneur.
'Ce fut darK cet interrgne qu'Ananus grand Pontife,
Eur.l.i.c.i3.p.
^3-a.
jof.ant.i.iac.
s.p.(S?7-6s8..
fe trouvoit fans
fils
du
ibid,
clbre
cftoit
&
Eu(:p.<4.l>,
Pharificns,
577
NofB
17-
&
Jof.p.6s.8.K
qu'il"les livra
l'accufation
.'S>.
ici
qu'elle foit
ment
difficiles
croire.
Cet auteur ne parle point d Ananus, au moins dans ce qu'Eufebe nous "n a conferv,]'mais dit fculement,&Eufebe aprs luy, Euf.p 3.b,.
que les Pharifiens & les autres Juifs infidles s'imaginant pouvoir obtenir de S. jacque qu'il renonaft
Juy que
la
&
aijh. E ccl.
Tom .1.
Bbb
p.<?4.b,
b.c.
378
'^"''''^
Hier.
'
''if p^'^h'
Cxii.
/Eu(.i.i.c.i3.p.
pi|Hier|CI.
A''^"iEu(.l.i.c.i.i5.
p.58.>l|<;.c.
Luc.^.v.;.
du pinacle du
I, tV'i
1. s.
r'i
S.
w.cy
f.zt.a.h.
l'j^
doute aufll pour le prcipiter du haut du Temple.] 'Il eft certain jof.ant.l.io.c.
que ce fut lur luy que retomba la haine de cette morc:[de forte s.p-6ys.b.c.
qu'il peut bien y avoir encore eu plus de part que ne luy en donne
l'hiftoirc , qui n'exprime jamais tout.
[La mort de S. Jacque arriva,comme nous avons dit,en l'an <z
la fefte de Pafque,]'qui en cette anne l tomboit vers le lo Labb.clir.
d'avril. 'Beaucoup d'anciens martyrologes marquent fa fefte le ly Boii.i.may.p.
demars.[Ainfi il aura gouvern l'Egffe de Jerufalem prs de 2,8 ^5-^'^ansenticrs depuis l'Afcenfion.jTheodoretraporte
nommment a
S.Jacque le Jufte ce que dit S.Paul aux Hebrcux,lo)rfqu'il leur recommande de fe fouvenir de leurs condudcurs,qui leur avoient
prefch la parole de Dieu, &: d'imiter leur foy en confideranc
quelle avoiceft la fin de leur faintevie.
Thdrt.inHeb.
'5-^-7-P--'-
'
ARTICLE VIU
La mort de s .Jacque iwbroux'e par les Juifsmejmes De J
:
Jlpidture
^ de Jh reliques.
Eur.i.i.c.i3.p.
f^,'^-^l'^''f''-
'
de
fa piet
& de la faintet
de
p.3.b(in jov.
d'uni) grand
bls qui les
homme, avoiteft
maux
ne mort encore plus injufte & plus criminelle, qui eftoit celle du
Sauveuv.On cite ce fentimenc de Jofeph l'hiftoricn des Juifs, 'o
rieani-noins nous n'en trouvons rien aujourd'hui. [Cependant
non fculemenrOrigene &: Saint jerome en citent le fens, mais
mefme Eufebe en raporte les termes formcls.]De forte qu'il faut
dire oiiqu-'onaft cepaATage dclafuite de lamortdeS.Jacque.,
Bbb
ij
4*On.p.3}.3tf,
n.p-3i.a.
3So
Chr.Al.p.5S4.
^**"
Jof.ant.l.io.c.
5(.p.(j>s.L>.
ti
&
Euf.i.7.c.i5,p.
iij.d.
Jacque fon
1314397.1.
p.jSo-Si|
'
frcre.]
olUmay.p.
dit,lemartYrcdeS.JacquefrereduSeisneurlci7demars.^IlYen
aquienrontle lendemain.'^Lesmelmes martyrologes marquent
encore le k de mars une mmoire de ce Saint; &: le premier iour
de may ils mettent un S. Jacque Apoltre lans s exprimer davantage. Bcde,Florus,Ufuard,Adon,&: les autres pofterieurs,rentcn-
Sacr.p.s?!
7[iAU.coiU*p
is:;.
&
Fronr.c.ii.p.7|
i-Id|'BTr7s'?. ^b''^"^
I.
Koii.p.ita.
p.i4.b.e.
^-
CoJi.oti.c.p.
commence
Rome
fous
le
nom
&
S. Jacque par le Pape Pelage I. vers l'an 558, &: ddie par
Jean III. fon fucceftcur.C'cft aujourd hui celle des Cordeliers.
'Les Grecs, les Syriens,&: les Egyptiens honorent principalemcntS. Jacque frre duSeigneur le 23 d'odobrc.Ilsenfontcncorc
mmoire en d'autres jours.'Ils l'honorent Conftantinople dans
,
une
cglifc
381
tombeau
mefme
deux Saints
ils
fur la
montagne
des 01iviers,"dans
le
Gr.T.gl.M.e,*
^''P''-'"
Boil.i.may.p,
^''''^'
citent
un
che de Gonftantinople donne ce mefme chef la ville d'Ancone.'Les Provenaux foutiennent encore l'avoir en la ville des
Trois-Maries dans laCamargue.'On trouve qu'en l'an Sjy, Lothaire donna l'abbaye de Pruim la main &: une partie du bras de S.
Jacque frre du Seigneur.'on vcul encore t^u i^^ v.v3..j.c A^
Philippe &: de SJacque foient Romedans l'eglife de leur nom,
"&; Touloufe dans celle de S. Saturnin. On n'en donne pas de
^'c.
p.is.l>.
^.b.
p-75j.
n^sH efifu.
P''^*
preuve.
ARTICLE
De l'epijlre
,j.
f^ Ai NT Jacque de Jerufalem
NoTB
IX.
remarque
foy
les ula
fans
de
que dans ce que cetApoflre dit de
vres il a eu delTein de corriger ceux qui entendoient mal ce que
dit S. Paul aux Galates& aux Romains fur l'inutilit des uvres
en expliquer un
pairage:'(Sil
Hier.v.iii c.a
P-''^-^-
Aug.cp.19.
p'-s'-pr-s-i-a,
l'inutilit
fans
la
adrcffe fjn epiftre tous lesjuifs convertis dans toutes les parties
;
L
\.
'
du mondeifce qui
/
a peuteflrel'fait dire
un ancien auteur
qu'il Cxfa.q.140.
bib.P.t.ii.p.
(.6o..
les plus
&:
'^'^ "'
Bbb
pas dans
iij
six.s.i./.p.
''7o-^-
'^-
3'2
Dieu
Ath.fyn.p59.
&
Apolbrc.J
ii.c.d.
.
Auc.z.r.S49.d.
^'
Ori.il Rom.j.
Inier
'Aucun autcut
Bo!i.i.niay,p.
critc.'On
i!i
foit
dans Origene.
^^-
[par
i.p.i63.a.
inn.c) .3.C.7.P.
^
l^^l'"'
PK30C.13.
r
c Ori.o;in
le lit aufl
ancien
Jcrome dit que S. Jacque n'a crit que cette feule cpiftre,
o il femble condanner comme faux tous les autres crits
qui portent fonnom.j'Le Pape Innocent I. les rejette auflltous
en gnerai. ''Car les Ebionites en avoient fuppofc quelques uns
v.j^...j^...-Oiigcne pane Uun uvre de S. Jacque qu'il joint
a^c rvano;ile de S. Pierre.'^ Le PapeGclafc condanne aufl un
"
foit
M.
<iBir.44 48.
Atii.fyn.p.
i5.e.
Bjr.i5. 17.
''^''^'
p,y'o.^
conc.t.s.p.
f Bar^si
&
Eaf.dcSp.c.i7.
t.i.p.35:.c.
.c.
AiM.t.i.p.<;i-
f|All.dcSim.
&fans
les
or
communiquer.'On alleue
^
plufieurs autres
preuves-
s is,
jSj
Bar.3.i2^
d'autres] rcconnoilTen t.
SAINT PHILIPPE
P O s T R EAI NT Philippe eftoit natif de
^v^^l
Bethfade[en
Joan.i.v.44;
Euf.!.3.c.3i.p;
connoiihc
'-'^'^
'^
&c,
fa
&
Boil.zS.feb.pi
^'^'^
ci.ftr3.p.43,
-eftoit
que J.C. djftinoit quelque chofe de meilleur que ne font mef1. 'L'Evancile le raporte longtemps a;rs l
vocation de
occafiou des-chofes arrives en differens temps.
S.'
<iu'il joint
Tert.bap eu.;
1"
"
^"
Aug.f.i.c.i.p.
^'^'
^
pat Concc.jo.a.i.
SAINT PHILIPPE
S4
me
Chry/n
jc-.!i.
'Nyi^inCant.
h.i.p.>i.c.
fvTsiCbr
les
devoirs de
la
piet naturelle
c'eft
dire prcfcher la
& le predica-
tcufdela
parla fous
moignant des cette premire rencontre [une douceurjune prudence, &: une fermet digne dun Apoftre.
Aog.ecnf.i.i.
chr'y.p
Joan.i
Pc^cs,
IX4.C.
v..
Ainfi
il
Joan.s.v.j.6.7.
fiit; fai,-
u.v.ic-11.
Hil.deTri.1.7.
Totn.14 V s-
faire voir le
10.
haitoient
Perc
fes difciples,
ij
le Fils
on voit
le Perc.
Cl.ftr.3.p.44s.
/Thdrt
f.
6
'
p.371.
Euf.LB.cjr.r.
chry.t.fi.li.
3i.p.65.b.
F.ur.l..c.2.4.F-
'''
''^'
P.T93.C.
I.4.c.ij.p.i52.a.
i.
hOn
Noria
.1
&
avcu
v.s.Poiy-
"'P^**-
SAINT PHILIPPE.
y.ianotei.
385
rren.!.3.c.3..
^33-d-
faufles hiftoires
ans, fous
qu'il
mourut g de 87
Me
p.io.f| Aii.de
Sun.p.m.
ao-e.l
I.
Boii.i.may.p.
'-^i"-<^-
le
Eur.i.3.c.3j.p.
"^**
cet Apoftre.
'^'
en l'an 394.
ne
douter de cette
&
NoTi 3.
vifion, ces
luy dirent la
&
'Les Grecs
tous les Orientaux font la fefte de cet ApoRre le
14 de novembre, ''Les martyroloo-cs de S. Jrme la marquent le
ils la joignent encore le premier de may avec celle
2,1 d avril
:
de
&
&
Boi!.i.may,p;
^,\'!'
Boii.i.may,p.
^b.c
&
Front.cal.p.;;,
Boil.i.my,p;^
"^^'^
&
1.
la ks
filles
lignifier
du temfs de Paphs
pxfine.
Mais pourquoi
anroit-il cite
de S. Philippe?
tiifi.EccLTm.I.
G ce
pour
p iy-17.
SAINT PHILIPPE.
5tf
cl.ftr.3.p.448.
r,
<Eur.l.}.c.3i.p.
ici.d.
c.39.p.iii.a.
SOZ.I.7.C.17.?.
750-b.
Eur.i.3.c.3i.p.
ic3.a|Nphr.i.3.
c.io.r.isi.c.
!Euf.l.3.c.3i.p.
ici.d.
i>.f.u.2.x{
Aud.3.p.4yi.
&
cftoient maries.
Eur.i..c.i4.p.
Tn^'^'
al
Auft!3.iit fuf I
Ugli.t.s.p.
Mensa.p.sj.
Flor.p.tfi.isi.
Mcn.p.9-7i|
Ugj.p.1060.
fQyff(,,-j."fous
Trajan lorfqu
il
vint Ephefe
elle
confomma
fon &c.
martyre fous Adrien. [Nous voudrions avoir des preuves plus affures de tout ccla.Carl'hifloire qu'ils en fontdans leurs Menes
Menaca,s.may, eft une dcs plus mchantcs qu'on puifle voir.] 'Son tombeau efl:
^'^'
marqu entre les plus faints monumens de la ville d'Ephefe, o.
Bar.6.jun|Ado, on le voyoit fur une montagnc.'Lc martyrologe Romain &: Adon
feft.p.js.
parlent auffi d'une fille de S. Philippe Diacre fans la nommer,
mais en employant les propres termes dont Polycrate fe fert pour
la fille de S. Philippe Apoftre morte Ephefe,
Ur>p-ioffo.b|
'Les Grecs dans l'hiftoirede S'^ Hermione difent qu'Eutyquic
iiBoiu.my' PLinc dc fcs furs,"vint avec elle Ephefe. '^On prtend que les &c
pue.
deux filles vierges de Saint Philippe Apoftre acquirent J.C. un
sirand
r.i4s.(li7.fcK
^4?|Meiia:a,p.
nombre
d'autres vierges.
Ils la
donnent
mettent
le 17
de
aufll a
fvrier.
3^7
S.
'-'^r^/--r
''Q(F
^^
'-'.^
BARTHELEMI
APOSTRE.
Note
i.
que
l'an 31 de
commune.
l're
NOT B
1.
A<^.i.v.ii|i.v.7,
Conc.c.4o.
I.
Chry.t.s.h.ji.
Euf.l.5.c.io.p;
i;j.c.
Aua.3.p.39.e.
Euf.p.i75.c|
Hier.v.iil.c.3tf.
eft
charg de
Note
3.
Grecs
fes
p.iSo.c.
Bar.78. r.
a Flor.p.i7.
773v7+iBcd|
Flor.p.593|
Foit.l.8.car,4,
d'Albane ou Albanople, nomme quelquefois par corruption Urbanople, qu'ils mettent en la grande Armnie ou Indienne, comme il leur plaift de l'appeller. Je penfe que ce pourroic
cftre la ville d'Albane en Albanie fur le bord de la mer Cafpienville
&c.
Ceci)
Vr
SAINT BARTHELEMI.
38S
^
ion nom, o l'on difoit qu'il fe faifoic divers miracles.[S'l n'y a
point eu de fourberie de parc ni d'autre, il faut qu'il y ait eu de
qu'on ait pris les reliques de quelque autre S. Barchelemi pour celles de l'Apoftre. La tradition de l'Eglife de Lipare
l'erreur, c
&
S.
*^'
&
&
&
&
&
&
Bu.ioeo.j6.
7.i.
&
SAINT BARTHELEMI.
3S9
&
MATTHIEU
APOSTRR ET
EVANGELISTE-
Conc.c.j^.jr.
le
Cc
iij
SAINT MATTHIEU.
390
LUC.5.V.17.
Terr.pud.c.9.
blic
p.7i4-d.
& la
du pu- Notb
i,
parti
bles
Thdrt.utfup.
Marc.t.v.ij.H-
l'ufage
T.i4lLuc.j.v.is.
borddelamer[de Galile.]
Esus Christ paflant donc"par l,& le voyant aflls fon bureau, en l'an 31.
luy dit de le fuivre; &: en mefme temps il fe leva, quitta tout. Se le
Ad
furie
Prifi.ap.
Hier.<.4.p.u7.
j]
f^ ^^^
contes
Eafreg.fuf s.
f H-a-
janf.in Matt.9.
ao.p.//.i.
Lucj.v.iS.ij.
Conc.c.34.
pouvoient rendre ou drefler en peu de temps,]rEvangile n'empcfche point de croire qu'il l'a fait/puifqueS. Luc , aprs mefme avoir dit qu'il abandonna tout, ajoute quil fit un grand tcftin
J.C. dans fa maifbn.
'Ce fut l'occafion de ce fcftin que le Sauveur pour rpondre
aux murmures des Phariflens, dclara qu'il n'cftoit pas venu appeller les juftes , mais les pcheurs &: qu'il tablit en mefme
temps lafaintet du jene ,
la difcretion avec laquelle il faut
traiter les pcrfonncs foibles.
;
&
Hier.inMatt.
^^
<i|Chry.t.6.!i.
S,
Marc &
S.
Luc
raportant la convcrfion-
de S. Matthieu, l'ont appelle Levi, qui n'efioit pas fon nom ordinaire,comme pour ne pas luy reprocher qu'il euft eft publicain;.
mais que S. Matthieu la raporte fous le nom par lequel il eftoit le
plus counu pout fairc voir'quc perfonne ne doit defcfperer de
1^ mifcricorde de Dieu , quelque grand pcheur qu'il foit puifqu'un publicain eftoit devenu Apoftrc.'Dans le dnombrement
'^^^ Apoftrcs il fe donne feuUe titre de publicain, ^fon humilit
f fincerit faifant qu'il s'accufe partout luy mcfme,[pour faire admirer davantage la puiflancesi la mifcricorde de celui qui
,
is.p.Mo.a.
Matf.io.v.31
uf.dcm^'V
c..p.iij.uo.
&
l'avoir fauve.]
Creg.inEv.h.
i^piiij.b.
'Dcpuis fa couvcrfion il ne retourna plusfonemploi^quoique^ Pierre ait encore pefch aprs la Rcfurrelion Et c'cft dit S.
:
SAINT MATTHIEU.
pi
Ce
&:
le
plus d'avarice,
injuftices
mes qui peuvent entrer dans cet emploi avec deflein de ne rien
faire que flon les rgles de la confcience &: de la juftice , font
cxpofez un extrme danger, s'ils ne font entirement audcffus
de la tentation ( commune S>C fi fubtile de l'intereft. Ce n'eft
donc pas fans fujet que les Juifs regardent les publicains dans
l'Evangile
comme les
perfonnes
les plus
i-
que
c'eft l'ide
que
P-7i'td.
Conc.c.4o.s
verti.]Il eft
&
Matt.io.v.sf
'^'^''^'3-
Clment
&
NoTi
i.
"
"^
&
t.VoytT;
f lor.p.ijS.ijj.
BOV-p t57>
SAINT MATTHIEU,
j9i
nouveaux Gtecs difenc aufli qu'il a prefche aux Parthcs &: aux
Mcdcs.'Quc!ques uns d eux femblcnc croire qu'ir'cft mort Hie- &c.
riorent.p.if 9|
'*-P'"5^-
c.
CI.ftr.4.p.5oi.
Ugh.ntrupi
fondant pcutellrc fur ce quej^'S.Chryfoftoh.4S.j'.i4.c.d. me dans un petit loge qu'il fait de fa vertu Se de fon courage,
Mcn.i.nor.p. ne parle point dc fon martyre. 'Nanmoins les Grecs difent aufli
*7ijs.
quelquefois qu'il a conforam fa vie par le feu,[fans donner lieu
Nphr.I.i.c.4t. l'explication de Nicephore,]'qui prtend qu'aprs avoir"cteint &a
p-2~-i-ic.
paries prires le feu qu'on avoir allum autour de luy, il rendit
Ado,feft.p.34. fon amc en paix.[Florus,Ufuard,]'Adon,[&: les autres Latins
iiChry inMatt
p3i-'oiffentluivre:[fe
Boii.mars.t.i.
p.\,''^!^^''''"'^'
comme
Chryfoftomefuppofe
qu'il
efl:
'^?*-^-
^.i47!d.
Bona.lit.I.i.c,
fA'Uesim.p.
ur.ii5|Sut.ir.
^fP--'7^it.i.Cep.a.
^^n citc Une hiftoire deS.Matthieu crite par un auteur anonyme, &: une autre par Metaphrafte, qui paroifteftrelamefmeque
celle qui
efl:
fi
nous n'avons
,]'&: de plu-
greque
fait la fefte
de
S.
Matthieu
le 16
de novem-
marque dans Bedc &c dans le Sacramentaire de S. Grede S. Jrme qui la mettent le raefme
jour, la mettent encore le 7 d'octobre, (Se le 6 de may, auquel le
elle efl
F!orcnr.p.503.
t^s.yoL
.Bar.9j4.ji.
josaj
43.
my.k.
goire.J'Lcs martyrologes
&
cioa
SAINT MATTHIEU.
393
thieu , parcequ'il nous engagerai traiter divcrfes chofcs qui regardent moins Ton hiltoire particuliere.]'Les anciens nous apprennent donc que S. Matthieu ayant prefch quelque temps
dans la Jude, &: eftantpres de quitter ce pays pour aller prel-,
Euf.i.j.cHp.
95-a-
'
&c.
de
fi
b.c.
grandes chofes,
de J.C,laifrant Nyf.inOnt.
^3-t-ip-6if.
S.Jean le foin d'achever ce qu'il avoit commcnc,&: de decouvrirfa naiflance ternelle aux plus avancez. '^Il s'eft auffi particu- Amb.mLuc.
pr.p.i.
lieremcnt attach ce qui regarde les murs,
C'ell luy qui a le premier crit l'Evangile comme nous l'apprenons 'de piufieurs Pres ;'& le rangmcfme qu'il tien tcntrclcs Synop.inMatt.
Evangeliftes, fuffit pour nous en affurer.fll eftoit en eftet bien I^^'_^-^^
'Il s'eft:
I-
I. <1e
Hijt.
EccL Tom.
I.
rie S.
jercme
Ddd
^a.c.d.
SAINT MATTHIEU.
|94
Op.imp.p.j.
&
milite]
Ktif|Hici|Maz.
car ,4.p.<^
'Il
le
les Juifs
convcrtis,^qui
&
''
Euf.M.c.iap.
i7.'.|Hier.v.
marque la diffrence.]
'On dit que S. Pantene cftant
all
prcfcher dans
les
Indes fur
f^r,
^jy
cciit en
lMf..iom.I.j.c.^
p.iio.b.c.
Aa.i.v.15.
nomme aprs S. Thomas au lieu que les autres le nomLuc ne le mrt auffi qu'aprs S. Thomas.
l.j.c.io.f.iij.b, Ori^enc ibiA.l.a .e.zf f.zifi.c, S. Adianafe m Syupfisui, S.
ment
Hevant.'^Mji';
l'aile les
Af'cs
me inMatt.h.i
f.iJ,
S.
S.
Jctonievir.ill.c.j, S.
S. A'-i^Juitin iieconf.EvAn^.l.i.c.t.f.i6o.z.b\l.3.c.6S.f.i9S.i-d.
Chryfollo
SAINT MATTHIEU.
Note
4.
39
&
marque
aufli
que Bede
le fait
quelquefois.gS.
Clment d'Ale-
Hier.in Watt.
'^^P-3^d|^-'"-c.
linMatc.pr.p.
^
Hirr.inMau!
,^
p-^-d-
n^^/''^''''''
* Hier.tr. iii.c.
en hbreu.
ce fembic aif que S. Matthieu euft appris de la S"^^
Vierge, ou de ceux qui elle l'avoit dit, ce qu'il raporte de la
qu'il a crit
Il
elloic
&
chry.in A(a,
'^f'^'''^"
BaCs.h.i.p.:
'ss-^-b-
faites.
V.S.Marc,
NorB
y.
Dddij
EnCchr.
SAINT MATTHIEU'.
395^
Bar.4'.i.
&: le feparaflcnc
Op.imp.pr.p.3. les
le
pour
aller
prefcher dans
di{eexpreircment,]'hors
peut infrer
avec vraifemblance de ceux qui diient qu'il fut crit en Jude.
Le temps de cette divilion des Apoftres ell incertain. Ilfemble
le
nanmoins que"'a elle vers l'an 36,puifqu'il paroift qu'il n'y avoit No t
aucun Apoftre Jerulalem lorfque S.Paul y vint en 57, hors Saiuc
Pierre &:S.Jacque le Mineur; que S. Pierre avoit eft des auparavant, ce qu'on croit, fonder l'Eglife d'Antioche;
<,
Ori.inMatt.
g.p.iij.e.
Chry.inAah.
ij.p.i34.d.
inMatf.h.70.
f-74fif|Op.
Ori.in Matt.
g^p.ir^d c|
p.i4o.a.
^Ils diltiibuerent
p^f
Leo,f.so.c.3.
rRuf.l.io.c.9.
p.i64.i|Socr.l.
Ba'r!44. 10.11.
e Hicr.in if.34.
P-Ho-a-
entre eux
les
divcrles parties
qijelque autre
marque que
du monde, "loc
le S. Efprit leur
Jrme, qui
les ayant ralTemblez dans Jerulalem leur diftribua &: leur marqa"lcurs partages, afin que chacun d'eux fe repofafl: [mefme /.
aprs fa mort] dans la province qui luy avoit eft commife pour
y annoncer l'Evangile. Ce Pre fonde cela fur une prophtie
donna de
fa volont.<^Car
ce fut
le S. Efprit, dit S.
,
d'Ifae.
p.i39.<J.
Boll.i.apr.t;.
p.-v^.a.bichr.
'Il femble dire qu'outre les Apoftres, il y eut auft des Docteurs
qni eurent leur part dans cette diftribution des provinces. 'Que
j'jj
f^^^^ s'arrcftcr
ce qu'on dit de S.
Marc,
il
Nubie: ["ce
qu'il
"''7-
l'an 49.
Nous
de S. Chryfoftome reprefenter]
une
choie ridicule &: folle flon les hommes,
'combieii
que douze perfonncs qui n'avoient rien l'extrieur que de mcT''
prifible entrcprilcnt d'aller changer la face de toute la terre,
&c de faire adorer partout comme Dieu un homme mort fur une
laifTons l'loquence
Bar.44$ii-i4l
IlEuf d'
p.ni.d.
c'eftoit
SAINT MATTHIEU.
397
^
^
croix, fans rien promectre durant touce cette vie ceux qui
cmbraiferoient leur dodrinc , que des peines , que des fatigues,
que des mpris, que des croix , &C que des fupplices. Mais cette
[Ce qui
n'a pas
empefch que
Roni.io.v.ij;
&
Socr.l.i.c.ij.p,
^-^'
du collge
de Mont-
"'"s.t-^p-^'J-'*-
'Rufin affure avoir appris de la tradition des anciens, que lorf- Ruf.fymbp.
que
les
confrant enfemble
les
la
l'appellerent Sytnbole
&
l'Eglifc
efl:
'""'
^''''f^""
pcnfes qu'ils avoient chacun, ils comfoy qu'ils dvoient tous prefcher,
c'eft fous ce titre que cet abrg de la
venu jufques nous.'Un fermon attribu
doVrinede
ufu.appiBoi!,
&
la
mefme
chofe.^Saint Jrme
Amb.dcEli.t.t,.
'"','^''"
ditque
c'eft
lefymbole[&
la
I.
'Les Benedidius
ie Tuiin.
en ont
tait le (eriiioa
33 de l'appendix.
Si.
cfti e
de
Ddd
S.
iij
Maxime
Amb.D.t.t.ap.p.
'^J-'*-
SAINT MATTHIEU.
398
quel
eft l'avticlc
7.
'Rufn appelle
le
Symbole
la foy
communc/On
le faifoit
re-
fc
BafiicSpci/.
'Il
a eft
donn
:'
& mefme
eftoic
il
1.
c'cft
duc quelques
comme
Rome &
de l'Aique.
399
SAINT SIMON
APOST R
E.
que J.C.
releva''.\la dignit
de
l'a- Mtt.IO.T.4|
JOTI.
Luc.S.v.iJlAft.
v.s.Pierte
Marc.3.v.i8.
SAINT SIMON.
400
uff.r.Bnt.ci.
P-^-
Fort.l.8.c.4.p.
"2'
1
Acl.i.v.i3.:.6.
P-3-
Ai>d.l 6.p.S3.84-
^3}.\.
Bea.p.j.
Flor
p,(T5i-57.
^fi'jS-'-
i.
Abd.I.tf.p.S4.S.
Men.p.93.
p.i.71-
T^^'Baud.piio.
Mcnx3,3o.
*?"
^-
3-
&
Bo!l.mats,t.i.p.
}''
i.
dans
[Au
oi\
0cf. fuit
iS ri'oiftobre la plufpart df s exemplaires ne marquent point dr lieu ;]'ce que Bede fjit aufli
roirtv;olo!:c.[D autres ont a;out a Sn.tnts d.wi l.t Perfe c^c. A^^on lians (on martyrologe zs.
Eede. D.ins
I-C
Simon
("on
livre des
kResf.jf,
il
le fait
martyrizer dans
la
Perfe
ce qu'Ufuard
aufl!.]
leitc poiie qu'il y avoir dcut tombeaux de deux Apoflres de mcGne nom
Canaaiie.[On voie eu cela l'cxaftituilc &: l'cruditioa des Giccs modernes.
Simonie Zl
le
Canamtc.
&
SAINT SIMON.
401
JUDE
SAINT
A O TR
P
E.
Conc.c.40.1.
Mtr.io.v.3.
il Au(a.3.p.j(3i.r,
ctrculum.
Non
I.
</
fqui eft
donn dans
mente en
NOT
1.
V.S.Jacque
le
Mineur
$1-
l'Evangile S.
Simon jlfii
4''-'7p-iS3.b|
le
&
nom de
Ltihaum.
'Le
P.
le
Marie.
Hifi.
Ecd.
Nphr.i.i.e.33.
p.u4.a.
femme
eft
Paul.car.i,
P"''"
Aucl.s-Foi.i.J,
faux.
Tei?i. /.
Conc.c.38.40.
Joan.i4.v.it.
E ee
SAINT JUDE.
401
iiiierc. Il
le
corps de
de
Judc y
S.
efloit
demeure:
s'il
parle
la
Bfn.eT.p.435.
i.Ct>r.9.v.j.
'
v.+.&c.
|Ei
.1
.p.1137
que c'eftoient les Nicolaites , les Gnof|.jj^jjp^^ 1^,5 Simoniens,&: les autres de ce genre l, dont les murs
n'eftoient pas moins corrompues que la doctrine, parcequ'ils fe
cntcncoicnt d'une foy fterile &: fans uvres. Ainfi il traite le
mefaie fujet que S. Pierre dans fa fconde epiilre, dont il prend
tellement l'cfprit, qu'il imite fcs penfes & quelquefois mefnic
fcs exprcffions. [Mais parceque les excs dc ces hrtiques Ce
repandoient & s'augmcntoicnt de plus en plus, il s'clcve contre
eux avec encore plus de force que S. Pierre. Cependant comme
Synop.n.p.i<4} |a
corrompre. 'On
croit
JuJ.v.13.
le z?le
I.
kois
de
les
la
dux petites de
S.
amertume
j-as
voulu fcparc: de
la
'il
exhorte
grande.
SAINT JUDE.
les
3.
4.
NoTE
Note
40J
'?
i-|Eft.n.p.
'^^'''
Hici.v.iii.c.4,
empefch
n'ait eft
la fin
iffiiuivt,,
^'''"-
&c.
du IV.
'L'Anonyme d'Oecumenius
V. Saint
Se7."
^Mais
l'hiftoire ecclcfaftique
mefme
chofc.
Saint
Oecu.proi.p.
''^
Thadde
&
cjsoLi.a.b.
dans leur pays.
[Nous avons vuque]'S Paulin le donne la Libye.'Fortunat Paui.car.^.p.dit qu'il eft enterr dans la Perfe,''cc que les martyrologes latins ^'^
"*"
ont fuivi.^Bede en dit plus de particularitcz, mais fur les hiftoi- p.i^o.
res qui contiennent, dit-il, les fouftVances des Apoftres,
que '^^''^P'7.
qu'il a fouftert
&
V.S.Sinon.
Jude fit
Eee
ij
'"
Aj^n.j'a!
m
SAINT JUDE.
404
i.i.r.3.
^-
S.
Jude.
Eur.l.5.c.io.p.
l^'^-
S. Judc,''qu'on
Bir.+4. 48.
c.d.eiHeg.
Suet.i.iic.ii.p.
nir
a eux
#p.89.d.
*''^*
Eufchr|Hier.
^dEud'ci
8;.b.
c.w.pSs.e.
deux
^^tff.
*^^l'^
venue du Christ aulTibien qu'Herode. Eufebedansfa chrola dernire anne de Domiticn, qui eft la
s6^<^c l're commune.' Quelques Juifs furent fur cela dnoncer
les petits-fls de S. Jude, comme dcfcendus de David &c parens
du Chri.st.'IIs furent donc amcnez.iDomiticnparun'-Exemt:
f^cc prince les avant interrogez dclcur race, de leurs biens, du
la
c.to.p.89|n.p.
o.i.b.c.
Ba'.iJr.p.<;6.
i.cvAp r
n^x-'. F.nudroir-il
maisceCemble Jans
Dio,1.4..j>.
t7<;.b|5tj.t.
x,
Ia rctitc.f
c'
^ficrt'.Oi iTc><;.'On
ArtJxate
eft fort
g
I
SAINT JUDE.
40J
rpondirent fur tout cela avec beaucoup de fincerit &C de francUife. Leurs mains endurcies par le
travail , faifoient allez voir que ce qu'ils difoient de leur pauvret elloitveritable;'& pour le Meflie,ils dclarrent qu'il eftoit vericablement Roy, mais dans le ciel Se non fur la terre, o fon rgne neparoiftroic qu' la fin du monde, lorfqu'il viendra dans fa
gloire juger les vivans&: les morts.
leur foi'Domiticn n'eut que du mpris pour leur pauvret
bleffeimais jugeant auf qu'il n'avoit rien apprhender de leur
part , il ne les regarda plus comme criminels, &: les mit en liber
t.'On ajoute qu'il appaifa mefme par un edit la perfecution qu'il
v.Upetf.dc avoir excite contre rEglifc:[& il peut l'avoir fait"dans les derpomitien. njers
jours de (on rgne , qui finit le 18 feptembre en l'an 96.]
'Les deux petits-fils de S. Jude furent depuis fort honorez dans
Mefe
& de fa royaut
ils
&
&
comme parens
<
de J.C,&
au temps que
S.
Simeon de Jeruflem
sa
biTctt.ap.c.j
P-*--^-
Euf.i.5.c.io.3i;
r-o-i^'lio-t-C'
p-04.c.
ctr.
l'an 107.
'S.
ciiry.njo.h.
^P''*'5''
Eua.3.c.ii.p.
**
''*
Chry.injo.h.
'P'3-^-
p.ij+Ae.
cufteft inutile,
fes
parens flon
ret,]& de
la chair, &:
Cocabe dans
la
Jude,
s'eftoicnt
rpandus en divers
endroits de la terre.
Ece
iij
Enf.l.i.c/.p;
^^-'^'-^
*^"
40^
li,"*Vii-'
l-<tiii^""'rj.i^**,*lJ",j.C
MATTHIAS
S-
APOSTRE
AINT Matthias a
&
Aifl.I.V.lI.tl.
Apoftres
depuis
le
Cl.ftr.4.p.4g8.
a.
Brd.retr.in
Aft.t..p.:]
uf l.i.c.i.p.
3C.51I
Epi.de
Chr.c.4.p.o.i1.
aAi.i.v.\6-i6,
CI.(lr.3.p.+3.
d.
avant la mort de
quelques
uns
l'aient
C,]'quoique
prtendu,
J.
comme nous l'apprenons de S. Clment d'Alexandrie, 11 crtoit un des 70 Difciples flon le mefme Pre &:
quelques autres ancicns:f"&: nous avons tout fujet de le croire,
Nous nous contentons de marquer ici en un motj^qu'il fut lev
l'apoftolat auffitoft aprs rAfcenfion,[pour ne pas repeter ce
qu'on a pu voir" fur l'hiftoire de S. Pierre.]
'On raportoit de luy cette parole, Qu'il faut combatre contre
fa chair,&"la dompter entirement, en ne luy accordant rien de
ce que demandent les dcfus drglez de la fcn(ualitc;&: qu'il faut
au contraire fortifier &: faire croiftre l'amc par la foy &:la connoifl'ance.
.p.:Sc.a|7.p.
748c.
Bir.44.$ 4 g.
Cl.ftr.7.p.7iJ
c.
Ori.inLuc.h.i
p.iic|Eur.l.3.c.
i^.p.97.d.
Conc.t.i.p.
ji56.e.
Boll.i4.fcb.p.
livre des
Traditions de S. Matthias, [dont Eufcbcncdit pas feulement un
mot.]'Aufli Baronius le rejette comme un livre apocryphc,''ou
quiaumoins efttrop incertain pour faire aucuneautorit.[C'eft
pcutcftrc ce que S. Clment a voulu dire,]'Iorfque parlant des
hrtiques Bafilidiens, qui fe vantoicnt de fuivre les fentimcns
de S.Matthias , il dit qu'ils s'en vantoicnt fans fondement, puifque les Apoftres ne nous ont laide qu'une mefme tradition,com'S.
me
ils
fuppofc
S.
&
43-.&C.
p.441.441.
dernes ne peuvent avoir d'autorit. 'Ce qu'il y a de plus remarquablCjCe font les aclcs du martyre de ce Saint, tirez flon la prc-
mo-
1.
v.s.pi,
/lerrc
^ 5-
u,i(j..
cefKypi<&c^
SAINT MATTHIAS.
'407
p-m-i:
p.43.4<f.
p,44i.c.t
vais
>,
,,
office auprs
croyance
que je l'entendois
qu'il avoir
p.
441..
d'une naiflance illuflre/qu'il fut fort bien inftruit tant par fespa- cd.
rens que par un homme incomparable nommSimeonj'Qu'aprs f.
laPcntecofte il eut pour parragela Paleftinej'Qujl y ft un grand p.443.b.e.
nombre de miracles, & y convertit beaucoup de mondej'Que 33 p.443.44^'
ans aprs laPaffion r u environi(car il n'y en a que z8 ou 30 au plus,)
le jeune Ananus ayant fait naourir S. Jacque le Mineur Jcrufalem , S. Matthias fut pris en roefme temps en Galile, &r amen
devant Ananus, lequel luy ayant fait une longue harangue ,&
ayant cout fa rponfequi n'efl: pas plus courte, voyant qu'il
perfftoit confefTer J.C, il le condanna eftre lapid. Cela fut
auffitoll
on luy trancha
la
tede
la
Romaine.
-SAINT
MATTHIAS.
408
[Nous avons cru devoir donner ccc abregr d'une
hiftore qui
Florint.p.ir*177.
&
iliiliillilliiiliiiil-IB
BARNABE
APOSTRE
DES GENTILS-
A I N T Barnabe
KCt.^.v.l6.
s'appelloit
Jofc ou'Jofcph.Le
nom
'
de Gonfolationyluy fut donn par les Apofrres,'pcuteftre parccqu'il avoir une vertu &c undon particulier pour confoler les affligez, [&:
pour encourageries foiblcs.]'Car ccque l'Ecriture en raporte nous donne lieu de juger qu'il eftoit d'un naturel fort doux, tendre, & trs port pardonner,'bon&: fimplc,
'trcs"affablc,<^& mefme on dit qu'il eftoit fort aimable &: fort ^'rr.lcf,
agrable de vifage, comme font ordinairement les perfonnes de
ce cara6lere:'Et en mefme temps neanmoins"il avoit,felon l'opinion de S. Chryfoftomc,"un air de majcft qui imprimoit le^'^ i'4.trf~
fils
Chry.n.t.Ji.fi.
los.c.
h.ir.34.p.i9.a
301. (1(303. d.
h.ij.p.i^i.e.
h.ii.p.i9<.a.
h. 15.^.141.0.
b-3opvi74.<l-
refpea.
KCt.4,.y.if.
CI.ftr.i.p.410.
c|Euf.!.i.c.ii.
p.:iO.C|l.l.C.I.p
3.il|Epi.io.c.4
p.o.d|Chr.Al.
p.no.
-^r'^-if.
Not
i.
SAINT BARNABE'.
409
en quoy confiftoic tout ion bien. 'Quelques uns difcnt que c'eltoic
une terre fort belle &c fore bien baltie auprs du Jeruralcm:[&: Ci
celaeft,fa vertu en paroiftra encore plus grande.] 'Car il la venen mit l'argent aux pieds des Apoftres.
dit aprs rAfcenfion,
'Lorfque S. Paul fut venu" Jerullem[trois ans] aprs fa converfion,"S. Barnabe* l'amena aux ApoIhes.'On'pretend qu'ils
avoient tudi enfemblefous Gamal:el.
[fEnviron cinq ans aprs^] 'quelques Fidles originaires de Cyp^g
de Cvrene eftantvenuprefcher Antioche,&:v avant fait
diversmiracles, y convertu-ent beaucoup de Grecs, [c elt a dire
de"Gentils &c de payens,]' qui la porte de l'Evangile & de la pcnitence avoit djaeft ouverte en la perfonne de Corneille. [Il
femble affez probable que Luce qui eltoit de Cyrene , Simon ou
Sur.n.jun.p.
7-^'Aa.4.v.j7.
&
ea'itii?.
v.s.Paul
'&c
I.
tversl'an
N oT
1-
&
9V.11.17.
sur,<.
Aa.u.T.io.ni
^'^""y-nh-M-p.
Aan.v.tg.
teurs,&:
V.S.Piul$
*
*.
&
*A(:1i3.v.i|
^^snopnp''*
i494f.
Eoi1.14.nuy..
que l'Eglife honore Simeon le Noir que S. Luc nomme avant les P-^s-fV.N.s.J.c. deux autres. 'Quelques uns croicnt"que c'eft le mefme que Si- c.Lap.in"'*^'"
mon le Cyrenen qui porta la croix de T.C.'^S. Epiphane met un ^:'"'i'^'-'''''
Niger ou le Noir entre les 70 Difciples.
5o.d.
'L'Eglife de Jerufalem ayant fceule progrs que l'Evangile Aa.n.v.11-14.
faifoit dans Antioche, elle y envoya S. Barnabe, qui vit avec
joie les merveilles qne la grce de Dieu y avoit operes[dans les
curs.] Il exhorta ces nouveaux Fidles perfeverer dans le fer(9hyi vice duSeigncur"avecun cur pur &:fincere:&ilcn augmenta
^'"^ ""
encore beaucoup !e nombre[par fes inftru<5tions &: par fes vertus..
I-
I.
t.
C'ftle
5-u7.iifof
.3
dts interprtes
le
ffi/.ccl.Tm.l,.
Ef
SAINT BARNABE'.
4T0
v.i^iChry.n.V.
i5p-i34Aa.ii.7.-.4.
plcindcfoy.'Ilclloltmeimc prophccCj&docIcur.-^LeConciledcs
Aportres luy donne cette louange, qu'il avoit livr fon ame pour
13.V.1.
ij.v.is.
le
nom
de
aux travaux de
la prdication.]
cl)ryi.li.25.p.
i3iJ<^-
chercher
Paul ; 5c l'ayant trouve , il l'amena Antiochc,[fans craindre que les grandes qualirezdeS.Pauldiminuallcnt fon autorit &: la reputationjj'parceIl
n.v.is.itf.
q^'il
,-ic
S.
c de J.C.J'Ils
Aift.ii.v.is.
ils
firent
perfonnes
&
appellcz"Chrtiens.
'I-<^s deux Saints^quitterent Antioche[en l'an
v.19.35.
V.s.PauI
44 de J.C,]pour
7-
^^
aumofncs quelesFidcles de cetteEglife cnvoyoient
ceux de Jude.'Ils furent [pour celaj Jerufalem Se en s'en reii.v.ij.
tournant Antioche ils amenrent avec eux Jean furnomm
Hicr.v.iil.c.5. Marc/qui eftoit difciple de S. Barnabe flon S. JeromCj^^: que
*Bar.45.44.
quelques autres conjectures allez fortes nous font croire eftrc v.s.jcaa
''^''""
C0I.4.V.10.
celui'quiefl: nomme par S.Paul coufin de S. Barnabe.
Aft.i5.v.i.i|
Xorfque S. Paul &: S. Barnabe cftoient donc Antioche, le S.
Chry.n.h.i7.p.
Efprjfordonua par la bouchc pcuteftrc dcsProphetcs qui cftoicnt
l, qu'on les luy icparaft, &: qu'on lcs"confacrafl: tous deux , pour x^i'1o;M;_
Chry.p.i49.e| Ics employer la fomStion qu'il leur avoit dcftince,'c'eft dire
a .i.v.j.
l'apoftolat des Gentils , afin qu'ils puffent prefcher avec[une
LCor 9.V.J.S. plcine]autoritc.''S.Paul met en effet S. Barnabe auffibicn que luy
au nombre de ceux qui eftoient vritablement Apoftres comme
Aa.i4.v.4.j.
les frres du Seigneur. 'S. Luc leur donne galement ce titre. [Il
M-v-t.
nomme mefme aflez fouvcnt S. Barnabe le premier;]'&: le ConCi.ar.i.p.373. cilc
des Apoftres garde le mefme ordre. 'C'eft pourquoi S. Cle*
ment d'Alexandrie donne abfolument le titre'd'Apoftre S. BarAug.pf.js.p.
fe
Bcde
aulfi
en
le
le
Paul,<^&:
fait
joignant
nabci'S.Auguftin
S.
contcnte
dc
le marqucr"par cette qualit dans fon martyrologe, samai
c Bonnars t
i.
^S.Teromele contcavccS.Paulpourlc i3'^&:lei4Apoftre.'=AuflI^^'!^'^'
''^j^'*,!^-'"^^-'^- S. Barnabe n'eftoit point indigne, dit S.Ambroife, de tenir rang
daus l'auguftc collge des Apoftrcs,puifqu'il avoit cft choifi par
( Amb.dcSp.
l.i.c.i!..t.4.p.
l'ordre du S. Efprit pour leur eftre aftbci. Et cet ordre eft une
*
preuve qu'il Cxcelloit en toutes fortes de grces &:dc mrites.
'
'
**'
cl
I^r.
'
i,p.4,o.cl
il
SAINT BARNABE'.
411
Car ceux que le rnefme EipLit divin avoir choifis cftolent uns
douce illuftres par l'cclac des mefmes vertus. [L'Egiifc latine &C
& nous
la crrcquc s'accordent l'honorer comme un Apoftrc
encre
les
particulier
refpccl:
ApoflreSjpuifme
un
mef
]u\ devons
,
donc
l'ordre
du
S. Efprit
aprs
le jeijne
& les
rcsluy&S.
prie-
Simon
femmes pour
que les autres
Apolbes-lis avoient aufli pouvoir comme Apoflres de recevoir
ce qui leureftoit neceflairc de ceux qui ils prefchoient. Mais
ils ne vouloientpas fe fervir de ce pouvoir, aimant mieux travailler des mains, & fupporter toutes forces d'incommoditez,depcurdc faire quelque tort l'Evangile.
eux pour
ibid.ir.
les
fervir.^CariIsnc fefervoiencpoinc de
Damas,[quoiqu"il
l'eufl;
focian t
la
chry.n.l].i7.p.
^'^'^"
ii.coi.s.v^^.i.
"aulli bien
&: parj
Aa.i3.v.5.
le
v.s.ii,
chry.inAfl.Ji.
2-9-p-i6^-c-
plus vnrable
mefme
eufl:
Ad.ij.v.i.
il paflaft pour le premier desDoftcurs qui eftoient Antioche,& S. Paul pour le dernierj'quoique le S. Efprit mefme euft v.i.
gard cet ordre dans leur vocation flon le texte original;'& que V.7I14.V.13.
S. Luc le garde encore quelque temps aprs/ncanmoins depuis chry.n.Lis.p.
qu'ils eurent entrepris d'aller enfemble porter l'EvanTile en di- ^^-'^
vers endroits,on voit que S. Barnabe cedc toujours S.Paul,'cora- a.i^.v.u.
me S.Jean S.Pierre, furtout quand il s'agit de parler. 'C'eft avec chry.p.io.c.
raifon que S. Chryfofliome admire en celaFfon humilit &:]fon
deimtercirement[de tout honneur proprc,]pour ne confiderer
que ce qui efl:oit utile au bien public de l'Eglife.
'jjj allrent donc enfemble"*Seleucic, Salamine, Paphos, Aa.i^.v.^-e.j
'&: Perge,o Jean Marc les quitta, & retourna Jerufalem.'^Ils v.13.
$
continurent leur voyagc,&: furent prcfcher Ant!Oche|de Pifi- ' ^-h-Jodie,' Iconc o on les voulut lapider,*^.! Lyftre
Derbc. On v.fi]i4.v.f.
H-v..iu..
prie Lyflre S. Barnabe pour Jupiter & S. Paul pour Mercure
on voulut mefme"leur y offrir desfacrifces.'De Derbeils retour- 1.19.10.
r>ercnt fur leurs pas jufques Perge,'d'a ils de fcendirent Ac- v.i4.t..
pofliolat
en
an 44
v.s.Paul
11-14.
&
fcc
ta lie,
&
fe
ils
Ff f
&
demeureij
''
v.17.
SAINT BARNABE'.
4ti
&
v.s. Paul
^ '5-
'''
il
fi ce n'efl: dans les chofes qui fc font paflces plus prs de fon
temps. Nous ne pouvons non plus faire aucun fond fur le Pra:defl:inatusduP,Sirmond,]'qui dit que S. Barnabe "condanna en &c.
Cypre l'heretiqucCarpocratc.'Pour les actes de SaintBarnab qui
portentle nom de Jean Marc, c'eft un ouvrage fuppof, plein de
d'impertinences. 'Ce qui eft rapoitc de luy dans les Rfables
pas,
Prxd.c./.p.ij.
Bar.5j.551-
i-55-
&
"
SAINT BARNABE'.
415
y a tout lieu de croire qu'il ne demeura pas toujours en
Cypre , mais qu'il alla porter l'Evangile en divers endroits. Et
[Il
Thdrt.m
j.
Cor.8.p.i43.a,=
ehry.ib.h.i8,
p-6?<s7o.
i.Cot.5.v.j-iij
&
'^^^^^
donc
faut
fe
i.Cor.j.v.^.
cVy.inCol.h.
ii.i'-i44-d.
qui avoit donn quelques ordres aux mefmes Coloffiens touchant Marc fon cou{in.[Ainfi il aura prefch en ces quartiers l
longtemps aprs s'eftre lpar de S. Paul.] 'Que s'il eft vritable- Cotel.ap.n.p.7,
ment auteur de la lettre qui porte fon nom, &c dont nous allons '^
parler , il faut qu'il ait vecujufques aprs la ruine de la ville
du Temple de Jerufalem, c'elldire'aprs Tan 70.
'Le moine Alexandre raporte alfz au long, [mais d'une ma- Sur.n.jun.p.
'^-'
niere peu probable,]qu'il fut lapide par les Juifs Salamine:''&
7m^'
les Grecs le fuivcnt dans leurs Menes. ^Son corps fut en effet p.si.
trouv en Cypre du temps de Zenon. [C'eftoit aufll apparem- '^Tiidr.L.i.t.
ment une opinion commune parmi les Eglifes de Syrie, qu'il avoit ^"^'
confomm fa vie par le martyrc,]'puifque dans la promotion du Morin.ord.p.
grand Oeconome elles ont accoutum de l'invoquer avec la '**"5
qualit d'ApoIlre & de gnreux martyr.'Baronius a fuivi cette Bar.5i. $4."
opinion, &: l'a mife dans le martyrologeKomain.[Du refte nous ne
Voyons point que ni les Latins ni les Grecs aient fceu que S. Barnab fuftmartyr.J'Les uns & les autres font^fa fefte le 11 de juin. Bea.&:c.
&
i.
"
il,
s. 'Le moine Alexandre veut qu'il feit mort Jur.int que Saint Paul eftoit Epliefe avant fon premier
Toyajre de P\.ome,[& ainfi avant l'an 5S.JI1 dit iiiclrne que c'eftoit avant que
S. Marc crivift fon Evangile.[[| brouille tout.]
1.
ai
mcrmc daps le
le calendrier
du P. Fronto
Sacramcntaite.
Fff
iij
Sur.n.jun.p.ivj..'
^
*^
414
Sur.ri.|uii.p.
'
SAINT BARNABE'.
<
l'Tii
$23-
$ 19-30.
53i|ThJr.L.l.
liTi'd^Mjj^l.ci]
Cedr.t.i.p.3t5.
i*
i73.f3i.
e$i7|Thdr.L.
Jsur.'i.jun.
-^-JS-
/ 33.34.
$3-
e.
Euf.l.3.c.i.p.
'
SAINT BARNABE'.
autre, que cen'acft qu'aprs la
415
dcHruiUon du Temple
5c de la
de Jerufalem.
'Elle e(t faite pour prouver l'abolition de la loy par l'Evangile, n.\r.p.75;
la neceffit de l'Incarna- Du Pin,p.ig.
'J'inutilit"des crmonies lgales ,
s'adrefle
apparemment aux Cotci.ap.n.p.y,
tion &: de la mort de J.C.'Ainfi elle
Hbreux, c'eft dire aux Juifs qui avoientembraile la foy Chr- ^
tienne, mais qui avoient encore trop d'attache aux obfervations
de leur loy. 'Origene l'appelle [pcuteftre pour cette raifonJuneori.inCeiri.fi
epiftre Catholique, [c'eft dire qui s'adrefle toute une nation, P-^^t
&: non une Eglife ou une perfonne particulire.]
ville
&
5^'
comme
'Ktf'h.tit
'L'auteur Ce qualifie "le dernier, &:
f
myx>i{u^m ^^j| ^^-^-jj 'jj jjj. ^^^'^[ j^ p^rig pas (J^s
ne
l'euft
'Il
demande la
pu
la baliure
de ceux
entendu. 'Il
donne dans fa fconde partie de fort belles rgles pour les murs.
fin les prires
de ceux qui
il
c.i7.p.fo.<fr.
c.ij.p.i.6f,
c.ir.p.70;
&
enfans de la charit
de la paix.
'La conformit du fujet de cette lettre
les
Hbreux
pu tromper TertuUien
&
Non
Barn.r.tf.p.ig.
aufl attribu
Cotei.ap.n.p.^j
'''^|T"t pud.
Hier.ep.u^.p.
^^'^
Bar.44.4.
d'infamies,
7.
'g5
S.
Barnabe
nomm
Boii.iy.mars.p,,
374l'Vicnia,p.
..
^-
Bar.ij.maK,
4^6
NOTES ET ECLAIRCISSEMENS
SUR LE PREMIER VOLUME DES MEMOIRES
pour
NOTE
U pige
4-ci'.us.i.
'S.
efi conceu.
que l'Eglife
par une antemps
croyoit de fon
a voit eft
que
J.C
tradition
cienne
conceu le 25' jour de rnars.[Et quoique ces traditions ne loient pas toujours des preuves fort allurces de la
NOTE
il Hier.l.heb.t.
5.p.iS7i>.
Pour
IL-
b page
&
'Il
Bir.app.J?}..
du dnoml'Eglife n'eft point fonde , nan- brement de tout l'Empire fait par Aumoins celle-ci a eft receue par un gufte la naiflance de noftreSeisneur.
confentement qu'on peut dire univer. Mais nous n'avons que Dion qui air
fel , s'il eft vray que]'non feulement fait une hiftoire exacte de ce rcgne
'& nous en avons perdu les dix an- 5?<|Caf..i..
les Grecs & les Latins aient pris le zj
nes o ce dnombrement auroit d 3opi}7- M
myftere,mais
ce
clbrer
de mars pour
que les Syriens, les Caldcns, & les eftre marqu depuis l'an 748 de RoCophtcs,falInt aull la mefme chofe. me, julqaes en 7 ^S.'U faut bien cepen- Bar.app. yg..
'Les Eglifes d'Efpagne ea ont autre- dant que ce fuft une choie clbre
fois remis la folennit au 18 de dcem- 'puifque S. Juftin & Tertullien ren- Juft.ap.j.p. 1
VCJTcrt.m:
bre ,'& celle de Milan au dimanche voient les payens& les hrtiques aux .M.iri;.l.4.c.7i
de devant Nol, pour ne la pas faire regiftresqui s'en confervoient encore. p.(07,d.
[Ils dtrinfent par l] l'opinion d'un Bjfn.fi.p.
durant le jene du Carcime.
18+.8CC.
reconnoiftre
que nouvel auteur , qui a voulu dire que
'Il faut nanmoins
quand on met la conception de noftre ce dnombrement n'eftoit que de la
non pas de tout l'Empire.
Seigneur le 15 de mars , c'eft parce- Jude,
qu'on fuppofe qu'il eft n le 2 5 de d- Bafnage la rfute fort au long.
toriens n'aient point parl
Boll.i^mars,
^'^^'-
JESUS CHRIST.
!;<:.
ThoBi.fcft.p.
&
&
&
eft conceu..
re,
commence
Cdar,
Pl!n.l.}.e.5.|;.
Bat.ipp.J y7.
Cefar,
Caf.cx.i.i
5;.
p. 149.
de noftre Seigneur
la naifTince
,'
on
liez
fait.
&
les particuliers.
dnombrement
Mais
il
ait eft
Jl.p.jS.i.
de depenfes.
fit
les Juifs
(c'eft dire
nius) qui
nanmoins TertuUien
de leurs biens
perfonnes
trouva par ce dnombrement quatre
qui il
millions 101017 perlonnes
impofa un tribut proportion de leurs
facultez.'Ce nombre de quatre mil;
puifque
les en-
&
Jude
Liic.i.v.i.
:'&
dit
Tcrt.in M.irc.!. j
.c.'.p.
S;:.b.c.
Jul.ar.i.l.i?.
c.7.p.59o.d.-
'On'.p.Coo.a.
&
&
pouvoit
un des 14 Commiflaires
extraordinairement par Au-
eftre
nommez
(Se avoir eu la Syrie &: la P.deftine pour (on departement:ce qui n'empefchoit pas que Saturnin ne demeuraft toujours gouverneur ,
n'euft
mefme part dans le denombrement/fi
l'on ne veut pas dire avec Baronius
Cafaubon, que TertuUien a parl
fon ordinaire d'une manire dure
a.'Caf.ex.i.f
5i.r.-4i]l>agi,
ap.5 lu.p.ji.'
gufte,
&
&
Caf.p.i^i,
'43-
&
qu.
c'eftoir ces
comme
la
princes lever
verneur de Syrie,
comme
& qu'il
fit
alors
un
&
Pag'i.ap.Jii?
Syrie
& des
& qu'il
ii.p.ii.
commandoit en
fans
l.V.l.p.iS.
's.
dnombrement
Tac.an.I.T.c.
combien de charges
Amb.inLuc.
que ce fut
par Sentius Saturninus,'qui en effet
eftoit gouverneur de Syrie vers ce
le
l^iUfl'p.
&
p. 147. 148.
&
d'impofts
& du
marques
combien il
&
&
&
;;
le
qui firent
Caf.ex.1.5
fit
y avoir de citoyens
tri-
S.
dnombremmoire dont
ment qu'Augufte
&
celles
b| 487.1.
'Ce
quoique
l'eulement or-
le
SuiJ.a.p.jSi
lemble que ce
CjfJ.l.vcp.
Hi^.
Eccl.
Tom^L
Ufl'.p.jS.cl
Car.p.i4c.Tof.ant.I.ig.
c.i.p.is.a.b."
O T E S S U R N. S
que celai qu'il fit la naifJ. C. fut le piemier.jMais
4i8
JESUS CHRIST.
NOTE
lorlqu'il dit
Cif.cr...i
!i.
{";,iice
c{e
p.141.
on
d'ailleurs
meme
croit
&
Sur le jour
qu'il n'y a-
7;.c,
&
dant, mT^-nzi.
NOTE
Four Upage
Si iwflre Seig
:etir eft
oit
juft.Jial.p.
's.
P-t-*-
j^
^^
Jullm
III.
n dattsBethlem,
dit
&
quand il
fcroit certain
que
cette caver-
I.
caf.ex.i.
^'*^"
I.
faut lire
n c'>7j'k,[&
bable; mais non pas ncceft'aire, puilqu'en difant qu'il ell n dans un certain
champ
ne
foit
me
&
plus pauvres.]
la
i.uc.i.v.81
b!^-pp-4"5-
Aug.pf..cj.
deTti.i.4.c.
auprs. [Et
Paleftine
"''^ '
rtaijfance
eft
tout auprs-
n'eftoit pas
PourUpag,
deJ.C.
Juft jf-ip-
IV.
l'anne de
'
Ps
-*'''
'P-'i ''',
^ Cal. ex.
7. p. 174.
1.
&
Angleterre onlaifle
les
vaches l'air
toute l'anne.
vement n
le 15
dcembre :[mais
chry.t.j.h.;!;
r-t'8-4i.
elles
i,'Epi.(,.c.ij;
p-4T'--
c'ait eft le
fixieme de
p-4i8-d|4i?-
tefte
au
cl.ftr.i.p.
^^'
''
rlorcat.p^
'^^''
de
15
Auft.i.p.
^^'^'^^'
&
& Ihiftoire 6c
quit. Ainfi
il
fe celebroit[le 25]
1
Occident
chry.r.4'
^.'*] j"^'^'
de dcembre dans
c'eft dire
dans tous
les
NOTES SUR
N. S
qui font depuis la Thrace jufqu'
pa^ys
JESUS CHRIST.
qu'il
419
Rome,
&
croie
c'eftoit le
l'an 554.]
'Selon ce
que
divers endrous
Auguftm en dit en
on ne peut douter
S.
,
&
moriale:
que
temps
cet en-
nanmoins que
c'a
pu
On
eftre auft
Theophanie
&c l'E-
piphanie.
On
mefme
attribue la
chofe auxuiV.inign.
ne voy pas P'^-P"*7de preuve parti-
Eglifes d'Afie:[de
quoy
nanmoins qu'on
ait
je
culire.]
S. Bafile Baf.div.h.i.
de noftre Seigneur,
qu'on en faiioit une fefte dans laCappadoce [pourvu que cette homlie
(oit toute de luy: mais je ne croy pas
qu'on y trouve que ce fuft en janvier
plutoft qu'en dcembre ou en tout
autre mois de l'anne , ni que cette
fefte jointe avec celle du Battefme. Il
femble mefme que lesEglifes deCappadoce diftinguoient la fefte de la
nailfance de celle de l'Epiphanie
puifque]^S. Grgoire de Nazianzedit
qu'ayant eft ordonn Preilre [ l'an
3<i,]en un Myftere , il fe retira [auffitoft aprs dans le Pont] en un autre
Myftere,
revint duPont en un troifeme Myftere. On voit qu'il revint
''Pi"-'='
Palque;'ainli
n.p..o?;..i,
fur la naiflance
il
ordonn
Nol
&
vinces voiiaes.j'Elle
battefme.'i". Grgoire
11
&
&
du IV.
s'y fiifoit la
conjointement avec
celle dubatteime le jour de l'Epiphanie. [C'eftoit apparemment le 6 de
janvier auquel la fefte de l'Epiph.mie
fin
fiecle
Cypre
*7--'^'^'
&
N;z.or. 4,.p.
la fefte
des Liunieres
deJ.C.
lc
Nyf.dc
Baf.t.
''^ ''''
^'
Ampiior...
^'^'
'
(on
N/fintLim,
&
'-jr-j^s.b.
du Battefme
Naz.h.j.p.
''^'
G^g
ij
NOTES SUR
N. S JESUS CHRIST,
S.Chryfa io'conference[versran 410011
duc
que
faut
4t
dcembre, il
foftome l'a ignor,] 'paifqu'il n'attribue cette pratique qu' la Thrace Ci.
aux provinces plus occidentales.
[Ce que ce Saint dit de la Thrace fe
peut confirmer par l'homlie 38 de
S. Grgoire de Nazianze. Car nous
croyons qu'elle eft taite Confia ntinople-,]'& il la pronona la felte de
la naidance de J.C,^qui devoir bientoft eftre (uivie de celle de fonbartelme. 'Il dit que la premire eftoit apfie
Chry.t^.h.
iP-4'M.
Narior.jS.p.
il i.a.
< p.Sii.b.
p.Ctj.a.
h.)?. 4c.p.
i4.b|j8.b.
Cliry.t.i.b.31
p.jjS.d,
41^,
Mais il paroiftque des l'an 431, l'Egypte avoit aulli embrad la pratique
de Rome. ]'Car Paul d'Emefe dans le
dilcours qu'il
fit
alors Alexandrie le
19 de Coiac,qai eft le
dir
que
Sec-' S. Ildore
c'elloit le
25
conc.t.3.p.
'^^-^-'-
de dcembre,
ans elle le
vantage
lur l'anne de la naillance de
s'y
celebroit
partout
6c
Antioche,
parle en effec de la
&
"
t.j.h.j.p.
4i,o.c.
f.4iS..b.
.
7honi.t'<.ft.p.
Chry.p.^iS.
Crn
coll. 0.
c.i.p.;o:.
luppofant la
15 de
dcembre, il la tant mettre au plullard
quatre ans entiers avant l're commune que nous fuivons; c'eft dire la
fin de l'anne en lac^uelle Augufte
's.
l'apprenons du pallii;edeCairien.Cet
du temps
qu'il eftoit
non
leulenient
en Scet,[vers
}99],maiscncoredcceluioiiil crivoit
milLmce de
noftre Seigneur au
Julienne
ou depuis
la
corrcAioa
di^
NOTES SUR
N. S
tium
elle
la
ou
la
la 36'
Rome
fondation de
la
749* de
;
4* de la icjj'
la
l'opinion qui
epo.p.'iT.
le
VlLfiecle;
eft fuivie
aujourd'hui
par prefque toutes les perfonnes habiles:] '&c pour laquelle le Cardinal
Noriss'eft encore dclar.
'il y a nanmoins trouv depuis de
pour
de Tibre,
le pluftoil
[c'eft
commune
, fi
lucj.v.i.-.j..
enlai5'=anne
de
6 de jan-
dire en l'an 29
c'a eft le
vier.
V.Augiifie note
beaucoup
avec
eftoit
chofes,]'& dire
d'autres
Notis,jpo.y.
le
que J.C.
eft n.
le
diiicult,parceque d'une pa.^^ 'TertuUien dit que J.C. a eft marqu dans
le dnombrement fait par Sentius SaJe n'aurai pas de grands diff^erens
turninus,[ce qu'on ne fauroit bien ex- avec M'' le Noble nous nous accorpliquer, comme on l'a vu dans la note_ dons prefque en tout. Nous conve2, n on ne dit que Saturnin eftoic gou- nons fur le comir.encement d'Herode
verneur de Syrie dans le temps que en la 6' anne Julienne,
fur fa mort
Terc in Marc. la
l.+.c.i?.p.
battiz,
qu'il
on aug-
mentera
l're
-,
411
Sei.def.p.ij-
JESUS CHRISTon
&
Noris,epo p.
J-'7-
&
Pagl,ap..i
117.
en
la
mais
je
ne fay
fi
A l'gard de la
dife avoir
il
ou-
>i7.
rie,
en laquelleVarus gouvernoitdja,
cette naiftance
Gggiij
NOTES SUR
4*
JESUS CHRIST.
N. S
s'il
allegue,/'./^^, ce
que
dit
Tertul-
lien
que Saturnin
St le
-,
iof.cpo p.
117.
&
jof.aiit.i.:.
<-'7-p-i7
rpondre celles
la
avoir
&
&
&
f->7.c.7.p
KO-
NOTES SUR
N.
41/
ont pris en cette maniere.'Cela eftviibfe deS.Anibroife: Amii.mi.Bc.
Prudence,]
il
commune
;.v.7.p.:7.K.
Baronius ne le cite p<s.
plus
fi l'on tronJe ne fay p.is non
veroit qu'aucun des anciens commentateurs d'ifae air explique la lettre
l'endroit de ce Propliete qui p.iroift
avoir donn lieu cette tradition.]
'Origene le cite mef'me lur la crche oti.inLuc.h.
de N. S, miis pour luy donner un fens 'P'n-'-
de Tibere,finie au
la 18*
anne
de l'an 32,
ce qui peut l'embaraller en bien des
difficultez. Il prtend dans (a prface
19 aouft
mefme
Aug.B.pf.Ti*.
^--t
P-M'-b.
Pour
dit-il,
les
[aulli
&
l'opinion
JSUS CHRIST.
S.
l'Ecriture
qu'il n'ait
minillere l'an
15
-,
comme il
tiz
N.
S.
eftaif
&
il
aura bat-
au commencement de
l'an
trois
ans
fera
dit pas
la
un mot du buf ni de
l'afne
de
Aog.civ.l.iS.
un
mort en
peu plus de
&
quoy
t.g.B.ap.p.n.
'''
jTiej'aurois mieux
&
&
J'our
U page
NOTE
Sur
le
hceHf& l'afne de
la.
crche
Pt.1.5
'Baronius
3.
cite plufieurs
Pres pour
&
af.ex.i.j
'*
'
1.
'^'p-'J"'
NOTES SUR
414
N. S
cjfentia
luy
"'Baronius
BaT.i.'Cif.
cite
d'un dilcours
aulTi S.
attri-
&c qu'on
vritablement
-fort
Pour
qu'Allatius cite
de
dou-
les
au-
comme an-
Simeon
eftoit plutoft
un fimple
lai-
une d'argent.
aurre choie.]
3.
^'*'''
page
[Il eft
P-3-
l'avoir ofte
lorfqiie la
1.1
eft
que.
r.,.i 4.
Pour
tres pices
-,
af.ex.i,$
tent.
bue
eft
&c,
muni
"s.U-^'
JESUS CHRIST.
Codi.ori.c.p.
[^"*',^'"''
Jacquele Mineur
roche qui fornioit la caverne. Il n'en baftie par Juftin II. dans une eglile de
allgue point d'autorit , finon qu'il la Vierge auprs de S'' Sophie.'d'o cang.de c.l..
-i-P-^'-'fcmble le citer du livre de Bede (urles l'on du que les Vnitiens les ont tranfles
portes Venife vers l'an 12 io, &
laints lieux , qui ne le dit pas neanmoins/outre qu'il dit plufieurs chofes ont miles dans une eglife baftie longdans cet ouvrage qui font peu proba- temps auparavant (ous le nom de ce
.Saint mclme.'On montroit autrefois Eoil.ij.mars,
bles , ou certainement faufles..
^^'''
Ion tombeau dans la valle de JofaVI.
phat prs de Jerulalem.'Le menologe canif.t.i.p.
de Caniflus joint fa fefte celle de la ^^*Ar,ne.
Sftr Slmeon
Purification. Celui de Venife /'.;(77./>
celui d'Ughelhisf.tf./'.72o,f. la mer'Baronius rejette avec raifon ce que
des mditations peu folides , ou des tent le lendemain,'felon la coutume Boli.may.t.,;
ordinaire des Grecs, de faire le lende- P-*-'traditions incertaines ont ajout
en
ce
met
main des myfteres une mmoire de
l'hiftoire de S. Simeon. Il
rang ce queditCelfe auteur d'une pr- ceux qui y on: eu part.'Les plus an- Flor.p.n^.;
face qui eft parmi les uvres de Saint ciens martyrologes des Latins marCyprien, quoique cet auteur paroille quent la felle de ce Saint depcjtioavoir vcu dans le temps des perfecu- ncm, le 5 de janvier, auquel on pouvoit faire quelque mmoire le la Purions. 'Que Simeon eftoit aveugle,
Boil.-.A.feb.
qu'il recouvra la vue en recevant J.C. rification.''autres le mettent le 2
entre Tes bras. Baronius prtend mef- le 4 de fvrier. Les martyrologes d'U-P'*7i|44y:
me que cela eft contraire l'Ecriture, fuard d'Adon le mettent le S d'odopirceque Simeon fit dit-il en cette bre, ce que le Romain a f uivi.
occafion une fondion lacerdotale ; ce
Les mefmes martyrologes marquent
parce- S" Anne la prophte (le le premier joiu:
qu'il prouve p.ir les images,
que c'cft le fc.itiment de prcfque tous de feptembre. Le menologe de Caniles Pcres.[.-\llatius dans fi diftertation
/"uis '.^./'.i'f/ Jametle zSd'aouft. Cevoir
compeut
l'on
desSimeons, o
lui d'Ughellus p.i2oS, la joint le 3 de
fconds
font
Grecs
nouveaux
les
bien
fvrier a celle de S. Simeon , ce que
une chapelle de
S.
NOTE.
&
litrf.S 40.
&
T-cyp-p.
^'*"'
&
&
&
&
An.dcSim.
r-i-
Aih,com.eft'.
tj.j.ijo.a.
&
fi
nanmoins
le trait
de com-
Mens
NOTE
p. 4-0.
VIL
Pour
f agC
NOTES SUR
N.
S.
temps de Juftinien on ne
fauroit trouver aucun fermon prononcle jour de la Purification foit
dans les Grecs (oit dans les Latins.
'On en trouve nanmoins qui font attribuez S. Athanafe $. Cyrille de
qu'avant
le
BoU..feb.p.
268-170,
[&
Jerufalem,
celui d'Alexandrie,]
S. Grgoire de Nylle, S.
que,
Amphilo-
& S. Chryloftome.[Ilfaudroit
JESUS CHRIST,
-415
que
Leon,]'^/;W tempes ejt.... tjiio
tttfans circfiK'Jcidtmr 1 alwd ^uo hojtia
pro eo leqalis offcrtur almd cum trs
Al agi Q-c. Car on voit dans ces pacela fe puilfe confirmer par ce
dit S.
roles la Purification
&
mile entre
la Cir-
concifion
p.;?.e.
Tbom.fed.p.
191. i^J.
fin alFure
comme
Baronius qu'on ne
felle
de
Baronuis
fait
&
comme d'Antioche
Na2.or.;<f.p.
*5^-*"
battelme
le
mefme
endroit.
&
On
pouvoir nan-
NOTE
VIII.
four
aprs la PHnfiattion.
'S.
la Vierre
&
donna
tiort
il
la Purifica-
(^c.
2.
quelques exemplaires.
ne fay fi on peut dire la mefrae chofe de ce qu'on lit au 5 de jan\'\ex,'\'lHjerofoljina Simcoms prophepoint dans
[Mais
je
obt-dit
&
Uifi-
EccL Tom.
Aug.conf.i.-.
''->p->75-
Matt.i.v.15.
Jofeph y
il
y a toute apparence
que
page
paroift
liccle
\i
.3.
p.115.
de
apprenons
au milieu du V.
p.114.
la Purification
Abb
je
particuliers
Hor.p.ip5.
Mais
B-5+4-
commencer la
AU.in Meth.
l'Epiphanie.
^P-'*'-
ico,ep.i..
eftoit
Hhh
v.xi.ij..
NOTES SUR
JESUSCHRIST.
N. S
^i6
de S. JorepK au retour d'Egypte eftoit n'avoir point eu d'autre raifon pour
de demeurer en Jude o eftBechlcem, le croire que la pratique de l'Eglife
non Nazaret. Et il pouvoit croire d'Occident de clbrer l'adorationdes
^^g Jsus eftam le Melfie attendu Mages le 6 de janvier , i; jours aprs
pies d'un mois
des Juifs il dcvoit demeurera Jeru- la naillance de J.C,
falem o eftoit le Temple, [&; tout le avant la Purification. Au moins tous
culte de leur religion , ou aux envi- ceux qui lont de ce fentiment, aprs
particulirement Bethlem Baromus, n'en donnent point d'autre.
rons ,
Cependant je ne fay \ cette raifon
o il eftoit n , d'o il devoit lortir lelon les Prophtes ^' qui elloic le lieu doit paroiftre bien confiderable,eftant
propre de la famille de David dont il ail que l'Eglile ait clbr ce myftere
,
Aug.conf.l.t.
c>.p.i7.i.d.
&
&
&
delcendoit.]
Cuc.i.v.;?.
Aug.c.4.p.
7ii.c.
's.
Luc
dit
le
cependant que
la
Vierge
avons vu dans
eft:
Epiphane,]'que
les
Mages l'y
trouv-
venue de
, parcequ'elle y eftoit
par une
Nazaret par rencontre ,
rent
naire
ll'Herode
elle n'en a
gure eu
NOTE
IX.
le loi-
fil-.]
page
3.
Quand les
t'>p-'7.i-
le
6 de jan-
en Orient
rttication -.[mais
il
cafn.coii.Ky;
qu'on y celebroit aul fon ^-P"'batte(me,[ce qui eft confirm par toutes les homlies des Pres Grecs fur la
fcfte de l'Epiphanie ou des Lumires,
qui font les deux noms q^u'on donnoit
lien ajoute
Bo!!..jan.p,
''''-^ *"
lieu
phane
croit
l'adoration des
il
nojlre Seigneur.
Atig.conf.i.t.
note 4,
la
&
'a
eftoit
comme
Pour
la
s'il
nous allons dire, que les Mages ne l'ont venus qu'aprs les 40 jours,
feront obligez de dire que la Vierge
eftoit revenue de Jerufalem Bethlem, s'ils ne veulent dire avec Saint
i.p.48.
fans longer
Epi.dechc.c.
de janvier
^j^ q^^ ^.g^ l'ordinaire des Evangeliftes de dcrire des chofesqui (ont fort
(3
arriv le
Mages le 6 de janvier,
une
luite
quelle
ils
tache.]'
goire de
que comme
Nai.or.v'.:
p-M"'-''Jji.
NOTES SUR
Baf.div.h.j.
t.i.p.jii.jiz.
Chry.c.i.h.ji
P-M7-
t.i.h.j.p.
4i^.b.
&
les
Mages
jourd'hui Its
t.i.f.7.1.
S,
il
BoU..jn.p.
N.
rer
&
court en
il
gypte/Tous
les
Mages
X04.i.b.
Paul. car. 14.
P-5?S.
Bar.31.J34.j5.
S.Maxime
&
*J4-
-,
&
Thom.feft..
37-
fin raporte ce
l'approuve,
fentiment de Baronius,
&
JESUS CHRIST.
nullement nous
"427
une decifion
qu'ils loient arrivez en ces jours l: Et
elle les fait lire dans l'odave de l'Epiphanie, pour nous l'apprendre nommment de ceux qu'elle clbre le 6
faire
de janvier.
Il faut bien au moins demeurer d'accord que le battefme de J.C.
fon
premier miracle Cana ne font pas
&
comme
un mefme
jour,
perfonne
aujourd'hui qui mette plus de deux
ou trois mois entre l'un Se l'autre. Peu
de p,;rfonnes auii prtendent que les
Innocens aient eft tuez le 28 ou le 29
de dcembre , quoique l'Eglife latine
en fille la fefte le 28 de ce mois,
la
greque le 29. Et ce qui eft certain
c'eft qu'on ne peut pas le prtendre en
croyant que les Mages font venus le 6
de janvier.
Nous ne nous ferions pas arreftez fi
longtemps fur une chofe reconnue de
de beaucoup d'autres,
Baronius
qu'on peut dire ne recevoir pas de difficult parmi ceux qui s'appliquent
l'hiftoire de l'Eglife, il nous ne la vions
que des perlonnes habiles en d'autres
matires fe font prelque une maxime
de religion de s'attacher ce qui femble fond iur l'office de l'Eglile. Mais
c'eft l'Eglife qui nous permet de quitter quelquefois fa lettre pour fuivre
fon elprit, &de ne nous attacher dans
ce qui regarde l'hiftoire des fiits qu'
ce qui eft certain flon les rgles de
l'hiftoire.] 'rlorentinius en tait un Plor.p..34.c.
principe, qu'il applique cette occahon particulire i'c^ il penche fort ?--^i7-'-icroire que les Mages ne lont point venus le fixieme dejanvier,mais quelque
temps aprs la Purification.
,
je croy,
&
&
&
l'Eglife
mefme nous
fait lire
dans
l'of-
[S'il
de
fixer la
Hhh
ij
NOTES SUR
4^S
N. S
Mages
li
l'on confidere ce
fouponneux
qu'He-
ni plus violent
parle trouble o le
jetta la venue des Mages , Se par la
cruaut inouie qu'il commit enfuite,
"*"
Aug.ut fup|
Mauil.ev.i.i.
p.4?-5o.
rdemption
Roy.J'On peut
voir ce
que Florenti-
Anne
eftoit arriv
qu'Herode
Au
18-
l'avoir
donc fceu
velle de ne mettre la
Bib.p.t.7.p..
^"
nie
commencement du Ill.fiecle.]
melme choie de Juvencus
cite la
rlor.p.ij+J.
parce-
& qu'il
jufques ce
mefme
s'eftoit pafl la
p. 463-
en repos
de ce qui
qui n'cftoient
rcfte ce n'cft
'On
le bruit
fort
&
bre au
fe tint enfuite
en
S. Jofeph.
giand nombre
c]ui avoient lans doute peu de relation
laCour,& qui avoient encore moins
d'intereft de porter cette nouvelle
Herode, furtout li c'eftoit aprs la venue des Ma^es ,
le trouble qu'elle
que
&
d'Ifrael
peuteftre pas
On voit
acquife.
flor.p.i;-
qu' la Vierge
fceu
cjui
^^
S.
Aug.conf.1.1. S.
Cil. p..
.1.
que
JESUS CHRIST.'
s'il
s'eftoient
Purification, le rveilla, le
venir des
fe
peut dire de
que
S.
Epiphane
(SiT
efprit inquiet
qu'avec
le
6c violent
aulfibien
&
Mati.i.v.ic
ineilleur.
n'eftoient
incertain
Epi.Jc chr.c.
'?**
&
Bar.i.$ ;.
&
clity.inMt;i
''P'''-
p.Si.a,
par fa colre,
NOTES SUR
l!on.3fr.t,f.
'Papebroc ne
laifl
p.8.T|may,t.
j.p.y.-.IStf.
SI-
que
l'toile
avoir
pas de
tirer
commenc
paroii-
conception de
J.C, que les Mages vinrent Bethlem le 25 de dcembre , auquel les
Grecs en font la fefte, im an aprs la
que les Innonaiflance du Sauveur,
cens furent tuez le 28 ou le 29 dumel"tre des le
temps de
la
&
me
mois. Mais
comme
il
eft
certain
&
&
&
Ainfi
ay,t.i.p.56.
fiip.p.iji.
Sio.
qui reprelen-
&
Caf.C5C.i.$ ?.
(p.iSo.
P"
'
JESUS CHRIST.
N.S.
de
40J
&
que
que
la
&
de janvier
&
Mages le fixieme
transfr la nailtince
bre,
au 25 de dcem-
des
Mages
de ce fentiment,*
&
Flot.p.iyy.'
-.58.
il
a p. 100. 101-
felte
de
la nailTance
&
du
encore plus
25
de dcem-
on
en
p.ijS.
:4]9
NOTES SUR
N. S
JESUS CHRIST,
&
&
&
f.trS..ti;.
hAiig.ap.r.137.
p.i46.b.
&
-,
Amb.B.ap.p.
p.4.oo.e| 401.
al4O3.d|404.
'
p.l;.l|Allg.
f.iOi.p.jij.b
Amm.l.ii.p.
.S^:
&
note 4
NOTES SUR
p.defiJ.C.
ai.p.il jo.a.
MaziBaf.
N. S
JESUS CHRIST.
-451-
que] 'Saint Epiphane ne donne que la qu'ils avoient vue enOrient, tout cela,
naillnce de J.C. pour fujet la fefte eft bien fort pour croire qu'ils ne l'adu 6 de )anvier,& ne laille pas de l'ap- voient point vue dans la Jude.
pellerrEpiphanie/L'ondonnoitaufi
Pouf !a oaat
XII.
quelquetois le nom de Theophanie
la fefte de la naifTance diftingue de
D(i nombre , des noms,
de la qualit
celle du barcefme,'& quelquefois
des Aaq:es.
celle-ci diftingue de rautie.[Nous
parlerons fur S. Chryfoitome de la
[Ce font allez vraifemblablemenc
diiEculcqu'il formej'en commenant les trois prefens offerts par les Mages,
l'enumeration des feftes par celle de qui ont donn lieu de dire que les Mal'Epiphanie, [ious laquelle il pouvoit ges mefmes eftoient au nombre de
comprendre tous les myfteres que nous trois: Car l'Evangile ne marque point
combien ils eftoient.] 'S. Lon parle Leo,f.,.,.f.
clbrons au temps de Noel.j
de ces trois Mages en divers fermons ^I^P'*"^--
NOTE
&
Ifia.P.l..ep.
iio.p.;oi.d|
Chry.c.i.h.ij.
Chry.t.j.Ii.j^.
-4i'?.c.
Pour
la page
NOTE
73-
D'ok vemient
X.
MAgei,
les
Emef.f.4.p..
febe d'Emefe le
^-^^^
ve
Chry.lnMatt.
'S>.
h.6.7.
les
Janf.in Matt.
r-.tf.
le
Chryfoftome
S.i6o..
Perfe
&
que
ne
il
tresPeres fuivent le
Eol.iS.may,
dit toujours
Mages venoient de
melme lentiment.
ges,
offrir
des prelens
Maud.cv.t.i.
y- 4? 4.
Pour
7-5
la
les
Mages ont
n'i-
toujours eft
&
NOTE
page
Chry.in Malt.
coiiy.it les
Janf.in Matt.
'S.Chryfoftomei
iS:
mbuS.
Mages
tes ur le fujet
de ces Mages.j'AufTi
P-r.
en a
Bollandus conclud
en tout cela de folide,
tk que c'eft perdre le temps de chercher dans les fables des modernes la
vrit des choies dont l'antiquit ne
nous a rien dit.'llyen a mefme qui
croient qu'on n'a trouvdes nomsaux
Mages que pour les employer des
faites depuis
caCcx....? .9.
P'^''"
&
plufieurs autres]
Ma-
naire
quej'Baronius
mefme
n'a pas
pourquoi
Fidles,
trs
Caf.ex..j ,.
uns d'une faon, les autres P'^-*d une autre ce qui n'a pas commenc BoU.may.t.u
avant la fin du XII. fiecle.[Baronius f'*-''
n'a pas cru que cela fuft digne de les
Annales, non plus que les autres chofes que les auteurs pofterieurs ont criles
une
i39.p!i4S.e.
Cefaire.
noms,
auiri:^&
crits
Jerufalem.
h.6.f.66.d.e.
la
Lifages illicites
XI.
3-
5 T toile a
qu'ils eurent
il
Mages que
piet
ne fonde
fur la
T;rt.!nj'j<!.
'^'P-'"-'^-
Bar.1.5 ;?.
p-
royaut des
pieufe tradition des
la
loUde.l'On
la
trouve dans
un
Aug.ap.r.ij?.
NOTES SUR
%^
le
mot de
lire
de
S.
N.
Ceiaiie
S.
:
cichets.'Baronius
p.
voient eftre
la
NOTE
page
JESUS CHRIST.
funefte,
ailn
fils
& l'/^t^rdeMacrobe
&
XIII.
quoique jufte,d'Antipater
dHerode
lemaines.]
Ccdi.oti.c.p.
J0.5 4.
S.i'.r
Bar.,.5i-,|
fit
p.io.ii.
Itinocens^
Janl.inMan.
Us
poiru tuer
NOTE
p.zi.i.
iP'"
XIV.
Pour
14$
Sur
U tetranhU dt
page
&
&
Mat-
la
l'AbUene.
Mais
"
trs endroits.]
&
JanCinMatt.
II,
la foiblefl'e 011 le
royaume de Syrie
Noris.cp o.p,.
^''*'
fe
pa omettre une cruaut qui viles des deux frres Antiochus Gryun trange eclat.]'Bol- pus & Antiochusde Cyzic, cc de leurs
kndus met ce nombre de 14 mille en- enfans.[Jofeph parle de ce Pcoleme
n'auroit
Bon.ma^jt.t.
p.57.i|59-t-
auroitdil taire
des Grecs,
i<r
9-941
Mjcr.fat.l.;.
*t-P---7?-
Mof-
qu'il
ce
'\
tavonfoit
NOTES SUR
N.
au
rprimer
lieu de les
Auguite luy
&
les
donna
Jofeph
la leigneurie
re.[Auguil:e avoit
puifqii'elle avoit
appartenu Ptoleme
.UC.J.V.I.
fon
Jof.bel.l.i.c.
tetrarchie
fiIsjJ'iSc
&:
Lyfanias
de Philippe. 'Nanmoins
dit
>
ou
fi
on n'entend
d'un bourg de
cette
Jamnia
JESUS CHRIST.
nanmoins
dans
d' Abila
eftoit fins
la tribu
de Gad.
la
fa vie p.ioi^.a.b.
5.
r.i40-
'L'hiftoire
ne
NOTE
Toitrej-.iot
dit
p. 160.
rlin.l.^.c.iS.
p.iOi.d.
la
leconde ville de
&
p.i;8.i;y.
deux
Ciiiphc
XV.
Pour
page
Ptol.l..c.ij.
Caf.cx.K.5
Luh.incfl.
&
453.
j.
&
&
commena
prelcher lorfqu'Anne
t.iic.;.y.i.
&
ruf n.p.iS.i.
'^'
;.^'
eft
caf.cx.n.jj.
?-"
grands Pontifes
me le nommer le
qu'il avoit
les Juifs,
<:.
5 4.r---4i!
^nf.npiS.i.
'que pai'cequ'il
efloit
beaupere de
Jow-iS.v.ij.
Caphe.
Car du
qu'Anne
fuft
chef ni
^''''
NOTES SUR
454
N.
JESUS CHRIST.
ciodles
ni
Ti om.fcd.p.
'*--*'-
&
5 ^r-4'-
rante
Rabins, que
le
NOTE
tous les
que
la
tt
ni
[mais
il
ne
fe
moque de
&
[dont auffiCafaubon ne
cela
pour
cite rien
elle
NOTE
page
14-
Qu^eJ'C a
Hier.iii Ez.i.
v.i.p.57S.a.
dBar.ji.i 18.
Oii.in Ez.h.:
efl
XVI.
340.C.
par.)i.i 17!
Ipi.5i,c.-.a.
p.4jo..
fe rirent vers le
battizjle 6 de janvier.
que
S.
Epiphane
qui dile
que ce
tut le
les
noces de
fixieme de jan-
Epi.T.c.ij.p.
"''
"'
tait la
peut enfuppolant
le
fait ce Saint,
battiz le 6 de
que]'J. ^. a eft
c.i8.p.4S<>--
novembre. [^Mais en
Cana
il
faut dire
que
les noces de
de fvrier, ou
Jow.i.v.u'*"
&
&
Jean
&
que
les
Bar.ji.j $4'*
Evangeliftes n'ont
&
le lilence
Nom
Cl.lU.i.p.
Cana
que
dit
comme
Tour
Epiphane
S.
fit
Euf.n.p.iS.
'
mmoire. Et cela
Vicaire
Cf.p.i4t..i.
de Cana.
que
Jiif.aiit.I.iy.
pag
la
un Vicaire pour taire les lonctions pontilicales lorfqu'il ne le pouvoitpas i[nous ne voyons point que
ni
Pour
17-4 7-
toujours
XVII.
-,
ce qui n'a
ce de vrit
[&
je
perfonneait olledire.j'Pour les miracles dont parle S. Epiphane, [comme il ne nous eft point necellaire de
fivoir en quel jour lesMyfteres fe font
tpi.u.c.o.p.
*''''*
pour
les clbrer.]
NOTE
XVIII.
Pour
la
page
17-5 7-
De
cjficlle
province
eft
Cihyre.
Epi-i-cjc]
45..C.
NOTES SUR
comme
JESUS CHRIST.
N. S
fait S. Epiphaiie.'B.iu-
43<
DauJ.p.ijj.c.
Carie,
rlin.l.5.c.i8.
drand prtend que Pline y met celle tion qui les a fait hritiers &:c.
que Ptolcme place dans la Phrygie.
XX.
'il peut (embler en effet que Pline met
dan? la Carie la jurifdidion de CibyFables fur le martyre de la
re [ce font cs termes :] mais pour la
Samaritaine.
f '*-
NOTE
Pour
la
pagt
18.5 T.
ville
roift
LesGrecs donnent a
(
eftoit
il
eft
a qui
t r^
J.C.
Il
parla,
le
la
Samaritaine
nom
Jede
Sainte
Boil.o.mars,
p.Sojmayjt.i.
p.j.,.[.
ou que S. Epiphane s'y foit trom- Photine , & font de grandes hiftoires
p ou qu'elle fuft comprife de fon de (on martyre & de celui de divers
temps dans la Carie, la dillindion des autres qu'ils luy donnent pour enfans
pays eftant fujette changer parmi les & pour furs. Mais ces grandes hit
Romains. Je ne voy point qj'Eftienne toires (ont remplies de grandes diffile gographe en parle] que par occa- cultez pour ne pas dire que ce font
fion fur Cabalis o il ne dit point de de grandes fables. Bollandus croit que
quelle province elle eftoit. La go- ce peuvenr eftre des Saints & des Saingraphie facrce p-z4-i> la met dans la tes Samaritains de race & de pays,
Carie ce qui eft mieux fond fur la dont on ne fait rien autre chofe &
Notice p.' 6, que lut les loukriptions c'eil: ce qu'il lemble qu'on ait voulu
{uivredans le martyrologe Romain,
du Concile de Nice.
o on les a mis, comme font les Grecs,
aif
,
Steph.p.541.
Pour
NOTE
la p.igc
Qne
Mofc,c.i7S.
bib.P.t.i3.p.
ll!-,.d.e.
les
XIX.
ment
Snr
aufl
NOTE
Pour
XXI.
battiz S.
Andr que
,
14.p.zSo.C.
ci les autres
Tcrt.bapt.c,
Chry.in Ail.
Ij.i.p.ii.d.
Aug.ep.,08.
i6j.p.]5i.i|
Sj.i.d.
Joan.i5.v.io.
4.V.I.
Amb.inLiic.
18. V. 10. p.
.SS.g.
blement, lelonTertuUien
[Nous
&
avec Baronius
anne de la prdication de J.C, fon retour en Galifiniflons
d'autres la premire
&
&
comme un
fait
conftant:[&: S. Hilaire
prdication de J.C.
n'eft
Ji.p./jl.hl
page
Andr avoir
batciz S. Jacque
Caf.cx..;.^
S.
la
18.57.
fe,]'lorfqu'il dit
1?-V.!.0.p.l70
luivi
que
les
Apoftres ont
eft lavez
par
le
battelme, dans
la
^(''^''^'''"
,
au mois de novembre au
fi
nanmoins
ces quatre
pluftoft'.
Que
mois ne mar-
comme
Jean
quelques uns
le croient,
v.S.
on peut meture
In
ii
NOTES SUR
45^
N.
dit-il
&
que
falcheiix de dire
les
quatre pre-
miers Apoltres n'ont point entirement luivi J.C. que prs d'un an depuis qu'il eut
commenc
prelcher.
lur S.
Jean Bat-
de c que quelques uns difent, qu'il fut mis deux fois en priton.
Pour ce qui eft des autres annes,
tifte note q,
nous y mettrons
comme
fait
Baro-
^poflolorum
Li tefte
NOTE
la ville
XXII.
viles art et
vsgdtti,jinciibns maKcipati
Sed
lyijftriii
cjuaritum vdis
peUnf
litciittMS
dati
mundanM
prctiofas
co'rn-HtJes, aiiitj
yionhts
pan'
nen-ati
ho-
m ifi
vrdebaiy.r af-
& la fontaine
res; addiBi v!gilits,/ed ad c alejhs vic'Baronius croit que la ville de Ca- tortas jamvocati; fliitlibits ma/hipati,
pharnaiim , ou C-apernaiim comme fed jlcdibHS non detverfi , negat: honoporte le texte grec, a pris Ion nom de ribus, ditatt (f. dicatt)magishor:oribtis,
deCaparnaiim'queJoleph
de Genclar.* Cela eft
fuppof que la terre de Ge-
la fontaine
non negatt
met dans
rds
jt.p.i>?.jOo, difficile
la terre
wjuriis
da fed non
,
inJK-
relili.
NOTE
Snr
les
XXIV.
Pour
b pige
16.5
11.
72 Difiples.
&
p.SoO.c.
vnk, lahore
p.chry.f.-.s.
P-^s-
de Cdpharna'm-
Jof.p.StfT.d.
prrr.rtpes eltguyitur
Sur
iS.p.8f.i.c.
de Pafquc de l'an-
Four bpage
Cal.ex.i:.^
Jacobui
ne fuivante.]
Jor.bcl.l.5.c.
&
procher de
I!ar.;!.$<5.
JESUS CHRIST.
fur les Apoftres, parcequ'il eft beau,
Mact.i4.v.34
Joan.6.v.i4.
-59-
&
Cif.p.3CC.
Pom
1.1
pge
-,
&
NOTE
ciens grecs
S. Pierre
mettre
ici
Chryfologue
(^'
avoir lu
nombre de 70 dans
imprimez,^cV fdon
Eiir.l.i.c.ii,
P^^^,'5'^;^
la
tradudion de Ruhn:[(5v:
Valois
p.ij.t.
J
'"I
NOTES SUR
ne remarque point que
Hier. tp. 117
.p. 44.C.
Cotcl.ap.n.p.
3J..l1.
Amb.in Luc.
io.v.i.p.i4ii
les
N.
manufcrits
JESUS CHRIST.
457
&
lesPtole-
Jrme paroift clair dans l'epillre izy, meites formez par un difciple de Vao il dit que les 70 palmiers d'Elim lentin.[Ainfi ce Zache doit a voir eftc
marquent les 70 Difciples.[Car l'E- pofterieur au publicain de plus d'un
criture ne ditpoinr qu'il y ait eu plus iecIe.Si cela eft vray,& que ce fcond
de 70 palmiers:j'&: nanmoins on lit Zache ait eft Evefque deCelare en
dans Origene tantoft qu'il y en avoir Paleftine , il peut bien avoir fervi de
jo, & tantoft 72/Ponr les Difciples fondement aux contes du faux Clnous liions auffi feptur.ginta dans le ment fur l'autre. Nous avons cru nancommentaire de S. Ambroife , meime moins pouvoir donner l'autorit de
lelon les dernires ditions , de flon S. Pierre Chryfologue, que le publicelle des Benediitins. La chronique cain a eft Evelque & il ne fuit pas
d'Alexandrie p.;o6.S2 2, Sc la prten- de gra ndcs preuves pour le croire d'un
due Synopfe de Dorothe , n'en con- diiciple de J.C.]
tent que 70, [ce qui marque le (enti's. Clment d'Alexandrie en rapor- cl.ftt.4.p.
*'*^'^"
ment ordinaire du temps o ces ou- tant l'hiftoire de Zache, ajoute 0/ ii
:
Ojtel.ap.ii.p.
menr que
s.
fait
Polit
[comme
'
vrages ont eft taita.J'Neanmoins
Cotelier remarque fort judicicufe-
NOTE
Matthias.
il
quelques uns
melme que
certain cependant
Il eft
eftre;]'S. Matthias
ayant eft l'un des plus anciens dilciples de J.C, [& Zache n'ayant eft
converti que peu de jours avant la
page
MTvi'c:c ajj,
XXV.
t8.ii.
Sur Zache.
Aa.i.v.ii-ij.
Paillon.]
Conft.l.7-c.
les
Conilitutions
& les
7 4.p-45.-+53|
que
Clem.li.3.c.
!-7i-P-9-
S. Pierre
fit
Zache
le
publicain
les
re
Rec.pr.p.jj.
fuc-
XXVI.
Sur le temps de
la mort de J-C,
dermtre
P afque.
fa
&
celeur/Rufin dit la
NOTE
Clment,
RCC.1.5.C.S;-
[Nous fuivons
Peur
& fur
mefme choledans temps,qui ont cru que J.C. avoit foufRcognitions Icrt l'an 55 de l're commune, le ven-
n,p.is7.c.
dans ces
livres la gloire
de fon
&
&
Praed.c.ii.i;.
p.ij.
autoric,]'on y trouve
un
S.
Zache
dredi troiieme d'avrih fins oler entreprendre d'examiner les raifons fur
lefquelles
ils
s'appuient, ni de rpon-
n'entrer pas
mi de l'Oratoire a
trait
depuis pea
iij
p.igc
notes sur
JESUS CHRIST.
N. s
m,ingc l'agneau paf- v que le 14 de la lune pafcale coitv
-cal fep.ircmcnt d'avec les Juifs. Nous menoit le vendredi au foir l'anne de
luppolons donc ce point avec luy, ou la mort de J.C, il luy reftera encore
au moins nous ne voulons point le prouver que ce ne pouvoir pas eftre
le 15 dans le cycle que les Juifs fiiiluy contefter.
Mais nous avons plus de peine voient alors. Car de croire qu'on allaft
4j8
ficile
queJ.C.
ait
que
les
pafcal
&
qu'ainfi
vendredi au foir ,
J.C. ne le mangea point dutout. Ce
n'eft pas que nous ne trouvailons une
que
le
que J.C.
le
&
le (entiment contraire.
Tout
ce qu'on peut
tirer
des livres
peu coniderable
leurs
crits
(ont
&
Ion voit
, o
dans leiquclles le peuple
Juif eft tomb depuis (on abiindonnement;
tous ceux que l'on en a
font allez loignez du temps de noftre
fes
d'imaginations
les tnbres
&
les
peine
me
le
les feftes
Rabins
le
j'avoue
diroient
j'aurois bien
perluadcr
de
la
puiiqu'il s'a-
&
afllir
que
&
&
[Ainfi
quand
le
P.
plus aif
aux
trois autres,
tres luy
ou de raporter
t.
Or
j'avoue qu'il
gement
thieu
difficile
S.
les
au-
Marc,
me
mefme
de rduire
& S.
vri-
paroift tranS.
Mat-
Luc, au (ens du
P. Lami.]
aflur.
Con.L.p.3jo.
fix
s.il.{>.440.a.
le:s
Seigneur.
Je_
Sci.do.I.ii.
quand la
montagnes
lune commenoit paroiftre
tjf4'df.tiit po-ir
manj!^er la
Matt.if.v.i-.
NOTES SUR
N. S
dufonper qui
(e
ainfi
ceiuinement quelques
c'eftoit
devoir faire
le jeudi
trou-
venu, continue
melme Evangelifte;
le
mit table
dit Saint
Luc, il
Le P. Lami
cal.
le
reconnoill,'& ta{-
&
JESUS CHRIST.
439
du temps de noftre
Seigneur. C'eft donc tout ce qu'on
peut faire que de comprendre les dernires heures du 14 dans le premier des
Azymes, ]'loit comme l'a cru Saint Au- Aug.ep.Pci,,
'"""
guftin, par une efpece d'anticipation,
[ce qui eft afl'ez naturel quand il ne
s'agit que de peu de choie, loit parceque les Juifs avoient avanc l'ufagedes
azymes jufques midi car c'eft tout
ce que Joleph nous peut permettre
d'accorder aux Rabins. On pourroir
Juifs pratiquoient
'"'
mefme
lgitime-
&
fi
pourquoi donc rant de prLami femble quelquefois vouloir que les Apoftres fongeaflent prparer la Palque pour le
lendemain. [Mais puilqu'il ne le dit
pas formellement, nous n'oions point
luy attribuer une penle \ vifiblement
s'il
il
le cite.
que
Quoy
en
qu'il
loit,
on
dont
voit
du 14 ou tout le I4 fi on
le veut accorder au Pre Lami, peut
eftre appelle le premier jour des Azymes. Mais le jeudi jufques lx heures
du loir eftoit encore du 13 dans le fentiment du P. Lami. Cependant c'eft ce
que S. Matthieu & S. Marc appellent
le premier jour des Azymes, & S. Luc
le jour des Azymes , fans que le Pre
Lami nous dife ni nous puifle dire
pourquoi on luy donnoit ce nom.]
'
Le fcond jour des Azymes eftoit le
16 de la lune, comme Jofeph le dit
trs formellement [& on ne peut
avoir un meilleur tmoin de ce que les
la fin
P.
cette
Palque
lyfteme du
le
flon
le
P.
Lami ?
conx.p.jsi.
c'eft
qu'il
parations ;]'Le P.
p-54-
que
Lorlque
cette
les
demande
Marc.t4.v.i
[Quand
cher du
loleil
pourroir
-on
croire
midi
lendemain
Mais
fi
elles
ont
Luc.ii.v.7.
NOTES SUR
440
leil,
CoD.L.p.;^^
1*7-
comme
N. S
le
lorfqueJ.C. fut condann, eratpa? afdi<t\Qzi cela femble d'abord figniter que c'eftoit la veille
la prparation de la Pafque. Mais puif-
aulTi-
manducem
je
Jomi.iji.v.iv
rafctve
&
ne voy aucun
que
que d'expli-
&
&
rpomlre]
'
la
penlc qu'eurent
les
ne pretendoientpas
ne point manger tout le vendredi.]
's. Jean dit que les Juifs n'entrrent
point chez Pilate j f * cot^tamifiala fefte; [puilqu'ils
rf.v.iS.
[Il
le
Jin,I;.V.j
& les
pid's mets
8ar.54.i 18
Pafque
Con.L.p.-.Sj.
^-'''^"h-
cha n'eft pas feulement manger l'agneau pafcal, mais encore toutes les
moloit.
4-
pc>.fha\'.e
cjue le
J>tarc.i4.v.
utmandttcarem
re>itnr,fed
man-
Mt.i6.v.iS.
JESUS CHRIST.
pas dire
Janf.injo.j,
"''"
dire le jour
a-tfabbat
dans
la
&
difons le lundi
le
vendredi de Paf-
ration
avec luy la vrit , nous ne dilfimulons pas que ce qui nous paroiftroit de plus fort pour fon opinion
clier
c'eft
il
&
que
eftoit
le jeudi au loir
le vendredi
certainement permis d'acheter
du
la croix le
labbat.'ll paroift de
mefme
donc
de
v.4
P.<ioa.l.i
fefte le '^'*r*+i
prcmia
vendredi
le
Joan.ij.v.ji..
eifct.
NOTES SUR
concluilon qu'en
JESUS CHRIST.
N. S
Pre
Petaii, qui croit que noftre Seigneur
effet la
tire le
me flon l'dition
dit
que
la fefte
44
d'Angleterre:]'&
des
Azymes
il i-s-cicr.?;.
fuit celle
Irait
la
&
&
EoJ.ii.v.iS.
Bar.34.J jo.
&
Juifs n'y
v.i4.,f.
leur
Bar.34.551.
ture ne
met point
fi
l'Ecri-
d'autre diffrence
en eullent pas mis davantabeaucoup plus clbre dans les auteurs que toutes leurs
feftes
dont les payens parlent tort
d'Agrippeu.]'Les edits d' Augufte
pa ne veulent point qu'on les oblige
de comparoiftre en juftice le jour du
fabbat, ni les trois dernires heures du
vendredi:[mais ils n'y ajoutent aucun
,
&
Jor.ani.l.i*.
i.io.p.5i.f|
5i.a.
autre jour.
Il faut remarquer d'ailleurs que lorfqu'on acheta un linceuil pour enlevelir J.C, la fefte de Palque eftoit commence flon ceux qui la remettent au
vendredi
puilque
c'eftoit
aprs trois
jour de fefte
Car
tout le
monde
un
lup-
I1.45.V.11.
fit
quoy
qu'il
Matt.is.v.j.
en foit,jSaint Auguftinne
au jour de
que
la
les Juifs.'L'hiftoire
les feftes
Kum.ij.v.j.
gardoient
la religion.
aile
il
fait
eft
bien
trouver
le leur croire
ne
con.L.p.H?-.
Pafqiie.[Et
Jof.ant.l.i.c.
il
falloit
fuft
quelque antre.]'Quandilsdirentqu'il
Kkk
Matt.ie.v.^
NOTES SUR
441
pect d
N.
[Comme
l'opinion
commune
efl:
JESUS CHRIST
S.
ou
les cra-
dicions
les
-,
P-H7-'
&
&
Con.L.p.j47
&
&
Aft.ii.v^.4.
&
&
tue.;
fcfte
Jof.3nt.I.i7.
<.ii.p.oi b|
I!).c.3.p.';i8.
des
Azymes
[Que
la
s'il
s'appelloic la Pai-
de Paique la manducation de
l'agneau , nous ne lommes point garants de tout ce qui eft dans le Talfcfte
mud.
Quelques uns remarquent encore
que Simon le Cyrenen nu oblig de
liftes.
Ce
n'eft
generalemenr cous
les
Pres
J.C. avoir
&
cru
cous
que
que des Chrtiens. Ils ne l'ont dit certainement que parcequ'ils l'ont cru
voir dans l'Evangile
:&
ilferoit faf-
cheux de prtendre que touce la tradide croire que ce fuc par les Romains^ tion a mal expliqu l'Evangile dans
Et aprs tout, ce qu'il hc eftoic-il d- un poinc qui adurmcnc n'eft pas de
de dire que les
fendu en un jour de k-fte ? Que s'il vc- pecite conlcquence,
noic de fa mailon des champs cecce plus clairez des Peres,]'n'onc pas vu
toute
maifon pouvoic n'eftre loigne de Je- une chofe qui eft indubicablc
rufalem que d'aucant de cljemin qu'on vifible, l nous en croyons le P. Lami.
porcer
la
croix de J.C.
Mais
ileitail
&
&
mp-
NOTES SUR
me
N.
S,
[Il f,iudroit
le foleil
fe rduire
&
particuliers
perlonne
une exception
la tradition univer-
felle.]
JESUS CHRIST.
dition de la chronique
445
d Alexandrie:
titre
ma-
n'a point
eft d'un
qui d-
&
S.
Hippolyte de Porto,
& S.
d'Hieraple,
S. Apollinaire
Clment d'Alexan-
drie. [
abfurde, que
c'eft
un vraymonftre,
portcKtfim.
&
tablies
Azymes des
commencement du 14"^. Ils pourroient bien en un mot appellerde tous
les
cite
&
divins Pres
^oipoc^i/des
de l'Annonciation de
& de la Purification,
me le porte
la
comme
Vierge
luy
Rabins,
commme
d'ennemis de la
le titre, [ni
re qui fucceda S.
&
'^''''*'
mang
qu'on
Pet.tioa.i.n.
K k
le
ij
NOTES SUR
444
N.
JESUS CHRIST.
comme
que les Juifs avoienc man^ l'agneau pafcal des le jeudi. Que ii nanmoins on pouvoir trouver de la probabilit ce que quelques uns ont tenu comme je croy, qu'il y eut de la
difficult fur cette felle l'anne que
mourut J.C, en forte que les Juifs &
(iecle,
ceir.iire
fi
les
dire
ou mefme encore
mefmes
& que
des le jeudi
ce
me femble
ert:
difficile
& fa-
toutes les
P.Lami mon-
de foutenir que
Palque en particulier.
ne fay s'il y a aucune apparence qu'on ait laifl une partie des
Juifs fiire cette fefte en un autre jour
que les autres. Cette diviiion auroit
nanmoins eft fort propre pour leur
montrer que leurs crmonies finilEt quelque peu d'apparence
foient
qu'il puilTe y a voir dans cette opinion,
il y en a fans doute encore moins
J.C.
ait fait la
Mais
je
croire
que dans
n'ait point
dernire
la
mang
Cne J.C.
l'agneau pafcal.]
NOTE
Pour lpge
XXVII.
p.io4.b.
Siir.ti.jun.p.
7S-J 7-
les
NOTE
Sur r agonie de
Pour
nojhrc
'^
&
.<
&
&
l'importance,
qu'Us
pas la force
craignoient qu'on n'en abulafl; [com-
me
s'ils
& plus
corde
S.
Chrvfoflome
Juftin
d'Ammonefau
III.
s'en fert
s.van.p.+j.
fiecle.]'S. cinyioMitt.
comme
d'un
h.84.p.87i.c.
NOTE
Sur
XXIX.
Ponr
la
page
lii'i-
la mort de Judas.
[c'eft
Hii.dcTri.t.
voit pas ce
fable,
attendirent
U pgt
Sagnenr-
'Onie
iit-
XXVIII.
ji.J 1}.
&
du V.
plufl:ard.]'Ii Aa..
furent partagez
diffre
fit
foy d'un
la fin
eft
les Preftres
synop.mMat,
NOTES SUR
N. S
qu'il fe foit
texte latin
Luc , mais
la violence
Gaf.fs.T.5
/:^.p.i^8.
de
Ci
par
C.lLap.m
M.p.tiy.i.a]
'Pour favoir
{.58oiHar.34,
*7<-
s'il fe
pendit un
fi-
f rom.inA. guier
Aiig.pf.ioS
&
Ori.inMatt.
gne
'-i-P"!-'"*'
melme du vendredi
'& avant que J.C. fuft mort,
comme
le difent b.
A-uguftin,
Chryloftome , S.
il ne nous
.Bt.34 75-
le
LeOjf.i.c.j.
PM.
encore dans
fort importante.
fe pendit le jour
piy.i.cl
le
h.iiS.p.S^i.b.
JESUS CHRIST.
445
aux Philippiens qui porte fon nom
mais elle n'eft pas de luy. Outre ceux
que l'on nomme pour le fenriment
contraire,] 'il y faut ajouter S. Atha- Mx.t.i.p.tsf.
''
nafe dans fon trait Maxime,
'Vincent de Beauvais cite de l'E- vinc.B.i./.c.
vangile apocryphe de Nicodeme, que <'-P-^3*-
&
dit
en J.C,
/de quoy Orique l'on trouvoit quelque
Grecs la
cule au
nombre des
le
Saintes
jour
[mais
Laj>.in
^'^"P-5"-i
il
& je ne trou-
pas de luy.]
Auguin,[mais qui
ii'efl:
bien des choies ; on y auroit /4/fff,[ n'ajoute rien au texte de l'Eplus d'gard li on avoir de bonnes vangile.]
preuves que ce rcit vinfl: efte(fl:ivePour la t>age
ment de Papias.'Les raifons qu'all40.518.'
gue l'ancien auteur des queftions fur Comment on peut accorder S- Marc
ils difent
Aug.B.q ?4.
.t.j.apip.g^.
NOTE XXXL
&
&
nouveau Teftament,
pour montrer cfue Judas n'a pu le penl'ancien
le
condann
Tem-
:rour
la
page
37.5 i.
C.Lap.in
Matt.p.5ii.i.
d.
Ign.adPhil.
Jean
crucifi.
environ la
lorfque Pilate
s'affit
Marc
Joaii.ij.v.14;
de midi,]
NOTE XXX.
S ur la femme
'S.
&
de Pilate.
&
Kkk
lij
NOTES SUR
44^
N. S
auteurs de
fa
mort
croix, plutofl:
que PiLue
[S.
&
travaill
cft propre-
&
les
cxe-
jy,
& la neuvime
&
S.
Marc, vers
chronique d'Alexandrie
choie, c elle ajoute
rcs les plus
dit la
On en
l'Siy.^""''
me on l'a
marc|u dans
le
nouveau
i<>75,
Marc]
'
']_e P. Petau aimeroit mieux neanmoins qu'on lufl; la fixieme heure dans
S. Marc, lui vaut le commentaire fur
S. Jrme.
le pfeaume 77 attribu
[Niais il ne dit point que cela foit autjrifc par aucun manufcnt :]'Cs: LTlIriusfoutient que tous les exemplaires
.
iBf.prol.c.ii.
'^'
&
de Dieu , qui il plaift d'aveugler les uns par les mclmes chofes
qui clairent les autres , en abandonnant les premiers la corruption de
la figerte
leur fens
le
iSc
mritent
de leurs
,
&
defirs, parcequ'ils-
aux
fournillant
f-
&
&
&
adorer.
NOTE
XXXII.
<
'^
"
Pour
la
pagf-
40.}lS.
Sur Simon
le
troifieme heure-'
^^iP-^'i'~
mefme
ifn.ptoi.c.tT.
"'
la
S<.
dire,
la
frt^oa.p.
cur
premire heure,
&
clif.Al.p.iS.
le
la
Aug.conr.i.;.
avoient prononce,
'^^5 nioderncs cliercKent plufieurs
autres lolunons. e!le qui paroilt la
plus probabte , c'ert qu'on ne conoit
troifieme, la fixieme,
Pafc.p..b,
JESUS CHRIST.
Auguitin aprs avoir beaucoup
pour concilier ces deux endroits ]'^dit que dans toutes ces fortes
dediflicultez, o ceux dont Dieu gou-
Carne
&fes
enfans.
Cyrenen
eft
toujours
que
le
nomm Simon,
la ferme, de villa,
donncroit un allez
res
Marc.it.v.n
NOTES SUR
JESUS CHRIST.
N. S
447
d'une famille habitue Cyre- appelle la fainte Face, ou la Vronine, comme S.BarnabeftoitdeCypre. que. 'BoUandus ramafle avec graid p-44?-4nMais le grec dit feulement qu'il venoit loin tout ce qui fe trouve fur ce fujet :
gioti
des champs
's.
Marc
k-t'
a j^sJ.
&c
&
Roni.ig.v.5.
totd.ap.p.
xandre
de Rufe, [qu'on peut juger
par la a\oir eft clbres parmi les
Chrtiens.]' S. Paul dans l'epiftre aux
Romains
falue
regardoit
comme
Rufe
& fa mre
qu'il
la tienne propre.'S.
il
paroift
que des
Rome
l'an loii,
on con-
p.4(s.c.rf.
le facr Suaire
&:ld
Veronique.[MarianusScotusquicrinoiftoit
du mefme
fiecle,]'en
Pift.p.3<fi-f
Boil.+J*.?..
""'
[Mais c'eft faire injure ce faint Martyr, que de luy attribuer les fables que
Marianus cite de fon Mthode. Il ne
Boll.marsjt.i, de patience.[Ufuard, Adonj^iSc d'aufaut pour cela que voir cet endroit
p.4i.f.
tres anciens martyrologes qui mettent melme:]'& BoUandus le reconnoift. i.
Rufe entre les martyrs le 18 de d- On parle d'une hiftoire manufcrite c.
cembre, difent qu'il eftoit l'un des an- de la Vronique,
on en parle avec
ciens diiciples par lefquels les pre- eftime.[On en jugera quand elle fera
mires Eglifes ont eft fondes parmi publique mais c'eft un prjug fifles Jufs & les Gentils. [Mais nous n'a- cheux de ce qu'elle ne l'eftpas encore.]
vons point de preuve particulire que
'Quelques modernes ont mis la Ve- p.45i.f|4uce Ibitle fils de Simon le Cyrenen.] ronique au nombre des Saintes le
4
CLap.in
'Pour S. RufeEvelquedeTortoie en de fvrier , iSc en d'autres jours. [Mais
Catalogne, honor le 12 de novem- elle n'ell point dans le martyrologe
bre, ou plutoft le 14 (elon Ferrarius, Romain,] quoiqu'on prtende qu'elle
eft morte Rome,
S. Alexandre qu'on dit eftre fon
que Ion corps y
frre , & avoir louijert le martyre eftencore.'On veutquecefoitla mef- p-4!4Carthagene le n de mais;[nous croi- me que l'on honore en quelques enrons ce que les Elpagnols en diient
droits (ous le nom corrompu de Sain<]uand ils nous en auront donn de te Venice.'Calaubon marque qu'un Caf.-x.is.f
meilleures preuves que leur fiux L. nomm Jean Rainould homme de '-P*''Dexter Se tous fes commentateurs.] grande rudition, a crit fur laVeroni
Boll.ii.mars, 'BoUandus croit que cet Alexandre
que.[Jepenfe que c'eft plutoft pour
marqu le 11 de mars , ou eft mis par combatte cette tradition, que pour
erreur pour la ville d'Alexandrie, ou l'appuyer.
Il y en a qui croient que le nom
afouffert Carthage dans l'Afrique.
deVeronique eft corrompu de ceux de
Polycarpe dans
fa lettre
aux Philip-
&
&
&
four
la
&
NOTE
page
XXXIII.
4I.S1S.
S/^r la F'eroni^ue.
olI.4.feb.p.
44?-450.
vera icon
Se qu'ainl
c'eft dire la
il
vraie image.
&
non aucune perlonne qu'on ait ap'La tradition du peuple eft quelorf- pelle ainfi. Je ne croy point en effet
que noftre ieigneur alloit au Calvai- qu'on trouve jamais aucune Vronire une femme nomme Vronique
que dans les auteurs. Mais ce pourluy donna fon mouchoir pour s'ef- roit bien lire le mefme nom que cefuyer le vilage j que noftre Seigneur lui de Brnice , afl'ez commun en ce
en s'en effuyant y imprima fon image, temps l parmi les Juifs.
que c'eft l l'image du chef de J.C.
Si quelqu'un a fur ce fujet quelque
de mieux
que l'on conferve Rome, 6c que l'on chofe de plus certain ,
,
&
&
NOTES SUR
448
N.
415
!?
NOTE
p.ig;
Sur
oints
de fon
mefme
ne
le
eftc
il
antret
eft difficile
que
converti que u"
eft
s'il
Il
Ciuy.t.sJ
Ciuy.t.s.li.ji,
p.4 40.b.
n'y a
tnbres qui avoient commenc des midi :'& aul Origene, cjiii dit
bon larron ne
la croix
C.Lap.in
Luc.p.iis.dy
Luc.
p. 11'
hifioire-
le
Hi'tr.nMan.'
p.84.b.
d'accorder ce fentiment
fut
Jrme que
diges qui le
bon larron a
converti,
les
la Paflon,'nous
XXXIV.
tefups que
le
avant
verti
l'oiir
JESUS CHRIST.
s.
que ce que
fond dans l'antiquit
nous en avons trouv julqucs ici, nous
profiterons avec joie de les lumires.]
que
les
que
Ori.inMatt.t:
d'abord blafphem
vray
V.51.
qu'il y ait
contre J.C,]'felon ce que dilent Saint
Matthieu
S. Marc ; Que les larrons
Ori.inMatt.t
jures
Matt.ij.v.
44|NWrc.i5.
&
99. c.
comme
on le
a C.iLiji.in
Luc.p.ij.b.
Amb.itiLnc.
&
p.'-].:.ii!Hicr
in
Matt.p.g
.;.
blAiig.coiil'.l.
3'--'5-r-il4-
cite
encore de
Mais d'autres,
particulirement 'S. Ambroife , S.
Jrme, & S. Auguftin , remarquent
qu'on
pluhcurs ce qui n'eft vray que d'un
qu'ainl S. Matthieu
Saint
leul ,
Marc ne nous obligent point de croi-
dile de
&
&
re
que
le
bon larron
me
que
s'il
pris l'autre
il
des
pas re-
de ce crmie dans
les ter-
qu'il
bord.]
Anp.a Rcn.l
'il
n'eft
l.C.v.t.7.p.
4S;.b.c|!.l.C.
J-P.^S.l.b.
&
rexprelfion de S. Auguftin
tous
verti la croix. S.
&
[&
de
a eft con-
Auguftin
dit
qu'on
}4-
avoir raport
la
converfion.
de J.C.
peut preiumer: mais ceux qui
l'autorifent (ur la tradition, ne raporqu'il eftoit crucifi la droite
[
Cela
fe
tent cependant
ciens qui
l'ait
le dit
calionde
avancer de luy
melme
pouvoir
les
Nous
le
'S. Cyrille
avanr
tous les Prophtes.' S. Chryloftome (Se d'aunxs le
confirment, en difant que J.C. des le
jour de
la
dire
le
mecum eris
du en un
eftre
en-
non
radis terreftre.]
il
oriqa'on pera
le coft
.1
y a
mort
J.C.
con-
p.45?-c.
P-44I.C|
EmiCii. ij.
P-'-i-
droit
Chry.t.rli.3.
paradis
Cyr.cM.ij.p.
le ciel
Hil.inMatt.c.
33-P"84.i.a.
S. Hilaire.
To.h.
3l.p.i05.i.ii.
(ans necelfit
rcnt
JoAn.TJ.V.jl.
le peuple.'Origene l'a
cru de la forte:*Et
J).p.l<)5.C.
&
cite
Aiig.cp.B.iS7.
p. 67^.680.
in Jo.il. 111. p.
116. i.c.
Boll.tf.mars,
r.?4;t.>l|P.
iic!it.l. J.C.
xi8.p.i.Si.
NOTES SUR
Creg.injob,!.
'i3F-5;^
N.
'il
de Nicodeme 6cc.
'^es dcux Urtons furent fans doute
affichez la croix avec des doux,
auffibien que noftre Seigneur. [Car
cette
en
Romains
doux
des
s'il
iTielme aux.
Ptfiur la
JESUS CHRIST.
cite
n'y
en eull pas eu de
deux autres -J
dans
la
de nojire Seigneur.
l'au-
la
&
mort de J.C,
marqu
&
fcience
c'eftoit
&
marqu
de
la lOi'^
il
l'obfcurit ayant
prodigieufe l'heure
melme de
les toiles
dans
fort
un
la Bithynie.
B'jt.
Ecd.
Ton?,.I.
P-s^j-'iv
ou dans
&
Eiifdir.p.
bable,
P-^-'-
Olympiades en
rcuan.i,t.t.
F-77i-a-
diien
'
Diony.cp.7.
':m:-"-'>--3>
pleine lu-
n'y a point eu
vritable
oii.inMj.
ne,
toute l'anne
NOTE XXXV.
page
449
mefme
&c.
Il
une
edipii; naturelle
ou non
eft cerrain
&
LU
Pct.(toa.i....
'^'P-isSb.-
&
Sync.p.jn.d.
NOTES SUR
4^0
N. S
JESUS CHRIST.
leil
pone,
&
chronique d'Alexandrie,
1a
citent ce pallge
tk lurtout aprs ce
dit
&
que
la
rellemblance
cette dition.
d'f''KXtt\^t
&: ty^H-
&
l'autre
l'apparence que dans l'un
endroit, il faut lire tout d'une fuite
tiO^H-^i vsnvifia,
&
Tj'f
Ai
"
iciyviJ*
&c
&
Phlegon o l'on vit les toiles aux tnbres del Paillon, il faut dire que
ces tnbres fe firent par un oblcurcii^
(ement du loleil entirement miraculeux,
non par des nuages ou par un
brouillar, comme l'a cru Origene:Cac
&
&
l'autre auroit encore plus empelchde voir les toiles que le foleil.
Il ne laut pas oublier de remarquer
la difficult que forme ici le P. Petau,]
'en prtendant que le paflge de Phle- Pct.doA.I.ii.
gon eft corrompu dans Euiebe , Se '"Pm'-^.
qu'au lieu qu'on y lit que l'eclipfe arriva en la ejnatneme anne de la 201*^
Olympiade il faut lire dans la dcnxieme 3 ce qui oblige de dire ou que
J.C. eft mort des l'an 31 de l're commune, ou que l'eclipfe de Phlegon ne
regarde point Ci mort. Sa railon eft
qu'Africain, Eufebe, Se les autres qui
celui
ont cit le paifage de Phlegon
de Thallus , ne mettent point la mort
de noftre Seigneur en la quatrime anne de la lot' Olympiade , mais en
la (econde ou en la troifieme ; oc que
l'un
&
Phlegon
Tcrt.ap.c.ii.
f '-''
&
M
Euf.chr.p.77.
''"
p,77fTert.ap.
f;
'j!J',r
b i9.d
Voll.
b.g.l.3.p.4i7.
d'autres
mmoires o
l'ecliple
de
de
folcil
il
cite
encore
avoit trouv
& le tremblement
dont nous vcqu'un hiftorien
',
dit
.
,,
nommelhallus
'
11
parler
Ahicain qui
quelle anne
ici
deThallus;]'cai:
le cite,
ne dit point en
il
Phlegon
qu'Africain cite
&
Cite
Euf.chr.p.77.
'
-,
la Bithynic.' Africain
nous de parler,
quoybon
'
Tertullien
tnbres de
marqu
les
me
ecliple
une
cftre
la
Paillon coni'
ce qu'Africain croit
contre la raifon.
il met
mort de noftre Seigneur enla 3' anne de la 101' Olympiade. [Ainli il
vetoa.f,
la
liS-l'.c
NOTES SUR
N.
S.
JESUS CHRIST.
ne
451
&
&
&
Pour
la
NOTE
page
reff^ufentrent
fXec J- C.
Aug.fp.J.
's'ils
I4-5 ?-p7j|pf.,iy.
me
de
la Pafon
il
le
jour mcf-
faut dire
r-i'ils
eftant cer-
tp.i*4.p.?7<;,
elC.iLap.in
Matt.p ,8.,
i|oriib.p.
""*' '"
tombeaux
aprs
la
Aug.p
'
j7.(".
les
luy.'Et
cette foliuion
&
Saints reoive fi
autres Grecs,
tirer leurs
ex-
&
neanraoiiis
il
a jpei-
c.iap.ih.p.
>49.-.c.
plicatons de luy.
's.
Amb.incb,.
difent auffi
&
XXXVI.
Il
av,;.!^'"
197-
: S< S.
Jppolyte eft encore aftez exprs fur
cela d.ms fon traire fur l'Antechrift/?.
6;- S.Ambtoife dit mefme nettement Amh.in;tiie.
que ceux qui relfufc itrent laPaflion p-^?-'-.
Llli)
NOTES SUR
451
ne
ch'r.ini.
Cor.h.^o.p,
4ii.J.
refliilciterenc
N.
S.
ceux qui
refllifcicerent
c.Lir
'"
M^t.p.s+g.
^-
nom-
foutiennent
communment,
me
pi iifieurs
fuivie.
&:
Il
&
y en a de trs mauvailes
voy point qu'il touclie celle de
Maldonat, qui paroifl: confidcrablc.]
iQ^j5. Matthieu dit que ces Saints
[dont
il
je ne
Miu.-.7.v.5;.
Miia.n.p.
faut fans
&
's.
Ambroile
blemcnt a tout le monde. Ainli illemble que leur rcfurredion clloit plus
plAtic l-eaci.[\iA\s
Lazare,
Lazare,
i4P---}i-ia-
doute mettre
EulebcjJ'quiditque J.C. ayant brifc Eu'.acm.i.ieC
les portes de l'enfer , les corps des '^P-5''Saines entrrent avec luy dans la vritable cit de Dieu.'Origene paroift oti.inCam,
eftre auil dans ce fentiment. Car il ?'+*'
^
dit que J.C. en lerellulcitant luy mefme a relliifcit en melme temps ceux
que la mort tenoit captits ,
les a
menez avec luy en montant au ciel,
n'y ayant pas feulement ele\ leurs
mes , mais ayant encore reirufcicc
leurs corps, comme nous l'apprenons
de l'Evangile, qui dit que beaucoup
de Saints eftant reilufcitez entrrent
dans Jerulalem la lainte cit tiu Dieu
vivant. 'S. Hilaire croit que ceux qui Hii.B.pf.i.f.
''*'''
rcll'ulciterentla Paillon du Sauveur,
(ont habitans de la Jerufalem celefte:
il
eftant reflufcitcz
Aiig.injo.h.
JESUS CHRIST.
plus mourir,
&
il
eftoit reflulcitc
en
tat d'eftre
comme
vu de tout
P-7*>''-'^-
heureux ,
nous avons vu qu il
dit ailleurs qu'ils ne font rclTufcitez
que pour un temps.]'Saint Epiphane Efi.e^.c.g^,
s'explique aulfi diffremment fur ce ''''''''' ^'*'''
/7P?"-':.
J X
J
lujet en duterens endroits.
'Saint Ignace dit que les Prophtes ign.iJMagn,
avoient attendu J.C. en efprit comme ''^-f-''iSc
leur maiftre
venu
&
des morts.
[Cette expreillon abfolue porte naturellement une relurrection parfaite
,
il
les a relfufcitez
le monde ? Il n'eftoit pas non plus rcf- & ternelle. Cependant il faut abanfufcit pour ne plus mourir.]' Cepen- donner ce fens, ou excepter du nom-
&
retion tcnoit
le
que
les
dont on a depuis trouv les corps, lurtouc Saint Jean Battifte, qui meritoit
apparemment mieux qu'aucun autre
d'avoir part cetce faveur de J.C]
NOTE
Sur
XXXVII.
la mort de
Pour
(a
47-5
'
p}gr
Pan.
leur relui-
crit
DaJcp.ij-jj.
xk
NOTES SUR
Plutarque raporce far
qite
Pan
la
comme
[jVLiis hors
en
&
il ne voulut point recevoir d'argent des Pontifes pour dire que fes difciples avoient enlev fon corps ; ce
qui
AU.JcSym.
p. i7|Sut.i.
i.us,p.i77.
Bir.34.5 iiy.
58.5
!..
Lortffin.
divers
jufques le vouloiif
lans le pouvoir
Que pourfe
XXXVIII.
[Nous avons
irrita Pilate
perdre
ouvr iges.J
Sr S.
p575lrJft^^
croix,
principaux
NOTE
le
Jout la page
4S-M.
ftyle
pour
un
45;
fi
TESUS CHRIST.
N. S
mort de
aes de Saint
prefcher la foy
comme un Apoftre
Que les Juifs
P-75X
foy en
&
AU.JcSim.
p.lOT.
,*Bo!!.i.
mars.p.jSi.
&
qu'il
p.S.-jSj.a.
p.sSi-C-
&
V- fon
croira.
fort
pour
titre. \W.di\s]Qr\t
Car
la
commun
attribuer i
un auteur fi ancien
&
voya des
foldats en
Cappadoce /Que
P-757-
ces foldats fans autre formalit tranla tefte Longin & fes deux
compagnons; & qu us apportrent la
teite Pilate &c.^Voil ce qu'on pr-
chrent
&
judicieux
tend qu'un homme habile
a crit, ]'iur ce qui en avoir, dit-il, eft
P-7i-<^-
dans
mefme
hiftoire
touchant
p-7iS.
la r-
qui regarde ce
fait
de l'autre.vie qu'il
LU
iij
P-jSj.fe-
NOTES SUR
454
N.
JESUS CHRIST.
S.
de fabulcufe, croyant qu'elle cfl: 'BoUandus en donne des a5:es, qui p.;84-}M.
encore plus vraifemblable en ce point, portent qu'il fe convertit aulTi par les
les autres prodiges arrivez
que celle d'He(vque.[La vrit eft que tnbres
la mort de noftre Seigneur,
ni l'une ni l'autre ne l'eft gure.
qu'il
Sans s'arreftcr tous ces adtes , s'il dit [comme le Ccntenier :]Cet homme
f[}oit vra'mcnt Fils de Bieu : [C'eft
eft vrayque S. Longinaitreceula foy
traite
&
&
&
que Corneille
truit
mes ,
folitaire,
l'ait
pas demand.
Il
le
le
devoit aflur-
avoir la toy
d fa lance celui
pour Fils de Dieu.]
Ces aftes ajoutent qu'ayant eft inf-
Ainfi
il
Et
le
vaut
C.IO p.llj.l,
doce
il
il
Otave, le 15 de
mars flon quelques manufcrits,
le
11 novembre ou le 1 dcembre flon
d'autres- [Ce qu'on peut dire en un
mot de ces ates , eft qu'ils ne valent
rien dutout,
qu'ils ne peuvent faire
aucune autorit ni par confequent
empcfcher] 'que nous ne rejettions
toute cette hiitoire avecBaronius,
que nous ne croyions comme luy, que
le nom de Longin &: le martyre appartiennent au Centenier flon l'opitous le gouverneur
&
Fils de Dieu, il pouvoir bien ne prendre point ce terme dans toute l'tendi.-e qu'il a effectivement , mais il en,
rendoit feulement que c'eftoit unhomme jufte, [Se qui avoit quelque chofe
audefTus des autres hommes. Sa foy
ne fit donc que commencer alors , 6c
demeura quelque temps imparfaite. Il
fe peut mefme faire que Pilate l'ait nion des GrecSj'quoique celle des Laemploy hors de Jerulalem des devant tins foit appuye par Ufuard,parAdon
la Pentecofte, jufquc^ ce que la porte
qui le met le premier de leptembre,
&
Bir.jj.j.iyf
&
de
la
eft
la
perfon-
Sr.i;.tr.irs,
comme nous
le lifons
que
figures
me
Bot!. If. mars,
P-57-577-
que
les Juifs
6:
aufl leur S.
Longin,
Us
le
le coft
mettent la plufpart
ciens 5c nouveaux,
le 15
mtn,
F-'^*-?"?-
On
la cire
martyrologe Romain,
mefme de S. Germain qui
meure dans
le
Evefque de Conftantinople
en 7i5.'On a fans doute confondu le
Centenier avec le foldat. Car de croi
re comme veut BoUandus que l'un
S: l'autre s'appelloit Longin, fe retira
en Cappadoce,
y fut martyriz,
fut lait
?'j-
&
[c'eft d
quoy il y
parence.]
Mantoue,
Ho'Li
des autres
regardoient com-
s-"'*'
il
&
re-
ou
l'on
F--77-ji.
'
*' *"
NOTES SUR
Pour
\x
NOTE
pige
N.
XXXIX.
ciel. Cela
le
&
&
&
&
monta
puifque Bethanie
eftoit fur la
ou au moins
fur la
defccnte.
'On
&
que
les
c'eft
l'E-
p-ij?<<
que S. Luc ajoute , que cette montagne eft loigne de Jerufalem d'autant
de chemin qu'on en peut faire le jour
du fabbat. Ce chemin , ce que pr-
C.itap.in
455
mont au
P-37S.d.
eftoit
^in. Mais
Doll.i.mri,
JESUS CHRIST.
S.
&
des Grecs,
qu'ainfi les 15 ftades
de Jerufalem Bethanie marques par
Saint Jean, ne font
lieue. Je
dire
que
S.
contraires la vrit.]
chofes fur ce
fujet,
NOTE XLL
Pour l^agfi
53'*
fondement.
Pour
53-5
la
NOTE
page
4-
'S.
J.C.
Aa.i.T.i!-
Synop.n.p.
i3S.b.
il
XL.
efi
mont au
-,
les
au
que
fut lev
dit
ciel.
les benifloit,
'Dans
les
A6tes
d'entendre ce
Eufebe,]'que noftre Seigneur
ciel.
que
mena
thanie
M.
il
mont dans le
les Apoftres revinrent de la mon-
dit
communiqua
fes
dans une caverne fur la montagne des Oliviers, (jlvhv -ni ^T^fp/T^v
difciples
TtASTO. [Il
ciel,
il
faut dire
Euf.v.conf.
'^5<:-+;p-3-
Ite
Matt.iS.v 1$.
NOTES SUR
456
droit
- il
N. S
dire
Ou
Aug.conf.B.
!'i">|c iT-jp.
inLuc.p.i;7.
"*
Pror.rcnt.105.
^*^''
man-
l'es
dans
le
chapitre
14 de
S.
Matthieu fur
la fin
du mon-
que
les ter-
quel-
plus.]
NOTE
XL IL
M"
ciel le jhtdi.
au
la
raifn
de
la
que
que c'e(J.C.
toit le jeudi, auquell'Eglife en clbre
puifque cela
fe fit
fin relTafcit
<onft.l.?.c.
y.p.i<o.c.
jf^
lion
famedi
que
:]
le S. chry.m
jourdel'Afcen-
Aa.
'^
t..h.,8.p.
*'^'
"
F-48a.
.
homme
Se capable aufli-
&
coniquent
le jeudi";]
NOTE
XLIII.
Pour lapajc-
dcsAfo^ra
toujours
la
croyaient la refurredion de J. C.
avant que avfrenire cjttd se^ott
fnanifejt
Apoftres en p.uticulier,
c'cft
FoucUpags
A.1.T.3.
fiit
dit
ou neuf jours
avons an fermo-i
que chofe de
'
J.C.
il
'j^jr
'^''"'^
ciel le
ciny.in Aft.
mont au
en un autre endroit
la
'et
luy: Et
truclions
54
JESUS CHRIST.
pouvoir. ftre
uf.n.p,ij,.,.
fcfte,]
40
[il
'comme cela
eft
mc(-
difa^les
Em-
maiis.
'iaipt Marc dit que les deux dilciples
d'Emm.nis aprs avoir vu J.C, le vinrent rapoiicr aux autre-: difciples, qui ne
les crurent pas :'& Saint Luc dit que ces
deux dilciples trouvrent les onze Apoftrs &: d'auaes avec eux, qui diiient
que J.C. eftoit vraiment relfulcit &c.
's. Auguftin ne trouve point . cela d'aur
tre iolution que de dire que quelcjuej
uns ne crurent pis [Se par l il allure
claireme;it que les autres crurent. Il eft
vray qu'il ne dcide pa< fi le plus grand
nornb e crut ou ne crut pas.
:
jours aprs
faut dire
aux deux
Il
y e
paroles
de
S.
xu I1oii'ins
Luc ,
vere
les
dilciples
^c|.r,_,i.q^,^tlijislesConftitutioas apol-
toliques.
p.indu de
l
la
que J.C.
Antioche, ni
ne
&
fefte
de l'Afcenfion ni
cftjpt dj
EvcfquCj croyoit
t|uc
J.C.
eftoit
crufl'ent
doutoif
Marc.i.v.i;.
luc.ij.v.;;.
Aiig.conf.B.
''".'(."^^
NOTES SUR
I,ac.i4.r. 41.
N.
S.
JESUS CHRIST.
Iay
S.
fi
4.57
dire plutoft
qu'ajoute S. Luc , adht'.c illis on cre- qu'ils ne pouvoient enco:e croire que
demibus &c. le peut rapoicer ceux qui ce fiifl: J.C. avec {on vray corps qi^.'ib
ne croyaient pas encore car il eft ordi- voyoient devant eux , fuivant ce qu'il
avoic dit verfet 37^ exjflmubam fe
naire de dire en gnral ce qui n'dl: vray
que de quelques particuliers. Mais je ne f^ntum vtdere.
:
ts
eftant
page
J7-5i.
alla
efloit
^
y
rles
de
en
la
fimille de
mefme
David
la
'Vierge
Aug.in Fauft.
L:;-C.,.p.
187.1.3.
c.j.p iSS.i.
b.c.
'
CAusTE
-1
..'s:
'
&
la race
aic.io.p.iSS.
de David. [Mais
pas de celai]'&.
il
il
ne
le contente
(outieniquelans
aux
s'ar-
tirer
des paroles de
^^oient fe
rtiques
&
Hcb.r.T.,;.
14.
&
Amb.inLuc.
1.^.4
.gi
Cfiry.t.^:h.i:,
&
'
&
Mm
NOTES SUR
45S
cune preuve du
jamiis
donn aucun
quand
LA SAINTE VIERGE.
& nous
contraii-e;
fieie
ne
(oit ait
nanmoins
de
la
Vierge
faite
liir
cinq furs
filles
de
oblcures de S.
la
loy
peuvent
comme
ilgni-
ion plus
la
diftindion des
tri-
l.ii.c.S.p.
iSS.i.a.
&
g-
&
cftc chafte
table. 'S.
raifon
C'eft, dit-il,
s'eftoit fait
homme
hommes ,ftckli
rgles des
defcubt
flon lefquelles
ublemcnt
tils
debuit mort
il
eftoit veri-
de S. Jofepl-u'll marque
la
cite
ne de
dit
la
joan.ij.v.ij.'
te 4', cela
& desfurs,
&
mcfine manire
ou q
eftoit
le
n de
Ion pre
fem-
me.
Saint
Jrme
que
\LiriedeCleophaseftoitefted:ivement
fur de
&
le livre
contre Helvide
1^ cela
Bede
mefme
melme dans
fait la
en
^"P*?''."'
u.a
trai-
du Seigneur.
Jrme
chofe. S.
la
3.v.ii.p.40.
&
nalogie de
Amb.ntuc.
ajoute
la tribu
U pagt
'
de
Aag.in Fauft
Tour
all'ez
marier (elon
le
p.ioo.b.c.
IL
Epiphane/que la
x^);;' h{ n-n
oblige de
fijil:
ta.fi(a.'m!-my OJjtUi
NiZ.car.59.
parent
ne
lOjli.d.
la
[Il ne
nanmoins rien fui cela
tout ce
que nous en avons trouv .'^ci. que
Marie deCleophas eftoit fi fur flon
les termes de l'Evangile; [ce que rien
&
Epi.-S.c.y.p.
de
Joleph.
57
parens de J.C. Car pour Marie deCleophas appelle (a fur par S. Jean, la loy
ayant eft
S.
NOTE
il
auli la railon
Vierge avec
il
maternelle
y en avoir epMo.q-4-
que
'^^'''"''
'
luy.Theodoret
ThJit.inGal.
le
fils de la fur
,
mre. 'Car beaucoup croient que
celle que Saint Jean appelle Marie de
*'v4<of
de
"'*
parcequ'il eftoit
fa
&
&
Hitr.rp.ij,,
p-'-''''
mMatt.p.if.
.pxhry.r.
48-4? pi7'^'"
noH.inMarc.j.'
v.i.p.uj.b.c
NOTES SUR
Hai.;.a>r.;.
la mefiTie
main
LA
SAINTE VIERGE.
&
S'' Vierge.
nion
&
eft
&
ble, quand
il
difficult
que.]
Sur
comme en cette occafion, o il eft melme appuy par l'autorirc des Pres. Il
la tradi-
la Vierge
une
Mald.inMatt.
comme
Maldonat
NOTE
Bbn.9.apr.p.
459
'S.
le
&
pre
La,
PoucUpagfi
IIL
57-5
mre de la
Vierge..
qu'il
CleophaSj'paixeque
Jrme,
famille
le
nom
Joan.ij.v.if,
frnomme de
de Ion pre
ou pour quelque
I-
ou de
fa
autre raifon
on
a aul]i
donn
le
nom de Marie
&c
fait
au'
&
des
iurs
Maries.
&
qu'
la
perfuafion oppofe
diverfes
il ell:
certain que
&
&
ou apocry' Nyfnat.ch.
Vierge, dont S. Grgoire de '-P-h*'-
phe de
la
ne
fe debitoit
que ph?''.
qu'en fecret:
Epi. 7S.C.7.
[c'eft
'Ce que
fe
P-'j8.d.
luy
&
xiaemeron
que Lo
crit fur
l'He-
Allacius nous-a-
Mmm
ij
7-7S-
NOTES
4o
donn
fous le
nom
de Saint Euft.ithe
&
habiles
fi
ment de
p.To'.n.p.iSj.
cet
ouvrage
eft vritable-
F.fontnre
ce Pre.
note
7 '\
ce qu'il
(bit, cite
de
dit
v.e
la
que ce Jacque
les
eftoit
peu prs du
mais il
Apolres
les
docT:iineQitholique,ont certai-
tre la
("on crit
beaucoup
S'" Vierge
&
pre
il
eft
&
&
&
d'.4
Il
(em-
[Ce
en
qui
e( certain, c'eft
tenir.]
j'syit'.a.^
la
vrage attribu S. Eui^'ithe, il y a pliifeurs chofes que peribnne n 'oleroit louAug.in Fuft.
noms du
de la mre de
prefumer qu'ils
n'en ont pas invent de hiux , n'ayant
point de raifon de le faire. Car pour
i'Eglife, il eft vilble par S. Auguftin
par S. Jrme , qu ellen'avoit aucune tradi;ion que le pre del Vierge
tables
'
faillie le
me une
Manichen difoit
auil
com-
U Vierge
foit
comme
il
du ,
cela eft de
peu
d'importance.
'il examine diverfes choies fur Saint p-78-s.
Joachim , auiqucUes nous ne nous arreftons pjs, parceque nous n'y voyons
rien de (olide.'Procope nous apprend '''"'.ivii.,.que Juitinien I. lit baftir Conftanti- ''P'*'
nople[vers l'an 550,] une belle eglii'e,
iJbs, de S" Anne, que quelques uns,
dit cet auteur, croient eftre mre de la
S"= Vierge , & aycule de J.C.'Codin co>l.ori.c.p,
*^'^'
dit que Juftinien II. aprs (on rtablit'
preftre de la loy
que
'ce
Auguftin
S.
t]ue (ur
apocryphe qui ne
(aiioic
une
hil-
pas d'au-
&
Bon.io.mars,
f-''?-
il faut au moins
torit dans l'Eglile:
avouer qu'il ne pouvoit pas eftre preA
tre de la race d" Aaron.
'BoUandus adre que tout ce que les
Pres mefines ont dit de S. Joachim
de S" Anne , n'eft tonde que lur un
&
p.yS.a.b]
niiy,t.i.p.j5.
lo.mars.p.
Vier-
'^'''
l'impofteuv Seleuque
qui a (uppoi un
p-T^-b-
Matthieu- 'C'eft
pourquoi
f.7Th.c.
dans
la tradition
mieux
s'cft.e
conlervez
derEglile.[J'aimerois
(ement
[c'eft d're
,
une
fit
de
S'*Anne eninite d'une apparition de
cette Sainte, dont le corps hit auft apbaftir Conftantijiople
le
mclme
Blois,
envoya
Comte de
eglile
Noftre-Dame de Charties[vers
l'an
Anne
!'',''*'
<oi.
ple.'Ony honore
Anne
Can^dcc.!.
S.
Joachim
&
S"
Boil.-o.marj,
le
Sainte Vierge
&
on
y clbre leur
de juillet , particulirement
celle de S" Anne. On croit t]ueceldfe
fait depuis aftez longtemps.
mort
le 1^
Lon
III. tt
ret.D.li.4.
p.iod.
i.!i|
Teglife de S.P^ul,rhifl:oire
&
S" Anne,
V^e
diftingue
de
S.
flon
les
Joachim
de
il
eft vifi-
$ i^.p.7S.i.d.
foient encore
.-77-7S-
il
de
Iicrn.ep.174.
EU.io.mats,
ni l'un ni l'autre
du
&
&
&
&
&
&
''
&
&
&
NOTE
IV.
"Vierge,
& de fa nailance
[mais je ne
Mmm
alloit ceriij
4S1
&
&
Na.t.i.p.
17S.C.J.
(.
&
tab.fcri.t.i.p.
J6>.
&
&
&
Pour
la
page
NOTE
Sur
les /(fies
de la Conceptwn " de la
Nativit de la
Bar.t'.dcc
en An2;leterre
Brrn.ep.174.
w.y.p.7.i.d.
f^terge.
fefte
de
la
commenc
du XI. fiecle.
'il eft certain que quand les Chanoines de Lion voulurent l'tablir vers le
milieu du Xll, fous prtexte de quelque rvlation, S. Bernard s'y oppofa
fur la fin
3e
p ?(.l;Thonn.
fcft.p.io.
Romain
& le
Thom.feft.p..
*^'
r-t'o-+''
de S. Ildephonie fur
pas de luy
flon les plus habiles critiques. [Veutil dire feulement que le peuple ne celebroit pas cette fefte, quoiqu'on en
tr,
trait
Concile de
Bell.may.t..
&a
lai lie
nitez.
eft autorift[par le
Ba(le,](?c p:ir le
Pape Sixte
qu
:]'car
fefte n'a
il
dit
commenc que
&
4"'
evme.
[Tous nos martyrologes
la mettent
auquel
les
Grecs la
le 8 de feptembre,
font
melme
jour dans
le
Sacramentaire de
le
Four
57-f
la
NOTE
page
lefiis Chrijifotijfrant,
Sur la frefentaon ai
la.
Vierge
cre Dieu,
N.t.!.p.
'Nicephore
cite
melme d'Evode
fuc-
Ancioche,] 'que
de trois ans[ju(ques
fentation
Liie.t.v.57.
virg.
l.i.f.^,"'.'-
Roy
dans le Temple auprs
Joas fon neveu avec A nourrice-'S-iint
Luc dit d'Anne fille de Phanuel, qu'elle ne quittoit point le Temple. 'iaint
Ambroile dit mefme qu'on lit qu'il y
Ixod.sS.v.Sl
i.Reg.i.v.ii
de
la
ancienne parmi
eft alTez
une
pour la
a
[s'il
ne
l'a
pris
il
peut avoir lu
de ce qu'on trouve
dans rEcriturt,]'qu'ii y avoit des femmes qui veilloient la porte du tabernacle. [Mais quoy qu'il en foitjl'exemple de Jofabeth luffit pour montrer
que des femmes pouvoient demeurer
dans le Temple , &: y lever des enfans.
Il n'eft
de Charle V. en
lettre
*^'
xi.nov.r.
les
Uoll.may.t.t;
P'"''
Thom.feft.p.
l'an 1575,
+"*"
en France, comme on avoit commenc de faire Rome. Ce fut le Chancelier de Cypre qui
perluada aux Latins d'imiter en cela
les Grecs. Elle n'eftoit pas au brviaire
faire clbrer
la tefte
l'an 1585.
NOTE
d'elle le
Pre-
T. II. 11.
Amb.de
Ma-
Comnene, que
Romain avant
quatorze.]
Rff.ii.v.t.
5|i.Pral.ii.
Dar.ri.5ij{
*''''*
nuel
les
les preftres
Z76.J.
Nphr.l.ix.j.
on n'oferoit pas
pour
I-
J<Iyr.nat.Ch.
&
Temple par
VI.
4(j
VII.
de la
S"
le
Pour
U pag
mariage
Vierge.
Epiphane
&
la
Vierge
ge.] 'C'eft
que quand
rie
coup de
la
Temple
di-
Nyf.nat.ch.
P-J-?-.
4<4
traire la raifon
& un vritable (a
un
crilege d'alfujettir
homme par le
indigne des
mefme
h.
ces traditions
on
s'avila de la marier
comme n'eitant
capable d'eftrc
gardien de la virginit
ce fut iLins ce dcflein qu'on
la maria Jofph , qui fut jug propre
:
Ip.yS.c.S.
f.io^s.a.
le
&
le
pouvoit
ginit. 'Ainfi
croire
dit
.1
Saint Jofeph,
tuant
elle
euft
que marie
de
fix
&
&
c'eftoit
voyons pas
plus folides
&
les
comme
paternelle;
coutume des
fiances: &c
Nous ne nanmoins
aulll
corder avec la
filles
il
c'eftoit, dit-il, la
cite cela
de Pliilon,'qui
Dieu avoit voulu que la anciens les fiancez melmes demeuVierge euftunmari, pour couvrira roicnt ordinairement eniemble. 'Saint
d'un mariage
NOTE
Ihj
eftoit
vwt
parler,
l'P.ii.i.
C.iXap.ib.p,
j;...b.
Luc.i.v.f.
que
'^'jj^j^,^.
[&
il
la
mefme chofe
des Juifs
de
Bem.r.o.ci..
f'----^-
diff-
les fianailles
VIII.
JanCInMatt.
Bernard dit
ordinaire.]
la
[^^|i
fon honneur,
fantement fous
U page
rhii.ifg.rptc;.
difcnt que
?our
'"
timcre accipere
(?/<
Afartam conjugem
inMitt.p.12.
la
Maua.ev.t.i,.
fait
? ^'^'
l'Ecriture, ;^fy/'o/^t^
eftoit
marque
qu'elle
marie.
'Ce que l'on dit que la Vierge n'aque i^ ans la naillance de J.C,
[ne fe peut en aucune manire appuyer lur la taufte]latre d'Evode que
Nicephore nous dbite. Mais il ne
Bar.app.j 47.
voit
AINTE VIERGE.
NOTES SUR LA
S
^^
ans aprs, cafionune vertu digne de la mre de
nous verrons que cela peut celui qui eft la fource de toutes les ver-
comme
eftre.]
NOTE
(z
IX.
'
>
que
dit
Vierge
la
l'Ange,
&
abfolument refolue
[Mais les adtions les
eftoit
la conferver.
&
des pchez,
vertus. ]'Aui
l'obier ver.
NOTE
Sur
ce
X.
moins
pour la Vierge que pour nous. Cac
c'cft nous qui avons befoin que J.C.
nous avernlfe de ne pas tomber dans
les dfauts marquez par S. Chryfoilome,]'iS: qu'il nous apprenne que ceux
qui ont renonc eux melmes , ne
5'>-
Bern.f.iss
^"*''''
j,
ircn.l.j.c.ij.
P--77-a.
de Cana.
fit.]
NOTE
&
pom luy
apprendre qu'elle ne
devoir pas prtendre agir Ion gard
avec l'autorit d'une mre , mais le
confiderer encore plus comme fon
mi.lier,
Dieu
croit
fils. 'Il
bien
XI.
Pour
le vtnrertt
demander durant
qu
prefchoit.
mot
melme
quand mefme
eftre
elle
ail-e
demandoit ce
Mais
endroit
on difott
;/
efl
Se
non pas ds
dtfoient.
Car
que l'on pourroit dire fur ce fujet la fur ce qu'on difoit quil eftoit devenu
la paix avec laquelle la
douceur
furieux, ou qu'il avoir perdu l'efprit,
Vierge receut cette rponfe de J.C,& il eftoit trs naturel que tous ceux qui
qui ne pouvoit venir que d'un grand l'aimoient, fans mefme croire ce bruit,
fond d'humilit, femble nous obligei vinifent voir ce que c'eftoit qui y don
4e xeconnoiftre en elle dans cette oc- noit occafion , S<. tafchaflenc de- le
,
&
page
deSaintMarcf.j.f.2(;.27,j'lefensde
Grotius,[qui a eft approuv par d'autrs perfonnes trs judicieufes. Mais
auffi qu'elle
la
tihi,
N n-n
sinop.in
^'''^ '^'"
4(;(;
K^nmi,
prendre,
tirer
de
comme un
&
pour
non
tounqui
l'aider fe re-
p.is
eil
pour
le lier
nanmoins
le
en
fonefprit
S'il
faudroit recourir ce
que
Maldo-
dit
Marc leurattbuc en
fut elle
mefme
s'il
eftoit
que
S<.
qu'elle
MalJ.il'.p.
nat,]'que S.
g-
746.c.d.
&:
&
&
CJiry.inMatt
49?|injc.h.
lo.p.-.jj.
&
&
&
NOTE
Peur
la
pigs
AuB.nt.;.q.
7j.p.7i.c.l.
Bu'.ep.vT.jii
d'un fcul
l>.4.l'.496-
''-P-o4.t.
troubl, (^xfo
i^inin K'^ya^K,
fi ^^e'/Tti'TBr
douta
fcandalize
enfutun peu
cyr.Ai.inj.
NOTE
avec
mre
c'cftoit
une chofc
commune parmi
les
'uifs,
s'en offenfaft
..Cot.^v.j..
'C'eft
ni y trouvafl: redue.
pourquoi
S. Pierre
&
Saint
de J.C. mefme.]Mais S.Paul
Barnabe ne le faifoient pas [parcequi
qu'ils prefchoient aux Gentils
,
ticulire:] car
que
[& on peut
dire
meimeque
c'eft
il
une
eft ai-
comme
'>
melme
reconnoifl: luy
il
fait
que pour
jQf
&
apparemment s'entenir.J'CarfAndr
de Crte dit qu'on tient que la Vierge
eft morte dans une extrme vieillefte ;
un auteur du VII.
[c'eft
&
du VIII.
&
ivb^ ....
\\
StSTBXof OTp^';@-
aj/
en fuivant S. Jean,
une grande difficult de favoir quand S. Jean y eft venu. Nous
venir,
Mais
fi
ce n'a eft
c'eft
melme
ne faurions
luy.],
15 ans la
NOTE
avant
U Fierge
efi
XIV.
fait
apparemment- rnorte
l're
commune
elle auroit
84
ans.
Il
ni
dans
, ce qui
d'Eufebe ,
des rvlations
n'eft nul-
&
il femble
qu'on y ait voulu marquer la refurledion de fon corps , adjilium m clum a\T:.mitur ; de quoy on ne parloir
lerr>ent le ftyle
le
IV.
fiecle. 'Baro-
mort de U Vier-
eu
y a allurment peu ou
point d'apparence qu'elle foit venue
alors
Ephefe.
cite
-,
And.Cr.h.j.
l''^3'-
par confequent trop nouveau pour faire foy dans une chofe fi
ancienne.]
Iiecle,
lence
4^7
ge, (ce
&
&
&
Nnn
ij
Bar. 4 4.5
^'- ""
uj
p.yn.i.
" c"'-'--
1
NOTES SUR LA SAINTE VIERGE,
4<8
p.fii.d.
qu'on
quVUc
tion
fert,
Ephefe
&
il
eft
y avoit accompagn
la S'=
&
prtend
Pulquerie eftant en
.que Marcien
le
corps de la Vierge
p.iy.j u.c., ^. peine de trouver
/.6e8.iscp.
pj^^j. j^, mettre Conftantinople dans
l'cglife de Blaquernes qu'ils avoient
fait baftir, s'adreflerent juvenal alors
^^l*^^^^[.
il/c'ii.t.c.
joint iceu
hift
Ephefe.
Epi.yS.c.it,
l'-"'-*3-
euft
quartiers l
Vierge.
'^'
eft
I
Bar.48.{ ^ft
morte
aflcz naturel de croi-
re qu'elle
Br.48.< 19.
&
And.cr.h.?.
f"'-'"
l'infcrijv
ni S, Ep phane , ni S. Jrme
ni aucun autre de leur temps n'avoient aucune connoill'ance qu'il fuft dans la Paleftine.'il eft vray que S. Epiphane n'a
And.cr.h.j.
nom
t^aftir
jo.D.elcafl".!.
ait
du
rufilem
en Cypre
loigne,
avec
S.
&
Evefque de Conftan-
qui n'en
eft
qu'il y avoit
pas bien
commerce
Jrme.]
&
NOTES SUR
LA SAINTE VIERGE;
unCon-
4(^5
periuad
comme
que
tombeau de
table
fftoit
Jeruialem.
le
rbles.] 'Le
dans
la Vierge
paru au commencement du
rpondre que
peu d'trangers alloient Ephefe, au
prix de ce grand nombre de plerins
vu
le
tombeiu de
pluieurs
la
monde de
la
melme ide; de
La
en
&
&
&
comme
port
l'on Iait
l'a
tellement
em-
cident.]
NOTE
foiir la pae.
*9-i
7-
Q^on
XV.
de la
mon
de la
que tout ce
de montrer
livre
desAdes,
&
& dont les
a fort
P-'i"^'
folles, fottes,
en vertu ou en fcience
il
y
peu qui paroifl'ent avec honneur dans l'hilloire de l'Eglife.
En un mot quelque difficult qu'il y
ait en cela, il n'y en a psuceftre pas davantage qu' ce que nous voyons touchant les reliques de S" Madeleine.
On a cru durant plufieui's fiecles qu'elles eftoient Vezelay en Nivernois.
Les Rois les Cardinaux
toute la
terre eft venue les y rvrer. Cependant la tradition de la Sainte-Baume
commence il y a 400 ans ,
fonde
;
forte
&
au
letn:e
illuftres
^^^
en
BcJ.tctr.a
forte
oblig de
II. fiecle.
certain
&
f-/./'.
'Il eft
ialem
On peut nanmoins
la
,;
F'ierire.
Chrtiens ne
doivent point entendre parler , quoiqu'on y ait corrig quelque chofe depuis Bede.[Ceux qui n'en croiront pas
Bede
Baronius, mritent d'avoir la
peine de le lire. C'eft fans doute de
&
cette fource
avoir
bls qu'il
Vierge.
Thom.feft.p,
4'-4"-
peu
afl'ures,
Nnn
iij
tout ce
470
qu'ils difent
l'iir
la
mort de
non
il
la Sainte
traite tout
eft le
vertabe
aulll
qu'il
'
&
&
&
&
&
&
&
&
&
pour-
le corps
[On
loir
&
NOTE
Sur la
XVL.
refurrc^iott de la
Pourbpagt
S" Fierge.
B.ij.aog.j;
NOTES SUR
'eceue par le
commun
des Fidles
que Dieu
LA SAINTE VIERGE.
conieiuemenc
leilufcit la
a.
47K
&
Car on peut
refurrelion.
ou quarante (elon d'autres. Nous nous contentons de reprefenter aux perfonnes habiles les diffinous
cultez qu'on y peut faire
voudrions que noftre iujet nous permift de nous exemter d'entrer dans
note
cette ditcuirion.]
flon
les uns,
&
? +!$ 17.
(car
il
alliire
fur
tion.
[Cependant de tout
ce
j(
divers Pres
comme
S.
que
Hippolyte, S.
&
Paul,'Que Dieu par une faveur particuliere qu'il nous a fiite, a voulu que
les anciens Patriarches ne receuflent
qu'avec nous l'accompliflement de
leur bonheur Se fur le denier donn
en mefme temps tous ceux qui avoient travaill la vigne. S. Avicdc
Vienne qui Heurilloit au commencement du VI.fiecle,]'dicde mefme, que
Hcb,ii.T.4.
nombre julques
voir dans la
Avit.fr.p.i?7.
alors
livre
y eftoit rejette.]
ij.
>;'
&
p.io+.i04
4-
vifible
que
dilpohtion
S.
& toute
fible la croire,
And.Ct.h.9.
,o.p.,.3..i4-
fi
la
l'inclination pof-
on en
euft parl
dire
tablif-
^^j^j 3^,
&
tire
de
S.
il
en y (oufentendanc
le
verbe fubftan-
le
donc
'
comme
dans
gien
le fenti-
tif f/?,
ilucout de fa refurretion.
Mais
Aew/-.
de
de
ir
grec
lu S. tinte Vierge
Il
fiudra
Ai arie
merc
dites de pei-
Andr de Crte
de
la
la
mort ,
Vierge
comme
il
&
-,
&
&: cette
Jerulalem
que
paroift ne le fonder
il
lans
fur
tombeau
fuft.
me
pentce.
allure
te,
fi
ou
fi
la
S" Vierge
eftoit rellufci-
&
peut
eft
vide
comme nous
&
&
8.^.48.5 ly;
ont.t.j.p.
f75.c.
&
&
&
&
ge
>U*i-i.
eft
l'unique
me
la
grande
o eftoit le corps de
tre n'euft cft
de
S. Jean,
cet Apoftrc,
ddie fous
le
fi
nom
point
On
l'au-
populaires, folides
de
Crte qui
la
ou non.]'Andrde
l'avoit ce fenible
apprifc
AnJ.Cr.h
P''-''-
un des p.iji.b.c.
premim
eft
Gr.T.gl.M.
c.4.p.;).io.
Grgoire de Tours qu'elle y eftoit receue des le VL fiecle , quoiqu'il femble que ce fuft fur l'autorit du
Bed.rctr.in
Aa.p.i^.iS.
Thom.p.
I,9o|Mabi.lit,
p.IIl.MJ.
b Fiont.cal.
f -lit.
Bed.l.fan.c..
t.-,.p.,,-.f|
Joli.dcUr.p.
fiJaclCC.p.
6ux
Bede
la nie
pofitivement
quoiqu'il
&
4-
Joli, ad
CG.
p. 4..
Uf.is-aug.
*<l,fcft.p.4j
&
^oli.adCC.
P-4-
gage point dans ces fortes de difficultez , dit Guibert clbre Abb Benei^//.
cd-
Tm.
I.
47,-
&
&
&
[Il
que
la relurreclion
foit
pas parmi
les
nous
la
luppofe
liqtnia.- Il
davantage
[mais il
ne dit point d'o cette nouvelle clart
nous pourroit eftre venue.
Il y faut joindre Baronius mefme,]
'qui dans fes annales ne defapprouve
qu'elle
l'eft
retenue d'Ufuard
fait la
d'Adon
lemar-
tyrologe,
il
les
reprendre,
glil paloift
croire
de l'AlTomption
homlies des Pres qui le confirment, (c'eft dire de S. Jean de Da-mas,)
que ce fentiment lemble main-tenant receu
par l'autorit de beauqu'elle fait lire le jour
les
&
&
coup de thologiens ,
& par le
O o a-
&
pas tout
5
Flor.p.75V.i,
de
co%-
!-ug-a|Joli,
''
'
NOTES SUR
474
commun
lentement
[Nous
le
commun
confentement
.C.ir.ejt.t4.5
cSlol.adi;.
qu'on
moms
Joli, ai
ce.
foit
pour ce
des Fidles,]
'pour lequel
lent
LA SAINTE VIERGE;
des Fidles.
les
ait
convenance qu'on
la
plus torte Se
jet. [
Nous ne
(rrceux de
il
la
croit eftre la
preuve
la
de
l'hiftoire
que
lui-
Se
non
&
les Icolaftiques
n'ont gure
pour
toire
de
l'Eglife
les faits,
l'hif-
de Damas. ]'Mais
puis fort peu,
que de-
*j
ad
eft
& je
de Rouen
core
la
veille
lifent
en-
de l'Ailomption ce qu'en
dit Uluard.
Il
Pres
les
ne (ont point
l'hiftoire,
la
croyance de
S'" Vierge.
moins une
la
fi-
refurrec-
fcure.
Il y en a qui croient que l'oraifon
Veneravi^la &c. la fivonie, quoiqu'il
foit aif
'Et
les
la
de luy donner un
S Acra-finm A^iffmiSAM
treux,
ij
autie lens.]
imprim
par
unChai-
Cologne en
i(o7,
rai(Dn (uffi(anre
melme
d.;ns le
Concile cumnique
d'Ephele
Epheie
le
n'eft
tombeau o
de nous rvler.
&
tlor.p.7)4-'-
per^iiar ajfumpta
.
accoumm tiondela
& pour
a,
il
P'4J.
potutt
fcolaftiques
Ce
c'eft
ce
cette grce
me
(orte
on ne voit
pas
mef^
comment il
meime
toute la tradition
rement
&:
fonde aflz
(ur lEcriture
clai-
laquelle nous
le
con-
NOTES SUR LA
ciLnp.in
la
rgle
une
furredion de
Il
en
eft:
petfl
la
certain
que
c'eft dire
croyance qu'on
la
eft
une croyance
qui fivoril
le ref-
celle
&
regarder
comme
la
NOTE
page
XVII.
^'^'
W.
p.
P''ti'044-
S'
Vierge
eftoit
&
de l'Ailomption
,]'&:
elle
ne fouffre
Bar.48.j
n,
ronius. C'eft
faire 'de la
en
effet
une
fuite necef^
Heb.j.v.iT;
hommes
preuves
S'^s
On a
peuteil:re
peu parl de
la
mort
"
F'ierge.
Tlum.fcft
47^
S" Vierge.
communment,
pieufe
far
comme
AINTE VIERGE.
pour
il
&
nrale,
aulfi
l'ordre
commun
& dans la
rgle uni-
il
faudroir des
lai-
croire l'autre.
de mettre
ces-
O 00
ij,
NOTES SUR
47(
lit
Voiir
la
ou une gale
NOTE
page
LA SAINTE vierge;
quent qu'elle
difficult.]
XVIII.
lafefie de l'u^fomptioii.
[Toute
&
larine cgreque
lbre aujourd'hui la more & la glorification de la S'^ Vierge le 15 d'aouft.]
Soll.raay.t.i
l'Eglife
le
fom-
p.;S.i.&alii|
Flot.p.i4.
meil,
Mt/ji.'A^v,
ge de la
S" Vierge
(iiTti^(nv.
Les La-
du nom de/ow-
reil
Joli.ii
ce.
p.13-11.
'quoiqu'on s'en
foit aul
quelquefois
Aug.B.f.5i4,
rel-
p.iiSo.a.
fconde
ppir-
buent au
titul
mefme
mefmes
termes:
Saint
ajfiimptione epifcopi
>
morte
le tj d'aoull.
Romains don-
70.J7.
Sur
eftoit
& ce fer-
Front.cal p.
iii|All.confi
p.1491.
Sact.p.iij,
&
on met
la
None
dins
d.ins les
1648.
'Nicephore
n'en faifoit
i^urietoy
Kplir.I.iTC'
i8.p.77j.4.
Bar.i5.aug.
AnJ.Cr.h.i,
p.iji.b.
la fefte
'
tto^
mon
Conc.t.4.p.
condanne
B.Maris.'Le P.
Thomafln reconnoiftcetufigedu mot
d'ajfomption : [c'eft pourquoi il eft un
JoI.adCC.
It>|rlor.p.7i.
&
[Comme
ment
de
la fefte
la
Vierge,
il
femble
Theodofe
qui
fleurift'oit
auprs de
&
le Vl.fiecle-,]
Jerufalem dans le V.
'Qu^en une fefte de la Vierge,qui eftoit
BoU.ii.jan.p^
[On
peut par la
meGne
raifon en-
Vierge que
qu'on
mois,
S.
faifoit
& en laquelle
clart extraordinaire
il
dit avoir
en une
Gr.T.gl.M.ti
j.p.ii.ii.
vu une
o il
eglife
de la Vierge. [S'il
au mois de mars,]
'il confirme ce qu'on trouve dans de
tort anciens martyrologes , qui mary avoir des reliques
commence
l'anne
Flor.p.li.
i<9|[!olI.
niars.t.i.p,
io.d|Mabi,li(,
p.nS.ii;.
NOTES SUR
qnent
LA SAINTE VIERGE.
de janvier la fefte de la
mort de la S" Vierge, depofirto; c
quelquefois celle de Ion Aflomption
on prtend aulFi que les Chrtiens
d'Egypte clbrent le 6 du mefrne
mois le jour de Ion repos-]' La fefte de
rAfIbmption fe faifoitauli Rome du
temps du Pape Sergius vers l'an 688,
le 18
&
lot.p.i^j.
fous
la
trotit.cal.p.
le
mi les
&
'Elle eft
marque
tzilAU.conf.
cien calendrier
Fronto,
le 15 d'aouft
dans l'an-
Lo
Allatius,
SilCt.p.IJ.
par-
le
nom
&
Mabi.lic.p.
Romain
fous Charlemagne.
^.ti5|Bar.if.
aiigl Joli. de
Jf.p".34.3J.
par
le
peuple
,
mais
comme on
,
genepour
l'an 815,
elle le
le voit
qui l'appellent la
From.cal.p.
tii.
rolave vers
Bat.i.aug.
.tllet.p.i8.
l'an
847. Et
le P.
Fronto
I.
temps
crivit
aux
&
477
mati,t.i.p.
Joli,deUf.p.
la
page
NOTE
I.
75-
Sur /a double
uf.i;i,c.7.
p.io.d.
gnalogie.
fenible en
pouvoir
une
fe font
^'''
Gonc.t.j.p.
'"**'
eftre celle
cette eglife.
donc ce
de la Vierge, qui
de la ddicace de
fefte
Car
jours
que
aux
d-
anne
quel
eftoit
l;
mais non
le 15
d'aouft, au-
il
tint
me(me
Noel.j
&
Matthieu
S. Luc touchant la gnaoccupez des le logie de S. Jofeph S. Matthieu le fai^commencement de l'Eglife cher- fant fils de Jacob,
S. Luc fils d'Heliv
Es Fidles
^'*'
Boll.may.t.f;
PJ^-''-
&
O
ii^
Conc.t.i.pj;
47S
fui-
Palellmcau commencement du
III. liccle,] raportoit plufieurs de ces
folutions dans une lettre un Ariftidc,
dans
la
tau lies
ou trop
forces
il
&
.td.
de
la terre.
me
le
pour fufciter
des enfms Ton frre; &c que de ce mariage vint S. Joleph, quiparce moyen
eftoit fils d'Heli feion la loy , &: de Jacob flon la nature.'Eufebe ne propofe
que cette folution feule appuye par
fricam, lans marquer celles que cet
auteur
''"*'*'
F.iuft.
c.a^Jolff.Bj!'
i.c,j.p.ig.;j.
rejettoit-,
&
paroiftainfi qu'il
s'eftoit
content d'abord
&
avoielV
pouvoir eftre nde Jacob,
il avoir mefme readopt par Heli
:
ju.D..p.ip.
il
la jugeoit la meilleuL'e.'AuJ
's.
&
il
avoir joint
melmj que
forme. [Avant
dont
d'avoir
vu
dit
qu'Adam
fut
Luc
naturelle,
&
S.Matthieu
la lgale, i.
leurs pratiques
chaz
&
n'avoit
prince
mais
& qu'ainfi
il
leur
na-
legrand-pere de
de balathie!
Zoiobabel qui fut longtemps prince
turel
tenu lieu de
fils
-,
&. mefine
il
iSc
il
avoit
l'aurrecll cellcd'A-
la rejette
en quelque force
c.
efLint
Achaz
fils
158.
P^-*'*-'*!
claircit
appelle
le
cr de Dieu.]
janf.inLuc.
retr.i.i.c.7,
Ma-
p-icc .d.
dit
tem-
&
i?8.
mefme
Melchi en eut
xhan en eut Jacob ,
moyen
par
ce
eftoient frres
Heli , qui
de mre; QiTHeli eftam mort fans en-
a depuis re-fetr.Bi.i.c.
'*'"=
' ^P-
il
'Mais aprs qu'il eut lu [dans la traduclion d'Eufebe par Ruhn,] ce qu'A-
Aug.in
JOSEPH..
ime railon,'dont
que nous.]
'\V Valois propofe quelques
habiles
diffi- Kuf.o.p,i^,i,
il
ne fcroitpeuceftrepasdit
'"
&
fimple conjecture
le
nouveau Teilament , ne
quiefl:
que
un
Heli
pouvoient mieiix
&
c'eft
nommez
rejette
479
ment d'Africain, embrafte gnralement par les Pres, & qui n'eft pas une
&
fils
&
une confuilon dans la dilcuillon ble filiation de Joieph, l'ont auli fuivi
de laquelle nous ne nous croyons pas en cela ce qui donne lieu de croire
obligez d'entre^ On en peut voir une que le texte de S. Luc le portoit ainfi
partie dans Maldonat Afutth. dans de leur temps. 'Et on marque qu'il y a
Cornlius Lapide in Luc. dans Bol- encore aujourd'hui des manuicrits qui
landus 19 mars, 5c furtout dans la Sy- font Melchi pre d'Heli , Se fils de
nopfe des critiques inAiatth.f.iS-28. Mathat.
IL
Nous nous contentons de dire que
beaucoup croient qu'Heli pre de JoSur le mtier de S- Jofeph.
fait
Eur.l.i.c.7.-
P-^'-'-^'-
n.p.i4.i.b.c^
J^,",? J^^"'
Luc.p.s-.s.
NOTE
&
&
qu'il euft l'un & l'autre nom
,'
foit que
Heh,Eliachim,&: Joachim, ne fulTent
qu'un mefme nom. Plufieurs croient
aul que quand une branche venoit
manquer, le chef de la branche la plus
proche, quelque loign qu'il fuft,
non feulement fuccedoit aux biens de
la branche finie , comme nous l'avons
vu dans le Roy Henri IV, mais paflbit
encore pour le fils de celui en qui cette
branche avoir manqu que c'eft en
cette manire que Salathiel delcendu
de Nathan eftoit fils de Jecomas defcendu de Salomon & que de mefme
Zorobabel ayant eu deux fils, Abiud
Refa la race d'Abiud finit en Jacob,
S. Joleph delcendu de Refa
;
&
[Outre
les
oxon.p.ijf.
Pour
it
fip
74-
palTiges de S. Juftin Se
on
y peut raporter ce
que
ait
iiidn.i.,.c.
P-'*-'-''-
7V.7Bi(@-i
faifoit
me
& Saint
Hi'..inMatt.
il
le
dpeint
';?+-'
feu;[ce qui
(Se
le
marque un ferrurier.]'Bede
Boi.i'n
Marc,
le fuit
&
&
NOTES SUR
480
toft
Synop.ifa.p.
371.C.
comme
charpentier que
comme
Pont
la
NOTE
pige
IIL
74-
Si S. Jofeph a
Hier.inHdv.
S.p.ii.i4.
efi vierge,
eft qu'il a
certainement eft
femme
la
plutoft; le
S" Vierge
ait
eu d'autre
point qu'il
ait
eu d'autre
kmme
ne s'entend que des Ecritures canoniCar il n'ignoroit pas qu'on le lifoit dans beaucoup de Pres , dont l'auques.
torit l'emporteroit
par
le
nombre
&
AINT JOSEPH,
font peu confiderez dans l'hiftoire. Il
feroit
glile
de
taire
un
article
de foy d'une
la traditioa
apoftolique ne difent rien, dont le conl'^c
qui n'eft ioutenue enue tous les anque par Saint Jrme ,
cela en
pafint , dans la chaleur de la difpute^
&
ciens
non comme
c'eft le
autres autoritez.]
Boll.ij.min^
P'*'^'
f.
virginit
&
&
le
NOTES SUR
AINT JOSEPH.
&
f.'i.a>.
comme
landus avance
la Vierge
&
fort
S. Jofeph
-,
'S. Jrme dit que Saint Jofeph fachant d'une part quelle eftoit la chaftet de la Vierge ,
voyant de l'autre
(a groflfle dont il ne pouvoir pas con>
prendre la raifon, il fe refolut de tenir
reii-
doutrent s'ils n'y dvoient point renoncer; qu'ils refolurent de vivre quelque
ils
nous dcouvrir
6c fe tenir la fimpli-
ou ne l'expliquer
que par la lumire certaine de la tradition, fans mefler nos penies humaines des alions qu'on peut dire toutes divines puifque c'eftoit Dieu qui
cit
des Ecritures
les infpiroit
Pom
la
NOTE
page
folutum futjfe ek
IV.
dit la ?'<
l'Efprit de
ne
la voit
ne
feroit
eft de luy,]
Jofeph avoir fceu
des devant l'apparition de l'Ange, que
la Vierge avoir conceu du S. Ef'prit,
que c'eftoit par relpecl; pour elle
qu'il s'en vouloir teparer.'On trouve
la mefme chofe dans une homlie attribue Origene, [mais qui ne paroitl
a cru niefine
que
endroit
S.
Bernard
fuit aufi ce
fntiment,
jious contentons de ce
que
-,
p-o? sol-
ri.cfiv.i.t.i,
1'-^''-*-'-
eft tir
&
&
&
ncm.ii.j
c.iy,s
P''*"'-
&
Bar.t.i.h.i.
&
'S
&
&
s.p.ioj^s/'^
io4olNyf.t.,.
Matthieu
'S.
l'..c)7.b.
Tpi.i.c.8.p.
S.
melme
comme
de S. Joftph.
fait incertain^
P-'4''-
&
'Nous
Hier.in Mate.
7^
Bcll.19.mars
Pourlapago
Qu^eftant
V.
honorable
obligez parla loy de fe marier enfemble comme les plus proches , ils cru-
ia/ie
4S1
NOTE
pour
eftre
de
S.
Chryfoftome,'
6c caule
c.i;.p.i;.i.c,
fent
homme
&
fuite
Ppr
M^tt.i.v.io.
MaU.n.p.;,/.'^'^'
4Si
un peu dans
l'ef-
&
ce qui
Pnjt
le falloir
refoadre ne la point
NOTE SUR
page
i.
S.
l'on en fait.
f)OuR
M3-t.P.p-75'
j:/i\i(id.y.
vrifier ce
le texte,
&
&
Gr.T.h.Fr.l.i
t;.ii.p.i7.iS.
&
qu' fa juftice,
JOSEPH D'ARIMATHIE.
-* 'IEo"-
Joj.s 8./I0.
&
trs le
[On
&
nourri feule-
ce
Foli.17
5*'*
man,
''
que
Il
nous
apprend de luy.]
P-^yr lipage
liii.app.} 6;
I.
'CAint
Mais nous ne
vovons point par l'Ecriture que les
parfums hillent relervez au grand
Prcftre.'Car 11 S. Paul met un encenloir ou un autel d'or, ^iMavleicv, ouj:
avoit cette
les
parhims dans
Hcb.j.v. i-^-
le fan(^uaire,[il tal-
loic qu'il y
fandtuaire
dignit.
lur lequel
on
puft offrir
Exod.^o.
^P-5"7-?iS.
les
parfums deux
mec
aufli
hors le
parjour/joleph
faniuire,
dans
fois
&
la
des parfums.
de
Bar.app. 70.
7i!Jaiir.iii
liK.p.S.i.
treize fortes.
le
rang de
fa clajj'e.
Car il eft
que quelque drglement qu'il y euft parmi les Juifs
nanmoins les fondions du grand
Preftre ne dependoient point de l'ordre des dalles, ni du lort.'ll faut ajouter que Jofeph qui marque avec grand
ce fut luy offrir l'encens.
Bar.app.5 75.
p.6|Cal>x
ij
is.p.114.
'& le P. Petau dit qu'une perfonne qui voudroitle foutenir aujourd'hui , fe feroit moquer de tout le
carie
BolI.raiy,t.i.
P-4i-'|Men.
-,
NOTE
JoU.deUf.p.
7|Flor.p.8;
Si 6.
1081.
Phot.c.tjt.
Caf.cx.i. ij.
J.113.
Que
le
la
jour
Pour
III.
la pagft
85.51.
de
le
&
de la demeure de Zacarie,
de
la naidance de S. Jean.]'D'aucres le Fioi.p.So-j.
mettent plus pies de Jcrufalem vers *'"
Emmaiis & il fcmble que ce foir la
tradition de ceux du pays ce qui n'cft
peuteftre pas unegrande preuve.'Quel- p.Sn.ques martyrologes fort anciens marquent la conception de Saint Jean au
chafteau de Maqueronte [clbre par
fa mort,]'luit que l'on en tift parncu- p.i;.iiS7j.
lierement la feite en ce lieu l,'foit p-S6..&c.
que ce fuft eftetbivcment le lieu de la
demeure de Zacarie ce qui ne paroilT;
pas contraire l'Ecriture. Car Maqueronte eftoit dans un pays de montagnes, non pas la vrit dans la tribu
de Juda , puilque c'eftoir audel du
Jourdain dans la tribu de Ruben-, mais
nanmoins dans le pays de Juda, c'eft
dire dans la Jude. 'Il y avoir une.'or.bd.i.y.c.
ville que le grand Herode a voit baftie '-'P >'*o-^avec le chafteau.
'Il
que
4SJ
Hebron
lieu
monde.
Caf. ty.p.
en mettant
fondion de Zacarie ne
nous oblige point de dire qu'il fuft
grand Pontile, puilque S. Luc ne l'appelle que Preftre , puifqu'il exercoit
'Ainfi cette
commune,
& dans
S. Jean a con-tuJ.C,
Jandiji avant
c^ne
&a
efi
de na'jlrt.
& de
joie
dans
le
ventre de fa mre.
de
le
Il
de
mon-
prouver ab-
les
autres.'Le
Jean
Battifte.]
NOTE
l'eut la page
II.
4J'-
te
de
Auguftin.
S.
la plusi q^u'U
P PP
ij
l'"
f'*-'*'
4J4
Grtg.n Jolt.
l.;.c..|<.7i.s.
&
cl.inlHc.i'.
Anib.ib"p.'ij.
d-
&
qu'il l'entendoit.
*"f
B.cp.
'Dans
la
mefme
(3.
lettre
S.
Auguf-
(bit
avant que de
lortir
du ventre de
-,
^ ;7.p.J0.
mre
cette fructification.
quel
Bern.epir^;
c.4.p.7S.a.l^
tre le
tat
il
dannation.
Oui
aux peines de
la
mov melme
[Mais dans toute cette difculon chofes bien moins claires que celle l,
ne pas avancer ce que l'Ecriture
, il ne s'obje(51:e jamais ce que l'Ange dit Zacarie fur S. ou la tradition ne dilent pas netteJean , Qinl feroit rempli du S. Efprit ment.]
&
&
.NOTE
IV.
Pour
87.J
taut reconnoiftre
que
&
&
j>'7-M-p-
pjjf
jeftion. Ainfi
$j;.p.t8?.b\
U
1.
bir.ij7-app-p
ii'-
pour
tes
la
NOTE
page
Vierge
V.
Jerome
's.
fe
r.tfi4.b.
&
un manifefte
Origene
de
[eft trs
nous
ne
Mais
l'ont
fuivie.
qui
ceux
voyons point qu'elle convienne la
modeftie de la S" Vierge,Jni cequ'il clwy.inMattj
-^'P"'^' '
paroift que Dieu a voulu cacher le miracle de fa virginit, [jufques ce que
'S.
Hier.p.70.a.
receue par
b.
<Ie
Tert.fcor.c.8.
s'y
la n'iiTiince
entre le
S8.3-
Hier.iii Matt.
& diaboliques.
le
les
c'ef,
8c
pre de
J.C.
& l'autel,
Temple
l'avenenient du Sauveur,[comiTie
il fit
&
maflcra fur
tradition
le lieu
violateur
comme
mcfme, comme
de la loy. Cette
l'appelle
confiderable par
la qualir
Menai,.fef.
cryphes, & npn point fur l'autorit des dans les Menes des Grecs.*Baronius ^'^i.i.j
Ecritures.Et nanmoins l'opinion qu'il la cite aufl du trait de Saint Cyrille
fuit fur ce fujet , n'ell fonde que fur d'Alexandrie contre les Anthropomor-
&
eft
mefme
contraire rcriture.[De
forte
p.Alex.c.15.
p. 17.3.
Uar.i.J
"
j}.
^.S4..b.
aull c|ue
droit paroift
aS.p.ii<.a|
Baf.t.i.h.15.
,-09 (loi
de folide.]
de eut
pie,
fait tuer
il fit
jetter
Zacarie dans
le
Tem-
Ugh.t.s.p.
'^"
"
&
Oti.inMart.t
fi
cyr.c.T7.t.*,
'
p.ie.c.ji.
,j.
&
Nyf.nat.Ch.
t.i.p.34j.c.d.
P pp
ii)
Bar..apr.ai
48(
four
la
NOTE
page
Q^an
Joan.i.v.ji-
'S.
VI.
Jean
ne con-
34-
noilToit point
Jsus
[pour
eftie le
dit,
"Je
l'ay
vu
ajoute S. Jean
&
Jean
S.
luy. [Il
T.13.14.
l'ait
connu
que J.C.
Jean
l'en
C'efl
moy ^; ay hefom
par Vont
connoill'oit
? Il le
donc avant que de le batnzer,[& avant que le S. Elprit defcenAuguftin pour refoudre cette difficult, dit que S.Jean favoit dj bien
que Jsus eftoit le C h R i s t ; c
'S.
7-
d." la
telme
p.So'.d.
*
Chty.injo.h.
i.p.i07.c.
f.icSra,
la
NOTE
Si S. Jean a
&
la
fconde
VII.
efl batti^J
Pour
On
il
que
S-
la
par luy.
que
tiza,]
&
page
cupin
^'-'''-P-?'-'"
cite
ret
la
par J.C.
Vf.iM.in Mate
d'ejire hatttxs
Au.conr.B.!.
a.c.ij.p.4.t.
Naz.0r.3y.pj
^^^'^'
n.p.ioji.ci
S.
par la delcente du
S. Efprit
Maldonat
&
fion qui
des
efl:
hommes
Sato
Ojvimf.h.4.
haptifmate ha^tiZanium
un fermon. Plut
ce qu'il
Joanne hapti^tui
[il
cite des
entendre par
l'eau
donne
celui
NOTE
&
il
en avoit
tir
comme
De
pchez
'S.
lgers.
mft par
le
quoi-
[Mais
il
Thphy.p.io.
devoiteftrepunii:]'Etexpliquanty>/;f
c.
,
il fait dire J.C, Lailz moy
mainrenanr[m'humilicr.]ll viendra un
Cnry.in Matt
Jl.ii.p.i57.c.
modo
u.
(S:
comme Theophylate
ce
tome luy
16 Je
hij.p.js-t.fciiry.ib.h.ij,
P-^^-^-
17,'iSc
dans la
p-Sj.i.a.
Chryloftome
dit tou-
aifment de S. Jean
Battifte
& le
fi
le
16
'-7^^
17 en font.'Les bluyj.c
NOT
Ojiand S, f-an a
&
s'il
'Jsus
IX.
efi
mis en prifon
Pour la
S6 .
p.ige
Christ
quitta la Jude
que
Matt.4.v.j'..
S. Jean avoit
f.'.l.C.l.p.
M-ici.ib.p.
les livres
page
&
ia neceffit
la
&
Pour
ainfi il
de S. Jean , d'avec le 15,
femble les attribuer tous Saint Jean
Battifte. 'Il luy attribue pofitivement
le 6 en d'autres endrits.'S. Chryloltre
non d'une
parcequ'il dit
VIII.
J.C, 5
^'^^IJn-i.
la
que
les difciples
le S. Efprit.]
les autres,
raifon cLap.p.ji;
que
i.i.
ne
&
C.iLap.p.ji.
&c.
qu'il
Jean avoit
c.
femble
S.
Thpl.y.in
Matc.p.io.b.
Chrifius
eft
me
ce
Mali.p.Si.a.
eft vifible
487
&
438
vers
le
mois de novembre ou de d-
...
cembre.!
Conc.c.tj.ii.
f.
'
/ri
plus,
lly enaneam-noinsquicroientque
&c.
On (c
vouloir dire
approche de
la
fi
loiit
J.C
des paroles
&
peuteft vers
melme
la
Pentecofte
du peuple qui
&
en promettant de ne plus
il s'en alla dans
la Galile, o Herode ofFenf de la libert de fes reprehenfions le mit une
lisonde fois en priion [ Maqueronte,
l'aimoit,
& le
fit
mourir.]
efl
comme
il
>ir.i30.
&
battefme de J.C.
la retraite
en mettant enfuite
les Pj?-4ii
eft
i'7itujti''V
P-4t+5.
mefme chapitre de
fier (jnelcjhe
le
&
P-i8-40.4,
&
Pierre entre
S.
in deferiuni\'&c
de J.C. en quel temps il a quitt la Jude pour le retirer dans la Galile aprs
l'emprifonnemenc de S. Jean ;
on a
toute libert de croire que c'a eft allez
peu de temps aprs Pafque , comme
7.17.8*.
laquelle vous
t\v
rejouir, puifquela
dj blanche
ebn.i.p.^;.
fi
: [mais je ne
fay s'il le pourra
perluader bien des gents , mefme
avec
les
exemples
qu'il allgue,
com.
me a,
& peut-
ci.
taire, la fimple
&
Marc
l's:
S.
Luc n'ont
crit
que ce
qu'ils
roit tirer
l'oient
que
S.
[il
que J.C.
n'en fau-
M atthieu c S. Jean fe
&
Que
parceque S. Luc
Saint
arc
n'eftoient pas tmoins oculaires com
me ceux-ci, il eft filcheux qu'il femcherefte , qu'il fuppoie eftre \(arie ble faire des hiftoires humaines de ces
fur de Marthei[ces deux conclulious ouvrages qu'il recoruioift fans doute
dire
ii
c'eft
Euf.i.j.c.?^
?"}*
4^?
Car
|e
&
Aug.B.conf.
l.,.c.i.f.p.3
m.b;i6.,e.
&
il.
&
Marc
par
S.
Con.L.pr.p.8.
mciitj'le P.
le fentiment de la Peire
l.l.C.ll.p.f +1
I..C.ij.p.ll
a.b.
qui
s'eftoit
Aug.B.conf.
dit-il
Lami n'en
Conx.pr
p.s.
mefme perluade,
foit luy
du temps. [Mais
qu'on
puill'e
fuivre
prtend que
on ne l'admet
Lami
il
la ut
cette difficult
commencement de
fait
l'Eglife
depuis
le
qu'on attribue
le
pi.p.io.n.
la
le raifonnement {ur
qu'on eft oblig d'admettre une premire priion de S.Jean,
dirterente de i dtention par Herode.J'll eft certain par S. Matthieu Sc
par S. Marc, que J.C. aprs avoir fur-
lequel
croit
il
mont
dmon dans
le
toft aprs
coii.p.4j.
le defert aul-
avoir eftarreft:
&ron
que
Jean
S.
, dit le P. Lami , par l'Evande S. Jean , qu'il retourna en Galile pour les noces de Cana auffitoft
aprs fon battefme Donc Saint Jean
cilment
gile
Batcifte
fiit
tclmede J.C, avant que J.C. fuft retourn du defert dans la Galile ,
avant les noces de Cana. Cependant
&
&
Lami
C\
S.
Jean
[Voil ce meiemble tout le raifonnement du Pre Lami, non pas dans les
melmes termes , mais d'une manire
qui eft,
claire
&
comme
je croy,
encore plus
Ce
railonnementparoiftdemonftra'
mais ceux qui ne prennent pas
garde une remarque allez commune,]
que S. Auguftin n'a pTs ou- Aug.B.conr.:
bhe ,qui eft que les Evangeliftes, [& J^'-'---iv
fouvent mefme les hiftoriens profatif,
&
nes, ]raportent
comme
nanmoins
un grand gnes
de
fuite
des
fort loi-
490
&
Matthieu
port
les
S.
Marc
tentations de
de-
&
ne
fauroi: prouver.
Que fi
marque
Samaritaine
le
aprs l'entretien de la
S.Jean.]
Con.L.p. +
4.
qui ap-
le
la Galile
Lami avouera
& ce qu'il
fiiir
J.C dans
devoit plutoft
Pre
te l'antiquit.J.C.n'avoit
point crain-
(a fagefl'e
vouloir
loufFrir les
dire
ce
t.
il
le
s'il
vouloir
les effets
queCapharnaiim, o
il
fit
fon princi-
le P.
Lami
(up-
'Mais il eft conftant, dit-il, //^ft, J.C. vint en Galile , les Evangeliftes
que S. Matthieu Se S. Marc raportent dilent fimplement qu'il y vint aprs
aprs la prifon de S. Jean , beaucoup avoir appris cette dtention. Elle peut
de chofes arrives avantqu'ii euft eft nanmoins en avoir efte la caule fi
arreft par Herode. [Et par o cela eft- J.C. a voulu paroiftre particulirement
dans la Galile , & n'y paroiftre avec
il conftn;; Car cotes ces chofes fe
trouvent dans la Concorde de M' grand clat qu'aprs que S. Jean fut
Arnauld aprs la dtention de S.Jean comme difparu par la prilon.]
'Ce Pre s'tonne de ce que perfon- p-4^
par Herode & je ne voy point que
cela ffe aucune confufion ni aucun ne n'a remarqu la difticult qu'il y a
embaras furtout l nous mettons la de voir pourquoi S. Marthieu parle de
prifon de S. Jcannon iur la fin de l'an- la prilon de S. Jean hors de Ion lieu,
prtendant que cela a d donner lujec
ne , mais la Pentccolte.]
paroles
de
de
juger qu'il ne parloit pas de fon emces
de
'Le P. Lami tire
i
cjuiteo
prilonnement
par Herode
mais de
Fccerunt
fur
Jean,
S.
J.C.
cumcjue voluerttf.t que les Pharificns quelque autre. [S'il l'entend de ce que
ont perfecut le finc Precurfeur [Mais dit Saint M.atthieu dans le chapitre 4,
& verfet 11, Ckm AMtcm c.Hatjjet ~jefus
ils peuvent l'avoir tait par Herode
ce (ens convient melme mieux aux pa- /juhd Joannes tr.tditt's ejfet , je ne voy
roles de J.C. Car fi aprs l'avoir mis en rien qui empefche de croire que cela
prifon ils ont eft obligez de le relal- ne foit mis tout fait en fon lieu & en
chcr,ils n'ont pas fait contre luy tout Ion temps en le raportant melme fa
dtention par Herode. Que file Pre
ce qu'ils vouloient.
non
puilfe
Lami parle de l'hiftoire que S. Matrien
qui
Je ne voy donc
le
melme
fait de fon empnlonnementdans
thieu
favorifer
mais
prouver,
pas
fentimcnt du P. Lami,]'que la remar- le chapitre 14, c'eft une preuve bien
que qu'il fait (ur ce que S. Marc & S. forte que cet Evangelifte nes'eftoitpas
atthieu Hifent, que J.C. vint en Ga- fiit une loy non plus que les autres de
lile caufe de la dtention de Saint fuivre toujours l'ordre du temps, puisJean. Car fi c'eftoit Herode qui avoit qu'il ne raporte en cet endroit la d,
'P-4i.4-
F.47.
.1
fait
J.C.
&
la
l'occa-
turr/i
il
eniw
nond.-'.m
ftieratjoannes in carcererr.
dit
que
eft
rr'ijjas
LeP.Lami
c'eft qu'il
la
Icconde
fois:
eft
un
peu force.
Nous
fer cette
Jerufalem
lorfqu'il
auroit pas
Luc ajoute
&
in
eft, S.
omnem
S.
Et
aulieoft,
dit
que
de
noroit S.Jean,
mettie en prilon
fait
ciples
temps
ne
ce
pour
que je
Lami
le
& je penfe
P.
le public
ne
les air
&
vorablement
n'ait point eft perfuad de la lolidit de les conjectures.
Il feroit melme alTez difficile de les
Sccorder avec ce qu'on lit dans l'Evan,
gile ,] 'que
quand
S.
Jean battizoc
on veut
fi 1
Se
un
nous ne dou-
40
jours
du
Lami
jeiine.J'Le P.
le p 41-43
reconnoift en parrie.
la
ne fay
vertu de
S.
fi
le refpel:
Jean
qu'on doit
peut permettre de
dans
la
montier
'parcequ'il prefchoit
Jude,
Ennon dansla
met point en
peine de montrer qu'Ennon eftoit dans
la Galile. ]'Que fi ce Heu eftoit huit
Galile. [Mais
il
ne
P.47.4S.
fe
caf.ex.i} 5
dans
rai-
[Je
les difciples
&
fon
con.i .p.4j,
Jean ne parle point dutout dy battefme de forte que tout ce qu'il dit dans
circa regwnem.'l
'Le P. Lami
'*5-
Lami
lelon le P.
491
'10.
Ennou
la Galile.]
vait prendre,
moins qu'il
n'allait
Con.r.p.+,
par
mer.]
dit
rode avoit
p-i.
Q3 q
')
'
Matt.i4.yj.
49i
que
il
iuC.l,.e..
febe.
iut.
Pour
page
NOTE
''''
&
C.Lip.in
Mitcp-i^j.
t.J.
Jof.ant.l. S.
t.7.p.i8.c.
Chry.inMatt.
h.49.p.U''inLuc.
djOn
'1-17P-37-''-
'Nous donnons
de
d'Herodia-
la fille
le
nom
de
l'autorit
remment n'eft:
riage.
Marc.i;.y.i7|
Jofp.iS.c.
eftoit
&
Herode
Philippe flon l'Evangile,
flon Jofeph: [ce qui n'eft pas plus diS
ficile .accorder
que de Galile
que quand
&
le
Roy
le
Tetrar-
Malii.inMltt.
fjoi.c.d.
Caf.cx.ij.^
I<!.p.i8;.
&
E-
vangile.
Hier. in Mail.
p.4i a.b.
'S.
fille
Jrme
dit
qu'Herodiade
eftoit
celle
ment
nom
pas
afturequele mariaged'Herodiadeavec
'^7-P-*-*-
psiSc.i.
le
<
nous
de douter qu'An,
femme d'un
melme qualit que
frre
qui eftoit de la
luy,
quoique moins
de
riche.]
NOTE XL
Tour
la
pagt
100. J 7.
Sur ce
ijuc dtt
a
'S.
de
S. Paulin, que
Paulin dans
la vie
le
pome
qu'il a fait
S.Jean
du pch,
&
la fouil-
rani.car..p.
le faire tH-*"-**'.
purg[Mais
ce que nous
de Saint Jean
entre S. Aufavons de fes adions
guftin qui alliue une chofe en plufieurs
endroits en dtendant rEglil contre
les ennemis , lur un point qu il avoit
la fuite
fort examin dans 1 analogie
de toutes les veritezdela religion.]
la vertu
&
Peut
la
NOTE
page
XII.
loo.J 7.
Hifloiret
la,
mort
de S. '^can.
All.JtSim.
'On
S.
cite
Jean,
qui
une
crite
hiftoire
par un
fe qualifie le
de
mort de
la
nomm
fcond des
Euripe,
difciples
&
&
BoU.majrjt.i,
p.j?.!.
avons
Gr.T.gl.M.
le
prouve
afTez.]
'S.
C.tl.p.JO.
femme
rejette
pour des enfans. Mais il ne rejette proprement que ceux qui vouloient que
S. Jean euft eftprecherla pnitence
aux morts , pour lefquels il n'y a plus
de confeiTion [ 5c de pnitence] (lon
lEcriture , [en quoy il peut bien avoir
eu en vue Origene,]'qui dit que Saint or'.p.;3.b|
"'^
Jean
les Prophtes (ont defcendus
dans les enfers , comme les mdecins
/ont dans les lieux o les malades ont
beloin de leur fecours.'Et il combat p-4-elciy.
dans le meCne endroit une autre pen- P-'*5-*(e qu'Origene joint celle l.[Ainli
ce que dit ce Saint peut bien ne fe pas
raporter au lentiment de S. Hippolyte,]'qui dit que S. Jean alla annoncer HippdeAntf.
''''*"
dans les enfers que J.C. y delcendroit
bientoft pour lauver des mains de la
mort les mes des Saints [fans rien
dire des autres. S. Grgoire de Nazianze ne s'explique point dutout.]
&
NOTE
leftine
alloit
rut
& obtint
&
baftir fous le
nom dufaint
Precurfeur.
quand
elle feroit
mefme
ra-
&
&
plus exadts
ce ne fera pas par l
qu'on prouvera que les Chrtiens ont
eu des eglifes avant le III. fiecle.]
:
Poor
la
100.$
8.
page
NOTE
XIII.
ini.R<:g.p.54.
jHipp.dc
Ami.p.St.'fij.
Chty.ia Matt.
4}1.
aux
XIV.
Pour
la
page
iso,5 S.
re-
&
4^5
BATTISTE.
morts.
[Comme
le
tombeau de
dans
moins
S.
la
,
Jean a
Samarie
c'eft fans
chef
s.j.p.7.
^'
& decapit.]'S.
cru,
mains
ni prifon
ni
'Ce que dit S. Grgoire de Nazianze droit d'y faire excuter perfonne.]
aprs S. Hippolyte & Origene, que S.
Pour la page
XV.
Jean a annonc mefme aux morts la
venue de J.C, [eft ce me femble une Sur la ddicace de regUfe de S. Jean
.j^lexandrie,
penfe allez commune parmi les anciens.] 'Nanmoins S.Chryfoftome la
'Theophane dit que les reliques deTiiphn.p.s4.
NOTE
Q^qiij
'
494
Goar raporte
gliic
de
commence
le
Le mois de Pauni
cela.
16 de may. Ainfi
le
6 des
Eit
zj de may.]
fi
il
Pauni
faut afllirmentlire ;-
le z(
on
que
lit
cette eglife
fi.it
ddie par
les autres
le palais
lurl'an
Pierre
Ado.jp.aiigi
la
mefme
\\'^^p'./^'.
difent
que ce
d'Herode
&
Jerufa-
[Sozomene
qui,
a luivi des
Sbz.I.r.c.u.
P7i7-<;-
chef s.J.y.(r,
con(tinte.
F-i'?-
moins probable que les autres. Nanmoins nous n'avons pas of former un
(ntiment nouveau fur cet endroit qui
n'eft pas
Il
melme
dans le grec.
y a encore plus de
difficult fur le
que (r celui
o il avoir eft mis en terre. Nous verrons fur Theodofe I./<Jyj>]'qu'on pre- Soi.p./j^i.c.
tend qu'il fiit trouv Jeru(alem chez
des moines ledtateurs de l'herefie des
Macdoniens, tranfport peu aprs en
Cilicie, de l Codai ou Cofilas village
prs de Calcdoine, en 371 au phiftard;
que fous Theodoie il fiit oft des
mains des Macdoniens &: port
Calcdoine fur la fin de 391, puis l'eglildeS. Jean Hebdomon prs de
lieu
il
fut tranfport
'
NOTE XVL
Pour la pjge
104.55.
que
dans
comme
du fecptnd,
crpr-407-
hiftoire
f.4b.
pourquoi] 'Adon
des Noels , qui avoient vu
453. C'eft
lem
le
melme
[Marcellin en parle de
'Que
f.jiS.5$.i.
en
le fuivre
Qfie
&
&
[Ce
n'cft
le
chef de
&
'Mais
ils
f.So.iibiii.
ly.aug.p.jii
dans
le palais
fins
l'hiftoire
Maqueronte:
de
la
en dterminer
le
eft
fonde (ur Sozomene , fur la chronique d'Alexandrie p-7oS, & (ur quelques ditions de celle de S. Profper.
'D'antres diient que le chef du mef- chef s.j.f.
me
S.
Jean
'^'^'--
Emefe en
fes
ne pice qui
eft
ancienne
&; fa der-
tique,
.ji.4}.5i.
17.]
la
note
que
Mais Sozomene
raporte. Elle fe
lit
qui la
chronique
dans
la
tres.
mefme
,
chofe
&: dont
deux
naux
nanmoins
doute
la
narration de
moins pour
Sozomene,
fe
49
&
nanmoins
il
eft aif
de juger que ce
cette province
Alexandrie
&
P'-it.
marquer Conftantinople o il
eft certain que Severien a fouvent prt
ch d'o vient que le Pre Combefis
croit que c'eft cette ville dont il parle.]
'Ce que dit Severien, qu'un autre avoit P"itraire
bien
Conftantinople
nombre
il
d'Evef-
ques.
Nanmoins
, on ne
montrer qu'il pade Conftantinople. Il pouvoit y avoir des reliques
de S. Jean Antioche. Il y en pouvoit
avoir Cabale: ,
en bien d'autres
endroits que nous ne favons pas. Car
Severien ne dit pas que ce fuft le chef
de ce Saint. De (orte que quand on
(auroit
&
cela
pour
mene.]
aftez
l'hiftoire raporte
par Sozo-
Bar.;9i.4 7.
de cet hiftorien,
ce qu'on dit , que
le
chef de
S.
Jean a
en
a eu fu jet
rite
NOTES SUR
SAINT
A96
de S. Jean
dans celle de S" Matro
ne, ou ce qui s'en lit dans letraica:tribu S. Cyprien. Mais outre ce qui
en eft cians la chronique de Marccllin,
[dont il eull: pu faire un peu plus de
&
M'^
efl:
du Cange qui
qui regarde
les
a trait fond ce
l'autorife
la vrit
voir douter.
donc necefTairement reconque Theodofe, & l'Abb Marccl qui nous aflure de la dcouverte
faite Emefe ayant cru chacun avoir
le chef de Saint Jean Battifte l'un des
deux s'eft tromp dans la croyance. Ce
ii'eftpas qu'abfolument parlant, &c en
Il
faut
JEAN BATTISTE.
ils peuvent mefme s'eftre
trompez de bonne foy car les payens
brlrent bien d'autres os que ceux de
mentir. Et
aflure
comme
nous
le
verrons dans
cftc receu
qui
,]'il
que dit
Me-
d'Hebdo-
ayant
fait
rebaftir l'eglife
mon
fit
demeura
elle
ca-
verfes reliques
s'eft aulTi
lelquelles
il
il fit
apporter d'E-
point
nue
l'eglife
comment ni d'o elle eftoit veEmefe. Mais cela a i peu d'apparence , qu'il eft plus aif de croire
qu'on a pris le chef de quelque autre
Saint pour celui de S. Jean Battifte.
ne
le
peut dire ce
cel, ]'puifque la
nomma
me
On
femble de Mar-
gn douipr que
curfcur,
le
ce fuft le
miracle dont
p:ini .[confirma
chef du Pre-
il
fut aufltoft
iansdoute la veritqu'il
contefloit.
On
(ez d'eftre
-,
mefine d'Hebdomon.
mefme
chef-,
ce
lor(I]u'il
Nous
crivoit Conftantinople.
verrons dans
on
la
...de Comane
Jean
.apporta
Conftantinople un chef de
qu'on pretendoc
Sur.t9.a11g,
PJ'*-^"'
ht enfuite
J'+i-''-
taphrafte
chefs.j.p.
d'autre
P-l!7l:8.
[S'il
connu
&
porte Emefe,
S.J.p.
n'a point
'7-
,quelerecitdeSozomene
chef de
Emefe.
Soz.i.y.c.u,
p-7>7-<^-^-
Conftantinople.
po'.taft
Chef
en-
comme
les
rejettant l'hiftoire
lation
mclme
le
noiftre
y avoit quel-
s'il
S.
Vt
chefs.j.p;
*'
sur.i^.aii^
P-3"-'-^"'
ri;6.b.
un menologe.
&
[L^iil-
P-74i.d.
l'on
ba('l:ir,'t''>:
Thdrt.l.(.c.
croyoit eftre
4-P-759.a.
de
Theodoie dans
chronique
la
&
Df.yHi.d.
marque que
cet endroit
ne
fe
trouve
la
NOTE
page
XVII.
ce
quon
point l'auteur
Car
il
eft
&
avoient rencontr,
qui couroit le
pays pour gagner fa vie. Ce potier, dit-
on
que
eniuite
c'eftoi:
moines
ter les
chef de
S.
& quitque le
une fli-
aul fainte
Jean Battifte,
c'eft
ce
chef
fa
"
un
fur
p.
m.
&
104. $5.
Quelle autorit a
p.^:?.
[il
mot de la piet. J
En mourant il lai lia
c.ii.p.7;8.a.
uf.chr.P.p.
497
Soi. 1. 7. c. 14.
BAT'tiSTE.
dit
de L
&
Marcien.
^clV/i ti
'i^oJiif.
[C'eft
ordinaire.]
W}
ChefS.J.p.
difcoius grecs
p.zoS.u.
'Il eft
dit
s'attribuoit
du chef de
fcond
eft
&
du
dans
le palais
d'Herode,
&
apport.!
&
////?. Eicl.
Tom.
/.-
p-ui-
vifiter le lieu
Catholiques
comme en
effet cela
ne
demeuroit
phrafte
melme ne
Meta-
de ces miracles,]q'ae
p.is
R^r.
r i37-
498
rcit
f *>
p.ii.iij.
& cela
jufques
de deviner
comment
[A eft difficile
ceux qui en ont crit l'ont pu (avoir.
Car encore fi la fconde rvlation caft
e(t faite du vivant d'Eullathe, on pourroit croire que voyant les merveilles
qui ("e firent en cette rencontre , il le
feroit converti, c auroit dcouvert ce
qu'il avoir (ccu par la tradition
que nous
avons dite, qui nanmoins auroit toujours eft (utpede pour les circonftanccs puilque ce qui ne le conferve durant 110 ans qiie dans la mmoire de
,
quelques peri'onnes
p.ll4.
ne peut pas
eftre
lement
expieflei
.]'Mais ilelt
il eft dit expi
fortfcur.l'Mais
qu'aprs qu'Euftathe eut eft chafle de
la
caverne o
S.
Jean,
plufieurs
lins
la
il
cette
caverne
moines qui
aux autres,
chef de
habite par
avoit cach
flit
(e
julqu'
le
(ucc^derent
les
faut
que (elon
traitez auifi
amplement que
cette
&
&
&
il
-,
moins
fijurs.] C'elt
ni
en eftre bien
en euft plu-
qu'il n'y
p.-oioS.
cette
Denys
Maaellin en a
clbre
le Petit
",
ik le
Comte
&
dit Ang.f.siS.p.
queDieua accoutum de
dcouvrir quand il luy plaift les corps
rvlations quelque choie de badin
Seb.ifte.
'
luy
1^
je n'oierois
ni rcjetter ni dtendre.
S. Auguftin,
terr
S*i.;ft.i'i-
chronique
p.119-
rencon-
tre, |i
des martyrs.
[S'il (e
'"''''
"
ou
1
i
&
qu'elles traitent.
ce
me
NOTE
conc.r.4.p.
"''^'
je
M
&
Jean Battifte, qui eftoient lues par quelques Catholiques mais que quand on
:
obferver
la rgle
que donne
falloit
il
S. Paul,
&
de ne
d'examiner toutes chofes ,
prendre que ce qui eft bon. [On ne
peut gure douter que ces nouvelles
relations ne regardent l'hiftoire dont
eft cri-
des
pas mife
parmi ceux
auil
il
ne
l'a
qu'il rejet-
n'en a point jug, mais il a averti les autres de ne la pas lire (ans la juc'eft
l'examiner avec foin
ger,
ciicfs.j.p.
p-iyji
&
porte le
comme
nom
de Denysi^Sc on met
une chofe conftante, que c'eft
Denys le Petit.
Elle
Pour
Ah chef
de S. Jean Emefe.
[Comme l'hiftoire de
la
la
page
'''-^*'
Hijloire de la tratiflation
dcouverte
& de
ne nous a pas
paru allez autorife pour la mettre
dans le texte
que nanmoins didu chef de
Jean
S.
fon tranfport
Jerufalem,
Emefe
&
voici
chefs.j.y.
''-
&
p ic?,
Jean.]
'On
toit. Il
&
459
XVIII.
ajoute
apparemment de Sy-
rie,) Jerulalem
pour y voirla"Croix
&
dcouvrit o
Jean
mefme
m4-
p.ro8.,o?,
-''^''-
leur
ordon-
de la tirer de l, c
trouvrent ainfi cette
fois
Ils
precieufc relique,
on peut avoir
grec , dont
pour l'abregerjquelques circonftances moins necellaires
la fuite de l'hil(ans changer le fond
toirc. Metaphrafte paroift avoir allez
ftiivi Je texte grec. Nous avions des
auparavant la mefme hiftoire dans Sul'ms, 2 .ag.ps32- s .24. Jepenfe que
elle a paff par quelque main Metaoft
&
un pauvre
ils
luy donnrent
S.
Jean
ait
mefme ordonn de
de
laiflr l les
qu'il le
fit
laifla
qui autorife
le
On veut
&
luy
l'emporter, c
moines. 'L'hiftoire
dit p.in.i4
Emefe, d'o
Ce
eux
porter fans
me
texte grec.
le fac
que
au
il
eftoit.
En mourant
il
ce faint chef fa
latin
cafltte
c'eft
& on ne
l'ait
'^"'''''
laillr
'La
reliq^Lie
rendus.
Rrr
ij
ch.-f s.j p;
l'5K^7".
500
foiines
Preftre
nomm
foit avoii:
beaucoup de
piet,
mais qui
Il
mit
PiJ7.
la
'qu'il
&
quantit de fable.' Il
p.uj.
Arien
en ce
dont Euftathe
'On
donnoit l'honneur.
qu'il eftoit
faifoit
(e
Ce
Iceut enfin
chalerent d'Emefe.
Il
demanda avec
lortir
maison
car
il
vou-
& l'emporter^
caverne
moines qui fe
uns aux autres, 'fans
fuccederent les
de nouveau.
de
la
la
Ufuaid
Pour
la
104. J
NOTE
page
& l'Ab-
pour
la -jGi,'- flon l're [de Seleuais,]dom
les Macdoniens de Syrie fe fervoient.
l
'Cette re
Rome,
&
la J12'
avant
J.
C.'C'eft
chr.Ai.p.
^oitiicts.
-'^'''''
uff.an.p.M.
''g^p^X.p.'
604.
ump.-.+s.b]
'''''' '''
&
&
Petau
fait
''^-'
avec l'an 452 de J.C, [qui par confequent doit avoir eft l'anne de la decouverte du chefde S. Jean.JLa mefme
XIX.
y.
En
guette anne
de S. Jean a
&
efi
trouv Emefe.
J07'. L're de J.C. s'y accorde encore. Car nous avons 511 ans,
trois
la
&
'Les Grecs,
de
&
&
enclvoit,]'doiic
il
lcile
fant.
[Il faut aufll
ChefS.J.p.
118.119.
beaucoup i-emarquer
740.
eft
encore marcju
huit femainesenOrientj'Ce
.Nor.cpo.p,
i4i|Pet.dir.
avons
P-4'
&
&
que
c'eftoit le
milieu de la femaine
;
dit
ce qu'il a pris
&
&
Buch.cycl.p
S?-
&
ChefS.J.p.
11?.
&
&
Rrr
p.n:.
te
Chr.Al.p.
501
iij
501
ble je foupon qu'on pourroit avoir
ChcfS.J.p.
115.
p.tO.
Romains
on avoit demande
l'Evelque qu'il
lvrier.
quelles
l'hiftoue
p.-.-.i.
tm
P.12I-1J.
le dit
le
mardi ,
comme le la-
p. 11*.
tir
l'Evelque
foir par
puni le lamedi au
une paralylie/ce qui l'obligea
cinq jours,
?-"7-
il
en
fut
demain
fortir
le
len-
mains
qui eftoit
ni
eu en
l'an 452,
dominicales F
l'auront eu en 455,
&
les
l'E
avec
les
Syriens
aura eft
de
Cela aura nanmoins brouill
pour laPafque de 4^2, 5c pour toutes
les autres amies billextes, dans lefil
dpendent
en un joiu
autres Eglifes
ail
de
qui en
difterent des
croire.
le
de toucher
l'ayant
lettres
dimanche , au
de Matines. L'Evelque dtendit
,
d'en parler
NOTE
XX.
Fuur
la
la
relique
&
Bach,cycl.
'
59-
vrier depuis
447 jufqu'en
necc(T!iirement
que
&
458,
[il
de fvrier
mardi.
le 18
fuit
fuft
mcredi ,
le 24 le
Ceft ceux qui font habiles en ces
matires dcider ce point , auquel je
ne trouve point de bonne lolucion, l
le
yM.m.i.l.
p^e
107.$ 10.
biflexte
que
;.i}.p.4i.
f-ij?-
mot
-s^f
de
le luivrc
mot
X'$/i'.
50
d'Emefe triant tommon de eraphrafte dir que TE velqiie be entre les mains des barbares 'ou v-^-\-*7plutoft les Arabes qui la pofledoient
le mit en depoft dans fort egiife-\_Q'itoit donc dans la cathdrale. Je croy en depuis longtemps,n'y lai.nfnt plus aux
chrtiens le libre exercice de leur reeffet que c'eft proprement la cathdraligion, 'une perlonne de picc-prit ce p.M7le qu'on appelloit la trs fainte eglifc
Urane mit
?.M-
le
chef de
S.
Jean.'Lc
fcr-
c'eft
que
la ville
f.ii.
NOTE
Polir la page
107.5 10.
chef,
& l'emporta
mane, 'o
il
{crettement
XXI.
Co-
p.
14 8-
Iconomaques
'lous
a en Stj,] fous
'Jean en y 60.
Michel
le
begne
pS.
&
'Mais Michel [fils de Thophile,] p-mjparvenu l'Empire avec Tho760, flon Theophane f.io.z.r, eft dore [(a mre ,] S. Ignace qui fut fait
Ufuarddifents'efti-e Evefque de Conftintinople aprs S.
celle qu'Adon
avoir donn oc- Mthode 'en 847,
faite le 29 d'aouft,
fut banni en 858, p?4callon de faire ce jour l (a Dcolla- 'connut par une vifion k lieu o eftoit p-iso-is'tion. [Mais il eft viible, au moins pour cette relique , &: la fit apporter A ConAdon 2 4:fih. qu'il parle de celle de ft."mtinople;[de quoy nanmoins la vie
de ce (aint Eve(que ne di: rien dutout.j
l'an 455. Il eft clair encore que l'un
La relique fut place dans la chapelle
l'autre n'ont hnt que fuivre ce que dit
dans (on dti palais imprial le 25 de may.'Elle P-^SiBede dans fon martyrologe
commentaire (ur le 6^ chapitre de S. fut mife peu aprs dans une eglilb qui
Mac,i2.c.2 6,t-s.p.iss.t}6. Or Bede portoit le nom de S. Jean me(me,'c'eft P?'-?:crivoit avant cette tranllation deyo, dire, ce qu'on croit, dans le clbre monaftere des Studites, dont l'Abil cite la fefte de Saint Jean au 19
d'aouft, du Sacramentaire,& d'un mar- b nomm Alexis la porta l'Empereur Conftantin Porphyrogenete , le
tyrologe plus ancien que luy.]
'M' du Cange met cette tranflation jour melme que ce prince mourut l'an
en 761. [Mais c'eft aflurement en 7^0, loi^.'J-c menologe d'Ughellus mai- i'gh.t..p.
comme on le voitj'parcequ'on fit Paf- que (eulementque l'Empereur Michel '-'*''
que cette anne l, les uns le 6, <k les le reftaurateur de la foy orthodoxe,
autres le 15 d'avril , '& par une eclipft
le Patriarche Ignace , tranfporterent
arrive le vendredi 15^ jour d'aouft.
Conftantinople le chef de Saint Jean
[Car tout cela fait voir que la lettre port autrefois Emefe , afin que la
dominicale de cette anne l eftoit l'E.l ville impriale fuft fous la garde &: la
protedion du faint Precurieur. 'C'eft Mcnsa.p.toi/
tranflation
eftant
&
&
&
&
&
&
P-57
Thph.p.3
&
c.
^
Pour
la
NOTE
page
XXII.
Trattjlations
Comane
que
Grecs appel- p
troifieme dcouverte du chef
cette tranflation
107.5 10.
lent la
& Conflantmople.
de S. Jean,'&
les
qu'ils clbrent le 25
de
may.
Chef
S.]. p.
S7-S0.147.
148.
'On
r-M7.
Comane dans
le
le
&
Pont ou
-^"^''''
chef s.j.p.
^'t?-"'"'
barbe ,
&
la
tefte
fan 1100,
fi
d' voir
precieufe encore
p-Mf-
504
marque p^r un
un Thodore
la-joii attribu
lt-95-?4-
B-M*-
il
Studite,
&
AH.dcSim.
p.iiS.
Pour
la
page
107. J 10.
GaefS.J.p.
NOTE
&
)>.lIli-I'-4-
&
f.1.5.
'M^ du Cange
Pti.rat.i.I.8.
ftantin
c.i8.p.4ji.
Poiu
la
croit
que ce
Monomaque qui
le
fut
ft.
NOTE
page
NOTE
Con-
'Mais ce
XXV.
Pomlapag.
ioS.io.
Sur
de S. Jean.
XXIV.
actf.$ 10.
De
dtverfes Eglifes
avoir
'
le
fde
^fti
prtendent
comme
S. Jean.
celle[deS.Jean]de Maurienne
'On
du
comme
celle
de Ne-
mours.
-<
en
en une eglife cio.p^4.
45de Tours ddie fous le nom de la
de S.Jean Battifte. Sigebert
Vierge
iiu l'an 615, marque que les reliques
de S. Jean Maurienne eftoient clbres par divers miracles: mais il n'en
r porte que ce que Saint Grgoire de
Fours mort avant ce temps l en avoit
fis.l\
&
dit.
'
505
crit
qu'au X.
fiecle
&
&
qui
eft
eft.
fes
un reliquaire moins
m omnem fai
TrAcurfor decUrare
ancien
])eiis defcencht
vat'.onem
vcni ta
NOTE
En
tjHcl endroit
XXVI.
le defert,]'puifqu'il
S. Je^.n hattiz^it.
&
battizoit autour
du Jourdain, dans
mot de Jude
marque quelquefois
me dans
ne voy pas qu'on
puifle placer aude du Jourdain le
defert de la Jude o il commena
rez "^efms la
le defert,
Conc,c.i3.$ t.
ix de i dni qui
[Ainfi
je
prefcher.]
PourEunon o
pays d'autour
de Jerufalem , bon par le Jourdain
du coft de l'Orient ; ce qui avec l'Idume
la Samarie faifoit la province
Romaine foumife
les difciples
le
&
i.v.i8|3.t.i6.
&
lerbum.
Pour U page
jo.4.
roit
Hiji.
ce qui
El
TonJ.__
comprend
I-
la
mefme
battiza depuis,[je
^-ij.
&
qui cfioit
i^c.
il
S 11
v.ie.
50^
la
NOTE
page
Lequel
ejtolt l'aifri
de
Ipi.fi.c.17.
J>.
5'.
I.
An ire
dt S.
on
Pierre.
'O AtNT
&
4(>.C.
Chty.inMait, p^i le
li.jp.<j4.c.
lAtUc
Sim.p.97.
Procl.p.j t.a.
eftoit
ce qui tera
toit peuteftre des l't
avancer proportion la vocation des
l'ailn de (\ famille,
quoi-
quatre Apoftres.
le
P.!
qu'il
Procl.or.'.o.
S.
-,
&
Bar.jo.nov
a.
rment
Caln.in-Jfrt.
I.JC..1 p.9
Dion.rliv.n.c,
J.}:.p.4t-''
S.
Procle ne
l'a
pas voulu.]
'Calficn dit encore que S. Pier .e precedoit tous les Apoftrcs par l'ge aulfi-
'
topi/f u'a
)L}
ssoSsjSuTaTW
j^
3to-
probable z^L'auteur^^;^^,"^'^^^^^
de la Concorde dit mefme que c'eft "t.
une choie indubitable. 'S. Epiphane Epi. i.c.ij,
la
trouve
la plus
melme
(enci-
P--J*-*-
ment.
[Nanmoins on
de m;lme, qu'il
voit par la
Concor-
'C'eft
&
four
la
110}
I.
NOTE
page
trs
IL
Difficultt^furle temps de
Lev.i;.v.iol
Jof.3.T.,5lj.
V.IO.II.
Conc
C.14.
'il
m-
U dernire
eftoit
&
&
la
miracle dc
it
par S.Luv:[&
je
ne (ay
conforme
l'ordre des Evangcliftes. Car quoique
S. MaicdilentqucJ.C.
riiiftoire de la Concorde evange- S. Matthieu
fir
leur dit de le luivre, je
ique qu'il .evint de l en Galile/i?c les appella
que quelque temps aprs il appella S. ne penfc pas neanmoin; qae cela nous
S. oblige abfolument de dire qu'ils l'aient
Pierre, <wec S. Andic, S. Jacque ,
Jean.Ainl c'cftoit tout la fin de cette alors luivi pour toujours.]
que. [Ainfiil y eftoit vers le mois de
novembre ou de decerabre.J'On voit
fi
&
&
&
.^
Bar.ji.f 57.
''"
NOTE
Pciut la p.igt
111.$ i.
Hier.H Matt
p.i.d.
Aug.<l.cv.I.i.
c.i5.t.4.p.
I4i.i.c.d.
i.a|Br,;3.
mandoic
les
JO.JI.
Temple
g
&
l'efl:
bien davanta-
ge.'Mais
n-f.isy.i.d]
Temple.
le
du
ftil.nMattc.
III.
Jof.ant.l.iS.
du coq
&
J.C. lorfque le coq commena chanter, i\' qu'il continua de chanter aprs
que cet Apoftre l'eut renonc pour la
troilieme tos.
'i.es nouveaux recourent ce que
qioiqie le coq chante des minuit,
nanmoins le temps qu'on appelle
proprement le chant du coq, eft lorfquM chante davantage , deux ou fois
foleil
connu de tout
le
Evangeliftes
bcl.l.7.c.i<.
p.fSj.e.
dragmes par
deux
pour le Temple.
tefte
NOTE
U page
dernier chant
quer par
le
fe
terme
monde que
o;eneral.'
la
Victor d'An-
117.5
renonc j.C
&
aprs
MVAnt (jue le cetj chantai,
^h'U eut chant la premire faisConc.c.ijt.
S4.
Aug.B.conf.
li.c.i.p.ioj.
l' ylfce>ifiuri
Aes, que
accor-
feroit
pas
difficile
'il
femble flon
les
les Aa.t.v.jj.i^
renonc
Auguftin
cette contra-
croit
premire
fois. 'S.
rit apparente,
il l'uflit
de dire queJ.C.
de
S. Pierre
conme une
feule
adion,
&
[ou
fe -peu:
&
marquer plus
que le coq chanraft ,
exarment en une auue , qu'elle ne
s^acheveroit qu'avant que le coq euft
je
fur S.
Thphjr.o.p.
'
'^'
qui devoir commencer avant le premier chant du coq de forte qu'il a pu,
-,
'"'
eftoient continuel-
prs l'Afcenfion,
ils
^'''
'Et riic.;4.Y.j.
der,]'ri S.
la
i-
& la Pentecofte.
dans une maifon particulire depuis
dit
&
[Cela ne
&
S.
U paj
S.
Matthieu, S. Luc,
que S. Pierre le renonceroit trois fois avant q.ie le coq chanflon S. Marc, il prdit que ce
taft
feroit avant qu'il euft cliint deux fois.
'Selon
Jean , J.C.
:
^'
4Sr.
Pou:
V.
ii}.Jj.
>}$
PiN.p.t.rTp.
melme lo'ution,
NOTE
IV.
plus
les trois
T^nr.in Mate.
f'''"'^''""!'"
& que
comme
i**'t^7.
c'eft ce
Juifs
nih.p.t.-.|,.
c.ii.p.^44.d
Pour
les
507
chant deux fois.'Viftor Preftred'Antioche , prend pour un mefme chant
le
Luc,
^'I''^'"
ni furies Ares.]
qui oe
&
&
itid,
AINT
NOTES SUR
PIERRE,
S
de leur re- ques, lorfqu'on avoir peine convenif
traite eftoit dans l'enceinte du Tem- entre des perlonnes dont le mrite paple ,
lervoit de logement quelque roilVoit peu prs gal. [Il n'eft pas nedilciple qui eftoit Preftre ou Lvite, cellaire d'ajouter cela ce que difenc,
50S
Synop.inliic
p.ti4i|inAdt
le lieu
&
comme
S.
f pourroit
aprs
Bede
fur les
&
Ci
L.ip.in
Luc,
NOTE
&
Art.i.v.4s.
Pentecolle
jours au
en
la
Sr Jofeph Bayfabas.
Temple
c y perfeveroient
chr.Al.p.ji.
Evefque
dejerufalem[vers]ran 107, foit Jofeph
VL
Pour b page
Barfabas piopof pour l'apoftolatavec
S. Matthi<is.[Mais outre que le temps
Sftr le fort ^.oijt on fe fervn l'elcttio
ne le permet gure ,
qu'Eulebe ni
de S. Aiatchtas.
S. Epiphane qui parlent de Jufte de
CVry.in Aa.
S. Chryfoftome dit que S. Matthias Jerulalem n'en dilent rien de p.irticuh i.y.ji.b.
lier;] Eufebe aprs Hegefppe termine Euf.i.;.c.ji;
fiit lu par le Ibrt , parceque les Apof''''*"
tres n'avoient point encore reccu le S. le temps de ceux qui avoient vu J.C,
PH^.
Elpriti'ils: ne s'eftimoient pas dignes la mortdeS. Simeon predecefteurdc
de connoiftre la volont de Dieu par ce Julie. [Il y auroit plus d'apparence
quelque miracle. [Ainfi il ne s'accorde ddire que c'eft le mefme que S. Barpas avec l'auteur de la Jerarchie eccle- nabe,] 'qui s'appelloit aulli ]ofou Jo- Oion.p.51.
Dion.tcc.h.
lan:ique,] 'qui prtend que ce fort feph/Car il y a des manufcrits qui au Vi7C..1..J15.J.
lieu de Bafo.Sv lifent Bctpra/Sa/.'Mais Aa.4.v.j.
eftoit quelque ligne miraculeux de la
Aiig.pf.;o.7. volont de Dieu.'S. Auguftin l'a enil eft vifble que S. Luc veut marquer
r.7,.i.bliS7.
tendu
d'un (oit ordinaire[aul'fibien que particulirement qui eiloit S. Barnabe:
ic.
p.7i.i.b.
S. Chryloftomc :]'^ il ajoute que le [3c ainl il n'auroit pas manqu de
dire que c'eft celui dont il avoit parl
fort n'eft point un fortilege , ni une
cliole mauvaife, mais une marque de auparavant. Il dit que c'eftoient les
Apoftres qui luy avoicnt donn le nom
\i volont de Dieu dans les occa lions
o les hommes ne peuvent pas la con- de Barnabe
il ei\ difficile de croire
p.iSo.p.jo?- noilhe.'U ne defappronve pas mefmc
qu'ils l'aient fait avant la Pentecofte.
en un autre endroit, qu'on fe fer%'edu
Nous ne voyons point non plus
qu'il y ait aucune raifon de croire que
fort pour dcider des difficultez impo.Barfabas foit le melne que Joi'cph coutantes l'Eglife, lorfqu'on ne le peur
ln de J.C, qui eft toujours nomm
pas autrement , quoique cela faft exS.Jufte, qui tut fait troifeme
prires.
NOTE
&
'
trao dinairc,
AIcx.i.i p.3.
&
Jofcdansle grec,]'quoic]u"Origcnepa-
Or'>:<n\U"
de Jof. Barfibas cela n'eft pas ordinaiic. [Et de plus, Jofc ne paroift pas
vift
dans l'clcction
melme
des Evcf-
roilfc
'''
NOTES SUR
Cil
&
en
franois, puifque S.
grec
Pour
!a
&
pJge
Luccrivoiten
parloir d'un
Juif]
NOTE
VIII.
AI NT
avoir
S.
Efpm
anne
tlCLapjii
ACtp.tfi-c.d.
le
ce
[parccque Pafque,c'eft
premier jour des Azymes,
dire
le
de
la
&
.54.5 ;4.
dvoient
moyen
fe devoit faire le
Nanmoins
s'ils
n'avoient transfr
&
chaleur
la
les
Pentecofte
faifoit alors
le
dimanche,
puifqu'il
demeure
cette opi-
Pafque. Et ainfi
l'gard
nion.
que
l'oblation de
la premire
dimanche, &c
Pentecofte tomber le niefme jour.
gerbe
defcendu.
'11
le 15
jour aM^Bcl
la
Froaa.p.Ri.
50^
la
Quelques diffiadtez^fur
le
de
qu'il n'y
110.5 S.
eji
PIERRE.
ici
la
Pafque
que le S. Efprit a eft donn le roift aufli le plus probable,] 'prtend Bar.34.5 ij^,
dimanche. [Je ne {ay f l'on pourroir que comme il n'eftoit pas permis de
prouver que lesChrtiens euftent dans moiflonner le jour du bbat, il avoit
loifces premiers temps de l'Eglif,
falu diffrer l'oblation de la premire
que S. Luc crivoit, des feftes de Pai- gerbe au lendemain,
qu'ainfi la Penque
de la Pentecofte diftingues de tecofte eftoitarrive ledimanche.'Mais From.p.js*.
celles des Juifs au moins cela n'eft pas on luy rpond qu'il n'eft point dit dans
probable du commun des Chrtiens l'Ecriture que la gerbe qu'il falloir ofcirconcis, 'qui jufqu' la ruine de Jeru- frir duft eftre coupe le jour mefme ;
falem eftoient tous zelez pourlaloy.
que f elle l'euft A\x eftre, c'euft eft
[Ainfi ils faifoient lans doute Paique une action de religion.quin'euft point
(elon la loy avec les autres Juifs,]'com- viol le fabbat, non plus que l'immome on voit que S. Jean S- Philippe lation des vilimes.
[S'il ne s'agifloit que de l'Ecriture,
ont toujours hit.[Car fi S. Pierre & S.
Paul ont fait autrement Rome v. la il (eroit aif de dire que la Pentecoite
note 47 > c'eftoit apparemment parce- tomboit toujours le dimanche,]'puif- Lev.ij.v.ir,
''
qu'il y avoir l plus de Gentils conver- qu'il eft dit que la premire gerbe fe
tis que de Juifs.'S. Paul mefme[qui en
devoit offrir le lendemain du fabbat
l'an 58] vouloit eftre Jerulalem le jour altero dte fal>hatt,[Ct)s mefiTie qu'on
Saint Luc qui le puiffe juger que ce duft eftre durant les
de la Pentecofte ,
raporte &qui raccompagnoit,[nefon- jours desAzymes. Mais comme il s'agit
geoient point apparemment faire cet- ici de l'ufge de ce temps l, nous fomte tefte en leur particulier. Mais quoy
mes obligez de nous en raportcr Joqu'il en foit pour la fuite , S. Luc parle feph,]'qui dit que cela Ce faifoit le fe- JoCt.!.5.C|
nius
&
&
&
'''
Aft.ii.v.io.
&
Euf.l.5.c.i4
p.ipi.c.d.
&
Aft.iO.v.J.
&
Sff
'-'
uj
''''
5IO
&
le
16 de
la
lune.
[Je penf
que nous
les traditions
ou plus
lide
on ne f^ait
ohtervoient en ce
la vrit
des autres. Se
PIERRE.
embaralTcc
dredi {aint
qui aulll
que ,
&
jour de
louvent
eft toit
la fefte
de Pafque le
Refurrelion. Ainfi h le S.
Eiprit eftoit
venu
le
(amedi , 'auroit
cft le
Pentecofte des Juifs eftoit le cinquan:ieme d'aprs leur Pafque en ne contant point le premier jour des Azymes,]
,
oJ.ij.*.i-
obicurit
&
la croyance
s'arrefter
avec lmplicit
commune
que
le Saint
Aug.cv.l.iS.
^[[^ttf'''
'"'''
femble qu'elle
tempsde
fuft
receue des le
auquel
le
peuple
fortit
"'
Num.jj.r.j.
d'Egypte , [en
ce
&
y avoir prs de 400 eft venu le 50* jour depuis la Paffion de cc^-sl"*-'"*''*'*'
ans. Nous ne voyons pas auffi fujet de J.C. noftre Seigneur. L'agneau a eft ctb.
au bout
douter que l'Eglife n'ait toujours fait immol on a fait la Pafque:
eft
ne
jours
la
loy
a
donne.
elle
de
Mais ce
la Pentecofle le dimanche
50
an
fait
arrive
il
&
&
pouvoit pas choifir un jour plus propre cette loy eftoit pour la crainte , non t
pour honorer la defcente du S. Efprit. pour l'amour. Ahn donc que la crainte c
Mais quand on en auroit fceu le vray fuft change en amour ,'le Jufte , la "g.
jour lorfqu'on a commenc en faire vritable [vi6time,]dont l'agneau que
une fefte diftingue de la Pentecofte les Juifs immoloient n'eftoit que la fi- c
Judaque, on auroit pu avoir rai fonde gure, a eft ficrifi. Il el\ reflufcit en-
ce
ne la pis mettre le famedi.pour ne pas fuite afin d'envoyer le Saint Efprit
depuis le jour de la Pafque[& de l'im- et
autorifer le fabbat des Juifs.
:
Ce
fort,
&
la
la
peine,
le S. Efprit eft
mort 61.' la
montre bien
la
refiirrec'biondeJ.C,[ce qui
mais gure qu'elles le foient, parccquc ces de faits loignez de luy. Pour peu
fa lagefl,
les penfes de Dieu ne font pas les nof- ^.ya'on connoifte fon efprit
douter.
tres. De plus, cette analogie eft un peu on n'en peut
&
rp.MIc.B.c,
><?""
NOTES SUR
8.i>8.$
ni
ij4'
comme une
c'a eft
ftitutions
&
Conft.l..c.
lO.f.l*!..
AI NT
PIERRE.
jji
mort
le 15
que
le S. pf "o.t.B.p;
la niort^^^'^'
Lon
Efprit eft
tain,
&
il
eft
quand
Aug.f.ap.if7,
f.i^i.a.b.
elles diroient
clairement qu'il
envoy
le
Auguftin,]'Quere S.
Efprit eft defcendu le 50' jour d'aprs
la relurreclion de ]. C, qu'il fuppofe
eftre arrive le 27 de mars en la 29'
anne de l're commune
de l il
coaclud que le S. Efprit eft defcendu
le 15 de may. [Ce jour fc rencontroit
au dimanche en l'an 29,
nanmoins
S. Auguftin ne le dit pas , pour montrer qu'il ne s'attache pas cela,
n'y
fait point de fondement. Il ne fonge
qu'au 50'' jour d'aprs la Refurredion
fins aucun gard la Pafque des Juifs,
vritablement
S.
&
&
&
qui nanmoins a
cofte.
^^40.lC.i.
di rgler leur
Mais quand
Pente-
Entre les Proteftans , qui font fouvent aulTi exads (ur les faits qu'ils le
font peu fur la dodrine Hc les chofes
eflentielles
tmes
(ut les
Synopfc
la
que
l'Eglife eft
c'eft
il
n'en
eft
pas
moins
que
fnr le S. Eiprit
fonde
&
non
pas fur
le
il
eft
refte.]
NOTE
IX.
Pour
la
page
il
notes pof-
fes
k.es p.so,
oh plusieurs.
les
Apof-
Nai.or.^,,^,
7.5.7K!.
NOTES SUR
^li
ries psrloienc
langues
ou
fi
SA INT PIERRE.
le
mincie
n'crtoit point
cii.ap.in
Aa.pyi.
From.ib.p.
le
mi-
'puifqu'on
'Theodoret
,s"?j|".\H^'pf.
que
'
8}<!e.'
'
*"
Lap.p.71.
accula
les
Thdct.iiKu
i8.h.-.p. ,0.;.
le
d'eftre
reconnoift
ivres.
aiilfibien
S. Auguftin.[Mais je voudroisque
nous trouvalTions quelques autoritez
'^'"^^ '^5 Pres, pour dire que]'' Oieu fit
l'un
l'autre miracle enfemble, com-
&
me
Sur
revcue
cftoit
(elon Jofeph
&
je
penfe que
c'eft le
&
cftoic alors
commun
NOTE
Pour !a pjge
S.$io.
X.
f.
Aug.rap.ioi. tn.'oi^e
P-5$J-'
&
de
guerifon
Aa.t.v,4j.
du boiteux
d'ai.'ain
&
que
celles
hommes qui
te.]
NOTE
iJ^ on ne
XII.
Tour
les
Luc
Jean l un des
marqu da'H
AHes.
Anne
Caphe
Bar.54. -.cai
X mdre,
dms
padons:
faits du
J.Q] S.Lucavoicdu
pa-c
la
conr.o:jr point
crabatene api es
vivant de
157]
& d'argent.
).nr.>j.<
de Corinthe
plus belle
le croit
de langues
pag
Belle porte.
la.
Cornlius Lapide.
Auguftin dit en divers endroits
que chaque Apoftre parloir toutes loites
la
ii.S.5 10.
[S.
chty.t..or.
Pour
qui
j^j.|g gyj^ ^^
Aa.i.v.i;.
XI.
,^
NOTE
^Q. ai-ri^r^
Na1.or.44. p. croire le
yis.a.
racles.
(,g[.,
& de mi-
beaucoup de prodiges
oient
'
quelques Saintdes derniers fiecles/Les termes de l'Etriture , [tant en cet endroit que dans
q^j
i8j.i.
efteclivcment pludeurs
donna
le foin
la deiraitede
del'A- jof.beUi.c;
Ceftius,
doiuiou
'
?"
1|
Joieph /qui
Galile
core n en ce temps-ci.
Pour
la
NOTE
page
PIERRE.
f^
le
XIII.
S. Philippe &c-
efioiem Diacres
dijinhuteurs au
bien de
&
l'
Egiife
mimflres des
commencement de
'S.
dination
(Se
Eftienne
&
les autres
eil allez
oblcur,
fur les
Acles
&
il
apparut du temps de S.
^Il
que
c'eft caufe
de
tr<^n.!.;.c.,t.
c^j'^t p'io''
b|Aug.f.j, j.
Auguftin]'^\!'^|-,'';
juger
'
p.sjj.i.d.
com-
Euf.i.6.c.43.
peut mef-
p---*-*-*-
mentaire
or-
'"'
l'ordre facrdes
Sacrewens.
Hicr.tp.gj.p.
me eftre corrompu. [Ce Saint femble z^i.'Prudence remarque la mefme cho- Prud.dc m.i.
nanmoins conclure qu'Us n'cftoient fe de cette Eglife du temps de S. Lau- ^'^''
proprement ni Evelques, ni Preftres, rent,'&: decelledeaiagocedutemps -pyj.
ni Diacres, mais ordonnez pour la di(- de S. Vincent , c'ell dire fous Diombution des aumolnes. Il tait diffi- cletien. Le 14"= Canon du Concile de conct.i.p.
''+'
cult de dire qu'ils fudent Diacres, par- NeoccCue, ou 15' flon le grec, ordillribution
des biens donne qu'il n'y en aura pas davantage,
ce, dit-il, q.ie la
&
de
cres, mais
&
nonDiacres.jMaron
Canon,
lfi.I'.l.i.ep.
toientPreftrcs,&;
lS?.p.7;\l.i.
ep.i!7.p.i75.
que
leur
donne
pour
la
8j.C.i.p.;4<:-
ainll
& la ditpenfition
Amb.oft'.l.i.
Pnid.de M.-..
p.7v|Leo,r.
.50.f.j?.h.
Br.}4. :St.
ce
nom
,)
(car
n'eftoient
il
que
[S. Jeroine les rabaifte encore davan-que les biens de l'Eglife tage,] en prtendant qu'ils n'eftoient Hic.p.ry.a.eftoient gardez &: diftribuez par les dans leur origine que les ferviteursdes M"iEp-i'4fDiacres, au moins Milan. 'On en voit veuves
des pauvres. [ Nanmoins
encore d'autres exemples dans l'Occi- outre qu'on cil; oblig de reconnoiftre
dent [Et c'eft pour cela fans doute qu'ils eftoient tablis pour avoir foin
clairement
&
Hier. in Ez. p.
j64.b[ep.8(.
p.SiJ.b.
Conft.l.i.c.}!.
&
que]''S.
Ji-priSi.i8i.
/Jifi. Eccl.
Tom.
's.
tt-
loz p.)-*,^'
NOTES SUR
5U
SA INT PIERRE,
eftoit
eft converti
encore fur
*pi3'-
tiens
'p
T'-^"
le repas Ca-
de l Eucanilie avec le repas commun :'& peuteftie que dans ces premieres annes, o la fimplicit &: la
piet intrieure eftant plus grande , la
profmation elloit moms craindre,
c'eftoit l'ulage ordinaire. [Amfi d eft A
preimer que les Diacres qui avoient
loin du repas commun, & qui eftoient
dj des perlonnes publiques
ficres
au
&
con-
les
diftribution de l'Eucariftie
fonctions facrcs o
les
la
Apoftres a-
t.
'S.
c.i.p.iy.b.
les
Diacres font
Po^y.a3 rhil.
non pas du
c.s p.ioo<(J>.
lyc^rpe dit de
boire &:
Jiirt.ap,
j8.e.
3 lie
Hilaire dit
& de
mi-
mefme
.C, o en J.C,(?c
commencement de
l'Eglife, aulfibien
que dilpenfateurs
premier parles
XIV.
prdications de S. Pierre,
broife
dire
l'a
que
'&
S.
Am-
Er'JtChr.
'S.
cres (?ftoient
Conft.l..c.
5<.p.iGi.c.
ples.'
en diftinguent
les
vrit
de
la
la
Auguftin
dit
Amb.hcx.t.f.
inLuc..v.^f
p.7;.d.
^ qui avoit
C)rr.c.i7.p,
:oj b.
Eglife.
'On
gers,
il
le
murmure
falloir ce
lemble qu'une
P 34-1.
partie
[c'eft
il
Aa.i.v.f,
avoit embrail
le
Judaifme.Or il lem-
fept
70 Difciflts.
C.4.p.(C.C.
ly.p.iy.i.b.
c.
&
NOTE
Que Us
t.a.
des aumolnes.]
[ igc
pf.I68.p.fl>.
e l'autel des le
'a
avoit
nombre.
non pas des hommes. 'On voit dans S. Froinondcroitmelmequ'ds en eftoient
Jurtin que les Diacres portoient l'Eu- tOLis,& allgue pour cela que tous leurs
noms (ont deGrecsplutoft que dcjuifs.
cariftie ceux qui n'avoicnc pu ie trouver le dimanche rallmble des Fi- 'Mous voyons au moins que Nicolas
dles. [Ainfi il n'y a pas lujet de douter eftoit d'Antioche, & melme prolelyte,
nijlres
de Dieu
'S.
&
les
four
s'il
."s:
cr
Bar.;4.?t79-
ou
qu'il
Aiie.fp.iiH.c.
la terre,
Ion
le
Jude
fe
fuft
Sur.i
jun.p.
170.
.1
celle des
70 Dilciples, J'deftinez
pour
il
n'y a
le leur ait
les abaiflcr
au miniftere des
ta-
Iucc.iq,
NOTES SUR
Aa.sv..
bles,]'ce
con-
la
NOTE
page
fi
'
Cal.3.v.i.
ame quorum
ait,'
ocidus
nie
peu d'apparence
il
"^
de
I-
la
converfion
S. Paul.
mort
la
&
de J.C,
n'avoir eft envoyez Tibre que quelque temps aprs , avec la
relation de ce qui s'eftoit paft depuis.]
epiftre
fes
'Mais
XV.
51^
l'anne fuivante au plaftard.]
Tour
AINT PIERRE.
comme ment de
NOTE
&
XVII,
Pour
M+-S
la
pape
IS.
Jud.ap.i.p.
cif.ex.Ki.j
ttco^.
lieu
avant
duction Litine
coup
luy.
pas
qu'Andronique&
Ju-
mi
les
nus
Rome
fuftitde
fa
la
NOTE
page
Quand
Pilate
a.
crit
XVI.
TtberefurJ.C.
des
le
commence-
ainli.
"*'
c.tr'^^?,'
r*-ari.an.r.
XVIII.
jo.
Vouf
la
page
Rome
J.C
d'Eufebe
la
ville.
[Cela
n'eft point
eft l'auteur
mefme dans
ni
non
de
cet-
l'hiftoire
plus
que.
la Paleftine
/'
luppoie
te hiftoire
le
dansTertullien, qui
S. Paul y crivit.
Tour
NOTE
(erius,]'qui dit
luy,
rt
Rom.ii.T.7.
Nous ne voyons
nff.p.<43.b.
droit
Il
mefme encore
ap-
pour
que celui l d'propoftion du Prince par une
un Snat auli
luder
la
elclave
cUiedement.]
1 1 ij
NOTES SUR
51e
fMtf.in.P.
mefmcs par
Pearfon Evelquc deCheftre, qui monrfut entre les ProcelVins
tre
que toutes
dont
les railons
il
pr-
AINT PIERRE.
'Pour la lettre de Pilate Tibcre qui
dans la Recapitulation du faux
fe lit
nib.p.t.7.p.
'">""''
l^egefippe,[c'cftpeu de fe contenter]
comme
Baronius
fait
de ne vouloir
Bar.;4.5
m,
foibles.
loit
J',"^-""'^'"
Poiir
la
NOTE
pag
Divers faux
XIX.
afies de
la.
Pajfisn
fi(.;cle ,
comme on
ai
perfecu-
la
Epi. o. Cl. p.
tion de Diocttien $
410. 2.b.
ades
4.;
&
Quartodecimans ,
qui portoient flon quelques exemplaires, que J.C.
avoit foiiftert le 15 de mars ou le 18
flon d'autres. 'Une homlie faite en
l'an 671, les cite comme une pice authentique pour prouver q'ae c'a eft le
15. [Ces ades eftoient alurment dif,
Chry.S.t..h.
H6.1'.y4-..cl
?4S.l>.c.
nom
non
feu-
mais des h-
de Chrtiens
n'eull'ent
jso.t.
Epi.p.410.3.
C.14.P.1J.
4SO.d.c.
papiers
qui
comme
eft
crite auftltoft
Pilate euft
titre
Il
donn
de Chrift
marque
la
noftre Seigneur le
De
"Jefu
Chrijlo
&c.
manque point de
tua&
bes ni d'u4ncien1
tuft
abandonne
leur date.
rc qu'il
B<ill.4.fch.p.
'f lorentinius
tort diffrente,
cr>TS{v,&
Gr.T.h.Fr.I.,
de Sienne
l.2.p.i2i, la raporteauiri.ivcc quelque
diffrence de ftyle, 'qu'on croit venir
de quelqu'un qui s'eft voulu exercer
la rendre un peu plus lgante.
en
des Romains.
dit
que
les fignes
qui
le
Jenef(,'ayaulTi
s'il
trjuvoit
beaucoup
de philolophes Jerulalem:
terois fort qu'il y
le
valoit pas
mefmc,
gent
&
Il
la lettre (e trahit
luy
Fi-
illius
tinenti
de
fabricatcur
rior.p.io;.
p-nt-.
4-. Sixte
quovque ce
b.
luppof. r. la note
mencement du IV.
la
cle.
de nojtre Stigneur.
le
diJcipuUy opre
>
p.ni.iij.
NOTES SUR
Mais on fuppoCe que
&
apics la P.illon,
au'luoft
c'eft
ce femble des
le
ne s'entendent point.]
Pour
PIRRlf.
lit
aujourd'hui
Chryfoftome.
ns entre
'S.
Luc
T.ji.jr
/ quoy
battefme de Corneille
fuite
de
cette vihte.[Mais
joint
il
commenc
le
tou-
l'an }5.
Pour
la
On
les
autres bonnes
sos.a.
Epi. ;8.c.p.
dj fait
XXIII.
les
Pour
Auguftin
S.
dit
en quelques endroits
queftion eftoit dj
l
favoir
s'il
&
mue dans
les falloit
que
Aug.r.ss.c.i..
concis.
[Nanmoins
la
l'Egli-
admettre au
cir-
confiderer bien
le
il
&: le
eft
murmu-
vifibleque
Corneille
NOTE XXL
on
melmela penfedeles
Sanf'|Lubln,
&
Hisr.l.heb.p.
[&
Jopp,
Lydde.
qui comprenoit
CViry.in Aft.
l'a pris
h.ii.p.iS7.d.
me
il
f>oint
de
en cet en-
la ville
marque que
en ce lens.]'Dans
S.
S.
Luc
Chryfofto-
r
'4-5
la
page
Philippe Diacre i
eft
dans
de S. Jrme
fiir
les
ieux de l'Ecriture.]
NOTE XX IL
M-
Sur
le
jene de Corneille.
Aa..v.7.
y a l'A(rarone,[que je ne trouve
le livre
pige
Ssrr la Sarone.
^j.alFetr.
la
.^_
pagt
l'a voit
pJof .j r"!
J- 14-
uvres de
Aug.pf.ss.rr.
de
eft ail
S.
lu
l'ait
comme une
il
le chry.in ao.
'' -j-r-iu-b.
NOTE
&
Wic.
de
le texte
qu'on
faut
[Il
le Ad..o.v.;o.
Aa.9.v.i-
S.
les
dans
Corneille. 'S.Epiphane
3-
on
dans le grec.'Mais on
,]''comme
aull autrefois
XX.
jt7
^
jeiinaft
mefme
trouve de
Augullin Se
NOTE
page
la
AINT
que Corneille
c'eftoit
l'Eglife
les
renferm dans
la Paleftine Sc
&
en Ethiopie
{on
battelme ne fut peuteftre melme fceu
t t
iij
51g
Aiig.pf.5.pi.
OiiinNiim.
b.ii.p.iio.c
mices.
Pour
la
page
endroit.
NOTE
To^it ce qjtondit
NOTE
XXI,V.
de Lt vte de Corneille,
iSo.} 4.
'Ufiurd
&
<jHort nefxit
s'il
De ce qiionfait & de ce
PoiirUpig;
XXV.
incenam.
Bo'l.-..(ib.F.
^n.j^.jii.
eft
torit
n.p.i;);.e.
[Origene qui
prefcioir
apparemment Quoiqu'elle
Ori.inNura.
h. ri. p. 110. c.
Boll.i.feh.p.
veaux Grecs
iSi.
j.-7y.j3.
p.iSi.c.
f.-.8j.a.
cf.
Bat.i.rcb.
cette Egliie,[(ans
font Evefque
les
uns
&
luy d'Eulebe.
Jrme,
'Eufebe, S. Leon,[&: prefquetous Eaf.cMLe,
'"''p-'Jles autres, ]mettent cet epifcopat avant
e S.
le
dire flon
leptans,
'il
foit irnpofllble.
& n'en
comme
le dit S.
Grgoire,
commenc au moins
Mais comment
Grcg.l..ep,
'7-p-7J5-Bo'.i.n.'eb.
l'-^'-**
l'ac-
Chryfoftome,]'qui dit
chry.inAft.
que quand
^ a.'^"'^'^
le progrs de l'Evangile Antioche,
chofes que les Grecs en raportent, & [ce qu'on ne peut gure mettre avant
qu'on peut voir dans Bollandus, n'en l'an 40,] ils y envoyrent S. Barnabe,
peuvent pas avoir davantage. 'Car 6c n'y furent pas eux mefmes , comme
pour les contes des nouveaux Efpa- ils avoient eft Samarie , parcequ'ils
gnols , ils ne mritent pas qu'on en ne vouloient pas encore s'loigner fi
parle. 'Je ne Iay pourquoi les Grecs fort de la Jude 'il eft vray que Ba- bk.j^.Ji*.
dans leur menologe le traitent dcMar- ronius veut que S. Pierre ait pu fonder
l'Eglifc d'Aiitioche , ^' y tablir fon
tyi'.'Scs ades diient qu'il fut m;s en
parceque tout cela
fici^e fans y aller
prifon/& mourut en paix.
choie
iinon que par
autre
'Baronius veut que l'Eglile de Ccfa- ne lignifie
rige
en un Ikge
tcefoit devenue la mtropole de toute l'on autorit il l'a
d'autorit,
Bf'.l.p.iSo.
le
de
l'ap-
dans
fes
a rien
voulu mettre
les
NOTES SUR
ne fay \ beaucoup
voudtoient fuivre en
AINT PIERRE.^
tout
de perfonnes
mauvais fondement.]
le
fait
NOTE
cela.
En (uppolnt que
l'Eglife
que
11.
S.
d'Andoche des
Aa.ii.v.ii.
51^
^
incertaine, n'ayant qu'un fi
patriarcal. [Vais je
lE^^life
des Juifs
Pierre a fonde
l'an
}(, j'il
faut
Pour
la
page
i:.S 18.
Qjte Saint
XXVI.
dans i\4jie.
T.;s|ii.v.t.
y.T.l?.J
f.i.n
.T^lf
parcequ'il femble
comme
femences de
que
l'Aile [propre-
ait
receules
de
ne voy pas nanmoins
de preuve que S. Paul ait
premier dans l'Afie plutoft
la foy par le miniftere
S. Paul. [Je
qu'il y ait
prelch le
que dans
n'eft
la Galacie
qui cependant
que
Euf.chr.n.V
p.5i7-
Chr.Al.p,
BoU.ii.fcb.
''
*'
chaft
aux lieux o
P''-f-^*''
il
&
vinft preIcher.[Que
fi
la
premire epil-
tre
de
43,
S. Pierre
loir s'attacher
abfolument Eufebe, il
avoit des Chrtiens
en Galacie longtemps avanc
en Afie iSc
Tan
Aa.i8.v.i+.
'71'?'''-
NOTES SUR
jzo
que
Paul y vinft
S.
droit routenir
que
AINT PIERRE.
quand on vou-
quelque
jamais venu.
On
Galacie
livie intitul
que S Paul auroit prelch dans les autres, comme Ephefe. Mais je ne penle
.
endroits de
livre
[mais
.
il
dans le
Les voyages de S.Pierre:
article.]
Rccog.l.-r.c.
f^j^
l'Afie. [Ainfi
foient point le
tre
de
S. Pierre
&
l'epif-
que ce fou
l la
Lon,
0:<on.p.57R.
s'il
eft
<-f7.
provinces aufquelles
il
comme
p.7i.a 73.3.
"l'caif.p.57.
page
fi
Babylo-
NOTE
XXVII.
de S. Pierre-
-ilSi.d.c.
com-
dit
de
S.
mon
'La
la
page
de
clbre
au
de janvier.
la
Chaire de
S- Pierre
Romain du
d'Allatius,] ni
en
i.ii
P. Fronto
Languedoc
marqu qu'on
anc'.e;i
ell
de 900 ans, o
faifoit la
Chaire
la Chaire de S. Pierre.
jmble que les Egliies voulant
honorer l'epifcopat de S. Pierre , celle
en gnerai de
il
Rome
l'ait fiit le
des Gaules
'^'
Ainll
,"'"'"
le
Finr.p.i?!.,^
[&
le
de
de
fefte
calendrier
celles
cil pris
Pour
lupins pour
nourriture,
xxvin.
iCj.} iS.
NOTE
tres
e'.ap.n.
dit-il
& fouill.
impitr
il
Co
'P'*^-*'
&
mais il ravifionoDieu
:
n'eftoic
adrcfle (a pre-
il
rend que
Tour
mang,
vray quele
Pierre.
Pearf.pod.p
's.
58.
point
il
22 de fvrier,
le 18
&
de janvier [Et
:
ceux
Boii.,s.jan.p:
'lut -
Mabi.Ui.p..
'*"
NOTE
Lco.f.y^.n.p.
37SlCoin:.
{.> 40.p.
74-
BoU.,8.jan.
&
d'autres enUiard,
fuite, ont appelle Tune de Rome, l'autre d'Antioche.]'Le. P. Quefnel croit
auiTi que jufqu' Paul IV, l'Eglife Romaine a clbr l'epifcopat de Saint
Pierre en gnerai le 12 de fvrier. [Ce
que nous avons dit ne lail'e pas de taire voir] que ce Pape en tablidant la
fefte de la Chaire de S. Pierre Rome
au 18 de janvier par fa bulle du 13 de
janvier 1558, a pu dire avec vrit qu'il
ne faifoit que rtablir une choie qui
avoit dj eft autrefois. Il aflare mef-
de S. Jrme
me
Eglifes de France
'Les fermons
Aug.t.io.p.
&
d'Elpagne.
i^d<. 16
de Sayi^isdins
le
r.ap.T9i.p.
3'9g-
premier a
eft
nedidins ont
fait la
mefme
pouvoir
juftice
eitre
de
Maxime
&
Lto,f j<.p.
37S.
ft.^j.p.ii.
Bar.4.i,|
EoU.i8.| n.
veau lnnon
il
XXIX.
Pont
[Il
croire
&
Eufebe
Pafquc
l'an
dant
ce
Rome en
S. Jrme, fut
42 lelon
mis en prif on
c'eft
fon de
S.
Eiif.l.-.c.i,
Jor.am.t.,<^.
^-''-^-tf^^
le
n^.
Aa.u.v../3l'i-*-'-3-if--
ns pour
roiil:
en
effet
qu'il
ce
ou
elle
comme
mefme
qu'Eulebe.
[Nanmoins comme
il eft
nemens.Et il s'embarafle en
coup, puilque flon luy
que
il
ordinaire
effet
beau-
faut dire
&
douze traplus;
fur
un quadre
gravez
d'Hercule
vaux
le nom de
employ, n'a com
mencqucla mefme anne. -S. Paul
d'ivoire.]
Ecd.
Tm.
J,
c>''"/'''^'''
//;)?.
jof.am.l.-o.
la '^J'-'^o-'-
qui
voit les
Euf.chr.
&
&que Tony
t7-'>.<:.
la
n'eft
pagt
la
epiftre
bc
que nanmoins
Chrtiens qui y
eft
7-
Nous avons
Vvv
Aa.n.v.i^^''
cluy.n.h.-.y.
p ]+?-''i"'-
ii.p.jifi.
chronologie.l'ont mife
[Mais il n'y a
qu'Agrippa fft dj revenu de Rome
cette anne l avant Pafque.f^./( r/tine
de s Juifs $ so-
/j.tff^jj'Pearfon
Fi-
mefme
le
l'Ecriture,
&c,
&
quia
fens lraple
[comme en
&
effet
fuivi luy
naturel de
on
,
le
s'il
doit
n'y a
& S.
Lon, qu'aprs
le
Pont
il
n'alla pas
de
l droit
Rome,
Sur.i9.jim.
P-Jii-
des miracles
Paul
trois
vint viiter
Aile
d'o
Annoou
revint
il
che,
-,
que de
retourna en
il
qu'eftant Nicomedie,
il
receut
depafl'er en
d'Antioche
alla enfin
il
Rome
pir
la
&
&
&
xandrie,
il
eut rvlation de
le
trouver
&
de luy.
ginaire,
torit
commenc auparavant.
&
qu'elle euft
que de l il revint Rome par l'Afrique, pad de Rome Milan, & jufques en Angleterre, o ayant demeur
longtemps, il eut ordre de Dieu de retourner Rome pour y eftie martyriz,
qu'ayant trouv que S. Lin eftoit
mort , il y tablit S. Clment au lieu
la
deli.-
contraire
{lon S. Jrme
i<i.J i,.
eut eft
il
Au
euft jft
Pour
qu
ici.
f.3.p.<yo.c.
Pierre, aprs
:>.
vr de prilon
41.
Jof.am.l.in.
ht
S.
li]
'Le P. Petau
PIERRE.
NOTE
XXX.
fait
'Baronius
dirions
o
q
li
il
rejette cette
comme
eft.int
narration ima-
l'ont
tant
pour
les
lieux
a pad'
plus de certitude.]
Il
dans l'Orient.
Conc.t.j.f.
*^"'''"
NOTES SUR
Pour
NOTE
la p.ige
Il
XXXI.
Rome
Bjr.4. 18.
Hicr.ep.ijo
l.u.p.iji.b,
&
&
mei'me,]que par ces interprtes S. Jrme entend non ceux qui traduiloient
en grec ce que les Apoltres avoient dit
ou crit en hbreu, mais ceux qui leur
les
don du
S. Efpnt,
comme
l'gard de S. Paul,
^.'
eftoit S.
le
Tite
divi:iorumfn-
1.
Pct.p.iji.b.c
mone.'hknx
ai
qui croient
&
[il y a plus de difficult fur Babylone,]'d'oS. Pierre dit qu'il l'a crite.
Euf.I.i.c.15.
'Eiifebc dit
p.jj.b.
que par
que
c'efl:
&
Clment d'Alexandrie
Ruf.ib.p.iS.i. citer.]
Hier.v.ill.c
8.
* Bcd.t.j.p.
71 jjOecu.p.
jio.a.
Pcarf.poft.p.
Rufin
l'a pris
qu'il
la
venoit de
dans ce dernier
&
r i*.
S. Pierre
non a BjLjlone.
_
55
rfute tort bien ceux qui l'entendent
AINT PIERRE.
/que Babylone
n'd1:oit .alors
P-4j-ri.
PT--5+-
F-!4--
p ?.=.
qu'il a fait
paroillent point
que
non
leur pays.
dans
aulli enti-
rement ignor, lorfque voulant raportcr S. Pierre les trois Eglifes patriarils ont dit que S.Pierre a voit fon
d celle d'Alexandrie par S. Marc.
cales,
fort
abandonne
eft: Et
il
les Proteftans
synop.nPee.
P'-"'^-
ronius,] qu'il
p.i!4T.<.
que par ce
[Mais
ciens
il
5<-
en gnerai
P.48.5.
'Il
ne
les
[comme
&
la plufpart
prendre le
NOTE
voudrois qu'il
des Proteftans
nom de Babylone la
En
XXXII.
an
efte'
Pourbpajc
chajfc2
''''^ '''
lettre.
Vv
Corinthe,
ij
Aa.iS.v.i,
NOTES SUR
^14
SA INT PlERRt.
NOTE XXXIII,
VeA^iCon a.
Orof.l.7C.
P aul.p.i 1 .1 2
ontfuivi cet-
Orore,'qui
eflre
fuite confiderable. Se
tinrent bientoft
nir.
Que
la
que
les Juifs
ob-
permilTion de reve-
fi
fe peut mettre
que
vers l'an
2,
lorfque
que
c'a
pu
eftre
52, parcc-
une
fuite des
Cumanus
l'anne prcdente
v. tes
U(r.p.?.c.
le
c'eftoit
appa-
i7'-5
y-
pige
Aug.B.cp.St."
'Se le
Conc.t.j p.
le ra porte Sii.c.
I Gal.:.v.ii.
[& divers
Bar.
5,
S \i\
P)47-i.
mefme chofe.
dans
les
poll.p.37.
Il
y en avoit de
mefme
premiers fiecles,'puifqu'Eufe-
Eiif.l.i.c.it.
p.-,o.J.
les Juits
Pour
Concile de Jetufa-
de croire que
P + 4-
de Rome
pour les fautes
qu'ils commettoient eux melmes Rome, que pour celles o d'autre; Juifs
pouvoienr tomber dans la Judcc.]' S uctone porte naturellement crouequc
cela k paia de la forte.
''Ullrius ne fe peut pcrfuader qu'il
faille entendre J.C. par leChrcf} que
Sucrone dit avoir donn occafion
rel
Suet.l.f.c.!^,
'S.
remment avant
NOTE
XXXIV.
Hier.ln Gai.
i.p.itS.b.cl
Elt.ib.p.47.
i.Cotcl.ap.n,
p.ov.e.
iChry.t.^.h.
64P-7"?-7:o|
Grcg.in Ez.h,
iS. p. 11^4, a.
Pour
la
pagt
<7}-$Ji.
&
fait
AlcK.t.i.p,
74'-
NOTEES SUR
clie.[D'autres fans accufer ce
voir
qu'il
'Baronius raporte
fes
Alex.p.740.
qu'on
efl:
&
de dire
qu'il
l'en croie. [t
ne mrite pas
vritablement
il
trouv dans
le livre
fe foit
content
&
r-7j'-7j?-
'74-i
images
cit par
Grgoire,
premiers
lus rtro
rentur, ejuas
Tert.ptif.c.
'* P'-^'-
les autres
mais
ne parle point de S. Pierre
'Et S. Cyprien dit qu'il recommandoit
ceux qui alloient Rome de s'unir
l'Eglife Catholique , [c'eft dire la
communion de S. Corneille, &c non
auiquelles les Apoftres onr crit
toujours
celle
il
C7p.pp.45.f.
^''"
de l'Antipape Novatien.]'PourBar.44.jii,
'''
'ce
Bt.jS.Jj-..
livre de S- Grgoire, o il
ditp.^S4-d, que les Evefques deNumidie avoient demand , f omnes va-
5-
du premier]
U page
&
&
t-740-
pour
paroles un
&
l.i.*.is.p.5i.
XXXV.
NOTE
jij
&
qu'aulieu
y a taure dans Ton texte,
'apuife, il y faut Xue profe.]
Bat.toi.^ i^.
NT PIERRE.
AI
Pape d'a-
que
dit S.
S. Pierre:
ad
Auguftin en parlant de
chjhs mijfa
du Sy-
tinuit.
[Mais
il
luy eft
Aus.f.45.c.i
pcrmundum
afl'ez
ifle
P-'-'J-'-
per-
ordinaire
nodique , qui a ramafte tout ce qu'il a de regarder S. Pierre comme reprefenqui en tant tous lesApofttes,ou plutoft l'unit
pu connoiftre de Conciles ,
met mefme quelques uns qui ne mri- de tout le corps de l'Eglife Et je croy
tent pas ce nom, n'a point cru que l'au- que c'eft le fns de cet endroit.]'Les
&
Uonatiftespretendoientque l'Afrique
le
VU.
Concile.]
ou
la dernire,
ou
Vvv
iij
um't.cf p^
'''''*
i.a.
NOTES SUR
S
aucun autre Apoftire y euft
prefch ce qui l'uffit pour rejetcer encorej'ce que les Grecs dilcnt de Saint
5Z<
Pierre
ni
AINT PIERRE.
NOTE XXXVI.
PourUpage
Simon
Tert.ve.vit.
c.-.p.iyj.b.
Lup.inTcrt.
l'hiftoire
de
deuxime
i4S.b.
l'Eglife
que fur
la fin
du
PauL
ytdeamus
cjtii l
oblcur
oi\ ordinaire.]
'Le Pape
tup.p.jej.
eft
Grcg.l.7.cp.
5i.p.77i.c.
eftoit auili
Innocent I. y
eft
net
<5c
grand
Rome
&
il
d'autre part
de l'Aflique
donnent
tout
y parle
il
euqaeluy
euft
comme
n'y
s'il
dans
cette Eglife.
peut
effet
il
fe
taire
s'autoritoient
de
en
S. Pierre
&
ou
le nie
mefme [aprs
Chrylbftome,]que S.
Paul ne fe fert des noms de S. Pierre
du fien propre , que
d'Apollon
pour pargner ceux qui
par figure,
eftoient les vritables chefs de la divi-
&
S.
ment
& &
qui
eftoit
eftim d'eux
ne peut l'avoir eft , ajoute Pearfon, fi S. Pierre ne l'avoit vu Corinthe avant que S. Paul en parlaft dans
fon epiftre auxCorinthiens.[ Je ne voy
Libye Tripoliraine,
la
Proconfulaire
failoit la
jurildidion de l'Evefquc de
Carthage.]
i.
^Ja;-j';';fp.iji.b.
fion.
un
la
Thdrt.in
&
Afrique comprenoit
Ptarf.poll.f.
'^"
&
'7-5 3-4.
&
j.v.;.<;|B3r.
eft aif
il
..cor.i.v.n;
les
'''
eullent elle
encore pour
cela ces paroles de Saint Auguftin -.'Et
Pearf.poft.p;
travaill jufqu'alo.s
Et
fiecle.]
unde nob:s
A11g-B.ep.45,
''
foinc prefch
prxi.c.jis.p.
na
S. Pierre
Corinche avanc S-
l'e
p.<5lTert.
Q^e
il
pu allen
fiiioit S. Pierre
&
Ptarf.poft.p;
[''],';|.''p/'
14.3.
NOTES SUR
puifque
S.
CIcmem-
m "ou
coujoaripii
ejt ^w
d'eux, aprs
il
exprellions
abrges
eftant ordinaires.
Il
&
imparfaites
eftdonc au moins
me
que S.
Pierre aiteft Corinthe avant que S.
Paul ait crit aux Coiiarhiens. Mais il
alTez incertain
ce
feaible,
eft certain
j.Cot.;.v.iO.
i.Cor.io.v.ii.
chatu l'Evangile,
il
n'a point
balH lur
la
NOTE
page
XXXVII.
ap.Nai.car.
ii;.p.ij4.d.
Bell.inrct.p.
381DuPin,p.
106.
i.Pct.i.v.i.
V.i3.
le
comme in-
&
eft infre
it.i.p.1177.
Cy-
rille
S,
Macaire
h. s .p.ios.c, par
de Ic. c.S.p.2p6.ni\2!>7-
S-Ambroife
h,
par Saint
Auguftinlurlep(eaume7(j^.j4i.2.c-,
&
du
trait
de
la
voca-
Amb.t.4.p.
1. 1.
S. Pierre.
NOTE
XXXVIII.
Pour
la
page
7)-5jJ.
cutionque Nron
fe [l'an (4,]vint
Apoftres prefens
p.itfs.e.
'.7-
la
trois
I507.b.
517
d'un des
dubitable dans
ionc.t.i.p.
le
elle eft
Cceg.in x.h.
&
AINT PIERRE.
p.u.i.aj^x
dic.itions
venu des
y feroit
lu dire.
[Nous ne voyons
fi
Ladance le
plus clairement.
ou mefme
l'an ^5,
Il eft
rien
quiem-
&:
nous le
un peu
diloit
vray que
s'il
faut
dire
que
[Mais
il
c'a eft l
feroit aif
roles
n'oblige point
foient
non
ap.Eur.i.t.c.
-5-r'^-
'
51
en
mefme temps.
core que
\<i
Il
leconde epiftre de
eft crite
de
S. l'ie.rc
AICX.I.TP.
Tim.4.v.i
S. Paul
& qu'il
premire
la
fois
devant Nron
de tout
Mais
le
comparut
monde en
cette rencontre.
tat
&
r.i.
&
&
f.4i.i.d.
*uf.i.c.-.j.
'-'^'
&
lois, eft
S. Pierre
Italie
&
au lieu que ce
ment,
i'i
Ut
Pi7-
parle aufltoft
il
,4-;7;Euf.n
au lieu de ce fensj
que mtaphorique comme
'qui n'eft
de plufieurs autres
fearf.poft.p,
p-j<-
puif-
peaf.f.j
S.
abandonne
tomber que
c'eft qu'ils
Denys ne
l'ait
voulu
iU i-mhiat
dire.
NOTE XXXI X,
Qjtand J.C.
s'efl
PMrUpljr
app.xra S, Pierre
firtant de Rorne.
Rome
Ambroife
S.
dit
que
l'on Amb.f.ss.p.
cherchoit
de
'-'^-
Bar.^s.i 7.
Bib.p.t.7.p.
'ce
adkes de S. Procde
'&: les
& de Saint
P-''-'l''**sur.-.iui.p.
'"'*
""
nous donne
lieu
de quelque lource
titre i
&
les
alcs
S. M.irtinicn
avoir,
v.fon
de Saint ProcelTe Se
comme nous le
l'hif- Heg.i.,.c.i.
'Q^
Greg.t.j.p.
q^,^
^Q
jij
.^i^^^-s
^ s. Pierre, 7e
p-57-
ori.g.njo.t.
^'^'^ '^^^^^
p.il's!*'
parole
mais
ades apocryphes de
Pour
7?-
la
des
S. Paul.
NOTE
page
il
la cite
en
l'art
529
quelques mois aprs
Saint
ment,]'puilqu'il
Pierre
&
de
S.
Paul en
la 12'=
anne de
nor
Indidion
9, [c'elt
.1
III.
de
la
66.
ertoit
mort.
Il
femble
qu'il cri-
juin. Il dit
que
S.
Paul
eft
29
mort en
quelques autres
villes
d'Egypte. [Ainfi
il
S.
J-
rme le
il
moururent en
?'*
&
la
s'ils
de quoy je ne
de douter, v.la
rote 4-f} ce ne peut pas avoir eft en
croy pas qu'il y
le Oecu.preC
d'Ho-
dire en l'an
illuftres,]'qu'ils
(ur les
mes
Ep.-.rc.tf.
P-"=7-'.'i.
&
Hler.v.lll.c.i.
Se
Seneque.
Paul
XL.
fort
PIERRE.
un an
}5-
Pourquoi
l'an 66,
ait lieu
le
nom
"li"'''-
a appris fon
nom
&
fa qualit.] Il
pouvoiteftre de ces
quartiers l. Nous en parlerons encore
furTheodofe l. $ po.
deux
cycf.-
^"*^'
Ncrva
Nron eftant mort cette anne l fiit imprimer ce catalogue, a mis celui
mefme avant le 29 de juin, comme tout de Nron & de Vtus, [qui eft l'an 55.
le monde en convient. Car Eufebe &
Et ce qui fiit juger qu'il peut avoir eu
S. Jrme veulent qu'il ait fait mourir raifon en cela, ] c'eft que le mefme cales Apoftres, & aucun auteur ne dit le talogue commence l'epifcopat deS.Lin
68,
contraire.
Confuls
Jrme qui (ouvent n eft pas bien Saturnin (S: Scipion, [qui font ceux de
exal, abandonne Eufebe, & s'aban- l'an 56,] & continue toute la fuite des
donne uy mefme en un autre endroit,] Papes fur ce mefme pi. 'Cufpinien cufp.faft.^;'o il dit que Seneque eft mort deux luppofe qu'il y a en cet endroit Nero- '^'''^'
ans avant S. Pierre Se Saint Paul. [Car r'.is&rtiert [l'ayant luainfi,ouayant
Seneque eft mort certainement au mois jug qu'il le EiUoit lire.]'Ccpendant BoU..ipr.t.r^
d'avril fous le Confulat deVeftinus, Bollandus a mieux aim lire aumef- "s-'S-ic'eft dire en 65. F. Nron 20. Ainfi me lieu Ncrv
Ve^tm , & l'a fait
S.
eu,
&
les
la ij*
/////.
Lcd.
Ton). /
Xxx.
&
NOTES SUR
550
SA INT PIERRE.
cela
p.j.
fouticnt
il
&
'
hommes
illuftres
&
en
41 avec Eufebe
le faut finir
p.-io.
faut
s'il
l'an
&
&
mort en
& de Vcftmus
Conlulat de Nerva
[&
ill'auroit peuteftce
.o,i.ep.p.+4.
^^-
j^jr
j^
pij^
mife,]'comme
j^s p^n 64, auquel la
DuPin.pr.p.
l'an 65 fous
ces
[Ce
qu'il y a
de defeclueux dans
&
pinion de Baronius
l'o-
deSeneque. Car l'unique raifon de Baronius & de ceux qui le fuivent c'eft
qu'il eft certain qu'il ne la fuit pas mettre pluftard. Outre ce dfaut, Bollandus
remarque une chofe qui n'tft pointa
ngliger. C'eft que Nron eftoit en
Acaie au mois ai juin (-.]'Car il pa,
parDionqu'ly
roift
Telefin
(uls
66.,
alla
& Paulin
[ceft dire
il
faut mettre
la
mort des
&
***.*7-$3-
g^gC''-]''-^ P-
^^P
1^" ^"'^
l'appuie
(entiment
d'Orofc
7'.7i?--
nement de
Tiridate.
Jof.bel.I.i.c.
j:*-'-P-*^'-
ner
Dio.i.sj.p.
en
juin, auquel
P-"'*-
&
owC.l.j.cr.
^^
niefme
du tmoignage
le
ment de
Bo:i.apr.t.i.
P'*-'-
Dion
lier
-^{x-,'
non
comme
apprit
Bollandus
Naple
le
vers le
d'Acae,
.1
'--'^"
Suet.!..c.
'P-*j5-
prtend, lorfqu'il
19*^
mars[68,lcs
Dio,I.3.p.
Rome
fit
.i
fon retour
lotIqu'U eue
t.n.4t.p.tfof.
*'*'
NOTES SUR
D!o,1.<5.p.
7ij.b.
j^.p.SSi.c.
remportoit fur
thea-
les
Nron 6000
Juifs,
liv \'(t^imv,
du
paroift
comme
Si
donc
il
faut dire
que Nron
eftoit
rien qui
la
&
&
le
nom-
&
&
donc voir fi nous iommes obligez de du-e que Nron fuft Rome
Il
Tert.fcor.c.
i5.p.6j,.b.
Euf.l.j.c.i.p,
71. b.
l.i.c.-.s-p.
5r
l.i.p.ii^.b.
PIERRE.
Jofeph.
Ruf.inHicr.
AI NT
toires qu'il y
Jof.bcl.I.j.c.
&
faut
[S.
trs
il
que ce
dit
il
illuf- Hicr.v.ill.c.i.
fit
cifier S.
que
cru-
&c.
mefme
S. Pierre ^ut
fit
&
excuter l'un
l'autre.
aa.yeif.c.t.
J'^;.j ^^ ^,
ii.p.i44.i4f.
Afi.or.s.p.
^jS^i'*?-''-
de doiner un
auffi
'que
"
Paul eut
S.
mt^
coupe,
la tefte
'
chry.nRom.
h.i.p.i.e.
ordres ge-
aux princes
que ceux qui parlent plus
particulirement de Nron , peuvent
n'avoirpaseft les mieux inftruits.C'efl
ce que nous dirions fi nous avionsquelque railon confiderable qui nous deter^
minaft l'an 6j plutoft qu' 66. Mais
puifque ces deux annes nous font indiffrentes, la railbn femble nous obliciers
s'attribue aifment
mefmes
&c
&
ne faurions douter au
moins que S. Paul n'ait comparu devant Nron peu de temps avant f mort,
comme on le voit par la fconde epiftre
auteurs. ]'Nous
Timothe.'S.
martyriz cm
Clment
[Cela ne
mourut la vue
de
mune
le
[il
n'avoit
que
com-
S. Paul-j'^^^Hie
s'il
rres
[i]
eft
ne
vray,
'*''''
^'^'*"
"
&
la
loit
!Tim.4.v.
'
7^" iyiv'^c^v-
perfecution de Nron.
Nron qui
fut
en
la
. chi-o-
hommes
dans
uuch.p.itfj,
frirent
Papes
comme nous
X.
allons voir,;
iy
rcjtf.poft.p.
^'"
531
NOTE
&
celle
de
en
dans
menc en
5r
17-
les
XLI.
aBes de S. Procejfe
S. Aarunin.
S. Pierre.'Saint
& de
Baronius croit
Photiuscite
eftre
an l'un de
met
[Nanmoins
Prud.Je
m.h;
f'-t+Aiig.f.ji.c.
''P-'i??-'-
de
phot.c.iyi.
p-'}7-
S.
Euf.i.i.c.if.
*^-''-
iont
Buch.p.isj.
Er'-i7-':--p.
TJ.'"
ci.j.it.
morts
le
lement leur maityre, qu'il paroift n'avoir point dutout cru qu'il y ait eu un
an entre deux. [Tout ceux qui donnent
part S. Paul dans la chute de Simon
le magicien, nous donnent lieu de croire qu'il n'eft pas
'Le Concile de
mort aprs
&
Aft.or.g.p.
^^^^''
S. Pierre.]
(ou-
que S. Pierre
S. Paul ont con(acre en(emble p.-tritcr , l'Eglife Romaine , & ont elic couronnez dans I
tient
'^
Grecs,
''-*-'*-
Ks/^es^ i
un
&
fi
un
&
peu de chofe,
qu'ils ne peuvent
beaucoup d'autorit. Un homme
trs habile croit que pour l'hillioire de
ces Saints , il faut fe contenter de ce
qu'en dit S. Grgoire. C'eft ce que nous
c'eft ce qui fait encore que
Clivons,
nous ne nous fervons point non plus
de ce que ces ates dilent de S. Pierre.
Ils font en eftet contraires S. Ambroife, comme on l'a vu dans la note
59. Jedouterois fort que les termes de
'
A'f a<nj}riuni , dc de Acllopriticipes
fullcnt en ulage des ce temps l. Le
terme de la Tnmt n'eft point non plus
c'eft
ne
jv
iire
t7-$-.
qu'un an aprs
S. Paul
Bar.j.
Sut.i.jul.p.
^*"
fouftert
66.]
NOTE
U pjge
la
fouffrit
tes d'Eufebe,
tres
pag
la
'
Siir.i.jul.pi.
Pour
Pour
XLII.
Conc.t.4.f.
"-'
en
tso,ced.p.ii.
& dans
mefme
eodcmqae
differens temps
que's te
le
lUe,
comme
jour
& non
les hereti-
difoient/On trouve
la
mefme
chofed.inslapiefaceduCodeRomain
donn par le P.Qaernel,[qui croit que
ce
Code
Pierre
Paul
flirent
conduits en-
lmble hors de Roir.e pour cftre marcyrizez j ajoute qu'on ne peut nanmoins douter qu'ils n'aient eniuite eft
leparez 6c que S. Paul n'ait foufFerc
,
fur le
la
S. Pierre fur
appelle au-
pucune
trement
que Gelae.
PIERRE.
^ S.
autorit, 'finon
que
le Pontifical attri-
Damafe ,
que
bu fauflement
du
que Baronius ne reoit melme qu'en difant que
S. Pierre fut enterr au bas du Vatican,
peu prs
lieu,
n'en
&
anne.
Au lieu que
melme
dit
lieu
il
& qu'il
temps,
^^-it
morts dans
le
mefme
TV AU-nv tigxcjy.
crits
pus par
apoc.yphes
les
faits
hrtiques.
Il
le
&
qu'ils eftoient
Il
17-18-
5 ij.
S.
la
le
Mont
de l'hoiv
mort de cet
Apoftre.
& quel-
Mabi.it. ir.
^'^^'
que
&
de celui de
ou corrom-
mefme prai-
du lang de
S.
^'*''"
Pierre
S.
Paul.
NOTE
faut ajouter
la
XLIV.
Pour
la
pagp
iSi.jiS.
Gr.T.gl.M.
C.ij.p.40.
h.Fr.l.i.c.is.
p.io.
Pour
la
page
que Saint
Pierre (oit mort avant Tan 66, ou que
S. Paul foit mort pluftard.]
'S. GreT;oire de Tours fuit Prudence
dans fon livre de la gloire des Martyrs.
'Dans fon hiftoire de France, il femble
dire qu'ils ontfouffert en mefme temps.
NOTE
Qjte S. Pierre
MartjriKf^en un mefme
29 de
juin
le
le
22 de fvrier.
n'eft
pas
mort
comme on le
nit d'exemples.
voir par
&
extrmement rverez ,
dont on
ne peut douter qu'on n'ait fait tous les
eft
XLIIL
& S. Panl om
Qjde S. Pierre
ans
la
mmoire
efi
lu:*.
Bar.<?.j ?,
cQmmencement du deuxime
Xxx
iij
fiecle,
NOTES SUR
5^4
lHr.r.4.C.:5.
' S.
Polycarpe vers
p.i-.f.a.b.
<Cyp.cp.
nie
fic-cle
*&
le
S
milieu du meC-
des Saints
beaucoup
*'''-
Nron
le
appelle
Paneme par
comme
&
fonda-
de leur mort.j'UI-
CSj.c.
&
&
leo,r.So.p.
Nor.epo.p.ij,
!ff.an.7.p,
Terc.cor.c.3,
teurs
>4-P-!-35-2;f
que
moins clbres en Afrique dans le troifieme, [nous oblige de croire que l'Eglill- Romaine n'a jamais manqu de
rendie le mulme refpect aux deux prinfiderez
Cyp.dir.ti.c
AINT PIERRE,
niens,
}'
29 de juin
les
jour du mois
Syromacedo-
Egyptiens,
le
[tout cela
revient au 29 de juin.]
'Il
eft ail
de juger par
les partages
de juin
brent aujourd'hui
auquel
ils
la
c c'eft ce
Sil
vins,
l'an
vrier,
Depofmo S S Tetri&PaHlt, 6c
D'o quel-
chry.i.Cor.
h-*P-74>-
cl-
Rome
''"?**
que la
'L'unique difficult qu'on fait Cm cela , c'eft que dans des faftes d'un Pole
Aug.r.-.^j.c.;
&
tyrs.
meiis
*'
me temps que cette fele eftoit partiques uns veulent conclure qu'on fri- culire S. Pierre , Se n'eftoit point
commune S. Paul.] 'S. Paulin alloit Pwl.ep.itf.
foit leur fefte au V. fiede le 21 de fqu'on n'a commenc que de- tous les ans Rome pour la fefte des^'^''
vrier,
puis la fiire le 29 de juin. [Nous em- Apoftres:'mais e'eftoit durant l't qu'il cp.ij.p.isj.
bralerions cette opinion avec joie , fi
y alloit, [& non au mois de fvrier.]
nous la pouvions croire a (Tez autotife.
'Le P. Pag) pour excufer Silvius.pre- Pagi,<7-$ 4;
Car rien ne nous empefcheroit alors de tend que iefofitio en cet endroit ne (iivre Eufebe,
de mettre la mort des gnifie pas la mort des Apoftres , mais
Apoftresle 21 fvrier de l'an 68.]M.iis quelque tranflation de leurs reliques.
il f uidroit pour cela combacre tous les
[Nous n'examinons point fi cette exmonumens de l'Eglife [dont il y en a plication eft recevable ou non. Il nousde plus anciens que ce Silvius.J'Car le iutfit qu'on ne puiftc point tirer de cet
calendrier donn par B.itherius mar- endroit que S. Pierre
S. Paul foient
que le 29 de juin la fefte de S. Pierre morts en un autre jour que le 29 de
aux Cataco nbcs 8c de .S. Paul fur k iin.]
chemin d'Oftic l'&c le 22 de fvrier i!
'Jean[Pe3rfon]Evefque Protcftanr cyp.an.p.n;
met Natali Tetri JeCatheJra.' mar- de Chcftre, qui a travaill au S. Cyrien d'eux au 29 de juin.
&
&
8ucli.cj!c!.p.
&
J.'^Jj'.'"-"-'"*'
tjue
encore dans
le
catalogue desPapes
prien d'Angleterre
fc
fonde auffur
1
J
&
rizez le ii
de
il
ajoure que le 29 de juin eft celui auquel leurs trophes , c'eft dire leurs
corps qui eftoient au Vatican Se fur le
Romain donn
par Bucberius
il
y a
&
&
535
&c. Cependant
dit-il,
ficaux
idem va-
les Ponti-
des Catacombes
les
que ce Pape
tira
corps de S. Pierre
&
&
de S. Paul ,
les fit trafifporter le
29 de juin l'un au Vatican , Se l'autre
fur le
cyp..n.p.6t.
'
Se
il
eft contraire
diffrentes,
&
mefme
contraires.]
une tranflation de
aux Catacombes en 258, il ne
prouvera gure moins qu'il y eftoit en-
tranflation,
lie
oblcure.
On pourroit
melme
parceque fon corps y avoir eft au, comme on voit par S. Grgoi-
foit
trefois
re Se par d'autres
tion de
Rome,
que
foit
c'eftoit la tradi-
eft
&it
dont
abo-
c'eft dire
qui
fin
eft
du mefme
apprend
fiecle,
commeCaiusnous
200?
Il
Ce
un peu
que Pearfon dit que
qui
eft
Sixte en 258,
eft
Corneille
met
raport S.
CoineUL
<lif.ii.c.i4,
^''^^*'
,'iejette les
Conluls Tufcusp.ij-
Se Bafllis
furprenant,]'c'cr
'"
S. Pierre
fi
que ce calendrier marque feulement qu'on faifoit une folennit particulire de S. Pierre aux Catacombes,
PIERRE.
Pontificaux,
ble Se
les
Pour ce qui eft du calendrier de Bucherius , s'il ne marque point le martyre de S. Paul le 29 de juin , il ne le
marque point dutout. Car pour le 22de
fvrier, il y a feulement NatalcTetn
de Cathedra; par o il n'a pas (ans doute prtendu nous faire entendre qu'on
faifoit ce jour l la fefte de la mort de
Se on peut dire mefme que
S. Paul
cette exprefion marque trs mal la
mort de Saint Pierre. Il feroit de plus
aftez trange que la fefte du martyre
des deux premiers Apoftres fiift devenue moins clbre que celle de leur
dire
cyp.an.p.si.
par
moins
Ro-
Se toute
p-^h-
5^
Apoftres
NOTES SUR
AINT PIERRE.
eftre
fcur,
abandonn
dent l'entendre
&
cliry.-.Cor;
'''-p-7 4>-:,
ble d'Eglifes.
On
cod.Th.i{.t.f;
les
^''*'
.iii.$
&
de Pafque
de la Pentecofte , il
" commemoratio
, ^uo tempore
Apajiolica p.'.jfionis
k cnnilis jure
nit
ajoute
3.
Menia.p:
**'"
&
des Saints , les a portez n'y point toucher fans une grande neceirit.
Ce que nous avons dit que l'Eglife
de
greque faifoic la fefte de S. Pierre
S. Paul le 19 de juin avant l'an 450,
&
&
3-P-47?-t-
femblc recevoir de la difficult,]'pui(q^je 5_ Grgoire de Nylfe dit qu'aulltoft aprs Nol on fiifoit les feftes de
S. Efticnne, de S. Pierre, de S. Jicque,
de S.Paul. [Mais ce poude S. Jean,
fimple mmoire , qui
une
voir eftre
n'enipefchoit point qu'cMi ne hft d'autres fcllies de ces Saints aux jours de
leur mort. Car on ne pre:endoit pis
allurment que tous ces Saints fulliit
morts dans les premiers jours qui fuivoicntNo^l: & on y Icparoit S. Pienv
&
d'avec S. Paul.
Ou
'
'''''"
chry.t.e.h.iOk
p-"**'^'
homlie.]
&
jyf.de Baf.t,
Cod.j.j.t.,i:;
NOTE
XLV.
Pour la gag
85. iS.
ades de
S.
eft dit
Alexandre Pape
on trouva
dans
Bar.j. j ii
que
les ciiai-
>3i-*i.
on
croyoit avoir
Rome
l'une
lici:
S. Pierre Jerulaiem:
[mais
Arat.'i.p.^
"'''''
NOTES SUR
[mais
Bar.4J?-
4.
je
ne fay
l'on
fi
en peut
ciavantage.J'On dit,(c'cft
le
fa voir
terme de
AINT PIERRE.
nufcrite,(Sc qui
537
7-
femme de Theodofe
&
deConftantinople,
envoya
Eudoxie marie Va-
l'Eglife
l'autre Ca fille
lentinien
III,
& quEudoxie
fit
baftir
Rome
Flor.p.7ij.
du mefme
la fin
lar.
43^.app.
fiecle
il
a voit des
aux Liens.'Baro-
Preftres de S. Pierre
ni
Je ne voy point
pour
le ftyle
que Baronius
ni
ni
Flo-
ce qu'on
ble,
&
ne
firent
Cependant
c'eft
fe
p.ii.
tion
avec
fa
l'on trouve
femme
& fa
que Theodoie
Bib.P.t.S.p.
tic
7'4.
vray,] 'comme
que
le titre
le
qui pas'il
eft
prtend Florentinius,
d'Eudoxie
originairement de
ait
eftdiftingu
de S. Pierre
l'eglife
aux Liens.
Car.i.aug.a.
comme
fuppofe
Cortftantinople.
me s'ils
une.^On trou1'
r
1 autre dans un melme arti-
ve
1'
un
&
reduilent
1
Ugti t.s.p,
"*>''
Mcn.Ta,,.
)"'P-^9'''
Siir.i.aiig.
p. 5.510.
de
lur les
chaines de S.Pierre.
meiine manire un
d'Eudocie, ni
d'aucune autre perfonne en particulier.]
nom
B,ir.4-,9.5f.
de S. Chryfoftome, l'>^"S-^mon attribu Bede qui commence ce que Baronius avoue eftre fuix Et
par ces mots, Solennem obftrvantiam, parcequ'il ne peut eftre de S. Chryfof
'dans le tome 7' de l'dition de Bafle tome, il eft plutoft, dit-il, de S.Procle,
^.;o/.[Jencle trouve point dans l'di- 'ou comme il ajoute dans fes notes fur i.aug.a,
tion de Cologne en 1611. Les fautes le martyrologe Romain de S. Gerque Baronius y remarque le trouvent main de Conftantinople [mort vers
aulfi dans une pice lur la fefte de S.
730. C'eft dire qu'on ne Iait de qui
Pierre aux Liens, que nous avons ma- il eft Et il importe peu de le favoir
Hijt. Eccl, Tom. J,
Yyy
Il rejette
la
ler-
cours fous le
Plor.p.711.
page
'Baronius rejette
S.
la
quitez d'un
Pour
.85.5 s.
s'eftoient ac-
fille,
Gru;.p.ii74.
4..
NOTE XLVL
II.
NOTES SUR
53S
Siir.i.aug.f.4.
Pour
\i
NOTE
page
XLVII.
iS8.} 40.
Sur
la traittion de faire
le
Socr.I..c.ii.
Pafqne
dimanche.
que
les
Romains
&
raportoient
coutume de ne
clbrer jamais Pafque que le dimanche, tmoigne en douter beaucoup, i?c
croire que c'eftoit plutoft une limple
coutume locale, qu'une inllitution des
S. Pierre 6c S. Paul la
Iuf.I.5.c.i4.
p.i^j.c.
ii.
Poly-
avec lelquels
il
la
page
PIERRE,
SA INT
NOTE
goire de Tours
'Petrus ylpojlolus
humditatem docendam
captst dcfuper
cela
fans avoir
Bar.js.j
uj.
ronius
[c'eft
remment
bleaux qu'on
Pierre
fait
les ta-
communment de S.
commencement de l'Eglife
eus des
[comme cela peut eftre, on n'y voit
aucune marque de couronne.]
Euf.l.y.dg.
p--*>-'^-
le
NOTE
XLVIII.
XLIX.
Pour
la
page
iSj.5 40.
5/ la
Sur la
de
fa-tjfe hijlo'tre
Aiarccl,
S. Pierre.
BeJ.li.Ai'g.l.
Tiiomdifc.t.
liS.i 40.
f.c.it.p.i48-
cr.T.gi.M.
"^-'^P"-
ad
de S. Tterre par
dans Bede
la toni'ure
Ceolhid qui
attribue
S. Pierre l'inllitution
de
Flor.p.ioj-
'"
de ce qu'il raporte.'Florcncinius
lemble la donner pour bonne /.Se U ne
laire
p.no.in.
p->o--
pi>.
NOTES SUR
&
levation d'elpiit.
&
&
&
&
de Louvain,
fort
commune
que quoiqu'elle
dans
les
loit
manulcrits,
&
des railons particulires pour la rejetter, n'ont qu' la lue. Il la faut mettre
au rang des
crits
de
S.
genre
vray,
o
on ne
,
y a quelque chofe de
peut dilcerner de ce qui
s'il
le
eft
fux
le
&
examiner.]
'On prtend que Marcel qu'on
les
Bar.y.oftI
eft celui
fait
que
&
&
qu'LTfuard cc
en
difent.
Adon ont
Il eft
tir ce qu'ils
marqu dans
les
mar-
^^
''''.'''
c'eft
Il eft
un auteur latin,
n'auroit fait j
commet
jj^
que
jamais un Grec
tienne.
l^ou$o''"
AINT PIERRE.
s'en remet au
'la
6i
vcu dans
le
lecond
fiecle
de
l'Eglife,
que
de
le Latin parle
la ville v-^^e.i.
On ne peut donc
avant
le
Iur
veut me{-
lafinduX.
''P--'-
l'Empereur
Vofl.ii.g.i.i,
que
difficile
Heg.l
j.c..p.
*^^'^'
vritablement allez
des Sarrazins.
&
d'Odenat mari
temps de Gallien,
de Zenobie ,]'quoiqu'il ait raport un
peu auparavant une chofe arrive
Antioche vers ce temps l. [Les Perles
le
le plus
&
c..r.+tj.e,
nom
de l'Oronte qui
palfe Antioche. [Cela fuffit pour le
diftinguer de l'ancien Hegelippe qui a
iur le
&c
fi
dont
il
cftoit
redoutable ennemi.
&
le
Mais d'autre pair, le latin, l'air
Mais on ne faitquel eft cet au- le ftyle de cet auteur, font fi difFerens
teur ni en quel temps il a vcu. Il fait de ceux du X. de du XI. fiecle, que
profeffion ouverte de la religion Cht- j'aimerois mieux croire que ces mots,
foient.
,
Yy
ij
p -i^jA
NOTES SUR
540
Pcrfamm
S
ejuondam caput , nunc reful-
VuO.g.p.
for mm
*'"'
vont
Volluis
'"'
en oftant meimc
Rome
des Rois
ou des
Req-.esy
comme
il
&
6;
core alors du
yllexandna
que
Rome
'Enfin
crits
le P.
fait
avant
le
X.
fiecle,
& mefme
avant
.:?c
le
Vofl'.h.g.i.i.
'
4Pij-
Euf.cUr.n.p.
''-
\'o(r.h.iat.i.,.
P-7o-
nullement mcpriler.
[Nous n'avons pas cru cependant
nous devoir fervir de ce t]uc cet auteur
dit de S. Pierre s parceque quand mefme il aiuroit vcu dans le V. fiecle,
comme nous le croyons lans l'afturer,
il eft craindre qu'd n'ait tir ce qu'il
en dit de quelc]ues uns des livres apo-
58.p.4i.
cite par
ge qui
4^11.
fer qu'.i
anciens:]
H^g.l.i.p.j.
les
'*
Ptaf an.c.
&: Ale-
vifible encore
pttt,
Mabi.il. it.p.
'''-
ceque veutVolius,quc
Voir.p.130..
11 eft
Hcg.p.^is.a.
'comme
eft ajoutez ,]
AINT PIERRE.
n'eft
Et
il
Trit.p.4.i.
Tac.hi.l.i.n.
n'a
pour
lanftifier en quelque lorte ce qui a
pall par fa plume
pour nous obliger de recevoir avec quelque relpert ce
qu'il nous dit lors mefme qu'il ne peut
nous le fiire croire comme certain.
pas l'autorit t]u'a S. .\mbioile,
Aprs
&
l'hiftoire d'HegL'hppe,]'il y a
iifg.anac.p.
^''^
NOTES SUR
AINT
S
PIERRE.
541
qu'un autre que luy corruption en a fait dans la fuite Eaeait fait un abrg ou un extrait de fou fippHS OU Hegeffppus.] Gronovius reouvrage, en y changeant
y ajoutant connoift que h c'eft S. Ambroife , il
ce qu'il luy plaifoit.j'll y a des endroits eftoit encore dans le commencement
qui en font tirez mot mot.'Ce n'efi: de fon epilcopat, ou dans fa premire
que dans cette Recapitulation qu'on jeunefle;[ce qui feroit encore plus protrouve la hud lettre de Pilate bable. Mais je ne Iay fi l'on ne trouTibre lur Je s u s C h r i s t. f^^. la vera point que le ftyle de cet auteur eft
note i.
trop ail
trop coulant pour S. Am[Nous avons cft bien aifcs de trou- broife
ce Saint a t-il jamais eu le
ver prelque tout ce que nous avons dit loifir de faire un fi grand ouvrage, qui
d'Hegefippe confirm par Gronovius, n'eftoit encore que la fuite d'un autre
dont les Obfervations ecclcfiaftiques de mefme genre ? Car pour la conforimprimes en i(j5I, regardent particu- mit de quelques expreilons, il ell ail
lirement cet auteur.] 'il ne s'loigne qu'elles f-ullent communes plufieurs
pas de croire que c'eft Saint Ainbroife dans un mefme temps. ]'C'eft ce que Amb.B.t.i;
melme , comme le portent quelques les Benedi(5tins ont reconnu dans leur f^f-*''"
manuicrits
quelques ditions, que dition de S. Ambroife.
Vivs'& M"^ Valois ontfuivies.''Il re'Pour l'endroit o il eft dit qu'An- Gronov.c.u.
^^"^"""'''
marque pour cela quantit d'expref- tioche avoir eft autrefois la capitale
fions de S. Ambroile qui le trouvent des Perfes, Gronovius ne marque point
dans cet ouvrage i5c comme ce n'eft que cela ne foit pas dans les manuicrits:
prefque qu'une traduction libre de Jo- 1^ il croit que le meilleur fens qu'on y
feph, qui a pris en grec le nom de icn- puifie donner , c'eft de le rapoiter au
m(, tourn en latin 'jofip^us dans cet temps des Seleucides Rois de Syrie &:
crit melme , il croit que l'auteur s'eft maiftres de la Perfe , lefquels on faic
pu donner deflein le nom d'Hege- avoir eu Antioche pour capitale.
ipp^qui en approchc;[ou bien on peut
'il foutient aufl que l'auteur de la c.4.p.i<r,.
''^^'
dire que cette tradudion portant le
Recapitulation eft tout diffrent de
nom de Jojtfptts pour celui de Jofeph,] celui des cinq livres :& il en parle avec
'comme le P. MabiUon l'a trouv dans un trs grand mpris, aufibien que de
un fort ancien manufcrit deMilan,[la la prtendue lettre de Pilate.
ment,
eftant alf
&
J.e.
Gronov.obf.
ccd.c.i.p.6.
&
&
&
Amm.n.p.
108.
_
Mibi.'it.It.p
14.
'^t'
\i
NOTE
page
Sur
t'hry.t.s.h.
io.p.i7.c.
'
le
temps
qd
a,
nom
vcu.
pas
une oraifon
p.ltfj.c.
mas des
I.
fur S.Pierre
eft
nous ne citons
paroift'e y eftre
ne
fi
elle eft
de ce Pre.
celles
qui n'en
font pas
n'eft
qu'un ra-
c le G\
tome
fort
homme
,
ve^/V>
la
mort de
un jeune
S. Eftien-
il
de-
Mais
c'eft
y y
fi)
Aa.7.v.5
NOTESSUR
541
appelions l'ge vinl
SAINT PAUL.
Aug.conf.l.. 'S.
c.t.f.^i.:.c\
7.c.i.p.5.i.c
<i
Iten.t.i.c.
p. 1^1. a.
ri
Philc.v.s.
tons en
^4 ans ,
l'an
s'il
terme
roitome.[Il
eft
melme que
S.
'^"'^
'
[Elles
la
la
la
NOTE
page
Sur ceux ff
S.
II.
iC.p 6y..h.
or.ib.p.iSstj
&
appelle
fis farcns,
Oti.inRom.
''J'-p-toi.
d'Antioche,
Paul
eftoit
&
porces.]
Por
Luc,
chry.nRomj
converfion de S.Paul.
ne valent pas
gentil ;(car
& de l'du-
de l'extradion
de ii.
Chry-
/,]
cation, que de
S.
pris
de
apparemment
l'ont
les Gentils.]
croit
NOTE
&
Rom.K.v.;.
parens Andronique
met
& Junie
entre les
,
qui
P'P-5*''''
ef-
].C,[& battizez fans doute] tous les deux noms de Saul &c de Paul,
avant luy,'& qu'il n'y met pas Caus, & qu'aprs s'eltrelervi du premier tandis qu'il vivoit parmi les Juifs, il prit
'qu'il avoir battiz luy mefme.
'Baronius veut qu'il regarde tous les l'autre, qui eftoit un nomRomam,lort
Juifs comme ks parens. Mais il ne don- qu'il eut annoncer l'Evangile parmi
toient en
T.tj.
cor.i.v.i4.|
Bar.. 57
ne point ce
titre
Aquila
& Prikille,
&
Eft. in
Rom.
16.V.7.P.18:
p.rtt.
le
(ns lm-
Nations,
&
les
c'eft k dire
Romains. 'Et en
parmi lesGrecs
effet
Saint Luc
clioit
de
la
en Cyprc,
iS:
en failant
l'hiftoire
Paulus.
lieu S.
pris alors le
Jrme de dire
nom de
Paul,
failoit
remporter
don-
qu'il avoir
comme pour
vid:oirc
lur le
que
dmon
Chryfoftome &
qu'il l'avoit appelle l'apof^
Thcodoret qui n'ont point expliqu ce 'cla,]coraJue ks anactis ca.pitaiaes
Aa.i3.T.;i
connus ,
aftezconliderez fans cela. [Je ne penfe
pas que cette raifon fatislaile beaucoup
de moivle.] 'C'eft pourquoi il y en a
qui fereduilent dire qu'il appelle les
parens , ceux qui eftoient comme luy
de la tribu de Benjamin.
'Mais il n'y a riei qui nous empefchc de cioire qu'Andronique !k les auc'eft qu'ils eftoient allez
les
Hin-.lnrhile,
P'^^^'
''
nom
crits
o on
aufli
dans S. Chryfoftome
tin die
peu
mefme chofe,[&
pies la
on
f.;i.c.5.p.
1166.3.
lorfqu'eftant Apoftre
Oti.iiiRoni.
P.45S.
timent , ne
le rejette
il
commena
pas aiili.
&
&
Antioche,
comme
iS7.b.
S. Pierre[lorfqu'il
mais il ne rend
point de raifon particulire de ce changement.JS.Aftere dit qu'il prit un nouveau nom lorfqu'il prit de nouveaux
fentimens [c'eft dire des fa converfion,] 'ce qu'on lit auiTi dans un des
fermons qui porte le nom de S. Am-
Amb.f.ji.p.
Thdrt.ia
Rom.i.v.i.
p?.a.b.
broife.
'Theodoret
mais qu'il en a
cation,
I 'Aiig.rp.&lit.
C.7.C.;.p.}07.
i.c)f.77.3i.p.
4:0.b[i:.6,a,
Sic.
receu de fa famille le
re
eft
nom
point
Bti.n.fcer.t.fi,
p.t7.
Oxon.p.jj-
porte
il
chry.in Aa.
h-^'p..?? .
de
texte
pour
les
exBed.p.17.
niSaul.J'lI
&
Quoy
nom
P-'^-
de
Paul,
Pron-
&
ces
rendre gr-
fiit
NOTE
jQjie S.
marque de
Paul
n Tarfe
'il
Pour
la
i?i
1.
page
non
&
Hier.inPhUc.
jrS !l !^.c.
fi famille eftoient de
S.
Paul
le
vpsss.c.
&
une fable
&
jette pas.'ll le
non
mais
afllirmeat
le
efl
IV.
Gifcaltt-
fe
la tefte
vouloir
du
n'y a ni Paul
S.
il
comme Simon
il
paroles
les
pliquer,
lit
mais
fon amiti.]
de Paul
la caufe.]
Aft.?.v.i|
&c.
'Pour
de Saul
Aft.or.g.p.
543
y a des manuicelui de Paul. 'On le lit
plus
da trouble dans
la
Jud
v.iii.c.5.p.
'
NOTES SUR
544
Aa.ti.v.j.
Pour
la
menons
nous ne
NOTE
page
Sur
le
V.
temps de la converjlon
tre la
;o|ii.v.i.i5.
qu'il
apporta
les
aumolnes de
30 ans {a converfion
pourrons mettre au pluftoft
ces
la
qu' la fin
de l'an
36.
Maisonpourroit
ne les conter que depuis que S. Barnabe l'amena Antioche, qui eft proprement le temps o il a commenc pref
cher avec quelque clat.
L'autorit des martyrologes d'Uluard,
d'Adon
& d'autres
converfion de
S.
Paul arriva
la fcon-
elle
de S. Paul.
A&.v.v.iS.
AINT PAUL,
l'Eglile
janvier
comme
Car
nous
le dirons
dans
la fuite.
&
Chry.t.s.h.
30.p.i7.e.
&
C:iry.c.I.h.44
|i.)ii.b.
valoir
du grand Ponnk
il
>3-P'7j.
-e.
Aft.or.s.p.
'**'
p.ir les
'
qi^jg
ij_
dit
la
545
manit. [Je ne croy pas qu'on puilTe dire que cet clat qu'il vit d'abord,
qui
&
fit
qu'il
demeura aveugle
pur voir,
*&
Aug.r.^y^.p.
"^^f-s-
chi y.t.j.h., j.
que P'^s-'^-tuflleme at le croire & s'il y a quel- parles effets. "b. Aftere dit aufli qu il ne p.. 90.1?,.
que difficult le mettre un mois aprs, le vit point fous une forme humaine , Aftot.s.p.
''''"'"
mais (bus la figure de cet clair de feu
il n'y en a point aie mettre huit ou dix
de lumire , de la mefme manire
mois pluftard.
Car comme nous avons dit lien ne que Moy fe a vu Dieu fous la figure du
nous attache au 25 de janvier. Ni les builfon ardent. [Cependant il eft diffibrviaires d'aujourd'hui , ni les marty- elle de douter que (bit en cette occarologes d'Ufuard Se d'Adon qui mar- fion, foiten quelque autre,]'j,C. ne fe i.Cof.y.v..|
quent ce jour l la converilon de Saint foit apparu luy de la mefme manire ''"S"'*Paul,nefontpasdesautoritez qui nous qu'il s'eft apparu depuis fa refurredtion
puifl'ent lier dans une chofe fi ancien- S. Pierre aux autres Apoftres , aux
ne. Les Grecs n'en font point. Le mar- 500 frres Sec. C'eft pour prouver fa
tyrologe de Bede n'en marque rien. refurredion qu'il dit qu'il l'a vu.'Les Aa.j.v.,7.
Ainfi on n'a pas droit de prtendre que termes meimes par lefquels il eft dit
H'I''^'/''*^
cette fefte ait toujours eft dans l'Egli- qu'il l'a vu dans fa converfion [font
fe iSc on ne peut pas nous empefcher
bien forts & bien prcis pour pouy
de croire que quand on a commenc voir donner aucune explication.]
la faire, on l'a mile le 25 de janvier, ou
VIL
Jour la page
par hazard, ou par quelque railon particulire qui n'avoit point de liaifon
Ce qtion dit dn martyre X Anmie,
le
qu'il
ne
le vit
''
&
NOTE
HoT.p.iSi.i.
mcertavA.
'Ce que
ce jour l
Sacr.p.zi.
S. Paul,
NOTE
I)e quelle manire S.
verneur Lucien
aife croire
Paul a vhJ.C.
dans fa cenverjion.
[Les termes de l'Ecriture portent na-
fionj]'&
fa
co iver-
Tm. I.
fon hu-
[n'eft pas
les
une chofe
Romains ne
p.<i3.#i4.
Ail.de sim.
\-'^^
thagutire
puifque
P'^'^:*^-?!
adtes
VL
Boii.t.jan..
du Gou-
5-
H'il.acTtl.I.'j.
&
le martyrologe
aprs eux, difentde S. Ana-
P-our la page'
I57-S
non la converfion de
Romain
les Grecs,
EleutherofUi\SCA\xi\z.x\.%
la
'
'
NOTES SUR
54^
Nous ne nous
non plus
de ion chef
tranfpoit de Rome Prague en Bohe
me,[parcequ'on ne nous donne (urceL
aucun monument authentique.]
queJ'BoUandus
ce
p.iiji.a.
Pour
arreftons pas
NOTE
page
dit
VIII.
&
S.
s'il
Eiir.l.;.c.59<
comme
-'-
croyoient,
&
il
'^'P-4S;'-''.
io.J 4.
Comment
NT PAUL.
AI
Philippiens
miracles.
&
A.^.V.17.
']e5us
nie afin
Christ
que
S.
avoit envoy
Anarempli du S.
Paul fuft
donc le b. Elprit Avec
ErpriL.[Il receut
commune par le
rgle
miniftere d'A-
Clnf.n.ti.io.
&
namrel
lmble que
,
il
ne veut point
le
de
fa
auifi
femme
&
Chryfoftome
'h.iO.p.x^i.b,
Aa-ij.v.ii.r.j
1
dit
[On
la fuite
t.l4.p.4l4.
tres
NOTE
Pfiit la pige
Si S. Paul a
S.
xsrt.monoj.
'i-P-74-''.
Epi.S.c.^.
P+!"-''p.i40.a.
p.^J-'/[|"
p.i- ^.b.c.
tj'te
'e
IX.
eft
tous les
fn'S ....
&
femme,
loit qu'il
vierge,]
comme
mari.
co>rme
dit S.
'il
veuf,
tiift
avoit
fait
Auguftin
Paul
aux
de-
foit qu'il
piofeffion
d'une
Aug.op.imn,
conti-'"''"'"'"''''"*'
meure moy me//ie. [Ces paroles prouvent afiiment que fbit qu'il eufl une
diic
's.
i.Cor.y.v.y.s,
faft
loo.i 4.
4 4i.b.
inlgn.pi.p.
ui.Jcc
ne voit
preuve il peut avoir eue tie cela.] 'il
eft certain que S.Paul a eu ce don dans
Efprit.
C'.ftr.-.p.
^y--^<^W^-
'
5^ ans.] Il allgue
regarde l'eunuque.]
^hry.in Afl.
ll4l.i..
nombre
1
de ceux qui ont vcu dans le mariage,
tout le monde le prtend corrompu,
ou avoue qu'il eft fuppol.
'TertuUien paro.f l'avoir cru non
S.
Cj^.ijS.c.
Aug.gcft.P.
'11-
H'er.inLuci.
zo.v.io.
&
la
NOTE
page
(.
j^f
S.
T ad a pu demeurer lofigterrps
Damai,
Bar-;7.
,|
U.p.4S.a.
Cap.h.Ap.p.
9-
'Au
lieu
que
que
plufieuis croient
mais
S.
S.
port
dit
Paul fut peu de temps en Arabie , parceque S. Luc ne dit pas mefme qu'il y
ait eft ,' Louis Capelle croit qu'il y
Luc ne
il
que
&
&
mas,
fiifoit la
que de Galile
& que
les
Romains
de croire qu'il
Paul dilputoit dj avec
eft difficile
S.
ait
les
Gentils.]
NOTE
XIL
Pcuttlapage
105.57.
547
X.
yiritioihe.
&
Afl.n.v.if.
3ol^i-v.i-i.
tioclic
paire
&
NOTE
& Jerula-
XIH.
page
107.5
lem.J
NOTE
l*oar la page
XI,
'S-
iom.p.Ctl
C.Lap.p.181
3,
&
coup d'exemplaires
latins oii
mains S- Paul-
h.ii.p.ijs.c.
8.
il
n eft
les
confacra. [S.
quer,
fi
poftre
les
Lon
fe
peut expli-
il
ait
entendu
*^^'
Arar.i.i.c.i.
/jo.^'a*'^'
nom d'A-
mefme
i.eo,ep..p.
les pre-
comme
pas
e.^'^'''"''
NOTE
XIV.
Polir la
pag^
115.$ 11.
point ce qui
:
fait croire
quelques uns
de CyprC'
temps
l'Evan-
ouverte aux
LZZ
Ij
d,
NOTES SUR
54^
au
nom de
INT PAUL.
droit pourroit bien encore fervi'r
jreuve de
Spanh.I.s.p,
de
qu'on commena y envoyer des
Proconluls.^^. v^^.'.'/^f $
NOTE XV
Qeltjues
ne faut donc
point j'recourir une union prtendue
de l'ifle de Cypre avec la Cilicie, qui
fe voit peuredre quelquefois du temps
de la Republique, [& jamais du temps
des Empereurs, fous lefqiiels la Cilicie
mefme n'avoit point de Proconluls
.Bar.4.$ii
Dio,p.0 4.*.
Notit.c.i.F.3.
Pour
!a
:ergius. Il
mais des Proprcteurs,]'puifc]u'elle appartenoit l^Empereur.'Le Gouverneur de Tifle de Cypre prenoit dans les
ficels fuivans le titre de Conlulaire.
NOTE
page
XV.
S.
pr.4f.i
11.
loin d'eftre converti par Ion aveuglement, fe dclara de plus en plus enne-
mi de
la vrit
&
publia
mefme un
fonde cela
tre S.Paul. Il
Noms
Djo.div.n.c.
s.js.p.ij.d.
divins
& con-
attribu S.
Denys
l'A-
il
du
l'appelle ain-
Timothe.[Mais
livres
cjmme
du prtendu
fikion mefle
S.
tond des
Denys eft une
de plufieurs
le
faits feints
& fuppofez,
ci
ne
roiff
il eft craindre que ce faitdu melme genre. Ce qui paau moins de certain c'eft qu'O-
(oit
rigene,
la
Oti.g.lnT<(Kl.
p.i!.-> Ch.y.
111
Au
p/iji-i
:t.
&
(ontechapez,
S. Chryloftome, n'ont eu aucune connoidancede ce livre de Barjelu,]'pai(-
livres ecclefiiftiques
avoir reconnu
paj
texegrecfnr
TahI a
-^u
P ftin.
Aa.ij.v.4
Gentils, 7
le
verletfoivantpar leur
nom
eftredans
dans
me dans
n'eft
le
grec,
le latin, ni
comme
dans
le (yi
il
n'eft
C.Lap.n^p;
i
+ 4.i.d.
C.aLap.p.
de tous
les
d'Oxford n'en marque aucun pour cette corre(flion.]Ils l'entendent des jours
les deux
remarquent que le
(abbats. D'autres
mot de
quefois
non pour
ittitr,
'jiet^s
&
l'expliquent
.linfi ils
medi (uivant
n.h.50.
p.i6^.e.
ce Pre nel'explique
tlSynop.j...
1535.
point
Chry(oftome,&
la
*''
iaque,ni me(^
de
From.n.p.
ordinai-
PanL
la
Sai>u
tio^i J.i
yi,.tioihe de
115.$ 11.
'^ifficfilteT
la preitc.
au plus aprs
Pour
t.
itS.Jij.
/Ontrouve
.'
de
juez S. Denys.]
Dio,1.5.Up.0 4.a.c|
la
comme
mais pour
poite
du
/f-
(a-
le latin.
t^f
.]
1 4-1. d.
.1
Synop.p,
IJO.
jQjjje
549
mort de J.C,'avoue neanmoms
puis
la
que
le texte
P-fN
que
vanr:[Et c'eft
'a
&
le
ge de donner
plus
de deux ans
44,
cette
commenc en
peut avoir
Car
qu'
il
p.7j.h.
fait
la fin
on ne
Synop.inGal
&
&
l'Illyrie,
[dont
il
parle.
la
'"
Hir.ib.p.i
c.
Synop.ib.p.
7 4.a.b.
Cspcl.h.Ap.
''^"
p.8.
Pearf.M.p,
XVII.
[Nous mettons cinq ans entre le retour de S.Paul Antioche aprs fa pre-
:P.8.
que dj l'autre.]
'Pearfon obje:e qu'entre ces deux
voyages de Jerufalem, S. Paul en met
l plutoft
il
de ^erftfalem,
P-7.
NOTE
n
eatf.an.P.
pag;
iGi.i.v.18] i.
un
tre jour.]
fictir la
pole ,
que
Zzz
les
iij
geogra-
550
phes appellent l' Acaie, o cft AtUenes,
Thebes, Delphes &c. avec le Pclo-
Ce
qui
eft certain
c'eft
ponnefe.]
ii.'i3lij.v.i.
A^l.io.r.j.
,ne[vers le
lecrellir
,
on
alloit par
elle n'eftoit
mer en
Palcftine
pas du coftc de
[ainll
l'illyrie.
En un mot
quand
Aa.io.Y.5..
y a eft.
il
Que
s'il
a preichc
temps qui
nie
&
il
de Lycao-
lulalem.
Pour
la
NOTE
paje
Sur
Suei.i.5.c.i.
un peu,
& luy
ofter les
p.<;.
''^^"}'l'^t]^'
deux
&
l'illyrie
&
XVIII..
la fredication de S.
Paul
e JUjrie-
mef-
&
Bir.S.j ^6.
les
que
IbK.Cot.i.v.
Danube.'ouetone^uy donne
dit S.
Paul,]
&
elaiid.v.p.
Cro.Cjc.p-
iitab.l.y.p.
JI^-5lt.
i.Cor.K.v^
'*'''
erenemens
qu'il raporte
ou que des
voyages donc il
Ce
dernier
eft
&
marquent
Ponc
dans la Thrace ,'Sc S. Jrme dit qu'il
a prefch dans l'lllyrie.[Amfi ces deux
dit
que
les
paroles de S. Paul
qu'il a preich
,Hisr.ep.i+8.
l.j.p.ijy.a.
& foutientdeplusque
une addition que les
Grecs ont faite au texte fans neceflit.
a lu de
mefme,
^-P--*'^-*'
il eft mefme
probable que l'autre ;
autorif par les Peres.]'CarTheodoret
^om.p.xu.a.
$^
meime dans
&
le
S.
htb.
comme
comme
lang.
Au heu
&
Saine
Cyprien mettent le prS. Paul un voyage dont S.Luc ne parle cepte de ne point faire aux autres ce
point. Car je ne croy pas qu'on vouluft que nous ne voudrions pas qu'on nous
butenir que S. Jrme par llllyrie en- fift. S. Bernard cite en un endroit ce
la Grce, qui en mefme prcepte de l'epiftre des Apoftend la Macdoine
eftoient de fon temps. Il fait vifible- tres aux Nations, '& il y a aul des ma- Oxon.p.jjrf.
nufcrits grecs qui luivent cette leon.
ment allufion au partage de S. Paul
'S.Chryfoftome dit que par le fang les chry.in Aa,
ainfi il a voulu parler de l'Illyrie
'''p-'^-^telle qu'elle eftoit du temps de Strabon Apoftres dfendent le meurtre.* Cette
r
Ambtr.in
Chrylbftorae
comexplication
Suetone.]'S.
n
eftoit
pas
rare
de
parmi les Gai.p.4ss.in,
prend dans les voyages de S. Paul mar- Grecs,'&: S.Cyprien lit comme le texte cyp.tcd.i.j.
quez en gnerai dans (on epiftre aux eskdits,fangHtms effifione.^Mais l'^'^-lf^''""
Romains non feulement la Cappado- l'Ambrofiafter remarque avec raiibn 48.ni.
ce , mais encore les Sarrazins, les Per- que les Apoftres n'avoient pas befoin
les autres barde dfendre une chofe condanne aufti
fes , les Armniens,
bares. [Ainfi il n'a pas cru que S. Paul gnralement que le meurtre ,
par
les loix naturelles ,
n'ait fait que ce que nous liions de luy
par celles des
Romains. 'Il eft certain que dans les Eiif.l. c.i.p.
dans les Ades.]
premiers fiecles de TEglife les Chr- ;\'^_'l^''-"les paroles
de
Irene
S.
&
&
ithry.inRom
&
&
&
&
<f
eut
NOTE
U page
S.if
XIX.
&
fiift
NOTE
XX.
Pour
&
que
les
1.1
page
1-6.^ 17.
efie'
circoncis.
Concile de Jerufalem de s'abftenirdes tullien a cru qu'il avoir cd, iS: qu'il
dafuig. Origene fit circoncir Tite.'On marque que Pri- c. Lapin
chairs touffes
dans fon 8^ mafe[Evefque d'Afrique au VI. f^e-^''''-*'-^'''
la
manire
lit de
mefme
livre contreCeHe/'.^f(.rj,
S. Chry- cle,] l'a (uivi en cela ,
dit que quoifoftome aprs luy in A^.h.s 3.f.2()^. que les Apoftres n'obligealTent point
A.e. Mais S. \itnh.i.l.3c.i2.p.26S.h, Tite recevoir la circoncifion , il l'aTertuUien e monac c j.p- C76. d ic voit receue nanmoins caufe de l'im-
&
&
&
f!:d.c.i2.p.7>S.a, S.Cyprien.*'^
l.j.$ iry.p.si.2,S.Aiv^n9i'm
0^7-
itiFa/ifl.
l.S2.c.is.p-2oo.2.byS.VAc{nap.Bjir.
Si-
que
le texte eft
corrompu lorlque
S.
Paul
Tert.p.jyj.j
5jt
Jlicr.'nGiI.i,
dit, ru bus re^ne ad horam ceJfir^H* des Martyrs, que les Romains avoieiTt
&c.{k'\\\(\ il vaut mieux fans diflicult dans les prifons des morceaux de bois
fuivie L fcns de S. Auguftin, de ^\m avec des trous d'eipace en efpace, o
de S. Jrme ,] '&i l'on mettoit les piez des prifonniers
Chryiollome ,
dire avec le dernier, qui paroift vou- en les tendant plus ou moins flon
qu'on les vouloit faire fournir davanloir rfuter dirccl:ementTertullien,que
cjhitage. [ C'cft ce que nous avons cru pou
fi quelques exemplaires latins ont
voir appeller des ceps. Les Latins diceux
ce
font
l
bm ad horam ceffimus,
fent quelquefois fimplement lifftum
corrompus,
ou
vritablement
font
qui
que ce qu'ils veulent due eft que S. ou mrvitm.yd ces deux mots font la Cliry.in hSt'.
h.3.p.5i4.d.
Paul avoir en quelque lorte cd aux mefme chofe, comme S. Chryfoftome
dfcnieurs de la loy ,- lorlqu'il avoir le remarque fur cet endroit mefme de
confenti venir demander le jugement la prifondcS. Paul. 'M' Valois avoit Eur.I.<.c.59,
p.ii4.i'ln.
d'abord entendu de ces ceps de la pri- p.ijo.i.b.c*des Apoflres Jcrulalem.
qu'Origene
eut
fon , ce qu'Eulebe dit
&
NOTE
Polir la page
XXI.
J^fic S-
&
Maccdoinc,pretendront t]ue
l'Afie dans laquelle le S. E fpnc ne voud'aller en
lu:
[doit s'entendre
ici
de
l'Aile
fepare
dans
le
Mineure,
melme pou-
en
IV.
quoiqu'elle
fiecle.
Mais
Phrygie 5c
que
y en aura peuteftre qui pour montrer que S. Paul n'a prefch ni en Phrygie ni en Galacie, ni en Myfie,]'lorIqu'il pafla par ces provinces avant que
[Il
Aa.icv.(5.7.
la G<rlacie
la
fay
les
on tendoit
mains
certain
je
ne
que
&
je ne croy
perfomie durant
chevalet
laifl'aft
plulleurs jours.]
croit
que
Gatlo.p.s,'.
ces ceps
Aug.p'".iet.
h.L-p.^67.j*-,
d.
:/;;.
[Peuteftre
que cela
fe faifoic
moins en Afrique.]
Lycaonie
Et nanmoins
que Dieu ne luy dtendit
prenant en ce fens
il eft
[ur le
pas qu'on y
NOTE
[Mais
c'elloit le chevalet.
fi
XXIII.
Pmit
la
paget
134. 11.
Shr ce
ijrie
fafon
ft
& pour
pour luy
S. 'Paitl Thejfalomque'
Ce
ejue
XXII.
donne
'jjaint
lieu
.\
Chryfoftome
d'une promefte
en
les
ma-
A.iy.v:
Atf-o'cTt
diverles explications.]
paroii:
l'entendre
Chry.n.h.jT
particidier.]
NOTE
page
S.
Paul
s'il
131. J 10.
GalIo.c.3.r.
que
Acte-; porte
ta
les ceps.
queBede
&
d'autres
Oti.inRoni.1,'
I0.p.6!:..l.b.
"
C.Lap.ib..
encore oiicfuivi.[OnpouiToic
de
d|From.p.
repreienterluy
fe
melme quand
les
magiftrats le demancleroient.]'D'autres
&
dans
P.Alct.c.u.
'S.
p.ij.b.
le latin
qu' YtKS-v^y
eft
du grec]
iy^vo
fe tirer de la vexation
Il
endroits de l'Ecriture,
Tert.fug.c.j.
G.Lap.p.
So.i.a.
juftifier les
Chrtiens, qui
/comme
S-
Rutile,[& des Eglifes entires,] fe rachetoient de la perfecution pour de l'argent. 'Cornlius Lapide reconnoift
que c'eft
le fens
cet endroit
de
&
Pour
li
X34.J
NOTE
page
li.
De
XXIV.
[On
habitant de ThefiTalonique.
fuft
Il
n'y
fer
rils
V.
1.10. p. 631.
la off
&
qu'ils
Boll.i8.apr.
PS47-''-
&
P-HS-
p-34-
&
p.4f-54'-
Boii.apr.t.t,
s'-"-''-
mots.
iS.t.apr.p.
5^47-i'.c|6,i.,
Bar.n.jul.b.
de Thellalonique parent de
Mnalbn
& Ja-
lon.
&
&
tyrologe Romain
le 12
de
juillet
eft le
S.Mnafon des Ades. Car tous ces martyrologes le mettent en Cypre, avec la
qualit d'ancien difciple:
p.ii,
il
eft
&
fous le faux
nom
de Jalon.]
NOTE
Men-ry.apr.
55J
XXV.
Pourtap.,jr
Jrme
croit
que
la
vraie inlcrip-
Aaaa
Hier.inTit.v,
j5P'48.c.4.
V]
NOTESSUR
554
tiondeTAUtel d'Athnes dont parle S.
P.iul,n'eftoit pas AhDich lycomu, mais
uittx dieux de l' j^fu, de l' Europe,
de
Afrique
l'
aux dieux
trangers.' ]>ie:A\mo'n\s
p. Un. a.
<Api)I.Ty.l.<
jure
lC.l.p.ll..1.
B^r.ji.Jy.
dieux inconnus
'ce qu'il y a
de plus
&
qui
Tert.nAt.1,1.
t.9.p.7i-a|in
M^rc.l.i.c.^.
avoit l'infcription
aux dieux
Tour
la
que rapoite
dieux inconnus
&
d'autres
Rome
'i>^bjjiyj.f /3i/3ao:
frc- c'eft S.
dire
fin
de ce paflage, htw h)
n-nu
lifjdSS , il
Paul
qui n'a nanmoins eft cit que devant Saint Paul. [Cela paroift dur,
d'autant moins probable,]que S. Clre,
&
ment voulant
d'aprs, ne
point de
p..p.ij.
difant cAfAD^w
-ogohQ- Kytv
&
NOTE
En
Corinthe
'S.
& en
eft'
eft
Pour
la
page
vertu
fora.
Aa.iS.v.r.n.
&
<i}6 d.
s.Van.t.i.p.
"-
XXVII.
rinthe.
Il
Ll.ilr.S.p.
cet en-
p.icii.ti.c)
Il
abandonn en
Cottl.:ip.n.
delleinde
nom-
[Il euft
me de S.
avec
le
d putoft le nommer o
commenoit le citer.] D'ailleurs en
mer.
il
Pierre la ligne
citer S.
manque
hi-^co Ttu/.5a-
XXVI.
Sur
incertains.
NOTE
page
&
inconnus & & non
comme Lucien
par le Dieu inconnu a Athnes i^ Se
que d'autres payens patient au pluiier
des autels confcrez Athnes aux
Luc phllop.
SAINT PAUL,
-,
&
venu
de l'an 52.]
'UfTerius convient aull qu'il en foitit
au commencement d'une anne; miis
il croit que ce fut en 56. [Nous aimons
mieux fuivre autant que nous pouvons , la chronologie de la grande Bible de Vitr. Uflerius femble eftre fdvorii par le proconlulat de Gallion
durant lequel S.Paul eftoit Corinthe.
Car Gallion eftant frre de Seneque,
luy
on peut
rothele
cftoit
fur la fin
Nron
& qu'amfi
il
Pour
la
comme
NOTE
XXIX.
efi diffrent
du
que.[Il futdroit
qui
ait eftc
Nron. J
jQj/Epenete
eflott
de fylfte
Rom.ifi.v.jl
XXVIII.
pluto(i les prmices
qi:e
de l'^c^te.
& peut
foit le
Chryfoltome ; Rom.h.3i.p.3SS.?S9,
Theodoret jT'./'. ii^.d, ont lu de la
mefme manire. [Cela fe peut accorder
en difant que l'un fut le premier des
Juifs iSc l'autre le premier despayens
que S. Paul convertit en Acae.]'penetepouvo't aul eftre fils de Stphane. Mais il eft plus court de fuivre le
latin, qui appelle Epenete les prmices
de l'Afie, ^' non pas de l'Acae.'Etcela eft mefme aiitorif par quelques manufcrits recs.'Orisene , ou au moins
Runn fon tradufteur, amis en cet en-
&
Synop.p.;ii.
d.c.
Oxon.
Ori.inRom.
16. p. 15. a.
Hier.inz.j.
.i8.p.5 4i.d.
droit le
mot
y en a que
S-
Jrme
Paul appelle
les
dit qu'il
prmices
F.om.ifi.v.5.
d' Afie.'S.
page
13.
& n
Car
habitu Corinthe.
point de rail'on de
le
synop.inAft.
P-'S*i-''-
origi-
Theftaloni-
il
n'y a
Rom,
celui
Eft.in
ficie
'^n''''t''K
.Cor.]6.v-if.
la
par S Jean.
lou
lui
140. 5
efire celui
nien
eftoit
NOTE
pa^e
ejt
Bar.jS.f f*.
Tour
naire de Derbe
Afacedonten
&
Gallion
'',';';"''''-"
Evefque de Carthage.
Men.p.ij,<>|
ne
Tac.an.l.ii.
55<
le faluer
prcepteur de
C.8.P.174.
l'honneur de
fit
marquer
le
melme Caius,
Macdonien en un endroit,
il
l'euftfait io.v.4.
& prefque
vray
queGrotius prtend que dans l'endroit
mefme o S. Luc dit qu'il eftoit de
aulfitoft aprs Lycaonien.'ll eft
Derbe,
il
dit aulTi
que luy
&: S.
Aa.to.v.^i
synop.p.isc.
Timo-
chry.in
Chryfoftome foutient que cet endroit ne le prouve point pour S.Timothe; [Se ainfi il ne le prouve pas non
plus pour Caius de Derbe.
Comme Derbe eft en Afie, o Saine
Jean a pafte fes dernires annes, il y a
apparence que c'eft Caius de Derbe
''4-p-}77-<'
S.
qu'iladreftefa
3^ epiftre, plutoft
a,
qu'
NOTES SUR
555
NOTE
Po'jr la p.igt
XXX.
epijire
aux Thejfdom-
m porte
pAr S. Timothe.
la
piemiere epif-
que
&
ayant eft
ver S. Paul Athnes ,
renvoy Thelfalonique, le foit reve;
que
'
*^'
lettre fut
P 7'3C-
,-,'y
les
c<tlo
(uffit
mire
1.1
NOTE
r^S'
jQue
a eflc
la premire
crite
cierts
aux
pour
porceur.
'*'''
Bat.s^.5 ij.
NOTE
Sur
''^*'
do
S.
il
n'y a
pre-
XXXII.
F.7j8.
Pour U p>U
i4X-M-
.1
il
alla
mefme
premire.
la
remarque que S. Paul quittant la mailon d Aqinla parcequ il eltoit Juif, quoique converti, pour montrer qu'il abandonne. t les Juih il n'y
point d'apparence que Jufte chez qui
li^ns
que de
'f romond
la
celle-ci
Tloejfalont-
fft.i.Thef.pr.
"
il
&
&
parOnefimeAcolythe.J'Au
Diacre,
moins ce n'a pas eft par Onelnie ferviteur de Philemon.
'"'^^
rintheAih.fyn.p.
Eft.i.Thef.
XXXI.
la fconde eptjire
toto
''^"
dit Ufterius.
blement faux de
b.
'
t"
le
tromp grollierement
aherravit
eft
qu'il s'eft
la lettre.]
S)nop.p.974|
Grotius
^y 3 f jgQ
i.Thef.i.v.f.
'*'
on l'a misdans
i^ji
Eft.i.Thef.fr. fj8c
eft
Aa.iS.v.i.
crivitla
lettre
&
Ath.fyn.p.
l'on tire
Claude.'ll
&
Aa.i.v.j.
mefme
la premire
dans l'Eglife
faudroit pr-
il
4-
&
texte grec
pour mettre
fait forces
du
^75-?7
d la fin
Synop.b.p;
l+>.5l4.
Q^e la premire
AINT PAUL;
'
profelyte
de Dieu,
oYi-oi^Lmi
3tV,
ou
fimplc-
rrom.in Aft,
"
NOTE
CIiry.mAa.
557
XXXIII.
l'uur
X4S-5
les
Chiyroftome le
ait en un endroit [mais gnralement
tous ceux qui avoient appns par le
page
it-
ne
les
& les
autres obfervations de
de
'J
ufte
eft
nomm
dans
chcy.ib.h.j?.
P-S4 -c-JI
J44.b.
inTic.h.i.p.
15. c.
que dans
le
jg
fyriaque
le
laiin.'On mar-
j-itc fe
trouve
aulTi
te dans l'arabe.
Il
p. $10. a.
Synop.ib.p,
les
Ades,'&
qu'il eftoit
apparemment
Aa.iS.v.i?-
comme les profelytes, foit qu'Us que ce fut parles Juifs: ]'ll eftoit de
comme mefme du temps de Bede.^Mais celui
euflent point receues
Corneille,]
Dxon.
les
S.
exemple
les
Bcd.n.rctr.p.
"
Aug.ep.B.
jj-i-r-^s-*-
me-
chans peuvent auilbien eltre perfecutez que les gents de bien.'Bede croit B.-dp.n,
qu'il faut lire
les
Grecs
en
pouvoient aimer
les Juifs
Gallion
cette manire, Se
S.
que
payens qui
encore, bartre le chef de leur fynagogue. 'C'eft ce que Grotius a cruaull synop.inAa.
[aprs luy,& aprsS.Auguftin.]'^D'au-
''^'
1'^,]^''
de Corinthe , moins qu'il n'y en euft trs veulent finiplement que Gallion
un autre de raelme nom/Grotius a cru ayant dit aux Juifs de fe retirer, fes
aulfi que celui qui S. Paul crit, eftoit officiers donnrent quelques coups
les aucelui de Corinthe dont nous parlons. Softhene, pour l'obliger luy
[Nanmoins la fondion que S. Paul tres Juifs s'en aller plus promtement.
luy avoit donne de rgler tout ce qui [Mais en ce cas S. Luc n'auroit pas
&
i
5.^-01 l.v.iS.
Bed.retr.in
Ail.p.iA-
il
de
fes
C.Lap.ib.p,
i8i. .a|Fiom
Bed,p.4,
Aaaa
iij
558
Jp.U4-Ch4).
a mis le
ajii Hcb.pr.
p.SjS.e.
tres
il
Juifs&
Oxoa.
morde
eftant de S.
de
les
E'MMi'f ,
Synop.p.ijji
6-
'J>Pi44C.
la
dit
vant
NOTE
Synup.p.ijji
chre
lous ces
avertir.]
fuite converti
Juifs
comme
avoient
luy
plufieurs
>
ou que
les
{ynagogues
Luc parle
comme
s'ils
n'en euflnt eu
qu'une.
porte
So^
ou
ce fut Aquila.
fi
melme
plutoft croire
de l'entendre de
Se
111. b.c.
eft celui
Paul
la
luf.l.i.c.ii.
S.
Grecs
fentimenr. 'D'autres
iuit auffi ce
nanmoins ont
des 70 Dilciples,
!a
NOTE
page
XXXIV.
latin
S.
c.tap.in
^it.p.iSi.i.
l'a
chry.in
loi"
'^40
Au.
phsc,
Au.cp.B.
t-S'^-p-cj.
*"
&
pondant
ne
fait
aucune
l'entendre aulT de S.
de
Paul.'C'eft pourdifficult
fynagogue.]
Le
nanmoins S. Chryloftome
thene
pag
que ce fut
'
ift.i.Cor.i.p.
Thdrt.ib.p.
Poiic la
marqu
l'auroit
"i^-P-J*^-'*
h.
Aft.8.v.4.
XXXV.
Aa.ij.v.Tj.'
chcy.inA.
i4!26-
F'?-'**-
l'exorcizer Sec.
la
quoi S. Luc
chry.i.cof.
celle-ci.'ll
du dmon en voulant
tirent
oftent
dit toujours
ep.gj.jg.p.'
'^''^
Bed.inAft p.
*J*1""-P''r'
c.Lap.ib.
P--^-'-'^
ij.
jQ^
'On
Bar.j.f J4.
S. Panl
ri' a point
Corifithe.
Cite
dc
la
eft
battn
Mais
Luc
pis dit
sixt.s.i.4.p.
''"*
je
de
S.
&
tcnt
eft dit
d'Aquila
afin
ceci.
NOTE XXXVL
prface de S. Chry-
la
l'euft dit
qui
foftome (lir
le latin ce
Pour
la
pap
ijo.J iS.
Qne
S.
Paul aitforiird'Ephefe
alla
en Paleftine, nonenCappaJoce.
'Bede in AEl. c. 20- p 6s6,Se quelques autres Latins ap:cs luy, ont cru
,]ue S. P.uil
Cefare
de Paleftine
de Cappadoce
non
mais Cefare
Se Antioche de Pifi-
c.iLap.p.ifj,
'**
[Mais
que
refter
fft
il
Ephek
s'ar-
s'en
en Cappadoce, qui
non
lem,
en Aiie, c'eft
foit
dire lans
doute
Chryfoftome entend
Antioche'de
Syrie,
& c'eft celle que
acVup"'^'
184.1.6.
l'on marque toujours quand on n'y
ajoute rien, parcequ'elle eft beaucoup
plus clbre que toutes les autres villes
du mefme nom. [Le mot vri-^S dont
fe lrt S. Luc quand S. Paul partit d'Ephefe , ne fe dit gure que pour les
chry.i
&
Oxon.p.jsg.
qiii
des le
fiecle,
rufalem
ce
comme
il
prit
559
avoit prefch le premier Ephefe
Paul y
S.
Jerufalem.
o
Mais
eftoit S.
il
Paul d'aller
apprend que
premier.[Les rai-
que l'Eglife
d'Ephele peut rendre un tmoignage
authentique de la tradition des Apolce fentiment, lorfqu'il dit
tres
[.-eii.l.;.c...
"^^*'
Paul
&
que
Jean y
S.
demeur
juf-
Rom.ij.v.io.
'^'
trui,
&
Ephemais delfein,
durant trois ans, plus qu'il n'a fait en
aucun endroit, hors peuteftre Antioche, on peut allurer que fi S, Pierre Se
S. Jean y eftoient dj venus , ils ne s'y
eftoient point arreftez ,
n'y avoient
point encore tabli l'Eglile. Il y avoit
feulement quelquesChrtiens, comme
Prifcille, que S. Paul mefme
Aquila
y avoit amenez de Corinthe lorfqu'il
y pafira,]'& apparemment encore quelques autres, [qui pouvoient y eftre venus d'ailleurs, ou que quelque prdicateur pouvoir avoir converti en y paffe
non en
paflnt
&
&
&
lnt. /Le
bon
Aa.i.v.ijr
v.io.
firent S.
cette ville.]
NOTE
XXXVIIL
Q^ae l'ombre de S.
le
venu
eft
les
Paul a pu
Tour
la
page
g:iertr
malades.
ritez
Pour
U page
NOTE
XXXVII.
150.5 18.
Que cefi
S. Paul
d'Ephefe
cj-.n
&
a fond C Eglift
no,t
S. Jean.
Chryfoftome,
uneexge-
Bar.^5. n]
h.'/.p."o3.d["'
CDch.s.p.H-
dit-il
j.
Thirt.in Eph.
'Quelques uns ont cru que S.Jean' rator, pote qui vivoit rlome
jo
p.'sss.'.cj"'
au
NOTESSURS AI NT
Art.or.S.p.
560
ans aprs S.Chryloftome.'S.Afteve die
corme
PAUL.
i,.c.
Aiig.B.in Jo.
h 44.P.1141
a|Cyi.inJul.
l..p.l.$l.C.
feulement que cette merveille n'eft ra- veulent qu'il n'ait marqu autre chofe
porteque de S. Pierre;[ce quieftvrp.y par cette mtaphore, que la cruaut de
en l'entendant de ce qui eft raport par ceux avec qui il cftoit , iS: les perfecul'Ecrituie.jCar pour les autres auteurs, tions qu'il avoir louffertes en Aie.'lls
non feulement S. Chryloftome le dit allguent qu'on voit bien des martyrs
de S. Paul, 'mais S. Auguftin Se Saint expofez aux beftes , mais qii'on n'en
Cyrille d'Alexandrie, croient que c'a voit point qui aient combatu contre les
eftc un avantage comimm tous les
beftes , Se que cela paroift tout fait
indigne de
Apoftres.
Pour
la
eft vri-
NOTE
page
jQjte
ceux
<jut
Epheje
From.in AiS.
S.
table
XXXIX.
payens qui
fils
fe
de Sceva
l'ac-
fulTent des
convertitToientjOU qu'au
'On
le
le Dar.5.S7,
les
T7is^v<m<;
C.iLap.ib.p.
;90.1.C(!.>1.1
b.
Bar.jS.S 40.
Pour
la
pjge
25:.l8.
NOTE
&
tft.i Coi.ij.
EiVp.jsg.
&
luv.
Mais pour
penie que
l'autre je
S.
Chryiofto.iie
ment
prenoit dans
Chry.in t.
Cor. h. 40. p.
4J4.b.
Thdrt.ib.p.
zf>i.i>.
'& en
le
fens fimple
& littral
;]
difant lur
que Dieu
l'avoir
dvor par
les
bel-
racle.
Bar.sj.i 4.7.
'Baronius
fonde
ie
auii fur
Tertul-
p.4>7--'>.
livre
de
la
refurredion de
la chair,
maux quM
que
avoit
foufferts
point
le fens littral.
744<:.
Ced.t.i.p.81.
George dans
ont
iJc
fes
notes a
ciai
eftre allez
allez formel,
Jiegis
Paulns
ckm
:]'^(i;7;y?Je
theatrofpc^a-
in
gregaLit![C^
le
que ordinairement les combats des bettes 6c je ne pente pas que nous trourions que S. Paul ait paru tur le thtre en aucune aurre occaiion.
;
combat de S. Paul en
mtaphorique c'ell que com-
ter expliquer ce
un
tens
me
crit les
du
Paul, qui
Au contraireTer-
[S.
111. i..
&
dire
pour expliquer
ce qu'il y avoir de plus oblcur dans le
livre de la refurredion de la chair.
Hil.inAux.p.
il
fa
fconde epiftre
uL Tm.
/.
voyages de
cft cit
la
,-
Paul
'c'efl:
Ades de
par Origene
f"7'7-
Bir.fjj
y.
S.
certainement luppolez.
NOTE
Npiir.i..cij.
de ceux qui
S.
Eulebe a misa
clair
Cyp.ep.s.p.
fecundm hommem ,
tir de ce danger o il
les
Tcct.ref.c.+S,
5(i
priuc.i.,.
=;'?
^cc}
EBf.l.;.c.-.s.
p.yy b
XLI.
Pour
la p:ige
''S.
fa
de
les aller
'Il
marque en
eftet
la
i.cer.n.v.
''l'''''^
troileme fois.
quelque chofe de
"sv.i.
y avoit eft
TOgS'' To
que
comme
Souries*
7B J^vTigfv
porre
["^
le
on ne
grec, oV
dit point
Eft.n.p.jig.i,
'il Bar.s8.544.
Aa.iS.r.t,
lov.i.j.
pafta
Bbbb
rft.-.Cor.p,
^'^^'^
Bjr.sS.j'^^.-
NOTES SUR
5(?i
AINT PAUL.
NOTE
XLII.
Pour
&
Ji.p.iSj.i.
&
St l'epifire
avoit
from..Cot
s'il
pjje
'Theodoret
croit
que
aux
l'epiftre
crite
Rome
&
Thdn.n
i^uLpr-p--c.
cri-
tleux voyages
i-5 --y-
Eft.in Gal.pi;
P''i-
Ett.n.p.ici.
mieux venir la
Que
{i"! 5'-?-
il
en
tire
comme
J>^i.
n'y
i.Cor.i.v
expliquer les
dans cette opinion
manire [qui
Paul
d'une
de
S.
termes
paroiil: extrmement force ,] c'elf ce
que dit S. Paul ,' J' avais refolu de veus
il
15.
fconde grare
engag
&
vous
d'o
l'a
je
il
receujfieK, f*n^
a conclu
que
S.
le
verfet qui
les fuit il
de jiger que b. Puil
vouloir taire une fconde, ou plutoll:
une double grce aux Corinthiens dans
,
eft aif
loir aller
d'aller
en Macdoine,
& deMacedoine
From.n.p.
1*7.1.
[mais
elle paroift
moins
donne en-
naturelle.]
XLIII.
Pour
fujet de 5. Paul
'Quoique
S.
la
page
jo.
an
Paul reprenne
les
Co-
i.cor.i.r.u.
&
l'hiftoire.]
M-5
parcequ'aprs
de
fuite
NOTE
cedliire
&
chry.D.b.f.
"P-i-''M
&
point permis de
ma
perfonne,
caufe de vous.
Il
(y"
en
celle
d'Apollon k
Theo-
Grecs,
E(l.n.p.ij4.i
'Nanmoins
Eftius
montre
perfonnellemcnt de
qu'il s'a-
1.
Paul Se
d'Apollon, puifque S. Paul parle cn(uire du peu de perfonnes qu'il avoit
gifloit
S.
marque au chapitre 3
que luy 6: Apollon avoient fait dans
l'Eglife de Coiinthe.'S.Auguftin a cru p.i'f.i,
battize;i,&: qu'il
ce
que
c elloit veiitablement au
de S. Pierre , de
S. Paul,
luj.=t
d'Apollon,
is:
les
que
S.
apparences devoit
toutes
bien infor-
lire
clsm.i.cor.
:.+7-F-i"4-3.
q^Q^
[^^ inclinations
homme
des Corinthiens
illuftres,
eftim par
& pour un
Apoftres
les
t^o-
5^3
ne
doive
empelcher de croire qu'il y cftoit encore. [Que fi cet endroit nous obligeoit
a-',
croit pas
nanmoins que
de reconnoiftre
lors,
que
il
cajcl r.71,
cela
devoit retourner
comme au
refidence ordinaire
&
jufques
qu'il
lieu
la
de fa
Pen-
Eft.i.cor.p.
J4-|"4--
&c.
H&c
Se dire qu'outre S.
Apollon, il y avoir
encore d'autres perfonnes moins illuf
trs
au fujet defqaels on fe divifoit
Pierre, S. Paul, &c
[&
Ath.fyn.p.
'*^"
Ei>....Cor.pr.
*""*"'
Toiu
page
iJS.J 30.
que
S.
en
eftet
de
Paul combat
b.c.
fe. 'Pearlon
dans
la
^'''_
,
lo^^.v.i.
i.Cor.is.v.i*"
avec tant de force dans (a leconde coup dapparence]'que celle-ci eft cri- Rar.y. ,|,,s.
epiftrc auxCorinthiens,'& qu'on croit te l'anne de devant l'autre. C'eft le ^s'iCJUiU
lentiment de Baronius & de Capelle :
avoir eft des Chrtiens Juifs.
[mais je ne trouve pas qu'ils en donXLIV.
nent de railon. Je croy que celle que
nous allguons paroiftra confiderable,
epi(ire auxConnthiens
NOTE
^ae la premire
a c^
Il urine
Ert.'.cor.p.
Ephefe
crite
de devant
ou d'auprs.
la fconde.
ce rae femble,
qui la combate.]
NOTE
la pre-
XLV.
Pour
la
pag
17-5 iO.
'''
cafcl.p.71.
i.Coc.is.v.s.
"'v-
v.s-
(emble dire
eft
vray qu'il
cr':'-P-7'
ritable Ritur
s.cor.i;.v.;i.
bien
comme
traduit, pertranfibo.'Q
qui pour-
Ephefe,
c'eft l'endroit
il
dit. Su.,,
tyrologcde BedemetlemefmejourS.
Softhene difciple de S. Paul, '^V le 28
de novembre S. Softhene dilciple des
Apoftres. Uluai^d qui
l S.
que
thiens,
dont
il
F-40.a.
met aullicejour
Softhene difciple de
c'eft celui
P-^-*^-
S.
parle
Paul
dit
aux Corin-
Grecs mettent
le S
de dcembre Saint
Bbbb
ij
NOTES SUR
5t4
de
cefte
&
le
font
la
NOTE
pag:
^a.ij.v.y.io.
il
ans &i
-ir..Ji.
XLVI.
en efiforti.
f'^i.ifl'.an.55.p.
<7J-
de dire que S.
tiers
puilque dans
&
il
l.
penfe d'Uf-
& ttois mois Ephele lans en (01lir, & neuf mois preicher aux envinanmoins de temps en
temps Ephele, comme au lieu urdinaire de (on fejour.Mais j'aurois bien
rons, revenant
du
mieux
dire qu'il
commencent
des le temps que S. Paul vint Ephefe
[l'an 54,]enpairantdeCorinthe en Sytrouver ces trois ans
rie.
'
les
'Quoique
S.
Luc marque
aftez queAft.io.v.i;
Paul quittaEphel peu aprs la fedition de Dcmetre, [il ne dit pas nanS.
moins que
fait
for-
&
Bar.;;.?!.'
Buch.cyd.
19 de la lune.'Saint chry.i.Cor.
le
'
P'''^-
[c'eft dire
Macdoine
Philip-
Corinthe
il
il
Labb.clu,
&
les
fvrier
la
ans
f^
Atl.ij.v.io.
mois, que
enAie,j'aimerois
10 d'avril,
<erius
trois
Seigneur. [Ainfi
Ainll pourfoutenir
apparemment
tir
ger jufque
fortir d'Ephele."
tut
la
PMrf.ar.P.
mois lans
alors Corinthe;]'&c'eftlelonS.Luc,
lo.v.ji.
trois
Quand
AINT PAUL,
ait eftc
deux
NOTE
jQ^ font
ceux
tjite
Corir.the
XLVII.
S. Paul envoy* k
avec S.
[Les anciens Se
Pour
les
Tite.
nouveaux
font
\i
pjg
chry.n.h.18.
mefme
un
?.<7o.d.
'Il
Thdit.ib.p.
quoy il a
Theodorct *mais dans
d'autres il dit poltivemem que c'eft S.
j^^^^ Origene l'avoitdit avant luy r
Luc. h. i. p. 211 comme la tradition
commune de l'Eglife '& S. Jrme le
dit en divers endroits. [S'ils l'ont dit en
chry.z.Tira.
h.io.p.iio.ii
ui
.i.i.p.i.
incline luy
davantat^e en
^^
iuivi par
Hier.v.ill.c.
p.nliiiPhX
p.iS4.a.
entendant
les paroles
de Saint Paul de
Luc, leur tonde-
ment
'^^
dj crit l'Evangile.
mefme
l'envoyer
comme compagnon
ce qui ne con-
Hors
cela,
ailes d'a-
former la
de S. Barnabe. Car quoiqu'on ne doive pas les galer l'un l'autre , nanmoins S. Silas paroift avoir eft fort
& beaucoup
que S. Tite ne l'eftoit alors. Il y a
mefme grand lieu de croire qu'il n'eitoit plus avec S, Paul, puifqueS. Luc
n'en parle plus depuis qu'il fut venu
joindre S. Paul Corinthe & S, Paul
ne le nomme plus la tefte des lettres
qu'il a crites depuis qu'il fut lorti de
cette ville en 54.]'S.Chryloftome a cru chry..cor,
que c'eftoit une perfonne qui n' eftoit '''^''^^s*
point encore connue des Corinthiens:
confider dans l'Eglife
S.
Luc]
poUon
&
'
Eftius
Silas. jEt
il
ell
pour Saint
vray qu'ayant pris la
cile
NOTE
XLVIIL
'
Pour
pag
i<;7.5h-
Sur Sefatre
penche tout
En.ib.p.4,7.
fe
particulier.
nes.]
il
plus
d'autres
dilcnt
ott
Softpatrc
fait
Ades
b b b nj
56(
rence
que
joute qu'il
Trogylle.]
eft
fie
[ce qui
,
ni les
ri-
fans s'y
'b.
&
Samos,
Ariftarque,
conipagnerent ;/^ en
faut dire
il
jufqu'
Luc
(livWTif
demeurrent,
dit qu'ils y
[&
ibU,
Chryloftome femble
s.
l qu'ils
yarrefterent
'
r.5.<
&
t.r.?
P-373-
de Sopatre. 'Origene
ptre ne font
l'a
tout le
monde
itr^.l.i^.p.
par Origene.
NOTE
Paul a
Si s.
'Trotgile
XL
efi
comme
AiLlO.TjJ.
& leur
[comme
Strabon
l'Aile,
il
met.
C.aLap.p.
le jour
^e S.
L.
Pour
page
171. ij6.
J.rufalem.
'S.
Paul
u6W,nv ai
proche
y a toute
fut pris
i'O'Ttt
dans
niJ-ifcu
le
Temple, t
cuutAH'J'u
>
A.ii.v.17.
[ce
On demande ce que
fept jours
^'
il
c'eft
que ces
de le
Ce
qui eft encore plus diffiqu'on ne voit pas que ces fept
jours puillent commencer pluftoft qu'
trouver.
cile, c'eft
fens
eft
d"ii
ifle
fait
Paul Jeruf'.lem. En ce
que S. Paul hit pris le
Ijtticme jour d'aprs : 5<: ce fens peut
p.iroiftre aftz naturel. Car dans un
X.
Trogylle
Sur
de
l'arrive
I
TrogylU.
l'crit
un promontoire de
ne petite
le
NOTE
diffrent
ch.
il
n'ell: p<is
&
cela
lu ainfi:
parler.
Oii j.iy.h.
ne le
'Le lyriaque
i iiijii Roi.
p,.fq^,g
p.i8.]
synop.p.^s'
Car hors
Aa.-.o.v.4l
lieu
S)iiop.in
p.JJi.C.
'
it.p.6(i.b.
Ai'.p.''f<s.g.
"
point
dutout arrefter Milet. ][1 metTrogylle
vis avis de Chio,[ce qui eft taux,] ou
Oi'i.iDRom.
41
&
Oxoii.p.5j.
appa-
il
S.
faut dire
ac celui de S. Luc,
ii.;nifier
s'il
aJi
hniplement/f/'f jours,
comme
Mais
'
T.IJi
from.n.p.
(8j.i.
5^7
marquer le nombre de fept plutoft
qu'un autre; Je ne croy pas mefme que
Jerufalem.
le
Cetare
forcez.
dire aulfi
m]>
falem.
'Pour expliquer cette
difficult,
Je ne fay
un
p.ji+.i.i.
vu
un
,
& qu
jours
cas
Il fut
mefme ,J
& Ananie
donne
il
Niim.tf.v.ij.
14-
Aa.i4.v.i7.
18.
faudroit
c*
le fens
de
Fromond
comme
il
celle
de Pafque on
,
marquez par
S.
Luc. Mais en ce
lennel de
comme il en
comme il le pou-
Pentecofte
la
avoit le dedein
&
lieu
le
.c.ij.p.Sol.
commenoit
&
luy
pour
[Si la fefte
fept jours
/c7
ve.
.|Jof.b=U.
qui ne parloir
me
Paul.
Paul
S.
jour.
Comme
les
Romains vinrent
fort
olave^-j
&
flon ce fcns
lieu qu'il y a
jours
Btil.n
Aa.
[c'eft dire la
moine
prs. Nlaispon.-
"
Mais quand
comrneno;t[ou qu'il eftoit prs] d'accomplir fes fept jours,[comme nous dirions qu'une perfonne efl prs d'accomplir (a. neuvaine lorfqu'elle va
l'eglife pour la commencer.] Ce premier jour des fept n'eftoit que le troiiedepuis l'arrive de
'"'"
on ne pourroit point
S.
de Nazaien pour
il
''
avoit fait
fi
Fro-
&
que
synop.ib.p.
que douze jours qu'il eftoit Jerufalem loiqu'on l'avoir pris. Pour cela il
faudroit dire encore qu'il avoit fait un
fi.Lap.ib.
'On marque
Pentecofte eftoit
l'y
I
le
dimanche. Ainfi
il
jour d'aprs
&
l'on
vutque b. Paul
ciiry.;b.h.4.
'''
'|.''c'.*'
i68
ait cft pris
ce 7* jour
foit arriv
Jcrufalem
le
il
NOTE
faudra qu'il
propre jour de
Sttr le
LIL
foat
la pgc
174.* 7.
Jof.am.l.i!.
&
Jof.ant.l.io."
c.j.p.5o.d.
bcl.l.i.c.u;
P-7S>S-<:-.
snt.l.io.c..'
p.?}.b.
",
bl.p.7ss.|.
la tour
ries extrieures
Pour
la
NOTE
page
Qtte S.
[S.
LI.
Luc ne
dit pas
que L/fias
310. ;.J.
Aa.i;.T.l8
'Dans
la fuite S.
14.V.I7.
lifi li
Cbiy.n.h.4^.
p.
417.3.
A.zf.v.ip.
Jonathas
eftoit relev
de
par la confide-
(i:s
quatre frres,
s'il
Paul
eft
toujours qua-
il
te
il
nt.l.,S.C.,
l.ij.c.i.p.
i-ji..
i.t.
eft
eft
*.h
fe ft le
ne les luy fit ofter Pontifes.] 'Il l'avoir eft luy mefme
qu'alors,il faut dire que ce ne futpoint] [longtemps avant Ananie,] ayant fuc' caufe de (a qualit de citoyen qu'il ced Caiphe [versl'an 16;]' Se Joleph
le fit, comme quelques uns l'ont cru, en parle comme d'un homme qui a[&c comme nous le croirions volon- voir une rputation extraordinaire. [Il
tiers. Il cela paioidbit ailez autorif.] faut remarquer mefme que vers l'an
lendanain. [Et
e.Lap.n.p.
nathas, eft
ait fait
Romain. ]'llne
&
crtoyen
Ananie,nommantJonathas le premier.
On n'en peut pas cependant infrer
que Jonathas fuft aluellement grand
Poiicik plutoft qu'Ananie, Car nous
voyons dans l'Evangile
dans les
Ates qu'Anne pre de ce mefme Jo-
alors ahiellement
dans
les k"rs,]'ce
la
maui.
la li-
la fin
elfre
I.IS.C.i.p,
?<r.<i.
dw Juifs
(?iC.'?C c'eft
tcn
Aa.ij.T.i.#
Paul.
jof.ant.l.to.
c.j.p.6;/z.e.
[ou
51,] 'loifque
ans
il
LIV.
Pour
On
'La. lettre
la
J'cajc.'p.s?!
Jof.am.i.io.
loir
c.i.p.6>s.a.b.
^'
synop.inA.
F- 58
g-
titre, le
gar-
Ananie tenoit
le pontitcat l'orfqu'il tt donner un
foufllet S. Paul :'&c Grotius dit que
Ifmaclluyfucceda peu de temps aprs.
'PearfoH cioit aui
c]u
Pour
74
NOTE
!a p.ige
foit
ejttc
LUI.
pas
S.
le
4t8 b^Aul^B.
cp.iiS. iVp.
A AutB.CD.
iu m'.i.i.c.is.
t'cp"i58.p.45.
'
n'ayant
it.Bur.p.44.
"
16 milles d'Antipatridj
en tout que
, ou 23 en
contant Z500 pas pour une lieue, comme nous failons d'ordinaire.] 'il y en a
qui ne mettent que 16 lieuts. ^Mais
a autres dilent quil y avoit poitr 17
heures de chemin de Jerufalem Anfait
tipatride,
t\'
synop.in Aft,
^'\'r^i\\
U\p.ji4.
3 d'Antipatride Cefare:
pu
que
accompagn
jufques Antipatride de 400 hommes
le z' jour
y arriver
lurtout eftant
Boil.,5.fc&,
P-^'^-b-
, il
NOTE
9t S.
Paul a
L V.
attribu de la
Pour
la
page
j/ffiice
Flix.
tre> m-iis
*'^'
&
S.
les Juifs,
chr7.p.4iS.b;
-"^i'P'
foir,
nien
chryasa.
From.in Aft.
eft
de
J7-
Sur le
S.
tipatride,
page
men
que
la
de Jerf^falem k Cefare.
"^
^;'.^;'"^f
ne connuft pas
NOTE
&
bcU.i.c.ii.
p-4't'|c.s
Ananie.
prifonnier
5,?9
parmi
Eccl.
Tm.
I.
S.
& quitable,
J'ixgu-.v
Kpniw'.'On
lit
de
oxon.p.jSy.
ctiry.in
au.
appelier
de voir
comment on la pu
un bon juge
C ccc
j^o
1a
que
page
^ue
PAUL.
NOTE
l'anj.J'Pearlon
Cefare
i?:
tout
Romainsj
le latin.]
LVI.
les
P"rr.an.p.
J'^j,_
l'an (4.
'Flix eftant
&
&
&
&
&
'^^
C.Lap.ib,
P.335.1.C.
con-
tinuer
Denys LGlofe
Chartreux, Onuphre ,
d'autres, ont
entendu ces deux ans de la prifon de
S.Paul. [Pearfon&plufieurs autres perfonnes habiles, les ont encore iivis
in prol. Lyraius, la
&
depuis
laf.n.p.tfi.i.
au nombre defquels
il
4 ans de devant
les
la
le
les
les
7 de devant
dire
que
c'cftoit
[Mais Jofeph
re
annes,
guerre ne peu-
&: c'eft
guerre.
la
gez de luivre.]
faut
que S. Paul
fut trs longtemps alors en prilon.
[Pour Ullerius qui veut que Fefte
fuccefleur de Flix ne foit venu en
Jude qu'en 6i, outre ce que nous en
avons dj dit , il faut confiderer que
Fefte eut Albin pour fuccelleur , &:
Albin Florus,]'dont le gouvernement
a commenc en la 10 ou 11^ anne de
Ne:on,[c'eil dire en 64, ou au plultard des le commencement de 6y Ainli
il n'y aura que deux ans pour Fefte
mettre M"^ Valois,] qui
57i
NOTE
dit
LVU.
Tour
U p^c
180. ^0.
Que S Paul
.
s'efi
embarejHe pour
Rome
' Aramyte,
fur un vatffeAH
Jof.aiicl.io.
i:.^.p.70i.ii.e.
bl.'.y.c.ii.p,
j6i..i.c.d.
rfl'.an.tf'.p.
681.
II
an. 70. p. 8;
Phot.c.47.
Ufl'.an.Sj p.
75-
&
Mais
ce vaif-
il
prie fon
chemin
'& en
droite le
&
v.j.
long
&
Aa.ij.v.i.
aller
ner gauche
eft
&
province d'Ephefe,
comme
on marque quedi-
il
fait
par-
Adramytte;
'au lieu que de quatre manires dont
on lit ce mot dans le grec , il n'y en a
pas une pour Adrumet.
NOTE
LVriL
Fium.n
p.
"^'^ '"
oxon.p.;j>4.
Pour
la
pag
iSi.J 40.
&
&
'Adon,[&;
difent
le martyrologe Romain,]
que S-Ariftarque a eft Evefque
Ado,fe(i.p.3?,
&
de Thclfilonique ,
qu'aprs beaucoup de combats qu'il foutint longtemps pour J.C, il fut couronn par liiy
&
ment qu'il n'a point foutfert le martyre.] 'Cependant les Grecs prtendent
qu'il a eu la tefte tranche par ordre
de
Nron avec
&
ils
Saint Paul
luy
[auffitoft]
Cccc
ij
Men..4.ar.
P-'?-"''-
57i
&
&
trop loigne de la
un port
>
Diiciples; ce qui
fait
le titre
en difent
&
des 70 Diiciples.
Ils
ajoutent qu'il a
en
mais
lire
Myre
ce
dire
une
&
NOTE
L I X.
;8i. 40.
Adtes
en Lycie flon
le latin des
Marquis de Vels, ou
nicime province lelon
Myre dans la
le rec. 'On ne
que
la
mer,[ceft
il
'"
NOTE
LX.
Pout
!a
page
18,. i 41.
le
du
fit naufrage,
dixime mo.s, inftituen mmoire du
commencement du fiege de Jerulalem
lous Sedecias, & clbr au mois de
janvier. 'Mais on ne peut pas raporter
au mois de jinvier ce que dit S. Luc,
Que
la
leule.
Br.58.5 ici.
eft celui
ufl".an.m.
'*'*P-7^-'^-
Art..7.v..i
l"!!"^"^'
moisdes
Juifs,
du
fetticme
plu-
uiT.<r-.cj
^J"^'^"
celui l
le
jene
60
vers le 11 de leptembre,]
iSdupre-
connue.
"*'
pouvoit
eftc
Strab.I.i^.f
''
quel S. Pajl
lerdilcipledeS. Paul.]
h pige
de
&
From.n.p.
ne faut
ner
'''
il
Lyftre ni
du nombre des 70
qu'ils
otn
^''''
eftoit
&
Pour
qii'ainfi
(Se
cet endroit
Synop.p.-.si?;
voyages
de toutes les loutfrances de S.l'aul,[de quoy Adon
le martyrologe Romain conviennent avec
eux l'gard de S. Anftarque. Mais je
ne fay fi cela s'accorde tout i fait bien
avec ce qu'ils ajoutent, Jqu'ils eftoient
les
,7.fept.p.;c.
Myre mefme
mer pour eftre
le
muii.cyd.
^"'''
.\a.i7,v.j.
Paul Malte.
,
[Ce ft donc tout ce qu'on peut faire
que de dire qu'il aboida Malte la
fin d'odobre.jll en repartit au bout de
trois mois pour aller Rome.[Ainfi il
dur 14 jours
4?.V.I1.
jerta S.
la
Pcaii'.an.P.
g.>8.
&
non de
Pour
la
NOTE
page
Du
NOTE
LXI.
[En ce fens,
plutoft qu'on leva
f-s.:
tirer
vers
&
de l Phenice.]'Mais on
foutient que (elon la conftrulion grequc, cet endroit ne peut hgnifier ni
qu'on partit d' Afl'on , ni qu'on partit
pour Afron,'& qu'ainfi umvj en ce lieu
n'eft point un nom propre, mais doit
fxgnitTp'Oche On marque mefmeque
s'il y avoir une ville d'Alfon en Candie
c'eftoit
&
non
fur
la cofte.
NOTE
Pour la ptge
LXIL
i*3- 4'-
^11. 113.
's.
qui
Luc
dans
i
que
S.
&
trois nuits
demeur trois jours
au fond de la mer, par un miracle non
moins extraordmaire que celui de S.
Pierre, qui avoit march fur les eaux,
eftoit
la
tint depuis
Aa.iy.v.iyj
'^'''
synop.n.p.
'*'?-"''-
p. 1^13.
pour
aller
Rome, ne
per-
&
Dalmacie,[& moins
Hier.tp.jo.p.
''**
NOTE
Paul
dit
le jetta
Pour la page
284.541.
,
'Le latin des A6tes porte que le vaiffeau de S. Paul partit d'Alfon \ prenant
pour un nom propre ce qu'on lit dans
AfTon,
LXIIL
syiiop.ij.p.
vu un manul-
ac rio^er-]
le grec fignifieroit
Aulli j'ay
la Fnlgatt.
Aft.xy.v.ij.
trois.
crit
vrier.
3.81. 41.
7J
Que
Publie de
LXIV.
Malte nejifolm
Pour
la p*^e
185.541.
Saint
Publie d'Athnes'Grotius
cc
iij
574
par
fes richeffes
&
Ado,feft.p.j9.
&
Boll.n.jan.
Pii8-
Laun.dc Dio
t.i.p.iS7<i
Eiif.l.4.c.
i}.F-'+)-d|np.Si.i.a.b.j
&
&
Pour
la
NOTE
page
LXV.
S7. 45-
Sur S.
Epa.^hroiiite.
garants,
arrcfter
ducout, quoique
roi (lent
BoU.ii.mars.
P.370.J
1.3.
dont parle
bre
inars,
70
aullbien
que
le 19
&
le
Phi!i.p.5.
j.
le
,
il
fi
c'eft ici
un
peut fe pren-
I.J70. 4i.
d'Archippe , d'Appie ,
meline d'Onefime. 'Dans un titre
le dt?rnier
nombre
uq Epa-
lep.54^-3f7.
"
ik)ute
'Un
&
prouve point
Confl.I.y.r,
fent
Boll.ii.mais,
r;o.v:r'*
Thdrt. la
NOTE LxvL
30 de
Di(ciples
epifcopat d'Adriaque.]
Paul, le 8 ou 9 de dcem-
S.
Grecs pa-
les
&
ils
70
pour cela
gement
le titre
qu'ils leur
donnent
lar-
Pjm-
^'lls font
P-3??-
avec Archippe
de Nron
neur d'Ephefe
[c'eft dire
gouver-
lemon
l'epiftre
Phi-
aux
qu'Onefime a port
Colofllens
c'ell
celle-ci.
[Comme S. Paul
Proconful
Timothe
trouver
Colofllens
d'Afie
575
aux
&
aux Philippiens
cela
conluls qui aient eu des noms aulll peu nous oblige de dire que ces deux lettres
Romains que celui d'Androcle. Nous ont eft crites en l'an 6t, afin que S.
ne raportons point les particularitez Timothe qui eftoit alors avec S.Paul,
qu'ils difentde leur martyre, n'y voyant
p.34.;o.
de
ITgh.t.S.p.
ti42.b.
S.
Philemon demeura
que
le
corps
CololTes
de
S.
I^lnes,
&
les
Ji.5
avec luy.
Il
faitAndrocle
il
Oue S. Paul a
(^ aux
Philemon en 61,
que
Philemon des
S.
Paul efperoit
Rome
a captivit
n'arriva pas
&
nanmoins fitoft.
Prophtes
qu'au temps
& en la ma-
Colojjens en 62-
Philemon , &
celle aux Coloffiens furent toutes deux
portes par Onefime, ou au moins en-
[Comme la lettre
voit
Ce qui ne furprendra pas ceux qui favent queDieu n'claire les plus grands
LXVII.
crit
on
4.
aux Cololliens en
commencement de
que cela
condanner mort.]
NOTE
de
Timothe note
l'epiftre
des le
45-
Bar" .o. 5
40I
(fi,
page
Her.in Phile.
p.!59.dl
Mettant
6\. Ainfi
droit de
la
raifon fur S.
four
d'y
&
NOTE
LXVIII.
Pour
il
point
va
les
descom
n Chry.pt. in
Thdrt.ib.p.
'S.
j.tT.ac alibi.
Col.p.3Si.a.
S0I.4.V.5.
Onefime comme un
frre fidle
un efclave
de
fa
Rom.p.j.4,
&
pou-
comme
au moins
mefme
Eft.pr.coi.p.
^'l'-"-'-"-
Co-
col.i.v.i.
chieK.
&
qm
Chryfoftome
me
eft
entr dans le
met chry.n.h.i.
p.i48-c-
fentiment.
&
fentiment pour la
paga
leur a crit.
tJff.p.SSo.b.
oThdrc.in
la
i?i4f-
Thdn.ib.p.
+'-^+-jS'-^'
NOTES SUR
576
cile
eft
que
S. Va.w\
que
Thdrt.ib.p.
345.b.c.
la
NOTE
U page
Sur lafaujfe
epiflre
muis.]
lofliens
parce-
aux Ephefiens le titre d'epiftre ceux de Laodice. [Nous en parlerons dans la note 79.]
l'epiftre
de S.Paul ceux
cjut.
NOTE
Lao- Quj
S.
Thdrt n.p.
de Laodicce. 'Mais
Tii..^""^'
le texte
grec
liw
eft, mais S.
Paul par ceux de Laodice/Et pui(que
S. Paul ordonne aux Colofliens de laluer de fa part ceux de Laodice,'c'eft
une marque indubitable qu'il ne leur
15.
que l'on
6c
la lifoit
LXIX.
Br.3.5
ne
Co!.4,v.itfi
j.
Eft.p.yn.ij
fons.
de Laodice.
C0I.4.V.1
que
&
eft
de
|i.8^..
AINT PAUL.
qui
tale,
ta.Ib.p.<8o.
fur ce
il ne faut pas
que quelcjues auteurs latins, entrelcfquels il (emble qu'il faille
mettre mefme S. Grgoire le grand tn
lftp.7"-7'i- crivit
point alors.'Ainfi
s'arrcfter ce
&S.
LXX.
Oncjinte a pl^itoflefl
B cre
de
Tcrt.in
Marc^'
j'jgVuo^.i^'
Pour
la
pag*
Evefque
que d'Ephefe.
rologes
Adon,
difent
&
cation de l'Evangile
le laifla
,
Ephele [en 6^ ou 65, lorfqu'il en partit
pour revenir mourir Rome.] Cela
pouiroit eftre vray, en l'entendant d'un
epifcopat gnerai
non attach
l'E-
d'une chofe
pour nous
ne
aflurer
loigne d'eux.
Philaftre
de
fe
[comme
&
on
* ft.'.tu^i.
ce.'Mais elle a
iT^oii^c
comme
efti; rejette
de tout
le
fi
S.
Paul
l'euft
furvcu.
c'cft
Il
y a
tout le
que] 'S.
ign.ad ir>.
d'EphcIe[earani07.]'t eneffetAdon
taporte
AJo/eft.p.^r.
NOTES SUR
AINT PAUL.
577
raporte exprefTmem fes paroles au fer- juger parmi l'obfcurit de cette pice
viteur de Philcmon. [Cependant il y a mal digre. ]'Les Grecs quioatappa- BoU.ib.p.Sfg,
remment fui vices abes dilent nette- p'^l^';^^^''*'
bien loin depuis l'an 6i ou environ
que cet Onelime fut converti dans un ment qu'il a fouffert Pouzoles ce
ge fuis doute dj avanc, jul-qu' l'an que quelques Latins ont dit aulfi.'Mais Poil.,.fcb.p,
Bollandus foutient que celui qui a fouf- ^Jrojy.t.i.
107. Et S. Ignace ne le relev ni par
fert Pouzoles, eft un autre Onefme
le foin
fou grand age,ni par l'amour
dont on fait le 31 de juillet
qui n'a
que S. Paul avoir eu pour luy &c.
De plus , il eft certain que les Grecs ImifFerrquedanslelII.oule IV.hecleles autres qui les ont
n'ont point dutout cru que le ferviteur Uluard, Adon,
de Philemon ait eft Evefque d'Ephe- fuivis , difent qu'il fur amen Rome,
o il fut lapid , & fon corps report
fe. Car lesConftitutions, dont l'auroeft encore plus
Ephete.[Je penf- qu'il eft fort permis
rit telle qu'elle (oit
d'Adon,] d'avouer qu'on ne faic rien de tout
grande que celle d'Utuard
cela,
de croire qu'il eft fouvent inu'difcnt qu'Oncfime de Philemon fut
tile de chercher dans les modernes ce
fait Evei'que de Bere en Macdoine.
'Cedrene &: Nicephore difentque S. que les anciens n'ont point dit.]
'Les Grecs prtendent qu'il ht un i.fcb.p.i<>
Onefime foutfnt le martyre tous Dovoyage en Efpagne pour y remener p^^','''^'^""*
niitien: [ce que tout le monde entend
il n'y a pas
une vierge Chrtienne qu'on avoir endu mefme nelme
d'apparence de l'entendre d'un autre. leve; is; on veut mefme qu'il en ait
crit les aties. [Mais tout cela n'eft
Ainfi il fera mort dix ans au moins
avant l'Evefque d'Ephefe. Il femble qu'une fort mchante hiftoire dont
nous parlerons dans la note 73.]
aulTi quEufebe en parlant d'Onefime
Evefque d'Ephefe , auroit dit que c'eft
LXXII.
Pour la p.Tgp-'
celui dont parle S. Paul.] Uflenus in
1S7.5 46.
J^n.p.^,'&i M"' Cotelier, penchent
L'epiflre aux Hebrcrtx toit'ours recette
croire que ce font deux. * BoUandus
par les Grecs , O" des l'an 400
Ci oit mel'me plutofl: que le ferviteur de
par les Latins.
,
&
&
&
&
Con(l.l.7.c.
^.p.jty.c.
CtJr.p.i4.ii|
Nfhr.l.j.c.ii.
p i40.b.
&
-,
&
NOTE
I Cotcl.ap.n.p.
t Boll.m.iy.t.
i.p.iy.i.
Philemon n'a point tiutout eft Evefque [mais je ne voy pas qu'il cite ja:
marque au moins
qu'on l'a cru.]
Polir
qu'il y a
S.
Jrme
dit
que
les
Pres
canonique,
S. Paul,[paroift
du martyre de S. Onefime
fvrier
Onefime,
du martyre de
16 de
Saint
attribuez Metaphrafte,[&;
Bib.p.t.,, p,
'''^l;^?'^
lexandrie
des ares
'
'-s-P'^-
trs incertaine-
B3r.i.feb.a,
Hier.cp.,i;.
ce
LXXI.
i94- 45-
L'hijloire
comme
de
NOTE
page
longtemps
'Ce que
Conftantinople
par Eufebe
mefme /.
j.f..,'.^y.^,7^.^|9 7.^jparS,Athanafe
-le
Nic<e.decr-p.26^.c\ icfynod.p,9i9.
&
Evefque
ni
,.
57S
S. EpipK.tne
la
Nylfe Ul3vp}]}.t
dit
:?./'.?(./',
par Saint
Nd?-
car. 12;.
ap. Gr.
P.194.J.
parceque
Euf.I.j.c.j.p.
ri.b.c.
l'ait
premiers
les trois
cite,
hors Tertullien
Romaine ne
I.i.C.iO.p.
la
diloientque l'Eglile
recevoir pas
comme
de
&
704
point dj
melme pr-
Romains ne
S. Paul. 's.
Irence
la croient
is:
S.
Hip-
polytcne croyoient pas non plus qu'elen fuft , comme Photius le raporte
d'Eftienne Gobar.'Le premier ne laiffoit pas nanmoins de la citer au raport
le
Euf.I..c.iS.
f.i?4.c.
d'Eufebe [mais on ne
toit comme de S. Paul.]'Le commen:
Vi.P.p.570.
crit, dit
Amphiloque
(.S.blElt.pr
Paul n'a
t-2.p. 'fy. e, par S. Grgoire de Naziinze dans fon catalosue des Ecrirudans
res canonique';, r.r.j^.^. 9 Jf,
&
Heb.(..387.
S.
le
Hier.fp.tiJ.
myftere de ce que
tiens
taire fur
dit pas
s'il
la ci-
conime
S.
la
'!=.
mefme
leur
munment
f-
opinion
com-
tribuer perfonne
d'Orient,qai
la
rcgardoient
comme
''"'"
comme
'^'^'' ^
civ.l.,.c.i...
'"'''
'''
nom de S.
tins
&
8*^ /,.?.?.
Vido; in, fnlant le dnombrement des i4..p.294-/&c enfin p.ir le Papeinnocpiftres de S. Paul , ne parle pas non cent L dans fi lettre S. Exupere c.7.
plus de celle aux Hbreux , & f lit un 'Baronius cite encore pour cela plu-
p.iati'.
I.J.C.17 p.
1S7.1.C.
de s'en lervir-[Ainfi
ficidc
dif^-
paroill:
il
579
de
ojoih/S. Cyrille
le
mefme
cyr.cat.17.
P.104.C.
Bar.So.J^.
rient
le
Concile de
Rome
encore par
mefme titre.
dire mefme que
le
l'a
receue lous ce
'On
43-
Euf.l.j.cs.
a.b.
peut
p.?o+.a.
pi.4l.C.^.
7o,a|Thi1rt.
pr.Heb.p.5^..
Euf.l.j.C.j..;
P-7i-J7-
a tranfcrit
ou imit
'S.
que afTez
de
qu'il la reconnoiflbit
il
marque
je
fche
qu'ils la
pour
ne laif
qu'ils la citoient
ils
melme
qu'ils
eurent
commenc
NOTE
page
Ce
article
'Et
difficult
Paul en
T'es i>anites
le
eftoit
tout
Bar. SI. 5 f.
dit
autres Apollres
Cicni.i.Cor.
c.5.p.<)4.a.
Pearf.an.P.
P ic.
que
me
&
encore en Occident,
martyre, prenant T^fM
Car on
y fouftritle
langage de l'Ecriture
autre chofe
p.ij.c.
h t.i.p.i:4.o.
le
LXXIII.
R.oi,
ft.i'n
L'ttre
la fuite
P-i57.b.
eft le feul
que dans
Efpagne
P-;>6.a.
dit
tait
Ath.adDrac.
I.
S.
l'Orient.
ap.Hicr.t.j.
l'af- a Conc.t.4.
puis
la
fa
Pape GcLife
S. Paul.
& S. Athanafe
Pour
p.t-'i.a.
Ariens ne l'aient
Rar.Si.J J.4.
efl
dans
i-jS,} 47.
que ce voyage
ifi7.c.
.Epi.p.76o.a
des le
S.ClementPapeen
c.Nic.p.
p.i^.i c|Ath.
encore pluheurs
aucun endroit o
Hi!.dcTr;.1.4
'On en remarque
p.;io.a.
<9-C.,7.p-
a.
autres.
rhot.c.iji,
Eft. in
i!.v.i8.p.,7j.
Dddd
ij,
Rom.'
Bo!l...f.b.pv.
7'5
1*.-
NOTES SUR
ie.fcb.p.S(7c.d rg)i.[.6.
p.ioSi.b.c.
AINT PAUL.
S
580
S. Crefcent 1
'Les Grecs font le zj de feptembre de Paulus Narbone,
Vienne. [On verra dans la note 81,
S'^ Polyxeiie furs,
S" Xanthippe
qu'ils difenr que S. Paul convertit en fur S. Denys de Paris , que c'cft une
prtention peu ou point fonde.] 'Et
ils en raportent bien des
Efpagne i
choies: Mais ils veulent que c'ait elle pour S. Trophime, il cft abiolument
&
&
&
&
HolI.i.feU.p.
>
Mcnsa.ij.
fcp.p.joo.
mefme ne
'ils
Gaules,
li
nu trouver
S.
les
truitS'^
S. Philippe.'D'autres
&
dit
quelque
chofe/.:?.^''.-'i<J.?:?7.[Ceux
lire
Su.i.i
4.
le
Eufebe
ped
ait
rendu tout
le relie luf-
Baronius.[Ain("i c'eft
une
hiftoi-
re
Boll.iS.feb.p,
57.cd.&c.
le
pays
dit
NOTE
LXXIV.
Paul
retourn de
J^jie S.
eft
Poi'f l pige
Rome
en Orient.
vu
veulent mefme qu'elle ait eft par dvotion en Acae chercher S. Andr. [Mais
auparavant
Metaphrafte
& d'autres
&
&
& mon-
ts:
nette, debaralTe
forme
l'Ecriture,
&
trs
con-
autorileparles
Pres.
S"^
at.jj.ftp.g.
All.dcSim.
p.iii.
Bi.U.i.lcb.p.
8. 10.
Trophimc
Arles
&
iTim.^.v,
qu'il
Sergius
(ans s'attacher
qui
fait
.i
Baronius. Et
c'eft
ce
Fearf.poft.p.
^^"**'
NOTES Sur
AINT PAUL:
deflors la maladie de
Ce
Rome.
c'eft
NOTE
cela
on ne
expliquer raifonnablement
S-
Tout
la
loiir la
les epiftres
NOTE
S.
Paul
efi
Paul
'S.
dans
fa
Timothe
fait efperer S.
il
iroit bien-
Chry-
de
Paul dans
S.
l'Evangile,
(i^ay
fi
("es
lettres. [Je ne
avec ce qu'ils
des 70 Dif-
fut l'un
comme une
predica- "7;''"'*
[comme de Ty-
veulent au(ri,]qu'il
ciples
la
ples
reteurn Ephefe
premire epiftie,qu
non de
vertifiCmt
LXXV.
&
brillante
beaucoup de
villes
nombre de
miracles.
depuis
toille
dire
Chry.i.Tim.
h.up-j.a.
il fe repofa dans un
doux. [C'eft dire bien
nettement qu'il eftmort en paix.]'\_ependant dansfes loges ils prtendent
qu'il a eft
&
avant
melle,
nir.an..p.
<8i|Peatf.an.
P.p.3.i4.
Ci
'Uflerius
fit,
&c
que ce
&
laifla
.T.4,v.jj,
10.
Trophime
fuft toute
Timothe
Ephefe avant fa premire lettre, il s'en
alla en Macdoine. [Il nepaila pas (ans
Ce
fuc
pag:
Sur S, Carpe
le miniftre
Que
LXXVI.
page
4.V.15.
ou
(auroit
S.Van.t.i.p.
301.$ 47.
de plus
qu'il y a encore
que ians
Trophime
5S1
^
avant que de lailfer Ephef S. Timothe, qui par confequent aura appris
donc ou
p-^oS-
perfecutions &c.
Ibmmeil
trs
martyre, u^nf
7{^i/<mt.''ds
p--os.
par le
adarent
p.ioy.toS,
un grand
tre
roit rien
la
Il
Nii.!...cp.
laraporte
comme une
Ddddiij
"'
581
NOTE
Pinir la page
NOTE
LXXVII.
30J.5 48.
de S. Panl
de Romei.Tim.4.v.io
TkiJrt.n.p.
5Cxr.blKiil'.l.i
c.ii-f.Ci..
&
dans
fconde epiihe
la
Timothe
dcRome.
Chry.inA.
'S.
h.5.p.48o.a.
pr.Phili.p.i
a.b.
*Ellf.p.I.3|
Thdrt.i.Tim.
pr.p.+j,.
cChry
pr.
Pbili.p.i.
&
.Tim.4.v.
IS.
l'avoir
abandonne,
comme il
1.T.15.
Chry.n.h.j.
[doit le joindre,
Que
im grand dan-
nmon.l.i.c.
luy
la
avec
Ix fconde
aux Ephe-
&
toutes
les
du
pre-
mier voyage de Rome.'Cela eft favorif parS. Jrme, qui lioute fi S. Paul
n'avoit point dj eft en Efpagne
avant que d'crire aux Ephefiens, [&
la difficult
aife
duchap.4,
elle efl
ou comparu-
fert
que
it
cette
^*'iPi
ne peut y avoir eft qu'aprs (on premier voyage de Rome. Ainfi ce Pre
Paul.
Hicr.in iph.
il
l'on pourroic
pag
Paul.
que
jo.5 4J,
Timothe.
[Pour
5}.i.
jicns
Pour
uTim.h.i.p.
LXXVIir.
Q^e
NOTE
l'epifire
LXXIX.
aux Ephefiens
'"'**'"'*'
Pour tapage
336. 4J.
peut avoir
'Le
eftoit
Jeiomc
la refiice
mais de
telle forte,
''''''
'
liir.aii.4.p.
en.
ville
envoyoit la
Ephefe eftoit
qui l'on
mais que
comme
le
lettre-,
la
de Laodi-
ious ce
titre,
comme on
ce,
il
la citoit
ceux de
eftoit
^74.
'^^
}).j74.a.b,
convient qu'elle
n'eft
Pour
'a
me o
il
mef chry.t
comme du ;-P-i7'i-
parut
de l'excuteur, ce qui
convertit luy
le
eft
d.e.
&
On
;.]
NOTE
page
'On
dit
&
de fes compagnons,]
de l'excuteur
Ufuard, qu'il y
'ce que dilent Adon
LXXX.
&
Paul
le 1
11.11.
/^.h.
point de
's.
ctgmtes note
main
dit qu'ils
veut que ce
mort de S.
Paul luppole ious le nom de S. Lin
mais il cite un lermon deS.Ambroile,
une oraifon de Saint Chryloftome.
du
le
S.
avoient
martyre de
par
la
D.ir.8.4
' '^
,^
'^'
S.
f-ulfent
eft convertis
Paul
& Baronius
ceux que
le
prten-
Acelle, &c
Bib.p.t.;.?,
moins d'une autre manire. [Mais il '^'"'*'timporte fort peu qu'il dife une chofe,
[On Iait en gnerai qu'entre les 1er- ou qu'il la nie.]
mons qui portent le nom de S. Am'On prtend que la tradition de Ro- Bit.<;8. ij.
broife , il y en a beaucoup qui ne lont me eft que la tefte de S. Paul fit trois
pas de luy. Et il y a bien de l'apparen- bonds qui firent lortir de la terre trois
ce que celui-ci qui eft le 68'^ dans les
fontaines qui ont donn le nom au lieu
anciennes ditions, & le ii' (ur les o on croit que S. Paul louftrit. [Un
Saints danscellede V^xisp. t^i.f, n'en
homme fivant a cru que cette tradieft pas non plus. Car il n'a rien de la
tion eftoit venue de]'ce que du Saint chry.inRom,
vivacit, du feu, & de l'lvation de S.
Chryfoftome en parlant de S.Pierre & i^o-P-4-'*'
Ambroiie. La fin de ce fermon Ideo de S. Paul-, Q^uUs [RuWh] habetfonfracres &c. n'a aucun raport ce qui HS? [Qpy qu'il en toit, elle n'a comprcde, & eft en mefmes termes dans menc apparemment qu'aprs le pre-
&
S.
indiffrent.
Epi.4i.c.9.
parcequ'il
dition t.s-p-SS4-
Pour
nom
dans l'appendix de
Auguftin flon la nouvelle
eftoit dj le loi'^
me on
exemplaire rempli du
jSj
&
le voit
m-
nom;
PAtTL.
qu'il
S84
tendu
Car
il
ne
Il eft
n'ait eft
blie.]
NOTE
Euf.l.-,.c.4.
p.74.1.
Ipi.i.c.u,
P-433''-
ait lu de cette
Aprs tout nanmoins, fi nous
tmoigne avoir envoy S. Crelcent n'avions aucun autre paflagefurce fudans les Gaules, f lui Tcff^iof- S. Epi- jet que celui d'Eulebe, on pourroit fe
phaneditmefmeque ceux qui l'enten- rendre l'autorit de Rufin cit par
dent de la Galacie fe trompent. [Et Hildu'n. Mais puifqu'il n'y a aucun
voir rafTurance dont ces deux cri- lieu de dire que les p-lTiges de S. Epide Theodoret foient corromvains en parlent, il femble qu'ils aient plr.ine
^ jl s/'f 7u^' Ta^A;^' au lieu
pus o!i ne peut pas changer le texte
lu dansS. Paul
^'Eufebc que nous avons receu julqu'
d'i/'f TaKctriaif, quoique le nouveau
&
luf.n.P-4-(
x.c.d.
&
Soph.c.i;.p.
**'''
Nous
n'allguons point
ici
l'autorit
-ioj-''-
coiifiderable.
ni de la Synople de
il y ajoute S. Jrme
de Nicephore
de la forte ^
[ou platoft]'Sophi-one, qui dit que S. Dorothe, qui met S. Crefcent dans les
Crefcent a prcllhc l'Evangile dans Jes Gaules, le tmoignage de ces fortes
GauleSji* ra?v>Ja/f .[On y pourroit join- d'auteurs n'eftant pas de grand poids
dre la chronique d'Alexandrie/'.; 9 4j en de femblables queftions , de quel-
parlent de
TWrt..Tim.
t^
ne fontpeuteftiequclcmclmeauteui'.] rient foit allez indubitable fur la predi'Theodoret mclme, qui lit conftam- cuion de S. Crefcent dans les Gaules,
ne l'entend pas il n'eft pas nanmoins aifc de juger
ment lU rthavctf
moins conllammeut des Gaules.
quelle croyance l'on y doit donner. U
,
eft
irtn.l.j.c.H.
i'iur'c^dval.
^3P-4ij-
l
S.
iiinorer.
ruption
&
trouve aujour-
conftammenr tk
la
TaKeL-na.
mefme
M^
choie de
& del'Ambroliafter.
pi.n.p.yo.
lit
de Marca accorde
S. Chryloftome,
p.iijj.e.
la
585
quelque railbn ,
prelmer qu'elle vient de
ceux qui fchant d'ailleursqueS.Cref.
cent eftoit venu dans les Gaules , ont
voulu ofter l'quivoque des termes par
lelquels S.Paul le marquoit.Cette con-
dorcc
SyHop.crit.
en
't
S.
s/V
on
afl'ure qu'il
Epiphane
[&
ne
le
Tahstu eft
aura
jette
s'eft
pas
faite ans
qu'il faut
bilit
clic eftoit
qu'elle y eft
que
forte.
appuve par
mclme
Car
S.
la tra-
contraire en quel-
tout autre
'
&
&
&
diftinguail de la Galacie.
Mais pour celle de Vienne, quoiPaul venant qu'Adon le dife , ce n'eft pas encore
ce.
n'auroit eu
une autorit
fiderable. Il
femble
qu'il n'ait
foii
pu per-
Eghfcj'qui ne
en Orient. Mais combien S.Paul peut- mettoit point encore S. Crefcent dans
il avoir eu de raiions que nous ne laufes litanies il y a 150 ans , qui n'en fairions favoir, d'amener Saint Crelcent foit qu'une iimple mmoire dans (on
d'Orient Rome, s'il eft vray mefme office ,
o il ne le trouve aucune
qu'il l'y ait amen, pour l'y renvoyer eglile , ni aucun ancien monument de
enfuite ? Que fi l'on demande pour- ce Saint. [Dans le nouveau brviaire
quoi il crit S. Timothe qui eftoit de Vienne on n'en fait qu'un office
&
Htfi. ccl.
Tm.
I~
ee
p.ss.s?.
NOTES SUR
58<;
i.nple
fans leon
d'Apoftie, mais non celai d'Evelque de Vienne, comme l'on fait tous
ceux qui font reconnus pour tels.]
'il p.uoift melme certain que dans le
V. ficel on n'avoir point de connoil(ancc que S. Crefcent diiciple de S.
Paul eall fond l'Eglife de Vienne,
puifqu'd n'en ell point parl dans la
titre
f.S
dilpute
t]ui s'leva
mtropole. 'c
p.88.
Ce
il
eft
remarcpable
qu'il
{ervoit autrefois
Genve, dans
la pro-
&
Crefcent diiciple de
GiU.chrt.i.
p.7?i.:.
M"
que
que
que S.
de
l'antiquit des premiers Evelques de
Vienne, nous elperons montrer fur S.
Laiin.JeDio.
<i-r-3-
l'on dit
on
loin,
("ges
l'autre,
parlent
les
proche de Rome.]
'Eftius croit
que
Paul s'entend de
la
le partage
de Saint
Galacie, ^ que S.
Apof
nece (l'aire.
[La fondation de l'Eglife de Mayence par S. Crefcent n'eft pas mieux font->-7-p-'4-
&
trs
trs.
Sci,r.Wi'g.l,t.
martyrologe de RabanEvefque de
meune;
c'eft un mauvais
igne.jd reconnoift de bonne foy qu'il
rau: lire T^Ka-rlav dans S. Paul, S<. qu'il
n y a pas un mot de S.Crelcent dans le
brviaire deMayence,ni dans le miflel,
ni dans aucun autre livre femblable.
'Les rai(ons que nous avons rapor- Laim.aeDo.
tes , &c quelques autres encore, ont ''P*"
(ait croire M' de Launoy que S. Crelcent diiciple de S. Paul n'eftoit jamais
venu en Francc:[& c'eit apparemment
*
le plus vritable
quoique fans aller
lu
\Iayence
Irene que
P-57-
AINT PAUL.
ditfe)'fjcequilefafche.[llneditrien
toiredeMayence. bon plus ancien auteur eft Rapcrt, dont il ne raporte p:S
mefme les termes , diljnt (eulement
qu'il fait prelcher
ce
& A Cologne.
S.Cie(cent
May en-
Il
examiner
;]
Adon Bede
,
(S:
& Uf-ard,
par
Eft.:.Tlni.p.
*''''"
l'avoue, [ruinant
&
Epiphane ,
deTheodoieti]mais que de la Galacie il eft
venu prefcher dans les Gaules ,
eft
retourn enfuite enGalacic.[Nous laiffons juger aux autres s'il n'eft pas
bien plus probable qu'on ne le tait venir dans les Gaules que par lequivoque du mot de r*A>c77.J
'Pour ce qui eft de la mort, Sophrone, [la chronique d'Alexandrie,
l'Anonyme d'Oecumenius,] difent qu'il
eft mort
a eft enterr dans les Gaules [ce qui ne feroit pas improbable,
vu qu'ils ne le tont point martyr,(i l'on
ne voyoit c]ae ce iaint n'a jamais eft
lurt clbre en France qu'il euft dii
ELi(ebe> de S.
&
&
oph.c.i;.p.
"''''
&
eftre,
fi
'De plus on
dans la Galacie.
Laun.Jc- Sui.
""*
i"
"" "?
ar.iy.jun.a.
chofes
velle Pattes
&
& l'autre
mais
'Il
il
fuit
la
NOTE
page
allez
(ouftntdans
&
Adon,
jour
le
mefme que
martyrologe
jo.nov.p.ic.
145.14!).
Pour
la
qu'il mourut en paix & le font Evelque dePaneade. Ils luy donnent le titre
d'Apoftre , le mettent au nombre des
de Corimhe,]'& difent
qu'il a couru par toute la terre pour
annoncer la foy de J.C.
d'un
officier
NOTE
page
Mensa,8.apr.
f.6$\BM.ib.
Bo'l.p.^^t,
''*^-
Mcnaa,p.
;47.io.,n|
ii,o.a.
qu'ils
Difci-
y ajou-
ils
c'eft le
deux
le
ceRhodioa,
mefme qu'Herodion
mefine pourquoi en
,
hiftoires
fi
diffrentes;]
Herodion
phrafte appelle
(i
Et
font-ils
'Meta-
Sur.i^.pn,
NOTE
LXXXIV.
Pour
3f
5;
& un martyr,
eji
la
pjg
5fj-
un
manquent
S.
P-741-
de
p.is
Paul,
&
pas de
fe
rendre
le
des
& de
leur ober
martyr,
Romain honore
S.
Narcift
le
B.ii.;,.oa.c.
comme
dont Saint
nanmoins par
el-
tresj SinMiiiy
d'odtobre un
les
Liid'oit
'Le martyrologe
31
Paul n'obligent
LXXXIII.
Sur S. Herodion.
fi
70
Menxa.p.
^Llis
le
ville, maflcr
mefme
la
ce n'eft pas
'LFfuard,
U nou-
S. Erafie.
Ado,ltll.p.j8.
Prejf-
ples
LXXXII.
rai.i.jiii|
ordonn
Synopfe de Doroche.Car
dans tous les martyrologes queM"" de
Launoy allgue fur ce fujec, qui (ont au
nombre de dix, il n'y a rien de cela.
peuteftre la
Pour
tre par
587
-,
en toutes
i'iiili.4.v.ii.
y en a
en
effet plufieurs
E ee
qui croient
e ij
Bai-.js. %i.
588
Synop.in
Rom. p. 311. f.
ce Natcille
Cti.ib.p.<i>.
cjC..Lap.ib.
&
dms
toute
ter
Narcifle eftoit
le
avec
'c'efl:
Urbain
&: Amplias,
dire Conilantinople.
aufl
\/.A,
a Mcn.p.\94.
le
/J,
Patres en Acae,[&;
ou
'"
Denys.]''D'autres
que
Mcn.v.p.jj.
* Ils le Ugli.t.s.p.
autant
aulfi
Preft;re.
l'honorent
p.5>jBai.ib.
mis
un
Menti, J1.0& Saints,]'comme font les Grecs, l'imitation dcfquels Baronius l'a
PAUL,
les autres.]
NOTE
U page
ch, o
^jt'il
loge
il
'XTicEPHORE
XN
docc,
Callifte dit
Galacie,
la
que S.
Cappa-
cofl:c
p.ioo.ajl S.c.
&
&
/&
jo.r.djii.p.
il
jpref-
la
mefne choie
L'
Nplit.I.i.c.;^.
Romain confirme
eftoit dj
qu'on
la
ne dans
le
trouve dans
IX. liecle,]'puif
la
chronique de
Nicephore.]
'Mais les anciens Grecsqui ont fi fort
rafch de relever le hege deCoftantinople , n'en ayant lien dit , on ne la
peut pas tenir pour afllire.'Et mclme
le Pape Nicolas I- loutient que l'Eglife
de Conftantinople n'a eft tablie par
aucun Apoftre. 'Baronius prtend en
effet que l'opinion des nouveaux Grecs
eft certainement fuifle.'Une de ls raiIons, c'eft que l'Egliie de Conftantino-
Synop.p.4i,
'^
Bir.j.4.5(S,
rrof.or.io.
" i"^'-*-
Bar.44. u.
J'i''-*-* '''
*'.SiA>'-
mais a
eft
nanmoins
eft
II
qu'il
Pont
&
la
Conftantinople.]
-ji-
la
eftoit alors
ANDRE'.
589
de relever leur
Eglife deConftautinoplc, en ont voulu
faire un fiege apoftolique ,
en ont
bsGiccsdans
le deflcin
&
attribu la fondation S.
Andr plutoft
re-
nous verrons.]
Bar.ji.oa.c|
"^'u/'^'-
Audi
les
le
&
d'accorder
la
tradition
de l'Eglife de
NOTE
Pour
II.
1j
page
JlO.
pas toujours
mefme
il
'
&
&
&
&
alibi.
-,
Ni.or.-5.]
AjS.a.
&
'in"
&
&
e e e
iij
590
cft aufll cite
par
Rmi d'Auxcrre
qui
vivoit dans le
B;[.;o.nov.
un
mchant ouvrage
trs
tant
pour la
rlor.p.ijo.c
'
PliiU.c.S!!.t
4.i.f.ii.b.
Ur.6p.i ;+|
3o.nov.a,
comme lgiti-
P. Alexandre
Alcx.t.i.p.y
mes /enquoy
Du
'Cependant des perlonnes ns habiles ont peine luy donner une entire
autorit; [& croient que fuppof mefme que 'hiftoire de la mort de Saint
comme
Andr
cae
r-in,t.i.
p.48.
le
F-57-J.
ates de S.
moins
Andr
les
pleins d'erreurs
ayant rejettez
,
aucun nan-
comme crits
&
dans
l'E-
du
uf.I.;.C.;5
l'a luivi.
&
&
pi.47.C.i.
p. 40o.a.
Bar. 4 47.5 i
particulierem.enr
Prifcillianiftes
l'on p:etendoit
Conc.t..p,
Aiig.defi.i.c.
,s^t..p.,4o.
que les
Manichens que
aulfibicn
& les
melme
les
[On pouiioit
^^,^^.
nom
cite
diverfes
un Leuce fous
*?;
la
point
philofophes.'S. Auguftin,ouplutoft S.
de
Vptot.'c'.i'i"!
eft
cette
le
in TA.li.c.6.
foutiennent que ce n
lettre
t.j.p.je.i.i.
avoir com-
dit S. Philaftre,
&
&
remarque,
fi
la lettre
avoir
un tel
par elle
dont on
la pourroit
&
&
ejt
&
ilte cjHt
ime pice
Sur.50.no.
P-'^'J*"
NOTES SUR
SA INT ANDRE'.
55^
&
'
&
&
Fils,[n'ftpoint
non
Bar.jo.nov.a.
s'il
eft
les
point
anciens
a elle aif
il
aux
a en-
'.S4-5 I.
'On ne
Andr
fe
trouve devant
comment
S.
Proconful
le
mefme
les
ne feroit pas conforme la rgle d'un martyre e vangelique, comme parle l'Eglife de Smyrne.
[Mais le moyen de croire que Saint
Andr ait feulement fongj' abatre
'&
'ce qui
fi
&
Romains.]
'La citation des propres termes de
l'Evangile,
de ce que J.C. avoit dit
S. Piene foi' frre [ne paroiftpas bien
naturelle dans la bouche de S. Andr.
&
Je ne fay
aulTi
f]'de dire
J.C.
ge.
eft
[Ce
s'il (e
feroit
fi
tort pref-
un Proconful payen,que
n'eft
vier-
commenoient.
On
[7-J.IO.IT.
n'^'ft
&
voulu crire l'Empereur pour fe plaindre de ce que Maximille avoir fait enterrer S. Andr.
'La fin de ce Proconful
, qui meurt
tuparluy au
milieu de la place,[eft d'un genre plus
ordinaire dans les ades de Metaphrafte, que dans les vritables hiftoires.]
Le fcrupule de Stracocle fon frre, qui
ne voulut point toucher fa fucceflon
depeur de participer (on crime, [n'eft
pofled du
&; tuer
un
dmon,
5 'i-
&
prendre
&
les
ades ne l'expliquent
point.]
'Ce qui
eft dit
la fin,qu'il fe faifoic
i >4.
non
enfuite
ne
qu'il
que ce qui
plus
refta
eft
perfonne qui ne
cruft en J.C.
mefme,
les
5 7-S.
dit enfuite
ofter.]
gur.jo.nov.
un raifonnemcnt d'Epicure.]
'Aprs que toute l'Acae s'eft airemble, dit -on, en un jour pour tuer
Ege , ce magiftrat paroift le lendemain auffi froid & auil peu emu, que
fi perfonne n'euft branl.
[Nous laif-
que
la
les adles
Andr ou mefme
fur
tir
de la mort de
S.
Aug.H.
fiJ c,
'-p-mo--
que
rapoiT. L.i
Praconfitl
ita(^;ie
iA^lgeas
("iijecdecroiiequcc'eft
&c. donne
comme un frag-
ment
la
&
ait eft li la
[Au
croix
&
non
clou.
'
p.ii}.i.a.&c.
&
&
inFau!t.l.i4.
t.i.p.un.c.
AlUeSim.
t-up.
Kphr.I..c.y,
p.200.a|Men.
j3.nov.p.47-.
47.
on
lit
dans Nicephore
comme ils
femme
l'appellent,
d'E-
& qu'elle
Andr
Mit.30.nov,p.
que
S.
'au lieu
que
la lettre
porte qu'Ege ne
voulut pas qu'on leclouaft, mais qu'afin qu'il fourfrift plus longtemps , il le
fit lier
mains,
lur le chevalet:
[& cela
fe
tourner de
en Acac
Conftantinople[par
quelque nou-p-4?*infinit de
ni'ticlcs
NOTES SUR
comme d'egliles
foLitenables,
baflies,
mrite
il
la
p.4?5-494'
le Saint
abfolument
le
refuia
devoir du mariage au
dchargea la
, qui
'
pour cela.'Abdias
rir
le
s'eftoit
ht
mou-
content
de dire qu'elle le luy rendoit plus rarement. [Cela donne grand fujet de
croire que toutes ces pices viennent
originairement de celles des Manichens
des Encratices.]
'Il femble que les Grecs aient O'U autrefois que S. Andr avoit eft crucifi
la telle en bas au moins il eft difficile
de trouver un autre fens leur H^Krut-
&
Men.p.+76l
Bun.may,c.r
p.Ji.z.
<petKrif
Boll.p.tx..
&
leur a.vnpoiov
aymv
AI NT
Eur.dir..
donna
F'??-'-
julqu' Velpafien
ne lelon
[c'eft
le
S.
On dit que
mdecin avoit prlur la forme de la croix
mais tout fond fur les
Chifflet le
Andr ,
celui
mefme
fait fur
Apoftre.
NOTE
four la page
temps du martjre
S.
5=
an-
Jrme,
l'Acaieen province,
&
y rtablit les
magillrats
il
celle
de Domi-
Je ne voy rien nanmoins qui empefche qu'il n'ait foutfert dans la perfecution de Neron,commence en l'an
6^. Car quand melme il auroit fouffert
aprs S. Pierre , 'auroit pu eftre le
30
de novembre 66, S.Pierre eftantmort,
comme nous croyons , le 25 juin de la
mefme anne.
Si nous avions des preuves bien certaines que le juge qui l'a
condann
comme
aprs S. Pierre,
S.
que dans
la
perfecution de Domitien,
Chrtiens de
facrifiet
l'Empereur ,'comme
par ordre de
le porte la lettre
la
nom
la let-
&
nanmoins examiner
fi
les
ma-
qui
ce
vhclcr,p.j,4.
de S. Andr.
jufqu' fa
J. C] Ce
droit
III.
310.
Siit.jo.nov
&
vu]
'
chronique de
Jacquc
de
ior.p.118
la
fciilptures
Abd.l.j.p.,!.
la libert
par un livre
Bai.^.5 j4.
ANDRE'.
553
attribue l'Eglife d'Acai'e.'CarNcron
la rebaftit.
Flor.p.,,?.
>^s7-;'^'
S.
&
ploya
fa
ques perfonnes de
l'Eglife.
t f f f-
a.ii,'/.,.
NOTES
594
NOTE
roucUpage
StTR SA INT
^ue le corps de
i^-
Paul.cir.i*.
*"*'*
ANDRE'.
559,[ori
IV.
il
donna
ftance luy
eft dit
corps de S. Andr
's.
lon
les ditions
& d'Anvers
deBafle en
i)6-^,p.i
22.
en 1579,'lelonrexem-
Eiif.chr.n.p.
f,
*>*'
core flon
dans
la
le trait
'On
menologe
qu'il s'eftoit
il
n'y
t.
Nanmoins
d'Ugliellus au 30 de novembre,que ce
/'.j?^,
d,
S. Jrme, il met
chronique que cette
fous Confiance ; ce
fat
com-
la chronique de Saint
Jrme, comme Idace dans (es faftes,
la chronique d'Alexandrie/'.tfJo^Adon
'+*
le
la
rieurs
7.]
au(Tl
bien acquit de
Ugh.t.s.p.
lit
ijS.tf..
dans la
vie d' Arteme Duc d'Egypte, que Conqui
ont iuivi
Thodore
Philoftorge
/.
feftes
des Apoftres
le
Lecteur
3.
c:
2. p.
/.
2./;. j
57.
476. d, les
trois derniers
ne marquent point
^uf.cbt.n.p.
>5<-'-
'
&
&
BT.j.may.f.
an.jjii.J 7j.
-,
&
les Annales
Puut
la
page
il
renvoie
la difficult
l'an
Maijd.p.,7j.
oiguent la
feftc
de
S'_''
Sar.app.f jI
<BoII.9.apr p
&
Aiift.3.p.4Si.
4Epi.78.c- s.
f.io+o.a.
me n'eft
la
NOTE
page
II.
non Ccfare.
^a.u.v.i?.
par les
Ades, que
S,
v'i-
Saint Jacque
Que
en prifon Jerufalem,
on ne peut gure douter non plus que
S. Jacque n'y ait eft martyriz,]'quoique le menologe de Bafile dife que c'a
fi
yior.p.iii.a.
le
S. Pierre a eft
eft Cefare.
NOTE
.Pour la page
3I7-
Sur
martjriKf avec
S. Jacque.
luf.l.i.c.j.p
47a-
Jacque
demand par-
n.p.ij.-.c.f,
&
exemt de rou-
demander.
'Suidas qui raporte la
mefme
hiftoi-
suid.tj.p.uoY.-
Saint,
0'
;(^TOjjjfof
roient d'eux
mefmes
routes leschofes
&
&
il
homme
un
la
ils
III.
demand
lens
iion, ait eu
eftoit
peut s'entendre
dlivrance, en quittant
^95
eim-)ayJv axi'ni/
pour[uivi
qu'un
Jerufalem,]
o'
/>y^sx'e(ov.'Cela
fiir
^'7-
*-5-
Hi
MAJEUR.
la
LE
loriqu'on leur
choies contraires
la
loy de Dieu,
&
de Dieu,
qui n'ont point d'autre crime que d'eftre
des ferviteurs de Dieu [& d'aimer
mieux luy obir qu'obir aux hommes.
Les exemples de S. Gns d'Arles, Sa
F f f f ij
ka&.^f.j^o.'
59(5
pouvoir dire le
Mais je ne fay comment Baronius en a fait dpendre la fefte de S.
Jacque au 25 de juillet, marque dans
Bede, & mefme dans les marty ologes
de S. Jrme ] luy qui croit que ces
tranflations n'ont eft fiites ou connues que longtemps aprs,
vers l'an
8oo.[il vaut donc mieux fe contenter
lations, bien loin d'en
jour.
Dieu,
ceux qui
ils ie
reconnoif-
'
cir-
quand
il
d'honorer ce jour
tre
nous ne
fau-
puifqu'apparemmenc
trouverons pas.]
NOTE
des fables
IV.
VI.
Fout
la mort de
trait i/f
1-
cite
Jacque avoir
martytiz
eft
jour de Pafque.
le
[Nanmoins
fcond
S.
Jr-
pagt
S. Banj.jul.a.
le
vtta.fS'mtnt Sa>.i:hr.ir,c-7j,
Bar.44i
la
Efpagne.
3.8.
S.Jac^He
le
Si S. JarijHe A prcfth en
NOTE
avec tou-
fait ce jour l
y mfie,
JPour la page
l S. Jacque
te l'Eglife
diroit
le
$ <-7t.
&
LE majeur;
lie
'iX
^'Alex.t.i.p.
''"'"
B.ir.s.c.^f^.
me, ni ceux qu'il cite, ne parlent point Dans cet endroit mefme il attribue ni.H.ranc.c.
de Paique.] Mais ils expliquent de
S. Jacque frre de S. Jean l'epiftiede S. 7J-P"8-5J,^cque &de Saint Efticnne, les deux Jacque frre du Seigneu. .' A cet Ifidore B.:r.-5. jul.a.
boucs que Dieu flon les Septante veut on ajoute les recueils de Bede, 'dans -'i r mo|
f^'J*
qu'Ezechiel immole ou falle immoler lefquels il n'y a prefque rien qui foit
le fcond jour de la confecration de
digne de l'efprit de ce Pre 'un crit Alcxp.ii4,
''''
l'autel. C'eft pourquoi ils difent de
attribu S. Julien de Tolde qui vimefme que S. Efticnne a eft offert le voit vers l'an 6^1, &: qui paroift nanfcond jour.
moins encore trop ancii;n pour eftre
auteur de cet ouvrage /les lettres du Bar.-.jjul..
V.
'
Hicr.in El.
3l'!4i-'l.
.'
Pour
la
page
NOTE
fie
a>.8i<.j7i.
transfr d'Ine
fes
IIIj
Annales
il
cite
Compoftclle.'Oans
d'une ktt.ede Lon
qu'il tut
cle
le
crit fiippof
un
l'Archevelque Turpin.
Alcx.p.jt,.
'''
Au.,.p.475i.
cheveKpe de Compoflellc
fe
pretcu-
I
I
&
deGxgoireVlI,
ce qu'on dit
l'Eglife
du voyage de S. Jacque en
Elpagae.'C'eft pourquoi
il
contefte les
du Pape Calixtell,
) si.
1^ jl i-etrai^e ou fufpend au moins tout
ce qu'il avoir dit dans les notes fur le
martvrologe pour montrer leulement
que ce voyage n'eft pas abfolument
Alex.M.p.
impoiible.'Il paroift nanmoins par
IM-Ji
divers auteurs du IX. fiecle , que cette
opinion s'tablilToit alors dans l'Occident. La rcoonfe de Rodrigue tait voir
au moins que ce qui (e ut lur ce lujet
dans le brviaire de Tolde n'y a eft
r-iomis qu'aprs le XIII. fiecle.] 'On remarqueqae cet Archevefque a fait une
hiftoire d'Efpagne fort exade , {ans y
dire un mot du prtendu voyage de S.
Jacque en ce pays l.
[L'an 58, longtemps aprs la mort de
Rom.ij.v.io. S. Jacque,]'S. Paul d t que fa coutume
**
eftoit de ne prefcher que dans les lieux
o l'Evangile n'avoir point eft annonc que c'eftoit ce qui l'avoir empefch julques alors d'aller Rome mais
qu'enfin ne trouvant plus de lieu en
Orient [o l'Evangile n'euft eft port,
ilavoit deflein de pafter Rome pour
Mex.t.i.p.
aller de l en Efpagne.]'Cela marque
''
aflz videmment que l'on n'y avoir
lettres
qu'on
cite
1"
',
e.p.^j.d.
fur le chap.
d'Amos.
Se
qui
ait
que toutes
avoient
eft
prefch en Efpagne
les Egliles
Conc.t.t.p.
'^''"'
de ce pays
Romaine ou
530.f ,Hiei.i.
^97
tes Religieufes
crite
lft.inRom.,.
v.io.p 77,.
LE MAJEUR.
de bonnes veuves,
i^T-
me
en
3ir.Jii.j 70.
fuit
.ij.jul..
parence y a t-il
des Apofties ait port l'Evaneile dans
&
la
|ce
fit
cette feparation.
rS.
Ai att!ieH.'\
'Les Grecs ni anciens ni nouveaux, Aua,3.p.47j,
ge de
Jacque en Efpagne
S.
&
Jude
la
'
ils ne
que dans
<?:
la Samarie.
NOTE
Sur la
""'
tranjlatio
VIL
du
Pour
corps de
II
page
Sau
"Jaci^he en Galice.
'Ce qu'on dit que le corps de S. Jacque fut tranfport de Jerufilem Irie
en Galice l'anne mefme de fa morr,
de l Compoftelle, eft fond par Baronius fur une lettre du Pape Lon IIL
&
Il
[iSc
dans
autres lettres de
ce Pape.
Il eft
mefme
bien
difficile
de croire
qu'on
ait
mor.
Bat.Sis.} 71,
majeur.
jacque le
NOTES SUR Saint1../*
Ill
attabuer qu' quel- raifon nous oblige de nous tenir ce
v)S
'_
On ne le pourroi":
ce,
qui auroientem-
foy Je.ufakm
la
&
auraient
ourncr en leur
enfuite voulu
queftion
de lavoir
une
feioc
pays. Ce
s'en re
s'il
la
propagation de
foy ? Et en
fiii^
en
&
Paleftine
le
la
fion,
bles
laire
VIII. fiecle;
fi
nanmoins
il
eftnecel-
le corps
la Marmarique,*^o>.;' n(Uaf,uae'y->i(-
aulTi
({.J1.U8.3.C
le
encerr.[Je ne Iay
s'ils
l'entendent de
ni la Galice.
Ce que nous
cien
&
cie
mieux fond,
Fortunat vers
le
milieu du
VL fiecle,]
que
&
le
corps de l'un
l'an 357.
Il
'
'
lort.p.ijo.b.
corps de S. Jacque
le
ecu.pr.p.i;.
p.iyo.b.
!ance que
Bat.8i<.7i* 1
cet
E (pagne.
gagez
tetxXi.c.i.
eft
&
Ifi.H.nc.c.
&
de mieux
de plus probable
moins
avoue
au
que
l'Baronius
fond.
qui
nanmoins
que les
de Compoftelle font vritablement de S. Jacque le Majeur.]
'Le P. du Bofc Celeftin a tir de la
bibliothque de Fleuri, un crit fait,
ce qu'il croit
fut
par
'*'
un
moine de
porte
Bofct.i.p.ifw
la
>
qui avoit d'abord eft enterr [ Jerulalem;]'mais lorlque le nom de J.C. T'-n-^
eftoit dj
'&
il
tres
pour aller rpandre la lemence
de l'Evangile. [Mais cet auteur dj
trop nouveau pour fiire aucune auto,
rit,
mefle dans
conftances
fi
(a
narration des
tranges
iS:
fi
cir-
fibuleufes,
ques. Ainl
Bofc.t.i.p.
parniij'ce
MAJEUR.
LE
599
en avouant que quelques uns
de ces miracles n'ont eft taits que depuis la mort de ce Pape. [Il eft donc
J
feroient d'ailleurs les plus authenti- Jacque
ont crit, comme il dit, bien des choies craindre que nous ne (oyons rduits]
prel- 'au creliti:r de Rodrigue \_^ qu'il ne
de S. Jacque toutes diverles ,
que toutes incertaines ou douteufes. faille s'en raporter l'opinion commu'
Vafeus peut avoir eu quelque hiftoire ne , {ans trop approfondir une chol
dont on ne trouveroitpeuteftre pas de
all'e femblable celle-ci.
preuves bien claires. Car ne pourroitviir.
il pas y avoir eu Compoftelle un S,
que l'on aura confondu avec
Jacque
Sur la deconvene des nliques de
&
Vaf.Ar.p.
Pour
la
paje
Garc.e.j.p,
'*i'-'-
NOTE
'Apoftre?
S. JacqMe.
la
contef-
que , qu'on
ou
Compoftelle au commencement du
IX. fiecle/comme l'Archevefque Rodrigue n'a pas voulu la coutelier. [Mais
il eft vray qu'on fouhaiteroit en avoir
,
Carc.c.jl
JConc.t.j.p
Je ne trouve point dutout dans l'hifd'Efpagne faite par le mefme Rodrigue, ni comment ces reliques font
toire
venues en Galice,
comment elles y
ont eft connues. Cela n'eft point au
^Bar.Sis.j 71.
&
!<$'
&
ques.]
de
ayant
S.
&
eft
Pape Lon
trouv Compoftelle
le
d'Ivie la prire
du Roy Alphonfe
le
'Dans
Romain,
(es
il
mons du Pape
font-ils
Ne
feulement qu'Alphonfei-.Tiid.Hirp,
dit
'
'*!'''
ime
Jean Valus
Rodri-
deCom- Garc.c.j.p.
mtropolitaine
quoy
il
eft fuivi
par
'*^''''
vaf.ciir.p.
^Mit.ap.c.yi,
du mefme genre que]'!.! dre , qui s'eftant depuis tabli en Efpa- p.si.
lettre de ce Pape qui parle del prdigne , y a crit une chronique de l'hifcation de S. Jacque en Efpagne,
que coire de ce pays il y a environ 150 ans,
Baronius mefme accufe pour ce fujet oc s'e ft acquis par l beaucoup d'eftime.
'Cet auteur parle un peu plus am- Vaf.chrp,
de fuilTet;] licite encore cinq livres
fiu mefme Pape fur les miracles de S. plemenc que les autres des reliquesde''^''^"^'
font-ils point
&
it.jul.a.
fer-
'il
un fimple
chafte.
iS-jul.a.
'
6oo
S.Jicqae,
&
cite
pour cela
l'hiftoire
de
la ville
.. , J
j.yoe.e.
,~
dit
que
le
o ce prince
'^
.^
LE MAJEUR
coiiieive Compoftelle,
la
donne
il
ne nous
'Il P-7"^-^
&
p.yo.c.
&
-,
'
que
c'eft
fait
{ans au-
fuit
prefque
torit.]
Mati.i.7.c.io.
''^''
'Cependant Mariana
mot mot
p. 710.711.
ne
paroift
dont
elles portent le
pcrltirieux, Se
nom,) ni lu-
tre
la
page
ji.Ji.
Ang.in Jo.h.
bo.conj.c.ji.
t.6.p.3i-i.il.
NOTE
&
nion de Cedrene,
de quelques autres
Grecs -ySc la trouve fort douteufe, parjQuel eji S. Jea iierge fehn
ceque S. Jean mefme fut envoy par
S. Augtiflin.
J.C. pour chercher la maifon o il de'* A I N T Auguftin qui ne veut point voir fiire la Cne &c.[Il faut ajouter
iJalfurer la virginit del'ApoftreS. qu'elle eft trs certainement faufl,]
Jean en expliquant fon Evangile,'op- 'puifque J.C. marqua S.Jean ce qu'il
au
pofe en un autre endroit le clibat de devoir dire au pre de famille ,
S.Jean au mariage d'Abraham. [Mais iTiaiftre de la maifon.
[Il femble que pour rfuter cette ima
il y a apparence que dans ce dernier
endroit il parle de Saint Jean Battiftc, .;ination des Grecs il fuffiroit d'allauftbienque Ternillicn,]'quand il ap- guer] 'qu'eftantApoftre, il avoir aban-
^ -*^
CoDt.c.ni-
&
Tttt.monog.
c.i7.p.6S8.a.
NOTE
Priir la page
donn
.C.
H.
J.C
Cne cht^^S.Jean.
Mphr.l.i.c.igc
J.,04.b.
'Nicephore
avoit
fait la
*.54f n.
vangeliftc/i3aronxus cite la
p.4>'-g-
S.
&
qu'on di(oitqueJ.C.
dernire Cenc dans une
crit
ce qui fair
ment de
Amb'/j,'.v.
jQue
A'ig.njo.h,-
l'E-
meime opi-
JE AN
po(er.]'v
7.v..
Nai.t.i.p.
ai- il
J.C/Sc
moite qu'aprs
la
fa
merc
n'eft
Rcturredtion. r. S.
iSi.b.c.
intitule
bue
alfez
communment
Arob.pr.3i.
Ambroife
's.
MMc.^Zv!i'. ce
enfuit
jeune
dit
jeune
le
homme
Mais
S. Jean eftoit
Grcg.mor.l.
d.e Ba/.54.
$ 6S.
ment.Baronius
NOTE
linge
ca''.tx. 16.5^5.
^'^^"
tlir
raporte,
boiine.'Il y
jeune
chry.inMat
h.St.p.SSi.''.
e.
Pour
la
propre qu'
conc.c.137.
page
homme
eitoit
quelqu un de
>
la
Pierre
1
&
de
S.
'S,
Bar.jj.j
Uene marque
ne gouverna l'Ed'Ephel qu'aprs S. Paul , qui
'\
S.
glile
itcn.'.3.c.3,-
''"'*
Rom.ij.v.io.
S.
n'efi
certttin.
S.
auHl
Jrme dlfent
le
Jean n'y
eft
P-'-^o-^'-
cela.
i.Tim.
que ce fut S. Jean qui fuivit J.C. chez que, pour s'oppofer ceux qui y reCaiphe , &: y fit entrer S. Pierre. *S. pandoient des erreurs pour o donner
AuguiKn ne djlapprouvepas cette opi- 6c juger les Preftres, pour tablir mcf-nion.[Mais coiTime il elloit fortrelerv medes Evefques &c.[lns marquer au- ne rien avancer lans preuve,] il re- cune lubordination de luv S. Jean. S.
marque qu'il y auroit de la tmrit Epiphane s'accoide ailment tout
i'allrer. [On ne voit pas en effet qu'il cela,]'puifqu'il dit que S. Jean ne vint Epi.vi.ci.^,
-Aug.injo.h.
ii3P.ii8.:.a.
1.
pag
la
NOTE
pas
Hier.=p.,.p.
en trouver une
,1
Catphe
7J7.C J^.c;
faire voir
Pour
venu
maifon voifine , que le brait it eveil- depuis 54Jufqu'en57.;^^.5.PW if ^51er & tbrtir du lit. 'S.Chryloftome dit 31. Et cela paroift d'autant plus cerc T
r
clairement que 0. Jean ne S enhiit point. tain,]'que S. Paul ne vouloit prefcher
que dansleslieux o la foy n'avoir point
IV.
encore eft tablie
Q^e
chty.in Matt.
en
c'a eft
F'-*-''-
Npl>r.i.i.c.ig,
Sion.
ge fur luy ,
dit
P-"'-^-
J-.
',*''^;'^!'"*'7-
Hier.ep.,*.
&
r,iti.
que
qu'ils l'a-
&
leur.
III.
le,
& c'eft
NOTE
marque
page
Apollinai-
la
connoilToient S. Pierre
355-5 1-
o'i
ait rien
attri-
Pour
L'EVANGELISTE.
CT
CT
i5.t.4^3
<roi
en Afie queloilqu'il
oll.+.jan.
Les aCtcs de
parence
Car fuppofant
[u'en G6.
venue
qu'elle euft
eulement
euft eu 85 ans
ge pour
faut
donc
en 6^,ce qui
faire
eft
un grand
que
dire
S.
Jean ne vint
morte.]
om
NOTE
page
vM 4.
S, Eplphane met
'S.
Epiphane
'S.
Eufebe
B.ir?4.5'>l
i:-n.n.p.i40
a.b.
c'eftoit
le
il
etet
de
cite de Tertullien,'qui
immdiatement aprs
S. Pierre
& de
le
le
mec en
trediroit.]'Caril
ditaumelme endroit
Oomi-
9 p.iyo.c.
tien;'& en un autre
in
il
tuUienlavoit dj
dit
avant luy.[Ainli
le
Mait.io.
(\(<I.C.
Tert.praf.c,
;.p.i4S.b.
dit
Domitien c je
monde en tombe au:
jourd'hui d'acco.d.]
NOTE
VIII.
Pour
pi0S
:39-55-
Touchant
le
commentaire
S,
fi'.r
A^oca-
f^iclorr/i.
VI.
que c'eftoitEbion
le
tent
Pettau,
du
que
&
blement de
luy,
ou de quelque autre
NOTE
IX.
Ponr
comme
ncu trou-
la
40.J*.
BcU.fcri.p.
50.
III. lecle.[Mais
fe
ver de femblablc]
Hier.v.ill.c.
C?c
Epiphane
l.i.c.,4.p.;j.
a.
Terr.pnf.r.
S.
Hier.in Jov.
martyre S.p.M.b.
fera
&
S.
lyp/e, attribu
!rcn.ut fup.
plong
que
Ebwn peurCenmhc.
dit
fut
c'eft
page
huile
&
avoir amen
1.1
Pour
Il
dinaire,
la
VII.
S.
&
.Conc.t.j.p.
NOTE
eftoirdj.i vieux,
que l'A-
Tryphon p.SoS. a;
page
fa
JE
poininedans
AN L'EVANGELISTE.
Pacien dans
(a
60^'
Concile de Nice.
[D'autres l'attribuent
S. Jean fans
de la prefcriptioiif.;? j./'.244. s'expliquer davantage,]'comme Saine
Thophile qui eftoit Evefque d'Antioj./.C^ c. S.Hippolyce Evefque Si martyr, dans un trait contre Noet, Btb. chc[ vers l'an 170,] Clment d'AlexanP.t.i^.f.62;.i.c, c dans fon ouvrage clrie/r.tf.^.tfd7./;,'Apollone[qui crifur l'Antechrift que l'on nous a donn voie au commencement du troileme
en 1661, p. 4 Si Origene dans la 7" ho- lecle-,] l'auteur du trait contre Novamlie fur Jofu t./.p-jpS.c, Se dans (a tien , qui eft parmi les uvres de S.
prface fur l'Evangile de S. Jean t. 2. Cyprien ,p. 438. 1, {Se que Bellarmin
gr.p.^.e.&c S. Viclorin Bib.P.t.i .p. croit eftre de S. Cyprien mefme;]S.
576.c\ Eufebe dans la chronique iur la Mthode dans l'extrait qu'en rapoice
14= anne de Domitien S. Athanafe Photiusf. 2?4.p.p2 4. b, S. Athanafc
dans fa Synople t. 2. p.6i.i\i^i.A : S. dans fon 3* difcours contre les Ariens
Hilaire de Tyi;i.l.6.p.44.i.c; S. Bafile t.t.p.3!)4.a.b, dans un endroit cit par
in Eun.l.2.t-i.p.7 sS--t'> S. Grgoire de Theodoret dial.ij.4.p.jp.c, Se dans
Nyfle hom. de ordinatione Jtta , t.z.f. (on epiftre A mon , o il fait I catalogue des livres de l'Ecriture t. 2. p. 3 8.
44-. a-, S. Ambroife fur le fymbole c.
Se dans l'epiftre c, S. Phebade d'Agen dans fon trait
2y.t. 4- p. 10^. d
Chromace fur Balaam 1. 1. p. 460. c, S. contre les Ariens Bb.P. t. 4.1. p. 17 f.
Paulin e/'.-'4./'.2 /:?/' S. Epiphane/7<er. i;6, S. Grgoire de Nazianze or.jj.p.
;i.c.32.p.4^j.a, S. Jrme dans Ion S 16.:, Rufin dans l'expofition du fymcatalogue des hommes illuftres c.g.p. bole ap. Cyp.p. j4/./,'le troileme
Concile de Carthage en 397, ca>7.47.
270.0,, Se fur le 43^ chap. d'Ezechiel
v-i.t.j. p.;?7.i, l'auteur du livre de 'le Pape hinocent I. dans troifieme
le livre
Euf.i.4.c.z4.
?"**
l-s-cis p.iSs.
'"
8-
Sulp.1,1 p.
l'homme
epiftre c.7.
S.
'On
anciens
alllire
que
S.
Chryfoftome
la cite
Conc.t.i p.
"~''^
p.nj.e.
[On
Hier.cp.uj.,
'^P-^^-^-
pies.
[Ce
comme
Ati).ry;i.p.e,.''
&
non
Dio.Ai.ap.
p"'.';^;'^.'''"
"
'
'
quelque chofe
Saint Lyprien'^.2(5./'.i:?.
/>
Firmicus
S.
l'avoir attribue S.
celle
de l'Apoftre
Gggg
ly'
S.-
<ro4
Jean. V.
tuf.p.ijj.d.
'S.
&
c.io.p.ij.d.
c.ii.p.i7j-
&
ftyle
f.i7S4.
l'efpiit
premire epift'C du
melme
J.;.C.}?.p.iii.
4>
melme
pu-
moins grec,
ret
de ftyle,
qu'il
qu'il cftoit
&
fions barbares,
f.i/S.
la
Apoftre.'U
Jean l'Evange-
lifte.
Il ne faut pas nanmoins s'tonner
que l'air de l'Apocalypfe fuit diffrent
de celui qu'on remarque dans les au-
tres crits
tire
en
Pour
la
de
eft
Jean
S.
parceque
extrmement
ma-
la
diffrente.
langue , outre les autres raifons qu'on en pourroit rendre, ne peutnn pas dire qu'eftant relgu Patmos,
il
dans
le
que
la chaleur
promtement ce
le
qu'il
dune puret
n'eft rien
phanequi
(1^
dutout de-
la
le
monde.J'Car
S.
Epi-
la rejettoient.
'Le
cile
les
Conautres
&
Cyr.cat.4.p.
3!i.a.b:NJZ.
car.;4.p.j8.
lant
Cyr.cat.ij.pi
lj.d.
Nai.or.ji.p.
516. c.
car.,i.p.ij4.
la
de
que que
la
fervent
pas
/quoique
s'en
ne
Nyfle
citation de S. Bafile fou trs expreffe.
'Que fi S. Grgoire de Nyffe cite l'Apoftre S. Jean, lu ^xf^fois, [cela ne
marque point que ce Saint cruft l'Apocalypfe apocryphe. ]'Car on voit qu'il
prend le mofimxfvz- dans ta fignification originaire , qui marque une
Bar.97.i S.
chofe cache
&
myfterieufe.'t Saint
Baf.in Eun.
l.i.p.yiS.a.
Nyft.i.p.
44.a.
p'-i-c.j.p.'
en 4!.;.d.
Epiphane
ce fens au fujct du mefme livre.[Junilius Evefque d'Afrique, quicrivoitau
milieu du VI. fietle,] 'crit que de ce Junil.l.i.c.4.
>
temps l mefme l'on doutoit encore P-S
beaucoup de l'Apocalypfe dans l'Orient :'5c caufe de cela il ne luy don- .7P-7-t.
entire.
ne pas une autorit pleine
paroift le prendre auffi
&
'Il
y a eu des hrtiques
nommez
il07.b.c[isii.
tent
C.;.p.41i.d.
Lanon
moins
P.-iUCoK.t.i.p.
livres
fertain qu'au
Ep!.tr.i:.;t:
.1
mefme
de l'Efprit de Dieu
prefibit d'crire
<:.t4.i.p.?iS.
&
receue de tout
eft
tLiutant
Epi.p.4ij.d.
c.j;.p.4j5.a.b.
(.d.
Tert.pref.c.
Marc.l.
^.c.j,
fit
in
tiques qui
p.cn.b.
From.
qui fe
'Luther
Apoc.p.7i8.
lurprenante
rejettoient l'Apocalyple.
rpondu
Pour
mefmes
NOTE
Si S-
Juflift
&
X.
DuPjn^p.ioj.
9i
pourquoi ce lavant
il
dnombrement
la
page
moins
a traduit,
qui
eft Tradit.p.j.
mais
roift
NOTE
moins fimple
il
Rufin ne
fe
NOTE
XIL
Pour
paga
De la femme
adultre.
l'exemplaire origi-
manulcrits
les
que J.C.
toient
troifieme heure
fixieme
d'hui.'
en
&
les au
chr.Al.p.jig.
'"'
condann vers
&
non pas
la
vers la
liions aujour-
Jsus
fut
comme nous
On
(oient la
31
prol.c.u,
^'^''
Christ.]
'Euthymius[moine grec du XII. fieque l'hiftoire de la femme adultere raporte au 8' chap. de S. Jean,
sixt.s.l.i.p.
'"^"^*
cle,]dit
XI.
ne
Ce
la
348.
7-
dericature
Aiia.5.p.ij4.
life ng.ji'^siy
J445
que
fens
homme
refiitueret.
ne parle
mot de
Hall.p.471.
le
il
qu'ils
batteime.
puiirefignifier/'r</cc;fj]&encore
celui
lorfqu'il fait le
la cleri-
P-47J->.
commis depuis le
je ne voy point que
[Aul
HalI.v.Iren.
cauledes crimes
taire pnitence
'S.
moins
feroit
li dif-
avoient
le dit aulli
..Zi.}j.
^oj
r Apocaljpfc.
Hist.v.ill.c.y
bien oppofe
page
la
&
que l'Eglife
cipline
Mais Beze
VANGLISTE.
L'E
exemplaires
volenr converti.
Eof-np.w.
'
Gggg
iij
s.Van.p.^j.
otf
Ker.in Pcl.l.
iX.S.y.i8:..d
Jrme
gue des
aulfi S.
S.
&
&
mefme
Tuer d-iiis le
il
en
eft
parl dans
la
Am-
Anib.cp.ji.
Synopfe de
p.jio.c.
S- Athanale/'./j^.'.S.
}3.p.i07.i.d.
ad.conj.I.i.
t.y.t.S.p.jjS.
dans l'EgUfe,
&
en
p.i3.b.
dit qu'il
femme
accufe
Four
du (ymbole,
(ition
S. Auguftin
Cyp.p.jjj.i.
de do.
conc.t.;.p,
"'''
l.ep.s.c.T.
'S.
'-'-P-"??-
Clment d'Alexandrie
citant la
ci.ftr.i.p.jS^^
S- Jean, l'appelle la
s'il
euft voulu la
,] 'S.
Am-
Amb.pf.js.
prendre le
titre
il
mieux aim
d'Apoftre.
cite
&
retuis,
Cyr.conc.j,
*^'
ib.p.t.j.p.
rene fous le
nom
iren.i.,.c.ii.
NOTE
p.ige
le i07.b.
&
j*"
Euf.l.^.c.ij,
premire epiftre de
p.i.ii.
trois epiftres
Sixt.S.l.i.p.
EAN L'EVANGELISTE.
CyciUe d'AlexanTheophylnde.'S.
qa'Oiigcne
drie, Notinus,
plus
xiir.
'
efifires
de
S Jean.
r.i74.c.
'S.
Denys d'Alexandrie
paroift n'a-
que
les
de S. Jean
quoiqu'il en parle
deux petites
font de l'Apoftre
epiftres
comme
P-'?4-
philoque
Hi.-r.v.ill.c j,
les
Se appa-
epilhe
aulfi,
p-35.l }?**
fous le
NOTE
recevoient,
& les
depuis,'cite cette
logien.'
Am-
NK.car.ii5.
Neftorius
remment longtemps
XIV.
Hier.cp.71,
^''"'
'
PoiirUpag*
eptjtrc.
dit
qp.85.p.5i5.a.
/-.^ ^.c,
/5';.'jaint
mot de
eft difficile
Kutif' S.
iwia.
de
S.
Jean
Jrme
eft ij<"n.v.i.
cra- Hier.cp.n.p.
par J)omiyu.[Et
le traduire
^'*il
autrement
le vcrfet
fjrn.n,
il
pour un
nom
propre. ]'Ec
on trouve de
Maud.t.i.p.
'qu'il
melme
dti
we/a,
noms
propres
d'honneur.
'Que
t.
Jo.p.ju.i.
fi
nanmoins
commune aujourd'hui,
te
dame
qui eftque
cet-
j-Jo.
p.oj.bjfo^.
'On
&
de queld'Oecumenius
ques autres, que cette lettre n'cft point
crite une perfonne particulire, mais
une Eglife.'Oecumenius dit en effet
que c'eftojt le fentiment de quelques
perfonnes, aufquelles il ne vouloit pas
s'oppofer :'mais pour luy il dit toujours
qu'il croit qu'elle eft crite une dame,
dont il paroift avoir cru que le nom
cite
eftoitElefte.[Et vritablement
il
eft dit-
lcile
Mtlld.t.i.p.
le
Coj
XV.
Pour
efl
S. Jean, c'eft ce
de certain de la mort de
que nous dit S.Irene,]
ebe a
le troiteme
chronique fous
dans
cit cela
ConfulatdeTrajan& de
eft l'an loo de l'cre comen rendre de raifon particulire, C<. apparemment fans en avoir.
Cependant ce hazard a fervi de rgle
aux autres. Car c'eft fur cela que 'Saint
Jrme dit pofitiveraent qu'il ef^ mort
en la ^8= anne d'aprs laPa(Ioni[fur-
quoi Baronius
le
P. Petau,
Nous
fe font rglez.
le
Car
voyages qu'il
encore flon S.
Clment d'Alexandrie aprs eftre revetaifoit
ciducit
fes raifons
en particulier
&
comme
ennuyeux
nous
ment.]
'''
'
faudroit mettre
ne
fa
Euf.i.j.c.tj.p.
^''bi-''-
Hkr.inCaU
''P-io^''-
&
fmble qu'il
mortpluftard qu'on
[il
Et je ne fay
s'il ne vaudroir
point mieux fuivre la chronique d'A-
fait.
clir.Al.p.iji.
S. Jean,) a
aprs
la
demeur
Paillon
fur la terre
71 ans
niers
'"'^
de
le
Hier.v.ili.c.
^i'"J'='' '
ne fera
on
peaiff^^ii
p.i7.
& d'autres
fuivons aufli
(i
fans
dre toutes
ircn.I.t.c.;j.
Fronton, qui
mune,
!a f.ig;
[Ce qui
Occu.in
Sur
aull la
From.in
NOTE
mot de xjutia.
&
fois, &c
Marcel. Elle
ne de Trajan,
le dit fur la 7^
an-
104
commune, dont les neuf dermois appartiennent la 72^ anne depuis la mort de J. C, s'il eft mort
en l'an 55. Ces particularitczfi precifes,
qui ne font point copies d'Eulebe,
peuvent n'eftre point ngliger dans
une chronique o il y a quelquefois de
l're
o8
bonnes choies mefles p.icmi des fau-
que
de
nique
que ae
S.
puifque
de
S.
s'il
cette tu-
tuite,
Ephc-
S.
5.
NOTE
fiens
V ANGELISTE.
demandoit voir
n-oirieres.
tes g:
On
L'E
goirc, qu'il
XVII.
U pagT
Pour
difer.t
que
Ephefe.
& fept
mois en
104, il avoir environ 29 ans en l'an 3 3
lorfque J.C. mourur , & il l'aura fuivi
S'il
Chry.t.S.h.
*7^.Scj.a.
qu'on attribue
S-
Chryrofl:ome,[mais qui n'a point dutout fon ftyle, ils nous obligeroient
d'tendre la vie de S. Jean julqu' l'an
117, auquel Trajan mourut ,]'puirque
a.6.
flon
la
NOTE
pjge
'..'
depuis qu'il
mort.'llparoiftque c'a
Hil.dcTii.i.s-
&
non
XVI.
qu'il
ne mourroit point
ce qu'il
351. S 10.
&;
BoU.it.mars,
eft
eft la penfe
&
tour de Patmos.
Fout
pour
rell'ulciter aulfitoft.
rrcg.v.l.j.c
J7-op-7j-
-'
&
>
&
&
Grcg.i.i.ira;
ii.ep.3..4&i..
fans jio.C'
ROTES
un
autre cn-
beaucoup
n'a-
pr.4.v.j.p.
point
hors
les manuicrits
un
&
la fin
les
du monde
;]'i3c il
y dit
melme
b.c,
il
eft ai(
que
imprimez, ne parlent
point ici de S. Jean. [Il eft certain au
moins qu'on ne trouve point dans l' Apocalypfe que S. Jean doive paroiftre
Naz.ot.;4.
comme
j.
fait'cti' ,
on
preique tous
Br.ioi.5
ait
t.r..f .?i0.f.
on
atejue
o^
&
de
ait fait
&
Pour
de
S.
on
l'hiftoire,
cite
un paflage
Flor.p.ii4,e.
mefme , o
non par
le
il
martyre
mort
beaucoup d'afflidions & d'emoins fort, parcequ'on ne convient pas tout fait qu'il
loit de Saint Polycarpe. F-foyi tare.
Mais Polycrate d'Ephefe qui avoir vu
fouffert
&
dikiples de S. Jean,
qui n'a pu
ignorer ce que l'on difoit de iuy]'nous
les
Euf.I.^.c.j,;
&
frente.
avouer que
le textelatin, Sic
tinius
rlor.p.,i4._'^'"
E'ir.i.j.c.jr.
^xer,' de an.
'^op.j45.
''"
droit
S.
comme nous. On le
lit
ainfi
dans
les
aii-
''"*'
&
&
Janf.njo.r<8.ilMai>i.
Hpp.deAmi.
Hhhh
p.
610
qu'Eufebe &S.Jci-ome
[Il efl;
n'ont point fceu que l'on en dill rien
de plus que ce que nous en apprend S.
Ircne, ou n'ont pas cru fe devoir arvifible
Hiet.V.ill.c.
reftec ce
le
der-
&
eft vifiblc
car
il
en
cet endroit
choie
&
c'eft
que
ne
au
mot de m/Vh^'
le
point autre
fignifie
melme
lieu
re-
il
^i.p.ioS.c.J.
Chry.inHeb.
h.i.j).ji7..
EAN L'EVANGELISTE.
[ce qui ne fe peut entendre raifonnablement que de (on corps. F, U S'*
f^ierge note ts Ainfi moins que de recourir l'imagination de ceux dont fe
moque
&
S.
&
&
la
l la tradition
de l'Eglife d'Ephefe,qui
Aiig.in Jo.h.
i--+.p.iii.ij}
&
NOTE
difoient le con-
XVIIL
Pour
U cage
}5i.Jii.
Cyr.div.h.S.
traire.' S.
I.5.p.367.d.c.
le
h.fO.p.jSo.b.
c.
Chry.t.S.h.
r-P-Oi^-W'
b.
le 6
volume de
S.
Chryfoftome
&
Conc.t.;.p.
quiparoiftaulifaiteEphefe.'LcPape
ij.il.
les
Coiic.t.;.p.
pr
on
vrit.
Mais au
commenc
lieu
de
mort.] On
prtend trouver ce fenriment dans S.
Jrme , lortqu'il dit fur les paroles de
J.C, 5 je veux cjhU demenre &c.'Ex
cjHo oflenditur virginitittem non mort,
Jean l'Evangelifte.
Enfin tout
le
Concile cumnique
plor.p.u*.
Hier.in Jov.
'''mp-};
ne V fardes nuptiar!
&
mitanonen ejus tr^nficum ejfe non morten>-\S'\\ faut prendre ces paroles la
lettre
elles
marquent ce que
rfute S.
les
noiftre cette
cela
tombeaux deslaintsMartyrs,
de ce qu'on
S.
S.
ce
>.afVAx^f
de S.Jean.
Concile fc plaignent
avoitempclchez d'aller
taux venus
baifer les
mi,
qu'il eft
res
&
que
S.
Jrme
il
fau-
le
de panegyrille
ne fignihent
fiiion
que
v.ill.c.j.
comme S.
JE AN L'EVANGELISTE.
l'a tait
ferlagloireducicl,nonfelon
FI0-.P.141.
probablement
^11
que S. Jean eft refl'ufreftes de Tes cit auffibien que la Vierge , & qu'il
douleurs du martyre, jouit avec elle du bonheur du ciel.'On
le
paf-
corps,
&
cite la
mefme chote
&
S'* Brigide
p-ns.
des rvlations de
p-h-
&
& prefch la
mefme
p-"?.
&
&
j.ii?
p.uf.
B'i>ii^
'^
&
&
xtl.2.c.42-f.2oS ,
f.U7.>j.
eftoit
de la piet de croire
& d'afurer
comme
ce-
Hhhh
ij^
611
Wor.p.
M-
j.im.iis
-,
&
Four
la
NOTE
pige
Cafn.co'l.14.
c,ii.p.8i7.
&
&
p-S'
&
NOTE
page
S'il avait le
NOTE
I.
5S-
nom de Jude
&
Ui
U
Cl 3.
p.3j.a.
E-
E B E
villie
cite
s'il
ejlon
^j^
S.
des archives de la
e.
's.
mas
S.
Tho-
&
douter
Thomas ou de S.
p.ji.all.i.c.i,
refurredion de J.C,
que ce qu'il dit
qu'il ne croiroit point s'il ne voyoit l'es
gare Sec. Se on
p.;8.d.
b pj
la refurredion de J.C.
aulli
JFlor.p.iyj.b.
Pont
5i-
frre de Thaddce.
IllfJ,!
II.
Jude,]'puifqu'Eufe-
plaies
Gaucl.f.17.
bib.P.Ui.p,
fo.a.d.
eftoit
incrdulit, mais
NOTE
r.ufji.p.ii.i.
c.
PoutIap.ige
3i.
il^e S.
Flor.p.i47.b.
vj
I
^es de la
On
le cite
de l'Ano-
nyme d'Oecumenius,[ o je ne
trouve
ALci..p.Rj.
Marges pour
ce qui regarde Saint Thomas.] 'On le
p.Sjp.ci-.p.
trouve dans
rien ni des
^ss.i.l.^
Mages ,
ni des
taux Hippolyce.^Le P.
le
-Combefis croit
qu'il faut
anxMardes
avoue qu'il
n'y a point de necellu de changer le
mot de Mages, quand mefme ils n'auloient pas tenu un pays particulier,
coiiime nous le liions dans Pluie.
.peuples d'fiircanie.Mais
.
"
Pour
la
page
JvfOTE
3S7-
Si S. TTomas
il
IV.
dans
la Indes.
rior,
147.
pm*-
Ce
jij
'^
[mais il peut y eftre retourn depuis.]' Le SueurCalvinifte cite de quelques Je(ite9,que vers l'an 800 unThotrait:
Suciir.t.r o,
'*"
'Ceque plufieurs anciens ont dit que Neftorianifme dont il eftoit infed &
Thomas a port la foy dans l'Ethio- que c'eft de luy que viennent ceuxque
;
S.
&
pie
dans
les
que
les
ait
prelch hors
peu ce qui
de 1 Empire
le
nom
jd'Inde
du
vers le Septentrion.
examiner,
il ell
mefme allez probable qi;e Calamine eftle melme lieu que Calamone
ville
S.
[Quoy
Chr-
Thomas.
en
qu'il
foit
nous
laiibns
les
fa vent
&
quences raifonnables
folides:& nous
nous contentons de marquer ce que
nous trouvons dans les anciens. ]'Nicephore fait ailrment preicher Saint
Thomas dans nos Indes,puifqu'il parle
des Bracmanes
il
&
Et fans cela
on
faic
quelle
eft
main-
NOTE
V.
Pour
n'ejl
corps de
S.
Thomas ait
eft
titre le
mefme
Diici-
pies
le
IV. 6c
defle.
le
V.
ficcle,
page
fude.
aumoinsbienplus
le
!a
;60.
que
NpiirJ.i.c.
-P--'-
bane. Mais
Llouyd/'.^Jjj.Ileft
ail
de
peut-
eftre
en
l'on appelle
tiens
iSc
Euf.i.i.c.:].
Jn'p^i,.j.c.
d.
Hicr.n Matt,
'^'*'-'
'-'-
i''
^14
prend que
NOTES SUR
THOMAS.
SA INT
Jacque, fut envoy Edefle vers AbaBcd.in Aa.i. gare Roy d'Ofihoene.'Bede l'avoit d'a"'M?-'9- bord fuivi en cela.*Mais ayant depuis
ica.t.s.p.^
me,
k.
que
Eufebe,}il y trouva
[c'eft dire
ce
Thaddce
p.ji.lii.p.
iNphr
P^"^
Euf.I.i.c.tj.
*'"*'
1.2 c.
7.p.i4;.c.
fAiift.j.p.ioi.
'Se
je
q^j'yp,
Apoftre en
ait
envoy un
autre.
la
VI.
Ito.
L'anne
<]ue
Edejfe
fut envoy
Thadde
n'eft
pas
Thadde
P-J'-
l.i.r.i.p.j8.d|
*'
fut envoy
que la promefle
Abgare de luy
mefme
Li.c.ij.p.5i.<i.
f.j4,a.
comme
ou
en pices
l'Eglife fuft
de Tibre, f (Se
16'
tonne de
la
ne. Mai-;
fi
eft vritable
ou
il
qu'il
foit faufl'e
mcnt
'
Valois
la
date
de
l'an 19
commenc
dire
fin
prelchcr
que des
la
puilqu'autre-
&
non feulement que J.C. faifoit des mimefme que les Juifs for-
difficile croire.
eux
avant que
les
de
ou que
&
racles, mais
le
faut
l'au-
commu-
qu'elle
flon les
finit
du Cardinal Noris, en
caule qu'ils
avoient crucifi J.C,[il eft difficile de
prtendre qu'il ait receu la foy avant
que
&
des
43 du r-
&
c'eft l'an
gne d'Abgaie.]
ne regarde que
les lettres d' Abgare
deJ.C, perfonne
n'eftant aujourd'hui dans la croyance
que noltre Seigneur foit mort en la 16*
anne de Tibre. Il faut mefme pour
cela que la 340' anne de cette re, qui
fui-
anne
la 15
certaine.
quel temps
luf I.1.C.15.
l'a
l.
principes
[On
&
NOTE
page
4} de J.C,
l'an
cer l'an
Et
s'il
fuit
commen-
&
comme
il
comme
le faut
Euf.l.t.cij,
*"'''"
'
NOTES SUR
THOMAS.
SA INT
Ti?
&
&
croire,
il
qu'il
luy plaift,
que noftre Seigneur eft mort des la i)^ par les autres. ]'On
anne de l're commune. Cependant aux Ariens l'epiftre
&
puifqu'il la cite
au
fujet
ce
c.p.tj.i.a.
nombre,
&
ou
&
on , que J.C.
i4-
[Mais cela
febe/.2.c. /, marque cette hiftoire com- regarde t-il une lettre de peu de lignes,
me arrive fous Tibre [Eutebe n'en qui ne contient rien de dogmatique ?
marque point precilment le temps
'Saint Auguftin que l'on allgue auffi, v--^^mais en parle feulement comme d'une 'ne prtend point dutout prouver que Aug.conf.I.t.
n'a rien crit.
de devant
la
NOTE
Powlaj-age
Rpoiife
lit
"
auroit
lettre
ce
il
re,
en auroit parl en ces deux enpuifque ce n'eftoit pas une piece authentique comme l'Evangile , ni
dont il puft tirer aucun avantage con-
{ay
s'il
droits
frince.
143-14
&
qui
ge qui contienne fa dorine ,
rende tmoignage fa nature divine.
C'eft tout ce qu'il dit dans l'endroit
que l'on cite ,
dans un autre qu'on
in''pau,i.i'.Vs.
c.4.p,i?4.i.a.
&
VII.
J.C. n'a rien crit. Il le fuppofe feulement, parcequ'on n'en a aucun ouvra-
'Le P.Alexandre raporte plufieurs raifonspour prouverquela lettrede J.C fiderable contre les payens. Il raudroit
Abgare eft faufle.[Nous avons fatis- voir encore s'il avoir vu des ce temps
faitdansle texte aux deux principales,] l l'hiftoire d'Eufebe & quand il l'au'qui font que cette lettre, fi elle eft v- roit vue , il feroit aile que cette lettre
:
p.i45.44-
niquej
eft
jette
comme
cano-
Gelafe
l'a
re-
ne
'On veut
dis-je, ltisfaic-ces
objeiom, ou au
m-
moire.]
trait
tirer
avantage de ce que
S. Alex.p.147,
des
hommes
Uluftres. Eft-ce
que
NOTES
6i6
SUR"
de
ce
faire
une
lettre
II
euft plutoft
d.-
Fin,p..
du
P. Alexandre,[laifle
arguinens
qu'Abgare
que
P-j-i-^
quoique
fa ville
&
Epbrcm,
&
tant d'autres,
pour ne
Ou plutoft
&
traiter
il
qu'il regardoit
avec
le
'M''
fidere l'autorit
d'Eufebe en ce point,
&
combien
les
fujettes caution
dans
les hiftoires
de
&
dans
lecte
Egliles
les
ou des
villes.
quede
archives de la
On
peut
voir ce que nous en avons dit dans la
note 6. Mais telle qu'elle foit, Eufebe
avec les fupputations duquel elle femble ne fe pas accorder , n'a point cru
plus confiderable.
l'Eglise
[Se
il
rer
de
monumens
auili
authentiques
que ceux l.
Il eft
certairr
lortes
une
trs vri-
partie confide-
certaine. [S.
Ephrem Diacre
d'Edefte'
Euf.l.i.c.ij.
dans
t.
des
perfuad ou
C,
il
s'eftoit
f-'-jt-
miracles de
tionj' une autre objection que propofe M' du Pin fur ce qu'Abgare dit
*"'"'
?!''''
roit fouhaiter
DnPin.p.:,
On
Enf.I.i.c.i;.
fe-
ville d'Edefle
Fils
p.^.s-
comme
js
attendoit fa
ait
date
ce
p.*.
Euf.i.i.cij.
que
que
fentiment
&
ait dit
Fifs
prefque tous
le
meimela cenlure du
Pape Gelafe.] Mais il trouve mauvais
fes
un Meffie
de Dieu. Il pouvoit
d'Abgare.
Tvi' du Pin qui a fuivi
celle
Du
AINT THOMAS;
[lime femble
qu'il faudroit
Boll.i.feb.p.
*''"
'
desde-
comme lupofesdes
piecesqui font ap
&
gictc.
NOTES SUR
iet.
Nous ne prtendons
es foientceitainement vraies
lomme
-,
car tout
peut tromper imais nous e(perons que les perfonnes habiles qui
la plufparc font portez aujourd'hui
le
6ij
defiein,
homme
-Se
habile
ii
&
noifloit
peu
fi
le
con-
la
nous pardonneront
aifment
fi nous ne voulons point
abandonner noftre re^le , de ne point
libert qu'ils fe
donnent d'inventer de
pieufes fables
&
inventes.]
THOMAS.
SA TNT
point qu'el-
ril
quelle
ils
la
croient celles
NOTE
IX.
Pour
\i
psgc
56J.
DhcJ.C.
'^'''*
lit
ville
d^EdeJfe,
n6ou
pnfe de force,
& brle.
la
7ni/iiff 7if
rrhi
P-'oj'
oi'Ttf
ii.aug.p.ijo,
eft
&
Saint
y^-no^mjL
i9.jun.p.i4j,.
mier qu'il
a gueriAbgareRoy d'Edefl,
V-Trajan 23.
du fecond,qu'il s'appelloit auffiLeb[Cependant les Grecs ont bien fceu be, [ce qui appartient S. Jude , ce
n'eft qu'une marque de leur peu d'efaire enfin trouver dans la lettre deJ.C.
ce qui n'y eftoit pas.] 'Car le dikours xadtitude, & n'empefche pas qu'on ne
attribu Conftantin Porphyrogenete voie que le defTcin de l'Eglife greque
l'avoit
&
.p.8i.
P-m
Thadde Apoftre, qui aprs avoir battiz Augare[ou Abgare] prince d'Edefi'e &c. prefcha en diverfes villes de
ple, [qui s'eft enfin trouve faufldans Syrie , & mourut en paix Beryte.[ll
la iuite des fiecles.J'Et meirae des l'an eft vifible que ce font deux Saints difTrajan
Combf.opuf.
Mcnaa,p.i45^
&
Evig.l.4.c.
i)io,i.8.p.
^poflre d'EdeJfe.
VIII.
ti'apointfromis de confcrver
toujours
J7.p.400.b.C.
NOTE
U page
Thadde
Apoftre de
l'un des
la ville
70
Difciples,
d'Edefle.]
p-ij
dans
&
depuis qu'Edefl
eft
tombe fous
puilfance desSarrazins
&
la
des Turcs,)
flifi.
Eccl. Tem- /-
ri
li
p.*-jo-
6i%
LXi*L2l
Pour
h pjge
I.
^^e
S. 'JacejMt d'Alphe
que S.
les
efi le
mefmc
de JerufaUm.
facq.'te
'comme
/^^'EsT une
M11C.1.V.4, >.
V^&r fort clbre , de voir fi Jacque d'Alphe l'un des douze Apoftres,
eu. le mefme que Jacque frre du Seigneur, que Jacque le Muieur, que Jacque Evelque de Jerulalem.] Jacque le
Mineur eftoit frre de JoCc ou Jofeph,
&c fils de Marie [appelle (ccur de la
Vierge , comme nous verrons dans la
noce luivante. Ainfi
.Y.jlMatt.
V.JJ.
S.
&
il
Nrr.t.j.p.4,j,
''
chry.in Matt,
'^f-P-J?-^-'*
'"
Aa.h.jj.
^'^^'
pas ancien
&
Saint Jean
de Bcthiade, iSc que les frres
du Seigneur eftoient de la tribu de Juda, ajoute qu'on tenoit que S. Matthieu
b. Jacque demeuroient Ca-
P''^'-'"''
eftoient
il n'y a pas de difque c'eft luyj qui eft appelle frre du Seigneur avecjof, Simon,
Jude. [Je penfe que c'eft une pharnaiim,[fuppo(ant ce (emble qu'ils
chofe reconnue gnralement par les eftoient frres cau(e qu'ils font tous
anciens , Se par les nouveaux.
deux furnommez d'Alplie, quoiqu'ils
Je ne croy pas non plus que perlbnne ne foient jamais joints enicmble dans
doute que]' Jticque frre du Seigneur
c'eft peuteftie par la
l'Evangile
que S. Paul vit Jerufilem dans fon mefme railon que] S. Chryloftoraedic chiy.inMatt.
premier voyage, [ne l'oit l'Evefque de que Jacque[d'Alphe]eftoitpublicain. ''''i^'^Jerulalem. Outre les hiftoriens ecde- 'LesConftitutions (emblent mettre en- Conft.l.i.c.jj.
ficulr croire
&
&
Ca! ,^i.y.i?.
",
Jof.ant.l.io,
tre les
'&
c,S.p.s>8.b.
livra la
Toute
flor.p.jj,
fOEcl.ui fup.
l..c.u.p.
^^luC.iix.iu
Nron [&
;
par confe-
favoir
Otcl.ap.n.
''''' ''"
S.J'.cque frre
quent on ne
p.i7(.c.J.
C'eftoit fous
AiS.ii.v.i.
&
fi
la
le
qucftion
c'eft
d'Alphe.]
le
fe rodait
donc
?*;'*
-,
qui portent
le
nom de S. Jrme,
met-
Fior.p.*,;.
*'"
modernes
'Il
foient portez
Ilor.p.pS.c.
'
Valois
s'eft
de Kanp.r;.
Clment d'Ale-
&
Chry.in Gai.
i.v.iy.p.Sou
in Aa.h.iS.p
b.}j.p.j5.c.
il
fait
profeflon
S.
Jacque de Jerufilem
la
41.1.C.
Boll.i.may,
tCoiic.t.j.p.
re,'puifqu'en
recommandant la dfenfe
c.r6.
le
eft
'Nanmoins
dit
C5T.cat.4.p,
s'*''^"
&
'ce
inGal.p.ifi4.
il
Flor.p.ioo.ei
Se par S.
de
d'Alphe
t.7.p.io.ii.
p.sy.b.
Hier. in Helv.
P-^'^-'^'
frre
&
p.jo.
le
bjPcatf.poft.
fa inif.,7.v.f.f,
chapitre 17
met pofitivemenr
4l.c.
ii?.a.
le
du
Seigneur avec S. Paul hors du nombre
des douze/Mais dans la leconde il
d'Ilie,
Anal.gr.p.s?.
Ipi.iy.c.j.F.
hf
l'epiltre
&
hiftoriques.
2.C.57.P.17J.
i.cjep.iy.U.p.
MINEUR,
re
LE
un
feulement (clon les imprimez ,
manulciit. Cat cela n'cft point dans les
il
frre
du Seigneur.
[On pourroit
c'eft
1
dire ce
i i
ij,
fembfe
in cal.i.v.i^..
P"*-*"*-
tfio
il
Paul ayant
demeure alors quinze jours jerufalem
avec S- Pierre, [il cft bien difficile de
de celui de
V'i^'
prtendre
S. Pierre. 2. 'S.
vu aucun des
comme
il
eft cer-
tain qu'il y vit S. Barnabe, qui l'Eglile donne aujourd'hui le nom d'Apoftre plus qu'
c.i.p.i8.d|
fonnes
trs habiles
emporter
Hier.in Helv
e.y.p.io.ii.
BoU.i.majr.
p.itf.b.
mefmes, comme
&
nes.]
l'apoftolat par
naire
-,
&
&
pas de deux.
A ces
cru furtifantes
A.i.v.13.
toritez
&
^'l^'.s.v.isJ
fi
Boii.fupp.p;
que.[Onpourroitpeuteftredire que S.
Jude dans Ion epiftre prend le (urnom
Chr.c.
4.p.50.d.
f pi. tic
aprs S.
4io.c|Euf.l.t
mefmc
S.Jude,*puifqu'onappelle cet
n'elloient pas
l.ftr.i.p.
cal.i.v.jt.
&
GiI.i.V.l^.
Boll.i.may,
'"*
la dignit de
une vocation extraordiS. Paul Se S. Barnabe ;
'ce
comme
que
&
Pres
cjui foit
exprs. Ainli
il
la
faut
ti-
conlequences qui font toujours bien dangereufes dans des matires de religion, lorfque l'Eglife ne parle
rer par des
point.
rlor.p.ioa;
fiuifque
anciens &c
nouveaux
les
On
"Cotcl.ap.n.p.
(ait
celui
[Il
gardent
Pearr.ai\.P.
P.s8.
comme un livre de
c'ell:
l'Ecriture.
auil
.i
caule de
eft ainll
Hu.R Helv.
h.sp.jy.
Joan.7.v.5.
i3hry.n.h.47.
nomm
caut
vant
le
de fon pre,
furnoms pou-
[& il peut fort bien avoir eft hls d'Alphe, fans eftre pour cela diffrent de
S. Jacque de Jerufalem , comme nous
Talions montrer dans la note fuivante.
Il eft villble que ce qui a port Samt
Chryfoftome]'dire que Jacque frre
du Seigneur ne s'eftoit converti que depuis la Refurredion,(ce qui nefe peut
accorder avec les anciens qui difent
3u'il fut tabli Evefque de Jerulalem
es devant laPentecofte,)'c'eft ce que
dit S. Jean , que l'anne de devant la
mort de J. C, fes frres ne croyoient
point encore en luy-'Caril entend cela
expreffment de S. Jacque de Jerufalem. [Mais je croy que tout le monde
demeure d'accord aujourd'hui qu'il en
&
ainfi on peut
Jude ;
bien en excepter aulTi S.Jacque^Jeftant
aif que les uns aient cru tout d'abord,
faut excepter S.
fiiet.n Helv.
.y.r.ii.a.
Kotel.ap.n.p.
fentiment
[&
en
effet je
moyen de rpondre
les
Grecs
la
ce
ne voy pas
folidement l'au-
Encre
melme
de
S. Paul.]
chronique d'Axan-
6ii
LE MINEUR.
du Seigneur.
frre
Gaza,Tyr, dans
therople,
circonvoitns,
les
'^^^'''
pays
de
la Paleftine
il
ne
du
s'en trouve
P->?c
mefme
du martyre
Jacque de Jerufalem.
Si nous ofons ditfinguer Jacque
d'Alphe du hre du Seigneur , nous
[ce qui peut bien eftre pris
de
S.
porte le
nom de S. Jrme
&; qui
f |io.,
met
gneur
que
cet
Gaules
non
-,
plus.
fait pro-Pearf.an.B,
eft le
mel-
penfe d'Eufebe.
liiiuj
P'^'
4ii
Pont
la
NOTE
page
Dh p're
II.
de S. 'Jac^ue
ejtre Prejire
de la
loy.
&
Ipi.7S.c.8
eftoit
appeliez freies de
p.
..
comme
Jude,
>04O.a.
c'eft ce
ne voyons
Marc.i.v. 40
J.
qu'on puideoppofr
rien
cela.]'Cai'
&
T.47.
tres enfans:]
is.v.i.
JuJ.v.i.
Liic..T.il
os:
m Matt.y.
nom de Cleopha
pris le
propre de
la
(ur de
pour le nom
Vierge, Cleo-
la
Hier.n Heir,
'-^P"-.
p.chry.r.4j.
P-'*7-"7i.
Boll.j.apr.p.
*"'^'
doute le fentiment]
de ceux qui dilent que S. Jacque eftoit Thdrt.in cal.
fils de Cieophas ,* ce que.S- Chryfof- P-''^-^tome ronde melmelurlEvangiIe,''pre-p.Soi.c.d.
comme S. Jrme
fi
Nicepliore dans
S.Simeon
Jacque.
S.
Jrme
dit
&
luy
mefme
i-v ly.p.j^S.
couh
ce fentiment.'Theodo-
que
S.
Jacque
le
Mineur
p.ucequ'il eitoit
fils
de
la
fur de
fa
diffi-
le
mef ne nom,
dinaireaux Juftsdappeller
&
les
proches
BeT.rjpr.p,
pavens
lis.e.
fi^eres
(EUts;J'ou qu'elles
elles eftoienr
la
mefme perlonne.'Hegefippe
fils
&
Eu-Eiif.i.j..,,.
Cieophas
P-87aii.4-t'
'^''
ticre.
me
que
de Cieophas
le
ce Saint eft le
mefme qui
eft
appelle
fils
d'Al-
Aug.Ioc.t.i.c.
&
''
p.
Jacque
<?c
eftoit
fille
de Cieophas
fc.
rolf..apf,|r.
^"*'
& femme
a cette difficult
mouodrcfi.
liant
l^.fon
&
T.JS.p.gj.b.
quelque
de Jerufalem frre de
-4.p.i43.b.
y a
Hier.ep.no.
'&
comme il
le croire,
A.i.v.i,.
t-i7-
de
lieu
h mre
lie
a fH
S'il
Marc...v.40
&
LE MINEUR.
ferens mariages,
qui fera
Aa.i.v.13.
Marc.ij.T.^o.
47-
d'Alplie
,] 'ces
furnoms ne
du pre,
fe
comme on
Jude 'appelle Jud^^j J.icoht caufe de fon here.'Marie deCleophas eft quelquefois appelle Marie de
Marie de Jof fes enfans.
Jacque,
'Jofeph parle d'un Matthias d'Ephlie,
e n'iphin, qui eftoit fils d'un Simon.
[On voit parce que nous venons de
dire, qu'il n'eft nullement certain que
Saint Jacque fiift fils de Cleophas Se
melme quoiqu'il ioit dangereux de rien
aflurer dans des choies anciennes,
o nous avons trs peu de lumire , il
(mble nanmoins que le plus probable, ou au moins le plus aif, eft de
dire qu'il eftoit fils d'Alphe ,
que
cet Alphe eftoit defcendu d' Aaron, Se
le voit
par
S.
&
Jof.vit.p.yg^.
b.
&
Eui'.I.j.c.ii.
f.i7.i\l.4.c.
ll..p.I4J.C.
Epi.yg.c.y.
p.ioj^.a.
'j P.i04.d|
?c.4.r.,,o.
b.
Euf.l.i.c.ij.
p.Sj.d.
non de David,]
Cleophas eftant frre de S. Joieph flon Hegefippe,'& fils d'un melme pre
flon S. Epiphane , [elloit par confequentde la tribu de Juda :]'& que de
l'autre S. Jacque eftoit Preftre de la loy
flon le mefme S, Epiphane, [qui peut
l'avoir conclu de ce que dit Hegefippe,]'que Saint Jacque avoit la libert
d'entrer dans la partie du Temple appelle SAn^a,[Q\\ les feuls Preftres entroient.
Ainfi
que
fi
l'on veutfoutenir
que
S. Jac-
de Cleophas , il faudra
dire lelon Saint Epiphane mefme, quj
eftoit fils
LE MINEUR.
doient un Melle de
nez d'une
&
de Saint Jude,
d'un
David.
Si Saint Jacque eftoit efFelivement
Preftre de la loy, il faut dire queTheofille
homme de la race de
ment,
lorfqu'il a dit
filles lorfqu'ils
atten-
*'^"
pi. -9-0.4.
Hcb.7.T.ij,
'qui
P-"?''-
fonne de
David.
la
tribu
de Juda[dort
eftoit
&
qui
c par Hegefippe,
&
daft
les Juifs
ThJrr.pr.tfj.
''
gnralement,]
ne pafloient que
comme
race
Sz^
de David.
Car il paioift que ce fut au fujct de
cette attente que les petits-fils de Saint
Jude furent perfecutez. P''. S. Jfide.
Ainfi il fudroit encore recourir une
la
fans.
Il
poiu" de fimples
tomme
derables,]'ceux de
duits venir
pour eux,
pay-
qu'on rogar-
la
demander qu'on
i.Rcg.i.v.js.
priaft
accordaft une
portion facerdotale.
[On
le
marqu dans
les
chofe nouvelle
<;4
c^e
tment
cela
Join.ii.Y.41
45-
le
mineur.
Prefties crurent
vant qu? c'eftoit le Mcirie; Et quand Je la S"^ Vierge.'Mais les oreilles des
on voudroit leur appliquer ce que]'S. Fidles ne peuvent pas foufFrir que l'on
dife que la mre de Dieu ait jamais
Jean dit de beaucoup de Snateurs
qu'ils croyoient en J.C, mais qu'ils ne cclf d'eftre vierge. V.fort titre $ S.
(e dcclaroient pas.parcequ'ils
aunoient
'C'eft
Hicr.mHeh:
Eaf.div.if.
Aug^'/nii h
icp.j/.i.b.
Hier.inHdr;'
mieux aim croire qu'ils eftoient bien '^? P-'J''DieuJen pourroit-on conclure que cela hls de Tofeph mais d'une autre fem,,/._
C.n......iK
;_.-<,
^'T-r^.^c T-_:_L_- 1:
Rift vray fans aucune exception, & que me nomme Efca.*S. Epiphane dit in Matt.nJ
J.C. n'ait pas voulu faire la grce au- que S. Jofeph avoit eu une premire ^^Epi'^g c''
kmme qui eftoit de la tribu de Juda, p.ni.ciys.c.
cun Preftre de fe rendre Ion difciple?
"'''
Hcb.y.v.ii
S<: qu'il en avoit eu quatre fils. Saint '^;^'^'
Il peut (emblerauiri] que J.C.n'ayant
4point voulu naiftre de la raced'Aaron Jacque, Jof, Simon, & Jude,'& deux p.io40.a.
pour faire mieux diftinguer fon lacer- filles, Marie Se Salom.'Nicephore dit Npiir.i.i.c.5;
doce de celui des Juifs, [il n'a point peu prs la mefme choie fur un P'J'-'voulu par la mefme raiion prendre au- partage de S. Hippolyte,[qui vivoitau
cun Apoftre qui fuft Preftre de la loy.] III.lTecle.]'Maiscepartge[indignede Canif.t.j.p.
Ai.g.conf.1.,.
ce grand Saint,] eft d'un Hippolyte de -'t'
'ji ^ voulu nanmoins que la S" VierU-c.i.1%0. gedont il tiroit naifTance, fuft allie Thebes qui vivoit aprs Metaphrafte,
*''
comme on le voit dans Canifius.
dans la famille ficerdotale ci'Aaron
'Eufebe dit aul que S. Jacque eftoit Euf.i.i.c.p:
pour runir en luy dit S. Auguftin
i'ontion des Preftres auflibien que filsdeS. Jofeph d'une premire femme: 5*^''l-i'-*4.
montrer que les uns au moins c'eft ainii que M' Valois excelle des Rois
Se les autres n'avoient eft que C\ figu- plique ce qu'il dit , qu'il eftoit appelle
fils de S. Jofeph.'S. 1 lilaire reoit cette Hil.m Man.i;
re. [N''a t-il donc pas pu vouloir auli
que de ceux qui il devoir communi- opinion comme bonne, auiTibicn que P-'*"'"''ques les premiers Ion facerdoce, il y S. Grgoire de Nyfle dans fi fconde
en euft un qui euft celui de la loy pour homeliefurlaRefurredtion/'.4/?.4/;?.
l'enfevelir avec honneur, 8c montrer 'Elle eft fivie par un auteur qui porte Amph.h.4;
que c'eftoit luy mefme qui Tavoit ta- le nom de S. Amphiloque.'' S. Am- }^-?-.
bli, quoique les autres n'y eulTenc au- bro-is dit qu elle peut eftre vraie ,
c.6.f.^ii.c
cune part , pour faire voir que le fien que fi on examine bien la chofe , on
en eftoit tout ftit diffrent.]
trouvera qu'elle l'eft. 'S. Chryfoftome chry.inMat^
plus
la gloire
&
&
lof.chr.n.p.
lemble
eft
la fuivre.
feulement de
de
la tribu
}. 467.1^
quand nous en
'Origene ne s'en loigne pas non
aurons vu de bonnes preuves. Car nous plus; mais il tmoigne qu'elle eft prife
ne fommes nullem-'nt difpofeznous de la tradition des Hbreux , fonde
en tenir les decillons.]
fur les Evangiles de S. Pierre &: de S.
Levi,[nous
four
la
page
le croirons
NOTE
C0DC.C.{4.$
ginations
'jofeph.
on'.g.mMau;
^SjJP-i-
IIL
^^f-^s-^-.
tn ef .ad
&
'"
les folies
&
inGaI.i.v.i9.
t.4.p.i7S.i.b,
retr.I.t.c.54.
'Saint
4i.i.a.b.
d'^lphe
on n'entend
Jacq.-ire
autre choie
Baj.app
$ ^j.
fils
&
la S"= Vierge fa fur, & qu'il les avoit
toutes deux pour
temps , [ou
femmes en mefme
qu'il avoit
rpudi la pre-
la
M'
plus
c.d.
que
S.
&
n.p.74.
difent
cette' Marie
que
mre de Jacque
que tous
les interprtes les abandonnent en ce
point, & conviennent que Marie mre
de Jacque eft la mefme que Marie de
leur ducation. [Mais je penfe
Hier.InHelv.
Cleophas.]
'Il
c.7.p.ii.a.
fi
tenir
LE MINEUR.
n'y a aucun
il
que
S.
&
Jacque
moyen de
615
fou-
de S. Joleph. Et comme on
n'a point de raifon de le croire de S.
J ude (?c de S. Simeon, qui ne foit commune aux deux autres, toute l'autorit
iiillent fils
que
Comme
il
y a bien de l'apparence
Boll.9.apr.p,
^"''
l'cj-ay h
quelque probabilit. Il
eft certain qu'elle eft contraire aux anciens. Elle obligeroit de dire que Saint
Jacque
les autres n'eftoient parens
de J.C. que comme S. Joleph eftoit
fon pre , ou mefme que S. Jacque ne
l'eftoit point dutout
moins qu'il ne
fuft fils de Cleophas
ce qui eft au
moins aflez douteux, comme nous l'avons montr.}
cette opinion a
&
NOTE
Pour
IV.
5<7-4
Sur Us
reinjties
de
la
pags
J.
S" Marie
de Cleophas.
belle-mere
Vierge
trange.
point d'a-
&
///.
Ecd' Tgm.
J.
Boll.^.apr.p..
*""*'7-
Marie mre
de Saint Jacque le Mineur,
de S'=
Salom mre de S. Jacque le Majeur,
foit VercJi dans la Campagne de Rome, foit aux Trois-Maries dans la Camargue en Provence. [Je penfe qu'on
auroit bien de la peine trouver rien
de certain dans ces fortes de traditions,
dont on ne rencontre rien dans l'antiquit.J'il femble qu' Veroli on ne pre- p.Si4.d.t,tend avoir qu'un corps. Mais ceux qui
en parlent font Ci peu infttuits dans
l'hiftoire , qu'on ne fiuroit difcerner
s'ils entendent la mre de S. Jacque le
'
Mineur, ou S'' Salom qui ils don-l'on dit des reliques
de
S''^
&
KkkL
<;i(j
nom
de Marie quoique
cela ne (oit point fond. [La relation
drede au Pape Innocent IH. fur la
dcouverte de ce corps, paroift impar-
nent
f.Sij.c
aul le
faite,
fi
Car
celui qui
forte
gene &:
eu
ans lorlqu'il
io(f
recueil.
plus qu'elle,
LE MINEUR.
roiit
ACQUE
l'crit
r.3.i.
NOTE
page
V.
'Scaliger foutient
blias
ne peut
que
mot d'O-
le
fignifier juftice,
comme le
P-55'-
U fcnificauon & la
l'hbreu
T.uf.n.p.js.t.
'
fa|HJll.c.!..p.
7M-7n-
citaiclle de
Die. 'Le Pre Petau en tombe d'accord.[Nous laiflbns aux habiles k examiner fi ce qui ne fe trouv'e point dans
li
Ktt
AH7B
1J1
ne
fe
SY^iawjY),
m.S'v.
im
il
falloir lire
i-x.%-
e(h.iy., oi c'i'k^Q-
^1
!a
70.
J.
pago
Kyf.dercf..
Epi.78.c.8.p.
l^o.a.
NOTE
VL
Epi.78.c.i5.
P-'-*s-c-
Nyf.p.4ii,
'*'^'
&
comme
il
le faut dire
15
fi
ans.]
Euf.chr n.p.
''Pi'.^'''*'-
S.
elle ert
ociin ccir.
le
nir.in Hc!r.
'"P-''''
ils
font tout
nion de
fait
contraires l'opi^
S. Epiphane.
d'environ 25 ans, il n'y a point d'apparence que fon frre , dont le pre
la
&
euft alors
75
au moins, comme S. Jacque le Mineur;
ni que celui-ci euft cftc appelle le Mineur, fi celui dont on le vouloit diftinguer par l, n'euft pas cft plus g que
luyde plufieurs annes. Ainii [\ ce grand
ge qu'on attribue S. Jacque le Mineur eftoit vritable, il faudroit recourir dire qu'on l'appelloit le Mineur ou
le Petit
comme
porte
le grecop)tj)r,
Jacque
&
Miu.<.v.>
ACQ^E LE MINEUR.
617
Simon ou pu porter S. Jrme prendre ce derSimeon [il avoir apparemment deux nier fens plutoftquei'fiuU'e. En l'explians au moins plus que Simeon. Or ce- quant ainf, on peut dire que quoique
Jacque tuft dj Evefque de Jerufalem lorfque les Agites y eftoient enl'an 107 de l're commune, g de 120 core , Ion epifcopat commena nanans. [Il eititdonc n treize ans avant moins davantage paroiftre lorfqu
les Apoftres fe dilperferent pour aller
l're commune, & neuf ans avant J.C.
Amfi il faut que Saint Jacque euft au prelcher en d'autres endroits. Et aprs
moins onze ou douze ans lorlque J.C. tout, nous n'avons point de certitude
naquit. Je ne (^ay s'il eft aif de croire que les Apoftres l'en aient tabli Eveique le ftere de S. Jean en euft melme que avant qu'ils full'ent prefts de fe fetant. Etainl il lemble qu'il vaut mieux parer. La chronique d'Alexandrie p.
raporcer leur taille leurs lurnoms c^e ;So, dit que S. Pierre l'iathroniza en
( prefence
lorfqu'il s'en alla Rome.
Majeur tS: de Mineur.]
Ainfi il eftoit en quelque forte le
lui-ci.
uf.I.;.C.31.
p.ic34.a.c|clif.
Cl
c'eft l'Evel'que
comme nous
le
de Jerufalem,
S.
Pour
la
NOTE
page
VII.
Hier.T.ill.c.
i.p-zS4.c.
&
de
BoU.i.may,
p.i.b.c.
Pour
la
page
la
le lit
rcf-
manger
eft vritable,]
arrive le jour
meime
eft
que 'Bllandus
&
accompagne, font
beaucoup d'autres
en doutent.]
NOTE
VIII.
37:-5 4-
Sur le commencement de
cp:fcopa,t
de S. Jacque,
Eur.!.:.c.2i.
J.b.
mun.
Soit
'S.
qui jufque
'Hegefippe dit que S. Jacque fut Evefque de jerufalem fWTw r^" 'jm^Ka/
c'eft dire avec les Apofires , fi Hege-
glilc
que
S.
Jaccpe
ait
gouvern
l'E-
cela
M\.s.v.,^,
on pre^
qu'il
NOTE
IX.
Pour
j p-ig;
i.j 4-
Hier.v.ill.c;
Kk
k k
li
tfi8
Tour
la
NOTE
page
De
ce
^Hon
EuCl.i.c.ij.
p.Cyd.
i]!i
&
s'il
faut rejetter
^^^^.[Cetteconfequenceeftafrezobfcure. Je
ne fay
S. Jacque portoit
ordonn aux
la
de
Pteftres
qu'ils eftoient
fondions
s'il
toujours l'habit de
lin,
la loy, lori-
puret de
(a vie
P.711.71J.
eftre le
ment dans
peu
le
de particules.]
pas
uf.chr.n.p.
permis aux Preftres mefmes d'eftre habillez de lin que lorfqu'ils fervoient
il
actuellement dans le Temple
prouve alfez bien que ce n'eftoit pas
:
&
hors du temps
de
leurs
dont
connues de tout le monde,ce qu'on ne
permctroit pas ordinaircment.On peut
dire d'ailleurs qu;: quoique Ihabit dla
cerdoul
a,^eg..v.u.
.R.eg.i.v.i8.
eftoit
fuft
[que pcrfonne ne
tur.chr.o.P'
au plus
LE MINEUR,
mefme
pas
corde audi
n'eftoit
X.
Lvite
ce qu'ac-
ils
&
&
fervir eftoit
vouloir
Au
Ce
ve-
quand
lieu
Preftre
piet, d'entrer
le lieu faint.
de
le croire
Mais
il
eft
bien difficile
ou au moins par quelque autre des principaux Preftres. <^ar quelle apparence
y a t-il qu'eftant animez comme ils
eftoient contre lesChrtiens, ils eufTent
celui qu'ils ne
eftre le
le
s'eftre
enfant.
alors 45 ans,) ne le
luy auroient-ils pasoft depuis ? Pour-
que
ni Saint
Jacque
ni
aucun Apoftie
roit-on
due que
leur
haine contre
les
J
Chrtiens ne s'Uumoit que de temps
qu'il peut y avoir eu des
en temps ,
fouverains Pontifes qui ne haibient
pas ceux qui obfervoient encore la loy ?
Il eft certain que les Eglifes de Jude
jouiflbient quelquefois de la paix ;
la more de S. Jacque mefme hit con-
&
&
le
lieu faim. Je ne
o
p
i5;lRuf.l.i
c.i3.p.}i.i.
il
's.
03j.a.
certains
fi
&
fi
exads
&
Fhilo.leg.p,
Sanda
mettent
SanHa Sanc-
Sanduaire ou
le
quelque autre
que ce
fuft
d'
H egefippe.
dj
eu
il
d'ailleurs
de
fort
&
qa'ils
le lieu
dans
fes
manufcrits
Valois ne
? Mais
Genve en
cun
le
l'a t-il
grec
Pourquoi donc
trouv dans au-
mefme imprim
&
d'y en-
Euf.chr.n.p,
trer
.53--
Saint
Ln.p.jsi.c.
copie
phane, ni
i?.c.4,p.nj.
"
pour un privilge
<2?
[Ainfi
LE MINEUR.
c S. Jacque y allant
fort fouvent pour prier , on avoit pris
leurs fonlions
Hicr.v.ill.c.t,
ACQUE
difficult, eft
recher-
&
en fuppofant que
Jacque n'eftoi:
que nous n'ofeulementLevite-,[ce
pas
foutenir.]
de
entreprendre
pas
terions
dit
S.
Kkkk
uj
Epl.n.p.jji.c.
630
Tout
NOTE
h page
J7S.J 6.
Si Saint
le
Euf.Uc..;.
p.iJ0.c.d|
XI.
Jacijiiie faifoii
LE
MINEUR.
Hbreux
PafqMC
de 63.
dimanche,
[crite
Quand
il
au commencement
faudroit abandonner
re
de S. Jacque
&
&
&
Aft.ii.v.io.
luf.l..C.il.p
iji.c.dji^j.c.
&
&
roHt
ta p.i
NOTE
Kiif.l.i.c.ts.
p.4.c.
'1-5!. 6. X.
S. P.iul
& ainfi
il
but mettre
de S.Jacque en 61 ou
TIiiht.inHcb.
la
&
mort
L'une
l'autre anne s'accorde avec ce qu'a cru
Thcodoj:et,]'que S.Paul parloir de S.
61.
69,'&
r-sS< sSf
Pour
la
fon
5* livre
loit
XIII.
ne
S.Jac/^ue
tcHchant J- C.
que
Jacque
q-iille efloit 1,1 porte de Jesus.'F Valois rpond que comme la porte de S.
Jean eftoit la pnitence aulli la porte
de J.C. eft la toy de laTrinit , & la
demandrent
fois
decifves
On
rencontre.
faits.
La demande qu'on
Saint
les
ordinaires
les
les Juifs
les
o on
r^i
faite.
des hiftoires
NOTE
jamais
tez apparentes ne fe
d'hui.]
.p.j^.i.c.
l'euft
regarder
}78- 7.
Euf.l.i.c.i3
qu'on
que,[ce qui ne
page
;,f.S4.a.d.
acqj;e le mineur,
ft
S.
Jacque de
fon l'entiment fur J.C. n'a rien d'extraordinaire. C'eft peu prs celle
que
&
[Mais il eft vidble que les Juifs ne de- ger , comme Saint Cyprien,
divers
mandoient pas comment il falloir en- autres.
trer dans la religion de .C, ni ce qu'il
Pour ce qu'on voit que les Juifs lemJ
avoir enfeign,mais s'il eftoit leChrift, blent le prendre pour juge ils n'en fiAinfi cette expreilon qui pouvoit alors rent gure moins l'garddeS.Paul,]
eftre commune parmi eux,paroift ne 'lorfqu'ils tmoignrent Rome lou'
fignifier autre
i.li.c.;.
loit croire
de J e
Jacque en penfoit
u
,
s,
J'&
fal-
&
ce
comme
expliqu.
rieufemenc fur
bien plus de difficult comprendre] comment les Juifs ne pouvant pas ignorer combien S, Jacque
eftoit attach la religion Chrtienne,
femblent nanmoins le prendre pour
juge de ce qu'il falloir croire de J.C,
ce que
tiens,
[Jl y a
hif.c.z; f.6^.
'
rendu,
{em
pas
s'eft
attendre. [Scaliger ne
s'y
apparente: &c nanmoins elle frape tellement des perfonnes trs judicieufes
que
c'eft la
faudroit
abandonner
Cependant
il
n'eft
&
fi
la
loy de Darius qui dfendoit de demander rien prifo ine d-uanc un mois, fe
trouvoit autrepart que dans l'Ecriture
je
cela. [Ils
ne pouvoient
Quoiqu'ils n'ignoraflent
p,is
non plus
Jacque eftoit parmi les Chrne peut-on pas croire qu'ils efpeS.
&
neur
&
ce
&
le
vray MelTie.
roit
en
Quand mefme
il
y au-
cela
roiftroit
mednes
la
^urs perfonnes
cela arriva.
converfion de plu-
Il s'eft fait
A.ii.i"'"
les
dmons dans
fur le
D'autres pourront
& jugeront
ge,
ipU.p.ji.c.
Ve que
eft
difficile.
l'claircir
davanta-
droit d'Hegefippe
qu'il
vaut mieux
que
de rejctter le tmoignage d'un auteur
& fi illuftre. Il eft
fi grave , fi ancien
certain, comme nous avons dit, qu'il
s'eft fait,
fe
dans
tes
coup de pavens ne
bilit
ou
qui
luTI..t.x}.
bien
les frapent,
chofes
&
comme un fut
ifem.I.;.c.7.
payens avoient pour luy de l'eftime de l'affedtion caule de fa probit (Se de fi modcftie.[Etavec tout cela
que ne firent-ils point pour l'obliger de
I
'4.t.45?-"j
'^''
A&.u.f.nji
*^'
&
croyable
recevable
(acrifier,]'&
'Cela
eft
n'en defefperoientpas,
ils
indices inter fe
Cegamus
fes
fmi
1*.
eos dicert-
Neftor de Magyde:[mais
Boii.t.ftb.
&
les
les paroles
p.}.l>.c.
'
& ne
mefme
pendant on crue mefme l'avoir gagn.
'On voit dans les adtes de S.Pione que
reftimaftiit,
rela
ne dilent
la probabilit. Ils
1
'
comme un homme de
le regardaftent
quelquefois que
.'
racontent
lient
que
plus important
le
point
l'Evan-
MINEUR
LE
Pythoniffe
laPy
divers tnioirnaes
tmoignages par la
&
comme
le
d'homme de
renoncer. Plus
',
on
pcrfonne qu'on
reur, plus
on
bien, que
la
qua-
non pas
a d'eftime pour
croit eftre
dans
d'y
une
l'er-
bien,
comme
q^u'il foit
incapable de
fe
con-
vatii-
vertii".
Qae
le cell'eioient-ils
l'on s'tonne
11
jamais de
Comment ceux
polTede
cefTe
qu'il
ofaft pio-
J.'_".
p.^04.b.
Evefqae 'quoiqu'il
Boll.v.mars,
comme
le
rempart
&
le bouclier
de
la
NOTE
page
XIV.
la mort de S-Jact^ue.
iuf.l..c.ij.
^'
'
n.p 40.i.a.b|
H^il.^i.p.
qui
rigine.
clbre dans
eft
Jeremic chap.ss[Si Hegefippe a entendu que cet homme eftoit Preftre de la loy, comme l'enqui le
tendent ceux qui le blafment
-,
&
dans
le
nom
JJ/Jt.
fi
aflociezdes Recabites,
comme les
Juifs
Recab
NOTE
&
Recab
nanmoins
taudroit voir
Il
le
eftoit
173. 7,li.;i.
Sur
des
la
religion Chrtienne.
Pour
^
fils
Recabites
cju'il l'a
qu'on
LE MINEUR.
Snr
l'epijlre
XV.
Pour
la
page
de S. Jacque.
'Saint
l'epiftre
de
S.
&
auffi
qu'avec
Hier.v.iU.c.i.
le
Ear.ej.f
j.-
naft d'abord.
le
canoniques par
catalogue des
S.
Athanafe
LUI
conc.t.i.p;
f"^'-
(?54
le
t..^.ii77.b.
60'
Canon du Concile de
47 du troieme Concile de
C.uthage en 397, par S. GiCi^oire de
N-izi'inzc t.i.f-siS, pu- S. Ampuilo-
'j5c
par
la
leconde de
S.
Pitre
&
de
des deux
r-i.p.iiji.c.
4-,
XVI.
le
nom
de
attribue S.'Jacqtic.
5/,'^ la li:Hr(Tie
che
la vrit
que
comme un homme
M fe rduit
dire
&
que
l'original,
Xt, f-si-c,
frre
de
que
de S. Jacque
Athanafe or. 4. in
c'eftoit
C5 par
J.
a.pU'
S.
Hilaire
Trin.l.4-.p.2o.2.c,i^2t'[Sint
-ie
Cyrille de Jerufalem?);^.y./'.^4ij^-
f.parS.Bafile^f
/>*i/f././.r.^.f././'.;^7.
ques
h,
en
epiftres
tait le
10^, i.i-p-.
des
& de b. Jean
les
de S. Pierre
plus inconteftables
mais mefme
lorf-
t.2.p.4f..j,
Pelagiens c.7.p.2S.h, o
1!
la cite fans
qu'il le
Macaire
la cite
i95-a, fans
nommer
l'auteur.
ij,p.
On peut
le
IV.
fcrr fort
fouvent.]
S.
Jacque en a
p.i8S.r;>o.
que
fond de
a fait celle
&
p.iji.b.c.
[Voil ce
me
lemble
quoy
qui ne
me
fe r-
paroift
&
rejettent cette
Catholiques,]
pag
1.1
J8-..5 9.
fertation
roiu
le
que , qui
la
LE MINEUR.
NOTE
L.iodice,
aiiinent
fur cela
cft
'
le fa-
temps
je
ne
ni par
dit
AUatius
celles
le
trouvent
les
[Car
l je penle qu'au moins tous
les liturgies.
toutes
faut
nanmoins examiner fi S.
ou non ce qu'il a tabli
Jacque
dans l'Eglifede Jerulalem,]'le palTage
clbre de S. Bafile qui met la conlecration de rEucariftie entre les traditions apolloliques , mais entre celles
qui n'ont point eft crites , [eft bien
fort pour montrer qu'on ne reconnoiifoir point alors dans l'Eglile aucuns
a crit
liturgie
par
crite
les Apoftres.]
'
Le
fi
conlderable 6c
aprs
quoy
il
crit les
dans Ion
de 5. Jac-
'
&
dans fonEglife.
Il faudroit voir leulement fi ce que
remarque Cafaubon,]'que le grec de
cette liturgie ne paroift pas eftre de la
caf.:x.,<.c.
s^P'^i-a ''
hagment
lur les liturgies qu'on attribue S.Procle, ne loit pas de luy, nous
ne voyons pas aul qu'il y ait lieu d'ailurer beaucoup qu'il en lo:r.]'Au moins
Vincent Ricard qui a recueilli les ouvrages de S. Procle , n'en donne point
d'autre preuve , finon que Baronius &c
d'autres nouveaux l'ont cru. [Je ne fay
{{
Clment
Proci.or.u.
Procl.p.581.
Jacque, [n'a
Akx.M.p.i-^.
&
ce qui
eft
certain,
c'eft
liturgie crite
dans
Frocl.or.it.
mettre par
le lervoit
S. Pierre ce
S'il
AU.fym.p.
Eglile
&
on
nf7.b.
prires dont
les
Conc.:.6.p.
faire recueillir
fond fur une autorit apoftolique. Car pour ce qu'on appelle le Canon mefne , il eil ceitain que celui de
pour
Ale.f.i.p.Sf!
eftre
mefmes dans
S7.p.5i.d.e.
(^35
comme
Baf.Jc 3p. c.
MINEUR.
LE
S-ipi-
ACQUE
'Il
car
on ne
le %'oit
pas
en raporte.
palTage cit de baint
n'y a que le
Jacque
itt.imji verafir.i
marquer
de
la vrit
de
cette pice.
Car quoique
S. Bafile, ce n'eft
i.p,'
qu'il doutoit
Un
''^'
LUI
ij
DuPiiT,t.4.
^'^''
Al1.fym.i4,
'?
6^
NOTE
liturgie
dans l'Eglile
Plt
fait par
&
-f>?f.
mot de con-
Sijofcph
efl contraire
s'il faut
rejetter ce
dit de S.
M'
XVII.
rourUpage
He^ejlppe,
ejpte le
dernier
avoir vu
Nr
les
choies de
(es
propres y eux.]
nous apprend que S. Jacque fut condann dans leCon(eil public des Juits,
au lieu que flon Hegeippe il fiit tu
par une motion du peuple. [Nous
croyons avoir (atisfait cette obj.-cSe comme il ett naturel aprs cela de
demander pourquoi donc le Concile tion dans le texte o nous avons rade Nice [o eftoit S. Macaire de Je- port ce qu'crit Jofeph.] 'Car il dit jof.ant.!....
rufalem,]n'a point employ une auto- bien qu'Ananus accufa S. Jacque dans '^*'-P-5S.b.
le Conleil
[mais il ne dit point durit fi confiderable, 'toute la (olution
tout qu'il l'y ait fait condanner
qu'il y trouve , c'eft que ce n'eli pas
la
fuite donne mefme lieu de juger qu'on
luy roondre de ce qu'ont tait ou
peut bien s'y eftre oppol fon emporn'ont pas fait les Pres de ce Concile.
[Cela eft ail.mais qui s'en contentera;] tement contre le Saint > ce qui aura donn lieu ce qui le fit enfuite (elon He'il auroit peine donner une meilleure
rponfe la manire dont la Vierge y gefippe.] Jol'eph dit que ceux qui cftoient exadls pour les loix le plaignieft p.ppelle mre de Dieu.
rent de la mort deS. Jacque. [Il yavoit
'Il femble flon ce qu'il cite des derdonc eu apparemment dans (a more
niers Grecs, qu'ils ne donnent pas plus
quelque choie de contraire aux loix.
d'autorit cette liturgie qu'on ne luy
Cependant s'il avoit eft accuf devant
en donne communment parmjnous.
'Le Cardinal Bonafuir le fennment le Conleil entendu condann par le
excut en conlcquence de
d'AUatius mais je ne voy point qu'il Conleil,
allgue rien de nouveau que quelques cette condannation y avoit-il rien de
auteurs (yrien,[qui en cela n'ont pas plus conforme aux loix 5 On peut donc
plus d'autorit que les Grecs. ]'Auiri le prelumer par Jol'eph meliv.e que cela
refpedt de ce iavant Cardinal n'a pas ne fe pa(fi pas de la forte.]
'Cet hiftorien dit nanmoins qu'Ana-ibiJ.
empelcK M' du Pin de la rejetter avec
nus l'accufi
le livra pour el^re lapitoutes les autres qu'on a attribues aux
Apoftrcs, 5c dont on croit que celle-ci d. [L'eft fins doute ce qui a donn
lieu M' Valois de croire qiiclc mareft la plus ancienne.
tyre de S. Jacque fi.it l'excution de la
fentence rendue par le Conleil. Mais
qui ne fiit que les hiftoriens pour
abrger, raporte.nc fou vent les chofcs
dit point
que ce
loit
All.fym.p.
>77-
Boni.lit.l.i
8. p. (0-51.
c,
&
Du
Pin,
P.13.14-
t.i.
p.+i''^-
&
Si-
iuf.n.p.j;-4i,
une addition
faite depuis le Concile de Nice, mais
fuppofe que cela vient de S. Jacque
Alx.t.i.p.<i
'''^'^ ^'
Jacque
ne
p.ljj.l^f.
&
&
^^
&
quoique
quand
ne veulent pas mettre ce qui devroir
eftre entre deux ; Hegeiippe ne parle
point du Conieil tenu par Ananus, ne
dit point que ce (oit luy qui ait faic la
pider S. Jacque mais il ne dit rien de
contraire. Il dit que les Juifs voyant
que le Saint n'eftoit pas mort de fa
vraie, joignant ce qui eft (epar
tres
ils
quelque
chute
Mais il peut y avoir eu un ordre d'Ananus qui pouvoir d\\:e alors dans le
Temple, 6c pour le prcipiter, &: pour
le lapider enfa;te.
Ce
LE
MINEUR.
^57
avoient
ils
part.]
&
au
&
lieu
donc
l'on a
jette S.
Jacque de ce coft
enterr hors
&
nielme qui fit crier qu'il le falloir lapider. Hegefippe ne nie rien de tout cela
fi les chofes fe font palfces de la
de la ville. De forte que rien n'cmpelche que fon tombeau n'ait fubfift juf-
&
vritablement livr
qui
eft
il
aura
eft lapid
voir vu luy
h^n-
me
Voil ce
l'a-
mefme.
femble
les principales
cvfA^oif,
& canoniques.
profanes
Il leroit ail
Jacque;& unRecabite, un
raportez
S.
croire de J.C,
chefs. Il
en donne beaucoup aux Pharifiens.J'Cependant puilqu' Ananus e(toit Sadducen, [on a quelque lieu de
V
dit
Jofeph,
pou-
qu'elle fair
donc favorables
parce-
(urcela
tion
il
&
eftre
der comme
premiers temps
fe
rous ces
Mais
& d'autre (r
S. Jacque.
mod-
&
celle-ci, ce
Il
le foient
qu'il falloir
que.
Jacque fur ce
privi-
des
exemples.
C'eft
S.
fabrique peut-
le
diable a
Llll
fait
lij
inven-
uf.n.p.4i.,.
*
638
Ivif.l-A.C.?.
MINEUR.
LE
beaucoup de fauires hiftoues des payens comme des faits certains & inApoftres.]' La manire lmple dont il contellables.[Il les a perluadezSaint_
a crit, [peut donner lieu de croire qu'il Jrme qui les emploie fort louvent,
ter
& capa
de ce qu'il du de S. Jacque.
H hut donc balancer ces raifons que
l'on a de douter de Ion raport avec les
railbns qu'il y a de le recevoir. Car
quoique ce ne loit pas un tmoin oculaire,] on voitneanmoins qu'il a eu un
grand loin de s'informer de la vrit.
11 paroill que fon butelloit de s'alllirer
de ce que
dans
les
chercher dans
f.iini.
voyages
fes
les
.S:
perfon-
On
beaucoup d'autres.
ne peut
de
Cefaire eue
qu'il raporte
'
~>.
de
l'hiftoire
aul
S.
Jacque. '^-its'-
quelque choie de
cef.h.y.B.f.
'*'
Ton martyre.
[L'autorit ni les raifons de Scaliger
empelch que
n'ont pas
plufieurs des
comme
n'aient receu
faits qu'il
l'gard
ques^
cS:
vritables les
nous a appris.
du
On le
voit
Dodwel ne
citer ce qu'il
Ptarf.an.p./l
les
c.s.p.jjy.
Mais il elt
vray qu'on a depuis form des objections plus difficiles reioudre que celavouent
qui
ceux
les de Scaliger. Le P. Petau a rpondu
avoir vu pluleurs de
martyre
au
une partie de celles de ce critique
auparavant
aflft 60 ans
pourroit
manire que nous n'avons pas
qu'on
d'une
ce
Pour
de b. Jacque.
prefumer de la fimplicit ou de la peti- cru nous devoir arrefter les examine
teflj de fon gnie Eufebe ne nous pre- de nouveau. Le P. Halloix l'a fait encautionne point iur cela ion gard,] core aprs luy dans la vie de S- Hegechofes
les
plus certaines.
I.i.c.5j.p.i 11c.
I.i.c.i.i;
,S.d|3.c.
'comme
il
lait
l'gard de Papias.
fippe/'.7.?/-7-27j
*j.
luy
tisf ut toutes. Je
&
prtend avoir
fa-
ne voypas nanmoins
Euf.chr.n.p,
&
la re-
lation.
dit
pour
le
cft
nous a lait con;ioilhe Wegefippe en employant fouvent fon autorit. Il le fait non feulement dans Ion
hifloire , mais encore dans des cn.s
4cm.I.3.c 7P- dogmatiques. ]'Car dans les livres de l.
uti.b.
Ucmonftration cvangwliqiie, il citediverfes choies [qu'il n'a voit appnlisquc
celui qui
de luy,]
ik.
les
les rites
ne
le calice
l'ait fait
comme
les autres,
il
(ans fcrupule.
u:ie faute
hif.l.i.c.is;
P""-*-
'Scaliger s'tonne
que
S.
Jacque
Apoftres,[car
Se des
liiy
ait
puoift etfedtivement
il
que J.C. a voulu mener une vie commune. Mais cela empelche t- il qu'il
voulu avoir quelqu'un avec luy
qui menaft la vie des Nazarens, aflez
n'ait
j*)
aulfibien
&
plus importantes
vie
autres
LE MINEUR.
raporte
&
mfie de quelques
Epi.n.p.;3!.c.
.
cir-
&
y ajoutaft
encore cjuelque chote ; fi nanmoins S. Jacque commenoit des ce
temps L ne manger point dutout de
&
mefme
Nous
lailfons
aux ledeurs
la
deci-
NOTES SUR
k
?out
NOTE
U page
'
M-itc.ail Val.
C.5..P.417.
.4x5-
E trait de
Th'-'V'/'^'
JS-p.ll.
&
le
Evefques de
France dans le VI. fiecle, difent que
Dieu avoit envoy Saint Martin d^ns
les Gaules, afin qu'elles ne fufient pas
infrieures
fept illuftres
aux pays o
les
Apoftres
aucun autre
foy dans les
ni
&
lippe
',
du grand
VII.
ij.jul.a.
Illdore
il
fiecle.]
NOTE
n'a
prefch dansl'Occident.'SaintSulpice
&
de SeviUe:
en feroit , il ne
pourroit pas faire une gtande autorit?
ce Saint eftant mort bien avant dans
Severe
Bar.44.5j1.
&
qu'il foit
le trait attribu
quelques autres
ont fuivi.'Cependant on ne voit point
que cela ait eft connu ni dans les Gaules par aucun de ceux qui le pou voient
ce
P?i-^i-
S. Ifidore,
que Freculphe
Galacie dans
liun.deSul.
lire l.i
Gaules.
la vie
d'autre.]
&
SAINT PHILIPPE
I.
584.
dans
Pont
II.
la
page
384.
Que
le
martyre de S. Philippe
efi
au
de
chronique d'EuClaude,[de J.
5 1 ,] Saint Philippe Apoftre prelchant
tu
Hieraple en Ane, fut crucifi ,
coup de pierres. [Cela le trouve en effet dans l'dition de Bafle en 1540.]
'Mais dans celle de Scaliger, cela n'eft
le rec ni dans le latin. Et il
-li dans
'Baronius
cite
la
Bar.j4.$ .^
&
Uoll.i.maj-,
P-'"-*'^*
(>4*>
PHILIPPE.
ralement aujourd'hui que cet endroit mpris. F. S. 'je an l' EvangeVtjie f 12."]
'Bollandus donne encore des atles pii-7n>
d'Eulebe , ni de :>. Jrme, &
n'ell
,
arrefter.[Les
hil- grecs tirez de Metaphrafte 'mais qu'il pS-''.
qu'il ne s'y faut point
toires apocryphes de S-PhiUppe dUent croit eftre fort anciens, k avoir eft leulement inlerez par Metaphrafte dans
qu'il a vcu julqu' l'ge de 87 ans, iSc
qu'il eft mort (ous Domitien, ou mel- ion recueil , (ans avoir eft compolez
par luy.' cependant Lo Allatius croit Aii.dcSim.
melousTrajin.]
eta- ''"^'
'florus qui crivoit au IX. fiecle, dit qu'ils (ont de la compolition de
qu'il Ibuftrit le martyre. C'eft le lenti- phrafte,[&: je ne voy point qu'il y mandes Latins qui ionc que rien de tout ce qui nous peut porment des Orecs
nous avons des ter aie croire.]
venus depuis luy,
ades de Ion martyre. 'Cependant Po'Nous avons auli l'loge de Saint Au.s.p.jy^,
lycrate d'Ephele ne dit point qu'il loit Philippe par Nicetas le Paphlagonien
martyr , dans une occaiion o il avoit '(urnomm David, qui vivoit du me(^ Boil.i.may,
tout lujet de le dire.'S. clment d'A- me temps que Metaphrafte, 6c qui n'a ^'^'
lexandrie cite un partage d'iieraclcon tau que paraphraler les autres aftes.
difciple de Valentm, qui met i>. Phi- 'Allatius cite encore un loge de Saint All.de sim;
^'
lippe entre ceux qui n'avoient point Philippe Apoftre par un moine nomacquis le lalut en confellant le nom de m Alichel,'& une hiftoire de Ion mar- pi",
p.7.b.
&
&
Euf.l.?.c.t4.
P..J1.C.
"
Cl.ftr.4.p.
joi.b.
"
hommes k il le dit
comme une choie qui n'eftoic pas conles
J. C. devant
tefte.
eft
Il
meime
de ;>. Thomas,
tyre
qu'on
le
quels elle
commence.
Matthieu &
'Les Grecs raportent dans leurs M- Mctiti,^:
avons
beaucoup
que
nous
d'autones
divers miracles de baint Philippe, "jj^^"**^"
[^
ritez contraires pour le dernier mais [qui ont toute l'autorit que peuvent
nous n'en avons point de conlderable avoir des prodiges louvent (ans appapour le martyre de b. Philippe.]' Raban rence , qu'on ne lit que dans les nouqui vivoit du mefme temps que r lorus, veaux Grecs. 'Bollandus ne les donne Boll'-n>r
?'*''*
dit mefme expreflment qu'il mourut pas pour fort certains , & il prtend
en paix.
me("rne qu'ils regardent pour la plufIII.
part S. Philippe Diacre, qui les Grecs
choie de
S.
Sull.T.msiy,
"
Tour
la
page
NOTE
58;.
Diverfes
hifioires
de S. Philifpe
donnent
NOTE
p.7.8. 11.11.
tins
de
S.
Philippe, dont
il
parle avec
flon Pohcrate,
nom
d'Abdias
lire,
f.y.f.
monde. [Mais
&
Pout la pa
381!.
la-
eftime,
tout le
IV.
Bai.ji.jn.^
des
avec
S.
pu donner
on
l'a
l'a
confondu
donn
nomd'Apoftre,
comme
jeroine/qu'on ne
S. Jrme
Hcr.injc-.
Ji;-"-""'^'
NOTES SUR
SA INT PHILIPPE.
S.
Tiiil.c.J.p.
"^^^'
le
Euf.i. ;.<:;,.
\'!^'^.\'^\'x.
filles
de
S. Philippe
Jrme
t/. ;//. f.
eftoient Hieraplc,
du Diacre, mais de
l'ApoUre/M"^ Valois qui (emble croire
n'eftoient pas
filles
""'**"
Ruhi.,c.:4.
p.jo.i.
iies fept
Diacres.'
auffi
filles
fondu avec le Diacre, foutient nanmoins qu'il faut lire dans Euiebe l'.'.-n
des doHZj ^pojires , Se que ceux qui
lifent autrement corrompent (on texte.
'Il eft vray que Rufin a traduit dans
fcond endroit Philippe C Evangeli(le.'\\i\s dans le premier il a mis Cun
des ^o/?Tj,^ a traduit la conclulon
qxi'Eufebe en tire, quePolycrate parle
de S. Jean ?<. de S.Philippe Apoftres,
j^
l.;.c.ji.p.45],',_
luf.l.j.e.s?.
^'"*"*'
Ruf.p.;.!-
ci.ftr.j.p.
s.b.
S.
Philippe
change en
Pour rapor-
les
quatre
filles eil:oient
vierges
on
& qu'il y en a
que
fi
filles
dont
le dernier, dit-il,
Tm.
I.
Saint
&
&
&
Polycrate,
il
faut joindre]'la
remarque
&
Doll.i.may;
f,;',,;^!!^'"''
&
Euf.l..c;,.-
flon P'^--"-
p-ioj---
que
S.
&
il
tanifte
mieux
Uijh Ecd.
elles
&
rduit
eft
celui d'Evangelifte.
& S. Philippe
Etir.n.p.fij.s.
Saint Philippe
Euf.n.p.54.1.
dont
i dire qu'elles
^v
les filles.
du
de
p-iji-c.
mefme mari
l'un des
Nphr.l.j.c.i*.
Mon-
avoir Hieraple
, porte qu'on
en Afie les tombeaux des quatre filles
de Philippe qui eftoient prophetefts.Eufebe dit que ce paflage s'accorde'
M mm ra
a.i>:
^i
avec
celui
de Polvcrate
ib.
'
p.ir
&
conrii;mc
Luc
ce que dit S.
PHILIPPE.
Nous
&
de Saint
filles
de
S.
OoU.i may,
le
ientinius/'./|;,qu"Eitl'ebes'eft brouille
en
cet endroit
Et pour
pa liage de
le
ait
cre. Et la
&
du Diacre
celles
iJe
& en ait
fait
quatre
Hie-
raple.
i'"4 ^i.
Pour
la
page
SUR
NOTES
NOTE
Ti
BARTHELEMI.
S.
Grgoire
I.
3S7.
fur
Grecs.
NOTE
ce Saint.
N.S-J.C.$6.
II.
Pour
la
,87.
Bar..s.aiig.n.
'
QAronius
Xjde
le
moque
avec
imaginez
fur
une
rai ton
le
ctymologiedu
que S. Barthe-
des pefcheurs
&
c'eftoit la
F!or.p.i.
Aiig.injo.h..r.
t(''p'.-''7,!'.'.'
&
mcfmeperfonne que
N-itha-
nael /cette opinion qui a eft embralfe de quelques Latins <Sc de quelques
Grecs, [n'ayant aucun fondement, j'eS;
eftant contraire S. Auguftinis: Saint
b|OiCf.iiiJnb.
l.j3.c.iS.p.?8j.b.
Indes o Saint
&
Eof.I.S.c.io.
p.i7i.c.
S.
l'In-
[Mais ce nom eft extrmement vague parmi les anciens; \; je pcnle qu'ils
le donnoient tous les pays du Midi Hc
de l'Orient qu'ils connoilToiont peu,
& qui eftoient hors des deux Empires
de.
&
des Parthes
hommes.
ajan.ji.i i3.
Barthelemi a prefch.
faulTc
motcle Banholo-.n.tus,
lemi eftoit
ont enfuite
Ce que
font
cjM
"^
S. Jerome,]'djt
s'appel-
Ruf.l.lo.C.y.
j>.i<;4.i.
Socr.l.i.c.ij.
p.^o.b.
Soph.c.7.p.
i5.a.
loit
p.Si.
les
Aua.j.p.jfj.
l'Heureufc'ce qu'on
Menes
auiridans
lie
les
pro-
64^,
&
AW.l.s.p.js.
Nphr.I.i.-.35
p.ioo.b.
BJr.44.54.d
&
uf.l.;.C
P.7..
fe lit
ciens
Eufebe,[o
de
S.
n'eft
il
la
NOTE
page
III.
3S7.
de Lt
i/te
m de la
BanheUmi.
de S.
les
dans
dit-il,
&
Indes
les
,
(es
plus fidoles
6<:
en fuite dans
mnie comprile dans les Indes, 'Sc que r"fDieu luy avoir donne pour partage
a^'Evdaih n/i^ficG abacrl: ;[cc que nous
laillons examiner aux habdes gographes. ]'ll ajoute que le Saint aprs p.s-iS.
avoir (ouiiert beaucoup de tourmens
infupportabls, fut eeorch,
Gt.T.mir
1.,.
'j^ GrccToire
S11r.14.a11g.
P-14.
AU. de Sira.
de
S.
Barthelemi
&
crit
par
un Joleph,
p.IOJ,
Le ftyle en gnerai
grec,& ne contient que peu de faits,
Allatius le marque.
eft
beaucoup
lippe,
&
certaine ville,
il
& enfuite
'''
&
&
iiiere
tout fait
Nphr.l.-.c:?,
phore fuit flez Nicetas , y ajoutant P--"-"nanmoins diverfes circonftances diincroyable.'Baronius gnes de Iny. Il mec Urb.mople en Cili-
Ana.-.^.^oj.
Mm m m
ij
44
i65.a.
ment qu'il mouiiic, 8w//-4.ti'dn, Albano- evcaemens font grands S: extraordiple ou Alb.inc ville de la grande Al- naires plus ils ont befoin de preuves
0.--j.p7ol.
fiecle,]'puilque S. Grgoire
Aua.:.p.S;i.
[Outre que
le
y.a^ah'KS.
temps o Jofeph
Thodore ,
leur donne pas grande autorit, on
Mais
mort du
le
Saint.
c'eft
^oiSur.i4.
voit
plus fufpede
Sp'ii:.t.;,p.t?.
S.
ne
pour
banople
fe
les
payens d'Al-
&
quatre
ihelemi
&
celui de S. Bar-
Wcn.5.aug.p.
Aua..p. 4?7
i.alSpic.t.j.p.
10,
le
Pont-Euxin ,
ni
dans
la
conviennent
la
qu'il fut
s'eft
jamais vu.
fi
elles
Combefis en parlantde ce que les Menes /'.^tf'j ajoutent encore aprs S. Thodore, Qu^une
montagne voilne de Lipare qui jettoit
font vraies.] 'Le P.
Arme-
Boll.m.ir3,t..,
[i;j,m"'"''
que ce fut par l'ordre d'un Roy Aftyage, dont S. Thodore ne parle point.
Ils ont peuteftrc fuivi h frulle hiftoire
fe rduit toute dire Abd.l.g.p.im.
converti
&
me
Barthelemi dans
Cette main
eft aif
efl
toutepuillaine
de tromper
la foy
mais
il
fimple des
ifi.H.nmfl.c.
77.pi<;8.g.
contentent de mettre
dis-je
un Roy nomm
&
remarque avec
raifon qu'il n'elt pas ail de perluader
ces (ortesdc faits , non leulcment des
infidles , mais ceux mefmes qui ont
un relpedt fincere, pour les ouvrages
extraordinaires de la main de Dieu.
,
^^-
nie. [Ils
Floius|ijfu|
la
P-5*7-''.
Mdi-
[Mais
terrane.]
d'Abdias,] 'qui
TMr.L.l.i:
Gt.x.mir.l.i.
Thodore pour
n'a
dilent tous
&
s'arrefta
Il
re prs de la Sicile,
ce
pas
dans
& c'eft
manque
qui
la fefte
les Indes,. Se
de Saint
quelque-
dans la Perfe.
[Sanlon
les autres gographes
mettent une ville d'Albanc dans l'Albanie qui confine avec l'Armnie , Se
il n'eft peutcftre pas improbable que
ce foit le lieu du martyre deS. Barthcfois
&
Fiot.p.ijs.
''7"
<^45
ferc
il
faut
mot Albanople. Mais fi cela eft , c'eft gographes. Se toute l'Albanie, eft fur
une nouvelle preuve contre le trans- la mer Cafpienne. On (ait d'ailleurs
port du corps de S. Barthelemi d'Al- que les Armniens n'avoient point de
bane Lipare. Car flon cette hilloire, ville fur le Pont-Euxin.]
NOTES SUR
NOTE
Peur la page
po.
MATTHIEU-
S.
NOTE
I.
la
pgs
fnhltcaiyisJl!;r.cp.i+(.
J.3.p.ii7.a.b.
'T 'Exemple
Matthieu, qu'on
publicains
fait
Tert.de pud.
c.yp.7i4.d.
de
S.
publicaias eftoientGentils,
Juifs.
Ear.i>.$ ,7}|
.Caf.CX.ij.Jjy,
c'eft
nom
b
NOTE
Que
S, Aiatthiett
dAs
Lap.n
.aiFlor.p.i5'.
lyriaque, &c
venu
le
de Gabelle.
page
Matt.pr.p.i.
les
Gabbain en
s'appelloient
P.J04.
Pour
Pour
III.
l'
II.
na
foint frcfch
Ethiopie feptemrionale,
'Cornlius Lapide
,
&
aprs luy
difent
&
ions d'attribuer
de
la fin
les
cette
mefmes
rai-
Athanafe que le
corps du livre.]' Les termes de cette addition lont, cjael' Evang:le crit e>t hebreu fxr S. Aatthieu a ef^ expltijii
ou traduit par S. Jactjue ; [car le mot
n'f/Mtvv6n
S.
&dans cette
femences de
la foy
dans
le
IV.
moyen de S. Frumence
Luf.I.lO.C.J.
P.IS4.I.
thieu
ni
Aih.t.i.p.ij,
femble qu'il
vaudroir mieux le prendre fimplement
pour expliq'^ir de la manire que les
Pres expliquent les Ecritures au peuple. Car S. Jacque deftin pour conduire les Juifs de Jerufilem, eftoit celui
de tous les Apoftres qui avoir le moins
d'occalion
de neceflit de traduire
l'Evangile de S.Matthieu en une autre
incertitude
il
NOTE
'
&
&
par le
&
Frair.p.45.
que ni
fiecle
& dans
S.
Mat-
'S.
S.
Matthieu
eftoit
texte
hbreu de
Cefare dans
& qu'il
mmm
iij
Pourlapage
3?5-
Hier.v.ill.c.jj
'
p=''/5-'-'-
64,6
Pel.p.ij7.
en
zarens
la plufpart
Matthieu
crit
cette langue,
pour
le'
b.
inMjtt.Ti.p.
inPtl.p.jj7
b.
S.
que
in Matt.p.;f.
d.
t inPel.p.ijr
de
b|v.ill.c.!|in
ir.ii.p.jS.b.
t'Ori.inJo.
C. I ap.in
Waii.p.^...a,
mefme
appclloient
'Se
S.
Matchieui^n'eftoit dans
la vrit
d'apparence que
a plus
c'cft
y
celui]'que S. Jrme appelle autrepart
pr.p.ii.a.
il
& lansla
& qu'il
entrepris
grce de Dieu,
fies
le texte latin
non (ur
qui marque
pi.i!).c p..
Matthieu
mais fur
le
le
il
grec
fit
[ce
qu'il
tendu qu'il
l.''ii.p.^8S.
S.
,
ne reconnoifloit pas
cet Evangile des Nazarens pour le
texte original,] 'S. Epiphanc dit aulFi
en un endroit que les hrtiques Nazarens avoient le texte hbreu de S.
Matthieu trs parfait & trs accompli.
'Et nanmoins il doute au melmelieu
fi
tjfT.p.etfi.
de
l'hebreu
Manhieu
eft
mais en grec coinme les autresEvangeliltes. Ils avouent qii'on ne peut point
allguer pour cela les mors hbreux qui
y font expliquez , puilqu'on voit la
meflne chofe dans le Pentateuque ,
dms l verfun l.uine de l'Apocalypfc
&
r g.'j.ri
Mais
il
fe
pat taire
diient-
Na-
lera jamais
homme
mentir un
Mais
ne Iay pas
je
s'il
eft
permis des
Chrtiens d'avancer lans aucune preuve, que les plus anciens 5c les plus clbres des Pres aient pris
un ouvrage
des hrti-
tout
ir le
dit. S.
Pintcne n'avoir que faire d'aller cherdans les Indes ou dans l'Ethiopie
c'ier
un
d'autorit.
[Mais
[Ce ne
l'authentique
dans
drie
F.-afl'ps^;..
'^-"
&
Na-
en une langue
[mcfle de] fyriaque Se de caldaiquc,
[qui eft celle que les Juifs parloient
alors-,] mais en caractres hebreux.'S.
Jero ne croit que c'eft de cet Evangile
que S. Ignace cite une p.xrole de J.C,
que nous n'avons ni dans S. Matthieu,
ni dans les au:resEvngc!iftes,'&: qui
(e trouve encore dans le livre apocry,
il
phe intiml
eftoit crit
Hec.inrci.i.
i-'-'
P-ii>7>-
v.ill.c.i<|icn
*''^'">'P
;^
Ori.princ.i.,
P'P-'**-'
la duflri'ne de S. Pierre.
Icvoient-
'''''
Tiidrt.h.i.;
'
P-'?
''
NOTE
page
V.
&
En
rr;!n.I.i.c.i.
'S.
Paul prefchoienc
Pierre
S.
Rome
&y
ne peut
&
taeftre
&
ler
il
faut
d'Eufebe, S. Matthieu crivit l'Evangile l'an 5 de Caius, [de J.C. 39^ Cela
lit
1540.
Rome,
i*.
cette d^te.]
NOTE
c^^j
En tjHti
temps
les
VI,.
PcL-tlapajc
de leur ng,
ies
^uf.n.p.?^.
pofez.'M^ Valois ne
fait
de reconnoiftre que
S.
point diftcult
Irene
que
S.
Marc
11 feroit
tenir
c'ait eft
con-
faut dire
crivit l'Evangile
au moins bien
que
il
eft
en 43.
J.l7^.cl^.p.
tre
ce
&
ait infr ce
I arc
note 3.
ou d'au-
ils
pafloient de l dans
une
autre,
entre eux
difterens be-
les
donnoit,
&
iuf.l..c.S.
liteii.p.iij.c.
[On
rgions de
la
uns des
autres par un deffein form pour aller
chacun dans les pays que Dieu leur
avoir dcftinez..
On
cette feparation fe
&
c'eft
mort de
Aft.s.y.i
remment en
cette
manire
que]'Saint?.T-5i..
^48
C Lap.n.p.
'Et
on trouve en
le
il
en Jude.
'Nous voyons d'autrepart que lorfque S.Paul vint Jeru(<alem[en l'an 37,]
il n'y vit aucun autre Apoftre que S.
alors
eat.i.v.iS.i^
donne grand
du Seigneur
lieu de croire
que
me
dit
en
'o.v,i.
Luc ne met
dre
Se
il
eft trs
Galacie &c.
dans
Pont,
le
& enfin
il
alla
Rome en
alla prefcUcr
il
l'Alie, la
en 57,
ces
eftoit
&
ainf
annoncer la
vrit. Ceux qui avoient plus de chant attendoient peuteftre queDieuleut
eftoient
peu portez
leur
n'ofant entre-
que Corneille peut avoir eft battiz prendre une chofe qui n'eftoit point
des l'an 35 ou environ , peu aprs la encore ordinaire tans un ordre particonverfiondeS. Paul,&: que les Apof- culier. Mais ce qui eft encore plus certres Ce font enfuite feparez vers l'an 36.
tain c'eit que Saint Luc a pu omettre
Cela eft favorif par la fondation de beaucoup de chofes, &: ra porter feulel'Eglife d'Antioche, qu'il faut mettre
ment ce qui fe ft Antioche caufe
en }( flon Eufebe, & qui nous oblige des grandes fuites que cela eut pout
par coafequent de dire que les Apoftres toute l'Eglife, & furtout pour S. Paul,
,
ne
{e
Jude.
l'hiftoire.]
peut la connous
A6lcs,que
fe
la ville il'Edelei
n'oferions pas
nanmoins
&
la mettre,
dont
il
Apoftres ne
le
feparerent
avant le battefme de Corneille,ni mef- Majeur, arrive flon luy en 42, [& fApoftres eudent par- lon Eufebe en 44. Mais je ne voy point
tag entre eux les pays o ils dvoient dans les A tes ce qu'il a cru y voir,
aller prelclier. F- S. Thomas.
je ferois nanmoins bien aifc de l'y
Apres que S. Pierre fut revenu d'An- voir pour pouvoir foutenir l'opinion
dodie Icrullem, oS.Paullc trouva d'Apollone qui cctivoit pour l'Eglil
&
contre
ment du
p.iS^.c.
comme une
III.
de l'an
44, o commenoit la douzime anne. Nous voudrions, dis-je,- pouvoir
(iiivre cet ancien auteur mais nous ne
roit entendre ju{qu 'aprs Palque
ment que
les
veut dire
S'il
("eule-
aller prelcher
dans
les
provinces loi-
gnes, Euiebe
C.Lap.in
eft contraire
A.ii.p.iio.
que
ce paflage
l'Ecriture,
de
il
fi
de
fes
Stromates
avoir dit
la
mefiTie
cle.
[Mais
je
ce livre,
Cl.ftr.i.p.
<}g.a-b.
G.Lap.uc
fup.
&
&
dit
qu'il y avoit
que
le livre
& les
que
S. Pierre
m.
h&.i^.v.f.
& S. Jean
fe fuflent dj difpeifez.
dejerufalem
de
re que
tre
la religion
&
il
Car
l'Eglife
comme
eftoit alors
eft aif
le cen-
de
croi-
pou voient , y
venoicnt de temps en temps. Au moins
nous le voyons de S. Pierre & de S.
Paul. Carperfonne d'entre les Catholiques ne fait difficult de croire que S.
les
Apoftres qui
le
Rome.'On cite
c.Lap.p.t,,,
'''
ckry.in
Aa.
''mp-ih-'I.
jufqu' ce
^i.]'ll dit
in Matt.h.7(5,
P-^-*''-'-
Hcd.rctr.i
Ait.s.t.e.p.
s'eftoient divifez
les
provinces
des
&
de S. Pierre,
marque aufti que J.C. avoit ordonn
aux Apoftres de demeurer douze ans
pour la page
VIIJerufalem ou en Jude. [Mais ce n eft
358.
pas une autorit.]
Ce qu on dit que chaque ^poftre a fait
'il y en a qui croient que les Apoftres
un article dufymbole> n'efi point fonde.
ne fe font difperfez qu'aprs leConcile
'Le feul endroit de l'antiquit 0uBa-Bat.44.jj7v
de Jerufalem tenu l'an 5 1, 'auquel il eft
dit en gnerai que les Apoftres fe trou- ronius ait trouv que chaque Apoftre
nn
apocryphe de
l'Itinraire
NOTE
p.
^49
Jenifalemn.
NOTES SUR
jo
ft
Au^.S.i.s.ap.
SAI NT
eft le
AicT.t.i.p.
4S1.
Aiig.app.f.
&
point dans
font dire
cienne.]
NOTE
pige
Si
le
fymbole a
eft
viir.
comfof par
les
Apoftres,
Altt.t.i.p.
al-
,thias, ces
fiottf la
&
p.5>S.t'.
MATTHIEU,
titude,
'On
46f|Du rin,
tiquit
n'eftoit
l'an-
que
monumens de
le
pas tout
foible,
eft fort
qu'il y a
des tradudions
de s'op-
la necelTit
<?>:
les di-
chofesqui ne
tradition
fe
comme
fymbole, y
changement
eftoit ce
peu conhderables.
[Je voudrois que ces Pres euffentencore rpondu une objection qu'on
leur peut faire fur cela.
la
Car
il
paroift
&
&
gure moindre, quand on aura cru feudonn lieu quelques lement que c'eftoit une pice receuedc
perfoanes de croire que comme la doc- toute l'antiquit dans l'Eglife comme
trine qu'il contient vient certainement la dodrine des Apoftresi dequoy cependes Apoftres, nanmoins les paroles en dant ptrfonne ne doute. Ainfi c'eif une
toutes les
termes. Et cela a
ofit eft
S.Vari.p.81-
que
les
quelque moyen de
la Congrgation
uns
s'il
&
y a
fur la raifon.
^i8^
page
Pof^y
-
Flor.p.itfi
'
If di(}i,ffner
Jerftfalem,
T
1
de Saint Stmeo de
hommes
&
mefme genre
c.ji.y.i03.b.
qu'il
Euf.I.j.c.-.t.
&
la
mort de
S.
termine
Philippe
il
Jean bc de
S.
il
pafle auffitoft S.
c.ji.p.iOj.c.d,
Simeon de
Epi.is.c.ij,
p.6}C.a.
&
que
S.
Att.i.v.ij.
le
joints
Simon
tuc.i5.v.,5.,(ii
p.i04.a.b.
Simeon, ne
tre,
nomme jamais
Apofne le
croyot pas,] 'paifque pour prouver
qu'il avoir elt difciple de J.C, il ne le
tonde que lir fon grand ge,
fur ce
qu'il eft parl de Marie de Cleophas
S.
Ori.inMatc-P.113.C.
&
rens.
rlor.p.;S
170.
les frres
de J.C.
& diverfes
mefme
faufles,
comme il feroit
aif
ou
de
que c'ef
toit un mefme Saint , ou au moins de
l'avoir crit comme une choie aflre.
v.iS.p.657.e.-
Bsd.retr.in
Aft.l.l..p.J.
Saint Bafle
nomment
Ori.in Jo.pr,
Cleophas
p.7.c;io.c[in
'Origene
Simon
Thdrt.pf.7.
i?c
Celf.U.p.jS,,
Pour le fond, on ne peut lorfque J.C. s'apparut fur le chemin ioi|Bal'.in If,
t-p.i-i.bi,
pas montrer par l'Ecriture que S. Simon d'Emmaiis.*Mais ce Simon n'eftoit pas a Flor.p.i.
Apoftre foit diftingu de S. Simeon de r Apoftre ,' puifque Cleophas & luy Luc.i4,v.}}.
Jerufalem. Mais on le peut montrer eftant revenus Jerufalem, trouvrent
parcequ'Eufebe qui parle beaucoup de les onze [Apoftres] enfemble.
le faire voir.
Knnn
i|
<u
;^s^SS54lslllSI.S$M^SMSSMSf'^-^-^"^-*-^;>?;tvis<^^s
la
NOTE
page
40'-
Si S. fuie a eu
Ji.p+os.c.
,
mefme
&
t.j(.p.i55.b.
Bat. 8. 5. 1
'avec Baronius,que
Oxon.p.ii.
fait la
chofe.'Us font fuivis par le Pape Gepar de fort anciens martyrologes :'& Origene l'avoit fait avant eux
lafc,
Au.j.p.oi.
s'il
c'eft
fuffit de dire]
qu'on l'a con-
NOTE
Pour la page
^jie
Mefme que
deJ.C.
nique.
Tout
l'y^pofire-
homme
&
frres
il
qu'il eft
douze Apoftres.
y a bien
Boll.app.p.j^,
'
d'autorit
pour
l'avancer
pour
le
la nier
velles,
il
com-
Chryfoilome,
convient,
Et
fent.]'lls
S.
JuJ.v.i,
Pour
monde
le
me je croy, que
&
p. 113.4, c.
'^^'^'*
&
l'un des
efile
Or! g.inMatt
'JHCcjue
luc..v.i<|
Join.y.v.i.j.
tinius
II.
401.
CliTT.inJo.h
chiy.lnWatt.
"'"F-sS'-''-
'(P
4.p.i8i.biiii
Hclv.c.7.p.ii.
Chry.t.^.or.
Ori.inMatt.
furnom de Zl.
AiNT Jrme donne par deux fois ei\ le mefme que Jude de Jacque, comi3S. Jude le (urnom de Zelote ou me nous l'apprenons de S. Luc,'qui le
Hicr.inGil.
Flor.p.i70.c,
le
JUDE.
I.
Epi.j^.c.u.
?-^*-'^'
comme
le
me,[& nullement
reconnoift luy
prouves.
met
Nous re-
'^'
fiit
fujet,]'qu'il allure
da-
que
p.y.k.
^.kjr.<>.v.j.
Seigneur.] 'Car
il
&
metaflez clairement
des frres du Seigneur entre les Apoftres qui menoient des femmes avec
eux. [Il ne le faut pas raporter S. Jac-
du
Seigneur. Tertullien
Origene ,
&
S.
Jude
comme on
le
NOTE
{oui la pige
verra dans la
titre
comme le
Su.6i.i
f.
le
furent fes
petits-fils, par-
de Da-
il
NOTE
Pour la pag
IV.
403.
Peur
l'autorit de
l' epiftre
de S. Jude.
d'Apoftre.]
&
S. Amphilo- Euf.i.;.c.ir.p.
'Eufebe, S. Jrme,
que dans fon pome Seleuque, mar- fuc'''"^"j'''
quent que quelques uns doutoient de car.i:j.p.,j4.
l'epiftre de S. Jude ;*& Eufebe ajoute ^"^yc,
^
que peu d'anciens l'avoicnt cite. Mais p.oi.c.
il remarque en mefme temps qu'on s'en
fervoit publiquement dans la plufpart
,
III.
fon antiquit
403.
Sur
(j
&
fixe Je-
JUDE.
pouvoir mefme
de S. Pierre,
montrer que S. Jude n'a crit qu'aprs
la mort del plufpart des Apoftres.
[Il femble qu'on pourroit juger que
S. Jude n'a pas vcu julqu' la perfecurion de Domitien, pui(qu'on ne dit
epiftre
&
Hier.v.Ul.c.^!.
en faifoit, elle a eft receue au catalogue des laintes Ecritures des devant I4
finduIV.
fiecle.
&
&
'
Nnn n
iij
cite plufieurs
&
43
voir
-b' pai-
l'crit
S.
1,1
Hier. 2 y. "j. 8.
mTit.i,p.4?.
*
u^ ^'g'p"^n;.i.a.b.
ift.-njua.p.
"*'''
ilOuPin,pr.
'Il
^'^'"
a synop.injud.
:
de quelque tradition
conferve parmi
s'cftoit
comme on le croit
noms
Paul.
que
l'epiftre
<BOi^\l-nv<n.
des
foit
Il
de
S.
Jude
P-'*-*-'
n'allgue
quoy que ce
,
foit
pour ap-
&
eft rduit
mieux recourir ce que dire en l'air qu'il faut effacer ces mots,
quoique le livre frre de Jac<]ue /comme ajoutez par p-i<44.d' Enoc flift apocryphe, il pou voit nean- les copi(tes.[S'il frlloit dire que cette
moins y avoir deschofes quivenoient epiltie n'eft pas de l'Apoftie S.Jude,
de Dieu /& la lumire du S. Efprit a il feroit plus (upportable de l'attribuer
pu faire difcetner S. Jude ce qui en Jude Bar(ab]'qui eftoit un prophe- Aa.t.v.t;
'''
venoit effectivement de ce que d'au- te , & l'un des principaux d'entre les
frres flon S. Luc.
trcs y avoicnt ajout en(uite. 'Car on
[Ainf
Aug.ciT.r.ij.
livre canonique.
itisfait pas
Jd.y.i4.
Tnt.cul.f.c.j.'
devoit rece-
dit
que
d'abord rejetter plu(eurs , c'cft qu'Enoc y ertcit. b. JeroiTie qui fait cette objedion,'ipond luy
mefme que l' Apoftre S- Jude a pu citer un livre apocryphe , puifque Saint
Paul cite me(me des payens.[Ccla ne
'Ce qui
le
dans
comme un
qu'on
eft clbre
a>
^)4
du
il
vaut
S. Auguftin,j'que
p.6J.
NOTE SUR
Foiir
page
408.
fon
[ lH"
hijioirc.
JZ^dre fulpedte
Boir.14.feh.
p.44i.d.
p.44}.b.
l'hiftoire
de l'hbreu, on
Que
S.
le
Matthias a
eft
lev
pluleurs milliers de
;
avoient eft niez par les armes
Romaines avant le commencement de
Juifs
/Que
le
("oit
J.C.
(ubftanticl,
le pontificat
de
(cs q^u'on
'
NOTES SUR
Poai
la
NOTE
page
^ue
SAINT BARNABE.
rentauxGrecs,tM<7v luotfyihil^ovTtu/Sc
I.
ce
'TJEre
s'eft
tonn de ce qu'Eufebe
A.+.y.}*.
Ctel.ap.n.p.
dodrine evangelique ne
fouffroit point qu'un difciple deJ.C
confervaft encore la terre que S. Barnabe ne vendit qu'aprs l'Afcenfion.
'S. Luc donne alTurment quelque
liu de croire que S. Barnabe eftoit un
de ceux qui furent convertis aprs la
Pentecofte,'raais nanmoins il ne ledit
pas. Pour fa terre, il n'eft point dit poficivement que les 70 Difciples euuent
fible
que
renonc
la
tout
&
que S. Barnabe
de cette terre , ou n'ait eft
en pouvoir d'en difpofer que depuis
il
n'ait joui
que
ve
NOTE
il
d'Antioche
& tout
ce qui
l'a
fuivie
Faut
12.']
note
NOTE
De
II.
Pour
III.
la
page
ce
qu Alexand.re
&
d! autres ont
de S. Barnalf.
^Grecsd'Antioche,[c'eftdireauxGen-
'Au
lieu
que dans
le latin
des Ates
tils,] le
&
[vers 480,]
ruption
tiques .'Alais
grec,
que
comme
S.
Chryfoftome
l'expli-
fousZenon
que ceftoitune cordepuis peu par les hrla manire dont il parle $i-i7
il
faite
dit
de ce mefme Pierre,
eft rtabli par
qu'il
Zenon
prtend avoir
des le
commen-
Bafn.p.T-;
411.
U(r.p.7.c|
SyBop.iii h(k
avoic
mais ne prou-
rien.
crit
/..ii.v.io.
comme s'il y
(iw^iu/af.'Bafnage le nie,
l'Aicenfion.
pQUr bpage
V-H'i-K
ya
?Mu>c^, c'eft
.1
&
i-1-
6s6
il en
eftoit
&
fa
luy avoienc
&
'Alexandre
fait
enfuite
un abrg de
S n-itf.
Rome
gile
fait
&
&
avant que
envoy Antioche ,
d'y faire venir S. Paul [ce qui eft tout
fait infoutenable.On ne peut pas aufl
dfendrej'ce qu'il prtend que S. Marc
Evangelifte eft le me(me que Jean
Marc,
qu'il n'a crit l'Evangile qu'aprs la mort de S. Barnabe. V'.S.Jean
Aiarc.'Czi pourquoi, quoiqu'il dife
qu'il a tir de S. Clment d'Alexandrie
:
&
J-4-P-170.
mons,
il
eft
m-
eftoient
prs la Pentecofte.
outre cela
i ii.p.171.
mre qui
minue encore,
IJ.I4.P..71.
fuite tout le
en Galile, &Iorrqu'il
&
Sur.ti. jun.$
70
Bii.Ji.JSi.
choifit (es
prefcher
le fait aller
S <j-
Rome, comme
cher
S. Paul.'ll dit
par de S. Paul,
qu'aprs
Si^i
s'e(b:e fe- S
it.
beaucoup
de peuples Salamine
dans tout le
refte de l'ifle de Cypre quoy il joinc
une longue de(cription de tout fon exil
convertit
&
terieuri'&
il
i^-'
&
f-.
&
&
tudier fousGamaliel,
il
eut S.Paul
eft
fond (ans
toutd'abord
'Comme
iltudioit
donc Jerufilem,
que
le
Sauveur y fit[en
rendit fon
tlifciple,
^c
prendre
dit-il
{a
qu'il fcroit
l'an 31.]
le fit
Il
fc
connoiftrc
Marc
fa
tante
obligea le Sauveur
maiion pour
y loger lorf-
lerulem/Baioab
Ictui-
l'hiftoire.
S t'^
ticule
&
&
Marc
l'E-
'^9P-<'7-
parle nullepart
Ouvre
f''-
NOTES SUR
fiiivre cet hiftoiien, qui
nanmoins que
S.
ils
SA INT BARNABE'.
ajoutent
Barnabe a preichle
la
NOTE
page
donc que
la
le
& les
numens, tabulas, de
la tradition
monumens de
con-
l'Eglife
de
l'Eglife
nom
cile
&
Amfc.div.i.p.
rufl^puoj.
commencement du IV.
commune. S. Ambroife
fiecle
&
Mabi.muf.t.1.
celTcurs.'Le
^''^'
dans un trs
ques de Milan, S. Barnabe ell mis
la telle, mais ajout d'une main toute
nouvelle. 'Ce Pre raporte toutes les
feftes marques dans un antiphonier
r.io7-ioj.
dit-il, les
de Milan
crit
il
Bar.t,.rcpt.i:
mo-
de Milan.
point marque dans
Mafci.muf.t.i
l'antiphonierdu P. Mabillon.[Ainfi i
lemble qu'on peut juger que c'eft le pre
&
Saints des le
p.roy.
l'Eglife
la
une
pref-
dec.g.
porte le
premier dans
ch dans
j.fept.flj
le
Milabien moderne.]
&
Anathalon.
Bat.j.J 54.
g^y
tradition des
IV.
De S.
faut
Il
hoftede
S. Pierre,
Uh.t.4.p.5{.
>
':
Il
dit
Florien
la cathdrale.
Mabi.mnf.t.i,
p.ioy.iio.
53
il
&
qu'on-luy donne
15
p.io
&
&
&
Ooao
NOTES SUR
(58
augmente
ques
Fout
ne
qu'il
SAI NT
diminue]
l'Ecriture.'S.
V.
414.
de
livres
Clment d'Alexandrie en
emploie fouvent
NOTE
U fige
BARNABE^
fuppolnt
toujours qu elle eu vritablement de
l'Apoftre S. Barnabe. Origene la cite
de
de S. Barnabe.
la
l'autorit
c!.ftr,i.p.j7;;
^'l'^ij'l^s'fl
f.i7i.'i;j77-a,
le 3' livre
'y^ii'-
'Alexandre
fait dire
S.Bamab cu'il
le
J
c TU
u
de
b. Matthieu
l'Evangile qui eftoit dans Ion tombeau.
Cependant cet Evangile eftoit crit de
la main de S. Barnabe comme on le
voit par Alexandre me(ne/& comme
avoir receu
excepi
r-KS.a.
Thodore
le
Ledeur le
dit
cite
encore plus
S.
les livres
que
car c'eft ce
fignifie
pro-
excipere.
la
&
Thodore,
difent que c'eftoir l'E-
lieu qu'Alexandre,
de
S.
prs la
Pour
mort de
S.
Sur
.J41.C.
i.j.p.ji7.b.
tivement qui
fion de
Marc,]
rEghfe:'&
Euf.l.-,.c.j.
^ ^^'
il
*^"
penle
&
que ce
que prenant le
la fuite
extraordinaire
&
plus
c.i.p.,1?..
ieff**-
cdihcales
qui
luy cffec-
en explique
la lettre
Barnabe.
cr/^Ky
il
fifif^y ne
c'eft
nanmoins par
les autres
que
'^PH'-<:'
crit qu'a-
a crite pour
'"
attribue S. Barna-
"'"^'"'Ib.l'Carilfuppofe
H!r.v.iU.c.|
mot de Qa en un fens
Jrme
mcnt de l'epiftre
^'^'^'
tures fuppofes
impropre,
VI.
l'eptfire attribue S.
[S.
auilitoft
ajoute
il
n'eft pas la
Barnabe.
NOTE
U pngc
nanmoins
paroift
par une pure faute de copifte. Il eft certain au moins qu'Alexandre n'a point
S.
mefme temps
de Saint
Cotel.ip.ii.
&
'qu'il
y expli-
qu'elle le liloit
dvoient
il
nommer.
Barnabe,
c'eftoit celui
ils
derEciicure. i^ar
'Pour S. Jrme, en
l).i7i. ti.
ne faut
il
P-"5'"
>74- J a-
&
fouvent les
Euf.l..c.t4:
Au
citent alfez
a.
prement
sr.^i.jun.
Clment
&
TWr.L.l..
r^o^'""^^,
fous luy
'
cotel.ap.n.'
&
*"'
il
epiftre
Men.ti.jun.
p..f.?.b,
Catholique. 'On
une
c:oit
TWr.i..!.!.
l'appelle
>
'
SAI NT BARNABE'.
NOTES SUR
^9
tuf.l.tf.C.i;.
[de
I4.p.ti4.dl
endroit
ii.c.
I.j.c.ij.p.jj.
il
dit fimplement/'-^/'of<^/y/'/f
perfonne n'a
gene.'D'autre pirt
donne
pas luy
n'eft
pas
fi
le
Clment
gnerai.]
le
&
&
auili
d'Ori-
P.Menard qui
l'a
mefme
qu'elle foit
de S. Bar-
fi
le
nom
elle eftoit
de
de S.
comme beaucoup
de leurs
On
S.
&
leve audeflis de
difciples.]
trouve
mefme
dans l'epiftre de
paroif-
livres {acrez
S.
&
Auguftin
rejette les
Apoftres;
auffi cette
[&
o il auroit rejette
p
epiftre. Car on ne trouve
ir
Xandrie
me
il
ni
S.
l'ait
mife au
mefme aucun
Clment
d'Ale-
& Origene.['
l'en
'Ceux qui
rejettent le
raifonnemenc
Cotel.ap.n.
P-s-''*^*
l'auteur
res.'Il dit
bes ,
la
que tous
les
Syriens
les
Ara-
c.j.p.js,
'-is-P-sv
ansj'que J.C.
NOTE
DaPin,;.iS.
&
celle
fait
nouveaux, cela
y.
P.570.C.
xarn.M.n.p.
I.I.C.ZO.C.8.B
Hermas
fur l'autorit de S.
Aug.inailv.
celui-ci
p--c."
com-
ou
Vo(us[Proteftans,]ront receue
P-7-b.
&
canonique: en-
de
les
Cotcl.ap.n.
ne (uroient ncan-
pout
un particulier , mais comme on croit
pour inftruire tous les Juifs fur le point
capital de noftre religion. ]On allgue
queftion
P.44-
comme
pas receu
n'ait
me
Auguftin
Pcaif.aii.P.
S.
De
Pour
VII.
4M-
S. Artflobale
la
pags
NOTES SUR
66ti
SA INT BARNABE'.
accompagnoit
quelques
flon
dans fes prdications
en
Angleenvoy
fut
uns d'eux qu'il
travaux,
grands
de
fouffnt
terre-, qu'il y
y
y convertit beaucoup de monde
le
finit enfin fa vie. Us en font le 15
Baronius fur leur aui^ de mars
torit l'a mis le 15 dans le martyrologe
Romain, avec la qualit de martyr que
le traducbeur du menologe imprim
ou par
S.
Paul, lequel
(bit celui
il
-,
&
&
chr.Al.p.fjo.
.ptf.
dans
l'epiftre
Angleterre,
il
Rom.i<.v.i.
(a.
&
>"
piet.
[Il n'y
a gure
honorent
le 31
d'odtobre avec S.
Am-
Mcn.v.p.sji
'^J_"".P-38v
&
d'autres , dont S.
, S. Urbain ,
Paul parle au melme endroit. Ils leur
donnent le titre d'Apoftres,'?; lemblent
dire que Dieu avoit ralfembl leurs re-
plie
Men.v.p.gj.
'
parBede, qui n'a pas pu ignorer ce qui liques en un melme lieu,'c'eft dire Ugh.rc.p.
Conftantinople,oii elles repoloient '"'
eftoit connu des Grecs.]
'Dorothe & Baronius veulent que en un eiidroc qu'on appelloit la foncet Ariftobule Evefque en Angleterre, taine.
'
Bac.i;.m3tSj
^JS^^/-^/-^Wif
i^w^"/'.
f
9
CHRONOLOGIE,
OU ABREGE
Avant
l'crc
de
J.C.
lO.
LA
Vierge peut
S'*
eftre
ne vers
le.
6.
de
commune,
Jean
S.
la naif-
Battifte vers le
mois
S" Marie
,
embrafTe
mre de
la virginit,
epoufe nanmoins
f.sS,
peuples fournis on
alliex.,
l'Empire, p.3.4i(.
Jsus Ch r
Jean commence
le zj
de dcembre,
p.4..6}.4iS.
J.C.
eil:
Temple
de
le
2.
&
Herode
fait
miflacrer
les
Innocens
Zacarie,
&
S.
J.C.
qa'Elizabet
latemme
fut
la
&
eft
/'./j'.i'^).
croit,
dans
prefcher la p-
battizer,
/'./^'j'.i'.?.
4^4 va en-
Jean
annonce la venue, dclare qu'il
l'agneau de Dieu p.s.S. Andr,
fuite
le delert cSrc.
p. tj. S.
Battifte
eft
t naift Bethlem
C.
/'.(fi?/.
relgu Fienne
me on
Us
nede J.
avant
p.76.
de tous
cominii-
eft
nitence
ejt
* L'an
de l'eie
Paul
S.
Archelaus
deftine eftre la
Ihid.
n vers l'an
752deRome,/7./4/,*& S.Jean l'Ev.
defeptembre,/'.J4.
Dieu
l're
On croit que
p. 411.
p. 11.
fance de
blentojt
aprs
aprs, /'.(5^7.
S. Pierre,
S.Philippe,
&
Nathanael,
de fvrier, p. 4 34-
Andr y pouvoienc
p.SiS.
Il
tablit (x
S. Pierre
eftre
.S:
avec luy,
mere.iCapharnaiim,
puis va Jerulalem
66.
Il
ciples
battize
de
S.
o o
lij
15-
XX.
66i
30
HRONO LO GIE.
le
dimanche 29 de mars.
H-
29.113, qui ne fe
fit
2g. 332.444,600.
p.iS.icp.so.
jQjtArante as avant la
riifaitm
le droit
31-
Jerulalem
Saint Pierre
Us Romaim
ofient
de punir de mort,
['.3:;.
&
pour
frres
fi
envoy
fes dilciples,
p.S.
de
cette
J.C. envoie
l'Evangile
p. 2?-
il
par Pilate
33> o
&
mer,
y fait
marcher S. Pierre, p. 24. m, prefche
fur l'Eucariftie Capharnaiim &c. p.
24, &eftprefque abandonn de tout
il
la
pour lauver
d'avril
les
S<.c. p.
46.
d'avril
melme
P.2S.II2.S07.
L'Apoftre S.Jean empefchc un
hom-
Cleophas
&
tombeau
jo. //j. Il
jour S. Pierre
le voir, p. s 2. Il
le,
&
S. Pierre
(on
&c. /'.
apparoift le
embaum
&c. p. 49.
eft
Il reftufcite le di-
monde
Il
manche
meurt en croix
le vendredi
j
hommes
mange l'agneau
p. 437. S.
S. jEM-\,p.68.333' Il
Il y
Il
&
apparoift aulfi A
me
de chalfer
les
dmons au nom de
&
J.
Z. quitte
la
d'otobrejchoifittesyiDifciples./'.^j-.
, ce qu'on prtend
Abgare
Royd'0(rhoene,qui l'avoitpri de venir Edefte pour le gurir, p.jSi.
Il crit
Philippe
J.C.
le
reflTufcitc Lazare,/'.
2 J, entre
fur la
&
?72.
CHRONOLOGIE.
54-
S.Paul
Nicodeme
Les Fidles difpeifez prefchent partout, fondent plufieuis Egliles , p. 14-3. 14.4.. i9S' Les
eft chall.
J.C.
Simon le magicien'^./j-i?.
vaSamarie avec S. Jean, y
condanne l'avarice & l'ambition de
Simon , /./ f/.
S. Paul eft converti prs de Damas
en J4 ou 35, on n'en fait [as le jour
f. 196.^ 4.4.. Il va peu aprs en Arabie,
d'o il retourne Damas, f.202.
S. Pierre gurit Ene Lydde, veCfutcite Tabithe jopp
f.1^3. Il ouvre vers ce temps-ci l'Eglife aux Genbattize
S. Pierre
35-
tils
Ignace
que
S. Pierre eft
venu
&
gile
compolrent le lympole,
p.3 7. Saint Matthieu crivit alors fon
Evangile, /J.^^j.
S. Thomas envoie vers le mefme
tempsEdefle S. Thaddc l'un des 70
Difciples, qui y convertit le RoyAbfeparer,
il-
S.
&
ils
Paul
Jerufilem
59-
fe
,
S. Pierre
fauve de
Damas
vient
41.
provinces voifuies
On croit
en 41, y
que
durant environ
S. Pierre vint
15
&
p. 161.
ans,
adorer
6sS'
S. Paul vient de Tarfe prefcher
Antioche en 41 ou 45. Les dilciples
commencent y eftre appeliez Chrtiens, /.'y.^^/.
S. Paul
S. Barnabe apportent
Jerufalem les aumofnes des Chrtiens
&
Rome
& l'y
p.i5--;. Il
tint
peut
43-
44.
d'Antioche,/'.(7(.
qui
eft dlivr
p.t66, jerufilem,
par un Ange,
non
Cefare,/;.
595-
gare
s'y faifoit
4i.
combat
p.ioo.
On croit
Il
p.is.
Pierre
^6.
S.
rie
66^
& la Ju-
&
Paul
en ce temps -ci au
Il va prefcher en
Cypre,
y convertit le Proconful Sergius Paulus en 44 ou 45,/?.^//.
S. Paul prefch en Pamphylie, en
Pifidie, en Lycaonie, p. 217.
S.
fut ravi
troifiemc c\,p.2o.
&
vers ce temps
- ci
45-
Rome
premire i:pil\i:e,p.i6g. S.
Marc
qui
Evan-
de
Antioche, p.2 21.^4.9. Il peut
enfuite avoir prefch en Jude, &
avoir eft porter l'Evangile dans le
Pont, laThrace,
l'illyrie, Ihid.
Ce fut p.e. dans ce voyage qu'il pref
cha dans la Ga\hc\q, p.2 28.
S. Paul revient vers ce temps-ci
4^.
l'Afie
&
Ananiefils de Nebede
efifait grand
47-
CHRONOLOGIE.
66x
48.
Rome
l'anne
S. Pierre vient
Antioche
&: y eft
&
Barnabe fe feparent
S.
Saint Barnabe va en Cypre avec Jean
Marc & S, Paul avec Silas dans Afie
Mineure, o il circoncit Timothe, &
le prend avec luy, f .227.412. Il prefche dans la Phrygie & la Galacie , /.
22S. Il vientTroade, oiiS. Luc commence le luivre,/'.^^^. Il va Philippesen Macdoine, y eft fouett avec
Paul
S.
l'
-,
va enfuite TheflaBerce,
Athnes o il
lonique,
Saint
Denys,
p.237. Il vient
convertit
il
vers la fin de l'anne Corinthe,
Silas S>cc.p.2Si. Il
&
&
y demeure 18 mois,p.2S.^s4.
Irouble en Judci caufe du^rtel Jo-
&
nath^s
54-
Antioche, vifitelaGalacie
gie
&
y demeure
^64. Du-
Corinthe &c.
p.247'
Les enfans de Sceva font battus vers
ce temps-ci Ephefe par le dmon &c.
p.2 $2. s. Paul y eft expof
aux
j>.2S2.j6i.\\ vaCorinthe,
aullitoft
Ephefe, /'.2|i.
envoie
Il
&
aux
Il crit
Timothe en Macdoine
S.
Il fe forme des
, p. 20.
des fcandales parmi les
Corinthe
divifions
&
Ibtd.
&
excite
de Jude, p.2 61
&
le
il
tre
epil-
eftoit alors
en Acaie
& Co-
crit
en
filue
glife
&
Eutyquc, p.e.
le 16 d'avril ,
par
M.\\cup.267. Sept jours aprs eftre arvers le izde may,
riv Jerulalem,
il eft pris dans le Temple par les Juifs:
cite
(!<<;
Lyfias officier
Romain
les
empefche
&
Komc,p.^2 7.
Ifmael fis de Fabet
& la Phry-
belles,
& revient
& de l
aprs
p. 246. 2 jo.
Demetre
53-
ans,
5^-
f.iS.
49.
ou peu
environ
me,
p. 5 68.
/
orcii s
CHRONOLOGIE.
60.
Porctus fejthS
eft fait
goHVtmeur de
&
aux Juifs
livrer
S. Paul appelle
N-
Rome
aller
ell:
fait
il
de Malte fur la
embarqu pour
naufrage c abor-
fin d'otobie,p.2(}S.
572.
S.
Jacque
le
epiftre
vers ce temps-ci,/'.:?*/.
Paul arrive
S.
61.
Rome
vers le mois
Philemon fon
Ceux
maiftre
f.2i',j7)-.
de Laodice luy crivent, p.292,
avec luy
alors
cela
qu'Ananus
fitaulli
lapider S. Matthias,
p.4-07.
64.
Simon
le m;Tgicien
p. 176. Ils
alors S.
Timothe
&
luy crit
Il
cat,^. 7/4.
S. Jean peut eftre venu demeurer
en Afie vers ce temps-ci, p,6c2.
S.PhihppeApoftre vivoit encore en
Si, & p.e. longtemps aprs, /'.^*+.
S. Jean TEvangehfte eft plong
Rome
Dowitien
eft
S.
tu le 18 defeptembre,
96.
p.341. Nervii eft fan EmptrtHr, rappelle S.Jean qui retourne EpJiefe./L
S.
97-
f.:?4/.
On
I.
95'
Andr
Ibm.
81.
Hiji:. t^ccl.
6G.
il
65.
que Dieu leur eut rvl qu'ils y fouffriroient le martyre &c. p. 174, 17 j.
302. On croit qu'ils y firent tomber
&
lypfe, /'iis).
d'o
6y
Rome
3.
venus
100.
134.
&
Pppp
Con-
557-
c:
66(,
357-
HRONO
&
362.
le
tombeau de
La
fe
fefte
cembre,/". 420.
3i)i.
391.
mais qui
35>5-
eftoit
de S. Jean
de quelque au-
eftre
Saint,/'.4?4.
de
Thophile
Rome
en 395,
le
&
49439(.
la
mort de S.
488.
Le chef de S. Jean
Emefc le mardi 18 fvrier 4$3,/'./o f
caths 00, tranfpott le lundi 24 la
drale, /'./o 7, Se mis dans une nouvelle
eglife duSaintle2^d'o:obre, Ihi^i.
Le corps de S. Barnabe eft trouv en
Cypre prs de Salamine fous Zenon
vers l'an 48 8,/'.4'+-
497-
Fefte
E.
&
497508.
tererlecorpsde S. Baithelemi,/.?*?.
Juftinicn baftit Conftantinople en
519, une egliie de S. Pierre Se de Saint.
Paul , mais ne peut avoir de leurs re-
519.
liques, P.1S4.
S.
p-SoS.
L'an 770,
le
eft transfr
chef de
S.
Jean
Battifte
770.
On croit que
le
corps de S. Jacque le
fut trouv
8co.
Compoftelle en
Barthelemi
S05.
&
809,
p.
le 25
d'odobre
US.
II 45-
nom, p.ios.
Paul en }c)S,p.s?4453-
Majeur
OG
S.
Jbtd.
5S(>,
377-
Ambaffideur de Theodoric
fait
le 8
de
12.6.
1210.
may
110.p.?22.
1268.
e6y
>^lll%fmwm:m rAWAVII
&
fil-
lettre
ai'ceuesdeJ.C.p.z^'/.jtf'j.S.
nt
Thadde lgue-
Roy
Ahibas
des Arabes
deGamaliel toujours dans leTemple avec Saul, f.rpi.cft p.e. battiz par Saint
Pierre & par S. '\iiv,p sss.
VAbilene: ce que >.'eftoit, f.4J2.DeuX villes
A'Abila ou Abela, />. 43s.
fus
L'Aca'ie
S. i\ndr
Acaque. V. Stphane.
Acefie converti, dit-on, par S. Paul, f-iSs.
S. Achille?. V. S. Nere.
Ad^r lieu proche de Bethlem,/./.
La
Affl-flions
nent
Dieu melle
l'Iialie, f.jfzj-'
les
noftres,p.77-'J'. Pourquoi
afBiflions
les
&
les
coniolations
Dieu
f.iss,
Afrantus. V. Biirrhns.
:
fils
le fait
payen,
/i.
t3Z.
&
vangile de
S. Pierre, p. rtfr.
Jule Africain
ne, p.<^44.
meprifer
p.ji.r3.SS.ffsa.
qui approchoit de
eff
Alexandrie, f.ijz.
p.^rfr.
le
monde,
V Afrique
to'.re
de l'Eglil
fby de
Rome
ce qu'elle
comprend dans
Ammoas ou Ammaon
l'hif-
ainfi le
S.
p. lus,
fils
d'Ariftobule
frre
Herode,
fait
iflet
mourir en 44
S.
Jacque
le
Les analogies
Majeur,
p.
eftoic
Rome
en l'an
Il
327,
Dieu
8 Sec,
difient,
P'3<fS.
Ananie
battize S. Paul
dit
Damas
de fbn martyre
Ananie
fait
f.;7i.
nomme
p.yf.3S.iIC>.
d'Hcrodiade Se
Amplias qui
d'Herode Roy de Calcide , p.?/S, eff trait indignement .Mexandrie en 38, /'.^s, offre le
pontificat Jonarhas
S. Ambroif
p-3'S-
Agrippa Roy
i. fait
eft
70 Dirciples,^.2S,
&c.
f-i).
Ce qu'on
incertain, ;',r4/.
Sic.p.5s,z\x. donner
309.
Il le
le controifloit pas,
Pppp
i)
"
A B
6$
Ifmad luy volt fuccedc en l'an o, f.zjS.sa. commencvers43,/.29j. LesApoftres n'y ont
Ananui ou Anne grand Pontife, bcaupeie de point tenu de Concile, p. szs. S. Ignace
cft
il
grand
eft appelle
p.433. Il
S.
Mi-
le
S'^Antfiafe. V. S^'
S.
Andke'
de
S^ Pierre
f.
yf.3S. Il
&c.
11
On
doute
&c. p.tos.sog.
p.id lo.
MiUn On
ne
de Civic ,f.SS7-
efloit l'aifn
il
amen S.
S.
s'il
Jean
Pierre,
&c.
Cana
Il
quitte tout
Grecs l'honorent
An^es
30 de juillet Scc.p-2^3.
le
Afion : on
&
feint
un dialogue
entre S. Pierre
luy,/,/*p.
^pocalypfe de S. Jean : quand elle a eft receue de toute l'Eglil &c p. 34.0. Apocalypls
fauflement attribues
Pierre
S-
p-is?,
& S.
Paul,/. 2/0.
S.
ApoUoi
eft inftruit
&c
p.
247.
Se
S62.
Il l.s
quitte app. en
PaulEphcfe,/ 2S6.
5 5,
Paul
&
&c.
31
p. 21. Ils
attirer les
n'ont
hommes,
J.C
p. 16. 21.
les
envoie
les
mala-
On
&c. p.
compolc le fymile,
f-397. lourouoiils menoicnt des femmes avec
eu.,f .4(^7. Ils travaillo;cnt fouvent des mains
pour \\\re,p.i6z. Depuis Itur vocation ils vi-
fiecle
comme mre de la
Anne
embre
J.C dans le
honore le ptcmia de fcp-
la prophctelTe reconnoift
cft
V Annonciation
J.C: Pourquoi
Antheme
ainfi
leurs
fftc
de l'Incarnation de
nomine,^ 2,
de Diaconifles
&
fier
p. 21 3.
donnent
S.
is9. Le
nom de
Cltrtiens
ya
le titre
finit
la
vers
p.
zs.
On dit
S.Apule. V.S.Marcel.
S. Aqu'l.x Juif Chrtien
,,
ils
yc,p.,e.
Cefrc,
f.Sg9.
41,
p.
tent la virginit
Antioche:
ne fe fcrvant de
en avoient que comme
lo. t62. Us tftoient encore
femmes quand
jwfiju'cn
36 pour
7.424.
Anne. V. Ananus.
S.
en sS,f.3is.
p.rrf?.
ne
V. Vtus.
ApelU difciple des ApoftreSj eftoit Ronjc
Bafilifl.
S.
{ait rien
Evefquc parS^Pierre,p.itfi.
Ant'Jlius.
iic fouetter
Pierre&S. Jean,^.rjr.ij2.
AtutiM*! Ion fils tait mouru- S. Jacque
S.
tabli
S.
fa
femme
Eiifur de tentes;
Ils iiUtiuiiou
DES MA T
Si
AquUa
fe
couper
fit
les
cheveux Corinthe,
f.JS.
donn S.
titte eft
le
C'eft l'aine
&
de la vrit,
Eftienne,
Evefque de Colofls en
p- e.
VAreof.tge^
Aretas
fille,
62.
d'Athnes,
juftice criminelle
Tan ^6,f-ioo.
Arimathte :
Aretas
le dtait vers
que
c'eft
f.So.
Paul Ephcfe eii 5iS,f.^<>.eftcntraincau thdans la fedit ion de Dcmetre,^. 2^9, iliit Saint
PauldeGreceea Afie l'an 58^.2 tf 7, & de Jude
Rome en 60 &c. p. 2S0. zo. zg;. Les Grecs
le
i}7- Elle
Ce.
fouticn de l'idoltrie
, f. zsf.
prefque tous les ennemis
2 (fj.
fait faire
un dnombrement de tous
la
en
lire le diipenlateur,
unir
le charger de porter aux Juifs les aumofnes des Gentils mais il ne le fait qu'avec
beaucoup de prcaution, p Z63. Celles qu'on
fait du bien d'autrui appelles diaboliques par
les Pres p. 34. Imitons Dieu , & il n'y aura
,
DEcimus
fils
Artima^
VAfcenfion de N.
S.
La fede
p.
s'en
^4.
de'Napk,f./<>o.
: ce
mot employ fouvent pour
mort, p. ^yS. Livre de l'Aflomption de la
Vierge fuppof S. Jean, f. 554.
Af[}-npt'ion
/.(J+4.
S.
On luy
attribue une
Vierge, f. 470. La
fin
de i
ibid. fe divertilTcnt
de tout tins en
^.2jS.
Av.trice
fets qu'elle
on voitdans Judas
produit
p.
mauvais effevetmem
les
Paul,
l'un des
,f.
qui
il
cde partout la
la
S.
;**?
S.
fauflc pice
: on
tomber S .P.crre, fii^-.
Barabhas pretcr-i j.C,/>..?7.
Sarcoquebas chef des Juifs rvoltez fous
Adrien , perfccutcles Chrtiens p./ 4(J'.
5.ir/f/;( magicien aveugl en Cyprepar Saint
fit
fait,
de
l'an
p 4-2/.
donne ce nom la frvante qui
S.
l'an S^^p-s^o.
^ftyige
Balbui Confl
La:l:us
Rome74S,
JSalliU
niaiftredePapias,;'.27.
Arr/fobule
les
prtexte
f.
tre
S.
Saphire
veut bien
ce
f.+I5
&
n la
Archipfe
Sec. f.zs.
Cl
les fu)ets
p.
ee^
S.
commune
Elle eft
Augure
j./+r.
S.
E R E
couvre fous
Anhidiacrs : ce
p.
11 fe laifTe
en-
l'eptftre
n'eft
Pppp
&
iij
TA B
TO
L E
dic avec
S.
duCondh:
chez luy
& p.e.
l'un des
pone Amiochc en
Difciplcs, f.zS.
des Apoftres,?.ii+."tf ,
iloit
S.
Barthelemi
fait
fait fouetter,
&
fon
Nathanacl,
mort
S. Bafile eft
Ton mcnologe an
St Bifili^e
Rome
pour avoir
S. Paul, f.isi.
ZS9-
Caius de Derbe
S.
fait faire
dit-on
martyrizes
enterr S. Pierre
Scc.p.isS, les
^.ijp.
& revient
'.
70
51 la lettre
Jcrullem,p32tf.
que ce
&
Paul
&
de
&
fon Evangile
Qfli\K,p.sJ^s.
La
de
ville
js.
Calamcne en Arabie, p. 61 3.
Calomnia des Juits contre les Chrtiens
C'e( p.e.
148.
nie,
difciple de S.
&
p.
Le Calvaire
pneK,p.2s.
&iC.f.3SS.
la
Bere
ville
de Macdoine
^'
les
habitans y
TJieffalonique, p.
2SSBerenict
S.
p.is.
C.trin.
'/.
Lcuce.
S. C.irpi lo2;cS.
nmm, p. 43(S.
vent eftre fauvcz
puret de la Vierge,
'Brviaire
11
y a des
p. 71.
fautes
mcfme dans
les
ova!fons,p.474.
Brunde o mourut Simon le magicien: ce
pouvoir cftre quelque lieu Romc,p.J77.
Afranius Bu rrhus eftoit Prctbt du Prtoire en
I SiQ.f.zsa.
Andr en a fond
rglife,^.j/j).JS*.
C
C^^eina.
V. Largus.
p. -2/0.
mefe,p. 104.
Btithlem, bourg deux lieues de Jcrafalem
lOS.
la vritable
de l'Hemorrhoiire,p.ao.
Betbgdtes ou Darome , monaftcrepres d'-
&c:3-C.ynaift,f.4.
BethfuiJe, bourg de Galile nommjuiie par
Philippe le Tcuarque , qui eh fait une ville, p.
&
eftoit
P-4'-
C'itecuiner.f: ce
que
s'ils
c'cftoit,p./52. Ils
ngligent
La Caverne morullere
le
ne peu-
battcfme,
ll>.
gne^p.'r.
Cenchre port deCorinthe vers l'Afic,^. 244.,
Les cepi : ce que c'clloit,/> SS2.
battefme de Corneille, p
i la
223.
le luit
S.
Tean
ncceflitde la circoncifion,^.
Aiitiochc en
le
combatpat fon Evangile,/. ^4*. Iln'cft pas certain que Cennthc luy ait attribu fcs rvla-;
tions,/. 3if.
les
Grecs
eft
Nron mefme,
deux journes de
Jcru(lem,/i.i<*'p.
Cefaree de Philippe
Dan &
eft
nomme
autrcoKDi;
Pancade^p.iJi.
DES MAT
chatte de S. Pierre Antioche,/. lo, Se
3.ome,p.ig}.
La Chandeleur ;
ce
que
La chant
gji
eftre
Conftant'me
femme
de l'Empereur Maurice
Paul, p. 30s.
S.
p.<f.
La chant
S.
Evefques,;),ij/.
el'c a
Antioche, Conftan-
tinopk,
quand
c'eft;
RE
Confirmation ne doit
Ce
rit,^./r.
CheviHx Pourquoi
:
S.
Paul ordonne de
les
Converfion
?. i. Etat
l'humiliation
y porte beaucoup,
Chreft
les
.;
Les chrtiens : ce nom eft doim aux difciAatioche vers l'an 43 Scc.p. zos.
Divers noms qu'o leur donne aulli , p. 20s.
ples de ].C.
p.
qu'on
difoit
Ravenne, qui en
loigne
eftoit
ille
S.
&
S. Corneille centenicr
en
Ci vertu
ln battefiiic
l'an 35 Sic.p.is^.
douceur, f./2;j,
&
nanmoins
traiter
duremen:
les
peuples
Juifs de
Ro-
cn49,/'./7o.
cla;ide
les
ClatiJe. V. Lyfias.
L'Lmpercur cLude gouverne
avec douceur &c. p.rtf j, chalTe les
me p.e.
il
Connthe mtropole de
regnoient &c.p.
Ils crtoient
/+ J. Leur
Comeftathns; comment
qui arrivent entre
\C,f.t70.
GotxiCC. p. 282.
CUitti tmme p.e. de, S. Pudent-, eftoit
Rome en 16^ ,p.i<f^.
on luy attribue bien de
S. Clcm-.nt Pape
faulFes pices &c.f.rSp, avec lacompoiitionou
la traduftion de l'epiftre aux Hbreux, p.2p7.
Il s'en fert beaucoup, ibid.
Saint C/ewfrt/ d'Alexandrie tire beaucoup de
:
faire la
correion avec
libert
Cofihoci
S. Pierre i la
repren-
Roy de
Juftinien,
&
P-3S.
Qui
tsa.
S. Crefient ; ce
eftoit
dans
les
en l'an
tendu chef de
S.
S. Paul Sec,
p.240.242.
La Croix de J.C. fujet de raillerie aux uns
d'admiration aux autres p. 42, chaire de
vrit pour initruire toute la terre, ibid. cole
d'humilit & de patience, ibid. tr-bunal oii J.C,
reprefente le dilcernement qu'il doit faire un
)our, ibid. Pourquoi J.C. n'en a pas voulu def-
S. Paul,/", jop.
dcombrote raporte
l'hiitoire
de
la
mort de
Pan, p. 47-
cUophii
S.
eftoit frre
pae de
app.
ce qu'on en fait
p. ;as. Il
Vierge
p.
f.Sl.
Clo
en
Colre de Dieu
fss effets
fouvent d'autant
une
deffe,p.7-2-
en 61, p. 29;.
Compofielte en Galice devient evefch vers
archevefch en'ni4 &c. .32.
l'an 9oo,
ens
&
6u ?
&c.p.24j.
Crifie battizc Corinthe par
30 de
juillet
&
cendre, ibid.
S.
pagne
p.
191, y apporte
dit-on, le corps de S.
Jacque, p.jps.
L'ifle de Cypre gouverne par des Propretcurs. Se enfuite par des Proconiiils,^. >4S.
Juftine pat la
to6,
S.
Cyrille d'Alexandrie
la fin
de fon trait
P.4SJ.
Cjin; c'eftCiuitinuSjf.ifrr.
BLE
T A
li
DAmaris
Si.f.io. ::p4,
le
p. iStf, altrent
Dirome. V. Bethgalcs.
avec S. Paul en ^1
quitte en 65 pour Cuivre
jj'4,'
parens
Rome
f.
Duras dans laMefbpotamiebaftic vers 508On y met le corps dcS. Barthclemi, f-3^7.
LcComtcZ?ar/5ciitS. Aiiguftin,/.^.
Verr.di cftoit
&
le
L'Ecriture faincc
deJ.C,p.2.
^~01,p.3SS.
fiecIc,;'.io/.
Vemitre
orfvre Ephefe,
Dj l'Arcopagitc
S.
y forme en 57 une
cft
ouvrage Baijelu,
S.
ouvrage
refpcfte l'Apocalypfc
11
l'examine dans
un
le petit
on
,p. S93.
dfendre,
p. 27s. Il y avoit une eglife a Cenchre fimple port ,^.244. Les familles Chrtiwnes
bien rgles honores du nom d'Egli-
&
Sic. p. 3 41.
Venys
Ege Proconful, dit-on, d'Acac, fait cruciS. Andr, f>. 3Z0.S90. spi, pouvoit n'cftre
fier
On
p-i-f-s.
enys d'Alexandrie
endroits qui
deux
les premire*
Chrtiens, p.'^.. Eglifc de Sion o
les Apoftres avoicnt attendu
rcceu le Saint
Efprit &c.;'.//8. Celle de S. P.erreauxhens
eglifei des
&
Ne
Rome,
Diacres
les fept
premiers ordonnez
pajr les
&
Z)(w-"ouDifmas:
intcreft, difciples
de
S. Pierre,p,/iy4,
car
par
Euiioxie,
/.
:?7.
mire eglile
Ste Vierge, p. 272.
l'an 43i,ii/(f.
c'eft le
nom
qiie quel-
il
71 que
la
prefence de
grand Pontife
eft fait
i^^.ji.ji'
7o,p.4J*-
Sec.p.37i-
fjit
E
corromp
point,
dans
le dclrt
avec (bu
fils
&c. p.ss.
magicien.^.i/;-.
p.47.
Emmdiii, appclle
le
tcmpj
Sec.p.3<!S.
J'nefe
fuit
p. /J.
p.
/}j.
Enntn,
Enoc,
lieu
livre
od
S.
Tean battiloit,^.p/.
S. jude,
^.4/,
'
DES
"MA T 1 E R E
comme
qu'il a regard
Rome en
gal, p.zz.
compagnon
S. Ep.iphr.ts
6i,f.2St.2S.ZQz,
eltoit p.e.
Evet-
prmices de l'Afie,
honor par
eft
Kome, p. 30s.
L'Enc.inflie, (on inftitution Sec
eft
les
Grecs
30 de
le
p.
juil-
P-S57.
6'i,p.}aS.sSz.
& des
le trait
indigne de luy,
cft
p.jf-SS.
dignit, p.;?
les
Etmome
l'an
Euphraip
Jean,/'.4P^.
prefche,/).;;!?.
ipirfcer/tmoindcl'hiltoiredePan, p.47.
Eprius. V.Marcellus.
S. Erajle de Corinthe fuit S. Paul Ephefe
zis, eft envoy par luy d'Ephel en Mac-
f.
doine l'an
ei;
p.zis.
5(),
Son
,p.3oz.
Il s'arreftc
riens l'an
Corinthe en
hifioire jp.sij.ssr.
commence
&i.c.p>oo.
S.
joleph,
Hefyque.
la.Si.
ninson ne
que
s. Pierre
s.
le fair
Evefques d'Ef-
mort de Saint
luy attribue
les hiftoires
les
Rcogni-
p.4Jp.
Euthule Diacre
crit
de la mort de S. Paul
en 396, p.s-9-
Enthyme
cit fur la
mort de
la
Vierge on
:
S Eflienne
i8o&c.p 247.
Les Eutychiens contribuent augmenter
le
EKtjque
relTufcit
Troade pat
S.
Paul en
58, pztfS.
ques./'./pi.
70
s.
ne fait ce qucc'eft,/i.470
p.74.tS24..
Efice.
Jii,p.jf9,
p.47.jf.S.soo.
44ideRome, enautonne
Efca, premire
Evefqucs
les
Evclqucd'Antiochep.c. en 41,
p. 16 3. On luy accribue une faulTe lettre p. ^63.
Evodie , dame Chrtienne Philippes,
f.
ZSS.
Sic. f. 14..
Andry
Par
3-
S. t'oi/f fait
pagne,p. jp/.
&
S.
aux
S. Paul entend
V. Pafteurs.
Evefquc de Thcoolioplc en Mefo-
Pierre
L'Epiphanie.-
III. Il n'clt
potamie vers
CcnSyp.zj'f.
Epiph.ine
p. 29. Ellea
Paul ordonne
S.
f Zji-;.
Eph:'p : les payens y cftoie.it fore adonnez
lama^ie, p.zsz, l'tglil y aell fonde par S.
Paul , afternue par S. ]can, p.jjp. Elle a donn
peu de grands hoinmis l'fglilc, p. 4.69. Ce
n'eft plus qu'un mchant village lnsChrtiens,
f.;so. La lettre aux Epheficns ell app. de l'an
let,
S.
de
zsi.SiS,
gy^
,
p. 323,
S.
n'eftoit
Diiciples,/- 514.
point app. du
11 eft
Il
nombre des
ordonn le premier
triomphe du dmon
fjimine
Cbude &c.
p.zoS.
,
Abb de Bethgales
prs
foydeS
Ecd. Tow,
fiifi.
S^'^
/.
deux ans
Rome, p.
S70, tient
Nron par
Ftmmei
les Juiis
&C.P.277.
BLE
men avec luy non S. Paul f. idi.
33<f. 4?7. CoramciU les Apoftrcs uloient de
leurs femmes, p. lo. La tbmme de S. Pierre eft
Pierre en
g.irde
arme
le
mclme
le tait
Il
que ce
jour
ajoutent
On
de
folie
Frres
furtout
derniers
les
les
temps
p..?(tf.
Frres de
&:c.f.22. Il
Scc.p.zss.
Galerie deSilomon: ceque c'eftoit.^.iip.
La Galile
trs peuplez,
les villages
mefines y cftoicnt
^-4'S.
L. Junius Gallio
nomm
d'abord
Novat
S.
par S- Pierre
Gaulence de
c'ell le
pays de Capharnaiim
011
prs d'E-
inefe&c. ^./oj.
Quelques Gentils demandent voirJ.C,^.- S.
Leur vocation
.\
Ils
'^
de
l'Ejjlifc
commenc
lont dchargez
loy par
f.iio.
24.
la Vierge,/". 7r.
L'/^eOTorri'o/jJifaitdrcflruneftatuedeJ.C.
p.zs.
S"-'
S.
Hermopoh en Thebaidc
on
croit
que
J.
C.
neille, p.if-
&
,
f.tzS.62.
Ccnef. nt
Hbreux
S. He^:^ejippe
tp.
S. Pierre
Taul
& S.
Roy
LE
La Gjiuie
322, en-
iif r,
p.
p.SS.
ville
&c.
coulins germains,
s'y retire
La
f. i.
on
&
?ourquoi
de S. Andr
tre
SLQ.p.183.
Foy
&
des feftins
failbit
comme
Spebclcs dtendus
p. 477-
Apol^rcs
la teftc des
.-i
472, honorent
S.
if-zs.
unCeGr qui
faint
p.
com-
adul-
manquoit
tre
femme
d'Antipatcr, [d'rchebiis,]
meun
&c. p.99t
DES MA T
croit qu'il eft reffuTcit
&c.
meprife
&
moque
s'en
p.
z}.
Il
Ic
de
fierode
&:c.
l'an
-ioi,
47,
Anan-.e
tait
d'Ariilobtile
tille
&
tille
HnoAion
d'Aretas, p. 492.
parent de
Saim Paul
f.igz.
5cc.
J'4.JS7.
Elice l'un des premiers EveC-
ques d'Elpagne.^.jpr.
poiterieur Metaplirafte,
f.624.
c'elf
Jean Battifte
fille,/. 20.
Apoftre. p.i2.
Papifque,/'.2j5'.
&
tence
le Meilie ,p. 13, reconnoift J.C. pour
l'agneau de Dieu, s'humilie fous luy &c. p.i.
Sur
fa parole S.
tize
Ennon
Andr
&c
p.
luit J.C,/-.
is, envoie
f.iss.
L'humilitc doit
& accompagne de
qui que ce
fe prfrer
eftre fortiii de
Dieu,
il
foit
Tour
f.i9<f-
force, p.iit.
S.
de
le
s. Jean l'Evangelifte
V.fin tiitep. 330, eft
n environ huit ans aprs J.C, p. ^24. Il eftoit
app. de Bethlaide.fimple percheur icc. p. 32s.
Il a p.e. (uivi ].C. avant S. Philippe. l.C. rappelle le f^iit Apoftre Sic. Jtid. luy tmoigne un
:
amour
f.^iS.
I
T Ac^He
J J A c Q,u
eft le
Jacob,/, j 70.
S.
E le Majeur
y^.fin titre p. s^.z.
J.C. luy tmoigne un amour particulier,/. 20.
11 cde Sain: Jacque le Mineur l'epiicopat de
Jcruhm, />. 14.2. sji. Agrippa le fail mourir
en 44 vers Palque, p.isa.
S.
J A c QjLi E le Mineur f. fin titre p.si,
:
n'eftoit point
bat-
sn- U
fes difciples
f.z?3,
lire,
S.
S.
Ne
folitaire
Hefyjue ou
Le
yftfo.
/> .
de Cyr
fls
On
Vieige,
la
du grand
Herode, femme d'Herode Ph.iippe, mre de
Salom, quitte fon man pour cpoutr Antipas
&c.p. 96, veut r'aire mourir S. Jean Battifte,^.
j, & le tait enlin par la danle de (a ti le &c.
Ibit enterr
f.g. E'iene veut pas quefon chet
S.
tfyj
,
qu'elle fuit
S.
p-i<fS-
j-ferotiinde
S.
les
S. Ja^iji'.e
f.ioo.
f.
l PalTion./'.j^. Il eft
couper
pour ce
liegQ, f.szy. Il
&
en 58 &c. fayi.
11
ne
fc tailbit point,
dit-on
Il vient voii le
la
Il
aimoit
laillr
agir S. Pierre,
homme
perclus de nafface&c.p.izg,
fouett
&c.
p. 131.
cde lefiege de
Mineur,
p,
742.
tfprit, p.i^i
le
&
On
Evangile
s'cft
Qq q q
TA
jS
Jeitn l'Ancien difciple de J,C,
70, maiftre de Papias, p.-27-
& p.e.
B L E
l'un des
leur
p.:. S.
voirfcschaincs,
On
p. jijp.
Rome
doute de
la
prface
commentaire fur
les
Adtes
eft
pour
f.
le
S. "^Ati de
Damas
facile
4 recevoir
les hiftqir
rcs,f.479.
^ean de Nicc auteur fabuleux, ^.418.429.
S%crome;on luy (uppoluncfaufle lettre fur
l'Aflomption,^.4*p. Il n'eft pas toujours exadl
Rome
par
Apoftics
les
p.nS,
attribue la
mort de
S.
ciel
d'Antiochepar Saint
Il Ibiihaite
Rome comme S.
que le trait de
p.^d.
Evclque de Tolde
merc,^.^/-- Elle
dans fon origine, ibid.
eftoit
comme un
la
d'aborder
on
croit
&
L'jllyrie
dans
le
Images; Si
J .C. a
envoy
la fiennc
Abgarc,
&
Paul fur
murailles,^. /Stf.
de S.
On
pagne,p./pr.
Les Iodes , terme
Evefquesd'Ef-
vague parmi
fort
an-
les
ciens, /).^J7..S7.<*+3.
&c.
p. 10. 4.?2.
S.
elle eftoit la
y en avoit luj
Il
Je:in.Jfe
Son
un peu obicur
Rome
S.Jc'in
eftoit
.1
S. lldephonfe
chef cft
l'appellent le charpentier,*.^rJ.
Chrtien Juif,
avec S. Paul en 61, p. -93.
S. 1eanBattine,;>.}o+.
S.
Talmud
Ji'fii le Jafte
montagne
Battiftc fur la
^00, p. 103.
S. Joachim; on n'en
des
Ohves
S.
Jean
vers l'an
On
Rome en
11
ne connoill ni mcre ni frre que ceux qui pratiquent fa parole, p.tf 7 S'il a crit Abgarc Koy
d'defle p.saz.ais.tSiS. S'il luy a envoy (on
par
S.
Luc, p.4-7S.
Jonath.ts
d'Anne
fils
}St,
eft
envoy prifonnicr
ji Sic.p.sa.
frerc de S.
Jofoujjfph
p.
Jacque
le
Mineur,
devinit emincntenver^u
,p}i7. Ce
n'eft
&
point
Jolcph Barfabas.p.jos.
Jo/l'ph. V. S Barnabe. Barfabas. Caphe.
.
S. ]
poux de
s E p
la S'^
la
Vierge
Jour fils
acquc le Mineur
.1
p.S.
luy
Il
donne
apparoift Saint
le
loin de l'Egide
apparoiftS.Paul,& le
convertit &:c, p.ipa.ll vient pour eftrc crucifi
^Roinc jivcc S.Picrrc &c-^.'7- Les Juitiditii
delerxirilem,;. 37'-
cpouf
la
Vierge
prtend qu'il
Ignore
s'il
comme fon
eftoit
paient, ^.4Jff.
dj fort g
p. 4-6 4-
On
On
ginitCjp.^p.
DES MA T I E R E S.
conceu du Saint E(prit ,^. 6z.
va avec elle
Bethlem Scc.p.3: y retourne dejetulalem api es
la Purification,/', a, nieneJ.C. en Egypie, />.p,
ramen
le
dans
le
crypte
S. 3 o
s E r
met dins
^ofeph
&c.
p.
11
l'on
Pafquei
d'Ariniathie
tombeau
Il
le
Jcrull.-m,/'.r/.
l'iiiftorien
y* 7.
traite bien
le
Mineur
ip2,
S. fttnias
Pierre, f.iss.
de Scville
ne
J.'ijie.
Jujh
fabas,
l'an
S. Paul,
V. Barfabas. Jefus.
Evefque de J erufalem
3'^
n'eft
point Bar-
p. s 08.
T-Jiijius logeSaint
~
Paul Corinthe vers vj,
p. 24.2, n'eftoit point circoncis, /-.yjr. Cen'eft
point Tite qui S. Paul crit, ibid.
La
jHJlic?
venus
les
Ibit
pointdeliiy f./yf.(J'^9.
70
S. iftdors
^77
&
a efi
donn
S.
lofeph, ibtd.
& S.
acque
le
MuiAir, p.^70^74
S. yyi;' n'a
point
p.dos.
fudas
dlivrer
&c.
<ie
promet
Corps
p.jr, le pend
C. aux
fuifs
de^efpoir &c.
,f 29,
reoit fon
unbailr &:c.
p. j j,
&c.p44J.
fuias loge S. Paul Damas,f jpp.
Jude. V. Barfabas.
S. J U D E Apoftre V.fon titre p. 4.01, efto't
frre de S. Jacque le Mineur, ^. ^tftf, n'a pomt
cft envoy Abgare par S. Thomas , p. 614
une
S'il
7'''/s
changeoient fouvent leurs noms pour les rendre latins ou grecs, ^.241, eftoient accoummcz
mener des femmesavcceux,/'.4'f7,payoient
chacun deux dragmcs par an pour le Temple
f.soj. Ils ( troublent en apprenant lanaiiTance
du Melie f. 7 Aprs l'avoir fait mourir ils
,
halTent
&
eglife
yx(;/Evefqii de Jerufalem
le
U
Les
elioit
51,
p- $24.. Ils
p.
234,
&
Bere
Ils
f. 23s.
en 58,^.272. 27 J.27S.
Ils perfecutoicnt
le
Aiasui
Ils
,f}7^,
p.^gs.
&
/ Mlius. V. Balbus.
J^Lame d'or porte fur le front par l'Apofttc
S.
S.
&
Paul &c.
&c
s'ilaenvoy
cement de
Thefllonique,
font chalTcz de
p. 204..
Merc de Dieu
l'Eglife, p. 121.
crit,p.2pj.;7(f.
Le bon Larron
eft
p.42.
Laz.are
eft reflufcit
ra33&c.|i.?.
TA BLE
^78,
Lebbe (iirnom de
LeoniU
S.
S'' ij((i/eftconvenie
Tudc, f.+ai.
t'ait
Andr
P.Z30.23Z.
Lyfihias
Roy
eft fait
toine &c./.4j2.
fon petit-hls,/i.4i^.
de
le
Dieu
comprend ijoo
lieue
pas,/".
/<fp,ouio
illc
avoir
le
corps de
S. Barthi-lemi,/>.^S7.
moicnt mieux pratiquer Its vertus que d'en crire,/. 34.5. UnPreftredepole pour avoir crit
une taulle hiftoirede S. Paul,/>.JJ7- Livres de
magie
LA
parS. Vial,p.sS3.
Les Gentils font dchargez par le
Concile des Apoftres d'en obfcrver les crmonies, /'.z^^., regardes non comme mauvai ls
mais comme n'eftant plus neceflaires,/. zzs.
(;( converti, dit-on,
La Loy
Paul vers
&c.
S. Jacque
Jerufalem
les
,
f.
l'efprit
des
S.
Paul
eftre
p.
4P,
voit la premire
&
&
y Ibnt
p.e. battizez
S. Pierre
luy coupe
l'oreille, fi.r/4.
Mule
Preftre
Aldte ;
venin, P.2S4.
Manahen
70
en
44
Si.c.p.zor.
Troade
& que S
&
Evangile
3".
51,^.229.
l'an
p-SiSo.
JmtStp.iziJ.
Luc peut
Macdoine
S.
brlez,/ .252.
S.
le
M. An-
S. ?in\,f.iS9.3iz.yS3.
Lipare
&c.
ftadcs, f.j7Z.
58oy
de l'Itute par
f.148.
La
hilippesen ji
'
&
emprifonn
Marc. V.
S.
Marc
S. Jfcan
difciple
Marc.
& intei-prete
de S. Pierre, le
luitRome,/!.i(yp,l*aidc tompofer
epiftre,/^. crit l'iivangile
&c.
S.Jean y eu
dcapit, p.96.99.
ib,(S4.7, cft
premire
attribue
une
S. Al'irce!
5.
rien, Jbid.
357 &c.^^2o.
Velpalien, .J4S-
p.
Il rcftoii fcul
fait, dit
inims
Mar.cl
Pieltrc
&
Abb
prs
d'Emelc
trcuife
P.4.9S.
les
iniages de
J.C,
DES MA T
Les
met encore au
Elle le
&
avec
les
Grego
re
Apoftres
p.
Thaumaturge
Son egUfe
p. ss't-
S.
un
p.S9z.}93-
S.
On
de
luy fuppofe
un mchant
necelTit
certaines, /".ly^/.
retirent p.e.
chez
dit lns
prient
pour
44,fi./rfr.
Rome
en 58,
fe
&
p.^oo,
ils
Ibntbien autorifez,f.(44.
en
S. Pierre
tcrvird'amufementf .25. Ceux qui les demandent par curiofit en font indignes, p-sS. Ils ne
fervent point ceux qui. ne les voient que des
yeux du corps, p.z. Ils les feut croire quand ils
La
le
aprs rAfcenfion,/i.rrS.
elle
Mian : on
Les miracles ne
mort
ia
p.z^..
y:^ Attrie de Cleophas
liar
l'Evangelifte, f.^^.
aprefchj^.rfir.
ce qu'on en fait
livre
Vierge, p.^-.
Mellite tait une fauffe hiftoire de Saint Jean
la
^79
S.
S.
S, Philippe Apoftre,f.^S(y.
dne,p 7^.
ge, ^.4<fo.
MeAe.p.Siz.aij.
tait lur de
la
luy fuppofe
wjorf;
la virginit, p.<?4.
Myre en
p.
Lycie
S.
Paul y aborde en
l'an tfo,
P-S7Z.
Marie qu'on
Elit
KjArciffe dont
Marrin,
S.
la
S Martinien. V.
f.}zs. Le martyre lupple au dfaut des Sacrejiiens jhid. Quelques uns font martyrs de vo,
lont lns rien ibumir, f.j^p. Ondonnoit d'abord ce titre tous ceux qui avoient foutfert
pour J.C. fans en mourir, f. 43.*.
Matthias grand Pontife fous Herode,nc peut
faire la tbnftion,f.4?4.
S.Matthias: P^. fon titre p. 4.0g, peut ivoh
avoir eft
alfiil aux noces deCana,p. 17,
l'un des 70 Difciples p- zs. Il eft fait Apoflrc
aprs l'Alcenfion eu la place de Judas Sic.p.iip.
Cen'eft point Zache, p. 437.
S. M.ittbiis Ev. de Jeiufalem vers iioilon
S.
eft p.e.
Rome,
Matthieu
p.^^os.
l'ordre
du cemps,f .40p.
On
quel
il eft,
S.
Philippe &:c.
font
compagnon
Ce
n'eft point
S. Barthelemi,p.(5'42.
p.ZTi.
S.
Jacque
le
Mineur obfrve
leurs rgles,
Evangile
eft diffrent
leur
de celui de S.Matthieu,
P.39S.64.6.
Naz.aret
Nax,ttre5,
P-74-
p.
le
de Cleophas EmmaiiSj^.jrfs.
&
corps
^ ^p.3iS.SS7.
S. Proceffe.
Martyn apprennent
de J.C. tout (ouffrir, p.iS. Ils n'ont pas eft infenfiblcs aux tourmens , p. zzz. D'o procedoit leur generofit
Les
D.tm,p.3S.
189.
Nron s'irrite
Simpw
TA
Co
B L E
le ma;5icien, 7^id.
&
concubine
s deux
rir
Apoftres, p.s2>.
y ex-
f.
s 30.
LE
P.
l'an
Failli
met mal
?.i/i'drfe
l.c
naiflance de J.C. en
la
7HSdeP,.ome,;i.42z.
f.spo.
fingnlarit nous
ple, f. 2/4.
S.
La
les Juifs,
Dieu Paa ;n
^.277.
crie fous
Tibre qu'il
eft
moit,^. 47Nieet
eft fait,
S. Pancr.tce
martyr clbre en
&c. p.
Sicile
S. Perte.p.ff/.
la
par
14.1.
par
S.
Jean, Ibid.
Diacres
Li'i
epiilre
S.
&
S. Pierre
NicoUs
iVirolaitei
Jean,^.i4y.
/\;oval. V. Gallio.
S. Nymfhas Laodice en ^hrygie, lou par
00
ne
f.iit
ss. Obir
pas
la
mefmc loifqu'on
qu'il commande ,^.
Dieu
raifon de ce
Paradr. o
S.
S.
Parmenas
Paul
fut
Tafon,/.2j5.
rivi,p.zo.
P./41.
Les Partbes
p-33(f.
ibid. S. Pierre
p.tfque clbre
S. Paul,^.2pj-.
133-
irv
le
&
le
S.
14 de
dimanche, ^.jj..
V.Ruhis.
/>.!;^?s.
Palmes
l'une des
ifles
Sporades &c.
S.
Andr y
p. 33c.
ci
elT;
S.
tres,p.3"f-
Barnabe
expole en
p.3Tf,
port
S.
la
On luv
Xan
f.jso.
il.
pfie,
&c.
Ce
n'eft
&
Il a
pas
0^ 7ffi? Kvcf-
ni app. S.
Omjime
dre de
l'' glif:
j.C
naift
fc gurir,/. 2. Saint
Paul crauu de
Ji
& S. Jacque&c.
Hbreux,
Rome
p.
&
piefchant
la piet
lut fouett
le laiffe
envoy
Di,:u en
Il
eil
Si.
p. 4-ii.
Ophliai. V.Obli.as.
Oratoires icsjuk Si des Samaritains, ^.2jo.
L'Ordiiaiion j'eit toujours laite avec le jene
Vrdr;
ucifi^
f.3Z0.
&
17a,
la cl'.alkt,p
Si
en
On
prtend qu'il a
tabliPafque au dimanche, f.iSS.jjS, qu'd a.
iaifant tomb.-r Simoti, ib.'d.
cftoit fur le
corps
p.iso.
chemin d'Oftie
Sou tomb,.au
iBz.
On
verti
par S. Paul
trs
p.ii, qu'il
So.
Son
vers 111
&c
dccapit,/>.
rcver
Rome
&c.
m 44 ou 45,/>.i/j.
SsdBt
DES M
S. Paiil premier tvefque
A T
dcNarbone a vcu
,
en ^^o,f.2iif.
Sf^P.iw/fvifiteletonibeaudcS. ]can Battifle
Sebalte vers
S.
386,^.102.
L's
ans
eft
Pauzres
Pearfon
le
tait
la vil.e
rejette la refuireioii
de Julie
de Marianine
Simon, condanne
les
fils
l'-
mari
iafill;,^.jo/.4p2.
&
peuts'eftre trouv
'7. Uaflifte
&
p.'4/,prelchelafoy Sam:ineen54, Se y battize &c. p. isi, mais li'y peut pas donner le S.
Efpnz,I>id. S. Paul lo^e chez luy Cefarel'an
S8,p.270.
Philfppe
}>.ts2.
11
dcSalomc
Herode Phdiff;
&
los.
f.
fl'Herodiade, mais
On
chet,
a\
S.
du corps, ^.^oj.
PhUtpfe fils du grand Herode & de Cleo 01tre de Jeiiifalem,/!.?!?, efl fait Tet rarque de VI ture,p.ri./4.4^^, faitdu bourg de Bctlifiiile
no,
S.
Abb
Athanafedcs
Jerufalem en 361
rc
envoie
p.ioz.ioj.
La
PhUet
en a Salom
3S9.
met
on ne trouve point qu'elle duraft plus d'un jour parmi les Juifs, /'.J5'7.
La /'c'rV, partie de la Jude audeli du Jour-
dain, f.S.
S.
l\;;!icoJie
Peregrin Confeflcur en
Sicile, f.io.
bles,/>./5'4i.
mort de
la
S.
quand un
ful Ibuffre,
mort de J .C,^.44p.
Phmb. V. Phcb.
arrives la
S''-"
Phetine
les
c'eft la
Samaritaine,p.4Jj.
f.i?-
S.
Pierre
K.fin
titre /"./oS,
amen JC.
^.B'<S.
Rome
ce qu'on en
iiit,f.iSg.
manquen: aux
battefme
&
la
le
la
mais
les
plus fuperbes,
refurreion,
&
fur cela
de la
mer, p. 24.
la Cne avec
fille
refufe de quitter
S. Jean, p.
^^i,
le prie
de demander
Jean qui
p.e. S.
y renonce J.C, p. 32. Il vient voir fun fepulcieScc p.so. J.C. luyapparoift,f.5/, luy dit d
le toucher. jUd. Il f jette dans la mei- pour le
le fit
Il
f.Z66.
Phenice, port enCandie Sic. p. 282.
parOnefime foa
?*7+.
Uijf. Eccl. Tom. J.
deviendra
S.
Jean,
p. 33s, cdent S.
Rrri-
T A
6Si
B L E
niftres
&
& y eft
Les Corinthiens
le
fujet,
Pont,
On
319.
p.
400
S.
p.
iSg.
Maxime de
Il
martyrs clbres
temps &c. f>.i7P. Leurs
S.
peut douter
p-
le
s'ap-
Ries
ignore
p.;.
& S. Martinicn
S. Procejfc
Rome on en
/'r;y^e.
Paul,p.iSo.
.zjif.
/)
ou
p.247.
Probe converti, dit-on, en Efpagne par Saint
divifent Ion
volont de Dieu
la
libert
An.ioche
de
Sf^ Prifcillc
fi le
el^
On
de
\\iy,p.a3S.
S.
f.^02.
met
l'Epiphanie, ^./j,
la
L'crit de Procore
les
Il veut dlivrer
garder
4S.
p.
Il crit
33 ou
Plautille donne
Procule
Pilate
faufles,/. 5f <?.
S.
eu
fait
il
Evcfque
el\
con-
S'ils
afifte
S.
On
les
plus barbares,
fils
de
lsdeflini
/".rj 4.
Menne fe fait
prince de Cal
d'
Pudcni
le fait
Con-
Li puret
Un Prdicateur
utile
femme de
de Calcdoine, p.ioj.
Le
ennemis,
par
lit fcrvir
fes
malice de
Ptoleme
l'a-
la
/.J4S.
que
:
nom
cide, d'Heliople,
verti
fait Juifs,
La Providence reconnue
deSmymepar
eftoit difciple,/'.iJ4.
ce
la
S. Polycirpe
on donne
&c. p-t^-s.
qui s'eftoient
p.
cile
On
Paul,p.j!.S4.
S.
aouveau
p.Sid-SSS.
prires, p.V}-
Fefte de la Purification.
V.
du cur, p.24..
la
Chandeleur.
perlonnc
tache,/!. 2Srf.
Prire
par colre,
&
cort{e,p.i.
n'exauce pas
les
bons par
la prire, p. 3a, Se
niileri-
l'exempte de
la
P. Sulpicius Quirintusfak
du
ciel, /r.ii7.r2(j.
volont de Dieu.
p. 3. Prire fervente
la
un dnombrement
&
unautic
fa^brcc,
Lo Prima
PaffiondcJ.C.p.j/tf.
V, Varus.
Quintilius.
TD Abins
*^P-43S.
Un
le
Recabite s'oppofe
la
mort deS.Jacque.
]uii de uci:,p.(fiS.'
n'clloient poinc;
DES MA T
JRecarede premier RoyCatholique d'Efpagne
&C.^.I07.
Hecognitions, livre apocryphe Scc.p.iSr.
Rehqueiz
Jean
S.
Battifte
,J>.
&
de
S.
Andr
103. 321.
On
ne
RE
p.zss-
comme
,
des reliques
&
f.isz.
les
On
&
p.36S.S9f.
Salom
Revehttoni
fille
d'Hcrode Philippe
Mineur,
le
&
d'Heromort de
&
S.
l'ifle de Cypre
S. Paul
Barnabe y prefchcnt,p..2i5.
S.omone, promontoite de Candie, p.zSt.
S'^ Salom femme de Zcbede ce qu'on en
fait, p. J24. On luy donne fans tbndement le
nom de Marie, & la qualit de faur de la Vierge,;. 4jp.J9i. On met fans preuve fa mort en
Provence & c. f.s^-. is, aulfibien que fes reli-
5.!/4jn(e, capitale 3e
&
ques, /i.tf^j.
la
f.
de vivre en
685
pour
ceux qui les imitent, p. iif. 11 eft dangereux de
faire entre eux dcscoinparai(ons,/'.jio. Beaucoup nous Ibnt inconnus pour nous apprendre
aimer la vie cache', /;. 4-01 Il eft avantageux
choient s'envoyoicnt
S.
Les Sainti
aimer
la
commune, p. us.
Rhode ii\.s3.aK Chrtienne en 44,^.rtf7.
voie
Jude,;'. i^.
p.
&
ont quittes
grands
Rome
eftoit
toyensKomams
p.
ou
la fin
de l'aa
Photme
icc.p.
4SSSaphire
rice
& de fon
25+. Les
ci-
fon ava-
menfonge,/'.ij(>'.
Sapfij , lieu eu
dansledefert,p.S7,
on crot que
S.
Jean a vcu
&
La Sarone,
^r?j'.
p.zsi.zs.
ville
canton de la Jude,^.r7.
Sentius i'jr/fr! gouverneur de Syrie, n'a
tait le dnombrement dans la Jude, p.
417. Il quitte la Syrie des devant l'au:onne de
l'an 748'de Rome,p.42/.
point
Saulaa Saiil
.-
c'eft le
nom de Saint
premier
p.
as.
S. R:<fe
martyr honor
le
18 de
dcembre
par
Palenus
La.y9?fc/t:S. Andryprefche,p.i/p.
Sebafie.
lienne, p.i.
V.
la
Sogdiane
Ils eftoient
Samane.
Cokhidc,
ibid.
Secend de Theffalonique
Julienne, p.i.
tion
la
Sebafiople, ville de la
fuit S.
Paul deGrece
en Afiel'an S, p.2<f7.
S.
Seand,
pagne,/'./p/.
Rrrr
ij
S.
BLE
T A
^84
Matthieu un
Le
tfcrlt fui la
Vierge
Simon corroyeur
f. 4-'fo.
rccoimoiUrcJ.C,^. 14X.
lettres i S. Paul lont faillies
Sineqitt
les
lippe,
V. Saturninus.
Sentiiif.
1* terre,
eft
S.
Simon
V. Paulus.
Suipice Severe le trompe fur
le
naufrage de S
il
y avo:t des
douceui, p.2S2.
Les Siiy'lsi : on prtend que
prs de Naploul,
Saint
Si'.^s
Romain
citoyen
p.
f.
S.
Paul en con-
&
confondues,
Rome,
p.ids, vent
tue vers , p. 77 J.
,
53. S. Pierre
p.
On
luy
combat
fes,
dication,
p.
jr
t.
tS.
p.
232,
2^0, pouvoir
Se l'un des
Rome
70
eftre
Difci-
en Alc la premire
Vierge, p. 7 2.
Sopitre. V. Sofipatrc.
Sophrone
la paix
la vilte des
&
Egli-
emprifonnez
&c
,
adorer
fe
de
l;eu
e.
faites
B:t^
&
au
\aSiinoniens dans
Philippes
fe fait
Phi-
diftingues
2y, porte de
plcs,/".
la
f.2}S.
ou Sihain
monde,
aux Ephcfiens,
5;ffci:OT
le
font p
Sicar Se
per
Sa-
les
S.
le
Paul,f.57J.
Severien de Cabales prefche o
feilioit la Icftare,
demande
H prit,
il
acheter leS.
voler, tombe
iS;.
p.
Sir!;iiti.
&
le
f.Stt.
qui
.^it/rctulciic
p.2^/,prc(chent ThelTalonique
p. 2^4, d'o S. Paul m.inde Silas
n'cft
aux
327-
Lz fin
n'eft
,
p.
eft utile
apocryphe, ibid.
5o;;pirj ou Sopatrc parent de S. Pau!,^.7p2.
SS6 quoique p.e. gentil &c. p. S4.2. aj, eftoit
,
13 dejuillet
&C./>.242.
Sihnce de Dieu dans l'opration de fes myfteics, p.<t, de la Vierge l'gard de S. Jofeph.^.j.
de J.C. dans fa PalTion ce qu'il nons apprend,
iSfi.
the en ^7,p.2i3.s(!s,
eft
honor le
Il
Scc.p.42^.
aprs lequel
<i par
les
il
eft fait
Evefque de Jerul'em en
Simon, p.rfjt.
M o N Apoftre y. fin titre (.39c.
Ce
S. S
veut que ce
Simon
4-0.
le
fa
maifon
la
premire convertie en
&
d'Aciie, fjp/.ipa.
Su^nir
qu'on
dit eflrc
une
ville
de Perfe,^,
40i>-
On
foit Nathanacl./i.rif.
Cyrenen porte
Stphane :
5iOT.'o,
&
croix de J.C, ^.
eftoit Juif, p.4+(f.
la
Srilficiiis.
L. Sylla
V.Quirinius. Sevcrus.
.J.C
Le fimbole des Apoftrcs peut avoir eft cornpof ca l'an ^6 S:c. p.iP7. (fso. S. Jean l'tvan"elifte en donne unS. GrcuoireThaumaturge,p.3S4-
LcVipcSym'naque
(ghfedtS. Andr,
fait baftir
Rome
une
pi2^
Sainte
D
^'
Syntyqtte
\[\\i(\re
3.
M A ITERES.
Es
Philippes^ar
fes
bon-
Chr-
T
SAinte
r.^/ffcs
S. Pierre,
ville
Sicile
ruine par
les
Sar-
razins &cc.f.io.
Tarfi
pi 92.
Pcrfc,p,p.
Thomas
difciple de
des,/. rf/;j.
aux Ro-
en 8 &c. f .266.31a.
Tertulls avocat des Juifs contre Saint Paul
Un
Mages dans
unefauflc hiftoire,
Maniche
un faux
fait
La Thrace on
:
p.22[.
f.276.
TenuUiert eCpnx peu exaft,/". 4.31 (c trompe
en ne voulant pas que Saint Paul ait pardonn
l'inceftueux de Coiinthe, p. 26 2,$:. eu mettant
la naiflance de J.C. fous Semius Sauinmus
par
Thyatires
f.i:
les
croit
l'Eglily
que
eft
S.
Paul y a prefch,
100
Montamftes,/'.tf'04.
Tibre. V. Alexandre.
>
dilbit
J.
14.1.
Origcnc.
s'efl:
_tjansfigur,/?.-2i.
S. Th.idde'e
p.e. frert
yk &ic.p. so.
Apo(ttes,p.4.03.6i4.6i7-
Paul en 45,^.^2?. Sa
eft (ans autorit,
Martui,p.7i.
S. Thodore Studite
fait
.loge de S. Barthelemi,}'.(4j.
&c.f
103.
f.4.g6,
,
& bartir
&
S.
Philippe Apoikesluy
pon de Ion
le
le
Timothe le
avec luy
rejoint
Coriathe&c.^.i4o, crit
avec luy
la
p. 261, le
fiiit
&
23,
eft
fon,
&
Serapis
Berepour
23S,
crit
f-4-7.
S.
fait
j.
ilTiains
tifte
Leuceen
,&
11
{3ii.
tribut, /".^/.i/z. 7.
affurer, />.//.
la
Tatthe'e. V.Thadde.
Temple de Jeru (lcm tous les Juifs y payoient
^n
de Corinthe vers53,/'.2+o.24f,
Thomas Apoftie
S.
le laiflc
Augufte &c.
17 de juia
de
le
p.ns-
T'idormine,
6^
:.fitua-
monaftere,/'.s.
enl'an3>6,p.j2/.
S. Tite fcrvoit d'interprete S. Paul, p.
Rrr
L"
iij
zgt,
TA B
&6
qui
le
les
zz;
pofties, p.zz^., ne
c\Koi\as,
loit
p.
p.
On
rctallii: l'Ej^lile
ordre
Il revient
renvoie porter fa fceonde epillre aux Corinthiens en 57 Sic. f.zdi, le laifle en Candie app.
&
Ce
le
rappelle auprs de
V.
Juftus.
Ttie loge
S.
Thadde Edefl
f.;Ss-'
La Traconite
Sec,
donne
Haode
par
Au-
guftc,p.4Jj.
Les Traditions de S. Matthias , livre apocryphe,
p.
L E
herefies,p.*'p.Fuir
Rome
Le Vatican efloit
Rome
p.
404.
S.
p.
S.
Paul
le
recommande
fort
t'aifoicnt
aux
ap-
^ul, f.210.
Le mot de Trinit n'eft pas du fiededcsApoftres,
La
dans
les
maux ne
S. Viclprin
de Pcttaua
&
Paul&c./i.iij.
S.
Rome
le
voyage ds
fin
de 6i,p.3oo,
W
de Sarton Chanoine d'Amiens y
apporte le chef de S. jear. Battifte en 1106,
VValon
f.ios.
X
SAinte ^'anthippe Si S^^ Polyxcne converties,
dit-on, en EfpagneparS. Paul &c. On n'en
Z
Zaearie
n'eftoit
p^S2. L'Ange
&
le fait Evefque de Cefare, p.e. caule de quelque autre ZjcbeAa II. ou du IlI.fecle,p.4J7.
de S. Jean , p.
Zebcde pcre de S. Jacque
32^.
i^e'e apoftolique
regarder
les
ennemis de
pellent
LA
la
de S. Matthieu
fe fait
apporter l'Evangile
trouv avec
:e
corps de S. Bar-
nabe, p. 4/4-
L'Empereur Zenon
dans le' rgne de
vent, f.zs. C'eft la fourcc de toutes les
S8S.
-vanitf fe mcfle foiivent
PaulRoine, p.iTO.sji-
&
Paul, p.S7Z.
l'envoie de
un commentaire
S.
fait
(r rApocalypfe,p.j4r.tfo2.
ibii.
ile prs
'
nous
du cur, que
SAihr
Trogylle, ide
Vronique ,
c'eft la
rend point coupables, f.30. J .C. l'a prife volontairement pour npus comniu.iiqucr fa joie Sec.
Tngih ou
p.j^.
Triftejfc involontaire
quartier desjuifs,
p.'i^,
le
tic- p. 34-9-
pluficurs raifons
Syrie en l'an de
p.447.
l'JlariHs
commerce en janvier jS
la
p.tsz.
40 <f.
L'EmpercurTc^j;'.!
cxpol,p.24.
rue de la Huchettc.
APaius,
1701.
>
DISSERTATION
Sur ce que raconte Hegefippe de
Evelque de Jerufalem.
Tar MONSIEVR
la
Aaifon
AVEC
S.
AKNAVLB, BoBeur de
^ Socit de Sorhonne
LES
Jacque
REMARQUES
DE MONSIEUR DE TILLEMONT,
AVERTISSEMENT.
'
COMME
il
y <t flufieurs changemens dans cette fconde dition fur Vhifde S.Jac^MC le Mineur , on fera bien aife d 'apprendre ce qm a engag
JHonfeur de Tillcmont a les faire- Monfieur Arnahld Ly avoit tn oigne long-
toire
M'
fond de pan
l'en
Le
donne
oitr lefatisfatre*
ici.
me/me efiime que tof:s les antres ohDoreur. Elle n'eflpasfi confiderable pour le point
vrages de
ce
qne pour
donne d'une
M^
de TilUmont
les receufi
cri-
prefque tentes
&
&
folument comme fabule nfe. On verra les raifons qui l'arreflotent,dans les notes
Arnauld,
qu'on donne conjointement.
marginales qu'il fit fur cet crit de
Jl ne s'en raporta pas nanmoins luy feul- Jl fit voir l'crit
fes remarques
&
M^
&
AUX perfonnes
les
pluj habites
&
les
Paru: O"
Au refie on
M*
l
in-
humble favant, qui ne s'efi jamais propof d'autre fin dans for, traquil'aimoit e^ulcment, foit qu'elle fe maniIl ail que la recherche del vent,
luy
par
les
autres
qu'elle
,
fait
fe decouvrijl diretJement luy mefme. Et
fefiafi
n>efme corrnne il y a plufieurs copies de cet rit il vaut mieux le donner avec les
remarques de Ai^ de Tillemont, que de fe laijfer prvenir par d'autres qui pour
tention
de
cet
&
raient les omettre. Elles ne feront pas moins utiles que l'crit mefme pour former
dans une jufte critique. On y apprendra d'un homme verf depuis plus de
quarante ans dans ltudedel'hifioire.que silne fautpas efire d'une crdulit
deraifonnable pour recevoir toutes fortes de narrations , il ne faut p.is non plus
l'efprit
kUs, lorfquc ces narrations font d'ailleurs appuyes par des autorite^legitimest.
DIFFICULTE Z
SUR CE QUE CONTE HEGESIPPE
de
S.
OUS
fotihditez, Monfieur,que
vous marque ce qui me fait
avoir tant de rpugnance croire ce
qpe conte Hegefippe de Saint Jacque
Evefque de Jerufalem.- Quoique je
je
manque
avoir
je
ne
laiirerai
dire ce qui me
pasde vous en
vient dansl'elprit. Et je
dclare d'abord
certain.
1^
de
C'eft pcher contre la vritable critique que de confondre ces deux rgles.
lemble
qu'il y aura
vu que
peu de perlonnes
mon
(eatiment, pour-
me
C'eft pourquoi
je
commencerai par
Et
c'eft
fe contenter
quand
on doic
tains
tente
croyable dans
d'Hegefippe par
le rcit
:
&
&
&
l.i
IL
Il
jn'a
REGLE.
mefme quand on
fait foit
""'"
J^i'^
Cclui-
CES DExRegIES
PREMIERE REGLE,
'^
cxtume.
icft
ci
".'f
elt attelle.
momj
peine refoudre.
la
CoROtLAIKE DE
&
ou
plus
jet,
^'1"
nous a
lailf
bable qu'il
d Donc l'mpofapparente
'un fait ne fufft
pas pour s'afiiiret
fibilit
faux.
i]u'il eft
II
circonftances
s'il eft
et
"
j
ment
I
atteft
oar
\oir
le rece-
com-
cil
me ccnainou
ccir.ne
"
&
luffifairri
fepou-
vant croire
ce qtii eft
que
^* de
je
tout ce
denian.
ici,
ce Hifi.eccl.Un:.,,
f.77piefqne cenJ.
"f
temporain
comme
ciu
certain
&hty.'ortomt&;c,
&
laint.
f comme probable.
quoiqu'il y'ait
de circonftances
parcrit;gquelque impro-
difficilescioire,
Combien fiudroit-il
p.c. paiccqu'cliei
foit
ibntmaliaportcs,
comme
cela arti-'
ve tous
les jours,
..
'
4
Je m; boTne
crqui vientd'He''
gcifppc
iar
appuy cette
Eul'cbc
&
maxime
par
la
tioii
dit
vrit eft de
la
me
celui qui
quoy
dit.
^ff^V
mon
par
l,
coll.
efl:
que
verra dans
la
diftindion.
REGLE.
Quand un mefme
J'en conviens
On
fert cette
IV.
l'
j'ay
prouver ce qu'il
fuite
lilant
REGLE-
III.
b)icii d'autres.
"
quelque clairez
fait eft
&
ce
&
lait rai-
fonnable ,
dans le bon fens,''6c que celle de
fuftifamment at\ autre autcurqui a crit lon;temns de'
tcltce pour
ut eftre
^
k a'
crue comme ici, puis loit au Contraire trs mal battie.
bon
il
ncil
p^
contienne beaucoup de choies tout
xic tafcner faire
,/
voit quelle peut a MU improbables , pourquoi te touriSiUfeconaeeft foit
.
,,
font dignes
defey ou apocryphes , on ne fe doit pas
fiire une loy de croire une liiftoire
hijioires cjut
<[ad
l'a
cru vraie.
quand on en
miorfqu'on aJcj
P'^TV""'""
qilscftcLonipe.
"Et
c'eft ce
rien
que
l'on fait
^'
rr
rai-
conte fur
la
nous
REGLE.
VII.
eft
nouvelle,
&
peu croyable , 6c
qu'elle n'auroit eft avance que par
un Ieul auteur dans un endroit o il fe
trompe manitcftement, c'eft ceux qui
l'adurent en rendre de bonnes raiIons , &c non pas ceux qui la nient. "
extraordinaire
VIII.
Il n'eft
REGLE.
vetinje
pour-
tant voit
confiances
tenter de vouloir accorder ces deux mes agi (lent contre leurs interefts
r
le bon lens ne veut-il leurpallon dominante d'une manire
narrations
Taille pas acp^j qu'on s'cn tienne la railonuable, fi deraifonnable "qu'on ne iauroit
cordet les auteurs
^,
f i\ i>
qu on laille la autre comme ne me- trouver d'exemple que des gents qui
ptofanesavec l'Etainc'Qu; ne tta-
&
&
ritant pas
''rp'''^"'"'.-
'
Qjii ne le droit
qu'on
s'y arrefte
f,';,,'t
tltlaX,
VL REGLE.
ie
^::^Z:,^
ptchcnCble.
M Les auteurs canoniques font les feuls droit fe faire une horrible violence
heu- pour ne la pas croire hibiilcufe.
qui nous devions cette libre
Je ne penfepas que l'on puiifc conw reufe lervitude de ne pas entrer dans le
moindre doute qu'ils aient pu ni nous tcrter aucune de ces rgles. Voyons
donc fi en y faifant attention, on pourj tromper, ni fe tromper. Mais pour tous
&
cit.
fie
'
Je
voudrois
&
'accotder avec
cellequielt cet-
tmuie
^.,,
&
^^i,
.-
cernemcnt des
V. REGLE.
mefme cas d'un fait raport
l'autre.
IcS
ce
raport par
un auteur contemporain, &c par un autre qui n'a vcu que plus de cent ans
depuis , la prefomption eft pourl'auil faudroit de
tcur contemporain i '
Dans
JENEMEFAISPASUNE LOY en
quelque
lairKs c
rok
fe porter regarder
DE
S.
le
Jacque
enfuite
j'y ferai
quelque
refle-
mefme
re
i>
3>
mentdel'Eglife.
>3
men Une
ilc favDir.
vie plus
Apoftres
le
que
comme on
qu'on leur
failoit, qu'ilsue jenoientpas'^comme
Icsditciples des Pharihens
ceux de
&
niji
paroirtent
cft
fortv;ay jat
daslex=n,ples
qu or.
allgue.
Mais dans
bien
celui-
il&i]
doiuiei: ce fois,
de S. Jacque
,^^r
on
fcUVCnt V>om
/
kd
i
prouve dans le
^^^^^^ ^o'^ contre Mallet fur ce paffage de s. Jean Et nemo ex us peritt,
yuji fihusperdttioKis^i ne fais pas nanmoins grand fond lur cette premire
tayitum, comiiie
l'a
difficult.
M
Hecesjppe. Uentroit feul dans le
M Sandluaire.Car il n'eftoitpojnt vcu de
bine , mais de lin.
fe retran-
J= "'^y gatdede
'
""""""'^ "'"'"'
obfcure.
Ce
pas
n'efl:
art'ez
dire; car
Un homme Jo
'^^^^
entroitdans
qu'il
le lieufaint.
Il
ne
s'a- \^\^^e
>
'
II.
le fai,
'i""^
^"
S.
dans
il
&
Romain au
la
Vous
tradulion de Chriftophorfon.
ajoutez
que
S.
Epiphane
fui-
&
lij
vnm'o
&
*',""^ :
'^'^ ne
dtruiroic point
autre langae.
Jaco-
.^^j^^^^^
la troifieme fur ce
Premire DiFFicuLTE'.Hegefippc
comme nous venons de voir, //
lieu
dit,
S.
que
qu'Hegefippe attribue
du Temple.
Jacque,
res
lieu
tutlaintdesle ven-
Il
le lieu
(izr
'Sanfia SanEtomm
xion.
lconde
la
&
;
faircfurcela
trois difficultez.
pe,
On peut
Reflexion.
mais
i"'!
"'
je
l'''
"
fouverain Pontite d'entrer dans le Sanctuaire ou le Saint des Saint plus d'une
fois l'anne
ik
diloit
fois l'anne.
ncft pour-
It
;'"c,ToaTcot y a maintenant
p.,
a^ feulement,
La fecondc
l'cn.cnarc
eft,que
Hegefippe n a-
ii
que Saint
un auteur trs peu
pris garde ce qu'il
Santuaire o
voit entrer. Et
de mefme.
auli
f'.utaullnemarquerqu' Hegefippe
Il
dit
comme on
abfurde.
^^y^ ^(^^jj
eft
entroir
il
&
Saints-,
c'eft
Epiphane qui
des
le Saint
trer
lyoL
TV,
permis
comme on
lit
aujour-
d'hui: car
chtiiiop!H,rioa
Saint
leTemplfc''i:
qui
pcrfonues
cinq-ceuts
y entroient
i
i
r
^
&'cn fei-ompant
,o
en font
les
niinufcri<;poijr
M.
v..us,p.,9.i.
marque au-
, ne
<& s.jacque
^"
y a
Jrme a
-nv vov.
/-
.^
.-)i-r.
dans
Or comme il
.
|,
.,
ctlic
|.
1 1
.;
,'
)-
par troit
dans
le
ih
ftbep ur ledifcerncineat,
itia;s
Jacquc,
vquS
incroyable flon
ITiefme.''
le
n
'.
ojupasuueabfo-
pas.
s.jcujme a
eft
capable de
cette faure
c cil
lufebcqui roar-
l'etau
diiatit
3 youlu cxcufer Saint Jeroiiie^en
'
r
que Sanaa Santlorum ne lignine quelIc SaEl.i. Il n'cn appottc
qncfoisquc
I
i
pour toutc prcuvc quc deux pallagcs,
y^^ ^g 5 Epipliauc', l'autre de Saint
Chiyfoftomc.Mais je ne croy pas qu'ils
prouveiit ricn.'^U eft plus probable que
Saint Chryfoftome n'a ras fccu que le
rcn.
17'
r.
>
qu'on
dit
de
une repcti-
i!^io^
a.-)<a.
pa- d V riiiiit^
a voulu attribuer ce Saint "= peut- il pas
roift qu'il
,-
'^^
lu ; tw
quoinel'ai-on
il
d'eftre incroyable.
Car il
n'y avoit
que
d'Aaron qui y
cntialTent. Or il n'y a nul le apparence
de croire que S. Jacque hift de la race
d'Aaron, Il eft donc tout tait hors.d'apparence qu'il luy fuft permis d'entrer dans cette partie du Temple.
Voyons , J.P, ce que vous dites fur^
cela. Aprs avoir tiport ce que dit
les
que
ni
DE
S.
metme
pas
&
&
l'aliure point
niait
je
dis
qu'elle peut
l'etvir expli.quct un dUteur qu'il ne
taut rcjettcr
que par des
" le
hofcs xeiti-
jj
lieufaint,
s'il
pas Preftre,
n'eftoit
,-metcez
moy,
M% de tirer
ici
& per-
encore de ce
fa^
'
eftoit Preftre
'
pouvoir eRf,
de
la race
voftie 2* note.
vous avoue qu'elle ne m'a pas perfuad.U paroift par l'EcriturCjque N.S.
a voulu choifir pour les douze Apof-
)e
tres des
de recommandable flon
rien
il
eft dit
le
mon-
dans
les
cjtie
& du corfimun du
lettres
)yu'/c/)o''7ai.
hommes [^ ns
petrple, iyj.fx.-
*^
rpons pat
Ju.fs.Et
Jacque leul
le
perluader,
comme vous
dites fort
permis d'entrer
bien
dans
pas Pref-
fe-
fm-ni
de
fera
confcquencc
de
la'u. daiigercure.
concliiion clt
l^'
que vous paroiftez
approuver la bonne, rcftteinte
ce que je fouconclulon du P. Petau.
La 3'^ confequence cft,que vous ne"^'^''
fauriez perluader un homme raifonnableque ce ne foit pas une table que
S. Jacque euft feul le pouvoir d'entrer
dans le lieufiinr, moins que vous ne
1
gles,
noijfant
je traite
'abandonne le
''J
donc faute
C'eft
tre.
renverfeia t-elle
tout entier ? La
& Eufebe. Or le
.quences.
pas
f Ce
duifent Hegefippe
dition
-rrer.
Nous
'
Petau
le P. Halloix , voici ce
que vous avez pu ttouver pout vous
tirer de cette difficult. Je ne fay pas,
dites vous, d'o ces auteurs tirent cette
aflurance , dont ils ne rendent aucune
raifon. (Ils la tirent, M"^, de la 7- rgle:
eje n'y vois jj 'je vous prie del relire.) Et nous avons
-tien Je coiinote i, qu'on peut dire avec
.craire. Il ut " vu dans la
flon Hegclp- 33 quelque probabilit
quelque autofc, que S. Jacnon
eltoit
feulement
rit,
que
S.
Jacque
que tuft Pccl"-"
trc Je la loy. jj Lvite, mais raelme Preftre. Ainfi ce
S.Epiphanc le
du. L'upinion '* qu'il aura eu de particulier , ce fera
n'ell donc pas ,, qu'au lieu que les autres Preftres n'ennouvelle. tjVa
t. elle d'in- " troient dans le lieu laint que quand
ccoyable>Jer.e leur tour de fervireftoit venu, il avoit
le P.
7
mais non pas douter de
leur rapon.S Car flon vous medne, il n '7^' P'"'
d- praivcs qu'il*
r T
/L
r>
Il
S. Jacque n eftoit pas Preftre, on peut ^ trompent.
fort bien douter de la vrit du raport
de ces auteurs conliderablcs,qui fe redifent
/qu'ils
du
^pouvons rechercher
les
Sanla
nous
raifom de
ce
il
'
cerdotale.
A
Ayant
donc
une
qui a d
a prouver
&
Cl,
et
;'
lort cor.ildcrez
>
qliu'qu?
peu
quind cUe cUoic
'^^l
reievoit.n.ais
}^^^^^_
>
de Cleophas merc
deux maris,Cleophas
& Alphe que S. Jacque n'a pas eft
fils de Cleophas , comme on le aoit
font dire
que
de S. Jacque
:
Vlarie
a''-eu
"
pu
voiiu
8
d'ordinaire
parcoqueCleophas
app.ireinmentdc
Aiphc
cftre.
i&c qu'on ne
Jo.cp^lcriio,.
B-.1
H
pc.
preuve tcttjiqu'il
Cic
l'c
trom-
ptciornpti;icitjoiu
la
eftoit
de Juda, mais
&
d'Alphe,
que cet
deicendu d'Aaron. Et
comment le prouvez vous parceque
autrement Heoefppen'auroit pas dit
,-^.
nide quoy il sagit.PLeft
viay, qui eft
toute la preuve que vous nous donnez
,11
^ T
deiaracelaceidotalede S.Jacque: car
voici VOS patolcs dans vos notes p.66 g.
qu'il eftoit
pouvoir
la tribu
fils
eltoit
>
"
On voit par ce que nous venons de
" dire qu'il n'eft nullement certain que
" Samt Jacque fort filsdeCleophasj Se
,
d'Aaron, je n'en croirois pas davantage ce que vous dites pour foutenir la narration d'Hegelppe Suppofant quiS.Jacque eftoit Prefl^e,ce qu'il
race
entrer
licebat tntroire
mfan^a.dr il me fem-
"
"
"
"
cet
&
y
mille autres Preftres, par-
comme
trer
cequ'il l'eftoitj
particulier
quand
il
" (elonS. Epiphane, il eftoit par confe- troient que quand leur rour de fervir
" quent de la tribu de Juda Se que de eftoit venu. Cette glofe eft un peu for" l'autre S. Jacque eftoit Preftre de la loy ce. ]e ne m'y arrefte pas nanmoins.
" flon le mefme S. Epiphane, dont le Je confidere feulement (i vous avez:
3i
"
partie
'^
Prenez garde,
dit
ieuls
qu'il
mais
Temple
s'il
n'euft
qu'il y a probabilit
qu'il eftoit Preftre
parceqti'Hegefippe
railon de dire
croyable
me
ble
Ce
pas
n'eft
ma
penlce. J'appelle
confiderer ce
que
S.
Or
fait
ce qui n'a
ne faut que
Paul nous dit en
il
il
les
Chrtiens, Se
eux dans
avoit la
pjr luy mcii.ie
p.,ur fcrvir Je
^jy
appellce5rf,S4,o les feuls
preuve, imams t\
n
qu'on ne montre Prcltres ciitroient..
M^ & ,e foutiens
Tcmple
tl 2r::i.u
qui le r.-icttcm i
giauvcr.
J<^P-^''^"
Pl^^ outre,
la
fent
voulu accorder
l'Evefquc des.
Cela-
ce
ce
c
c
ce
ce
ce
DE
s.
Cek li'euft pu
s'obtenir
que pal'
le
vie des
r
r
diacun flon
l'es uvres. Le
vertu de S. ]acplus
Hegefippe
que. Oui cequedit
qui
le
mort.
Mais
ans
aprs
ia
de cent
dit que luy ? Je veux nanmoins qu'il
foit probable qu'il pafloit parmi eux
pour un homme de bien , Se qu'il en
porte
&
la
nom
de Jtifte. Mais
Sanedrin ou les
grands Preftres eullant voulu accorder
un des principaux chefs d'une lede
qu'ils haifloienc , ce que l'on^ avoue
qu'ils n'accordoient aucun de leurs
a-voit acquis le
s'enfuit-il
de
que
Preftres, d'entrer
dans
la partie
le
quand
circonltJnces
paraciiUercs.
Ce
n'cft pas
ns pa-
liiril
roifl- par
ftph
'3
&
^^
Jo-
mefmc
>3
<./.io.f.S,iiui:
les Jiiits
le
hono-
eftoit le
truelle ejioit la
eft
porte de
roicnr beaticoMp,
S.Jacque; luitotit
ft le paflagc cit
Jtfus.
faiOrigeiic&Eii-
febe /. 1. f. ,j,eft
/*'
vritable. Q_\anJ-.
on
eutroit
feiil
&:c.
tcii'fllpaidirc-
Mais
je
&: je
comme vous le
allez
&
les
Reflexion. Eufebe
que
Gatilens
&
4icult.
fedes font
les
nir rendre 4
texte grec
dit
la
M.
me nr'ie'dt" cha-
les
Samaritains
/^^
Saddftceris y les
de J.C, ni
vcrlon de
Hemerobatttites
les
'*
/.^. f.22, ra
un paflage d'Hegefippe, o il
ces fept
Ai afoethens
?om vort"^"-
Com-
Pharificns.
'
ft
raponc -
"^^
redion
ce que je penfe
t?c
qui
n'eft
vray,
eft
Ce
n'eft
voit coinbien les Phariiens a voient dezle pour la foy de la refurredion. Ce-
que
confiile la
dodeurs de
les
la loy
,-
h^
g;efppe,
C\
ce
'
lidiofecncUe
mclmc,quctcs
leur plailoit
il
du Temple appelle
qu'ililoive ve-
l'aVoc j'ay
plus conlhiei
nedrin
r Je
HEGESiPPE.Ceuxde
Sa-
i.
Que
/-
-.-1
faut remarquer,
il
n'
r
r
celt entuite des convernons
>
-t
faires
.le la
peuple n'ttcodift
Jsus
''<''":
Christ
&
"'
le
vraie
f"^'"'^.
lO
comme
feas
pcnfc que
&
i)
que
pVyl
f "l*'Vr'7
ftMce.
Ch
i s
t.
Ce
di (cours cft
ne s'agilloit pas de
l'attendrc", mais de le reconnoiftie.
mal
alFez
,f Je
le
bafti. Il
Dans
cctce crainte
ils s
adrellenc
Jacqiie
'^'^
rifiens fe
du Temple
cle
fujet
nous quelle
Christ.
fent
faine
t-il
homme
vous
dites
4,
.V
Ce
n'fft
pouTk
qu= ce
cenJi'.^'
n'eftoit pas le
Ils
8,
tonnent co
s'y
&
que le peuple
confiance en luy",
avec
kntimens
qu'eux
fuit
fes
auffibien
montez,
ils le
rt;r.
prcipitrent
temps que
>'
homme
s'en ~c'eft
ce wju'iU
1^ dvoient taire,
&
le
fuppof
le lefte.
ce
eftantce
du haut du
je
eftde dclarer tout d'un coup fans aucune raifon , que fur le point le plus
d'un
important de fa religion ,
fentiment tout contraire celui dont
il
eftoit
il
nombre
qui
me fai-
abandonner entierement toute cette narration d'Hegefippe. Mais je n'ay pu vous le pcr-
luader jufques
Note.
Scaliger ne
s'eft
point arteft
^-Tant pis pour luy c'eft une marque qu'il n'avoicpasle gonft trop fin
pour bien juger des vritables impro^
babilitez.
N.
Il
Darius.
<i'""
fau lotri^"
^ ils
Ho, ho,
que de nous reprefenter ces Juifs, ainfi que fait Hegefippe, comme ayant une trs grande opinion de la probit de S. Jacque 6c de
vouloir en mefme temps qu'ils l'aient
plus abfurde,
ctu Capable
,
.
(ortes d'improbabilitez
fut-il
rion
n avoient pas du
crier
n'y JToii
,1
s ils
>sil
nme
joie.
^.
tmoignare
o c> tout contraire
Jsus
eft la
puifque
galimathias
ils
l'erreur au
quel-
Christ.
Jsus eftoit le
fi
res les
"
_,
j ,.
^. J ay dj
6'=""
cent
Je
"P<"^-
mal
les
traordinaire.
IVgit.
Ce
Je
n'eft
l'ay fait
N. Pour
aull
de quoy
il
s'a-
voir ci-dellus.
ce qu'on voit
que
les Juifs te
ils n'en m
gure moins l'gard de S. Paul.
femblcnt
firent
pas
le
DE
S.
T^. Il paroift
lj
de
fait dire
ce qu'ils
femblcnt
le
prendre pour
la taufte
opmion que
Christ
J e
li^
le
s eft
dans la place publique , d'avoir d'a\itres fentimens dejf sus. Eft-il poflible
qu'on ne fente pas "tout d'un coup l'in- ,],,<_
1"^^
croyable abfurdit d'une telle haranaue. "^ '* '^rs p"" f)^
Ne lailfons pas de confiderer fi ce \::XT.Zt
que vous
nne grande abfurdii attribuer plufieurs d'encre eux une giaiide dfrence
pour les fentimens de ce (aine horame. rentRome fouhaiter d'r.pprendre de ce VfT:^Z:
Mais c'eli l'eftime iinguliere qu'He- iuy ce qu'il penloit fur le fujet du ce honoremit u
gefippe fait avoir aux Julsdc fa pro- Chriftianifme , 6c vinrent en grand ce bi'c*^'^^"^
no-mbre l'couter feaeufement fin- cela.
bit*^, qv.x fait voir combien il eft abje ne fay,
quelle conformit
furde que lesjuif s qui le prenoicn: pour
un Saint, Se pour un homme fort fage, '"vous avez pu trouver eritrc ce qui fur rjenepreten.pas
,
Cela ne
me
pa.
M%
l'aient
il
lalche 6c
publiquement
peuple
Jsus
tout le
n'eftoit pas le
qti'il
pouvoir
Paul par
les Juifs
de Rome,
que
par ceux
aprs
Ce
dit S,
Christ,
fi
dire
que de
honteufe prvarication
qu'il n'y
tie
S>:
1"
'^"'^
'"""
"-
"''"
Jacque
Jerullem.
ne fut point
les Juifs
de
Rome
eux de
le
croiroientpasquejEsuseftleCHRisT.
Car c'eft ce que S. Pierre avoit dit au
grandConfeil des Juifs au nom de tous
qui Iuy
eftoit arriv
Jerufalem qu'il
;
entre lefquelseftoit mettre en libert , ne le trouvant couJacque: i^h'iI ny avoit Ae falut far pable d'aucun crime
mais que les
aucun 4r>-cquepar jEsuscrucihj nul J uifs s'y oppofant , il avoit eftc conMitre mm fous le ciel n'ayant eft donn traint d'appeller Cefar, fans qu'il euft
M4X hon.mes , par lequel nous devions nanmoins deficin d'accufer en aucune
chofe ceux de fa nation. A quoy les
tjre fauvez^.
S.
Voil,
M^en quoy
plus
confifte
la
&
lu;:
V.
s.
Acacc.
la pcrffcution
ii Decc is.
r
\C
j
auroient Iceu avou- rait beaucoup de
Chrtiens
Nous vous
conjurons de
voudroit dire de
fes fenti-
-.1
I
qu u leur
,,,
'
h Ccflle texte:
y^oiii
l'oHciricri
o.
'en
en qtte
que l'ont
l'cut t:ous
r.ons
fi,rj-
chrif.
comiT^c
'"^
...
ves
ils
ajouterenr
i\
la fuie t'ait
}^^
aiUa
^'=^
'i"' '''"
de
s'atten-
On
dit
dans
le
iLs
l'on
&
CE
LEUR
Cl^' IL
fentimens
qu'il air
lorlque
Lo^mtnt/ii
noi-is
il
TEiMOImatin jufcjit an
le
'f.C.
par la
loy
D'o
Moyfe
de
arriva
il
que
"
& par Us
les
uns
qi*^ l^^
^-
Y a t-il l quelque
&
&
(r'' qu'ils
C'ert
,
&:
une
preli-
non une
une
que de fuppo-
d'honneur le porter
deJ.C.
N. Qiiand mefme il y auroit en cela
quelque chofe qui ne paroi droit pas
tout fait dansles rgles ordinaires de
la railon, J.C. n'a t-il pas pu le permettre pour hire fervir les Juifs mel-
mes
vc
fait objedtioii.
placentiai videte
depuis
Cela eft-11
improbable?
foM
ce
ce
ce
ce
ce
le peuple fuit
tous cor.fiance en vous ,
aujjiien (jue nous vos fentimens avec
fonnes
joie.
le
Ce
n'eft pas
Christ.
croire
que
les
Juifs efperoient l'branler par cette e(pece d'honneur qu'ils luy f^ilbient, tk.
comme
le
M lue.
vray
en luy
difaut
retirer le
Nous
vous conjurons de
peuple de r erreftr o
croyant que
Jsus
eft le
il
efi
en
Christ.
Nous avons dj remarque qu'il fiudroit que ces Juifs eullent entirement
perdu l'elprit pour luy avoir fait un tel
dilcours. Et (^'auroii eft une autre folie , s'ils avoient cru l'honorer en luy
difint enfuite
fiance en vous
Nous
&
le
la converfion
T^.
foit
N. Ne peut- on pas
"
>3
(es
GsXGi.Sy&
Prophtes.
qu'on
vinrent en grand
luy, ^
avec joie
de
"
conhance en
3j
dre qu'on a
l'honoiv^r
luit
il
tiombre le trouver dans [on iogts i
deDi(u,Li.VK
royaume
le
leur prcfchott
CONFIRMANT
n'eft-ce pas fe
Ayant don^
verlet fuivant
Car
me au lieu de
de plufieurs per-
Il
ce
ce
n'y a point
bien d'autres.
C'crt l oii la fiip-
t-il pas
un
fort abfurdes.
Que
on
(iivpit d'ail-
le
pina-
C'eft SlScz.
DE
tl*e
devant
procs
&
S.
'"'
les
...
-^
juges pour luy taire Ion
'
le
"
tez apparentes
de
la
narration d'He-
meiioit au fupplice.
*
N. Nous difons ce qui nous vient fur l'approuver. Mais n'eft-ce point avoir
un endroit qui afl'uiment eft difficile. pour un hiftorien, quelque ex?-t qu'on
D'autres pourront l'claircir davan- b luppole, un relpeift femblable celui qu'on a pour les Ecrivains infpirez
tage.
1^. Je n'en crois rien. Le meilleur de Dieu^D'oii il arrive qu'on aime
claircifl"ementt|u'on luy peutd j: n,r, mieux s'aveugler (oy mefme en preeft de le rejetter comme une table trs nant les improbabilitez les plus relles
mal invente.
N. Quoy
>
qu'il
en
foit,
nous croyons
bilit:^
apparentes
,
,
>
='
f?
que de contredire
15
&
il-
fatisfaic
pe , qu'il vaut mieux chercher pour- de tout ce qu'on a pu trouver pour donquoi cela s'eft fait, que de rejeiter le ner quelque couleur ce que des gents
tmoignage d'un auteur fi grave, fi an- qu'on eftime croient n'avoir aucune
ombre de vraiiemblance , on fe redui:
fi lUuftre.
cien
^'. Et moy je crois au contraire que dire que cela efi difficile , m-us cjue
cette rgle du Pre Petau dans un cas d'autres pourrorit l'clatrcir davantacomme celui-ci , ne vaut rien dutout ge en rpondant d'une manire plus
qu'il s'en faut tenir la rgle de S. (atisEiUante aux difficultez qu'on op^.
Auguftm que j'ay dj raporte,&: qui pofe.
eft directement oppole celle l Les
C'efl: un retranchement qui rduit
auteurs canoniques iontles feuls qui prefque rien ce qui lembloit modiheureule fier la rgle que vous dites vous eftrc
nous devions cette libre
fervitude de ne pas entrer dans le prelcrice, que vous marquez en ces termoindre doute qu'ils aient pu ni nous mes Uous ne croyons pas devoir violer
tromper, ni fe tromper. Mais pour tous C gard d'un auteur p ancien &J bien
quelque antor.'fe , la rgle que nous fnivons de
les autres , quelque (ints
clairez qu'ils puUlent eftre , je ne me ne point abandonner les atitsurs ou cokfais pas une loy en les lilant de croire temporairis y ou aJJcK. proches desfuits
,
&
&
.
i3>
"
&
"
"
"
" vray
wais
les doit-
&
cjftils
p^^j^ ^^
vable
i^^^^
comme
qu'il a ra-
croyable
& rece-
['a
kulement qu'il
"^
f quand
^e ne
yois point
ue
neTqlife'rtom-
^utcuT
.auifi
judicisux qu'Eufebc
un
P:,
il
que nous
pour
abandonner ces auteurs quand nous
nous ferons refolus de ne le faire que
par des railons qui nous paroilent non
feulement fortes mais \ extrmement
fortes , qu'elles nous contraignent de
les abandonner', lors (urtout que l'humilit venant au lecours d'une crdulit demei'ure, on fe fait un mrite de
que
fe dfier de fes propres lumires,
par l on fe croit en droit de ne point
parcequ'on fe
dfrer ces raifons
trouvions des
rare
ra-ifons iuffifantes
,
&
a-
iij
r Je voy tous le
jours tant de choies
i^ui
d'abord
n.c parojlloient
ibuLenabies, .
trouver nein:
nioijis vrries gc
certaines, ^ue
3.y
que
je
dt-maiidc
ae grandes prtuvts.
ir
homme
/pour l'achever,
&
avoient tu en
s'alVurt qu'il
ne rechape
oit
pas.
2, Eft-il
le prcipitant
de
haut'?
'
h.
du Temple. Les
wUTemjeonnoit ce me femb!c d'un coiK- fur
vaie dejoiapbat hors la ville.
E. pourquoi n'y
aurj t-oa pas en-
Juifs l'auroienc-iis
fjjuffcrt"?
1
on voyot encoie de
c'eft dite fous les Anto^^ temps
a
r
r
leve lur Ion tomcolonne
nins,uae
\^^^ proche duTcmplc. Comment cela
,1
4,
,.
dit
quc
t>
1
'
xje
voit prdit'^ 5
ie jetufaKia.
j i.
j>-
avcz
dit
,v y
^
c
i...l
de ce
.^j
que VOUS
j
11
de Recab de
^^
-1
Pi'eftre hls
aux
que les Recabites
Juifs leur cruaut
non Ifraelites , il ne
eftant Cinens,
de Preftre de
avoir
point
pouvoir
y
apparence
qu'Hequelle
race.Or
cette
:
&
gnoiem eux
pour cmbtaner
Ja
mclme
vie
du jugement de
la iolidit
le
mefme
&
S.
tre
Cependant
il
a regard
comme
fi
cer-
la vrit
de nof--
evans^clique. Et
comme
d'appatence qu'il
Jofeph full f mile
il
ait cru
,
n'y a pas;
que
celle
de
mais
dre.
c'eft ce
Tout
le
monde
(ait ce
qu'en dit
&
'
&
&
penfe c^u'on
trouva plul.eu.s
autres monumen
confcrvez autour
marque de
de cc qut in 'jofcfh de
CompAYAifon
f
'
/ -v
c
T r
mort de t) JAC-jne pre de jejuSj
^^^ ^^ ' '^ ^,]. ffeeeftppe,
^j 1
1
&
les
plus lev-
ce
rigou-
ce
Il
prit le
ce
&
qu'A!-
ce
ce
res
de tous
les Juifs
les plus
fembler un Conieil
devant lequel il ce
ft venir Jacque frre de Jsus nomm ce
quelques autres, les ce
le C H R I s T ,
ce
accufi d'avoir contrevenu la loy,
ce
^ les fit condanner eftrc lapidez,
.T
IV
11
.1
Voila tout ce qui regarde la mort de
S. Jacque. Mais Joleph ajoute. Que les
plus pieux d'entre les Juits trouvrent ce
Icni
p^
ne tufde K'ut
lis
Ce n eft pas
ce
<
&
&
quoiqu
ce
ce
'f' ahaiidom
naelVclapi-
=;
^^^
iVi-
, xiiinft-
DE
S.
d'adtres allrent
mourir,
&
&
.rln'avot pas
a
Jofeph ,
&
mon de
saint jacqtu- des
ChritK-ns de Jeru.'aicm, qui ne
..fceu la
fongeoiem
s. Jacqiic,
Anamis
ft
non
^
/'
pide
-J
^^.
J
r.e
Que
le
n'5i,"e"nlTesr
trs,
Jacque
qu
,-^
fi
^
,
s'il
i-
il
fit
ac-
eftr la-
^y
mal
Cb'.e &:
Selon Jfephjce
On omet
fut
nomni Ananus de
toujours, Se je ne
voy rien de fdit j
que de dire
pourquoi.
ficile
'
duccens , qui
de la mort de
Certainement
Jacque
Prellre
des Sad-
fut
S.
un grand
la f'ecte
i)
l
auteur
frre de noftce
QujnJ
Q_i; s'y
fit-iijeie dhois,
n^jefavoisiedc-
nL
'
folle,
&
de
le
.
que
c Ne pouroent-'
conjurer de dclarer au peuple r"" P" f^'^"='
>
J E
eltoit pas le
/-
Ch
'
"""
'
ri
s t. jours
le
ft
""V
quelques
aupara.
^ 1"'
C ell prononc;
le
SelonHegefppe,
S.
Jacque ne
(at
accul de rien par ceux qui furent enfuite caufe de fa mort ; mais exhort
feulement de monter au haut du Tem-
ple,
de
J
le tirer
E s
us
fuft le
Selon Toleph
condanner
il
S,
CH R
,
Jacque a
eltre lapide.
comme
Et
i.
l'au- . "^'"""^"'
1" "" '"^ hit lorC
1
s T"*.
lcature.
ctioitHofanna.ll
L^;:^'''
J^^que
une
condaun
r^
dis-jc
r^
qu'il y
ennerai de la
d'eftre
jT^
-f
q^^^He
^:Z.l::. ^^'
les tcapoicnc
un Confeil",
alTembler
culer S.
j
ci>,-
& qui
15
le faire
jj
eftoic parti d'Alexandrie , l'informerentde ce qui s'eftoic patT, &c luy reM prefenterenc qu'Ananus n'avoir pu ni
dil allembler ce Confeil fans la permilM ilon qu'Albin luy en crivit fort en
3, colere;&: que le Roy Agrippa le voyant
5, fi irrit contreAnanus, luy ofta la gran de facrihcature , qu'il n'avoit exerce
qu'il la donna
que quatre mois ,
j, un autre.
Toutes les circonftances de cette hiftoire fontgrandes, publiques,
d'une
nature elhefceues trs certainement
par une perfonne de la qualit de Jo(eph. Il n'y auroit donc point de faits
hiiloiiques qu'on ne puft rvoquer en
doute, ou celai l doit palier pour trs
certain. Quel jugement devrions nous
donc faire du jugement d'Hegefippe
f ayant fceu que ce fut un grand Preftre de la fede des Sadducens qui entreprit de taire mourir S.Jacque jqu'il
prit pour cela le temps qu'il n'y avoit
point de Gouverneur en Jude v qu'il
lu
cipitduhautduTemplepar.ceux qui
l'y
Vous me
dites,
niere lettre,
prfrer
Jofeph
part, en
fait cet
d.ms H.-gciippe
'y'r^etftutl'
^Hegefippe ne
point cd*.
dit
i
i).
J.icqiie le
trillcz
Mineur
7,
o vous
pai-
liilloiiespoiir
de
rcftcxions
que
j'y
le diftinguer
des
ferai.
Fefte eftant
more
&:
Albin
quiluyfucccda n'eltant pas eneore arriv, ce fut dans cet interrgne qu'Ananus grand Pontife,
homme
hardi
phifieurs juges
il ft
&
entrcpve-
unConfeildc
iianr, ficafemblcr
devant lefqucls
fcph
Jacque frre de
appelle le Christ..
,
Vous en demeurez
/)
J'ay eu
c
mais
tort
les oublier,
condanner
Cela fera
pirig.
it eflre
les
Ce que
crochets
n'a cft
Ananus contre
fait entrer
Le
nusT?
latoy,
les
la^idez^-Et
cs
&
nic
les
ani-
moi coHtic
Saint.
le
'fur la
On lit feulement
rifiens
que
les
Pha-
/Jofeph peut i^
An.i,uiTfit'Lm"
&lcs autress'imaginant|,;^;'tyquL
le
dans
monde,
que
ils
fe
peuple'
le
touchant
prenoit pour le
l'erreur
&: le
& Christ.
Double
nblurdit
Afin que
que
les
le
Pha--
peuple-
Ch r IST
leurs loix.
[On ne marque
lifri;
jufter cela ce
cltoit
?ules'
ks
plus nettement
plaignirent luy
mtf-
fait, qu'il'
frcre
lesPhanfiens,
il
il^
fait ce qu'il
p'Jiiflou luy
comme
de ce faint homme,
cxcitoient un grand bruit.
qo'il les
pouvoit-il
tement-qu'enditant
mi
toute vrai-
femblance.Mais furquoi peuteftre fond ce que vous dites que lo(eph n'a pasdit bien nettement ce qui ( fit dan
cette aiemble convoque par Ana
Jsus
dodeurs delaloy,
le zle
afTemblc.]
Car
dans cette
que
l, Sc n'ajoutez
les i fit
fe fit
dit Jo-
tement ce qui
melme
niiiiiv,rsae
tiens.
cht-
DE
ftient
S.
puifque tout le
monde
de croire ce qu'il
diroif , caufede l'eftime gnrale qu'on avoir pour fa vertu &
pour fix fincerit.
eftoit preft
MS qnerabfuiditc
Eft-il polTible,
Lorfqu
ils
ter
On
&
les
Cela'dejind de
la decifiuii
du
fond.
[Je ne fay s'ils croyoient pouvoir amollir par ces flatcries cequ'ils
lui
n'efpcroient pas de
ne
toirc
rponfe
dit pas
il
leur
fit.]
moy
Et
tort S.
yeVoudcos bien
que les hiftoticns
nous dilcnc tout:
mais
s'accor-
iaitc.
ils
irrite2s
qu'nousperfuaderqu'ileftleCi!RisT,
nous vous conjurons de dire mainre-
17
mon-
l'eurent fait
&
aprs ces
qii'aufltoft
Jsus,
fujet
d(
moindra
il
ou que
(cience. Je pafte
Ils
Qiioyl
commencrent
le
crier
Ec
que de
pie.
le faite
Mais
il
eftoit neceftire
,
rpondu
1-uy
qu'il
ne pouvoir
propofoient,
faire ce qu'ils
&
ils
&
?a aaefme lieui
le
lapidrent.
comme
(chi
Eftant
Ilslcdilbicnt
roles
raportes
pl.es termes de
Hegclppe font :
les
au.\ autres
LapiJousJacijue
le jufte'
&
ils
comnienccrcnc
le lapider , parcequ'ciiant ton.b
il
n'efloit
niuif
pas
iTais s'cf-
&c. Je n'aydont
^^n que debaraljiii ce
IJ.U
ildic.
iS
Jiifte.
de
chute,
ils
mort
p.is
Et parcequ'il n'eftoit
commencrent
le la-
vous
xion.
ils le
Ananus
Ananus
&c
jnens.
Vous vous avifezbien tard pour accorder Hegefippe avec Joleph,de faire
revenir fur la fcene Ananus
jf
II
ne s-cdoit pas
obHgi de tout
&
fon
du haut du Temple,
docteurs de
&
la
loy
vous aviez
nus , on auroit bien vu quelle ne pouvoit rien avoir de commun avec la fameufe lapidation dont parle Hegefipn pe Ananus , dit Jofeph , fit alVembler
' un Confeil , d-vant lequel il ht com" paroiftre Jacque frre dejEsusappell
Christ, quelques autres, les
" accufi d'avoir contrevenu la loy , &
:
&
"k
rUvta.
S3
les''fi:condannereftrelapidezsVous
avez fait comparoiilre S. Jacque de-
/livici.
Le-; piutifiens
&
revenu
^-ondannez eftre
^
nc Iav
comment entre les mains des Phariliens", qui talchcnt de le ganer par
Icuts flaterics, ce que vous dites; qui
la loYSt^'c
'
-
lapidez, VOUS
les saJJucicns
[
peuvent avoit tu
font
le fiitcs pallcr je
Christ
le
>
qui
Jsus
n'eft
trouvant trom-
&
en bas,
voyant
mort, commencent
le lapider.
ont pu faire l, je vous
prie, Ananus
Ion Confeil? Eft-ce
pez,
le prcipitrent
QV
&
qu'ils
oa que
mange
les
pendre l'gard de S. Jacque l'excution de la fentence '^qui l'a voit cond<in- x Elle n'avoitpM
n eftre lapid avec quelques autres, J^pl ;^,"'J^',; pli'
qu'ils s'a VI terent de l'excuter quand tort lexccuiiun
''"*^ '* l'^Dtcnce.
ils virent qu'ils ne I'avoient pas tu en
le jettant du haut du Temple. Direz
vous aufl ) que ce fut par l'ordre d'A-.v J ne ledis pas,
ne le trouvant
^ ,- .,
,r
11
j
nanus oc, de
Ion Conleil,qu un roullon point: Mais cela
pouitoic e/iic.
luy cafla la tefte avec fon levier.
Mais fi cela s'eftoit pafl de la forte
que vous le contez , pourquoi cette
alion d'Ananus l'auroit elle rendu fi
odieux tous ceux de Jerulalem qui
avoient de la piet, par o Jofeph ,
&
'
,,
ce que je crois
Pharifiens
rifiens
n'auroient
- ils
i'^
'-'
/-
Tri
'
jj.
!>
&
il
une fedition po
pulaire lans aucune forme de juftice.
Je ne croyois pas. M', eftre fi long
lur ce point de critit]ue. Car quoique
j'aie toujours tmoign l'cloignemeiK
que j'avois de cette narration d'Ht?gciippe, ne pouvant me perluader que
ce hift autre choie qu'une table, je ne
jpau a tout.
DE
S.
& le principal
la
pen-
de vous convaincre
y
-par cet exemple que vouspoufez trop
loin la dfrence que l'on doit avoir
travaillant
eft
r^
&
dant
fait
il
n'avez pas
Universr
'r
B/BL/OTHECA
*aviensi8
La
The
Bibliothque
UDirersil d'Otlawa
volume aprs
Ottawa
Sat dne
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Library
University of
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