Glossaire Agora 21 - Mines St-Etienne
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Version de travail
CONCEPTS CLS
GLOSSAIRE ET COMMENTAIRES
SIGLES ET ABRVIATIONS
SOURCES DES DFINITIONS CITES :
3
13
34
34
L'quipe
Christian Brodhag, Directeur de recherche, couriel : [email protected]
Prsident de l'association "Agora 21".
Renate Husseini, Ingnieur EPA, couriel : [email protected]
Spcialiste de la recherche documentaire & des thsaurus.
Coordinatrice des projets.
Florent Breuil , Ingnieur Armines, couriel : [email protected]
Webmestre, Expertise environnement.
Pascal Formisyn, Charg de Recherche, couriel : [email protected]
Gestion des projets.
Christiane Retrus, Assistante, couriel : [email protected]
Secrtariat
Association Agora21 et
Ecole Nationale Suprieure des Mines de Saint-Etienne
Courrier : 158 Cours Fauriel, 42023 Saint-Etienne Cdex
Adresse physique : rue Ponchardier, Espace Fauriel
Couriel : [email protected]
http://www.agora21.org
Glossaire outils conomiques
Concepts cls
Le dveloppement durable
La Commission Brundtland, a dfini le dveloppement durable comme un "mode de dveloppement qui
rpond aux besoins du prsent sans compromettre la capacit des gnrations futures de rpondre aux
leurs"1. Cette dfinition est suffisamment large pour avoir donn lieu diverses interprtations et pour avoir
nourri de nombreuses polmiques. Le dveloppement durable reste attach la confrence de Rio qui
prnait une approche conjointe de lenvironnement (des pays du Nord) et du dveloppement (des pays du
Sud). Ce concept est proche de celui de lcodveloppement.
Du fait de son contexte historique et politique international, le dveloppement durable est un compromis
entre trois contradictions fondamentales :
compromis entre les intrts des gnrations actuelles et celui des gnrations futures, dans le contexte
de l'quit intergnrationnelle
compromis Nord/Sud entre les pays industrialiss et les pays en dveloppement
compromis entre les besoins des tres humains et la prservation des cosystmes (les habitats et les
espces).
Ce dernier problme renvoie l'opposition entre durabilit forte ou faible. Selon la conception de la
durabilit faible, on n'accorde aux biens naturels que la valeur des services qu'ils rendent, et non une valeur
d'existence. Il conviendrait donc seulement de remplacer le capital naturel consomm par des lments
"fabriqus". La question est de savoir jusqu' quel point on peut substituer des patrimoines naturels par des
patrimoines conomiques, financiers, technologiques ou de capacit. Ce dbat partage les partisans des deux
thses durabilit forte ou faible ? Les tenants de la durabilit forte considrent que certaines transformations
globales peuvent conduire des irrversibilits graves, du fait que le systme naturel est instable. C'est
pourquoi l'on doit prserver a priori certains quilibres, au nom du principe de prcaution, y compris pour
des raisons utilitaristes long terme. Ce clivage recouvre en partie l'opposition entre une vision du monde
athropocentrique et utilitariste et une vision plus eco-centre. Le dveloppement durable est sans doute le
cadre qui permet ces visions de dialoguer.
Les textes de la Confrence de Rio considrent que "les tres humains sont au centre des proccupations
relatives au dveloppement durable. Ils ont droit une vie saine et productive en harmonie avec la nature".2
Cette vision a t dcline dans les confrences internationales qui ont suivi. La dclaration dIstanbul pose
ainsi la problmatique "pour protger l'environnement mondial et amliorer la qualit de la vie dans les
tablissements humains, nous nous engageons respecter des modes durables de production, de
consommation, de transport et d'urbanisation, prvenir la pollution, respecter la capacit des
cosystmes et prserver les chances des gnrations futures"3. On assiste la dclinaison de ces objectifs
dans les droits international et national.
" A Stockholm en 1972 et surtout au Sommet de la Terre qui s'est tenu Rio en 1992, l'accent a t mis sur la
ncessit de prendre simultanment en considration cinq dimensions du dveloppement :
La premire est la plus importante : elle combine la pertinence sociale et l'quit des solutions
proposes puisque la finalit du dveloppement est toujours thique et sociale.
La seconde concerne la prudence cologique : les dernires dcennies nous ont appris que l'intervention
anthropologique dans le fonctionnement de notre plante et de la biosphre a pris une chelle qui porte
en elle la menace de consquences lourdes et irrversibles. La survie de l'espce humaine est enjeu et
par consquent il n'est plus possible d'externaliser les effets environnementaux de nos actions sans s'en
proccuper aucunement.
La troisime dimension vise l'efficacit conomique qui n'est qu'instrumentale, ce qui ne veut pas dire
qu'elle n'est pas trs importante. Il s'agit cependant de mieux situer l'conomique et de mesurer son
efficacit l'aune des critres macro-sociaux et non simplement rentabilit micro-conomique. Un des
objectifs principaux des politiques publiques dans le cadre des conomies mixtes est d'essayer de rendre
les dcisions 'micro" aussi conformes que possible aux critres macro-sociaux.
Une quatrime dimension est d'ordre culturel. Les solutions proposes doivent tre culturellement
acceptables, ce qui renvoie un des problmes les plus difficiles pour le "dveloppeur" - celui de
1
2
3
Notre Avenir Tous, rapport de la commission Mondiale sur l'Environnement et le Dveloppement (commission Brundtland), Les
Editions du Fleuve, 1989, traduction franaise de "Our Common Future" paru en 1987. p51
Principe 1 de la dclaration de Rio{1}
Paragraphe 10 de la dclaration adopte Istanbul.
proposer le changement dans la continuit culturelle en vitant d'imposer des modles exognes mais, en
mme temps, en refusant de s'enfermer dans le traditionalisme immobile.
Finalement, il y a la dimension de territorialit, la ncessit de rechercher de nouveaux quilibres
spatiaux, les mmes activits humaines ayant des impacts cologiques et sociaux diffrents selon leur
localisation. La planification socio-conomique et l'amnagement du territoire doivent tre penss
conjointement.
L'approche connue sous le nom d'co-dveloppement essaie d'harmoniser ces cinq critres. Ce n'est pas une
doctrine, ce n'est pas une thorie au sens strict du terme ; il s'agit d'une approche qui se veut
oprationnelle."4
Il y a aujourd'hui un relatif consensus sur les objectifs du dveloppement durable. L'OCDE par exemple
considre que : "le dveloppement durable prsente trois dimensions : conomique, sociale et
environnementale. Le concept de durabilit est emprunt la littrature scientifique, o il caractrise la
gestion dune ressource naturelle dune manire qui est compatible avec la prservation de sa capacit de
reproduction. Dans les sciences sociales, le dveloppement durable implique que lon porte lattention sur
des considrations plus gnrales que la croissance conomique et le bien-tre matriel. Le concept englobe
des proccupations dquit et de cohsion sociale, ainsi que la ncessit de parer aux menaces contre les
biens communs de lhumanit. Il met laccent sur les liens entre les dimensions de la durabilit et sur
lobligation dassurer un quilibre entre elles en cas de conflit."5
Mais au-del des objectifs, la mthode propose pour rorienter le dveloppement repose sur de nouveaux
outils et des processus de gouvernance plus axs sur la mobilisation que la contrainte. La panoplie des
mesures et des outils la disposition des Etats et de la communaut internationale recouvre les outils
rglementaires traditionnels, les outils conomiques (fiscaux ou relevant du march) et les outils volontaires
(reposant sur l'information). La recherche de stratgies triplement gagnantes des points de vue
environnement, conomie et quit, la stratgie dite des 3 E6, repose sur une mobilisation des acteurs
reprsentant les parties intresses... Elle s'appuie sur des processus de dcision qui permettent leur
mobilisation stratgique, comme les Agendas 21 locaux, et l'valuation notamment grce des indicateurs de
dveloppement durable.
Mobilisateur, ce concept est nanmoins en butte des appropriations abusives qui le vident de son sens, ce
qui renforce le camp des sceptiques. Les enjeux en termes de ressources (eau, terre arable ou biodiversit)
et de pollution (comme le changement climatique) imposent en effet des changements profonds et non un
affaiblissement des ambitions environnementales. Le dveloppement durable c'est la prise de conscience
que l'cologie c'est l'conomie du long terme.
La communaut de langue franaise doit aussi surmonter l'obstacle terminologique. La traduction franaise
du terme anglais de "sustainable development" par dveloppement durable le limite la seule dimension
temporelle, alors que la premire traduction tait dveloppement soutenable.
La gouvernance
Le Grand Dictionnaire de la langue franaise dfinit la gouvernance ainsi : "Art ou manire de gouverner
qui vise un dveloppement conomique, social et institutionnel durable, en maintenant un sain quilibre
entre l'tat, la socit civile et le march conomique.
Note : Les units priphrastiques suivantes - bonne conduite des affaires publiques, gestion rationnelle des
affaires publiques, bon gouvernement, bonne administration - s'apparentent la notion de "gouvernance",
sans toutefois en couvrir totalement le sens. La gouvernance implique une nouvelle philosophie de l'action
publique qui consiste faire du citoyen un acteur important du dveloppement de son territoire. L'tat est
vu comme un "cosystme" mettant en jeu une pluralit de dimensions - sociale, environnementale,
urbanistique, conomique, politique, etc. - et une pluralit d'acteurs, en interactions complexes. Dans un
contexte de mondialisation, la gouvernance peut impliquer, entre autres intervenants, plusieurs tats.."7
L'appropriation de cette notion de gouvernance par diffrents courants de pense fait que ce terme revt
aujourd'hui de multiples significations et se prte de multiples usages. Ce succs cache mal les fortes
divergences, des convictions idologiques diffrentes, voire opposes.
4
5
6
7
de
lOCDE,
OCDE,
Policy
Brief,
n8
1998
Certains y voient une rponse la complexit, d'autres l'interprtent comme une justification idologique de
l'affaiblissement du rle de l'Etat. Un rapport bibliographique8 (qui se situe dans la seconde vision) fait la
distinction entre trois domaines :
L'ordre mondial et la gouvernance, c'est dire les mcanismes de rgulation internationale dans le
contexte de la crise de la souverainet tatique.
Les prescriptions lies la "bonne gouvernance" vue par les institutions financires internationales qui
imposeraient un nouveau modle politique pour les pays emprunteurs limitant le rle de l'Etat et
s'appuyant sur la socit civile et les acteurs privs.
Les enjeux de la gouvernance territoriale comme un moyen de renouveler les formes traditionnelles de
l'action publique.
En fait la gouvernance peut se dcliner des niveaux gographiques diffrents, on parlera de "gouvernance
mondiale" pour la rflexion sur la rforme des Nations-Unies, et la matrise de la mondialisation. On parlera
de "gouvernance europenne" pour traiter de la rforme des institutions europennes et des relations
qu'entretiennent les collectivits locales et les partenaires du dveloppement local avec ces institutions dans
un contexte o les Etats jouent videmment un rle central. On parlera enfin de "gouvernance locale" pour
qualifier des pratiques territoriales nouvelles alliant dveloppements endogne et exogne, articulant la
mobilisation des acteurs du dveloppement local avec les politiques menes par les Etats ou l'Europe (voir
par exemple les Agendas 21 locaux).
Devant des chelles si diffrentes, on peut se poser la question suivante : la gouvernance est-elle "fractale" ?
C'est dire aurait-elle les mmes caractristiques chacun des niveaux gographiques ? La rponse n'est pas
simple. Chaque niveau de dcision a ses problmes et ses enjeux, mais on peut trouver des points communs
entre les pratiques : transparence et valuation, jeu multiacteurs et ngociation dans la recherche de
consensus, approches de la complexit...
La seconde composante de la gouvernance recouvre les relations entre le secteur public et priv. Le terme
de "governance" vient du monde de l'entreprise, il a t utilis par Ronald Coase, l'conomiste amricain,
dans un article publi en 1937 : "the nature of the firm". Il avance l'hypothse que l'entreprise est plus
efficace que le march pour organiser certains changes. Certains reprochent ce concept cette origine
"suspecte". Il est intressant de constater tout de mme que le terme de "corporate governance" est traduit par
"gouvernement d'entreprise". Le concept a rmerg en Angleterre dans les annes 1980 dans le contexte de
la gestion des collectivits locales. Au mme moment le terme de "good governance" a t employ au
niveau international par les organismes de financement (Banque Mondiale) pour dfinir les critres d'une
bonne administration publique dans les pays soumis des programmes d'ajustement structurel. Il porte alors
autant sur l'efficacit de la gestion que sur la transparence pour lutter contre la corruption.
Il s'agit en gnral de penser les transformations des formes d'action publique dans le cadre d'une articulation
nouvelle avec les intrts privs.
Dans le contexte du dveloppement durable on considre que la gouvernance est un processus de
dcision collectif n'imposant pas systmatiquement une situation d'autorit. Dans un systme
complexe et incertain, pour lequel les diffrents enjeux sont lis, aucun des acteurs ne dispose de toute
l'information et de toute l'autorit pour mener bien une stratgie d'ensemble inscrite dans le long
terme. Cette stratgie ne peut donc merger que d'une coopration entre les institutions et les
diffrentes parties intresses, dans laquelle chacune exerce pleinement ses responsabilits et ses
comptences.
La gouvernance pour le dveloppement durable, alliant dmocratie dlgative (lective) et participative, se
concrtise par des approches spcifiques, anciennes pour certaines mais nouvelles pour la plupart : analyse
stratgique multiacteurs (Agendas 21 locaux), subsidiarit active permettant d'articuler les niveaux (du local
au mondial), approches squentielles fondes sur l'amlioration continue, dcision dans le contexte de
l'information et de la connaissance imparfaite (principe de prcaution), partenariat priv/public et
procdures contractuelles, diffusion dinformations entre les diffrents acteurs, valuation (indicateurs de
dveloppement durable) et transparence...
Dossier documentaire, "Gouvernance", ralis en aot 1999 par le Centre de documentation de l'urbanisme (CDU) : Nathalie
HOLEC, Association 4D - Dossiers et dbats pour le dveloppement durable et Genevive BRUNET-JOLIVALD, Centre de
documentation de l'urbanisme.
Le Programme des Nations Unies pour le Dveloppement (PNUD) donne la dfinition suivante "La
gouvernance peut tre considre comme lexercice de lautorit conomique, politique et administrative en
vue de grer les affaires dun pays tous les niveaux. Elle englobe les mcanismes, les processus et les
institutions par le biais desquels les citoyens et les groupes expriment leurs intrts, exercent leurs droits
juridiques, assument leurs obligations et auxquels ils sadressent en vue de rgler leurs diffrends.
La bonne gouvernance se caractrise notamment par la participation, la transparence et la responsabilit.
Elle se caractrise aussi par lefficacit et lquit. Elle assure la primaut du droit. La bonne gouvernance
veille ce que les priorits politiques, sociales et conomiques soient fondes sur un large consensus au
niveau de la socit et ce que les voix des plus dmunis et des plus vulnrables puissent se faire entendre
dans le cadre des prises de dcision relatives lallocation des ressources ncessaires au
dveloppement."{3}
Commentaire : la traduction littrale du terme de gouvernance s'impose aujourd'hui en franais. Dans le
contexte de l'entreprise en revanche la [corporate governance] est traduite par gouvernement d'entreprise.
Code
de
l'environnement
(Partie
Lgislative),
Titre
Ier
:
Principes
http://www.legifrance.gouv.fr/html/frame_codes_lois_reglt.htm, NOR : ENVX9400049L
gnraux,
Article
L110-1,
Le principe pollueur/payeur
Le principe pollueur/payeur a t adopt par lOCDE en 1972, en tant que principe conomique visant
limputation des cots associs la lutte contre la pollution10. Ce principe est un des principes essentiels qui
fondent les politiques environnementales dans les pays dvelopps.
Dans ses recommandations initiales de 1972 et 1974, l'OCDE nonce que le principe pollueur/payeur
signifie "que le pollueur doit supporter "le cot des mesures de prvention et de lutte contre la pollution",
mesures qui sont "arrtes par les pouvoirs publics pour que lenvironnement soit dans un tat acceptable".
En dautres termes, le pollueur doit supporter le cot des mesures quil est lgalement tenu de prendre pour
protger lenvironnement, telles que des mesures destines rduire les missions de polluants la source
et des mesures destines viter la pollution en traitant de faon collective les effluents de linstallation
polluante et dautres sources de pollution.
En principe, le pollueur supporte la totalit des cots de prvention et de lutte contre la pollution lorigine
de laquelle il se trouve. Sauf exceptions rpertories par lOCDE, le pollueur ne devrait recevoir de
subventions daucune sorte pour lutter contre la pollution (subvention directe, facilits ou dductions
fiscales pour les quipements de lutte contre la pollution, tarification insuffisante des services publics, etc.)."
Le principe pollueur/payeur tel qu'il avait t dfini en 1972 a t progressivement gnralis et tendu. A
l'origine il permettait aux pouvoirs publics d'augmenter les contraintes rglementaires sans avoir besoin
d'indemniser les industriels. Dun principe dinternalisation partielle, il tend de plus en plus devenir un
principe dinternalisation totale. Cette extension s'est faite progressivement dans quatre directions :
Extension aux cots des mesures administratives
La premire extension a consist mettre la charge des pollueurs les cots des mesures administratives
prises par les pouvoirs publics : le cot des analyses, le cot des systmes de surveillance, le cot des
systmes de contrle dans la mesure o ces cots sont directement rattachables des activits polluantes
particulires.
Extension aux cots des dommages
La gnralisation suivante, qui nest pas encore acheve, consiste tendre progressivement le principe
pollueur/payeur aux cots des dommages causs par la pollution mme lorsquil a pris toutes les mesures
qui ont t arrtes par les pouvoirs publics (pollution dite "rsiduelle"). Le recours croissant aux rgimes de
responsabilit sans faute dans le domaine de la pollution devrait contribuer augmenter les cas o le
pollueur sera tenu de supporter les cots des dommages. La ncessit dinternaliser les cots des dommages
a t clairement reconnue avec lutilisation croissante des instruments conomiques qui mettent la charge
des pollueurs une redevance ou une taxe au prorata de la pollution mise. Limposition dune redevance ou
dune taxe de pollution dun niveau appropri permet en effet dinternaliser les cots des dommages.
Extension aux pollutions accidentelles
En 1988, lOCDE a reconnu que le principe pollueur/payeur tait galement applicable aux pollutions
accidentelles : le cot des mesures de prvention des pollutions accidentelles et le cot des mesures de lutte
contre ces pollutions devraient tre imputs aux auteurs potentiels de telles pollutions, incluant le cot des
mesures prises pour lutter contre cette pollution, y compris pour remettre lenvironnement en tat.
Linternalisation gnralise
Le stade ultime vise linternalisation totale des cots de la pollution. A terme, il parat probable que le
pollueur devra supporter sinon la totalit du moins la plupart des cots que la pollution est susceptible
dentraner et il sera ncessaire de faire un appel croissant aux instruments conomiques, aux mcanismes
dindemnisation et aux amendes. Les revenus procurs par ces instruments pourront servir renforcer les
politiques denvironnement ou dautres politiques gouvernementales.
La plupart des textes rglementaires et les lois reprennent le principe pollueur/payeur dans une forme
proche de la rdaction initiale de 1972 : titre d'exemple la Convention pour la protection du milieu marin de
l'Atlantique du nord-est qui est entre en vigueur le 25 mars 1998 nonce dans son article 2-2b : "Le principe
du pollueur payeur, selon lequel les frais rsultant des mesures de prvention, de rduction de la pollution et
de la lutte contre celle-ci doivent tre supports par le pollueur."
10
Cet historique court des 20 dernires annes est tir d'un document de synthse de l'OCDE : Le principe pollueur-payeur.
Analyses et Recommandations de lOCDE, OCDE/GD(92)81, Direction de lEnvironnement, Organisation de Coopration et de
Dveloppement conomiques, Paris 1992, diffusion gnrale. Il sera rfrenc par la suite sous la rfrence{4}
Aides et subventions
L'une des consquences principales du fait que c'est le pollueur qui doit payer et non la collectivit est le
principe de non-subvention par les pouvoirs publics des actions de lutte contre la pollution menes par les
industriels. Ce principe n'tait pas rellement appliqu initialement. "Les aides la lutte anti-pollution ont
t trs utilises dans les faits mme si elles semblent tre de faible ampleur sur le plan macroconomique.
La pratique semble voluer de la manire suivante. Initialement des aides allant jusqu 45% des cots
dinvestissement de lutte anti-pollution ont t admises dans la Communaut Europenne, mais actuellement
les aides sont devenues beaucoup plus faibles. Quand elles existent, leur montant effectif dpasse rarement
15% des cots dinvestissement de lutte anti-pollution. Laide apporte aux installations nouvelles a toujours
t trs faible et tout fait exceptionnelle."{4}
Pour illustrer cette volution on peut citer la dcision la Commission de 1998 qui considre comme illgales
deux subventions de 4 millions de DEM (par le fonds pour le dveloppement conomique du Land de
Basse-Saxe et par le Bundesstiftung Umweltschutz) accordes l'entreprise Riedel-de Han AG, tablie
Seelze, du fait de leur incompatibilit avec le principe pollueur payeur et avec le march commun.
Dans sa dcision la Commission rappelle la liste limite des investissements raliss pour protger
l'environnement qui peuvent bnficier d'aides :
"1) les investissements aidant les entreprises s'adapter de nouvelles normes obligatoires ou les
encourageant atteindre plus rapidement ces normes;
2) les investissements destins soutenir les efforts visant aller sensiblement au-del de ce qu'imposent les
normes obligatoires par des mesures de rduction des missions;
3) les investissements qui, en l'absence de normes obligatoires, sont effectus sur la base d'accords dans le
cadre desquels les entreprises intensifient leurs efforts pour limiter la pollution, sans y tre obliges par la
loi ou avant qu'une telle obligation ne leur soit impose."11
Mais la rduction des subventions est aborde dans le contexte plus large de la distortion de concurrence, o
la motivation premire n'est pas l'environnement. Pourtant dans ce contexte gnral, il a t propos de
rduire en premier lieu les subventions qui avaient des effets nfastes sur l'environnement, notamment celles
qui favorisent l'utilisation des ressources. L'Agenda 21 de Rio recommande d'ailleurs cet gard (8.32b) de
"supprimer ou rduire les subventions qui ne favorisent pas les objectifs d'un dveloppement durable".
"De nombreuses subventions publiques peuvent tre interprtes comme des subventions la pollution. En
France, l'cotaxe a apport cette anne 2 milliards de francs. Mais les aides la pollution s'lvent au total
plus de 50 milliards de francs. Elles induisent une production de 30 millions de tonnes de CO2."12
Le principe pollueur/payeur est donc un fondement essentiel pour la mise en place des politiques
d'environnement et en premier lieu les outils conomiques. Il reste tout de mme au service de dcisions qui
relvent du niveau politique, dans le cadre des mesures qui sont "arrtes par les pouvoirs publics pour que
lenvironnement soit dans un tat acceptable". La dfinition de cet tat acceptable est bien une dcision
politique. "Contrairement une ide rpandue, le principe pollueur/payeur n'impose pas que le niveau
acceptable de pollution soit dfini au sein de la thorie conomique ("pollution optimale") () il peut tre
dfini par d'autres procdures de coordination (concertation, ngociation, etc.)."{5}
12
13
Dcision de la Commission, du 22 dcembre 1998, concernant des aides accordes par l'Allemagne l'entreprise Riedel-de Han
AG [notifie sous le numro C(1998) 4566] (Texte prsentant de l'intrt pour l'EEE) Journal officiel n L 267 du 15/10/1999 p.
0051 - 0058, 399D0671 99/671/CE, http://europa.eu.int/eur-lex/fr/lif/dat/1999/fr_399D0671.html
Franois Lvque, Caroline Daude, Franois Caulry, Le dbat sur l'cotaxe fait oublier les aides que l'Etat apporte aux pollueurs,
La Recherche, novembre 1999.
A. Pigou, The economics of welfare, 4me dition, Londres Mac Millan, 1932
France, la loi sur l'eau en 1964 pour voir mis en place un systme de redevances sur la mobilisation de la
ressource et les rejets de pollution, qui ouvrait le champ aux outils conomiques. Ceux-ci franchissent
aujourd'hui une tape supplmentaire tant en France avec la Taxe Gnralise sur les Activits Polluantes,
que dans la plupart des pays europens qui ont engag des rformes fiscales de grande ampleur14. Le systme
de march de permis d'mission, l'un des outils de flexibilit de Kyoto, appartient aussi aux outils
conomiques, mais dans ce cas si la puissance publique (la Confrence des parties de la Convention) fixe les
quotas ceux ci peuvent tre changs sur le march.
Sous le vocable des outils conomiques, on entend en effet des outils et des mcanismes de nature trs
diffrentes :
taxes et redevances
permis ngociables
systmes de dpts et de consignation
aides financires et subventions
Comme on vient de le voir, ces dernires sont incompatibles avec le principe pollueur payeur, elles sont en
gnral abandonnes du fait de divers inconvnients, dont leurs effets distorsifs. Les systmes de
consignation restent limits, il reste donc deux principaux outils fiscaux (taxes et redevances) et les marchs
de permis d'mission. D'un ct la fiscalit, outil rgalien, est aux mains de l'Etat de l'autre des mcanismes
"autorgulateurs" sont aux mains des agents conomiques. Pour simplifier, la fiscalit est souvent considre
comme un outil europen alors que les marchs de droit polluer relveraient d'une approche plutt nord
amricaine. Les Etats Unis ont appliqu cette mthode avec succs au march des missions acides (SO2 et
NOx).
A ces deux types d'outils (rglementaires et conomiques) se rajoutent les initiatives volontaires : les labels
produits ou entreprises avec les normes de management comme le SMEA (Systme de management
environnemental et d'Audit europen) et l'ISO14001 ainsi que des accords ngocis et des contrats de
branche.
Dans les faits le recours accru aux outils conomiques s'impose aujourd'hui, alors qu'il tait annonc depuis
une dizaine d'annes dans le cadre des rflexions sur le dveloppement durable et de l'intgration de la
problmatique environnementale dans l'conomie : "Le recours aux instruments conomiques tels que taxes
et redevances15 s'est considrablement dvelopp dans les pays Membres de l'OCDE. Il est dsormais
reconnu qu'ils apportent une contribution essentielle au dveloppement durable et qu'ils permettent une
intgration effective des processus conomiques et environnementaux, renforant ainsi l'efficacit des
politiques de l'environnement. Il est galement gnralement constat qu'ils ont l'avantage d'offrir une plus
grande souplesse dans la recherche de solutions satisfaisantes, notamment parce que le march peut traiter
une multitude d'informations, ce qui se traduira par une meilleure rpartition des ressources. Le choix en
faveur de l'un des instruments conomiques ou d'une combinaison de certains d'entre-eux, s'opre
habituellement en fonction d'un certain nombre de critres, et en particulier 16 :
1. l'efficacit du point de vue de l'environnement, c'est--dire dans quelle mesure l'instrument russit
rduire les effets sur l'environnement, compte tenu des objectifs que se sont fixs les pouvoirs publics ;
2. l'efficience conomique, c'est dire dans quelle mesure l'instrument permet une allocation optimale des
ressources (capital, main d'uvre, matires premires et nergie)17 ;
3. l'acceptabilit, c'est dire dans quelle mesure l'application et le respect de l'instrument peuvent tre
assurs de faon satisfaisante sans se heurter des problmes d'incompatibilit avec les rglementations,
principes et politiques en vigueur, ou l'opposition de groupes du fait de l'ingalit suppose de la
rpartition des charges."
14
15
16
17
Dominique Bureau, Olivier Godard, Jean-Charles Hourcade, Claude Henry et Alain Lipietz, Fiscalit de l'environnement, rapport
du Conseil d'Analyse Economique, N8, La Documentation Franaise, 1998
Le march du SO2 aux Etats-Unis cr en 1990 et surtout le march des permis dmission des gaz effet de serre du protocole de
Kyoto de 1997 ont fait rentrer depuis les marchs des droits polluer dans la panoplie des outils conomiques
Voir OCDE (1991) "Politique de l'environnement - comment appliquer les instruments conomiques".
Dans OCDE (1991) prcit, il est indiqu que dans le cadre d'une dfinition plus restrictive de l'efficience, il convient de s'attacher
aux cots directs des technologies de dpollution et aux cots indirects en terme d'opportunits manques. Les pouvoirs publics
devraient admettre que les mesures de lutte contre la pollution peuvent avoir des effets significatifs sur les structures industrielles
et les progrs techniques, et l'idal serait qu'ils valuent les cots en ces termes. Les instruments conomiques seront plus
efficients sur le plan conomique si les cots marginaux de dpollution diffrent d'un pollueur l'autre ou si les lasticits
demande de produits et des substances polluantes sont fortes (p.19).
Mais cette justification des outils conomiques ne se limite pas aux seuls pays industrialiss membres de
l'OCDE, elle a t reprise Rio, lors du Sommet de la Terre sur l'environnement et le dveloppement
(CNUED). Le principe 16 fait d'ailleurs le lien avec le principe pollueur/payeur : "Les autorits nationales
devraient s'efforcer de promouvoir l'internalisation des cots de protection de l'environnement et
l'utilisation d'instruments conomiques, en vertu du principe selon lequel c'est le pollueur qui doit, en
principe, assumer le cot de la pollution, dans le souci de l'intrt public et sans fausser le jeu du commerce
international et de l'investissement."
L'Agenda 21 de Rio propose donc d'amliorer ou de rorienter les politiques gouvernementales travers le
plein emploi de la panoplie des outils :
"A court terme, les gouvernements devraient, en mettant davantage profit leur exprience des instruments
conomiques et des mcanismes de march, rorienter leurs politiques, sans perdre de vue leurs plans,
priorits et objectifs nationaux, de manire :
a) Combiner efficacement des mesures conomiques, rglementaires et autorgulatrices;
b) Supprimer ou rduire les subventions qui ne favorisent pas les objectifs d'un dveloppement durable;
c) Rformer ou refondre la structure actuelle des incitations conomiques et fiscales en fonction des
objectifs en matire d'environnement et de dveloppement;
d) Etablir un plan directeur encourageant la cration de nouveaux marchs dans les domaines de la lutte
contre la pollution et de la gestion cologiquement plus rationnelle des ressources;
e) S'orienter vers une politique des prix qui favorise un dveloppement durable." 8.32
dans lenvironnement. Elles peuvent aussi tre lies au produit en fonction de la teneur en substances
toxiques (comme la taxe sur le carbone) ou par unit de produit si on souhaite en diminuer lutilisation.
Le systme des taxes et redevances est rput avoir 5 avantages :
1. internalisation des cots de pollution et autres cots environnementaux en application du
principe/pollueur payeur
2. incitation un changement de comportement ou de technique du fait de lincitation prix
3. minimisation des cots de rduction, dadaptation et de transaction
4. encouragement linnovation technologique bnfique la croissance conomique
5. recettes publiques permettant le financement de lenvironnement mais aussi la diminution dautres
taxes (sur le travail, la consommation) permettant un double dividende20.
Il y a tout de mme des limites l'utilisation des outils fiscaux, il convient de les replacer dans la panoplie
des outils, et il est lgitime de faire l'valuation des instruments conomiques au mme titre que celle des
outils rglementaires et d'estimer ainsi : leur incidence relle sur lenvironnement, leur efficacit
conomique, les frais dadministration et de mise en conformit Le passage massif de redevances
affectes vers des taxes alimentant le budget de l'Etat, soulve la crainte de voir le second dividende (le
financement des 35 heures pour la TGAP) prendre le pas sur le premier dividende : les effets positifs sur
l'environnement.
On peut aussi s'interroger sur l'hypothse explicite de la mise en place des outils conomiques : le
comportement rationnel des acteurs conomiques. Dans la ralit l'accs l'information et la
connaissance des solutions est une condition pour que l'incitation conomique se traduise rellement par une
volution des choix techniques et des comportements. Le cot de transaction est lev surtout pour les petites
organisations (PME). Ce problme ne se pose pas pour les grandes entreprises de certains secteurs, qui ont
un impact fort sur l'environnement, or elles sont souvent dispenses de la fiscalit en question.
La condition principale de l'efficacit des outils conomiques passe par une large adhsion aux objectifs de
ces outils (dbats public) et des informations d'accompagnement pour diffuser les technologies et les
comportements.
Christian Brodhag
20
Glossaire et commentaires
acceptable (tat - niveau) [acceptable (state)]
"Une pollution est dite dun niveau acceptable eu gard aux
circonstances locales () lorsque lenvironnement est dans
ltat acceptable qui a t dtermin par les pouvoirs publics
et le droit applicable."{6} cit. in{4}
"Dans bien des cas, pour assurer que lenvironnement soit
dans un tat acceptable, il ne sera ni raisonnable ni
ncessaire de dpasser un certain niveau dans llimination
de la pollution, en raison des cots que cette limination
entranerait."{7} cit. in{4}
actualisation
"Pour arbitrer entre avantages et cots de plusieurs
dcisions, l'analyse cots-avantages consiste sommer les
avantages puis les inconvnients montarisables de chacune,
faire la diffrence entre les deux termes pour retenir la
dcision au bilan le plus avantageux. Comme les flux de
bnfices et de cots interviennent des moments diffrents,
une telle analyse doit tenir compte de ce caractre
intertemporel. Ceci se fait par le biais de l'actualisation : le
futur est dprci d'une certaine valeur par rapport au
prsent, et les bilans successifs ainsi pondrs sont agrgs
en un bilan final, la valeur actualise."{5}
adaptation [mitigation]
"Mesures prises pour rduire les effets ngatifs sur
l'environnement". trad.{9}
assurance [insurance]
L'OCDE ne pense pas que l'assurance permette au pollueur
de dgager ses responsabilits : "Comme la pollution
accidentelle est en principe assurable, lexploitant peut viter
de supporter le cot des mesures de lutte prises aprs un
accident en souscrivant une assurance approprie sil la
trouve sur le march ou en participant un fonds
dindemnisation. Dans cette hypothse, le cot des mesures
de lutte entreprises par les pouvoirs publics en cas
daccident sera support par lassureur au lieu de
lexploitant et, dans certains cas, les pouvoirs publics seront
indemniss directement par lassureur ou le gestionnaire du
fonds. Cette situation nest pas contraire au principe
pollueur/payeur car lexploitant supporte le cot moyen des
mesures de la lutte travers ses primes dassurance."{6} cit.
in{4}
capacit [capacity]
"Ensemble de moyens (financiers et humains, techniques,
administratifs, sociaux, conomiques et scientifiques) mis en
place en vue d'accomplir un objectif dtermin. Cette
question est plus particulirement sensible pour les pays en
dveloppement."{10}
Commentaire : selon le contexte on parlera de construction
de capacit ou de mise en place de capacit [capacity
building], ou simplement d'activits de renforcement de
capacit [enabling activities].
certification
"Qu'est-ce que la certification? La certification consiste
attester qu'un produit est conforme une rfrence, qui peut
tre soit une norme, un agrment ou un rglement
14
consigne [deposit]
"Les systmes de consigne sont des versements effectus lors
de lachat dun produit (emballage, par exemple). Le
montant vers (consigne) est rembours, intgralement ou
partiellement, lorsque le produit est restitu au ngociant ou
une installation de traitement spcialise. ()
Anciennement, les systmes de consigne sappliquaient aux
rcipients de boissons en verre. Depuis quelques dizaines
dannes, dautres produits sont venus sy ajouter. Sont
notamment viss diverses formes de conditionnement
alimentaire (botes, bouteilles en PET), les batteries (de
voiture), les ampoules lectriques, les rcipients de
pesticides, les appareils mnagers et les lubrifiants."{16}
cot-efficacit [cost-effectiveness]
"Ce principe vise rduire au minimum les cots de la
ralisation d'un objectif donn (d'environnement, par
exemple). Ce principe est un critre d'efficience qui
15
dveloppement [development]
"Au moins depuis la Seconde Guerre mondiale, le
dveloppement est devenu l'un des objectifs de toutes les
socits. Issu d'une conception purement conomique qui
rfrait la croissance de la production par
l'industrialisation, le terme est dfini de nos jours comme un
processus conduisant l'amlioration du bien-tre des
humains. L'activit conomique et le bien-tre matriel sont
toujours importants mais chacun sait que le dveloppement
concerne plus que la seule croissance du produit national
brut. L'ducation, la sant, l'intgrit culturelle, un
environnement scuritaire et bien d'autres buts sont tout
aussi importants".{25}
distorsion [distortion]
Les politiques d'environnement peuvent tre distorsives
c'est dire introduire des distorsions de concurrence. Pour
viter la mise en place de normes environnementales qui
rigent des barrires aux changes les pays ont recherch trs
tt uniformiser les normes en matire environnementales,
notamment au sein de l'Union europenne. Ds 1974 le
Conseil de lOCDE recommandait "une application uniforme
de ce principe (pollueur/payeur), en fondant les politiques de
lenvironnement des pays Membres sur les mmes bases,
encouragerait lutilisation rationnelle et lallocation la
meilleure des ressources rares de lenvironnement et
viterait lapparition de distorsions dans les changes et les
investissements internationaux"{26}cit. in{4}
efficacit [effectiveness]
"Le degr auquel un programme a ralis les changements
dsirs ou atteint ses objectifs par la prestation de
services."{14}
efficience [efficiency]
"Le degr auquel un programme a utilis les ressources
bon escient et a ralis les activits en temps voulu".{14}
"Se rapporte la rpartition efficiente de ressources rares. A
la marge, les ressources devraient tre utilises par l'individu
qui est dispos acquitter le montant le plus lev cette fin
(c'est--dire le montant assurant l'galit entre les cots
sociaux
marginaux
et
les
avantages
sociaux
marginaux)."{12}
elasticit [elasticity]
"Variation proportionnelle de la demande sous leffet dune
hausse ou d'une baisse des prix (lasticit-prix) ou raction
de la demande totale la suite d'une augmentation ou d'une
diminution des revenus (lasticit-revenu)."{12}
environnement [environment]
"Milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air,
l'eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les
tres humains et leurs interrelations". (ISO 14001:1996){15}
quit [equity]
"Traitement impartial ou juste, permettant de traiter de
manire unifie les cas similaires".{3}
"Critre qui est de nature modifier la dcision politique de
faon parvenir une rpartition particulire des revenus
dans l'conomie (subventions aux transports publics, aux
groupes faible revenu ou en faveur d'objectifs de
dveloppement rgional, par exemple)".{12}
Deux conceptions de l'quit s'affrontent, l'une repose sur
l'ide que l'on se fait de l'quit des rsultats, de la rpartition
des efforts ou des avantages, c'est la conception
17
19
lgitimit [legitimacy]
"Mesure dans laquelle les procdures suivies par un
gouvernement en matire d'laboration et d'application des
lois sont acceptes par la collectivit. Un systme lgitime est
certes lgal, mais en outre, ce qui est plus important, les
citoyens ressentent qu'il est conforme des normes
suprieures juridiques ou thiques et, partant, respectent ses
rgles."{3}
projet de glossaire, version du 22 septembre 2000, Agora21
modle ascendant
modle descendant
Organisation de coopration et de
dveloppement conomique (OCDE)
[Organisation for economic co-operation and
development (OECD)]
"Organisme qui a pour mandat de fournir aux 29 pays
membres une tribune sur laquelle les gouvernements peuvent
changer leurs expriences, discuter les problmes communs
et chercher des solutions que chaque pays peut ensuite
appliquer propre situation. Chaque pays membre s'engage
respecter les principes de l'conomie de march et de la
dmocratie pluraliste. C'est l'OCDE qui a introduit en 1972
le principe pollueur/payeur qui est un des fondements
essentiels
des
rgulations
conomiques
de
l'environnement."{47}
organisme [organisation]
"Compagnies, socit, firme, entreprise, autorit ou
institution, ou partie ou combinaison de celles-ci,
responsabilit limite ou d'un autre statut, de droit public ou
priv, qui a sa propre structure fonctionnelle ou
administrative. Note : dans les organismes constitus de
plusieurs units oprationnelles, une unit isole peut tre
dfinie comme un organisme". (ISO 14001:1996){15}
23
plan [plan]
"inscription dans un territoire des politiques et
programmes."{37}
Utilis dans le contexte de la Directive europenne sur
l'valuation environnementale des politiques plans et
programmes [on the assessment of the effects of certain
plans and programmes on the environment]
politique
"Dfinition des grandes orientations et objectifs qu'une
autorit centrale ou locale se donne dans un ou plusieurs
secteurs d'activit."{37}
Utilis dans le contexte de la Directive europenne sur
l'valuation environnementale des politiques plans et
programmes [on the assessment of the effects of certain
plans and programmes on the environment]
pollueur [polluter]
prlvements [fees]
"La classification de lOCDE utilise aussi les termes "droits"
et "redevances dutilisation" (par opposition "impts")
ainsi que "prlvements", sans donner de dfinition prcise
de ces termes. Dans la pratique, les termes droits et
redevances sont souvent utiliss de manire interchangeable.
Aussi les droits et redevances seront-ils dfinis comme des
versements obligatoires avec contrepartie, effectus au profit
soit des administrations publiques, soit dorganismes
nappartenant pas aux administrations publiques, comme un
fonds pour lenvironnement ou une agence de gestion des
eaux.
Le terme gnral de "prlvement" pourrait tre interprt
comme couvrant tous les types de versements obligatoires.
On notera que, selon la classification de lOCDE, il existe
des "cas limites" dans lesquels un prlvement peut tre
considr comme tant "sans contrepartie", cest--dire
comme un "impt" (si le versement est effectu au profit des
administrations publiques par opposition aux droits ou
redevances) :
a) lorsque le prlvement est trs suprieur au cot de la
prestation fournie ;
b) lorsque le redevable de la contribution nest pas le
bnficiaire de la prestation correspondante (par
exemple, un droit peru sur labattage du btail pour
financer un service qui est fourni aux agriculteurs) ;
c) lorsque lEtat ne fournit pas un service dtermin en
contrepartie du droit quil peroit, mme si un permis est
dlivr celui qui acquitte le droit (par exemple, lorsque
lEtat dlivre un permis de chasse, de pche ou de port
darmes qui ne sont pas assortis du droit dutiliser une
parcelle dtermine de terres appartenant lEtat) ;
d) lorsque les bnficiaires de la prestation sont les
personnes qui ont acquitt le droit, mais que la prestation
dont chacun bnficie nest pas ncessairement en
rapport avec le montant de ses propres versements (par
exemple, le droit de commercialisation du lait acquitt
par les fermiers qui sert promouvoir la consommation
de lait)".{16}
programme [programme]
"ensemble d'actions coordonnes qui permettent de mettre en
uvre unepolitique."{37}
Utilis dans le contexte de la Directive europenne sur
l'valuation environnementale des politiques plans et
programmes
progressivit/rgressivit
[progressivity/regressivity]
"Terme dcrivant l'impact de l'action des pouvoirs publics
sur la rpartition des revenus. On dit qu'une mesure
dtermine (une taxe, par exemple) a des effets
progressifs/rgressifs lorsqu'elle absorbe une part plus
faible/plus grande des revenus des mnages pauvres que des
revenus des mnages aiss".{12}
voir fiscalit rgressive et fiscalit progressive
voir dmatrialisation
dchets municipaux ;
redevances sur les dchets dangereux ;
autres redevances sur lvacuation des dchets ;
redevances sur les rejets dans leau ;
redevances dutilisation sur les eaux uses ;
redevances sur le bruit des aronefs"{16}
renforcement
"Dans la mise en uvre des Conventions, en particulier celle
sur le changement climatique, on assiste la mise en place
de procdures de renforcement qui est prsente comme
descendant [top-down] et qui recouvrent les activits
habilitantes et d'encouragement [enabling activities]
principalement pour l'laboration des communications
nationales. Or le danger est manifeste de voir ces procdures
s'en tenir au "top" si l'on en juge par la composition des
quipes nationales qui ont beaucoup de mal se sortir de
leur cadre administratif et institutionnel. Or, un vritable
renforcement ascendant des capacits [bottom-up] conduit,
partir de ce qui existe, privilgier et renforcer des
actions conformes aux critres de soutenabilit : c'est dire
orienter l'action vers les engagements pris dans les
conventions en crant des synergies entre les acteurs."{54}
projet de glossaire, version du 22 septembre 2000, Agora21
subventions [grants]
"Les subventions correspondent toutes les formes daides
financires apportes, au titre de la protection de
lenvironnement, aux pollueurs ou aux utilisateurs de
ressources naturelles : aides non remboursables et dons,
prts assortis de conditions librales, allgements fiscaux,
amortissement acclr, etc"{16}
Conformment aux positions prises ds 1972 l'OCDE
recommande "en principe, le pollueur supporte la totalit des
cots de prvention et de lutte contre la pollution lorigine
de laquelle il se trouve. Sauf exceptions rpertories par
lOCDE, le pollueur ne devrait recevoir de subventions
daucune sorte pour lutter contre la pollution (subvention
directe, facilits ou dductions fiscales pour les quipements
27
taxe [tax]
"Prlvement impos par l'tat dont le montant peut tre li
ou non au prix hors taxes d'un bien ou d'un service".{12}
"Selon la classification de lOCDE, les impts ou taxes
dsignent des "versements obligatoires effectus sans
contrepartie au profit des administrations publiques. Les
impts nont pas de contrepartie en ce sens que,
normalement, les prestations fournies par les administrations
au contribuable ne sont pas proportionnelles ses
versements." On notera quun impt (sans contrepartie) peut
tre rserv pour une fin particulire sil est dcid quun
certain pourcentage des recettes fiscales sera affect un
usage prcis".{16}
taxe pigouvienne
C'est en 1932 dans son ouvrage L'conomie du bien tre [The
economics of welfare] que l'conomiste Pigou propose la
mise en place d'une fiscalit environnementale pour
maximiser la richesse totale, c'est dire le profit du pollueur
moins le cot de dpollution support par le pollu.
valeur doption
"Valeur attribue au fait de maintenir ouverte la possibilit
de consommer un bien ou un service un moment ou l'autre
dans l'avenir."{12}
29
l'intrieur
d'une
gnration
quit
intragnrationnelle
quit horizontale : horizontal equity
quit intergnrationnelle : intergenerational equity
quit intragnrationnelle : intra-generational equity
quit verticale : vertical equity
tude d'impact environnemental tude d'impact sur
l'environnement
tude d'impact sur l'environnement : environmental impact
assessment (EIA), environmental assessment and review
process
valuation contingente : contingent valuation
valuation de la performance environnementale (EPE) :
environmental performance evaluation (EPE)
valuation de l'impact sur l'environnement tude d'impact
sur l'environnement
valuation des incidences sur l'environnement voir tude
d'impact sur l'environnement
valuation des instruments conomiques : assessment of
economic tools
valuation conomique : economic assessment
valuation environnementale
valuation environnementale : environmental assessment
valuation stratgique environnementale (ESE) : Strategic
Environmental Assessment (SEA)
externalit (cot externe) : externality (external cost)
externalit technique : technological externality
facult contributive : ability to pay tax, taxability
faillite du march : market failure
fiscalit progressive : progressive tax
fiscalit rgressive : regressive tax
gagnant-gagnant dividende (double, triple)
gestion de la demande : demand side management (DSM)
gestion de la qualit totale : total quality management
gouvernance : governance
gouvernance et march : governance vs market
impact environnemental : environmental impact
impt sur l'environnement cotaxe
impts : levies
indemnisation en rparation de dommages
indicateur de condition environnementale : environmental
condition indicators (ECIs)
indicateur de dveloppement humain (IDH) : Human
Development Index (HDI)
indicateur de performance de management (IPM) :
management performance indicators
indicateur de performance environnementale (IPE) :
environmental performance indicators (EPI)
indicateur de performance oprationnelle (IPO) :
operational performance indicators
indicateur du dveloppement durable : sustainable
development indicator
indicateurs de performance : performance indicators
30
31
33
Sigles et abrviations
CDM : Clean Development Mechanism
CEA : cost-effectiveness analysis
DSM : demand side management
ECIs : environmental condition indicators
EIA : environmental impact assessment
EPE : environmental performance evaluation
EPE : valuation de la performance environnementale
EPI : environmental performance indicators
ERU : Emission Reduction Units
ESE : valuation stratgique environnementale
HDI : Human Development Index
IDH : indicateur de dveloppement humain
IPE : indicateur de performance environnementale
IPM : indicateur de performance de management
IPO : indicateur de performance oprationnelle
WTO : World Trade Organization
{11} Site du FFEM Fonds franais pour l'environnement mondial/FFEM/ Agence franaise de dveloppement, 2000,
http://www.ffem.net//
{12} Confrence europenne des Ministres des transports, European conference of Ministers of transport, Glossaire des cots
sociaux CEMT/CS [97]12 http://www.oecd.fr/cem/online/glossaries/glocostf.pdf
{13} Serge LEPELTIER, Matriser les missions de gaz effet de serre : quels instruments conomiques ? Rapport d'information
346 [98-99], Dlgation du Snat pour la planification, http://www.senat.fr/rap/r98-346/r98-346.html
{14} A la recherche d'un vocabulaire commun : Glossaire des termes de gestion, http://erc.msh.org/readroom/francais/vocab.htm
{15} Norme ISO 14031
{16} Les instruments conomiques pour le contrle de la pollution et la gestion des ressources naturelles dans les pays de l'OCDE :
un examen d'ensemble. Groupe de travail sur l'intgration des politiques conomiques et de l'environnement.
ENV/EPOC/GEEI(98)35/REV1/FINAL
{17} Environmental economics glossary, Sponsored by Environmental Damage Valuation & Cost Benefit News, The Cost Benefit
Group & Damage Valuation Associates www.damagevaluation.com, http://www.damagevaluation.com/glossary.htm
{18} Les biens publics lchelle mondiale, La coopration internationale au XXIe sicle, Dirig par Inge Kaul, Isabelle Grunberg,
Marc A. Stern, Publi pour le Programme des Nations Unies pour le dveloppement (PNUD) New York Oxford, Oxford
University Press, 1999
{19} Glossaire des dfinitions des indicateurs - Industrie Canada - Direction gnrale de la rgie d'entreprise - Direction de la
politique des lois commerciales, http://strategis.ic.gc.ca/SSGF/cl00172f.html
{20} Premier Ministre, Mission Interministrielle de lEffet de Serre, 15 octobre 1998, rgime du respect des engagements
[compliance], http://www.agora21.org/climat/mies/compliance15oct98.html
{21} An Assessment of Liability Rules for International GHG Emissions Trading, Richard Baron, IEA Information Paper, Energy &
Environment Division, IEA, Paris, Octobre 1999
{22} d'aprs Le Changement climatique : dimensions conomiques et sociales, Groupe d'experts intergouverne-mental sur
l'volution du climat (GIEC), dition : Paris, Association 4D, 1997, Version franaise sous la responsabilit scientifique du
Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Dveloppement (CIRED) p.VIII
{23} traduit du Glossaire du FEM, GEF Glossary E/F/S, World Bank, Global Environment Facility terms with some definitions
projet de glossaire, version du 22 septembre 2000, Agora21
34
{24} Christian BRODHAG, Quelle rationalit pour fonder le dveloppement durable ? Les entretiens CNRS ASTS de la mdiation
scientifique et technique, Paris, 31 mars 1998
{25} Notions
d'cocivisme,
Collection
cocivisme,
La
Voie
verte
d'Environnement
Canada,
http://atlenv.bed.ns.ec.gc.ca/french/udo/primfr1.html
{26} Recommandation du Conseil de lOCDE [C(74)223]
{27} Villes et dveloppement durable, METL - Colloque "Villes du 21me sicle", La Rochelle, France, 1998
{28} D'aprs Olivier GODARD, Les enjeux des ngociations sur le climat. De Rio Kyoto : pourquoi la Convention sur le climat
devrait intresser ceux qui ne s'y intressent pas, Revue Futuribles, n 224, octobre 1997, pp. 33-66
{29} M. Alfred RECOURS, rapport fait au nom de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales sur le projet de loi
de financement de la scurit sociale pour 2000 [n 1835], Assemble Nationale, 20 octobre 1999. http://www.assembleenationale.fr/2/rapports/r1876-1.htm
{30} Laurence TUBIANA, Courrier de la Plante, n44, mars-avril 1998, http://www.rio.org/solagral/pub/cdp/n44/44_a1.htm
{31} 101 mots pour construire un dveloppement durable, Working paper 3-00, texte de la Task Force dveloppement durable
rassembl par Pieter Dresselaers, Bureau fdral du Plan, Belgique, http://www.plan.be
{32} Objectif
Terre
:
Bulletin
de
liaison
du
dveloppement
durable
de
l'espace
francophone
:
http://www.er.uqam.ca/nobel/oei/bar_nav.html, dition : Montral (Canada) : Observatoire de l'copolitique internationale
(cop.), 1998 ---->
{33} http://www.worldbank.org/hsr/class/module1/glossary.htm
{34} Etudier pour dcider : gestion de projet / gestion des impacts, http://www.ecoscan.ch/maquettes/niveau_4/1_1_3_2_def.html ;
voir
aussi
http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/pdf/2000/com2000_0400fr01.pdf
;
http://www2.unimaas.nl/~egmilieu/Legislation/eia.htm ; http://www.asser.nl/EEL/index2.htm
{35} Rapport "Environnement et politiques de transports" du groupe coordonn par Anders HH Jansson, FINNRA, Finlande, notes
terminologiques, Comit de l'Environnement de l'AIPCR, 1999.
{36} OCDE (1997), Evaluer les instruments conomiques des politiques de lenvironnement.
{37} Etat de l'valuation environnementale des politiques, plans et programmes, enqute auprs des matres d'ouvrage et de leurs
matres d'uvre, juin 1999, Ministre de l'Amnagement du Territoire et de l'Environnement, DNP, sous-direction de
l'valuation environnementale et de l'amnagement durable.
{38} traduit de Integrated Quality Dynamics, Inc., Developing Ideas Digest - IISDnet ; http://iisd.ca/didigest/may98/5may98.html
{39} Commissariat au Plan, Energie 2010-2020, Les dfis du long terme, Rapport de l'Atelier prsid par Benjamin DESSUS,
http://www.2100.org/conf_ener_dessus.html
{40} Michel Ballet, Fiche mthode : l'indicateur de dveloppement humain : Les composantes de l'IDH : indicateurs de longvit,
d'ducation et de niveau de vie : dition : Rouen : Acadmie de Rouen; http://www.acrouen.fr/pedagogie/equipes/ses_net/ses_ped/ses20112.htm ; voir aussi http://www.sdn.or.id/sdn/sdnp-new/htdocs/hdi/hdi.html
{41} Action 21 : Rapport de la Confrence des Nations Unies sur l'Environnement et le Dveloppement (Rio de Janeiro, 3-14 juin
1992), ONU, 1992, http://www.agora21.org/rio92/A21_html/A21_1.html
{42} Elments de Glossaire du Dveloppement durable : Document de travail du Groupe de travail "Emploi et dveloppement
durable" de la Commission franaise du Dveloppement durable, Paris : CFDD, 1998.
{43} d'aprs WBCSD glossary, voir aussi http://iisd.ca/susprod/principles.htm ; http://www.wbcsd.ch/aboutdfn.htm ;
http://www.vtek.chalmers.se/~v94zinn/factor.html
{44} Jrme CAHUZAC, avis prsent au nom de la Commission des finances, de l'conomie gnrale et du plan sur le projet de loi
de financement de la scurit sociale pour 2000, 19 octobre 1999, http://www.assemblee-nationale.fr/2/rapports/r1873.htm,
p.447
{45} Quatrime session de la Confrence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques :
dossier de presse, Bureau d'information pour les conventions du Programme des Nations Unies pour l'Environnement,
Secrtariat des changements climatiques, http://www.cop4.org/sp/infomed/cop4kit/cop4kitf.html
{46} traduit de Steve THORNE and Emilio Lebre La ROVERE, Criteria and indicators for the appraisal of Clean Development
Mechanism (CDM) projects, Helio International
{47} Glossaire de termes de l'automobile, Industrie Canada, http://strategis.ic.gc.ca/SSGF/am00614f.html
{48} Useful Definitions for the Study of Common Property Theory, Compiled by Bonnie McCay, Louise Fortmann, Fikret Berkes,
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