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ECOLE NATIONALE DINGENIEURS DE MONASTIR

CLUB ENERGETIQUE ING.ENIM


PROJET BUREAU DETUDES ENERGETIQUES

Bilan thermique des


btiments
Ralis par : Khannous Aymen
2013/2014

Rfrences bibliographiques
M. Lazreg Mohamed Salah ingnieur nergtique, bureau dtudes nergtiques LMS
consulting
P.Dal Zotto, J.-M. Larre, A. Merlet, L. Picau, MEMOTECH gnie nergtique
collection A.Capliez octobre 1996.
CARRIER, manuel de CARRIER tome 1 : bilan thermique ,1982.

Bilan thermique des btiments 2013/2014


Introduction
Le calcul du bilan thermique de climatisation et de chauffage permet de dterminer la
puissance de linstallation qui pourra rpondre aux critres demands. Ce calcul seffectuera
partir des gains rels, cest dire au moment o les apports calorifiques et frigorifiques
atteignent leur maximum dans le local. On distinguera les apports internes qui se prsentent
sous forme de dgagements de chaleur sensibles et / ou latents ayant leurs sources lintrieur
du local (occupants, clairage et autres quipements) ainsi que les apports externes qui sont
les apports de chaleur sensible dus lensoleillement et la conduction travers les parois
extrieures et les toits.
1. Calcul des dperditions
1.1.Dperdition par les parois
=

(1)

: Dperdition par les parois en W


: Temprature de lair intrieur en C
: Temprature de lair extrieur en C
: Conductance globale de la paroi en W/m2C
: Aussi appel coefficient da transmission surfacique : cest le flux da chaleur passant
dans une paroi pour une diffrence de temprature de 1C entre les deux ambiances spares
par cette paroi. (Annexe 1)
=

(2)

: Rsistance thermique globale de la paroi en m2.K/W


=

(3)

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: Somme des rapports des diffrentes e/ des diffrentes couches de la paroi

: Rsistance thermique dchanges superficiels intrieurs (m2.k/W)


: Rsistance thermique dchanges superficiels extrieurs (m2.k/W)

e : paisseur du matriaux en mtre (m)


: conductivit thermique du matriaux en watt par mtre et par kelvin (W/m.C)
Tableau 1 : Rsistances thermiques dchanges superficielles
Paroi en contact avec

Position de

Angle

Sens de

la paroi

form avec

flux

le plan

Lextrieur

Un passage

horizontal

Un local chauff
ou non

couvert

Un comble

Un local couvert

Un vide sanitaire

1
1
+

1
1
+

Verticale

>60

0,11

0,06

0,17

0,11

0,11

0,22

Horizontale

<60

0,09

0,05

0,14

0,09

0,09

0,18

0,17

0,05

0,22

0,17

0,17

0,34

1.2.Dperdition par les liaisons


=

: Dperdition par les liaisons en W


: Coefficient de liaison en W/m.k

(4)

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: Longueur de la liaison en m
: Temprature de lair intrieur en C
: Temprature de lair extrieur en C
Il ya liaison chaque fois quil y a disponibilit dans lisolation thermique. Les principales
liaisons donnant des dperditions sont :

Les liaisons entre mur et menuiserie ;

Les liaisons entre mur extrieur et paroi intrieure.

Angle de deux parois :

Liaison avec un plancher enterr (terre plein) ou pas ;

Liaison avec un mur enterr.

Pour calculer ces dperditions, il faut exactement la ralisation de la liaison. (Annexe 2)


En avant-projet on prend pour ces dperditions 5% des dperditions surfaciques.
1.3.Dperdition par renouvellement dair
1.3.1. Dperdition par infiltration
= ,

(5)

: Dperdition par infiltration en W


0,34 : Chaleur volumique de lair en Wh/m3K
: Dbit volumique dinfiltration en m3/h
: Temprature de lair intrieur en C
: Temprature de lair extrieur en C
Les principales causes dinfiltration sont :

Les fontes entre les ouvrants et les parties fixent,

La permabilit des coffres de volets roulants.

Le calcul de ces diffrents dbits est fastidieux et dpend dun grand nombre de facteurs.

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1.3.2. Dperdition par ventilation

= ,

(6)

: Dperdition par ventilation en W


0,34 : Chaleur volumique de lair en Wh/m3K
: Dbit de ventilation en m3/h
: Temprature de lair intrieur en C
: Temprature de lair extrieur en C
Le dbit de ventilation est d soit la ventilation naturelle soprant par les orifices prvus
cet effet soit la ventilation mcanique contrle.
2. Charges dues lenvironnement intrieur
2.1.Apports dus aux occupants
Le corps humain est le sige des transformations exothermiques assimil un gnrateur
thermique dont lintensit est variable selon :

Lindividu et lactivit dploye (mtabolisme),

La temprature sche de lair du local,

Le degr hygromtrique.

Ainsi lexpression de ces apports est :


= +

Avec :
: Gain par chaleur sensible en W,
: Gain par chaleur latente en W,
: Nombre des occupants,

(7)

(8)

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: Gain par chaleur sensible en W par personne,
: Gain par chaleur latente en W par personne.
2.2.Apports dus lclairage
Les appareils dclairage constituent une source de chaleur sensible. Cette chaleur est dgage
par rayonnement, convection, et conduction. titre dexemple les lampes incandescence
transforment en lumire environ 10% de lnergie lectrique absorbe, tandis que le reste est
transform en chaleur dissipe par rayonnement, convection et conduction. Alors que les
tubes fluorescents transforment environ de 25% de lnergie lectrique en lumire et 75% en
chaleur change avec le milieu environnant. Dans notre cas cet apport est estime par 5
[W/m2].
2.3.Apports dus aux machines diverses
Tous les appareils lectriques dgagent au cours de leurs fonctionnements de la chaleur, la
plupart de ces appareils constituent la fois une source de chaleur latente et sensible. Les
appareils lectriques dgagent de la chaleur latente uniquement en fonction de leurs utilisation
par exemple (cuisson, schage, fer repasser etc ) alors que, du fait de la combustion, les
appareils gaz reprsentent une source supplmentaire en gain latent.
Ces apports sont valus par la relation suivante :
=

(9)

: Gain par chaleur des machines en W,


: Nombre des machines i,
: Gain par chaleur sensible de la machine en W,
: Gain par chaleur latente de la machine en W.
3. Charges par rayonnement solaire
Le rayonnement solaire constitue une source de chaleur trs importante au cours de la
journe, son influence est beaucoup plus remarquable dans le cas dun vitrage que dans le cas
dun mur. Vue la grande diversit des vitrages et des auxiliaires correspondantes (cran, store,
), il est ncessaire de dterminer ces gains travers une surface vitre type, et dtablir les
corrections ncessaires pour les autres types de vitrages.

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3.1.Apports dus la chaleur provenant du rayonnement solaire sur les murs


Le rayonnement solaire dpend de lorientation du mur et de lheure pour lequel le calcul
a t effectu et, galement, de le lattitude sous laquelle le local se trouve. Lheure solaire
maximale est dtermine laide de lorientation du local et du tableau correspondant
lattitude 35 dans les annexes utiliss.
Le facteur de rayonnement indique la part de chaleur absorbe par la surface et transmise
travers le mur du local.
Les apports dus la chaleur provenant du rayonnement solaire sur les murs peuvent se
calculer par la formule suivante :
= . .

(10)

Avec :
I (mur) : rayonnement solaire absorb sur la surface du mur [kg/m2] (Annexe 3)
A : Coefficient dabsorption de la paroi recevant le rayonnement
S : Facteur de rayonnement obtenu partir de la courbe S=0.05*K
3.2.Apports dus la chaleur provenant du rayonnement solaire sur les vitres
Le rayonnement solaire dpend de lorientation de la vitre et de lheure pour lequel le calcul a
t effectu et, galement, de le lattitude sous laquelle le local se trouve. Lheure solaire
maximale est dtermine laide de lorientation du local et du tableau correspondant
lattitude 35 dans les annexes utiliss.
Les apports dus la chaleur provenant du rayonnement solaire sur les vitres peuvent se
calculer par la formule suivante :
= . .

Avec :
I (vit) : rayonnement solaire absorb sur la surface de la vitre [kg/m2] (Annexe 3)
A : Coefficient dabsorption du vitrage recevant le rayonnement

(11)

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g : Facteur de rduction est fonction du mode de protection de la fentre contre le
rayonnement solaire.
4. Bilan thermique
4.1.Bilan calorifique
Le calcul des bilans calorifique seffectue pice par pice, puisque chaque pice sera
alimente par un circuit (ou plus) de chauffage indpendant(s), puis on fait la somme pour
dterminer le bilan total.
Le rle dune installation de chauffage consiste composer ces pertes calorifiques en
fournissant une quantit de chaleur gale aux dperditions B :
= + + + ( + + + )

(12)

Remarque
Dans la pratique pour le cas de chauffage, on ne prend pas en considration les apports
internes et les apports solaires, puisquon prend toujours le cas le plus dfavorable.
Par la suite on a :
= + + +

(13)

4.2.Bilan frigorifique
Contrairement au calcul des besoins de chauffage qui ne fait intervenir que les charges
externes, le bilan thermique de refroidissement tient compte des charges externes et internes
on a alors :
= + + + + ( + + + )

(13)

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Annexe 1

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Annexe 2

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Annexe 3 : outils de calcul du bilan thermique

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