Mysteria Septembre 1913
Mysteria Septembre 1913
Mysteria Septembre 1913
nu
~l
(SEPTEM.aa.E 1913)
PARTIE PHILOSOPHIQUE
La Guerre contre les Socites secr~tes (p. 193) ... Teedero
La Table Isiaque (p. 215) ..
LA DIRECTION.
Confrence Initiatique (p. 216).
Mythes et Superstitions ChilJ'ens (po 234)...
Susaboo
Les Ete"71els Messies (p. 245). " .
Karl Nissa.
Amulettes et Talismans (p. 25:!1 .... o'
o.
C. B.
Critique Littraire (po 269) ..
o'
A. Porte du Trait des Ages
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PARTIE LITTRAIRE:
ABONNEMENTS
Les abonnments de MYSTERIA
Il
partent tous
souscriraient dans
le
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cations de comptabilit,
Tousles abonnements
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Amis Je
Yves )),
Saintf
5, rue
Sguier, Paris.)
Nous
donnons
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(tranger).
ADMI~,ISTRATION
A bonnemtnts
Tlphone : 816-09
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PARIS IVI
Vente au
nu:x:n.~ro
D.I:RECTEUR
SOCIT CIVILE
PAPUS
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COMBES Lon
PARIS
MYSTERIA
"
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MYSTERIA
banque, de commerce ou d'industrie, dont les travaux, les oprations ou les affaires ne regardent pas
les curieux du dehors, Elles ne ressemblent pas
davantage la Police, qui se vante tort d'tre
secrte, puisque nous pouvons voir dans la rue tous
ses agents en uniforme ou en bourgeois; ni aux
Collges, ni aux Lyces, ni aux Facults de droit ou
de mdecine, o l'on n'est reu qu'aprs un examen
svre et qu'en payant des redevances qui sont des
droits d'instruction, c'est--dire d'initiation. Elles ne
ressemblent mme pas aux Ordres religieux, dont
les couvents ne reclent aucun mystre; ni au TiersOrdre Franciscain, lequel cache difficilement son jeu
la Maonnerie Universelle qu'il combat; ni l'Ordre des Jsuites, dont les uvres tnbreuses ne
sont connues que de ces Messieurs; ni l'Ordre de
la Milice dite de Jsus-Christ, dont le rituel et les
magnifiques costumes militaires ne sont un mystre
pour aucun de ses membres; ni encore moins ce
qu'on appelle par euphmisme la Maonnerie franaise, puisque celle-ci est une maison de verre pour
ses adversaires les plus acharns, et que, d'autre
part, la Prfecture, qui n'a jamais eu rien d'occulte,
a de tout temps rchauff des agents secrets dans
son sein (1) ,
Cependant, c'est bien contre la Maonnerie fran(1) Ce secret de polichinelle, qui est celui de l'tat et qui est
vieux comme les rues, a t rvl en 1885 dans les Souvenirs
d'un Prfet de police du F.', Louis Andrieux,
LA GUERRE CONTRE
LES
SOCITS SECRTES
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Les Beaux, les Vrais, les Seuls, muets devant le
(1) Le Grand-Orient de France, etc., par J. Bidp.gain (ex-18e),
1905, p. ~, 5.
(2) Par dcision du Conseil de l'Ordre, en date du 9 juillet 186fi,
est considre conllJ:le association trangre la Maonnerie,
toute Socit qui. comme celle du Grand-Orient d'aujourd'hui,
lait Cq que voulait faire la Loge. l'Avenir" en 1866. (Voir le
Bulletin du G.'. O. '., sept. 1866, nU 7.)
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Pouvoir occulte qui est causa causarum et par consquent l'unique coupable, reprochent au GrandOrient, lequel n'a de maonnique que le nom, d'assurer sa domination et son recrutement par l'appui qu'il
donne ses adeptes (1).
Ce reproche est assez juste; mais il est imprudent, -car c'est celui-l mme qu'on a fait pendant
des sicles d'intolrants sectaires qui, matres de
la France, n'accordaient toutes les faveurs qu' leurs
partisans, et rservaient la prison, la potence et le
bcher ceux qui, ne pensant pas comme eux,
avaient l'audace de les rappeler au respect des lois
de l'vangile et osaient proclamer partout que la
vraie doctrine du Christ tait faite, non de duret,
de haine et de cruaut, mais de bont, d'amour
fraternel et de misricorde.
Ouvrez le Plaidoyer de Ripe1't de Monclar dans
l'affaire des soi-disant Jsuites, et vous y lirez ceci
. en bonne place :
La socit affecte d'annoncer que par son crdit
elle rcompensera ses amis. La Nu{{a ne se trompait
pas, lorsqu'ill'accusai( d'en. faire gloire, pour attirer
elle les ambitieux. Elle emploie encore quand il le
faut, pour acqurir des partisans, les trsors que son
commerce lui acquiert dans les quatre parties du
monde... Ceux qu'elle a gagns lui servent en gagner d'autres, ou par persy,asion, ou par corruption,
ou par dipendance des premiers. Ainsi le soin de se
(1) L'1nitiation maonnique, par Ch. Nicoullaud, prface e
M. l'abb Jouin, cur de Saint-Augustin. Paris. i913, page 27.
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Mettons part la Maonnerie Universelle qui, demeuree fidle ses anciennes Constitutions et n'admettant la suprmatie d'aucun culte sur les autres
.cultes, est, pour cette raison mme, frappee d'anathme par une puissance qui veut dominer le monde.
Cette Maonnerie-l, dont la morale est identique
celle de n'importe quelle religion, est au-dessus de
toutes les attaques et n'a rien de commun avec la
-confrrie laquelle le Pouvoir occulte qui gouverne
en secret le Grand-Orient a fait enseigner et adopter
toutes choses contraires aux traditions, l'esprit et
au but de l'Ordre.
Ne nous occupons que de ce qui se passe chez
nous, o l'on continue malgr tout appeler la
France fille ane de l'glise , - de cette glise
particulire dont il n'a plus t question en Maonnerie partir de 172.3.
La vrit est la loi du Ciel, dit le Tcboung- Young,.
ne cachez point la vrit quand vous la connaissez,
dit le Koran,. il ne faut pas mettre la lumire sous
le boisseau, a dit le Christ.
On n'est l'ennemi de personne quandon dit la vrit.
Mettons les choses au point.
..
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SOCITS SECRTES
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(1) Bened. ,XIV, Const. da\. 7 id. Jul. an. 1753, 118, t. IV,
Bull., p. 124.
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mystrieux voilait ordinairement le symbole de la fcondit et ne se levait qu'en fav'eur des dvotes striles;
l'inspection des objets, mis dcouvert, suffisait avec
de la foi, pour oprer des miracles (2).
Chez saint Guignol, Je signe phallique consistait
dans une longue cheville de bois, dont l'extrmit
tait rcle dvotement, afin de permettre,' par un
mlange d'eau Pot de rclures, de composer un puissant antidote la strilit, etc ... , etc.. ., etc... (3).
Nous ne rappelons pas ces choses exposes dans
Dulaure pour les convertir en griefs, afin d'accuser
de dpravation le Romanisme d'aujourd'hui, ni mme
celui d'autrefois: nous montrons simplement qu'il
y a de la folie partout et qu'il suffit, pour se convaincre de ce fait en tudiant Dulaure, de suivre avec
respect les recommandations de Benot XIV .
*'
La Chevalerie de la Triste-Figure s'est. dit: Ca-
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..,
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amnent avec eux leurs matresses, qui ne leur permettent point de faire ces voyages sans elles, parce
qu'elles sont reues magnifiquement par les curs et
par leurs concubines, qu'elle~ enre~oivent des prsents,
et parce qu'elles craignent que leur vque, trouvant
les concubines des prtres visits plus belles qu'elles,
en devienne amoureux (1). ,.
Parlant des couvents de femmes et de ce qui s'y
passait, le mme vque disait:
Si les personnes sculires se rendaient cOllpables
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ris Svres, il a t membre de la Loge des Chevaliers de la Croix et a mme appartenu l'Ordre du
Temple,. mais il n'a rien rapport qu'il n'ait vrifi,
et nous ajoutons que nous avons scrupuleusement
contrl tout ce qu'il a crit,
Cependant, soyons bon prince: laissons de ct
ce Franc-Maon-l.
Il est d'autres tmoignages qu'on ne rcusera pas
et que nous allons examiner de prs; car il faut en
finir une bonne fois avec cette terrible Chevalerie de
la Triste-Figure qui, partie en guerre coptre les
Socits dites secrtes, s'imagine qu'en l'ur attribuant les folies des adeptes de saint Guerlichon, elle
ne rencontrera personne capable de renverser les
rles et de remettre les gens et les choses leur
place.
(A suivre.)
TEDER.
La Table Isiaque
La Table Isiaque est un des documents les plus
intressants de l'Antique gypte.
C'est un commentaire du Zodiaque dans ses rapports avec l'enseignement sotrique.
Nous signalerons nos lecteurs la prsence dans
la bordure de la gravure de Sphinx ails, qui sont
assez rares dans l'iconographie gyptienne.
Lenoir a consacr une brochure l'analyse dtaille de ce triomphe d'Isis. et Dupuis en parle aussi
dans son ouvrage.
Nos lecteurs, amateurs d'sotrisme. trouveront
du reste de prcieux enseignements dans cette
planche.
A l'occasion, nous republierons des documents
rares ou introuvables du mme genre.
La Direction.
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OU VA LA BARQUE n'ISIS
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restituant au Fminin son sens occulte qui correspond au clair quilibre d'En-Haut que rien ne saurait dranger, et qui donne, ct de l'indpendance
de la femme, la note de l'Esprit du Fminin.
Certes vous reconnatrez, Messieurs et Mesdames,
qu'il est difficile d'tablir une mthode plus universelle, plus logique, que celle qui drive de la loi de
son principe mme, que celle qui renferme une
orientation provenant de sa substance propre, que
celle qui fait observer que si l'Esprit du Fminin a
son principe, il a aussi sa mission intime qui est le
ple de sa vertu fourni par son principe astral luimme, parce que l'esprit des sexes est aussi diff
rent que celui des races.
Songez cette mthode, elle est la seule qui prsente la question sous son vritable point de vue.
Pourquoi? Parce qu'elle est l'unique qui venge
rellement la femme des attaques d'infriorit de sa
nature, des ombres de mpris mconnaissant les
sillons de la Sagesse de la Rvlation premire de
J'antique tradition dpositaire des principes ns de
la polarisation de l'Absolu.
Parce qu'elle est l'unique qui tablit que la reconnaissance des deux facteurs de l'Humanit, facteurs gaux, ne tient pas seulement son autorit de
la justice humaine. Elle vient de plus haut; elle
s'tablit dans sa souveraine indpendance de l'Absolu, dcouvrant la nature astrale qui fait clore le
fminin et que les dix sphiroths c~bbalistiques
correspondant aux dix principes pythagoriciens
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sommet de la deuxime cration ne peut plus s'asseoir que l'Isis voile; c'est l'me du monde supplicie sur la trame de l'Univers de la douzime lettre
du Tarot correspondant l'crasement de l'homme
universel, l'crasement des pouvoirs spirituels par
l'autorit des ncessits cosmiques. C'est--dire la
disparition de l'humanit solaire dans les tourbillons
des atmes stellaires croisant d'autres irradiations.
appelant leur me motrice vers d'autres dparts ou
d'autres arrives.
Mais combattre l'autorit du mal par les pouvoirs.
du bien, c'est la grande urgence du plan providentiel,
ce qui ncessite et amne la deuxime manifestation
de la divinit. Comment? Par la doctrine secrte,
Car il faut que la Sagesse parle; et elle parlera malgr
sa doctrine intrieure fminine presque entirement
submerge par la nuit. Elle parlera parce que c'est.
la transgression de sa Loi qui a livr les humains
une stupide ignorance: la Loi masculine voluant.
dans un sens diffrent avec le sens cosmogniqm~.
Elle parlera. parce qu'elle est une naufrage insubmersible. Vous le voyez, rien n'est fini, la lumire
n'est pas teinte, rien ne s'en est all, mais tout.
s'est mtamorphos par la 'Voie des spculations oc-
cultes.
Et les premiers rois-pontifes, travers les mille
arceaux d'ombres des sanctuaires montrant au peuple
de la grande desse leurs casques hrisss de taureaux.
el de serpents d'airain lui offrant le spectacle du dramesacr sous la forme du symbole, racontant de per-
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MYSTERf
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mort la vraie vie, ne trouve jamais le point d'arrt, et, flottant toujours, tombe toujours plus bas
dans le puits circulaire de la vie infrieure.
Mais si - comme dit le Ramayana - la rivire
sainte ne plongeait pas jusqu'au fond des Enfers, la
rgnration des mes ne s'achverait pas par la
purification de ses ondes. C'est pourquoi, travers
J'paisseur des destines rfractaires, rompant l'quilibre sous le poids redoutable du mal, l'me captive
du monde, dans le vertige universel s'emparant de
l'humanit physique peine dgage des formes
animales, palpite et cherche sa jonction avec le
divin profane. De l, la course perdue d'Isis qui
erre dans l'largissement sans bornes de son deuil
avide de revoir son poux, sans que personne ne
lui donne des nouvelles de son cher Osiris, sauf
deux enfants condensant en un seul tableau la Candeur et l'Innocence qui ont un regard sur l'Invisible.
Sans nul doute, l'humanit n'a pas vu en vain
l'Ocan des passions. C'est pourquoi la r-apparition
d'Osiris ne ramne pas le surhumain dissous dans
les profondeurs. C'en est fait; l'humanit ne vivra
plus dans la prire diffuse de son tre dilat; l'humanit matrielle a fait de l'humanit spirituelle une
accuse.
Comment ces traits ne pas reconnatre la transition de l're fminine de l'Atlantide, l're agrandissant la revanche du Masculin? C'est la transgression de la Loi, qui a fait la stupide ignorance des
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jaillir de telle sorte de l'obscurit que l'homme humain continue l'homme divin.
Ne nous tonnons dore pas de la clairvoyance
des esprits plongeant dans les ondes astrales de l~
la vie universelle qui sont sans bords.
En vrit, qu'est-ce que les Orphe, les Zoroastre, les Appolonius de Cyane, les Pythagore,
les Cornlius Agrippa? Q!I'est-ce que la forte
mditation des Saints, successeurs des dieux, de
tous ces colosses de la solitude, de tous ces grands
esprits coutumirement ravis hors de leur chair?
sinon la vie sidrale d'une sublimation morale, qui,
par une profonde prise de la vie psychique, oblig
la sublimation matrielle de remonter, de degrs en
degrs, par l'volution, les tapes suspendues par
l'involution entre l'me du monde et l'me humaine
se mlant au prodige de son inspiration- harmonique. Telle est la fin de tout.
Et, certes, rie:l, rien de plus rel que cette prodigieuse transmission de la parole sacre comprime,
si mancipe comme pense que ces nombres, ces
signes, ces symboles, ces prceptes. ces autels,
ces crmonies, ces pratiques, qui sont comme une
sorte de langue universelle, comme le commencement de la conciliation pour les ides amenant la
conciliation pour les hommes dans la mme bible
universelle en laquelle tournaient les mmes profondeurs terribles laissant entrevoir au del de la
lettre, la mme pntration de l'Esprit, adorant ce
grand ciel des mes qui embrasse la mme origine
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primordiale, tmoignant de l'Unit originelle des religions, des langues et des races se mouvant des
distances ingales dans un orbite dmesur.
Eh bien, si, dans le cours d'une confrence sur
le cycle isiaque, je fais prvaloir l'autorit imposantr,
l'minent tmoignage de l'irradiation essentielle des
rapports qui existent entre toutes les religions et
tous les mystres; si je tente l'effort de renvoyer
ses origines la lumire diversement rflchie
travers le prisme de tous les cultes d'un si vaste
ensemble que Dieu seul a pu fonder, c'est que,
depuis le commencement des temps, toutes les
religions, tous les mystres, nous parlent de l'inexprimable angoisse d'une libration enchane, traversant l'me souple des Vdas, comme l'inflexible
rigueur des vingt-deux lettres de la Kabbale, continuant le livre infini de la cration. Oui, d'une
libration ayant au fond de sa conscience le soulvement d'ides d'une nouvelIe humanit par l'esprit
du fminisme attestant son principe.
Sans doute, plus vous approfondirez les mystres,
les symboles, rappelant que l'inspiration initiatique rendait ses oracles au nom des divinits fminines, par les prtresses, ces instruments de l'me
universelIe que les Grecs appelaient sybilles et pythonisses, et les Romains vestales, plus vous rflchirez sur cette multitude de faits, concordants,
racontant les arcanes des mystres d'Isis, j'Eleusis,
de Samothrace, reprsentant le principe fminin,
plus vous en tirerez la conviction qu'ils doivent
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Lorsque le jour fix pour l'initiation de la nouvelle machi fut arriv, des rnapuche,s creusrent un
trou quelques mtres du rhu provisoire et y
plantrent le prahu, la pice principale du rhu d
finitif, qui avait t taill dans un corpulent tronc de
chne. Devant la porte de la ruca o demeurait la
future machi, ces mmes mapuches plantrent deux
grosses branches de laurier et deux de canelo qui
laissrent entre elles un rectangle assez grand pour
que quatre personnes puissent s'y coucher. Dans ce
rectangle, une machi fit un lit avec une toison et un
pontro (espce de mante de laine tisse par les
araucaniennes), un petit anc trs bas, recouvert
d'un autre pontro, servait d'oreiller.
La candidate alla se coucher sur ce lit et une
fois couverte par l pon'o, elle se dpouilla de ses
vtements l'exception de la chemise. Une machi se
plaa de chaque ct, accompagne par deux Yeguiles,
jeunes filles qui leur servaient d'acolytes. Ces femmes commencrent la crmonie en frottant le corps
et la poitrine de leur future collgue avec des
feuilles de c6lnelo. Elles entonnrent en mme temps
un chant lugubre et, tout en en frottant la candidate
avec une main, elles agitaient avec l'autre main la
wa{a (petite calebasse creuse qui contient des petites pierres ou des graines sches), en la faisant
rsonner avec plus de force et d'une faon plus soutenue lorsqu'elles arrivaient la hauteur de la tte
de lajeune fille.
Elles suspendirent un moment leur travail, et
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lorsqu'elles le recommencrent, une troisime machi se joignit elles en prenant la place d'une acolyte.
Deux de ces machis placrent des petites bran<:hes de canelo entre les mains de la postulante, et
tout en la maintenant dans la mme position horizontale, elles lui prirent les poignets et lui imprimrent des mouvements rhythmiques de gauche
droite et rciproquement. De temps en temps, elles
abandonnaient la waza, pour lui prendre la tte avec
les deux mains et la lui faire tourner alternativement
de chaque ct.
Ces deux femmes se placrent ensuite de chaque
<:t du lit, l'une en face de l'autre et, tenant dans
les mains des branches de canelo et de laurier, elles
croisrent leurs bras en forme de croix et excutrent
sur tout le corps de ia c~ndidate des espces de
passes qu'elles pratiqurent en reculant.
Un jeune homme vint placer ct du lit une
gamelle pleine d'eau o les machis mirent tremper une grande quantit de feuilles. Deux d'entre
elles dcouvrirent Jeanne jusqu'au ventre et commencrent lui faire des succions sur tout le corps
avec une telle violence que le sang jaillissait jusque
sur la figure des officiantes. La jeune fille donnait
des signes inquivoques de douleur, ce qui semblait importer fort peu ces vampires qui poursuivaient leur tche avec une visible nervosit, elles
semblaient au contraire tre stimules parles plaintes
qu'elles arrachaient leur victime. Elles lui sucrent
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La Direction.
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La Table Isiaque
La Direction.
Confrence Initiatique
O. va la Barque d'Isis ?
lt
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MYSTERIA
Mf
cultruns.
Lorsqu'ils se fatigurent de tourner, les assistants
se dispersrent; la nuit tait alors sur le point de
tomber et la fin de la crmonie fut remise au jour
suivant.
Le lendemain matin, on sacrifia le mouton avec
lequel on avait tourn autour du rhu, on lui ar4
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MY5'I'ERIA
2B
Vileos suprieurs qui sont au milieu du pays clestial. Ne nous avez-vous pas consacres, Vileo ?
Avec deux bouquets, je prends un sige tes
cts Vileo !
Vous autres, les deux Pillanes suprieurs vous
viendrez nous aider demain lorsque l'aube apparatra, et vous nous aiderez avec bienveillance, Pillanes chefs. Ne nous avez-vous pas consacres,
Pillanes? Demain donc, tu nous feras connatre
l'avenir tt tu "nous inspireras tout ce que nous devons dire, chef Vileo.
Mon escalier est pos, il est orn de fleur de
copihu et de mousses. Aidez-nous donc, vous les
deux chefs Vileos. Je placerai mes remdes de fleurs,
mon rhu de canelo, mon rhu de laurier, vous
les Vileos, vous nous aiderez.
Ici, j'ai amen mon agneau par l'ordrl' du roj du
ciel. Ma lance est prparee, j'ai des soldats. Leur
force est telle qu'ils font trembler la terre.
Ils viennent, ils descendent du ciel, mes soldats;
ils ont pris ton pe et ils ont aussi des sabres. Hs
se rjouissent tous la vue des remdes et des bouquets mdicinaux.
Le Vileo que les mapuches invoquent ici est,
pour eux, le dieu de la mdecine. Le nom de Vilea
est, dans leur langue, synonyme de machi et de mdecine. Les Pillanes semblent tre plutt des esprits
infrieurs, qui aident les machis dans leurs oprations, c'est ce qu'ils croient du moins, ils leur assi-
MYSTERIA
~nent
Cot/ception, novembre
1912.
SUSAB0.
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MYSTEfllA
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sortait d'un abme de tristesse! Mais si tu succombas la peine, aprs t'tre dvou pour tous, tu
proC!am3s la prcellence du sentiment naturel sur
les arguties, tu fustigeas les faux savants, tu fis
rentrer l'hypocrisie dans son repaire, tu fus vainqueur de Tartufe comme Apollon ~u dragon pythien.
Tu es un dieu! Dieux aussi, dieux aussi, vous Lamartine, Musset, Baudelaire, qui ftes couler par votre
plume le plus pur sang de votre cur, et dont la
plainte ternelle sera rpte d'ge en ge par les
plus lointains chos! Car tous vous avez profr
cette leon solennelle que l'me de l'homme est faite
pour la douleur, qu'elle s'y retrouve comme dans
son lment naturel, et qu'elle ne saurait mieux
s'exalter et se diviniser que sous l'empire de cette
douleur mme:
L'homme est un apprenti, la douleur est son matre!
Et Beaudelaire :
Je sais que la douleur est la Noblesse um'que,
O ne mordront jamais la terre et les enfers,
Et qu'il faut, pour tresser ma couronne lIlystique,
Imposer tous les tf:mps et tou~ les univers!
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LES TERNELS
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MESSIES
NISSA.
AMULETTES ET TALISMANS
Leg Pierres de foudre
AMULETTES ET TAL1SlHANS
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MYSTERIA
Maintenant voici leurs vertus magiques: On attribue cette pierre d'tre d'usage pour faire revenir
de certaines frayeurs subites et extraordinaires qui
dmontent le cerveau, et font qu'on ne connat pas
les gens; item, d'tre utile dans la dysurie provenant de gravelle; la manire d'en user, en ces deux
cas, c'est de l'user en)a frottant dans de l'eau qu'on
fait boire ou d'en faire cuire et en prendre ainsi avec
l'eau dans laquelle elle a bouilli. On dit que, mise
sous le chevet, elle empche qu'on ait des songes
effrayants. On en fait prendre e la rclure dans la
phtisie et pour tuer les plus vieux et les plus dangereux vers; item, mise dans les coffres et armoires, elle empche qu'il ne s'y engendre des
vers.
Ce ne sont pas l assu rment toutes les vertus
que nous rencontrons dans les lapidaires occidentaux. Mais il faut rflchir que le Pent's ao Kang mou
est un livre essenti~lIement mdic~l et, comme tel,
il parle naturellement des maladies les plus frquentes du pays de son rdacteur. Damigron, au
contraire, est surtout magique, et si, aprs lui, de
nombreux auteurs nous apprennent que la Craunie
est ruti-lans utflammail nous dira encore que la pierre
de foudre empche les temptes, prserve du naufrage et da! in somnis bona somnia. Il y a donc, en
Occident, deux des qualits que le lapidaire chinois
reconnat au Pi li !cben : pierre brillante qui empche les mauvais rves.
Les oursins fossiles des terrains crtaces ont ft
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AMULETTES ET TALISMANS
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Ou cet autre ;
Sainte Barbe, Sainte Fleur
A la Croix de mon Sauveur
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MYSTERIA
Ces invocations dev:;lent tre prononces en tenant la main un fragment de pierre prhistorique:
hache, flche ou couteau. M. Le Rouzic, conservateur du muse Miln, Carnac (Morbihan), possde
une hache polie qui a servi pendant longtemps
gurir les jeunes vaches de la fivre vitulaire (erfelor,
en breton). Il suffisait, pour les gurir, de faire
chauffer la hache et d'en frictionner le pis et les
trayons des vaches malades. M. de Le Rouzic possde deux autres haches polies non moins curieuses,
l'une. mise dans l'eau en bullition, la rendait capable
de faire revenir la crme aux vaches qui l'avaient
perdue, l'autre, place dans un charnier, empchait
le lard de tourner. On dit encore dans le Morbihan
que les soldats qui portent des pierres de tonnerre
ne courent pas le risque d'tre tus ni blesss la
guerre. On retrouve des usages serr.blables en Auvergne. En Bresse et dans beaucoup d'autres pays,
les indignes enterraient trs souvent une pierre de
tonnerre dans les fondations d'une maison nouvelle.
Les paysans des Landes, de la Gironde placent
une peyre de to~tne sur le seuil de leurs bergeries,
surtout quand elles sont couvertes en chaume;
dans le Lauraguais, on les met dans quelque trou
de muraille ... Dans le Tarn, les haches suspendues
l'intrieur des tables garantissent les moutons
AMULETTES ET TALISMANS
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Critique
Il'
Littraire
HOMROS
Drame antique et
Homros 1...
Dj, en notre esprit, s'illumine le souvenir du
grand pote qui bera nos annes de jeunesse;
s'exalte l'admiration que nous prouvmes intensment pour l'ade errant, vieux et aveugle; ressuscite le culte pieux que nous voumes au chantre des
divines rhapsodies.
L'vocation de ce nom prestigieux fait revivre,
dans une brume de grce ou dans une lumire
d'apothose, les tres charmants ou terribles qui
enchantrent nos quinze ans: la jolie Nausica, la:
sduisante Circ; les hros immortels : Ulysse,
Hector, Achille.. , toutes les crations de ce gnie
unique qui survit dans les sicles, en dpit des rvolutions et des ruines.
Il fallait une audace bien autorise, un talent
exceptionnel pour oser transporter dans un pome,
(1) Voir Les Annales du P"og"s ('1913).
270
MYSTERIA
CRITIQUE LITTRAIRE
27t
lyse, car il nous chappe, il est hors de notre domaine humain, hors mme de l'humanit.
Mais si Homros, un certain point de vue, est
hors de notre comprhension moyenne parce que
volu, du moins n'atteint-il pas cette sublimit
dans la perfection par un acte tout volontaire du
pote: c'est par t-apes que l'artisan de Chio parvient ce stade o il ne lui est plus permis de reculer, ayant touch les bornes de l'extrme douleur
et de l'extrme sacrifice. Car la douleur, le sacrifice
divinisent l'homme et l'occultent, et c'est bien cette
ascension que l'artiste a voulu symboliser.
Au premier acte, nous nous sentons sur un terrain accessible encore nos sentiments. Nous gotons, avec les joyeux compagnons de l'armurierforgeron, les dlices caduques et amissibles de la vie
purement matrielle. Nous jouissons de la splendeur du ciel c(ulen qui se dentle d'arbustes vivaces, de la beaut d'une mer tpide toute frmissante de voiles, du retour des vendangeurs chargs
de grappes savoureuses. Nous nous mouvons puissamment la cantilne pathtique que chante le
cur d'Homros amoureux de ce rossignol qu'il a
lev dans la plus vouste des cages ... Et mme,
nous sourions, apitoys, le cur treint par une
mlancolie qui prend sa source, pour beaucoup,
dans des souvenirs personnels, aux tergiversations,
aux hsitations sentimentales de cet amant timide
qui craint d'avouer sa flamme. Oui, tout cela est
trs beau, trs fin, trs bien observ. C'est la vie
1"
272
~fYSTERIA
qui bouillonne, avec tous ses plaisi rs, avec ses dsirs et ses regrets: c'est plus que la reprsentation
scnique de la vie,. c'est la vie elle-mme, l'existence
physique des tres ballotts par leurs sentiments et
leurs passions. Homros, artisan quadragnaire,
amoureux-d'Aedona, l'enfant qu'il connat depuis
toujours, c'est le thme du drame qui se prcipite
et duquel vont issir les plas humains cris de douleur,
la plus divine des renonciations, le plus sublime
des sacrifices.
Mais ici, au second acte, la passion se dchane.
Homros apprend l'inexprimable vrit, l'effondrement de ses rves, hlas! le dshonneur de sa pure,
de sa divine Aedona. Pleurs, sanglots et dchirements: des ruines s'accumulent, dans l'me du
malheureux artisan, des ruines et un feu qui la
ronge, une fivre qui la corrode. Et pourtant cette
me s'lve et l'ade gravit les sommets, inaccessibles aux mes moyennes, du dvouement et du
sacrifice, de l'abngation complte, intgrale, totale.
Ses cris, son dsespoir, son rve splendide croul,
et enfin son cruel martyre, nous meuvent profondment. C'est une !:icne o le pathtique, sobre et
sans emphase, sans grandiloquence vaine, nous
hausse, avec une admiration frmissante, dans un
monde super-matriel.
Au troisime acte, Homros touche au sublime :
l'homme se divinise par le sacrifice accept qui pure
son me. C'est la partie la plus belle du drame,
et, aussi, la plus dlicate. Renonons la peindre,
273
CRiTIQUE LITTRAIRE
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MYSTERIA
CRITCUE LITTRlIRE
275
du devoir, par accorder, imprieusement, la prminence au devoir sur le droit. Le poete est donc consquent avec sa haute mission, qui place au-dessus
de son art le symbole plus prcieux encore du devenir; et c'est par quoi son uvre, indpendamment des 4ualits littraires, demeurera comme
l'une des plus belles, et des plus significatives, de
notre temps et de notre dramaturgie ~sotrique.
***
Avant de clore ce modeste essai sur le drame de
notre ami et pote Lon Combes, nous voudrions
dire quelques mots du style d'Homros. On remarquera, par l'tude de ces vers si bien frapps, d'une
ampleur parfois cornlienne, d'une douceur' trs
souvent racinienne, que l'crivain est, dans toute la
force et l'tendue du terme, un pote. II 'y a, en
effet, dans ces alexandrins qui coulent avec une
fluidit qui passe inaperue la lecture parce que
le lecteur est saisi trop violemment par le pathtique de la situation, un art somptueux qui chappe
toute critique. Certes, sur la scne, le ver se ca~
dence et s'amplifie dans la bouche de f'acteur et produit l'effet dsir. Mais il n'en demeure pas moins
que l'alexandrin qui rend difficilement les situations
dramatiques, lorsqu'il n'est pas d'un matre, acquiert dans Homros, autant que dans Polyeucte
ou Andromaque, une beajlt, une vigueur, une
plasticit que nous ne voulions point passer sous
silence. Le seul reproche que nous nous permet-
276
MYS'fERIA
1uillet 19 13.
A. PORTE DU TRAIT DES AGES.
tT++t+ED.f.
PARTIE LITTERAIRE
A Gamille Saint Sans
Lon.
280
MYSTERI.\
PARTIE LITTRAIRE
28f
honoraires
du
Groupe
Fministe
d'tudes
sotrt'ques :
282
MYSTERIA
par
Les viceprsients de cette Alliance ont dcid la publication immdiate d'une dition franaise des uvres
initiatiques indites de la Prsidente-Fondatrice, la Princesse Karadja.
Ces uvres seront graduellement imprimes sous le
titre collectif Sophia en une srie de brochures in hO (papier de luxe), au prix de i fr.50 pice. Comme ces brochures seront toutes du mme format, elles pourront ensuite tre relies en volumes.
Le premier numro de l'dition franaise de Sophia paratra sC'us peu. Ce sera le sens soterique des sept sacrements, dont une dition anglaise fut publie il y a deux
ans.
V~ici les titres de quelques unes des brochures en voie
de prparation:
La Vraie et la Fausse Gnose .. Fiat Pax .. La Tour de Babel .. 'tachin et Boas .. Les Erreurs de Salomon .. Les Secrets
des Dieux .. Christ et Antechrist (etc., etc).
PARTIE LITTRAIRE
283
284
MYSTERIA
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286
MYS1'ERIA
PARTIE LITTRAIRE
287
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la langue sanscrite Devanagari ) pour l'tude de la Tradition orientale: Brahmanisme et Vdisme, Bouddhisme
et No-Bouddhisme, No-Thosophie, etc. (1 fr. 50,
franco 1. 70.
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la langue gyptienne hiroglyphique ) pour l'tude de
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