Goethe - Essai Sur La Métamorphose Des Plantes
Goethe - Essai Sur La Métamorphose Des Plantes
Goethe - Essai Sur La Métamorphose Des Plantes
,G614
California Academy of
Sciences Library
By
California
SSM
SUR
LA METAMORPHOSE
DES PLANTES.
*-%y%/
//VW */<<
GENVE
Imprimerie de
J.
Bibezat xt Coup.
ESSAI
SUR LA
TMORPHOSE
DES PLANTES,
CONSEILLER INTIME DE
S.
A.
(1
790)
as^-4
GENEVE
J.
BARBEZAT ET
C IE , IMPRIMEURS-LIBRAIRES,
1829
California
Academy
of
Sciences Library
http://www.archive.org/details/essaisurlamtamorOOgoet
PRECIS HISTORIQUE
ET
AVAIT-PROPOS
DD TRADUCTEUR.
les
mtiers d'esprit.
Vauvkhabguss^
l'une
et c'est la
qui composent
le
rgne vgtal;
les divers
organes
comme
l'autre
de leur
mode de
La
PRCIS
YI
ganes de
les or-
qu ils jouent dans son conomie vitale. Elle tudie la marche des dveloppemens et les mtamorphoses que les
giques et
le rle
nous
parties
peuvent subir;
dans
la
elle
fait voir
En un mot,
Y histoire de la plante.
deux manires d'tudier les tres sont insparables; on ne saurait bien apprcier les
rapports naturels des vgtaux compars
entre eux
la vraie
la
diffrents
HISTORIQUE.
All
lir
rserv ce pote,
gnuit et
connu par
l'in-
le
lit-
coup-
tion systmatique, et de
nous montrer
la
exerant dans
le silence et le
mystre la
Comprimant
imagination,
pote,
nombre d'exemples
choisis, s'est
l'lan
naturel de son
appuy sur un
petife
dont
il
tait pntr.
minemment
Aussi sa thorie
n'ont
fait
vgtaux;
servir de
mme
qui
sous ce rapport,
elle
pourrait
VUE
PRCIS
La premire
Mtamorphose
des plantes parut Gotha, en 1790. Loin
de produire alors aucune sensation, elle fut
assez mal accueillie par un public accoutum
ne voir
la
sortir
plume de
dition de la
que des
fictions potiques
On
de
lui sut
ceaux dans
les brillantes
couleurs de la na-
le
sans droger
charme de
sa
plume
fait
la
et
insensiblement de nombreux et
d'illustres proslytes.
sultat,
(1)
Zur Morphologie
i. lieft.
HISTORIQUE.
l'dition originale.
l'intervalle,
IX
un
clbre bota-
louvrage de Goethe,
il
faits et d'observations,
mtamorphoses,
cences.
qu'il
nomma
dgnres-
aussi solides,
de
nombreux
et rapides progrs
Sans entrer
ici
dans aucun
dtail chrono-
(i)
1827.
PRCIS
de Goethe, sur
la
contiennent
une description organographique des parties de la plante qui se fait remarquer parla
,
son auteur
Linn,
s'il
comme
La
il
et
avanc d'un
sicle le sicle
le
de
temps
mritait.
dtendre
mtamorphose dans
sa thorie tant
erreurs.
loin
On verra
plus loin
comment Goethe
fi)
1678. Sprengel
gfisali. d.
bot. 2
p. 29.*
HISTORIQUE.
Pline du
Nord
avait
XI
prouve que
thorie
reconnu
le
la transforma-
l'attri-
il
Un
(i)
tit
et
annona positivement
les
l'iden-
reconnut
lice
en
la
du carapprochement
ressemblance des
verticilles,
le
feuilles
transformation
la
il
mta-
etc. etc.
la
ne
lui
(1)
il
vol. vi
les
bor-
ne rflchit pas
pp. 324 et 365.
PRCIS
XII
que
en diminuant d'in-
la force vgtative,
naient et s'ennoblissaient.
qu'il
ne connaissait
Wolf
o
parut la premire dition de sa Mtamorphose, et que ce ne fut que plus tard qu'il
pas ces observations de
l'poque
organes floraux
feuilles.
la
transformation des
Enfin ,
le
clbre R.
Brown
parat avoir
en organes floraux.
Ainsi, nous
(2)
sommes fonds
lxxxix
(1)
Journ. de Phys.
t.
(2)
Linn. Trans,
xni
t.
p.
pog. 211
dire
385 (1819).
,
noie.
que
la
HISTORIQUE.
XI
est gnrale-
la pluralit
Quant
de fondamentale de la mtamorphose,
doit tre entendue
en ce sens
que
l'i-
elle
les diff-
et car-
mme
c est-
une
feuille,
ces produire
un
spale,
un
ptale, etc.
phose est
le seul
il
gemens anatomiques
et
les
chan-
physiologiques que
que Goethe
le
pense,
TRCIS HISTORIQUE.
XIV
pour expliquer tous les changemens de nature et de forme que nous apercevons dans
les divers
me
Je ne
cette question
me
Berne,
le
2.
juin 1827.
ESSAI
SUR
La
IfllBirltfKDlPIBKDSIB
PIS PLAMTES
Non quidem me
fundi,
istae
fugit nebulis
tamcn dissipabuntur
iter of-
sibi
semper
licebit
Dss. i.)
1V\\-VV1\V\%
*<%
tl\\1MtM\nM1HM>MV\Mr'nt\\\VtM%U>l\'HH
CONSIDERATIONS
PRELIMINAIRES.
i.
moins
2. C'est
ainsi,
ment
ou
les
changent en ptales
fleurs
tamines
ordinaire-
quant
En
visibles
de leur origine.
pouvoir de
interverti, nous deviendrons d'autant plus attentifs la marche que la nature suit dans ses dveloppemens rguliers; nous tudierons les lois de
ces transformations, et
comment
la
elles
nous dvoileront
l8
CONSIDRATIONS
seul et
mme
organe.
4. L'affinit secrte
que
nire dont
ils
en quelque sorte
les
mme ont
mme
ma-
les naturalistes
quel-
et ces transformations, et
seul et
la
que
organe
le
nomm Mta-
Ton a
phnomne par
se prsente
un
nous sous un
lequel
nires
elle
est rgulire
ma-
irrgulire , ou acci-
dentelle,
6.
nomme ascendante
rie de
(i); elle se
une
s-
plte
tre
du
com-
en chelon, par
morphoses que
(i)
Ou
j'ai
Ig
PRLIMINAIRES.
dans
le
prsent ouvrage.
les
d'volutions
que
ici
srie
La mtamorphose
dent,
la
l'chelle
sommet de
celui-ci, elle
nous
penchant
la
voyons
irrsistible,
comme
entrane par
un
avec activit
travailler
comme
laisse
semble
elle
la vrit flatte
moins
strile et imparfait.
faire
mtamorphose rgulire,
et,
celle-ci
mysce que
les
que par
la
la
mtamorphose
Ou
irrgulire.
20
CONSIDRATIONS PRLIMINAIRES.
que sre
pective.
Nous ne nous arrterons point la mtamorphose accidentelle produite, soit par la pi8.
soit
mme
tre
9
le
J'ai
rserve de
les
grande
Je
utilit.
me
me
restera
Il
mar-
sembler
les faits
qui se rapportent
mon
sujet,
dont
les ides
les
miennes.
la
science
CHAPITRE PREMIER.
ES FEUILLES SEMINALES
OU
COTYLEDONS.
la
elle
commence
la
le
moment
cette
poque,
les parties
qui ap-
plante ds
germer.
la
nouvelle plante.
ordinairement dans
la terre: ainsi
nous
ne nous y arrterons point. Lorsque sa radicule s'est affermie dans le sol elle met au jour
,
les
existaient dj,
graine.
cachs sous
les
tgumens de
la
22
le
1.
sminales, lobes,
feuilles
etc.-,
dno-
ils
ils
difficiles
n'ont au-
parti-
culiers, (i)
i3.
chent de
la
forme des
feuilles; ils
ils
appro-
sont planes, et
de
lumire et de
la
l'air
i4.
ils
vais-
leur
comme
sidrer
t.
(1)
Le
36,
f.
haricot
qui se d-
ne permet pins de
organes distincts,
des
commun
les feuilles
les
et
con-
nous
(Note du Trad.)
10.
Turp.
1.
c. f.
12.
(Note du Trad.)
OU COTYLDONS.
sommes
ne sont que
les
Comme
i5.
sans le
23
nud
premires
de
feuilles
la tige, (i)
on ne saurait concevoir de
qui
la
nud
porte, ni de
de
la tigle
le
premier
nud
rit est
feuille
sans un
point
le
les
vital
confirme par
de
les
v-
plante. Cette
la
mme
des cotyldons,
et
nud
par exemple
la
fve (vicia
faba).
au
ordinairement
i6.
nombre de deux,
et cette circonstance
nous con-
que
premier
les
cotyl-
nud
le
mme quand
il
les feuilles
se manifeste
un rapprochement
vital
Ceci
suite.
la
est
et
vital,
nud
bien
plus
remarquable
la
encore
breux
(i)
i.
et verlicills
Le
tilleul, Tilia
autour d'un
2-,
t.
("Note du Trau.)
5o,
24
disque
les feuilles
ment autour de
la tige,
comme une
forme
frquemment
espce de calice
nous aurons
nous rap-
ment
germe
leur
n'-
18
dons
mme
lors
blance avec
qu'ils
les feuilles,
ont
le
plus de ressem-
simple
les cotyl-
celles
qui
les
et entire;
le
couvrent frquemment
les feuilles
plus dvelop-
pes.
(1)
(2)
Voy.
le
ldons, dans
et suiv.
t.
les
5i,
f.
2.
(NoteduTr.)
Embryons monocoty-
les
t.
i3, p. 88
Note du Trad. )
CHAPITRE
IL
VELOPPEMEWT SUCCESSIF
FEUILLES AUX
19
Si
NUDS DE LA
dveloppement successif
tion le
TIGE.
et toujours plus
nous verrons
la
deux ou plusieurs
sibles entre les
feuilles
cotyldons (1); on
forme
connat dans
nom de plumule.Leur
les
espces.
neuse
verte;
et
membra-
elles
nud
vital bien
(1)
Le
haricot
commun, Phaseolus
vulgaris.
(Note du Tr, )
DVELOPPEMENT SUCCESSIF
26
les caulinaires
connue. Cependant
ment de
celles-ci
elles se
distinguent ordinaire-
les
finis.
2o.
quirent de
plus
les
elles
du
un exemple vi-
En observant une
rent, s'panouissent;
le
feuille
la
cte
suite
moyenne
composent
se spa-
efforts
un
rameau. (2)
(1)
Voy.
De
(2)
xt,
(Note du Trad.)
p. 36i, art. 7.
t.
27.
(Note du Trad.)
NUDS DE
LA TIGE.
27
2i.
le ptiole se
tible de s'en
22
est sus-
et cette organisa-
moment.
20 Nous ne pouvons non plus nous arrter ici
aux stipules; nous remarquerons simplement en
passant que quand elles adhrent au ptiole, elles
jouent un rle important dans les transforma.
tions. (3)
principale
fluides plus
des
ou moins
Comme
(2)
Les
le ptiole
des feuilles
ou des
(
feuilles
organe
tilles et
les
folioles articules.
Note du Trad. )
(Note du Trad. )
des transformations.
observ que
dveloppement
modifis
Mon
stipules
ingnieux ami
forment
d'autres rosaces.
le calice
(
J.
Roeper a
fort bien
Note du Trad. )
DVELOPPEMENT SUCCESSIF
28
plus parfait et
tgumens de
tire
paissie,
sire,
et que
l'eau ont
les
la
ma-
parfaite
que
encore,
la
le tissu
la
mme
y a plus
espce produira des feuilles dont
sera moins
fini et la
il
un
sol bas et
mar-
y deviendra rude,
velue
et qui
tendent se joindre
de
la feuille, parat, si
mine, au moins
fluides ariens.
rseau dlicat
trs favorise
En
le
observant
forme capilace
les feuilles
submer-
On
trouve
mme
moiti chevelues
moiti lamines et
NUDS DE LA
TIGE.
29
passage d'un
le
tat l'autre.
26.
On
les feuilles
s'est
combinent avec
et les
tiennent, (i)
On
les
ramenes dans
On
mme
et
les feuilles
la tige,
de certains vgtaux,
convaincre parfaitement de ce
on
donc pu se
fait.
nud
semble sortir du
gramines et
ment
les
les
plement remplis de
les
il
est
tissus cellulaires.
la moelle,
sur
les
on refuse
que
tels
Mais
comme
comme on
(1)
la
Vgt.
DVELOPPEMENT
3o
SUCCESSIF.
de
si
la
et reoit de celui-
ci les
nud
sucs qui
le
infrieur,
nourrissent,
un
tat de
fil
haut, et que
les
feuilles
qui en
ront une texture plus fine et plus dlicate, et porteront leur tour, leurs bourgeons respectifs,
subtile.
le
vgtal, en se dbarras-
grossiers, et en se transmettant de
fluides bruts et
nud
en
nud
prend que
la priode
sommes
arrivs
la fleuraison.
nous ap-
il
et
que nous
celle
de
CHAPITRE HL
1PASSASE PU GTL
A L'ETAT DE FLEUR.
remarquons que
les
bords des
feuilles
de
la tige
le
nombre
la
partie inf-
des
les
entrenuds ne
On
dante retarde ou
mme empche
la fleuraison, et
plus haut
l
mme
ch-
aux
feuilles caulinaires
deviennent par
temps
qu'il
reste ds sucs grossiers raffiner, les organes destins celte opration doivent acqurir tout leur
32
dveloppement
afin de
opration ncessaire.
Lorsque
la
ainsi presqu'impossible
devient
cette opration
plus dlis,
les
l'effet
raffine et plus
on
facilite et
la fleusi
l'on
on abrge
pure
se manifeste
la
mtamor-
phose des parties devient possible, et s'opre graduellement, mais sans interruption.
CHAPITRE
IV.
FORMATION U CALICE*
3
Souvent
1.
brusquement,
aussi cette
mtamorphose
se fait
part
cille
dernire feuille, et
la
chent
o2.
Il
est facile de se
mmes
sous
rappro-
d'observations que
les
les feuilles se
la
du
calice
sont
forme de
paraissent
forme,
les
ici
plus ou
et runies
mme
semblable dans
les
plusieurs
mme
nuds
point.
vu
videmment
Dans
les
espces de pins
il
sort des
FORMATION DU CALICE,
34
ainsi
ces
pinules, contre
sont dj visiblement
mire enfance de
la
la
pre-
transformation de
la
34.
fleurs des
diverses
feuilles caulinaires,
rassembles au-dessous
lucre ou de calice.
Comme ces
il
les a
feuilles
nous
du
la
dsignes sous
suffit
conservent
de nous en
terminologie bole
nom
de
feuilles
florales.
Nous devons prter une plus grande attention aux phnomnes de la transformation
35.
linaires se
ment dans
dans
les
le
calice,
calices
plusieurs feuilles
l'axe,
autour d'un
mme
point de
savoir
FORMATION DU CALICE.
35
bles par la
mmes
proches et presses
se
les
unes contre
les autres,
lymphe
s'anastomosent
nomms mal
indiquer
qu'il est
sieurs pices.
11
nous
est facile
de nous convaincre
dont
les calices
les folioles
profondment
nant attentivement
radies.
les
ceux
invoucres de plusieurs
diviss,
l'involucre
comme
compose de plusieurs
simple et multifide,
folioles
soudes, aux-
37
nombre et la
ou soudes du calice,
le
forme des
folioles libres
verticilles
le
nombre et la forme de
ainsi,
que
FORMATION DU CALICE.
36
qui composent
mrique
la fleur. C'est
et sur la
principalement
sur cette
fixit
nu-
les
progrs,
la solidit
et le succs
nombre
le
et la
forme de
de
la
38. Ainsi,
la
nature forme
le calice
troit.
en produi-
commun un nombre
jusqu'ici cette
empch
la
formation de
ties se seraient
la fleur, ces
mmes
originelle.
La nature ne
du
calice; elle
difier les
en cela
par-
ne
fait
la
que rassembler
formaet
mo-
elle
le but. (i)
(i)
t.
n,
pi.
(
33,
f.
i, e. et pi.
Note du Trad. )
35.
CHAPITRE
V.
FORMATION E LA COROLLE*
39 Nous avons vu que la formation du calice
est due la prsence des sucs plus raffins qui se
.
lui-mme devient
son tour
le calice
un organe propre
en convaincre
chir l'action
posent;
les
un
tat de
contraction extrme, deviennent ainsi trs propres oprer une filtration plus subtile.
4o.
occasion
les
nairement
la
cette couleur
le
feuilles,
extrmits, et sur
les cotes
du
les
cependant
bords, aux:
calice;
il
arrive
mme
que
que
la
FORMATION DE LA COROLLE,
38
Il
en rsulte des
vo-
les
co-
lont pour
4i.
tyldons en haut,
fest
une tendance
ment complet de
la
l'expansion et
au dveloppe-
aug-
menter l'tendue de leur surface par un panouissement plus complet de leurs bords; dans
formation du calice, au contraire,
La formation de
et
il
la
un rap-
une contraction de
la corolle est
feuilles
de
due
une
ou
la corolle
du
calice
ou spales,
et l'on
peut obser-
ver que,
si
lice,
ils
rolle
les
le
ca-
l'in-
une nouvelle
filtration, et
il
le
nous apparais-
Leurs
parfums
pouvions surprendre
extraordinaires.
la
si
nous ne
FORMATION DE LA COROLLE.
42
3t)
dans
le calice
lice,
un
calice
les
bords lacrs,
mens d'une
corolle, et
reconnatre
l'affinit
de la corolle avec
le calice.
dmontre
le
pour
ment
les feuilles
de
la
tige pas-
on
rement colores
tales.
feuille
45.
(i)
la
Il
est
probable que
la
couleur et l'odeur
Sauge Splendide\
la
Sauge Hormin y
(Note du r.)
FORMATION DE LA COROLLE.
40
ou de
la
la
prsence de
matire
tion parfaitement
la
mlange
un
tat de scr-
la
pure, mais
degr de puret
encore atteint
auquel
elle est
le
est blanc.
CHAPITRE
VI.
FORMATION" E ETAMINES
46.
La prsence de
la
vraisemblable,
tamines;
ties latrales
si
si
l'on se rappelle la
les
les
de toutes
l'affinit
entre
elles
les
autres par-
47
Dans certain
graduellement
tamines
la
cas, la nature
par exemple
dans
le
dont
la
nous montre
forme
n'est
Canna
Un
et
dans
ptale v-
du ptale
4.8.
sert de
fil.
montrent tous
les
la partie infrieure
roses,
on trouve entre
demi-doubles.
42
ou
le
milieu sont
un
le
de la forme des tamines. (i) Dans quelques pavots fleurs doubles, des anthres parfaitement
peu dforms; dans d'autres, certains boursoufflemens analogues aux anthres rtrcissent
les
Lorsque toutes
en ptales,
les fleurs
les
tamines
deviennent
se
changent
striles;
doubl,
la
mais
si
la fleur
lieu.
la
forme de ptale
se
rtrcit, se contracte,
beaucoup plus
faite, se
con-
firme de nouveau, et nous rend d'autant plus attentifs celte alternative de dilatation et de con-
comme un moyen
(i)
t.
xxxiii,
fig.
4,5,6,7.
(Note du Trad. )
CHAPITRE VIL
NECTAIRES*
5i.
vgtaux
le
soit
dans plusieurs
d'tamines,
l'tat
la
nature ne peut
souvent
elle
le
plupart
mme
la
ramener pour
ide fondamentale
la
savoir que
des feuilles
5.
du
calice
aux tamines.
La plupart des
le
diffrents
nom
de Nectaires, ren-
vons encore
ici
organes que
nous trou-
la
sagacit de
se
NECTAIRES.
44
de
la fleur, se confia
mme
dnomination des
(1).
est la
prsomption
comme
Dans cet
tat
distincts;
les nectaires se
montrent
ressemblent beau-
Fevillea; dans
le
comme
dans
Pentapetes ,
ils
le
Valisneria^
sont rangs en
dsigne dans
le
systme sous
castrata petalformia.
(1)
le
nom
et B.
les
efilamenta
Nous retrouvons
On
ces
mmes
(Note du Trad. )
(Note du Tr.
NECTAIRES.
dans
Fleur de
la
45
le
Kiggellaria (i) et
Passion (Passiflora).
la
ou
dans
le
corolles in-
nom
de nec-
si les
gane,
de
mme que
les
du
mme
Narcisses
56.
(2)
le
Nerium
X Agrostemma.
forme
57
Cet organe
degr dans
les
se
Aconits
et les Nigelles,
o cepen-
>
(1)
Mirbel, lm.
(2)
La couronne
ment des
ptales, et
pi.
xxx,
fig.
19.
(Note du Trad.)
non pas
un ddouble-
car les lobes de la corolle sont opposs aux ptales, et non alternes.
(Note du Trad.)
NECTAIRES.
46
surtout,
Dans
reviennent souvent
ils
forme p-
la
avec
le
la
les
Nigelles
les
la
trans-
Aconits, on re-
les
mines,
il
dans
le
melianthus
de cinq parties,
les
le
premier
comme
verticille,
la
le
suprieur
compos
se
et
comme une
six nectaires,
rapproche beaucoup
dont
l'infrieur,
qu'on
nomme
dans
mme
le
nommer nec-
che sous
davantage de
la
au contraire beaucoup de
{vexilli).
la
et s'loigne
Nous expliquerons de
(i) Seringe,
que, ca-
rapproche
la
mme
manire
(Note du Tr.)
NECTAIRES.
4y
du Polygala souds
compte de
5p,
la
Il serait
on
n'a d'autre
les
but dans
mieux comprendre
les alt-
gtaux.
CHAPITRE
VIII
QUELQUES OBERYAI]^S
les
Nous en
vaisseaux spiraux,
tirons
comme
un argument
En admettant que
les
si
diversifies.
vaisseaux spiraux
lymphatiques, et
pourra
qu'ils
se reprsenter
en sont entours, on
raux
49
dominante empche l'panouissement des vaisseaux lymphatiques, qui leur deviennent ainsi subordonns.
62
ceaux sont
les fais-
de s'tendre
moses
les
interstices
feuilles
la tige,
du
la
formation des
calice et de la corolle,
qui
tait
il
les
se dvelop-
membranes
viennent
former,
mmes
et si
et
les
se terminer,
vaisseaux
les
plus
peuvent peine se
de contraction;
si
nous
poussire fcondante,
les
solument
la
libre,
chercher
les
s'y atta4
5o
mose
la
vgtation et de
La matire
64-
la
fcondation.
comme
dans
une poussire;
quels
le
par
les
pistils
aux-
d'autant plus
ici
du
fluide
semblable avec
le fluide
plus subtil
du
pollen.
Peut-tre les nectaires sont-ils des organes prparatoires dont les sucs sont ensuite absorbs par
les
tamines, o
ils
la f-
condation.
66*
Nous ajouterons
ici
en passant que
les
aussi- bien
que
les
5l
anthres, se soudent
CHAPITRE IX
FORMATION PU PISTIL
67
Nous tant
aussi
ment sur
la
plante
malgr
la diversit
de leurs
manire
la
les
spa-
nature nous
et qu'il
en
dans sa forme.
diffre
au
le style
69
mme
68.
la
mme
degr de l'chelle de
tamines.
le
style se trouve
la
vgtation que
les
le
pendant
le style
ils
mme cas;
de la mme
tamines
les
styles
et, quoiqu'ils
longueur, ce-
ressemble un
filet
FORMATION DU
thre,
et
l'analogie de
les
53
PIST1..
autres parties.
Comme
l'un
les styles,
les ta-
les
la
fcon-
il
se
compose
o. elles
se reconnat peine
ne sont pas
mme
au sommet,
toujours distinctes.
devient
effets,
cessaire, parce
dans
le
ici
mme
les
n-
centre de
la fleur
elles.
a tout--fkit la
FORMATION DU
54
PISTIL.
du
un
sont absolument forms comme
Zanichellia
calice polyphylle.
exemple,
ainsi, par
la
les pistils
les
D'autres
Nous renouvelons
mme
la vgtation, ce qui
panouissement
et
le
notre observation
tamines et
hauteur sur
les styles
l'chelle
de
ici
les
ainsi,
feuilles
le
de
la tige,
calice
les
un
a t
ptales
le
fruit le
maximum
de
FORMATION DU
PISTIL.
la dilatation
et le
contraction dans
la graine.
55
maximum
Dans ces
plit
dans
les
la
vgtaux l'uvre de
de l'espce par
le
la
six priodes
de
qui
nature accomla
reproduction
CHAPITRE X
ES FRUITS
74"
fruits, et
la
mme
Nous parlons
ici
les
qu'ils
ont
mmes
lois.
dveloppement
ou moins grand de semences
nombre
fcondes.
Un
plus
petit
le
nombre d'observations
suffi-
les
mmes
les parties
lois
qui nous
cups jusqu'ici.
7 5.
exemple,
si
la voie.
Dans
les illets,
la silique
facilit
au
calice,
o la silique
transforme en un calice, dont
des illets
sommet
mme
par
s'est
il
est
entirement
les
divisions con-
les
rudimens du
DES FRUITS.
57
du stygmate, lesquels, au lieu de renfermer des graines, entourent une nouvelle coet
style
ou moins irrgulire.
rolle plus
76
mme
la nature nous
montre
que, dans
la
du
feuille
pdoncule sortir de
la
tilleul,
nous voyons
manire dont
du Ruscus
fruit. (1)
La
est attache la
feuille est
77
la fleur
le
nifeste
les
fougres
deux sexes,
dveloppent et rpandent au loin un nombre infini de semences ou germes; chaque feuille rivalise
tre sans le concours dtermin des
ainsi de fcondit
avec l'arbre
le
plus tendu et le
78
En
prsentent
la
composition et
le
mode d'adhrence
Cet exemple
soud avec
la
cte
est
Bryophyllum caliciiuim
t.
12 y L
2.
mal
choisi
moyenne de
cit
le
pdoncule du
la feuille.
mcontilleul est
Voyez l'exemple du
(Note du rad.
DES FRUITS.
58
la
simple,
feuille
gousse
les fruits
les
dont
les
comme
dans
une
espces d'un
mme
genre
cetle
exemple ,
Us
composent se
comme un lgume, ou
feuille ploye.
les diffrentes
la
(i) sont
forms de
du Nigella
follicules
par
orienta-
demi-souds en-
que
ils
79
la
Nigelle de
capsulaires que
mais
la
Damas
dans
elle
dans quelques
fruits
charnus;
(2)'
Curtis. Bot.
t.
mag.
t.
les
si
nous
transitions qu'offrent
126/.
(Note du Trad.)
22.
(Note du Trad.)
59
DES FRUITS.
la
ment
fruits;
il
suffit
pour le mo-
d'avoir
dont l'analogie
avec
les
ptales a t
signale
un nouvel exemple de
les
aux
ptales.
81 . Le dernier et
le
la plante
intrieure et son
drables.
Comme
ordinairement qu'aprs
trait
pendant
le fruit; sa fer-
que
la
la
fcondation,
il
para-
les
sucs
le fruit,
qui grossit
On
se dilate et se
peut dj conclure
CHAPITRE XL
E ENVELOPPES PROPRES
DE LA GRAINE.
82
La semence au contraire
,
est
porte au
nous
laissent voir
que
lui est
propre, de
feuilles qu'elle
tgurnens sminaux, de
leur
forme
telle sorte
transforme en
Aprs
mences,
seul
il
nous sera
embryon
facile
de concevoir qu'un
Le
la
feuille
semence.
nous apprend comment l'embryon attire, contracte et s'adapte graduellement une enveloppe
Dans
lche.
de
la
le
blance avec
les folioles
de l'involucre,
elle est
sim-
de
l'o-
la pression
cte
Le second rang
membrane
et la
6l
forme en
la
protubrence de
striles.
Le troisime rang
est
le
plus sou-
compos de
exactement
qu'il s'opre
la graine.
Nous voyons
donc
ici
par un
effet
exerce sur
de
la
la feuille
pricarpique. C'est de
la
le
semence
la
mme
ptale contract
CHAPITRE XII
RECAPITULATIW<
84.
pour
En
de trans-
formation que
la
de son embryon, jusqu' la formation d'un embryon nouveau, et nous avons cherch sans prjugs reconnatre
les
rompre
le
fil
mme
mtamorphose gra-
avons d considrer
la
nuds de
il
saisi le
plante
la
la
bout, nous
comme
annuelle;
transformation des
l'axe principal, et
les
nous en
bourgeons cachs
l'aisselle
les
de chaque feuille,
disparatre tout--fait.
CHAPITRE XIII
ES KUIRE1I@
Ol
GESISBSS
ET DE LEUR DVELOPPEMENT.
85.
Chaque nud
facult de produire
est
dou par
un ou
la
nature de
la
plusieurs bourgeons
Dans
nud aprs
chaque
le
l'autre
nud,
et
dans
la
feuille
la
propagation
On
a dj reconnu
existe entre
un bourgeon
la
et
une graine,
et
que
le
rudiment d'une
plante future.
88.
Quoique
le
la
elle
les
existe
semence,
et se
64
dveloppe
mme promptement,
surtout par
l'in-
fluence de l'humidit.
89
parce
Le bourgeon
qu'il est
attach sur
entirement organise,
la
long-temps
et aussi
qu'il
rameau
90
nuds
est plac
Le bourgeon
et
de
en
est
promptement lorsque
terre.
feuilles plus
ou moins dvelopps,
les
la tige princi-
comme de nouveaux
mre comme celle-ci
91
La comparaison
et la distinction de ces
a dj t faite
et par-
ticulirement en dernier lieu, avec autant de sagacit que de connaissances, par Gaertner (1),
de manire
ment
92
qu'il
nous
suffit
d'adhrer entire-
ses principes.
.
Nous
(1)
Gaertner, de fruct
et
1.
ET DE LEUR DVELOPPEMENT.
faits, la
la
65
semence
).
Mais
si
nous descendons de
la
vers
diffrence entre
rement,
pour l'observateur
le
plus exerc.
mme
On y trouve
mais
le
point
les
embryons sminaux,
de
rsul-
germes ns
la
la
pense; mais
il
est imperceptible
nos
sens.
leurs enveloppes
bilit des causes
et des
germes par
la percepti-
avec
les
uns
soit
avec
les autres*
CHAPITRE XIV,
FOIRMAIIOM
DES INFLORESCENCES COMPOSEES ET DES FRUITS
COMPOSS.
g4. Jusqu'ici,
qu' expliquer
comment
les
fleurs
solitaires et
la
axilaires,
mais
tacle
le
95
tige, sans
tarder davantage, produit dj des fleurs de l'aisselle de ses nuds infrieurs, et continue ainsi
sans interruption jusqu' l'extrmit des tiges.
Ce phnomne
est
nanmoins susceptible
d'tre
clairci
Toutes
qui se
les fleurs
mre comme
comme
attache sur
appartela
plante
du nud dont
tire
il
les thories
Comme
6?
il
une sve
sort
trs
ment
ment
tissues
les
que
celles qui
cotyldons de
la
suivent immdiate-
plante
mre
et la for-
immdiatement
96
geons
possible.
mmes
Ces
inflorescences, nes de
abondante
et
mme
bour-
branches
auraient subi
Je
mme
sort
que
la
fluence des
97
Lorsque
ralement de
que
mmes
les
nud
les feuilles
circonstances.
fleurs
naissent
ainsi
lat-
la
transformation graduelle
duellement, et finissent
tout--fait.
Dans cet
tat,
SS
celle
dans
la
mme
proportion;
chent, et tous
les
signals s'accomplissent.
la tige primitive
parce que
la
ne
se
les
bourgeons latraux.
les
tt
comment
fleur
compose, surtout
manire dont
la
99
la
se
composition de
la
nous concevronsbien-
se
forme
le calice.
runion de plusieurs
si
le
calice est
feuilles
form par
autour d'un
mme
mme
les
facult en produisant
bourgeons
axillaires
simultanment tous
indfini
transforms en fleurs, et
Chacune de
se trouve dj
cette
form au
dessous
prodigieuse contraction,
nuds ne
chardons,
d'elle.
les
Malgr
feuilles
dans
des
les
feuille
la
qu'on
69
nomme
la
accom-
Glume.
voir
comment
les
geons dvelopps
par
le
l'tat
de fleurs, et fconds
En
saisissant bien
Il
difficile
non plus de
axe car
:
il
mme
est
fleur, soit
mme
unique entoure un
fruit multiple, et
le
autour d'un
le
que
fluide fcondant
soit
fleur
les styles,
ou
et
de sa propre corolle.
102
difficile,
mais
il
faut, pour
y russir,
7<3
Comme
il
est
degrs varis
la
nature arrive
la
formation des
mme
comparer
ces degrs
des varits, et de
vgtaux, selon
velopper.
les ides
CHAPITRE XV.
^OSES P&LIFEMES.
Tout ce que nous avons tent de nous
expliquer et de nous reprsenter jusqu'ici par
io3.
la
pense et au
moyen
Le
des analogies, se
au
lieu d'tre
montre
occup par
le
proli-
dvelopps et
milieu de
le fruit, se
la fleur,
trouve con-
de
petits
portent
ptales informes
la trace
dont quelques-uns
deviennent graduelle-
en
feuilles caulinaires, et
de
il
se
de rose.
io4 Cet exemple nous prouve visiblement
aussi ce
ROSES PROLIFRES.
que
les calices
calice est
composes chacune de
feuilles florales
form de cinq
feuil-
solument semblables
celles des
naires.
**d<
rameaux
ordi-
CHAPITRE XVI.
ILLET ^ROLFRES.
Aprs avoir observ ce phnomne dans
roses, il nous paratra encore plus remarquable
io5.
les
dans
illets prolifres
les
Nous y voyons
(i).
mme
et
tige portant
deux
fleurs ont
concentriques, dont
les ptales
corolles
sont leurs
filets
comme
des
rameaux
trs courts
Dans
le
phnomne de
la
la rose prolifre,
formation de
fl.
Dan.
t.
221.
la fleur tait
(Note du Trad.)
ILLETS PROLIFRES.
j4
former
le
feuille.
que
la
fruit,
Dans cet
formation de
avons retrouv
de
lieu
la fleur est
le calice, la
complte: nous y
corolle et
le fruit
au
rameaux
trouvons
se
il
dans
les
deux
cas,
la fleur,
la fleur le
nous
la tige
que
la
na-
sommaire
de ses forces, et met un terme son dveloppement graduel et indfini afin d'arriver plus
promptement son but final, qui est la formation de la semence.
CHAPITRE XVIL
THEORIE E LIWME
SUR L'ANTICIPATION
107
Si
j'ai
(prolepsis
me de
difficults et
courue
l'ai
la
main de son
illustre
matre
si
se-
par-
l'ait
je
ne
stacles, je
me
flatte
cependant de ne
parcourue inutilement,
mes
comme
de prils, quoiqu'il
et
l'avoir pas
de l'avoir aplanie
successeurs.
108
de
se ressouvenir
provoqu
le
(1)
il
si
nous pouvons
s'est arrt,
nous
Plantarum,
(I^ote de l'Aut.
THORIE DE LINN
76
efforts et
aux observa-
et
difficults,
Une com-
ici
em
Il fit
les ar-
abondamment nourri,
vase, et
poussait branche
promptement des
duisait
vit
sif,
que
le
dveloppement qui,
devenait
cela qu'il
(prolepsis')
ciper
ici
brusque
nomma
,
ce
il
pro-
progres-
et simultan. C'est
pour
parce que
la
et
,
il
ne
s'atta-
parce
qu'il
Et, en
effet,
il
faudrait
sur l'mancipation.
77
nature crotre
la
110
Nous avons
suivi
le
dans
devient plus
il
les
vgtaux de
comme
un vieux tronc,
et
qu'il se
que lui-mme
dveloppe sur
soit destin
concentriques du corps de
comme
les dif-
le
la
bois, la moelle,
mme
degr
vitalit et
d'une
couches de
la tige l'origine
tout
unes par
que
ne
les
comme
la seule raison
celles-l, sont
que cel-
enveloppes
les
se
n'est
nullement productive,
et
dans
les
arbres
elle
THORIE DE LINN
78
comme
pces d'arbres,
elle
Dans
le bois l'intrieur.
plusieurs es-
ou
le liber
du vgtal;
couche
au
mme
ment
degr: c'est
cette
si
en sera trouble
elle
de
simultanment
la
la fleur et le fruit.
la tige,
Linn ne
ou
a
lui
que
le bois n'est
qu'un
l'tat
vitale.
La moelle
les
enfin
plus impor-
qu'on y a opposes,
que
dcisives.
pistil et
moelle
le
et
Ce
me
la
moelle,
les
raisons
n'tait qu'en
fruit paraissaient
apparence que
un produit de
le
la
ces organes
sur l'anticipation.
79
parenchymateuse analogue
comme
la
moelle occupe
le
celui de
la fleur
centre de la tige.
CHAPITRE XVIII
HESUKIE
i
i2.
rer la
r-
dans un autre ouvrage, (i) Nous allons rcapituler brivement les principaux rsultats de cet
essai; et la question de savoir
nous venons de
promptement
1
13. Si
faire
si
la
approche de
que
tentative
la vrit, sera
dcide.
la
force vgtative
qui se
longement des
(i)
Batsch Anlcit.
z.
production des
Pfl. i.
Note
i>e
RSUM.
8t
de plus prs
la plante,
en s 'allongeant de
poussant une
feuille
vgtant, exerce
ne
diffre
de
la
En examinant
la vgtation,
nud en nud,
aprs l'autre
et
en
en un mot en
que
la
se
isols.
manifeste
Cette force
breuse simultane.
On
Le premier
l'af-
second est
le rsultat
de
la
prpondrance des
forces organiques.
ii4.
En nommant
duction successive, et
la
la fructification
une repro-
sortes de reproduction.
Une
elle
deux
s'-
les
RSUM.
82
au contraire,
fleurit,
les sens.
s'est
Une
plante qui
uns prs
des autres.
1 1
5.
Mais
fleurisse
ou
que
soit
la
propres remplir
organe qui
vu
de
la
nature.
s'est
Le
mme
a tige,
l'tat
contracte dans
dans
le
le calice,
les ptales, se
mine,
s'panouit de
nouveau
et s'panouit enfin
le fruit.
ii 6.
Cette action de
la
nature est en
mme
temps accompagne d'un autre phnomne, savoir la runion des divers organes autour d'un
centre
proportions numriques
plus ou moins fixes, mais susceptibles d'tre altres dans certaines circonstances.
117
Pendant
la
formation de
unes contre
les
la fleur et
des
trouvent serres
RSUM.
taire, s'anastomosent
pour toute
soit
la
ou
83
soudent intimement,
se
soit
lement dans
la fleur et le fruit,
ces observations.
1
19
mo-
caulinaire
de
la
formation de tous
les
autres organes
la
risse,
qu'elle fleu-
modifications de
renfermant
120
On
la feuille la
les graines.
mot pour
dsigner ce prototype
ou cet organe originel qui subit toutes ces mtamorphoses (1), afin de pouvoir lui comparer
toutes les formes qu'il revt; pour
(1)
le
moment,
de Goethe, cependant
ces organes.
il
exprime bien
le
(
caractre gnral de
Note du Trad. )
RSUM.
&4
avanant,
soit en
soit
les
organes entre
en rtrogradant: car
c'est
c'est
une tamine
feuille plus
une
ou que
la feuille est
un
s-
Nous pouvons
i2i.
c'est
du
fruit
le
que
22. J'ai
une
c'est
tige contracte.
j'ai
cherch
que
les fruits
la fin
de cet essai
mode de dveloppement
geons, et
que
la fleur et
des
fleurs
composes,
ainsi
dcouverts.
dente et
voir
si
cette
dence,
si elle
tradictions,
si
semble donner
elle
con-
toutes
les
RSUM.
85
manque
donner
le
PIN.
To
avoid
fine, this
KAT.HIST.MUS
sent? *o d*"
Q
en
CD
en
CD
tf*
Q
o
t*J
CD
01
CD
CALIF