Romain WARLOP Rapport
Romain WARLOP Rapport
Romain WARLOP Rapport
Rapport de stage
Matres de stage : Laurent DESVILLETTES([email protected]) et
Francesco SALVARANI([email protected])
Mod`ele de Black-Scholes
WARLOP Romain ([email protected])
Mathmatiques financires
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4
4
4
4
4
5
3 Parit Put-Call
II
LEDP de Black-Scholes
4 Prsentation du modle
4.1 Dfinitions et Proprits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.2 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
7
7
8
8
9
10
12
13
IV
14
Estimation de la volatilit
8 Volatilit
8.1 Prsentation . . . . . . . . .
8.2 Calcul . . . . . . . . . . . .
8.2.1 Volatilit implicite .
8.2.2 Volatilit historique
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14
14
14
14
17
17
17
17
18
18
18
19
VI
19
VII
Critique du modle
21
VIII
10.5
10.6
10.7
10.8
10.9
Annexes
21
22
22
Fonction BScall . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Trac de la solution en 2D . . . . . . . . . . . .
Trac de la solution en 3D . . . . . . . . . . . .
Fonctions matlab pour Euler implicite . . . . .
Calcul de la volatilit implicite par dichotomie
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22
22
23
23
24
Introduction
Dans le monde daujourdhui, la finance joue un rle des plus importants et est parfois
lorigine de crises mondiales. Il apparat alors important que la finance soit base sur des modles
solides permettant dvaluer les risques et les prix. De cette ncessite, le modle et la formule
de Black-Scholes sest impose comme rfrence depuis 1973, dans le calcul doption. Malgr
ses dfauts, ce modle connat ce succs car il possde de nombreux avantages : sa simplicit
dapplication et de formule, son importante utilisation par les oprateurs du march mais aussi
et surtout parce quil permet de calculer un paramtre important en finance : la volatilit. La
volatilit mesure la variation moyenne dans le temps dun actif financier et donne donc une
information cruciale sur le risque.
Premire partie
Mathmatiques financires
2
Pour arriver lEDP de Black-Scholes, nous allons commencer par prsenter quelques bases
des modles financiers.
2.1
2.1.1
Dfinition 1 (Call Europen) Une option dachat europenne, call, donne le droit son dtenteur dacheter une certaine quantit dactif sous-jacent (de valeur St linstant t) une
certaine date future, appele maturit, not T, et un prix fix dans le contrat, not E, appel
strike. Lacheteur ayant donc le droit et non le devoir dexercer loption a la maturit, il va
exercer son option si ST > E sinon il ne fait rien. La valeur relle donc change la maturit,
appele le "pay-off" de loption, est donc (ST E)+ = max(ST E, 0).
Dfinition 2 (Put Europen) Une option de vente europenne, put, donne le droit son
dtenteur de vendre une certaine quantit dactif sous-jacent une date future et un prix fix
dans le contrat. Avec les mmes notations que pour le call, on obtient que le pay-off du put est
(E ST )+ = max(E ST , 0).
Ce sont les deux types doptions qui sont alors changes sur le march.
2.1.2
Couverture
Le problme de couverture dune option consiste trouver une stratgie financire base sur
les actifs du march dont la valeur chaque date t est gale au pay-off de loption.
2.1.3
Problme de pricing
Pour des options call et put un problme majeur apparat. Par exemple dans le cas dun
call lacheteur est toujours protg car il choisit lexercice de loption donc il ne craint rien.
En revanche pour le vendeur le risque est maximal car sa perte est possiblement infinie. Il est
donc naturel quen mathmatiques financires le problme de pricing dune option, cest--dire
de dtermination de la valeur de loption toute date, soit trs important, ainsi que le problme
de couverture de loption.
4
Pour rpondre ces problmes, on a besoin dune hypothse fondamentale appele Absence
dOpportunit dArbitrage (A.O.A), qui suppose quil est impossible de gagner de largent sans
prendre de risque un instant donn.
2.2
Dfinition 3 Une stratgie auto-finanante est une stratgie dans laquelle il ny a pas dajout
ou de retrait dargent dans le portefeuille entre le temps t et t+1.
? Considrons un march dans lequel lhypothse dA.O.A est vrifie. On peut en dduire
deux rsultats : 1) Si deux actifs financiers X et Y ont le mme flux terminal XT = YT , alors
t T on a Xt = Yt .
2) Si XT YT , alors t T on a Xt Yt .
Dfinition 4 Un produit financier est dit rplicable, ou atteignable, sil existe une stratgie
auto-finanante de couverture de ce produit. En dautres termes, le produit financier S est dit
rplicable si on peut construire un portefeuille qui dpend des autres produits du march et qui
a chaque instant t vaut St . Pour construire ce portefeuille on achte une certaine quantit de
diffrents produits et on vend une certaine quantit dautres produits dans le but davoir une
valeur de portefeuille gale S.
Dfinition 5 Considrons un march dans lequel lhypothse dA.O.A est vrifie. Ce march
est dit complet si tout produit financier est rplicable. Dans la suite le march sera suppos
complet.
Parit Put-Call
RT
t
r(s)ds
Ct Pt = St Eer(T t)
(1)
Deuxime partie
LEDP de Black-Scholes
4
Prsentation du modle
4.1
Dfinitions et Proprits
Dfinition 7 (Mouvement brownien) Un processus stochastique (Bt )t0 est appel mouvement brownien si ses trajectoires sont continues, B0 = 0 et
(i) pour tout n N, 0 = t0 < t1 < < tn , la suite Bt1 ; Bt2 Bt1 ; ; Btn Btn 1 est une suite
de variables alatoires indpendantes.
(ii) pour tout 0 < s < t, la loi de Bt Bs est la loi N(0 ; t - s).
Dfinition 8 (Processus dIt) On appelle processus dIt, un processus X = (Xt )0tT
valeurs dans R tel que :
dXt = Kt dt + Ht dBt
avec
K = (Kt )0tT et H = (Ht )0tT sont des processus adaptes la filtration (Ft ) = ((X1 , ..., Xt )).
R
P( 0T |Ks |ds < ) = 1.
R
P( 0T |Hs |2 ds < ) = 1.
Proposition 1 (Lemme dIt) Soit X un processus dIt, cest dire tel que dXt = Kt dt +
Ht dBt et f C 2 (R R+ ; R). Alors 0 t T ,
f
f
1 2f
f
(t, Xt ) Kt +
(t, Xt ) +
(t, Xt ) Ht2 dt +
(t, Xt ) Ht dBt .
2
X
t
2 X
X
!
df (t, Xt ) =
4.2
Application
Dans le cadre de notre modle, on dsigne par (Bt )t1 un mouvement brownien, et des
t
constantes, de sorte que lon a dS
St = dt + dBt et donc St = S0 exp(t + Bt ).
est appel le drive, et correspond une mesure du taux moyen de croissance du prix de lactif,
et est appel la volatilit, et mesure la fluctuation du cours de lactif financier considr.
Or dSt = St dt + St dBt . On peut donc appliquer le Lemme dIt, ce qui nous donne :
!
dEt =
u
u
2 2u
u
(t, St ) + St (t, St ) + St2 2 (t, St ) dt + St (t, St )dBt
t
x
2
x
x
(2)
Le march tant complet il existe une stratgie auto-finanante (Xt , Yt )0tT , o Xt est
un vecteur donnant chaque instant la quantit de zro-coupon, not ici Rt , dtenus dans le
portefeuille, et Yt le quantit du produit S dans le portefeuille chaque instant ; telle que la
richesse VT associe linstant final T soit
VT (X, Y ) = h(ST ), o h est la fonction pay-off
alors ncessairement
Par ailleurs,
Vt (X, Y ) = Et , 0 t T.
Vt (X, Y ) = Xt Rt + Yt St = u(t, St ).
(3)
(4)
dSt = St dt + St dBt ,
(5)
(6)
Daprs les quations (2) et (6) on a galit entre les coefficients de Bt et de dt. Do,
Yt St = St
Soit encore
Yt =
et en outre
rXt Rt + Yt St =
u
(t, St )
x
u
(t, St )
x
(7)
u
u
2 2u
(t, St ) + St (t, St ) + St2 2 (t, St )
t
x
2
x
(8)
u
(t, St )).
x
2
2
u(T, ST ) = h(ST )
Une C.N.S. pour que ces relations soient satisfaites presque srement est que u soit solution de
lEDP parabolique
2
2
u(T, x) = h(x),
t [0, T ], x R+
(9)
x R+
Troisime partie
5.1
Solution fondamentale
u = u ,
t
x2
u(x, 0) = u0 (x).
8
Remarque : Si la solution u(x, t) dune quation aux drives partielles dpend seulement dune
combinaison de deux variables indpendantes, le problme peut tre rduit une quation diffrentielle ordinaire dans laquelle cette combinaison est la variable.
Ici on a R linvariance, x 7 x, t 7 2 t.
u
2u
Ainsi avec les nouvelles variables X = X et T = 2 t, on a T
= X
2
x
X
u
1
1
u = t3/2 U 00 ().
1
U00 () + ( U ())0 = 0.
2
On prend la primitive :
Z
U00
1
1
( U ())0 = U0 + U () = 0.
2
2
1
d,
2
1
(U )
= 2,
C
4
o C est une constante. On obtient alors :
ln
1 2
U = Ce 4 .
On normalise la solution en choisissant C =
u (x, t) =
2 t
u (x, 0) = (x)
5.2
pour avoir
R +
x2
e 4t ,
o (.) reprsente la fonction Dirac.
(10)
u = u ,
t
x2
u(x, 0) = u0 (x).
lim u0 (x)eax = 0,
a > 0,
|x|+
(11)
a > 0, t > 0.
|x|+
Z +
(sx)2
1
u
(s)e
ds,
v(x,
)
=
0
2
Z +
Z +
Montrons que v est solution du systme prcdent. Daprs la partie commune de cette prsentation, on sait que v est C et de plus, daprs les conditions de rgularit sur u0 on peut appliquer
le thorme dinversion drive-intgrale de Leibnitz, de sorte que :
v
1
=
4
v
1
=
x
2
2v
x2
Z +
Z +
u0 (s)e
u0 (s)
Z +
(sx)2
4
ds +
Z +
u0 (s)
(s x)2 (sx)2
e 4 ds
8 2
s x (sx)2
e 4 ds
2
u0 (s)e
(sx)2
4
ds +
Z +
u0 (s)
(s x)2 (sx)2
e 4 ds
8 2
Pour une option Call europenne, notons sa valeur C(S, t), ce qui correspond au u prcdemment, o S reprsente le prix du sous-jacent, et t [0, T ], T tant la maturit. On a lquation
suivante :
2
2
C(S, T ) = (S E) = max(S-E,0),
t [0, T ], S R+ ,
(12)
S R+
Pour rsoudre cette quation, nous allons procder divers changements de variable pour
nous ramener une quation de la chaleur du type :
u = u ,
t
x2
u(x, 0) = u0 (x)
(13)
Pour pouvoir se ramener ce type dquation, commenons tout dabord par supprimer les
coefficients S et S 2 de lquation de Black-Scholes.
Pour ce faire, on pose : S = Eex , t = T 22 , C(S, t) = Ev(x, ).
Un changement de temps de ce type parat naturel pour se ramener a une condition en t=0 et
non plus en t=T.
On a donc :
1
2
1
v(x, ) = C Eex , T 2 = C(S, t)
(14)
E
10
1 C S
1 C t
+
E S x |E t
{z x}
S C
E S
=0
=
=
=
=
v
1 C
=
S
x x
x E S
1 C S
S
S E S x
1 C
2C
+S 2 S
E S
S
2
S C
S 2C
+
E S
E S 2
E t
E t 12 2
Pour plus de clart on introduit les valeurs suivantes :
Ct =
E 2
v
2
(15)
SCS = Evx
(16)
(17)
(18)
On injecte alors (15), (16) et (17) dans (18), ce qui nous donne :
E 2
2
E 2
E
v + 2 (vxx vx ) + rEvx rEv = 0.
2
2
v + vxx vx + kvx kv = 0
avec k =
2r
.
2
x
x
avec k =
2r
.
2
1
1
C(Eex , T ) = max(Eex E, 0) = max(ex 1, 0).
E
E
11
(19)
Pour arriver une quation comme celle de lquation de la chaleur, on procde alors un second
changement de variables. On pose :
v(x, ) = ex+ u(x, )
On rinjecte alors cela dans lquation (19) :
ex+ (u +
u
u
u 2 u
) = ex+ 2 u + 2
+ 2 + (k 1)(u +
) ku .
x x
x
Soit encore :
u 2 u
u
u
= 2 u + 2
+ 2 + (k 1)(u +
) ku.
x x
x
En regroupant les termes de mmes drives :
u +
u
u
2u
+ (2 + (k 1) k )u + (2 + k 1) .
=
x2
x
Pour se ramener au cas de lquation de la chaleur, il nous faut liminer les termes en u et
on doit donc rsoudre le systme suivant :
(
u
x ,
= 2 + (k 1) k,
2 + k 1 = 0.
= (k 1)
= (k + 1)2 .
4
On a donc :
et u vrifie alors
u = u ,
x2
x R,
> 0
6.1
Z +
u0 (s)e
(xs)2
4
(20)
ds.
Dans cette section, nous allons nous atteler lvaluation de lintgrale dans lquation (20).
sx
On commence par poser x0 =
2
u(x, ) =
=
=
+
(xs)2
1
u0 (s)e 4 ds
2
Z +
x02
1
02
1
1
x02
1
1
0
(k+1)(x+x0 2 x2
0
2
e
e
dx
e 2 (k1)(x+x 2 e 2 dx0
2 x2
2 x2
{z
I1
12
{z
I2
Calcul de I1
I1 =
=
e 2 (k+1)x
2
e
Z +
2
1
(k+1)x+ 14 (k+1)2
2
Z +
e 4 (k+1) e 2 (x 2 (k+1)
2 )2
dx0
1 2
12 (k+1) 2
e 2 d
avec = x0 12 (k + 1) 2 .
Rx
1 2
e 2 s ds qui est la fonction de rpartition de la loi normale
On note alors N (x) = 12
centre rduite.
On pose galement d1 = x2 + 12 (k + 1) 2 .
On obtient alors :
1
1
2
I1 = e 2 (k+1)x+ 4 (k+1) (1 N (d1 )).
Or, d R, on a N (d) + N (d) = 1. Donc finalement :
1
(k+1)x+ 14 (k+1)2
N (d1 )
I1 = e 2
1
+ (k + 1) 2
2
2
d1 =
Calcul de I2
1
(k1)x+ 14 (k1)2
N (d2 )
I2 = e 2
1
+ (k 1) 2
2
2
d2 =
21 (k1)x 14 (k+1)2
C(S, t) = Ee
1
(k+1)x+ 41 (k+1)2
2
N (d1 ) e
1
(k1)x+ 14 (k1)2
2
N (d2 )
= Ee 2 (k1)ln E 4 (k+1) 2 (T t)
S
S
1
1
(k+1)ln E
+ 41 (k+1)2 21 2 (T t)
(k1)ln E
+ 41 (k1)2 12 2 (T t)
2
2
e
N (d1 ) e
N (d2 ) .
1
21
Ce qui se simplifie en :
+ (r + 12 2 )(T t)
ln E
d1 =
(T t)
ln E + (r 12 2 )(T t)
p
d2 =
(21)
(T t)
On pourrait procder de mme pour une option Put europenne, mais on va utiliser la
remarque faite dans la premire partie : la parit Put-Call. On note P le prix du Put europen.
13
On avait montr quentre un Put et un Call europen, de mme maturit et de mme strike E,
existe une relation entre leur prix :
C(S, t) P (S, t) = S Eer(T t) .
Donc :
On peut simplifier cette quation en utilisant le fait que N (d) + N (d) = 1. On obtient alors :
+ (r + 21 2 )(T t)
ln E
d1 =
(T t)
ln E + (r 21 2 )(T t)
p
d
=
2
(22)
(T t)
Quatrime partie
Estimation de la volatilit
8
Volatilit
8.1
Prsentation
8.2
8.2.1
Calcul
Volatilit implicite
14
Rx
1 2
1
e 2 s ds,
2
1 2
1 e 2 x et
2
Or N (x) =
N 0 (x) =
on a alors :
1 2
1
SN 0 (d1 ) = S e 2 d1
2
21
1
= S e
2
=
=
=
1 2 )(T t)
ln ES +(r+
2
2
(T t)
2 S
2
2 2
2
S
1 ln ( E )+(r+ 2 ) (T t) +2(r+ 2 )(T t)ln( E )
S
1
ln
(E)
2 (T t)
2
Ee
e
2
2
ln ( ES )+(r+ 22 )2 (T t)2 +ln( ES )(T t)(2r+2 22 )
21
1
2 (T t)
Ee
2
2
ln ( ES )+(r+ 22 )2 (T t)2 +2ln( ES )(T t)(r 22 )
1
2
1
2 (T t)
Ee
2
dautre par :
1 2
1
Eer(T t) N 0 (d2 ) = Eer(T t) e 2 d2
2
12
1 2 )(T t)
ln ES +(r
2
2
1
(T t)
= Eer(T t) e
2
2
ln ( ES )+(r 22 )2 (T t)2 +2ln( ES )(r 22 )(T t)
1
+2r(T t)
1 2
2 (T t)
= E e
2
2
ln ( ES )+2ln( ES )(r 22 )(T t)+(r 22 )2 (T t)2 2r(T t)2 2
21
1
2 (T t)
= E e
2
2
ln ( ES )+2ln( ES )(r 22 )(T t)+(T t)2 (r2 + 44 r2 +2r2 )
1
1 2
2 (T t)
= E e
2
2
ln ( ES )+(r+ 22 )2 (T t)2 +2ln( ES )(T t)(r 22 )
21
1
2 (T t)
= Ee
2
Et donc, on a :
On pose ensuite :
C (1) =
C
(lnS)
C (2) =
2C
(lnS)2
= C (2) C (1)
On a :
C (1) = SN (d1 ) +
S
Eer(T t) 0
N 0 (d1 )
N (d2 )
(T t)
(T t)
15
(23)
C (2) = SN (d1 ) + 2
Donc :
=
S
S
Eer(T t) 00
0
N 0 (d1 ) +
N
(d
)
N (d2 )
1
(T t)
((T t))2
((T t))2
S
S
Eer(T t) 00
00
N 0 (d1 ) +
N
(d
)
N (d2 )
1
(T t)
((T t))2
((T t))2
1
S
N 0 (d1 ) +
(Eer(T t) d2 N 0 (d2 ) Sd1 N 0 (d1 ))
(T t)
((T t))2
S
1
N 0 (d1 ) +
Eer(T t) (T t)N 0 (d2 )
(T t)
((T t))2
S
Eer(T t) 0
N 0 (d1 ) +
N (d2 )
(T t)
(T t)
2S
2Eer(T t) 0
N 0 (d1 ) =
N (d2 )
(T t)
(T t)
ln||
lnS
d21
2 .
Do :
d1
(T t)
d1
1
r
1
r
=
+ + 2+ 2
(T t) 2
2
E = 1
(r + 2 )(T t) 1
d1
r
=
+
+ 2
2
(T t)
(T t)
2
1
S
1
r
= 2
ln( ) + 2
(T t) E
2
et
2 (T t)(E
1
r
E
1
E
+ ) = ln( ) 2 (T t)(E ) = ln( ) r(T t)
2 2
S
2
S
Do
v
u
u ln( E ) r(T t)
=t S
1
(T t)(E 2 )
On a donc une expression de la volatilit en fonction des autres paramtres et de E qui nest
autre quune combinaison des diffrentielles premires et secondes du prix du call par rapport
au logarithme du sous-jacent. En connaissant donc les valeurs prcdentes du call, on en dduit
la volatilit.
On remarque que la volatilit implicite dpend du strike et de la maturit, on obtient donc une
courbe qui a la forme dun sourire, do le phnomne de "smile de la volatilit".
En pratique, pour calculer la volatilit implicite, on ne se sert pas de cette formule trop
complique mettre en place, on utilise une rsolution numrique. Si on appelle C0 la valeur
dun call linstant initial, pour calculer la volatilit implicite, on cherche rsoudre :
C0 SN (d1 ) EerT N (d2 ) = 0
16
8.2.2
Volatilit historique
Il existe diffrente formule pour calculer la volatilit historique. Lune delle consiste en un
calcul dcart-type en se basant sur les valeurs passes du call. Notons Ci la valeur dun call
europen en fin de la ime priode, C la moyenne de ces valeurs entre linstant 1 et n, on a :
s
n =
i=1 (Ci
Pn
C)
C=
avec
Pn
i=1 Ci
Cinquime partie
9
9.1
Pour tracer la solution explicite, il nous faut calculer N (d). Pour cela, on peut se servir
de la fonction erf(x) de Matlab, et plus prcisment de la fonction erfc(x). Ces fonctions
correspondent :
Z x
2
2
et dt,
erf(x) =
0
Z +
2
2
et dt = 1 erf(x).
erfc(x) =
d
1 2
1
e 2 s ds
2
Z 0
Z d
1 2
1 2
1
e 2 s ds +
e 2 s ds
2
0
Z d
1 2
1
1
+
e 2 s ds.
2
2 0
1 1
2 2
1 s
2
d
= t. On obtient :
1
e 2 2t
2dt
1 1 2
2 t2
+
e dt
2 2 0
d
1 1
=
+
1 erfc
2 2
2
1
d
= 1 erfc
2
2
17
(24)
1
d1
erfc
2
2
Eer(T t)
1
d2
erfc
2
2
9.2
1
d2
erfc
2
2
1
d1
erfc
2
2
Rsultats graphiques
A partir des codes 10.5, 10.6 et 10.7, on obtient les tracs 2D et 3D suivants :
Figure 1 Reprsentation graphique des valeurs dune option call europen en deux et trois
dimensions
10
Ici, nous allons rsoudre lquation de Black-Scholes laide de la mthode des diffrences
finies en utilisant la mthode dEuler implicite.
10.1
Mise en quation
2
2
C(x, 0) = (x E) = max(x-E,0),
x [0, R]
18
(25)
T
N
n+1
n+1
n+1
n+1
cn+1
cnj
cn+1
2 cj+1 2cj + cj1
j
j+1 cj1
rcn+1
= 0.
+ rxj
+ x2j
j
k
2h
2
h2
rkx1 k ( x1 )2
2h
2 h
..
avec A=
.
..
0
..
.
..
.
k x1 2
2
1 + k( xh 2 )2 + rk rkx
2h 2 ( h )
..
..
..
.
.
.
..
..
rkxM 1
xM 1 2
k
.
2h 2 ( h )
.
0
rkxM
k xM 2
1 + k( xhM )2 + rk
0
0
2h 2 ( h )
et Bn est un vecteur quasiment nulle, seul B(M ) est non nul et on a :
B(M ) =
10.2
rkxM
k xM 2
+
ub(nk)
2h
2
h
Rsultats graphiques
Les tracs obtenus avec la mthode par diffrence finies (cf 10.8) sont les suivants :
19
20
Sixime partie
Septime partie
Critique du modle
10.3
Le modle de Black-Scholes diverge de la ralit en de nombreux points, mais il reste nanmoins une approximation trs utile. Cependant, lutilisateur se doit dtre au courant de ces
limites ou il risque de faire face dimportants risques imprvus. Les premires critiques qui
peuvent tre faites concernent les hypothses que lon a fait nous menant lE.D.P. de Black21
Scholes : le march nest en ralit pas complet, le temps nest pas continu en finance, en gnral
il y a un coup de transaction, le taux dintrt ainsi que la volatilit sont rarement constants.
Ces divergences avec la ralit conduisent des risques qui peuvent tre valus par ce que lon
appelle les "Grecques". On distingue cinq grecques principales : le Delta, le Thta, le Gamma,
le Vega et le Rh. Nous ne dvelopperons pas ici le calcul de ces quantits, mais pour plus de
dtail, le lecteur pourra se rfrer [4].
10.4
Et les crises ?
Le mathmaticien Benot Mendelbrot a plusieurs fois remis en questions le modle de BlackScholes, non seulement du fait que les hypothses considres sont peu ralistes, mais aussi
cause du fait que le modle toujours t incapable de prvoir les diffrents krachs boursiers.
Le problme provient de lutilisation de la loi normale qui sous-estime trop les vnements
"improbables" comme les krachs boursiers, beaucoup plus frquents que la loi ne laisse paratre.
Huitime partie
Annexes
Cette partie prsente les diffrents code matlab utiliss.
10.5
Fonction BScall
10.6
Trac de la solution en 2D
Cette fonction permet de tracer la solution analytique de Black-Scholes pour un call europen,
grce a la fonction BScall, en deux dimensions : le prix en fonction de la valeur finale du sousjacent, le temps tant fix et tant linstant initial.
sigma = 0.3; %volatilit
N=200; %nombre de point
E=100; %valeur du strike
r=0.1; %taux sans risque
T=1; %maturit
L=log(3);
h=2/(N-1); %pas despace
x=(-1:h:1);
S=E*exp(L*x); %valeur finale du sous-jacent
call = BScall(S,E,r,T,sigma);
22
plot(S,call)
xlabel(S), ylabel(valeur du call,rot,0)
box off
10.7
Trac de la solution en 3D
Mme chose que prcdent sauf quici le temps nest pas fixe. On obtient donc un trac en
trois dimensions.
sigma = 0.3; %volatilit
N=50; %nombre de points
E=100; %strike
r=0.1; %taux sans risque
T=1; %maturit
e=1e-4;
Svals = linspace(e,3,N); %cre N points rgulirement espacs entre e et 3
tvals = linspace(e,T-e,N);
[Smat,tmat]=meshgrid(Svals,tvals); %cre un tableau de valeur pour le tracer
C=BScall(E*Smat,E,r,T-tmat,sigma); %calcul du call dans tout les tats
mesh(Smat,tmat,C) %tracer en 3D
xlabel(S), ylabel(t), zlabel(C(S,t),rot,0)
box off
10.8
i=1:M;
x=a+i*h;
z=a+(i+1)*h;
w=a+(i-1)*h;
y=[0 x b];
bb1=k*(sigma.*x/h).^2;
bb=(1+r*k)*ones(M,1)+bb1;
23
aa=r*k*z/(2*h)-k/2*(sigma.*z/h).^2;
cc=-k/2*(sigma*w/h).^2-r*k*w/(2*h);
A=spdiags([aa,bb,cc],[-1,0,1],M,M);
B=zeros(M,1);
B(1)=-ua*(r*k*x(1)/(2*h)-k*(sigma*x(1)/h)^2);
u0=zeros(M,1);
for l=floor(M*exp(-L)+1):M
u0(l)=l*b/M-E;
end
V(2:M+1,N+1)=u0;
U=u0;
figure(1)
B(M)=(k/2*(sigma*x(M)/h)^2+r*k*x(M)/(2*h))*ub(k);
Uold=U;
U=A\(Uold+B);
plot(y,[ua U ub(k)])
xlabel(S), ylabel(valeur du call,rot,0)
for i=1:N
t=i*k;
Uold=U;
B(M)=(k/2*(sigma*x(M)/h)^2+r*k*x(M)/(2*h))*ub(t);
U=A\(Uold+B);
V(2:M+1,N+1-i)=U;
figure(2)
plot(y,[ua U ub(t)])
xlabel(S), ylabel(valeur du call,rot,0)
hold on
axis([a b -1 250])
drawnow
pause(0.1)
end
figure(3)
plot(y,[ua U ub(T)])
axis([a b -1 250])
xlabel(S), ylabel(valeur du call,rot,0)
hold on
10.9
Cette fonction permet de calculer la volatilit dun call europen. On a une fonction tout
fait similaire pour un put europen.
function volatilite=volatilite(S,E,r,T,C0)
d1=@(sigma) (log(S./E) + (r + sigma.^2 /2) .* T) ./ (sigma .* sqrt(T));
d2=@(sigma) d1(sigma)- sigma .* sqrt(T);
Ee = E .* exp(-r .* T);
24
N1=@(sigma) 0.5*erfc(-d1(sigma)./sqrt(2));
N2=@(sigma) 0.5*erfc(-d2(sigma)./sqrt(2));
c=@(sigma) S .* N1(sigma) - Ee .* N2(sigma);
F=@(sigma) C0-c(sigma);
a=0; a1=a;
b=10; b1=b;
d=(a+b)/2;
i=0;
while i<300
if F(a)*F(d)>0
a=d;
else b=d;
end
d=(a+b)/2;
i=i+1;
end
plot([a1 b1],F([a1 b1]))
volatilite=d;
Rfrences
[1] E. Pardoux : Processus de Markov et application ; (2006)
[2] L. Gabet, F. Abergel, I.M. Toke : Introduction aux mathmatiques financires ; Ecole Centrale Paris (2010)
[3] N. Sukhomlin, P. Jacquinot : Solution exacte du problme inverse de la valorisation des
options dans le cadre du modle de Black et Scholes ; Ecole Centrale Paris (2010)
[4] A. Verraux : Rsolution de lquatin de Black et Scholes ; Tampere University of technoligy
(2008)
25