Cnam Grenoble

CCV113

PETIT LEXIQUE DE LA CONSTRUCTION

La norme NF est un document de rfrence.
C'est une auto-dclaration sous la seule responsabilit du fabricant, ventuellement sans essai ni suivi
de qualit. Aucun contrle ni surveillance ne sont effectus par un organisme certificateur. Il est en France
interdit de commercialiser un produit qui ne soit pas conforme la norme NF/EN en vigueur. Le fabricant doit tre
en mesure de fournir une preuve de la conformit la norme en cas de contrle.
Certains fabricants jugeant ces exigences trop minimalistes se sont engags dans des procdures plus
contraignantes afin d'obtenir la Marque NF, ou une certification ISO.
la Marque NF
La Marque NF est l'une des marques nationales de normalisation prvue par le dcret n 84-74 du 26 jan vier
1984 fixant son statut.
Elle matrialise une certification de produits au sens de l'article L 115-27 de la loi
n 94 442 du 3 juin 1994. Elle a pour objet d'attes ter la conformit des produits aux normes les concernant dans
les conditions dfinies par les rglements d'application dicts par l'AFNOR. La diffrence essentielle entre la
norme et la marque NF rside dans le fait que le fabricant dont les produits bnficient de la marque NF
subit rgulirement des contrles conduits par des laboratoires extrieurs, portant sur la qualit de ses
produits. Pour le contrle des produits, la Marque NF s'appuie sur les dispositions des normes nationales,
europennes ou internationales en vigueur en matire d'assurance qualit.
La Marque NF est la proprit exclusive de l'AFNOR.
Il est noter que l'AFNOR dlivre aux fabricants de tuiles des attestations du droit d'usage de la Marque NF
autorisant celui-ci apposer la marque NF DE CONFORMITE A LA NORME NF EN 1304 sur les modles et
accessoires associs..
Le marquage CE
Certaines rglementations nationales des Etats membres de la Communaut Europenne ont t harmonises
sur la base de textes communs : ce sont les directives europennes. Ces directives fixent les exigences
minimales en matire de sant, de scurit, de protection du consommateur et de l'environnement. Le marquage
CE atteste de cette conformit. Il est appos sur la tuile par le fabricant. Le marquage CE peut coexister avec des
marques de certification de qualit telle que la Marque NF..
La norme ISO
C'est la marque de certification de systmes dlivre par l'AFAQ (Association Franaise d'Assurance Qualit).
Elle dfinit les procdures de suivi de qualit des produits.
Les sites de production certifis par l'AFAQ rpondent toutes les exigences de la norme ISO 9002 et
sont organiss pour amliorer tant les produits que les services
Qu'est-ce qu'un constat de traditionalit ?
Document attestant que le produit qui en bnficie possde des performances particulires, et peut tre
mis en uvre des pentes infrieures celles des modles courants. Pour l'obtenir, le fabricant doit justifier
auprs du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Btiment) de plusieurs milliers de m2 poss dans toutes
les zones, dans tous les sites, dans toutes les longueurs de rampants avec et sans cran.
Seules les tuiles bnficiant de ce constat de traditionnalit peuvent tre mises en uvre faible pente. Si une
tuile ne bnficie pas d'un constat de traditionnalit, le fabricant fournit une attestation d'assurance votre
entreprise.
Qu'est-ce qu'un avis technique ?
Un Avis technique est tabli la demande d'un fabricant et s'applique un procd, un matriau, un lment ou
quipement de construction innovant.
Document officiel de constat d'aptitudes relatif un procd, matriau, lment ou quipement de construction,
en application de l'arrt du 2 dc.1969.
L'Avis Technique est labor par l'un des 14 Groupes Spcialiss de la Commission des Avis Techniques, dont le
secrtariat est assur par le CSTB. Ce dernier organise et conduit, en particulier, toute l'instruction technique du
dossier.
Le CSTB assure aussi, de faon exclusive, la publication et la vente des Avis Techniques, soit l'unit, soit en
recueils (Cahiers du CSTB, Bulletin des Avis Techniques).
Il indique que le produit a des performances suprieures aux normes traditionnellement exiges.

Cnam Grenoble

CCV113

DOMAINE TRADITIONNEL ou NON TRADITIONNEL

Relvent de ce domaine les travaux raliss selon :
les rgles de l'art : il s'agit de pratiques prouves de longue date, parfois mme non codifies, qui rgissent le
savoir-faire d'une profession ;
les normes : dites par l'AFNOR, elles dfinissent les performances des produits et matriaux. Paralllement
ces normes " produits ", il existe des normes de conception, des normes d'essais et des normes d'excution ;
les DTU : Documents Techniques Unifis (ou NF DTU : normes franaises homologues, dans un contexte
europen), ils traitent des conditions de mise en uvre des produits traditionnels. Ils codifient les rgles de l'art,
et peuvent tre rviss en fonction des volutions des techniques. Ils sont grs par la Commission gnrale de
normalisation du btiment ;
les rgles professionnelles : elles sont rdiges par les organisations professionnelles reprsentatives et
constituent, parfois, le stade prparatoire l'laboration ou la rvision d'un DTU.
DOMAINE NON TRADITIONNEL
Tous les travaux drogeant aux rgles normatives du "domaine traditionnel" doivent tre considrs comme "non
traditionnels",
CONDENSATION
Retour de la vapeur d'eau l'tat liquide, chaque fois que le taux d'humidit de l'air atteint une valeur qui est
fonction de la temprature.
Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau, et inversement ; lorsque la temprature baisse et atteint
une valeur dite point de rose, par exemple au contact d'une paroi froide, la vapeur qui se trouve soudain en
excs dans l'air se condense en eau. Cette condensation est particulirement visible quand elle se forme sur les
parois froides de pices humides et chaudes (vitres et murs de salles d'eau, buanderies, cuisines) ; mais elle peut
aussi se former dans l'paisseur des parois, par cheminement de la vapeur vers des zones froides, causant
dsordres et dgradations si les parois sont mal ventiles ou mal isoles.
PARE-VAPEUR
Feuille ou membrane tanche la vapeur d'eau : film de PVC, polythylne, polyester, papier-plomb, papier
goudronn, feuille d'aluminium, etc.
Les pare-vapeur ont pour rle d'empcher ou d'entraver fortement le cheminement (migration ou diffusion) de
la vapeur d'eau travers les parois.
Dans une isolation thermique, il importe de toujours disposer les crans pare-vapeur du ct chaud de l'isolant,
c'est--dire vers l'intrieur des locaux, pour viter le risque de condensation de la vapeur dans l'paisseur de
l'isolant.
PERMANCE
Expression de la quantit de vapeur d'eau qui peut traverser une unit de surface d'une paroi en une unit de
temps, lorsque la diffrence de pression de vapeur entre les deux ambiances spares par cette paroi est une
unit de pression.
HUMIDIT (DEGR HYGROMTRIQUE DE L'AIR)
Eau ou vapeur d'eau contenues dans l'air ou dans les matriaux non liquides.
L'hygromtrie, mesure de l'humidit de l'air, utilise plusieurs ratios dont les valeurs sont, en pratique, trs voisines
:
Humidit absolue : poids de vapeur d'eau (en grammes) par mtre cube d'air.
Humidit spcifique : c'est le poids de vapeur d'eau (en grammes) par kg d'air humide.
Humidit relative (H.R.) : c'est l'expression en pourcentage de la proportion d'eau contenue dans l'air, l'humidit
relative 0 tant celle de l'air totalement sec, et 100% celle de l'air satur (rappelons que cette saturation dpend
elle-mme de la temprature et de la pression).
Les conditions de confort pour l'homme correspondent des taux d'humidit relative compris entre 30% et 75%.
POINT DE ROSE
Temprature laquelle l'humidit (vapeur d'eau) d'une masse d'air donne devient saturante, c'est--dire
commence se condenser (en gouttelettes d'eau), sous pression constante.
Sous pression atmosphrique normale, le tableau ci-dessous indique les masses de vapeur d'eau pouvant tre
contenues dans l'air selon sa temprature.
La courbe de rose est la courbe de saturation d'une humidit relative de 100% en fonction des variations de
temprature, de volume et de pression. Ses valeurs dtailles sont donnes par le diagramme de Mollier, dit de
l'air humide.

Cnam Grenoble

CCV113

TOITURES FROIDES
Toitures caractrises par la prsence en sous-face de la plaque nervure d'une lame d'air ventile avec l'air
extrieur.
TOITURES CHAUDES
Toitures isoles en sous-face des plaques nervures et caractrises trs gnralement par l'absence d'une
lame d'air entre la sous-face de la couverture et l'isolation. Lorsqu'une lame d'air existe, elle n'est pas ventile
avec l'air extrieur.
DIAGRAMME DE MOLLIER (VALABLE SOUS PRESSION ATMOSPHRIQUE NORMALE

Comme le montre l'exemple ci-dessus, pour une temprature de

l'air intrieur de 21C et un taux d'hygromtrie de 50%, on obtient
un point de rose 10,8C. Des condensations sont donc
susceptibles d'apparatre sur toute paroi dont la temprature serait
infrieure 10,8 C.
CLASSIFICATION DES LOCAUX
DTU 40.35 annexe D - D.2.2 classement descriptif indicatif des
locaux en fonction de leur hygromtrie
Les Documents Particuliers du March prcisent la classe
d'hygromtrie des locaux.
On trouve ci-aprs et titre indicatif un classement a priori des
locaux les plus courants compte tenu de leur conception, leur
destination et leur utilisation.

D.2.2.1 locaux faible hygromtrie

Immeubles de bureaux non conditionns, logements quips de ventilations mcaniques contrles et de
systmes propres vacuer les pointes de production de vapeur d'eau ds qu'elles se produisent (hottes, ...).
Btiments industriels usage de stockage.
Btiments industriels de production dans lesquels il n'est pas gnr de vapeur d'eau.
Locaux sportifs sans public, non compris leurs dpendances (douches, vestiaires, ...).
D.2.2.2 locaux hygromtrie moyenne
Locaux scolaires sous rserve d'une ventilation mcanique approprie.
Btiments d'habitation, y compris les cuisines et salles d'eau, correctement chauffs et ventils.
Centres commerciaux sous rserve d'une ventilation mcanique approprie.
D.2.2.3 locaux hygromtrie moyenne mais forte hygromtrie intermittente
Locaux sportifs avec public.
Locaux culturels et salles polyvalentes ou de culte.
Les Documents Particuliers du March prcisent, en fonction de l'intensit de l'occupation, si les locaux sont
classs en moyenne ou forte hygromtrie. Sous rserve d'une ventilation approprie, ils sont considrs en
moyenne hygromtrie.
VENTILATION
DTU 40.35 - 6.7.2.2 - btiments isols sous pannes - Ventilation
Pour chaque versant de toiture ventiler, la section minimale de chaque srie d'ouvertures (entre ou sortie d'air)
dpend de l'hygromtrie du local sous-jacent et de la surface (projete) du versant considr.
Pour chaque versant considr, les sections minimales de chaque srie d'ouvertures (par rapport la surface
projete) adopter sont :
pour les btiments faible hygromtrie : 1/2000 pour les entres d'air et 1/2000 pour les sorties d'air;
pour les btiments moyenne hygromtrie : 1/1000 pour les entres d'air et 1/1000 pour les sorties d'air.
La section de chaque srie d'ouvertures ne dpasse pas 400 cm2 par mtre linaire.
L'paisseur de la lame d'air continue entre l'isolant et la sous-face du support de couverture est au moins de 4
cm.
Certains isolants peuvent prsenter des possibilits de foisonnement, il y a lieu d'en tenir compte dans le
dimensionnement de la lame d'air pour ventilation.

Cnam Grenoble

CCV113

A2/1 ETANCHEITE
ACROTERE relief (muret) en bord de toiture, dans le prolongement de la faade, ralis en maonnerie ou en
bton arm.
AU DROIT DE... la perpendiculaire de...
BANDE DE RECOUVREMENT bande latrale du l de revtement d'tanchit, dpourvue d'auto-protection afin
d'y souder le l contigu.
BANDE DE SOLIN lment prfabriqu destin protger le relev d'tanchit. Il s'agit d'un lment
fonctionnel.
BANDEAU bande de bton horizontale dispose en saillie d'une paroi verticale.
BECQUET de "bec": dispositif destin protger la tte du relev d'tanchit, empchant l'eau de migrer vers le
relev.
BLESSURE dchirure ou accroc dans le revtement d'tanchit provoque par un choc, un outil, un incident...
CALEPINAGE plan de rpartition et d'implantation d'lments juxtaposs.
CALFEUTREMENT pose d'un matriau tanche ou isolant dans une fente pour empcher l'air ou l'eau de
passer.
CISAILLEMENT effort exerc dans un plan provoquant une rupture du revtement d'tanchit.
COLLAGE action de coller ou son rsultat.
COSTIERE lment destin recevoir le relev d'tanchit au bord d'un joint de la structure. La costire peut
tre en bton coul en place ouen mtal.
COULISSEAU bande mtallique replie aux deux bords, assurant la jonction entre deux bandes de couvertine.
COURONNEMENT ouvrage de maonnerie couronnant un mur, pour le protger.
COUVERTINE lment, gnralement en tle plie, couvrant la partie suprieure d'un lment en saillie par
rapport une toiture (acrotre, pignon, mergence, etc.)
CRAPAUDINE / crpine / garde-grve ouvrages destins viter la pntration des dchets (feuilles mortes,
etc.) dans les descentes d'eau pluviale.
DALLE SUR PLOTS dalle constitue d'lments modulaires durs prfabriqus, monts sur des supports de
hauteur gnralement rglable. Les plots servent de support d'lments de protection de toiture-terrasse.
DECOLLEMENT tat d'un relev dcoll du support qu'il doit protger.
EAC enduit chaud : bitume chaud, qui permet de collage de l'tanchit sur son support.
EIF enduit d'imprgnation froid : vernis bitumineux imprgnant le bton pour favoriser l'adhrence de l'enduit
chaud.
EMERGENCE lment en saillie par rapport la surface d'une couverture ou d'une toiture-terrasse (souche de
chemine, antenne TV, conduit d'vacuation...).
ENGRAVURE petite tranche dans la maonnerie (taille en creux), destine protger la tte d'un relev
d'tanchit, avec, en tte, un becquet ou une goutte d'eau.
ENTREE D'EAU PLUVIALE lment de collecte des eaux pluviales en tte des descentes et canalisations
d'vacuation, incorpor dans les revtements d'tanchit.
EPAUFRURE clat sur une surface ou une arte, la suite d'un choc mcanique par exemple.
ETANCHE A L'EAU caractrise une paroi ou une enveloppe qui ne laisse pas passer l'eau. Les revtements
d'tanchit sont destins arrter l'eau dans son coulement.
FISSURATION formation de fissure, petite fente mettant en pril l'tanchit d'un support ou d'un revtement.
FOISONNEMENT augmentation du volume d'un sol. Le contraire de "tassement".
FOND DE JOINT dispositif support du calfeutrement (boudin ou bande souple).
GLACIS enduit d'impermabilisation sur une maonnerie pour la lisser.
GOUTTE D'EAU (FORME DE) dispositif destin dtourner l'coulement de l'eau. voir larmier.
INFILTRATION pntration de l'eau dans (ou travers) un mur ou une paroi.
JOINT volume entre deux lments de construction, laiss vide ou calfeutr. Les joints sont garnis de matriaux
souples et ventuellement munis de couvre-joints.
JOINT DE DILATATION joint permettant deux lments d'un ouvrage de se dilater et de se rtracter.
JOINT DANS L'EAU rsultat d'une erreur o le l aval du revtement d'tanchit recouvre le l amont,
empchant l'coulement naturel complet de l'eau : le joint est dans le fil d'eau.
JOINT DE FRACTIONNEMENT joint destin viter la fissuration d'une paroi conscutive au retrait du bton.
JOINTOIEMENT AU MASTIC action de calfeutrer un joint l'aide de mastic, matriau visqueux et adhrent.
LANTERNEAU petite construction surmontant une toiture, pour l'clairage ou la ventilation.
LARMIER partie saillante d'un bandeau dont le dessous est vid afin de permettre aux eaux de pluie de couler
sans atteindre le relev.
LIAISON point de contact entre deux solides avec suppression d'un ou de plusieurs degrs de libert.
MAONNERIE ouvrage obtenu par juxtaposition de blocs (moellons, agglomrs, briques, etc.) assembls avec
un mortier. L'usage, dans les mtiers de l'tanchit, tend inclure dans la maonnerie les ouvrages de bton
arm.
MAONNERIE POREUSE maonnerie non tanche laissant migrer l'eau dans sa masse.
MANCHON conduit mtallique insr dans le gros oeuvre, permettant la circulation de l'eau.
MAROUFLER presser une feuille d'tanchit sur son support immdiatement aprs son collage ou son
soudage.

Cnam Grenoble

CCV113

PLOT lment support de dalles de protection de terrasses.

POINONNEMENT percement d'une surface par un effort perpendiculaire celle-ci.
PROTECTION
1) protection du revtement d'tanchit (partie courante ou relev), destine viter les blessures par choc et
les agressions climatiques, et constitue gnralement d'une chape de ciment grillage.
2) protection en tte: protection de la tte du relev (voir bandeau, bande de solin, becquet, goutte d'eau, larmier)
destine carter les eaux de ruissellement.
3) auto-protection: un revtement auto-protg comprend en surface un dispositif incluant la protection au sens 1.
REJAILLISSEMENT claboussures d'eau (le plus souvent de pluie) sur le relev ou la maonnerie.
RELEVE ouvrage d'tanchit appliqu sur tout ou partie de la hauteur d'un relief, et raccord aux parties
courantes du revtement d'tanchit. Il est toujours constitu par un lment distinct du revtement de partie
courante.
RELIEF lment de gros-oeuvre vertical ou inclin qui reoit, dans sa partie suprieure, le relev d'tanchit et
sa protection.
RETOMBEE DE COUVERTINE partie de la couvertine retombant la verticale sur les cts de l'ouvrage.
RETRAIT
1) videment, dans un mur de bton, destin protger la tte du relev.
2) rtractation d'un matriau (ex.: le bton se rtracte aprs schage).
SOLIN joint d'tanchit calfeutrant la tte de la bande de solin, pos entre la partie haute de cette dernire et le
relief.
TETE DU RELEVE partie haute du relev d'tanchit.
TERRE VEGETALE couche superficielle de sol naturel contenant des matires organiques. Dispose sur les
toitures-terrasses, elle ncessite des dispositions et des matriaux spcifiques.
TROP-PLEIN dispositif destin vacuer l'eau lorsqu'elle atteint un certain niveau pour viter une accumulation
excessive d'eau.
ZONE STERILE en priphrie d'une toiture-terrasse-jardin, zone non plante garnie de matriau non organique.

Cnam Grenoble

CCV113

TOITURE. - COUVERTURE
/2

ARBALETRIER : pice incline dune ferme de charpente qui reoit les pannes et constitue lun des deux cts du
triangle dont lentrait est la base.
ARETIER : ligne saillante forme par la rencontre de deux pans de couverture.
BANDEAU : Planche fixe au bout des chevrons pour finir louvrage et fixer le chneau (aussi planche de rive).
BAVETTE : bande de mtal recouvrant les bandeaux, les artes de toit ou en faade suprieure pour rejeter les
eaux en les loignant de la faade.
CHENEAU : canal mtallique pos la bordure du toit pour recueillir leau de pluie et la dverser dans le tuyau de
chute.
CHEVRON : pice de bois de section moyenne ( 8x 8 x6 x 8 ) utilise essentiellement pour supporter la couverture
sur une charpente, sappuyant sur le partage des pannes et la sablire.
CONTREFICHE ou lien : Pice de bois place obliquement et qui runit 2 autres pices, lune verticale lautre
horizontale.
ENTRAIT : dans une charpente , pice horizontale dune ferme dans laquelle sont assembls les pieds des
arbaltriers pour sopposer leur cartement.
FAITAGE : ligne de rencontre de deux versants au sommet dune toiture incline.
FERME : assemblage triangulaire qui est compos dlments en bois et qui sert supporter le toit.
FERMETTES : fermes intermdiaires de section plus petite (36 cm), espaces de 60 cm en gnral.
FRONTON : Ornement, le plus souvent triangulaire.
LITEAU : triangle ou baguette de section rectangulaire ou carre (3x4), employe dans certains travaux en
remplacement de la latte, en raison de sa rgularit de section, notamment pour la pose des tuiles et des ardoises.
NOUE : Ligne de rencontre de deux versants dune toiture incline formant un angle rentrant.
PANNE : poutre parallle lgout dun toit, offrant un support intermdiaire aux chevrons ou la couverture.
POINON : poteau employ dans une ferme, prolong depuis le fatage jusqu lentrait.
RIVE : Bord latral dune toiture.
SOLIVE : pice de charpente en bois qui sappuie sur les poutres ou sur les murs porteurs dun btiment, et qui
sert en soutenir le plancher, le plafond ou le toit.
ANCRAGE Elment mtallique assurant la fixation de la charpente au mur porteur : querre, trier, sabot.
ARBALETRIER Le dispositif d'Antiflambage sous Arbaltrier vite la dformation des pices des fermes,
comprimes par le poids de la couverture et du plafond
CHANLATTE Assemblage de pices de bois ou de mtal structure de toiture, structure de mur (sans maonnerie
porteuse).
CHEVRON Pice de bois de section plutt carre, pose dans le sens du rampant sur laquelle on fixe des liteaux
qui soutiennent la couverture.
CONTREVENTEMENT Ensemble des pices destines stabiliser la charpente contre la pousse horizontale du
vent.
DEVOYER Dtourner une pice de bois de sa trajectoire normale, afin de permettre le passage d'autres pices
prioritaires.
ETRESILLON Ce contreventement a pour but de maintenir l'entraxe des fermes et d'assurer la stabilit horizontale
de la charpente.
FERME INDUSTRIALISEE Une ferme industrialise est un ensemble de pices de bois, assembles entre elles
par des connecteurs mtalliques dents, de faon former une structure plane destine recevoir directement les
supports de couverture et de plafond.
FLAMBEMENT Ou Flambage Dformation en arc de cercle d'un lment vertical ou horizontal soumis une
charge trop importante.
LAMBRIS Lames de bois paisseur 12 ou 16 mm, sapin, pour plafond.
LISSES Les Lisses ou Filants maintiennent les fermes la distance laquelle elles ont t poses.
LITEAU Bois de petite section supportant une couverture en petits lments (tuiles, ardoises...).
PANNES Bois paisseur 75/95/150 utilis en charpente traditionnelle et faonnage des fermes assembles.
PARQUET Lames de bois paisseur 22 mm
PLANCHE Bois paisseur 25 ou 27 mm clou sur panne pour recevoir les lments de couverture (liteaux et/ou
tuiles).
VOLIGE Bois paisseur 15 mm clou sur la charpente pour recevoir liteaux de couverture et/ou tuiles (entraxe
maxi 60 cm)
REDAN : Changement de plan dans un ouvrage
Dcoupe dans une pice de charpente, en vue d'un assemblage.

Cnam Grenoble

CCV113

LE TERRASSEMENT
Lexcavation : cavit, plus ou moins profonde, ralise dans le sol lors de travaux de
terrassement.
La tranche : longue excavation, plus ou moins large, destine la mise en place de
canalisations enterres (conduites dalimentation et dvacuation, drains) ou la ralisation
de fondations pour un mur de clture. Une petite tranche est parfois appele rigole.
La fouille excavation ralise dans le sol et destine tre remplie par le bton des semelles
de fondation. On distingue deux types de fouilles :
La fouille en pleine masse ralise sur la totalit de lemprise du btiment, plus ou moins
profonde, selon limportance de la partie enterre de la construction.
La fouille en rigole : tranche destine recevoir les semelles filantes de fondations.
Lexpression fond de fouille dsigne le fond horizontal de lexcavation.
Le dcapage : fouille superficielle effectue sur une profondeur de 20 30-cm.
Le nivellement : action daplanir le terrain.
Le dblai: ensemble des terres retires du sol lors des divers travaux de terrassement. Les
terres sont soit rutilises sur le terrain sous forme de remblais, soit retires du chantier.
Le remblai (fig.-2.2) : ensemble des terres rapportes sur le terrain pour crer une plateforme ou combler une cavit.
Le cubage ou la cubature : volume des terres dplaces lors des oprations de
terrassement.
Le talus inclinaison donne la paroi dune fouille ou des terres en remblai.
La terre vgtale : couche superficielle de terre mlange des vgtaux en
dcomposition. La terre vgtale est souvent stocke provisoirement pour tre rutilise lors
des travaux damnagements extrieurs.
La terre excdentaire : expression souvent employe au pluriel pour dsigner les dblais non
rutiliss sur le terrain et vacus la dcharge.
Le foisonnement : augmentation du volume des terres provoque par leur dplacement lors
des travaux de terrassement. La terre extraite des fouilles perd sa cohsion initiale et se
fragmente en petits morceaux indpendants qui occupent un volume apparent suprieur au
volume de la terre en place.
Le bon sol : couche de terrain rsistant, plus ou moins profonde, capable de supporter le
poids de la construction.
Le terrain naturel : expression utilise pour dsigner la configuration du terrain avant les
travaux de terrassement.

Cnam Grenoble

CCV113

GROS UVRE - FONDATIONS

REDAN : Changement de plan dans un ouvrage (ex. fondations sur des plans diffrents, mur en retrait).
Dcalage entre des faades non alignes.
FOND DE FOUILLE : Fond dun trou ou dune tranche amnage pour recevoir par exemple les
fondations.
ADAPTATION AU SOL : Positionnement efficace des fondations sur le Bon Sol ou d'un niveau de
plancher une cote imprative.
ARASE ETANCHE : L'arase dispose la base d'une maonnerie a pour fonction de crer une coupure
tanche quand il existe des risques de remonte d'humidit par capillarit provenant du terrain. Il
s'agit d'interrompre l'ascension d'humidit par une arase horizontale tanche incluse dans le mur.
DECAISSEMENT : Enlvement d'une couche plus ou moins profonde de terre ou autre matire afin de
raliser un dcapage profond.
CUVELAGE : Ensemble des oprations faites et des matriaux utiliss pour protger des eaux
les constructions en sous-sol.
FOUILLE : Action de creuser dans un terrain. Tranche pour couler les fondations.
FONDATIONS SUPERFICIELLES : Types de fondations dont la base se trouve faible profondeur et ne
ncessitant pas d'engins spciaux pour les raliser. (Semelles filantes, radiers).
EXCAVATION : Terrassement excut grce un engin situ au-dessus de la (fouille) raliser. Ex :
sous-sol.
FOUILLE EN RIGOLE OU EN TRANCHEE : Cette fouille est destine recevoir des fondations ou des
canalisations. Elle est gnralement de faible largeur et de faible profondeur.
FOND DE FOUILLE : Fond dun trou ou dune tranche amnage pour recevoir par exemple les
fondations.
HERISSON : Forme de terre-plein constitue de gros blocs de matriaux durs.
REPRISE EN SOUS-OEUVRE : Travaux concernant les fondations. Une reprise en sous-uvre est le
travail qui consiste a creuser les fondations d'une maison accoles, et redescendre la base de ces
dernires au niveau de nos fondations. Cela se fait par tranches.
NIVELLEMENT : Action d'galiser un sol pour le rendre plat ou en pente rgulire.
DRAINAGE : Action de rceptionner et canaliser des eaux d'infiltration et de ruissellement afin d'viter
qu'elles atteignent l'ouvrage (soubassement, sous-sol, mur ... )
PENETROMETRE : Appareil utilis pour dterminer (taux de travail) la force portante du sol,
diffrentes profondeurs de faon dfinir le niveau des fondations et leurs dimensions.
SOUBASSEMENT : Partie basse d'une construction prenant appui sur les fondations et servant de base
rsistante pour l'lvation des murs de la maison.
PIQUETAGE : Opration consistant matrialiser, par des piquets, les limites d'un terrain ou d'un
ouvrage raliser.
LONGRINE : Poutre en infrastructure reposant sur des points d'appui et servant de fondations.
DALLAGE SUR TERRE-PLEIN : Dalle de bton coule directement sur le sol pralablement compact.
Il remplit le mme rle que le plancher. S'il est correctement ralis, le dallage sur terre-plein est
intressant sur le plan du prix de revient.

Cnam Grenoble

CCV113

Ouvrages Verticaux

Cnam Grenoble

CCV113

RESEAUX EPURATION
Arobie Se dit d'un milieu contenant de l'oxygne
Anarobie Se dit d'un milieu sans oxygne
Bac graisse ou bac dgraisseur
Appareil destin la sparation des graisses par flottation
Boues Matires solides dcantes qui se dposent au fond de la fosse toutes eaux
Eaux uses domestiques Cest l'ensemble des eaux uses, mnagres et eaux vannes
Eaux mnagres Eaux provenant des salles de bains, cuisine, buanderie, lavabos, etc.
Eaux vannes Eaux provenant des WC
Eaux pluviales Eaux issues des toitures et des surfaces impermables. Les eaux de pluie ne sont jamais
admises ni dans la fosse septique ni dans le systme de traitement
Effluents Dsignent les eaux uses issues de l'habitation ou de la fosse septique toutes eaux
pandage Systme destin recevoir les eaux prtraites issues de la fosse septique et permettre leur
rpartition, leur infiltration et leur puration dans le sol en place
Exutoire Cest un site naturel ou amnag o sont rejetes les eaux traites
Filire d'assainissement Dispositif assurant le traitement des eaux uses domestiques comprenant dans le
cadre de ce document, la fosse septique toutes eaux et quipements annexes ainsi que le systme de traitement,
sur sol naturel ou reconstitu
Fosse septique Rservoir ferm de dcantation dans lequel les boues dcantes sont en contact direct avec les
eaux uses traversant l'ouvrage. Les matires organiques solides y sont partiellement dcomposes par voie
bactrienne anarobie (selon l'EN 1085)
Hydromorphie Un terrain hydromorphe est un terrain gorg d'eau, soit en permanence, soit certaines priodes
de l'anne. Exemples d'hydromorphie : terrain humide en hiver ; niveau de puits remontant jusqu' moins de 1,50
m du sol
Matires en suspension Concentration en masse contenue dans un liquide normalement dtermine par
filtration d'un chantillon et vaporation a sec dtermines dans des conditions dfinies (selon NF EN 1085)
Nappe phratique Nappe d'eau souterraine peu profonde et susceptible d'alimenter les sources ou les puits
Permabilit Cest la capacit du sol infiltrer les eaux
Coefficient de permabilit k Exprim en millimtres par heure, il traduit la plus ou moins grande capacit
d'infiltration des eaux par le sol. Le coefficient de permabilit ne peut tre valu que par un essai de
percolation.
Pr filtre Appareil destin prvenir le colmatage du dispositif de traitement par les matires en suspension
Il peut tre ou non intgr la fosse septique toutes eaux.
Prtraitement Premire transformation des eaux uses domestiques, assure par la fosse septique toutes eaux,
avant leur traitement
Sol superficiel
Couche de terre superficielle jusqu' 1 m de profondeur
Sol paisseur de terre entre le sol superficiel et le substratum
Substratum Couche rocheuse en place profondeur variable (schiste, calcaire, granit, etc.) plus ou moins
masque par des dpts superficiels
Traitement puration arobie des effluents, dans le sol en place ou reconstitu
Tuyau d'pandage Tuyau rigide, perc de faon rgulire d'orifices ou de fentes permettant le passage des eaux
prtraites dans le systme de traitement
Ventilation Dispositif permettant le renouvellement de l'air l'intrieur des ouvrages, afin d'vacuer les gaz de
fermentation issus de la fosse toutes eaux. Une mauvaise ventilation peut occasionner une odeur dsagrable
Vidange Entretien priodique des dispositifs de prtraitement consistant enlever les boues dcantes, les
graisses et les matires flottantes

ALIMENTATION EAU
Clapet anti-retour deau : dispositif de protection contre les retours deau, adapt pour des usages domestiques
: cuisine, hygine, lessive, etc.
DICT : Dclaration dIntention de Commencement de Travaux. Elle constitue une mesure obligatoire du droit
franais prendre pralablement lexcution de tous travaux effectus proximit douvrages de transport ou
de distribution de gaz, douvrage dassainissement, douvrage de tlcommunications, etc.
Disconnecteur : dispositif renforc de protection contre les retours deau, adapt pour une activit non
domestique : artisanat, agriculture, levage, etc. Pour tre aux normes, il doit tre agr (marqu NF
ANTIPOLLUTION).

Cnam Grenoble

CCV113

Regard : coffre dans lequel sont placs le compteur deau et ses lments.
Retour deau : inversion du sens dcoulement de leau dans une canalisation, lorsque de leau dj utilise est
aspire accidentellement et rintroduite dans le rseau public de distribution deau potable.
Robinet col de cygne : robinet spcifique qui permet aux artisans de sapprovisionner en eau, ncessaire lors
de la construction de votre maison.
Radio relev : dispositif qui permet Veolia Eau de relever les compteurs deau distance. Le compteur est
quip dun module radio qui enregistre vos consommations et les transmet par ondes radio et Internet jusquau
Centre de traitement des donnes scuris. Ce systme est mis en place linitiative de la collectivit.

Cnam Grenoble

CCV113

OUVRAGES HORIZONTAUX
CLAVETAGE : Opration permettant le blocage de 2 lments prfabriqus par un bton mis en place sur
chantier.
DALLE FLOTTANTE : Dalle de bton arm dun treillis soud, rapporte sur un isolant soit thermique qualit
sol, soit phonique, quelle protge. Lisolant est lui-mme pos sur la dalle de compression du plancher. Cette
dalle est dsolidarise des murs, do son nom dalle flottante.
DALLE DE COMPRESSION : Appele aussi table de compression ou dalle de rpartition. Dune paissseur
minimum de 4 cm, arme au moins dune nappe de treillis soud. Son rle consiste rpartir les charges sur les
poutrelles.
ETAIEMENT : Ensemble dtais servant soutenir provisoirement les poutrelles pendant la phase de coulage du
plancher. Il reste en place 28 jours.
ENTREVOUS : Appel aussi hourdis ou voutain. Elment prfabriqu en bton de granulats courants, en bois
moul, en polystyrne ou en matriau de synthse. Les entrevous ne servent que de fond de coffrage et
participent indirectement la rsistance du plancher.
ENTREVOUS SURBAISS : Entrevous creux ou plein de faible paisseur. Il servent raliser les planchers dits
Loi de masse. Ils servent aussi raliser un contrebalancement de balcon ou de pallier en bton arm, par
exemple.
ENTREVOUS TCI : Table de Compression Incorpore. Il se caractrise par une paroi horizontale suprieure
renforce. Il ny a pas de bton couler sur les entrevous, mais seulement entre les poutrelles. Il faut prvoir des
raidisseurs transversaux, perpendiculaires aux poutrelles. Ces derniers sont placs sur des entre-vous
surbaisss.
LOI DE MASSE : Le plancher dit loi de masse est compos de poutrelles et dentrevous surbaisss, leur dalle
de compression est fortement paissie pour augmenter la possibilit daffaiblissement acoustique vis vis des
bruits ariens. Pour rduire les bruits dimpact sur les planchers, il y a lieu de poser des matriaux rsilients sous
les chapes de carrelages.
POUTRE PRFABRIQUE EN BTON : En bton prcontraint ou bton arm elles sont prfabriques par
lindustriel et dtermine par un calcul. Les poutres en bton prcontrant sont rsistance gale plus lgres que
les poutres en bton arm. Elles acceptent des portes importantes.
POUTRELLE : Elment porteur , longiforme, prfabriqu, en bton prcontraint ou bton arm, ressemblant
une poutre de faible section servant de support aux entrevous. Avant le coulage, il est ncessaire de les soutenir
avec des tais ou dutiliser des poutrelles dites sans tai.
POUTRELLE EN BETON PRECONTRAINT : Elment prfabriqu suivant une technique consistant associer la
compression du bton et la traction de larmature en les opposant de faon permanente, la rsistance de
llment est trs nettement renforce.
POUTRELLE DITE AME TREILLIS : Elle est constitue dune semelle en bton arm de ronds bton, et dun
treillis mtallique dans la partie suprieure. Celui-ci sera coul en mme temps que la dalle de compression.
PRDALLE : Plancher compos dlments de coffrage en bton arm prcontraint intgrant les aciers porteurs
ncessaires sa rsistance. Sa faible paisseur est dtermine par le calcul. Les lments sont prfabriqus en
2,40 m de large et couvrent la trave, et mis en place au moyen dune grue. Une dalle de compression en bton
arm dun treillis soud est coule sur place. Son paisseur est dtermine par le calcul.
RAIDISSEUR : Renfort bton arm perpendiculaire au plancher permettant daugmenter la rigidit et le
monolithisme de celui-ci.
SUPERDALLE : Plancher ralis partir dlments en bton prcontraint alvols de 58 cm de large couvrant
la longueur de la trave, dpaisseur de 12 16 cm. On vite ainsi la dalle de compression. Seul un clavetage est
ncessaire.
BE STRUCTURE
Abaque
Graphique permettant de dterminer les performances dun plancher
Ancrage de la poutrelle
Dimension de la poutrelle sur llment porteur comprenant le dbord dacier + lappui de la poutrelle.
Appui de la poutrelle
Dimension dappui bton de la poutrelle sur llment porteur.
Arase
Permet de rectifier lhorizontalit de lassise suprieure dun mur et de servir de surface dappui au plancher.
Armature
Ferraillage servant augmenter la rsistance du bton.
Balcon
Plate-forme se dgageant du mur dun difice soutenue ou non par des poteaux.
Chanage
Ceinture en bton arm assurant le monolithisme et la rigidit de la construction.
Chape
Ouvrage en mortier de ciment coul en faible paisseur (3 5cm) sur un plancher afin den assurer la planit.

Cnam Grenoble

CCV113

Chapeau
Ferraillage dispos en partie haute du plancher sur le treillis soud au droit des poutrelles noy dans la dalle de
compression.
Charges dexploitation
Ce sont les charges qui rsultent de lusage des locaux. Elles comprennent le mobilier, le matriel, les matires et
les personnes. Appeles Q dans la rglementation.
Charges permanentes
Ce sont les charges fixes appliques de manire dfinitive sur le plancher (poids mort du plancher, poids des
cloisons et mur prenant appui sur le plancher, chape, chauffage par le sol, revtements de sols, tanchit).
Chevtre
Poutre de renfort du plancher autour dune rservation importante. Le chevtre a pour but de retenir les poutrelles
perpendiculaires qui ne reposent pas sur le mur dappui.
Clavetage
Blocage de deux lments prfabriqus par un bton.
Coupe-feu
Qualit dun plancher continuer jouer son rle en cas dincendie.
Dalle flottante
Dalle de bton arme coule sur un matriau qui la dsolidarise du plancher.
Elancement
Valeur dfinissant le rapport entre la porte et lpaisseur du plancher.
Entraxe
Distance entre les axes des poutrelles.
Entrevous
Elment prfabriqu (bton, bois, polystyrne, plastique,) plac entre les poutrelles dun plancher prfabriqu
en bton.
Etai
Elment servant au soutient du plancher pendant les phases provisoires de coulage.
Flche
Dformation du plancher partir de lachvement de louvrage.
Lisse de rive
Etaiement le long dun appui permettant de consolider lappui des poutrelles.
Mur de refend
Mur porteur de sparation et de soutien lintrieur dun difice.
Plancher
Elment porteur constitu de poutrelles et entrevous sparant deux niveaux.
Poids mort du plancher
Poids brut dun plancher fini prendre en compte dans le calcul de charges.
Porte
Distance de vide entre appuis.
Poutrelle
Elment prfabriqu permettant, associe des entrevous, de raliser un plancher.
Retombe
Partie visible dune poutre en dessous dun plancher.
Table de compression
Dalle de bton arme coule en place sur la totalit du plancher.
Talon de la poutrelle
Partie infrieure de la poutrelle permettant lappui de lentrevous.
Treillis soud
Panneau de fils dacier croiss perpendiculairement noy dans la dalle de compression.
Trmie
Ouverture prvue dans le plancher pour permettre le passage, par exemple, dun escalier.

Cnam Grenoble

CCV113

PAROIS VERTICALES
MITOYEN
Mur sparant deux immeubles appartenant en coproprit aux propritaires de l'un et de l'autre. Dans le cas
d'immeubles de hauteur diffrente, le mur sparatif est rnitoyen jusqu' l'hberge (niveau suprieur du btiment le
plus bas).
PIGNON
Mur extrieur dans le sens de la largeur, gnralement sans ou avec peu d'ouverture.
Long PAN
Mur extrieur dans le sens de la longueur du btiment avec peu ou pas d'ouverture.
Gouttereau
Mur extrieur supportant la gouttire, en gnral le long pan.
Refend
Mur porteur a lintrieure dune construction
Mur bahut
Mur de faible hauteur ne masquant pas la vue
Mur orb
Mur sans ouverture sur lequel on simule des baies ou des arcades
Mur aveugle
Mur sans ouverture
Dosseret
Mur en contrefort
Mur habill
Maonnerie recouverte par une menuiserie lgre

Cnam Grenoble

CCV113

LES MENUISERIES
Menuiserie : terme gnrique dsignant des ouvrages en bois destins au btiment.
Fermetures: volets pleins, volets roulants ou lames, persiennes, portes de garage, jalousies.
Croise : synonyme de fentre.
Vantail : partie mobile des fentres ouvrant la franaise ou l'anglaise ou coulissantes.
Battant : synonyme de vantail.
Partie fixe : partie d'un montant avec vitrage ou lment de remplissage mis en uvre directement.
Dormant : cadre fixe de la fentre.
Chssis : cadre menuis, fixe ou ouvrant, rapport dans un dormant et recevant un vitrage grillag ou un lment
de remplissage plein ou claire-voie.
Montant : partie constituant un des cts verticaux des ouvrages et parties d'ouvrages.
Montant de rive: montant d'un vantail qui reoit les organes de rotation.
Montant de battement : montant d'un vantail ou d'un chssis qui vient, la fermeture, soit s'appuyer sur le bti
ou le dormant, soit joindre le montant correspondant des vantaux ou chssis voisins.
Meneau: montant dormant sparant deux vantaux ou deux parties fixes dans un panneau menuis.
Traverse : pice constituant un des cts horizontaux des ouvrages et parties d'ouvrages.
Pice d'appui : traverse place la partie infrieure du dormant sur le rejingot de l'appui ou du seuil de la baie.
Jet d'eau : pice rapporte ou non, sur la traverse infrieure des chssis, ayant pour but de rompre le
cheminement de l'eau et/ou de rejeter l'eau vers l'extrieur; employ aussi pour dsigner la traverse infrieure des
chssis munis de ce dispositif.
Traverse d'imposte: traverse du dormant sparant une imposte du ou des chssis infrieurs dans un ouvrage
compos.
Petit bois : pice de faible section, verticale ou horizontale divisant les chssis pour en permettre le vitrage par
des vitres plus ou moins grandes.
Parclose: pice de faible section servant au maintien des vitrages ou des parties pleines dans les feuillures des
chssis.
Caisson : assemblage de parties dormantes, horizontales ou verticales, destin contenir les organes de
manuvre, de suspension, de roulement ou de glissement des fentres guillotine ou coulissantes ou des volets
roulants, stores, fermetures diverses avec leurs organes de manuvre.
Tape : pice de bois rapporte sur le dormant d'une fentre, du ct extrieur, et destine la pose des
persiennes ou des volets.
Fourrure : pice destine compenser un manque de largeur ou d'paisseur du dormant; elle est lie au gros
uvre et participe l'tanchit de la liaison menuiserie/gros uvre.
Prcadre (mtallique ou en bois) : ensemble prfabriqu mis en place avant la menuiserie et servant lier celleci au gros uvre.
Battue : latte rapporte sur la face extrieure ou intrieur vantail et destine recouvrir le joint de deux vantaux
Fausse tape: pice rapporte sur chant l'extrieur ou lintrieur du dormant et destine compenser,
notamment, l'paisseur l'isolation.
Dimensions en tableau : ce sont les dimensions nominales de la fentre correspondant aux dimensions de la
baie maonne finie; lorsque le terme "dimension" est employ, il sous entend "dimension en tableau".
paisseur : l'paisseur nominale des fentres est lpaisseur finie de ses ouvrants.
Recouvrement: partie d'un profil de deux montants ou d'un montant d'ouvrant sur un dormant.
AEV Le Classement AEV permet de dfinir les caractristiques dtanchit des fentres lair, leau et au
vent.
ALLEGE maonne (hauteur de mur sur laquelle vient se poser la menuiserie) ou allge menuise (hauteur de
remplissage vitr ou plein intgre la menuiserie). Attention voir normes et DTU concernant les allges.
ANODISATION Dpt d'une couche superficielle protectrice d'alumine, de teinte naturelle ou colore, par
traitement dans un bain lectrolytique ; synonyme : oxydation anodique. Les procds et caractristiques de
l'anodisation font l'objet de la norme NF A 91-450
ANTI-PANIQUE Se dit des serrures ou fermetures pour tablissements recevant du public dont l'ouverture vers
l'extrieur peut se faire par une simple pousse, sans aucune manipulation de poignes ou de serrures
APPUI DE BAIE Partie infrieure d'une baie sur laquelle repose la croise ou le bloc baie.
AVIS TECHNIQUE Dlivr par le CSTB (centre scientifique et technique du btiment), il valide la qualit de
conception et d'extrusion des profils PVC et ALUMINIUM.
AXE DE VOLET ROULANT
En acier galvanis de diffrent diamtre et de diffrente forme (rond ou octogonale), permet l'enroulement du
tablier et s'adapte tous types de manuvre dans tous les types de coffres.
BAIE Ouverture pratique dans un mur, pour faire une porte, une fentre.
BLOC BAIE Menuiserie et coffre volet roulant associ en un seul lment.
CALES D'ASSISES Cales positionnes entre le rejingot et la pice dappui menuiserie permettant la mise
niveau horizontal, elles ont aussi la fonction de ne pas craser compltement le joint dtanchit, elles sont
dune paisseur, prvues au DTU 36/1-37/1, de 5 mm.

Cnam Grenoble

CCV113

CEKAL Ce label concerne la qualit des vitrages mis en uvre dans nos menuiseries. La certification Ckal
dpend de nombreux critres parmi lesquels on peut citer par exemple, la qualit de lassemblage pour les
vitrages feuillets, la rsistance la pntration de lhumidit dans les joints dassemblages, les performances
acoustiques, thermiques ou de scurit.
CERTIFICATION Marque de qualit attribue aux produits rpondant aux spcifications techniques de la marque
NF.
CERTIFICATION ACOTHERM Cette certification nest accorde qu des produits dj dtenteurs de la
certification NF CTBA ou NF CSTB. Elle atteste des performances AEV ainsi que de la conformit un niveau de
performances daffaiblissement acoustique et disolation thermique. La performance acoustique est tablie suite
des essais raliss par un laboratoire agre. La performance thermique est quand elle fixe suivant les
coefficient UW Calculs pour les spcifications de la menuiserie.
CHARIOTS POUR COULISSANT ALUMINIUM
il existe 4 familles de chariots
Simples (1 galet)
Bogie (2 galets)
Rglables.
Non rglables
CHICANE jonction entre deux vantaux d'une baie coulissante.
CLAIR DE JOUR Clair de vitrage = Partie visible du vitrage.
COCHONNET partie du dormant de la menuiserie restant visible de l'extrieur du btiment, (hors pice d'appui et
seuil).
COFFRE VOLET ROULANT Caisson dans lequel se droule et s'enroule le tablier du volet roulant. Suivant le
type de pose, le coffre est visible ou non.
COFFRE EN LINTEAU En construction neuve, en maison individuelle, ce coffre est destin tre intgr dans
l'paisseur du mur. Une fois les enduits de finition termins, il n'est plus visible ni de lextrieur, ni de l'intrieur.
COULISSE Pice comportant une rainure permettant de guider le tablier lors de la monte et de la descente du
tablier volet roulant
CREMONE Mcanisme de fermeture d'une fentre.
DORMANT Cadre fixe scell dans la maonnerie sur lequel est montes les parties mobiles de la menuiserie
savoir les vantaux.
DRESSAGE Opration de reprise du gros uvre maonn pour le rendre conforme aux tolrances admises de la
baie
FAUSSE TAPEE Pice pose sur le dormant servant rattraper l'paisseur disolation
FEUILLURE Angle rentrant mnag dans la maonnerie pour encastrer une huisserie, un cadre dormant, un
volet, etc (En menuiserie : angle rentrant gnralement pour accueillir et arrter un lment mobile)
FERMETURE Dsigne tout ouvrage de protection des baies et des ouvertures contre l'effraction ou la lumire
extrieure : volets, persiennes, grilles de protection, rideaux de magasins, jalousies sont des fermetures par
opposition aux portes et fentres elles mmes, qui sont des ouvertures.
FICHE BROCHE paumelles visses directement dans le dormant et le vantail.
FOND DE JOINT Bande de mousse permettant lappui du mastic extrud.
GACHE Pice en Zamac ou en ABS (pvc charg de fibre de verre) fix dans le dormant ou sur le vantail semi fixe d'une menuiserie deux vantaux pour recevoir les points d'ancrages de la crmone afin d'assurer la
fermeture de la menuiserie.
GALANDAGE permet l'effacement de l'ouvrant derrire la cloison.
HABILLAGE Elment de menuiserie permettant la finition et lesthtique dun ouvrage, (il existe des habillages
intrieur et extrieur)
IMPOSTE Partie fixe ou ouvrante, pleine ou vitre, place au dessus de la porte, qui peut se commander
distance l'aide d'un ferme imposte.
JOINT Souple ou coextrud qui assure la fonction d'tanchit entre dormant et ouvrant.
JOINT BROSSE Utiliser sur les baies coulissantes et les coulisses de volet roulant.
LAME Constitue le tablier d'un volet roulant en PVC, ALU, avec ou sans mousse isolante.
LINTEAU Partie renforce soutenant la maonnerie et situe au-dessus d'une ouverture
MANUVRE Permet l'ouverture et la fermeture du tablier volet roulant par sangle, par tringle ou lectrique
MASTICS Utiliss pour le calfeutrement des menuiseries. Conditionns en cartouches, leur mise en uvre
seffectue par extrusion avec un pistolet adapt cet usage. Il existe deux types de mastics utilisables en
menuiserie pour le calfeutrement :
1. les mastics plastiques ;
2. les mastics lastomres.
Leurs caractristiques et performances sont rgies par les normes NF.
MENEAU Montant vertical dormant divisant une menuiserie.
MONOBLOC Dormant PVC intgrant d'un bloc les fausses tapes pour une paisseur de doublage donn (100,
120, 140, 160)
REJINGOT Bord relev l'arrire d'un appui de baie, sur lequel repose la pice d'appui (traverse basse du
dormant d'une croise)
PARCLOSE Maintien le vitrage ou un panneau dans les feuillures du chssis.

Cnam Grenoble

CCV113

PETIT BOIS traverse ou montant troit, qui divise la surface d'un vitrage de croise ou de porte-fentre en BOIS,
PVC et ALU (petit bois colls sur le vitrage (bois, pvc) ou petit bois incorpors l'intrieur du vitrage (bois, pvc et
alu).
PLAN DE POSE Surface du gros uvre sur laquelle s'effectuent la fixation et le calfeutrement de la menuiserie.
REJET D'EAU pice rapporte sur la traverse basse de l'ouvrant
TABLEAU C'est la dimension extrieure entre mur ou enduit fini qu'il faut donner pour la largeur, pour la hauteur
la dimension se donne du dessus du rejingot au dessous du linteau maonnerie ou autre
TAPEES Pices de menuiseries verticales fixes sur la face extrieure de la fentre pour y positionner les
persiennes.