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 Baccalauréat S Amérique du Sud novembre 2002 

E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats

Un sac contient trois boules numérotées respectivement 0, 1 et 2, indiscernables


au toucher.
On tire une boule du sac, on note son numéro x et on la remet dans le sac, puis on
tire une seconde boule, on note son numéro y et on la remet dans le sac.
Toutes les boules ont la même probabilité d’être tirées.
À chaque tirage de deux boules, on associe dans le plan, muni d’un repère ortho-

− → −
normal O, ı ,  , le point M de coordonnées (x ; y).
On désigne par D le disque de centre O et de rayon 1,7.

Les résultats seront donnés sous forme de fraction irréductible.


− → −
1. Placer dans le plan muni du repère (O ; ı ,  ) les points correspondant aux
différents résultats possibles.

2. Calculer la probabilité de chacun des évènements suivants :


A « Le point M est sur l’axe des abscisses » ;
B « Le point M appartient au cercle de centre O et de rayon 1 ».

3. a. Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de deux boules, associe la


somme x 2 + y 2 . Déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire
X . Calculer son espérance mathématique E(X ).

b. Montrer que la probabilité de l’évènement « le point M appartient au


4
disque D » est égale à .
9
4. On tire 5 fois de suite, de façon indépendante, deux boules successivement et
avec remise. On obtient ainsi 5 points du plan.
Quelle est la probabilité de l’évènement suivant :
C : « Au moins un de ces points appartient au disque D » ?

5. On renouvelle n fois de suite, de façon indépendante, le tirage de deux boules


successivement et avec remise. On obtient ainsi n points du plan.
Déterminer le plus petit entier n strictement positif tel que la probabilité de
l’évènement « au moins un de ces points appartient à D » soit supérieure ou
égale à 0, 999 9.

E XERCICE 2 5 points
Candidats qui n’ont pas suivi l’enseignement de spécialité
 → − → −
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct O, u , v (unité
graphique : 2 cm).

1. a. Donner l’écriture algébrique du nombre complexe de module 2 et dont


π
un argument est .
2
Baccalauréat S novembre 2000

b. Résoudre dans C l’équation iz − 2 = 4i − z. On donnera la solution sous


forme algébrique.
2. On désigne par I, A et B les points d’affixes respectives 1, 2i et 3 + i.

a. Faire une figure que l’on complétera au cours de l’exercice.

b. Calculer l’affixe zC du point C image de A par la symétrie de centre I.

zC − zB
c. Écrire sous forme algébrique le nombre complexe .
zA − zB
En déduire le module et un argument de ce nombre. (zA et zB désignent
les affixes des points A et B).

d. Soit D le point d’affixe zD tel que zD − zC = zA − zB .


Montrer que ABCD est un carré.
−−→ −−→ −−→ −−−→
3. Pour tout point M du plan, on considère le vecteur MA + MB + MC + MD .

−−→ −−→ −−→ −−−→ −−→


a. Exprimer le vecteur MA + MB + MC + MD en fonction du vecteur MI .

−−→ −−→ −−→ −−→ −−→


b. Montrer que le point K défini par K A + K B + K C + K D = 2AB est le mi-
lieu du segment [AD].

c. Déterminer l’ensemble Γ des points M du plan tels que


−−→ −−→ −−→ −−−→  −−→
   
 MA + MB + MC + MD  = 2AB .

Construire Γ.

E XERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
 →− →−
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal O, u , v (unité graphique :
2cm). On désigne par m un nombre réel. On considère la transformation Tm du plan
dans lui-même qui, à tout point M d’affixe z associe le point M  d’affixe z  définie
par :
z  = (m + i)z + m − 1 − i
Partie A

1. Peut-on choisir m de telle sorte que Tm soit une translation ?

2. Déterminer le réel m de telle sorte que Tm soit une rotation. Préciser alors le
centre et l’angle de cette rotation.

Partie B
Dans la suite de l’exercice on pose m = 1.

1. a. Calculer l’affixe du point Ω invariant par Tm .

Amérique du Sud 2
Baccalauréat S novembre 2000

z − 1
b. Pour tout nombre complexe z différent de 1, calculer .
z −1
z − 1
En interprétant géométriquement le module et un argument de ,
z −1
démontrer que T1 est une similitude directe dont on précisera les élé-
ments caractéristiques.

c. Démontrer que, pour tout nombre z on a : z  −z = i(z −1). En déduire que


si M est distinct de Ω , alors le triangle ΩM M  est rectangle isocèle en M.
2. On définit dans le plan une suite (Mn ) de points en posant :

M0 = O, M1 = T1 (M0 ), pour tout entier naturel n non nul : Mn = T1 (Mn−1 ).


 → − → −
a. Placer les points M1 , M2 , M3 et M4 dans le plan muni du repère O, u , v .

b. Pour tout entier naturel n, on pose dn = ΩMn . Démontrer que la suite


(dn ) est une suite géométrique. Converge-t-elle ?

P ROBLÈME 11 points

Partie A Étude préliminaire : mise en place d’une inégalité.


 → − → −
1. Le plan est muni d’un repère orthonormal O, ı ,  .
On désigne par ∆ la droite d’équation y = x + 1 et par Γ la courbe d’équation
y = ex .

a. Que représente la droite ∆ pour la courbe Γ ?


 → − → −
b. Tracer dans le repère O, ı ,  la droite ∆ et donner l’allure de Γ.
2. a. Démontrer que pour tout réel t , et  t +1. Interpréter graphiquement ce
résultat.

b. En déduire que pour tout réel t , e−t + t + 1  2, et que pour tout x de R∗+
1
on a : + ln x + 1  2.
x

Partie B Étude d’une fonction.


On considère la fonction g définie sur ]0 ; + ∞[ par

g (x) = (x + 1) ln x.

On appelle
 → C la courbe représentative de g dans le plan muni d’un repère orthonor-
− → −
mal O, u , v (unité graphique : 2 cm).
1. a. Étudier le sens de variations de g en utilisant la partie A.

b. Déterminer les limites de la fonction g en 0 et en + ∞.


2. a. Déterminer une équation de la tangente D à C au point d’abscisse 1.

b. On appelle h la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par : h(x) = g (x) − 2x + 2.


Étudier le sens de variations de h. On pourra utiliser la question A.2.b..
En déduire le signe de h(x) suivant les valeurs de x.

Amérique du Sud 3
Baccalauréat S novembre 2000

c. Étudier la position de C par rapport à D.


 → −
− →
3. Tracer C et D dans le repère O, u , v
n+1
4. Pour tout n de N∗ , on pose U n = g (x) dx.
n

a. Donner une interprétation géométrique de Un .

b. Montrer que, pour tout entier naturel n non nul on a :

g (n)  U n  g (n + 1).

c. En déduire le sens de variation de la suite (Un ).

d. La suite (U n ) est-elle convergente ?

Partie C Étude d’une primitive.


G désigne la primitive de g sur ]0 ; +∞[ qui s’annule en 1. x
On a donc : pour tout x appartenant à l’intervalle ]0 ; +∞[, G(x) = g (t ) dt .
1

1. Quel est le signe de G(x) suivant les valeurs de x ?

2. Calculer G(x) à l’aide d’une intégration par parties.

3. Déterminer les limites de G en 0 et en + ∞.


Pour l’étude en +∞, on pourra mettre x en facteur dans l’expression G(x).
Pour l’étude en 0, on admettra que lim x ln x = 0.
x→0

Amérique du Sud 4

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