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Résumé D'algèbre

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Rsum dalgbre - MP

Essaidi Ali
23 dcembre 2014
K = R ou C

Structures algbriques :

Caractrisation 1.1 Soit (G, .) un groupe et H G. H est un sous-groupe de G H 6= et a, b H, a.b1 H.


Proposition 1.1 Les sous-groupes de (Z, +) sont les nZ avec n N.
Proposition 1.2 Si (Hi )iI est une famille de sous-groupes dun groupe G alors

Hi est un sous-groupe de G.

iI

Proposition et dfinition 1.1 Soient G un groupe et A G. Lintersection de tous les sous-groupes de G contenant A est un
sous-groupe de G, cest le plus petit sous-groupe de G contenant A. On lappelle le sous-groupe de G engendr par A et on le
note < A > ou gr(A).
Dfinition 1.1 Soit G un groupe. On dit que G est :
Monogne si a G tel que < a >= G.
Cyclique si G est monogne et fini.
Dfinition 1.2 Soit G un groupe dlment neutre e et a G.
On dit que G est dordre fini si G est fini. Dans ce cas, le cardinal de G sappelle aussi lordre de G et on le note ord(G)
ou |G|.
On dit que a est dordre fini si n N , an = e. Dans ce cas, min{n N /an = e} sappelle lordre de a et on le note
ord(a).
Si a nest pas dordre fini alors on dit quil est dordre infini.
Proposition 1.3 Soit G un groupe de neutre e et a G.
Si a est dordre fini d, alors, k Z, ak = e d|k.
Si G est fini alors a est dordre fini et ord(a)|ord(G).
Proposition 1.4 Soit G un groupe monogne.
Si G est infini alors G est isomorphe (Z, +).
Si G est fini dordre n (donc cyclique) alors G est isomorphe (Z/nZ, +).
Caractrisation 1.2 Soit (A, +, ) un anneau et B A. B est un sous-anneau de A 1 B et a, b H, a b, ab A.
Proposition 1.5
Soient A un anneau commutatif et I A. I est un idal de A I 6= , x, y I, a A, x y
I, ax I.
Limage rciproque dun idal par un morphisme danneaux commutatifs est un idal.
La somme et lintersection de deux idaux dun anneau commutatif sont des idaux.
Proposition 1.6 K[X] est un anneau principal. Si I est un idal non nul de K[X] alors il existe un unique polynme unitaire
P K[X] telque I = P K[X].
Dfinition 1.3 Un polynme P de K[X] est dit irrductible si :
deg P 1 (i.e P nest pas constant).
Si Q, R K[X] tels que P = QR alors Q ou R est constant.
Proposition 1.7
Dans C[X], les polynmes irrductibles sont les polynmes de degr un.
Dans R[X], les polynmes irrductibles sont les polynmes de degr un et les polynmes de degr deux de discriminant
strictement ngatif.
1

CPGE Laayoune

Lissane Eddine

Essaidi Ali

Thorme 1.1 (Dcomposition en facteurs irrductibles) Tout polynme P K[X] non constant se dcompose de faon
unique lordre prs sous la forme P = P11 Pnn o P1 , . . . Pn sont des polynmes unitaires irrductibles deux deux
premiers entre eux, 1 , . . . , n N et K .
Dfinition 1.4 Soit K un corps. On dit que (A, +, , .) est une K-algbre ou algbre sur K si :
(A, +, ) est un anneau.
(A, +, .) est un K-espace vectoriel.
a, b A, K, (.a)b = a(.b) = .(ab).
Si, en plus, lanneau (A, +, ) est commutatif alors on dit que lalgbre (A, +, , .) est commutative.
Dfinition 1.5 Soient (A, +, , .) et (B, +, , .) deux algbres sur le mme corps K. On appelle :
Morphisme de (A, +, , .) dans (B, +, , .) toute application f : A B telle que f (1) = 1 et a, b A,
K, f (a + b) = f (a) + f (b), f (.a) = .f (a) et f (a.b) = f (a).f (b).
Isomorphisme de (A, +, , .) dans (B, +, , .) tout morphisme bijectif de (A, +, , .) dans (B, +, , .).
Endomorphisme de (A, +, , .) tout morphisme de (A, +, , .) sur lui mme.
Automorphisme de (A, +, , .) tout endomorphisme bijectif de (A, +, , .).

Rduction des endomorphismes :

Soient E un K-espace vectoriel, u, v L (E), n N et M, N Mn (K).


X
\
Proposition 2.1 Si (Ei )iI est une famille de sous-espaces vectoriels de E stables par u alors
Ei et
Ei sont u-stables.
iI

iI

K[X] L (E)
f : K[X] Mn (K)
(resp.
) est un morP
7 P (u)
P
7 P (M )
phisme dalgbres. On lappelle le morphisme dvaluation sur L (E) (resp. Mn (K)) en u (resp. M ).
On dit que v (resp. N ) est un polynme en u sil existe un polynme P K[X] tel que v = P (u) (resp. N = P (M )).
Lensemble des polynmes en u (resp. M ), not K[u] (resp. K[M ]), est une sous-algbre commutative de L (E) (resp.
Mn (K)).

Proposition et dfinition 2.1

Lapplication

f:

Proposition 2.2 Si uv = vu alors :


P K[X], ImP (v) et ker P (v) sont u-stables.
Si E est de dimension finie alors K, E (v) est u-stable.
Thorme 2.1 (Thorme de dcomposition des noyaux) Si P, Q K[X] tels que P Q = 1 alors :
ker(P Q)(u) = ker P (u) ker Q(u) (resp. ker(P Q)(M ) = ker P (M ) ker Q(M ))
Dfinition 2.1 On dit que P K[X] est annulateur de u (resp. M ) si P (u) = 0 (resp. P (M ) = 0).
Proposition et dfinition 2.2
Lensemble I des polynmes annulateurs de u est un idal de K[X], on lappelle lidal
annulateur de u.
Si u admet un polynme annulateur non nul alors il existe un unique polynme unitaire, not u , tel que I = (u ) =
u K[X]. u sappelle le polynme minimal de u.
Si u admet un polynme annulateur non nul alors la famille (IdE , . . . , ud1 ) avec d = deg u est une base de K[u]. En
particulier, dim K[u] = deg u .
Si E est de dimension finie alors tout endomorphisme de E admet un polynme annulateur non nul. En particulier, tout
endomorphisme de E admet un polynme minimal.
Proposition et dfinition 2.3
M admet un polynme annulateur non nul.
Lensemble I des polynmes annulateurs de M est un idal de K[X], on lappelle lidal annulateur de M .
Il existe un unique polynme unitaire, not M , tel que I = (M ) = M K[X]. M sappelle le polynme minimal de M .
La famille (In , . . . , M d1 ) avec d = deg M est une base de K[M ]. En particulier, dim K[M ] = deg M .


A B
Proposition 2.3 Si M =
est une matrice par blocs avec A, C deux matrices carres alors tout polynme annulateur
0 C
de M est annulateur de A et C. En particulier, A |M et C |M .
Proposition 2.4 Si E est de dimension finie, P K[X] et Sp(u) alors :
P () est une valeur propre de P (u). Autrement dit, P (Sp(u)) Sp(P (u)).
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Si P est annulateur de u alors est une raine de P . Autrement dit, Sp(u) Z(P ) (Z(P ) dsigne lensemble des
raines de P ).
Proposition 2.5 Supposons que E est de dimension finie et soit (i )iI une famille de valeurs propres de u deux deux
distinctes.
Si (xi )iI est
Xune famille de vecteurs propres de u telles que i I, xi est associ i alors la famille (xi )iI est libre.
La somme
Ei (u) est directe.
iI

Si E est de dimension finie n N alors tout endomorphisme de E admet au plus n valeurs propres.
Proprit 2.1 Supposons que E est de dimension finie.
Sp(u) Z(u ) o Z(u ) dsigne lensemble des raines de u .
deg u = dim E et u = (1)n (X n tr(u) X n1 + + (1)n det u).
Si K = C ou u scind alors :
1. Sp(u) 6= donc u admet au moins une valeur propre.
X
Y
2. tr(u) =
et det(u) =
o les valeurs propres sont comptes avec leurs ordres de multiplicits
Sp(u)

Sp(u)

comme raines de u .
Sp(u), (X )dim E (u) |u . En particulier, dim E (u) m() o m() dsigne la multiplicit de u.
Thorme de Cayley-Hamilton : u (u) = 0 (resp. M (M ) = 0). Autrement dit, u (resp. M ) est un annulateur de u
(resp. M ).
u |u (resp. M |M ). En particulier, deg u dim E (resp. deg M n).
Sp(u) = Z(u ) = Z(u ) (resp. Sp(M ) = Z(M ) = Z(M )).
u (resp. M ) est scind u (resp. M ) est scind.
Thorme 2.2 Supposons que E est de dimension finie. Les assertions suivantes sont quivalentes :
u (resp. M ) est diagonalisable.
E (resp.M
Mn1 (K)) admet une base forme
de vecteurs propre de u (resp. M ).
M
E=
E (u) (resp. Mn1 (K) =
E (M )).
Sp(u)

dim E =

Sp(u)

dim E (u) (resp. n =

Sp(u)

dim E (M )).

Sp(u)

u (resp. M ) admet un polynme annulateur scind raines simples.


u (resp. M ) scind et Sp(u), dim E (u) = m() (resp. Sp(M ), dim E (M ) = m()).
Corollaire 2.6 Supposons que E est de dimension finie n N . Si u (resp. M ) admet n valeurs propres deux deux distinctes
alors u (resp. M ) est diagonalisable.
Thorme 2.3 Supposons que E est de dimension finie n N . Les assertions suivantes sont quivalentes :
u (resp. M ) est nilpotent (resp. nilpotente).
u (resp. M ) est trigonalisable et Sp(u) = {0} (resp. Sp(M ) = {0}).
u = (1)n X n (resp. M = (1)n X n ).
Thorme 2.4 Soient E un K-espace vectoriel de dimension finie et u L (E). u est trigonalisable ssi u admet un polynme
annulateur scind. En particulier, si K = C alors tout endomorphisme de E est trigonalisable.
Thorme 2.5 Soient E un K-espace vectoriel, u L (E), F un sous-espace vectoriel u-stable et v = uF . Alors :
Tout polynme annulateur de u est annulateur de v.
v |u et v |u .
Sp(v) Sp(v) et K, E (v) = E (u) F .
Si u est diagonalisable (resp. trigonalisable) alors v est diagonalisable (resp. trigonalisable).

Espaces prhilbertiens :

Dfinition 3.1 Soient E un R-espace vectoriel. On appelle produit scalaire sur E tout application de E E vers R telle
que :
est une forme bilinaire sur E.
x, y E, (y, x) = (x, y). On dit que est symtrique.
x E, (x, y) 0. On dit que est positive.
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x E, (x, x) = 0 x = 0. On dit que est dfinie.


Dans ce cas, lespace E muni du produit scalaire est dit espace prhilbertien rel.
Proprits 3.1 (Rgles de calcul dans un espace prhilbertien) Soit E un espace prhilbertien rel. Alors :
x, y E, , R, kx + yk2 = 2 kxk2 + 2 < x, y > + 2 kyk2 .
Identit du paralllogramme : x, y E, kx + yk2 + kx yk2 = 2(kxk2 + kyk2 ).
(Formules de polarisation) : x, y E, < x, y >= 21 (kx + yk2 kxk2 kyk2 ) = 41 (kx + yk2 kx yk2 ).
Proposition 3.1 Soit E un espace prhilbertien rel.
(Ingalit de Cauchy-Schwarz) : x, y E, | < x, y > | kxkkyk avec galit si et seulement si (x, y) li.
(Ingalit de Minkowsky) : x, y E, kx + yk kxk + kyk avec galit si et seulement si (x, y) est positivement li.
Lapplication x 7 kxk est une norme sur E appele la norme euclidienne associe au produit scalaire sur E.
Lapplication (x, y) 7 kx yk est une distance sur E appele la distance euclidienne associe au produit scalaire sur
E.
Proposition 3.2 Soit E un espace prhilbertien rel.
Toute famille orthogonale de vecteurs non nuls de E est libre.

2
n
n
X

X


(Thorme de Pythagore) Si (x1 , . . . , xn ) une famille orthogonale de vecteurs de E alors
xk =
kxk k2 .


k=1

k=1

Proprits 3.2 Soient E un espace prhilbertien rel et A, B E. Alors :


A A , A A = ou A A = {0}, A A , A = (Vect(A)) et A est un sous-espace vectoriel de E.
(A B B A ), (A B A B B A ) et (A B A Vect(B) Vect(A)
B Vect(A) Vect(B)).
Proposition 3.3 Soient E un espace prhilbertien rel et F, G deux sous-espaces vectoriels de E. Alors :
F F = {0}. En particulier, la somme F + F est directe.
Si F G alors la somme
XF + G est directe. Gnralement, si (Fi )iI une famille orthogonale de sous-espaces vectoriels
de E. Alors la somme
Fi est directe.
iI

F + G (F G) .
(F + G) = F G .
Proposition 3.4 (Orthonormalisation de Gram-Schmidt) Soient E un espace prhilbertien rel et (e1 , . . . , en ) une famille
libre de E.
Il existe une et une seule famille orthonorme (1 , . . . , n ) de E telle que :

Vect{1 , . . . , k } = Vect{e1 , . . . , ek }
k {1, . . . , n},
< k , ek > > 0
La famille orthonorme (1 , . . . , n ) est donne par :
1 = kee11 k .
ek
k {2, . . . , n}, k =


ek

k1
X
i=1
k1
X
i=1

< i , ek > i
.


< i , ek > i

Corollaire 3.5 Soit E un espace euclidien non nul. Alors :


E admet une base orthonormale.
Toute famille orthonormale de E se complte en une base orthonormale de E.
Proposition 3.6 Soient E un espace euclidien et F, G deux sous espaces vectoriels de E. Alors :
F F = E. En particulier, dim F + dim F = dim E.
F = F .
(F G) = F + G .
Dfinition 3.2 Soit E un espace prhilbertien rel.
Soient F et G deux sous-espaces vectoriels de E.

1. Si F G alors on dit que F et G sont en somme directe orthogonale et on note F G.


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2. Si F G = E alors on dit que F et G sont supplmentaires orthogonaux.


Si (Fi )iI une famille orthogonale de sous-espaces vectoriels de E alors on dit que les Fi pour i I sont en somme

M
directe orthogonale et on note
Fi .
iI

Proposition 3.7 Soit E un espace prhilbertien rel.


Si E est de dimension finie alors tout sous-espace vectoriel de E admet un supplmentaire orthogonal.
Soit F un sous-espace vectoriel de E. Si F admet un supplmentaire orthogonal G alors G = F . Autrement dit, le
supplmentaire orthogonal de F , lorsquil existe, est unique cest F .
Dfinition 3.3 Soit E un espace prhilbertien rel.

Soit F un sous-espace vectoriel de E tel que F F = E. On appelle projection (resp. symtrie) orthogonale sur (resp.
par rapport ) F la projection sur (resp. symtrie par rapport ) F paralllement F . On la note pF (resp. sF ).

Soit u L (E). On dit que u est un projecteur orthogonal (resp. symtrie orthogonale) si u u = u et Imu ker u = E

(resp. u u = idE et ker(u + idE ) ker(u idE ) = E).

Soit (F1 , . . . , Fn ) une famille orthogonale de sous-espaces vectoriels de E tels que F1 Fn = E. On appelle

projecteurs orthogonaux associs (resp. symtries orthogonales associes) la somme directe orthogonale F1
Fn = E les applications p1 , . . . , pn (resp. s1 , . . . , sn ) sur E dfinies par :
x = x1 + + xn E, avec (x1 , , xn ) F1 Fn , i {1, . . . , n}, pi (x) = xi (resp. si (x) = x 2pi (x) =
x 2xi = x1 + + xi1 xi + xi+1 + + xn ).
Proposition 3.8 Soient E un espace prhilbertien rel, F un sous espace vectoriel de E de dimension finie n N , (e1 , . . . , en )
une base orthonormale de F et x E. Alors :

F F = E. Autrement dit, tout sous-espace vectoriel de E de dimension finie admet un supplmentaire orthogonal.
F = F .
n
X
x E, pF (x) =
< ek , x > ek .
k=1

d(x, F ) = kx pF (x)k et pF (x) est le seul lment de F qui vrifie cette galit.
kxk2 = kpF (x)k2 + d2 (x, F ).
Proposition 3.9 (Ingalit de Bessel) Soit E un espace prhilbertien rel. Si (en )nN est une famille orthonormale de vecteurs
+
X
de E alors x E la famille (< en , x >)nN est de carr sommable et on a
< en , x >2 kxk2 .
n=0

Dfinition 3.4 Soient E un espace prhilbertien rel et (en )nN une famille de vecteurs de E. On dit que :
La famille (en )nN est totale si la famille Vect{en /n N} est dense dans E.
La famille (en )nN est une base hilbertienne de E si elle est orthonormale et totale.
Proposition 3.10 Soient E un espace prhilbertien rel, (en )nN une base hilbertienne de E et x E.
Si, pour tout n N, pn dsigne la projection orthogonale de E sur Vect{e0 , . . . , en }, alors la suite (pn (x)) converge
+
X
P
vers x. Autrement dit, la srie
< en , x > ek converge et on a
< en , x > en = x.
n=0

Egalit de Parseval :

+
X

< en , x >2 = kxk2 .

n=0

Proposition 3.11 Soit E un espace euclidien. Pour tout a E, on pose


Lapplication

: E
a

fa : E
x

R
.
< a, x >

E
est un isomorphisme despaces vectoriels. On lappelle lisomorphisme canonique de E sur
7 fa

E.
En particulier, f E , !a E, x E, f (x) =< a, x >.

Proposition et dfinition 3.1 Soit E un espace euclidien et u L (E). !v L (E) tel que x, y E, < u(x), y >=<
x, v(y) >.
Lendomorphisme v sappelle ladjoint de u et on le note u .

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Proprit 3.1 Soient E un espace euclidien et u, v L (E). Alors :


, R, (u + v) = u + v , (u v) = v u et (u ) = u.
Si u est inversible alors u est inversible et on a (u )1 = (u1 ) .
Lapplication f 7 f est un automorphisme sur L (E).
P R[X], P (u ) = (P (u)) . En particulier, P R[X], P (u) = 0 P (u ) = 0.
Si B est une base orthonormale de E alors mat(u , B) = tmat(u, B).
Proposition 3.12 (Caractrisation des endomorphismes orthogonaux) Soient E un espace euclidien non nul et u L (E).
Les assertions suivantes sont quivalentes :
x E, ku(x)k = kxk. On dit que u est orthogonal ou que u est une isomtrie.
x, y E, < u(x), u(y) >=< x, y >.
u u = u u = idE . Autrment dit, u inversible et u1 = u .
Lapplication u transforme toute base orthnormale de E par u est une base orthonormale de E.
Lapplication u transforme au moins une base orthnormale de E par u est une base orthonormale de E.
Proposition et dfinition 3.2 Soit E un espace euclidien non nul.
Lensemble des endomorphismes orthogonaux de E est un sous-groupe de (GL(E), ). On lappelle le groupe orthogonale de E et on le note O(E).
Lensemble {u O(E)/ det u = 1} est un sous-groupe de O(E). On lappelle le groupe spcial orthogonal de E et on
le note SO(E) ou O+ (E). Les lments de SO(E) sappellent des isomtries positives ou rotations.
Proposition 3.13 Soit E un espace euclidien. Une symtrie orthogonale de E est un endomorphisme orthogonale.
Proposition 3.14 Soit E un espace euclidien non nul orient et u L (E).
u est une rotation si, et seulement si, u transforme une (resp. toute) base orthonorme directe de E en une base orthonorme
directe de E.
Dfinition 3.5 Soit n N . Une matrice A Mn (R) est dite :
Orthogonale dordre n si AtA = tAA = In . Lensemble des matrices orthogonales dordre n se note O(n) ou On (R).
Orthogonale positive dordre n si A O(n) et det A = 1. Lensemble des matrices orthogonales positives dordre n se
note SO(n) ou O+ (n).
Orthogonale ngative dordre n si A O(n) et det A = 1. Lensemble des matrices orthogonales ngatives dordre n
se note O (n).
Proposition 3.15 Soient E un espace euclidien de dimension n N et B une base orthonormale de E.
Si u L (E) et M = mat(u, B) alors :
u O(E) M O(n).
u SO(E) M SO(n).
u O (E) M O (n).
Proposition et dfinition 3.3 Soit n N et E un espace euclidien de dimension n.
O(n) est un sous-groupe de GLn (R) isomorphe O(E). On lappelle le groupe orthogonal dordre n.
SO(n) est un sous-groupe de O(n) isomorphe SO(E). On lappelle le groupe spcial orthogonal dordre n.
Proposition et dfinition 3.4 Soient E un espace euclidien de dimension 2 et u O(E).


1 0
Si u O (E) alors une existe une base orthonormale B = (e1 , e2 ) de E dans laquelle la matrice de u est
.
0 1
Dans ce cas, u est la symtrie orthogonale par rapport la droite Re1 .
Si u SO(E)
et E orient

 alors R tel dans toutes les bases orthonormes directes de E la matrice de u est
cos sin
R() =
.
sin cos
Dans ce cas, on dit que u est la rotation dangle et on la note r .

Corollaire 3.16 Si E est un espace euclidien de dimension 2 alors SO(E) est commutatif.
Proposition 3.17 Soient E un espace euclidien, u O(E) et F un sous-espace vectoriel de E. Si F est u-stable alors F est
u-stable.
Thorme 3.1 (Rduction dun endomorphisme orthogonal dans une base orthonormale) Soit E un espace euclidien de
dimension n N et u O(E). Alors il existe une base orthonormale
B de E, p, q, r
N tels que p + q + 2r = n,

R(1 ) 0
...
...
0

..
..
..
0
.
.
.

..

.
.
. . R( ) . .
1 , . . . , r R tels que la matrice de u dans la base B soit .
.
0
r

..
..
.
Ip
0
0

0 Iq
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Corollaire 3.18 Si E est un espace euclidien de dimension 3 alors SO(E) nest pas commutatif.
Proposition et dfinition 3.5 Soient E un espace euclidien orient de dimension 3 et u SO(E).

1
0
Il existe R et une base orthonorme directe (e1 , e2 , e3 ) dans laquelle la matrice de u est : 0 cos
0 sin
u sappelle la rotation daxe Re1 orient par e1 et dangle . On la note re1 , .

0
sin .
cos

Dfinition 3.6 Soient E un espace prhilbertien rel. Un endomorphisme u de E est dit symtrique si x, y E, < u(x), y >=<
x, u(y) >.
Lensemble des endomorphismes symtriques de E se note S(E).
Proposition 3.19 Soient E un espace prhilbertien rel, u S(E) et F un sous-espace vectoriel de E. Si F est u-stable alors
F est u-stable.
Proposition 3.20 (Caractrisation des endomorphismes symtriques) Soient E un espace euclidien non nul et u L (E).
Les assertions suivantes sont quivalentes :
u symtrique.
u = u.
Pour toute base orthonormale B de E, mat(u, B) est symtrique.
Il existe une base orthonormale B de E telle que mat(u, B) soit symtrique.
Proposition 3.21 Soient E un espace euclidien de dimension n N . S(E) est un sous-espace vectoriel de L (E) isomorphe
.
lespace S(n) des matrice symtriques. En particulier, dim S(E) = n(n+1)
2
Proposition 3.22 (Caractrisation des projecteurs et symtries orthogonaux) Soit E un espace euclidien.
Un projecteur p de E est orthogonal si, et seulement si, p est symtrique.
Une symtrie s de E est orthogonale si, et seulement si, s est symtrique.
Proposition 3.23 Soient E un espace euclidien non nul et u S(E).
Toutes les valeurs propres de u sont relles.
, Sp(u) distincts on a E (u) E (u). En particulier, les espaces propres de u sont en somme est directe
orthogonale.
Thorme spectral : u est diagonalisable dans une base orthonormale de E.
Corollaire 3.24 Soient n N et A S(n). Il existe P On (R) tel que P 1 AP = tP AP soit diagonale, on dit que A est
orthogonalement diagonalisable.
Proposition 3.25

Soit E un espace euclidien non nul. Si u S(E) alors :

sup

< u(x), x >=

inf

max et
Sp(u)

xE/kxk=1

< u(x), x >= min .

xE/kxk=1

Sp(u)

Soit n N . Si A S(n) alors

sup

XAX = max et
Sp(A)

XMn1 (R)/kXk=1

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inf
XMn1 (R)/kXk=1

XAX =

min .
Sp(A)

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