Rapport Abandon Scolaire Last 2004 PDF
Rapport Abandon Scolaire Last 2004 PDF
Rapport Abandon Scolaire Last 2004 PDF
CHEDATI, consultant
Novembre 2004
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Rsum
Le Maroc sest lanc dans une politique de rduction des disparits gographiques,
socio conomiques et de genre dans le domaine de la scolarisation. Pour ne donner
quun seul indicateur, le ratio filles/garons a rgress de 12 points pourcentage
entre 1997/98 et 2002/03 au niveau national et, de 22 points en milieu rural.
Malgr les rsultats trs encourageants en termes de taux de scolarisation et de
lgalit entre filles et garons, il reste cependant beaucoup faire pour amliorer la
rtention des lves. En effet, et sur la base des statistiques du Ministre de
lEducation Nationale, sur 1000 lves inscrits pour la premire fois en premire
anne du primaire (cohorte), 620 arrivent atteindre la 6me anne et 380 quittent les
bancs de lcole avant ce niveau.
Au niveau global, les taux dabandon ont accus une hausse de 26% entre 2000-01
et 2002-03 passant de 5% 6.3%.
Les abandons annuels cotent trs cher lEtat comme aux familles qui font
beaucoup de sacrifices (particulirement en milieux rural et priurbain) pour que
leurs enfants soient lcole. En 2002-03 le cot public global de labandon a atteint
660.776.400 Dhs. Les calculs effectus sur les cots cumuls montrent que les
abandons qui ont eu lieu avant la 4me anne de lenseignement fondamental se
chiffrent 231.715.700 Dhs courants. Quand on sait que tout abandon qui survient
avant la quatrime anne du primaire reconduit lillettrisme pur et simple, les
montants inutilement injects dans le systme reprsentent un rel gaspillage
des finances publiques.
Soucieux de lampleur de labandon scolaire qui place le Maroc parmi les pays les
plus frapps par le phnomne, et muni par la volont de contrecarrer ce flau
social, le Maroc et lUNICEF ont expriment un ensemble dactions dans 7
dlgations du MEN1. Les rsultats atteints en terme de rduction des taux
dabandon ne sont pas de mme niveau ni de la mme intensit partout.
Les sites de 3 dlgations rurales et deux dlgations priurbaines ont
majoritairement rduit de faon significative leur taux d'abandon scolaire et les
actions ont t efficientes. Une des dlgations rurales n'a pas russi faire baisser
le taux sur tous ses sites et une autre une autre a enregistr une baisse puis une
remonte. Dans la premire de ces deux dlgations le travail s'effectue dans l'une
des communes les plus pauvres et les plus enclaves du Maroc et le suivi dans ces
conditions aurait d tre plus soutenu qu'il ne l'a t. Dans la seconde, le rapport
cot efficacit est peu probant. Le ratio cot efficacit varie de 1,22 54,9. "
En faisant le calcul du cot unitaire cumul sur deux annes et support par le
programme seul, on trouve un cot moyen denviron 100 Dh (9.73$ US plus
exactement). Il sagit, bien entendu dun cot moyen par lve calcul au niveau de
lensemble des sites.
Tanger, Sidi Youssef Ben Ali, Essaouira, Al Haouz, Chefchaouen, Zagora et Ouarzazate.
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Sachant, dautre part, que le cot support par lEtat (2700 Dh) et les familles2
slve environ 3300 Dh, si on investit lquivalent dune anne-lve dans les
activits de lutte contre labandon scolaire comme celles mises en pratique par le
programme Gouvernement-Unicef, on pourrait esprer viter 33 cas dabandon, ceci
sans compter, bien entendu, les cots publics et privs (financiers et non financiers)
occasionns par labandon scolaire moyen et long termes.
En plus des actions exerces en amont et en aval au niveau du prscolaire et du
collge, le groupe dactions mener au sein de lcole primaire reste dterminant.
Trois activits cls sont conjuguer pour russir une stratgie de lutte (prvention
prcoce) contre labandon scolaire :
un processus de prise en charge collective de l'amlioration de la qualit de
l'cole : le processus qualit pour les conseils de gestion des coles et les
comits de vigilance,
un appui externe la ralisation de ces plans qualit en ce qui concerne
l'amlioration des infrastructures et de l'quipement qui ne sont pas la
porte des Conseils de gestion des tablissements des zones pauvres (des
bourses qualit pour les coles),
un appui en termes de formation et d'encadrement des enseignants en
particulier en matire d'valuation formative.
Il va sans dire quun minimum de qualit de ces intrants doit tre assur si nous
voulons amliorer la qualit de lenseignement dispens. Lexprience a montr que
linfrastructure et lquipement peuvent tre assurs/amliors avec des ressources
dont la mobilisation ne pose en principe pas de problmes quand la communaut est
suffisamment sensibilise, et quand la socit civile est prsente et dynamique3.
L'efficacit de ces activits est suspendue au respect de 4 principes fondamentaux
garder en tte tous les niveaux :
labandon scolaire est un problme de socit et de fait son analyse ncessite
une approche systmique,
les lves sont les premiers concerns et donc ncessairement les premiers
partenaires,
mieux vaut dvelopper une logique de prvention plutt quune logique de
remdiation,
capitaliser lexprience des autres, suivre, valuer, changer, documenter.
qui slvent en moyenne environ 600 Dh chiffre que nous avons actualis sur la base des
rsultats du Conseil National pour la Jeunesse et lAvenir (CNJA, 1996)
3
nous donnons en annexe 8 des indications sur le cot de construction et dquipement dcoles
rurale, urbaine et priurbaine.
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ensemble
1989-99
1999-00
2000-01
2001-02
2002-03
rural
Compar des pays arabes qui ont peu prs un niveau semblable celui du
Maroc, le taux dabandon scolaire au primaire est trs lev chez nous. Des
statistiques rcentes de lUnesco (lInstitut de Statistiques) montrent que le Maroc est
class second (aprs la Mauritanie) en matire dabandon scolaire (Djibouti est pour
certains niveaux scolaires meilleur que le Maroc).(voir annexe 7) alors que le Maroc
consacre plus de ressources son systme denseignement que ces pays.
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Primaire
collgial
secondaire
taux
Taux de promotion
Filles
Garons
Taux dabandon
Filles
Garons
Taux de promotion
Filles
Garons
Taux dabandon
Filles
Garons
Taux de promotion
Filles
Garons
Taux dabandon
Filles
Garons
2000/01
2001/02
2002/03
82.7%
79.6%
83.2%
80%
82.3%
78.7%
5.3%
5.1%
5%
4%
6.95%
4.78%
71%
64.2%
71.7%
64.7%
72%
62.9%
12.6%
15%
11.3%
13.8%
11.4%
15.7%
74.5%
65.7%
79.7%
70.9%
89.5%
83.6%
8.9%
13.5%
6.7%
10.7%
5.2%
7.4%
Remarquons que lcart entre le taux global dabandon et celui des filles qui tait
son maximum en 1999-2000 (1.4 point pourcentage) sest rduit presque zro en
2001-2002 pour augmenter de nouveau 0.75 point (graphique 2).
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ensemble
1998-99
1999-00
2000-01
2001-02
2002-03
filles
La rpartition des taux dabandon par niveau scolaire laisse apparatre une structure
en cuvette dnotant un fort taux dabandon pour les niveaux extrmes du cycle
fondamental et des taux relativement faibles pour les niveaux intermdiaires (voir
graphique n 3). Il faut observer que cette structure est reste inchange durant toute
la priode de comparaison (1999-2002) ; il serait intressant de connatre les raisons
de cette constance structurelle des taux dabandon. Sagit-il de difficult dadaptation
au rythme de vie scolaire en 1re et en 2me annes pour les lves nouvellement
inscrits dans ces niveaux ? Sagit-il de difficults dadaptation pdagogique pour les
lves des derniers niveaux ?
En comparant lvolution des taux dabandon par niveau scolaire entre 2000-01 et
2002-03, on constate visiblement une rgression du phnomne de labandon.
Lcart le plus grand concerne la 5me anne du fondamental alors que les niveaux
de 3me et de la 4me annes ont connu la plus faible rduction de labandon.
Au niveau du milieu rural seul, lvolution globale obit la mme tendance dcrite
plus haut (courbe en U ) avec cependant des irrgularits inter priodiques.
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2000-01
2001-02
1AP
2AP
3AP
4AP
5AP
6AP
2002-03
2000-01
2001-02
1AP
2AP
3AP
4AP
5AP
6AP
2002-03
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taux
9
8
7
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2002/03
2006/07
2009/10
2017/18
3
2
1
0
1AP
2AP
3AP
4AP
5AP
6AP
niveaux
Nous avons calcul les taux dabandon projets sur la base des taux de promotion et ceux de
redoublement tels quils figurent dans le document du Ministre cadre stratgique de
dveloppement du systme ducatif , fvrier 2004 ; pages 121 et 126.
Page 11
Voir ce propos le rapport du PASEC intitul les facteurs de lefficacit dans lenseignement
primaire Confmen, Dakar, 1999.
7
Cette relation entre le redoublement et labandon a t raffirme pa le PASEC lors de la 51me
session de la CONFEMEN tenue Maurice du 22 au 24 Octobre 2004.
8
Institut de Recherche sur lEconomie De lEducation
9
Analyse du fonctionnement du premier cycle de lenseignement fondamental au Maroc,
MEN/IREDU, Rabat, 1997, page 139.
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Lun des points forts de ltude prcite est quelle fait une distinction entre deux
types dabandon : labandon en cours danne et labandon en fin danne (la non
rinscription).
Cette distinction permet dj de comprendre les facteurs spcifiques et les
caractristiques des lves qui sont dans lune ou lautre situation. En effet labandon
en cours danne dnote une situation relativement personnelle et alatoire,
renforce ventuellement par la distance domicile-cole ().Tandis que labandon
en fin danne dvoile une dcision davantage centre sur les performances
scolaires des enfants et le cot dopportunit des tudes 10
Une autre tude ralise par le Ministre avec lappui technique de lIrdu a montr,
sur la base de modles probabilistes multi varis, que labandon au cours de la
premire anne du cycle fondamental est particulirement lev chez les filles, les
lves dont les parents sont analphabtes et les enfants qui exercent des activits
domestiques ou rmunres.11
La prise en compte de lorganisation pdagogique de lcole augmente largement le
pourcentage de la variance explique par les variables initiales tout en mettant en
lumire linfluence positive de la taille des classes sur la rtention des lves.
10
11
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mai,t
Anov
,t
TA =
100
Enov,t +(Rt St )
Avec :
TA : Le total des abandons enregistrs pendant lanne scolaire ;
mai ,t
Anov
,t : Les abandons enregistrs entre les mois de novembre de lanne civile t
et le mois de mai lanne suivante ;
E nov ,t : leffectif dlves inscrits en novembre de lanne t ;
( Rt S t ) : le solde migratoire des lves lanne t.
12
En effet, les changements de directeurs, les mouvements de populations conjugus aux problmes
de gestion et dadministration sont tels que les directeurs ne savent pas toujours sil sagit dun
abandon ou dun simple transfert.
13
Le solde migratoire est la diffrence entre leffectif des lves qui quittent lcole dune commune
donne pour aller continuer leurs tudes dans une autre et ceux qui migrent en provenance dautres
communes.
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Schma 1
Schma 2
Attitude
ngative des
parents
Pauvret
Abandon
Abandon
Etat de sant
enfant
Analphabtisme
Schma 3
Non suivi des
enfants
Instabilit du
mnage
Abandon
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14
On remarque cependant que les flches reliant chacun des facteurs labandon scolaire nont pas
la mme paisseur c..d la mme intensit causale.
15
Grce notamment la rforme et aux les mesures prises dans le cadre de la Charte.
16
le rapport final de ltude est publi en juin 1993 aux ditions Dar Nachr Al Maarifa , rabat
Page 18
Notons que dans le modle utilis par ltude en question pour rendre compte de
labandon, les variables proprement parler individuelles de llve et de ses
acquisitions scolaires ne sont pas prsentes (page 100).
Beaucoup moins savante (instrumentalement parlant) que les analyses
prcdentes, lenqute mene par la dlgation de Tanger Assilah dans le cadre du
programme Maroc-Unicef distingue entre deux types de causes : internes et externes
Tous ces facteurs agissent et interagissent, avec plus ou moins de force, sur
labandon scolaire. Mais les grands facteurs restent :
9 Le manque dinfrastructures et des quipements de base : au titre de
lanne scolaire 2001/02, et selon les statistiques du MEN, 70.7% des
tablissements scolaires ruraux ne sont pas quips en latrines. Tout le monde sait
maintenant que labsence de latrines favorise le dsintrt envers lcole et son
abandon en particulier par les filles. Dautre part 60% de ces tablissements nont
pas accs direct leau potable. Sans parler des petites infirmeries scolaires qui
font dfaut dans lcrasante majorit des tablissements scolaires ruraux ce qui
favorise les absences rptes en cas daccident ou de malaise.
9 Le comportement et les attitudes des enseignants : Nous ne disposons pas
(encore) de donnes statistiques sur les cas dabandons scolaires causs par le
comportement de lenseignant, mais travers les entretiens que nous avons mens
en milieux priurbain et rural, des parents se sont plaints du mauvais comportement
des enseignants quils trouvent non consciencieux et incapables de sintgrer et de
vivre en communaut comme tout le monde et ce malgr les efforts fournis par la
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Notre commune fait des efforts considrables pour scolariser nos enfants et
les maintenir lcole malgr la situation socio conomique des familles. Le
programme (Maroc-Unicef) nous a aid et encouragmais nos enfants, une
fois au collge, narrivent pas suivre et se sentent obligs dabandonnerla
faute est aux instituteurs qui ne font pas leur travail comme il faut
Nous a dclar, en connaissance de cause, le pre dun lve Essaouira.
Ajoutons comme autre facteur comportemental de lenseignant, le chtiment corporel
inflig aux enfants18.
9 La situation conomique difficile des familles dlves est certes un facteur
contraignant objectif la scolarisation et la rtention des enfants. La pauvret
revient tout le temps dans les discussions, les ateliers et les rencontres sur la
scolarisation et labandon scolaire. Certes il est extrmement difficile de convaincre
les familles pauvres d accepter de se passer des services dune main duvre
gratuite en envoyant leurs enfants lcole et surtout en faisant en sorte quils y
restent le plus longtemps possible. Convenons que cette situation est fort difficile
(mais non impossible) changer dans le bon sens pour la simple raison que lcole a
trs peu de prise sur le changement souhait. Nous ne manquerons pas de
17
Nous avons visit deux logements pour enseignants au douar Sidi Mhammed ou Marzouk et au
douar hart. Comparativement au type dhabitat usuel, ces maisons sont en dur, bien bties et surtout
sont tout prs des coles.
18
Le MEN et lUNICEF ont rcemment entrepris une tude sur cette question.
Page 20
Lorsque le mnage nest pas quip en eau potable, les enfants participent
lapprovisionnement en eau de puits, de source ou de sguiya, ce qui les contraint
parcourir de longs trajets avec tous les risques que cela comporte. Il est vident
quun enfant qui sadonne cette corve nira pas loin dans ses tudes; les chances
de rtention dans ce cas diminuent de 13.3% par rapport aux lves qui ne font pas
ce type dactivit. Les rsultats du modle explicatif montrent que ces chances
diminuent de 16.3% encore lorsque la fille, en plus de leau, approvisionne sa famille
en bois.
Le niveau dinstruction de la mre est dterminant lorsquil sagit de laccs. Cet effet
atteint 25% selon la mme tude. Mais pour la rtention, cest le niveau dinstruction
du pre qui a un effet dterminant. En effet les chances dtre retenues au collge
pour les filles dont le pre a le niveau du secondaire dpassent de 37% celles des
19
Le vocable engagement est assimil ici attentes parentales de linstitution scolaire conformment
un contrat moral entre lcole et la famille. Assurer un enseignement de qualit aux enfants en
respectant les programmes et la programmation des cours est lun des engagements de lcole.
20
Les stagiaires ont effectu des entretiens avec les lves, se sont rendus chez la famille pour
observer sa situation socio conomique et dmographique et de sentretenir avec les parents pour
cerner les causes de labandon scolaire des enfants.
21
Evaluation de limpact de certaines variables sur la scolarisation au niveau du deuxime cycle de
lenseignement fondamental en milieu rural, document rono.
Page 21
filles dont le pre est analphabte toutes choses tant gales par ailleurs. Cet cart
sagrandit encore lorsque le niveau dinstruction du pre augmente.
Le modle multivari utilis dans ltude met en vidence un impact plutt ngatif de
cette variable sur la rtention des filles. En effet, lorsque le pre est khamass22, la
fille a environ 44.5% moins de chance de continuer ses tudes au deuxime cycle de
lenseignement fondamental que sa camarade dont le pre est propritaire.
La prsence de la mre
Cette variable savre un facteur fort important. Cest ainsi que la prsence de la
mre permet la fille daugmenter de 42,5% ses chances de poursuivre les tudes
au collge comparativement une fille dont la mre est absente (dcs, sparation).
Linternat en tant que structure socio-ducative est indiscutablement lun des facteurs
les plus dterminants dans la frquentation et la rtention dans des lves en milieu
rural. Lexistence dun internat ou dune Dar Attalib/Attaliba augmente non
seulement les chances de rtention au collge mais aussi les chances dinscription
et de rtention au primaire. De ce fait les internats comme les cantines scolaires
(dans une moindre mesure), constituent de vritable gisements de productivit
comparativement aux variables cites plus haut.
Enfin la troisime tude a t ralise sur un chantillon de 2345 lves
appartenant sept dlgations sest intresse au phnomne de labandon23
scolaire au collge. Ltude a mis en vidence des relations statistiques trs fortes
entre la probabilit dabandonner et un certain nombre de variables telles que :
-
Lensemble des variables prises en compte dans le modle multi vari explique
65.1% de la variabilit de labandon. (le tableau 1bis en annexe 2 donne le dtail sur
les coefficients es variables prises en compte dans le modle multi vari et leurs
seuils de significativit statistique)
22
23
Un khammas est un mtayer qui reoit, en contre partie de son travail, 1/5me de la rcolte.
Laccs au second cycle de lenseignement fondamental au Maroc, MEN/DSPP ; juin 1997
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2001/02
2002/03
Ecarts
2002/2000
G
F
1.52
3.19
1.84
3.57
1.73
1.34
2.21
1.44
1.43
0.60
1.8
0.25
- 0.09
- 2.59
- 0.04
- 3.32
1.58
1.14
1.99
1.60
2.54
2.24
2.32
1.80
2.27
1.48
2.31
1.59
+ 0.69
+ 0.34
+ 0.32
- 0.01
2.4
7.6
5.4
10.3
4.34
5.9
4.24
9.9
5.06
4
5.01
4.4
+ 2.66
- 3.6
- 0.39
- 5.9
1.51
1.95
1.12
1.18
1.95
1.61
1.12
0.8
1.18
0.44
1.23
0.42
- 0.33
- 1.51
+ 0.11
- 0.76
3
3
2
3
1
2
3.77
2.65
2
3.92
3.75
2
4.34
2.5
2
5.04
3.7
4.6
+ 1.34
- 0.5
0
+ 2.04
+ 2.7
+ 2.6
4.20
3.35
4.67
2.8
4.04
5.47
4.85
2.46
5.36
0.99
6.06
1.99
+ 1.16
- 2.36
+ 1.39
- 0.81
3.38
3.51
2.29
2.36
1.85
0.01
1.37
0
1.8
1
1.1
1
- 1.58
- 2.51
- 1.19
- 1.36
Le tableau 2 retrace lvolution des taux moyens dabandon des filles et des garons
aux niveaux des dlgations et des sites cibls par le programme.
Les carts des taux dabandon (colonnes 7 et 8 du tableau 2) rendent compte du
niveau de performance ralise dans les sites. Les carts ngatifs dnotent une
baisse des taux dabandon entre 2000 et 2002, ceux qui sont crits en gras (tableau
2) dsignent les cas de performance leve (Tanger, Chefchaouen, Essaouira
Zagora titre dexemple).
Il y a lieu de remarquer quau niveau des sites comme au niveau global des
dlgations, on relve des diffrences (en valeur et sens) entre les taux dabandon
des filles et ceux des garons (inter et intra dlgation).
Dans quels sites les taux dabandon ont baiss pour les filles seules ? Dans quels
sites les taux ont rgress pour les garons uniquement ? Et au niveau de quels
sites (les plus performants) la baisse des taux dabandon des filles et des garons at-elle t enregistre ?
Le schma ci-aprs permet de visualiser et de synthtiser ces cas de figure.
Page 23
4
3
Al Haouz
2
1
0
-4
-3
-2f
Che
Tanger
Syba-1
-1
Ouarzazate
0
Axe Garons
2
-2
Zagora
-3
-4
-5
Essaouira
-6
-7
Axe Filles
Les dlgations sont reprsentes par des points localiss dans le plan en fonction
des taux dabandon des filles (axe horizontal) et des garons (axe vertical). Sur cette
base, une dlgation est dautant plus performante lorsquelle se situe dans le
cadran bas-gauche. On y retrouve Essaouira, Zagora, Tanger et, dans une moindre
mesure, Chefchaouen et Sidi Youssef Ben Ali. Par contre Al Haouz et Ouarzazate
sont trs mal places en terme de rduction des taux dabandon. A Al Haouz par
exemple on voit clairement sur le graphique que le taux dabandon des filles a
augment de 2.7 points ; et Ouarzazate cest le taux dabandon des garons qui a
sensiblement augment.
Page 24
CotTotal= Cu(E1 + E2 + E3 + E4 + E5 + E6 )
o : Ei reprsente leffectif dlves qui ont abandonn au niveau i
cu le cot moyen par lve et par anne.
Il va de soi que ce montant est dautant plus lev que le nombre de redoublants
(parmi ceux qui abandonnent) est grand (voir graphique).
Graphique 5 : reprsentation des cots cumuls en fonction du nombre
de redoublement
cot
2 redoublements
1 redoublement
0 redoublement
niveau
24
lunesco, qui a fix ce seuil, parle dans ce cas du phnomne danalphabtisme de retour. En fait
on peut trouver des cas en milieu rural o llve ne sait pas grand-chose alors quil est en fin du cycle
primaire.
Page 25
1998-1999
1999-2000
2000-2001
2001-2002
2002-2003
Taux moyens
dabandon
5.8%
5.8%
5%
4.9%
6.3%
Nombre total
dabandons
192395
202880
183220
189784
244732
Cot global
519.466.500
547.776.000
494.694.000
512.416.800
660.776.400
Inscrits
Taux
dabandon
Total
abandons
Cots
cumuls
1re anne
2me anne
3me anne
4me anne
5me anne
6me anne
Total
822004
756264
715173
613806
502444
422665
3.832.356 (*)
7%
2%
4%
4%
16%
8%
4.95%
57540
15125
28607
24552
30147
33813
189784
155.358.000
81.675.000
231.715.700
256.161.600
406.984.500
547.770.600
512.416.800
(*) 17.6% de ces effectifs ont 12 ans et plus soit 674494 et 8 pour mille sont gs de 15 ans et plus.
Les calculs effectus sur les cots cumuls montrent que les abandons qui ont
eu lieu avant la 4me anne de lenseignement fondamental se sont chiffrs
231.715.700 Dhs courants. Quand on sait que tout abandon qui survient avant
la quatrime anne du primaire reconduit lillettrisme pur et simple, les
montants reprsentent un rel gaspillage des finances publiques et donc
lexemple type du dsinvestissement social.
25
Cf Brahim chedati, lenseignement primaire public au Maroc : analyse des cots et du rendement,
thse de Doctorat non publie, Universit Hassan II, Casablanca, 1986. ce pourcentage atteint
environ 5.7 en 2001/02 et presque 40% du budget allou au matriel.
26
Ce chiffre atteint 2780 Dh courants lorsquon tient compte de linvestissement.
Page 26
son caractre collectif : la GEQ est laboutissement defforts collectifs. Elle est
passe par plusieurs phases au cours desquelles elle a t value, teste
enrichie et adapte lenvironnement scolaire ;
sa pertinence : la GEQ couvre les principaux aspects de la vie scolaire et, de
ce fait, permet une valuation objective ltablissement scolaire en tant
quespace de vie et dpanouissement de llve avant tout. En effet la GEQ
couvre 6 domaines quelle jauge travers 132 indicateurs rpartis comme
suit :
Tableau n 5 : Nombre ditems par rubrique.
Domaines
Lenvironnement de lcole
Lintgration de lcole dans son environnement
Les conditions dapprentissage
Les comportements pdagogiques
Les contenus scolaires
Le suivi individuel des lves
Total
Nombre ditems
25
22
13
31
16
25
132
Page 27
27
Page 28
1996-1998
1997/96
1998/97
14.6%
10.8%
10.5%
9.2%
11.9%
11.5%
15.4%
5%
2001-2003
2002/01
2003/02
10.3%
9.1%
0.5%
3.6%
11.5%
11.1%
5.8%
- 3.6%
Page 29
Les gains de matrise ont t valus entre 16% et 27% selon les matires
Wagner, D ; Spratt, J. : Cognitive Consequences of Contrasting Pedagogies : The Effects of
Quranic Pre-Schooling in Morocco ; Child Development, vol. 58 (1987); pp 1209-19
29
Page 30
Performances scolaires
Attitudes scolaires
Performances sociales
30
Page 31
32%
sensibilisation / formation
quipement
valuation formative
Page 32
Tanger
SYBA
Essaouira
Zagora
Chefchaouen
Ouarzazate
Al Haouz
33
Cot
Variation du
unitaire (en
Taux dAb. Sco.
$ Us)
Urbain & Priurbain
1.65
- 1.35
2.91
- 0.81
Rural
23.81
- 3.4
14.08
- 0.97
46.25
- 2.65
24.16
- 0.44
25.60
+ 0.27
Ratio
Cots/Efficacit
(en VA)
Rang
1.22
3.59
1
2
7
14.5
17.45
54.9
-
3
4
5
6
7
Il est vrai que les communauts participent financirement et matriellement ces dpenses
hauteur de 10% 30% selon les sites.
Page 33
34
Page 34
Afin de bien faire comprendre lesprit dune stratgie efficace de lutte contre
labandon scolaire, nous nonons certains principes fondamentaux qui doivent tre
omniprsents toutes les tapes de ralisation des plans dactions tous les paliers
dintervention.
Page 35
Nous allons, dans le cadre de cette tude, montrer quel point une mme
action ne peut tre efficace partout. Pour ce faire nous avons recueilli
linformation ncessaire auprs des personnes ressources (principalement les
dlgus, points focaux et directeurs dtablissements pilotes ; ainsi que les
APTE dans une moindre mesure) propos du degr defficacit des activits
du programme. Nous avons galement demand aux partenaires locaux si
ventuellement ils ont mis en uvre des activits non prvues par le
programme mais quils ont eu linitiative de dfinir et dappliquer dans leur site.
36
Page 36
Page 37
+ + + (a)
+ + (a)
+ (a)
Construction de latrines
Construction Dar Attaliba
Rhabilitation des coles
Equiper les centres de ressource
Construction dannexes de
collges
Construction de logements instit.
Construction de cltures
Dotation des coles en eau potable
Electrification des coles
2 : Chef + Al Haouz
1 : Ouarz
2 : Zagora+ Syba
1 :Zagora
1 :Ouarz
2 :Chef+ Syba
4 :Ouaz+Tang+Ess+Syba 2 : Chef+Zag
2 :Essaouira+ Zagora
1 :Chefchaouen
1 :Ouarz
1 :Chefchaouen
Syba
1 :Chefchaouen
1 :Ouarz
1 :Zagora
1 :Zagora
Zagora
1 :Zagora
1 :Chefchaouen
Zagora
Essaouira
Syba
1 :Syba
Al Haouz+ Essaouira
Al Haouz
2 :Syba+Ouarz
Al Haouz
2 : Ouarz+syba
Al Haouz
1 :Tanger Assila
1 :Syba
1 :Ouarz
1 :Tang
2 :Tang Ass+Syba
Tanger Assila
(a) +++ : effet positif trs fort ; ++ : effet positif fort ; + : effet positif moyen
Page 38
37
Dans le schma n1 lintensit de leffet est reprsente par lpaisseur des flches.
Nous avons pu nous rendre compte de cette ralit lors du programme une bourse pour russir
lanc par le Comit de Soutien la Scolarisation des Filles (CSSF) dans des rgions culturellement et
socialement htrognes. Lors de lvaluation du programme, il sest avr que la formule Dar
Attaliba est plus efficace financirement et pdagogiquement que le placement chez des familles
daccueil qui cause trs souvent des problmes la fille hte (abus sexuel, maltraitance, exploitation
comme bonne)
38
Page 39
1re anne
2me anne
3me anne
4me anne
5me anne
6me anne
Prscolaire
Partenaires ( *)
Collge
Primaire
(*) le vocable partenaires est employ ici dans le sens large. Il comprend aussi bien les
associations (locales/rgionales/nationales/trangres), les entits administratives quel que
soit leur niveau de dconcentration que les simples citoyens.
39
nous donnons en annexe 8 des indications sur le cot de construction et dquipement dcoles
rurale, urbaine et priurbaine.
Page 40
p les projets doivent tre labors par les acteurs locaux qui vont avoir la
responsabilit de :
Dfinir le problme quils cherchent rsoudre;
Identifier la clientle cible;
Dfinir des objectifs clairs et prcis;
Choisir les interventions qui permettront de rsoudre le problme et
datteindre les objectifs viss.
[ une intervention unique et isole ne peut rpondre aux besoins diffrencis de
lensemble des lves;
40
Parmi les partenaires de Tanger on peut citer : le CPR, lINAS, le groupe des artistes solidaires
avec lenfance, associations de quartier, ministre de la sant, CFII et, bien entendu, lUnicef et le
MEN.
Page 41
Il faut chercher dceler les lves risque le plus rapidement possible, idalement
ds le prscolaire;
Pour conclure
Le systme denseignement au Maroc connat certes des amliorations en matire
daccs43 et dextension de loffre vers les rgions les plus inaccessibles mais, il reste
un systme qui retient trs peu sa clientle . Les statistiques scolaires montrent,
en effet, que les taux dabandon sont trs levs..
En effet on compte que seuls 62% des lves dune mme cohorte arrivent la 6me
anne du cycle primaire. Entre les annes scolaires 2001-02 et 2002-03, le taux
global dabandon a accus une augmentation de 1.21 point passant de 5% 6.21%.
Cette hausse est encore plus marque chez les filles (6.95 %) que chez les garons
(4.78%).
Au niveau global, les taux dabandon ont accus une rduction de 0.9 point entre
1998/99 et 2001/02. Ce qui est frappant cest que cet lan sest renvers entre
2001/02 et 2002/03 puisque le taux global dabandon a augment de 1.4 point (1.95
point pour les filles).
Ces donnes statistiques inacceptables classent le Maroc au second rang des pays
arabes aprs la Mauritanie et juste avant le Djibouti.
Le cot de labandon scolaire pse lourd dans le budget de lEtat et aussi les
revenus des mnages.
Les calculs effectus sur les cots cumuls montrent que les abandons qui ont eu
lieu avant la 4me anne du primaire (niveau partir duquel il y a risque de retourner
lanalphabtisme) se chiffrent 231.715.700 Dhs courants ce qui privent la
population de bien dautres projets qui pourraient tre financs par la note de
labandon scolaire.
Devant ce flau social, le Maroc, en coopration avec lUnicef, a mis en place un
programme dnomm programme de lutte contre labandon scolaire couvrant
sept dlgations du Royaume. Le programme comprend un certain nombre
dactivits varies et centres sur llve et visant lamlioration de lenvironnement
scolaire et la qualit de lenseignement dispens.
Les rsultats raliss ont t positifs lexception du cas dAl Haouz et surtout cot
efficaces. Le ratio cot efficacit calcul pour chacune des provinces pilotes est trs
intressant et encourage une duplication de lexprience dautres sites du Maroc.
41
Le terme participation revt ici un sens large. Il signifie aussi bien la participation financire et
matrielle proprement dite que la participation directe dans les travaux effectus pour lcole (voir les
photos de tels chantiers en annexe)
42
Notamment au sein des comits de gestion de lcole o ils ne sont pas reprsents.
43
Les taux daccs 6 ans sont passs de 37% en 1997/98 89.6% en 2002/2003 soit une hausse
moyenne annuelle de 13.2%. Quant aux taux nets de scolarisation des enfants de la tranche dge 611 ans, ils ont accus, eux aussi, une hausse de 23.6 points pourcentage en lespace de 6 annes
passant respectivement de 68.6% en 1997/98 92.2% en 2003/2004
Page 42
Dautant plus qutant donn limplication de la communaut qui rduit les charges
de certaines activits du programme, le cot moyen est trs largement compens
par le cot de labandon. En effet il suffit dinvestir lquivalent dune anne lve44
(support par lEtat et par les mnages) pour viter 33 cas dabandon du primaire.
besoins diffrencis de
lensemble des lves;
\ lintervention doit sinscrire dans une perspective moyen et long terme;
44
Page 43
Page 44
Rfrences bibliographiques
Chedati, B -"Les dterminants de la russite scolaire au primaire public". Revue de
l'INSEA n 9, Novembre 1988, Rabat.
Chedati, B -"La reconstitution du flux rel intra-cycle des lves : note mthodologique",
Centre dOrientation et de Planification de lEducation (COPE),1988, Rabat.
Chedati, B-"Demande sociale d'ducation et gratuit des tudes : le cas de
l'enseignement primaire public marocain." in Actes des 10mes journes d'Economie
Sociale, Universit de Caen (France), septembre 1989.
Chedati, B -"A propos de la qualit des indicateurs de la qualit en ducation." in La
qualit en ducation, COPE, 1990, Rabat.
COSEF, La Charte dducation et de formation, 2000
Thomas Owen Eisemon, Rduire les redoublements : problmes et stratgies,
Unesco/IIPE, Paris, 1997
MEN, Les statistiques scolaires (diffrentes annes)
MEN, Cadre stratgique de dveloppement du systme ducatif, Fv. 2004
MEN/UNESCO/IREDU (a), Laccs au second cycle de lenseignement fondamental
au Maroc, Imprimerie Al Maarif Al Jadida, Rabat, 1997.
MEN/UNESCO/IREDU (b), Ana lyse du fonctionnement du premier cycle de
lenseignement fondamental au Maroc, Imprimerie Al Maarif Al Jadida, Rabat, 1997
MEN/UNICEF/UNESCO, Evaluation des conditions denseignement et
dapprentissage dans le 1er cycle de lenseignement fondamental, Imprimerie Al
Karama, Rabat, 2001
Plaisance, E (sd), Lchec scolaire : nouveaux dbats, nouvelles approches
sociologiques, Ed. du CNRS, paris, 1984
UNESCO, Forum mondial sur lducation, document statistique, Paris, 2000.
UNICEF, Rapport sur la situation des enfants dans le monde (diffrentes annes)
UNICEF, Lenfance au Maroc. Analyse et statistiques, Ministre des Droits de
lHomme, dcembre 2000.
ANNEXES.
Page 45
Page 46
Tableau n 1 : Evolution des taux nets de scolarisation par milieu et par sexe (en %)
Milieu
Genre
1997/98 1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03
68.6
73.7
79.1
84.6
90.0
92.1
G+F
National
61.8
68.0
74.2
80.6
86.6
89.1
F
84.3
86.6
89.9
93.2
96.6
97.3
Milieu
G+F
Urbain
81.5
84.1
87.4
91.4
95.0
96.1
F
55.4
62.5
69.5
76.7
83.8
87.0
Milieu
G+F
rural
44.6
53.6
62.1
70.4
78.7
82.2
F
Statistiques scolaires, MEN, Mars 2003
120
100
80
Fille Rur
60
Fille Ur
40
20
0
1997/98
1998/99
1999/00
2000/01
2001/02
2002/03
Page 47
Annexe 2 :
Coefficient
- 0.04
0.6
Significativit
(a)
***
**
0.6
**
0.5
***
0.6
1.1
***
1.1
1.0
**
***
-1.8
65.1%
Page 48
Urbain
Rural
National
2002/03
0.93
0.81
0.87
Variation globale
+0.03
+0.22
+0.12
Urbain
Rural
0,5
National
0,4
0,3
0,2
0,1
0
1997/98
2002/03
Page 49
Progrs
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
Urbain
Rural
National
1997/98
2002/03
Page 50
Annexe 4. Evolution des taux dabandon dans les dlgations et les sites de
lexprience.
ZAGORA
EFFECTIFS
Total Dlgation
% filles
les 3 communes
cibles(a)
% filles
Sites cibls (b)
% filles
2000/2001
Total
Dont Filles
41670
18852
45,2
5527
1568
2446
44,3
784
50,0
2001/2002
Total
Dont Filles
46335
21119
45,6
5804
1576
2603
44,8
831
52,7
2002/2003
Total
Dont Filles
48469
22800
47,0
5724
1633
2607
45,5
805
49,3
ZAGORA
% abandons Nov/Mai
Total Dlgation
les communes cibles
Sites cibls
2000/2001
Garons
Filles
1,52
1,84
3,19
3,57
2001/2002
Garons
Filles
1,73
2,21
1,34
1,44
2002/2003
Garons
Filles
1,43
1,8
0,6
0,25
Page 51
Ouarzazate
EFFECTIFS
Total Dlgation
% filles
Comm, de
Ouissalsate
% filles
Sites cibls
% filles
Ouarzazate
% abandons
Nov/Mai
Total Dlgation
Comm, de
Ouissalsate
Sites cibls
2000/2001
Total
Dont Filles
85773
38720
45,1
2816
2298
1402
49,8
1074
46,7
2000/2001
2001/2002
Total
Dont Filles
90362
40166
44,5
2983
2214
1575
52,8
1101
49,7
2002/2003
Total
Dont Filles
92069
42521
46,2
3050
2409
2001/2002
1523
49,9
1128
46,8
2002/2003
Garons
4,2
Filles
4,68
Garons
5,1
Filles
4,91
Garons
3,4
Filles
3,9
1,58
1,14
1,99
1,6
2,54
2,24
2,32
1,8
2,27
1,48
2,31
1,59
Page 52
Al Haouz
EFFECTIFS
Total Dlgation
% filles
Comm, de Iguerfroine
% filles
Sites cibls:s/s
Iguerfroine
% filles
Comm, Tamslohte
% filles
Sites cibls:oulad yahia
% filles
Comm, oulad mtaa
% filles
Sites cibls:el marja
% filles
Al Haouz
EFFECTIFS
Total Dlgation
Comm, de Iguerfroine
Sites cibls:s/s
Iguerfroine
Comm, Tamslohte
Sites cibls:oulad yahia
Comm, oulad mtaa
Sites cibls:el marja
2000/2001
Dont
Total
Filles
69982
31350
44,8
2207
1028
46,6
520
2804
362
888
107
176
33,8
1285
45,8
165
45,6
399
44,9
40
37,4
2000/2001
Ensemble
Filles
3
3
4
3
2
1,7
0
2,5
2,8
2
2
0
2
0
2001/2002
Total
73793
2247
550
3005
365
925
95
2001/2002
Ensemble
Filles
3,77
3,92
6,5
7
2
0,6
0
1,5
4,2
2002/2003
2
0,5
0
1
5,5
533
3026
436
959
98
Dont Filles
34671
45,5
963
44,4
260
48,8
1430
47,3
210
48,2
417
43,5
35
35,7
2002/2003
Ensemble
Filles
4,34
5,04
8
9
3
1
2
2,5
3
En 2002/2003, l'cole oulad yahia (commune tamslohte) tait la plus performante (210 f et 226 g)
s/s iguerfroine (coles : tamzagharte, ifrdsa; ighil) : 260 f et 273 g
4,6
1
2
2
2,8
Page 53
Marr-SYBA
EFFECTIFS
Total Dlgation
SYBA
% filles
C, de SYBA
Ennakhil
% filles
Sites cibls
% filles
Marr, SYBA
% abandons
Nov/Mai
Total Dlgation
SYBA
Com, SYBA
Ennakhil
Sites cibls
Total
2000/2001
Dont Filles
Total
2001/2002
Dont Filles
Total
2002/2003
Dont Filles
33132
15666
47,3
35594
16949
47,6
36737
17535
47,7
21493
10452
48,6
3899
53,9
22580
10989
48,7
4158
54,4
22860
11108
48,6
4273
54,2
7234
2000/2001
7648
2001/2002
7878
2002/2003
Garons
Filles
Garons
Filles
Garons
Filles
1,51
1,12
1,95
1,12
1,18
1,23
1,62
1,95
0,67
1,18
1,92
1,61
0,85
0,8
0,52
0,44
0,45
0,42
En 2002/2003, l'cole la plus performante est l'cole Sokaina (1136 filles et 0 garons)
l'cole la moins performante est l'cole Amina ben Ouahb (311 filles et 356 garons)
Page 54
2000/2001
Ensemble
Filles
3,9
5,4
8,9
10,3
Essaouira
%
Total Dlgation
Commune SMOM
2001/2002
Ensemble
Filles
4,3
4,24
7,6
9,9
2002/2003
Ensemble
Filles
5,25
5,01
4,2
4,4
Taux d'abandon
2001/2002
2002/2003
1,83
3,28
1,31
1,24
4,11
1,57
4,79
4,13
1,39
1,83
3,05
2,08
3
1,25
3,49
1,9
1,35
1
4,4
2,4
2,85
1,14
4,31
2
0,93
0,75
0,98
0,95
0,85
0,43
3,15
1,05
1,31
1,2
2,62
0,85
1,11
0
2,44
0
0,01
0,87
1,87
2,27
1,31
0,61
0,82
1,81
carts
0,9
2,53
0,33
0,29
3,26
1,14
1,64
3,08
0,08
0,63
0,43
1,23
1,89
1,25
1,05
1,9
1,34
0,13
2,53
0,13
1,54
0,53
3,49
0,19
Page 55
chefchaouen
Effectifs
Novembre
1
DENJ
Chefcha
ouen
Commune :
Zoumi
Commune :
Asjen
Sites Cibls
% abandons
entre
Novembre et
Mai
DENJ
Chefchaouen
Commune :
Zoumi
Commune :
Asjen
Sites Cibls
2000/2001
2001/2002
2002/2003
Filles
29745
Garons
31857
Tous
61602
Filles
33602
Garons
35944
Tous
69546
Filles
35412
Garons
37939
Tous
73351
2371
3289
5660
2543
3431
5974
2575
3313
5888
873
1043
1916
898
1125
2023
946
1136
2082
393
448
841
407
475
882
402
439
841
2000/2001
2001/2002
2002/2003
Filles
Garons
Tous
Filles
Garons
Tous
Filles
Garons
Tous
4.67
4.20
4.43
4.85
4.04
4.43
6.03
5.36
5.68
4.43
3.31
3.78
8.10
5.30
6.49
6.49
4.07
5.13
5.38
4.41
4.85
5.68
3.93
4.15
6.13
3.61
4.76
2.80
3.35
3.09
2.46
5.47
4.08
1.99
0.91
1.43
Page 56
1. Guide dentretien
1.Les statistiques scolaires montrent que vous avez bien russi rduire le taux
dabandon scolaire dans des secteurs difficiles. Comment vous y tes vous pris ?
2. Dans dautres sites du programme, les rsultats sont moins performants. Que
conseilleriez-vous vos collgues pour raliser plus de performances en termes de
rduction des taux dabandon ?
3. Il y a des causes structurelles sur lesquelles il est trs difficiles (voir mme
impossible) dagir (cas typique : la pauvret). Comment avez vous fait pour
contrecarrer ce facteur et le rendre non influent (ou peu influent) sur le taux
dabandon scolaire ?
4. Si on vous demande de suggrer au ministre de lEducation un plan stratgique
daction de lutte contre labandon scolaire, en quoi un tel plan consisterait-il ?
5. Si on vous demande dindiquer une, ou deux ou les trois activits que vous
considrez les plus efficaces (et qui ne cotent pas cher) en terme de rduction du
taux dabandon scolaire par milieu, quelle serait votre proposition ? (veuillez
consigner vos propositions dans le tableau suivant) :
Activits
Milieu
Du programme
Milieu Urbain
Milieu Priurbain
Milieu Rural
1.
2.
3.
4.
5.
1.
2.
3.
4.
5
1.
2.
3.
4.
5.
Hors programme
Page 57
2. Fiche-raisons
Cher (e) monsieur (dame)
Dans le but didentifier des actions stratgiques efficaces et faisables de lutte contre
labandon scolaire, nous vous prions de bien vouloir nous prciser les activits mises
en place par le programme Unicef dans vos sites pilotes et qui ont eu du succs en
terme de rduction de labandon scolaire ainsi que celles qui nont pas russi
rduire labandon (et pour quelles raisons). Sil existe dautres interventions non
prvues par le programme et qui ont t efficaces, veuillez les citer galement en
prcisant les raisons majeures de leur succs.
Merci.
Raisons du succs
Raisons de lchec
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Raisons du succs
Activits non
russies
Raisons de lchec
Page 58
3. Fiche-activits
Dlgation :..
Observations (raisons
majeures deffets faibles ou
dabsence deffets )
Activits du programme :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Activits hors
programme (inities
localement)
1..
2.
3.
4.
5.
6
7
8.
: effet nul
Page 59
Page 60
Annexe 7 : Donnes sur labandon scolaire dans les pays arabes (anne
2001/02)
re
anne
2me anne
3me anne
4me anne
5me anne
Garons Filles Garons Filles Garons Filles Garons Filles Garons Filles
Algeria
6
1,01 1,18
0,86 0,20
1,33 0,15
1,43 0,99
2,92 1,60
Bahrain
6
0,00 0,00
0,00 0,00
0,00 0,00
0,00 0,02
0,68 0,37
Egypt
5
0,00 1,93
0,00 1,49
0,80 0,00
1,71 0,00
Djibouti
6
2,63 3,49
3,92 4,42
0,76 4,99
2,58 4,52
0,00 0,00
Iraq
6
Jordan
6
0,00 0,00
0,00 0,00
0,00 0,00
0,00 0,00
Kuwait
4
0,45 1,42
0,00 0,00
0,32 0,95
Lebanon
6
1,47 1,36
1,12 0,53
1,15 0,52
3,21 1,65
4,01 2,00
Libyan a
6
Mauritania
6
7,76 5,87
11,30 10,38
13,34 13,06
17,67 17,36
22,88 21,74
Morocco
6
2,68 4,74
4,65 2,49
3,20 4,21
3,77 4,02
6,32 6,36
Oman
6
1,42 0,99
0,53 0,54
0,29 0,67
1,52 1,29
1,22 0,90
Palestinian
4
2,20 0,89
0,00 0,41
0,61 0,33
Qatar
6
0,00 0,00
Saudi Arabia
6
2,69 2,59
0,30 0,73
1,67 0,90
0,88 1,60
1,74 1,97
Sudan
6
Syrian
6
0,97 1,64
0,85 1,07
1,82 1,78
3,05 3,46
3,62 5,00
Tunisia
6
0,72 0,78
0,60 0,78
1,24 1,02
1,76 1,47
3,36 2,70
United Arab
Emirates
6
3,03 3,06
0,77 0,00
0,00 0,00
0,19 0,00
1,96 1,14
Yemen
6
(source : Institut de Statistiques de lUnesco, document non publi, 2004)
Page 61
Equipement
Construction
Catgorie de dpense
Salle normale
Micro satellite
logement
Bureau
Clture de 150m
Latrine
Terrain de sport
Bibliothque
Ecole de 12 salles avec sa consistance
Cot du terrain (par m)
Mobilier par salle
Mobilier par micro satellite
Mobilier par administration
Cantine scolaire
Matriel didactique
Manuels scolaires
Rural
90.000
120.000
100.000
30.000
78.750
10.000
150.000
84.000
10.200
7.500
6.500
27.000
26.500
12.000
Urbain
3.600.000
150
13.000
6.500
56.500
12.000
(source : Rapport de la 8me rencontre du GTE, Document interne, UNICEF, Juillet 2004,
page 65)
Page 62
Page 63
Page 64
Page 65
Photo 4 : Par sa prsence, la directrice encourage les parents dlves dans les
travaux quils effectuent pour leur cole
Page 66
Page 67
Photo 6 : Enfin les lves peuvent tirer profit de cet espace cour qui servait, il y a
quelques mois seulement, dun vritable dpt dordures
Annexe 10 :
Abandon
scolaire
Arbre de causes
Echec scolaire
Etat de sant
(physique/mental)
Manque/besoins
Pauvret
Problmes
familiaux
Famille
nombreuse
Faible niveau
socio culturel
Environnement scolaire
dcourageant
Mauvais
comportement des
enseignants
/absenteisme
Dsintrt
des
enseignants
Manque
dinfrastruc
tures de
base
Insuffisance/absenc
e dactivits extra
scolaires
Manque de
partenariat
Page 69
Annexe 10 :
Abandon
scolaire
Arbre deffets
Dlinquance
Hausse du taux
de criminalit
Augmentation des
dpenses mproductives
(fonctionnement des
tablissements de
corrections
Analphabtisme
Mal (non)
insertion
conomique
Gaspillage de
ressources
Sous
investissement
Stagnation conomique
Moins de ressources
pour lducation