CPARvol2 Madagas Vol2 2002
CPARvol2 Madagas Vol2 2002
CPARvol2 Madagas Vol2 2002
de la
Banque mondiale
DRAFT
RAPPORT ANALYTIQUE
SUR LA PASSATION DES MARCHES
MADAGASCAR
Volume II
SECTEUR PUBLIC
1.
Larticle 5.2 prvoit que lentreprise titulaire est tenue de garantir financirement
ladministration contre toutes les actions des tiers du fait des troubles sans aucune
autre prcision. Le recours cet article mriteraient dtre strictement encadr
notamment par la mise en place dune liste limitative des cas permettant
ladministration de bnficier de ces dispositions.
Enfin, les dispositions sont complexes, exhaustives, nont pas t ractualises depuis
le 6 mars 1970 et ne font pas rfrence au dcret de 1998.
Recommandations :
La mme remarque vaut pour le CCAG-Travaux. En labsence de documents types pour les marchs de
Services, la question reste pose concernant les pouvoirs de ladministration cocontractante.
2.
Les mesures coercitives prvues par les diffrents Cahiers des Charges ne sont pas
suffisamment explicites et pourraient tre mieux encadres afin dviter tout
risque darbitraire de la part de ladministration.
Analyse du dcret portant reforme du Code des marchs publics
Le fonctionnement et le rle des diverses structures dintervention ( Articles 22-1 23, 31,
32 et 50 )
Le Code exige que les membres des diffrentes Commissions ( CAO, CCM, CMP)
devront avoir une connaissance suffisante de la rglementation des marchs
publics. Les mesures daccompagnement et de formation ne sont pas encore
programmes. Il convient de prvoir une structure de formation rapide permettant
aux praticiens dintgrer la future rglementation avant son entre en vigueur.
La commission dvaluation technique des offres disparat. Ses fonctions sont dsormais
assures par la Commission dAppel dOffres (CAO). Les dispositions relatives au
fonctionnement de la CAO restent imprcises notamment en ce qui concerne les rgles du
quorum ncessaire pour pouvoir dlibrer. Afin dviter des blocages ou un
ralentissement de la procdure de passation il serait utile de prvoir que, si aprs une
premire convocation, le quorum nest pas atteint, la CAO puisse se runir sans condition
de quorum.
SYSTEME DE CONTROLE DES DEPENSES PUBLIQUES DANS LE PROCESSUS DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS
ORGANES DE CONTROLE
CONTRLE DES DEPENSES ENGAGEES /
CONTRLE FINANCIER
NATURE DE CONTRLE
AUDIT
OPERATIONN
EL
AUDIT
INTERNE
Examen au cours dune
Inspection
inspection gnrale :
du
des textes
du
fonctionnement
rgulier de lentit
respect
de
prservation
patrimoine public
caisse,
CONTRLE INTERNE
dune A priori
Contrle dengagement (et dordonnancement) de
parc
dune
fonction
administrative,
financire ou comptable
dune entit
la
du
gestion des
entreprises publiques
budgtaire ou financire
conditions de passation
procdures
dpouillement
procdures pralables la
notification
marchs publics :
Sur pices
Organismes
et
autres
participation
ou
structures
recevant
des
Sur pices
Comptables publics :
concours de lEtat
de l'Etat et des
Budgets annexes
des
Autonomes
Provinces
des
Etablissements
Nationaux
Publics
Sur place
Entreprises publiques :
Budgets annexes
Socits
d'Economie Mixte
Socits
participation
majoritaire
de l'Etat ou des PA
Comptes particuliers du
prts,
Fonds de contre-valeur
EPIC
ESPACE GEOGRAPHIQUE
Oprations en capital de
Ministres
Provinces Autonomes
Collectivits Territoriales Dcentralises
Etablissements Publics Nationaux et
Locaux
Dcret 99-941
Loi 63.015
Dcret 99.335
Constitution
Dcret 68.080
Ord 62.074
Dcret 98-559
Dcret 68-080
Arrt 1957/98
Dcret 68.080
Dcret 99-941
Loi 63.015
Dcret 87.332
Loi 67.007
Dcret 92-970
Arrt 1234/2000
Dcret 92.970
Ord 62.074
Dcret 92.970
Dcret 87.332
Dcret 97-1219
Dcret 97.1219
Dcret 98.559
Circulaire dexcution
budgtaire
Dcret 97.1220
Circulaire dexcution
budgtaire
Ord 62.081
Dcret 97-1220
Ord 2001.004
Dcret 99-941
Dcret 98.559
la
Institutions
Loi 63-015
Dcret 98-559
tions et Ministres)
trsor
(avances,
participations)
participation
commission de rception
la dette publique
REFERENTIEL
JURIDIQUE
de
finances
ltranger),
Collectivits
dcentralises
Contrle de
Contrle de l'excution
des lois de finances (loi de
rglement)
CONTRLE INTERNE
A posteriori
Examen de la bonne
MODE DE CONTRLE
comptables publics
AUDIT DE GESTION
personnel
AUDIT EXTERNE
Vrification
gestion
des
publiques
ENTITES CONTROLEES
activit :
vhicule, ...
2/6
ORGANES DE CONTROLE
POINTS
D'ANCRAGE
Manuel
tenant
compte
des
CONTRLE INTERNE
permanentes
du Prsident de la CC
Manuel
Instructions
budgtaire
normes
tenant
compte
AUDIT EXTERNE
internationales
des
normes
Instructions techniques du
internationales
AUDIT DE GESTION
Guide
tenant
CONTRLE INTERNE
compte
Cahier
des
Clauses
Administratives Gnrales (CCAG)
Cahier
des
Prescriptions
Communes (CPC)
Cahier
des
Prescriptions
Spciales (CPS)
normes
Manuel
normes internationales
DUREE DE CONTRLE
Formation de jugement
2 jours pour :
Magistratsrapporteurs
les
visas
dengagement
et
dordonnancement
Prsident
Conseiller
Assistants-
(chef
de
mission)
Magistrats-rapporteurs
nationale
provinciales
spcialises
Reprsentants
de
lAdministration
contrac-tante
Auditeurs
3 mois / projet de loi
de rglement
Chefs de juridiction
vrificateurs
Jusqu
mois/entreprise publique
jours
pour
les
situations
priodicit
mensuelle)
PRODUIT FINI
SANCTIONS
Propositions de :
DESTINATAIRES
procs-verbal
compte- rendu
rapport de malversation
fiche d'inspection
note dinformation
Prsidence
Primature
Ministre charg des Finances
Ministre de la Justice
Ministre ou Secrtariat dEtat dont
relve lentit ou la personne
public
lordonnateur
Quitus
Dclaration
gnrale
Relev
des
dpassements de crdit
Mise en dbet
Poursuite pnale (saisine du
Pnalits de retard
Institutions
de
conformit
entre
critures de lordonnateur
et celles du comptable
public
financire viss
Prononc de larrt
sanctions administratives
sanctions financires
sanctions
pnales
(demande
dapplication du code de procdures pnales et
du code pnal)
Produits livrables (confidentiels) :
Observations
Recommandations
Saisine du CODIF
Rupture de contrat
Exclusion de tout march ultrieur
Ministre de la Justice)
Rapport dactivits de la CC aux chefs dInstitutions
Situations
mensuelles
globales
dengagement
Primature :
Ministre
Ministre
charg
Situations
mensuelles
globales
charg
du
Budget :
Recueil de jurisprudence
Ministre
de
Chefs
de
la
Suprme
Situations
Ministres
de
tutelle
technique et financire
la
Justice
des
Finances
dengagement
Comptables publics
Publication JO
Cour
Ministre de la Justice
Chefs
Suprme
de
la
Cour
Ministres
3/6
INSPECTION GENERALE DE LETAT (IGE)
ENTITE DE RATTACHEMENT
Prsidence de la Rpublique
ORGANISATION
ROLE ET ATTRIBUTIONS
Intitul
Inspection
Vrification
Contrle
Etude
CIBLE
Entit
Exemple
Services publics
JIRAMA, IVAMA, CNaPS, SINPA, Centre Universitaire de Toamasina, Direction Nationale
de lOpration ROVA, COFAC-AFRACULT, Ambassades, ...
Services para-publics
Entreprises publiques
Collectivits publiques
Autres structures dcentralises
Organismes participation ou recevant des
concours de lEtat ou des subventions
Excution de la dpense
Prparation et vote du budget
Clture et approbation des comptes
E
L
O
P
X
X
X
X
X
X
E (Engagement) : Acte juridique et comptable par lequel un organisme public cre ou constate son encontre une obligation de laquelle rsultera une charge
L (Liquidation) : Opration suivant lengagement de la dpense publique et qui consiste dterminer le montant exact de la dette de lEtat ou dune collectivit publique. Elle doit tre effectue aprs
constatation du service fait
O (Ordonnancement) : Acte administratif donnant lordre de payer la dette de lorganisme public
P (Paiement): Acte par lequel lorganisme public se libre de sa dette
4/6
CONTROLE DES DEPENSES ENGAGEES / CONTROLE FINANCIER (CDE/CF)
ENTITE DE RATTACHEMENT
Prsidence de la Rpublique
ORGANISATION
REFERENCES JURIDIQUES
SPECIFIQUES
ROLE ET ATTRIBUTIONS
CIBLE
Intitul
Contrle
Vrification
Conseil financier
Entit
Gestionnaires et sous-ordonnateurs de crdit
des Institutions et Ministres
Excution de la dpense
Prparation et vote du budget
E
L
X
5/6
CHAMBRE DES COMPTES/COUR DES COMPTES (CC)
ENTITE DE RATTACHEMENT
Cour Suprme
ORGANISATION
ROLE ET ATTRIBUTIONS
CIBLE
Intitul
Jugement des comptes
Assistance au Parlement et au Gouvernement
Contrle de gestion
Entit
Comptables publics :
de l'Etat et des Budgets annexes
des Provinces Autonomes
des Etablissements Publics Nationaux
des Collectivits Territoriales Dcentralises
Entreprises publiques :
EPIC
Socits d'Economie Mixte
Socits de droit participation majoritaire
de l'Etat ou des Provinces Autonomes
Excution de la dpense
Prparation et vote du budget
E
L
Observations, recommandations
Exemple
6/6
COMMISSION CENTRALE DES MARCHES / STRUCTURE DE CONTROLE DES MARCHES PUBLIQUES (CCM)
ENTITE DE RATTACHEMENT
ORGANISATION DE LA STRUCTURE DE
CONTROLE ET DE LA SUPERVISION DES
MARCHES PUBLICS
Prsidence de la Rpublique
Commission Nationale
Commissions Provinciales
Commissions Spcialises
REFERENCES JURIDIQUES
SPECIFIQUES
ROLE ET ATTRIBUTIONS
Contrle
Vrification
Conseil
CIBLE
Entit
Institutions
Ministres
Etablissements Publics Nationaux et Locaux
Provinces Autonomes
Collectivits Territoriales Dcentralises
Intitul
Pnalits de retard
Rupture de contrat
3.
Diffrentes formes de corruption
La passation et lexcution des marchs publics donnent lieu diffrentes formes de corruption
dont les plus courantes sont :
Au cours de la passation des marchs :
double facturation ;
SECTEUR PRIVE
1.
Les Banques
Le cot du crdit est trop lev surtout lorsquon ajoute une TVA de 20% sur les intrts.
Il nexiste aucun fonds de garantie pour les PME/PMI. Le secteur bancaire est assaini depuis
deux ans surtout depuis le rachat par des banques internationales de renom de deux banques
dfaillantes dont lEtat tait partiellement actionnaire. Une banque prive a fait faillite lanne
dernire. Depuis le secteur bancaire est rparti entre des banquiers mauriciens qui financent
surtout les zones franches et des banquiers franais (S.G, Crdit Lyonnais et BNP Paribas). Le
commerce des importations est libre. Il nexiste aucun quota ni licence pralable ni interdictions
dimportation sauf pour les marchandises prohibes traditionnelles ou sujettes autorisations
pralables comme les mdicaments et les vaccins, les produits rfrigrs et le matriel tlcoms.
Ce systme est dnomm SILI (Systme dimportation libralis). Pour louverture dune lettre
de crdit ou dune remise documentaire ou de transfert davances de fonds, limportateur doit
remplir une fiche statistique dimportation appele FSI qui est saisie par le banquier sur une
disquette transmise la Banque Centrale pour enregistrement. La fiche statistique retourne aprs
10 jours chez le banquier avec un numro denregistrement. Cette fiche sappelle alors FSI bis. Il
y a une domiciliation automatique obligatoire auprs dune banque commerciale pour effectuer
un transfert de fonds finanant une importation. Toutes ces formalits saccompagnent galement
10
de la facture pro forma du fournisseur choisi avec tous les dtails requis comme pour la demande
dinspection avant embarquement. Le banquier finanant une importation runit les mmes
documents que pour le dpt de la dclaration en douane, savoir le connaissement ou la LTA,
la note de colisage, le certificat dassurance, le CDI, et la facture dfinitive. Les frais pour
louverture dune lettre de crdit slve plus ou moins 2% et la couverture exige par la
Banque dpend de la crdibilit du client et des lignes de crdit accordes.
La banque commerciale procde lachat de devises auprs du MID (March interbancaire des
devises )qui est le march libre des devises, car le franc malgache est une devise flottante dont le
cours change tous les jours. Le franc malgache se ngocie officiellement aux alentours de 6620
FMG pour un euro et au march noir il schange 6900 FMG pour un euro. Les banques
changent leuro environ 6000 FMG. Linflation est estime entre 12 et 13% actuellement.
On nutilise pas de traite 30, 60 ou 90 jours mais la procdure du paiement diffr par lequel la
banque sengage honorer le paiement aux chances pour le compte de son client.
Le Crdit
Le taux du crdit trsorerie se situe actuellement au-dessus de 16% et peut aller jusqu 22 et
23% surtout si on tient compte du taux de TVA de 20% sur les agios qui augmente le cot du
crdit de 3 4 points selon le taux appliqu. Le taux de base bancaire se situe 12,50%, le taux
direct 9% et le taux de pension 12%.
Il faut aussi noter que les banques acceptent le nantissement des marchs publiques.
Les cautions
Toutes les cautions lexception de la caution de bonne fin qui est 1% par trimestre, se
ngocient 0,75% par trimestre.
La mainleve des cautions sobtient sans trop de difficult auprs des diffrentes administrations
mais beaucoup de socits, par ngligence oublient de les rclamer.
Les obligations cautionnes en douane pour les crdits denlvement et de droit, de mme que
pour les soumissions dentrepts fictifs et de rgimes suspensifs sont facturs 0,75% par
trimestre.. Il arrive que la douane demande la mobilisation des cautions mais le transitaire ou
limportateur concern procde assez rapidement la rgularisation par un paiement.
Les Assurances
Selon la loi, il faut passer par un courtier tabli Madagascar pour soigner lassurance qui est en
principe obligatoire pour le transport maritime et arien. Beaucoup dimportateurs demandent
leurs fournisseurs dassurer les marchandises jusquen cot et fret port/aroport darrive. Ils
prennent alors une assurance locale pour couvrir le trajet depuis le port jusqu destination finale.
Labsence de certificat dassurance nempche pas le ddouanement et nest pas sujette
amende.
Recommandations :La facturation dune TVA 20% sur les agios du crdit est un frein
considrable linvestissement et au dveloppement du pays. Il convient de la supprimer.
Comme il nexiste aucune possibilit dobtenir du crdit bon march, lexception de petits
projets de micro finance type AFD ou USAID limits dans le temps, il importe de rflchir sur la
cration dun fonds de garantie permettant doctroyer des cautions dappel doffre des
entreprises srieuses arrives au maximum de leurs engagements bancaires et en panne
dactivits. La mise en rseau informatique des banques commerciales avec la Banque Centrale
serait souhaitable pour raccourcir le dlai des formalits financires.
11
2.
Il nexiste pas de coopration de la Douane avec la socit dinspection. Aucune exploitation des
anomalies constates par Bivac nest entreprise par la Douane. De plus, la valeur en douane
propose par Bivac est bien souvent conteste pour permettre une sous liquidation frauduleuse
prtexte corruption. Lchange dinformations rciproques prvu contractuellement nest
quunilatrale et les informations sur disquettes et par courrier transmises par Bivac pour
exploitation ne sont pas exploites par la douane. Les manifestes maritimes permettant une
certaine rconciliation entre les CDI et les connaissements, ne sont pas communiqus Bivac par
la douane. Seul, la douane de Tamatave a retourn 35% des dclarations traites en 2000 qui
ont permis de constater que 45% des valeurs reprises sur CDI taient sous liquides par la
douane. Le comit de recours, prvu par le contrat Bivac, et compos par moiti de reprsentants
du secteur priv et pour lautre moiti de reprsentants du secteur public na fonctionn que
jusquau 17 novembre 2000, date dentre en vigueur de la valeur transactionnelle selon lO.M.C
alors que paradoxalement, les pays membre de lO.M.C se sont engags mettre en place une
structure de recours.
A noter que Bivac na pas entirement rempli ses obligations qui prvoyaient son installation
dans 5 chefs lieu de province. En ralit seul le port de Tamatave possde un reprsentant Bivac
de mme qu Tananarive et laroport d Ivato. Cependant la formation prvue au contrat a t
dispense aux douaniers. Ce contrat ne comporte aucune clause prcise de pnalit lencontre
de Bivac en cas de retard dexcution de sa prestation, en cas derreur sur la valeur, en cas de
fausse dclaration despces etc.Une suspension de 30 jours du contrat est prvue aprs
notification pour manquement grave et ou encore la rsiliation pure et simple du contrat. Il est
noter aussi que le systme Sydonia de la douane nest toujours pas mis en rseau avec le
systme informatique de Bivac. Lchange dinformations se fait uniquement par disquettes. Par
ailleurs, aucun laboratoire danalyse des carburants nexiste limportation et que Bivac na pas
t requis pour procder ces analyses.
En rsum, tout se passe comme si la socit dinspection tait un mal ncessaire qui insupporte
la douane.
Recommandations :
En attendant la mise en rseau informatique complte entre la douane, les ports, aroports, la
socit dinspection et les transitaires, qui permettra de rduire une partie des anomalies
constates ci dessus, il conviendrait de mettre en place une obligation de rsultat que la douane
sengagerait fournir au Ministre des Finances en fonction des informations recueillies et
fournies pour exploitation par la socit dinspection. Dautre part, il faudrait donner instruction
la Direction des Douanes davoir transmettre les manifestes maritimes la socit
dinspection pour rconciliation comme cela devrait galement se faire pour toutes les
dclarations dposes en douane.
3.
La procdure dimportation
12
Linspection est obligatoire avant embarquement pour toute marchandise dune valeur gale ou
suprieure 1000 US$. Si cette importation seffectue par conteneur maritime, elle est
automatiquement soumise inspection quelle quen soit la valeur. Limportateur doit remplir une
fiche de renseignement dimportation (FRI) pour toute importation suprieure ou gale 1000
US$ de valeur fob. Cette FRI doit tre accompagne dune facture pro forma dtaille du
fournisseur relative cette importation. Le lieu o ces marchandises sont disponibles pour
inspection, doit tre galement stipul. Linspection porte sur la qualit, la quantit et le prix de
la marchandise. Les rgimes suspensifs, les entrepts fictifs et les entres en zones franches ne
sont pas astreints cette formalit. Il existe galement une liste de marchandises non soumises
inspection telles que les monnaies, lor, les pierres prcieuses, les munitions et armement,
explosifs, journaux, films, effets personnels, chantillons commerciaux, colis diplomatiques,
mobilier et matriels agricoles usags, suite un dmnagement, les dons au gouvernement dons
la croix rouge et aux uvres de bienfaisance. La FRI engage automatiquement limportateur
louverture dune demande de vrification dimportation (DVI). Bivac doit donner suite dans les
5 jours de la demande dinspection pour vrifier si les marchandises sont bien disponibles et
ensuite procder linspection. Il est demand galement limportateur de remplir une fiche
dinformation pour lvaluation.(FIE). Ce document demande surtout de prciser la nature des
relations commerciales entre le vendeur et lacheteur, ristournes, licences etc.
Limportateur reste seul responsable des informations fournies et il doit aviser son fournisseur de
la visite obligatoire de la socit dinspection.
Si la marchandise est conforme lors de linspection, un CDI(Certificat dimportation) sera
dlivr destination. Par contre si la marchandise nest pas conforme, un avis de non-conformit
sera mis (ANC) et limportateur est invit reprsenter un dossier avec des documents
conformes. Le CDI dlivr aprs inspection comporte galement la liquidation des droits et
taxes qui doivent tre recouvrs larrive. Ils sont tablis en francs malgaches selon un cours
tabli tous les lundis par la douane. Le CDI mentionne aussi la codification douanire et la
valeur calcule par BIVAC. Il est reproch ce sujet Bivac de forfaitiser le fret maritime, ce
qui nest pas toujours lavantage de limportateur. Le CDI ou une drogation dlivre par le
vice premier ministre est obligatoire pour le dpt de la dclaration en douane. Il est patent que
les douaniers ne refusent pas les dclarations dpourvues de ces documents comme ils devraient
le faire mais saisissent cette opportunit pour demander limportateur une rmunration.
Limportateur peut contester une codification douanire ou une valeur auprs du Bureau Vritas
Tananarive qui examinera la demande pour voir si une erreur na pas t commise. Aprs
linspection et la dlivrance du CDI, une DVI bis est mise compltant la premire DVI avec les
dernires modifications ventuelles.
13
Ce Comit de conciliation ne peut tre sollicit que lorsque aucune solution du litige na pu tre
trouve au niveau local ni au niveau central avec la douane. Le recours doit sexercer dans un
dlai dun mois lorsque la contestation na pu tre rgle au niveau local ni au niveau central.
Ce comit est compos de 8 membres prsid par le Directeur Gnral des Douanes ou son
reprsentant. Il y a 3 membres prsentant la douane, limportateur concern par le litige, un
membre du comit professionnel des commissionnaires agres en douane, un membre du comit
de rflexion sur la comptitivit et un autre reprsentant des commissionnaires en douane charg
du secrtariat mais sans voix dlibrative.
Les recours peuvent sexercer en matire de dcision de valeur, de classement et dassimilation
ainsi que de contestation sur lespce lorigine ou la valeur de la marchandise.
Ce Comit reprend les comptences du Comit dexpertise institu par un arrt de fvrier 1961
mais qui na jamais fonctionn. Un recours est officiellement formul par la douane, sign
obligatoirement par le dclarant auteur du contentieux qui doit dsigner un spcialiste charg
dexposer ses griefs. Une enqute est diligente et les pices conviction examines par les
parties.
Les dcisions du Comit sont prises par vote secret. Limportateur et le reprsentant de la douane
du Service concern nont quune voix consultative. La prsence de 4 membres ayant voie
dlibrative est obligatoire. Le Comit notifie sa dcision dans les huit jours aprs avoir statu et
le directeur des douanes est tenu dappliquer la dcision dans les 15 jours de la notification. La
dcision simpose aux parties sans prjudice des diffrends auxquels il ne pourra tre mis fin
dans le cadre de ce Comit.
14
5.
Commentaires sur les termes de rfrence de lAPPEL dOFFRE
dsignation dune socit dinspection avant embarquement.
pour la
Lexamen des termes de rfrence de cet appel doffre fait apparatre quelques bons points tels
que la garantie de bonne fin pour lexcution du mandat et le programme de gestion du risque.
Par contre, dautres points font apparatre que le consultant na pas eu la connaissance complte
des ralits de linspection avant embarquement.
La division en deux lots du march de linspection
Tout dabord, la division en deux lots distincts de la responsabilit de linspection avant
embarquement, savoir, dun ct, linspection proprement dite avant lembarquement dans le
pays fournisseur et de lautre, les oprations de contrle destination.
Cette division de la responsabilit ne peut quentraner des rejets de responsabilit dune socit
sur lautre, des contestations multiples et limpossibilit de situer exactement les responsabilits
en cas de dfaillance du systme.
Dautre part, il est patent pour les habitus de linspection avant embarquement que les douanes
ne cooprent pas ou trs peu avec la socit dinspection localement. La fourniture
dinformations est souvent unilatrale et presque aucun retour nest esprer de la douane. Dans
ces conditions, comment la socit choisie localement qui peut tre diffrente de celle effectuant
linspection au dpart, pourra-t-elle effectuer toutes les prestations prvues, justifier son activit
et sa prsence ?
La douane considrera toujours que cette socit na pas sa place localement et quelle fait
double emploi.
Dautre part, pour la rconciliation informatique totale des donnes c..a.d. entre les CDI, les
dclarations, les bons enlever en douane et les manifestes, qui est le but final recherch pour la
scurisation complte des recettes douanires, il est recommand pour la simplification davoir
le mme logiciel au dpart comme larrive.
Si lon veut mettre en place deux socits dinspection au lieu dune, il eut t prfrable de
choisir le critre gographique pour la division des prestations en attribuant la responsabilit de
continents entiers chacune des socits et mettre leurs prestations en concurrence pour juger de
leur efficacit respective mais le march malgache justifie t il la prsence de 2 socits
dinspection ?
Dautre par, la hausse 5000 US$ au lieu de 1000 US$ de la valeur minimale dinspection va
certainement accentuer le phnomne de fractionnement tant redout notamment pour les
marchandises en conteneurs. Il faut de toute faon maintenir linspection avant embarquement
pour tous les conteneurs quelle que soit la valeur rpertorie.
Les pnalits gnrales renforces lencontre de la socit dinspection sont une bonne chose
mais les petits manquements journaliers ne sont aucunement sanctionns tels que fausse
dclaration despces, erreur de nomenclature, retards linspection, erreur sur la valeur, fausse
quantit corruption des agents dinspection etc.Il nest pas souhaitable que le secteur priv
participe aux frais de linspection car cest une prestation sollicite par lEtat pour la scurisation
de ses propres recettes.
6.
Lagence du mdicament
15
Il existe beaucoup de ventes illicites de mdicaments non contrls en province et pas assez de
personnel pour effectuer les contrles.
Les procdures de sanction sont beaucoup trop longues et par consquent inefficaces.
Les Pharmaciens ne veulent pas sinstaller en province. Ils prfrent rester dans les grandes villes
et crer des dpts de mdicaments lintrieur tenu par des non-pharmaciens. avec les risques
que cela comporte pour la sant publique.
Les nouveaux pharmaciens agres nont pas les finances ncessaires pour sinstaller leur propre
compte. Ils vont rechercher des financiers asiatiques qui mettent une pharmacie leur
disposition mais dont ils assurent la gestion totale avec toutes les compromissions qui peuvent
en dcouler.
LAgence du Mdicament, cre par dcret no 98-086 du 27 janvier 1998, a pour mission
lassurance de la qualit des mdicaments Madagascar, dans le respect des normes nationales et
internationales. Elle est place sous la tutelle du ministre de la Sant. Elle contrle aussi bien les
produits destins aux hpitaux publics quau secteur priv.
Lenregistrement des mdicaments est une de ses activits primordiales en raison de son
caractre dvaluation mdico-technique des mdicaments, condition obligatoire de toute
autorisation de mise sur le march.
Le dcret de cration de lAgence confie celle ci la mission de faire respecter les dispositions
lgales concernant lenregistrement de tous les produits pharmaceutiques consommation
humaine fabriqus ou imports Madagascar par le service de lenregistrement, par linspection
des services pharmaceutiques, par le service du contrle qualit et par le service de pharmaco
surveillance.
Avant la cration de lAgence du mdicament, les mdicaments ayant fait lobjet dun
enregistrement et dun agrment pour leur mise en circulation en France, taient
automatiquement agres pour la mise en circulation Madagascar.
Avec la libralisation de lconomie fin 1980, Madagascar a voulu diversifier ses sources
dapprovisionnement en mdicaments mais il a t constat que 15 20% des mdicaments
imports dailleurs, taient non conformes.. Avec laide de la coopration franaise un projet
pilote dagence du mdicament a t institue avec dlgation dapprobation des mdicaments a
t mis sur pied avec un systme de qualit minimum.
LAgence du Mdicament a une gestion indpendante et possde ses propres ressources pour
alimenter son budget de fonctionnement car elle peroit des droits denregistrement et des droits
de dbit pour chaque agrment ou renouvellement dagrment de mise en circulation dun
mdicament.
Lagence du mdicament a pour ambition de monter prochainement un petit laboratoire
danalyse financ par le FED pour ne plus dpendre de laboratoires danalyse trangers afin de
vrifier entre autres la prsence des molcules de base de mdicaments gnriques proposs
son enregistrement.
Lagence du Mdicament a aussi des ambitions de formation des pharmaciens inspecteurs
asserments, projet dailleurs soutenu par lUnion Europenne. Elle recherche aussi fidliser
financirement les pharmaciens inspecteurs pour quils restent lAgence et vitent de partir
dans le secteur priv plus rmunrateur.
Pour obtenir lagrment de pharmacien, il convient de dposer un dossier complet avec toutes les
rfrences exiges au Ministre de la Sant qui sera transmis une commission consultative
dagrment dans lequel lordre des pharmaciens est reprsent. Cette commission remet un avis
favorable ou dfavorable au Ministre qui dcide de lagrment accorder. Les critres
16
La circulaire 037 du 11 Fvrier 2000, signe du Vice Premier Ministre et du Ministre des
Finances du relative a lexcution du budget gnral de lEtat 2000, des budgets annexes 2000 et
des oprations des comptes particuliers du trsor 2000 prcise les notions de :
Ressources propres internes ont un caractre limitatif et ne peuvent donc tre engages,
avec une date limite fixe au 30 Novembre, au del du plafond inscrit dans le budget
dexcution. Les financements sur Ressources Propres Internes (RPI) sont inscrits Toutes
Taxes Comprises . Les Ressources Propres Internes peuvent tre vires en TVA en cas de
ncessite absolue pour viter le blocage de projet. Tout acte de virement des RPI en TVA
fera lobjet dun arrte de virement Ministre Ordonnateur et du Ministre charge de la
17
programmation du PIP , vise au pralable par la direction des investissements publics, par
le directeur gnral des dpenses engages ou son dlgu comptent et de la direction du
budget.
Ressources propres / TVA : elles sont programmes au niveau de chaque projet ont un
caractre limitatif et non transfrable ni en RPI , ni en DTI.
Ressources propres/ DTI : sont des critures par ordre et ont un caractre limitatif. Elles
ne peuvent pas tre vires en RPI ou aux autres financements. Les Ressources Propres
/DTI servent supporter le ddouanement des importations effectues dans le cadre des
projets sur financement externe ( emprunts, autres emprunts publics, subventions et
ventuellement sur le FCV);
Le circulaire 1789 du 02 Septembre 2002 relative lexcution du budget de lEtat 2002 , dans
sa rubrique - prparation et passation des marchs prvoit que le march une fois approuve,
peut tre notifi au titulaire immdiatement, charge den remettre deux exemplaires au Service
dEnregistrement et du Timbre. Cette instruction prvoit quen matire de taxes TVA ou TST
collecter, le fournisseur est obligatoirement soumis , soit une TVA 20% pour toute entreprise
dune certaine importance qui ralise un chiffre daffaires suprieur 250 millions FMG, soit
une Taxe Sur les Transactions (TST) de 5% lorsque le chiffre daffaire est infrieur ce seuil.
Pour savoir si telle ou telle entreprise est soumise la TVA ou la TST, une attestation du chef
de centre fiscal gestionnaire du dossier fiscal du fournisseur est ncessaire.
2) Code des Douanes
Larticle 94 bis du code des douanes relatif la fiscalisation PIP et Hors PIP indique que les
produits sous forme de dons et aides en nature, acquis de lextrieur ou financs sur fond de toute
nature dorigine extrieure (fonds demprunt , subvention, fonds de concours, et,.) rentrant
dans le territoire national, acquittent au profit de lEtat les droits et taxes prvues par les textes
rglementaires en vigueur. Les organismes publics, semi-publics ou privs bnficiaires
acquittent auprs du service des douanes sur leur budget, les droits et taxes dus lors du
ddouanement de ces produits. Au cas o un organisme quelconque se substitue lorganisme
bnficiaire pour le paiement des droits dus, lorganisme de substitution acquitte les droits dus
avant lenlvement des produits en cause dans les mmes conditions que dessus. Au cas o lEtat
se substitue lorganisme bnficiaire pour acquitter les droits dus, il est tabli sur prsentation
de lengagement de lEtat avec indications des lignes budgtaires devant supporter le paiement,
un dcompte de ces droits sur tat bleu. Le rglement des tats bleus ainsi tablis seffectue au
cours de lanne de son tablissement sur crdit inscrit pour ordre prvoir au budget titre
provisionnel et valuatif en dehors du cadrage conomique pour ltablissement du budget de
lEtat. La rgularisation des ventuels dpassements de crdit sur la ligne budgtaire ainsi
Prvue seffectue lors de la prochaine Loi de Finance ou au plus tard par la loi de Rglement.
Les modalits pratiques sont dtermines par voie de circulaire du Ministre du Budget .
La circulaire dapplication de la loi des finances de 2000 prcise pour le rgime des dons acquis
dans le cadre de la coopration bilatrale ou multilatrale que conformment larticle 163
18
modifi du code des douanes , sont exonrs des droits et taxes limportation les dons
consistant en matriels, biens et/ou quipements prsentant une utilit publique au profit de lEtat
ou dune collectivit Dcentralise dans le cadre dune coopration multilatrale ou bilatrale.
La procdure de ddouanement reste dans lensemble la mme pour les bnficiaires des dons et
aides, en nature. Lattestation de destination est tablie et signe par le bnficiaire des dons et
aides en nature ( Etat ou collectivit dcentralise ) elle doit recevoir en outre :
Le visa de non objection de la direction du budget ( si lEtat est le bnficiaire du don ) ou de la
direction charge de la coopration dcentralise au sein du Ministre charge de la
dcentralisation ( si cest une collectivit dcentralise qui en est le bnficiaire ;
Lagrment du Comite Interministriel restreint dont la cration et les modalits seront fixes par
voie rglementaire ;
Le visa du Ministre charg des douanes et des impts.
Lattestation de destination sera appuye des pices justificatives ci - aprs :
L Article 06 01 35 du code gnral des impts adopt par la loi 99032 du 03 Fvrier 2000 relatif
la fiscalisation du PIP prvoit que les marchs ainsi que les acquisitions lis aux projets
inscrits dans le Programme dInvestissement Public (PIP) , financs sur fonds dorigine
extrieure sont passibles de la Taxe sur la Valeur Ajoute (TVA). La Taxe sur la Valeur Ajoute
affrente ces marchs et acquisition locaux est prise en charge par la ligne budgtaire (TTL)
programme au niveau de chaque projet par le ministre de tutelle ou organisme bnficiaire du
projet. La mobilisation de la ligne de crdit suit les procdures normales de celles des ressources
de lEtat.
Dans ce cadre, le montant des marchs de travaux qui doit tre pris en charge sur cette ligne
budgtaire est gale 20 pour cent du march Toute Taxe hors TVA. Ladjudicataire reoit son
paiement intgral dcompos en dcomptes correspondant au prix hors taxes financ en principe
par le bailleur de fonds et le montant de la TVA pay par lEtat.
19
Lengagement se fait avec mission dune Demande dEngagement Financier (DEF) et dun
Titre dEngagement Financier (TEF) , faire viser auprs de la direction gnrale du Contrle
des Dpenses Engages (CDE ) ou de son dlgu comptent. Le gestionnaire de projet tablit
les dossiers de mandatement qui seront transmis au Sous ordonnateur concern, ce dernier se
charge par la suite de les envoyer aux comptables assignataires
(Paierie Gnrale
dAntananarivo, Trsoriers principaux et percepteurs principaux ). Les Ressources Propres
Internes sont inscrits Toutes Taxes Comprises (TTC), elle peuvent tre vires en TVA en cas de
ncessit absolue pour viter le blocage de projet. La Circulaire 1789 relative au budget de lEtat
pour lan 2002 indique que le versement de la contrepartie malgache sur les financements
externes et sur le fonds de contre valeur dans un compte bancaire doit tre stipul dans la
convention de financement. La dcision de versement y affrente ( appuye de la situation de
lutilisation des crdits verss ) sera vise au pralable par la Direction de la Programmation des
Dpenses Publiques par la Direction du Budget ou le service Provincial du Budget et par le
Contrle des Dpenses Engages. Dans le cas contraire, il faut procder lengagement au coup
par coup.
20
21
Recommandations :
Revoir le systme de prvision, dinscription et dordonnancement de la dpense fiscale
au niveau du cordon douanier ;
Prparer un guide du soumissionnaire (cahier de clauses fiscales des marchs publics) ;
Assurer une sensibilisation et une formation des parties concernes par le mcanisme sur
la base de ce guide
22
23
Intervenants
I
Avant ddouanement
Gestionnaire du projet
Oprations effectuer
-Contact transitaire pour
tablissement de dcompte
de valeur et calcul DTI ;
- Etablissement DEF/TEF
global pour visa ;
Pices fournir
Facture et connaissement ou
LTA ;
Accord de crdit ou
convention de financement ;
Factures et Connaissements
ou LTA , march ou dcompte
de valeur pour la
DEFcorrespondant au
financement concern ;
Factures, connaissements ou
LTA, copie TEF, AD.
2 Ddouanement
transitaire
3 APRES DEDOUANEMENT
Service des douanes
Service des Douanes
Gestionnaires
transitaire
Direction du Trsor
- Etablissement et dpt
dclaration en douane ;
Dcompte de valeur ;
Factures ;
Connaissements ou LTA ;
TEF ;
AD.
- Enregistrement des
-dclarations
Transmission des
documents
de ddouanement
Visite des marchandises
;
au
gestionnaire
pour et taxes
Liquidation des droits
mandatement
Etablissement tat bleu ;
Dlivrance bon enlever
- Etablissement dun projet de
mandat par le gestionnaire au
nom
du receveur
des
- Enlvement
marchandises.
douanes concern ;
- Versement du montant
mandat au compte du projet Dclaration de recette
- Apurement des comptes par
transfert au Rgisseur oui
Trsorier Payeur de
rattachement du Receveur
des Douanes ;
24
Etablissement quittance
Bailleur
Banque Mondiale
25% Etat
75% BM
Projet
Route RN44/3a
BAD
HT BAD
TVA Etat
BETSIBOKA
UE FED
HT FED
TVA Etat
RN2 Brick
BADEA
HT devises BADEA HT MGF ETAT
TVA ETAT
FIANAR
Priv
Carrire IBITY
Dcomptes RPI
4 234 820 043,00 1 566 157 902,00 1 866 665 673,00
Dcomptes TVA
2 680 265 851,00
Dcompte Euros
1 527 751,52
401 198,26
662 766,57
4 219 502,15
variables et longs
91 jours
460 jours
19 jours
429 jours
25
X
Obligatoire
X
Obligatoire
X
Obligatoire
Obligatoire
X
Obligatoire
X
26
Politique de la Banque
Non autoris
Non
Non autoris
Obligatoire
X
X
Non autoris
Acceptable uniquement si
(i) elles sont
financirement
autonomes, (ii)
administres
conformment au droit
commercial et (iii) sont
indpendantes de
lemprunteur et de son
autorit
dachat/dattribution de
contrats.
Observations :
EPN EPIC = OUI
Acceptable uniquement si
justifi par des
circonstances
exceptionnelles.
Observations :
-
Pas systmatique
Acceptable si justifi par des motifs
convaincants
Acceptable si les soumissionnaires sont
informs temps
OUI : Pilotage, Consortium
NON : Entreprises Groupes
27
Non autoris
Observations :
X
Gnralement NON mais des marges sont
accordes au projet des soumissionnaires des
rgions o les prestations devront tre
effectues ; sauf prvue au DAO aux fins
dvaluation des offres
16. Existe-t-il des restrictions sur les sources de la
main-doeuvre et du matriel?
17. Louverture des offres doit-elle tre publique ? At-elle lieu immdiatement ou peu de temps aprs la
date limite de soumission des offres ?
Observations :
Toutes les enveloppes techniques sont ouvertes en premier et, aprs examen, les enveloppes des prix de toutes les
offres conformes, ou uniquement celles-l, sont ouvertes lors de la seconde phase.
28
Acceptable, condition
que tous les
soumissionnaires dont
loffre est conforme soient
autoriss soumettre une
offre, que le processus soit
efficace et que cela ne se
traduise pas par des
retards importants.
Non autoris
Uniquement si quantifi
en termes montaires
Obligatoire
Observations :
29
30
CARACTERISTIQUES GENERALES
1. Identifier le rgime juridique prdominant ( savoir droit coutumier/droit civil, socialisme,
autre)
- Droit Civil (Droit des Obligations)
- Droit Administratif (Contrat Administratif)
2. Identifier la forme de gouvernement ( savoir fdral ou centralis)
- Unitaire + dose de la Dcentralisation
- Dconcentre et dcentralise
3. La Constitution (sil y en a une) contient-elle des dispositions ayant une incidence directe sur
la passation des marchs publics? (dans laffirmative, dcrire)
- NON
- Les principes dgalit, sans discrimination devant la loi
4. Le pays est-il signataire (ou entend-il le devenir) de lAccord de lOrganisation mondiale du
Commerce sur la passation des marchs publics?
OUI, Madagascar est membre de lOMC
5. Le droit contractuel de base inclut-il des dispositions qui ont une incidence directe sur la
passation des marchs publics? (Dans laffirmative, dcrire)
- OUI, la Passation de march public est base sur le Droit
Administratif
- La Consitution, les lois sur les Droits des obligations (Contrats)
ensuite les textes rglementaires (dcret sur la rglementation des
arrts)
6. Existe-t-il des lois spares qui rglementent la passation des marchs publics ou celui-ci estil rgi par des rglementations qui dcoulent dune loi de finance organique ?
Dcret Nr 98-559 du 6 aot 1998
7. Le systme est-il clair, complet et homogne? Couvre-t-il tous les aspects essentiels sans
recourir des rglements exagrment compliqus, inutiles, divergents ou prims ? Trouvet-on les rgles partir de sources distinctes ou dans un cadre juridique bien coordonn ?
- Le systme est clair
- Le systme nest pas parfait, ncessite dtre amlior et adapt au
contexte
31
12. Les responsabilits de supervision des fonctions de passation des marchs dans toute
ladministration sont-elles confies un (ou plusieurs) organismes publics (par exemple,
dots de pouvoirs de rglementation, responsables de lharmonisation des rgles et du
contrle du respect de ces rgles) ? Si tel est le cas, identifier et dcrire les responsabilits et
la structure.
-
13. Existe-t-il un Comit central des marchs de lEtat ou une institution similaire? Quelles sont
ses fonctions et ses responsabilits ?
-
OUI, CCM : La CCM doit tre appel formuler son avis pralable au
visa du Contrle des Dpenses Engages (i) sur tout projet de march
(ii) sur tout projet de Convention de prix
OUI, CCM : Contrle priori confi la CCM
32
NON
19. Existe-t-il des rgles darbitrage applicables aux contrats de passation des marchs? Sontelles conformes aux rgles internationales telles que celles qui sont tablies dans la Loi
modle darbitrage de la CNUDCI ? (Indiquer les principales diffrences.)
- Les rgles darbitrage sont prvues dans le titre IX du Dcret prcit
- CCM, Chambre Administrative
20. Existe-t-il des lois et des rglementations qui dfinissent les politiques et les pratiques
dattribution de concessions/contrats pour la mise en place ou le fonctionnement par le
secteur priv de services publics de fourniture dlectricit, deau ou autre type
dinfrastructure ? (BOO, BOT4, etc.) Les conditions gnrales du contrat sappliquent-elles
au titre de loi ou de rglementation?
- Il nexiste pas, ceci nest pas prvu la rglementation des Marchs
Publics Madagascar
- La mise en concession ou la Dlgation des Services Publics sont peu
connues
BASE DE LA TRANSPARENCE
1. La diffusion publique des textes de lois sur la passation des marchs est-elle exige sur le
plan juridique ou rglementaire ?
4
33
OUI
2. La passation des marchs doit-elle obligatoirement tre consigne dans des registres? Dans
quelle mesure ceux-ci sont-ils accessibles au public ?
- Lexistence des registres de ce genre est peu connue
- NON mais obligation de publication des Appels dOffres
3. Lobligation de publicit concernant les possibilits de marchs est-elle adquate? Le pays
publie-t-il une gazette nationale (ou autre publication similaire) qui parat dans de bons
dlais ? Est-elle facilement accessible au public en gnral ?
La publication dans le journal officiel ou les presses locales est
obligatoires
4. Les obligations ventuelles concernant louverture publique des plis est-elle adquate ?
OUI, louverture des plis est faite en prsence des soumissionnaires
5. Les ngociations aprs louverture des plis ou lattribution du march sont-elles autorises?
Les rgles ventuellement appliques la passation des marchs ngocis permettent-elles
un processus quitable et transparent ?
Les ngociations aprs lattribution du march sont autorises dans le
cas o le montant propos par le moins disant est suprieur au budget
disponible, elles pourrait tre aussi autorises mais devraient respecter
le traitement gal des soumissionnaires, ngociations acceptables pour
le service de consultant. Par contre, ne sont pas autorises pour dautres
rpondants.
Les rgles appliques la passation des marchs ngocis ne permettent
pas un processus quitable et transparent. Dautres affirment le
contraire.
6. Les conditions dutilisation des diverses mthodes de passation des marchs sont-elles
clairement tablies ? Est-il explicitement prcis que lappel doffres comptitif constitue la
mthode privilgier ou utiliser par dfaut?
- OUI et NON
Mthode obligatoire pour les Appels dOffres : Concurrence,
Efficacit, Transparence
7. Y a-t-il obligation de rendre publique lattribution des marchs?
- Non, ce serait lidal
- Possibilit par les soumissionnaires de connatre auprs de
lAdministration celui qui a t retenu
8. Les conditions rgissant la garantie doffre et la garantie de bonne excution sont-elles
claires et adquates?
OUI
9. Les conditions de qualification remplir ventuellement par les soumissionnaires sont-elles
quitables et adquates aux fins du contrat ?
34
35
36
transparentes?
- OUI
- Il ny a pas doctroi de licence ni dattribution de quota. Il suffit
simplement de remplir les formulaires bancaires et dinspection prvus
pour les importations. Aucun refus nest signal sauf sil sagit de
marchandises prohibes. Cependant les procdures douanires sont
lentes et opaques.
8. Les paiements de facilitation sont-ils normalement ncessaires pour ddouaner les biens,
obtenir des permis de travail pour la main-doeuvre expatrie, traiter les certifications de
paiement mensuels et les factures ?
OUI. Les paiements de facilitation sont ncessaires si lon veut
ddouaner rapidement. Mme si le ddouanement est effectu dans des
dlais normaux, il y a corruption des douaniers et des agents portuaires.
De toute faon, toute facture de fournitures de travaux et de services est
sujette rmunration spcifique des fonctionnaires du Trsor pour
obtenir son paiement.
9. Le personnel connat-il bien les documents dexpdition ou autres documents commerciaux?
Les crdits documentaires ?
OUI. Les employs des socits importatrices sont en gnral bien au
courant des procds dimportation, des documents dexpdition, de
mme que des formalits douverture de crdits documentaires.
Lassistance technique des banques commerciales est galement
ncessaire.
37
4. Les conditions exiges pour loctroi de garanties doffres, de bonne excution et autres
garanties aux fournisseurs/entrepreneurs sont-elles raisonnables?
OUI. Tout peut aussi dpendre de la relation entre la Banque et
lEntrepreneur. Les conditions exiges, surtout ces derniers temps, aprs
une crise politique de 8 mois, demeurent trs svres surtout lorsque
lon sait quune TVA de 20 % est prleve sur le cot du crdit. Les
entreprises ont vu fondre leurs fonds propres et sont court de
trsorerie.
5. Les fournisseurs et les entrepreneurs ont-ils suffisamment accs au crdit?
Oui en principe, sils sont solvables. Cela dpend de la considration
accorde par les banques aux requrants des organes de contrle des
marchs. Les fournisseurs et les entrepreneurs ont accs au crdit mais
des conditions prohibitives allant jusqu des agios de 20% et 21 %.
Les PME/PMI souffrent de disponibilits et aucune facilit ne leur est
accorde.
6. Les agents dexcution peuvent-ils obtenir des autorisations budgtaires pour le paiement des
contrats exigible au-del de lexercice en cours?
Les agents dexcution peuvent obtenir des autorisations budgtaires
pour le report des paiements dune anne sur lautre mais les dlais
supplmentaires de paiement requis par ce report, sont augments de 3
4 mois en attente du vote du budget et de sa mise en excution.
Les agents dexcution peuvent obtenir des autorisations de programme.
7. Les principaux projets ou programmes sont-ils clairement identifis dans les prvisions
budgtaires de lEtat ?
OUI. Voir rapport consultant charg du secteur public.
8. Quelles sont les procdures suivies pour assurer que lentit de passation des marchs obtient
une autorisation budgtaire avant le lancement des offres?
La mise disposition de crdits budgtaires prvus dans le Budget
dexcution. Le projet doit tre insr au PIP. Voir rapport consultant
charg du secteur public.
9. Le versement des sommes autorises aux entits de passation des marchs est-il assur de
manire fiable ? Ou le budget est-il soumis une rvision pendant lexercice par le biais dun
systme restrictif de dcaissement des liquidits ?
Oui, le versement des sommes autorises aux entits de passation des
marchs est assur de manire fiable. Le budget est soumis une
rvision pendant lexercice par le biais dun systme de blocage en cours
danne mais il ny a aucun impact sur le contenu du march. Voir
rapport consultant charg
38
39
certains responsables.
7. Existe-t-il des signes dune entente illicite sur les prix?
OUI dans le cas o les niveaux des prix des offres reues ne sont pas
dans les normes, il y a appel doffres
ORGANISATION
1. La diffusion des informations adquates sur la passation des marchs est-elle correctement
assure (par exemple, le personnel de passation des marchs est au courant de lactualisation
des rgles et des seuils et des autres questions qui relvent des responsabilits qui leur sont
confies) ?
OUI
2. Les fonctions de passation des marchs et de gestion des offres sont-elles nettement
distinctes?
OUI et NON
3. Les pouvoirs dattribution des contrats sont-ils raisonnablement dlgus (cest--dire quil
ny a pas dchelons inutiles dapprobation ou de procdures complexes) ?
OUI si lon respecte les textes.(A voir)
4. Les seuils des pouvoirs dattribution des contrats sont-ils rgulirement actualiss?
OUI, en cours.
5. Les entits de passation des marchs disposent-elles de mcanismes internes de contrle de
la qualit? Sont-elles rgulirement contrles ?
NON mais les entits de passation des marchs disposent de mcanismes
internes de contrle de la qualit avec lentit charg de contrle qui doit
intervenir conformment aux clauses du contrat. Il faudra lintervention de
lInspecteur dEtat
8. Existe-t-il dans le pays dautres ressources de formation qui sont actuellement utilises ou
qui pourraient tre utilises pour complter les programmes administrs par lEtat ou les
bailleurs de fonds (par exemple, les universits et les tablissements privs)?
lENAM et lUniversit mais les gnralits seulement
40
9. Les programmes de formation pralables (sil y en a eu) ont-ils donn lieu une amlioration
sensible de la qualit ou de la productivit des travaux de passation des marchs?
OUI et NON
10. Le personnel de passation des marchs a-t-il des comptences suffisantes de gestion des
projets et des contrats ?
Pas tout le personnel. Cela dpend de la formation reue.
11. A-t-on recours des agents de passation des marchs? Dans quelles circonstances ?
Comment sont-ils slectionns ? Dcrire les modalits de rmunration et la dure des
contrats.
OUI notamment par le contrat de Matre duvre Dlgu, des bureau
dtudes ou des Consultants, sur la base des termes de rfrence.
Modalits de rmunration h/j ou h/m.
12. Ladministration et le contrle de la passation des marchs sont-ils informatiss ? Comment
les entits contractantes qui en sont responsables suivent-elles les principales tapes du
processus et recueillent-elles les informations ncessaires qui ont trait aux cots et
lchancier du projet ?
Dans les villes, oui. Par les agents responsables des marchs, des
logiciels communs installs par la Direction du Budget pour toutes les
entits concernes
PLANIFICATION DE LA PASSATION DES MARCHS
1. Les units charges de lexcution des projets disposent-elles dun personnel suffisant
possdant la formation requise en passation des marchs, planification, programmation, mise
en oeuvre et devis ?
Au sein du Ministre, certaines mais pas toutes. Mais lventualit dune
formation existe. Par contre, dans les projets financs par les Bailleurs
de fonds, le personnel possde la formation requise en passation des
marchs.
2. La planification globale des marchs complexes de fournitures, travaux et autres contrats estelle suffisamment dtaille pour permettre dtablir une dfinition raliste du projet, des
calendriers dexcution ralisables et des estimations prcises des cots ?
OUI et NON. La CCM nest pas destinataire de la copie de la
planification, en principe, dtaille
3. La planification technique et initiale est-elle suffisamment bien coordonne pour que les
projets disposent de la totalit du financement lorsque le travail doit commencer, sur la base
destimations de cots prcises?
OUI, la planification technique et initiale est bien coordonne mais manquent le
suivi et le contrle.
4. Fait-on appel des mthodologies appropries pour planifier les multiples activits de
passation des marchs dans le cadre de projets importants (par exemple, la mthode du
41
chemin critique) ?
NON, les textes en vigueur ne les prvoient pas.
5. Les composantes du projet sont-elles convenablement groupes pour les besoins de la
passation des marchs?
OUI.
Lorsque la nouvelle structure de la CCM sera mise en place, le suivi et le
contrle sont envisags.
6. Les calendriers dexcution sont-ils gnralement respects pour les marchs de fournitures,
de travaux et de services de consultants ? Sinon, quelle est la principale cause de drapage ?
Prvoit-on gnralement suffisamment de temps pour les examens/autorisations extrieures ?
Ces calendriers sont relativement respects. La maladresse et la lenteur
des services responsables sont les principales causes de drapage.
7. Les units de passation des marchs ralisent-elles rgulirement des enqutes pour
actualiser leurs connaissances des prix en vigueur des biens et des travaux?
On se base sur les prix des marchs en cours affects dun coefficient de
majoration en cas de besoin
8. Les procdures et mthodes de planification des marchs des fournitures renouveler sontelles satisfaisantes ( savoir, contrle des stocks, prvisions des besoins venir, classement,
codification, gestion comptable et financire, gestion des pices dtaches et systmes de
livraison)
En gnral, NON
PRPARATION DES DOCUMENTS
1. Existe-t-il des documents types pour les marchs de fournitures et de travaux et autres types
de contrats ? En dresser la liste. Dautres modles de contrats sont-ils utiliss pour les
marchs internationaux ? Dans laffirmative, prciser.
Il existe des documents type de lIDA, il y a aussi le Dcret 98-559 et les
arrts dapplication qui dfinissent des DAO Types. Pour les prestations
financs localement, il existe mais il faut les mettre jour, pour les
projets financs par les bailleurs, il en existe galement. Cahier des
Prescriptions Spciales (CPS), Cahier de Prescription Commune ou
Technique, CCAG.
2. Ces documents, sils existent, peuvent-ils tre facilement adapts des situations
contractuelles particulires (autrement dit, peut-on y apporter des modifications par le biais
dune Fiche technique, du Cahier des clauses particulires du contrat ou autres) ?
OUI.
42
43
dtaille toutes les conditions requises pour que loffre soit conforme et quelle rponde aux
conditions de slection ? Des informations financires sont-elles gnralement demandes et
values de manire critique pour juger de la capacit financire dun candidat excuter le
march ?
OUI
4. Les entits de passation des marchs sassurent-elles avant dattribuer le contrat que le
soumissionnaire retenu continue de rpondre aux conditions de prslection?
OUI. Dans le DAO, il faut demander la mise jour des renseignements
fournis lors de la prslection
5. Les fournisseurs sont-ils tenus davoir un reprsentant local pour pouvoir prsenter une offre
de fournitures ou de services?
NON. Sauf dans le cas o le service aprs-vente est demand
6. Les entits contractantes tiennent-elles jour des listes de fournisseurs et dentrepreneurs
qualifis et des informations commerciales jour sur les biens couramment achets, y
compris les pices dtaches et les biens de consommation? La performance des fournisseurs
et entrepreneurs est-elle rgulirement value et existe-t-il des listes permanentes de
fournisseurs et dentrepreneurs prslectionns et ces listes sont-elles tenues jour et
modifies sur la base de ces informations ? De nouveaux venus peuvent-ils se porter
candidats et tre slectionns ?
NON. Les listes ne sont pas toujours jour
7. La procdure dinscription des entrepreneurs nationaux est-elle quitable et offre-t-elle
un accs au processus dappel doffres dans de bons dlais tous les
soumissionnaires potentiellement qualifis? Les soumissionnaires sont-ils autoriss
sinscrire par courrier et, si les conditions du pays le permettent, sur Internet?
Linscription est-elle ouverte en permanence aux soumissionnaires, que ce soit pour lenregistrement ou
la mise jour des informations? Une date butoir est-elle impose dans le cadre dun appel
doffres prcis ? Les dlais requis pour linscription sont-ils raisonnables ?
OUI. Par contre, linscription sur Internet nest pas encore prvue
PUBLICIT
1. Les marchs attribus sur appel doffres font-ils lobjet dune publicit?
OUI dans deux (2) quotidiens locaux
2. Un dlai suffisant est-il prvu pour obtenir les documents et prparer les offres ?
OUI
3. Les conditions requises prcisent-elles le recours des publications ou des sites web qui sont
largement accessibles au public et reconnus par le secteur priv comme tant une source
dinformations sur les opportunits de passation de marchs ?
NON
COMMUNICATIONS ENTRE LES SOUMISSIONNAIRES ET LENTIT
44
CONTRACTANTE
1. Les demandes dclaircissements reoivent-elles une rponse crite rapide et complte?
OUI.
2. Les claircissements et, le cas chant, le procs-verbal de la confrence qui prcde la
soumission des offres et les modifications aux documents sont-ils communiqus dans de
bons dlais aux soumissionnaires ventuels ?
OUI
3. Les soumissionnaires disposent-ils dun dlai suffisant pour rviser leur offre la suite dune
modification des documents ?
OUI
4. Les entits contractantes tiennent-elles un registre exact de toutes les communications avec
les soumissionnaires (avant et aprs la date limite de soumission?
En principe OUI. Et cest plutt le double des correspondances (fond de
dossier)
RCEPTION ET OUVERTURE DES PLIS
1. Les offres reues avant la date limite sont-elles places en lieu sr ?
OUI
2. Louverture des plis est-elle publique?
OUI. Les soumissionnaires ou leurs reprsentants mandats peuvent
assister
3. Dans laffirmative, se droule-t-elle en un endroit spcifi, peu aprs lexpiration de la date
limite de soumission?
OUI. Quinze minute aprs lheure limite de dpt des offres
4. Quelles sont les informations qui sont lues pendant la crmonie douverture? Un procsverbal est-il tabli ?
Les noms des soumissionnaires, les montants des offres, la prsence ou labsence
de la garantie de soumission, toutes les pices exiges dans le DAO ou la DP
ainsi que toutes autres informations juges utiles. Un PV est tabli par le
Service et sign par tous les membres de la Commission
5. Les procdures douverture des plis sont-elles diffrentes selon quil sagit de biens, de
travaux ou dautres types de contrats? Quelles sont ces diffrences, si elles existent ?
Travaux/Fournitures : en une seule tape
Service de Consultants : en deux tapes
EXAMEN ET VALUATION DES OFFRES
45
46
conforme et dont il a t tabli quil tait qualifi pour excuter le march de manire
satisfaisante?
OUI. Il y a aussi possibilit de retenir des critres de mieux disant
2. Des ngociations ont-elles lieu avec les soumissionnaires avant ou aprs la slection?
Aprs slection pour le Service de Consultant
3. Les pouvoirs publics doivent-ils donner des autorisations supplmentaires pour que le contrat
entre en vigueur ?
NON.
4. Une garantie de bonne excution dun montant raisonnable est-elle exige dans un format
adquat?
OUI. Au moins 5% du montant du march
5. Dcrire toutes les diffrences importantes relatives ce qui prcde entre la passation de
marchs de fournitures et de travaux.
La constitution de la garantie de bonne excution est un critre
plus formel dans les Marchs des travaux
ADMINISTRATION DU CONTRAT
1. Existe-t-il des systmes manuels ou informatiss de suivi de la passation des marchs et/ou
de lexcution des marchs ?
NON. En attendant, on utilise le Dcret national
2. Les fournisseurs et les entrepreneurs sont-ils en gnral pays dans les dlais prvus ? Quel
est le dlai normal entre la soumission de la facture et le paiement final ?
- A Madagascar, 90 jours, dlai maximum
- En gnral OUI mais cela dpend de la disponibilit du fonds
- Au minimum un (1) mois pouvant staler plus de six (6) mois
- Trois (3) cinq (5) jours
3. Existe-t-il des procdures adquates pour suivre la livraison des biens et des services pour
vrifier les quantits, la qualit et la ponctualit des livraisons ?
- Il y a une commission de rception et validation dsigne par
Dcision. Un Procs Verbal de rception est tabli
4. Les amendements ou modifications au march sont-ils traits rapidement et selon les
conditions du contrat et la pratique tablie (par exemple, les amendements/modifications sont
donns et/ou confirms par crit, les ordres de modification des travaux sont vits, les taux
unitaires du contrat sont respects mais le fournisseur ou lentrepreneur peut accepter tout
nouveau tarif unitaire ou modification du calendrier dachvement du fait dun amendement
ou modification, etc.) ?
Modifications par Avenant
47
5. Les entits contractantes essaient-elles normalement de bonne foi de rsoudre les dsaccords
par le biais de ngociations informelles?
OUI
6. Si cette tentative choue, les diffrends sont-ils rgls conformment aux conditions du
contrat ?
OUI
7. Les rclamations des fournisseurs et des entrepreneurs sont-elles traites quitablement sur la
base de la reconnaissances des obligations confres aux deux parties par le contrat ?
OUI
8. Les responsables de ladministration et de la gestion des marchs ont-ils les comptences
requises pour rsoudre les problmes en temps voulu et faire face aux circonstances
imprvues qui peuvent se prsenter pendant la dure du contrat ? Documentent-ils
suffisamment toutes les dcisions contractuelles prises par lacheteur/lemployeur pendant
lexcution du march ?
OUI et NON
9. Les recours ne sont-ils invoqus qu bon escient et conformment aux conditions du
contrat?
OUI
10. Les marchs sont-ils gnralement mens leur terme dans les dlais et dans les limites du
prix approuvs lorigine? Les dpassements de cots ou de dlais sont-ils frquents ? Dans
laffirmative, dans quels secteurs et pour quels types particuliers de marchs? Des procdures
quitables de rception dfinitive sont-elles utilises et des certificats dlivrs dans de bons
dlais?
Dans la plupart des cas, OUI. Sinon, il faudrait recourir aux procdures
davenants
11. Dans lensemble, les marchs sont-ils administrs dune manire juste et quitable (par
exemple, lacheteur/lemployeur accorde une prorogation des dlais lorsque les retards sont
imputables une action tardive de sa part, une rtribution honnte est prvue pour compenser
les cots supplmentaires causs par ses erreurs, etc.) ?
OUI
12. Linsuffisance ou lexcs dinspection et/ou le rejet abusif de fournitures, matriels ou
mthodes dexcution des travaux sont-ils un problme courant?
NON
13. La bonne excution dun march par un fournisseur ou un entrepreneur est-elle couramment
perturbe ?
NON
14. Lune quelconque des pratiques administratives mentionnes plus haut est-elle imputable
un problme relevant du contexte local de passation des marchs? Prciser.
- Le plan de march est temporellement peu respect du fait de la
lourdeur des procdures
48
15. Les marchs de fournitures/travaux font-ils lobjet daudits ? Dans laffirmative, en dcrire
la porte, la frquence, indiquer qui en est charg, etc.
Les marchs de fournitures/travaux font lobjet daudit par lInspection
dEtat ou Cabinet daudit mais seulement la demande du Ministre
concern.
TENUE DES REGISTRES
1. Pour les marchs attribus sur appel doffres, lentit contractante tient-elle un dossier
complet du processus, cest--dire des copies des avis au public, les documents de
prslection et, ventuellement, le rapport dvaluation du processus de prslection qui
explique les dcisions ne pas slectionner certains soumissionnaires potentiels, le dossier
dappel doffres et tous additifs, un procs-verbal de toutes les runions prparatoires, le
procs-verbal de louverture des plis (y compris un compte-rendu dtaill des raisons
invoques pour accepter ou rejeter chaque offre, des copies des offres, des recours exercs
lencontre des procdures ou des recommandations dattribution des marchs, un exemplaire
sign du contrat final et les garanties dexcution ou de paiement anticip mises, etc.).
OUI
2. Est-il tenu des registres adquats de ladministration des marchs (par exemple des avis
contractuels mis par le fournisseur, lentrepreneur, lacheteur ou lemployeur, un registre
dtaill de tous les ordres de changements ou de modifications qui ont une incidence sur la
porte, les quantits, les dlais ou le prix du march, un relev des factures et des paiements,
des certificats dinspection, de rception ou dachvement, des procs-verbaux des
rclamations et des demandes de rglement de diffrends et de leurs rsultats, etc.) ?
Une telle tenue nest pas prvue pour le moment. Par contre, il est tenu
des copies des documents et non pas exactement des registres.
3. Pour les petits marchs ou les commandes de fournitures passes selon les procdures de
consultation des fournisseurs, est-il tenu une base de donnes indiquant les prix pratiqus sur
le march des articles couramment demands?
Il ny a pas de base de donnes formelle. On consulte au moins trois (3)
fournisseurs et quau moins deux (2) soumissions recevables ont t
prsentes.
4. Des rapports priodiques sont-ils tablis sur lensemble des activits de passation des
marchs ? Par qui et lintention de qui ?
Thoriquement OUI, par les Prsidents des Commissions (CCM, CAO,
CPM) lintention du Gouvernement (Primature, Prsidence..)
49
Le Bureau retenu est choisi la suite dune comparaison avec les propositions
soumises par dautres bureau dtudes slectionns. La liste est obtenue la
suite dAppel dOffres ou de manifestation dintrt. Le Bureau retenu est aussi
choisi par les changes dinformations entre les services.
NON
12. Les valuations sont-elles ralises par des comits dont lexprience est suffisante?
OUI. A voir
13. Les critres gnraux sont-ils ventils en critres dtaills appropris par le comit
dvaluation avant lvaluation?
Les sous-critres sont exigs pour la ventilation des notes par critre.
- Le comit dvaluation applique les dispositions de la demande de
propositions
14. Tous les critres sont-ils appliqus de manire uniforme, quitable et impartiale par les
valuateurs? Les feuilles des scores individuels sont-elles incluses dans le procs-verbal de la
passation des marchs ?
OUI
15. Les valuations sont-elles effectues individuellement par chaque membre du comit et
fait-on la moyenne des rsultats?
OUI
16. De nouveaux facteurs ou pondrations sont-ils ajouts aprs le lancement de lappel
doffres qui sont pris en compte pendant lvaluation?
NON
17. Les rapports dvaluation fournissent-ils une description des phases essentielles du
processus, les rsultats et les questions aborder pendant les ngociations du contrat ?
- OUI
- Ne mentionne pas les ngociations du Contrat
18.
Les valuations sont-elles normalement acheves dans les dlais prvus pour la validit
des propositions?
OUI
Oui
Non
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
5. Existe-t-il des problmes de passation des marchs qui sont lorigine de graves retards
dexcution, de dpassement de cots, de retards de dcaissement ? Dcrire.
NON. Par contre, il en existe surtout au niveau des dcaissements
(blocage au niveau du trsor, transfert BC Banque primaire)
6. La Banque reoit-elle un grand nombre de plaintes relatives aux procdures de passation des
marchs et aux dcisions de slection dans le pays?
A voir auprs de la Mission Rsident de la Banque mondiale
7. Les contrats sont-ils gnralement attribus dans les dlais habituels prvus pour des
5. Les socits du secteur priv semblent-elles tre au courant des conditions requises et sontelles capables de soumettre des offres/propositions acceptables (cest--dire, comprennentelles le systme)? De nombreuses offres/propositions sont-elles rejetes pour des raisons de
procdure?
Les socits du secteur priv peuvent tre au courant des conditions
requises et sont capables de soumettre des offres/propositions
acceptables. Par contre, de nombreuses offres/propositions ne sont pas
rejetes pour des raisons de procdures.
6. Des contrats avec le secteur priv ont-ils dj port sur la construction/exploitation/
maintenance douvrages dinfrastructure publique (BOO/BOT/BOOT5/etc.)? Dcrire.
OUI la suite des marchs publics attribus au secteur priv.
7. Les socits du secteur priv ont-elles accs des prts commerciaux un taux dintrt
raisonnable?
OUI
8. Les cautions sont-elles couramment utilises ? Dans laffirmative, existe-t-il une autorit de
rglementation qui contrle des activits des socits de cautionnement ? Existe-t-il un
mcanisme pour disqualifier les socits qui nont pas honor leurs obligations payer ou
excuter des cautions ? Existe-t-il un systme satisfaisant de suivi de la frquence laquelle
sont invoques les cautions ?
Les cautions ne sont pas couramment utilises. Le rejet de leurs
soumissions pourraient disqualifier les socits qui nont pas honor leurs
obligations payer ou excuter des cautions. La facilitation du systme
de cautionnement prvu par le Dcret national est un systme satisfaisant
de suivi de la frquence laquelle sont invoques les cautions.
SECTION H NOUVEAUX DOMAINES DINTRT
1. Les dpenses militaires sont-elles couvertes par les lois et les rglementations des
systmes de passation des marchs ? Dcrire brivement les domaines couverts et les
exceptions.
- Il ny pas dexception mais des mesures prvues pour la protection du
secret de la dfense.
- Les dpenses militaires sont couvertes par les lois lexception des
matriels stratgiques et des matriels lis au maintien de lordre
public
2. Le systme de passation des marchs publics et lenvironnement de contrle dans lequel il
volue (y compris le systme de responsabilisation financire) contrle-t-il les
mouvements de fonds afin de veiller ce que les fonds allous des dpenses valides ne
sont pas dtourns pour financer des activits illicites (par exemple, le blanchiment
dargent, le terrorisme) ?
NON
3. Le pays a-t-il des politiques destines promouvoir une passation de marchs
environnementalement et socialement responsable ? Dcrire brivement leur porte ou les
initiatives qui donnent lieu ce type de pratiques de passation des marchs.
Pour le moment NON mais envisageable. Ces politiques devraient
dpendre de lissue de la stratgie de renforcement des capacits des
organes de contrle, laquelle devrait tre adapte au contexte
international actuel (la transparence des rsultats des travaux des
organes dInspection, de contrle, leur indpendance dans lexercice
de leurs fonctions, limpunit des auteurs de dtournements est
bannir pour rassurer la population et les diffrents bailleurs)
Annex B
AIDE- MEMOIRE de la mission CPAR du 12 au 28 novembre 2002
1.
Dans le cadre gnral de la revue de la Gestion de la Dpense publique, un
examen de la passation des marchs publics, conduit par Monsieur Ben-Halima,
Spcialiste Principal de la Passation des marchs la Banque mondiale, sest droul
Antananarivo du 12 au 28 novembre 2002, dans lesprit de partenariat qui prvaut
dans les relations entre la Rpublique de Madagascar et la Banque mondiale. Cette
premire mission sera suivie par lexamen de la gestion financire, du circuit de la
dpense et de la comptabilit publique. Cet aide-mmoire prpar par la mission de la
Banque mondiale fait le point sur ltat du diagnostic et les grandes lignes dorientation
qui se sont dgages lissue de la revue du mois de novembre 2002.
2.
La mission de la Banque mondiale, qui a procd lexamen de la passation et de
la gestion des marchs publics (CPAR), tait compose de M. Slaheddine Ben-Halima,
Spcialiste Principal de la Passation des marchs la Banque mondiale, M. Sbastien
Palmier (Juriste, spcialiste des marchs publics, consultant), M. Ren Beckers
(Spcialiste des Transports et des changes commerciaux internationaux, consultant), M.
Ahmed Mahmoud Ould Boilil (Fiscaliste et spcialiste des douanes, consultant), M.
Sylvain Rambeloson (Spcialiste de la Passation des marchs) ainsi que Mme Christine
de Mariz Rozeira (Economiste, consultante). Monsieur Bernard Abeill, Conseiller
Rgional pour la Passation des Marchs pour la rgion Afrique sest joint la mission et a
pu, en compagnie de M. Slaheddine Ben-Halima, sentretenir avec S.E. Monsieur le
Prsident de la Rpublique, S.E. Monsieur le Ministre de lEconomie, des Finances et du
Budget et les Conseillers de la Primature afin de discuter des grandes lignes et des tapes
importantes de la rforme.
3.
Par ailleurs, tous les points ont t discuts en atelier avec le Comit national de
rflexion, et notamment durant la sance plnire de restitution des rsultats de la mission
qui a t tenue avec la prsence active de M. Razakariasa Henri Bernard, Secrtaire
Gnral, Charg des Finances et du Budget et de M. Ramandimbiarison Zaza, Conseiller
Spcial du Prsident. Une mission de la BAD a aussi utilement contribu la discussion
lors de cette runion. La composition du Comit national de rflexion est prsent en
annexe No. 1. La mission a galement eu des sances de travail avec la Cellule Organe de
Contrle prside par M. Rabenoro sur le projet de Code des marchs publics en cours
dlaboration. La composition de cette Cellule est prsente en annexe No. 2.
4.
La mission a galement eu des contacts et discussions avec les administrations ciaprs : Direction Gnrale des Impts, Direction Gnrale des Douanes et les
groupements associatifs et oprateurs du secteur priv, notamment le Groupement des
entreprises de Madagascar, le Directeur de lInspection avant embarquement de BIVAC
et le Vice- Prsident du groupe Bureau Veritas ainsi que les reprsentants des partenaires
au dveloppement - voir la liste des personnes rencontres en annexe No. 3.
5.
Le rsultat escompt de cette revue est de crer les conditions optimales pour
accrotre dune manire durable la capacit dabsorption des ressources publiques et de
laide extrieure, dans la perspective de leur accroissement, dans lefficacit, la rigueur et
la transparence qui doivent prvaloir dans la chane de la dpense publique.
6.
Le Gouvernement a procd, en concertation avec la mission de la Banque
mondiale une revue de la rglementation et des pratiques de passation des marchs, en
vue de mesurer lefficacit de la rglementation et des institutions, et de proposer des
mesures damliorations. Dans ce cadre, la mission a analys les thmes suivants : (a)
lefficacit, lconomie et la transparence de la passation des marchs publics ; (b) les
pratiques commerciales qui rgissent les importations du secteur priv, (c) les modalits
pratiques dapplication de la fiscalit des marchs publics, et (d) les aspects
institutionnels de renforcement des capacits nationales. Compte-tenu des rformes en
cours dans le domaine lgislatif, un rapport final sera transmis au Gouvernement dans les
plus brefs dlais afin de partager les conclusions du rapport et de proposer un plan
daction dtaill.
7.
Un questionnaire remis au Comit national de rflexion a t labor. Ce
document regroupe toutes les donnes et lanalyse du systme de la passation des
marchs Madagascar. La mission remercie et flicite le groupe national pour sa
contribution.
Premires constatations
Problmes
8.
Dans le cadre de la mise en uvre de son Absence de systme de
programme de relance conomique et sociale au suivi & valuation et de
lendemain de la crise, le Gouvernement a dcid gestion globale de la
dadopter des mesures en vue de moderniser et de dpense publique
clarifier la cadre juridique et institutionnel relatif la Lourdeurs des
passation des marchs publics. La forte volont procdures: Lenteurs du
politique qui accompagne cette rforme a pour processus de passation des
objectif de rpondre aux exigences de transparence et marchs et faible capacit
de bonne gouvernance qui mritent dtre poursuivies dabsorption
et soutenues. Madagascar ne dispose pas dune Cots abusifs rsultant de
capacit de gestion, de planification et de passation
divers facteurs (notamment
des marchs publics suffisante et efficace, ce qui
du fait des risques valus
constitue un frein labsorption, dans de bonnes
par les oprateurs privs)
conditions et dans un dlai raisonnable, des
Manque de recours
ressources publiques et des financements extrieurs.
efficaces, transparents et
La capacit dabsorption du secteur public reste
indpendants (pour tablir
entrave par la lourdeur des procdures, et par un
un climat de confiance
manque defficacit et de transparence des institutions
ncessaire au partenariat
qui en ont la charge. De son ct, le secteur priv
mrite dtre encourag et rassur. Des contraintes administratives alourdissent le climat
des affaires tant pour les entrepreneurs malgaches que pour les oprateurs trangers. Afin
de favoriser un environnement comptitif propice aux affaires, il faut procder
llimination des obstacles qui ralentissent laction des oprateurs. La mauvaise gestion
de la commande publique porte en effet prjudice au dveloppement du secteur priv et
constitue une entrave lutilisation rationnelle des financements disponibles ncessaires
pour une relance de lconomie.
Le cadre juridique et rglementaire actuel
9.
Les rgles du Code des marchs publics actuel, issues du dcret du 6 aot 1998,
sont complexes, aux yeux des utilisateurs, et ne permettent pas dassurer un vritable
dialogue comptitif rpondant au principe defficacit et de transparence. La complexit
des rgles existantes, leur caractre quelquefois obsolte et le manque de transparence
entourant certaines procdures ont rcemment conduit le Gouvernement prparer un
projet de dcret qui a pour objectif la refonte totale de la rglementation des marchs
publics.
9.1
Les travaux raliss par lUnion Europenne ont contribu mettre en relief des
points faibles que le prambule de prsentation du projet de dcret instituant le
nouveau Code des marchs publics relve fort justement savoir:
(i)
la structure actuelle du dcret n. 98-559 du 6 aot 1998 nest pas tout
fait conforme lordre des tapes successives du processus des Marchs
Publics. Sa lecture et la comprhension du Code est malaise et ne permet
pas une application optimale et transparente des rgles de la commande
publique. Par ailleurs, les concepts de base relatifs aux Marchs publics
sont insuffisamment dfinis et provoquent des divergences
d interprtation.
(ii)
le dispositif actuel ne donne pas une lisibilit claire et cohrente du rle et
des attributions des diffrentes structures administratives et techniques
permettant dassurer lefficacit des contrles et dacclrer le processus
de passation des marchs.
(iii)
linadquation de la structure actuelle des Commission Centrale des
Marchs (CCM) et des Commissions Provinciales des Marchs (CPM)
aux missions quelles doivent assumer. La CCM est charge de tches
juridiques, techniques et administratives quelle ne peut pas assurer faute
de structure et de moyens adquats.
(iv)
le fait que trs peu de ministres disposent dans leur organigramme dune
cellule de gestion de leurs commandes au cours du cycle rglementaire des
dpenses quils engagent.
9.2
Par ailleurs, outre les faiblesses
Problmes Gnriques
releves dans le projet de rforme du
code des marchs publics sajoutent Fractionnement des marchs
celles releves par la mission, et
Limitation de la publicit et insuffisance
notamment le fait que : (i) le champ
dapplication du Code des marchs de la mise en comptition
publics actuels ne couvre pas les Recours abusif aux marchs de gr gr
contrats de matrise douvrage Critres dvaluation des offres non
dlgue, de dlgation de service adapts aux conditions dexcution des
public, daffermage, de concession et marchs
de grance; (ii) les documents types Modification critres dvaluation des
pour les marchs de services et de offres aprs ouverture des plis
matrise douvrage dlgue nexistent Ngociation des termes et conditions des
pas; (iii) linexistence de manuels de marchs aprs attribution
procdures permettant de guider les chefs de projets; (iv) les seuils de passation des
marchs sont trop bas et inadapts et les modalits de calcul des seuils favorisent le
fractionnement artificiel des marchs; (v) les modalits de publicit sont insuffisantes et
ne permettent pas de garantir une concurrence efficace et transparente; (vi) les critres de
slection des candidatures et des offres sont imprcis; (vii) les modalits permettant de
recourir aux marchs de gr gr ne sont pas respectes; (viii) le rgime des avenants
nest pas suffisamment encadr par le Code , (ix) les dispositions concernant les
modalits de paiement ne permettent pas un rglement rapide des marchs publics; (x) les
voies de recours ne permettent pas un rglement efficace et rapide des recours et/ou des
litiges et sont devenues obsoltes du fait de nouvelles dispositions lgislatives.
9.3
Afin de pallier aux faiblesses du cadre rglementaire actuel et dans lattente de la
mise en application du projet de dcret en cours dlaboration , le Gouvernement a mis en
place un dispositif transitoire sous forme de circulaire en date du 9 octobre 2002. Ce
dispositif, bien que visant pallier les lacunes des dispositions pralablement en vigueur,
pose deux problmes majeurs savoir : (i) les rgles transitoires rsultent dune simple
circulaire; (ii) les mesures de facilitation ne rpondent pas suffisamment au souci
defficacit des rgles de passation.
Le projet de dcret en cours dlaboration
9.4
9.5
Lanalyse de la mission a plus particulirement port sur lexamen du projet de
Code des marchs labor par la Cellule Organes de contrle mandate par le Premier
Ministre et qui devrait entrer en vigueur au dbut de lanne 2003. A cet gard, la
mission estime que les ambitions du futur Code pourraient cependant se trouver rduites
nant si certains articles ntaient pas complts voire modifis en tirant les leons des
faiblesses de lancien Code et principalement : (i) le champ dapplication du futur Code
des marchs publics; (ii) les conditions daccs la commande publique et les modalits
de slection des candidats; (iii) le fonctionnement et le rle des diverses structures
dintervention telles que les diffrentes commissions (CCM, CAO,DRMP) et organes
dappui la gestion et au contrle des marchs publics; (iv) les voies de recours qui ne
permettent pas aux soumissionnaires de contester en temps utile les irrgularits
constates auprs dune entit indpendante faisant participer les oprateurs du secteur
priv. La mission a analys ces divers points au cours de diffrentes runions de travail
en partenariat avec la Cellule Organes de contrle .
9.6
En ltat, ce texte ne reprsente que le premier volet dune vaste rforme du cadre
rglementaire de la commande publique qui devra tre complt par de nombreux autres
textes afin dempcher des blocages et des situations de vide juridique. Un programme
dinvestissement important devra accompagner la mise en uvre progressive de ces
nouvelles rgles tant en matire de moyens matriels quau niveau du recrutement et de la
formation, dsormais obligatoire, de tous les agents responsables.
Les procdures et les pratiques
10.
Les principales faiblesses des procdures et
pratiques actuelles concernent : (i) le manque de
transparence du processus de la passation des
marchs,
la
majorit
des
responsables
dadministration et la totalit des oprateurs privs
nont pas encore connaissance des dispositions
transitoires et continuent appliquer les anciennes
dispositions, ce qui cre un environnement
dinscurit juridique, (ii) la complexit et la
lourdeur des procdures existantes: la procdure
dappel doffres peut comprendre jusqu 30 tapes
diffrentes et faire intervenir les mmes organes de
contrle chacune des tapes, (iii) labsence de
voie de recours rapide et efficace avant la
notification du march et en cours dexcution du
march.
Programmation (plan de
passation des marchs)
Publication large et efficace
(dlais suffisants)
Ouverture publique (ds
rception offres et annonce non
diffre du contenu des plis)
Qualit et rigueur des
dossiers dappel doffres
(Critres dvaluation des
offres annoncs, non
discriminatoires, et en termes
montaires)
Attribution du march
loffre value la moins disante
(sans ngociations)
10
11
la gestion et au contrle des marchs publics, comme organe de rgulation des marchs
ou comme un simple observatoire. Il subsiste une confusion concernant les attributions
respectives de la DRMP et de la CCM dans la passation et lexcution des marchs et le
rattachement de la Commission des marchs, organe de contrle rattach la prsidence
de la Rpublique, la DRMP, simple dmembrement du Ministre des Finances et du
Budget.
Recommandations : (i) Clarifier la dnomination et le rle institutionnel de la DRMP (la
mission recommande denvisager de la remplacer par un Organe (ou Agence) de
Rgulation, qui serait sous une tutelle de haut niveau telle que le Parlement ou le Conseil
Exemple dans dautres legislations de cration dOrgane (ou Agence) de
Rgulation des Marchs Publics.
Article 1- LAgence est place sous lautorit du Parlement [du Conseil des
Ministres] [de la Cour des Comptes]. Elle est tenue de soumettre des rapports
priodiques sur ses activits la [Cour des Comptes] ainsi quau [conseil des
Ministres] [Parlement].
Article 2 - L Agence est responsable de dfinir les politiques de passation des
marchs, d'laborer des recommandations relatives certaines catgories de march,
de coordonner la rdaction des cahiers des clauses techniques gnrales et de
poursuivre la prparation des cahiers des clauses administratives gnrales.
LAgence assure le secrtariat du Comit de rglement des diffrends en matire
dattribution des marchs publics et publie les dcisions du Comit. LAgence assiste
en tant que besoin [la Cour des Comptes] dans son examen de la passation des
marches audits.
des Ministres ou la Cour des Comptes); (ii) dterminer les domaines de comptences
respectif de la DRMP et de la CCM (future CNM); (iii) adapter la structure et le statut de
la DRMP aux missions quelle doit assurer et la doter des moyens ncessaires en
personnels et en matriels; (iv) dfinir les modalits de coopration avec la Commission
des marchs; (v) tudier les modalits de participation du secteur priv dans les fonctions
de recours dans un souci de bonne gouvernance.
Les Commissions dAppel dOffres (CAO) : Les rgles relatives au fonctionnement
des CAO sont imprcises et sont sources de nombreux dysfonctionnements internes. La
formation des membres des CAO en matire de marchs publics est lacunaire voire
inexistante. Les membres des diffrentes CAO ne sont pas suffisamment responsabiliss
et les divulgations dinformation sont nombreuses avant et aprs louverture des offres.
Recommandations : (i) Clarifier les rgles relatives aux fonctionnement interne des CAO
dans un souci de transparence et defficacit (modalits de convocation et de supplance
des membres, rgles de quorum), (ii) responsabiliser les membres de la CAO, (iii) mettre
en place un dispositif de formation spcifique pour les membres des CAO ds la mise en
uvre de la rforme du Code des marchs publics.
Audit Contrle et mesures anti-corruption
12
12.
Le cadre dans lequel se droule la passation des marchs est caractris par : (i) la
faiblesse de la capacit de contrle et de linefficacit des organes de contrle des
marchs publics et (ii) labsence doutils de performance et de moyens financiers
permettant dassurer un audit interne et externe efficace ; (iii) labsence de coopration
troite entre les diffrentes structures charges du contrle. Le processus actuel de
contrle de la passation et dexcution des marchs publics permet de nombreuses formes
de corruption (manque de confidentialit autour du processus de choix des offres,
favoritisme, dresponsabilisation des Autorits contractantes, fraudes et dtournements en
tout genre). La promulgation du dcret 2002-1128 portant cration dun Conseil
Suprieur de la Lutte contre la Corruption est un grand pas vers la recherche dune plus
grande probit dans le processus de passation des marchs, mais elle devrait tre suivie
de la dfinition du rle exact du Conseil, de ses attributions, ses responsabilits et des
moyens ncessaires lui octroyer pour remplir ses missions.
12.1 Une cellule Organes de contrle a t mise en place en novembre 2000 par le
Premier ministre en vue dauditer le systme de contrle actuel et permettre
lamlioration et le renforcement des organes de contrle officiels de lEtat, tels que
lInspection Gnrale de lEtat (IGE),
le Contrle Financier (CDE/ CF), la Exemple dautres Lgislations
Commission Centrale des marchs Article X - Le Comit de rglement des
(CCM) et la Cour des comptes. Le diffrends est tabli auprs de lAgence de
dispositif daccompagnement de la rgulation des marchs publics. Ce Comit
rforme fait partie des objectifs est constitu de six membres dsigns pour
fondamentaux de la nouvelle politique quatre ans pour deux dentre eux par
conomique
et
financire
du lAgence de rgulation des marchs publics,
pour deux dentre eux par les associations
Gouvernement qui est de grer les
professionnelles, et pour deux dentre eux
finances publiques de lEtat dans la
par lUEMOA, parmi des personnalits
transparence totale et mettre en place
possdant des comptences particulires en
les assises de la bonne gouvernance .
matire de marchs publics. Le Comit est
12.2 Dans cette optique, la rforme renouvelable par tiers. Les conditions de
du Code doit sappuyer sur le retour nomination de ses membres et ses modalits
dexprience
et
sinspirer
des de fonctionnement sont fixes par voie
meilleures pratiques internationales. rglementaire.
Le partenariat avec les principaux Article X+ 1 - Le Comit rend sa dcision
organes en charge du contrle interne dans une priode qui ne saurait dpasser
et externe doit tre poursuivi et quinze jours ouvrables. Lattribution
amplifi afin de (i) mettre en place un dfinitive du march est suspendue pendant
dispositif adquat de contrle plus cette priode. La dcision du Comit en
court qui ne se transforme pas en matire dattribution est finale et
pratiques bureaucratiques abusives et immdiatement excutable par la personne
o ne subsiste que les tapes qui responsable du march.
apportent une plus value au processus;
(ii) doter les diffrents organes de contrle des moyens matriels adapts leur mission;
(iii) mettre en place un systme de recours deux niveaux : un niveau de recours
13
14
(vi)
(vii)
13.2 Afin damliorer le dveloppement du secteur priv, les recommandations cidessous mriteraient dtre mise en oeuvre:
Restaurer lautorit de la socit dinspection avant embarquement en lui
payant ses arrirs. Le nouvel adjudicataire de linspection avant
embarquement doit tre connu sans tarder et une convention passe avec
lui immdiatement.
Procder des visites par sondage selon le risque potentiel de fraude au
niveau des importations. Instituer un canal vert avec laccord de la
douane.
Le rgime de fiscalisation des marchs publics Madagascar
14.
La gestion du Programme des Investissements Publics ( PIP), confronte des
problmes dinsuffisance des ressources locales, a conduit la mise en place dun
nouveau systme de fiscalisation des projets. En application de la rglementation
relative ce systme, les marchs publics sont signs, approuvs et excuts toutes taxes
comprises. La partie de la fiscalit qui se rapporte aux droits de douanes et la TVA est
supporte par le Budget de lEtat . La fiscalit directe (impts sur les bnfices, impts
sur les salaires) est normalement exigible des entreprises bnficiaires de marchs sauf
en cas de conventions de non double imposition (France, Ile Maurice). La faiblesse des
administrations des douanes et des impts et le manque de transparence de certaines
procdures limportation engendrent des surcots importants pour les marchs publics
de par les dlais des procdures.
14.1 Difficults rencontres : Des difficults dapplication sont trs rapidement
intervenues dues, en grande partie :
(a) un manque de communication avec les oprateurs conomiques , les bailleurs de
fonds, les gestionnaires des projets des Ministres et les agents des administrations
fiscale et douanire charges de lapplication et du suivi de la lgislation,
(b) la lenteur du systme de paiement de la TVA dont une partie est dj avance en
amont lors des importations ou des achats auprs des fournisseurs par les
attributaires,
(c) la faiblesse de ladministration dans le suivi de la TVA (des entreprises encaissent
des TVA sans accomplir les obligations fiscales qui sy attachent ) ,
15
(d) la procdure de paiement des droits et taxes limportation qui tout en tant
lourde a entran de nombreux reste recouvrer en douane,
(e) la difficult de lexactitude de prvisions budgtaires de ces taxes par projet.
La neutralit du mcanisme sur les financements des bailleurs de fonds ne peut tre
assure dans la mesure o les dispositions des accords de crdits de certains dentre
eux prennent en charge une partie de la fiscalit indirecte (droit de douane et TVA).
Cette situation cre une fiscalit au cas par cas.
14.2 Afin damliorer le systme actuel, les recommandations visent amliorer la
connaissance du systme par les diffrents intervenants et la systmatisation de son
application par des outils informatiques. A cet effet, il serait souhaitable de :
Etablir un cahier des clauses fiscales permettant aux entreprises de prparer leurs
offres en toute transparence, ce guide du soumissionnaire devra tre labor et
approuv aussi bien du ct de lEtat que du ct des bailleurs de fonds
Assurer un plan de vulgarisation de ce guide;
Prvoir la fonctionnalit de gestion du mcanisme dans le programme intgr
dinformatisation de la chane des dpenses et des recettes de lEtat
15.
Etant donne la situation particulire
de rforme en cours de la passation des
marchs et la forte volont politique de
rformer le systme de la passation des
marchs actuelle dans les plus brefs dlais, les
axes dfinis ci-dessous ont un caractre urgent
et les actions mener devront tre faites dans
un court terme; leur consolidation se fera
ensuite dans un moyen terme. Afin de faciliter
la mise en place de la rforme et notamment
les changements du cadre lgislatif et
institutionnel, il serait souhaitable que la
Cellule Organes de contrle charge de
prparer la rglementation des marchs
publics, les Commissions Centrale et
Provinciales des Marchs ainsi que la
Direction de la Rglementation des Marchs
Publics reoivent rapidement le concours
dune assistance technique ponctuelle pour
16
tablir notamment les termes de rfrence des diffrents intervenants dans le processus
de rforme des institutions et des textes et le droulement dun programme de formation.
AXE # 1 : Finaliser le projet de Dcret sur la passation des marchs et complter le
cadre juridique et rglementaire
17
Mettre en place les moyens ncessaires pour assurer les audits internes (IGE) et
externes (Cour des Comptes) actuellement insuffisants
Editer et diffuser un guide de bonne conduite accompagn daction de formation
et de sensibilisation.
Mettre en oeuvre les sanctions relatives la violation des rgles de la commande
publique.
Renforcer la coopration entre les divers organes de contrle et avec les instances
judiciaires pour la rpression des infractions.
Etablir un cahier des clauses fiscales visant faciliter la prparation par les
entreprises de leurs offres en toute transparence. Ce guide du soumissionnaire
devra tre labor et approuv aussi bien du ct de lEtat que du ct des
bailleurs de fonds; assurer un plan de vulgarisation de ce guide
18
(i)
(ii)
(iii)
(iv)
Actions
Indicateurs
Responsables Echances
MESURES IMMEDIATES prendre AVANT DECEMBRE 2003
AXE # 1 : Finaliser du projet de Dcret sur la passation des marchs et complter le cadre
juridique et rglementaire
Finalisation du
projet de Dcret
Finalisation du
dispositif
daccompagne-
Code acceptable
et prt tre
adopt
Cellule Organes
de Contrle
Documents prts
et acceptables
Cellule Organes
de Contrle et
institutions
19
Avant
entre en
vigueur du
nouveau
Code
Diffusion
ds mise en
uvre
Objectifs
Actions
ment
Guide pratique
Indicateurs
Responsables
Echances
partenaires
nouveau
Code
ds mise en
uvre
nouveau
Code
Document prt et
acceptable
Cellule Organes
de Contrle
- Rle,
Attributions et
rglements
dfinis
- Organe de
contrle est prt
tre
oprationnel
Document prt et
acceptable
Cellule Organes
de Contrle
Avant
entre en
vigueur du
nouveau
Code
Cellule Organes
de Contrle et
institutions
partenaires
Avant
entre en
vigueur du
nouveau
Code
Finalisation du
cadre
rglementaire et
institutionnel
Publication du
nombre de
marchs soumis
examen
CCM
A dfinir
Acclrer le
processus de
passation des
marchs
Respect du
nombre de jours
prvus par la
Rglementation
actuelle
Cellule Organes
de Contrle et
institutions
partenaires
A dfinir
Composition et
Attributions du
Comit de
recours dfinies
Cellule Organes
de Contrle
Avant
finalisation
du nouveau
Code
Avant
entre en
vigueur du
nouveau
Code
Assurer
lindpendance
des instances de
recours
Cellule Organes
de Contrle et
institutions
partenaires
20
Objectifs
Actions
Indicateurs
Responsables
MESURES A MOYEN TERME prendre AVANT DECEMBRE 2004
AXE # 1 : Dcret sur la passation des marchs et cadre juridique et rglementaire
Application
-Adoption
60 % des
Min. Eco.Fin.
dfinitive du
-Diffusion
fonctionnaires
Code et des
-Formation
impliqus au
textes
niveau central
dapplication
dans la
passation des
marchs
matrisent les
principes du
Code
AXE # 2 : Renforcement du cadre institutionnel
Cadre
-Lancement de lOrgane de rgulation
Rapport annuel
Min. Eco.Fin
Echances
institutionnel
oprationnel
- AT
Renforcement
des capacits de
travail
Gvt
A dfinir
Gvt
A dfinir
DRMP / CCM /
Organe dappui
la gestion des
marchs publics
Ds mise en
uvre du
nouveau
Code
A dfinir
A dfinir
dactivit interne
et Evaluation et
synthse des
rapports daudit
(revue ex-post)
Sensibilisation et
formation au
Code
Nombre suffisant
de personnel
accrdit pour la
phase long-terme
21
Statistiques sur le
nombre de cas
dfrs
Gvt/IGE/ Cour
des Comptes
A dfinir
Rapport
dvaluation de la
Gvt et CCM/
DRMP/IGE/
Avant dc.
2003
Objectifs
Contrle
Application des
sanctions
Actions
Indicateurs
Responsables
Echances
situation
Cour des
Comptes
Rapport
dvaluation de la
situation
IGE/ CCM/
Cour des
Comptes
Avant dc.
2003
Rapport sur le
nombre de cas
dfrs et
sanctionns par le
systme
administratif ou
judiciaire
Gvt/IGE/ Cour
des Comptes
2004
Rapport sur la
Cellule Organes
mise en place et
de Contrle
slection des
membres
AXE # 7 : Amlioration et clarification des mcanismes de fiscalisation des marchs publics
Prvoir la fonctionnalit de gestion du Conception et
Minfi
mcanisme dans le programme intgr mise en place du
dinformatisation de la chane des systme
dpenses et des recettes de lEtat
Avant
entre en
vigueur du
Code
2004
Nombre de
documents dits
et diffuss
Elaboration de la
description de
postes et nombre
de personnes
identifis/forms
Gvt
2004 et
suivant
Gvt/ Provinces
autonomes
2004 et
suivant
Accs du secteur
priv la
fonction recours
- Rapport
dactivit
Organe de
Rgulation
2004 et
suivant
22
Annexe 1
24
Annexe 2
CELLULE ORGANE DE CONTROLE
M. Raymond Rabenoro
M. Jocelyn Rafidinarivo
M. Armand Randrianarivony
M. Henri Ranaivosolofo
M. Bruno Dauphin
M. Alain Rahobisoa
M. Rija Rabeharisoa
M. Sylvain Rajaonarivelo
Chef de projet
Coordonnateur Gnral
Coordonnateur Gnral
Membre
Expert comptable Associ du Cabinet
Fivoarana
Expert comptable Associ du Cabinet
Fivoarana
Juriste Responsable de mission du
Cabinet Fivoarana
Juriste Responsable de mission du
Cabinet Fivoarana
Annexe 3
BAILLEURS DE FONDS
M. Gregory Dahl
Mme Noro Andriamihaja
M. Philippe Dierickx
M. Rgis Mritan
M. Stphan Muller
M. H.A. Lam
M. B.L. Mukena
M. Lassy Jean Calixte
25
Annexe 4
26
Maitre
dOuvrage/
Autorit
contractante
Examine et
approuve le
DAO
Contrle
interne de
rgularit/
procdures et
contrle
financier
(CAO/
CDE/CF)
Examine et
approuve les
marchs
Prparation
du DAO
Reoit et value
les offres
Elabore le
contrat offres
Signature, contrle
et rglement
Dlivre :
- des modles standards
- la formation
- assistance et conseils
Mise jour :
-rglementation
documents
par DRMP
Organe
Organede
dergulation
rgulationetet
contrle
contrle
(ex
(exCCM
CCMrestructure)
restructure)
Assure:
- contrle a priori et a posteriori
- la publication (avis)
- la centralisation des donnes
( archivage et statistique)
Signature
du Titulaire
Fonction
Recours
EXECUTION
du march
Tu
lele
Tutel
tel
Audit
indpendant :
-exploitation
-diffusion des
audits
IGE
IGE
Cour
Courdes
des
Comptes
Comptes
Secteur
priv
participe