Caracteristique Physico Chimeque Des Eau Marine Beninoise
Caracteristique Physico Chimeque Des Eau Marine Beninoise
Caracteristique Physico Chimeque Des Eau Marine Beninoise
THEME : CARACTERISTIQUES
PHYSICO-CHIMIQUES
DJOSSOU Bernadin
HADEOU D. M. Junior
ZANNOU A. Louis
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CONCLUSION
Introduction
La zone côtière du Bénin qui s’étend sur environ 125 km entre le Togo et le Nigeria sur la
façade de l’océan atlantique et comprend le domaine margino-littoral et les rebords
méridionaux du plateau sédimentaire côtier qui s’y rattachent tant par les influences
climatiques que les activités humaines. Cette zone, malgré sa faible longueur par rapport à la
taille du pays est le lieu de concentration d’une grande partie de la population et le siège
d’intenses activités économiques qui la fragilisent extrêmement : c’est la zone la plus
productive et la plus vivante du pays, mais aussi la plus fragile. Une connaissance des
caractéristiques physico-chimiques de ces eaux marines béninoises s’avère donc nécessaire
compte tenu du caractère économique de la zone.
1 Généralité
Il y a 4,6 milliards d’années, date présumée de sa naissance, la Terre fut entourée d’épais
nuages constitués d’eau. Contrairement à ce qui s’est passé pour d’autres planètes, cette eau
est demeurée à la surface du globe, formant les mers et les océans.
Ces derniers sont au nombre de trois : l’océan Pacifique (180 millions de km2), l’océan
Atlantique (106 millions de km2) et l’océan Indien (75 millions de km2), tous en relation les
uns avec les autres et offrant une profondeur moyenne de 3 800 mètres.
Autour du continent Antarctique, l’océan Austral est circulaire, en large relation avec les trois
autres. C’est également un océan, bien qu’il ne corresponde pas exactement à la définition
que l’on s’en fait, c’est-à-dire « étendue d'eau salée qui occupe la plus grande partie de la
terre et située entre des continents ». Au nord, en effet, il n’est limité que par une forte
discontinuité thermique des eaux de surface, localisée, suivant les endroits, entre le 38e et le
40e degré de latitude sud. Sa superficie est de l’ordre de 30 millions de km2.
Autour des glaces arctiques, les zones marines sont distribuées de façon beaucoup plus
irrégulière qu’au sud. On parle souvent d’océan Arctique, mais ce terme devrait être
remplacé par celui de mer Glaciale Arctique. Ces ensembles discontinus, qui n’occupent que
14 millions de km2, n’ont pas les dimensions d’un océan.
Quant aux mers, voyons la définition qu’en donne le dictionnaire : « vaste étendue d’eau
salée qui couvre une grande partie de la surface du globe » ou « bassin océanique, plus ou
moins isolé, de dimensions limitées ». La réalité est un peu plus complexe, car il en existe de
toutes sortes : mers épicontinentales, méditerranées, mers marginales, intérieures ou
fermées... ponctuent de leur diversité l’ensemble de la planète. Le terme d’océan mondial
définit l’ensemble des mers et océans qui forment autour de la Terre un volume continu, à
l’exception des mers intracontinentales.
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La mer est une étendue d'eau salée, plus petite qu'un océan.
Les mers communiquent avec les océans, mais sont partiellement fermées. Les mers fermées
continentales, d'eau douce ou d'eau salée (comme la mer Morte et la mer Caspienne), sont en
fait des grands lacs.
Née au début du XVIIe siècle, l’océanographie est l’ensemble des sciences qui ont en
commun l’étude du milieu marin (mers et océans).
Isaac Newton est, en effet, le premier à établir la relation entre les marées et l’attraction
gravitationnelle du Soleil et de la Lune.
Mais c’est au XIXe siècle que l’exploration des océans commence vraiment : les navires
russes Nadeshda et Neva font des mesures de température détaillées dans plusieurs océans.
C’est à partir de la Seconde Guerre mondiale que l’océanographie prend un nouvel essor,
utilisant des moyens techniques sophistiqués. Les grands pays du monde se dotent alors de
flottes océanographiques et des organismes internationaux apparaissent, comme le Conseil
international pour l’exploration de la mer ou la Commission océanographique
intergouvernementale de l’Unesco.
Les eaux marines du Bénin sont localisées dans le golfe de Guinée dans la partie Sud de
l’océan atlantique Nord. Elles se situent au Sud du Bénin. De forme trapézoïdale et coincé
dans le Golfe de Guinée le plateau continentale béninois couvre une superficie légèrement
supérieur à 2800 km2 entre les isobathes 10 et 100 m, mais atteignant 3 000 km2 dans les
200m de profondeur d’après les estimations du COPACE (TROADEC et Coll.1979). Avec
110 km de côte environs, sa largeur varie entre 22 et 24 km à l’Ouest jusqu’à Ouidah et
atteint 31.5 km à la frontière Bénino-nigériane à l’Est.
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corallienne disséminés çà et là ce qui limite certainement les possibilités de chalutage
démersal dans ces zones.
2.2 TOPOGRAPHIE
Les dragages effectués lors des campagnes « OMBANGO » en 1963 ont révélé l’existence de
quatre types de fonds disposés en bandes parallèles suivant les isobathes de 10 à 100 m
(CROSNIER et BERRIT 1966).
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Ces fonds qui contiennent 5 à 25 % de poudres colloïdales se répartissent dans deux
grands secteurs : les fonds littoraux développent jusqu'à 17 m de profondeur au voisinage des
débouchés lagunaires et fluviaux. En effet, ils coïncident avec la passe de la « Boca Del Rio »
à Grand-Popo et celle de la lagune de Cotonou. Le deuxième secteur, parallèle à la côte, a
une largeur inférieure à 4 km au-delà des 35 m. Il présente une légère rupture de pente à sa
limite inférieure située à 45m de profondeur.
Ces fonds qui apparaissent à partir de 45m de profondeur présentent à peu près 6km de
largeur entre Hila-Kondji et Agoin-Houta, mais seulement 300 à 500 m derrière la barrière de
coraux jusqu’à Cotonou et même plus loin. Ils sont également hérissés d’affleurements
coralliens et rocheux.
D’après leur nature et leur orientation le regroupement des fonds dans leur globalité permet
de distinguer cinq strates différentes se succédant parallèlement de la côte jusqu’à la pente
continentale (Annexe 1). Ce sont :
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rencontre des eaux plus salées dans les zones tropicales (jusqu'à 37%o) et moins salées aux
hautes latitudes (environ 33 %o).
Par ailleurs, la salinité de l'océan Atlantique est, en moyenne, nettement plus élevée que celle
de l'océan Pacifique. Une coupe nord-sud de l'océan Atlantique fait apparaître en profondeur
des masses d'eau superposées, dont chacune a une salinité relativement homogène. Ces
masses d'eau semblent s'étendre jusqu' en surface aux plus hautes latitudes.
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mètres de l'océan peuvent absorber autant de chaleur que toute la colonne d'air située au
dessus.L'océan est donc un immense réservoir de chaleur.
Carte : Repartions des températures des océans de par et d’autre des parallèle sur le globe
L'océan est chauffé en surface par le rayonnement solaire mais celui-ci n'y pénètre pas
profondément. Cela induit une stratification thermique particulièrement forte de la couche de
surface.
La température des eaux océaniques décroît donc fortement avec la profondeur. L'eau
profonde est froide et relativement homogène : à titre d'exemple, 47 % de l'eau de l'Atlantique
a une température comprise entre 2 et 4 °C.
Les images obtenues à partir des données du satellite TRMM Tropical Rainfall Measuring
Mission (Mission pour la mesure des précipitations tropicales) dans la période du
1° Septembre 2005 – 18 mai 2006 correspondant à la mousson Africaine nous ont permis
d’avoir le diagramme de température ci-dessous
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1° septembre 2005 18 mai 2006
4.3 LA PRESSION
La pression des eaux marines augmente de 105 Pa (1atmosphère) tous les dix mètres. Ceci est
la conséquence directe de la masse volumique de l'eau de mer (en moyenne 1028 kg/m 3) qui
est près de huit cents fois supérieure à celle de l'air. . L'unité de pression nommée atmosphère,
valeur moyenne de la pression de l'air au niveau de la mer, est estimée à 760 torrs, ou 760 mm
de mercure, ou 1 033, 227 g par cm2.
4.4 TRANSPORT D’ÉNERGIE
4.4.1 L'ÉNERGIE MÉCANIQUE DU VENT
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L'énergie mécanique des vents (Alizés des eaux tropicales, vents d'Ouest des zones
tempérées) est responsable des vagues et de la houle et exerce sur la surface de la mer une
force de frottement ou tension du vent qui tend à entraîner l'eau de surface dans le lit du vent.
Dans la zone littorale, existent plusieurs types de vents : les flux régionaux liés aux champs de
pression (à l’échelle globale) et les vents locaux. Les statistiques actuelles présentent des
lacunes. Si elles couvrent une période assez longue (depuis 1952), elles restent limitées à la
seule station de Cotonou. Les vents qui prédominent sur le littoral de Cotonou par leurs
fréquences sont :
• SW (64%) : la répartition mensuelle indique des fréquences très fortes en Février, Mars, Avril,
Juin, Octobre et novembre. La vitesse moyenne est de 4,4 m/s avec les valeurs maximales en
juillet-août (5,6 et 5,4m/s)
• WSW (16 ,07%) : les fréquences les plus élevées sont axées sur juillet, août et septembre
avec une vitesse moyenne de 6m/s. Les fortes vitesses sont notées entre juillet et octobre (6,3
à 6,6 m/s)
• SSW (14,4%) : les fréquences mensuelles les plus élevées sont axées sur Janvier, Mars,
Novembre et Décembre, avec une vitesse moyenne de 3,6m/s. Les vents sont responsables,
sur des lagunes, des vagues, d’où généralement une dissymétrie entre leur rives. On observe
que les vasières sont toujours localisées dans le sud et le Sud-ouest des lacs Ahémé et Nokoué
ainsi que dans la lagune de Porto-Novo, tandis que sur les rives nord-orientales, battues par les
vagues, s’accumule généralement du sable souvent bien propre.
4.4.2 LES ÉCHANGES DE CHALEUR AVEC L'ATMOSPHÈRE
Les échanges de chaleur de l'océan avec l'atmosphère se font en premier lieu par rayonnement
: l'océan reçoit de la lumière du soleil et émet un rayonnement infrarouge. Ces échanges se
font également par conduction, par exemple lorsqu'un courant chaud circule sous une masse
d'air froid. Enfin, ces échanges se font sous forme de chaleur latente : l'évaporation de l'eau
prend de la chaleur à l'océan et la libère dans l'atmosphère lors de la condensation de la
vapeur d'eau. Dans les zones tropicales, l'océan absorbe un excès de chaleur, de l'ordre de 100
Wm-2(watts par mètre carré). Aux hautes latitudes, il restitue de la chaleur à l'atmosphère. Ce
refroidissement est maximal le long des courants chauds et intenses; dans le Gulf Stream, il
atteint140Wm-2 en moyenne sur l’année. Les masses d'eau de surface acquièrent leurs
caractéristiques physico-chimiques directement des échanges avec l'atmosphère. La
température des eaux de surface résulte des échanges de chaleur, la salinité augmente avec
l'évaporation de l'eau (qui est plus forte dans les zones tropicales) et diminue avec les apports
d'eau douce par les pluies et les rivières. Ainsi, l'océan Atlantique Nord est plus salé que
l'océan Pacifique parce que l'ensemble du bassin subit un excès d'évaporation, à quoi s'ajoute
une injection d'eau très salée en provenance de la Méditerranée, tandis que l'océan Pacifique
reçoit un excès de précipitations.
La température moyenne varie très peu dans la zone côtière du Benin (environs 27°C à
Cotonou et à Ouidah). A l’échelle saisonnière, elle reste élevée en saison sèche (27,7°C en
moyenne) et relativement faible en saison pluvieuse (26,5°C). Les mois de Février, Mars et
avril, les plus chauds, connaissent des amplitudes relativement fortes : nuits froides (23-24°C)
suivies de journées ensoleillées et chaudes (31-33°C).En juillet août, la chute est sensible
(25°C). Les variations thermiques sur la côte sont liées à la durée de l’insolation et de
l’influence maritime. La période la plus fraiche (juillet-août) correspond, en mer, à la
remontée d’eaux froides (upwellings) venant au sud et qui rafraichissent la région côtière.
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4.4.3 MARÉES
La période des marées au Bénin est d’environ 12 heures : c’est une marée semi-diurne. Les
marnages extrêmes observés sont +1,95 m et -0,20 m, mais l’amplitude se situe généralement
autour d’un mètre, soit une marée de type microtidial (Davier, 1980) ; les effets de la marée
sont d’autant plus importants que le marnage est élevé. Les courants de marée sont
généralement faibles sur la côte. Par contre, ils ont un effet déterminant sur l’évolution des
débouchés lagunaires.
4.4.4 VAGUES ET HOULES
La direction et le régime des houles sont liées à des tempêtes dans l’atlantique sud (Guilcher,
1954 ; Davies, 1980 Anthony, 1990) et, accessoirement, à des vents du Sud-ouest, surtout en
saison humide (Mai à Septembre). Ils font apparaître deux saisons : l’une avec des houles de
faibles hauteurs (0,5 à 1m) d’octobre-novembre à mai-juin ; l’autre où, de juin à Octobre, les
hauteurs atteignent et dépassent 2m. Les directions sont constantes et montre une
prédominance des directions S à SSW pour les premières houles, et SSW à SW pour les
secondes (Rossi, 1989). On peut considérer que la houle, facteur essentiel du transport des
sédiments sur le littoral béninois, a une période comprise entre 10s et 15s avec une fréquence
maximale de 11-12s.
✔ La dérive littorale
L’obliquité de la houle au déferlement par rapport au rivage varie entre 4° et 9°, avec une
moyenne autour de 6°-7°. Elle entraine une dérive littorale (ou courant côtier ou encore
« rivière littorale » entre la barre et l’estran) dirigée d’Ouest en Est ; elle est responsable du
transit littoral le long de la côte et draine 1500 000 m3 de sables de Lomé à Cotonou chaque
année. Les sédiments transitaires sont en voie de tarissement, d’autant plus que la dynamique
sédimentaire est de plus en plus perturbée par l’édification d’ouvrage qui immobilise les
sédiments en amont (ports de Lomé et de Cotonou ; barrages sur les fleuves Volta, au Ghana,
au Mono et au Togo ; Ly, 1980).
4.4.5 COURANT MARIN
Les courants marins ont différentes origines. Les courants de marée sont en phase avec la
marée, et sont donc périodiques ; ils peuvent atteindre plusieurs nœuds à certains endroits,
notamment autour des pointes. Les courants non périodiques ont pour origine le vent et les
différences de densité.
Le vent crée des courants de surface (appelés « courants de dérive »). Si ces courants suivent
la direction des vents dominants en surface, l'effet de spirale d'Ekman change leur direction au
fur et à mesure que la profondeur augmente, tandis que les frottements diminuent leur
vitesse ; à une certaine profondeur, le courant voit même sa direction inversée et sa vitesse
s'annuler. L'influence de ces courants se fait sentir jusqu'à 400 à 800 mètres de profondeur
maximum, affectant ainsi 10 % du volume des océans. Ces courants peuvent varier
considérablement avec les saisons. En profondeur en revanche, les courants marins sont
causés par les gradients de température et de salinité entre les masses d'eau.
PLIYA mena des enquêtes auprès des pêcheurs artisans et trouva que 3 types de courants
horizontaux affectent les eaux maritimes béninoises (Annexe 3). Ce sont :
✔ Les courants de surface
Chaudes avec une direction Ouest-Est, ils se déplacent avec une vitesse de 1 à 3
nœuds longeant le littoral du Ghana au Nigeria. Il s’agit du courant de Guinée, dérivé
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probable du contre-courant équatorial qui, à partir du cap des trois pointes prend trois
directions engendrant ainsi le courant d’Agoué orienté vers le Nord-ouest entre Porto-
Segouro et Grand-Popo ; le courant de Cotonou, relativement plus fort et écumeux ;
puis le courant de Lagos qui, en s’infléchissant vers l’Est aboutit à Lagos au Nigeria.
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pouvant dépasser les 10 mètres d'amplitude.
5 INTERACTIONS ET VARIATIONS DES FACTEURS PHYSICO-CHIMIQUES
La densité de l’eau de mer dépend de la température, de la salinité et de la pression ; elle
décroît quand la température s’élève, mais augmente avec la salinité et la pression. Les eaux
froides comme les eaux salées sont denses et, de ce fait, tendent à glisser sous les eaux
chaudes ou peu salées, qui demeurent en surface. Ce phénomène permet de comprendre le
mouvement des eaux marines. À la surface des océans, la densité croît de l’équateur
jusqu’aux cercles polaires pour décroître ensuite du fait de la baisse de la salinité. En
profondeur, l’augmentation de la pression s’ajoute aux effets de la température et de la
salinité : la densité croît rapidement.
Dans tout le golf de Guinée trois principales masses d’eaux marines caractéristiques ont pu
être identifiées sur le plateau continental Béninois par CUAZ (1961) rapporté par PLIYA
(1980). La structure la plus fréquente qu’on observe en périodes chaudes est la suivante :
✔ Les eaux guinéennes, chaudes et dessalées ; de températures toujours supérieures à 24°C et de
salinité toujours inférieure à 35°/°° ; elles correspondent aux zones de fortes précipitations
✔ Les eaux tropicales, chaudes et salées ; de température et salinité toujours supérieures
respectivement à 24°C et à 35°/°° caractérisant les zones de fortes perturbations avec de
faibles précipitations
✔ les eaux froides et salées ; de températures toujours inférieures à 24°C et de salinité toujours
supérieure à 35°/°° ; elles sont sous-jacentes aux deux autres couches.
Selon les auteurs précédemment cités, en raison des fortes perturbations que subissent
les eaux superficielles à cause des échanges avec l’atmosphère, les eaux maritimes
Béninoises présentent localement trois couches d’eaux de propriétés physico-
chimiques différentes :
✔ Une couche d’eau chaude de plus de 24°C avec des salinités hétérogènes toujours inférieures à
35 °/°°. Cette couche qui descend jusqu'à 20 ou 30 m de profondeur est généralement bien
oxygénée relativement plus éclairée mais pauvre en sels nutritifs ;
✔ Une couche caractérisée par de rapides variations de températures et de salinité avec des écarts
importants entre 35 et 55 m. Les températures sont toujours inferieures à 24°C (20° en
moyenne) et les salinités sont toujours supérieures à 35°/°°. C’est la couche de discontinuité
ou zone de la thermocline souvent riche en sels nutritifs mais faiblement oxygénée.
✔ enfin la couche sous-jacente à la thermocline est celle des eaux froides à partir des 50 m de
profondeur. Les températures toujours inférieures à 20°C et les salinités qui avoisinent 36°/°°
y varient faiblement mais régulièrement. C’est une couche riche en sels nutritifs mais moins
oxygénée.
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principales masses d’eaux marines du Golfe de Guinée. Par
contre en saison hydrologique froide, cette stratification se
trouve totalement perturbée par la remontée très sensible de la
zone de discontinuité ou thermocline jusque dans les 15m ce
qui doit certainement influencer la distribution des espèces
vivantes. Cependant ce phénomène ne saurait être assimilé a l’
Upwelling qui est la remontée d’eaux froides et salées à la
côte sous la pression des eaux sous-jacentes généralement plus
denses. En effet selon LAMARQUE (1966), l’Upwelling
n’affecte jamais de façon remarquable les eaux superficielles
fortement ensoleillées au Bénin. Pour plus de précision,
CROSNIER et BERRIT (1963) notent que la zone de
l’Upwelling actif de direction parallèle aux vents du sud-ouest
se limite au méridien 2-est entre Lomé et Cotonou depuis le
cap des 3 pointes (Ghana) et le phénomène encore éloigné de la
côte n’influencerait que les eaux maritimes côtières au Benin.
CONCLUSION
Comme le montre l’étude précédente, le climat des eaux marines Béninoises détermine les
caractéristiques physico-chimiques de nos eaux marines. Elles sont dotées d’une périodicité et
une dynamique non négligeable compte tenu de la variation des facteurs abiotiques et
biotiques dans le temps et l’espace. Les conséquences de ces variations spatio-temporelles de
ces facteurs agissent non seulement sur l’écologie mais aussi sur les possibilités d’utilisation
des engins de pêche.
BIBLIOGRAPHIE
✔ Profil de la zone côtière du Benin, MEHU/ Projet
Grand Écosystème marin du Golfe de Guinée (ONUDI)
Edition CEDA (Centre pour l’Environnement et le Développement en Afrique)
MEHU/ONUDI/PNUD-FEM 1998
✔ EVALUATION DES STOCKS DE POISSON DE MERS AUX AU BENIN
Diagnostic des pêcheries maritimes au Bénin. « Réédité en Février 2004 »
Cotonou le 09 avril 1997 (Disponible au CBRST)
✔ ENCYCLOPEDIE Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
(Thème : océans et mers)
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