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Anthropologie applique la maladie

1- lhomme est le produit de sa culture , a-t-on lhabitude de dire. La culture
explique-t-elle inalement tous les agissements de lindi!idu " #ustiie$ !otre
rponse.
Lhomme est le fruit de sa culture. La culture faonne la personnalit dans son
dveloppement normal aussi bien que pathologique. Cest donc linstrument privilgie
par lequel les hommes sadaptent leur environnement. La culture est un hritage social.
%- &inir la onction de lanthropologie mdicale.
Lanthropologie mdicale porte une attention spcifique aux modalits de penser la
maladie et comment la soigner, cest--dire aux conceptions populaires et
professionnelles, aux causes des problmes de sant, la nature des traitements, aux
thrapeutes qui appliquent ces traitements, aux processus par lesquels les individus
recherchent de laide et aux institutions qui rgissent lespace socio-culturel de la sant
!"ass #a$mond %&&' ( culture et sant publique).
'- (n attribue sou!ent des causes de la maladie selon nos cro)ances culturelles
lesquelles "
Ce sont des causes exognes de la maladie savoir (
- *pirituelles + sorcellerie, transgressions des interdits
- ,n!ironnementales + accidents, constitution sociale !paludisme, mariage
consanguin)
-- &ans la socit humaine, la maladie et son approche rel.!ent-elles du
domaine de la culture ou de la biologie " /rcise$ !otre rponse
*ans la socit humaine, la maladie et son approche relvent du domaine de la culture
aussi bien que celui de la biologie car la socit humaine est un mlange de socit
traditionnelle !base sur la culture) et de socit moderne !base sur la biologie).
0- ,n quoi consiste lapplication de lanthropologie de la sant la dirence de
lanthropologie mdicale "
Lanthropologie de la sant ne consiste plus seulement dcrire les cro$ances et pratiques
relatives la maladie, mais les anal$ser en vue damliorer lefficacit des programmes
mdicaux. Lanthropologie de la sant est la fois une discipline thorique et applique
tandis que lanthropologie mdicale porte une attention spcifique aux modalits de
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penser la maladie et comment la soigner, cest--dire aux conceptions populaires et
professionnelles, aux causes des problmes de sant, la nature des traitements, aux
thrapeutes qui appliquent ces traitements, aux processus par lesquels les individus
recherchent de laide et aux institutions qui rgissent lespace socioculturel de la sant
!"ass #a$mond %&&' ( culture et sant publique).

1- ,n appliquant lanthropologie deux maladies de !otre choix 2L,pilepsie
3iri4irimasien , la 5uberculose *ogosogoni6. , le /aludisme
*uma)a , le 7&op + 5ranse thrapeutique che$ les Lebou du *ngal
#inebana , que peut-on dcrire en terme de cause, dagent, de traitement,
de thrapeute "
La 5uberculose + *ogosogoni6.
- 8auses et agents
*ivers facteurs ou situations sont perus comme exposant !ou transmettant) la
tuberculose (
La consommation deau sale, dalcool, de cigarette, de lait infect, de viande
provenant dun b+uf atteint de tuberculose, des poils de chat ou de reste de
nourriture de chat.
Lexposition la poussire ou le s,our dans un lieu sale.
Le contact avec un tuberculeux ou avec les ob,ets souills par un tuberculeux.
Le fait de manger, de boire, de dormir dans la m-me chambre quun tuberculeux.
La sorcellerie
.ne mre tuberculeuse expose son bb via le contact avec le lait maternel.
.n individu peut hriter de la tuberculose.
- 9ecours thrapeutiques +
Lorsque la maladie commence, les tuberculeux pensent dabord la fivre, la toux
simple etc/
Cette situation les conduit recourir aux plantes et des tiers ou partir de leur propres
connaissances. Cette automdication s$stmatique peut durer sur plusieurs ,ours voir
semaines.
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0uite lchec de lautomdication, cest souvent le tradithrapeute qui simpose en
second recours et en fin les centres de sant.
Le /aludisme + *uma)a
- 8auses et agents
Limage de *ieu nest pas occulte.
La prsence des 1ine2 ou de mogo,u2 est effective.
Les agents sont multiples (
Les aliments
La moustique !piq3re, contact)
Les conditions de fraicheur
Les eaux sales
Les mouches
Les aliments doux
Le lait maternel
4l sagit dune maladie exogne
- 9ecours thrapeutiques +
Lautomdication surtout avec la 5ivaquine
Les produits de la brousse
Le dispensaire
Le go3t amer de la 5ivaquine comme les produits de la brousse semble -tre un trait qui
explique le choix de ce produit de m-me que lagent 6 aliments doux 7 lorigine de
0uma$a.
:- /our dinir la notion de maladie Arthur 3leinman propose une nou!elle
terminologie en se basant sur trois termes anglais &isease, ;llness et *ic4ness,
alors donner le sens prcis de chaque terme.
- &isease + 8.9.% *isease (
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- Le terme disease renvoie aux anomalies dans la structure ou le fonctionnement
- des organes ou du s$stme ph$siologique et tout tat organique ou fonctionnel
- pathologique. 4l sagit de la maladie dans son acception biomdicale !dcouverte
biologique).
- ;llness + Le terme illness, pour sa part, voque les perceptions et les expriences
- vcues par lindividu relativement aux problmes de sant dordre biomdical
- !disease) ou tout autre tat ph$sique ou ps$chologique socialement stigmatis.
- *ic4ness + la maladie socialise 2sic4ness< du ait quelle est aborde comme
- reprsentation sociale et charge s)mbolique par lensemble du groupe social
et
- quelle sous-tend les mod.les tiologiques et les comportements pr!entis ou
de
- recherche daide, maladie socialise, reconnue par lenvironnement familial ou
par la communaut.
=- &ans le cadre des reprsentations sociales de la maladie et de la sant,
8laudine >er$lich en labore trois t)pes sa!oir + La maladie
destructrice , la maladie libratrice et la maladie mtier , donc peut-
on trou!er les dirences entre ces perceptions de la maladie "
- La maladie ? destructrice ?
Le su,et qui se reconna:t malade ressent l;inactivit, l;abandon de son r<le comme une
violence qui lui est faite. L;inactivit signifie en plus la destruction des liens avec les
autres, l;exclusion, la solitude. La personne malade ne peut crer les liens qu;elle
souhaiterait, elle n;est pas une partenaire valable, elle n;a rien offrir l;autre. Les
problmes financiers renforcent encore ce sentiment d;inutilit sociale.
- La maladie ? libratrice ?
=our certaines personnes, la maladie est > libration >. Comme pour la maladie
destructrice, tout commence par l;inactivit. "ais, le su,et la ressent cette fois comme
l;allgement des charges qui psent sur lui. ?el est le sens qu;il donne au repos. @n insiste
sur la rupture d;avec les contraintes sociales, sur > l;effacement du quotidien >, voire de la
ralit elle-m-me.
- La maladie ? mtier ?
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La maladie peut appara:tre enfin comme un mtier. La fonction reconnue au malade est
de lutter contre la maladie. Alle possde certains caractres d;un mtier B elle se prpare et
s;apprend. La maladie appara:t comme la situation oC l;on a recours au mdecin et oC l;on
se soigne. L;accent est donc mis d;emble sur la lutte active du malade. C;est grDce la
libration des charges de la vie quotidienne que l;individu trouve l;nergie ncessaire la
lutte contre la maladie. Comble par cette lutte, l;inactivit devient acceptable.
@- ,n !ous basant sur lexemple dun programme national de sant, montre$
comment les populations locales rinterpr.tent tou6ours ce que les
programmes leur proposent.
,xemple + 8as du /rogramme ,largi de Aaccination
A- ;dologie du /,A +
#duire les taux de morbidit et de mortalit lis aux maladies cibles infantiles
vitables par la vaccination
Etteindre au moins FGH de couverture vaccinale des enfants de G %% mois
B- /erceptions des populations par rapport la !accination +
/ar rapport la tradition + diminution des liens affectifs entre les enfants et les
parents, la population ne reconnait pas les avantages de la vaccination, les femmes
font vacciner leurs enfants car les enfants des autres sont vaccins, il nexiste pas
une conviction relle quant lintr-t de la vaccination. Les effets secondaires
sont perus comme des facteurs dclenchant dautres maladies !fivre, diarrhe,
nervosit)
/ar rapport la religion + les vaccins sont fabriqus par les blancs et sont
dorigine porcine, faire vacciner son enfant par un vaccin revient alors ingrer la
chose interdite, la vaccination est aussi perue comme un mo$en de contraception
que les blancs sont en train dutiliser pour diminuer notre population
/ar rapport la mondialisation ( le vaccin est un ob,et de luxe que seuls les
instruits ou les nantis utilisent
1(- 8aractrise$ une socit traditionnelle et une socit moderne. /eut-on dire
simplement que lune a remplac lautre " #ustiie$ !otre rponse
- La socit traditionnelle + elle est base sur la science mole B elle fait appel aux
spirituelles B elle se base sur les m$stres pour expliquer les maladies B elle na pas
besoin de phnomnes biologiques ou scientifiques pour prouver la maladie.
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Les connaissances sont transmises oralement par le pouvoir ancestral !bouche
oreille)
- La socit moderne + elle est base sur la science dure ou cartsienne. Alle a
besoin dexplication biologique ou scientifiques de la maladie.
CLune ne peut pas remplacer lautre, les deux sont complmentaires.
11- *-tre un d$sfonctionnement organique, le I4J Ksida est de nos ,ours une ralit,
culturelle et politique
#eprsentation sociale de la maladie ( Ebid,an sumu$a, sumu$a LoLole,
,oLa,o, musubana- tafebana,
EnnonceM mort
0ocial ( 0tigmatisation, rpudiation, =?"A, montre du doigt, divorce,
discrimination, conflits etc.
Culturel ( lvirats et sororat
=olitiqueM gratuite