Le Modele Britannique de La Gouvernance
Le Modele Britannique de La Gouvernance
Le Modele Britannique de La Gouvernance
Modèle
britannique de la
gouvernance
corporate governance
D'un point de vue historique, l'expression anglaise de corporate governance est ancienne. Elle
est apparue il y a plus d'un siècle en parallèle avec le développement du capitalisme moderne
dans les pays anglo-saxons. Mais ce n'est que dans les années 1970 - 1980 que le débat sur la
gouvernance des entreprises a pris une tournure radicalement différente dans ce pays. En effet,
nous avons assisté en Grande Bretagne à la multiplication des scandales financiers et à la
faillite de plusieurs groupes industriels et financiers (Polly Peck, BCCI, Guinness, Maxwell...),
ceci a orienté le débat vers la recherche d'un équilibre des pouvoirs entre dirigeants,
administrateurs et actionnaires. Ces difficultés ont engendré la mise en place de comités (dont
le comité Cadbur y et Greenbury) qui, pour rassurer les marchés financiers, proposant un
certain nombre de mesures visant à offrir, pour les actionnaires principalement et pour les
autres stakeholders, plus de transparence dans la gestion des firmes anglaises
Plan :
Introduction
• Affaire BCCI.
• Robert maxwell.
Conclusion
Introduction :
C’est dans cette perspective que tant au niveau international que dans de
nombreux pays a été élaboré au cours de ces dernières années un ensemble de
règles et de recommandations en matière de gouvernance que les entreprises
sont appelées à appliquer.
Des catastrophes récentes ont montré, par ailleurs, les dommages graves que
peuvent causer, pour des entreprises particulières comme pour le système dans
son ensemble, l’absence ou le déficit de bonne gouvernance.
Quelles sont les caractéristiques économiques que présentent ce pays et qui ont
favorisé le développement d’un tel système ? quelle est la place qui occupe le
système de gouvernance britannique en Europe ? Et quelles sont les similitudes
avec les états- unis ?
Ce sont entre autres les trois principales questions auxquelles nous allons
essayer de répondre dans ce rapport.
Robert Maxwell
International (BCCI) a fait faillite et a perdu des milliards de dollars pour ses
déposants, les actionnaires et les employés.
L’affaire BCCI :
Elle était lié aux cartels colombiens de la cocaïne ainsi qu’à plusieurs dictateurs
célèbres, et bénéficiait de la complaisance des milieux politiques et financiers
partout où elle était implantée. Elle était reconnue par son implantation dans les
affaires les plus douteuses qu'il s'agisse de la drogue, du terrorisme, du
blanchiment d'argent sale, ou encore du commerce clandestin des armes. Et
d'ailleurs les pratiques litigieuses de la BCCI ont creusé un passif de 13
milliards de dollars. La BCCI est désormais surnommée en Angleterre et aux
États-Unis "Bank of Crooks and Cocaine International" ("banque internationale
des escrocs et de la cocaïne).
Le rapport Cadbury :
Rapport greenbury :
• la responsabilisation et la transparence.
Le rapport Hampel
_ Les actionnaires doivent recevoir une information plus simple et plus claire sur
les rémunérations des dirigeants.
_ Si un administrateur démissionne, il doit pouvoir en exposer les motifs dans le
rapport annuel.
_ Les conditions financières de révocation d'un mandataire social doivent être
accessibles aux actionnaires.
_ Tout nouvel administrateur devra recevoir une formation spécifique sur son
rôle et ses devoirs et la compléter régulièrement pour suivre l'évolution de la
législation et de la jurisprudence.
Guide pour l'administration sur le Combined Code (1999) aussi connu comme le
«Turnbull Report" est un rapport établi avec le London Stock Exchange pour les
sociétés cotées. Le comité qui a rédigé le rapport a été présidée par Nigel
Turnbull de Rank Group plc L'. Le rapport informe les administrateurs de leurs
obligations en vertu de la Combined Code en ce qui concerne la bonne tenue
"des contrôles internes" dans leur entreprise, ou ayant de bonnes audits et des
contrôles pour s'assurer de la qualité de l'information financière et des captures
d'une fraude avant qu'elle ne devienne un problème.
C’est un rapport qui a été présidé par Derek Higgs sur la gouvernance
d'entreprise commandées par le gouvernement britannique, publié le 20 Janvier
2003. Il a passé en revue le rôle et l'efficacité des administrateurs non exécutifs
des codes. C'est une exigence du London Stock Exchange préalable à toute
cotation. Les sociétés non cotées n'y sont pas soumises.
faible montant des prêts à long terme dans le total des ressources des entreprises
britanniques (13,1% du financement externe) laisse a penser que ces dernières
n’entretiennent pas de relations de long terme avec leurs banque. Comme le
souligne Charkham (1994) : <<les départements de trésorerie se sont transformés
en centres de profit ; les relations sont devenues secondaires pour assurer les
termes les avantageux >>. De leur coté, les banques ne prennent que très rarement
des participations dans le capital des entreprises britanniques. selon Charkham ,
les banques britanniques considèrent d’une part que la prise de participations
constitue un mauvais emploi de fonds car elle est inutile pour établir une relation
durable avec un client , et d’autre par , que des conflits d’intérêt peuvent survenir
entre la fonction de prêteur et celle d’actionnaire . par ailleurs, une banque
détenant une trop grande part de ses actifs en actions devient très vulnérable si
leur valeur diminue.
De nombreuse similitudes
Quelques divergences:
1. Le conseil d'administration :
2. Audit et comptabilité :
Les règles britanniques prévoient que le comité d’audit est constitué d’au
moins trois administrateurs, la majorité d’entre eux devant être
indépendants (hampel report), Les membres du comité d’audit doivent disposer
d’un large droit d’investigation dans la société et doivent rencontrer au
moins une fois par an les auditeurs externes. Leur mission est de favoriser les
contacts avec les auditeurs externes et contrôler en continu les pratiques de
gestion internes à l’entreprise pour ce qui concerne les aspects financiers ou
juridiques. Commissaires aux comptes et gestionnaires.
a. Comité de rémunération
l’enveloppe globale des rémunérations des mandataires sociaux : une fois approuvée
par le conseil, cette enveloppe est ensuite distribuée individuellement par les seuls
soins du comité de rémunération. Cependant le rôle du comité de rémunération est
limité par le fait qu’il ne s’occupe que des rémunérations des mandataires sociaux :
la rémunération des non exécutifs est décidée par le conseil dans sa totalité.
Aux Etats-Unis que le comité de rémunération a le plus de pouvoir, puisqu’il
entrevoit la rémunération des dirigeants en terme de stratégie :
non seulement il décide lui-même (en l’imposant au conseil d’administration) de
la rémunération, des bonus, des stocks options et autres bénéfices annuels (directs
ou indirects) des dirigeants, mais le comité effectue en plus un suivi des stratégies de
rémunération des dirigeants : il les crée, évalue si elles sont adaptées, et si leur mise
en œuvre est efficace.
Conclusion :
Il faut dire que le contexte dans lequel évoluent les acteurs économiques est
devenu particulièrement difficile à appréhender. Aux facteurs de risque externes
(pression des marchés financiers sur les sociétés cotées, évolution du contexte
réglementaire et des référentiels comptables) s’ajoutent des évolutions liées à la
vie même des entreprises : globalisation, externalisation, montages financiers de
plus en plus complexes, intégration d’applications hétérogènes dans les systèmes
Bibliographie
« La gouvernance des entreprises »: franck BANCEL.
http://content.spencerstuart.com/sswebsite/pdf/lib/Pages_Brichard_Hdepit
rayRFGE1__vdef_light.pdf
http://pagesperso- orange.fr/denis.dupre/finance/Coursethique/Planete-
4/GT-5.pdf
INTRODUCTION ............................................................................................ 3
Le rapport greenbury………………….…………………………………9
Le rapport Hampel………………………………………………………10
Le Rapport Turnbull…………….………………………………………12
Le Rapport Higgs………………………………………………………..12
Le rapport smith…………………………………………………………13
Le Comité de rémunération………………………………………………….22
CONCLUSION......…………………………………………………………….23
BBLIOGRAPHIE ..…………………………………………………………….24