Juger Avec D'autre Lois Que Celles D'allah

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CHEIKH SALIH AL-FAWZAN EXPLIQUE SES

PAROLES DANS SON LIVRE « KITAAB OUT-


TAWHID » SUR LE FAIT DE JUGER AVEC AUTRE
QUE CE QU’ALLAH A REVELE

Dans les années passées, les Qoutoubiyyah (takfiris suivant la pensée de Sayed
Qoutb) ont utilisé comme preuve pour leur position le passage suivant de « Kitab At-
Tawhid » de Cheikh Salih Al-Fawzan pour justifier leur général et absolu takfir (action
de rendre mécréant) des gouvernants qui jugent par autre que ce qu’Allah a révélé.

Cheikh Salih Al-Fawzan -Qu’Allah le préserve- a déclaré :

« Et Cheikh Mouhammad Ibn Ibrahim -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit (dans Madjmou’
Fatawa Ibn Ibrahim (12/280) :
« Quant à ce qui est dit comme étant une mécréance moindre que la (grande)
mécréance (koufr douna koufr) lorsque il se réfère à un autre qu’Allah (ou autre que
ce qu’Allah a révélé), en sachant qu’il est pêcheur et que le jugement d’Allah est
vérité, alors cela est ce qui lui arrive une fois ou quelque chose comme ça.
Quant à celui qui légifère des lois bien structurées en exigeant la soumission à
celles-ci, alors cela est de la mécréance, même s’il dit : « Nous avons tort est le
jugement d’Allah est plus juste. » Ainsi, ceci est une mécréance qui exclut de la
religion. »

Ainsi, il, qu’Allah lui fasse miséricorde, a fait une distinction entre le jugement partiel
(par autre que ce qu’Allah a révélé) qui ne se répète pas et le jugement général qui
est la référence pour toutes les lois ou leur majorité. Et il a affirmé que cette
mécréance exclut de la religion absolument. Et ceci, car celui qui supprime la Chari’a
Islamique et la remplace par les lois instaurées par les hommes, alors cela est une
preuve qu’il considère que ces lois sont meilleures et plus bénéfique que la Chari’a,
et il n’y a aucun doute que cela est la grande mécréance qui exclut de la religion et
annule le Tawhid. » [1]

Fin des mots de Cheikh Salih Al-Fawzan -Qu’Allah le préserve-.

Quand la jeunesse a commencé à utiliser ces paroles de Cheikh Al-Fawzan -Qu’Allah le


préserve- afin de justifier le takfir des gouvernants, le Cheikh a été abordé et questionné
afin d' obtenir une explication de sa part et nous présentons en dessous le texte de la
discussion.
Tiré de la cassette « Questions et réponses sur al-Haakimiyyah »

Question :

« Ô Cheikh ! Qu’Allah vous récompense. Certaines personnes ont compris de vos


mots dans (le livre) Kitab At-Tawhid, dont vous êtes l’auteur, concernant la question
d'Al-Haakimiyyah et de gouverner avec autre que ce qu' Allah a révélé, que vous
rendiez mécréant un gouverneur spécifique qui ne juge pas par ce qu' Allah a révélé.
Et ils appliquent (ce qu'
ils ont compris de vos mots) sur les gouverneurs des Etats du
Golfe.

Cheikh Al-Fawzan :

[Il rigole au début]... Cela est dû aux passions (hawaa) ? Les mots sont clairs, il n' ya
pas d' ambiguïté dedans, les mots sont clairs. Il y a une explication mentionnée (c' est
à dire auparavant, au début du chapitre). Et il était alors dit après ça que celui qui
bannit la Chari' a entièrement et met d' autres lois à la place, cela prouve qu'
il voit que
les lois [séculaires] sont meilleures que la Chari' a, et quiconque tient cette
position, il est un kaafir. Ceci est textuellement dit dans le livre... Cependant, ils
prennent seulement [du livre] ceux qui est en accord avec leur compréhension du
livre et ce qui leur profite, et ils délaissent le reste des mots. S'ils avaient lu les
mots depuis le début, cela aurait été clair [pour eux].

Question :

Est-ce la même chose pour la déclaration de Cheikh Mouhammad Ibn Ibrahim ?

Cheikh Al-Fawzan :

Oui, c'est la même chose [2]. Celui qui abolit la Chari'


a et met à la place d'
autres
lois, alors cela prouve qu'il considère que ces lois sont meilleures que la
shari'a. Et celui qui considère que ces lois sont meilleures que la Chari'a, il est
mécréant pour tout le monde, il n'y a aucun doute la dessus.

Question :
Concernant les gouvernants des pays du Golfe ?

Cheikh Al-Fawzan :

Je n’ai pas parlé d’eux, [mots pas clairs] Je ne sais pas quel est leur état. Les mots
[dans le livre] sont généraux. Tandis que les gens et les individus précis, cela
requiert une recherche approfondie.

Question :

Donc, il y a une différence entre le [takfir d’]individu spécifique et une règle


générale ?

Cheikh Al-Fawzan :

Oui, entre une règle générale...

Question :

Donc, vous voulez seulement parler d' une règle générale [non une règle spécifique
sur des individus spécifiques] qu’Allah vous préserve ?

Cheikh Al-Fawzan :

Oui, une règle générale, il n'


y a aucun doute sur ça. Donc, il a dit : « Les gouvernants
des pays du Golfe (sont visés) » ?

Question :

Oui, c'
est ça. Cependant, les passions (hawaa) ont pris le dessus ?

Cheikh Al-Fawzan :

Oui, les passions (hawaa), ce qui ne leur est pas bénéfique. Ceux qui rendent
mécréants les gouvernants du Golfe, qu’est ce qu’ils veulent faire ? Est ce que cela
améliore la situation ? Accomplir le takfir (le fait de rendre mécréant) des
gouvernants des pays du Golfe, est ce que cela améliore la situation ?

Question :

Non.

Cheikh Al-Fawzan :

Cela n'
améliore pas la situation... Mais c'
est pour faire naître des troubles (fitnah).

Question :

Qu'
Allah vous récompense. »

Fin de la discussion.

Afin d’être complet, nous présentons ci-dessous le chapitre complet concernant la


discussion, de cette façon, le lecteur pourra voir la véritable position du cheikh et
ainsi, tous les mots pourront être lus ensemble et dans leur contexte et ainsi,
l’explication (tafssil) dont il a parlé pourra être comprise.

LE STATUT DE CELUI QUI NE JUGE PAS D’APRES CE QUE ALLAH A REVELE

Allah a dit :

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-traduction relative et approchée-
« Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, les voilà les
mécréants. »
(Sourate 5 verset 44)
Ce noble verset montre que juger d’après autre chose que ce qu’Allah a fait
descendre est une mécréance. Cette mécréance est tantôt considérée comme une
grande mécréance faisant sortir de l’Islam. Et tantôt considérée comme une petite
mécréance ne faisant pas sortir de l’islam. Et cela, selon la situation du gouvernant.

S’il croit que le fait de juger d’après ce qu’Allah a fait descendre n’est pas
obligatoire et qu’il a le choix, ou s’il minimise les lois d’Allah et croit que les
lois et les systèmes formulés par les hommes sont meilleurs qu’elles (que les
lois d’Allah) et qu’elles ne sont pas adaptées à notre époque, ou s’il recherche
par le fait de juger d’après autre chose que ce qu’Allah a fait descendre le
contentement des mécréants et des hypocrites, alors tout ceci est une grande
mécréance.

Par contre, s’il croit à l’obligation de juger d’après ce qu’Allah a fait descendre et sait
quel était le jugement dans ce cas, mais s’en détourne en avouant qu’il mérite un
châtiment, alors, il est pêcheur et il est appelé mécréant dans le sens de la petite
mécréance.

Et, s’il ignore le jugement d’Allah le concernant, en déployant de gros efforts pour
connaître la règle, et se trompe, il a commis une faute et il est récompensé pour son
effort et sa faute est pardonnée [3]. Et cela pour le jugement d’une affaire
particulière.

Et quand cela concerne les affaires générales, alors cela varie.

Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :

« Si le gouverneur est religieux, mais gouverne sans science, il fera parti des gens
de l’Enfer. S’il est savant mais gouverner contrairement à la vérité qu’il connaît, il fera
parti des gens de l’Enfer. S’il juge sans justice ni science, il est plus digne de faire
parti des gens de l’Enfer. Et cela, s’il fait un jugement dans une affaire concernant
une personne particulière. Et s’il fait un jugement général concernant la religion
des musulmans, rendant la vérité fausse et le faux véridique, la Sounnah
innovation, et l’innovation Sounnah, le bien mal et le mal bien, et interdit ce
qu’Allah et Son Messager ont ordonné et ordonne ce qu’Allah et Son Messager
ont interdit. Alors, cela alors prend une toute autre tournure que le Seigneur de
l’Univers et le Dieu des Messagers, Maître du jour de la Rétribution, Qui est Digne de
louanges dans ce monde et dans l’au-delà, jugera [4] :

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-traduction relative et approchée-
« A Lui appartient le jugement ; et [c’est] vers Lui [que] vous serez ramenés. »
(Sourate 28 verset 88)
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<.)2= " />,
-traduction relative et approchée-
« C’est Lui qui a envoyé Son Messager avec la guidée et la religion de vérité
(l’Islam) pour la faire triompher sur toute autre religion. Allah suffit comme
témoin. »
(Sourate 48 verset 28) [5]

Il a dit également :

« Et il n’y a aucun doute sur le fait que celui qui ne croit pas en obligation
d’appliquer ce qu’Allah a fait descendre sur Son Messager est un mécréant.
Par conséquent, quiconque rend licite de juger entre les gens d’après ce qu’il
considère comme juste, sans suivre ce qu’Allah a révélé, est un mécréant.

En effet, il n’y a pas de communauté qui n’a pas été ordonné de juger avec justice.
Et parfois la justice peut exister dans leur religion, comme perçue par leurs vieux.
Beaucoup de ceux qui s’attribuent à l’Islam jugent selon leurs traditions, qu’Allah n’a
pas révélées, telles que les coutumes ancestrales des bédouins. Et les Emirs sont
obéis (dans cela) et considèrent que c’est cela avec quoi il convient de juger, en
dehors du Coran et de la Sounnah, et cela est de la mécréance. Ainsi, beaucoup
de gens se sont convertis à l’Islam, mais ils ne jugent que selon les coutumes
héritées qui sont ordonnés par ceux qui sont obéis. Ainsi, ceux-là, s’ils savent qu’il
ne leur est permis de juger que avec ce qu’Allah a révélé et ne s’y conforment pas,
mais rendent licite de juger selon autre que ce qu’Allah a fait descendre, alors, ils
sont mécréants. » [6]

Et Cheikh Mouhammad Ibn Ibrahim -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit (dans Madjmou’
Fatawa Ibn Ibrahim (12/280) :

« Quant à ce qui est dit comme étant une mécréance moindre que la (grande)
mécréance (koufr douna koufr) lorsque il se réfère à un autre qu’Allah (ou autre que
ce qu’Allah a révélé), en sachant qu’il est pêcheur et que le jugement d’Allah est
vérité, alors cela est ce qui lui arrive une fois ou quelque chose comme ça.

Quant à celui qui légifère des lois bien structurées en exigeant la soumission à
celles-ci, alors cela est de la mécréance, même s’il dit : « Nous avons tort est le
jugement d’Allah est plus juste. » Ainsi, ceci est une mécréance qui exclut de la
religion. »
Ainsi, il, qu’Allah lui fasse miséricorde, a fait une distinction entre le jugement partiel
(par autre que ce qu’Allah a révélé) qui ne se répète pas et le jugement général qui
est la référence pour toutes les lois ou leur majorité. Et il a affirmé que cette
mécréance exclut de la religion absolument. Et ceci, car celui qui supprime la Chari’a
Islamique et la remplace par les lois instaurées par les hommes, alors cela est une
preuve qu’il considère que ces lois sont meilleures et plus bénéfique que la
Chari’a, et il n’y a aucun doute que cela est la grande mécréance qui exclut de
la religion et annule le Tawhid. » [7]

Fin du chapitre

Et pour finir, nous citons également les paroles du reste de nos savants :

L’Imam Ibn Baz -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :


« Celui qui a la croyance que les systèmes et les lois instaurés par les hommes
sont meilleures que la Chari’a Islamique, ou qu’elles lui sont égales, ou qu’il est
permis de s’y référer dans le jugement… et s’il croit qu’établir le système
islamique n’est pas bénéfique dans ce 20ème siècle… et sont compris dedans tous
ceux qui considèrent que le fait d’exécuter les lois d’Allah concernant le fait de
couper les mains, ou de lapider les adultérins, n’est pas appropriés pour cette
époque… et sont compris dedans tous ceux qui ont la croyance qu’il est permis de
juger par autre que la Chari’a d’Allah… »
(Madjmou’ Fataawa wa Maqaalaat Moutanawwa’ah, volume 2 page 326 à 330)

Il a également dit :
« Les gouverneurs qui jugent par autre que ce qu’Allah a révélé sont de différentes
catégories. Le jugement sur eux varie selon leurs croyances et leurs actes intérieurs.
Par conséquent, celui qui juge par autre que ce qu’Allah a révélé et considère
que cela est meilleur que la Chari’a est un kafir (mécréant) selon l’opinion de
tous les musulmans. Et de même, celui qui prend pour référence les lois
instaurés par les hommes dans le jugement en remplacement de la Chari’a
d’Allah et considère cela permis, même s’il dit que le jugement par la Chari’a est
supérieur, alors il est mécréant, à cause du fait qu’il a rendu hallal ce qu’Allah a
rendu haram. »
(Madjmou’ Fataawa wa Maqaalaat Moutanawwa’ah, volume 3 page 990 à 991)

Quant à Ibn 'Outheymine -Qu’Allah lui fasse miséricorde-, alors toutes ses déclarations, quand
elles sont rassemblées, analysées et rapprochées, ont le même sens et la même
compréhension que ce dont il a été question plus haut.
Il a dit :
« Ainsi, nous disons : celui qui ne juge pas par ce qu’Allah a révélé, le minimisant,
le considérant répugnant pu ayant la croyance que autre que cela est plus
approprié et plus bénéfique pour la création, alors il est mécréant avec la une
mécréance qui exclut de la religion, et parmi de telles personnes, il y a ceux qui
prescrivent pour les gens, les lois et les législations qui s’opposent à la Chari’a
qui peuvent devenir une voie que les gens adoptent et empruntent. Et ils n’ont
pas prescrit ces lois, qui s’opposent à la Chari’a, si ce n’est à cause de leur
croyance qu’elles sont plus appropriées, ou d’un plus grand bénéfice pour la
création, puisqu’il est connu nécessairement par la raison et la saine nature qu’une
personne ne se détourne pas d’une méthodologie pour une autre qui l’oppose, sauf
s’il croit en la supériorité de celle vers laquelle il s’est tourné par rapport à
celle dont il s’est détourné. »
(Madjmou’ Fatawa Cheikh Ibn ' Outhaymine, volume 2 page 103)

Il a dit :
« En ce qui concerne celui qui établit des lois législatives, en dépit de sa
connaissance du jugement d’Allah et (de sa connaissance) que ces lois sont
contraires au jugement d’Allah [8], alors cette personne a substitué ces lois à la
Chari’a. Par conséquent, c’est un mécréant, ceci parce qu’il n’a pas choisi ces lois et
ne s’est pas détourné de la Chari’a d’Allah si ce n’est à cause du fait qu’il croit
qu’elles sont meilleures pour les gens et la terre que les lois d’Allah. Mais,
quand nous disons qu’il est mécréant, alors le sens de cela est que cette action
mène à la mécréance. »
(Al-Qawl oul-Moufid ’alaa Kitab At-Tawhid, volume 2 page 263 à 269)

Cheikh Ibn ' Outhaymine -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a également dit (commentant
quelques paroles de Cheikh Al-Albani -Qu’Allah lui fasse miséricorde-) :
« Et ces mots de Cheikh Al-Albani -Qu’Allah lui fasse miséricorde- sont très bon en effet,
cependant, nous divergeons avec lui sur le fait qu’il ne fait pas un jugement de
mécréance sur eux (les gouvernants) excepté quand ils considèrent cela comme
permis. Ce sujet nécessite d’avantage de recherche, car nous disons : celui qui juge
par ce qu’Allah a révélé, néanmoins, il considère que quelque chose d’autre que les
lois d’Allah est meilleur et plus bénéfique, alors il est un mécréant, même s’il juge par
les lois d’Allah, et sa mécréance et une mécréance dans la croyance. Cependant,
notre discussion ici concerne une action. Et, c’est, selon mon opinion, qu’il est
impossible pour une personne d’appliquer et d’établir de telles lois opposées à la
Chari’a et auxquelles se référent les esclaves d’Allah pour le jugement excepté s’il
déclare que cela est permis et s’il a la croyance que de telles lois sont
meilleures que les lois de la Chari’a. Par conséquent, il est mécréant. C’est ce qui
est évident, et sinon, alors qu’est-ce qui l’a poussé à agir ainsi ? »
(Fitnatou Takfir, page 75)

Et Cheikh Al-Albani -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a répondu à ces paroles :


« Je ne comprends pas sous quel angle cette opposition [à notre point de vue] peut
être soutenu. Puisque je dis, que si une personne, même quelqu’un d’autre qu’un
gouvernant, considère une loi autre que l’Islam meilleure et plus bénéfique que la loi
Islamique, même s’il agit avec la loi Islamique, alors il est mécréant. Par
conséquent, il n’y a aucune différence, puisque le point original de référence est ce
qu’il y a dans le cœur. »
(Fitnatou Takfir, page 75)

NOTES :

[1] : Kitab At-Tawhid de Cheikh Salih Al-Fawzan -Qu’Allah le préserve-, pages 39 et 40.

[2] Cheikh Mouhammad Ibn Ibrahim -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« …Et similairement, plus important que cela, est ce que les égarés, hérétiques et
orientalistes ont entré dans les idées et pensées des musulmans, causant des
doutes au sujet des fondements de la religion et les égarant de la Sounnah de notre
Prophète et sa Chari’a, et jugeant par les lois instaurées par les hommes qui
sont en opposition avec la Chari’a Islamique. Et la plus importante [partie de tout
cela] est d’être mis au courant de la fondation du Tawhid, avec lequel Allah a envoyé
Ses Messagers, pour le mettre en application dans la parole et l’acte, et de
combattre contre tout ce qui s’y oppose tel que le grand chirk qui exclut de la religion
ou les différents types petit chirk. C’est la mise en application de « LA ILAHA ILA
LLAH ». La mise en application du sens de « Mouhammad est le Messager » est de
juger selon sa Chari’a et de s’y confiner, et de rejeter tout ce qui est en opposition à
cela parmi les lois et règlements et toutes ces choses pour lesquelles Allah n’a
indiqué aucune autorité. Et celui qui juge avec elles ou s’y réfère pour le jugement,
tout en croyant que cela est correct et dans la permission (de juger avec), alors
il est mécréant avec la mécréance qui exclut de la religion. Et s’il fait cela sans
aucune croyance dans le fait que cela est correct et permis de juger avec, alors
il est mécréant avec la mécréance dans l’action, qui n’exclut pas de la
religion. »
(Madjmou’ Fatawa Ibn Ibrahim, volume 1 page 80)

[3] Charh At-Tahawiyyah, pages 363 et 364.


[4] Note : il n’y a pas de jugement de mécréance fait dans ce passage pour cette
forme particulière de jugement par autre que ce qu’Allah a révélé et ce texte précis
est un autre de ces textes ambigus qui ont été déformés par les Qoutoubiyyah, afin
de renforcer leur position.

[5] Madjmou’ al-Fataawaa, volume 35 page 388.

[6] Minhadj As-Sounnah, volume 5 page 130.

[7] Kitab At-Tawhid de Cheikh Salih Al-Fawzan, pages 39 et 40.

[8] Le jugement d’Allah dans les textes du Livre et de la Sounnah.

Source :

Article tiré du site Salafipublications

Traduction :

Fourqane.com

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