BC248 PDF
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est l'lancement gomtrique du poteau
(
1, 1, )
= --ou--
9 a b
avec a et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de dfor-
mation considre, et 1
1
longueur de flambement du poteau.
Les cadres et les triers doivent tre ferms par des crochets 135 ayant une lon-
gueur droite de 1 0 0
1
minimum ;
Les cadres et les triers doivent mnager des chemines verticales en nombre et
diamtre suffisants (0 chemines> 12cm) pour permettre une vibration correcte du
bton sur toute la hauteur des poteaux.
Par ailleurs , en cas d'utilisation de poteaux circulaires , il y a lieu d'utiliser des
cerces droites individuelles (les cerces hlicodales continues sont interdites)
7.4.3. Vrification spcifiques
7.4.3. 1. Sollicitations normales
Outre les vrifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'viter ou limiter le
risque de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au sisme, l'effort nor-
mal de compression de calcul est limit par la condition suivante :
Na
v= :s; 0.30
Be. fc28
(7.2)
Les symboles ont les mmes significations qu'en 7.1.3.3
50
7.4.3.2. Sollicitations tangentes
La contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le bton bu sous com-
binaison sismique doit tre infrieure ou gale la valeur limite suivante:
(7.3)
o Pd est gal 0,075 si l'lancement gomtrique, dans la direction considre,
est suprieur o gal 5, et 0,04 dans le cas contraire
Dans le cas de remplissage en maonnerie ne rgnant pas sur toute la hauteur d'un
poteau (prsence d'ouvertures en vasistas par exemple), la hauteur de calcul de
l'lancement gomtrique sera celle de l'ouverture.
9
= h/a
a
Fig. 7.3 : cas de constitution de poteau court par hauteur
insuffisante de la maonnerie de remplissage
Il y a lieu de noter que cette partie de poteau de hauteur h considre comme
poteau court si
9
< 5 doit tre confine par des armatures transversales calcules
avec la formule (7 -1) ou dduites des minima donns en 7 .4.22. Dans la formule
(7-1) il y a lieu de bien veiller ce que l'effort Vu sollicitant le poteau court ait bien
t calcul en considrant la grande raideur de ce dernier par rapport aux autres
poteaux d'tage de hauteur "normale". Les poteaux courts d'une manire gnra-
le amnent de graves dsordres l'occasion de sismes, mme modrs. Si leur
usage ne peut-tre vit il est recommand que des contreventements par voiles
ou pales prennent l'essentiel de l'effort horizontal.
7.5. SPCIFICATIONS POUR LES POUTRES
7 .5.1. Coffrage :
Les poutres doivent respecter les dimensions ci-aprs (voir figure 7.4)
- b ;:::20cm
- h ;:::30cm
- hlb :s;4.0
bmax :s;1 ,5h + b,
h peut tre ramen 20cm dans les ouvrages contrevents par voiles
51
b)
Fig. 7.4 : Dimensions respecter par les poutres
7.5.2. Ferraillage
7.5.2. 1. Armatures longitudinales :
le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la
poutre est de 0,5% en toute section.
Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de:
- 4% en zone courante
- 6% en zone de recouvrement
Les poutres supportant de faibles charges verticales et sollicites principalement
par les forces latrales sismiques doivent avoir des armatures symtriques avec
une section en trave au moins gale la moiti de la section sur appui.
La longueur minimale de recouvrement est de :
- 40 0 en zones 1 et //a
- 50 0 en zones /lb et Ill
L'ancrage des armatures longitudinales suprieures et infrieures dans les poteaux
de rive et d'angle doit tre effectu conformment la figure 7.5 avec des crochets
90. Cette mme figure comporte les autres dispositions constructives et quanti
ts minimales d'armatures.
Les cadres du nud disposs comme armatures transversales des poteaux, sont
constitus de 2 U superposs formant un carr ou un rectangle (l ou les circons-
tances s'y prtent, des cadres traditionnels peuvent galement tre utiliss).
Les directions de recouvrement de ces U doivent tre alternes (voir dtail fig 7.5.)
52
Nanmoins, il faudra veiller ce qu'au moins un ct ferm des U d'un cadre soit
dispos de sorte s'opposer la pousse au vide des crochets droits des arma-
tures longitudinales des poutres.
On doit avoir un espacement maximum de 1 Ocm entre deux cadres et un minimum
de trois cadres par nud.
7.5.2.2. Armatures transversales
La quantit d'armatures transversales minimales est donne par :
A
1
= 0.003. s.b
L'espacement maximum entre les armatures transversales est dtermin comme
suit:
- Dans la zone nodale et en trave si les armatures comprimes sont ncessaires:
minimum de (h/4, 120
1
)
- En dehors de la zone nodale: s ;S; h/2
La valeur du diamtre 0
1
des armatures longitudinales prendre est le plus petit
diamtre utilis et, dans le cas d'une section en trave avec armatures compri-
mes, c'est le diamtre le plus petit des aciers comprims.
Les premires armatures transversales doivent tre disposes 5 cm au plus du
nu de l'appui ou de l'encastrement.
53
,
t 1 il-
S'
h
0
t
..
l'
1'.211
1
k'.lu ,. tt
t:s;Mic(l00, lScm)
..
ts tocm.
t'
ft!ZS,,3Dca)
S'4
t' s 1S0
t' s Min (b{l..ll,f.Z.. 10 0t)
6)
A':f4,lcm')
. J J
l
At
f1, A-14,3 Cll')
lit
........
DtaD d'aa eoan d'arma tares trausvtnala de la zoae aodale
0 0
2U superposs (avec alternance dans l'orientation)
Fig. 7.5 : Dispositions constructives des portiques
54
7.6. SPECIFICATIONS POUR LES NUDS POTEAUX-POUTRES
7 .6.1. Dispositions constructives
Les dispositions constructives donnes en 7.4 pour les poteaux et en 7.5 pour les
poutres et telles que reprises en particulier sur la figure 7.4 doivent tre respectes
pour leurs parties communes que sont les nuds et ce, afin d'assurer un minimum
de confinement prservant au maximum l'intgrit de ces derniers et permettre au
reste de la structure de dployer ses capacits de dissipation d'nergie.
7.6.2. Dlmensionnement du nud vis--vis des moments flchissants
Il convient de vrifier pour les portiques participant au systme de contreventement
et pour chacune des orientations possibles de l'action sismique que la somme des
moments rsistants ultimes des extrmits de poteaux ou montants aboutissant au
nud est au moins gale en valeur absolue la somme des valeurs absolues des
moments rsistants ultimes des extrmits des poutres ou traverses affects d'un
coefficient majorateur. de 1.25 (voir Figure 7.6). Cette disposition tend faire en
sorte que les rotules plastiques se forment dans les poutres plutt que dans les
poteaux. Nanmoins, cette vrification est facultative pour les maisons individuelles
et les deux (2) derniers niveaux des btiments suprieurs R+2.
!Mn! + !Ms! 2!:1.25 (!Mwj + !Mel)
IM'nl + IM'sl 2!:1.25 (IM'wl + !M'el)
Fig. 7.6 : Dimensionnement d'un nud poutre-poteau
55
7.7. MURS ET VOILES DE CONTREVENTEMENT
7.7.1. Coffrage:
Sont considrs comme voiles les lments satisfaisant la condition t ;::: 4a.
Dans le cas contraire, ces lments sont considrs comme des lments
linaires.
Fig. 7.7. : Coupe de voile en lvation
L'paisseur minimale est de 15 cm. De plus, l'paisseur doit tre dtermine en
fonction de la hauteur libre d'tage he et des conditions de rigidit aux extrmits
comme indiqu la figure 7.8
,.
as
[j---
Fig. 7.8. : Coupes de voiles en plan
Pour les calculs de l'inertie des voiles, il est admis de considrer l'influence des
murs perpendiculaires. La longueur du mur prise en compte de chaque ct devrait
tre la plus petite des valeurs indiques sur la figure 7.9
56
c ~ m n (Ba; LJ2; C
0
)
Fig. 7.9 : Prise en compte des murs en retour
7.7.2. contraintes limites de cisaillement dans les linteaux et les trumeaux
En addition aux spcifications du paragraphe 7.3, la contrainte de cisaillement dans
le bton est limite comme suit :
avec v = 1.4 vu cecul
b
0
: paisseur du linteau ou du voile
d : hauteur utile = 0,9h
h : hauteur totale de la section brute
7.7.3. Ferraillages des linteaux
7.7.3.1. Premier cas : Tb :S0,06 fc2a
Les linteaux sont calculs en flexion simple, (avec les efforts M, V)
On devra disposer :
-des aciers longitudinaux de flexion (At)
- des aciers transversaux (A
1
)
- des aciers en partie courante (aciers de peau) (Ac)
a) Aciers longitudinaux :
Les aciers longitudinaux infrieurs et suprieurs sont calculs par la formule :
M
At;;::---
z.fe
avec z = h-2d' o h est la hauteur totale du linteau
d' est la distance d' enrobage
M : moment d l'effort tranchant (V = 1.4 Vu catcu
1
}
57
b) Acfers transversaux:
a) linteaux longs (
9
= +> 1)
on a:
v
o s = espacement des cours d'armatures transversales.
A
1
= section d'un cours d'armatures transversales
z = h- 2d'
V = effort tranchant dans la section considre
(V = 1 .4 Vu calcul)
t = porte du linteau
B) Deuxime .Q!J. cas linteaux courts (
9
on doit avoir :
et
At.fe.t
V + A
1
fe
V= min (Vt,V2)
V2 = 2Vucalcul
Mel+ Mcj
t,l
avec Mc, et Mc; moments "rsistants ultimes" des sections d'about gauche et
droite du linteau de porte 1
1
; et calculs par :
Mc= A
1
.fe.Z
avec z = h - 2d' (voir figure 7.1 0 )
11111 [ lllllllllllllllllllllll "ts
Fig. 7.10: Effort et moment dans le linteau
58
7.7.3.2 Deuxime cas: -rb> 0,06 fc
2
a
Dans ce cas, il y a lieu de disposer les ferraillages longitudinaux (suprieurs et inf-
rieurs), transversaux et en zone courante (armatures de peau) suivant les minimum
rglementaires.
Les efforts (M,V) sont repris suivant des bielles diagonales (de compression et de
traction) suivant l'axe moyen des armatures diagonales A
0
disposer obligatoire-
ment (voir figure 7.11)
Le calcul de ces armatures se fait suivant la formule :
v
Ao=-----
2f9sin a
h- 2d'
avec tga =----(voir figure 7.12)
et V= V calcul (sans majoration)
A
1
. A't 0.0015 bh
Ac 0.0020 bh
..:mJUPEAA":-
A
0
0.0015 bh si -rb > 0.06 fc
2
e
A
0
= 0 si 'tb s 0.06 fc2
8
A
1
0.0015 bs si 'tb S 0.025 fc
2
a
A
1
0.0025 bs si 'tb > 0.025 fc
2
e
Fig.7.11 :Armatures de linteaux
59
Ft
h
4 t ~
Fig. 7.12: Efforts dans les bielles du linteau
7.7.3.3. Ferraillage minimal: (voir figure 7.11)
a) Armatures longitudinales :
(At, A't) ~ 0,0015.b.h
b) Armatures transversales:
- pour 'tb s 0,025 fc2a : At ~ 0,0015.b.s
- pour 'tb > 0,025 fc2
8
: At > 0,0025.b.s
c) Armatures en section courante (armatures de peau)
(0,15%)
(0,15%)
(0,25%)
Les armatures longitudinales intermdiaires ou de peau Ac (2 nappes) doivent tre
au total d'un minimum gal 0.20%.
7.7.4. Ferraillages des trumeaux :
Les trumeaux seront calculs en flexion compose avec effort tranchant.
Moyennant la satisfaction des conditions de dimensionnement fixes en 7.7.1 et la
disposition de contreventement en voiles dans deux directions orthogonales, le cal-
cul des trumeaux se fera exclusivement dans la direction de leur plan moyen en
appliquant les rgles classiques de bton arm (cf. DTR-B.C.-2.41 "CBA 93" ).
Si la deuxime condition n'est pas respecte, il y a lieu de faire le calcul de vrifi-
cation dans les deux directions; Le calcul dans la deuxime direction (direction
orthogonale la direction du plan moyen) doit alors se faire en suivant les rgles
du DTR-B.C. 2.42 "Rgles de conception des parois et murs en bton". Le calcul
se fera dans ce cas pour des bandes verticales de largeur d :
d smin (hJ2, 2C/3)
t: tant la longueur de la zone comprime.
he tant la hauteur entre nus de planchers du trumeau considr.
On devra disposer les ferraillages suivants:
- des aciers verticaux
- des aciers horizontaux
60
7.7.4.1. Aciers verticaux:
Lorsqu'une partie du voile est tendue sous l'action des forces verticales et horizon-
tales, l'effort de traction doit tre pris en totalit par les armatures, le pourcentage
minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue est de 0.20%.
Il est possible de concentrer des armatures de traction l'extrmit du voile ou du
trumeau ,la section totale d'armatures verticales de la zone tendue devant rester au
moins gale 0,20% de la section horizontale du bton tendu.
Les barres verticales des zones extrmes devraient tre ligatures avec des cadres
horizontaux dont l'espacement ne doit pas tre suprieur l'paisseur du voile.
Si des efforts importants de compression agissent sur l'extrmit, les barres verti-
cales doivent respecter les conditions imposes aux poteaux.
Les barres verticales du dernier niveau doivent tre munies de crochets la partie
suprieure. Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvre-
ment).
A chaque extrmit du voile (trumeau) l'espacement des barres doit tre rduit de
moiti sur 1/10 de la largeur du voile (figure 7.13). Cet espacement d'extrmit doit
tre au plus gal 15 cm.
Fig. 7.13: Disposition des armatures verticales dans les voiles
7. 7.4.2. Aciers horizontaux :
Les barres horizontales doivent tre munies de crochets 135 ayant une longueur
de 10 <!J. Dans le cas o il existe des talons de rigidit, les barres horizontales
devront tre ancres sans crochets si les dimensions des talons permettent la ra-
lisation d'un ancrage droit.
7.7.4.3. Rgles communes:
Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des trumeaux, est
donn comme suit :
- Globalement dans la section du voile 0,15 %
-En zone courante 0,10%
L'espacement des barres horizontales et verticales doit tre infrieur la plus peti-
te des deux (2) valeurs suivantes :
s s 1,5 a
s s 30cm
Les deux nappes d'armatures doivent tre relies avec au moins 4 pingles au
61
mtre carr. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent tre disposes
vers l'extrieur.
Le diamtre des barres verticales et horizontales des voiles ( l'exception des
zones d'about) ne devrait pas dpasser 1/10 de l'paisseur du voile.
Les longueurs de recouvrement doivent tre gales :
400 pour les barres situes dans les zones o le renversement du signe des
efforts est possible ;
200 pour les barres situes dans les zones comprimes sous l'action de
toutes les combinaisons possibles de charges.
Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit tre pris par les
aciers de couture dont la section doit tre calcule avec la formule :
v
Av!= 1.1---
fe
Cette quantit doit s'ajouter la section d'aciers tendus ncessaires pour quilibrer
les efforts de traction dus aux moments de renversement.
7.8. DISPOSITIONS PROPRES AUX DALLES ET AUX DIAPHRAGMES
Il doit exister un chanage priphrique continu (voir Figure 7.14), d'au moins 3 cm
2
de section d'acier. et un chanage au croisement de chaque lment de contreven-
tement avec le plancher, de section minimale 1 ,5 cm
2
et respectant la rgle de
0,28 L dans le cas de contreventement par voile, et de 0,50 L. dans le cas de
contreventement par portiques, L tant la largeur chane exprime en mtres.
Fig. 7.14: Chanages des dalles et des diaphragmes
7 .9. ELEMENTS D'INFRASTRUCTURES :
Ces lments concernent essentiellement les longrines et les voiles priphriques,
il y a lieu ce sujet de se rfrer aux prescriptions des paragraphes 1 0.1.1 et 1 0.1.2
du chapitre X ("fondations et murs de soutnement")
7.10. DISPOSITIONS PROPRES AUX ELEMENTS SECONDAIRES
Les lments secondaires sont dfinis au paragraphe 7 .1.2
Les dispositions constructives prendre en sus de celles de rgles traditionnelles
sont les suivantes :
62
a) poutres, poutrelles et dalles
Il faut s'assurer d'une bonne liaison de l'lment port sur l'lment porteur par l'in-
termdiaire d'armatures ralisant la continuit mcanique du ferraillage.
Cette continuit mcanique peut tre assure soit par la continuit des aciers inf-
rieurs, soit par des chapeaux quilibrant au moins 0,15 M
0
, soit par des barres rele-
ves ancres sur appuis.
b) poteaux
La continuit mcanique des armatures doit tre assure aux extrmits de
poteaux (voir figure 7.15)
De plus les armatures transversales aux extrmits du poteau sur la hauteur b doi-
vent avoir un espacement maximal ne pas dpasser, soit :
le minimum de (120
1
_, 0,5 a ,30 cm)
-COUPE- AA--
Fig .7.15: Zones de continuit mcanique des armatures des poteaux secondaires
c) murs secondaires
Un mur secondaire comporte au minimum les chanages verticaux CV, Les cha-
nages CL de linteaux et les chanages horizontaux CH suivants:
CV: 3 HA 0 10 ou 4 HA 0 8- cadres 0 6 espacs de 10 cm
CL : deux armatures HA 0 8.
Les chanages CH sont dfinis au paragraphe 7.8.
L'emplacement des chanages CV et CL est celui dfini par les rgles tradition-
nelles sauf qu'il n'y a pas obligation de prvoir des chanages CV l'intersection
des murs.
63
CHAPITRE VIII: CHA"RPENTES EN ACIER
8.1. GENERALITES
8.1.1. Conditions d'application
La conception, le dimensionnement ainsi que l'excution des ossatures mtalliques
de btiments en zones sismiques doivent satisfaire simultanment aux rgles non-
ces dans le prsent document et celles prescrites par les autres rglements en
vigueur.
Par ailleurs, en zones sismiques seuls les assemblages rigides sont autoriss (les
assemblages semi-rigides ne sont pas admis).
8.1.2. Principe de cohrence (vent/sisme)
Pour tout systme structural, quand l'une des combinaisons d'actions incluant l'ac-
tion du vent produit des effets plus dfavorables que ceux produits par les combi-
naisons incluant le sisme, le dimensionnement de ce systme sera dtermin sur
la base des combinaisons incluant le vent.; Nanmoins, les dispositions construc-
tives, ainsi que les limitations prescrites par les prsentes rgles pour ce systme,
demeurent applicables.
8.1.3. Mthodes d'analyse
Pour le calcul des sollicitations dans une structure, on doit utiliser les mthodes
d'analyse globale lastique. Les redistributions de moments obtenus par l'emploi de
ces mthodes ne sont pas autorises.
Dans le cadre des prsentes rgles, l'utilisation des mthodes d'analyse globale
plastique n'est pas autorise.
8.1.4. Notations et dfinitions
a) Notations
fy: rsistance limite d'lasticit minimale spcifie.
fy,: rsistance limite d'lasticit relle.
fu : rsistance la traction minimale spcifie.
Ey: dformation lastique correspondant la limite d'lasticit fy.
Eu : dformation ultime correspondant la rsistance la traction fu.
A,: allongement la rupture d'une prouvette normalise, mesur sur une longueur
entre repres de 5,65fAo o A
0
est l'aire de la section de l'prouvette.
b) Dfinitions
Quelques termes importants utiliss dans les parties de ce document qui traitent
des charpentes en acier, ont la signification suivante :
64
Structure:
Ensemble d'lments convenablement assembls, conus pour assurer la rigidit
et constituant la partie porteuse de la construction.
Ossature:
Structure ne comportant ni mur porteur ni voile, qui est constitue d'un ensemble
d'lments (poutres, poteaux et'ou barres) directement assembls et dimensionns
pour agir ensemble afin de rsister aux actions.
Contreventement :
C'est la partie de la structure qui a pour fonction de reprendre toutes les forces hori-
zontales.
Portique:
C'est une ossature plane dont les lments (poutres et poteaux) et leurs nuds
rigides rsistent aux actions essentiellement par flexion.
Portique autostable :
C'est un portique, conu en tant que contreventement vertical, capable de
reprendre la fois les actions horizontales et les actions verticales.
Portique autostable ductile :
C'est un portique autostable capable de subir d'importantes dformations inlas-
tiques sans perte de rsistance ni rduction significative de sa capacit de dissipa-
tion d'nergie. Ce portique doit satisfaire aux exigences du paragraphe 8.2.
Pale triangule :
C'est un systme de treillis, conu en tant que contreventement vertical capable de
reprendre les actions horizontales et dont les lments (barres : diagonales, mon-
tants, .. ) sont essentiellement soumis des forces axiales.
Pale triangule centre :
C'est une pale triangule dont les axes neutres des lments constitutifs (barres)
sont convergents en un mme point (centre du nud).
8.2. PORTIQUES AUTOSTABLES DUCTILES
8.2.1. Principes gnraux
La conception, le dimensionnement, ainsi que l'excution des portiques autostables
ductiles, doivent respecter les dispositions nonces dans le prsent paragraphe.
8.2.2. Matriaux (Aciers de construction).
Les ossatures mtalliques pour lesquelles les prsentes rgles sont applicables
doivent tre fabriques partir d'aciers de construction lamins chaud conformes
aux normes en vigueur et respectant en plus les conditions suivantes:
a) A voir une bonne soudablllt. en respectant les normes y affrentes
b) Satisfaire aux critres de ductilit, de raffermissement et d'allongement la
rupture suivants :
65
Critre de ductilit : (Eu 1 Ey ) 2:20
Critre de raffermissement : (fu 1 fy) 2:1.20
- Critre de l'allongement la rupture : A, 2: 15 %
Note : Comme rgle gnrale, on peut admettre que pour les nuances d'aciers.
FE 360, FE 430 et FE510, les critres noncs en (a) et (b) ci-dessus sont vrifis.
c) avoir des variations des limites d'lasticit relles vis--vis des limites d'las-
ticit de calcul suffisamment faibles pour ne pas remettre en cause l'emplace-
ment prvu des rotules plastiques.
8.2.3. Sections transversales
Les parois des sections comprimes et lou flchies des lments dans lesquels des
rotules plastiques sont susceptibles de se former pendant les dformations inlas-
tiques des portiques doivent avoir un rapport largeur sur paisseur b/t suffisamment
faible pour prvenir les voilements locaux prmaturs. Des valeurs maximales du
rapport b/t pour des profils de section couramment utiliss, sont indiques dans le
tableau 8.1
8.2.4. assemblages
a) Chaque assemblage poteau-poutre d'un portique autostable doit tre de type
rigide et tre capable de dvelopper dans la poutre la capacit plastique totale
de cette dernire.
b) Dans le cas o les assemblages poteaux-poutres d'un portique autostable sont
boulonns, ces assemblages doivent tre conus, calculs et raliss comme
des assemblages travaillant au cisaillement, de type rsistant au glissement
l'tat- limite ultime sous l'action sismique, et utilisant des boulons prcontraints
haute rsistance et serrage contrl.
c) Pour les aciers de construction dont la rsistance ultime spcifie est de moins
de 1 ,5 fois la rsistance limite d'lasticit spcifie, les rotules plastiques devant
se former dans les poutres, pendant les dformations inlastiques du portique,
ne doivent pas apparatre en des endroits o l'aire de la semelle a t rduite,
par exemple par des trous pour boulons. A titre indicatif, cette condition est rem-
plie pour les aciers de nuances FE 360 et FE 430 mais elle ne l'est pas nces-
sairement pour la nuance FE 51 O.
d) Les cordons de soudure des assemblages souds des portiques autostables doi-
vent tre contrls par des mthodes de contrle non destructif conformes aux
normes, et ce, particulirement pour les ouvrages des groupes 1A et 1 B implan-
ts en zones sismiques /lb et Ill.
66
........
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2
Tableau 8.1 : Valeur maximales du rapport bit
8.3. CADRES AUTOSTABLES ORDINAIRES
Les ossatures de btiments qui ont au plus 5 niveaux et qui sont contreventes par
des portiques autostables dont les parois des sections comprimes et/ou flchies
des lments dissipatifs ont un rapport b/t ne respectant pas les critres des sec-
tions transversales donns au 8.2.3, seront conues et calcules sur la base d'un
facteur de rduction R au plus gal 4.
67
8.4. PALES TRIANGULES
8.4.1. Principes gnraux
La conception et le dimensionnement des pales triangules doivent respecter les
dispositions nonces dans ce paragraphe.
Les aciers de construction utiliss dans les lments des pales doivent respecter
les conditions donnes au 8.2.2.
8.4.2. Pales triangules concentriques
Les pales triangules concentriques autorises sont de 2 types:
- Pales en X : Dans ce type de pale, il est admis de considrer que seules les
barres tendues, pour un sens donn de l'action sismique, inter-
viennent avec efficacit dans la rsistance dissipative de l'ossatu-
re. Pour ce type de pales de contreventement, il est pris une
valeur du coefficient R = 4.
- Pales en V : Dans ce type de pale, le point d'intersection des diagonales se
trouve sur la barre horizontale. La rsistance l'action sismique
est fournie par la participation conjointe des barres tendues et des
barres comprimes. Le comportement dissipatif global de ce type
de pale est de moindre efficacit; en consquence, le coefficient
de rduction R doit tre rduit (prendre R = 3).
A titre indicatif, les ossatures mtalliques reprsentes dans les figures 8.1 et 8.2
qui suivent peuvent tre considres comme des pales triangules centres.
Fig. 8.1 : Pales centres en X
Fig. 8.2 : Pales centres en V
68
8.4.3. Forces de calcul des barres et assemblages
8.4.3.1. Barres
Toutes les barres des pales triangules doivent tre calcules pour rsister 1.25
fois la force dtermine au 4.2.3.
8.4.3.2. Assemblages
Les assemblages doivent tre calculs pour permettre de dvelopper les forces
maximales dans les barres ou doivent tre calculs sur la base de 1.5 fois la force
dtermine au 4.2.3.
Les assemblages travaillant en traction doivent tre utiliss avec des boulons pr-
containts, haute rsistance, et serrage contrl.
69
CHAPITRE IX : CONSTRUCTIONS EN MAONNERIE
PORTEUSE CHAINEE
9.1. PRINCIPES ARCHITECTURAUX ET CONCEPTS STRUCTURAUX
9.1.1. Objet
Le prsent chapitre traite des constructions en maonnerie porteuse chane, seul
systme de construction en maonnerie porteuse permis en zone sismique.
9.1.2. Conception
- Les btiments en maonnerie porteuse chane doivent prsenter une configura-
tion aussi rgulire que possible et respecter les principes de bonne conception
noncs au chapitre Il
- Les murs doivent tre suffisamment lis entre eux et aux planchers.
- Les lments secondaires tels que corniches, balcons, ornements, devront tre
solidement liaisonns la structure du btiment.
9.1.3. Dimensions en plan, hauteur du btiment et nombre de niveaux
a) Dimensions en plan
Les dimensions en plan devront respecter les prescriptions y affrentes donnes
par les rgles de conception et de calcul des ouvrages en maonnerie et bton
arm. Par ailleurs le rapport longueur/largeur sera limit 3.5
b) Hauteur et nombre de niveaux
La hauteur du btiment (en mtres) ainsi que le nombre de niveaux seront limits
compte tenu de la zone sismique (cf. tableau 9.1 suivant).:
Tableau 9.1
ZONE SISMIQUE
ZONEI ZONE //a ZONES /lb et Ill
Hauteur H (m) 17 14 11
Nombre d'tages (n) 5 4 3
9.1.4 Rpartition et densit des murs
- Les murs porteurs en maonnerie devront tre rpartis de manire uniforme sui-
vant les deux directions principales.
- Leur nombre doit tre suffisant pour rsister aux forces sismiques.
- L 'aire totale des sections droites des murs porteurs dans une direction donne et
chaque niveau ne devra pas tre infrieure a 4 % de la surface de plancher au
niveau considr.
70
- Ces murs doivent tre solidement lis (par 1 'intermdiaire des chanages ) aux
planchers rigides; ces derniers vont distribuer aux murs les forces d'inertie au pro-
rata de leur rigidit.
On distingue :
- Les murs structuraux de contreventement capables de reprendre les charges ver-
ticales et les charges latrales dues au sisme. Ils auront une paisseur minimale
de 20 cm pour les murs chans.
- les murs non-structuraux qui ont une fonction exclusive de cloisonnement. Leurs
poids propres sont transmis aux murs porteurs par l'intermdiaire des planchers.
-Les distances maximales (en mtres) entre les murs porteurs sont fixes en fonc-
tion de la zone sismique comme suit :
ZONE SISMIQUE
ZONEI ZONE //a ZONES /lb et Ill
Distance (m) 10 8 6
9.1.5. Les ouvertures
Les ouvertures ont une grande influence de par leurs emplacements et leurs
dimensions dans la rsistance des btiments en maonnerie.
Afin d'amliorer le comportement des btiments en maonnerie il est fait les recom-
mandations suivantes :
- la longueur totale d'ouverture dans un mur ne devra pas dpasser la moiti de la
longueur de ce mur
- les niveaux suprieurs des ouvertures devront tre situs la mme cte
- les ouvertures dans les murs devront tre prvues autant que possible de faon
symtrique eu gard la configuration en plan du btiment pour assurer une distri-
bution de rigidit et de rsistance uniforme dans les deux directions du btiment.
-les ouvertures seront places autant que possible sur le mme alignement vertical
- les ouvertures seront places en dehors des zones d'influence des charges loca-
lises ramenes par les poutres ou autres lments porteurs.
Les dimensions des ouvertures et des lments structuraux doivent respecter
par ailleurs les conditions suivantes (voir figure 9.1) :
Lb1 :s:0.5 L1
Pour les trumeaux extrmes :
a
1
:<!::1.00 rn
Pour les autres trumeaux :
a
2
:<!::1.00 rn
b1 + b2
pour les zones /lb et Ill
pour les zones 1 et fla
71
j'. .,
b,
~ ~
~ J
11--------l., _______ ....,
Fig. 9.1 : Emplacement et taille des ouvertures
9.2. MATERIAUX
9.2.1. Gnralits
La qualit des matriaux utiliss dans la construction joue un rle important dans la
rsistance aux efforts sismiques.
Les matriaux constitutifs sont :
- moellons de pierre
- pierres de taille
- briques et blocs de terre cuite
- blocs en bton (parpaing plein ou creux)
- briques silico -calcaires
-blocs de bton de terre stabilise B.T.S.
- blocs de bton cellulaire autoclave (siporex ou autre ... )
-mortier
-armatures mtalliques
-bton
Le fournisseur doit tablir un document donnant les caractristiques physiques et
mcaniques du matriau, en particulier la rsistance caractristique la rupture en
compression.
9.2.2. Spcifications concernant les matriaux
9.2.2.1. Blocs de pierre
A dfaut de dtermination exprimentale, la rsistance caractristique en compres-
sion est prise gale la valeur minimale communment admise en fonction de la
catgorie de roche d'origine.
72
9.2.2.2. Briques, blocs de terre culte et de bton
Les caractristiques physiques et mcaniques de ces matriaux, et en particulier la
rsistance en compression, doivent tre conformes aux normes y affrentes.
9.2.2.3. Mortiers
Les mortiers utiliss pour les constructions des structures en maonnerie seront
base de ciment ou ciment - chaux hydraulique et leur rsistance minimale carac-
tristique la compression sera de 5 MPa.
9.2.2.4. Armatures
Les armatures sont celles prvues pour le bton arm et sont dfinies par les
normes, la valeur de la rsistance caractristique utiliser dans les calculs tant la
limite d'lasticit f
0
9.2.2.5. Bton
Pour les lments en bton arm faisant partie du systme structural, la rsistan-
ce caractristique minimale la compression exige est de 15 MPa.
9.3. SYSTEME DE CONSTRUCTION EN MAONNERIE PORTEUSE CHAINEE
9.3.1. Principe
On appelle maonneries chanes les structures porteuses ralises en maonne-
rie de moellons ou de petits lments manufacturs et comportant des chanages
en bton arm mis en uvre aprs excution de la maonnerie; on distingue:
- Les chanages horizontaux :
au niveau des fondations (ventuellement)
au niveau de chaque plancher
au niveau des toitures
- Les chanages verticaux, au moins :
tous les angles saillants ou rentrants de la construction
aux jonctions de murs
encadrant les ouvertures de hauteur suprieure ou gale a 1.80m;
avec les dispositions complmentaires nonces ci-aprs.
Aucun lment de mur ne doit prsenter de bord libre en maonnerie.
9.3.2. Les lments structuraux principaux
Les lments structuraux principaux doivent tre prvus dans deux directions per-
pendiculaires.
Ces lments doivent tre constitus de trumeaux bords de chanages verticaux
et ne doivent comporter aucune ouverture. Il est toutefois tolr dans un panneau
des percements de diamtre infrieur ou gal 20 cm en dehors de l'emprise des
bielles diagonales.
73
Les caractristiques gomtriques de ces trumeaux doivent satisfaire aux condi-
tions suivantes :
- paisseur brute minimale : 20 cm
- dimensions entre chanages parallles:
dimension infrieure ou gale a Sm
superficie infrieure ou gale a 20 m
2
- longueur de la diagonale infrieure ou gale a :
* 40 fois l'paisseur brute pour les murs en lments pleins
* 25 fois l'paisseur brute pour les murs en lments creux
9.3.3. Chanages horizontaux
Les chanages horizontaux (voir figure 9.2) doivent rgner sur toute l'paisseur du
mur (paisseur totale du mur s'il s'agit d'un mur double paroi). Toutefois pour per-
mettre la ralisation de faades dans lesquelles les lments de bton arm ne res-
tent pas apparents, il est admis que la dimension minimale des chanages soit
ramene 2/3 de l'paisseur.
Les chanages doivent avoir une hauteur minimale de 15 cm. Leur armature longi-
tudinale doit tre compose d' au moins une barre dans chaque angle de la sec-
tion. Le minimum d'armature longitudinale des chanages horizontaux est de
4 barres HA 1 O. L 'espacement de deux barres d 'une mme nappe horizontale ne
doit pas exct!'der 20 cm (voir figure 9.3).
Tout chanage horizontal doit comporter des armatures transversales d'espacement
au plus gal la hauteur du chanage et 25 cm. Les longueurs de recouvrement
et d'ancrage sont celles donnes au chapitre 7.5.2.1, soit 40 0 en zones 1 et /la et
50 0 en zones /lb et Ill.
')
I-r'
v-'
iv-"-
Fig. 9.2 : Dispositions typiques des chainages en plan
74
Fig. 9.3 : chainage des lments structuraux
9.3.4. chanages verticaux
Ils seront raliss sur toute la hauteur du mur et avec une section minimale
15 cm X 15 cm. Les sections et dispositions minima d'armatures sont les mmes
que celles concernant les chanages horizontaux.
9.3.5. Nuds des chanages
La continuit et le recouvrement des armatures des divers chanages concourant
en un mme nud doivent tre assurs dans les trois directions (voir figure 9.4.)
Fig. 9.4 : Exemples de dispositions constructives
9.3.6. Planchers
Les planchers seront raliss en :
-dalle en bton arm coul en place.
-poutrelles et corps creux avec dalle de compression; Les armatures des pou-
trelles doivent tre convenablement ancres dans les chanages horizontaux
ou dans les poutres principales.
- poutrelles en bois ou mtalliques; Elles devront s'appuyer sur toute l'paisseur
du mur porteur.
75
9.3.7. Encadrements des baies et ouvertures
les baies et ouvertures qui ne sont pas bordes par des chanages prvus aux
articles prcdents doivent en principe recevoir un encadrement en bton arm ou
en mtal trait aux angles comme un systme mcaniquement continu et reli aux
chanages suivant les prescriptions qui suivent. A cette fin, les ouvertures sont divi-
ses en trois catgories :
- Catgorie G : Baies et ouvertures prsentant une dimension suprieure 2,50 m.
- Catgorie M : Baies et ouvertures prsentant une dimension suprieure 1.50 m
(autre que celle de la catgorie G).
Catgorie P : Baies et ouvertures autres que celles des catgories G et M
Les dispositions sont les suivantes :
Catgorie G : Encadrement et liaisons aux chanages obligatoires quelle que soit
la zone sismique.
Catgorie M :Zones /lb et Ill: encadrement et liaisons aux chanages obligatoires.
Zone /la: encadrement et liaisons aux chanages obliga-
toires, sauf lorsque l'ouverture est pratique dans
un panneau dont aucune dimension n 'excde
3.20 m
- Catgorie P : Zones /lb et Ill: encadrement obligatoire
Zone /la: encadrement obligatoire, sauf lorsque la baie est
pratique dans un panneau dont aucune dimen-
sion n 'excde 3.20 m
Les linteaux doivent tre constitus par des poutres ou poutrelles en bton arm,
en bton prcontraint, en mtal ou en bois.
Les encadrements en bton arm doivent avoir une hauteur minimale de 7 cm et
leur armature longitudinale doit tre constitue d 'au moins deux barres, une au voi
sinage de chaque face latrale. Le minimum d 'armatures disposer dans les
encadrements est de 2 HA 10 en zones 1 et //a et 3 HA 10 en zones /lb et Ill, l'espa-
cement de deux barres ne doit pas excder 20 cm (voir les figures 9.5 et 9.6)
Les encadrements en mtal doivent avoir une rsistance a la traction au moins
gale a celle exige des encadrements en bton arm.
--<
r
-
Linlull
...._.
Fig. 9.5:
7 tnt
-
Encadrement en bton arm
76
Fig. 9.6 : Rappel des dispositions constructives des encadrements
des baies et ouvertures
9.4. CALCULS ET VERIFICATIONS DES ELEMENTS STRUCTURAUX
PRINCIPAUX
Les prescriptions qui suivent sont facultatives pour les constructions en maonne-
rie porteuse chane de 01 niveau (hauteur maximum de 4 m) en zones 1 Ill, et
de 02 niveaux (hauteur maximum de 7 m) en zones 1 et /la.
9.4.1. Sollicitations agissantes
Les sollicitations agissantes sont dtermines suivant le chapitre V, partir des
combinaisons indiques en 5.2, et en tenant compte du coefficient de comporte-
ment R indiqu au chapitre IV, paragraphe 4.2.3, tableau 4.3., soit R = 2.5.
9.4.2. Sollicitations rsistantes
Les sollicitations rsistantes sont calcules compte tenu de l'application aux rsis-
tances caractristiques des matriaux ou considres comme telles, les coeffi-
cients de scurit partiels suivants :
Bton de granulats courants
Acier
pierres
Briques et blocs de terre cuite l
Blocs de bton
Blocs de bton cellulaire
:ym=1.5
:ym=1.0
Ym = Voir valeurs donnes au tableau
9.1(*). ci-aprs :
(*) les valeurs donnes au tableau 9.1 sont valables pour des lancements go-
mtriques de murs dans le sens vertical infrieurs 15.
77
Tableau 9.1 : Coefficient de scurit partielle Ym sur le matrieau maonne-
rie de pierre ou de petits lments manufacturs
Coefficients y m
Matriaux Chargement Chargement
Centr excentr
Briques creuses de terre cuite faces de pose 3,5 5
continues avec joints pleins
Briques creuses de terre cuite rupture de joint 4,5 5,5
ou joints partiels
-Briques pleines ou perfores de terre cuite destines
rester apparentes ou tre enduites 3,5 4,5
-Blocs silicocalcaires
Blocs perfors de terre cuite perforations verticales 3,5 4,5
destins rester apparents ou tre enduits
Blocs pleins ou creux en bton de granulats 3 4
courants ou lgers
Blocs de bton cellulaire autoclav 4 5
Pierre de taille 4 5
Pierre en moellons ordinaires 5 6
Blocs de BTS et Blocs de pltres 5 6
9.4.3. Principes de calcul
On considre les actions parallles au plan moyen; Les lments verticaux de mur
(lments structuraux principaux) sont considrs comme des consoles encas-
tres leur base.
Le principe de calcul de rsistance consiste assimiler l'ensemble form par les
panneaux de maonnerie et par les chanages en bton arm qui les encadrent
un systme triangul dont les lments diagonaux sont constitus par les bielles
actives susceptibles de se former dans la maonnerie.
Si les bielles ont une pente comprise entre 1/2 et 2,ce qui est en gnral le cas
quand les prescriptions du paragraphe 9.32 sont respectes, il n'est pas ncessai-
re de justifier le non-glissement au droit des joints.
La largeur w de ces bielles est prise, dans les calculs, gale la plus petite des
deux valeurs d/6 et 4e, soit :
w = min (d/6; 4e)
o:
d est la longueur de la bielle (diagonale du panneau),
e est l'paisseur brute de la maonnerie.
La contrainte de compression dans la maonnerie doit tre infrieure la rsistan-
ce caractristique divise par Ym ; Les armatures des chanages sont calcules sui-
vant les rgles du bton arm.
78
CHAPITRE X : FONDATIONS ET MURS DE SOUTENEMENT
1 0.1. FONDATIONS
1 0.1.1. Solidarisation des points d'appui
a ). Les points d'appui d'un mme bloc doivent tre solidariss par un rseau bi-
directionnel de longrines ou tout dispositif quivalent tendant s'opposer au dpla-
cement relatif de ces points d'appui dans le plan horizontal.
b.) Les dimensions minimales de la section transversale des longrines sont :
25 cm x 30 cm : sites de catgorie S
2
et S
3
30 cm x 30 cm : site de catgorie S
4
Les longrines ou le dispositif quivalent doivent tre calculs pour rsister la trac-
tion sous l'action d'une force gale :
F = (N 1 a) <:?!20 KN
Avec : N gale la valeur maximale des charges verticales de gravit apportes
par les points d'appui solidariss.
a= coefficient fonction de la zone sismique et de la catgorie de site considre.
(cf 3.3)
Tableau 10.1 : Valeurs de a
Zone
Site 1 /la /lb et Ill
~ - -
-
S2 -
15 12
s3
15 12 10
s4
12 10 8
Le ferraillage minimum doit tre de 0,6 % de la section avec des cadres dont l'es-
pacement est infrieur au min (20 cm, 15 0
1
).
c) La solidarisation par longrines ou dispositif quivalent est toujours exige sauf
dans le cas de semelles ancres (coules en pleine fouille) dans un sol rocheux
sain, non fractur (sites de catgorieS,) et dans le cas d'un site de catgorie S
2
en
zone 1.
d) Dans le cas de structures lgres (type hangar), les longrines peuvent tre rem-
places par le dallage travaillant en tirant ou en buton dans le sens transversal.
e) Dans le cas de structures lourdes (btiments levs) constitues de plusieurs
blocs, spars par des joints, il est recommand de supprimer les joints au niveau
des fondations si le systme de fondation et la qualit du sol de fondation demeu-
rent identiques sous les diffrents blocs.
Cette disposition permettra d'avoir un ensemble monolithe constitu soit par un
rseau de longrines reliant les semelles des points d'appui, soit par un radier conti-
79
nu, soit en cas de sous-sol par un caisson rigide compos du radier, des voiles pri-
phriques et intermdiaires et des planchers du sous-sol.
Tous ces systmes peuvent tre ports par des pieux pour assurer le transfert des
charges sur une couche rsistante, situe en profondeur.
f) Les poutres du plancher infrieur d'une construction ne peuvent tre considres
comme jouant le rle de longrines que si elles sont situes une distance de la
sous-face des semelles ou massifs sur pieux infrieure 1.20m. Le cas chant,
un dallage peut remplacer les longrines lorsqu'il respecte la rgle ci-dessus
1 0.1.2. Voile priphrique
Les ossatures au dessous du niveau de base, formes de poteaux courts (par
exemple les vides sanitaires) doivent comporter un voile priphrique continu entre
le niveau des fondations (semelles, radier ... ) et le niveau de base. Toutefois, en
zone 1, cette prescription est facultative pour les maisons individuelles et btiments
assimils ou pour toute autre construction de hauteur infrieure ou gale 1 Om au
dessus du niveau moyen du sol.
Dans le cas de blocs spars par des joints de rupture, le voile priphrique doit
ceinturer chaque bloc.
Ce voile doit avoir les caractristiques minimales ci-dessous :
- paisseur ~ 5 c m ;
- les armatures sont constitues de deux nappes
Le pourcentage minimum des armatures est de 0,10% dans les deux sens (hori-
zontal et vertical)
Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas rduire sa rigidit d'une manire impor-
tante.
Dans le cas des dallages sur terre plein, on pourra se dispenser du voile priph-
rique condition de dimensionner les poteaux suivant les prescriptions prvues pour
les poteaux d'lancement gomtrique infrieur 5 dans le paragraphe 7.4.2.2.
1 0.1.3. Dispositions constructives
Les systmes de fondations doivent tre raliss selon les mthodes et les dispo-
sitions techniques contenues dans les DTR en vigueur.
Les dispositions constructives adopter en prsence de potentiels d'instabilits
(liqufaction, terrains instables) seront celles recommandes l'issue d'une tude
spcifique requise en pareille situation.
1 0.1.4. Vrification de la capacit portante
Les systmes de fondation doivent tre justifis selon les mthodes contenues
dans les DTR de conception et de calcul en vigueur, moyennant les modifications
ci-aprs :
10.1.4.1. Fondations superficielles
Les fondations superficielles sont dimensionnes selon les combinaisons d'actions:
80
G+O+E
0,8 G :tE
Compte tenu de l'application la rsistance ultime du sol qu d'un coefficient de
scurit de 2.0.
10.1.4.2. Fondations profondes
Les fondations profondes sont dimensionnes selon les combinaisons d'actions :
G+O+ E
0,8 G :tE
Compte tenu de l'application de coefficients de scurit partiels (sur la charge limi-
te 0
1
qui dpendent du mode de fonctionnement du pieu et de la mthode de dter-
mination de a, (QI = apl + Osl ,apl) : charge limite en pointe, Osl : charge limite au
frottement) (voir le chapitre 5 du DTR BC 2.33.2 " Mthodes de calcul des fonda-
tions profondes ")
Valeurs des coefficients de scurit partiels y
Type de pieu Essai de chargement Essai en place Essai de
Statique laboratoire
Compression
1 '10
1,25 2,50
Traction 1,50 1,50 2,0
10.1.5. Vrification de la stabilit au renversement
Quelque soit le type de fondations (superficielles ou profondes) on doit vrifier que
l'excentrement de la rsultante des forces verticales gravitaires et des forces sis-
miques reste l'intrieur de la moiti centrale de la base des lments de fonda-
tion rsistant au renversement (e = M/N s B/4 ).
10.2. LIQUEFACTION DES SOLS
1. Dans certains sols sableux saturs, l'augmentation de la pression interstitielle
sous l'effet de plusieurs cycles de dformations alternes d'origine sismique
peut conduire une perte de rsistance au cisaillement momentane, accom-
pagne de dformations dont l'amplitude peut tre illimite (compacit initiale
lche) ou limite (compacit initiale dense).
2. - Les sols susceptibles de se liqufier sont en gnral des sables propres ou
limoneux situs dans les vingt (20) premiers mtres de profondeur, saturs
d'eau et prsentant une granulomtrie relativement uniforme correspondant
un coefficient d'uniformit Cu infrieur 15 (Cu = D
60
1 D
10
< 15) et un diamtre
50% (D
50
) compris entre 0.05 mm et 1.5 mm. Dans ces expressions 0
60
, D
10
et D
50
reprsentent les diamtres des tamis correspondant aux passants de
60%, 10% et 50% respectivement des chantillons de sols considrs.
81
3. - Lorsque ces conditions minimales sont runies sur un site, il y a lieu de proc-
der des investigations complmentaires pour l'valuation de la rsistance
la liqufaction. Ces investigations seront essentiellement bases sur des
essais SPT et/ou des essais au pntromtre statique. Les rsultats des
essais SPT et leur interprtation sont trs sensibles toutes modifications de
la procdure standard d'excution de l'essai; Aussi il faudra veiller suivre
scrupuleusement le mode opratoire de l'essai.
La rsistance la liqufaction peut tre aussi dtermine en laboratoire par-
tir d'un essai triaxial dynamique (cyclique) sur des chantillons non remanis
(difficiles obtenir dans les sols sableux) et en veillant respecter le chemin
de contrainte entre l'tat initial et l'tat final du projet.
4.- L'valuation du potentiel de liqufaction devra tre envisage dans le cas des
ouvrages du groupe 1 A en zones sismiques /la, lib et Ill et du groupe 18 en
zones sismiques /lb et Ill et ceci, moyennant les donnes sismiques compl-
mentaires suivantes :
- Acclrations maximales au sol prises gales la valeur du coefficient de
zone A (%g) (tableau 4.1)
-Magnitude d'ondes de surface Ms gale 6.5 et 7.0, respectivement en zones
sismiques /la, d'une part, et /lb et Ill, d'autre part.
5. - Les sols sont rputs liqufiables lorsque le rapport de la rsistance la liqu-
faction sur la contrainte de cisaillement engendre par le sisme est infrieur
1,25.
La contrainte effective verticale cr'v prendre dans les calculs est celle rgnant
dans le sol aprs la ralisation du projet.
6. - Pour liminer ou rduire les risques de liqufaction, il y a lieu de mettre en
uvre une ou plusieurs des mesures suivantes:
- un rabattement permanent du niveau de la nappe phratique
- une densification des couches liqufiables (prchargement, compactage
dynamique, ... ).
- une amlioration de la permabilit des couches liqufiables par la ralisation
de drains en matriaux grossiers.
- une substitution aux couches liqufiables de matriaux appropris convena-
blement compacts.
Le mode de fondation devra tre alors adapt aux nouvelles conditions cres
par les mesures retenues dont l'efficacit doit faire l'objet d'un contrle pra-
lable par des essais et des mesures appropris.
1 0.3. STABILITE DES PENTES
1. - Les talus et les versants naturels ou artificiels dans leur configuration en fin de
projet doivent rester stables sous l'action sismique, compte tenu des charges
apportes par les constructions ventuelles.
82
2. - En absence de sols liqufiables, la vrification de la stabilit peut tre effectue
en premire analyse avec un calcul statique quivalent par application tous
les lments de sol et aux charges supportes de deux coefficients sismiques
kt, = 0.5 A (%g) et kv = 0,3 kh reprsentant les forces horizontales contenues
dans les plans verticaux de plus grande pente et et diriges vers l'aval et les
forces verticales descendantes ou ascendantes selon les combinaisons (kh ,
kv) et (kh ' - kv).
Le coefficient A est le coefficient d'acclration de zone (tableau 4.1) choisi en
fonction de la zone sismique et du groupe d'importance de l'ouvrage affect
par le glissement ou menac par lui.
3. - L'quilibre du massif dlimit en profondeur par la surface de rupture doit tre
vrifi compte tenu d'un coefficient de scurit partiel gal 1 sur les rsis
tances des sols concerns.
10.4. MURS DE SOUTENEMENT
1. - Les murs de soutnement en bton arm dont la hauteur est infrieure ou
gale 6 mtres peuvent tre justifis sous sollicitations sismiques avec un
calcul statique quivalent.
2. - La vrification de la stabilit est effectue par application de deux coefficients
sismiques kh =A (%g) et kv 0,3 kh au mur et au remblai retenu ainsi qu'aux
charges d'exploitation ventuelles supportes par le remblai selon les combi
naisons (kh, kv) et (kh, kv).
Le coefficient A est le coefficient d'acclration de zone (tableau 4.1) choisi
en fonction de la zone sismique et du groupe d'importance de l'ouvrage situ
en amont ou en aval du mur. (En absence d'ouvrage, il y a lieu de choisir la
valeur de A correspondant celles du groupe 2 en fonction de la zone sis-
mique).
3. - La pousse active dynamique globale qui s'exerce l'arrire du mur est
gale :
Pad = 1/2 Kad (1 kv) y W, applique horizontalement H/2 au dessus de
la base de la semelle du mur.
Kad coefficient de pousse dynamique donn par :
y : poids volumique du sol de remblai
<1> : angle de frottement interne du remblai sans cohsion
H : hauteur de la paroi verticale l'arrire du mur sur laquelle s'exerce P ad
j3 : angle de la surface du remblai sur l'horizontale
e = arctg (kh 1 (1 kv)).
83
4. Lorsque l'quilibre du mur ncessite la prise en compte de la bute (P pd) des
terres situes l'aval du mur sur une hauteur 0, correspondant la profondeur
d'ancrage de la semelle du mur, la valeur (Ppd) sera prise gale 1/2 y 0
2
,
applique horizontalement 0/3 au dessus de la base de la semelle du mur;
o y est le poids volumique du sol en bute.
5. - Dans le cas des murs en infrastructure de btiments, la pousse active
dynamique P ad sera calcule et applique tel que dcrit au paragraphe 1 0.4.3.
Quant la bute, sa valeur sera limite celle de la pousse des terres au
repos, soit 1/2 K
0
y 0
2
avec K
0
= 1 - sin $ ($ angle de frottement interne du sol
encaissant).
6. Lorsque le remblai supporte une surcharge verticale uniforme q, la pous-
se dynamique est gale : Ppd (q) = Kad (1 kv) qH 1 o s ~ applique hori-
zontalement H/2 au dessus de la base de la semelle du mur.
7. - Vrification de la stabilit du mur
La vrification de la stabilit globale du mur est identique celle de la stabi-
lit des pentes (paragraphe 1 0.3) ..
La stabilit au glissement sous la fondation du mur est vrifie en tenant
compte de l'application la rsistance ultime au glissement d'un coefficient de
scurit de 1 ,2.
La rsistance au glissement est calcule en admettant que la rupture se pro-
duit dans le sol et non pas l'interface semelle/sol.
La stabilit au renversement du mur autour de l'arte aval de la semelle sera
vrifie en tenant compte d'un coefficient de scurit de 1 ,3.
La rsistance au renversement rsulte du poids du mur, de sa fondation et du
remblai sus-jacent.
La vrification de la stabilit au poinonnement de la semelle du mur est iden-
tique celle d'une semelle de fondation (paragraphe 1 0.1.4.1 . ).
8. - Vrification des rsistances
Les vrifications des rsistances des diverses parties du mur sont effectues
compte tenu des coefficients de scurit partiels utiliss en bton arm.
84
ANNEXE 1
CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS ET COMMUNES D' ALGERIE
N" WILAYAS OU COMMUNES ZONE
SISMIQUE
01 ADRAR 0
02 CHLEF
Groupe de communes A Ill
Toutes les communes autres que celles figurant aux
groupes de communes B et C
Groupe de communes B lib
El karimia, Harchoun, Sendjas, Oued Sly, Boukadir
Groupe de communes C lia
Ouled Ben Abd El Kader, El Hadjadj
03 LAGHOUAT 1
04 OUM EL BOUAGHI 1
05 BATNA 1
06 BEJAIA lia
07 BISKRA 1
08 BECHAR 0
09 BLIDA
Groupe de communes A Ill
Toutes les communes autres que celles figurant au
groupe de communes B
Groupe de communes B lib
Meftah, Djebabra, Souhane, Larbaa,Ouled Slama,
Bougara, Hammam Melouane, Ain Romana
10 BOU IRA lia
11 TAMENRASSET 0
12 TEBESSA 1
13 TLEMCEN 1
14 TIARET 1
15 , IZIOUZOU
Groupe de communes A lib
Mizrana
Groupe de communes B lia
Toutes les communes autres que celles figurant au
groupe de communes A
16 ALGER Ill
17 DJELFA 1
18 JIJEL lia
19 SETIF lia
20 SAI DA l
85
21 SKIKDA lia
22 SIDI BEL-ABBES 1
23 ANNABA lia
24 GUELMA lia
25 CONSTANTINE lia
26 ME DEA
Groupe de communes A lib
EI-Hamdania, Mda, Tamesguida,
Groupe de communes B lia
Toutes les communes autres que celles figurant aux
groupes de communes A et C
Groupe de communes C 1
Bou Aiche, Chahbounia, Boughzoul, Saneg,
Meftaha, Ouled Maref, El Aounet, An Boucif,
Sidi Damed, Ain Ouksir, Cheniguel
27 MOSTAGANEM
Groupe de communes A Ill
Ouled Boughalem, Achaacha, Khadra, Nekmaria
Groupe de communes B lib
Sidi Lakhdar, Tasghait, Ouled Mallah
Groupe de communes C lia
Toutes les communes autres que celles figurant aux
groupes de communes A et B
28 M'SI LA
Groupe de communes A lia
Beni llmane, Ouanougha, Hammam Dala,
Tarmount, Ouled Mansour, M'sila, M'tarfa, Maadid,
Ouled Derradj, Ouled Addi, Dahahna, Berhoum,
An Khedra, Magra, Belaiba
Groupe de communes B 1
Toutes les communes autres que celles figurant au
groupe de communes A
29 MASCARA
Groupe de communes A lia
Toutes les communes autres que celles figurant au
groupe de communes B
Groupe de communes B 1
Ain Fares, Ain Fekran, Bouhanifia,Guerdjoum, Oued
Taria, Ghris, Beniane, Makdha, Aout, Gharouss,
Nesmoth, M'hamid, Hachem, Oued El Abtal, An Ferrah.
30 OUARGLA 0
31 ORAN lia
32 EL BAYADH 1
33 ILLIZI 0
86
34 BORDJ BOU ARRERIDJ
lia
35 BOUMERDES
Groupe de communes A Ill
Toutes les communes autres que celles figurant aux
groupes de communes B et C
Groupe de communes B lib
Afir, Benchoud, Taouerga, Baghlia, Oued Assa,
Naciria, Bordj Menai!, lsser, Beni Amrane, Souk
El Had, Bouzegza, Keddar, Kharouba, Larbatache,
Khemis El Khechna, Ouled Moussa, Hammadi.
Groupe de communes C lia
Timezrit, Ammal, Chaabet El Ameur.
26 EL TARF lia
37 TINDOUF 0
38 TISSEMSILT lia
39 EL OUED 0
40 KHENCHELA 1
41 SOUKAHRAS 1
42 TIPAZA Ill
43 MILA lia
44 AIN DEFLA
t:lroupe de communes A Ill
Tacheta Zegara, El Abadia, Ain Bouyahia,
El Attaf
Groupe de communes B lib
El Amra, Mekhatria, Arib, Rouina, An Defia,
Bourashed, Zeddine, Tiberkanine, Meliana,
Ain Torki, Hammam Righa, An Benian,
Houceinia, Boumadfaa
Groupe de communes C lia
Toutes les communes autres que celles figurant aux
groupes de communes A et B
45 NAAMA 1
46 AIN TEMOUCHENT lia
,.,
47 GHARDAIA 0
48 RELIZANE
Groupe de communes A Ill
Mediouna, Sidi M'hamed Ben Ali, Mazouna,
El Guettar
Groupe de communes B lib
Merdja Sidi Abed, Oued Rhiou, Ouarizane,
Djidiouia, Hamri, Beni Zenthis
Groupe de communes C lia
Toutes les communes autres que celles figurant aux
groupes de communes A et B.
87
TITRES DJ PARUS
DOCUMENTS TECHNIQUES REGLEMENTAIRES
D.T.R.- B.C.2.2 Charges permanentes et charges d'exploitation (1989).
D.T.R.- B.C.2.1 Principes gnraux pour vrifier la scurit des ouvrages
(1989).
D.T.R.- B.E.2.1 Rgles d'excution des travaux de construction des
ouvrages en bton arm (1991 ).
D.T.R.- B.E.1.2 Rgles d'excution des travaux de terrassement pour le
btiment (1991 ).
D.T.R. - B.E.1.31 Rgles d'excution des travaux de fondations superficielles
(1991).
D.T.R. - B.E.2.2 Rgles d'excution des travaux de construction des parois
et murs en bton banch (1991 ).
D.T.R.- B.C.2.33.1 Rgles de calcul des fondations superficielles (1992).
D.T.R.- B.C.2.31 Dnomination provisoire des sols et des roches.
D.T.R.- B.C.2.32 Mthodes de sondages et d'essais de sols.
D.T.R.- B.E.2.31 Travaux de fondations profondes.
D.T.R. - B.C.2.33.2 Mthodes de calcul des fondations profondes.
D.T.R.- B.C.2.41 Rgles de conception et de calcul des structures en bton
Arm "C.B.A 93". (1994).
D.T.R.- B.E.11 Travaux de sondages et d'essais de sol (1995).
D.T.R.- B.C.2.43 Rgles de conception et de calcul des structures mtal-
liques (1999).
D.T.R.- B.C.2.42 Rgles de conception et de calcul des parois et murs en
bton Version rvise 1997 - (2000)
D.T.R.- B.C.2.48 Rgles Parasismiques Algriennes-
R.P.A. 99 1 Version (2003).
88
Autres Publications
Contrle de qualit des ouvrages de Gnie-Civil (1989) (1).
Calcul pratique des structures mtalliques (1 ).
Ala sismique et microzonage "cas de l'Algrie" {1991) (2).
Evaluation et vulnrabilit du risque sismique, en Algrie (1991 ).
Recommandations techniques pour la rparation et le renforcement des
ouvrages (1992).
Catalogue des mthodes de rparation et de renforcement. (1992).
Catalogue d'exemples de calcul du RPA 88 (1989).
Risque sismique en Algrie. (1994).
Comment se comporter en cas de sisme. (bilingue) (1994).
Guide de construction parasismique des maisons individuelles et btiments
assimils. (1994).
Rglementation Technique Algrienne de Btiment (RET AB). (1996).
Actes du Vme sminaire maghrbin de gnie parasismique Tome 1 (1993).
Actes du Vme sminaire maghrbin de gnie parasismique Tome Il (1993).
Actes des journes d'tudes prvention et action post-sismiques (1990).
Actes du premier colloque national de gnie parasismique (1996) (3).
Actes des journes du sisme de Bni-Chougrane (1998).
Sisme du Chenoua rapport final (1995).
A PARATRE
Recommandations d'excution des constructions en charpente mtallique.
Dalles et voles d'escalier prfabriques.
Dalles et chapes base de liants hydrauliques.
Travaux de cuvelages.
Panneaux de faades prfabriqus
1) - Co-dition OPU/CGS.
{2) - Titre puis.
{3) Publication AGS diffuse par CGS.
89
Compos par :
El-Mokhtar BENBOUKHA
(Nassim-Prlnt)
Imprim par :
l'Office des Publications Universitaires
(O.P.U.)
2m Trimestre 2004
ISBN 9961-923-13-8
Dpt lgal 1132-2004
Prix Public T.T.C.: 500 DA