Demarche de L'audit Fiscal

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LETEMBE NGONGA ORPHEE ECOLE SUPERIREURE DE COMMERCE ET DE GESTION (ESUP) MASTER AUDIT ET CONTROLE DE GESTION ANNEE ACADEMIQUE 2008-2009

DEMARCHE DE LAUDIT FISCAL

Mthodologie mettre en uvre pour mener une mission daudit de ma nire efficiente

Laudit est un examen fait par un professionnel comptent et indpendant en vue dexprimer une opinion motive sur la rgularit et lefficacit dune srie doprations dune entreprise par rfrence des critres de qualits. Les audits touchent aujourdhui lensemble des secteurs de lentreprise dont le plus ancien et le plus courant est laudit comptable et financier ; le domaine fiscal est lun de ces secteurs qui constitue une notion tendue devant tre apprhend et contrl pour une meilleur efficacit de lentreprise. En effet, les changements nombreux et rapides en matire fiscale quils soient dordre conomiques ou juridiques imposent lentreprise une relle capacit dadaptation et une vigilance accrue au niveau du suivi du paramtre fiscal afin de minimiser le risque fiscal qui menace en permanence sa prennit, voir mme sa survie. On peu dire quactuellement les conditions sont devenues propices pour le dveloppement de la discipline audit fiscal qui pourrait parfaitement contribuer la maitrise et la gestion fiscale de lentreprise. Laudit constitue donc un recours privilgi de prvision, prvention et rduction du risque fiscal dune part et gestion de la fiscalit au mieux des intrts de lentreprise dans le respect de la lgalit dautre part. Puisque mieux grer sa fiscalit cest mieux grer ses finances laspect fiscal de lentreprise est devenu lune des proccupations majeures de tout dirigeant, afin de se prmunir contre les effets lies la multiplicit et la complexit des textes fiscaux les entreprises doivent recourir la recherche dun moyen qui permet dviter tout risque et cest ainsi quapparait limportance de laudit fiscal. Laudit fiscal peu galement tre dfini comme lensemble des oprations de contrle, de recoupements et vrifications effectues par un auditeur interne ou externe lentreprise en vue de : -Dvelopper le cadre fiscal propre lentreprise -Dtecter les anomalies et insuffisances pouvant mener un redressement fiscal, -Dtecter les procdures ou les oprations qui entrainent des paiements indus dimpts et taxes -Savoir si lentreprise profite des opportunits et des avantages offerts par la lgislation fiscale, -Proposer les amliorations devant tre effectues au niveau des procdures en vue dassurer le respect de la lgislation fiscal, -Mesurer le risque fiscal encouru par lentreprise, ou inversement le manque gagner par lentreprise , -Sassurer que la direction de lentreprise intgre la fiscalit parmi les critres de dcision, -Amliorer les procdures de circulation des informations ayant une incidence sur la fiscalit de lentreprise, -Intgrer la fiscalit dans le systme dinformation de lentreprise et notamment le systme dinformation comptable. Laudit fiscal suit une dmarche inductive et objective conue sur une association dinformation, dobservations, danalyses et de vrification des faits et dapprciation, cette dmarche porte tout dabord sur la prise de connaissance gnrale de lentreprise, puis, sur une analyse approfondie des mcanismes de pour mettre en uvre la qualit du contrle interne spcifique au domaine fiscal, et enfin sur llaboration du programme de travail. Pour sassurer de la sincrit et de la rgularit du traitement des informations caractre fiscal au sein de lentreprise, lauditeur fiscal vrifie le respect des rgles relatives la forme dans un premier temps, puis, en second le respect de celles relatives au dlais et au fond.

I / LA PRISE DE CONNAISSANCE GENERALE DE L ENTREPRISE

Laudit dans toutes ses varits, exige de la part de lauditeur une excellente connaissance globale de lentreprise qui lui permettra par la suite dorienter ses travaux et raliser ses recherches. Cependant, la prise de connaissance gnrale est dintrt particulier dans la mission daudit fiscal et ce afin de dgager les spcificits de lentit et de prparer par consquent le dossier permanent compos par les diffrents dossiers. La prise de connaissance gnrale repose sur la collecte des documents qui rgissent lentreprise ainsi que sur la visite des locaux et lintervention du responsable pour complment des informations permettant de cerner les particularits de lentreprise et de ses activits. Cette tape est dautant plus importante quand il sagit dune premire intervention. Elle permet lauditeur dassimiler le contexte externe de lentreprise (contexte juridique, environnement conomique, environnement social etc.) et met en relief les spcificits de lentit ainsi que les ventuels problmes, risques ou failles pour orienter ses investigations et recueillir par la suite des lments de comprhension pour formuler son opinion qui devrait tre base sur des lments probants.

A/ PRENDRE CONNAISSANCE DE LENTREPRISE ET DE SON ENVIRONNEMENT

Suivant lISA 310 :Lauditeur doit avoir une connaissance suffisante des activits de lentit afin didentifier et de comprendre les vnements, oprations et pratiques de lentit qui, daprs son jugement, peuvent avoir une incidence significative sur les tats financiers, sur son examen ou sur le rapport daudit Lauditeur doit avoir une ide sur lhistorique de lentreprise, la forme juridique, lobjet, la nature de lactivi t travers les statuts, lidentification de lentreprise, limmatriculation fiscale, limmatriculation sociale, la composition des capitaux, le sige social, les diffrentes filiales et agences, les principaux clients et fournisseurs etc. Ces lments de comprhension sont de nature familiariser lauditeur aux spcificits de lentit pour quil puiss e en tracer les ordres . Apres acceptation de la mission, lauditeur runit des informations complmentaires et plus dtailles .dans la mesure du possible, il est prfrable que lauditeur dispose des connaissances au dbut de sa mission. Tout au long du droulement de laudit, ces informations seront reconsidres, ractualises et de nouveaux lments seront obtenus. Lors de la prise de connaissance, lauditeur a le choix entre plusieurs sources dinformations sur le secteur dactivit et lentit, notamment : -Exprience antrieure de lentit et de son secteur dactivit ; -Entretiens avec des employs de lentit (administrateurs, cadres etc.) -Entretiens avec le personnel daudit interne et examen des rapports daudit interne ; -Entretiens avec dautres auditeurs et avec des conseils ou autres qui ont travaille pour le compte de l entit ou dans son secteur dactivit ; -Entretiens avec des personnes bien informes lextrieur de lentit (conomistes spcialistes du secteur, autorit de tutelle, clients, fournisseur.) -Publications relatives au secteur dactivit (statistiques gouvernementales, tudes, textes, magazines professionnels, rapports labors par des banques et des courtiers, journaux financiers) ; -Textes lgislatifs et rglementaires ayant une incidence significative sur lentit ; -Visites des locaux et des installations de lentit ; -Documents tablis par lentit (procs-verbaux de runions, documents adresses aux actionnaires ou aux autorits de tutelle, document promotionnels, rapports annuels et financiers des exercices prcdents ,budgets, rapports internes de gestion, rapports financiers intercalaires, manuel de politique de gestion, manuel du systme comptable et de contrle interne, plan comptable, descriptions des postes, plans marketing et de ventes

B/ PRENDRE CONNAISSANCE DES DOCUMENTS JURIDIQUES, COMPTABLES, ET DE GESTIONS

Conforment lISA 400 : lauditeur doit acqurir une connaissance suffisante des systmes comptable et de contrle interne pour planifier et concevoir une approche daudit efficace. Les documents relatifs au systme comptable regroupent : -Les annexes comptables -Les rapports de gestion - Les rapports des commissaires aux apports-traites de fusion -Les rapports daudit interne -Les rapports des commissaires aux comptes Rapport gnral Rapport spcial -Les procs verbaux des conseils - Les dossiers de travail des commissaires aux comptes Lauditeur doit collecter et examiner lensemble de ces documents dans le but de dceler des informations susceptibles davoir des incidences fiscales, afin dapprcier dune part lexhaustivit du systme comptable de lentreprise, linformatisation de la comptabilit, le professionnalisme et lindpendance du comptable, et dautre part la structure de lentreprise, son organigramme, le manuel de procdures, les rapports dauditeurs internes

C/ PRENDRE CONNAISSANCE DU REGIME FISCAL DE LENTREPRISE ET DES PRINCIPALES CONVENTIONS

Vu la diversit et la complexit de la matire fiscale, il est vivement recommand de dfinir le cadre fiscal propre lentreprise audite, connaitre si le secteur dactivit de lentreprise est rgi par une rglementation fiscale spcifique tel que le code dincitation aux investissements ainsi que le rgime dimposition de la socit au regard des diffrents impts et taxes et examiner les diverses conventions signes par lentreprise avec les tiers. Le cadre fiscal dune entreprise diffre selon divers critres dont notamment, et par ordre dimportance: Le secteur dactivit de lentreprise Le march de lentreprise (local ou tranger) et la typologie de la clientle (Etat, organismes tatiques, entreprises publiques, grandes entreprises ou consommateurs finaux); Les avantages fiscaux accords au secteur dans lequel lentreprise opre Les avantages fiscaux accords lentreprise en raison de son implantation gographique (zones franches, zones de dveloppement rgional, etc.) La volont des dirigeants sociaux intgrer la gestion fiscale dans le systme dinformation pour la prise de dcision La forme juridique de lentit. Pour dfinir le rgime fiscal de lentreprise, il y a lieu de suivre les tapes suivantes :

Dcrire le rgime fiscal dj appliqu par lentreprise, Sassurer que le rgime fiscal retenu par lentreprise lui est appropri A dfaut, dfinir le rgime fiscal appropri lentreprise.

La dfinition du rgime fiscal appropri lentreprise doit donner lieu au tableau synoptique suivant:

Rgime en matire de:

Case Case cocher

1) Retenues la source Lentreprise doit oprer les retenues la source dans les conditions de droit commun 2) TFP Lentreprise est soumise la TEP au taux de 1% Lentreprise est soumise la TEP au taux de 2% Lentreprise nest pas soumise la TFP 3) Contribution au FOPROLOS Lentreprise est soumise la contribution au FOPROLOS au taux de 1% Lentreprise nest pas soumise la contribution au FOPROLOS

4) Droit de consommation Lentreprise est assujettie au droit de consommation sur les produits figurant lannexe i du prsent tableau

5) TVA Lentreprise est totalement assujettie la TVA Lentreprise est partiellement assujettie la TVA aux taux suivants: Anne: Tau.

Lentreprise nest pas assujettie la TVA Les taux de la TVA devant tre pratiqus par lentreprise sont dtaills dans lannexe 2 du prsent tableau

6) Taxe professionnelle au profit du FODEC Lentreprise est assujettie la taxe professionnelle au profit du FODEC au taux de 1% sur les produits dtaills dans lannexe 3 du prsent tableau Lentreprise nest pas assujettie la taxe professionnelle au profit du FODEC

7) Taxe sur les conserves alimentaires Lentreprise est assujettie la taxe sur les conserves alimentaires au taux de 1% sur les produits dtaills dans lannexe 4 du prsent tableau

Lentreprise nest pas assujettie la taxe sur les conserves alimentaires

8) Taxe sur les produits de la pche Lentreprise est assujettie la taxe sur les produits de la pche au taux de 2% sur les produits dtaills dans lannexe 5 du prsent tableau

Lentreprise nest pas assujettie la taxe sur les produits de la pche

9) Taxe sur le mais et les tourteaux de soja Lentreprise est assujettie la taxe sur les produits de la pche au taux de 2% sur les produits dtaills dans lannexe 5 du prsent tableau

Lentreprise nest pas assujettie la taxe sur les produits de la pche

Lexamen des conventions signes par les dirigeants, offre lauditeur une ide gnrale sur les rapports de

lentreprise avec les tiers pour y tirer les incidences fiscales. Lauditeur doit de ce fait examiner les statuts, les contrats et les conventions dexploitations et dquipements.

D/ EVALUATION DU RISQUE DAUDIT ET SEUIL DE SIGNIFICATION a) Risque daudit

Le risque daudit est le risque que lauditeur exprime une opinion incorrecte du fait derreurs significatives contenues dans les tats financiers. Il se subdivise en trois composantes : Le risque inhrent, le risque lie au contrle et le risque de non dtection. Le risque inhrent est la possibilit que le solde dun compte ou dune catgorie de transactions comporte des erreurs significatives isoles ou cumules des erreurs dans dautres solde s ou catgories de transactions, du fait de linsuffisance du contrle interne. Pour valuer le risque inhrent, lauditeur se fie son jugement professionnel par lexamen de nombreux facteurs tels que : Lintgrit de la direction ; Lexprience et les connaissances de la direction ainsi que les remaniements au sein de la direction intervenus durant lexercice. linexprience de la direction peut par exemple avoir des rpercussions sur ltablissement des tats financiers de lentit ; Les pressions inhabituelles exerces sur la direction et notamment les circonstances qui pourraient linciter prsenter des tats financier inexacts, tels quun nombre lev de faillites dans le secteur dactivit ou une entit qui ne dispose pas de fonds propres suffisants pour poursuivre ses activits ; La nature des activits de lentite.par exemple, lobsolescence technologique potentielle de ses produits et services, la complexit de la structure de son capital, limportance des parties lies, le nombre de centres de production et lparpillement de leur implantation gographique ; Les facteurs influenant le secteur dans lequel opre lentit, telles que les conditions conomiques et concurrentielles mises en vidence par les tendances et les ratios financiers ainsi que les innovations technologiques, lvolution de la demande et des pratiques comptables du secteur. -les comptes comportant des ajustements sur exercices antrieurs ou reposant en grande partie sur des estimations ; -la complexit des transactions sous-jacentes et dautres vnements qui peuvent ncessiter lintervention dun expert ; -le degr de jugement intervenant dans la dtermination des soldes des comptes ; -la vulnrabilit des actifs aux pertes ou aux dtournements, par exemple des actifs attractifs et faciles transfrer tels que la trsorerie ; -lenregistrement doprations inhabituelles et complexes, notamment vers la fin ou en fin dexercice ; -des oprations non soumise aux traitements habituels.

Le risque li au contrle quant lui, il reprsente le risque quune erreur significative dans un solde de compte ou dans une catgorie de transactions, isole ou cumule des erreurs dans dautres soldes ou catgories de transactions, ne soit ni prvenue ou dtecte, et corrige en temps voulu par les systmes comptables et le contrle interne.

Pour ce qui est du risque de non dtection , il est le risque que les contrles substantifs mis en uvre par lauditeur ne parviennent pas dtecter une erreur dans un compte ou dans une catgorie de transactions qui, isole ou cumule des erreurs dans dautres soldes ou catgories de transactions, serait significative. Le niveau du risque de non dtection dpend directement des contrles subs tantifs mis en place par lauditeur et est inversement proportionnel au cumul des risques inhrents et des risques de contrle. Plus l'valuation du niveau des risques inhrents et des risques lis au contrle est leve, plus l'auditeur doit rassembler des lments probants relevant des contrles substantifs. L'valuation du risque li au contrle et du risque inhrent effectue par l'auditeur conditionne la nature, le calendrier et l'tendue des contrles substantifs mis en uvre pour rduire le risque de non dtection et, par consquent, le risque d'audit, un niveau acceptable faible. A cet gard, l'auditeur considrera : La nature des contrles substantifs, en utilisant par exemple des contrles visant obtenir des confirmations directes des tiers indpendants l'entit au lieu de contrles destins obtenir de la documentation interne l'entit, ou des contrles dtaills permettant de rpondre un objectif d'audit donn en plus des procdures analytiques ; Le calendrier des contrles substantifs, par exemple en les excutants la fin de l'exercice plutt qu' une date intercalaire ; L'tendue des contrles substantifs, par exemple en utilisant un chantillon plus large. Dans tous les cas, quelle que soit l'valuation des niveaux des risques inhrents et des risques lis au contrle, l'auditeur doit mettre en uvre des contrles substantifs pour les catgories de transactions et les soldes de comptes significatifs. Lorsque l'auditeur constate que le risque de non dtection concernant une assertion soustendant l'valuation d'un solde de compte ou d'une catgorie de transactions significatifs des tats financiers ne peut tre rduit un niveau acceptable faible, l'auditeur doit formuler une opinion avec rserve ou l'impossibilit d'exprimer une opinion. Au cours de la phase de planification, l'valuation du risque d'audit portera essentiellement sur le risque inhrent. Il est noter que dans un environnement informatique, les risques inhrents et les risques lis au contrle peuvent rsulter de dficience dans plusieurs des activits informatiques telles que : Le dveloppement et la maintenance des programmes ; Le support logiciel ; Les oprations ; La scurit physique des quipements informatiques ; Le contrle daccs des utilisateurs privilgis ;

Ces dficiences ont un effet diffus sur toutes les applications traites par l'ordinateur et peuvent accrotre le potentiel d'erreurs et de fraudes dans des applications spcifiques, des bases de donnes, des fichiers matres ou des traitements spcifiques. D'o la ncessit d'y porter une attention particulire.

b)

Seuil de signification

Une information est significative si son omission ou son inexactitude est susceptible dinfluencer les dcisions conomiques prise par les utilisateurs se fondant sur les comptes.les caractres significatifs dune information sapprcient par rapport un seuil plutt qu un critre qualitatif. Selon lobjectif poursuivi par lauditeur on distingue en pratique diffrents seuil de signification. Le seuil dinvestigation : associer la dtermination du contenu des travaux, lauditeur peut dcider de ne pas contrler tel compte ou groupe de comptes dont le solde est inferieure un certain seuil fixe par lui-mme. Le seuil de remonter en synthse : utilise pour viter de surcharger la synthese de laudit dans les socits ou groupes particulirement importants, lauditeur peut ainsi dcider que les ajustements inferieure un certain montant ne seront pas repris dans la synthese globale de laudit Le seuil de certification : utiliser par lauditeur pour dterminer au vue des anomalies releves dans les comptes, la teneur de son opinion.

II/ EVALUATION GENERALE DU CONTROLE INTERNE

Pour pouvoir donner son avis sur la rgularit et la sincrit des comptes et apprcier limage fidle du patrimoine et de la situation financire de lentreprise, lauditeur doit examiner les dispositifs de scurit mis en place pour assurer un enregistrement convenable des oprations effectues par lentreprise. Cest lensemble de ces scurits que lon dnomme contrle interne . Le contrle interne est donc l'ensemble des mesures de contrles comptables ou autres, que la direction dfinit, applique et surveille sous sa responsabilit afin d'assurer : La fiabilit des enregistrements comptables et des comptes annuels ; La protection du patrimoine ; La conduite ordonne et efficace des oprations de l'entreprise ; La conformit des dcisions avec la politique et la direction.

Il a une incidence directe sur les comptes quand il a pour objectif d'assurer : La protection du patrimoine et des ressources de lentreprise ; La fiabilit des enregistrements comptables ;

Il est sans incidence directe sur les comptes quand il a pour objectif : Le respect de la politique de la direction et le contrle de lapplication de ses instructions ; L'amlioration des performances et de l'efficacit oprationnelle.

Le contrle interne avec incidence sur les comptes doit donner l'assurance que : Toutes les transactions comptabilises sont relles et autorises ; Toutes les transactions ralises par l'entreprise sont comptabilises ; Toutes les transactions enregistres par l'entreprise la concernent effectivement ; Toutes les transactions ralises par l'entreprise et la concernant sont comptabilises ; Toutes les transactions sont valorises avec exactitude ; Tous les actifs sont correctement valus ; Toutes les imputations comptables sont correctes.

Son apprciation permet l'auditeur d'identifier d'une part les contrles internes sur lesquels il souhaite s'appuyer et d'autre part les risques d'erreurs dans le traitement des donnes afin d'en dduire un programme de contrle des comptes adapt. Il n'affecte que les oprations rptitives et ses moyens essentiels sont : La sparation des fonctions, les fonctions oprationnelles (achats, commercial, production, ...), de conservation du patrimoine (caisse, magasin, entretien, ...), d'enregistrement (comptabilit, paie, budget, et tous les services qui centralisent des informations ou des statistiques ncessaires aux prises de dcisions), de contrle (audit interne, contrle hirarchique) doivent en principe tre assures par des personnes distinctes ; la dfinition des procdures , les procdures de l'entreprise doivent tre clairement dfinies de manire prciser les pouvoirs, responsabilits et rles de chacun, les personnes autorises engager l'entreprise, les modalits de circulation, de traitement et de classement des informations, les mthodes d'enregistrement, la priodicit, la forme et les destinataires des diffrentes synthses, le systme de preuve. Le systme de preuve , il repose principalement sur la sparation des fonctions, l'excution de contrles au fur et mesure du droulement du traitement des informations, la matrialisation des contrles effectus et des autorisations accordes, l'organisation de la comptabilit et la fiabilit des moyens informatiques, un classement pratique des documents permettant de justifier aisment la comptabilit.

A ct des moyens ci-dessus, d'autres lments contribuent la qualit du contrle interne. Notamment : Les moyens matriels de protection qui peuvent tre directs (coffres, murs, barrires, portes, etc.), indirects (limitation du nombre de personnes ayant accs certains biens ou certaines transactions) ; La qualification du personnel ; La supervision assure dans les petites entreprises par le dirigeant lui-mme, dans les moyennes entreprises par les chefs de service, dans les grandes entreprises par les chefs de service et le service d'audit interne.

A/ EVALUATION DU CONTROLE INTERNE SPECIFIQUE AU DOMAINE FISCAL

Aprs avoir procd une prise de connaissance gnrale de l'entreprise, l'auditeur fiscal va centrer ses contrles sur la fonction fiscale de l'entreprise. Sur le plan fiscal, il s'agit d'une valuation du contrle interne qui permet d'assurer la sincrit, la fiabilit des informations enregistres et la qualit de la comptabilit. Lauditeur va donc sintresser aux aspects lies la rgularit dune part et ceux lies lefficacit dautre part. a) LEVALUATION DU CONTOLE INTERNE SPECIFIQUE A LA REGULARITE FISCAL

L'valuation gnrale du contrle interne ne prend pas en compte les spcificits de la matire fiscale et reste insuffisante dans le cadre d'une mission d'audit fiscal. Lauditeur fiscal doit donc absolument avoir recours une autre valuation spcifique au domaine fiscale. Il est amen centrer ses contrles sur la fonction fiscale au sein de l'entreprise et tudier en particulier le mode de traitement rserv aux problmes fiscaux au sein de l'entit audite. Les recherches de l'auditeur peuvent ainsi porter sur les moyens matriels et humains dont dispose lentreprise pour apprhender la question fiscale, en sinterrogeant sur lexistence dun service fiscal, son organisation et sa position dans lorganigramme de lentreprise et il doit savoir si lentreprise recoure un ou plusieurs conseillers externes.

Lauditeur doit observer les conditions dtablissement des diffrentes dclarations fiscales en sassurant quelles sont revues par une personne autre que celle qui les a tablie, tant au rgles fiscales quau niveau de lexactitude arithmtique, puis tudier les procdures denvoi des dclarations fiscales , de vrification s et de contrles utiliss par lentreprise.il doit galement contrler les condition dans lesquelles sont effectues les versement ainsi qutudier les relations entre les responsables fiscaux et les responsables de la trsorerie contrler ensuite la concordance entre les sommes dues par lentreprise et le montant effectivement acquitt

b)

LEVALUATION DU CONTROLE INTERNE SPECIFIQUE A LEFFICACITE FISCALE.

Cette valuation ne peut intervenir quaprs une valuation du contrle interne spcifique la rgularit fiscale. Ainsi lauditeur doit se fonder sur les duffrents travaux r aliss lors du contrle de la rgularit pour capter linformation fiscale, puis inspecter le mode de traitement de cette information. Cet aspect de la dmarche est centr sur lanalyse des conditions et du mode de traitement de la question fiscale lintrieur de lentreprise. Reste toutefois que les contrles prennent ici une coloration plus marque sur les aspects de la gestion fiscale. Dans le cadre de lefficacit, lauditeur doit sinterroger sur le niveau de comptence des responsables des questions fiscales dans les diffrentes disciplines de gestion ainsi que sur leur propre conception de la gestion fiscale. Lauditeur fiscal value travers les outils traditionnels de laudit, lexistence ou labsence de dfinition des taches, des objectifs de travaux fixs au service fiscal ou dfaut aux personnes charges des questions fiscales. Il aura de mme intrt valuer la rpartition du temps de travail des personnes responsables des problmes fiscaux ,afin de dterminer la part rellement consacre au travaux dtudes, de conseil ou de formation, par opposition aux taches dclaratives contentieuses ou autres. Ainsi, si une entreprise dcide de procder laudit fiscal dun projet quelle envisage de mettre en uvre, lauditeur pourra rapprocher la complexit fiscal du projet du niveau des comptences des personnes ayant trait des problmes fiscaux afin, dexaminer sil ny a pas de disproportion marques et en consquence de risque .

Dans cette dernire hypothse, le risque est double, puisq uil sagit la fois dun risque dinefficacit fiscale et galement dirrgularit. Lauditeur doit dterminer, surtout, le degr de prise en compte des questions defficacit fiscale. Cette valuation spcifique du contrle interne sur le plan fiscal et particulirement sur lefficacit fiscale conduit lauditeur mettre en vidence : -les faiblesses du systme de contrle interne desquelles sengendrent les risques fiscaux. -les forces du systme de contrle interne auxquelles on peut soutenir pour am liorer lefficacit de lentreprise.

B/ ELABORATION DU PROGRAMME DE TRAVAIL Le programme de travail dfinit la nature et ltendue des diligences estimes ncessaires, au cours de lexercice, a la mise en uvre du plan de mission, compte tenu des prescriptions lgales et des normes dexercice professionnel ; il indique le nombre dheures de travail affectes a laccomplissement de ces diligences et les honoraires correspondantes. Le programma de travail est un outil de gestion opr dans une mission daudit pour tenir compte de deux types de contraintes : -la premire est une contrainte de temps du fait que la mission daudit stale sur une priode restreinte - la deuxime est une contrainte de rsultats qui ne simpose que pour des missions daudit contractuelles, tel est le cas de la mission daudit fiscal. Ainsi le travail dun auditeur doit tre planifie de manire approprie et les assistants ,sil en existe, doivent tre supervises de manire satisfaisante . En vertu de ce qui prcde, lauditeur doit matrialiser son plan daction en un ensemble dinstructions libell programme daudit . Ce dernier est un schma de procdures a suivre en vue daboutir a la formulation dune opinion.

a)

NECESSITE

Ce programme, permet de dcrire la nature et ltendue des travaux a effectuer.son utilisation efficace apporterait a lauditeur une conomie de temps a consacrer aux procdures les plus importantes. Pour ce qui est de laudit fiscal, lutilit dun tel programme se rsume comme suit : -viter loubli dimportants contrles portant sur diffrents impts. -simplifier la rpartition des taches entre les diffrents collaborateurs tout en sassurant quun risque domission ne peut pas y exister. Superviser lavancement des travaux de recherches et dinvestigations pour l ensemble de la mission, ainsi que des membres de son quipe. -respecter son calendrier et donne par la suite une image fiable de ses recommandations.

b)

CONTENU

Ce programme de travail tablit en crit, tient compte de plusieurs facteurs indiques ci-dessus ainsi que dautres relatifs la date de prparation et dapprobation des tats financiers, la nature de la mission et les obligations qui en dcoulent. Il dcrit le calendrier de travail ainsi que la rpartition quotidienne des contrles entre collaborateurs. Dans le cadre dune mission daudit fiscal, outre les donne, le programme daudit doit prciser les diffrents contrles effectues en matire de TVA, IS, IRPP, droits denregistrements et autres taxes et avantages fiscaux.

III/ LAUDIT RELATIF AU RESPECT DES REGLES DE FORMES ET DE DELAIS Il est de plus en plus difficile de se retrouver dans les mandres des possibilits de rductions fiscales mais aussi travers les obligations de toutes natures quil faut respecter. Mesurer le risque encouru au plan fiscal, cela signifie rechercher si lentreprise se conforme ou non lensemble des obligations lgales auxquelles elle est soumise, et en particulier celles relatives au respect de forme et de dlais dont le non respect est parfois lourdement sanctionne. Mais connaitre le risque fiscal revient a examiner le contenu des lments communiques ladministration fiscale, afin d y rechercher si ceux-ci rvlent quelques anomalies susceptibles de conduire ladministration dclencher une procdure de contrle plus approfondie dans lentreprise. Pour cette raison, lauditeur fiscal va tre conduit pratiquer des contrles qui portent sur le respect des rgles de forme et de dlais.

A/ AUDIT DES REGLES RELATIVES A LA FORME Les problmes lies la forme occupent une place primordiale. En effet, lauditeur fiscal doit sassurer du respect des obligations de formes par lentreprise se rapportant aux diffrents impts et taxes, car le dfaut de lune de ces obligations peut gnrer des pnalits et parfois des pertes lourdes pour lentreprise. a)CONTROLE DES OBLIGATIONS DORDRE FISCALES Ces obligations sont multiples, elles regroupent les obligations relatives aux factures et aux titres de mouvement, les obligations relatives la retenue la source et celles relatives au respect des rgles de communication. Pour ce qui est des obligations relatives aux factures et aux titres de mouvement, elles vont de limpression jusqu' lmission des factures. Le contribuable est tenu : - l'impression et l'dition de factures numrotes dans une srie ininterrompue. - la dclaration au centre ou au bureau de contrle des impts de l'identit de l'imprimeur en facture. - la tenue par les imprimeurs de factures, ainsi que par les personnes qui impriment par leurs moyens, d'un registre ct et paraph par les services du contrle des impts sur lequel sont portes les mentions relatives l'identit du client en facture et aux sries et numros de factures imprims. Les factures doivent comporter les mentions obligatoires prvues par la lgislation fiscale tels que : - la date de l'opration. - l'identification du client et son adresse. - l'identification fiscale du client pour les clients soumis l'obligation de dclaration d'existence, sauf si l'entreprise vendeuse n'est pas concerne par une majoration de TVA.

- l'identification fiscale de l'assujetti la taxe sur la valeur ajoute. - la dsignation du bien ou du service avec l'indication du prix hors taxe. - les taux et les montants de la taxe sur la valeur ajoute. - le numro de la facture, qui doit tre pris dans une srie rgulire et ininterrompue. De mme, lorsque l'entreprise exploite plusieurs tablissements, l'auditeur doit s'assurer que la facture porte l'identification fiscale de l'tablissement qu'il l'a dlivre. Si par contre, l'entreprise a opt pour une dclaration unique au nom du sige, l'auditeur doit s'assurer que la facture comporte l'identification fiscale du sige social et non des tablissements secondaires. - la dclaration des noms et adresses des fournisseurs en factures. - la communication trimestrielle au centre ou au bureau de contrle des impts comptents des copies de factures mises en suspension de TVA. - l'accompagnement du transport de marchandises par des factures, normalises ou des documents en tenant lieu. - le contribuable est tenu au collement de la partie adhsive de la vignette reprsentative de la taxe de circulation sur le pare-brise des vhicules automobiles. En ce qui concerne les obligations relatives la retenue la source, les dbiteurs de sommes soumises retenue sont tenus dlivrer un certificat de retenues aux bnficiaires des sommes en question. Il peut s'agir de certificat de retenues occasionnelles (sur marchs ou honoraires par exemple), comme il peut s'agir de certificats de retenues annuelles (traitements, salaires, pensions et rentes viagres, par exemple). Les certificats doivent comporter notamment la mention : - de l'identit et de l'adresse du bnficiaire des sommes soumises la retenue. - du montant brut pay. - du montant de la retenue la source. - du montant net pay. En outre, l'entreprise est tenue d'effectuer la retenue de l'impt la source et son paiement au trsor. Cette retenue est opre notamment aux taux suivant : - 1,5 % des montants pays au titre des marchs. - 2,5 % du prix de cession d'immeubles passibles de l'impt sur la plus-value immobilire. - 2,5 % au titre des honoraires, lorsque le bnficiaire est soumis au rgime rel. - 5 % au titre des loyers d'htels, lorsque le propritaire est soumis au rgime rel. - 15 % au titre des honoraires, commissions, courtages et loyers et au titre des sommes servies des personnes non domicilies et au titre des jetons de prsence. - 20 % au titre des revenus de capitaux mobiliers. - 50 % au titre de la taxe sur la valeur ajoute, paye sur les marchs conclus avec l'Etat, les collectivits locales et les tablissements et entreprises publics.

- 100 % au titre de la taxe sur la valeur ajoute sur les prestations rendues par les non rsidents. Enfin pour les obligations relatives au respect des rgles de communication, l'auditeur fiscal peut ce niveau effectuer le contrle suivant - l'entreprise a-t-elle manqu l'obligation de communication - l'entreprise a-t-elle manqu l'obligation de communication de tout document et toute information l'administration fiscale.

c)

CONTROLE DES OBLIGATION DORDRE COMPTABLE

La comptabilit a pour objectif de traduire, sous une forme normalise et codifie, des faits conomiques et des actes juridiques qui engendrent des flux de biens et de services et des flux montaires . Ainsi, il en dcoule que la comptabilit devrait traduire la ralit des diffrentes oprations et transactions survenues en une priode donne dans une entreprise. Cette ralit suppose donc la conformit de constatation de ces actions en vertu des normes et rgles comptables en vigueur. Lexamen de cette dernire consiste apprcier la rgularit en la forme des documents comptables L'article 62 du code de l'IRPP et de l'IS stipule que les personnes physiques soumises l'IR au titre des bnfices industriels et commerciaux et les personnes morales quelques soient leurs natures, leurs formes juridiques et leur objet sont tenues des obligations comptables. Ces obligations diffrent selon le rgime fiscal auquel ces personnes sont soumise.

Les critures portes sur les livres et les journaux auxiliaires doivent faire l'objet d'une centralisation dans le journal gnral et le grand livre mensuellement. De plus, le contribuable est tenu de conserver les livres, pices comptables et tout document dont la tenue est prescrit par la lgislation fiscale. En effet, l'auditeur fiscal doit vrifier aussi que la socit est entrain de conserver ses livres et ses documents comptables pendant une priode assez longue. Lentreprise doit galement communiquer aux agents de l'administration fiscale la comptabilit, les rpertoires ou les registres ainsi que les programmes, les applications et les systmes informatiques utiliss pour l'tablissement des comptes et des dclarations fiscales. Ses obligations sont des fins d'informations fiables, une information est considre fiable lorsquelle permet aux utilisateurs de sy fier comme une information fidle, neutre et vrifiable et quelle ninclut pas derreur ou de biais. En consquence, l'auditeur doit vrifier que : - Les phnomnes survenus ont t reproduits conformment la ralit au niveau de la comptabilit. - L'information comptable est objective et qu'il n'existe pas de donnes tendancieuses, ni des rsultats prdtermins. - Chaque phnomne dcrit en comptabilit a ses lments probants. En rsum, le contrle de rgularit se base sur une cohrence des documents comptables et pices justificatives. B/ AUDIT DES REGLES RELATIVES AUX DELAIS. Avant de procder numrer les diffrentes dclarations que l'auditeur doit vrifier il convient de dfinir que la dclaration fiscale est toute pice ou tout document que le contribuable est tenu de dposer auprs du service des impts en vue d'une disposition lgale ou rglementaire et qui comporte des lments servant tablir ou

liquider l'impt . C'est l'acte par lequel le contribuable, ou parfois un tiers, fait connatre l'administration fiscale les lments ncessaires au calcul de l'impt . Le non respect des rgles relatives aux dlais et de dclarations fiscales peut engendrer des pnalits et des indemnits financirement lourdes, dues pour dfaut ou retard dans la production des dclarations et dans le paiement des impts. Ainsi, l'auditeur fiscal au cours de sa mission va accorder une place importante aux contrles portants sur les dlais, c'est dire il va vrifier l'existence d'un chancier fiscal, ou calendrier fiscal, qui rassemble les obligations fiscales de l'entreprise (les dates des dclarations ou encore les dates de paiement des diffrents impts et taxes).Il doit aussi tudier si l'entreprise est en mesure de justifier postrieurement les indications mentionnes dans les dclarations dposes tout en vrifiant si elle utilise des tableaux de passage ou tableaux de concordance entre les diffrents livres et documents comptables et les dclarations fiscales. Les diffrentes dclarations qui peuvent tre contrles par l'auditeur fiscal sont les suivantes: - la dclaration d'existence A travers cette dclaration, l'entreprise fait connatre au fisc qu'elle est devenue une assujettie l'impt est ce en application de l'article 56 du code de l'IRPP et de l'IS qui fait l'obligation aux contribuables, personnes physiques exerant une activit commerciale, industrielle ou une profession librale ainsi qu'aux personnes morales, de dposer au bureau de contrle des impts comptent, avant le commencement de leurs activits, une dclaration d'existence, selon un modle fourni par l'administration. La dclaration dpose auprs du bureau de contrle des impts doit tre accompagne selon le cas : - D'une copie des statuts pour les personnes morales. - D'un agrment pour l'exercice de l'activit, lorsque l'activit est soumise autorisation pralable. - D'une copie du cahier des charges, portant signature lgalise de l'intress, lorsque l'activit peut tre exerce librement sur cette base. La pratique administrative ajoute aux documents susviss : - Une copie de la carte nationale d'identit de l'exploitant ou du reprsentent lgale de l'entreprise. - Une copie du contrat de location, de possession ou de proprit du local destin l'exercice de l'activit. - Une copie des diplmes pour certaines activits. D'aprs ce qui prcde, l'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise a bien dpos sa dclaration d'existence conformment aux dispositions en vigueur avant d'entamer son activit. - la dclaration de cession ou de cessation de l'activit En cas de cession ou de cessation totale d'activit, le contribuable est tenu de dposer une dclaration de cession ou de cessation dfinitive d'activit est ce en application de l'article 58-I du code de l'IRPP et de l'IS qui dispose que : dans le cas de cession ou de cessation totale d'une entreprise industrielle, commerciale, artisanale ou d'une exploitation non commerciale, les bnfices raliss dans l'exploitation faisant l'objet de la cession ou de la cessation et qui n'ont pas t imposs ainsi que les provisions non encore employes devront l'tre au vu d'une dclaration dposer dans les quinze jours de la cession ou de la fermeture dfinitive de l'tablissement lorsqu'il s'agit de cessation. La carte d'identification fiscale est jointe la dclaration . Bien qu'il soit trs difficile qu'une mission d'audit fiscal soit intervenue en fin de vie de la socit, on la citerait en tant qu'une dclaration parmi d'autres. - la dclaration de plus-value

La plus-value est dfinie comme tant la diffrence d'une part entre le prix de cession dclar des biens viss ou celui rvis suite aux oprations de vrification fiscale et d'autre part le prix de revient d'acquisition, de donation, d'change ou de construction . En cas de ralisation d'une plus-value de cession de droits sociaux dans les socits immobilires, de terrains a btir ou d'immeubles btis, ainsi qu'en cas de cession de lots ou parties de lots provenant de terres domaniales ayant perdu leur vocation agricole, une dclaration doit tre dpose dans le dlai de 3 mois de la date de ralisation de la cession. Cette dclaration est dposer uniquement lorsque la plus-value est ralise par une personne physique dont les biens cds ne figurent pas l'actif du bilan de son exploitation.Par consquent, l'auditeur fiscal doit vrifier que le rsultat de cession est un gain dcoulent des revenues fonciers ou que c'est un rsultat dficitaire mal calcul cachant un gain. la dclaration mensuelle

L'auditeur doit s'assurer que les dclarations mensuelles (TVA ; R/S ; TFP et FOPROLOS ; DT ; TH ; DC ; FODEC ; TCL) sont dposes le 15 de chaque mois pour les Personnes Physique et le 28 pour les Personnes Morales. Il doit vrifier aussi que toutes les informations relatives aux dclarations mensuelles suivantes sont remplies : - Dcision de ristourne relative la TFP - L'tat des avoirs - Le chiffre d'affaires en suspension de TVA - Le chiffre d'affaires l'exportation - les dclarations trimestrielles Les contribuables, personnes physiques, soumis au rgime rel exerant une activit commerciale, industrielle ou non commerciale, ainsi que les personnes morales soumises l'IS sont tenus de dposer une dclaration trimestrielle d'acomptes provisionnels. Ces acomptes sont calculs sur la base de 30% de l'impt d au titre des revenus ou bnfices de l'anne prcdente. Il en est de mme pour les contribuables soumis au rgime forfaitaire d'imposition. L'auditeur doit vrifier que les dclarations des acomptes prvisionnels sont dposes dans les dlais lgaux. De mme, il doit s'assurer que l'entreprise a fait joindre aux dclarations des AP : -les certificats de retenue la source. -les avances sur l'I.S au titre de l'importation. - les dclarations annuelles. Tout contribuable soumis l'IR ou l'IS est tenu de dposer une dclaration annuelle de ses revenus ou bnfices mme au cas o il n'en raliserait pas, du modle fourni par l'administration fiscale. La dclaration annuelle de l'IR ou de l'IS est dpose mme au cas o le contribuable est exonr raison de l'ensemble de ses revenus ou bnfices ou de certains d'entre eux dans le cadre des avantages accords soit par le code d'incitation aux avantages fiscaux soit dans le cadre d'avantages de droit commun. L'auditeur fiscal doit s'assurer que le contribuable a dpos la dclaration sur le revenu dans les dlais fixs par ladministration fiscale. IL doit galement s'assurer que l'entreprise a dpose la dclaration annuelle dans le dlai lgal savoir le 25 mars de chaque anne ou dans un dlai n'excdant pas le vingt cinquime jour du troisime mois qui suit la date de clture de l'exercice si celui-ci est arrt une date autre que le 31dcembre. L'auditeur fiscal doit s'assurer aussi que l'entreprise dont les comptes sont soumis l'approbation de l'assemble gnrale des actionnaires a dpos une dclaration provisoire dans les dlais prcits. Dans ce cas, il doit

vrifier que la dclaration dfinitive a t dpose au plus tard dans les quinze jours qui suivent la date d'approbation des comptes et au plus tard le vingt cinquime jours du troisime mois suivant la date limite fixe pour le dpt de la dclaration provisoire savoir le 25 juin au cas ou l'exercice est cltur le 31 dcembre. Il doit vrifier que l'entreprise a fourni l'appui de la dclaration annuelle les documents suivants : -les tats financiers. -le tableau de dtermination du rsultat fiscal. -un relev dtaill des amortissements. -un relev dtaill des provisions pour crances douteuses. -un relev dtaill des provisions constitues au titre de la dprciation de la valeur des stocks. -un relev dtaill des provisions constitues au titre de la dprciation de la valeur des actions et des parts sociales. -un relev dtaill des dons et subventions accords. -tat de ses participation dpassant 10% du capital d'autres socit, leur sige social, leurs matricule fiscale et le taux de participation dans le capital des dites socits. Toute personne physique ou morale qui paie des traitements, salaires, pensions ou rentes viagres,... est tenue de dposer une dclaration appele dclaration d'employeur , et ce, au plus tard le 28 fvrier de chaque anne au centre ou au bureau de contrle des impts comptant ou la recette des finances dont elle relve contre rcpiss.De ce fait, l'auditeur fiscal doit vrifier que l'entreprise mentionne un tat dtaill des salaires, pensions, honoraires verss au cours de l'anne prcdente, avec pour chaque bnficiaire toutes les mentions et renseignements appropris.

C/ L'AUDIT RELATIF AU RESPECT DES REGLES DE FONDS Le respect d'un nombre important de dispositions fiscales relatives au fond, peut tre vrifi l'aide de l'outil traditionnel de l'audit qui est le questionnaire. A travers la structure de ce questionnaire, l'auditeur fiscal a la possibilit de choisir dans ses investigations l'une des approches suivantes : - le contrle de la rgularit fiscale en procdant par poste de bilan et de compte de rsultat. - le contrle effectu par catgorie d'impt. Pour un fiscaliste, il est prfrable de faire l'audit par catgorie d'impt et ce pour deux raisons : -distinguer l'audit fiscal de l'audit comptable. - suivre la classification de la lgislation fiscale. Ainsi, la mise en uvre du contrle de la rgularit concerne les diffrents impts et taxes directs ou indirectes (l'impt sur les socits, la retenue la source, les droits de consommation et la TVA). Les travaux de l'auditeur fiscal consistent en un audit de l'assiette imposable et des taux appliqus. Si le contrle des taux de l'impt est assez classique vu qu'il y a lieu de chercher quel taux la socit est soumise, l'audit de la dtermination de la base imposable l'impt sur les socits ncessite un travail trs minutieux de la part de l'auditeur fiscal. C'est en effet, en partant du rsultat comptable que l'auditeur procde aux diffrents ajustements permettant de passer du rsultat comptable au rsultat fiscal. Au moment de l'exercice de sa mission, l'auditeur est tenu d'effectuer des vrifications au niveau des comptes de produits d'une part, et au niveau des comptes de charges d'autre part.

L'audit des comptes de produits constitue l'tape la plus importante et la plus dcisive dans les travaux de l'auditeur fiscal. En effet, l'auditeur doit, en premier lieu, s'assurer que le chiffre d'affaire reflte bien la ralit par les techniques de reconstitution de ce dernier. A titre d'illustration, l'auditeur doit vrifier la rgularit de l'enregistrement des factures de ventes sur les journaux comptables et leur valuation, la justification d'une interruption des sries de factures de ventes, etc. Ainsi, l'auditeur est appel vrifier que tout profit exceptionnel rsultant d'une plus value sur cession d'immobilisation et que la fraction d'amortissement calcule entre la date du dernier inventaire et celle de cession ou de titres ou de toute autre opration exceptionnelle a t incluse dans le rsultat imposable. En ce qui concerne les autres produits, l'audit de cette rubrique regroupe le contrle des productions immobilises, des produits financiers et des produits divers ordinaires. Enfin, la vrification des stocks constitue l'une des taches les plus difficiles dans les travaux de l'auditeur. En effet, le contrle des stocks ncessite des connaissances et un examen dtaill des entres et des sorties de marchandises ou de la production du magasin. L'auditeur doit surtout vrifier que les stocks d'ouverture soient conformes aux stocks de clture de l'exercice et qu'ils ont t pris en compte au niveau des stocks ainsi que de la non prise en charge des premires rceptions de l'exercice. Pour les sorties des stocks, il vrifie si l'entreprise les a values selon la mthode qui est admise par l'administration fiscale. Le contrle des comptes de charges s'tend l'examen des pices classes dans les dossiers de l'exercice suivant pour s'assurer de la bonne sparation des exercices. Ainsi, pour tre admise en dduction, les charges doivent remplir trois conditions de fond et trois conditions de forme. les conditions de fond se rattacher la gestion ou tre exposes dans l'intrt de l'entreprise, ce qui exclut les dpenses caractre priv et celles pouvant tre qualifies d'acte anormal de gestion. se traduire par une diminution de l'actif net, ce qui exclut les dpenses ayant une contrepartie l'actif. ne pas tre exclues du droit dduction par une disposition expresse de la loi. les conditions de forme tre comptabilises et dduites de l'exercice auquel elles se rattachent. tre appuyes de justifications suffisantes et probantes. tre portes sur certaines dclarations lorsqu'une telle condition est exige par la loi.

A titre d'illustration, l'auditeur doit s'assurer du rattachement de la charge locative l'exploitation de l'entreprise et que cette charge n'est pas excessive. En outre, l'auditeur doit vrifier que les loyers pris en charge se rattachent l'exercice et que tous les contrats de location sont enregistrs. Concernant les charges diverses ordinaires, l'auditeur fiscal doit s'assurer que les frais de mission et de dplacement soient rattachs l'exploitation et ne soient pas excessifs.De mme, pour les charges de personnel, les charges financires, les impts, taxes et versements assimils, les amortissements et les provisions, l'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise respecte les dispositions lgales et rglementaires d'ordre fiscal et vrifier les conditions de dduction prvues par les codes fiscaux. a) l'audit de passage du rsultat comptable au rsultat fiscal Le rsultat fiscal est dtermin dans le cadre du rgime rel partir du bnfice comptable en procdant aux rintgrations et dductions visant se conformer la lgislation fiscale ou rsultant des dispositions d'avantages fiscaux. Nanmoins, certaines modifications comptables doivent, notre avis, tre fiscalises. La note commune occulte la question. Il convient par consquent d'ouvrir une nouvelle rubrique ou de les prsenter parmi les autres rintgrations ou parmi les autres dductions.

Selon le modle prsent pour la dtermination du rsultat fiscal par l'administration des impts, l'auditeur fiscal doit s'assurer de la rintgration de certaines charges prvues par la lgislation fiscale. Ces charges sont : - les provisions pour risques et charges et toutes provisions autres que celles admises par la lgislation en vigueur. - les subventions et dons excdentaires. - les charges sur voitures de tourisme d'une puissance suprieure 9 chevaux.

- les dons et subventions non dclars. - les frais de rception, cadeaux, frais de restauration et de spectacle excdentaires. - les retenues la source supportes par l'entreprise aux lieux et places des personnes non rsidentes au titre des redevances. - la taxe sur les voyages. - les transactions, amendes, confiscations et pnalits de toutes natures. - les commissions, courtages, ristournes commerciales ou non, rmunrations payes aux salaris et aux non salaries en contrepartie d'un travail occasionnel ou accidentel en dehors de leur activit principale, honoraires non dclars dans la dclaration de l'employeur. Ainsi, selon l'article 15 du dit code ne sont pas dductible : - les amortissements des voitures de tourisme d'une puissance suprieure neuf chevaux fiscaux. - l'amortissement des avions, bateaux de plaisance et rsidences secondaires et charges y affrentes - les rmunrations des titres participatifs excdent 8% de la valeur nominale des titres. - les rmunrations des grants associs majoritaires des socits responsabilits limites. - les rmunrations des co-grants majoritaires. - les parts appartenant au conjoint et aux enfants non mancips des grants. - les jetons de prsence autres que correspondant un remboursement de frais. - l'impt sur les socits. Enfin, toute charge qui ne confre pas le droit dduction suite au lois et usage tel que : - les pertes de change non ralises sur dettes et crances courantes en devises. - les moins-values non ralises sur titres cts trs liquides. - le dficit dgag par des tablissements stables tablis l'tranger. Lentreprise peu bnficier de dductions qui se manifeste par lexclusion de certains produits de l'assiette imposable pour des considrations d'exonration ou de fait gnrateur. Ces produits sont : - les plus-values sur les actions de socits cotes en bourse.

- les plus-values d'introduction en bourse. - les plus-values non ralises sur les titres cts trs liquides. Au cours de ces dernires annes, les retenues la source ont connu un dveloppement tel qu'on peut considrer qu'elles s'imposent, dornavant, comme une branche principale du systme fiscal.Par consquent, en matire de retenue la source, toute dfaillance ou erreur entrane la mise de la retenue la source la charge de l'entreprise, c'est pourquoi, l'auditeur doit accorder une attention particulire aux champs d'applications, aux taux appliqus, ainsi qu' l'assiette de la retenue la source. En cas d'insuffisance, l'auditeur procde l'examen approfondi des textes pour rechercher l'origine de ces failles. Dans ce cadre, l'auditeur doit vrifier si la socit opre de la retenue la source sur : - les traitements, salaires, pensions et rentes viagres. - les honoraires, y compris les rmunrations des activits non commerciales, commissions, courtages, vacations et loyers. - les rmunrations d'une prestation non commerciale occasionnelle ou accidentelle. - les plus-values de cession d'immeubles. - les revenues de valeur mobilire y compris les jetons de prsence et rmunrations des grants de SARL. - les montants pays au titre des marchs. - les avances. - les rmunrations verses aux non rsidents. L'impt sur le revenu et l'impt sur les socits font l'objet d'une retenue la source dont l'auditeur doit vrifier leur soumission aux taux indique par les textes fiscaux. L'assiette de la retenue la source est constitue par le montant brut des honoraires, commissions, courtages, rtributions occasionnelles, loyers et toute somme verse, c'est--dire gnralement sur le chiffre d'affaire du fournisseur major de la TVA pour les personnes qui y sont assujetties.

Pour ce qui est des impts indirects, ils ne touchent pas directement les revenus, mais sont perus sur des produits, des biens et des services commercialiss . Ils sont fondamentalement : - La Taxe sur la Valeur Ajoute Le fait gnrateur, c'est l'vnement qui donne naissance la dette du redevable envers le trsor. C'est l'vnement, le fait juridique ou matriel qui donne naissance la dette fiscale qui rend la taxe redevable et donne le droit l'administration fiscale de la rclamer . Ainsi, l'auditeur fiscal doit distinguer entre les faits gnrateurs et l'exigibilit de chacune des oprations suivantes: - Pour les importations : c'est le ddouanement de la marchandise. - Pour les ventes de biens et de marchandises : c'est la livraison de la marchandise.

- Pour la vente d'immeubles ou de fonds de commerces ainsi que pour les changes : c'est l'acte qui constitue l'opration. - Pour les prestations de service : c'est l'encaissement du prix ou des acomptes lorsqu'il intervient antrieurement la ralisation du service. -Pour les biens que les redevables se livrent eux-mmes : c'est la premire utilisation des biens. - Pour les travaux immobiliers : par l'excution partielle ou totale de ces travaux. Pour les marchs conclus avec l'Etat, les collectivits locales, les entreprises et tablissements publics : par l'encaissement des montants au titre des oprations consternes par la retenue la source. L'existence de trois taux nominaux (6%, 12%, 18%) applicables la TVA, rend le contrle de la conformit de ces taux indispensable. L'auditeur fiscal doit s'assurer de l'exactitude des taux appliqus et s'il constate des erreurs, il doit procder la correction de ces erreurs par les taux appliqus et ceci avant l'expiration de la priode de prescription tout en procdant l'envoi d'une facture de rectification aux clients concerns. Il doit vrifier que les taux de 6%, 12%, et 18% s'appliquent au chiffre d'affaire HT. De mme, il doit s'assurer que l'entreprise assujettie la TVA applique la majoration de 25% de la base imposable en cas des ventes ralises des non assujettis. L'assiette imposable la TVA est le montant sur le quel on applique le taux d'imposition pour obtenir l'impt d. En effet, l'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise distingue dans la dtermination de la base imposable entre le rgime intrieur et le rgime d'importation. En rgime intrieur, le chiffre d'affaire imposable comprend le prix des marchandises, des travaux ou des services, tous frais, droits et taxes inclus, ainsi que la valeur des objets remis en paiement, l'exclusion de la taxe sur la valeur ajoute, des subventions d'exploitation et des prlvements conjoncturels et de compensation . Pour le rgime d'importation, l'auditeur doit vrifier s'il s'agit d'une entreprise assujettie la TVA ou non assujettie. Si l'importation est effectue par un assujetti, l'auditeur doit s'assurer que l'assiette imposable soit constitue par la valeur en douane tout droits et taxes inclus l'exclusion de la TVA elle-mme. Par ailleurs, si l'importation est effectue par un non assujetti, l'auditeur doit s'assurer que l'assiette imposable soit constitue par la valeur en douane tout droits et taxes inclus, l'exclusion de la TVA avec une majoration de 25%. Au terme de l'article 9 du code de la TVA, la taxe sur la valeur ajoute qui a effectivement grev les lments du prix de l'opration imposable, est dductible de la taxe sur la valeur ajoute applicable aux oprations taxables. Cette taxe dductible est impute globalement, si elle remplie les conditions de dduction, sur le montant de la taxe collecte.En effet, l'auditeur fiscal doit s'assurer que les conditions de dduction de la TVA soient remplies savoir. - La TVA dduite par l'entreprise doit porter sur des lments ncessaires l'exploitation et elle doit tre appuye par des pices justificatives rgulires et probantes. _ _ La TVA ne doit pas concerner un bien exclu de droit dduction. Les achats doivent tre effectus auprs d'un assujetti. Les immobilisations dont la TVA est dductible, doivent tre comptabilises en HT.

En outre, l'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise audite ne procde pas la dduction de la TVA pour les lments suivants : Les biens et services non lis l'exploitation de l'entreprise.

Les voitures de tourisme servent au transport des personnes autres que celles objets d'exploitations. Les biens et services acquis auprs des forfaitaires ou des non assujettis. Des emballages destins tre donns en consignation.

La survenance de certains vnements peut amener l'entreprise reverser la TVA initialement dduite en totalit ou en partie. De ce fait, l'auditeur fiscal doit procder au calcul du montant reverser. Les droits de consommation frappent un ensemble de produit, en sus de la TVA, qui obissent aux mmes rgles que la TVA (personnes imposables, base d'imposition, fait gnrateur ou rgime . d'imposition) . L'auditeur fiscal doit vrifier si l'entreprise effectue des oprations imposables au droit de consommation. En fait, il doit s'assurer aussi que les taux pratiqus par l'entreprise soient conformes ceux figurant dans les textes. Ainsi, l'auditeur doit vrifier que l'assiette du droit de consommation soit constitue par le prix de vente tous frais, droits et taxes compris, l'exclusion du droit de consommation et de la taxe sur la valeur ajoute. Pour bnficier de droit de dduction, l'auditeur doit vrifier que l'entreprise impute sur le droit de consommation collect, le droit de consommation ayant grev leurs acquisitions auprs d'autres assujettis et les importations effectues par eux-mmes des matires ou produits qui entrent intgralement dans la composition du produit final.Donc, il doit s'assurer que le droit dduction soit limit aux intrants (les matires consommables et les immobilisations sont exclues du droit dduction).

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