Pin Pignon 2

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE FACULTE DES SCIENCES

DE LA NATURE ET DE LA VIE DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ET ECOLOGIE

N de srie.. N d'ordre

Mmoire en vue de lobtention du diplme de Magistre en Ecologie et Environnement Option Ecologie vgtale

THEME

Limites thermiques et adaptation de Pin Pignon dans la rgion de Constantine


Prsent par : Melle LEHOUT Amel

Devant la commission d'examen : Prsident : Pr BENDERRADJI Med El Habib Rapporteur : Pr ALATOU Djamel Examinateur : Pr TAHAR Ali Annaba Examinateur : Pr RAHMOUNE Chabane Universit Mentouri Constantine Universit Mentouri Constantine Universit Badji Mokhtar Universit Mentouri Constantine

Juin 2008 1

Remerciement
Au terme de ce travail, je remercie avant tout Dieu le tout puissant qui a clair mon chemin tout au long de mes tudes. Avant d'aborder mon sujet, qu'il me soit permis de remercier toutes les personnes qui, des degrs divers, ont contribu la mise jour de ce mmoire: Je tiens exprimer toute ma gratitude Monsieur Alatou Djamel, professeur luniversit de Constantine, qui par ses nombreuses qualits, m'a form la recherche, encadr dans la bonne humeur et soutenu tout au long de ce travail. Qu'elles sont passes vite ces annes sous ta direction dans un contexte de respect, d'coute et d'change. Je te remercie galement pour la confiance que tu as su me tmoigner et pour l'autonomie que tu m'as accorde. Je salue encore ta rigueur scientifique ainsi que tes grandes valeurs humaines. Je tiens galement remercier Monsieur Bendearradji M.E.H, Professeur l'Universit de Constantine, qui a accept de prsider le jury. Quil trouve ici l'expression de ma profonde reconnaissance. Un grand remerciement Monsieur Tahar Ali, professeur luniversit Badji Mokhtar, Annaba pour leur amabilit et leur disponibilit rpondre aux problmes statistiques rencontrs dune part, et d'autre part, pour avoir accept d'tre examinateur de ce travail. Monsieur Rahmoune Chaabane, Professeur l'Universit de Constantine. Veuillez trouver ici lexpression de ma profonde gratitude pour avoir accept d'examiner ce travail. Je vous prie de croire ma respectueuse considration.
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Monsieur MEGOURA R, chef de la circonscription des forts d'El Khroub, qui a bien voulu matre ma disposition tous les moyens matriels disponibles au niveau de l'administration, notamment le vhicule de service pour mes dplacements sur terrain. Un grand remerciement mon oncle Mr LEHOUT Bouzid pour son aide prcieuse et sa disponibilit. Je ne saurais non plus passer sous silence la contribution de Mme Kanouni Malika, Melle Lila sahli, Melle Chaib Rania, Mr Merniz Nourdine et tous les autres dont les noms mchappent au moment dcrire ces lignes. Leurs rponses mes nombreuses questions et leur disponibilit mont permis de rsoudre plus de problmes que je naurais jamais os imaginer. Je remercie tout le personnel de laboratoire de Biochimie pour leur gentillesse et leur disponibilit, et particulirement Mr Amar et je noublie jamais Mr Zogmar de laboratoire de chimie. Je n'oublie pas non plus ma plus chre amie qui m'a accompagne durant toutes ces annes, Djihane. Je voudrais simplement leur dire que je laime de tout mon coeur. toute sa famille particulirement Mr Zekri Riad, et Zekri salima. Je souhaiterai enfin finir par une pense envers mes proches, pour leur soutient tout le long de mes tudes, bien sr mon cher papa pour le soutient morale et laide prcieuse jusquau la fin de ce travail, ma plus cher mre mes frres et s urs, ma nice Wissal et toute ma famille.

Introduction 1 Partie I. Synthse Bibliographique Chapitre 1. Donnes gnrales sur le Pin pignon. 3 1. 1. Air de rpartition naturelle 3 1.2. Air dintroduction 4 1.3. Caractres botaniques ... 1.4. Elments d'autcologie 5 6

1.4.1. Exigence altitudinale. 6 1.4.2. Exigences climatiques .. 1.4.6. Utilisations..... 1.5. Facteurs de Dprissement et de Mortalit de genre Pinus 6 7 9

Chapitre 2. Le stress 2.1. Dfinition.. 2.2 Effet de lintensit et la dure du stress. 2.3 Transmission et perception du signale de stress chez les vgtaux..

11 11 11 12

2.3.1. Perception.. 13 2.3.2. Transmission ... 2.3.2.1. Le calcium.. 2.3.2.2. Les MAPK 13 13 14

2.3.2.3. Phosphorylations de protines. 15 2.4. La rponse des vgtaux aux stress. . 2.4.1. Transformation des parois cellulaire... 2.4.2. Mtabolisme secondaire. 16 16 17

2.4.2.1. La proline 17 2.4.2.2.Les sucres. 18 4

2.4.2.3. Les protines Heat shock.. 19

2.4.2.4. Les groupes des HSP chez les vgtaux...........

21

2.4.2.4. 1. Les protines de la famille HSP-100................. 21 2.4.2.4. 2. Les protines de la famille HSP-90 .................. 21 2.4.2.4. 3. Les protines de la famille HSP-70................... 22 2.4.2.4. 5. Les protines de la famille HSP-60................... 22 2.4.2.4. 6. La famille des protines de petit poids moluculaire 2.4.2.4. 7 Rle des HSP... 23 23

2.5. Le stress thermique..................................................... 25 26 26

2.5.1. Le stress thermique par les hautes tempratures 2.5.2. Ladaptation des plantes aux tempratures chaudes... 2.5.3. Effet des hautes tempratures sur les vgtaux

26

2.5.3.1 la photosynthse.......... 26 2.5.3.2 La respiration.............. 2.5.3.3 La croissance............... 27 28

2.5.3.4 Les mcanismes de tolrance la chaleur............ 2.5.3.5. Les processus biochimiques..................................

29 29

2.5.3.6 Membranes cellulaires 30 2.5.3.7. Adaptation morphologique aux hautes tempratures 30 2.6. Le stress thermique par les basses tempratures...... 31 2.6.1. Lendurcissement.......... 31 2.6.2. Leffet du froid sur les membranes........................ 32

2.6.3. Effet des basses tempratures sur la photosynthse.. 32 2.6.4. Les changements mtaboliques... 5 32

2.6.4.1. Synthse des protines LEA..... 33 2.6.4.2. Synthse des sucres .............. 33 2.6.4.3. Expression gntique..... 33

Partie 2. prsentation de la zone dtude et matriels et mthodes

Chapitre 1. Prsentation de la zone dtude. .................. 1.1. Situation gographique ......... 1.1.1. La rgion de Djebel Ouahch (Kef El Akhel) .......

35 35 35

1.1.2. Topographie et gologie ... 35 1.1.3. Gomorphologie........ 35 1.1.4. Pdologie 36 1.1.5. tude climatique .............. 1.1.5.1 Conditions climatiques de la rgion tudie ....... 1.1.5.2 Paramtres climatiques . 1.1.5.2.1 Pluviomtrie. 36 37 37 37

1.1.5.2.1.2 Rpartition mensuelle des prcipitations ....... 37 1.1.5.2.1.3. Rpartition saisonnire des prcipitations. . 1.1.5.2.1.4. Frquence saisonnire ....... 38 40

1.1.5.4.2 Temprature 41 1.1.5.4.2.1 Le rgime thermique. ...... 1.1.5.4.3 Synthse Bioclimatique ...... 1.1.5.4.3.1 Diagramme ombrothermique 41 42 42

1.1.5.4.3.2 Dtermination de lhumidit du sol par la mthode dEuverte... 43 1.1.5.4.3.3 Indice de De Martone......... 44

1.1.5.4.3.4 Quotient pluviothermique et tages bioclimatiques d'Emberger ... 44 1.1.5.4.4 Autres facteurs climatiques ......... 48

1.1.5.4.4.1 Humidit atmosphrique. 48

1.1.5.4.4.2 Les vents. 48 1.1.5.4.5 Conclusion ... 49

Chapitre 2 Matriels et mthodes 50 2.1. Introduction ..................... 50 2.2. Matriel vgtal ... 50 2.3. Traitements appliqus ............ 2.4. Paramtres morphologiques .. 50 51

2.4.1 La croissance en longueur..... 51 2.4.2 La croissance pondrale ........... 51 2.4.3 Rapport partie arienne et partie souterraine ...... 51

2.5. Paramtres physiologiques ..... 51

2.5.1 Mesure du taux de chlorophylle...

51

2.5.2 Dosage de la proline................... 52 2.5.3 Dosage des sucres .......... 2.5.4. Dosage des protines 2.5.4.1. Mode opratoire......... 2.5.4.1.1 Extraction ................ 2.5.4.1. 2 Dosage colorimtrique 2.6 Quantification de lADN et de lARN. ...................... 2.6.1. Extraction .... 2.6.2. Dosage de lADN............. 2.6.3. Dosage de lARN........... 2.7 Analyse statistique........................................................ 53 53 53 53 55 55 55 56 52

Partie 3. Rsultats et discussion Chapitre 1. Stress Aux Tempratures Extrmes

1.1.

Les basses tempratures

60

1.1.1. La proline .. 61 1.1.2. Les sucres.. 1.1.3. Chlorophylle 1.1.3.1. Chlorophylle a et chlorophylle b . 1.1.1.2. Chlorophylles (a/b) ... 1.2. Les hautes tempratures. .. 1.2.1 La proline.. 62 63 63 65 67 68

1.2.2. Les sucres.. 69 1.2.3 Chlorophylle... 70 70 72

1.2.3.1. Chlorophylle a et chlorophylle b.. 1.2.3.2. Rapport chlorophyllien (a/b) ...

Chapitre 2. Traitements des tempratures tri horaires pour lanne 2007

2.1. Traitements des dures et des frquences des tempratures des priodes fraches et chaudes.. 74 2.2. Les tendances thermiques des saisons 76 2.3 Amplitude thermique mensuelle de lanne 2007. 2.4. Les diffrents stress observs durant lanne 2007.. 2.4.1. La saison estivale.. 80 2.4.2. La saison hivernale.. 82 77 80

Chapitre 3. Les paramtres morphologiques.. 8

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Effet des variations thermiques saisonnires sur les paramtres biomtriques des semis de pin pignon. 84 85 86 87 88 89 90 91 92 92 93

3.1 Longueur de la partie arienne... 3.2 Longueur de la partie racinaire 3.3 Rapport longueur partie souterraine/longueur partie arienne . 3.4 Poids frais de la partie arienne. 3.5 Poids sec de la partie arienne 3.6 Poids frais de la partie souterraine .. 3.7 Poids sec de la partie racinaire 3.8 Rapport de biomasse 3.9. Taux de mortalit. .. 3.10 Discussion... Chapitre 4. Les paramtres physiologiques

4.1. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en proline totales 4.1.1. Consquences des fluctuations thermiques saisonnires sur les teneurs totales en proline 4.1.1.1. La saison hivernale . 4.1.1.2. La saison printanire... 4.1.1.3. La saison estivale.. 4.1.1.4. La saison automnale. 4.1.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en proline 4.1.3. Consquences des fluctuations thermiques inter mensuelles pour chaque saisons sur les teneurs en proline. 3.1.3.1. La saison hivernale 4.1.3.2. La saison printanire.. 4.1.3.3. La saison estivale

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98 98 99 100 101

102

103 103 104 105

4.1.3. 4. La saison automnale.. 4.1.4. Variation mensuelle globale des teneurs en proline entre les organes . 4.2.1. Consquences des fluctuations thermiques saisonnires sur les teneurs en sucres solubles 4.2.1.1. La saison hivernale . 4.2.1.2. La saison printanire.. 4.2.1.3. La saison estivale. 4.2.1.4. La saison automnale 4.2.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en sucres solubles ... 4.2.3. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en sucre soluble .. 4.2.3.1 La saison hivernale ... 4.2.3.2 La saison printanire 4.2.3.3 La saison estivale ... 4.2.3.4 La saison automnale .. 4.2.4. Variation mensuelle globale des teneurs en sucres solubles entre les organes

105 106

107 108 108 109 110

110

111 111 112 113 113

... 114 4.3. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en protines totales .. 4.3.1. Consquences des fluctuations thermiques de chaque saison sur les teneurs en protines totales... 4.3.1.1 La saison hivernale . 4.3.1.2 La saison printanire... 4.3.1.3 La saison estivale . 4.3.1.4 La saison automnale 4.3.2 Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en protines totales ... 4.3.3 Effet des variations thermiques saisonnires sur les teneurs en protines 121 116 117 117 119 120 116

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totales .. 4.3.3.1 La saison hivernale 4.3.3.2 La saison printanire .. 4.3.3.3 La saison estivale.. 4.3.3.4 La saison automnale 4.3.4 Variation mensuelle globale des teneurs en protines entre les organes ..

121 122 122 123 123 124

4.4 Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en ADN & ARN.. 125 4.4.1. Consquences des fluctuations thermiques de chaque saison sur les teneurs en ADN et ARN 4.4.1.1. La saison hivernale 4.4.1. 2. La saison printanire . 4.4.1.3. La saison estivale. 4.4.1.4. La saison automnale ... 4.4.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en ADN et ARN. 4.4.3. Consquences des fluctuations thermiques inter mensuelles de chaque saison sur les teneurs en AD N et ARN .. 4.4.3.1. La saison hivernale 4.4.3.2. La saison printanire . 4.4.3.3. La saison estivale. 4.4.3.3. La saison automnale 4.3.5. Consquences des fluctuations thermiques globales des teneurs en ADN entre les organes 4.5. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en chlorophylle 4.5.1. Consquences des fluctuations thermiques saisonnires sur les teneurs en chlorophylles 140 4.5.1.1 La saison hivernale .. 140 4.5.1.2. La saison printanire 141 4.5.1.3. La saison estivale.. 142 137 139 132 132 133 134 135 131 126 126 127 129 130

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4.5.1.4 La saison automnale.

144

4.5.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnires sur les teneurs en chlorophylle ... 4.5.3. Consquences des fluctuations thermiques inter mensuelles de chaque saison sur les teneurs en chlorophylle . 146 4.5.3.1. La saison hivernale 146 145

4.5.3.2. La saison printanire 148 4.5.3.3. La saison estivale... 149 4.5.3.4. La saison automnale.. 4.5.4. Consquences des fluctuations thermiques des teneurs en chlorophylle totale entre les organes .. 152 150

4.6 Discussion .

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Partie 4. Conclusion et perspectives Conclusion .. Perspectives. 164 166

Partie 5. Rfrences bibliographiques Rfrences bibliographiques. 167

Parie 6. Annexe Annexes ...

Liste des tableaux Liste des figures Liste des photos Liste des abrviations

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Introduction
Le climat algrien se caractrise par des pisodes de haute et basse temprature et du dficit hydrique qui peuvent apparatre, dune faon progressive ou brutale au dbut, au milieu ou en fin de saison. Ces priodes sont parfois intenses fortes et, toujours imprvisibles et variables dune anne lautre Dans le domaine agronomique, une gestion efficace de lenvironnement et des ressources agricoles exige une collecte dinformations fiables et prcises sur ltat des cultures, et un suivi permanent de leur croissance. Le suivi de ltat physiologique des plantes sous un stress environnemental est essentiel pour une meilleure productivit des cultures. L'interprtation de la tolrance un stress abiotique exige une certaine valuation de ce stress par certains indices. C'est un lien essentiel entre le fait physiologique ou gntique et l'application russie de ce fait dans la slection des plantes. Les tudes physiologiques et gntiques ont pu acclrer ce processus d'valuation. Les stress environnementaux tels que, les hautes tempratures, le dficit hydrique et autres, affectent la croissance et le rendement des plantes. Cependant, les plantes peuvent dvelopper des stratgies dadaptation pour rpondre ces changements en ajustant leur systme mtabolique.

Devant un certain nombre dinterrogations et dappels des mdias, de gestionnaires ou du grand public, il nous a sembl opportun de rappeler certaines connaissances fondamentales sur la rponse des arbres forestiers aux vnements climatiques extrmes et exceptionnels. La recherche en cophysiologie forestire a acquis des rsultats nouveaux depuis les grandes canicules (scheresses), la fois quant la rponse des arbres forestiers aux contraintes hydriques et thermiques. Il est en effet important de distinguer ces deux effets et les rponses physiologiques des arbres parce quelles nimpliquent pas les mmes mcanismes, bien quelles puissent interagir et acclrer la traduction visible des contraintes. La recherche concernant les mcanismes de tolrance des plantes aux contraintes thermiques est dune importance primordiale. Les mcanismes de tolrance sont trs complexes, impliquant des changements adaptatifs et/ou nfastes. Ils peuvent impliquer des

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facteurs morphologiques, physiologiques et biochimiques diffrents niveaux dorganisation de la plante.

Le pin pignon, essence forestire prsente en Algrie sous forme de reboisement, intresse les forestiers pour son introduction dans le massif de djebel ouahch Constantine, en zone continentale la limite du semi-aride pour son intrt conomique de par sa production de pignes et de son bois, malgr quil soit beaucoup plus noueux que le pin dAlep ou le pin maritime. Cest une essence qui est parfois considre comme arbre fruitier pour la rentabilit de ses fruits. De cette ide il est intressant dapprofondir son cologie qui reste peu connue des spcialistes, et de dfinir les amplitudes thermiques en relation avec sa productivit. Pour valuer son amplitude cologique, diffrentes exprimentations seront ralises sur des semis afin de tester leur aptitude dendurcissement, donc rsistance au froid durant la saison hivernale ou tolrance aux variations thermiques et aux conditions chaudes de la saison estivale, par lestimation des acides amins marqueurs de stress comme la proline, larginine etc. et laccumulation ou synthse des protines.

Ce qui nous amne nous poser un certains nombre de question ainsi nous nous proposons de : - dterminer lamplitude thermique du pin pignon avec des marqueurs biochimiques comme les sucres solubles les protines solubles, les acides amins comme la proline pour mieux estimer sa rsistance vis--vis du stress thermique. - de dfinir les capacits dadaptation des semis aux contraintes climatiques notamment thermiques durant les saisons froides et chaudes. -De connatre lventail thermique de cette essence ; des exprimentations menes sur des semis exposs des tempratures extrmes en dure et en intensit.

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Partie I. Synthse Bibliographique

Chapitre 1. Donnes gnrales sur le Pin pignon Le pin pignon prsente un intrt de plus en plus grandissant, non seulement en raison de sa rusticit, son diffrence vis--vis la nature chimique du sol, son systme racinaire trs dvelopp, son bois de qualit, mais surtout sa fructification qui fait lobjet de transactions commerciales annuelles dont la valeur dpassent de loin dans certain cas celle de la production ligneuse.

Cest dans cette optique que la FAO a cre un sous groupe de travail inter-rgional incluant lEurope, lAfrique du Nord et les rgions du Proche Orient en vue de renforcer la collaboration en matire de recherche et de dveloppement de la culture de cette espce. 1. 1. Air de rpartition naturelle Laire de rpartition de Pinus pinea comprend la rgion mditerranenne septentrionale, de la pninsule ibrique lAnatolie jusquaux ctes mridionales de la mer Noire. Cette essence a fait l'objet de boisements trs anciens pour la production de ses graines comestibles. En France, on le trouve principalement dans les plaines littorales et les collines mditerranennes, en gnral moins de 50 km des ctes et moins de 600 m d'altitude.

La superficie totale couverte par le pin pignon dans le monde est estime 600 000 ha (75 % en Espagne, 9 % au Portugal, 8 % en Turquie, 7 % en Italie, 0.5 % au Maroc et le reste en Grce, Liban, Tunisie et en France) (Figure.1).

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Pinus pinea
Figure 1. Air de rpartition naturelle du Pinus pinea dans le monde (Seigue, 1985)

1.2. Air dintroduction

Le pin pignon n'existe pas l'tat spontan dans tout le nord de l'Afrique ; toutefois cette absence ne s'explique pas facilement, tant donn sa diffusion dans la Mditerrane occidentale et la prsence en Berbrie de toutes les autres espces euro-ibriques. L'introduction du pin pignon en Afrique du Nord est relativement rcente mme si certains auteurs n'excluent pas l'hypothse de sa prsence dans le pass l'tat spontan.

En Tunisie, les plantations forestires ont t ralises depuis les annes 1930 dans les rgions du Nord et du Nord Est du pays et dans le cadre dessais dintroduction dans les diffrents arboretums partir des annes 1950(Khouja,1992 ; Rejeb et al 1996 in Khouja M 2006 ) 20 000 ha environ sur les dunes littorales, dans les subraies dgrades et dans le maquis(Sbay, 2006).

Au Maroc entre 1955 et 1992, des plantations de pin pignon ont t ralises principalement au nord du pays, aussi l'espce parat prometteuse le long de la cte. Les reboisements rcents sont surtout localiss dans la rgion de Tanger Larache et Ttouan.

En Algrie, il pousse bien sur les dunes littorales de Mostaganem Bourahma, Bouachira, Khadra. Il constitue une magnifique pineraie Ouled Baroudi (Loullou,1987).On le trouve aussi Relizane, La Mactaa (Oran), ElKala, Djebel Ouache , Draa Nagah(Constantine), Bainem, Bouchaoui, Merja, Mezloug (Setif) Berrahal et Zeralda (Zandouche,2001).

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1.3. Caractres botaniques

Nom commun: Pin parasol, Pin pignon ou Pinier nomm par les anglophones 'Stone pine', Stone' ou 'Umbrella pine'.

Nom latin : Pinus pinea L., synonyme Pinus sativa Lam. Famille : Pinaceae Catgorie : arbre (conifre) monoque l'corce d'un gris bruntre qui en vieillissant se fissure et se desquame en grandes plaques verticales laissant apparatre une corce ocre rouge.

Port : globulaire, compact, arrondi qui s'aplatit en parasol en prenant de l'ge Feuillage : persistant (se renouvelle tous les 3 ou 4 ans), vert franc, glauque. Longues et paisses aiguilles (10 18 cm) rigides et piquantes runies en faisceaux par 2 ou

Floraison : au printemps (avril-mai) unisexue, chtons mles oblongs ocre jaune assez insignifiants mais fortement chargs de pollen, les femelles en petits cnes aux extrmits des rameaux.

Fruits : maturit tous les 3 ans, strobiles ovodes globuleuses (pomme de pin ou pigne) de 8 15 cm d'un brun roux brillant, contenant des graines noirtres coque ligneuse renfermant des amandes ailes comestibles (pignons).

Croissance : lente. Hauteur : 15-25 m pour un talement de 10-15 m. Sol : tous, plutt sec, supporte mal le calcaire. Emplacement : soleil, mi-ombre. Multiplication : semis aprs stratification froid. Entretien : les jeunes sujets sont sensibles au gel, adulte il est parfaitement adapt la chaleur et la scheresse. 19

Entretien : sans. Mais comme d'autres espces du genre, il peut tre visit par les chenilles processionnaires (Thaumetopoea pityocampa ) Thuringiensis .

1.4. Elments d'autcologie 1.4.1. Exigence altitudinale Les tudes sur le pin pignon avec des marqueurs neutres montrent une trs faible diversit dans toute laire de rpartition (Fallons et al.1997 in IFN 2001). En France le pin pignon n'est plus prsent au dessus de 600 m d'altitude (Cemagref, 1987 in IFN 2001), les rgions de provenance sont donc limites 600 m d'altitude. Au Liban et en Turquie, il atteint les niveaux de cdraies notamment dans les rgions de Barouk au Liban vers 1400 1500m (Quezel,1980). En Algrie, les diffrents reboisements se trouvent des altitudes variant de 50 280m (Ouanes, 2000). 1.4.2. Exigences climatiques : Le pin pignon est une essence hliophile et thermophile. Il se situe dans l'tage bioclimatique mditerranen, variantes humide semi-aride. Il est sensible aux basses tempratures et ce d'autant plus que l'atmosphre est humide. (IFN,2001).

Il demande un ensoleillement pour assurer une bonne fructification (Seigue, 1985). Il se rencontre dans les tages bioclimatiques humides, subhumides variante tempre chaude (Quezel, 1980). Il est surtout sensible aux tempratures minimales absolues (Giordano, 1967). Selon Boisseau1993 les basses tempratures combines lhumidit seraient nfastes sur les houppiers. Il arrive supporter les grands froids exceptionnels (Alexandrian,1986) et (-10C -15C) en France(Foucard, 1994). (-20C) en Espagne

Cest une espce exigeante quant la temprature, supporte relativement la scheresse, et elle est trs exigeante en lumire. Sa diffusion est en effet lie au climat chaud et lumineux des ctes mditerranennes (Sbay , 2006) 20

Les tempratures annuelles qui lui convient varient entre 10C et 18C. La moyenne des tempratures du mois le plus chaud est comprise entre 27C et 23C (Seigue, 1985).

En rgion mditerrane, il exige une temprature annuelle, gale 13.5C, et la temprature moyenne de la saison de vgtation gale 18C, par contre en Corse la moyenne annuelle est gale 14.6C et la temprature moyenne de la saison de vgtation gale 18.8C (IFN, 2001).

Concernent les prcipitations, le pin pignon exige une tranche pluviomtrique allant de 500 1500mm annuellement dont 50 70 mm en t (Seigue, 1985). Cest un arbre qui ne supporte pas la charge de la neige sur la cime (Alexandrian, 1982). 1.4.5. Exigences daphiques : On le trouve sur tout type de roches, aussi bien sur calcaire que sur substrat siliceux. Cependant, il a une prfrence pour les sols profonds texture sableuse. (IFN, 2001).

Lespce est indiffrente la nature chimique du sol; toutefois le calcaire actif et la salinit du sol, sans interdire le dveloppement de l'arbre, peuvent en limiter la croissance. Les caractristiques physiques du sol (compacit, fissuration de la roche et surtout la pntrabilit) sont par contre dterminantes. Le pin pignon prfre les sables d'origine dunaire du littoral. Il vgte sur les encrotements calcaires superficiels et supporte l'hydromorphie (pseudogley) et les sols marneux (Sbay ,2006).

1.4.6. Utilisations

Le pin pignon est gnralement plant pour 03 objectifs :

1- reboisement de protection :

Il joue un rle extrmement important dans la lutte contre lrosion dans les rgions montagneuses et dans la fixation des dunes littorales grce son systme racinaire gnralement trs bien dvelopp (Sbay, 2006).

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2- Production ligneuse : Dans les stations fertiles le pin pignon peut produire jusqu 75 m3 /h/an. Les reboisements de production ligneuse doivent se limiter aux zones bioclimatiques humides et subhumides sur terrains fertiles (Sbay, 2006).

Du point de vue anatomique, il y a peu de diffrences entre le bois de pinus pinea .L et celui des autres pins, il ressemble beaucoup au bois du pinus pinaster mais avec des canaux rsinifres plus gros (Loulou, 1987).

Sur le plan production ligneuse, il est comparable aux espces de pins les plus connus. Les rsultats obtenues par Abdallah 1999 in Khouja 2006 partir des essais de comparaison despces installes en Tunisie, ont rvle des productions intressantes de lordre de 7.4m3 /h /an et de 8 m3 /h /an respectivement sous bioclimat humide et subhumide concurrenant nettement celles obtenues par dautres espces reconnues trs productives telles que le pin radiata ou le pin maritime.

3- Production fruitire:

La graine de pin pignon a une valeur commerciale qui peut valoir la production ligneuse. La production marocaine en graine est de lordre de 8 ; tonnes le prix est compris entre 30 et 70 dh/Kg en fonction de lanne et de limportance de la fructification le rendement moyen est de 15 kg/ha/an de cne soit 3 kg damande /ha/an. Les plantations de production fruitire peuvent tre faite dans les stations moins fertiles.

Le commerce des pignes nest pas encore organis, la production de graines est estime 500kg/ha ; chaque cne porte environ 50 graines et 100kg de cnes donne en moyenne 20 kg

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de graines. La quasi-totalit de la production marocaine estime en moyenne 70 tonnes /an est export en Espagne.

La production mondiale est de lordre de 30 000 40 000 tonnes / an. LEspagne, lItalie et le Portugal produisent plus de 25 000 tonnes de graines avec coque par an ; la majeure partie de production espagnole est exporte principalement aux USA.

1.5. Facteurs de Dprissement et de Mortalit de genre Pinus

Nous trouvons dans les ouvrages de rfrence nombre de concepts divers sur la dynamique du dprissement de certains arbres ou de peuplements forestiers dans leur totalit. Malgr les nombreuses diffrences, les thories sur le dprissement saccordent toutes sur un point: il est extrmement rare quun unique facteur soit tenu responsable du dprissement. Elles partent au contraire du principe que diffrents facteurs de stress biotiques et abiotiques y participent en rgle gnrale. Nous souhaitons par la suite nous appuyer sur le concept de Manion 1981in Rigling et al, 2006 qui distingue les facteurs prcurseurs (predisposing), dclencheurs (inciting) et finaux (contributing). (Rigling et al, 2006)

La combinaison de ces facteurs et linteraction qui en rsulte entrane la mort prcoce de larbre (Fig. 02). Dans les facteurs prcurseurs noter sont le vieillissement de larbre, la concurrence croissante au sein du peuplement, la forte infestation par le gui, la scheresse aux effets gnraux, ainsi que les forages de maturation rguliers des insectes comme lhylsine du pin. Lors du forage de maturation, des champignons pathognes et des nmatodes peuvent de plus contaminer larbre. Ces facteurs combins fragilisent larbre sur des annes, voire des dcennies; ils rduisent sa rsistance par rapport aux facteurs de stress dclencheurs - priodes de scheresse par exemple, attaques dinsectes comme le bupreste du pin, les scolytes, les nmatodes, ou dagressifs champignons du bleuissement dont leffet est court terme. Ces facteurs dclencheurs entravent les processus physiologiques de larbre et amenuisent sa capacit de rsistance vis--vis dautres insectes et champignons pathognes. La somme des facteurs prcurseurs et dclencheurs dtermine la capacit de rsistance (vitalit) de larbre. Si celui- ci est dj trs affaibli, un facteur de stress final relativement faible suffira causer sa mort. De tels facteurs finaux sont des insectes ravageurs secondaires comme lhylsine du pin, le charanon ou le sirex, des champignons pathognes telles les maladies des aiguilles et des pousses, des nmatodes, une infestation aigu par le gui ou dautres facteurs climatiques 23

comme le gel. La combinaison des facteurs varie selon le peuplement forestier et reste soumise aux conditions environnementales en perptuel changement. (Rigling et al, 2006).

Figure 2. Facteurs du dprissement des pins (les facteurs accompagns dun * sont influencs directement ou indirectement par les modifications du climat).

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Chapitre 2. Le stress

2.1. Dfinition du stress Le stress dsigne la fois l'action d'un agent agresseur et les ractions qu'il entrane dans l'organisme agress, une force qui tend inhiber les systmes normaux (Jones et al. 1989) ou encore une condition non optimale cause par un facteur qui tend altrer lquilibre des fonctions dun organisme (Orcutt et al. 2000).

En matire de biologie vgtale, les principaux stress peuvent tre classs, tout dpendant de la nature de lagent stressant, en quatre catgories : physiques, chimiques, biotiques et anthropogniques (Orcutt et al. 2000). Les facteurs de stress agissent rarement seuls ou de faon constante tout au long du dveloppement des vgtaux, ce qui complique ltude physiologique des stress chez ces derniers. La complexit de la rponse biologique au stress rend souvent difficile discerner la cause et les effets du stress (Jones et al. 1989).

Levitt (1980) dcrit la physiologie du stress en labordant dans son aspect physique. Le stress est une contrainte qui peut se rsumer une (ou plusieurs) force(s) de dformation applique(s) un corps. Cette contrainte modifie les dimensions et la forme du corps expos traduisant sa (tension intrieure. la diffrence dun stress physique, un stress biologique nest pas une force proprement parler et est associ dans le langage commun une agression possiblement irrversible et donc une dformation plastique du corps expos.

2.2 Effet de lintensit et la dure du stress

Lintensit du stress est une notion dynamique. long terme, sous leffet constant dun agent stressant, les caractristiques physiologiques des vgtaux changent. Ces derniers sadaptent, ce qui fait que pour une mme intensit de stress, les vgtaux des gnrations suivantes seront de moins en moins affects (Orcutt et al. 2000). 25

Le stress peru par une plante, dpend de la rsistance de lorganisme un type de stress appliqu avec une certaine intensit. En plus du type de stress et de son intensit, il faut galement considrer la dure dexposition. Si lintensit dun stress est trop faible pour provoquer des dommages irrversibles court terme, long terme, ce stress peut provoquer des changements plastiques, voire la mort de lorganisme (Levitt 1980, Lichenthaler 1996).

La rponse des vgtaux aux diffrents stress est donc influence par la nature et lintensit du stress en cause mais aussi par lhistorique des espces, cultivars et gnotypes reprsents. Chacun tant adapt des conditions spcifiques par lvolution et la slection naturelle (Grime 1989). 2.3 Transmission et perception du signale de stress chez les vgtaux Les stress environnementaux (ou abiotiques), comme la scheresse, la salinit, les basses et les hautes tempratures sont des conditions de stress qui affectent la croissance et le rendement des plantes. Contrairement aux animaux, qui peuvent se dplacer lorsque les conditions de vie ne leur sont plus favorables, les plantes ont dvelopp des stratgies dadaptation pour rpondre aux changements environnementaux en contrlant et en ajustant leurs systmes mtaboliques. Les rponses cellulaires et molculaires des plantes aux conditions de stress ont t trs tudies. Les mcanismes par lesquels elles peroivent les signaux environnementaux et les transmettent la machinerie cellulaire pour activer des mcanismes de rponses adaptes dterminent chaque jour leur survie. Les vgtaux peroivent les signaux environnementaux et les transmettent la machinerie cellulaire pour activer des mcanismes de rponses. La connaissance de ces rponses, bases sur la transduction des signaux de stress, est donc la base des tudes visant amliorer la rponse des plantes cultives aux diffrents stress. La voie de transduction du signal commence par sa perception au niveau de la membrane vgtale, suivie par la production de seconds messagers et de facteurs de transcription. Ces facteurs de transcription contrlent alors lexpression des gnes impliqus dans la rponse au stress, incluant des changements morphologiques, biochimiques et physiologiques.

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2.3.1. Perception Cest ltape de reconnaissance de stress. Elle est essentielle car elle permet aux tapes ultrieures de dfense de se dclencher. Un seul type de stress correspond des variations physiques et/ou chimiques, ces composantes reprsentant pour la plante des informations diffrentes. Par exemple, une diminution de temprature entrane des contraintes mcaniques, un changement dans l'activit des macro-molcules, ainsi que des modifications des conditions osmotiques du milieu extracellulaire. Les cellules vgtales ne possdent pas un rcepteur spcifique d'un stress donn, mais plutt un ensemble de rcepteurs qui vont tre sollicits par les diffrentes composantes du stress. 2.3.2. Transmission En rponse la dtection de lliciteur et donc la reconnaissance de stress par la plante, on observe un influx dions calcium Ca2+ (entre d'ions dans la cellule) et de protons H+ ainsi quun efflux dions potassium K+ et dions chlorure Cl- (sorties d'ions de la cellule vers le milieu extracellulaire). Ces flux dions entranent une modification de la permabilit de la membrane plasmique de la cellule infecte. En effet, elle devient plus permable donc renforce. Les changes sont alors plus faciles raliser entre la cellule et le milieu extracellulaire et les molcules de dfense produites par la plante par la suite peuvent alors circuler plus facilement. De plus les ions Ca2+ en particulier ont un rle essentiel dans la cascade de signalisation puisquils permettent en partie lactivation des gnes de dfense de la plante 2.3.2.1. Le calcium L'importance du rle du calcium dans la transduction du signal a t dmontre par l'utilisation d'inhibiteurs des canaux calciques (Lanthane, 5-nitro-2,3-phenylpropyl

aminobenzoque acide, acide 4,4'-diisothiocyanatostilbene-2,2'-disulfonic), des chlateurs de calcium EDTA (acide thylne diamine ttraactique) et EGTA (acide thylne Glycol-bis( aminoethyl ether)-N,N,N',N'-ttraactique) ou des ionophores (A23187). Des plantes ont t transformes par un gne exprimant l'apoaequorine dans certains compartiments cellulaires (cytoplasme, noyau), permettant une quantification prcise et non-invasive des concentrations cytoplasmiques ou nuclaires en calcium (premire transformation par Knight et al, 1991 dans 27

Blume et al, 2000) : le calcium libre cytoplasmique de cellules de persil transformes augmente rapidement aprs un traitement par l'liciteur Pep-13 pour atteindre un pic vers 1 M, avant de redescendre pour se stabiliser vers 300 nM, alors que la valeur normale en calcium libre cytoplasmique se situe vers 100 nM (Bush, 1995). Un aspect important du Cal+ en tant que messager est la prsence d'oscillations rgulires de concentrations. Ces oscillations spcifiques sont par exemple responsables de la fermeture des stomates (Allen et al., 2000). De plus, ces variations dpendent de stress particuliers (Kiegle et al., 2000), de l'intensit du stress (Plieth et al., 1999) ainsi que de l'exposition prcdente aux mmes conditions de stress (Knight et al., 1997). 2.3.2.2. Les MAPK Comme tous les organismes vivants, les plantes doivent percevoir et signaler des stimuli extrieurs. Les MAPK, prsentes chez tous les eucaryotes, sont une part importante des composants intervenant dans cette transduction du signal. Ce sont des mdiateurs de la transduction du signal provenant de la matrice extracellulaire, et sont prsentes chez tous les eucaryotes. De nombreuses voies mtaboliques faisant intervenir des MAP kinase pour diffrents types de stimuli (ex : blessure, scheresse, froid, blessure) ont t dcrites. Chez le tabac, Hoyos et Zhang, (2000) ont isol deux MAP kinases induites par un stress osmotique. La premire correspond une protine kinase induite par lacide salicylique (SIPK) et la seconde seulement induite en milieu hyper-osmotique (HOSAK). Ces deux MAP kinase ne sont inductibles ni par lABA, ni par le Ca2+, mais semblent tre impliques dans ladaptation au stress hyper-osmotique. Cette MAP kinase prsente une activit induite par la scheresse, le stress salin ou un traitement lABA. Ces rsultats mettent en avant limplication de cette MAP kinase dans la rponse aux stress ou la dshydratation cellulaire. Chez la luzerne, SAMK est rgule au niveau de la transcription par des stress hydriques (Jonak et al, 1996) mais est galement active par le stress mcanique que constitue l'agitation de suspensions cellulaires (Bgre et al, 1996). Toujours chez la luzerne, Munnik et al (1999) ont mis en vidence la SIMK (MAPK constitutivement nuclaire dont l'activit n'est pas corrle un changement de compartiment cellulaire) active par des concentrations de 100-150 mM de sel ; des concentrations plus leves n'activent plus la SIMK mais une PK de 35 kDa, indiquant la prsence de 2 osmosenseurs dans ce systme, selon que la pression osmotique est modre ou leve. Chez Arabidopsis, AtMEKK1 et AtMPK3 (une MAPK homologue de SAMK) ne sont pas seulement transcriptionnellement induites par une 28

stimulation mcanique, mais aussi par la dshydratation (Mizoguchi et al , 1996). AtMEKK1, exprime chez des levures, permet leur survie sur un milieu hypersal, certainement grce la synthse accrue de glycrol (Covic et al, 1999). D'autres stress ont t associs l'activation d'une MAPK. En 1999, He et al ont isol une MAPK du riz, BWMK1, active par des blessures mcaniques et des infections par le champignon Magnaporthe grisea. Stratmann et al (2000) ont test les effets des radiations UVB/UVA sur des jeunes plants de tomate : ils induisent l'activation d'une MAPK de 48 kDa dans les feuilles, et la synthse systmique potentielle d'un inhibiteur de protinase en rponse une blessure, suggrant une contribution de l'irradiation solaire dans l'interaction planteherbivores/pathognes. 2.3.2.3. Phosphorylations de protines Les phosphorylations/dphosphorylations de protines jouent un rle important dans la transduction des signaux menant la rsistance aux stress chez les plantes. Elles permettent une amplification efficace du signal initial, une dsensibilisation par raction ngatif, des interconnections et des ramifications pour l'activation de plusieurs voies de dfense. La mise en vidence de leur implication a t ralise trs tt par l'analyse des changements dans les profils de phosphorylations aprs l'application d'liciteurs sur des suspensions cellulaires : le traitement de cultures cellulaires de tomate, persil, soja ou tabac avec diffrents types d'liciteurs (oligosaccharides, oligomres de chitine, extraits de levure, xylanase, licitine) entrane l'induction ds les premires minutes de la phosphorylation de protines (Grab et al , 1989 ; Dietrich et al, 1990 ; Felix et al, 1991, 1994 ; Viard et al , 1994). Des tudes pharmacologiques avec des inhibiteurs de PK montrent en outre que ces produits entranent des modifications des autres vnements impliqus dans les ractions de dfense, incluant l'alcalinisation extracellulaire (Felix et al, 1991 ; Mathieu et al, 1996b), le stress oxydatif (Chandra et Low, 1995 ; Mathieu et al, 1996b), la transcription de gnes de dfense (Suzuki et Shinshi, 1995). Un des vnements principaux des voies de transduction du signal liciteur est la transcription de nombreux gnes. L'activation de facteurs de transcription est un niveau de rgulation supplmentaire o la phosphorylation de protines intervient. Les MAPK sont galement des intermdiaires reconnus dans la transduction du signal liciteur jusqu'au noyau des cellules vgtales 29

2.4. La rponse des vgtaux aux stress. Ainsi, lorsquune plante subit un stress, il y a une perte importante deau au niveau des cellules, provoquant une tension entre la membrane plasmique et la paroi vgtale, un dysfonctionnement de la photosynthse, et donc une baisse de rendement. Pour y remdier, la plante synthtise, entre autre :

des acides gras afin de modifier la permabilit de la membrane plasmique ; des osmoprotectants, comme la proline ou la glycine btane, qui permettent de maintenir lquilibre en eau entre la cellule vgtale et lenvironnement extrieur ;

des protines spcifiques.

2.4.3. Transformation des parois cellulaire Les parois, base de fibres de cellulose, qui protgent les cellules vgtales et constituent l'armature de la plante, sont plus des voies de colonisation que des barrires efficaces contre les stress abiotiques. Les dfenses de la plante comprennent un ensemble de mcanismes conduisant tanchifier les parois et les renforcer contre les dgradations enzymatiques gnres par les stress. Un mcanisme frquent est la synthse de mtabolites secondaires, de nature phnolique, qui se lient chimiquement entre eux, et imprgnent les fibres de cellulose. Les polymres trs rsistants ainsi forms ressemblent beaucoup la lignine des parois de certains tissus (bois, fibres sclrifies) mais leur composition et leur localisation leurs vallent le nom de lignines pathologiques. Ce phnomne de polymrisation met en jeu des enzymes spcifiques, notamment des peroxydases, dont l'activit est accrue de faon considrable en rponse aux agressions. Un rle analogue est jou par d'autres polymres comme la subrine et la callose. Ces changements peuvent tre induits par des modifications au niveau des enzymes impliques dans la biosynthse des monolignols ou dans leur assemblage dans la paroi (Dixon et Paiva, 1995). Laugmentation de lexpression de ces gnes peut tre relie larrt de la croissance, et lpaississement de la paroi. Un autre composant majeur de la paroi correspond aux composs issus de la polymrisation des sucres (cellulose et hemicellulose). Xu et al. (1996) ont mis en vidence des modifications au niveau de lhemicellulose via, notamment, la modulation de lexpression dune famille multignique appele XET (xyloglucane endo-trans-glucanase). Les XET effectuent des coupures internes dans les polymres de xyloglucanes, pour ensuite lier les fragments gnrs dautres chanes 30

de xyloglucanes. Braam et al. (1997) on propos lide qu linstar des gnes impliqus dans la lignification, les XET pourraient intervenir dans laltration des proprits (ex : extensibilit) de la paroi lors des stress abiotiques et notamment hydriques. Enfin, dautres transcrits codants pour des protines impliques dans la paroi ont t caractriss comme tant sur-exprims au cours du stress hydrique. Chez le soja ( Glycine max) Creelman et Mullet, (1991) ont montr laccumulation de transcrits correspondant des GRP (protines riches en glycine), des PRP (protines riches en proline) ou encore lexpensine (HRGP : glycoprotines riches en hydroxyproline). Des changements structuraux au niveau du cytosquelette peuvent galement soprer. Creelman et Mullet, (1991) ont aussi mis en vidence une diminution de lexpression de deux gnes chez le soja. Le premier codait pour une -tubuline, une protine implique dans les phnomnes de croissance cellulaire. Le second codait pour lactine, une protine implique dans la structure du cytoplasme et dans lorientation des organelles. De la mme manire, il a t montr que la division cellulaire de levures (Saccharomyces cerevisiae ) tait inhibe lors dun stress osmotique, et tait directement corrle une inhibition du gne codant pour lactine (Chowdhury et al., 1992). Ainsi, ces deux transcrits peuvent rendre compte des phnomnes dinhibition de la croissance et des remaniements cytoplasmiques qui se produisent lors dun dficit hydrique. 2.4.4. Mtabolisme secondaire Les mcanismes de tolrance favorisent quant eux le maintien de la turgescence de la plante alors que son potentiel hydrique est trs ngatif. Lajustement osmotique constitue le processus majeur permettant la cellule de maintenir sa turgescence sous stress, grce laccumulation active de molcules particulires : sucres solubles, btaine ou la proline. Il semblerait que cette accumulation dosmolites soit relie au maintien de lintgrit des protines et des membranes (Crowe et al., 1992). 2.4.2.1. La proline Parmi les facteurs impliqus dans cette accumulation, on pourra citer par exemple linduction des gnes impliqus dans la synthse dacides amins, tels que la proline ( 1pyrroline-5-carboxylate synthtase : P5CR) ou la glycine-btane (btane aldhyde dshydrognase : BADH). Laugmentation de transcrits de la P5CR, corrle une augmentation de proline, a t montre chez Arabidopsis (Savour et al., 1995 Yoshiba et al., 1995 - Peng et al., 1996 -Kiyosue et al., 1996). De plus, ces auteurs ont montr que cette augmentation tait directement relie lapplication du stress. En effet, lors de la phase de 31

rcupration juste aprs lapplication du stress, le contenu en proline diminue en mme temps que la quantit de transcrits correspondant la P5CR. Linduction de ces gnes est directement relie la rgulation du taux de proline dans les cellules, en fonction du stress. Sur des plants transgniques de tabac (Nicotiana tabacum) contenant un gne codant une BADH dorge, Ishitami et al., (1995) ont mis en vidence la sur-expression du transcrit correspondant, lors dun stress hydrique (sel et scheresse) ou aprs traitement lABA. Cette augmentation de transcrit tait multiplie par huit dans les feuilles et par 2 dans les racines.

2.4.2.3. Les sucres

Les sucres peuvent servir de composs solubles compatibles pour cet ajustement osmotique, comme de nombreuses autres molcules (proline, glycine-btane ou pinitol). Ainsi, les enzymes lis au mtabolisme des sucres semblent avoir une importance majeure dans la tolrance au stress. Nombreuses tudes ont mis en vidence laccumulation de sucres solubles lors de la dessiccation. Une ide principale en ressort : diffrents sucres solubles peuvent tre prsents dans des tissus bien hydrats, mais le saccharose est prfrentiellement accumul dans les tissus en dshydratation. Un exemple frappant a t montr partir de feuilles de C. plantagineum o le sucre majeur (2-octulose) dans les tissus bien hydrats (reprsentant 90% des sucres prsents) est transform en saccharose lors dun stress hydrique. Le saccharose reprsente alors 40% du poids sec (Bianchi et al., 1991). Chez cette mme espce, linduction lors dun stress hydrique des messagers codants pour la sucrose synthase (Susy) semble indiquer que laccumulation du saccharose est rgule au niveau

transcriptionnel (Kleines et al., 1999). Djardin et al. (1999) ont aussi dmontr lexistence dun gne codant pour une Susy qui est spcifiquement induite au cours du stress hydrique chez Arabidopsis. Cette augmentation semble directement relie la diminution du potentiel hydrique au sein de la cellule. Enfin, les sucres peuvent avoir un impact sur la rgulation de lexpression des gnes. En effet, certains gnes sont directement rguls par le taux de glucose dans la cellule. On pourra citer par exemple le gne codant pour la protine GRR1 (glucose regulated repressor) isol chez S. cerevisiae qui est impliqu dans les cascades de transduction qui font intervenir le glucose. La protine GRR1 joue aussi un rle dans la dgradation des protines ubiquitiniles. Enfin,GRR1 intervient dans la rgulation du cycle cellulaire via la dgradation des cyclines Cln1 et Cln2 spcifiques de la phase G1 (Barral et al., 1995; Ning Li and Johnston, 1997). 32

2.4.2.3. Les protines Heat shock

La raction des organismes vivants des situations dfavorables (stress) se traduit, notamment, par la synthse rapide de polypeptides (Craig ,1988). Ces polypeptides furent nomms"Heat shock proteins"(protines de choc thermique) parce qu'elles taient systmatiquement surexprimes aprs un choc thermique. Elles participent a la rponse une large varit de stress comme l'exposition au mtaux lourds (Levinson et al, 1996) au rayonnement ionisants, aussi leur synthse peut augmenter dans les cellules en cultures par exposition aux analogues d'acides amins (Keller et Schlesiger., 1978).

Suite un stress thermique, les synthses de ces protines sont coordonnes : elles rsultent soit dun changement brutal de temprature dun passage brusque (de 25 C 39C 41 C), soit une augmentation rgulire de T de 2,5 C par heure. Cependant, il faut noter que la synthse des HSP est transitoire des que la source de chaleur anormale disparat la synthse des HSP diminue et finit par cesser.

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Figure 3. Interaction entre Hsp et les autres mcanismes responsables de stress

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2.4.2.4. Les groupes des HSP chez les vgtaux: 2.4.2.4. 1. Les protines de la famille HSP-100

Les protines HSP-100 ne sont pas autant tudies que les protines HSP-90 et HSP70. Leur synthse est induite dans plusieurs conditions de stress autres que le choc thermique : par exemple le stress caus par l'thanol et I'arsenite (Sanchez et al., 1992). Les membres de la famille des Hsp100 sont des ATPases caractrises par la prsence dune rgion hautement conserves appele le domaine AAA. Ce domaine contient diffrents motifs incluant ceux ncessaires la liaison de lATP et son hydrolyse. (Neuwald et al., 1999). ce jour, des membres de cette famille ont t identifis chez les bactries (les Clp) et il existe un homologue chez la levure (Hsp104) et chez les plantes (Hsp101) (Lee et al., 2004). Les membres de cette famille ont t classs en deux classes, soit la classe I et la classe II selon que la protine contient deux ou un seul site de liaison lATP (Schirmer et al., 1996) Les HSP100 agissent au niveau de deux principaux phnomnes; dun ct, laptitude renaturer les protines mal replies et ainsi prvenir lagrgation protique et, de lautre ct, la capacit de dgrader les protines (Lee et al., 2004). Dailleurs, il a t dmontr que la protine ClpB de E. coli pouvait resolubiliser les protines agrges en collaboration avec DnaK (Mogk et al., 1999). De plus, leurs homologues eukaryotes, Hsp104 et Hsp70, ont la mme aptitude. Cette habilit de solublisation des agrgats protiques quont les HSP100 semble tre une proprit unique aux membres de cette famille (Schirmer et al., 1996). 2.4.2.4. 2. Les protines de la famille HSP-90 La protine Hsp90 est une des plus abondantes de la cellule eucaryote, correspondant entre 1 et 2% de la quantit de protines totale en conditions normales. Les membres de la famille HSP90 contribuent de nombreux processus cellulaires, dont la transduction de signal ainsi que le repliement et la dgradation des protines (Sreedhar et al., 2004). Au niveau de la transduction de signal, Hsp90 interagit avec plusieurs tyrosines kinases, dont v-Src et c-Src (Xu et Lindquist, 1993). Plusieurs autres fonctions sont attribues aux HSP-90. Ces protines sont impliques dans la renaturation des protines dnatures (Nathan et al., 1997) et aussi dans la

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dtermination entre la renaturation et la dgradation des protines dnatures (Schneider et al., 1996). 2.4.2.4. 3. Les protines de la famille HSP-70

Les HSP 70 induites par la chaleur font partie dune famille de protines hautement conserves que lon trouve dans tout organisme examin. Certaines de ces protines sont essentielles pour la vie de la cellule. Des travaux rcents ont montr que ces protines HSP 70 sont associes aux mouvements des protines dans et travers les diffrents compartiments de la cellule eucaryotique.

La famille des protines HSP-70 est trs grande. Certaines protines de cette famille sont synthtises constitutivement et d'autres sont induites dans des conditions de stress (Becker et Craig, 1994). Quelques-unes sont prsentes dans le cytoplasme, tandis que d'autres sont prsentes dans des organelles comme la mitochondrie ou le rticulum endoplasmique (Becker et Craig, 1994). La fonction gnrale de ces protines est d'assurer le bon repliement des protines cellulaires. Les protines HSP-70 qui sont synthtises constitutivement sont responsables du repliement adquat des protines nouvellement synthtises (Gething et Sambrook, 1992; Beckmann et al., 1990). Les protines HSP-70, dont la synthse est induite dans le cas d'un stress comme le choc thermique, ont une tche diffrente mais connexe : elles protgent les protines contre la dnaturation (Gething et Sambrook, 1992; Lindquist, 1986)' prviennent l'agrgation des protines dnatures (Ellis, 1990) et aident la renaturation des protines dnatures (Ellis, 1990; Skowyra et al., 1990).

2.4.2.4. 5. Les protines de la famille HSP-60

Les protines HSP-60 sont prsentes dans le cytoplasme des cellules, ainsi que dans quelques organelles comme la mitochondrie Pecker et Craig, 1994). Ces protines de 60 kDa s'associent des protines dnatures et inhibent l'agrgation de ces protines. Ceci facilite la renaturation des protines dnatures, par l'entremise d'autres protines de la famille HSP (Martin et al., 1992).

2.4.2.4. 6. La famille des protines de petit poids moluculaire

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Les HSP-ppm sont les moins bien conserves de toutes les HSP et elles sont dun nombre variable dune espce lautre, atteignant leur maximum chez les plantes, o on peut retrouver jusqu 20 HSP-ppm diffrentes (voir la synthse de Arrigo et Landry, 1994). Leur expression varie au cours du dveloppement et de la croissance cellulaire (Arrigo et Tanguay, 1991). Il y a plusieurs autres protines HSP, plus petites que 35 kDa, qui sont synthtises par les cellules durant un choc thermique (Sanders, 1993; Lindquist, 1986). Entre autres, on retrouve la HSP-28 (Arrigo et Welch, 1987), la HSP-30 (Plesofsky-Vig et Brarnbl, 1990) et l'ubiquitine pond et Schlesinger, 1985), qui est une protine de 7 kDa. Les fonctions de ces protines sont trs peu connues, sauf pour l'ubiquitine, une protine qui se lie aux protines dnatures qui doivent tre dgrades par le complexe du protosorne (Udvardy, 1993).

Une protine qui entre dans cette catgorie est la protine HSP-32 ou l'hme oxygnase. Cette protine est trs intressante car en plus d'tre induite par choc thermique, sa synthse est aussi induite dans des conditions de stress oxydatif (Ossola et Tomaro, 1995; Llesuy et Tomaro, 1994; Vile et Tyrrell, 1993; Ewing et al., 1992). Cette protine est principalement implique dans le catabolisme de l'hme (Maines, 1988). Les dtails molculaires du mcanisme d'action de l'hme oxygnase afm de combattre les effets nfastes d'un stress oxydatif ne sont pas encore connus.

2.4.2.4. 7 Rle des HSP

Les protines HSP 70 et HSP 90 jouent un rle dans la structure et lassemblage des protines au sein du cytoplasme et du rticulum endoplasmique (Pelham HRB 1986) ; ces protines peuvent, dautre part, participer au rassemblage des structures cellulaires endommages par le choc de temprature. Le mcanisme daction, la spcificit de substrat et les fonctions physiologiques prcises restent lucider. Burke et al, (1988) soulignent galement lincapacit des recherches lucider quel rle joue les protines induites par les chocs thermiques En cas dlvation de la temprature cellulaire on assisterait une diminution de lefficacit du systme de transport membranaire des sels et ions mtalliques : ce serait une action directe de la temprature leve sur les pompes transmembranaires. La diminution de lactivit de ces pompes travers la plasmalemme et le tonoplaste pourrait rsulter dune altration de lactivit du transport ionique, par exemple du calcium ou de mtaux 37

(aluminium, fer, cuivre et cadmium).La plupart des stress tudis en conjonction avec les chocs de temprature affecteraient soit les gradients de concentration mtallique, soit lnergie requise pour alimenter les pompes ioniques ou le transport des sels travers la membrane. Lvaluation de ces ions et mtaux toxiques naurait plus lieu, ce qui conduirait la cellule lintoxication. Craig, a pass en revue les rles essentiels de protines 70 Kd dans la cellule (Kurkela S et al, 1988).

Les HSP 70 induites par la chaleur font partie dune famille de protines hautement conserves que lon trouve dans tout organisme examin. Certaines de ces protines sont essentielles pour la vie de la cellule. Des travaux rcents ont montr que ces protines HSP 70 sont associes aux mouvements des protines dans et travers les diffrents compartiments de la cellule eucaryotique.

38

Figure 4. Le rseau des HSP impliqu dans la rponse aux stress abiotiques

2.5. Le stress thermique

39

La sensibilit des plantes aux tempratures extrme est trs variable, certaines sont tues ou lses par les baisses modres de tempratures, alors que dautre parfaitement acclimates sont capables de suivre au gel des dizaines de degrs C en dessous de zro (Hopkin.2003).

2.5.1. Le stress thermique par les hautes tempratures La chaleur peut endommager une foule de structures cellulaires et affecter de nombreux processus biochimiques, mais l'envergure de ces bris est troitement lie l'intensit et la dure du stress. Au del d'un certain seuil, les mcanismes de dfense et de protection de la cellule deviennent dbords et on assiste la mort cellulaire (Nover 1991 ; Laszlo, 1992 et ParseIl et Linquisl 1 994 in Bernier 1997). La plupart des plantes cultives craignent les hautes tempratures, mme pendant des laps de temps courts. Une temprature de l'air entre 45 et 55C pendant une demi-heure abme directement les feuilles des plantes dans la plupart des cas, et mme des tempratures plus basses (entre 35 et 40C) peuvent tre graves si elles persistent. 2.5.2. Ladaptation des plantes aux tempratures chaudes.

De nombreuses plantes vitent la surchauffe en faisant adopter une position plus verticale aux feuilles, comme le cas des gramines, en provoquant l'enroulement des feuilles le long de leur grand axe. D'autres adaptations morphologiques comprennent la production de poils foliaires (pubescence) et de surfaces cireuses qui rflchissent la lumire rduisant de ce fait l'absorption d'nergie, ou la production de feuilles plus petites et fortement dcoupes qui rduisent la couche d'air limite et permettent une perte maximum de chaleur par convexion ou conduction (Hopkin2003). 2.5.3. Effet des hautes tempratures sur les vgtaux

2.5.3.1 la photosynthse

Les plantes occupent sur notre globe des habitats dont les tempratures sont trs contrastes. La rponse de leur activit photosynthtique la temprature reflte le rgime thermique quelles subissent. Ceci est apparent chez des espces diffrentes dont les aires de rpartitions sont diffrentes. Mais aussi observable chez la mme espce si son aire 40

gographique est trs grande. On voit alors des variations de la rponse thermique de la photosynthse le long de gradients altitudinaux ou latitudinaux. En rgle gnrale les plantes issues des milieux froids ou des saisons froides ont une photosynthse plus leve basses tempratures, tandis que celles se trouvant dans les milieux chauds, ou se dveloppant durant la saison chaude, ont une photosynthse plus leve hautes tempratures (Cornic, 2007).

La temprature est le troisime facteur limitant mis en vidence par Blackman comme pour toutes les activits mtabolique. On observe un effet positif de temprature jusque vers 30C en gnral, puis une action dpressive avec annulation totale vers 45C ; linhibition est dautant plus marqu que la temprature excessive est applique plus longtemps (Heller et al 1989)

Diffrents auteurs ont nots une diminution significative de la photosynthse en cas de scheresse, car la capacit photosynthtique d'une feuille intacte ou excise diminue rapidement quand le contenu relatif en eau de cet organe s'abaisse en dessous de 50% (Bradford et al 1982in Cornic 2007). La synthse de chlorophylle totale (a et b) est inhibe de 70% environ chez des plantules tioles de concombre mises la lumire dans une chambre de culture 42C (Cornic, 2007).

Chez le bl, il n'y a pas de diffrences mesurables de vitesses photosynthtiques par unit de surface foliaire ou sur base de la plante entire dans la gamme des tempratures de 15 35C (Bagga et Rawson, 1977). En ce qui concerne le riz, il y a un petit effet de temprature sur l'assimilation foliaire du dioxyde de carbone de 20 40C (Egeh et al, 1994).

2.5.3.2 La respiration

Laction de la temprature sur la respiration est analogue a celle que lon rencontre pour tous les phnomnes mtabolique,avec une mont sensiblement conforme a la lois dArrhenius,de 0 40C ou 50C puis une brusque redescente qui traduit la dnaturation des protines (Heller et al 1989).

Lactivit de respiration vgtale (consommation doxygne, rejet de gaz carbonique) augmente avec la temprature. 41

A long terme, la respiration des plantes pourrait sacclimater aux tempratures plus chaudes. En effet, les taux de respiration de plantes que lon fait pousser des tempratures leves ou normales sont quasiment identiques, En outre, les plantes situes dans des zones chaudes ont une sensibilit aux variations de temprature beaucoup plus faible que celles situes dans des rgions o le climat est plus frais (Mathieu, 2006).

L'action de la temprature sur l'intensit respiratoire est retenir dans tous les problmes de stockage des donnes agricoles, qu'il s'agit de substances sches comme les grains ou aqueuses comme les tubercules et les racines. Toute lvation de temprature entrane : - Une consommation exagre de glucides, do la perte de la matire; - Une production plus intense de CO2 susceptible de s' accumuler dans un local clos (Diehl ,1975).

2.5.3.3 La croissance

Il est remarquer en effet que si les hautes tempratures dgradent les structures vivantes et si les tissus meurent lorsque ils sont port au del de 125 150C par contre le froid les empche seulement de se dvelopper. Leffet de la temprature sur la croissance et la rsultante de son action sur la photosynthse et les ractions mtaboliques mais aussi sur lalimentation hydrique et minrale. (Heller et al 1989).

2.5.3.4 Les mcanismes de tolrance la chaleur

42

Les plantes ont mis au point plusieurs mcanismes qui leur permettent de tolrer de plus hautes tempratures. Ces mcanismes adaptatifs thermo tolrants refltent l'environnement dans lequel une espce a volu ces mcanismes sont : 1. la dpendance thermique aux niveaux biochimique et mtabolique; 2. la tolrance thermique en relation avec la stabilit membranaire; 3. la thermo tolrance induite par une augmentation graduelle de temprature vis--vis de la production de protines contre le choc thermique.

2.5.3.5. Les processus biochimiques

Les effets de la temprature sur les vitesses de ractions biochimiques peuvent tre modliss comme le produit de deux fonctions, une vitesse de raction progressive croissant exponentiellement et une chute exponentielle rsultant d'une dnaturation enzymatique avec l'augmentation de la temprature. La dfaillance d'un seul systme enzymatique critique peut causer la mort d'un organisme. Ce fait peut expliquer pourquoi la plupart des espces de cultures survivent des tempratures leves prolonges jusqu' une gamme assez troite de 40 45 C. La relation entre l'environnement thermique d'un organisme et la dpendance thermique des enzymes a t bien tablie (Senioniti et al. 1986). La dpendance thermique de la vitesse apparente de raction pour des enzymes slectionnes peut indiquer la gamme thermique optimale pour une plante. La gamme dans laquelle la constante apparente de Michaelis-Menten pour le CO2 (Km) est minimale et stable est appele la fentre cintique thermique (Mahan et al., 1987). 2.5.3.6 Membranes cellulaires Les parois et les membranes des organelles cellulaires jouent un rle vital dans le fonctionnement des cellules. Tout effet nfaste d'un stress thermique sur les membranes conduit la rupture de l'activit cellulaire ou la mort. Une lsion aux parois, due la chaleur, peut tre mesure par une fuite ionique (Chaisompongpan et al, 1990; Hall, 1993).

43

Une lsion aux membranes due un stress soudain de chaleur peut provenir soit de la dnaturation des protines membranaires soit de la fonte des lipides membranaires qui conduit la rupture des membranes et , la perte du contenu cellulaire (Ahrens et Ingram, 1988 Le stress thermique peut tre oxydant.La peroxydation des lipides membranaires, un symptme de lsion cellulaire, a t observe hautes tempratures. La synthse renforce d'un anti-oxydant par les tissus vgtaux peut accrotre la tolrance cellulaire la chaleur mais aucun anti-oxydant de la sorte n'a t identifi de faon positive (Cornic, 2007).

2.5.3.7. Adaptation morphologique aux hautes tempratures

De nombreuses plantes vitent la surchauffe en faisant adopter une position plus verticale aux feuilles, comme le cas des gramines, en provoquant l'enroulement des feuilles le long de leur grand d'axe. D'autres adaptations morphologiques comprennent la production de poils foliaires (pubescence) et de surfaces cireuses qui rflchissent la lumire rduisant de ce fait l'absorption d'nergie, ou la production de feuilles plus petites et fortement dcoupes qui rduisent la couche d'air limite et permettent une perte maximum de chaleur par convexion ou conduction. Il faut noter que ces mmes modifications permettent de rduire la perte d'eau par transpiration, qui habituellement joue un rle important dans la dissipation de la chaleur par les feuilles.

2.6. Le stress thermique par les basses tempratures

Les vgtaux peuvent s'adapter des tempratures extrmes soit basse (en dessous de 12C) soit leves (en dessus de 35C). Ils sont aussi capable de rsister la conglation (<< 0 C). La rsistance au froid peut tre acquise par un prtraitement (endurcissement). Selon Andrews 1987, l'exposition directe des tempratures glives peut causer des dommages considrables aux plantes De tels dommages peuvent modifier la tolrance des plantes face d'autres stress ou mme les dtruire 2.6.1. Lendurcissement : Dans la nature, les tempratures basses non glantes de la fin de lautomne ou du dbut de lhiver sont les principaux dclencheurs de lacclimatation au froid bien que la qualit de la lumire et la photopriode peuvent aussi tre impliques dans cette rponse. Ainsi, chez le Pois, cette adaptation au froid, grce aux tempratures basses, na pas lieu 44

quand lintensit lumineuse est faible. Par contre, quand lintensit lumineuse est normale, les Pois dhiver acquirent une plus grande tolrance au gel que les Pois dt (Bourion et al. 2003). Lacclimatation est un processus rversible qui disparat une fois que les tempratures remontent au-dessus de zro (un redoux pendant lhiver ou le retour des conditions printanires) (Fisher ,2004) L'acclimatation au froid comprend d'abord l'adaptation des plantes aux basses tempratures, puis l'acquisition de la tolrance au gel. L'acclimatation au froid dclenche plusieurs modifications biochimiques et physiologiques ( augmentation des concentrations en sucres, en protines solubles, en acides organiques, en ions de calcium et en acide abscissique, ainsi que de la synthse de nouvelles protines et des modifications de la composition en lipide des membranes. Ces variations rsultent de changement dans l'expression de certains gnes. 2.6.2. Leffet du froid sur les membranes Lors de lacclimatation au froid, une augmentation du taux dinstauration des acides gras constituants des lipides membranaires et une augmentation du rapport phospholipides sur protines sont observes dans les membranes. Lasymtrie des lipides de la membrane semble contribuer la stabilit de cette dernire basse temprature (Sung et al. 2003). Ces changements empchent la fuite dlectrolytes ou dautres molcules de la cellule vers le milieu extrieur et la perturbation du fonctionnement des protines de transport qui ont un rle important dans le contrle des flux mtaboliques. Le froid accrot par exemple, l'efflux passif des ions K+ hors des racines de riz (Zsoldos et Karvaly ,1979 in Cme ,1992), cet accroissement basse temprature des fuites ioniques entre compartiments cellulaires est un phnomne gnral. Les membranes cellulaires prsentent au froid des rorganisations structurales (tendances la rigification). On peut d observer, en raction, divers mcanismes cellulaires tendant contrebalancer la rigification (Cme ,1992).

2.6.3. Effet des basses tempratures sur la photosynthse

La lumire en association avec les tempratures basses est ncessaire cette acclimatation (Levitt J, 1980). Dans les conditions naturelles, lendurcissement au froid est li

45

au raccourcissement des jours lorsque la mauvaise saison arrive. Les plantes qui ne peroivent pas la longueur des jours sont incapables de sacclimater au froid

Durant la photosynthse journalire, la temprature nest pas cruciale si elle nest pas suivie par une nuit froide: En effet, lorsque la photopriode est de 12 heures, lendurcissement est voisin chez les plantes maintenues en continus 1C et chez celles qui sont soumises 21C durant la journe et 1C durant la nuit. Par contre les plantes ne sont pas endurcies si elles sont places 1C durant la journe et 21C durant la nuit. La photosynthse 1C ou 21C est responsable de lacclimatation en synthtisant des produits qui peuvent disparatre rapidement lorsque la temprature nocturne est leve (Cornic, 2007). La photosynthse peut exister au dessous de 0C, le minimum de temprature ncessaire pour avoir un bilan de photosynthse positif et en relation avec les phnomnes de gele des tissus (Gantier, 1978 in Cme, 1992). 2.6.4. Les changements mtaboliques 2.6.4.1. Synthse des protines LEA Des protines LEA (Late Embryogenesis Abundant) sont accumules dans les tissus pendant les priodes dacclimatation des stress qui mettent en jeu la dshydratation comme le froid. Ce sont des protines hautement hydrophiles qui restent stables mme aprs avoir bouilli. Elles ont une composition en acides amins simple et contiennent des motifs rpts en acides amins dont certaines rgions sont capables de former des hlices amphipathiques. Ces hlices permettraient aux protines de stabiliser les membranes contre les dommages du gel (Thomashow 1999).

2.6.4.2. Synthse des sucres Laccumulation des sucres est mme de diminuer la temprature de cristallisation de la glace et la quantit de glace forme. En effet, chez les plantes prennes tempres, une forte augmentation en sucres solubles et une diminution de la teneur en amidon dans les tissus en automne et en hiver sont observes (Guy et al. 1992). Bourion et al. (2003), dans leurs tudes 46

sur le Pois, montrent que la teneur en sucres solubles augmente rapidement pendant les 7 premiers jours de froid et diminue lgrement durant les 7 jours suivant. Le stockage des sucres chez le Pois dhiver peut avoir un rle nutritionnel pendant lacclimatation au froid mais aussi participer directement la tolrance au gel comme moyen dassurer, galement, la cryoprotection des tissus de la plante surtout ceux comme les feuilles qui sont ncessaires pour amener lnergie la plante. Chez diffrentes plantes ligneuses, ce serait spcifiquement laccumulation du raffinose qui est corrl la tolrance au gel bien que le rle exact du raffinose dans la protection contre le gel reste lucider. Chez les herbaces, ce sont gnralement le saccharose et parfois des polymres solubles vacuolaires comme les fructanes (inuline chez la Chicore et phlanes pour les Poaces) qui sont corrls cette tolrance au gel. Des changements de concentration et de distribution des sucres pourraient constituer un mcanisme pour protger des compartiments spcifiques pendant la dshydratation. Selon Gerhardt et Heldt (1984), il existe des changements considrables dans la localisation des sucres entre le jour (vacuole) et la nuit (cytoplasme) chez lpinard. Des changements similaires pourraient tre observs entre des cellules de plantes acclimates ou non au froid. 2.6.4.3. Expression gntique Lvolution des stratgies adaptatives permet aussi aux cellules de la plante de sentir les stimuli environnementaux et dactiver les rponses pour la survie. Pour rpondre aux basses tempratures, les plantes doivent donc percevoir le stress, transmettre le signal au noyau et activer lexpression de gnes impliqus dans les mcanismes dadaptation. La principale rgulation des gnes inductibles par le froid est une rgulation transcriptionnelle. Cette rgulation est en grande partie module par des protines se fixant sur des sites spcifiques dans les rgions promotrices des gnes. Le motif CCGAC (ou CRT pour C-repeat) forme le motif dun LTRE (low temperature responsive element) ou DRE (dehydration responsive element). Ce motif ou des variantes sont prsents dans les promoteurs de COR15A ou COR6.6 dArabidopsis, de BLT4.6 de lOrge, ou de BN115 du Chou. Un autre lment nomm TCA peut aussi intervenir. Il est prsent dans une rgion importante du promoteur de WCS120 et sil est tronqu, la rponse au stress est beaucoup moins efficace ce qui montre son implication dans cette rponse au stress (Ouellet 2002).

47

Chapitre 1. Prsentation de la zone dtude.

1.1. Situation gographique :

49

1.1.1. La rgion de Djebel Ouahch (Kef El Akhel)

Constantine,lune des grandes Wilayas de lEst Algrien,limite au Nord par la W .de Skikda,au Sud par la W. de Oum el-Bouaghi, lEst et lOuest respectivement par la wilaya de
Mila et Guelma.

La foret de Djebel - Ouahch, situe au cot Est de la ville de Constantine, regroupe, plusieurs essences forestire (Chne vert, Chne lige, Erable champtre, Peuplier blanc et Pin pignon).

La superficie totale de plantation en pin pignon dans la zone de Kef El Akhel est estime 412ha, son situation gographique est : y 4031-4036, x 294-298 et son exposition gnrale est Nord -Est. Elle sloigne de 1112 Km de Constantine, elle est limit au : -Nord : par la rgion de Zighoud Youssef. -Sud : par larboretum de Draa Naga, vers elkhroub. -Est : vers El Aria. -Ouest : par la ppinire de Djebel Ouahch, vers Constantine.

1.1.2. Topographie et gologie

Le relief varie en escalier, nous remarquons des pentes moyennes fortes, par contre au sud, une topographie plus calme avec des pentes moyennes plus faibles, le constantinois se caractrise par de grands massifs Karstifis, mergant en horst dun ensemble de terrain dominance marneuse (Coiffait et al, 1977 ; in Bourass et Frika, 1999).

1.1.3. Gomorphologie La prsence d'une chane numidique, compose de grs trs friable mlangs avec de l'argile impermable, ce binme subit une action rosive diffrentielle dgagent un paysage de grs, cet dernire donne la roche la plus dure constituant le relief dominant. 1.1.4. Pdologie Les principaux types de sol rencontrs au niveau de Djebel Ouahch sont: -Sols minraux bruts:9% -Sols peu volus : 20% 50

-Les vertisols: 1% -Les sols calcimagnsiques:20% -Les sols isohumiques:50% (C.U.R.E.R, 1977)

1.1.5. tude climatique

La connaissance des conditions climatiques dune rgion ncessite de longs sries de donnes climatiques (pluies, temprature, vents,etc.), car elles permettent de voir lvolution du climat sur la rgion et aussi de matriser les fluctuations observes lors des changements climatiques et leurs effets possibles. Par ailleurs, linformation pluviomtrique peut permettre la comprhension du rgime pluviomtrique et ainsi lvaluation du phnomne de scheresse. LAlgrie est sous linfluence dun climat mditerranen. Les ts sont chauds et secs, les hivers doux et humides (400 mm 1 000 mm de pluie par an). Les tempratures moyennes varient en fonction de laltitude. En t, le sirocco, un vent extrmement chaud et sec, souffle du Sahara abondantes. Agriculteurs et forestiers doivent rgulirement faire face des dficits hydriques estivaux car la rpartition des prcipitations n'est pas homogne tout au long de l'anne : celles-ci sont surtout concentres en automne et en hiver, lorsque la vgtation est au repos, et font dfaut lors de la phase de croissance. sur les Hauts Plateaux et dans lAtlas saharien, les prcipitations sont peu

Une rduction des disponibilits en eau et une augmentation des besoins en eau dirrigation sont prvoir pour lagriculture, cause par les modifications du rgime des pluies la hausse de lvapotranspiration et llvation du niveau de la mer ; consquences des changements climatiques accentuant ainsi les risques scheresses aux priodes cruciales des cycles de croissance de la vgtation.

1.1.5.1 Conditions climatiques de la rgion tudie

51

Comme lensemble de laire mditerranen, la rgion de Constantine est caractrise par des prcipitations irrgulires et soumises lalternance bien marque dune saison sche et dune saison de pluies. 1.1.5.2 Paramtres climatiques:

Les donnes climatiques, concernant la temprature et

les prcipitations ont t

obtenues partir de la station mtorologique de Ain el Bey pour la priode de 1971-2006. Et de1983 2006 pour lhumidit.

1.1.5.2.1 Pluviomtrie 1.1.5.2.1.2 Rpartition mensuelle des prcipitations La pluie joue un rle dterminant puisque cest elle qui rgle la vie et la distribution des vgtaux.
Tableau 1 : Modules pluviomtriques mensuelles et annuelles (1971-2006)
J Stations Ain Bey
72,38 57,89 58,2 55,88 45,91 18,87 6,5 11,18 37,64 37,51 53,35 77,13

Module Annuel

Module mensuel

532,44

44,37

Source : ONM . Constantine 2006

Lanalyse du tableau 1, nous permit de constater que, la moyenne annuelle de la pluviomtrie est de 532,44 mm. La valeur maximale est de 77,13 mm enregistre pendant le mois de dcembre, par contre le mois le plus sec est le mois de juillet avec une pluviomtrie de 6,5mm. On remarque aussi que la rpartition temporelle des pluies est trs variable (figure 5). La rgion de Constantine appartient au domaine semi aride daprs la figure 6 des zones bioclimatiques pour la rgion de Constantine, cependant domaine sub humide. Djebel Ouahch appartient au

Concernant la figure 7 des prcipitations annuelles moyennes, la rgion peut recevoir des sommes qui schelonnent entre 500 et 750mm.

52

80 70 60 50 40 30 20 10 0

P(mm)

D mois

Figure 5. Moyennes mensuelles des prcipitations

1.1.5.2.1.3. Rpartition saisonnire des prcipitations.


Tableau 2 : Rpartition saisonnire des prcipitations (1971-2006)

Stations Ain Bey

Pluviomtrie P (mm) P (%)

AUTOMNE

HIVER

PRINTEMPS

ETE 36,55 6,86

128.5 24,13

207,4 38,94

159,99 30,04

Les pluies sont trs nettement groupes pendant les mois dhiver et dautomne, le maximum se situant gnralement en dcembre, plus rarement en juin. Lt est la saison sche, le minimum se situe dordinaire en juillet. Or, une telle rpartition des pluies correspond toujours, selon les dfinitions actuellement admises, un climat dun rgime saisonnier du type H.P.A.E. Ceci peut s'expliquer par la position gographique de la station de Ain Bey qui se trouve dans une zone de transition entre les rgions rgime sub-humide plus au Nord.

53

Figure 6. Carte simplifie des zones bioclimatiques de lest algrien (tablie daprs Cte M, 1998a)

Figure 7. Carte des prcipitations annuelles moyennes de lEst algrien (tablie daprs A.N.R.H, 1993 : Donnes moyennes de 60 ans, priode du 1 septembre 1921 au 31 aot 1960 et du 1 septembre 1968 au 31 aot 1989)

54

Rpartion saisonnires des prcipitations

AUTOMNE HIVER PRINTEMPS ETE

7%

24% 30%

39%
Figure 8. Rpartition saisonnire des prcipitations

1.1.5.2.1.4. Frquence saisonnire :


Tableau 3. Coefficient de frquence des prcipitations journalire.
Mois S O N Aut D J F Hiv M A M Print J J A Et

Ain Bey

NJP

7,5

8,36

11,77

27,37

12,91

13,30

12,47

38,68

11,94

11,5

8,91

32,35

5,22

3,08

4,69

12,99

Cf

0,25

0,27

0,39

0,30

0,41

0,42

0,43

0,42

0,38

0,38

0,28

0,34

0,17

0,1

0,15

0,14

Source : ONM . Constantine 2006

Loffice mondial de mtorologie considre comme jour pluvieux, chaque jour dont la pluie est suprieur ou gale 0.2mm en 24h. Le coefficient de frquence est le rapport du nombre de jours de prcipitation par le nombre de jours du mois considr. Les rsultats du coefficient de la frquence mentionne dans le tableau 3 confirment celles du rgime saisonnier o la saison la plus pluvieuse est la saison hivernale tandis que la saison sche est la saison estivale

55

1.1.5.4.2 Temprature

La temprature reprsente un facteur limitant de toute premire importance car, elle contrle lensemble des phnomnes mtaboliques et conditionne de ce fait la rpartition de la totalit des espces et des communauts dtres vivants dans la biosphre (Ramade, 1984). La temprature est donc lun des lments majeurs influenant le climat dune rgion. Tableau 4. Moyennes mensuelles des tempratures.
mois TC

M 4,56 9,71 15,57

Moy 9,53 15,15 21,69

Tmin Tmoy

2,37 2,93 6,52 7,49 Tmax 11,59 12,93

6,63 10,6 15,07 12,2 16,97 22,02 18,497 23,96 29,72

17,76 18,15 25,19 25,28 33,68 33,42

15,09 11,05 21,12 16,55 28,46 23,05

6,5 3,69 11,03 7,69 16,66 12,77

Source : ONM . Constantine 2006

La temprature moyenne annuelle est de 15.15C. Le maximum des tempratures minimales est observ au mois daot atteint 18.15C. Les valeurs les plus faibles sont enregistres pendant le mois de janvier (2.37C) Ltude des moyennes des maxima montre que les plus basses dentre elles sont attnues en janvier (11.59). Les valeurs les plus leves sont observes au mois daot enregistrant 33.68C.

1.1.5.4.2.1 Le rgime thermique.

P. Seltzer a apport dans une tude sur le climat de lAlgrie que la temprature moyenne est, de Novembre avril, infrieure la moyenne annuelle, et elle lui est suprieure de mai septembre cest pour cette raison quil a divis lanne en deux saisons (Abbas 1999)

La saison froide va de Novembre avril o les tempratures moyennes sont infrieures la moyenne annuelle.

Le semestre chaud

va de Mai Octobre mois pendant lesquel les tempratures

moyennes mensuelles sont suprieures la moyenne annuelle

56

T C 40 35 30 25 20 15 10 5 0 J F M A M J J A S O N D Mois Tmax Tmoy Tmin

Figure 9. Moyennes mensuelles des tempratures dans la station de Ain Bey (1971-2006)

1.1.5.4.3 Synthse Bioclimatique :

1.1.5.4.3.1 Diagramme ombrothermique

Les courbes des valeurs mensuelles des tempratures et des prcipitations le long de l'anne permettent par ailleurs d'identifier la priode de scheresse relative et la dure de la saison relativement humide, de mme que divers seuils dans les valeurs des tempratures et des prcipitations mensuelles.

Le diagramme ombrothermique du Gaussen est utilisable dans le monde entier. Il est construit partir des courbes des moyennes des prcipitations et des tempratures, selon lchelle P=2T.

57

Le diagramme ombrothermique du Gaussen fait apparatre deux priodes bien dlimites : Une priode sche relativement courte, stala du mois du Mai jusqu'au dbut du mois de septembre ; Une priode humide stal sur le reste de lanne (figure 10)

P (mm) 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 J F M A M

P (mm)

T C

T C 45 40 35 30 25

Ppriode sche

20 15 10 5 0 Mois

Figure 10: Diagramme ombrothermique de la station de Ain Bey (1971-2006)

1.1.5.4.3.2 Dtermination de lhumidit du sol par la mthode dEuverte

A partir des moyennes mensuelles des prcipitations et des tempratures, Euverte a dtermin lhumidit du sol selon quatre types de rgimes : - Un rgime trs sec ou P / T < 1; - Un rgime sec ou 1 < P / T < 2; - Un rgime subhumide o 2 < P / T < 3 ;

58

Tableau 5. Le rgime des mois selon la mthode dEuverte


Station Rgime Trs sec Sec Constantine Sub-humide Humide Octobre et Mai Novembre, Dcembre, Janvier, Fvrier, Mars, et Avril Mois Juin, Juillet, et Aot Septembre

1.1.5.4.3.3 Indice de De Martone

Le gographe De Martone dfinit l'indice d'aridit (A) en se basant sur les paramtres de temprature et prcipitation selon la formule suivante :

A = P / T+10
P : Prcipitation moyenne annelle en (mm).

T : Temprature moyenne annelle en (C). A : Indice de De Martone. P = 532,48mm et T = 15,15 C; donc

A = 21.17
Selon lindice De Martone, la zone dtude appartient la zone tempre se rapprochant d'un climat semi-aride. Ceci est d la position de la station trs influence par le climat sub-humide.

1.1.5.4.3.4 Quotient pluviothermique et tages bioclimatiques d'Emberger Les prcipitations exercent une action prpondrante pour la dfinition de la scheresse globale du climat. Les limites de sparation entre les diffrents tages climatiques restent encore imprcises. Il est intressant de signaler qu'il ne s'agit pas de lignes au sens gomtrique du mot, mais plutt de bandes de transition mixte. ce titre, Emberger a bien prcis que, sur le diagramme, les limites ont t traces l o le changement de la vgtation a t observ (De Granville, 1971) . 59

Le quotient d'Emberger est spcifique du climat mditerranen, il est le plus frquemment utilis en Afrique du Nord. Le quotient Q2 a t formul de la faon suivante : Q2 = [ 2000P / M2 - m2 ] M : moyenne du maxima du mois le plus chaud en degr absolu K. m : moyenne du minima du mois le plus froid en degr absolu K. P : prcipitation annuelle en mm. Et en abscisse, la moyenne des minima de la saison la plus froide (hiver) en C. M = 33,42 + 273,15 = 306,57 K m = 2,37 + 273,15 = 275,52 K P = 532,48 mm.

Q2 = 58,92 .

Le Q2 nous a permis de localiser notre station dtude sur le climagramme d'Emberger, un climat semi-aride hiver frais influenc par le climat subhumide par suite la position de la station de Ain El bey. (Figure 11) Sur une priode de 25 ans, la rgion de Constantine a enregistr un climat semi aride hiver frais. Les annes 1983 et 1984 sont caractrises, respectivement, par un climat semi aride hiver froid et sub humide hiver frais.

60

Tableau 06. Les valeurs du quotient pluviomtrique dEmberger (1978-2004). Anne 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 M(c) 32,7 33,1 34 31,7 36,1 35,6 34,5 35,2 34,5 35,8 34,7 33,7 32,3 33,8 34 34,4 37,4 34,3 33,3 33,8 35,4 37,3 35,1 35,9 33,5 37 35,5 m(c) 0,4 2,4 1,6 1,2 2,6 -0,6 2,2 2 2,7 2,1 2,4 1,3 2,5 0,4 0,6 0,8 3,5 2,2 3 3,2 2,3 1,5 -0,3 2,2 1,2 2,6 2,8 P(mm) 457,4 702,4 541,3 522,7 663,5 252,7 876,1 462,3 561,4 498,7 512 372,7 426,2 509 758 391,4 451,6 534,6 628 506,5 570,3 514,2 390,5 463,5 485,2 767,6 701 Q2 (X) 48,88 78,65 57,42 59,18 67,71 24,02 93,05 47,73 60,51 50,66 54,34 39,58 49,22 52,50 78,14 40,06 45,37 57,15 71,15 56,75 59,01 49,10 37,97 47,07 51,71 76,17 73,34

61

Q2
190 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 70

Humide

84

84

Sub-humide

60 Semi-aride Constantine 50 40 Aride 30 83 83 20 Saharien 10

-2

-1

10

T (C)

Hiver froid

Hiver frais

Hiver tempr

Hiver chaud

11: Climagramme Figure Climmagrame dEmberger Figure 11. 5 d'Emberger

62

1.1.5.4.4 Autres facteurs climatiques :

1.1.5.4.4.1 Humidit atmosphrique

LHumidit a une grande importance pour la vgtation forestire, cest la source de toutes les prcipitations, elle contrle en outre pour une large part les taux dvaporation du sol et de la couverture vgtale.

Lvolution mensuelle de lhumidit calcule dans la station de Ain Bey sur une priode de vingt quatre ans (1983-2006) est reprsente dans la figure (12) qui montre que lhumidit est souvent suprieure 50 % sauf en t avec une valeur minimale de lordre 48,17 % au mois de juillet. La valeur maximale du mois de janvier est de 79,25 % ceci indique que latmosphre se trouve dans un tat plus ou moins proche de la condensation (figure 12).
Humidit (% ) 80 70 60 50 40 30 20 10 0 JAN FEV MAR AVR MAI JUN JUL AOU SEP OCT NOV DEC
Figure12 : Moyenne mensuelle de l'humidit (station de Ain Bey 1983-2006)

Mois

1.1.5.4.4.2 Les vents

Jusqu une vitesse de 100 km/h, le vent ne provoque que peu de dgts aux forts, abattant seulement quelques arbres malades ou au systme racinaire dficient. De 100 150 km/h apparaissent des chutes ou bris darbres appels chablis, mot qui dsigne galement 63

larbre abattu, qui peuvent tre plus ou moins importants selon les caractristiques du peuplement et de la station. Au del de 150 km/h, bien peu de peuplements rsistent (Lemmnauor 2002).

La rgion de Constantine est soumise linfluence de 02 types du vent :

1. Vents du Nord Ouest et du Nord Ce sont les vents dominants. Ils soufflent du nord-ouest et du nord. Une grande partie des prcipitations provient de l'ascendance force de ces masses d'air sur les monts de la rgion de constantine. Ils sont frquents en lhiver.

2. Vents du Sud Secs et chauds, les vents du Sud qui soufflent surtout au t et la fin dautomne, ramnent avec eux une quantit apprciable de sable et de limon. Peut tre nuisible pour la vgtation en accentuant lvaporation.

1.1.5.4.5 Conclusion : Les donnes climatologiques mettent en vidence deux saisons bien distinctes. La premire brve et sche et la deuxime longue et humide.

Les tempratures moyennes annuelles sont de lordre de 15,15C. Quant au rgime thermique nous avons deux saisons : Une saison chaude qui va de mai octobre, laquelle soppose une saison froide qui va de novembre avril. Ceci se manifeste par une priode de haute eau qui va de dcembre jusqu' avril

La rgion dtude est de climat semi-aride avec une moyenne de prcipitations mensuelles comprise entre 6.5mm et 77.13 mm et une moyenne annuelle 532.44 mm

64

Chapitre 2 Matriels et mthodes

2.1. Introduction

Ce chapitre a pour but de prsenter les expriences ralises sur les semis du pin pignon exposs un stress thermique de basse et de haute temprature levs en conditions semi contrles (laboratoire) et in situ au cours dune anne en conditions naturelles (terrain). Ce ci afin de dterminer les limites thermique du pin pignon (stress au laboratoire) et la rponse co physiologique des semis en conditions de stress au climat semi aride (stress en conditions naturelles).

2.2. Matriel vgtal

Le matriel vgtal est constitu par des plants de pin pignon gs dune anne levs en ppinire de Dj-Ouahch (Constantine), puis transports au laboratoire repiqus dans des pots en plastique, remplis de terre vgtale et levs en conditions semi contrles dans une chambre de culture, les plants sont arroses rgulirement une fois par semaine avec leau de robinet sous une temprature contrle ( 20 C 2C) et un clairement lumineux artificiel dune intensit de 6000 lux base des plants, sous une photopriode de 16 heures.

En conditions naturelles, les plants sont transports dans des pots en plastique remplis de terre vgtale au jardin Ain el bey exposs aux conditions naturelles arross

rgulirement chaque semaine avec leau de robinet.

2.3. Traitements appliqus

Les plants levs au laboratoire sont transfrs pendant une dure de 3 heures des basses tempratures de -2C et -4C et des hautes temprature 35C, 40C, et 45C puis remis en conditions initiales. Les semis subissent trois stress successifs ces mmes tempratures aprs 24 heures de temps. Les paramtres physiologiques sont raliss aprs le troisime stress. 65

Pour les tempratures extrmes -10C et 50C, le stress est fix une dure dune heure. En conditions naturelles on procde des analyses mensuelles pour les paramtres physiologiques et saisonniers pour les paramtres morphologiques.

2.4. Paramtres morphologiques Tout au long dune anne, nous avons ralis des mesures saisonnires sur les plants levs en conditions naturelles

2.4.1 La croissance en longueur

La longueur des tiges et des racines a t mesure laide dune rgle gradue. Les valeurs donnes sont les moyennes de trois rptitions par saison.

2.4.2 La croissance pondrale

La partie arienne est spare du systme racinaire laide dune lame au niveau du collet. On pse son poids frais laide dune balance de prcision. La matire sche des deux parties est dtermine aprs passage l'tuve rgle 80C pendant 48h. Une fois les chantillons compltement secs, leur poids sec est dtermin l'aide d'une balance de prcision lectronique.

2.4.3 Rapport partie arienne et partie souterraine

Les valeurs moyennes des longueurs et des poids de la matire sche ont t utilises pour dterminer le rapport en longueur et celui en biomasses des parties ariennes et souterraines.

2.5. Paramtres physiologiques :

2.5.1 Mesure du taux de chlorophylle Cent (100) mg de la matire frache (pour chaque essai) sont prlevs des aiguilles des semis du pin pignon. On ajoute 10 ml dune solution prpare de 75% dactone et 25% 66

dthanol. On les conserve

dans des boites noires fermes

pendant 48h 30C et

lobscurit. Les extraits ont t doss par spectrophotomtrie. Nous avons mesur les densits optiques deux longueurs dondes diffrentes correspondant aux pics dabsorption de la chlorophylle a (663nm) et b (645nm), afin den dterminer les quantits correspondantes (ml mol/mg M.F)

Chl (a) (ml mol/mg M.F) = 12.3DO (663) 0.86 (645). Chl (b) (ml mol/mg M.F) = 9.3DO (645) 3.6 (645).

2.5.2 Dosage de la proline

Nous avons procd au dosage de la proline dans les diffrents organes des semis du pin pignon par la mthode de Troll et Lindsley, (1955) simplifie et mise au point par Dreier et Goring, (1974).

On pse pour chaque chantillon 100mg de matire frache dans des tubes essai et on ajoute 2 ml de mthanol 40%.

Les tubes sont ensuite hermtiquement ferms et chauffs au bain marie 85C pendant 1 heure ; aprs refroidissement, on prlve 1ml auquel on ajoute 1ml dacide actique, 1ml du ractif la proline (120ml deau distille, 300ml dacide actique et 80ml dacide orthophosphorique) et 25mg de ninhydrine, le tout est port bullition 100C pendant 30minutes. Aprs refroidissement, lajout de 5ml du tolune (C7 H8) et lagitation au vortex permet de distinguer deux phases : une suprieure contenant la proline et une infrieur, aqueuse sans proline. Aprs rcupration de la phase suprieure, 5mg de sulfate de sodium oxyd (Na2 SO4) sont ajouts pour liminer lhumidit. Enfin, on procde la lecture des densits optiques des chantillons au spectrophotomtre une longueur donde ( = 528nm).

2.5.3 Dosage des sucres

Le dosage des sucres est effectu selon la mthode de Dubois et al. (1956). Elle consiste prendre 100mg de la matire vgtale frache la mettre dans un tube essai, on ajoute 3 ml dthanol 85%, le laisser pendant 48 heures lobscurit puis on filtre le contenu ; on ajoute 20ml deau distille et en prend 1 ml de la solution laquelle on 67

ajoute 1 ml de phnol 5% et 5 ml de lacide sulfurique 1.8N puis on incube pendant 15 20 minutes 30C dans un bain marie. La lecture de la densit optique est effectue sur une longueur donde de 490nm.

2.5.4 Dosage des protines. La mthode utilise est celle de Lowry (1951) qui nous permet dextraire les protines solubles et les protines insolubles.

2.5.4 Mode opratoire 2.5.4.1 Extraction Pour chaque chantillon, on pse 2x2g de matire vgtale frache (aiguilles des pousses infrieures et suprieures, tige et racine), les broyer dans 1 ml de soude 1M. A la fin du broyage 3 ml de soude sont ajouts ; Laisses en contact pendant 1h30 (au minimum) la temprature ambiante. Transvaser le broyat dans un tube centrifuger et rincer le mortier et le pilon soigneusement avec 2x1mL de soude 1M. Le trs fin broyat obtenu est centrifug10 minutes 4000 rpm puis le surnageant recueilli est

amen 10ml dans une prouvette (avec NaOH 1M) Le dosage est ralis sur une partie aliquote aprs avoir dilu 10 fois l'extrait. 2.5.4.2 Dosage colorimtrique : Les protines donnent en prsence des ractifs de Lowry et de Folin, une coloration bleue caractristique. La coloration finale rsulte : - de la raction du biuret qui se produit avec le ractif de Lowry (cuivre en milieu alcalin). - de la rduction des acides phosphotungstique et phosphomolybdique (ractif de Folin) par la tyrosine et le tryphophane des protines. Dans la gamme des concentrations donnes, l'intensit de la coloration est proportionnelle la quantit de protines prsentes dans la solution.

Le dosage colorimtrique ncessite la prparation de 4 types de solutions A, B, C et M. La solution A:Na2Co3 2 dans NaoH 0,1N. La solution B:tartrate double de Na et K 2 dans l'eau distille. La solution C:CuSo4 1 dans l'eau distill. 68

La solution M: est l'ensemble des 3 solution; 50 ml de la solution A+0.5 ml de la solution B et 0.5 ml de la solution C.

Aprs avoir prpar la solution M, on ajoute 1 ml d'chantillon 5 ml de la solution M puis agiter et laiss repos 10 minutes temprature ambiante puis on ajoute 0.5 ml de ractif de Folin dilu 1/3.aprs le dveloppement de la raction colore on laisse les chantillons dans l'obscurit pendant 30 minutes, la lecture sa se faire aprs la dilution avec 3ml de NaoH 650mm. Les teneurs en protines sont obtenus partir de l'quation suivante:
Y =1.4751 X

Y:densit optique. X:concentration des protines.

69

2.6 Quantification de lADN et de lARN. 2.6.1. Extraction La mthode utilise est celle dcrite par Dishe (1930), modifie par Burton 1956. Elle consiste broyer 0.5 g de matire vgtale en poudre fine et les mettre dans un tube essai. Ajout 2 ml dacide perchlorique. Faire bouillir lensemble dans un bain marie 90C pendant 20 mn. Aprs refroidissement, pass les chantillons au centrifugation. Lextrait obtenu comporte lADN et LARN 2.6.2. Dosage de lADN Dans un tube essai, prend 0.5 ml de lextrait obtenue, ajout 0.5 ml de lacide perchlorique pure et 2 ml de Diphenylamine. Conserv les chantillons pendant 18 h lobscurit. La lecture de la densit optique est effectue par spectrophotomtrie sur une longueur donde de 600nm.

2.6.3. Dosage de lARN

5 ml dextrait sont ajouts 1 ml deau distille et 1.5 ml dun dtecteur de lorcinole dans un tube essai, le tout est port bullition pendant 45 mn dans un bain marie. La lecture de la densit optique est ensuite effectue par spectrophotomtrie sur une longueur donde de 675nm

70

2.7. Analyse statistique 2.7.1 Introduction Toute tude statistique peut tre dcompose en deux phases au moins : le rassemblement ou la collecte des donnes, dune part, et leur analyse ou leur interprtation, dautre part. Lanalyse statistique peut tre dcompose en deux tapes, lune dductive ou descriptive et lautre inductive. La statistique descriptive a pour but de mesurer et de prsenter les donnes observes dune manire telle quon puisse en prendre connaissance aisment, par exemple sous la forme de tableaux ou de graphiques. Linfrence statistique permet dtudier ou de gnraliser dans certaines conditions les conclusions ainsi obtenues laide des tests statistiques en prenant csrtains risques derreur qui sont mesures en utilisant la thorie des probabilits. Concernant notre travail, tous les calculs ont t raliss pour chaque variable pour les 12 mois et pour les 4 saisons laide du logiciel danalyse et de traitement statistique des donnes Minitab version 13, 2000.

2.7.2. Mthodes statistiques univaries

2.7.2.1. Description des donnes

Pour mieux dcrire les diffrentes caractristiques obtenues pour lensemble des 12 mois, nous avons calculs certains paramtres statistiques de base tels que la moyenne arithmtique, lcart type (s) qui mesure la dispersion des donnes autour de la moyenne, les valeurs minimales (x
min)

et maximales (x

max)

qui donnent toutes les deux une ide sur

ltendue des donnes, et enfin leffectif (n) qui nous renseigne sur limportance des donnes traites.

2.7.2.2Comparaison entre mois et entre saisons et entre organes, des caractristiques moyennes : test de lanalyse de la variance

Pour comparer, entre les 12 mois ainsi que les 4 saisons, les moyennes de chacune des 19 variables, nous avons utilis le test danalyse de la variance un critre de classification 71

modle fixe (Pour comparer les 4 saisons pour chaque variable) et aussi deux critre de classification pour comparer, les trois mois de chaque saison (facteur 1) et les 4 organes (facteur 2) pour chaque variable, les 4 saisons (facteur 1) et les 4 organes (facteur 2) pour chaque variable et aussi entre les diffrentes tempratures chaudes et froides pour chaque variable (Dagnelie, 2006). Ce test consiste comparer les moyennes de plusieurs populations partir de donnes dchantillons alatoires, simples et indpendants.

La ralisation du test se fait, soit en comparant la valeur de Fobs avec la valeur thorique F1- correspondante, extraite partir de la table F de Fisher pour un niveau de signification = 0.05 ou 0.01 ou 0.001 et pour K1 et K2 degrs de libert, soit en comparant la valeur de la probabilit p avec toujours les diffrentes valeurs =5% ou 1% ou 0.1%. Selon que cette hypothse dgalit des moyennes est rejete au niveau =0.05 ou 0.01 ou 0.001, on dit conventionnellement que lcart observ entre les moyennes est significatif, hautement significatif ou trs hautement significatif. On marque gnralement ces carts dun, ou deux ou trois astrisques (Dagnelie, 2006). Les calculs sont raliss laide de la procdure GLM du logiciel Minitab version 13, (2000).

2.7.2.3. La mthode de Newman et Keuls

La mthode de Newman et Keuls est base sur la comparaison des amplitudes observes pour des groupes de deux, trois,, p moyennes, avec lamplitude maximum attendue un niveau de signification donn . Pour effectuer cette comparaison, on doit tout dabord calculer la plus petite amplitude significative relative des groupes de deux moyennes, de trois moyennes, etc. Ce calcule ncessite lemploi de tables particulires (table F), dont les valeurs q1- remplacent les quantits 2 t 1- /2 intervenant dans la dfinition de la plus petite diffrence significative. La plus petite amplitude significative est donc, pour un niveau de signification pour un nombre de degrs de libert donn et pour un nombre de moyennes donn

q1- CMr/n

72

Les valeurs q1-ayant t calcules de telle sorte, pour p populations normales de mme moyenne et de mme variance, la probabilit de dpasser la plus petite amplitude significative soit prcisment gale (table F). Aprs avoir dtermin de cette manire les amplitudes maximums admissibles relatives aux diffrents nombres de moyennes, on compare lamplitude observe des p moyennes considres la plus petite amplitude significative correspondante. Puis on traite de la mme manire lamplitude des diffrents groupes de p-1 moyennes, de p2 moyennes, etc., jusquau moment o lamplitude de certains groupes de moyennes ne dpasse plus la limite admissible correspondante. Les moyennes de ces groupes sont alors considres comme non significativement diffrentes.

2.7.2.2. Analyse statistique bivarie

2.7.2.2.1. Calcul des corrlations

Pour mettre en vidence des relations linaires entre, les 19 variables (9 physiologique et 9 morphologique) nous avons calcul chaque fois le coefficient de corrlation de Bravaispearson. Ce coefficient, r mesure lintensit du lien qui existe entre les deux caractristiques (ou variables) quantitatives quelconques pour autant que cette liaison soit linaire ou approximativement linaire (Dagnelie, 2006). Par exemple pour deux caractristiques quelconques x et y le coefficient de corrlation est dtermin par la formule suivante : O Cov (x, y) reprsente la covariance de x et de y, et Sx et Sy reprsentent les carts types de x et de y.Ce coefficient est compris entre -1 et +1. Il est en valeur absolue, dautant plus proche de 1 que la liaison entre les deux sries dobservations est nette pour autant que cette liaison soit linaire ou approximativement linaire. Au contraire si le coefficient de corrlation est nul, cest que les deux caractristiques ne sont pas corrles entre elles. Dautre part, le signe du coefficient de corrlation indique si la relation est croissante ou dcroissante, en effet, lorsque le coefficient est positif, les valeurs leves dune caractristique correspondent dans lensemble aux valeurs leves de lautre caractristique, et les valeurs faibles dune caractristique correspondent aux valeurs faibles de lautre 73

caractristique ; par contre, lorsque la corrlation est ngative, les valeurs leves dune caractristique correspondent dans lensemble aux valeurs faibles de lautre caractristique et vis versa (Dagnelie, 2006). Pour chaque valeur de r calcule nous avons calcul galement la valeur de la probabilit p, de mettre en vidence une diffrence significative entre la valeur de r et la valeur zro.

74

75

Chapitre 1. Stress Aux Tempratures Extrmes

1.2. Les basses tempratures


Tableau 07. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres physiologiques durant le stress aux basses tempratures Variable Tmoin (-10C) proline (-4C) (-2C) Variable Tmoin (-10C) sucre (-4C) (-2C) Variable Tmoin (-10C) Chlorophylle a (-4C) (-2C) Variable Tmoin (-10C) Chlorophylle b (-4C) (-2C) Variable Tmoin Chlorophylle a+b (-10C) (-4C) (-2C) Variable Tmoin Chlorophylle a/b (-10C) (-4C) (-2C) Nombre 8 8 8 8 Nombre 8 8 8 8 Nombre 4 4 4 4 Nombre 4 4 4 4 Nombre 4 4 4 4 Nombre 4 4 4 4 Moyenne 0,4741 2,859 2,126 1,87 Moyenne 186,9 1294,8 1033,0 844,8 Moyenne 0,7382 0,3375 0,4550 0,7062 Moyenne 0,1677 0,1405 0,2290 0,2670 Moyenne 0,9059 0,4780 0,6840 0,9733 Moyenne 4,4116 2,4042 2,1100 2,6664 Ecartype 0,1915 0,538 0,389 0,486 Ecartype 97,3 247,1 100,3 134,9 Ecartype 0,1011 0,0233 0,0297 0,0763 Ecartype 0,02600 0,01121 0,07110 0,04510 Ecartype 0,1268 0,0341 0,1004 0,1211 Ecartype 0,1231 0,0633 0,5280 0,1714 Minimum 0,209 2,089 1,551 1,253 Minimum 79,4 1007,5 918,1 683,7 Minimum 0,6488 0,3100 0,4270 0,6390 Minimum 0,01300 0,00561 0,03550 0,02260 Minimum 0,7918 0,4390 0,5930 0,8640 Minimum 0,0615 0,0316 0,2640 0,0857 Maximum 0,718 3,587 2,649 2,461 Maximum 315,3 1533,7 1161,4 991,3 Maximum 0,8339 0,3610 0,4880 0,7810 Maximum 0,1431 0,1290 0,1660 0,2250 Maximum 1,0215 0,5090 0,7820 1,0850 Maximum 4,2415 2,3158 1,6450 2,4773

76

1.1.1. La proline

Tableau 08. Taux de variation des teneurs en proline pour les basses tempratures Tmoin Ap Jp T R / / / / (-10C) 579,179 464,083 342,098 946,462 (-4C) 352,297 337,336 260,420 659,670 (-2C) 327,273 238,646 239,161 521,934

Pour les basses tempratures, les taux daccumulations de la proline par rapport au tmoin sont illustrs dans le tableau 08. Les teneurs les plus leves sont enregistres au niveau de la temprature -10C et les plus faibles pour la temprature -2C. Au niveau des organes, les teneurs les plus levs sont signals au niveau des tiges et des anciennes pousses avec un taux daugmentation de 342% et 579% respectivement par rapport par rapport au tmoin. Alors que les teneurs les plus faibles sont signales aux niveau racines avec des taux daugmentation varient de 946%, 659% et 521% respectivement -10 C, -4C et -2C (figure 13). pour les tempratures

Lanalyse de la variance un critre de classification montre une diffrence trs hautement significative entre les diffrentes tempratures (p<0.001) (Annexe 01; tableau 01). La comparaison des moyennes avec le test de Newman et Keuls fait sortir trois groupes homognes, le premier correspond au temprature -10C avec une moyenne de 2.859 mol/mg MS, le deuxime regroupe les tempratures -4C et -2C. Alors que le troisime groupe correspond au tmoin avec la plus faible moyenne (0.469 mol/mg MS) (Tableau 09).
Tableau 09.Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en proline pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls Tempratures (-10C) (-4C) (-2C) Tmoin Moyenne estime ( mol/mg MS) 2,859 2,126 1,870 0,469 Groupes A B B C

77

mol/mg MS

4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Tmoin (-10C) T (C) (-4C) (-2C)

Ap Jp T R

Figure13. Variations des teneurs en prolines dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les basses tempratures.

1.1.2. Les sucres


Tableau 10. Taux de variation des teneurs en sucres solubles pour les basses tempratures Tmoin Ap Jp T R / / / / (-10C) 1147,677 1173,902 401,6501 363,9474 (-4C) 1102,757 810,7769 279,8935 278,3018 (-2C) 841,0203 734,6878 208,8422 182,0258

Les teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon prsentent des variations importantes entre les diffrentes tempratures. Elles tendent augmenter avec la diminution de la temprature (figure 14). Les teneurs les plus leves sont signales au niveaux des tiges et des jeunes pousses dans les taux daugmentations varient de 1147% 1102% enregistres respectivement aux temprature-10C et -2C au niveau des anciennes pousses (tableau.10). Alors que les teneurs les plus faibles sont enregistres aux niveaux des racines dont les concentrations prsentent dans lordre croissant suivant (-2C) < (-4C) < (-10C). Lanalyse de la variance montre une diffrence trs hautement significative entre les tempratures (p<0.001)(annexe01 ; tableau 01).

Le test de Newman et Keuls fait ressortir quatre groupes homognes le premier correspond au temprature -10C, le deuxime est occup par la temprature-4C, le

78

troisime par la temprature -2C et le dernier groupe par le tmoin qui prsente la plus faible moyenne (202.270 mol/mg MS) (tableau 11)

Tableau 11. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en sucres solubles pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls
tempratures (-10C) (-4C) (-2C) Tmoin Moyenne estime ( mol/mg MS) 1294,771 1032,991 844,844 202,270 Groupes A B C D

1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 Tmoin (-10C) T (C) (-4C) (-2C)

mol/mg MS

Ap Jp T R

Figure 14. Variations des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les basses tempratures.

1.1.3. Chlorophylle

1.1.3.1. Chlorophylle a et chlorophylle (b)


Tableau 12. Taux de variation des teneurs en chlorophylles pour les basses tempratures organes Ap Np Ap Np Tmoin / / / / (-10C) -56,81688 -51,06625 -20,0128 -32,00457 (-4C) -41,85723 -33,93559 54,90855 -13,05928 (-2C) -6,487038 -1,594764 63,17389 18,3432

Ch, a Ch, b

La figure15 montre les grandes variations ngatives des teneurs en chlorophylle (a) et chlorophylle (b) aux niveaux des anciennes et des nouvelles pousses des semis de pin pignon pour les diffrentes tempratures, ce qui est soutenu par lanalyse de la variance 79

un seul critre de classification qui signale des diffrences trs hautement significatives en fonction des tempratures pour la Ch. (a) (p<0.001) et hautement significative pour la Ch. b (p=0.007) (annexe01 ; tableau 01). Les teneurs en chlorophylle (a) sont toujours suprieures la chlorophylle (b). Les plus faibles sont enregistres au tempratures -10C pour la chlorophylle (a) et (b) avec des taux de diminution de 56% et 51% pour la chlorophylle a et 20% et 32% pour la chlorophylle (b) respectivement au niveau des anciennes et des nouvelles pousses. Suite la lecture des rsultats, on remarque que la temprature -2C prsente des variations presque identique au tmoin pour la chlorophylle a mais une augmentation pour la chlorophylle (b) (tableau 12)

La comparaison des moyennes par le test de Newman et Keuls donne trois groupes homognes pour la chlorophylle a dont le tmoin et la temprature -2C occupent le premier groupe, tandis que les tempratures -4C et -10C sont affectes respectivement aux 2
eme

et 3 eme groupes. Alors que pour la chlorophylle b le test de Newman et Keuls

donne quatre groupes pour la chlorophylle (b) dont le premier groupe est occups par la temprature -2C le dernier groupe avec la temprature -10C, tandis que le tmoin et la temprature -4C sont affectes au groupes intermdiaires (tableau 13)
Tableau 13. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en chlorophylle (a) et (b) pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls
Ch, a Moyenne estime Ch, b Moyenne estime

tempratures Tmoin (-2C) (-4C) (-10C)

(ml mol/mg MF)


0,706 0,706 0,455 0,338

Groupes A A B C

tempratures (-2C) (-4C) Tmoin (-10C)

(ml mol/mg MF)


0,267 0,229 0,161 0,141

Groupes A A-B B-C C

80

0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Tmoin (-10C) T (C) (-4C) (-2C)

ml mol/mg MF

cha (Ap) ch b (Ap) cha (Jp) ch b (Jp)

Figure 15. Variations des teneurs en chlorophylles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les basses tempratures.

1.1.1.2. Chlorophylles (a/b)


Tableau 14. Taux de variation des teneurs en rapport chlorophyllien pour les basses tempratures Ch a/b v1 Ch a/b v2 Tmoin / / (-10C) -46,012 -28,034 (-4C) -62,466 -24,012 (-2C) -42,691 -16,848

Les rsultats des teneurs en chlorophylle (a/b) dans les anciennes et les nouvelles pousses des semis de pin pignon durant le stress aux tempratures froides, illustres par la figure16montrent des variations importantes aussi bien au niveau des tempratures quaux niveaux des organes. Lanalyse de la variance un critre de classification indique des variations trs hautement significatives en fonction des tempratures (p<0.001) (Annexe 01; tableau 01)

Les teneurs les plus levs sont signales durant le stress au temprature -2C qui sont presque identiques aux tempratures -10C, alors que la temprature -4C prsente les teneurs des taux de diminutions les plus fortes (tableau 14).

81

Le test de Newman et Keuls fait ressortir deux groupes homognes, le premier correspond au tmoin (25C) avec la plus forte moyenne (4.40 ml mol/mg MF) et le deuxime groupe regroupe les tempratures -2C, -10C et -4C dont les moyennes sont respectivement 2.66, 2.40 et 2.11 ml mol/mg MF (tableau 15).
Tableau 15. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en rapport chlorophyllien pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls tempratures Tmoin (-2C) (-10C) (-4C) Moyenne estime (ml mol/mg MF) 4,400 2,666 2,404 2,110 Groupes A B B B

6
ml mol/mg MF

(Ap) (Jp)

5 4 3 2 1 0 Tmoin (-10C) T (C) (-4C) (-2C)

Figure 16. Variations du rapport de chlorophylles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour des basses tempratures.

82

1.3. Les hautes tempratures.

Tableau 16. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres physiologiques durant le stress aux
tempratures chaudes. Variable Tmoin (35C) proline (40C) (45C) (50C) Tmoin1 (35C) sucre (40C) (45C) (50C) Tmoin (35C) Chlorophylle a (40C) (45C) (50C) Tmoin (35C) Chlorophylle b (40C) (45C) (50C) Tmoin (35C) Chlorophylle a+b (40C) (45C) (50C) Tmoin (35C) Chlorophylle a/b (40C) (45C) (50C) N 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 Moyenne 0,4741 1,2610 1,9800 2,1620 2,7710 186,9 523,1 627,9 714,3 1120,6 0,7382 0,7713 0,7330 0,6545 0,5257 0,73820 0,22350 0,20220 0,12725 0,17830 0,9059 0,9948 0,9353 0,7817 0,7040 4,4116 3,4504 3,6480 5,1990 2,9747 Ecartype 0,1915 0,3330 0,5520 0,4480 0,5850 97,3 111,2 126,5 50,4 191,0 0,1011 0,0441 0,0207 0,0413 0,0802 0,10110 0,01115 0,02180 0,01960 0,03630 0,1268 0,0545 0,0419 0,0607 0,1162 0,1231 0,0769 0,3000 0,4800 0,1913 Minimum 0,209 0,721 1,211 1,483 2,019 79,4 415,3 460,9 650,3 840,0 0,0505 0,0220 0,0104 0,0207 0,0401 0,6488 0,2110 0,1810 0,1080 0,1430 0,7918 0,9390 0,8960 0,7210 0,6000 4,2415 3,3899 3,3740 4,6800 2,8208 Maximum 0,718 1,738 2,848 2,848 3,526 315,3 682,5 778,4 785,0 1309,0 0,6488 0,7280 0,7100 0,6130 0,4490 0,8339 0,2360 0,2220 0,1470 0,2120 1,0215 1,0440 0,9720 0,8350 0,8100 4,5346 3,5590 3,9830 5,6760 3,2448

83

1.2.1 La proline
Tableau 17. Taux de variations des teneurs en proline pour les hautes tempratures
Tmoin Ap Jp T R / / / / (35C) (40C) (45C) (50C)

208,798 161,354 98,881 299,764

237,634 200,218 191,818 1187,736

349,365 337,991 281,608 662,264

488,661 445,306 390,559 876,179

Au cours du stress aux hautes tempratures, laccumulation de la proline est diffrente au niveau des organes et en fonction des tempratures. De ce fait les teneurs les plus leves sont enregistres au niveau de la temprature 50C, alors que les teneurs les plus faibles sont signales pour la temprature 35C. Lanalyse de la variance un critre de classification signale des diffrences trs hautement significatives en fonction des tempratures (p<0.001) (annexe03 ; tableau04).

Lanalyse statistique par le test de Newman et Keuls au seuil de 5% rvle lexistence de quatre groupes homognes, le premier comprend la temprature 50C avec la plus forte moyenne (2.771 mol/mg MS), le deuxime groupe regroupe les tempratures 45C et 40C, le troisime correspond au temprature 35C. Alors que le dernier groupe correspond au tmoin (25C) avec la plus faible moyenne (0.469 mol/mg MS) (Tableau 18).
Tableau 18. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en proline pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls
tempratures (50C) (45C) (40C) (35C) Tmoin Moyenne estime (mol/mg MS) 2,771 2,162 1,980 1,262 0,469 Groupes A B B C D

84

4
mol/mg MS

3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Tmoin (35C) (40C) T (C) (45C) (50C)

Ap Jp T R

Figure 17. Variations des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures.

1.2.2. Les sucres


Tableau 19. Taux de variation des teneurs en sucres solubles pour les tempratures chaudes.
Tmoin Ap Jp T R / / / (35C) (40C) (45C) (50C)

449,7939 363,0027 123,2226 71,62899

619,0511 481,6493 154,7496 90,34675

771,178 504,25 156,7961 168,4137

940,717499 943,231234 328,424047 350,761415

Pour les tempratures chaudes, les rsultats illustrs par la figure 18 montrent des variations importantes dans laccumulation des sucres solubles au niveau des diffrents organes et en fonction des tempratures. La temprature 50C enregistre les teneurs les plus leves par rapport au tempratures 35C, 40C, et 45C avec des taux daugmentations allant de 940 % au niveau des anciennes pousses 328% au niveau des tiges comparativement au tmoin. Lanalyse de la variance un critre de classification signale des diffrences trs hautement significatives entre les temprature (p<0.001) (annexe01 ; tableau01).

Le test de Newman et Keuls rvle lexistence de cinq groupes homognes, le premier correspond 45C avec la moyenne la plus leve (1120.581mol/mg), le second correspond 45C, le troisime 40C et le quatrime 35C. Alors que le dernier groupe correspond au tmoin (25C) (Tableau 20).

85

Tableau 20. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en sucres solubles pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls
Tempratures (50C) (45C) (40C) (35C) Tmoin Moyenne estime ( mol/mg MS) 1120,581 714,343 627,941 523,091 202,270 Groupes A B B-C C D

1400 1200
mol/mg MS

1000 800 600 400 200 0 Tmoin (35C) (40C) T (C) (45C) (50C)

Ap Jp T R

Figure 18. Variations des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures.

1.2.3

Chlorophylle

1.2.3.1. Chlorophylle a et chlorophylle b


Tableau 21. Taux de variation des teneurs en chlorophylle a et chlorophylle b pour les tempratures chaudes. Ch. a Ch. b Ap Np Ap Np tmoin / / / / (35C) -2,00519893 12,6935841 23,9801632 11,3360324 (40C) -9,09134957 9,92809735 17,847811 -4,75448977 (45C) -16,4197618 -4,89798427 -23,212286 -42,6450742 (50C) -82,6782985 -29,8641839 11,7154589 -23,699782

Comme le montre la figure 19, les teneurs en chlorophylle (a) et (b) chez les semis de pin pignon au niveau des racines sont trs variables selon les tempratures, en effet, la temprature 50C prsente les valeurs les plus faibles en accusant des diminutions 86

allant de 82% aux niveau des anciennes pousses 29.86% aux niveaux des nouvelles pousses. Alors que la temprature 35C prsente des taux daugmentation allant de 11.33% au niveau des racines 23.98% au niveau des tiges. Lanalyse de la variance un seul critre de classification (annexe 01, tableau 01) montre quil existe une diffrence trs hautement significative entre les tempratures (p<0.001).

La comparaison des moyennes laide de test de Newman et Keuls fait sortir deux groupes homognes pour la chlorophylle (a), le premier groupe regroupe les tempratures 35C, 40C, 45C et le tmoin. Ainsi que le deuxime groupe correspond 50C (tableau 22).

Pour la chlorophylle (b), le test de Newman et Keuls 5% donne quatre groupe, le premier comprend le tmoin, le deuxime groupe correspond 35C, le troisime groupes regroupe les tempratures 40C et 45C. Alors que le dernier groupe correspond 50C (tableau 22).
Tableau 22. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en chlorophylle a et chlorophylle b pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls
Ch, a Moyenne estime Ch, b Moyenne estime

tempratures (35C) (40C) Tmoin (45C) (50C)

(ml mol/mg MF)


0,771 0,733 0,706 0,655 0,526

Groupes A A A A B

tempratures Tmoin (35C) (40C) (50C) (45C)

(ml mol/mg MF)


0,706 0,224 0,202 0,178 0,127

Groupes A B B-C B-C C

0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Tmoin (35C) (40C) T (C) (45C) (50C)

mol/mg MS

ch a (Ap) ch b(Ap) ch a (Jp) ch b(Jp)

Figure 19. Variations des teneurs en chlorophylles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures.

87

1.2.3.2. Rapport chlorophyllien (a/b)

Tableau 23. Taux de variation des teneurs en chlorophylle a /b pour les tempratures chaudes.
Ch a/b v1 Ch a/b v2 Tmoin 1,013 0,844 (35C) -20,959 1,219 (40C) -22,859 15,416 (45C) 8,846 65,813 (50C) -84,495 -8,079

Les rsultats des teneurs en chlorophylle (a/b)

enregistrs durant le stress aux

tempratures chaudes dans les semis de pin pignon sont illustrs par la figure 20. Le test de lanalyse de la variance un critre de classification montre une diffrence trs hautement significative entre les tempratures (p<0.001) (annexe 01, tableau01).

De ce fait les teneurs les plus leves sont affiches 45C avec des taux daugmentations allant jusqu 65% au niveau des nouvelles pousses. Alors 50C le rapport chlorophyllien diminue 84% au niveau des anciennes pousses et 8% au niveau des nouvelles pousses par rapport au tmoin.

Le test de Newman et Keuls au seuil de 5% donne quatre groupes, le premier correspond 45C, le tmoin occupe le deuxime groupe, les tempratures 40C et 35c occupent le troisime groupe. Tandis que le quatrime groupe est occup par la temprature 50C.

Tableau 24. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur de rapport de chlorophylle pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls Tempratures (45C) Tmoin (40C) (35C) (50C) Moyenne estime (ml mol/mg MF) 5,199 4,400 3,648 3,450 2,975 Groupes A B C C D

88

7 6
ml mol/mg MF

(Ap) ((Jp)

5 4 3 2 1 0 Tmoin (35C) (40C) T (C) (45C) (50C)

Figure 20. Variations des teneurs de rapport de chlorophylle dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures.

89

Chapitre 2. Traitements des tempratures tri horaires pour lanne 2007

2.1. Traitements des dures et des frquences des tempratures des priodes fraches et chaudes

Notre travail est bas sur les donnes thermiques tri horaires de lanne 2007 pour mieux dfinir les stress thermique pur chaque priode. On a calcul le M et le m sur une priode de 36 ans 1972 2006 pour mieux caractriser les stress durant lanne 2007. M : 33.68 m : 2.37 Par ailleurs, pendant la priode chaude, M =33.68 prsente le seuil auquel toute temprature suprieure est considre comme un stress, de mme et pareil pour m=2.37 qui prsente aussi un seuil auquel toute temprature infrieure est considre comme un stress. Il ressort du tableau 25, que la dure totale des tempratures fraches infrieures m=2.37oC est de 141 heures durant lanne 2007 (Figure 21). La dure totale mensuelle maximale des tempratures fraches a t enregistre pendant le mois de mars avec 57 heures, par contre le mois de fvrier a enregistr le taux le plus faible (6 heures).
Tableau 25. Dure et frquences des tempratures fraches infrieures m : 2.37degrs pendant lanne 2007.
Mois Dcembre Frquence Dure (heure) Frquence Dure (heure) Frquence Dure (heure) Frquence Dure (heure) Novembre Frquence Dure (heure) Frquence total Dure (heure) 6 18 15 45 2 6 19 57 5 15 47 141

Janvier

Fvrier

Mars

90

Tableau 26. Dures et frquences des tempratures chaudes suprieures M=33.68C pendant lanne 2007.
Classes des T en (oC) mois Frquence Mai Dure (heure) Frquence Dure (heure) Frquence Dure (heure) Aot Frquence Dure (heure) Frquence Septembre Dure (heure) Frquence Dure (heure) 6 9 27 11 33 11 33 2 6 35 105 0 10 33 12 36 12 36 2 6 36 111 0 5 15 7 21 13 39 0 0 25 75 0 2 6 7 21 1 3 0 0 10 30 0 3 9 0 0 0 0 0 0 3 9 6 29 90 37 111 37 111 4 12 109 327 [33- 35[ 2 [35- 37[ 0 [37 - 39[ 0 [39 - 41[ 0 [41 - 43[ 0 Total 2

Juin

Juillet

Total

Daprs le tableau 26 une dure totale de 327 heures a t enregistre durant lanne 2007. Les mois de juillet et daot ont enregistr la dure maximale mensuelle des tempratures chaudes, avec 111 heures pour chacun des deux mois. Alors que les taux les plus faibles sont enregistrs durant les mois de mai et de septembre avec 6 et 12 heures respectivement.
120 f r quence dur e 100 f rquence dur e

120 100 80 60

80

60

40

40 20 0
[ 33, 68 35[ c l a s s e s d e s t e mp r a t u r e s [ 35 37[ [ 37 39[ [ 39 41[ [ 41 43[

20

[-1 1[

[1 2,37[

classesdest empr at ur es

Figure.21

Frquences

et

dures

des

Figure.22

Frquences

et

dures

des

tempratures chaudes pour lanne 2007

tempratures fraches pour lanne 2007

91

La priode chaude peut tre caractrise par le nombre de mois o la temprature moyenne est suprieure 33.68C. Selon la figure 21 notre rgion a enregistr une dure totale de tempratures comprise entre 33.68 et 43C de 327 heures mais elle est plus

abondante pour les tempratures appartenant lintervalle compris entre 33 et 39C. La priode frache fait apparatre deux classes de temprature bien distinctes : [-1,1[et [1, 2.37 [, qui dure 147 heures, dont la deuxime classe est la plus abondante. Les mois de janvier et de mars reprsentent les plus grandes dures, avec 45 et 57 heures respectivement. Ces deux classes de tempratures froides, favorisent les geles tardives printanires qui provoquent des dgts parfois irrversibles chez les vgtaux. (Figure22)

2.2. Les tendances thermiques des saisons

Le printemps a connu une augmentation significative des tempratures minimales, suivi dune hausse nette pour les tempratures maximales. Lvolution des tempratures de lautomne est plus reprsentative et reprsent par une courbe de tendance trs significative avec des coefficients de corrlation r=-0.822, p=0.020, r=-0.796, p=0.035 pour les minima et les maxima respectivement. De mme pour la saison printanire, des c fficients de corrlation ngatives sont hautement significatifs avec r=-0.698, p=0.056, r=-0.636,

p=0.232. Cependant, durant les saisons hivernale et estivale aucune corrlation significative na t dtecte, ce qui prsume quil ny a pas une volution des tempratures pendant ces deux saisons en fonction des mois. (Figure 23)

Dans notre rgion, les tempratures minimales atteignent le maximum pendant le mois de dcembre, alors que les tempratures maximales penchent vers la fin juin et dbut de juillet. Durant les saisons, les courbes de tendance rvlent lexistence dun rchauffement global pour cette anne mais il est plus explicit pendant la saison printanire. Par contre la saison automnale tend vers plus de refroidissement.

25 20
tempratures (c)

a r max=0,1708 r min=0,014

40 35
tempratures C

b r min=0,698 r max=0,636

30 25 20 15 10 5

15 10 5 0 0 50 100
hiver max hiver min

printemps min printem max

jours

0 0 50 100

jours

c
40
r max=0,356

45 40

35 30
tempratures C

35
tempratures C

30 25 20 15 10 5 0 0 50 jours
t min t max

25 20 15 10 5 0 -5 0 50 jours

r max=-0,796

r min=0,435

r min=-0,822

100 autom min


autom max

100

Figure 23. Courbe de rgression des tempratures maximales et minimales en fonction des saisons. a : saison hivernale ; b : saison printanire; c : saison estivale; d : saison automnale.

2.3 Amplitude thermique mensuelle de lanne 2007.

Les saisons estivale et automnale prsentent les amplitudes thermiques les plus grandes, avec un maximum observ pendant les mois de juin, juillet et mai, par contre les mois de dcembre, janvier ainsi que fvrier restent constants (tableau 27).

Tableau 27. Amplitude thermique pendant lanne 2007.


dcembre 2006 min max Amplitude thermique 0.8 19.9 19.1 janvier 1 21,1 20,1 fvrier 1,4 20,7 19,3 mars 0,3 24,4 24,1 avril 5 23,2 18,2 mai 5,4 34,6 29,2 juin 8,3 42 33,7 juillet 13,4 40,8 27,4 aot 15,1 39,5 24,4 septembre 9,9 36 26,1 octobre 7,3 33,9 26,6 novembre -1 24,1 25,1

50 40
temprature(C)

min

juin mai dc janv fv mars avril

juil

aot

sept

max

oct nov

30 20 10 0 -10
0

juil dc janv fv mars 1 2 3 4 avril mai juin

aot sept oct nov

mois
13

10

11

12

Figure 24.Les tempratures minimales et maximales de lanne 2007

Lamplitude thermique est marque par des fluctuations irrgulires pendant les mois de lanne. Elle atteint son maximum pendant le mois de juin avec 42C, alors que son minimum est enregistr pendant le mois de novembre 2007 avec -1C. Deux saisons bien distinctes illustrs sur la figure 24, une saison chaude depuis le mois de mai jusqu'au mois doctobre et une saison froide qui dbute avec le mois de novembre et qui se termine avril. Les tempratures minimales peuvent causer des dommages tel que linhibition de la croissance, et les maximales peuvent altrer les parties ariennes par des brlures

f in Mai
mi j ui n1

f i n j ui n1

10

15

20

25
0 20 40 60 80

20

40

60

80

100

d ur e ( h)

b
mi j ui l l e t 2

dur e ( h)

c
f i n j ui l l e t

dur e ( h)

mi j u i l l e t 1

20

40

60

80

100

50

100

150

20

40

60

80

d
d but d' a out

dur e ( h)

e
d but d' a out 2

dur e ( h)

f
m i d' a ou t

dur e ( h)

temp (c)
0

10

15

20

25

20

40

60

80

100

120

20

40

60

80

d ur e ( h)

dur e ( h)

dure (h)

f i n d' a out

mi s e pt e mbr e

te mp (c)

50

100

150

200

10

20

30

40

50

dure (h)

dur e ( h)

: reprsente la avaleur de M =33.68C Figure 25. Cintique des tempratures chaudes depuis le mois de mai jusquau mois de septembre Dans la figure 25 la barre rouge (M=33.68) reprsente un seuil au del duquel les tempratures successives places au dessus sont considrs comme des stress thermique par la chaleur.

2.4. Les diffrents stress observs durant lanne 2007

2.4.1. La saison estivale

Les observations menes sur la figure 19 indiquent que la temprature plafonne 42C vers la fin du juin et qui descend jusqu 19 C pendant la premire semaine de juillet mais qui augmente rapidement avec une temprature quivalente a 40.8C vers la deuxime quinzaine de juillet. De mme pour la fin daot qui culmine avec 39.5C sans oublier que cest la plus grande dure enregistre au cours de lanne atteignant 105 heures Dune faon gnrale, un haut niveau thermomtrique sest maintenu de juin aot sur lensemble de la saison avec trois pics de stress remarquable, lun la fin juin, lautre la dernire dcade du mois de juillet et le dernier vers la fin daot. Dans notre tude on a tudi les diffrents stress pendant la priode chaude pour distinguer les mois qui rvlent plus de stress. Commenant par le mois de mai (figure 25.a) un seul stress a t enregistr vers la fin du mois o les tempratures chaudes comprises entre 33.68-34oC ont dur 6 heures (1 pic). Quant au mois de juin qui prsente deux stress avec une dure totale de 72 heures, le premier stress (Figure 25.b) est enregistr vers la fin de la premire quinzaine de juin o les tempratures chaudes ont varie entre 33.68-39.7oC avec une dure de 30 heures (3 pics), ainsi que le deuxime stress (Fig. 25.c) qui a dur 42 heures o les tempratures taient chaudes comprises entre 33.68et 42 C (3 pics). Daprs la Figure 25.d, trois stress ont t enregistrs pendant le mois de juillet avec une dure totale estime 147 heures dont le premier stress a dur 36 heures se manifestant par deux pics, o les tempratures chaudes comprises entre 33.68 et 37.7oC. Le deuxime stress (Fig 25.e), o les tempratures chaudes comprises entre 33.68 et 40.8oC ont dur 66heures (5 pic) ; le troisime stress (Figure 25.f), o les tempratures chaudes comprises entre 33.68 et 40.4oC ont dur 45heures (3 pics). Le mois daot a enregistr quatre stress qui varient en dure ainsi quen frquence avec un total atteignant 189 heures, et dont lintervalle vari entre 35.5 et 39.5C. Pourtant ce dernier nest pas le mois le plus chaud malgr joue total dheures le plus grand. Ainsi en se rfrant a nos rsultats bass sur le calcule de M=34.20C durant lanne 2007 montrent que le mois de juillet est le mois le plus chaud.

dbut de janvier
f i n d c e mbr e 2 0 0 6
16
14

mi janvie r

14
12

12 10 8 6 4

10 8 6 4

d ure ( h)

2 0

20

40

60

80

100

2 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

10

20

30

40

dure (h)

dur e ( h)

f in ja nv 1

f i n ja nv 2

f i n f ev

0
0 5 10 15 20 25

10

20

30

40

50

10

20

30

40

dur e ( h)

dur e ( h)

dur e ( h)

f i n ma r s f i n nov e mbr e

te m p ( c )
0 0 20 40 60 80 100 120 140

10

20

30

40

50

dur e ( h)

dure (h)

Figure 26. Cintique des tempratures froides depuis le mois de dcembre 2006 jusquau mois de mars et le mois de novembre 2007. N.B : : reprsente la valeur de m=2.37

Dans la figure 26 la barre rouge (m=2.37) reprsente le seuil auquel les tempratures successives places au dessous sont considrs comme des stress thermiques par le froid.

Pour le mois daot, le premier stress enregistr dure

39 heures (Figure 25.g), o les

tempratures chaudes varient de 33.68 jusqu 38.3oC (3 pics ); le deuxime stress (Figure 25.h) o les tempratures chaudes comprises varient entre 33.68 jusqu 35.8oC ont dur 12heures (1 pics) ; le troisime stress varient de 33.68 jusqua 35.2oC ont dur 33 heures (4 pics) ; Alors que le quatrime stress (Figure 25.j) o les tempratures chaudes varient de 33.68 jusqua 39.5oC ont dur105 heures (7 pics). Enfin le mois de septembre avec un stress unique et presque insignifiant de12 heures (Figure 25.k), o les tempratures chaudes varient entre 33.68C et 36oC (2 pics).

2.4.2. La saison hivernale

On commence notre analyse par le mois de dcembre (2006) o on observe un seul stress enregistr, dont les tempratures schelonnent entre 0 et 2.37C avec une dure de 9 heures (2 pics) (figure 26.a). Des signes environnementaux affectent ltat de la plante, cependant pour tre activ, une priode de tempratures basses est ncessaire. Aussi lexposition aux geles dclenche une tape adaptative qu consiste en un ensemble de changements mtaboliques permettant une tolrance maximale au froid

Quatre stress ont t enregistrs pendant le mois de janvier, ont dur 42 heures, et dont le premier est enregistr pendant la premire semaine, o les tempratures froides varient entre1.2 et 2.37oC avec une dure de 9 heures (2 pics) (figure 26.b), tandis que le deuxime stress (Figure 26.c) a dur 12 heures avec des tempratures comprises entre 1.5 et 2.37C (2pics), alors que le troisime le plus court est le stress pendant le mois de janvier, o les tempratures comprises entre 2 et 2.37C ont dur 6 heures avec un seul pic (Figure 20.d). Et le quatrime stress, on observe 15 heures de dure avec des tempratures qu schelonnent entre 1.4 et 2.37C (2 pics) (Figure 26.e).

Cependant le mois de fvrier, a enregistr un seul stress, (Figure 20.f), o les tempratures fraches sont comprises entre 1.5 et 2.37oC ont dur 12 heures (2 pics). Le cumul dheures le plus grand a t enregistr pendant le mois de mars avec 57 heures, o les tempratures comprises entre 0.3 et 2.37C (Figure 26.g).

Enfin le mois de novembre a enregistr un seul stress et de courte dure (2 heures) variant entre -1 et 2.37C avec deux pics (Figure 26.h).

A la fin on peut conclure que : Lautomne fut plus chaud que la normale, avec des tempratures maximales allant de33.9 jusqu' 36C pour les mois de septembre et doctobre. Par la suite, au dbut et a la fin de novembre, il ya eu du gel avec des tempratures atteignant -1C et cest durant cette saison que les plantes accumulent et stockent leurs rserves pour la saison hivernale.

Hiver doux et sans froid globalement, et les tempratures ont t sensiblement normales pour janvier et fvrier ce qui prsagerait peu de problmes lis au gel. Mais le dbut de dcembre fut froid comparativement au mois de janvier avec des tempratures minimales qui atteignent 0.8C. Tout dabord, le printemps a t plus frais vers la fin quau dbut. Cependant le mois de mars a enregistr des tempratures minimales basses vers la dernire dcade atteignant 0.3C. Donc les gels printaniers nont pu se manifest que tardivement. La saison estivale est bien marque par des chaleurs plus au moins extrmes, et ce ci ds le dbut de juin et se manifestent par des pics de chaleur surtout vers la fin du juillet et aot enregistrant des tempratures maximales comprises entre 39.5 et 42C La croissance des plantes est directement lie la temprature de lair. Elle dbute lorsque cette temprature dpasse une certaine valeur, qui nest pas la mme pour toutes les plantes, et elle est directement proportionnelle la quantit de chaleur estime partir des cumuls de temprature.

Chapitre 3. Les paramtres morphologiques

3. Effet des variations thermiques saisonnires sur les paramtres biomtriques des semis de pin pignon
Tableau 28. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres morphologiques durant les saisons . Saison LT (cm) Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008 Hiver (2007) Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008

N 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
3 3 3 3 3

Moyenne 17,333 27,867 31,067 32,733 33,900 19,700 35,033 45,200 51,267 53,000 1,1363 1,2578 1,4548 1,5665 1,5639 12,167 17,667 20,400 23,167 23,533 4,7670 8,2670 9,7333 11,0670 11,6670 1,9800 3,5000 4,0333 4,6300 4,9070 1,3330 1,7300 1,8667 2,0200 2,0900
0,27810 0,20939 0,19179 0,18255 0,17918

Ecar-Type 1,258 0,611 0,404 1,069 1,212 2,400 1,650 2,360 1,332 1,253 0,1099 0,0718 0,0699 0,0210 0,0209 1,305 0,416 0,458 0,681 0,569 0,4510 0,4040 0,1528 0,2520 0,2310 0,2200 0,2210 0,0709 0,1453 0,3000 0,2520 0,0557 0,0252 0,0300 0,0265
0,02670 0,00347 0,00094 0,00151 0,00354

Maximum 16,0 27,2 30,7 31,8 32,8 17,3 33,4 42,6 49,8 51,7 1,0649 1,1761 1,3742 1,5457 1,5398 10,7 17,2 19,9 22,4 22,9 4,3 7,9 9,6 10,8 11,4 0,1270 0,1280 0,0410 0,0839 0,1730 0,1450 0,0321 0,0145 0,0173 0,0153
0,25580 0,20575 0,19091 0,18142 0,17542

Minimum 18,5 28,4 31,5 33,9 35,2 22,1 36,7 47,2 52,4 54,2 1,2629 1,3107 1,4984 1,5877 1,5762 13,2 18,0 20,8 23,7 24,0 5,2 8,7 9,9 11,3 11,8 1,76 3,25 3,97 4,49 4,60 1,10 1,68 1,84 1,99 2,07
0,30770 0,21266 0,19278 0,18426 0,18246

LR (cm)

LR/LT

PFA(g)

PSA(g)

PFR(g)

PSR(g)

PSR/PSA

3.1 Longueur de la partie arienne


tau x d e croissance %

longueur en cm

40 35 30 25 20 15 10 5 0

a
Debut d'expr ience

LT

80 70 60 50 40 30 20 10 0
printemps(2007)

LT

t (2007)

aut omne(2007)

hiver(2008)

saisons saisons

Figure 27. Variation de la longueur des tiges selon les saisons. a : longueur mesure en cm ; b : taux de croissance en %

Les tiges des semis de pin pignon prsentent une croissance progressive mais assez variable en fonction des saisons, cette croissance est illustre par la figure (27 a) et le tableau 32. La figure21.b illustre le taux de croissance de la longueur des tiges durant les quatre saisons de lanne. Les semis de pin pignon accusent durant la priode printanire le taux le plus lev de croissance qui est de lordre de 10.531.85 cm par rapport la croissance totale. La saison hivernale signale le taux de croissance le plus faible 1.660.152cm correspond 7.06%.(figure27.b). Lanalyse de la variance un critre signale une diffrence trs hautement significative en fonction des saisons (p<0.001) (annexe02, tableau1). Ces rsultats sont vrifis par le biais du test de Newman et Keuls 5%, faisant ressortir 2 groupes, dans lesquels la saison printanire, possde le taux de croissance le plus lev (65.523%), en les affectant au groupe (A). Par contre les saisons estivale, automnale et hivernale possdent les taux les plus faibles (19.42%, 10.05 % et 7.064 %), en les affectant au groupe (B) (Tableau 29).
Tableau 29. Tableau des groupes homognes de la longueur des tiges donn par le test de Newman et Keuls
Saison Printemps (2007) Automne (2007) Et (2007) Hiver (2008) Moyenne 65,523 19,426 10,054 7,064 Groupes A B B B

10

Photo 1. Semis de pin pignon au champ de culture aprs une anne de croissance (photo Lehout2007).

3.2 Longueur de la partie racinaire


60
lon gueur en cm

a Debut d'exprience

LR

50 45
taux de croissance (%)

LR

50 40 30 20 10 0

40 35 30 25 20 15 10 5 0
print emps(2007) t (2007) aut omne(2007)

saisons

saisons hiver(2008)

Figure 28. Variation de la longueur des racines selon les saisons. a : longueur mesure en cm ; b : taux de croissance en %

Lvolution saisonnire de la longueur des racines des semis de pin pignon est illustre par la figure (28.a). Le rythme de croissance est continu mais variable en fonction des saisons. Les racines des semis de pin pignon possdent le taux dvolution le plus lev durant la saison printanire (15.330.75 cm) et automnale (10.160.85 cm). La saison estivale possde un taux de croissance moyen estim 6.06 1.02 cm .Cependant, le taux le plus faible est signal durant la saison hivernale avec une moyenne de lordre de 1.730.208 cm (figure28.b). Lanalyse de la variance a un critre signale une diffrence trs hautement significative en fonction des saisons (p<0.001) (annexe02, tableau1). Le test de Newman et Keuls 5%, fait ressortir 4 groupes o le premier groupe est occup par la saison printanire avec le taux le plus lev et le dernier groupe par la saison hivernale qui possde le taux le plus faible. (Tableau 30)

11

Tableau 30. Tableau des groupes homognes de la longueur des racines donn par le test de Newman et Keuls Saison Printemps (2007) Automne (2007) Et (2007) Hiver (2008) Moyenne estime 46,305 30,597 18,165 5,207 Groupes A B C D

Photo 2. Dveloppement racinaire des semis de pin pignon (photo Lehout 2007).

3.3 Rapport longueur partie souterraine/longueur partie arienne


LR/LT

1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0


hiver ( 2007) pr int emps(2007) t (2007) aut omne( 2007)

hiver( 2008)

Figure29. Variation saisonnire du rapport (longueur des tiges / racines) des semis de pin pignon.

Le rapport de la longueur de la partie arienne et souterraine des semis de pin pignon durant les quatre saisons est illustr par la figure 29. On note une variation ascendante entre la saison printanire 1.250.07cm, estivale 1.450.06 cm. Cette augmentation se stabilise durant les saisons automnales et hivernales o on enregistre des teneurs presque identiques respectivement de lordre de 1.5660.020 cm et 1.5630.028 cm.

12

La photo 3 montre un trs bon dveloppement de la longueur de la partie souterraine par rapport au systme arien.

Photo 3. Dveloppement de pin pignon (photo Lehout 2007).

3.4 Poids frais de la partie arienne


30 25
PFPA(g )

a
Debut d'exprience

PFPA
taux de croissance (%)

60 50 40 30 20

PFPA

20 15 10 5 0

saisons 10 0
pr int emps( 2007) t ( 2007) aut omne( 2007) hiver( 2008)

saisons

Figure 30. Variation saisonnire du poids frais de la partie arienne. a : poids mesur en (g ); b : taux dvolution de biomasse en %

Daprs la figure (30.a), le poids frais de la partie arienne des semis de pin pignon possde une augmentation remarquable au cours des saisons (figure30.a et tableau 28). La biomasse arienne des semis de pin pignon durant la priode printanire possde une augmentation maximale estime 17.660.41g correspondant au taux de croissance le plus lev par rapport la croissance totale estime la fin dexprimentation (11.36 1.67 g). Ces valeurs reprsentent la moyenne de 03 plants. Cependant, les taux les plus faibles sont constats pendant la priode hivernale. Alors que la priode estivale et automnale prsente des taux de croissance presque identiques respectivement 2.730.60g et 2.760.96g (Fig. 24.b). En effet, lanalyse de la variance un critre signale une diffrence trs hautement significative en fonction des saisons (p<0.001) (annexe02, tableau1). Le test de Newman et Keuls 5%, fait ressortir 3 groupes diffrents, o on note que le taux dvolution le plus lev 13

est relev au niveau de la saison printanire en les affectant au groupe (A), en suite viennent les saisons automnale et estivale avec un taux de croissance modr, appartenant aux groupes (B) en fin le troisime groupe (C) relatif la saison hivernale prsente le taux de croissance le plus faible (Tableau 31).
Tableau 31: Tableau des groupes homognes du poids frais de la partie arienne donn par le test de Newman et Keuls Saison Printemps (2007 Automne (2007) Et (2007) Hiver (2008) Moyenne 49,022 24,832 23,927 3,322 Groupes A B B C

3.5 Poids sec de la partie arienne


PSPA(g) 14
12 10
bio masse sche (%)

PSPA

b
PSPA 60 50 40 30 20 10 0
pr int emps( 2007) t ( 2007) aut omne(2007) hiver( 2008)
s a i s ons

8 6 4 2 0
sa i son s

Figure 25. variation du poids sec de la partie arienne selon les saisons. a : longueur mesure en (g ); b : taux dvolution de biomasse en %

Le poids sec de la partie arienne enregistre des volutions progressives mais htrognes durant les diffrentes saisons (figure31.a).

Le taux dvolution du poids sec arienne accuse sa teneur la plus leve durant la saison printanire (3.5 0.1 g). Par contre, les taux les plus faibles sont signals durant la saison hivernale avec une moyenne de l'ordre de 0.60.36g (Figure 31.b).

Lanalyse de la variance un critre signale une diffrence trs hautement significative en fonction des saisons (p<0.001) (annexe02, tableau1). Le test de Newman et Keuls 5%, fait ressortir 3 groupes, en affectant la saison printanire au groupe (A) avec la 14

plus forte moyenne, la saison automnale et estivale au groupe B et la saison hivernale au groupe (C) (Tableau 32).
Tableau 32. Tableau des groupes homognes de poids sec des tiges donn par le test de Newman et Keuls Saison Printemps (2007) Et (2007) Automne (2007) Hiver (2008) Moyenne 49,758 21,192 19,475 8,485 Groupes A B B C

3.6 Poids frais de la partie souterraine


PFPR 6 5 4 3 2 1 0
7) 00 2 ( int pr ( ps em ) 07 20 7) 00 2 ( m to au ( ne ) 07 20 8 )saisons 00 2 (
i pr

PSPR
70

PFPR

PFPR

poids sec (g r)

60
poids s ec ( %)

50 40 30 20 10 0
) 7 00 2 ( ps em nt 7) 0 20 ( t a 00 (2 ne 7) hi 8) 00 (2 r ve

er h iv

er hi v

om ut

saisons

Figure 32. Variation saisonnire du poids frais de la partie racinaire des semis de pin pignon. a : poids mesur en (g ); b : taux dvolution de biomasse en %

La variation du poids frais racinaire est illustre par la figure (32.a); on remarque une volution progressive mais diffrente entre les saisons. Les semis de pin pignon prsentent une forte accumulation durant la saison printanire avec une valeur de 1.520.19g, on remarque aussi que la saison hivernale prsente le taux de croissance le plus faible (0.27g). Tandis que la saison estivale et automnale accusent des taux de croissance moyenne respectivement de lordre de 0.530.27g et 0.600.18 g (figure 32.b).

Ces rsultats sont valus par lanalyse de la variance un critre qui signale une diffrence trs hautement significative en fonction des saisons (p<0.001) (annexe02, tableau1). La comparaison des moyennes ralise par le test de Newman et Keuls 5 %, donne 4 groupes diffrents, o la saison printanire occupe le premier groupe 15

avec le taux de croissance le plus lev (56.82%), et la saison estivale occupe le dernier groupe avec le taux de croissance le plus faible (9.80%). (Tableau 33)
Tableau 33. Tableau des groupes homognes de poids frais des racines donn par le test de Newman et Keuls

Saison printemps (2007) automne (2007) hiver (2008) t (2007)

Moyenne
56,820 21,821 18,319 9,800

Groupes
A B B-C C

3.7 Poids sec de la partie racinaire


PSPR

l e t a u x d' a u g m e n ta ti o n d u po i d s fr a i s %

2,5 2 1,5 1 0,5 0

PS PR(g)

70 60 50 40 30 20 10 0
printemps(2007) t(2007) automne(2007)

PSPR

Debut d'exprience

saisons
er 7 00 (2 ) p m te ri n p ) 07 20 s( t 0 (2 07 ) n m to 2 e( 00 7) h er iv 8 00 (2 )

iv

au

hiver(2008)saisons

Figure 33. Variation saisonnire du poids sec de la partie racinaire des semis de pin pignon. a : longueur mesure en (g ); b : taux dvolution de biomasse en %

Les fluctuations thermiques entre les saisons ont entran une augmentation diffrente de laccumulation du poids sec de la partie racinaire, celles-ci sont illustres par la figure (33.a). Cependant, le taux daccumulation de poids frais le plus lev est signal durant la priode printanire avec une valeur de l'ordre de 56.81%. Alors que, le taux le plus faible est enregistr durant la saison hivernale (7.44%). Les valeurs moyennes sont releves durant la priode automnale et estivale, qui ont t respectivement de l'ordre de 19.36% et 16.46% (figure 33.b). Lanalyse de la variance un critre signale une diffrence trs hautement significative en fonction des saisons (p<0.001) (annexe02, tableau1)

Ces rsultats sont vrifis par le biais du test de Newman et Keuls 5%, fait ressortir 3 groupes homognes, dans lesquels la saison printanire possde le taux daugmentation du poids sec racinaire le plus lev, en les affectant au groupe (A). Par contre la saison estivale possde le taux de croissance le plus faible (7.44%), elle occupe le dernier groupe

16

(C). tandis que les saisons automnale et hivernales appartiennent au mme groupe (B) avec des taux de croissance moyens (Tableau 34).

Tableau 34. Tableau des groupes homognes de la longueur des tiges donn par le test de Newman et Keuls
Saison Printemps (2007) Automne (2007) Hiver (2008) Et (2007) Moyenne 56,818 19,368 16,469 7,444 Groupes A B B C

3.8 Rapport de biomasse


0,35 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05 0
hiver(2007) printemps(2007) t(2007 ) automne(2007) hiver(2008)

PSR/PSA

Figure 34. Variation saisonnire du rapport de poids sec (PSR/PSA) des semis de pin pignon.

La figure34 illustre les variations du rapport de biomasse sec des semis de pin pignon enregistres durant les diffrentes saisons. On remarque que cette variation est rgressive et prsente des diminutions importantes dune saison une autre. Les valeurs sont de lordre de, 0.209, 0.19, 0.18 et 0.179respectivement pour les saisons printanire, estivale, automnale et hivernale.

3.9. Taux de mortalit : Durant la priode de notre exprimentation, on a observ un taux de mortalit faible de 5 % durant la saison hivernale et 4 % durant la saison estivale.

17

3.10 Discussion Les programmes de reboisement des arbres forestiers ont du mal prendre en compte les caractres dadaptation aux stress abiotiques. Lorsque les arbres poussent dans des conditions trs limites, le caractre pris en compte est en priorit le taux de mortalit. Mais quand les conditions sont moins difficiles, le taux de mortalit est moins lev, et le caractre le plus souvent pris en compte est la croissance. Quand les conditions difficiles sont relativement rares et de courte dure, la croissance intgre toutes les variations de lenvironnement, et on ne dispose pas dinformation directe sur les ractions des arbres un pisode de stress thermique relativement court ou long et de gravit limite. La contrainte thermique est donc un des facteurs clefs qui affectent la croissance des arbres (Dubos, 2001).

A condition que la plante soit correctement alimente en eau, cest la temprature qui est le facteur limitant du mtabolisme vgtal. Tant quon ne dpasse pas certaines valeurs, la croissance est favorise par la temprature. (Jourdan, 2005)

Notre tude est ralise dans la rgion de Constantine, mettant en vidence le rle quexercent les variations thermiques saisonnires sur le dveloppement et la croissance des semis de pin pignon dans un climat semi-aride.

Lanalyse des rsultats statistiques nous permet de retirer les diffrences de croissances entre les quatre saisons. La croissance verticale des semis de pin pignon prsente son optimum durant la saison printanire avec un taux daugmentation le plus lev (63.45%) alors que la saison hivernale prsente le taux le plus faible (7.06%). Ce ci est valable pour la longueur des racines qui prsentent un maximum de croissance en printemps (64.03%) mais qui sestompe en hiver (5.20%). Ces diffrences entre les saisons sont considres variantes puisque lanalyse de la variance rvle des diffrences significatives entre les priodes temporelles de lexprience (les 04 saisons).

Ces rsultats concordent avec les travaux similaires raliss par Abed 1992 et Chaba 1991 in Bezzala 2006 sur le Pin dAlep respectivement dans la rgion dAlger et Djelfa qui ont mit en vidence une croissance faible nulle de cette espce durant la priode hivernale.

18

Gonzlez, 2005 a constat une diminution significative du nombre des feuilles influences par des basses tempratures.

Durant la saison printanire, on a enregistr une croissance maximale au niveau des parties ariennes et souterraines que ce soit pour la hauteur ou la biomasse. Les rsultats de ces mesures sont en accord avec la tendance gnralement recense dans la littrature. La saison printanire est la saison la mieux caractrise au dveloppement des plants indiqus par des tempratures favorables. Tandis que la baisse de ces dernires durant la saison hivernale provoque une inhibition de croissance chez la plupart des plantes. Gonzlez, 2005 montre quavec laugmentation de la temprature, la vitesse de dveloppement augmente en priode de croissance et diminue en priode de repos hivernal (vernalisation des cultures dhiver comme le bl ou le colza). Les travaux de Mauris (1994) sur la luzerne font rfrence des relations observes entre laugmentation de la temprature (>5C) et le repart de la vgtation durant la saison printanire. La racine pivotante de la luzerne dveloppe des racines secondaires plus ou moins ramifies et l'ensemble possde une forte capacit d'enracinement (jusqu' 10 m).

En raison du stress thermique, en particulier celui provoqu par les basses tempratures, Gomz 1995 a constat que les plantules de bananier ont ralenti leur croissance. Mis part les diffrences dge et de dveloppement, ce comportement est similaire celui dcrit pour le dsordre physiologique connu sous le nom de choking (Daniells 1993 in Gonzlez,2005). Selon Bates et al, 1973 in Gonzlez,2005) ; nombre de feuilles ncroses ; poids frais des plantes ; nombre de racines ; nombre de feuilles et hauteur des plantes. Ces dernires estimations ont t affectes la fin de la priode dacclimatation. La diminution de croissance est lie aux changements mtaboliques cods par la variation gntique des espces et par le type et lintensit du stress. En condition stresse, la baisse de la croissance semble se faire via une diminution de llongation cellulaire (diminution de 53% de laccumulation dactine) (Dubos, 2001). Comme cela a t mis en vidence par Costa (1999). Ces rsultats sont en accord avec les mesures de croissance ralises par NGuyen-Queyrens et al. (1995).

19

Il est probable aussi que le phnomne de diminution de la croissance observe au niveau des plantules de pin maritime soit reli une diminution de la quantit de cytokinines prsentes dans les tissus. Liu et al. 1998 in Cornic 2007 ont observ une baisse de la quantit de cytokinines chez Pinus sylvestris, Pinus koraiensis ou Abies holophylla lors dun stress salin. Durant la priode o les plantes sont exposes des tempratures basses, les acides gras des membranes sont dsaturs. Lorsque leur degr dinsaturation devient suffisant, les cellules reprennent leur croissance et la synthse des acides gras redmarre. Si par contre la temprature de culture est augmente, leur degr dinsaturation diminue parce quil ny a plus de dsaturation des lipides existants et parce quil se produit une synthse rapide dacides gras saturs. (Cornic, 2007)

Danciens travaux, raliss sur des plantes prennes du Mohave et des zones sches australiennes, rapports par Berry et Bjrkman 1980 in Cornic, 2007, indiquent en effet que laugmentation de la temprature de croissance est corrle un accroissement du degr de saturation des lipides.

Le taux daccumulation du poids sec est plus important durant la saison printanire au niveau des racines (51.76%) et la partie arienne (50.74%). Tandis que les saisons automnales et estivales ont enregistr des taux moyennement modrs qui sont de lordre de 16.49% et 19.36% respectivement au niveau des racines et 21.25% et 19.32% au niveau des parties ariennes.

La longueur de la partie racinaire a enregistre des corrlations positives avec la longueur des tiges (r=0.889, p=0.003) dune part et dautre part avec le poids frais et sec de la partie arienne avec des c fficients de corrlations de r=0.966(p=0.00) et r=0.900 (p=0.002) respectivement et avec la partie souterraine dont les c fficients sont de lordre de r=0.732 (p=0.039) et r=0.804 (p=0.016).

A la fin de lexprimentation, les longueurs cumules des tiges et des racines des semis de pin pignon sont respectivement de 33.9 cm et 53 cm. Ceci suggre que dans les conditions de dveloppement naturelles, les carts de tempratures saisonnires affectent la croissance en hauteur de la partie arienne par rapport la partie souterraine.

20

Des rsultats analogues ont t prsents par plusieurs auteurs qui ont signals une rduction plus marque de la croissance en hauteur au niveau des parties ariennes quau niveau des parties racinaire chez le genre Pinus suite aux diffrents stress ; chez le Pinus

caribaea (63%) et le Pinus occarpa (Tesha, 1971) suite un stress hydrique, le pin maritime suite un stress salin (Costa, 1999 ; NGuyen-Queyrens et al, 1995). Cette plasticit

morphologique devrait permettre aux pins dacqurir plus efficacement leau et lazote du sol (Cochard, 2003).

La biomasse sche peut tre dfinie comme le reflet des rserves accumules pralablement et rsulte de lactivit photosynthtique (Mzliak 1982, in Roula2005)

Lanalyse de la matrice de corrlation des paramtres morphologiques montre que le poids frais de la partie arienne enregistre des corrlations positives avec le poids frais de la partie souterraine (r=0.745, p=0.034) et le poids sec de la partie arienne (r=0.933, p=0.001) et souterraines(r=0.848, p=0.0.016). La matrice de corrlation montre aussi des corrlations trs hautement significatives entre le poids sec des deux parties ariennes et souterraines (r=0.979, p=0.000) et entre le poids frais et le poids sec de la partie souterraine (r=0.821, p=0.012) ainsi quentre le poids sec et le poids frais de la partie souterraine (r=0.825, p=0.012).

Le taux daccumulation de la biomasse souterraine soumise aux conditions naturelles a t rduit par rapport celle de la partie arienne. En effet, le poids sec de la partie arienne et la partie souterraine la fin de lessai, est respectivement de lordre de 12.23 et 2.15g et le rapport de la biomasse na pas t affect (il nexiste pas des corrlations significatives entre le rapport biomasse souterraine et arienne et les autres paramtres morphologiques). Cependant, la longueur de la partie racinaire est plus importante que la partie arienne, les semis de pin pignon forment des racines fines et longues. Cette diffrence semble lie limplication des racines dans lassimilation en eau, car le maintien dune certaine activit cellulaire va permettre aux plantes de prospecter le milieu pour la recherche deau

Gonzalz1995 a constat que pour le poids frais, les tempratures nont pas eu une influence directe, tant donn que les valeurs taient faibles pour tous les groupes de bananiers soumis un stress thermique, sauf pour ceux ayant t aspergs au pralable avec le

21

brassinostrode dans les chambres 27C et 34C respectivement qui ont montr une augmentation significative.

Nos rsultats ne correspondent pas la tendance observe dans la littrature voulant que les plants stresss exposent les plus fortes accumulations de la biomasse dans la partie racinaire. Albouchi et al. 2003 in Bezzala 2006 constate une rduction de la biomasse sche totale et une allocation de biomasse vers les racines des jeunes plants de Casuarina, suite un stress hydrique.

Ladaptation de la partie arienne (hauteur de la tige, nombre des feuilles, croissance radiale et biomasse arienne) varie selon l'espce et l'intensit du stress hydrique subi (Bezzala, 2006). La distribution de la biomasse est affecte suite un stress hydrique chez les plantes stresses (Ledig, 1981), lie la complmentarit des fonctions de croissance des parties racinaires et ariennes (Monroy-ata et al. 1988).

Lallocation de la biomasse dans la partie arienne des semis de pin pignon (4 fois plus importante que la partie racinaire) peut tre expliqu par une bonne adaptation de cette espce dans notre rgion (le taux de survie est de 91%) et par l'amlioration de l'efficacit de l'utilisation de l'eau suite une longueur racinaire plus importante que la hauteur des tiges, qui est favorablement mdiatise par l'ajustement osmotique pour maintenir une activit photosynthtique trs importante, fin d'assurer un niveau de rendement satisfaisant, donc un gain en masse sche arienne au niveau de nos jeunes plants.

22

Chapitre 4. Les paramtres physiologiques

4.1. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en proline totales
Tableau 35. Paramtres statistiques des teneurs en proline pour les 12 mois.
Variable tmoin dcembre janvier fvrier mars avril mai juin juillet aot septembre octobre novembre Nombre 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 Moyenne 0,4826 1,27 1,843 1,288 2,021 0,5513 0,5912 1,339 1,011 0,8313 0,41 0,4825 1,856 Ecartype 0,1916 0,2216 0,455 0,363 0,586 0,2121 0,2317 0,348 0,424 0,2372 0,1662 0,1738 0,396 Minimum 0,209 0,85 1,34 0,79 1,26 0,25 0,25 0,75 0,37 0,45 0,19 0,21 1,18 Maximum 0,729 1,5 2,66 1,83 2,68 0,85 0,9 1,7 1,58 1,11 0,71 0,72 2,35

4.1.2. Consquences des fluctuations thermiques saisonnires sur les teneurs totales en proline
Tableau 36. Taux de variation saisonnier (par rapport au tmoin) des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon.

Ap Np T R

Tmoin / / / /

Hiver

Printemps

Et

automne

231,73 198,69 109,11 461,93

158,73 103,96 75,57 195,87

149,12 147,79 58,69 190,52

107,81 88,05 51,52 177,52

4.1.1.1. La saison hivernale Le niveau daccumulation de la proline mesur dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la priode hivernale entre le mois de dcembre et de fvrier sest 23

maintenu lev pendant toute la saison par rapport au tmoin (tableau 36). Lanalyse de la variance un seul critre de classification montre une diffrence non significative (p=0.260) (Annexe 03; tableau01). Les rsultats indiquent que les teneurs en proline sont plus leves au niveau des anciennes pousses (1.726 0.076 mol/mg MS) et les tiges (1.5060.067 mol/mg MS) par rapport aux nouvelles pousses et les racines dont les valeurs sont successivement de (1.4080.096 mol/mg MS et1.2250.036 mol/mg MS) (Figure 35).

2
mol/mg MS

1,5 1 0,5 0 Ap Np organes T R tmoin hiver

Figure 35. Variation saisonnire des teneurs proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

4.1.1.2. La saison printanire Pour la saison printanire, les rsultats de lanalyse de la variance un critre de classification (Annexe 03; tableau01) montrent que le test est non significatif pour le paramtre des organes (p=0.421). La valeur la plus leve est enregistre au niveau des anciennes pousses (1.3460.014mol/mg MS) en signalant une augmentation de 158.73%, alors que la valeur la plus faible est affiche au niveau des racines 0.6450.034 mol/mg MS et un accroissement de 195.87% (figure.36).

24

1,4 1,2
mol/mg MS

tmoin t

1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Ap Np T R

Figure 36. Variation saisonnire des teneurs proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

4.1.1.3. La saison estivale


1,4 1,2
mol/m g MS

tmoin t

1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Ap Np T R


orga nes

Figure 37. Variation saisonnire des teneurs proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

Les rsultats illustrs par la figure 37 montrent que la chaleur de la saison estivale a induit une trs grande accumulation de la proline. Les teneurs les plus leves sont enregistres au niveau des anciennes pousses en dnonant une augmentation de 149.12%. Par contre, la valeur la plus faible est celle des racines qui affichent une augmentation de 190.52% (tableau 36). Lanalyse de la variance montre une diffrence significative entre les organes (p = 0,009) (Annexe 03; tableau01). Le test de Newman et Keuls au seuil de 5% rvle lexistence de deux groupes homognes, le groupe (A) comprend les anciennes et les 25

nouvelles pousses ainsi que les tiges

reprsentant les plus grandes moyennes qui varient

entre 1.297 et 1.143 le second comprend les racines qui affichent la plus faible moyenne (0.633) (tableau 37).
Tableau 37. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en proline pour la saison printanire, obtenus par le test de Newman et Keuls
Organes Ap Np T R Moyenne

(mol/mg MS)
1,297 1,168 1,143 0,633

Groupes A A A B

4.1.1.4. La saison automnale

Durant la saison automnale, les tiges affichent la plus forte accumulation avec une valeur de 1.0910.053 en prsentant un gain de 51.52% par rapport au tmoin (tableau. 36). Les racines affichent la plus faible teneur entre les organes (0.605 0.014 mol/mg MS) mais en accusant le plus fort gain 177.52% par rapport au tmoin (figure.38). Lanalyse de la variance montre quil nexiste pas de diffrence significative (p= 0,649) (Annexe 03; tableau01).
1,2
mol/mg MS

1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 Ap Np


organes

tmoin automne

Figure 38. Variation saisonnire des teneurs en proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

26

4.1.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en proline

Les rsultats illustrs dans la figure 39 montrent une grande diffrence entre les organes et entre les saisons, ceci est confirm par lanalyse de la variance 02 critres de classification qui montre quil existe une diffrence hautement significatives entres les organes (p=0.008) et significative entre les saisons (p=0.015) (Annexe 03; tableau01). La figure 39 reprsente les variations de la teneur en proline des diffrents organes des semis de pin pignon en fonction des saisons. Pour les anciennes pousses, la valeur la plus leve est affiche en hiver avec une valeur de 1.720.076mol/mg MS et un taux daugmentation de 231.73% par rapport au tmoin. Par contre la valeur la plus faible est enregistre en automne

0.6050.053076mol/mg MS accusant une augmentation de 107.81% par rapport au tmoin. Pour les nouvelles pousses la valeur la plus leve est releve durant la saison estivale avec1.168 0.014 076mol/mg MS avec un taux daugmentation de 147.79% et la valeur la plus faible est enregistre durant la saison printanire 0.96 0.047076mol/mg MS accusant une augmentation de 103.96% par rapport au tmoin. Au niveau des tiges, les valeurs les plus leves sont observes en hiver (1.5060.067 mol/mg MS) et les plus faibles en automne 1.0910.0147076mol/mg MS. Enfin les racines prsentent les plus faibles teneurs en proline par rapport aux autres organes travers les saisons. En fonction des saisons, on remarque que la saison hivernale affiche les plus fortes moyennes par contre les plus faibles teneurs sont enregistrs durant la saison automnale.
2 1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 tmoin hiver printemps t

Ap T

Np R

mol/mg MS

organes automne

Figure 39. Variation inter saisonnire des teneurs en proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon (Np : nouvelle pousse. Ap : ancienne pousse. T : tige. R : racine)

27

4.1.3. Consquences des fluctuations thermiques inter mensuelles pour chaque saisons sur les teneurs en proline
Tableau 38. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon
Ap Np T R dcembre janvier fvrier mars avril mai 164,17 378,39 152,64 389,91 50,82 35,45 99,36 228,74 267,97 249,95 46,34 15,59 96,39 152,60 78,35 253,92 -43,10 15,89 519,27 592,66 273,85 512,39 46,79 28,44 juin 216,04 181,02 114,43 285,32 juillet aot septembre octobre novembre 189,15 42,17 -17,39 11,43 329,39 160,87 101,48 -33,19 -14,10 311,45 10,34 51,28 -11,87 -8,40 174,81 136,24 150,00 19,27 30,73 482,57

3.1.3.1. La saison hivernale


Ap 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 tmoin dcembre janvier fvrier mois Np T R

Figure 40. Variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

Le froid hivernal a provoqu une augmentation de la teneur en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon par rapport au tmoin (figure.40). En moyenne, les teneurs en proline sont relativement plus importantes dans les tiges et les anciennes pousses pour les trois mois de la saison. Le mois de janvier enregistre les teneurs ; les plus leves le taux daccumulation par rapport au tmoin est de 152.60% pour les tiges et 378% pour les anciennes pousses (tableau 38). Dcembre enregistre les teneurs les plus faibles au niveau des tiges 1.410.12 076 mol/mg MS et un taux daugmentation de 96.39% et le mois de fvrier signale les teneurs les plus faibles au niveau des racines (0.8150.134076mol/mg MS) accusant une augmentation de 273.85%. En effet, lanalyse de la variance deux critres

mol/mg MS

28

de classification montre une diffrence hautement significative pour le paramtre dorgane (p=0,002) et trs hautement significative en fonction des mois (Annexe 03; tableau02).

4.1.3.2. La saison printanire


3 2,5
mol/mg MS

Pa

Pj

2 1,5 1 0,5 0 tmoin mars avril mai mois

Figure 41. La variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

En ce qui concerne la saison printanire, lanalyse des rsultats illustrs la figure 41 montre que la teneur est dautant plus importante au mois de mars par rapport aux mois davril et mai. Les plus grandes teneurs sont affiches au niveau des tiges et des anciennes pousses qui prsentent des teneurs identiques au tmoin mais avec un taux daugmentation au niveau des anciennes pousses (389.1%) sont suprieur celui des tiges (253.92%) (Tableau, 38). Les teneurs les plus faibles sont signales au niveau des nouvelles pousses (1.65 0.099 mol/mg MS) et les racines (1.330.106 mol/mg MS). Le test de lanalyse de la variance deux critres de classification montre quil existe une diffrence trs hautement significative entre les mois (p<0.001) et entre les organes (p<0.001) (Annexe 03; tableau02).

29

4.1.3.3. La saison estivale


2 1,8 1,6 1,4 1,2 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 tmoin Ap Np T R

mol/mg MS

juin

juillet

aot

mois

Figure 42. Variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

Lanalyse de la variance deux critres montre une diffrence trs hautement significative (p<0.001) entre les 03 mois de la saison estivale et entre les diffrents organes des semis pour laccumulation de la proline (p<0.001) (Annexe 03; tableau02). Les valeurs les plus leves sont observes au mois de juin au niveau des anciennes pousses et des tiges avec des taux daugmentation de 216.04% et 181.02% respectivement par rapport au tmoin. Alors que les plus faibles valeurs ont t enregistres au mois daot au niveau des diffrents organes avec des taux daugmentation variant entre 42.17% au niveau des anciennes pousses et 150.00 % au niveau des racines (figure.42 ; Tableau 38).

4.1.3. 4. La saison automnale


3 2,5
mol/mg MS

Ap

Np

2 1,5 1 0,5 0 tmoin septembre octobre novembre mois

Figure 37. Variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

30

Pour la saison automnale, les taux daccumulation de la proline par rapport au tmoin sont illustrs dans le tableau 38. Les teneurs les plus leves sont enregistres au mois de novembre et les plus faibles en septembre. Au niveau des organes les teneurs les plus leves sont signales au niveau des tiges en novembre avec un taux daugmentation de 174% mais qui prsentent une diminution au mois doctobre (8.40%) et en septembre (11.87%) par rapport au tmoin (figure. 43). Lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence trs hautement significative entre les organes (p<0.001) et entre les mois (p<0.001) (Annexe 03; tableau02).

4.1.4. Variation mensuelle globale des teneurs en proline entre les organes
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
i t t r r n s il n e oi bre v ie vr ie ar av r ma j ui ui l le ao br e obr br e m n m m j m t m f t c e ja te oc v e p o d n se
Ap T Np R

mol/mg MS

mois

Figure44. Variation mensuelle de taux de la proline en fonction des organes.

Les valeurs moyennes des teneurs en proline releves au niveau des organes des semis de pin pignon se prsentent dans lordre dcroissant, suivant : [Tiges]> [Anciennes pousses] > [Nouvelles pousses] > [Racines] Donc laccumulation de la proline est plus leve au niveau des tiges et faible dans les racines. Daprs la figure44, on voit que le mois de janvier est le mois le plus accumulant de la proline, il est 4.5 fois plus que le tmoin. Alors que le mois davril reprsente le mois le moins accumulant. La distribution quantitative mensuelle des concentrations se fait dans lordre dcroissant suivant :

[Mars] > [Novembre] > [Janvier] > [Juin]> [Fvrier] >

[Dcembre] > [Juillet] >

[Aot] > [Mai]> [Avril] > [Octobre] > [Septembre].

31

4.2. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en sucre soluble

Tableau 39. Paramtres statistiques des teneurs en sucres solubles pour les 12 mois.
Variable Tmoin Dcembre Janvier Fvrier Mars Avril Mai Juin Juillet Aot Septembre Octobre Novembre N 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 Moyenne 206,9 479,3 1125 674,2 758,6 159,1 342 471,9 938,4 585,3 410,3 378,3 425,4 Ecartype 97,3 113,9 48,6 35,5 91,9 88,2 78,9 171,7 198,3 182,6 91,4 60 119,2 Minimum 99,4 329,9 1054,8 624,6 626,6 70,1 265,9 265,1 641,2 381,5 272,8 304,9 299 Maximum 335,3 617,8 1185,9 733,8 875,1 298,3 468,4 714,9 1150,4 819 538,9 479,7 564,3

4.2.1. Consquences des fluctuations thermiques saisonnires sur les teneurs en sucres solubles
Tableau 40. Taux de variation saisonnire (par rapport au tmoin) des sucres dans les diffrents organes des semis de pin pignon.
Anciennes pousses Nouvelles pousses Tiges Racines hiver 755,241 434,232 150,133 174,601 printemps 330,516 241,044 35,616 26,052 Et 705,789 423,867 111,304 65,193 automne 313,301 186,862 34,209 39,778

32

4.2.1.1. La saison hivernale


900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Ap Jp organes T R

mol/mg MS

tmoin hiver

Figure 45. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

Chez les semis de pin pignon laccumulation des sucres durant la saison hivernale est illustre par la figure45, les taux daugmentation ont atteint 655.241%, 434.232% 174.601% et 150.133%, respectivement aux niveaux des anciennes pousses, nouvelles pousses, racines et les tiges par rapport au tmoin (Tableau 40). Lanalyse de la variance un critre de classification nest pas significative en fonction des organes (p=0.958) (annexe03, tableau03).

4.2.1.2. La saison printanire


600 500
mol/mg MS

400 300 200 100 0 Ap Jp organes T R tmoin printemps

Figure 46. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

33

Les rsultats concernant les teneurs en sucres solubles accumules par les organes des semis de pin pignon pendant la saison printanire, illustres par la figure 46 montrent une importante accumulation des sucres au niveau des anciennes et des nouvelles pousses en signalant des augmentations de 330.516% et 241.044% et une faible augmentation au niveau des tiges et des racines 35.61% et 26.052% respectivement par rapport au tmoin (Tableau 40). Lanalyse de la variance un critre de classification nest pas significative en fonction des organes (p=0.836) (annexe 03; tableau03).

4.2.1.3. La saison estivale


900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Ap Jp T R
tmoin t

mol/mg MS

organes

Figure 47. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

Les rsultats de la teneur en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale sont illustrs par la figure 47, nous constatons une forte augmentation dans la concentration des sucres suite une augmentation des tempratures estivales. La valeur la plus leve est enregistre au niveau des anciennes pousses avec 705.789% et la plus faible valeur au niveau des racines avec un taux daugmentation de 65.193 % comparativement au tmoin (tableau. 40). Les rsultats de lanalyse de la variance (annexe03 ; tableau 03) montre quil nexiste pas une diffrence significative entre les organes pour ce paramtre (p= 0.075).

34

4.2.1.4. La saison automnale


500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 Ap Jp T
tmoin automne

mol/mg MS

organes

Figure 48. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

Durant la saison automnale, laccumulation des sucres solubles au niveau des diffrents organes des semis de pin pignon est faible par rapport aux autres saisons (figure 48). Les taux daugmentations sont de lordre de 313.301%, 186.862%, 39.77% et 34.20% au niveau des anciennes pousses, des nouvelles pousses, des racines et au niveau des tiges (tableau 40). Les rsultats de lanalyse de la variance un critre de classification signale un effet non significatif en fonction des organes p=0.630) (Annexe 03; tableau03)

4.2.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en sucres solubles
Ap
1000 800
mg/g MF

Jp

600 400 200 0 tmoin hiver printemps t automne organes

Figure 49. La variation inter saisonnire des teneurs sucre soluble dans les diffrents organes des semis de pin pignon

35

Les rsultats des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant les quatre saisons de lanne illustres par la figure 49 montrent des variations importantes aussi bien au niveau des saisons quau niveau des organes. Lanalyse de la variance deux critres de classifications indique des variations trs hautement

significative en fonction des saisons (p<0.001) mais non significative en fonction des organes (p=0.161) (Annexe 03; tableau04)

En ce qui concerne les saisons, la figure 49 montre que les fortes tempratures estivales provoquent les plus fortes accumulations des sucres. Le froid hivernal est aussi responsable dune forte accumulation des sucres. Par contre la saison automnale et printanire prsente des taux daccumulations faible par rapport au tmoin au niveau des diffrents organes. Au niveau des organes, laccumulation des sucres reprsente des variations trs importantes au cours des saisons. Durant la saison hivernale et automnale, ce sont les tiges et anciennes pousses qui accumulent plus les sucres, alors quand quen saison estivale les anciennes et les jeunes pousses prsentent les plus grandes valeurs.

4.2.3. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en sucre soluble
Tableau 41. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) de des sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon.
dcembre janvier fvrier mars avril mai juin Juillet aot septembre octobre novembre 469,482 951,641 544,600 627,229 192,488 171,830 607,510 800,000 709,857 317,840 206,103 415,961 207,871 79,308 26,561 733,132 361,695 493,502 -0,886 230,516 204,419 680,904 386,277 253,125 117,967 159,716 -59,546 6,679 49,002 242,007 42,905 331,937 165,304 140,813 -72,395 9,737 1,634 147,351 46,594 103,857 60,387 58,031 159,518 41,781 45,861 297,211 0,461 15,442

Ap Np Tige Racine

4.2.3.1 La saison hivernale

Durant la saison hivernale, laccumulation des sucres est diffrente au niveau des organes et en fonction des mois. De ce fait les teneurs les plus leves sont enregistres au mois de janvier au niveau de tous les organes (avec des taux daugmentation allant de 253.125% 951.641%) et les teneurs les plus faibles sont enregistrs en dcembre en accusant des augmentations variant entre 79.308% au niveau des tiges et 469.482% au niveau des anciennes pousses. lanalyse de la variance deux critres de classification signale des 36

diffrences trs hautement significatives en fonction des organes (p<0.001) et des mois (p<0.001) (annexe03 ; tableau04).
1400 1200
mol/mg MS
Ap T Jp R

1000 800 600 400 200 0 tmoin dcembre janvier fvrier mois

Figure 50. La variation inter mensuelle des teneurs en sucre soluble dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

4.2.3.2 La saison printanire

Pour la saison printanire, les rsultats illustrs par la figure 51 montrent des variations importantes dans laccumulation des sucres solubles au niveau des diffrents organes et en fonction des saisons. Le mois de mars enregistre les teneurs les teneurs les plus leves par rapport au mois davril et de mai avec des taux daugmentation allant de 140.813% au niveau des racines 627.229% au niveau des anciennes pousses comparativement au tmoin

(Tableau 41). Lanalyse de la variance deux critre de classification signale des diffrences trs hautement significatives au niveau des organes et des mois (p<0.001) (annexe03 ; tableau04).
Ap
1000 800 600 400 200 0 tmoin mars avril mai m ois
mol/mg MS

Jp

Figure 51. Variation inter mensuelle des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

37

4.2.3.3 La saison estivale Les rsultats concernant les teneurs en sucres solubles au niveau des diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale illustres par la figure 52 sont trs importantes en fonction des mois et des organes. Les valeurs les plus leves sont observes au mois de juillet avec des taux daugmentation trs leves allant de 147.351% au niveau des racines 800.00% au niveau des anciennes pousses et les valeurs les plus faibles sont enregistres au dbut de la priode estivale (juin) avec un ordre dagrandissement allant de 1.63% au niveau des racines 607.510% pour les anciennes pousses (Tableau 41). Lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences trs hautement significatives en fonction des mois (p<0.001) et des organes (p<0.001) (annexe 03; tableau 04).
1400 1200
mol/mg MS
Ap T Jp R

1000 800 600 400 200 0 tmoin juin juillet aot mois

Figure 52. Variation inter mensuelle des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

4.2.3.4 La saison automnale


600 500
mg/g MF

Ap T

Jp R

400 300 200 100 0 tmoin septembre octobre novembre m ois

Figure 53. Variation inter mensuelle des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

38

Les teneurs en sucres solubles chez les semis de pin pignon pendant la priode automnale reprsentes dans la figure 53 montrent que celles-ci sont trs variables selon les mois et en fonction des organes. Les valeurs les plus leves sont affiches au mois de novembre avec des taux daugmentation allant de 415.961% au niveau des anciennes pousses 297.211% au niveau des nouvelles pousses. Le mois doctobre enregistre les teneurs les plus faibles signalant des agrandissements entre 41.78% au niveau des tiges 206.103% signale au niveau des anciennes pousses par rapport au tmoin (Tableau 41). Lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence trs hautement significative en fonction des organes (p<0.001) et des mois (p<0.001).

4.2.4. Variation mensuelle globale des teneurs en sucres solubles entre les organes
5000 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0
m m t ce d oi n e br r r s il i e r ie ar vr v a v n m f ja m ai i ju n

Ap T

Jp R

mol/mg MS

t t e mois e e il le ao br obr br u j em oct vem pt e no s

Figure 54. Variation mensuelle de taux des sucres solubles en fonction des organes.

La rpartition mensuelle des sucres en fonction des organes et en fonction des mois est illustre par la figure 54 En fonction des organes, la rpartition moyenne des sucres se fait en moyenne dans lordre suivant : [T] > [Ap] > [Np] >[R] En fonction des mois, la rpartition quantitative des sucres se fait dans lordre dcroissant suivant :

[Janvier] > [Juillet] > [mars] > [fvrier]> [aot] > [Dcembre]> [juin] [novembre] > [septembre] > [octobre] > [mai] > [avril].

39

Lanalyse des rsultats montre que le mois le plus accumulant des sucres est le mois de janvier avec un ordre de grandeur de 5.5 fois plus que le tmoin alors que le mois de davril enregistre les teneurs mensuelles les plus faibles.

40

4.3. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en protines totales
Tableau 42. Paramtres statistiques des teneurs en protines totales pour les 12 mois. Variable Nombre Moyenne Ecartype Minimum Maximum

tmoin dcembre janvier fvrier mars avril mai juin juillet aot septembre octobre novembre

8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8

0,1191 0,1103 0,3131 0,1065 0,3813 0,1661 0,257 0,2441 0,553 0,4191 0,0978 0,0996 0,1273

0,048 0,0455 0,1137 0,04 0,0945 0,0617 0,0705 0,1218 0,1637 0,1122 0,0297 0,0497 0,0378

0,0651 0,051 0,121 0,061 0,278 0,08 0,146 0,042 0,366 0,253 0,05 0,027 0,0756

0,179 0,17 0,41 0,159 0,521 0,272 0,341 0,367 0,742 0,587 0,134 0,168 0,187

4.3.2. Consquences des fluctuations thermiques de chaque saison sur les teneurs en protines totales

Tableau 43. Taux de variation saisonnier (par rapport au tmoin) des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon.
tmoin / / / / hiver 29,7552 51,4739 91,1596 34,1495 printemps 74,0113 67,1202 222,426 264,193 automne 209,981 239,683 267,585 413,134 t -14,6893 -12,585 41,5997 61,6934

Ap Np T R

41

4.3.1.1 La saison hivernale

0,25 0,2
mg/g MF

0,15 0,1 0,05 0 Ap Np organes T R

tmoin hiver

Figure 55. Variation saisonnire des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

Durant la saison hivernale, lanalyse de la variance un critre de classification signale un effet non significatif en fonction des organes (p=0.150) (annexe 03, tableau 05). Les taux les plus levs sont ceux enregistrs au niveau des anciennes pousses (0.2290.0057 mg/g MS) correspondant une augmentation de 29.75% par rapport au tmoin. Alors que les faibles teneurs sont enregistres au niveau des racines (0.0870.0065 mg/g MS) ce qui correspond une augmentation de 34.14% .

4.3.1.2 La saison printanire


0,4 0,35 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05 0 Ap Np organes T R

mg/g MF

tmoin printemps

Figure 56. Variation saisonnire des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

42

Les teneurs en protines durant la saison printanire sont illustres dans la figure 56. Les anciennes pousses affichent la plus grande valeur 0.3080.040 mg/g MS reprsentant un taux daugmentation de lordre de74.011% par rapport au tmoin (tableau47), tandis quau niveau des racines nous avons la valeur la plus faible qui est de 0.2380.018 mg/g MS. En effet, les rsultats de lanalyse de la variance (annexe 03 ; tableau 05) montre quil nexiste pas de diffrence significative (p= 0.731) entre les organes.

4.3.1.3 La saison estivale


0,6 0,5 0,4
mg/gMF

tmoin t

0,3 0,2 0,1 0 Ap Np T R

organes

Figure 51. Variation saisonnire des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

Leffet des tempratures estivales sur laccumulation des protines dans les semis de pin pignon est illustr dans la figure 57 o les teneurs semblent trs variables entre les diffrents organes. Les plus fortes valeurs des protines sont enregistres au niveau des pousses adultes 0.54860.016 mg/g MS avec un taux de grandeur de 209.981% par rapport au tmoin. Alors que les plus faibles teneurs sont enregistres au niveau des tiges 0.320 0.096 mg/g MS mais toujours suprieures au tmoin (267.638%) (Tableau 43). Ces qui est confirm par lanalyse de la variance un critre qui met en vidence des diffrences hautement significatives entre les organes p=0.01 (annexe 03, tableau 05). Le test de

Newman et Keuls au seuil de 5% fait ressortir deux groupes homognes (A) et (B). Le groupe (A) est reprsent par les fortes moyennes signales au niveau des anciennes pousses et jeunes, et le groupe (B) qui reflte les moyennes les plus faibles au niveau des tiges et des racines (tableau, 44).

43

Tableau 44. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en protines pour la saison estivale, obtenus par le test de Newman et Keuls
Moyenne (mg/g MS) 0,549 0,490 0,299 0,285

Organes Anciennes pousses Nouvelles pousses Tiges Racines

Groupes A A B B

4.3.1.4 La saison automnale


0,25 0,2 0,15
mg/gMF

tmoin automne

0,1

0,05 0 Ap Np T R

organes

Figure 58. Variation saisonnire des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

La comparaison de leffet des tempratures automnales sur la teneur en protines au niveau des diffrents organes des semis de pin pignon est illustre dans la figure 58. Elle indique que la teneur la plus leve est obtenue au niveau des anciennes pousses 0.151 0.0116 mg/g MS en accusant une diminution de 1468% par rapport au tmoin, alors que la plus faible teneur est enregistre au niveau des racines mais avec une augmentation de 61.693% . Lanalyse de la variance un critre montre une diffrence trs hautement significative (p<0.001) (annexe 03, tableau 05). Le test de Newman et Keuls fait ressortir 02 groupes homognes (A) et (B) dont les moyennes sont reprsents par ordre dcroissant : (A) au niveau des anciennes et des jeunes pousses et (B) au niveau des tiges et racines. (Tableau 45).

44

Tableau 45. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en protine pour la saison automnale, obtenus par le test de Newman et Keuls
Organes Nouvelles pousses Anciennes pousses Tiges Racines Moyenne 0,151 0,123 0,081 0,078 Groupes A A B B

4.3.2 Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en protines totales

Ap
0,6 0,5
mg/g MF

Jp

0,4 0,3 0,2 0,1 0 tmoin hiver printemps t automne organes

Figure 59. Variation inter saisonnire des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon

Les rsultats de la teneur en protines chez les semis de pin pignon illustrs dans la figure 59 montrent que les fortes tempratures de la saison estivale ont induit une forte accumulation de la protine au niveau des diffrents organes. En effet, les variations thermiques printanires provoquent aussi une augmentation de la teneur en protines,

laccumulation de cet acide amin est en moyenne faible durant la saison hivernale et automnale. Au niveau des organes, les fortes teneurs sont enregistres au niveau des anciennes et des nouvelles pousses et les faibles teneurs sont affiches au niveau des racines. Les tiges enregistrent des teneurs plus faibles que les racines durant la saison printanire. Lanalyse de la variance deux critres de classification indique quil existe une relation trs hautement significative (p<0.001) entre les organes et les saisons (p<0.001) pour laccumulation des protines (annexe 03, tableau06)

45

4.3.3 Effet des variations thermiques saisonnires sur les teneurs en protines totales
Tableau 46. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) des teneurs en protines dans les diffrents organes des semis de pin pignon
Dc. Jan Ap -10,169 111,299 Np -2,721 170,748 -9,300 299,541 T R -8,187 102,754 Fv. Mars -11,864 127,119 -13,605 96,599 -16,762 490,700 Avril Mai Juin 17,514 77,401 101,412 34,014 70,748 130,952 94,030 82,549 50,402 Juil 314,124 357,823 328,817 Aot Sept 214,407 -28,249 230,272 -30,952 423,536 12,514 Oct -9,322 -3,061 41,791 Nov -6,497 -3,741 70,494

7,881 388,906 38,485 365,187 128,768 561,821 548,814

36,190 56,848 92,043

4.3.3.1 La saison hivernale

Pa 0,5 0,4
mg/g MF

Pj

0,3 0,2 0,1 0 tmoin dcembre janvier fvrier mois

Figure60. Variation inter mensuelle des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

Durant la saison hivernale, les teneurs en protines sont suprieures celle du tmoin au mois de janvier mais ngative durant le mois de dcembre et fvrier (figure 60). En

fonction des mois, les teneurs les plus levs sont enregistrs au mois de janvier. Mais en fonction des organes ce sont les tiges qui signalent la teneur la plus leve 0.3480.034 mg/ g MS en janvier correspond un taux daugmentation 299.541 % par rapport au tmoin, alors que les teneurs les plus faibles sont enregistrs au niveau des racines au mois de dcembre en accusant une diminution de 8.186% (tableau 46). Lanalyse de la variance deux critres de classification indique une diffrence trs hautement significatives entre les mois (p<0.001) et les diffrents organes traits (p<0.001) (annexe 03 ; tableau06).

46

4.3.3.2 La saison printanire

Ap
0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 tmoin mars

Jp

mg/g MF

mois avril mai

Figure 61. Variation inter mensuelle des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

Les rsultats des teneurs mensuelles en protine enregistrs durant la saison printanire dans les organes des semis de pin pignon sont illustrs dans la figure 61. Le test de lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence trs hautement significative entre les mois (p<0.001) et significative en fonction des organes (p=0.020), (annexe 03, tableau06).

De ce fait les teneurs les plus leves sont affiches au mois de mars par rapport au mois davril et de mai.

En fonction des organes, les tiges prsentent la teneur la plus leve au mois de mars (0.5140.147 mg/g MS) en accusant une augmentation de lordre de 490.7%, alors que les plus faibles sont enregistres au niveau des racines au mois davril 0.0905 0.014 mg/g MS.

47

4.3.3.3 La saison estivale


Pa
0,8
mg/g MF

Pj

0,6 0,4 0,2 0 tmoin juin juillet aot mois

Figure 62. Variation inter mensuelle des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

La variation saisonnire de la teneur en protines durant la saison estivale est illustre dans la figure 62. Lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences trs hautement significatives en fonction des mois (p<0.001) et des organes (p<0.001) (annexe 03, tableau 06).

De ce fait les teneurs les plus leves sont enregistres durant le mois de juillet au niveau de tous les organes ; les anciennes pousses prsentent les teneurs les plus levs (0.7330.012 mg/g MS). Les teneurs les plus faibles sont enregistres au niveau des tiges en juin en accusant une augmentation de 50.401% par rapport au tmoin. 4.3.3.4 La saison automnale
0,25 0,2
mg/g MF

Ap

Jp

0,15 0,1 0,05 0 tmoin septembre octobre novembre m ois

Figure 63. Variation inter mensuelle des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

48

Les rsultats illustrs par la figure 63 montrent que laccumulation des protines est faible durant la saison automnale, elle est infrieure celle du tmoin durant les 03 mois au niveau des anciennes et des nouvelles pousses. En fonction des organes, la variation protique est importante durant la saison printanire. La teneur la plus leve est toujours affiche au niveau des anciennes pousses en accusant une diminution de 6.49% au mois de novembre et 28.248% en septembre par rapport au tmoin et la plus faible au niveau des racines avec une augmentation de 36.18% en septembre et 92.042% au mois de novembre. Le test de lanalyse de la variance deux critres de classification signale une diffrence trs hautement significative (p<0.001) (annexe 03, tableau 06) entre les organes et les mois de la saison pour ce paramtre physiologique relatif au variations thermiques de la saison automnale.

4.3.4 Variation mensuelle globale des teneurs en protines entre les organes
3 2,5
mg/g MS
Ap T Jp R

2 1,5 1 0,5 0
n e e r ri er a rs oi br vi v m n m m f t ja ce d ril av ai m in et j u j ui ll t re mois re re ao mb tob m b e oc ove pt n se

Figure 64. Variation mensuelle de taux des protines en fonction des organes des semis de pin pignon en condition naturelle.

La rpartition mensuelle des teneurs en protines dans les diffrents organes des semis de pin pignon est illustre par la figure 64. On voit que les teneurs en protines dans les anciennes pousses sont suprieures celles des nouvelles pousses et des tiges et racines. En moyenne, les teneurs en protines dcroissent dans lordre suivant : [Ap] > [Np] > [T] > [R] En fonction des mois, la rpartition quantitative se fait selon lordre dcroissant suivant : [Juillet] > [Aot]> [mars] > [Janvier]> [mai] > [juin]> [avril] > [novembre] > [octobre]> [dcembre] > [Fvrier]> [septembre].

49

4.2.Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en ADN & ARN

Tableau 47. Paramtres statistiques des teneurs en ADN et ARN pour les 12 mois
Variable tmoin dcembre janvier fvrier mars avril ADN mai juin juillet aot septembre octobre novembre tmoin dcembre janvier fvrier mars avril ARN mai juin juillet aot septembre octobre novembre N 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 Moyenne 131,38 89,37 111,83 92,27 108,50 79,46 88,23 112,01 81,65 79,21 96,79 89,51 129,18 152,59 101,40 110,20 109,42 125,08 89,12 98,60 139,55 94,10 88,91 101,86 94,33 142,18 TR 10,11 20,22 21,56 16,05 24,12 9,33 16,59 14,51 12,89 15,44 10,40 21,20 6,28 8,71 14,28 20,71 19,78 20,57 11,07 14,82 9,01 13,89 12,27 15,33 17,19 12,89 Minimum 115,76 55,67 79,06 73,67 76,45 62,67 69,26 92,00 64,33 52,75 79,83 53,00 120,17 136,35 74,33 76,83 82,35 93,06 76,75 78,83 128,67 73,67 69,17 79,83 66,75 122,00 Maximum 146,65 118,50 145,57 120,00 139,50 92,00 118,58 136,42 100,25 99,00 113,79 120,17 140,67 162,81 117,67 141,83 135,67 147,16 104,58 127,50 157,17 114,10 106,58 125,67 118,17 164,42

50

4.4.1. Consquences des fluctuations thermiques de chaque saison sur les teneurs en ADN et ARN
Tableau 48. Taux de variation saisonnier (par rapport au tmoin) des teneurs en ADN et ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon (%).
hiver -28,1074 -27,1486 -27,9046 -36,8502 printemps -33,42 -21,8221 -31,872 -39,7035 automne -32,2464 -28,2073 -27,8333 -29,7552 t -28,8332 -25,417 -24,6532 -25,254

Ap Np Tiges Racines

4.4.1.1. La saison hivernale


180 160 140 120
g/l
tmoin HIVE R

100 80 60 40 20 0
(ADN)Ap (ARN)Ap (ADN)Jp (ARN)Jp (ADN)T (ARN)T (ADN)R (ARN)R

organes

Figure 56. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

a. ADN La figure 56 montre que la plus forte teneur en ADN des semis de pin pignon durant la saison hivernale est enregistre au niveau des anciennes pousses avec une valeur de 93.7474.99 g/l et qui accuse une diminution de 33.55% comparativement au tmoin, la valeur la plus faible est enregistre au niveau des racines avec 75.961.79 g/l en accusant une rduction de lordre de 37.24

(tableau 48). Le test de lanalyse de la variance (annexe 03; tableau 07) est trs hautement significatif entre les organes (p<0.001). Le test De Newman Et Keuls donne 2 groupes homognes dans lesquels les tiges occupent la premire classe avec les fortes moyennes, et les racines dans le deuxime groupe. On remarque

51

quil y a un chevauchement des groupes pour les anciennes et les jeunes pousses qui appartiennent en mme temps au un seul groupe intermdiaire (tableau 49).
Tableau 49. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en ADN et ARN pour la saison hivernale, obtenus par le test de Newman et Keuls
Organes Tiges Jeunes pousse anciennes pousses Les racines Moyenne (g/l) 124,713 107,317 105,583 87,239 groupes A A-B A-B B

b. ARN Les variations de la teneur en ARN durant la saison hivernale des semis de pin pignon sont illustres par la figure 65. Les teneurs les plus leves sont affiches au niveau des anciennes pousses et des tiges (115.556 4.63 g/l et 113.6392.789 g/l) correspondant des diminutions respectivement de 71.892% et de 72.09%. Les teneurs les plus faibles sont enregistrs au niveau des racines en accusant une augmentation de 63.419%. Lanalyse de la variance un critre de classification signale un effet non significatif en fonction des organes (p= 0. 053) (annexe 03 ; tableau09).

4.4.1. 2. La saison printanire


180 160 140 120 100 80 60 40 20 0
(A )A N D p (A N R p )A (A )J N D p (A )J N R p (A )T N D (A )T N R ( )R N AD ( )R N AR

tmoin PRINT EMPS

g/l

organes

Figure 66. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

52

a. ADN

La figure 66 montre les grandes variations mensuelles des teneurs de lADN au niveau des organes des semis de pin pignon durant la saison printanire. Lanalyse de la variance un critre de classification signale un effet significatif en fonction des

organes (p= 0.019) (annexe 03 ; tableau 07). De ce fait les teneurs les plus leves sont enregistres au niveau des nouvelles pousses avec des valeurs de 106.711 2.64 g/l correspondant un ordre de diminution de 26.43% comparativement au tmoin, alors que les teneurs les plus faibles sont enregistres au niveau des racines. Le test de Newman et Keuls fait ressortir deux groupes homognes le premier correspond aux nouvelles pousses et les tiges avec la plus forte moyenne (106.711) et le deuxime groupe correspond aux racines avec la plus faible moyenne (73.692 g/l) (tableau, 50).
Tableau 50. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en ADN pour la saison printanire, obtenus par le test de Newman et Keuls
Organes Nouvelles pousses Les tiges Les anciennes pousses Les racines Moyenne (g/l) 106,711 100,806 87,042 73,692 Groupes A A A-B B

b. ARN Durant la saison printanire, les teneurs de lARN sont infrieures par rapport au tmoin. En fonction des organes, les teneurs les plus leves sont signales au niveau des tiges et des anciennes pousses dont les taux daccroissement sont de lordre de 66.58% et 68.128% respectivement. Alors que les teneurs les plus faibles sont affiches au niveau des racines (86.324.063 g/l) (figure.66). Lanalyse de la variance un critre de classification indique un effet non significatif pour les organes (p=0.96) (annexe03 ; tableau 09).

53

4.4.1.3. La saison estivale


180 160 140 120 100 80 60 40 20 0
(ADN)Ap (ARN)Ap (ADN)Jp (ARN)Jp (ADN)T tmoin ETE

g/l

organes
(ARN)T (ADN)R (ARN)R

Figure 61. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

a. ADN Les rsultats des teneurs de lADN enregistrs durant la saison estivale dans les diffrents organes des semis de pin pignon sont illustrs par la figure 67. Le test de lanalyse de la variance un critre de classification montre un effet non significatif entre les organes (p=0.414) (annexe03 ; tableau7). De ce fait les teneurs les plus leves sont affiches au niveau des tiges en accusant une diminution de 28.249% alors que les plus faibles sont enregistres au niveau des racines avec un taux de diminution de 34.33% par rapport au tmoin.

b. ARN En fonction des organes, les tiges prsentent les teneurs les plus leves (113.7510.878 g/l) en accusant une diminution de lordre de 95.90%, alors que les plus faibles sont enregistres au niveau des racines en signalant des taux de diminution de 29.755% par rapport au tmoin. Le test de lanalyse de la variance un critre appliqu aux organes montre des diffrences non significatives (p=0.867) (annexe 03 ; tableau 09).

54

4.4.1.4. La saison automnale


180 160 140 120 100 80 60 40 20 0
(ADN)Ap (ARN)Ap (ADN)Jp (ARN)Jp (ADN)T (ARN)T (ADN)R tmoin AUTO MNE

g/l

organes
(ARN)R

Figure 68. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

a. ADN

Les teneurs de lADN durant la saison automnale en fonction des organes sont illustres par la figure 68, les nouvelles pousses affichent la plus grande valeur

11.4867.93g/l et reprsentant un taux de diminution de lordre de20.98% par rapport au tmoin. En effet, les rsultats de lanalyse de la variance (annexe03, tableau 7) montrent quil nexiste pas de diffrence significative entre les organes (p= 0.613) .

b. ARN La comparaison de leffet des tempratures automnales sur la teneur en ADN au niveau des diffrents organes des semis de pin pignon est illustre par la figure 68. Elle indique que la teneur la plus leve est obtenue au niveau des tiges 118.764 1.389 g/l en accusant une diminution de 24.653%par rapport au tmoin, alors que la plus faible teneur est enregistre au niveau des racines avec une diminution de 25.254%. Lanalyse de la variance un critre montre un effet non significatif en fonction des organes (p=0.896) (annexe 03, tableau 09).

55

4.4.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnire sur les teneurs en ADN et ARN
180 160 140 120 100 80 60 40 20 0
(ADN)Ap (ARN)Ap (ADN)Jp (ARN)Jp (ADN)T (ARN)T (ADN)R

tmoin PRINTEMPS AUTOMNE

HIVER ETE

g/l

saison
(ARN)R

Figure 69. Variation inter saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon

a. ADN Au niveau des organes, les fortes teneurs sont enregistres au niveau des tiges durant la saison hivernale (120. 6082.07 g/l) en accusant une diminution de 20.07% et les faibles teneurs sont affiches au niveau des racines durant la saison printanire (figure 69). Lanalyse de la variance deux critres (annexe03, tableau 08) permet de mettre en vidence un effet trs hautement significatif en fonction des organes (p<0.001) et significatif en fonction des saisons (p=0.046) (annexe 03, tableau 8).

b. ARN La teneur en ARN diffre dune saison une autre et dun organe un autre (figure 69). En fonction des organes, la valeur la plus leve est affiche en automne au niveau des tiges (118.764 1.389 g/l) accusant une diminution de lordre de 24.653% par rapport au tmoin et la plus faible est de 86.32 4.063 g/l au niveau des racines durant la saison printanire. Lanalyse de la variance deux critres de classification indique quil existe une relation significative entre les organes (p=0.044) et non significative en fonction des saisons (p=0.639) (annexe 03, tableau 10)

56

4.4.3. Consquences des fluctuations thermiques inter mensuelles de chaque saison sur les teneurs en AD N et ARN
Tableau 51. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon (ADN)Ap (ADN)Np (ADN)T (ADN)R (ARN)Ap (ARN)Np (ARN)T (ARN)R Dc. -39,08 -20,95 -20,27 -48,44 -29,54 -30,90 -32,12 -42,38 Janv. -23,06 -7,62 0,61 -30,46 -28,25 -10,55 -32,70 -39,76 Fv. -38,52 -31,67 -16,29 -32,85 -26,53 -40,00 -18,90 -28,42 Mars -31,83 -4,59 0,22 -33,98 -25,62 -6,79 -8,09 -32,12 Avril -40,33 -30,22 -43,81 -43,42 -35,04 -38,04 -47,45 -46,19 Mai -42,77 -11,81 -35,72 -39,99 -39,60 -20,63 -40,07 -40,80 Juin -7,42 -23,85 -16,71 -11,55 -16,17 -8,73 -10,78 2,68 Juil -50,00 -32,06 -28,15 -40,73 -35,92 -43,00 -31,95 -43,22 Aot Sept -38,90 -32,49 -29,89 -33,78 -39,88 -26,23 -50,71 -11,49 -44,65 -38,56 -32,89 -43,78 -40,76 -33,97 -48,72 -15,51 Oct. Nov. -24,90 -5,56 -29,10 1,97 -25,97 -4,31 -49,56 2,02 -36,41 -11,53 -38,13 5,66 -29,98 -10,02 -49,24 -11,00

4.4.3.1. La saison hivernale


180 160 140 120 100 80 60 40 20 0
tmoin dcembr e janvier fvrier

g/l

(ARN)Ap (ADN)Ap (ARN)Jp (ADN)Jp (ARN)T (ADN)T (ARN)R (ADN)R

mois

Figure 70. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale

a. ADN Le froid hivernal a provoqu une diminution de lADN au niveau des organes des semis de pin pignon (figure 70 ). Les teneurs les plus leves sont enregistrs au mois de janvier qui accuse une augmentation au niveau des tiges 0.609% et la plus faible au niveau des racines avec une diminution de 30.45%. Alors que le mois de dcembre enregistre les teneurs les plus faibles entre les mois avec des diminutions allant de 20.27% au niveau des tiges 48.44% au niveau des racines (tableau 51). Lanalyse de la variance deux critres de

57

classification montre une diffrence trs hautement significative aussi bien pour les mois (p<0.001) et pour les organes (p<0.001) (annexe 03; tableau 08).

b. ARN

Les teneurs de lARN pour la saison hivernale reprsentes dans la figure ci-dessus montrent que celles-ci sont variables selon les organes et les mois et plus faibles par rapport au tmoin. La valeur la plus leve est enregistre au niveau des nouvelles pousses durant le mois de janvier avec 133.12512.31 g/let un taux de diminution de 10.55% par rapport au tmoin. Alors que la plus faible est enregistre au niveau des racines une valeur de 82.5 g/l correspondant un taux de diminution de 42.3762% par rapport au tmoin (figure 70 ; tableau 51). Lanalyse de la variance a montr une diffrence significative en fonction des organes (p=0.024) et non significative en fonction des mois (p=0.367) (annexe 03 ; tableau10).

4.4.3.2. La saison printanire


180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 tmoin mars avril mai
g/l
(ARN)Ap (ARN)Jp (ARN)T (ARN)R (ADN)Ap (ADN)Jp (ADN)T (ADN)R

mois

Figure71. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

58

a. ADN

Durant la saison printanire la teneur de lADN est trs faible au niveau des organes par rapport au tmoin. Selon la figure71, le mois de mars enregistre les teneurs les plus leves par rapport au mois davril et de mai avec une lgre augmentation au niveau des tiges. La teneur la plus faible est signale au niveau des racines au mois davril en accusant une diminution de 34.416% (tableau 51). Lanalyse de la variance deux critres de classification signale une diffrence trs hautement significative en fonction des mois (p<0.001) et en fonction des organes (p<0.001) (annexe 03; tableau 8).

b. ARN

Lors de notre exprimentation, les teneurs en ARN prsentent des fluctuations au niveau des organes et entre les mois durant la priode printanire. Le mois de mars affiche les teneurs les plus leves avec une valeurs de 138.717 8.603 g/l reprsentant un taux de diminution de lordre de 6.97% par rapport au tmoin au niveau des nouvelles pousses, tandis quau mois davril nous avons la valeur la plus faible qui est de 77.044 0.412 g/l au niveau des racines. Lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence trs hautement significative en fonction des mois (p<0.001) et des organes (p<0.001) (annexe 03 ; tableau 10).

4.4.3.3. La saison estivale


180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 tmoin juin juillet
(A RN)A p (A RN)Jp (A RN)T (A RN)R (A DN)A p (A DN)Jp (A DN)T (A DN)R

g/l

aot

m ois

Figure 72. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale

59

a. ADN

Durant la saison estivale les organes des semis de pin pignon prsentent des teneurs trs faibles de lADN par rapport au tmoin. Les nouvelles pousses prsentent la teneur la plus leve au mois de juin avec une diminution de 7.41% alors que la teneur la plus faible est signale au mois de juillet au niveau des racines 71.75 4.360 g/l et une diminution de 40.73% (Figure 72). Ces variations sont confirmes par lanalyse de la variance deux critres de classification qui signale une diffrence hautement significative en fonction des organes (p=0.015) et trs hautement significative en fonction des mois (p<0.001) (annexe03; tableau08).

b. ARN

La chaleur estivale

a provoqu une diminution des teneurs de lARN dans les

diffrents organes des semis de pin pignon par rapport au tmoin. En moyenne, les teneurs sont relativement plus importantes au niveau des tiges durant les trois mois de la saison en accusant des diminutions qui schelonnent entre 10.78% au mois de juin et 40.76% au mois daot par rapport au tmoin (Figure 72 ; tableau 51). Les racines enregistrent les teneurs les plus faibles avec des moyennes variant entre 73.416.010 g/l au mois daot et 174 2.675 g/l au mois de juin. Lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence trs hautement significative pour le paramtre dorgane (p<0.001) et non significative en fonction des mois (p=0.153) (annexe03; tableau10).

4.4.3.3. La saison automnale


200 150
g/l
(ARN)Ap (ARN)Jp (ARN)T (ARN)R (ADN)Ap (ADN)Jp (ADN)T (ADN)R

100 50 0 tmoin septembre octobre novembre mois

Figure 73. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale

60

a. ADN Les rsultats concernant les teneurs de lADN durant la saison automnale au niveau des organes des semis de pin pignon sont illustrs dans la figure 73. Les valeurs obtenues montrent gnralement une variation ngative par rapport au tmoin. Les teneurs les plus leves sont observes durant le mois de novembre au niveau de tous les organes par rapport au mois de septembre et doctobre. En fonction des organes, les teneurs les plus leves sont signales au niveau des anciennes pousses durant le mois de novembre 133.2510.488 g/l. Par contre la teneur la plus faible est signale au niveau des racines pendant le mois doctobre en affichant une diminution de 49.56% par rapport au tmoin. Lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences hautement significatives en fonction des organes (p=0.042) et trs hautement significative en fonction des mois (p<0.001) (annexe03; tableau08).

b. ARN

Durant la saison estivale, lanalyse des rsultats illustrs la figure 73 montre que les teneurs de lARN prsentent gnralement des variations ngatives par rapport au tmoin La plus grande teneur est affiche au niveau des tiges au mois de novembre en accusant une lgre augmentation de 5.65%, donc elle est presque identique au tmoin (tableau 51). Alors que la teneur la plus faible est signale au niveau des racines au mois doctobre avec une diminution de 49.2445%. Le test de lanalyse de la variance deux critres de classification (annexe03; tableau10) montre un effet non significatif en fonction des organes (p=0.194) et trs hautement significatif en fonction des mois (p<0.001).

61

4.3.5. Consquences des fluctuations thermiques globales des teneurs en ADN entre les organes
600 500 400
g/l
ADN- R ADN- T ADN- Jp ADN- Ap

300 200 100 0


r n e er rs oi br vi v rie m a m n m a e f t j c d ri l av ai m ju in i ju t ll e t r e mois re re ao m b tob m b e o c ov e pt e n s

Figure 74. Variation mensuelle de taux de lADN en fonction des organes.

Les valeurs mensuelles de lADN dans les diffrents organes des semis de pin pignon prsentent la squence suivante : En fonction des organes : [T] > [Np] > [Ap] > [R]. Lanalyse des rsultats montre que dans la plupart des cas, les teneurs releves en ADN dans les tiges sont suprieures celles releves dans les racines et dans les anciennes et les nouvelles pousses. Selon la figure 74 les teneurs en ADN globale en fonction des mois dcroissent dans lordre suivant : [Novembre] > [Juin]> [Janvier] > [Mars] > [Septembre] > [Fvrier] > [octobre] > [Dcembre] > [mai] > [Juillet] > [avril] > [Aot]. Nous remarquons que cest le mois de novembre qui signale les teneurs les plus leves au niveau des diffrents organes. Alors que le mois daot est le mois le moins accumulant des sucres solubles.

62

4.4.5. Variation mensuelle globale des teneurs en ARN entre les organes
700 600 500
g/l
ARN- R ARN- T ARN- V2 ARN- V1

400 300 200 100 0


n re i er i er r s vr il oi b r a v a m m an fv m j t ce d ai m t e e mois e in et ju j ui l l a o mb r tob r m br e o c ve pt e no s

Figure 75. Variation mensuelle de taux de lARN en fonction des organes.

La figure 75 nous montre que la plupart des mois prsentent des squences identiques dans la rpartition des teneurs de lARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon : En moyenne ; [T] > [Ap] > [Np] > [R] Dun point de vue quantitatif, nous remarquons que le mois de novembre reprsente le mois le plus accumulant de lARN au niveau des diffrents organes, Alors que le mois de mars est le mois le moins accumulant des sucres. Pour la rpartition quantitative entre les mois, on a la squence suivante :

[Novembre] > [Juin] > [mars] > [janvier] > [fvrier] > [septembre] > [dcembre] > [mai] > [octobre]> [Juillet] > [Aot]> [avril].

63

4.6. Consquences des fluctuations thermiques sur les teneurs en chlorophylle


Tableau 52. Paramtres statistiques des teneurs en chlorophylles.
Variable tmoin dcembre janvier fvrier mars avril mai juin juillet aot septembre octobre novembre tmoin dcembre janvier fvrier mars avril mai juin juillet aot septembre octobre novembre tmoin dcembre janvier fvrier mars avril mai juin juillet aot septembre octobre novembre N 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 Moyenne 0,7382 0,5716 0,3836 0,4394 0,41232 0,9681 1,1019 0,4543 0,4509 0,498 0,8183 0,7552 0,7541 0,16770 0,10830 0,09063 0,16670 0,09605 0,18910 0,21520 0,10346 0,12540 0,11115 0,26900 0,14090 0,11728 0,9059 0,6799 0,4742 0,6061 0,5084 1,1572 1,3171 0,5577 0,5763 0,6091 1,0873 0,8961 0,8714 Ecartype 0,1011 0,0406 0,0222 0,0221 0,00935 0,0777 0,0832 0,0421 0,0428 0,043 0,0984 0,0552 0,0563 0,02600 0,03330 0,00964 0,01857 0,01127 0,03460 0,04120 0,00931 0,01493 0,00818 0,04340 0,02310 0,01221 0,1268 0,0738 0,0315 0,0406 0,0201 0,1119 0,1243 0,0331 0,0294 0,0508 0,1417 0,0781 0,0624 Minimum 0,6488 0,533 0,3625 0,4202 0,40258 0,8968 1,0224 0,4138 0,4086 0,4579 0,7287 0,7052 0,6729 0,14310 0,07870 0,08094 0,14973 0,08550 0,15620 0,17780 0,09405 0,11286 0,10374 0,22970 0,11970 0,10545 0,7918 0,6117 0,4463 0,5701 0,4898 1,0592 1,2002 0,5244 0,548 0,5616 0,9621 0,8249 0,7783 Maximum 0,8339 0,6081 0,4093 0,4605 0,42417 1,0389 1,1751 0,4934 0,491 0,5376 0,9073 0,8065 0,8028 0,19270 0,13910 0,09975 0,18414 0,10716 0,22290 0,25190 0,11229 0,14535 0,12141 0,31060 0,16420 0,12996 1,0215 0,7442 0,5091 0,6418 0,5313 1,2544 1,4248 0,5903 0,6038 0,6591 1,2179 0,9638 0,9111

Ch.a

Ch.b

Ch.a+b

Ch.a/b

tmoin dcembre janvier fvrier mars avril mai juin juillet aot septembre octobre novembre

4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

4,4116 5,5870 4,2500 2,6494 4,3300 5,1950 5,2090 4,4450 3,6600 4,4781 3,0575 5,4190 6,4670

0,1231 1,3420 0,2340 0,1644 0,4240 0,5530 0,6110 0,8020 0,7410 0,1299 0,1330 0,5000 0,6600

4,2415 4,3510 4,0270 2,4792 3,9580 4,6290 4,6530 3,7420 2,8110 4,3982 2,9210 4,8690 5,9060

4,5346 6,7760 4,5450 2,8073 4,7690 5,7950 5,7490 5,1850 4,3500 4,6720 3,2113 5,8910 7,4130

64

4.5.1. Consquences des fluctuations thermiques saisonnires sur les teneurs en chlorophylles
Tableau 53. Taux de variation saisonnire de la chlorophylle a, b, a+b et le rapport chlorophyllien a/b en fonction des mois par rapport au tmoin (%).
Hiver -40,761 -26,576 -32,296 -28,325 -38,106 -35,074 -15,593 -2,9126 Printemps 6,127 0,8996 19,643 -2,4837 5,1486 9,7801 2,6557 13,633 t -44,793 -35,832 -26,301 -27,974 -43,116 -35,706 -12,965 -2,856 automne 66,592 37,095 67,244 53,7 60,043 60,101 34,935 17,318

Ch a (anciennes pousses) Ch b (anciennes pousses) Ch a (nouvelles pousses) Ch b (nouvelles pousses Ch a+b (anciennes pousses) Ch a+b (nouvelles pousses Cha/ b (anciennes pousses) Cha/ b (nouvelles pousses

4.5.1.1 La saison hivernale


6 5
ml mol/mg MF

tmoin

hiver

4 3 2 1 0 Ch a Ch b Ch a Ch b Ch a+b Cha/ b Ch a+b Cha/ b anciennes pousses nouvelles pousses

anciennes pousses

nouvelles pousses

Figure 76. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison hivernale

Durant la saison hivernale, pour les anciennes pousses comme pour les nouvelles pousses, les rsultats obtenus indiquent une variation ngative des teneurs en chlorophylle a par rapport au tmoin (figure 76). Les taux de rduction ont atteint 40.76% au niveau des anciennes pousses et 32.29% pour les nouvelles pousses. Le test de lanalyse de la variance un critre est non significatif par rapport au tmoin pour les anciennes pousses p=0.357 (annexe03, tableau 11).

65

Proportionnellement

la

chlorophylle (a), la chlorophylle (b) prsente

aussi des

variations ngatives par rapport au tmoin. Au niveau des anciennes pousses le taux de diminution est de lordre de 26.57% alors quil est de 28.32% au niveau des nouvelles pousses. Le test de lanalyse de la variance est non significatif par rapport au organes (p= 0.127) (annexe03, tableau 13) Les anciennes pousses accusent une diminution des teneurs en chlorophylle a/b (15.59%), ainsi que les nouvelles pousses qui signalent des diminutions de lordre de 2.91% par rapport au tmoin (figure.76 ; tableau 53). Le test de lanalyse de la variance un critre de classification est non significatif pour ce paramtre en fonction des organes (p=0.253) (annexe 03, tableau 17).

4.5.1.2. La saison printanire


6
ml mol/mg MF

tmoin

printemps

5 4 3 2 1 0 Ch a Ch b Ch a Ch b Ch a+b Cha/ b anciennes pousses Ch a+b Cha/ b

anciennes pousses

nouvelles pousses

nouvelles pousses

Figure 77. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison printanire

Durant la saison printanire, les teneurs en chlorophylle a augmentent avec laugmentation des tempratures printanires (par rapport lhiver) (figure 77). Le taux daugmentation est de lordre de 6.12% pour les anciennes pousses et 19.64 % pour les jeunes pousses (tableau 53). Le test de lanalyse de la variance (p=0.619) (annexe 03, tableau 11) montre quil ny a pas une relation significative de ce paramtre par rapport aux organes.

66

Les rsultats concernant les teneurs en chlorophylle b des semis de pin pignon durant la saison printanire sont illustrs par la figure 77. Les valeurs les plus leves sont enregistres dans les anciennes pousses et sont presque identiques au tmoin, alors que les plus faibles sont signales dans les nouvelles pousses avec une diminution de 2.487% par rapport au tmoin. Lanalyse de la variance un critre ne signale pas des diffrence significative de ce paramtre en fonction des organes p= 0.162 (annexe 03, tableau13)

Selon la figure 77,

les rapports

de la chlorophylle a/b obtenus sont toujours

suprieurs ceux du tmoin. Pour les anciennes pousses, les teneurs sont identiques au tmoin. Tandis que les nouvelles pousses signalent une augmentation de lordre de 13.63% pour les anciennes et les nouvelles pousses par rapport au tmoin. Lanalyse de la variance un critre signale des diffrences significatives (p=0.007) (Annexe 03; tableau17). Lanalyse statistique des donnes par le biais du test de Newman et Keuls fait ressortir deux groupes de moyennes homognes. Le premier correspond aux nouvelles pousses qui caractrisent la moyenne la plus leve (5.363), le second groupe correspond aux anciennes pousses (Tableau 54).
Tableau 54. Tableau des organes homognes, de la teneur en chlorophylle a /b pour la saison printanire, obtenus par le test de Newman et Keuls
Organes Nouvelles pousses Anciennes pousses Moyenne 5,363 4,460 Groupes A B

4.5.1.3. La saison estivale


5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Ch a Ch b Ch a Ch b

tmoin

et

ml m ol/m g MF

Ch a+b Cha/ b anciennes pousses

Ch a+b

Cha/ b

anciennes pousses

nouvelles pousses

nouvelles pousses

Figure 78. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison estivale

67

La variation de la chlorophylle a en fonction des organes durant la saison printanire nest pas importante (figure 78). Le test de lanalyse de la variance un critre de classification nest pas significatif (p=0.378) (Annexe 03; tableau11).On remarque quil y a une rduction importante en fonction de lintensit de la chaleur estivale avec un taux de 44.793 % pour les anciennes pousses et 26.301% pour les pousses suprieures par rapport au tmoin. La figure 78 montre que laccumulation de la chlorophylle b est inversement

proportionnelle la temprature, o les teneurs obtenues sont nettement infrieures au tmoin en enregistrant des taux de rduction de35.83% pour les anciennes pousses et de 27.974% pour les nouvelles pousses. Le test de lanalyse de la variance un critre de classification (Annexe 03; tableau 13), montre quil existe une diffrence significative entre les pousses (p= 0.022). Ces rsultats sont vrifis par le biais du test de Newman et Keuls au seuil de 5% qui effectivement isole 02 groupes homognes qui sont classs comme suit ; les anciennes pousses (0.122) et les nouvelles pousses (0.105). (Tableau. 55).
Tableau 55. Tableau des organes homognes, de la teneur en chlorophylle b pour la saison estivale, obtenus par le test de Newman et Keuls Organes Ancienne pousse Jeune pousse Moyenne 0,122 0,105 Groupes A B

Les rsultats du rapport en chlorophylle a/b sont illustrs par la figure 72, nous constatons une diminution par apport au tmoin au niveau des anciennes pousses (12.96%). Ces diffrences sont confirmes par lanalyse de la variance un critre de classification qui indique une diffrence significative (p=0.032) (Annexe 03; tableau17). Le test de Newman et Keuls au seuil de 5% donne deux groupes homognes dont les anciennes pousses constituent le premier groupe avec une moyenne de 4.608 ; le second comprend les nouvelles pousses (tableau 56).

68

Tableau 56. Tableau des organes homognes, de la teneur en rapport chlorophyllien pour la saison estivale, obtenus par le test de Newman et Keuls Organes Jeune pousse Ancienne pousse Moyenne 4,608 3,781 Groupes A B

4.5.1.4 La saison automnale


8 7 6 5 4 3 2 1 0 Ch a Ch b Ch a Ch b

tmoin

automne

ml mol/mg MF

Ch a+b Cha/ b anciennes pousses

Ch a+b

Cha/ b

anciennes pousses

nouvelles pousses

nouvelles pousses

Figure 79. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison automnale

Concernant la saison automnale, les rsultats montrent une augmentation des teneurs en chlorophylle a dans les anciennes pousses en accusant une augmentation de 66.59% et dans les nouvelles pousses (67.24%) (figure.79 ). Lanalyse de la variance un critre de classification (Annexe 03; tableau11) rvle quil nexiste pas de diffrence significative entre les deux types de pousses pour ce paramtre (p=0.060). Pour la chlorophylle b, les rsultats obtenus sont toujours suprieurs au tmoin (figure 79). Les nouvelles pousses affichent la valeur la plus leve avec un taux daugmentation de 53.7%, la plus petite valeur est enregistre au niveau des anciennes pousses avec une augmentation de lordre de37.09%. Lanalyse de la variance montre quil nexiste pas de diffrence significative entre les pousses pour ce paramtre (p=0.494) (Annexe 03; tableau 13).

Le rapport chlorophyllien chez les semis de pin pignon ne prsente pas des variations importantes. Le test de lanalyse de la variance un critre de classification nest pas 69

significatif (p=0.945) (Annexe 03; tableau17). Les teneurs sont

plus importantes au

niveau des anciennes pousses en accusant un taux daugmentation de lordre 34.93% que les nouvelles pousses 17.31% par rapport au tmoin (figure, 79).

4.5.2. Consquences des fluctuations thermiques inter saisonnires sur les teneurs en chlorophylle
8 7 6 5 4 3 2 1 0 Ch a Ch b Ch a Ch b Ch a+b Cha/ b Ch a+b Cha/ b

tmoin

hiver

printemps

et

automne

anciennes pousses

nouvelles pousses

anciennes pousses

nouvelles pousses

Figure 80. La variation inter saisonnire des teneurs en dans les pousses des semis de pin pignon

En fonction des saisons, les semis de pin pignon subissent des diminutions de leur teneur en Ch. (a) particulirement lorsque les tempratures augmentent en t ou diminuent en hiver. Ces diminutions schelonnent entre 26.30% et 44.978% en t et varient de 32.29% 40.76% en hiver. Alors quen saisons printanires et automnales ces variations sont gnralement positives. Donc les teneurs les plus leves sont signales durant la saison automnale et les plus faibles durant la saison estivale (figure 80).

En fonction des organes, la variation saisonnire nest pas importante. Le taux le plus lev est toujours affich au niveau des anciennes pousses durant les saisons printanire et automnale en accusant une augmentation respectivement de 66.59% et 6.12% par rapport au tmoin. Le test de lanalyse de la variance signale des diffrences trs hautement significatives en fonction des saisons (p<0.001) et non significatives en fonction des organes (p=0.328) (Annexe 03; tableau12). Pour la chlorophylle b, lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence significative en fonction des saison p= 0.030 et trs significative en fonction des organes (p=0.008) (Annexe 03; tableau14). 70

Concernant les saisons, la teneur la plus leve en Ch. (b) est affiche durant la saison printanire et automnale en accusant une augmentation de lordre de 37.09% et 0.89% par rapport au tmoin pour les anciennes pousses et les teneurs les plus faibles sont signales durant les saisons hivernale et estivale pour les anciennes pousses et les jeunes pousses. En fonction des organes, ce sont les nouvelles pousses qui affichent les teneurs les plus leves en saison automnale (35.7%). Par contre en saison printanire les teneurs les plus leves sont signales au niveau des anciennes pousses et les teneurs les plus faibles sont signales durant la saison estivale en dnonant une diminution de lordre de

35.83 % pour les anciennes pousses et de -27.97% pour les nouvelles pousses (figure 80). Selon la figure 80, leffet des diffrents niveaux de la temprature saisonnire sur le taux de chlorophylle a/b dans les semis de pin pignon indique que la plus grande quantit est rencontre en saison automnale dans les anciennes pousses (34.93%), alors que la quantit minimale est observe durant la saison estivale au niveau des nouvelles pousses (Figure 80). Lanalyse de la variance deux critres de classification signale une diffrence significative du taux de la chlorophylle a/b en fonction des saisons (p=0.040) et une diffrence non significative entre les organes (p=0.158) (Annexe 03; tableau18).

4.5.3. Consquences des fluctuations thermiques inter mensuelles de chaque saison sur les teneurs en chlorophylle

4.5.3.1. La saison hivernale La figure 81, montre la variation de la chlorophylle a durant la saison hivernale en fonction des organes et des mois. On remarque que la variation mensuelle est trs importante. Les rsultats obtenus sont infrieurs au tmoin. La grande quantit de chlorophylle a est signale durant le mois de dcembre par rapport au mois de janvier et de fvrier. En fonction des organes, La plus grande quantit de la chlorophylle a est enregistre au niveau des anciennes pousses pendant les trois mois de la saison par rapport aux nouvelles pousses. Lanalyse de la variance deux critres de classification

71

signale une diffrence trs hautement significative en fonction des organes (p<0.001) et des mois (p<0.001) (Annexe 03; tableau12).
6 5
ml mol/mg MF

tmoin dcembre janvier fvrier

4 3 2 1 0
Ch a Ch b Ch a Ch b Cha+ b Cha/ b Cha+ b Cha/ b anciennes pousses nouvelles pousses anciennes pousses nouvelles pousses

Figure 81. La variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et des semis de pin pignon durant la saison hivernale

Les teneurs en chlorophylle (b) sont infrieures celles du tmoin durant la saison hivernale. En fonction des mois, la plus grande quantit de la chlorophylle b est

rencontre durant le mois de dcembre alors que la quantit minimale est observe au mois de janvier (figure 81). En fonction des organes, les rsultats obtenus montrent une diminution de taux de chlorophylle (b). Cette diminution est observe surtout au niveau des nouvelles pousses pendant le mois de dcembre et janvier en accusant des diminutions de lordre de 45.28% et 43.33% respectivement par rapport au tmoin. Lanalyse de la variance deux critres de classification signale une diffrence trs hautement significative en fonction des mois (p<0.001) et des organes (p<0.001) (Annexe 03; tableau14). Pour le rapport chlorophyllien (a/b), les rsultats illustrs dans la figure 81 montrent des variations importantes au niveau des diffrents organes et en fonction des mois. Le mois de dcembre enregistre les teneurs les plus leves par rapport au mois de janvier et de fvrier avec des teneurs identiques au tmoin pour les anciennes pousses et un taux daugmentation de 30.161% au niveau des nouvelles pousses. Les mois de janvier et de Fvrier accusent des diminutions allant jusqu 38.707% au niveau des nouvelles pousses et jusqu 42.24% au niveau des jeunes pousses par rapport au tmoin. Lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences trs hautement significatives au niveau des organes (p<0.001) et des mois (p<0.001) tableau18). (Annexe 03;

72

4.5.3.2. La saison printanire


6 5
ml mol/mg MF
tmoin mars avril

4 3 2 1 0
Ch a Ch b Ch a Ch b Cha+ b Cha/ b Cha+ b Cha/ b anciennes pousses nouvelles pousses anciennes pousses nouvelles pousses

mai

Figure 82. La variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses des semis de pin pignon durant la saison printanire

Durant la saison printanire, la teneur en chlorophylle (a) varie entre les diffrents organes (anciennes et nouvelles pousses). Elle atteint son maximum au niveau des anciennes pousses en accusant une lgre augmentation de lordre de 7.65% au mois davril, alors que son minimum est enregistr au niveau des nouvelles pousses surtout au mois de mars avec une diminution de 37.75% par rapport au tmoin. On remarque alors que le mois de mars enregistre les teneurs les plus faibles par rapport au tmoin et par rapport aux organes (figure82). Lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences trs hautement significatives en fonction des organes (p<0.001) et des mois (p<0.001) (Annexe 03; tableau12).

Sous une temprature printanire, la teneur en chlorophylle (b) est plus leve durant le mois davril et mai par rapport au mois de mars et au tmoin, ceci est particulirement visible au niveau des anciennes pousses qui accusent une augmentation de lordre de 59.66 % au mois de mai par rapport une diminution de 44.37% au mois de mars (figure 82). Alors quau niveau des nouvelles pousses laugmentation est de lordre de 100.35% au mois davril par rapport une diminution au mois de mars de lordre de 40, 58 % par rapport au tmoin. Ces rsultats sont vrifis par lanalyse de la variance deux critres de classification qui signale des diffrences trs hautement

73

significatives en fonction des mois (p<0.001) et des organes (p<0.001) (Annexe 03; tableau14).

En ce qui concerne le rapport chlorophyllien, lanalyse des rsultats illustrs par la figure 77 montre que la teneur est dautant plus importante que la temprature augmente. Les plus grandes teneurs sont affiches au niveau des nouvelles pousses par rapport aux anciennes pousses. En fonction des mois la plus grande teneur est affiche au mois de mai qui correspond un taux daugmentation de 20.66% dans les nouvelles pousses et la plus faible teneur est enregistre au mois de mars au niveau des anciennes pousses en accusant un taux de rduction de 8.67% par rapport au tmoin. Le test de lanalyse de la variance deux critres de classification montre quil existe une diffrence trs hautement significative entre les mois (p<0.001) et entre les organes (p<0.001) (Annexe 03; tableau 18).

4.5.3.3. La saison estivale


5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0
Ch a Ch b Ch a Ch b Cha+ b Cha/ b Cha+ b Cha/ b anciennes pousses nouvelles pousses anciennes pousses nouvelles pousses tmoin juin juillet aot

Figure 83. Variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison estivale

La figure 83 montre que les teneurs en chlorophylle (a) durant la saison estivale sont plus faibles que le tmoin. Les taux de diminution sont de lordre de 35.18%, 49.83% et 49.36% respectivement pour le mois daot, juillet et juin au niveau des anciennes pousses et entre 24.63% au mois de juin et 29.197% au mois daot pour les nouvelles pousses comparativement au tmoin. En ce qui concerne la variation mensuelle, cest le mois daot qui enregistre les teneurs les plus leves alors que les mois de juillet et de juin prsentent des

ml mol/mg MF

74

teneurs presque identiques. Le test de lanalyse de la variance est trs hautement significatif entre les mois (p<0.001) et entre les organes (p<0.001) (Annexe 03; tableau12).

Durant la saison estivale, on remarque une diminution de la chlorophylle (b) au niveau des diffrents organes (anciennes pousses et jeunes) et durant les trois mois de lt par rapport la chlorophylle a et par rapport au tmoin. Cette diminution est remarquable au niveau des anciennes pousses, elle est respectivement de lordre de 41.37%, 28.236% et 38.081% pour les mois de juin, juillet et aot, alors quelle est de lordre de 34.31%,21.56% et 28.09% au niveau des nouvelles pousses pour les mmes mois par rapport au tmoin (Figure. 83). Le test de lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences significatives en fonction des mois (p=0.004) et des organes (p=0.002) par rapport ce paramtre (p<0.001) (Annexe 03; tableau14). Pour le rapport chlorophyllien les rsultats obtenus montrent quil prsente des variations trs importantes entre les trois mois de la saison estivale et entre les anciennes pousses et jeunes. La plus grande quantit est observe durant le mois daot au niveau des anciennes pousses avec un ordre de grandeur de 4.74% comparativement au tmoin, par contre la plus faible teneur est enregistre au mois de juillet au niveau des anciennes pousses avec un taux de rduction de 29.977% par rapport au tmoin (figure 83). Lanalyse de la variance deux critres de classification montre une diffrence trs hautement significative entre les mois (p=0.002) et en fonction des organes (p<0.001) (Annexe 03; tableau18). 4.5.3.4. La saison automnale
8 7 6 5 4 3 2 1 0
Ch a Ch b Ch a Ch b Cha+ b Cha/ b Cha+ b Cha/ b anciennes pousses nouvelles pousses tmoin septembre octobre novembre

ml mol/mg MF

anciennes pousses

nouvelles pousses

Figure 84. La variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison automnale

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Les rsultats obtenus au saison automnale montrent quil a une variation importante des teneurs en chlorophylle (a) au niveau des diffrents organes et durant les trois mois de la saison. (Figure 84). On remarque que les teneurs en chlorophylle a enregistres sont identiques au tmoin pendant le mois doctobre (2.74%) mais qui prsente une lgre augmentation au mois de novembre (10.62%), alors que le mois de septembre accuse un gain de lordre de9.42 % par rapport au tmoin. Alors quau niveau des pousses suprieures, les teneurs sont suprieures au tmoin durant les trois mois, lordre de grandeur varie entre 8.68% au mois doctobre 18.36% au mois de novembre comparativement au tmoin. (Figure 84). Lanalyse de la variance deux critres de classification signale des diffrences hautement significative en fonction des organes (p=0.012) et non significative en fonction des mois (p=0.087) (Annexe 03; tableau12).

Les valeurs obtenues en chlorophylle (b) durant la saison automnale au niveau des organes (anciennes et les nouvelles pousses) sont infrieures celles du tmoin durant le mois doctobre et novembre qui enregistrent des rductions allant de 15.44% et 43.77% au niveau des anciennes pousses et de 16.66% 12.15 % au niveau des nouvelles pousses, alors que le mois de septembre enregistre des teneurs positive par rapport au tmoin. Ces variations sont confirms par lanalyse de la variance deux critres de classification qui signale des diffrences trs hautement significatives de ce paramtre par rapport aux organes (p<0.001) et par rapport aux mois (p<0.001) (Annexe 03; tableau14). Pour la saison automnale, les rsultats illustrs dans la figure 84 montrent des variations importantes pour le rapport chlorophyllien en fonction des mois (p < 0.001) et non significatives en fonction des organes (p=0.729) (Annexe 03; tableau18). Le mois de novembre enregistre les teneurs les plus leves en accusant des taux daugmentation de lordre de 58.76% et 44.80 % respectivement pour les anciennes et les nouvelles pousses. Par contre les teneurs les plus faibles sont signales au mois de septembre et affichent des diminutions de lordre de 32.13% et 30.26% respectivement pour les anciennes et les nouvelles pousses comparativement au tmoin.

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4.5.4. Consquences des fluctuations thermiques des teneurs en chlorophylle totale entre les organes

3 2,5

Cha+b(nouvelles pousses) Cha+b(ancienne pousses)

g /g MF

2 1,5 1 0,5 0
n e i er i er rs oi br v v r ma m n m f t ce ja d ri l av m ai i ju n i ju t ll e t re re re ao mb tob m b e oc ve pt no se

Figure 85. Variation mensuelle de taux de la chlorophylle totale en fonction des organes.

La figure 85 illustre les teneurs moyennes mensuelles en chlorophylle totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon. La distribution selon les organes se fait dans lordre des concentrations dcroissantes suivant :

[Anciennes pousses] > [Nouvelles pousses]

En fonction des mois, les teneurs mensuelles dtectes suivent lordre croissant cidessous : [Juin] < [mars] < [janvier]< [juillet] < [Fvrier]< [Aot] < [Dcembre]< [Novembre] < [Octobre] < [Septembre] < [Avril] < [mai].

Donc la variation quantitative mensuelle des teneurs en chlorophylle totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon montre que le mois de mai enregistre les teneurs les plus leves ; il est 03 fois suprieur au tmoin, alors que le mois de juin reprsente le mois le moins accumulant durant lanne.

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4.6 Discussion

Les plantes ragissent aux variations de temprature en ajustant immdiatement leur activit aux nouvelles conditions. Lorsque les changements du climat thermique sont persistants, les ajustements en jeux impliquent des modifications plus ou moins rapides et durables de leur mtabolisme. Le froid comme la chaleur sont des sources de stress physiologique

La prsente tude a t ralise dans le but de contrler les effets provoqus par les fluctuations thermiques mensuelles et saisonnires du climat semi aride sur les semis de pin pignon. Cette tude a t aborde par la mesure des marqueurs biochimiques tels que la proline, les sucres, les protines, lADN et lARN ainsi que la chlorophylle.

Les stress environnementaux rduisant la productivit des espces forestires sont gnralement lis au mtabolisme de la proline. Cet acide amin, lorsquil est ajout au milieu de culture, permet le dveloppement i n vitro de tissus de plantes ligneuses basse temprature, dans des conditions qui inhibent totalement la croissance tissulaire en labsence de proline exogne (Gleeson D, 2001).

La proline joue le rle dun cryoprotcteur, en protgeant les structures cellulaires particulirement sensibles la dshydratation durant l'exposition de la plante des tempratures glives (Delauney et Verma, 1993; Galiba,1994).

Ltude de la matrice de corrlation montre que la proline est corrle ngativement avec la chlorophylle a (r=0.641, p=0.087), la chlorophylle totale (r=-0.639, p=0.088) ainsi que le rapport chlorophyllien (a/b) (r=-0.700, p=0.053).Ces rsultats sont en accord avec les travaux obtenus par Tahri et al, 1988 qui ont constat une augmentation proportionnellement inverse entre la proline et les pigments chlorophylliens. Selon ces auteurs, ces rsultats suggrent lexistence dune connexion vraisemblable entre les voies de biosynthse des pigments chlorophylliens et de la proline. Une comptition entre ces deux composs sur leur prcurseur commun, le glutamate, peut tre lorigine de cette volution (Bengston & al.,1978 ; Reddy & Veeranjaneyulu, 1991 ; in Tahri et al, 1988 ).

78

Les rsultats obtenus montrent une forte accumulation de la proline durant la saison hivernale. On a enregistrs un taux daugmentation de 300% par rapport au tmoin et 100% durant la saison estivale, 90% durant la saison automnale et 70% en printemps. Ceci peut tre expliqu par leffet des tempratures sur laccumulation de cet acide amin chez les semis de pin pignon.

La forte accumulation de la proline durant la saison hivernale correspondant la tendance observe dans la littrature consignant que les plants stresss aux basses tempratures accumule la proline. Gleeson D, 2001 a trouv que la concentration en proline dans les masses embryonnaires et dans les aiguilles de plantules rgnres exprimant le gne P5CS serait 30 fois plus leve dans les basses tempratures que dans le tmoin non stress.

Paralllement ces rsultats, les observations obtenues au cours du stress aux basses tempratures signalent une augmentation considrable des teneurs en proline au fur et mesure que la temprature diminue. Elle est 5 fois plus que le tmoin pour la temprature -10C, 3 fois pour la temprature -4C et 2 fois plus pour la temprature -2C. Ces rsultats sont soutenus par le test de Newman et Keuls qui dgage 03 groupes dont les tempratures -2C et -4C appartenant au mme groupe. Tandis que la temprature -10 et le tmoin sont affecte sparment deux groupes diffrents.

Cette diffrence daccumulation peut tre explique par leffet de lintensit et de la dure du froid sur les semis de pin pignon. Lorsque le sjour au froid nest pas trop prolong, et si la temprature nest pas trop basse, les plantules retrouvent leur turgescence et ne montre aucune altration aprs le retour au chaud (Dereuddre et Gazeau in Cme, 1992).

Le taux daccumulation le plus important est enregistr au niveau de la temprature la plus basse (-10C). Donc on peut conclure que les effets des tempratures sont plus graves lorsque celle-ci est basse et longue dure. Ce type de refroidissement est intense conduit une cristallisation intracellulaire, cest dire la quantit deau perdue par la cellule nest pas suffisante pour viter la formation des cristaux lintrieur des cellules, (Biotard, 2002).

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Les taux daugmentations des teneurs en proline pour les hautes tempratures sont de lordre de 179%, 212%, 335% et 454% respectivement pour les tempratures 35C, 40C, 45C et 50C. Les tempratures 40C et 45C sont affectes au mme groupe selon le test de Newman et Keuls.

L'accumulation de la proline durant l'endurcissement au froid a t associe une augmentation de la tolrance au froid chez plusieurs plantes. Dorffling & al., (1998) signalent lexistence dune relation entre ladaptation du bl au froid et laccumulation de la proline. Cependant, les tudes actuelles suggrent quune augmentation de la proline est uniquement lie au stress. Wanner & Junttila (1999) ont observ que laccumulation de la proline est retarde dun jour lors de lacquisition de la tolrance au gel par Arabidopsis et ils ont conclu que cette accumulation est plutt une consquence de lexposition des basses tempratures quune cause.

Wanner et JunttiIa (1999) ont dmontr qu'une augmentation de la tolrance au froid a t enregistre chez Arabidopsis avant mme l'accumulation de la proline, ce qui suggre un rle secondaire de cet acide amin dans l'endurcissement au froid.

La concentration de la proline est plus importante au niveau des tiges par rapport la partie racinaire. Ce ci est en dsaccord avec les rsultats obtenus par Zerrad & al. (2006) qui montrent quil y a une augmentation de la concentration de la proline au niveau des racines par rapport aux coloptiles lors dun stress hydrique dans deux varits du bl dur.

Les diffrences observes entre les organes de la plante rsultent sans doute de transfert de cet acide amin des parties ariennes vers les racines (Cme, 1992). Ainsi Monneveux et Nemmar (1986) ont confirm que la dynamique de laccumulation tait indpendante du stade de dveloppement chez le bl tendre.

La synthse de la proline peut tre incluse dans la rgulation du pH cytoplasmique. Par consquent, elle aide dans la stabilisation des protines membranaires et des protines libres, ceci suggre qu'elle un rle osmoprotecteur, du fait qu'elle est le plus accumule dans les plastides, les mitochondries et le cytosol, mais non dans les vacuoles ; ceci suggre que les chloroplastes et les mitochondries importent la proline, et la vacuole a une activit

80

exportatrice du moment que la concentration de la proline est faible son niveau par rapport au cytosol au court du stress.

La matrice de corrlation rvle lexistence dune corrlation positive entre les teneurs en sucres et la proline (r=0.799, p=0.017). Les rsultats obtenus montrent une forte accumulation des teneurs en sucres solubles durant les saisons hivernale et estivale. On a enregistr 367% durant la saison hivernale, 158% durant la saison estivale, 60% en automne et 55% au printemps. Cette variation saisonnire peut tre expliqu par leffet des tempratures sur laccumulation de cet acide amin. Il semble de ces rsultats que les sucres saccumulent hivernales. suite lexposition des semis de pin pignon aux basses tempratures

On a relev les mmes observations durant le stress aux basses tempratures pour les sucres solubles, les taux daugmentation sont de lordre de 12 fois , 9 fois et 8 fois plus que le tmoin respectivement pour les tempratures -10C, -4C et -2C. Le test de Newman et Keuls rpartis les moyennes de chaque temprature un groupe selon un ordre dcroissant de -10C jusquau tmoin.

Pour les hautes tempratures,

le taux daugmentation est plus important pour la

temprature 50C, il est 8 fois suprieur au tmoin, alors quil est de lordre de 6 fois, 5 fois et 4 fois plus que le tmoin respectivement pour les tempratures 45C, 40C et 35 C. Le test de Newman et Keuls rvle pour la temprature 40C un groupe intermdiaire entre les tempratures 45C et 35C. Plusieurs tudes menes sur les sucres indiquent que leur accumulation se fait au niveau des tissus des plantes ligneuses en rponse un stress au froid (Bonicel et al., 1987). Bien que la signification physiologique de laccumulation des sucres nest pas bien tablie, lvidence dtaille propose que cette accumulation peut tre un osmolyte de la rsistance au gel.

La variation saisonnire des sucres chez les arbres forestiers et fruitiers a t mise en vidence par plusieurs auteurs (peuplier : Bonicel et al, 1987 ; pommier : Brunel, 2001 ; Lacointe et al., 1993) prsentant un effet similaire de laccumulation de lamidon. Les teneurs maximales en sucres sont observes en hiver (Paker, 1962 ; Fege et Brown, 1984 ; Bonicel et al., 1987 in Ashworth 1993). Aprs avoir atteint un maximum en dbut dautomne, lamidon

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est hydrolys assez rapidement lhiver en sucres solubles. Ces sucres solubles permettront daugmenter la rsistance au froid des tissus (Sakai et Larcher, 1987 in Peuch, 2005). Chez Populus, SAUTER 1988b in Decourteixe 2005 a galement mis en vidence des variations saisonnires de lefflux de saccharose +21C. Lefflux est faible de mai aot (environ 0,5 g.mg-1 MS par 24 h), il augmente fortement en septembre-octobre et atteint un premier maximum dbut novembre (8,3 g. mg-1 MS par 24 h) la chute des feuilles. Ensuite, lefflux de saccharose diminue temporairement alors que la quantit de sucres continue daugmenter dans les parenchymes. En hiver, lintensit de lefflux augmente nouveau (5 7 g.mg-1 MS par 24 h) et ceci concide avec une forte quantit de sucres dans les parenchymes. Enfin, fin avril dbut mai, lefflux diminue nouveau bien que la quantit de sucres dans les parenchymes et dans la sve xylmienne soit importante.

Lamidon prsent dans les cellules du phlome et du xylme permettrait de retenir leau dans les cellules, favorisant ainsi la surfusion (Quamme, 1985).

La teneur en sucres solubles durant la saison hivernale est plus leve par rapport au tmoin, ceci est particulirement la consquence de lhydrolyse de lamidon au profit des sucres solubles. En conditions naturelles, les changements de teneur en amidon et en sucres solubles, spcialement le saccharose, ont t bien dcrit dans les jeunes arbres pendant le cycle vgtatif. (Sleigh et al., 1984; Dickson et al., 1990 in Alaoui-Soss, 1994). Sous leffet des basses tempratures, lamidon est hydrolys en sucres, spcialement le saccharose (Marvin et al., 1967 in Amglio et al., 2003).

Un seul moyen o les sucres peuvent protger la cellule pendant une dessiccation svre (suite un abaissement de la temprature) cest par la formation de glace (Ingram et al.,1996 in Claessens, 1998). Selon Mazur 1969in Walsh 2005, lors dun gel la cellule et le liquide qui lentoure entrent initialement en surfusion. Mais, rapidement, la glace se forme dans la rgion extracellulaire. Le changement de la permabilit de la membrane cellulaire permet leau de quitter la cellule pour aller dans les espaces entre les cellules pour ensuite geler l au lieu de geler lintrieur de la cellule. Pour certains arbres, quand la temprature chute assez bas, ce phnomne se produit et, dans le cas des pins, il est visible (les aiguilles peuvent sembler comme geles puisquelles sont rigides et vont se briser si on les plie)

82

En rponse aux variations thermiques saisonnires, la chlorophylle prsente des fluctuations entre les quatre saisons. En hiver et en t, les teneurs en chlorophylle prsentent des teneurs infrieures celles du tmoin. Alors que durant la saison printanire les teneurs en chlorophylle sont sensiblement identiques au tmoin. En automne, elles prsentent des variations progressives. Ces fluctuations peuvent tre expliques par les diffrences de lintensit et des dures de lexposition aux tempratures.

La rduction de la chlorophylle en hiver peut tre explique par le raccourcissement de la dure densoleillement, donc des jours plus courts et plus frais et il ny a plus assez de lumire pour effectuer la photosynthse. Alors les plantes cessent de fabriquer les sucres (nourriture de larbre). La chlorophylle est alors dtruite (Saint-Robert, 2003), cela explique la rduction du taux de chlorophylles a et b sous des tempratures hivernales fraches.

Il existe des plantes comme le chou de Kerguelen qui possde une stratgie originale pour rsister au froid. Cette plante a la particularit (partage avec certaines plantes alpines) de prsenter une photosynthse trs peu influence par la lumire et toujours active des tempratures proches de zro (Aubert et al., 1999 in Cornic et al., 2007). Il est intressant de remarquer que le passage au froid dune plante saccompagne souvent, dans un premier temps, dune diminution des transcrits des gnes CAB (chlorophyll A/B-binding protein) et RBCS (gne codant pour la petite sous-unit de la rubisco) dont la teneur augmente nouveau lors de lacclimatation, et ce, bien que la concentration de sucres solubles saccrot alors dans la feuille (Cornic, 2007). Ceci confirme nos rsultats avec les corrlations ngatives obtenues entre les chlorophylles a (r=-0.965, p= 0.000), b (r=-0.939, p=0.001), a+b (r=-0.965 p=0.000) et a/b (r=-0.971, p=0.000) avec le sucre (annexe 4). Ces rsultats sont

surprenants, puisque lon sait que lexpression de ces gnes est rprime temprature ordinaire lorsque la concentration des sucres solubles augmente : lvidence cette rgulation disparat temprature basse, ou bien la compartimentation des sucres dans la cellule y est diffrente, et ceux-ci ne peuvent atteindre les sites actifs de la rgulation (Cornic, 2007).

83

Pour les teneurs en chlorophylle totale durant le stress au froid, les rsultats obtenus signalent des diminutions de lordre de 50% et 30% par rapport au tmoin respectivement pour les tempratures -10C et -4C. Alors que pour la temprature -2C, la chlorophylle totale des semis de pin pignon semble tre persistante. En ce qui concerne les hautes tempratures, les rsultats obtenus montrent des diminutions pour les tempratures 45C et 50C respectivement de lordre de 15% et 50%. Tandis que les teneurs semblent maintenues pour la temprature 40C par rapport au tmoin et

prsente une lgre augmentation (8%) pour la temprature 35C.

La comparaison des rsultats obtenus par le stress aux basses et hautes tempratures montre que le pin pignon prsente un large ventail thermique. Les groupes homognes donnes par le test de Newman et Keuls affecte gnralement les tempratures -2C et 4C ainsi que les tempratures 35C, 40C et 45C aux mmes groupes. Alors que les tempratures -10C et 50C ont t class sparment. Donc on peut conclure que ces tempratures sont des tempratures perceptibles mais ne se sont pas des tempratures ltales. Donc les limites thermiques de cette espce ne sont pas incluses dans lintervalle de -10C et 50C.

La chaleur estivale a provoqu une forte diminution des teneurs en chlorophylle. Les rsultats de cette exprience sont en accord avec la tendance gnralement recense dans la littrature. Quant la temprature dpasse 45C et 50C, la photosynthse s'arrte pratiquement (Diehl, 1975). Parmi les causes possibles expliquant cette inhibition, la

destruction des membranes thylakodiennes cellulaires: une perte de la compartimentation cellulaire peut en effet inhiber le droulement des grandes fonctions mtaboliques. Il est apparue que lenveloppe du chloroplaste est plus rsistante la temprature que les membranes formant les thylacodes : ctaient donc bien les processus se droulant lintrieur du chloroplaste qui taient endommags par les tempratures leves. (Cornic, 2007)

Les tempratures leves peuvent provoquer la fermeture des stomates, la plante se trouve devant une alternative; une fermeture des stomates qui vitera la perte d'eau par vaporation, mais qui empchera ou diminuera la pntration du CO2 ou une ouverture qui assurera l'absorption du CO2 ncessaire a une bonne activit photosynthtique (Beaumont, 1995). 84

Ainsi la synthse de chlorophylle totale (a et b) est inhibe de 70% environ chez des plantules tioles de concombre mises la lumire dans une chambre de culture 42C. Une tude complte faite sur le concombre et le mas (Tewari et Tripathy, 1998 in Crnic 2007 montre que cette inhibition est due une forte diminution de la synthse dacide Aaminolevulique (ALA). Dans ces conditions lALA dshydratase et la porphobilinogne dsaminase sont aussi partiellement inhibes. Curieusement luroporphynogne dcarboxylase est stimule et les coproporphyrinogne oxydase et protoporphyrynogne oxydase ne sont pas affectes. Le systme de synthse est donc affect principalement la source : la synthse dALA. On peut donc dduire que la synthse des cytochromes est aussi affecte par les chocs thermiques. Les protines ont aussi connu une augmentation de la concentration en rponse aux variations thermiques saisonnires. On a enregistr une forte accumulation durant la saison estivale158%, 150% durant la saison printanire, 148% en hiver et 29% seulement en automne. Donc, les protines saccumulent suite un stress la chaleur

Cette augmentation est due a une activation dun ensemble de gnes permettant la synthse des protines spcifiques associes aux stress tel que les protines " LEA" qui assure une protection de lensemble vitale des protines cellulaires et les protines de choc thermique (HSP) qui permettent un maintien des structures protiques et membranaires de la cellule vgtale (Baker et al, 1988)

Limplication des HSP dans le phnomne nomm thermotolrance a t dmontre. Les HSP ainsi synthtises permettent la renaturation des protines et la rcupration de lactivit enzymatique (Nguyen et al., 1989 ; Lee et al., 1997 ; Oh et al., 1997; Souren et al., 1999). Les cellules, qui ont t soumises un pr-choc thermique avant dtre soumises un autre stress, prsentent une rsistance accrue lors du deuxime stress.

La

fonction

commune

des

Hsp

est

caractrise

par

le

terme

de

chaperon molculaire. Le terme chaperon fut lorigine utilis pour dsigner le rle jou par la nucloplasmine implique dans le transport nuclo-cytoplasmique dautres protines (Laskey et al., 1978).

85

En effet les protines de choc thermique interagissent avec les protines immatures ou anormales, inhibant ainsi leur agrgation et augmentant l'efficacit de leur (re)-mise en conformation tridimensionnelle adquate (Burel et al., 1992)

Le rle des HSP dans lacclimatation la chaleur est bien connu. Pour des plantules dA. thaliana non transformes ou transformes, sur-exprimant ou sous-exprimant la HSP101, sont exposes 2 heures 45C (temprature ltale) avec ou sans un endurcissement pralable 38C pendant 90 minutes. Toutes les plantes (transformes ou non) sont tues 45C, si elles nont pas t exposes pralablement 38C. Aprs une exposition 38C, seules les plantes sous-exprimant les protines sont tues 45C (Cornic, 2007).

Toutefois, Burke et al. (1988) suggrent quen cas dlvation de la temprature cellulaire on assisterait une diminution de lefficacit du systme de transport membranaire des sels et ions mtalliques : ce serait une action directe de la temprature leve sur les pompes transmembranaires. La diminution de lactivit de ces pompes travers la plasmalemme et le tonoplaste pourrait rsulter dune altration de lactivit du transport ionique, par exemple du calcium ou de mtaux (aluminium, fer, cuivre et cadmium). La plupart des stress, sinon tous, tudis en conjonction avec les chocs de tempratures (Dubois, 1991).

En fonction des organes, laccumulation des protines est plus importante au niveau des anciennes et des nouvelles pousses par rapport aux racines. Nos rsultats sont en accord avec la tendance gnralement recense dans la littrature voulant que le systme racinaire soit moins affect que la partie arienne en cas de stress. Heller (1989) signale que les protines se rencontrent dans toutes les feuilles qui en sont le principal lien de synthse et dans les organes de rserves 1-3% dazote protique.

Les tempratures basses induisent aussi des changements dans les protines, les activits enzymatiqus et les structures membranaires. Contrairement au choc de chaleur dont le rle physiologique nest pas connu, les tempratures basses sont responsables de lvolution physiologique des plantes, telle que la vernalisation ou lacclimatation au froid. Le choc de froid induit, comme pour les tempratures leves, des changements au niveau des protines, qui sont diffrentes des HSP induites par la chaleur (Cornic, 2007).

86

Laccumulation des protines durant la saison froide accuse un taux daugmentation de 148% .Selon Naidu et al. (1991), l'accumulation dacides amins chez les plantes exposes aux tempratures froides serait cause par : une rduction de la synthse protique ; une inhibition de l'utilisation des acides amins dans le cycle respiratoire ; une activit respiratoire rduite induisant l'accumulation de certains composs intermdiaires (pyruvate, 2-oxoglutarate) favorisant ainsi la synthse de certains acides amins.

Une augmentation de la concentration des protines totales durant I'endurcissement au froid a t documente chez plusieurs plantes (McKenzie et al. 1988). Houde et al. (1992) ont isol une protine thermostable (Wsc 1 ZO), li dehydrins, du bl acclimat au froid et a trouv une corrlation entre l'accumulation de cette protine et la tolrance au froid du bl. Dionne (2001) a suggr que la mobilisation des hauts niveaux de protines et d'autres acides amins qui se sont accumuls dans le pturin annuel, originaire du Qubec Central, peut tre exig pour fournir l'nergie et les substances nutritives exiges pendant la longue priode d'hiver et la repousse de printemps. Lacquisition de tolrance au gel et les niveaux de pointe de protines solubles en couronnes ont concid avec le maximum de la tolrance au gel du pturin annuelle.

Laugmentation des polypeptides solubles spcifiques et des protines thermostable indique une sensibilit au froid et dans certains cas, leur accumulation maximale concide avec le maximum de tolrance au froid (Julie Dionne, 2001).

Pour lADN et ARN, les rsultats obtenus montrent une diminution des teneurs durant les quatre saisons en particulier la saison estivale. Les rsultats de cette exprience sont en accord avec la tendance gnralement recense dans la littrature. En effet, bien quun stress thermique de 42 C induit une perte de 75 % des polyribosomes (Duncan et Hershey 1989).

En 1980, Storti et al ont dcouvert que lors dun stress thermique les ARNm de la drosophile ne sont pas dtruits ni dsactivs de manire permanente, et ce, mme sils ne sont pas traduits. 87

Lorsque les cellules eucaryotes sont soumises un choc thermique, elles rpondent par une multitude de rponses spcifiques aux diffrentes organelles de la cellule (Nover et al. 1984). Or lune des premires rponses observables est une diminution de 90 % du rythme de la synthse protique (Duncan et Hershey 1989). Cette baisse de la synthse protique semble tre provoque par une diminution du nombre de polyribosomes cause par une inhibition de linitiation de la traduction suivie dune fuite, ou run off, des ribosomes des ARNm (Heine et al. 1971, Oleinick 1979, Duncan et Hershey 1989).

Il est probable que cette inhibition de la traduction soit cause par des modifications post- traductionnelles de certaines protines impliques dans la traduction (Duncan et Hershey 1984). Un exemple serait la phosphorylation du facteur dinitiation de la traduction eIF2.

En effet, lors de stress thermique des tempratures suprieures 43 C il existe une corrlation entre la phosphorylation de eIF2 et linhibition de la traduction (Duncan et Hershey 1989). Or il est reconnu que la phosphorylation de eIF2 inhibe son activit, ce qui a pour effet dempcher linitiation de la traduction (Farrell et al. 1977). De plus, cette phosphorylation est rversible aprs le stress, ce qui permet de rcuprer rapidement les polysomes et ainsi le niveau basal de traduction aprs le stress (Duncan et Hershey 1984, Duncan et Hershey 1989, Laszlo 1992). Par contre, la phosphorylation de eIF2 ne semble pas tre le seul mcanisme responsable de linhibition de la traduction lors de la rponse au stress.

88

Rfrences Bibliographiques
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100

Conclusion
Les travaux prsents dans cette thse ont port sur ladaptation des semis du pin pignon dans un climat semi-aride. Le prsent travail est divis en deux volets. La dtermination des limites thermiques de lespce par lapplication dun stress thermique de haute et de basse temprature. Et la caractrisation de sa rponse co physiologique aux variations thermiques saisonnires et mensuelles au cours de lanne 2006-2007. 101

Toutefois, un suivi au champ de la survie et de la croissance des plants a t effectu pour des jeunes plants cultivs en pleine terre, pour confirmer dintroduire cette espce dans notre rgion climat semi aride

Sur le plan morphologique on a enregistr une croissance maximale durant la saison printanire pour la hauteur de la partie arienne et souterraine ainsi quune augmentation considrable de la biomasse par rapport aux saisons automnale et estivale. La saison hivernale est caractrise par une croissance trs faible due aux basses tempratures au niveau du sol. Les mesures obtenues montrent des diffrences de croissance pour les parties ariennes et souterraines. Pour la longueur, on remarque une longation importante des racines par rapport aux tiges. Alors que lallocation de la biomasse tend vers la partie arienne.

Les paramtres physiologiques analyss confirment une meilleure adaptation des semis du pin pignon au climat semi aride, nous avons galement not :

Une augmentation significative des teneurs en proline durant la priode hivernale et estivale. Une accumulation prfrentielle de cet acide amin au niveau des tiges par rapport aux nouvelles et anciennes pousses ainsi quau niveau des racines a t constat;

Pour les teneurs en sucres, le froid hivernal et la chaleur estivale provoquent une forte accumulation au niveau de tous les organes mais on remarque une plus forte tendance daccumulation au niveau des tiges par rapport aux dautres organes ;

Les fortes tempratures estivales ont induit une forte accumulation de la protine au niveau des diffrents organes. En effet, les variations thermiques printanires provoquent aussi une augmentation de la teneur en protine. Au niveau des organes, les teneurs suivent un ordre dcroissant des anciennes aux nouvelles pousses et aux tiges, alors que les racines affichent les plus faibles accumulations.

102

Les teneurs observes en ADN et ARN sont nettement plus faibles par rapport au tmoin. Une accumulation prfrentielle apparat pour les

tiges, les anciennes et les nouvelles pousses et en fin au niveau des racines.

La chlorophylle totale se trouve aussi limite pendant la saison hivernale et estivale alors que les saisons printanires et automnales prsentent des variations positives par rapport au tmoin. La distribution selon les organes se fait dans lordre dune concentration dcroissante qui va des anciennes aux nouvelles pousses

Enfin, nous avons constat que le pin pignon manifeste effectivement des traits d'adaptation morpho physiologiques en conditions de climat semi aride avec un bon comportement aux conditions climatiques de la rgion, donc une possibilit d'introduction de cette espce.

Perspectives
103

Pour finir, la prsente tude cophysiologique est innovante par le spectre de conditions climatiques et contraintes thermiques explores, par lvaluation des paramtres de croissance, par le nombre des indicateurs de stress (ou dadaptation) utiliss, lvaluation de la distribution des osmolytes dans les diverses parties de la plante. Les expriences prsentes se sont appuyes essentiellement sur la rponse des semis du pin pignon expos un stress thermique. et par

lchelle de la plante entire, il reste dcrire des paramtres des relations thermiques dans le dtail. Notamment, valuer la conductivit hydraulique, la rsistance stomatique, lintgrit et la permabilit membranaire au niveau des racines et des pis.

Dcrire le potentiel osmotique et de turgescence par la mesure dautres substances tels que larginine, Ceci permettrait de conclure sur la stratgie dajustement osmotique la plus efficace et caractriserait plus prcisment lquilibre ressource/nergie entretenu par les semis exposs une contrainte thermique. Dtermination des mcanismes gntiques au niveau cellulaire par lidentification des gnes responsable de la tolrance aux contraintes thermiques.

ANNEXE 01

104

Tableau 01: lanalyse de la variance un critre pour les basses et les hautes tempratures

Paramtres

SOURCE TC TC T TC TC TC TC TC TC TC TC TC

DL 3 3 3 3 3 3 4 4 4 4 4 4

SC 23,896 5364879 0,45472 0,03963 0,6083 12,8390 25,043 3643527 0,15546 1,00768 0,22518 12,2534

CM 7,965 1788293 0,15157 0,01321 0,2028 4,2797 6,261 910882 0,03886 0,25192 0,05630 3,0634

F 44,67 72,42 34,72 6,70 19,31 52,25 31,46 59,25 9,37 100,61 7,41 40,53

P 0,000 0,000 0,000 0,007 0,000 0,000 0,000 0,000 0,001 0,000 0,002 0,000

Basses tempratures

Proline Sucre Chlorophylle a Chlorophylle b Chlorophylle a+b Chlorophylle a/b Proline Sucre Chlorophylle a Chlorophylle b Chlorophylle a+b Chlorophylle a/b

ANNEXE 2 Tableau 1. Analyse de la variance 1 critre pour les paramtres


morphologiques 105

Hautes tempratures

Source

DL 4 3 4 3 3 3

SC 165,895 2741,2 90,987 4256,5 6165,1 2736,31

CM 41,474 913,7 22,747 1418,8 2055,0 912,10

F 50,83 16,45 224,47 86,15 69,33 201,57

P 0,000 0,001 0,000 0,000 0,000 0,000

PFPA PFPS PSPA PSPS LT LR

SAISON SAISON Facteur SAISON saison SAISON

ANNEXE 3
106

Tableau 1. Analyse de la variance 1 critre pour la proline


Source DL SC CM F P 0,260 0,421 0,009 0,649

org 3 0,786 0,262 1,44 Hiver org 3 1,836 0,612 0,98 Printemps org 3 1,540 0,513 5,08 Et org 3 0,935 0,312 0,56 Automne Tableau 2. Analyse de la variance 2 critres pour la proline Source DL 3 2 3 2 3 2 3 2 3 3 0,7860 1,6962 1,83588 11,21973 1,5404 1,0592 0,9353 10,6242 4,657 4,067 SC 0,2620 0,8481 0,61196 5,60987 0,5135 0,5296 0,3118 5,3121 1,552 1,356 CM

F 9,16 29,65 62,21 0,002 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,008 0,015

Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire

org MOIS org MOIS org MOIS org MOIS org_1 saison

570,25 28,17 29,05 25,37 432,32 4,24 3,70

Tableau 3. Analyse de la variance 1 critre pour les sucres solubles

107

Source Source DL

DL

SC 28205 68076

SC

CM 9402 22692

CM

F 0,10 0,28 2,68 0,59

Hiver Printemps Et Automne

org org org org

3 3 3 3

0,958 0,836 0,075 0,630

476366 15607

158789 5202

Tableau 4. Analyse de la variance 2 critres pour les sucres solubles


Source DL 3 2 3 2 3 2 3 2 3 3 28205 1755129 68076 1510192 476366 946923 15607 9246 317468 2270456 SC 9402 877564 22692 755096 158789 473461 5202 4623 105823 756819 CM 11,84 1104,91 60,79 2022,93 303,73 905,63 24,65 21,91 1,76 12,60 F 0,001 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,161 0,000 P

Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire

organe mois organe mois organe mois organe mois organes saison

Tableau 5. Analyse de la variance 1 critre pour les protines

108

Hiver Printemps Et Automne

org org Source org org DL

3 3 3 3

0,0777 0,0190 SC 0,3212 0,022422

0,0259 0,0063 CM 0,1071 0,007474 F

1,98 0,43 4,84 9,69

0,150 0,731 P 0,011 0,000

Tableau 6. Analyse de la variance 2 critres pour les protines


Source

Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire

org mois org mois org mois org mois org_1 saison

3 2 3 2 3 2 3 2 3 3

DL 0,077696 0,223643 0,01898 0,18660 0,32116 0,38387 0,022422 0,004388 0,2748 1,1888

SC 0,025899 0,111822 0,00633 0,09330 0,10705 0,19194 0,007474 0,002194 0,0916 0,3963

CM 147,33 636,10 4,79 70,68 62,70 112,41 13,07 3,84 7,25 31,35

F 0,000 0,000 0,020 0,000 0,000 0,000 0,000 0,052 0,000 0,000

Tableau 7. Analyse de la variance 1 critre pour lADN

109

Hiver Printemps Et Automne

org org org Source org

3 3 3 DL 3

6141 3922 1256 SC 957

2047 1307 419 CM 319

9,83 4,19 1,00 F 0,62

0,000 0,019 0,414 P 0,613

Tableau 8. Analyse de la variance 2critres pour lADN Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire
Source organe mois organe mois organe mois organe mois organe saison DL 3 2 3 2 3 2 3 2 3 3 SC 6140,6 2387,4 3922,3 3548,8 1256,4 5343,8 956,9 7134,5 8605 3052 CM 2046,9 1193,7 1307,4 1774,4 418,8 2671,9 319,0 3567,2 2868 1017 F 22,37 13,05 26,22 35,58 5,26 33,57 3,73 41,66 7,87 2,79 P 0,000 0,001 0,000 0,000 0,015 0,000 0,042 0,000 0,000 0,046

Tableau 9. Analyse de la variance 1 critre pour lARN

110

Hiver Printemps EtHiver Automne

org Source org org org organes

3 3 3 3

DL 1

2367

SC

789

CM 3,05

F0,053

2911 0,00702 537 449

970 2,43 0,096 0,00702 0,93 0,357 179 0,24 0,867 150 0,20 0,896

Tableau 10. Analyse de la variance 2 critres pour lARN


Source DL 3 2 3 2 2 3 3 2 3 3 2367 380 2910,9 5556,1 12422,2 537,0 448,9 10588,9 4562 913 SC 789 190 970,3 2778,1 6211,1 179,0 149,6 5294,5 1521 304 CM 4,54 1,09 21,49 61,53 73,04 2,11 1,84 65,00 2,83 0,57 F 0,024 0,367 0,000 0,000 0,000 0,153 0,194 0,000 0,044 0,639 P

Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire

org mois org mois mois org org mois org_1 saison

Tableau 11. Analyse de la variance 1 critre pour la chlorophylle a

111

Printemps Et Automne

organes organes organes Source DL

1 1 1

0,028 0,00172 0,01812 SC

0,028 0,00172 0,01812 CM F

0,26 0,85 4,49

0,619 0,378 0,060 P

Tableau 12. Analyse de la variance 2 critres pour la chlorophylle a Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire
Source organes mois organes mois organes mois organes mois mois organes_ DL SC 1 0,0070217 0,0070217 2 0,0745736 0,0372868 1 2 0,028464 1,069735 0,028464 0,534868 CM 267,79 1422,05 702,71 1,3E+04 62,48 100,32 12,69 3,78 14,97 0,98 F 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,012 0,087 0,000 0,328 P

1 0,0017177 0,0017177 2 0,0055158 0,0027579 1 2 3 1 0,01812 0,01080 1,3656 0,0299 0,01812 0,00540 0,4552 0,0299

Tableau 13. Analyse de la variance 1 critre pour la chlorophylle b

112

Hiver Printemps Et Automne

organes organes Source organes organes

1 1 1 1

0,00376 0,00752 DL 0,000897 0,00293

0,00376 0,00752 SC 0,000897 0,00293 CM

2,77 2,28 7,32 0,50

0,127 0,162 F 0,022 0,494 P

Tableau 13. Analyse de la variance 1 critre pour la chlorophylle b Tableau 14. Analyse de la variance 2 critres pour la chlorophylle b
Source organes mois organes DL SC 1 0,0037584 0,0037584 2 0,0126801 0,0063401 1 0,0075195 0,0075195 2 0,0313743 0,0156872 1 0,0008968 0,0008968 2 0,0009918 0,0004959 1 0,0029250 0,0029250 2 0,0533093 0,0266546 1 3 0,01346 0,03546 0,01346 0,01182 CM 1096,43 1849,56 689,15 1437,71 29,37 16,24 209,28 1907,09 5,09 4,47 F 0,000 0,000 0,000 0,000 0,002 0,004 0,000 0,000 0,030 0,008 P

Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire

mois organes mois organes mois organes_ saison

Tableau 15. Analyse de la variance 1 critre pour la chlorophylle a+b

113

Hiver Printemps Et Automne

organes Source organes organes organes

1 DL 1 1 1

0,02105 SC 0,065 0,00013 0,0356

0,02105 CM 0,065 0,00013 0,0356

2,34 F 0,44 0,07 2,14

0,157 P 0,523 0,797 0,174

Tableau 16. Analyse de la variance 2 critres pour la chlorophylle a+b Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire
Source organes mois organes mois organes mois organes mois organes_ saison DL SC 1 0,0210544 0,0210544 2 0,0868308 0,0434154 1 2 0,065243 1,467389 0,065243 0,733694 CM 717,49 1479,50 1493,52 1,7E+04 3,61 73,96 23,76 37,27 1,89 13,82 F 0,000 0,000 0,000 0,000 0,106 0,000 0,003 0,000 0,176 0,000 P

1 0,0001322 0,0001322 2 0,0054236 0,0027118 1 2 1 3 0,03561 0,11169 0,0834 1,8270 0,03561 0,05585 0,0834 0,6090

Tableau 17. Analyse de la variance 1 critre pour la chlorophylle a/b

114

Hiver Printemps Et Automne

organes organes organes organes

1 1 1 1

2,95 2,446 2,050 0,01

2,95 2,446 2,050 0,01

1,47 11,35 6,23 0,01

0,253 0,007 0,032 0,945

Tableau 18. Analyse de la variance 2 critre pour la chlorophylle a/b Hiver Printemps Et Automne Variation inter saisonnire
organes mois organes mois organes mois organes mois organes_ saison 1 2 1 2 1 2 1 2 1 3 2,94663 17,31008 2,4458 2,0264 2,0504 1,7128 0,013 24,397 5,83 7,11 2,94663 8,65504 2,4458 1,0132 2,0504 0,8564 0,013 12,198 5,83 2,37 419,26 1231,49 202,16 83,75 81,35 33,98 0,13 120,02 4,49 1,82 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,001 0,729 0,000 0,040 0,158

Liste des figures


Figure 1. Air de rpartition naturelle du Pinus pinea dans le monde (Seigue, 1985) Figure 2. Facteurs du dprissement des pins (les facteurs accompagns dun * sont influencs directement ou indirectement par les modifications du climat). Figure 3. Interaction entre Hsp et les autres mcanismes responsables de stress Figure 4. Le rseau des HSP impliqu dans la rponse aux stress abiotiques 115

Figure 5. Moyennes mensuelles des prcipitations Figure 6. Carte simplifie des zones bioclimatiques de lest algrien (tablie daprs Cte M, 1998a) Figure 7. Carte des prcipitations annuelles moyennes de lEst algrien (tablie daprs A.N.R.H, 1993 : Donnes moyennes de 60 ans, priode du 1 septembre 1921 au 31 aot 1960 et du 1 septembre 1968 au 31 aot 1989) Figure 8. Rpartition saisonnire des prcipitations Figure 9. Moyennes mensuelles des tempratures dans la station de Ain Bey (1971-2006) Figure 10. Diagramme ombrothermique de la station de Ain Bey (1971-2006) Figure11. Climmagramme dEmberger Figure12. Moyenne mensuelle de l'humidit (station de Ain Bey 1983-2006) Figure 13. Variations des teneurs en prolines dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les basses tempratures. Figure 14. Variations des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les basses tempratures. Figure 15. Variations des teneurs en chlorophylles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les basses tempratures. Figure 16. Variations du rapport de chlorophylles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour des basses tempratures. Figure 17. Variations des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures. Figure 18. Variations des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures. Figure 19. Variations des teneurs en chlorophylles dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures. Figure 20. Variations des teneurs de rapport de chlorophylle dans les diffrents organes des semis de pin pignon pour les hautes tempratures. Figure.21.Frquences et dures des tempratures chaudes pour lanne 2007 Figure22. Frquences et dures des tempratures fraches pour lanne 2007

Figure 23. Courbe de rgression des tempratures maximales et minimales en fonction des saisons. a : saison hivernale ; b : saison printanire; c : saison estivale; d : saison automnale. Figure 24.Les tempratures minimales et maximales de lanne 2007 Figure 25. Cintique des tempratures chaudes depuis le mois de mai jusquau mois de septembre 116

Figure26. Cintique des tempratures froides depuis le mois de dcembre 2006 jusquau mois de mars et le mois de novembre 2007. Figure 27. Variation de la longueur des tiges selon les saisons. a : longueur mesure en cm ; b : taux de croissance en % Figure 28. Variation de la longueur des racines selon les saisons. a : longueur mesure en cm ; b : taux de croissance en % Figure29. Variation saisonnire du rapport (longueur des tiges / racines) des semis de pin pignon. Figure30. Variation saisonnire du poids frais de la partie arienne. a : poids mesur en (g ); b : taux dvolution de biomasse en % Figure31. Variation du poids sec de la partie arienne selon les saisons. a : longueur mesure en (g ); b : taux dvolution de biomasse en % Figure 32 : variation saisonnire du poids frais de la partie racinaire des semis de pin pignon. a : poids mesur en (g ); b : taux dvolution de biomasse en % Figure33. Variation saisonnire du poids sec de la partie racinaire des semis du pin pignon. a : longueur mesure en (g ); b : taux dvolution de biomasse en % Figure 34. Variation saisonnire du rapport de poids sec (PSR/PSA) des semis de pin pignon. Figure 35. Variation saisonnire des teneurs proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure36. Variation saisonnire des teneurs proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 37. Variation saisonnire des teneurs proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 38. Variation saisonnire des teneurs en proline totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 39. Variation inter saisonnire des teneurs en proline totale dans les diffrents

organes des semis de pin pignon (Np : nouvelle pousse. Ap : ancienne pousse. T : tige. R : racine) Figure 40. Variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 41. La variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire

117

Figure 42. Variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 43. Variation inter mensuelle des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 44. Variation mensuelle de taux de la proline en fonction des organes. Figure 45. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 46. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 47. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes

des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 48. Variation saisonnire des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 49. La variation inter saisonnire des teneurs sucre soluble dans les diffrents

organes des semis de pin pignon Figure 50. La variation inter mensuelle des teneurs en sucre soluble dans les diffrents

organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 51. Variation inter mensuelle des teneurs en sucres solubles dans les diffrents

organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 52. Variation inter mensuelle des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 53. Variation inter mensuelle des teneurs en sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 54. Variation mensuelle de taux des sucres solubles en fonction des organes. Figure 55. Variation saisonnire des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 56. Variation saisonnire des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 57. Variation saisonnire des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 58. Variation saisonnire des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 59. Variation inter saisonnire des teneurs en protine totale dans les diffrents organes des semis de pin pignon 118

Figure 60.

Variation inter mensuelle des teneurs en protine totale dans les diffrents

organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 61. Variation inter mensuelle des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 62. Variation inter mensuelle des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 63. Variation inter mensuelle des teneurs en protines totales dans les diffrents

organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 64. Variation mensuelle de taux des protines en fonction des organes des semis du pin pignon en condition naturelle. Figure 65. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 66. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 67. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 68. Variation saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 69. Variation inter saisonnire des teneurs ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon Figure 70. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 71. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents

organes des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 72. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents

organes des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 73. Variation inter mensuelle des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 74. Variation mensuelle de taux de lADN en fonction des organes. Figure 75. Variation mensuelle de taux de lARN en fonction des organes. Figure 76. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 77. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison printanire 119

Figure 78. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 79. Teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 80. La variation inter saisonnire des teneurs en dans les pousses des semis de pin pignon Figure 81. La variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et des semis de pin pignon durant la saison hivernale Figure 82. La variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses des semis de pin pignon durant la saison printanire Figure 83. Variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison estivale Figure 84. La variation inter mensuelle des teneurs en chlorophylles dans les pousses suprieures et infrieures des semis de pin pignon durant la saison automnale Figure 85. Variation mensuelle de taux de la chlorophylle totale en fonction des organes.

Liste des photos.


Photo 1. Semis de pin pignon au champ de culture aprs une anne de croissance (photo Lehout2007). Photo 2. Dveloppement racinaire des semis de pin pignon (photo Lehout 2007). Photo 3. Dveloppement de pin pignon (photo Lehout 2007).

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Liste Des Tableaux Tableau 1 : Modules pluviomtriques mensuelles et annuelles (1971-2006) Tableau 2 : Rpartition saisonnire des prcipitations (1971-2006) Tableau 3. Coefficient de frquence des prcipitations journalire. Tableau 4. Moyennes mensuelles des tempratures. Tableau 5. Le rgime des mois selon la mthode dEuverte Tableau 06. Les valeurs du quotient pluviomtrique dEmberger (1978-2004). Tableau 07. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres morphologiques durant le stress aux basses tempratures Tableau 07. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres physiologiques durant le stress aux basses tempratures Tableau 08. Taux de variation des teneurs en proline pour les basses tempratures Tableau 09.Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en proline pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 10. Taux de variation tempratures Tableau 11. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en sucres solubles pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 12. tempratures Tableau 13. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en chlorophylle (a) et (b) pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 14. Taux de variation des teneurs en rapport chlorophyllien pour les basses tempratures Tableau 15. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en rapport chlorophyllien pour les tempratures basses, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 16. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres physiologiques durant le stress aux tempratures chaudes. Tableau 17. Taux de variations des teneurs en proline pour les hautes tempratures Tableau 18. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en proline pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls Taux de variation des teneurs en chlorophylles pour les basses des teneurs en sucres solubles pour les basses

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Tableau 19. Taux de variation des teneurs en sucres solubles pour les tempratures chaudes. Tableau 20. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en sucres solubles pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 21. Taux de variation des teneurs en chlorophylle a et chlorophylle b pour les tempratures chaudes. Tableau 22. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur en chlorophylle a et chlorophylle b pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 23. Taux de variation des teneurs en chlorophylle a /b pour les tempratures chaudes. Tableau 24. Tableau des groupes des tempratures homognes, de la teneur de rapport de chlorophylle pour les hautes tempratures, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 25. Dure et frquences des tempratures fraches infrieures m : 2.37degrs pendant lanne 2007. Tableau 26. Dures et frquences des tempratures chaudes suprieures M=33.68C pendant lanne 2007. Tableau 27. Amplitude thermique pendant lanne 2007. Tableau 28. Rsultats descriptifs des donnes des paramtres morphologiques durant les saisons. Tableau 29. Tableau des groupes homognes de la longueur des tiges donn par le test de Newman et Keuls Tableau 30. Tableau des groupes homognes de la longueur des racines donn par le test de Newman et Keuls Tableau 31. Tableau des groupes homognes du poids frais de la partie arienne donn par le test de Newman et Keuls Tableau 32. Tableau des groupes homognes de poids sec des tiges donn par le test de Newman et Keuls Tableau 33. Tableau des groupes homognes de poids frais des racines donn par le test de Newman et Keuls Tableau 34. Tableau des groupes homognes de la longueur des tiges donn par le test de Newman et Keuls Tableau 35. Paramtres statistiques des teneurs en proline pour les 12 mois.

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Tableau 36. Taux de variation saisonnier (par rapport au tmoin) des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon. Tableau 37. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en proline pour la saison printanire, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 38. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) des teneurs en proline dans les diffrents organes des semis de pin pignon Tableau 39. Paramtres statistiques des teneurs en sucres solubles pour les 12 mois. Tableau 40. Taux de variation saisonnire (par rapport au tmoin) des sucres dans les diffrents organes des semis de pin pignon. Tableau 41. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) de des sucres solubles dans les diffrents organes des semis de pin pignon. Tableau 42. Paramtres statistiques des teneurs en protines totales pour les 12 mois. Tableau 43. Taux de variation saisonnier (par rapport au tmoin) des teneurs en protines totales dans les diffrents organes des semis de pin pignon. Tableau 44. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en protines pour la saison estivale, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 45. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en protine pour la saison automnale, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 46. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) des teneurs en protines dans les diffrents organes des semis de pin pignon Tableau 47. Paramtres statistiques des teneurs en ADN et ARN pour les 12 mois Tableau 48. Taux de variation saisonnier (par rapport au tmoin) des teneurs en ADN et ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon (%). Tableau 49. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en ADN et ARN pour la saison hivernale, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 50. Tableau des groupes des organes homognes, de la teneur en ADN pour la saison printanire, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 51. Taux de variation mensuel (par rapport au tmoin) des teneurs en ADN & ARN dans les diffrents organes des semis de pin pignon Tableau 52. Paramtres statistiques des teneurs en chlorophylles. Tableau 53. Taux de variation saisonnire de la chlorophylle a, b, a+b et le rapport chlorophyllien a/b en fonction des mois par rapport au tmoin (%).

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Tableau 54. Tableau des organes homognes, de la teneur en chlorophylle a /b pour la saison printanire, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 55. Tableau des organes homognes, de la teneur en chlorophylle b pour la saison estivale, obtenus par le test de Newman et Keuls Tableau 56. Tableau des organes homognes, de la teneur en rapport chlorophyllien pour la saison estivale, obtenus par le test de Newman et Keuls

Liste des abrviations


Ap. anciennes pousses Jp. jeunes pousses T. tige R. racine LR. Longueur racines LT. longueur tige PFPA. poids frais des parties ariennes PFPS. Poids frais de la partie souterraine PSPA. Poids sec de la partie arienne PSPS. Pois sec de la partie souterraine LR/LT. Rapport longueur tige / longueur racines Ch a. chlorophylle a Ch b. chlorophylle b Ch a+b. chlorophylle totale Ch a/b. le rapport chlorophyllien.

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The thermal limits of the stone pine adaptation in the region of Constantine.

Summary

The thermal stress is one of the environmental constraints to which plants cultivated in semiarid zones are subjected .The effects of this stress on plants are numerous: diminution of growth rate, hormonal unbalance, modification of the carbohydrate protein and lipid metabolism diminution of yieldetc.

The stone pines are interesting forest species on economical plan by the production of wood and pines which require a particular attention from the foresters. Nevertheless there are few studies in ecology on the subject which is yet not well known. That is why we choose this topic and our work consists at determining the thermal limits of the stone pine. A temperature range between -10c0 and 50c 0 is used to test the tolerance of seedlings of the stone pine by biochemical markers like praline, sugar and proteins, as well as the quantification of the RNA and the DNA and going along with their evolution during the whole the year (2007). The variations of these components show an important concentration of sugars at the trunk level; proteins are more seen at the leaves level, while praline is more important at the stem level and the least growings. Moreover our results indicate that the concentration of the different components is correlated with tolerance to freezing. Consequently seasonal variations are important on the morph biochemical plan. The seedlings seem to adapt to the successive thermal stress with partial fading In conclusion we can say that the stone pine is revealed tolerant to the thermal constraints.

Keywords: Pinus pinea, morphological parameters, Thermal limits, semiarid zone, adaptation, soluble sugars, proteins, praline, ADN et ARN, chlorophyll,

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. : . . . . 50 10 ADN et . . ARN . . . . . . .

: ADN et ARN

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Nom : LEHOUT Prnom : AMEL THEME

Date de soutenance 29/06/2008

Limites thermiques et adaptation du pin pignon dans la rgion de Constantine


RESUME Le stress thermique est une des contraintes environnementales auxquelles sont soumises les plantes cultives en zones semi-arides. Les effets de ce stress sur les plantes sont nombreux : diminution de la vitesse de croissance, perturbation de la balance hormonale, modification du mtabolisme glucidique, protique et lipidique, diminution du rendementetc. Le pin pignon essence forestire intressante sur le plan conomique par sa production de bois et de pignes mrite une attention particulire des forestiers. Nanmoins, son cologie demeure peu tudie et mal connue. Dans cette optique, notre travail consiste dterminer les limites thermiques de l'espce. Une gamme de temprature variant entre -10 C et 50C est utilise pour tester la tolrance des semis par des marqueurs biochimiques comme la proline, les sucres et les protines, ainsi que la quantification de lARN et dADN et de suivre lvolution de ces derniers durant lanne. Les variations de ces composes montrent une concentration importante des sucres au niveau des tiges, les protines se rencontrent beaucoup plus au niveau des feuilles, alors que la proline est plus importante au niveau des tiges et les nouvelles pousses. Cependant, nos rsultats montrent que les concentrations de ces diffrents composs sont corrles avec la tolrance au froid. Les variations saisonnires sont importantes sur le plan morpho- biochimique. Les semis semblent s'adapter aux stress thermiques successifs avec des fltrissements partiels. En conclusion on peut dire que le pin pignon sest rvl tolrant aux contraintes thermiques.
Mots cls : Pinus pinea, paramtres morphologiques, limites thermiques, zone semi aride, adaptation, sucres solubles, protines, proline, ADN et ARN, chlorophylle.

Laboratoire de recherche : Dveloppement et valorisation des ressources phytogntiques. Directeur de recherche : Mr ALATOU D.

Prof. Universit de Constantine.

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