Théorie Génétique de La Réalité - Le Pancalisme
Théorie Génétique de La Réalité - Le Pancalisme
Théorie Génétique de La Réalité - Le Pancalisme
Baldwin, James Mark (1861-1934). Thorie gntique de la ralit : le pancalisme / par James Mark Baldwin,... ; traduit par E. Philippi,.... 1920.
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BALDWIN
Iloci. l'Inslnut 1.. !.. do I). (tilasgow) France.
TRADUIT
PAR
Licencia h
E.
ricui'os.
PHILIPPI
PARIS
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108, BOUI.EVAHD
FLIX
SAINT-OEBUAIN,
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GNTIQUE
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DE
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PANCAL1SME
LA
MME
LIBRAIRIE
AUTRES DE M. [LE
OUVRAGES
PUBLIS J.
EN FRANAIS M. BALDWIN
PROFESSEUR
Le
D veloppement traduit
mental
chez
et
dans
la
race, de
(puis).
de la Bibliothque
les L.
morales. I vol.in-16,
Traduit
sur
la
anglaise
de philosophie et la
France
t broch, . .
France-Amrique. amricaine, . .
remde. 1
1916. fr. 25
Le
et
les
Valeurs
Eternelles. confrence
de
la
1916
La
Pense de la Logique
logique Doin).
fonctionnelle
(Tome
gntique
(Librairie et
sociale traduit
morale par G. D.
du
PCPRAT
Sociologie Brire).
la
Psychologie
(1910)
(Librairie
Giard
et
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
LE
RALIT
PANCALISME
PAR
JAMES
Pli. D., lion. D. Se.
MARK
(Oxford,
BALDWIN
L. de L. D. (Glasgow)
Correspondant
France
Traduit
par
Licenci i
B. PHILIPPI
sciences
PARIS LIBRAIRIE
108, BOULEVARD
FLIX
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1918 Tous droiU de reproduction, rserves pour d'adaptation tous pays et de traduction, t
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VIE
SPIRITUELLE
,, 'AVANT^PROPOS
DE
L'DITION
FRANAISE
Eii
autorisant
cette
traduction
de ma
Gcnelic
en quelques of Realily, exprimer je voudrais mle de reconnaissance lecteurs l'admiration franais et fcond esprit la vue du^vigoureux que j'prouve d'entreprise les amis du nuels paratre que manifestent, livre en France. imposs la mme Malgr nation, en temps de guerre, les lourds et contiil n'a scientifiques thorique
sacrifices des
que le point esthtique, qui domine les discussions du prsent el auquel j'ai ouvrage, donn l'appellation de Pancalismc de la , rencontrera si mes explications, en France, mme sympathie prises La pas juges convaincantes. vie pratique ainsi l'intuition franaises que thorique sont imprgnes de beaut le beau ; nulle part ailleurs dtails, n'y ne joue Le got dinaire ides le rle dans que essentiel, les domaines clart, fondamental qu'il de la pratique l'ordre et la finesse une ici. remplit y est aussi ordans ceux des dans leurs sont
le public croire
le public de vue
franais.
la
la des raisons compte systmatiquement qui justifient du got et la clart dlicatesse des ides, et de construire une thorie dvoilant les principes esthphilosophique leur sont immanents. Une thorie tiques qui pareille dmontrer, pourra je les limiter, les vrits crois, d'ordre quitte les et simplifier qui, si elles se
esthtique,
VIII
AVANT-PROPOS
1>B
L DITION
FRANAISE
tous A la
les
jours je
en France trouve
vrit,
(1), n'y sont gure assez tonnant qu'une une thorie cherchant n'ait plus jamais t dve5. qui et pays peu une des di-
incomberait,
particulirement un Franais
dissertations de
mesure
enthousiasme Si cette
se ferait
ses vrais
sectateurs
lui une admiration professent qui pour et le font des fins mercantiles servir
de comet immo-
un
pareil lui
penseur fournir
entreprendra quelques
celte indications
lche, utiles.
ces pages
On des vrage
trouvera
dans dues a t
cette
dition des
des
modifications dont de
'et l'oulangue je et le
corrections original
dans
celles dont j'ai France. Parmi anglaise qu'en profit, tiens mentionner la critique amicale spcialement do mon honor de la Sorbonne, approfondie collgue A. Lalande, de citer. professeur que je viens J.
Paris, le 3o mai 1918.
M.
B.
(1)
Comme
je
l'ai
dj
dit
dans
l'dition
anglaise
(voir
p.
a35
de
la
traduction). toutefois f.o co quo dit , co Revue sujet lo professeur die. A. igi5. Lalando
l'article
Pancalismo
Philosophique,
PRfFACB
DE
LA
PREMIERE
EDITION
ANGLAISE
Ce trime La
livre tome
contient de
que
un
Thinqs primitif
Logic par
modification La
premire,
et d'ailleurs de il tait
diteurs
pussent et
dlai
impossible c'est je
seconde, un
volume
puis que de
y introduire j'avais
promises En
il y a tenant
d'exposer l'introduction
and j'tudie
(La faon
pense plus
et les complte
mme g-
la morphologie
Allen G'e (aujourd'hui et L'nwin) ; tomo I, l-'unclional Macmillan, New-York, Logic , 1906 (co premier du tomo a paru en franais sous lo litre : La pense, et les choses, suiw sous-titre : La logique fonctionnelle ); tomo II, Exprimental l.ogic, , 1941. 1908; tomo III, Intorcst and Art, Genetic pislemologr (t) Lcndros, George Allen cl
PRFACE
(la
dernire plus
division
de Je (1) que
la
logique du de
et je intresdes pro-
d'envergure.
santes blmes livre) analyses Les lumes confient qui ont de leur
les
confirmations
prsent des
telle livres
rsulte
troits avons
unissent mention
se voient
permis rsumer
bien
reposent s'il
conclusions besoin oblig parties La calisme, celle ludes C'est pltc, Mais publi le dans aussi est dans 15 avril point le la de de d'un conclusion est doctrine leur
excuse,
si l'on des
relier tout
rfrences
l'apport
de
ralit; de ses
enseignement d'une de
crits. com
l'expose
l'histoire temps en
la pense l'a ou
philosophique. labore, et il a
moins a fait
Things, o il le l'a
employ des
premire
Psycholugical Psychotogical
Bulletin Bevtew
d'entre elles, ont 616 partie manire succincte dans la prface du tome 111 ; de co tome donno sous forme galement d'avance, sur la thorie du pancalisme, gnrale dans le prsent volume.
ou du moins
une
compltement
labore,
PRFACE
Xt
mai
dans les sciences morales 1908) ; dans Le darwinisme (p. 122) et dans la prface de La pense el les choses (p. xiv et en tte duquel il a mis la devise t xaXv nv pour xv), ouvrage le rsultat indiquer de ses recherches. des parler Baltimore (1) celte doelrine, certain d'essais York, temps intitul Scribner's il avait t conduit auquel par l'ensemble Il convient de rappeler aussi que, sans confrences a donnes Princeton el qu'il 1900 ou depuis il en a exprim dj, la page Fragments Sons, mars environ, l'ide ix et o il a trait il y de a un
matresse,
recueil (New-
la libert de 1902). Il prend citer ici le passage en question, afin qu'on puisse en comparer le contenu avec la conclusion du prsent volume. L'univers cosmos qui de la n'est bon. science constitue, en fin de compte, beau, vrit, un et, et, encore vrai, mais pas seulement La science nous fait connatre la
en un sens,
mot sur la nature, ce mot exprime quel que soit son dernier ce qui est vrai en celte matire. La philosophie pose ensuite ses questions : Comment telle chose, reconnue comme vraie, peut-elle la vie ?... aussi tre bonne, belle, ceci, contribuer Les uns disent les autres que de h l'agrment cela ; quant disent celle prface
usant de la libert moi, je dis telle chose est bonne et vraie ne peut tre [dfinitivement]
me donne
est belle. Rien parce qu'elle vrai sans tre beau, et rien ne un sens cl ami, lev, le sans
peut tre bon, si l'on prend ce mol dans le dit mon tre beau. Comme collgue seur A. T. Ormond (2) (Foundations
Profesp. 228),
of Knowledge,
(i) cours
Le
Docteur
le
Prsident) Iialtimore,
qui
suivi de
suprieur
passages
/Eslhetic 1908),
(Baltimore,
a l'interprtation
de la philosophie. bornons professeur ait donner Ormond et l'Appendice ici, par une les courte ferons citation, mieux uno
des loin,
vues
; nous B.
connatre
a la page
. XII
PREFACE
u le
principe
esthtique un besoin
est
en
mme el Il
temps une
un intuition le
d'idal
se complte... o la valeur et
reprsente la vrit
de et
conceptions une
fusionnent
labore nous
la qualit la
esthtique, nature,
pensons
aumond,
de ici
foi, (1).
publie
il
une
douzaine
l'auteur
que
le prsent sorte, la la
volume
pourrait au
servir moins
d'introduction, pour la menls clusions de la ceux science, qu'il tires logique, de ; cl qui
philosophie
oppose
dvelopper des l'volution, de d points sont sans loul en his lala la con-
renferme de de
la thorie
y sonl
sciences de telle
lesquels que
reposent
conclusions
le lecteur La trouve de la
des fonde
spciaux. sciences,
la srie l'homme
nature
de philosophie. tir de la
coque
montrent
Review Ps)cholotiieal (mai 190J, Il y a ici [dans tancalislc: p. 319) l'esthtique] une immdialcl o tous les dualismes psjchique sufricurc quo comau stade o elle est parvenue l'occasion porte la vie mentale peuvent (i) suivant, |assgc la doctrine rsume de prsence relle ; les dualismes du et du , de l'esprit pratique et de l'externe et do la nces, 1 de la libert corps , de l'interne L'article sit , se fondent tous dans l'c^htique et y disparaissent. un tableau d'o est extrait les grandes ce passage contient indiquant de la vie mentale, les < progressions lignes du dveloppement, qui contemplative el du thorique ont t tudies plus lard en dtail dans La pense et les choses. se fondre dans une valeur immdiate
Le
PREFACE
"
XIII
bien les
donne on
dans parvient
la
seconde dans la
partie troisime
et
la mthode, applications,
autres
quoique se relie
comme on le verra phiques, 1 oppe et dfendue. On jugera tions sur l'esthtique du monde et sur
el d'exposition philoso la manire dont elle est dvepeut-tre que les considra-
alogiques
et interprtations primitives aux introductions apportent philoso. chose de vivifiant et qui repose des redites est pleine, de tous ces exposs, sous de la philosophie.
les
des problmes
yj-.ii.d/S
Septembre 191$.
PREMRE
; | . INTRODUCTION
PARTIE
L'INTERPRTATION
GNTIQUE
Baldwin
CHAPITRE
PREMIER
LE PROBLME]:
LA
MORPHOLOGIE
GNTIQUE
1.
La
question
de
Vinterprtation.
un
(1), la Lotze
o logique
est
esquiss
le pronous ce
maintenant
sous
problme
l'interprtation. C'est, dit Lotze la par un (2), plus la question complte de rendu d'admettre de savoir de tous la jusqu' quel soit peut point pos-
adquat comme
prsemble et
soyons
tant
l'objet
fonctionnelle , I, La logique dans le plan d'ensemble 16. La place de ce problme tant dans l'Introduction de l'ouvrage est indique dont il vient gnrale du tome III de cet ouvrage, d'tre question o que dans l'Introduction La pense et sect. Introduction, (i) les choses, tome l'on fait connatre et l'art qu'ici L'intrt tique, logie tandis de la logique relle. l'objet le problme , on traite on s'occupe du problme Voir Appendice trad. angl., A. tome I, p. la. Dans de ce tome, intitul gnmorpho-
l'pistraologie corrlatif de la
gntique.
(a) Lotie,
Logic,
THORIE
ONBTIQ.UB
PB
LA
BEAUT
ides, dont
Celte nous
proposition pleis'applique allons nous occuper maintenant. construction de complte de tous l'emploi
d'obtenir qu'il est possible par est celle les moyens se pose ensuite , la question qui de savoir j usqu' cette construction quel point complte ou de l'apprhension de la pense logiprlogique, la prtention de rendre que et hyperlogique peut avoir la ralit 6emble adquatement qu'il que nou3 soyons forcs ides d'admettre . est suffisamment question soit familier. Elle se divise : elle comprend premirement (pour nette et n'a rien comme tant l'objet et l'occasion de
nos
qui ne en deux
employer l'expression de rendre se ou l'exprience la ralit, blme valeur tche, del'pistmologie(2) du des rsultats des diffrents
c'est--dire
; deuximement succs ou de
facteurs
Comment doit-on relier l'exprience. de la ralit tifs l'interprtation telle de la connaissance, assomptions l le problme de la morphologie celui de l'pistmologie.Tous cutif tats des recherches relle gntiques. (3). logique
les que la comportent comme celles de la vie ? C'est compare, qui deux utilisent est consles rsulla
Leur
ensemble
constitue
dans notre cas, la construction de complte (i) Ou plutt, celle de la pense, comprise rience , et non pas simplement sens troit.
<c l'eipdans un
prise dans son sens le plus large, (a) Il s'agit ici de l'pistmologie tous les modes possibles c'est--dire de l'pistmologie comprenant et le mode actif aussi bien que le mode le mode effectif d'apprhension, cognitif. (3) tire relle : i interprter II reste a la logique dans les termes de de constructions objectives chaque l'espce srie de enralit en-
attribue leur ; et a0 d les interprter que leur connaissance leur connaissance o aboutit semble dans le mode de ralit
toutes
commune.
LB
FROBLEMB
LA
MOBPHOLOGIB
GNTIQUE
2. Ce dernier et l'exprience, les assomptions superficiellement nous parvenons, prendre, cas, nous dans la face bien que
est celui de l'interprtation. La vie problme ainsi que le remarque nous fournissent Lotze, naturelles et ordinaires sur ce qu'on appelle la ralit . Mais nous allons plus loin et toujours et partout, colle ralit, simple & des manires penser ; en de com; en certains d'autres cas,
par
d'y curiosit
un but contre
l'astronome
Le sauvage qui se prosterne, pratique. en prsence d'une tout aussi clipse, interavec sa lunette, qui l'observe de chacun quelle est d'eux sa monlrecomment signification pour
Le 2.
problme
historique
de l'interprtation.
notre
conduits
exige forme
d'interprtation,
produits
mentales, d'oprations reconnaissables tiques ment prendre esprit tions et en tel lieu. le monde affin
en termes
gie so produisent
ne peut enfant les explicaqu'un comprendre de physique donnes dans les manuels et de psycholoelles-mmes On peut donc supposer que ces diffrences suivant un ordre qu'il : un el comportent gntique naturelle y a une histoire mouvement continu des choses, de la un de dans se trade de
le monde, humaine.
comprhensij.
(La
pense
el les choses,
tome
I,
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
BEAUTE
passe successivement par uno srie modes projectif, parles religieux, nous devons nous attendre tique culturo points pement Nous rvle de vue progrs semblables doivent des
le dvelop-
de l'interprtation el de la rflexion d'un point posons ainsi de nouveau, et en faisant entrevoir > del
pourquoi, pour quels motifs gntiques nous apparaissent? Si nous arrivons a le dveloppement de nous pourrons peut-tre do l'volution de la historique poque, les connaissances aucune s'leel les
Les produits n'ont sociaux pu, plus haut que no le permettaient des individus
; voil co qu'on peut dire au point de vue Et les gains notables et typiques des individus, sous ngatif. le rapport des progrs intellectuels et moraux, se sont niant-" fcsls avec le temps suivant un ordre sriel, dans la contexture dans les institutions el dans les spculasocial, lions thoriques du corps social ; voil, le moins, ce pour qu'on peut dire un point de vue plus positif (1). 4. L'examen de la question de l'interprtation incombe h la thorie gntique de la ralit, eteonslilue, dans notre plan, du tissu
(i) Dans mon llisloiy oj Psychology :A Sketch and an Interprtation, celte pense est mise en oeuvre : le dveloppement de la psychologie y est considr comme l'volution du dualisme du corps et de l'esprit t de son comme une volution parallle une volution interprtation, semblable se produisant dans l'individu. a t crit New-York, Pulnam, igi3) la publication du tome III prsent volume. crits antrieurs faites a l'Universit la mme a utilis Cet opuscule et a paru dans (Londres, l'intervalle Watts, entre
de Thoughl and Things et la composition du dans des J'y dveloppe des ides que j'avais prsentes et sur lesquelles je m'tais tendu dans des confrences Johns'Hopkins, & Baltimore, l'tude d'un de 1903 1906. Furry problme spcial dans sa (Psychol. Review, Philos.
monographie Monographs,
Exprience
n* 1, 1908).
LB
PROBLME
LA
MORPIIOLOOIB
G.NETIQUB
"
de la morphologie. branche L'lude grande que do celto question une forme parallle prendra do l'interprtation l'tude de h ralit par l'inque l'ordro l'on rencontre dans le type Celte
gntique,
el le type le type logique hyperlogique. prlogique, suffira momentcommo introduction indication pourlo simple dtaillde la question l'examen (V. Seconde partie)
3.
Le
problme
intrinsque
de
Vinlerprtation.
5. distinct
Reste
elle-mme, de celte
lucider
le dernier
du sens de tout
l'volution.
dans
historiques qui est jusrsultats y en ait une qui le ( supposer qu'il l'interde chaque motif est la contribution du rel ? Quel est le mode synthtique avec le rel de.ses et lui-
complte
oppositions,
(i) and lisme semble est plus C'est--dire Things, ou de devoir facile de
une
contemplation
pleinement
gntique les plus dans claires c'est empirique du
propres satis-
tome la
des parce
celle-ci et
l'exactitude. d'influences
d'admettre desquelles
relation prhension et en
progress (l'explication
agissant
tionnelle qui
M) admet tre
nature
de
se trouve
la mme
TH0RIB
ONTIQUE
PB
LA
RALIT
faisante jet
de ce qui, suivant l'expression el l'occasion de nos ides ? l le problme intrinsque. ce mot tant gntique, par des des
de lotze, Nous
est
l'ob
le traiterons
d'une
pris
dans (1)..
dj illustr le mouvement
exemples
de l'observer, commander; que les considrations auxquelles co sujet comme des discussions une branche
oprations non de
mentales,
et thoriques. Ces discussions appartiennent nous allons le voir, l'une des priodes, de l'interprtation. gique de l'histoire outre les motifs discursifs ou Mais, d'autres encore
logiques,
en est
dans l'interprtation du qui entrent complte cherchera les dcouvrir. rel, el nous devons galement 6. Comme nous l'avons dans la progression dit, on trouve de l'interprtation trois grandes historique priodes, qui sont caractrises convenablement logique de litres et par les noms de priode ces tude prtrois de la
l'examen des, facteurs (2). Mais pour dans l'interprtation dite comparatifs proprement fondu sens du rel, on constate division qu'une pareille de sur des coupes transversales, pour ainsi dire, du contenu historique qui entrent n'est des oprations mentales pas le caractre des processus indique psychiques tation el le type gnral de solution, provient, mentale. Mais elle ne "pendre de la fonction entier
(i) Urban, cussion Comme blme diffrence critique (a) parlons point Sauf de de vue Dans le dernier chapitre : its la (chap. Nature HT) and du rcent Laws, on
fait
d-
pas par
de W. une ce le M. dissens. procette et non
: Valualion sur
gntique x, sect:
prise 19),
l'indiquons de
l'examen toutefois
d'Emmanuel mthode
avec
est gntique,
logique. lieu de parler de thories terme comme nous qui hyperlogiques est plus , significatif plus loin. nous au .
d'immdialet,
de la classification,
l'expliquons
I.B
PROBLEME
LA
MORPHOLOGIE
GNTIQUE
elle-mmo
pas le facteur agissant qui dtermine le type de ralit. D'autre part, en distinmodes . do processus le mode guant diffrents psychiques, le mode logique, des indietc., elle nous donne prlogique, au moyen tats obtenus dans cations mmes. De fait, nous avons dj mis ainsi dans la discussion nous avons constat, dont il a l question prcdemment, se rparlissaient constamment ralit classes. D'une profil sur que entre celle division ; la desquelles l'examen nous des pouvons processus utiliser les rsuleuxpsychiques
dans
la solution
et ne dcouvre
de l'action, part, les exigences qui aux mobiles de la vie pratique, aussi bien que celles de la vie intellectuelle, voir, qui sont dues aux motifs nifestent, diation, toujours mdiation el partout, en vertu d'oprations effectue par des tats D'autre part, les intrts directe
se made m-
primitif toute ralit, consquent, par quelque opration que l'esprit est ou immdiate ou donne imm-, ou mdiate, y parvienne, ou atteinte diatemenl des ides. Si cela par l'intermdiaire notre se trouve vrai, grandement simplifi. problme Nous avons rechercher, non si tel ou tel stade du dvedonne l'interprtation de la dfinitive loppement psychique relle , est le plus commais ralit, quel type de notion et le plus si c'est le type mdiat ou satisfaisant, prhensif le type immdiat. Dans cette de notre ouvrage partie (la troisime partie), nous examinerons des interprtations donc fondes respectivement sur la mdiation et sur l'immdialet, en notant les diffrents rvls de types de chacune au cours de l'historique ces catgories qu se seront des stades de l'interprtation arriverons par nos raisonnements il nous corollaires restera d'un est
et nous (deuxime partie), des rsultats positifs. Dans dduire la dernire certaines
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
caractre gnraux
philosophique, du pancalisme
qui (1).
claireront
les
aspects
les plus
4.
Plan
de l'ouvrage.
7.
Etant
donn
adopter
le plan
qui suivant :
ce
prcde,
nous
sommes
conduits
Tableau
I. de l'interprtalion.
: le problme
2* partie. tation.
le dveloppement
de
l'interpr-
ethnique
primitive : (hories
(prlogique fondes
el re-
Interprtation
logique
sur la m-
Interprtation
hyperlogique
: thories
fondes
sur
La thorie
de l'immdiatet
esthtique
: le Pan-
Conclusions
viennent nous
et corollaires.
sur l'attention. le*
quelques appelons
appendices, spcialement
premier
desquels
(Apperdice
CHAPITRE
IL
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
(1)
Nature 1.
de l'interprtation
clairement suivant
appelons il a dj
signification manire d'aborder thorie sions vons. En gnral, entire donne parla
dans le (1) est gnralement compris (meaning) (2). Et mme, la meilleure le sujet est do rappeler brivement la telle mettre que l'ont profit tablie ce que des discusnous en sa-
de la signification et de rcentes,
est simplement la signification l'interprtation une exprience, un fait, un vnement, l'interprtation. conscience Etant donn qui effectue
les rsultats de (i) Ce chapitre runit, sous le titre d'Interprtation, discussions dtailles antrieures, du moins les rsultats comparables ceux que fournit l'tude de la pense ethnique et que nous exposerons notre plus loin (a* partie). Ce chapitre nous aide aussi concentrer finale laquelle nous parvenons nous-mmes pense sur l'interprtation Voir aussi, La pense et les choses, tome I, et La (3* et 4'parties). pense humaine, de Hffding. (a) Le mot meaning dsigne : i' un objet mental avec toute sa signification ; a* la signification (seulement) mental, un contenu ou e une donne. qui s'attache un objet
12
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
BALIT
une : un
lu'ur
subite, une
un bruit eux
chacun orago,
d'entre
telle
charrclto
la significaQuelle que soit qui passe, une chaise attacher au contenu tion que l'on cherche ajouter, pur d'un fait ou d'une dans la meet simple ide, ello constitue, do ce une interprtation sure o on y parvient, personnelle peu de fait ou do celte ide. Celle addition peut se rduire chose, une ou, au contraire, importante; ou une superficielle un bul, l'instinct vingl tre elle peut constituer prod'ides,
interprtation Des informations, fonde. l'habitude tion donn. exemples, culaire, Sicilien l'apptit, peuvent Toutes ces peuvent qui crie hors
interprtation facteurs
l'utilit,l'association
et se grouper autour surgir les cites expriences plus sensations de la vue, de l'oue, se trouver tremblement de chez lui. runies dans de terre Et le savant n'a carbone, physique pareille. et plus devant
dans
plus lointaine, plus indirecte mais elle tout comme exprime, la donne sens qu'il attache qui 2. Evitant de la donne, les questions de la relation entre
el l'intrt, (intent) (1), entre la prsentation ont toutes t suffisamment discules ailleurs ici que l'interprtation, simplement remarquer la chose comme s'altachant est interprte, de 1' intention Elle a la variabilit , ce terme s'opposant
au terme
contenu
le mode
Le
tenue
partie au
s'oppose
content
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
18
plus
mystique
chez
plus esthtique de l'interprtaA ces caractres cation , ello est slective. relative et le caractre tion s'opposent la constance rcogni-
l'un, elle est plus logique chez un autre et de significhez un troisime. En sa qualit
tif du contenu, de la chose ou de l'vnoment commun et Le son, la lumire, les mouvements neutre qui est interprt. de la terro sont entendus, vus, sentis peu prs de la mme manire le mmo ments donner par toutes contenu diffrent naissance les personnes ils constituent normales; . Mais'les de ces vneinterprtations entre notablement elles. L'vnement peut toulo sorte de conjectures sa manire, un tenter avantage de ces diffrences constatons d'ailleurs et de essai, supposiune in-
dont chacune est, tions, d'interprtation. tention nous aurons 3. Toutefois des sentiers dans des lignes et dans les avons ler sous
de dcouvrir de trouver les mobiles que nous nous rappede la quels dans en se
dans
la distinction
la donne relative
et l'intrt, et nous demander et le rle do chacun do ces facteurs D'une part, la donne,
tme d'une
les objective qui gouverne et de l'action ; d'autre part, l'intau syset slective personnelle Eludions la ce de vue, point de l'internature
faon
approfondie,
prtation.
2.
L'interprtation
comme
organisation
des
intrts.
toute obque l'individu apporte exprience aussi divers de l'action et de la que les mobiles Comme on l'a souvent exemple peut par route remarquer, le jeune arbre tre interprte fait la qui de
14
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
diffrentes
manires
ou de de l'observateur. Ce dominante, arbre signifie le refuge ou l'abri, la source de bois de modeste la de plante cultive, chauliage pour le logis, lo spcimen do plaisir valeur commerciale, l'espce botanique, l'objet 03thlique, terprtations de ce qui tain de la vrit le symbole sont des interprtations religieuse. lgitimes Toutes ces incl synchrones un cerelle-mme, conditions gousociale. !
chacune
de
l'habitude
Nous nous disons les uns aux autres et la donne aussitt la possibilit rponse en commun la base dont dpendent raffermir rentes
Toutes ces interprtations interprtations. peuvent entasser la donne, emporter pour ainsi dire : elles peuvent et personnel slectif sur elle une masse d'inlrct qui l'obscurle but principal de la lutte cit et la dfigure. Dfait, pro* de l'intrt de l'intrt dit, cognitif proprement longe neutre et objective, c'est prcisque l'on prend la vrit nu des mailles de l'intrt ment de dgager l'objet qui repose et de celles de l'interprtation, et prfrences, intact de relations communment son systme conserver observables. sur des Si nous l'individu existence, mcanisme pas moins la vie de de
de dire que les principaux pouvons types d'intrt de son sont en germejds les 'premiers moments dans le el qu'ils sont dj plus ou moins organiss de l'apptit et de l'instinct, il n'en est prform vident
daa3 gntique qu'il y a une progression de du dveloppement l'intrt. Dans la priode du stade va jusqu'au commencement l'esprit qui premier nettement ce n'est pas l'intrt cognitif logique, qui est prde Tout au contraire, les exigences dirigeant. bien de la vie physique ellela vie pratique plus, celles mme gouvernent alors l'apprhension et l'interprtation les choses qui servent prendes choses du monde. Toutes pour et quiconque dre du lait sont des cuillers l'enfant, dominant et est pour lui maman . Les lighes de dmarcation la sensation, mais ne sont pas traces par et motif. par l'intrt, pratique lui chante dans l'obscurit
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
15
dit prend chez l'enfant une imporproprement mesure tance de plus en plus grande que se dveloppent ses afieclions naturelles. Des attachements d'un genre quasi des situations instinctif dominent qui autrement, comporte5. L'motif raient motifs race. sur les bien d'autres aspects, o sociaux Nous que reprsentent en dtail, avons examin affective pourraient agir la famille, le dans notre grands clan et la discussion lesquels intrts les
prfrences
d'aprs grands
l'motion
mobiles la
touffer
assourdir
la voix
exclusives d'autres ct
des mmes peut-tre donnes L'enfant, objectives. qui ne semble pas distinguer une cuiller d'un bloc de construction au point de vue creux, de leur comme ustensiles de table, ne songe pas se emploi d'une cuiller en guise de bloc de construction. servir Il perla diffrence de forme oit donc assez clairement qu'il y a entre ces deux objets. Malgr les divers intrts qui, par leur prdominance, forme pure l'occasion. enlvent simple, L'enfant qui, et de sa nettet isole l'esprit lorsque la perception de la fort bien celle-ci
et apparemment spciales ne doivent de voir pas nous empcher moins exclusives, qui se dveloppent se servent
et qui
ne distingue pour le dner, pas cela ne lui est pas ncessaire, fait sur tion lorsque, le malin, l'un ou l'autre joint de se lever.
son pre ou sa mre l'appelle entre leurs voix parce que le champ cette distincde ses parents lui enque nous le verrons plus
De mme, ainsi ne semble loin, bien quo le sauvage pas avoir une perception d'une massue ni d'une comme bien telles, adquate plume les donnes fonde sensibles dans une interprtation qu'il (i) Dans la 3' partie de Interest and Art (tome III de Thoughl
and
Things).
16
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
leur il
ornement
exacte de leur forme, de leur grandeur, de apprhension leur couleur et de leurs proprits (1). physiques Les oprations de l'esprit, considres dans leur ensemble, offrent une donc, mme aux premiers stades de varit grande d'organisations possibles Dans un cas, c'est un certain intrt donnes. dominant qui cas, c'en est un autre. plan, dans un autre passe au premier La connaissance coexister ou par avec exacte et l'organisation l'association d'un que ces deux des prcise de l'intrt sens avec objets guid sensibles par peut l'instinct l'apprhension, d'intrt et de
temps
complexes pratiques roc sur lequel se fonde de choses contrle sion, venir
un autre; et, en mme exister d'autres peuvent La donne, plus vastes. et qui, comme ensemble
de signe, de dtente, de signal que de condition, provoquant de la masse des processus affectifs et des habitudes l'effusion elle et la cache. sur Ce n'est sociales, qui se-rpand qu'au domines le jugement, oprations logiques, par el l'intrt considrs en eux-mmes, cognilifs, que le mobile *et autonomes. ils ne le devienne indpendants Auparavant stade sont en at jun sens. de noter ce sujet, c'est que l'esprit se importe des types d'interprtation o les facteurs affecactifs jouent tifs el les facteurs le rle Le facprdominant. en elle-mme, teur de l'apprhension considre cognilive, 7. Ce qu'il livre souvent dans est prsent stades prlogiques les interprtations de ce type, mais, aux du dveloppement et ne indpendante Le terme il no revt psychique, devient un pas lui-mme des
prlogique signifie prdis; il ne veut pas dire prprscientifique des modes de important pour l'interprtation voir plus loin, chap. ir, $ 3, sect. 19.
(i)
fait
-"'"
L'INTBRPRTATION
IXDIVIDUELLB
17
ni, en principe, notique, antilogicjue. de la connaissance les mobiles sont dans pas principalement ganise et que les donnes le facteur donne, l'esprit. Ceci que subjectif, la valeur, se trouve faisons non non leur intrt
Au
stade
objectives le facteur
interprtes.
la vrit, nettement
trs
relief
l'tude
nous
laquelle mitive.
sont
3. L'interprtation sociale
organisation
attir
l'attention individuelle
sur
la dette
commune de la signification del connaissance nous avons (1) ses diffrents stades, rencontr des preuves nombreuses que c'est par des oprations de conversion sont sociales ou secondaires et corrigs. et de personnelle pris lui tats individuels confirms que les rsulDe la sorte, les
a envers
inapprla socit.
tre
commun,
on n'a pas montr que le rsultat peut parfois tre tout oppos : l'individu d'erreurs peut tre la victime de caprices collectifs. suivant sociales, L'hypothse laquelle les rsultats obtenus l'individu sont corrigs et rendus par de confiance repose sur la soc:t par les preuves auxquelles une seconde savoir hypothse, que les tes
dignes soumet
La pense et les choses, tomo I, chap. TU (en entier)! Thought and Things, tome II, chap. in (signification commune du jugecommune des rgles prament) | tome III, chap. vu (signification (i) tiques). Baldwin 2
Voir
18
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
sociaux exacts
d'aprs de ses
sont
jugs
sonteuxla socit
comment dignes
la
le rsultat
L'individu il
socit
lui-mme de
sociale
s'est la
un une
. Do de
sa vie*
rflexion les
et o ides l'a
errones conduit
faire
laquelle
s'est
intitul and l'ouvrage Development de ce quo la Evolution, chap. xvu, sur cette rvision par les individus admet comme Voir le diagramme dans soail des vrits. donn (i) tendu, dans Thoughl and Things, tome II, chap. d'arriver sa maturit, (a) Avant riode de communaut collectif simplement donne dans les discussions priode d'accord tablies, est alors o l'individu vi, 37. la connaissance sect. passe par la dont le rsultat qu'on
L'auteur
s'est
impose, communaut (ce mot tant pris dans on auxquelles dcouvre l'avantage a fait
pest lui
avec el ou
la communaut il suit
consciemment
sont s. Ces deux priodes syndoxique les rles se sage social de la pense. Mais quand le jugement apparat, somme renversent. L'individu le penseur les autres pense, qui la parent de son jugement avec lui. Il reconnat penseurs de s'accorder avec celui des autres membres du corps social au fait qu'ils parviennent
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
19
Il
en rsulte
que parla
tout socit
des tre et
vrits.
parla Les
inventions inventifs
acceptes peu revis et peu des les dcouvertes toute leur sont force
veulent
l'preuve On constate
que vues du
a inculdues
de d'apprhension prlogique, participation processus des et non l'emploi et de propagation imitative, mystique de l'exprience et de l'expriet sres mthodes prouves mentation Ainsi au stade la proprement socit logique dilej*. du stade passe en vertu de la La d'cole matre. doivent prlogique de la des de sa lui pense efforts l'indi-
des individus. persistants un matre comme vidu mais cit, aux tme dans donns 10. prtation l'lve dont son dpasse il fait partie,
la
connaissance,
manifeste
Le d'organisation. de chacun l'gard tel. lopp, sont Le moi les mls de intrts ceux
la conscience et du les
comme logique n'tant pas dvede l'individu se pntrent sociales de de dsir, rgl la tribu, chacun d'une suivant
groupe que
suivant Le
l'exigent de
et
moi
la famille,
une
d'intrts
manifestation Tout
d'un
personnels.
souvent
a ix
mmes dit-il,
conclusions cessons
que
lui.
imiter
mutuellement, ct qu'ils
viennent
foi aux on dit, do quelque d'ajouter tous ensemble la source de tout ; adressons-nous aux faits tels qu'ils sont. Le jugement pris dans ce .. Il en est de mmo, pour moral. issues du jugement des raisons analogues,
20
TIIOKIB
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Ici une
intrts socit
du groupe.
Ce
n'est
que
le jeune rsolument
dans tre
socit
l'preuve du fait. Tant que le dualisme de l'ide l'objectif, des objets font n'est extrieurs des choses les pas
et del
clairement
tation
choses
le caprice des personnes moi, peut aux choses, s'attacher le mystre des actions et brusques sans cause des individus s'tendre au monde entier. peut Ceci conduit une des objets les plus tation motive crainte parla religieuse (1). 11. De tout cela il faut rapprocher les caractres naissance et motionnelle interprtation mystique du monde extrieur, ordinaires interprde la con-
en vidence l'absence de la prlogique qui mettent facult C'est par le jugement, avec ses rgles de la djuger. de la contradiction, de la raison suffisante, cohrence, etc., le systme de la vrit Dans Ie 3 qu'est construit logique. modes festent prlogiques, ces rgles el ces restrictions ne se manimopas (2) ; la suggestion, l'imitation, la contagion
' Nous vu avec avons dtail La et les (dans (i) quelque pense choses, tome I, chap. v, secl. la, ai) que le cas de l'apprhension par l'individu de son propre corps fournit un exemple de celte confusion. Le corps personnel est un centre de mystres. Il enveloppe en mme temps les deux espces de ralit : il est la fois une personne et une choie, le lieu des changements physiques et te support des efforts personnels. Si ce corps physique peut tre le sige de la douleur et de l'effort, et le thtre de tous les drames personnels constitus par les rves et par les n'en serait il pas de mme des autres corps? Le rveries, pourquoi corps personnel est le centre d'un grsfnd nombre des rites* et des mystres les plus remarquables des croyances et des usages primitifs. mo(a) Nous avons vu, dans notre lude dtaille de l'organisation tive, que la logique affective manque des principes de la contradie lion et du u milieu exclu . Voir Thought and Things, tome III, M Interest and"Xrt , chap. vit.
L'INTERPRTAI
ION
INDIVIDUELLE
21
la sociale, tive, l'impulsion l'imagination personnelle, les rsultats crainte tous ces mobiles religieuse, produisent leur sont croit aux choses illogiques propres. L'esprit qui acle sauvage, l'enfant ; comme alogiques les contes les plus fantastiques, les viocepte sans broncher des lois de temps, de lieu et de lations les plus inadmissibles et aux choses cause. Les histoires que de l'on miracles raconte religieux aux enfants et .n'ont de hauts faits
d'autre y croient, garantie que les d'un livre ou d'un ami instruit. Et pourquoi matre, autrement? Les enfants leurs intrts, en serait-il organisent effectuent leurs du mieux interprtations peuvent qu'ils leurs sont sur apprhensions proprement un contrle pas soumises leurs el cognitives distinct de celui
; ne
actives.
affectives,
soit
demandent giques, les apprhensions par la vie individuelle, prtations domines sociale, bien de par
imprieusement cause de la contrainte impose logiques, la pense ne rserve qui pas de prime au contraire.il en rsulte que les intercomme celles du groupe, nom sont toute
l'individu,
de
La 4. progression
de l'interprtation.
12. Ainsi
comprise,
ni plus
ni moins
priode prlogique, priode Dans l'tude dtaille de ces des mouvements quasi logique psychiques qui comblent
l'intervalle
22
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
gique
aussi des ; nous avons dcouvert logique caractre mentales d'un vanescent ou oprations, logique des oprations nettement conduisant hyperdiscursif logiques aux intuitives et aux. oprations, suprieures oprations entire moment aux buts qui rpond que se compose des opradiscursemi-discursives, contemplatives dans ses caractres (intui-
el le stade
^logiques),
considrons
et du point de vue de la fonction, nous remarquons taines choses intressantes. se meut d'un des L'apprhension de l'apprhension directe, ples de l'intuition,-l'intuition l'intuition Entre ces deux de la contemplation. l'autre, les processus ples s'tend le vaste espace que remplissent discursifs ou logiques, directe de l'intuio l'apprhension tion fait de la pense. aux oprations mdiatrices place ne de la perception el du sentiment sensorielle L'acceptation disparait devant la croyance tablie
gncer-
et de la rflexion, jugement qui, et parachevs par l'acceptation rationnelle et la contemplation esthtique. des insuffisances et des inexactitudes l'esprit immdiate, du jugement aux une formules seconde de la ralit d'o la critique est absente et fondes sur personnel toutes et du faites code et aux social. Mais
du par l'intermdiaire leur tour, sont complts l'intuition correspondant La pense libre de l'acceptation procdant succdent sentiment
libration.
Des mobiles
les valeurs, fins el idals privs de mme que les valeurs singulires de J'motion survivent et de l'intrt, aux changements et revendans l'esprit qui se sonl oprs une place plus adquate est dondiquent que celle qui leur ne dans les comptes rendus indirects el discursifs de la pense. chiq.ie En consquence, l'effort l'lan, se porte vers une immdiatet nouvelle seconde comme du mouvement plus leve, psyo les dans de la de l'esde va-
gains raliss par les oprations la nouvelle intuition el dans la la Cela constitue contemplation. de connaissance, prit : les facults
discursives
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
23
leur,
se librent
les
enserre
la ..-
pense, de
des
s'effectuent
aux
la peine
d'tre
tranvalent
impor-
tant sous le rapport de l'volution de tance, chez l'individu que sous celui de l'volution de l'interprtation dans la race. Elles figurent conclusions nire finales auxquelles nous parvenons de notre ouvrage. partie 13. La premire de ces priodes de transition, une libration par la pense , a les caractres qui manifestent soit les facteurs active. Elle essentiels toute d'une procde Les images sont
ognitive,
de l'imagination. expansion des intermdiaires permettant fins; leur les l'esprit commande. construit,
de parvenir aux vrits et aux avec elles, les schmatise, joue forme tout cela des projets, postule, d'images. des con: la fiction au moyen des comme si , leur tour
simulant la
surgissent
; des contes
fantaisistes deB interprtations des confirmations pour exprimende fes prparent la vision des l'cspril L'individu a ses rves et la race pour a la comme les autres sont des aides
floraison
les formes
de l'imagination de la pense.
manires
des choses
el de pareilles fictives, de la ralit rtablissement par les faits la croyance. Elle est mi-chemin natre directe, qui se trouve immdiatet et la pleine
prorelles,
faire
dans
la sensation
el dans con-
de la conclusion
relles et parles des preuves rducteurs procds Elle est aussi libratrice dans ce sens qu'elle de la logique. clarifie espce. marqu le domaine Elle du intrieur ainsi prpare moi et des objets o se jouent les voies au de la pense. des images de louto dualisme nettement Ces deux rsultats
2'
THORIE
GNTIQUE
DB-LA
RALIT
en dtail sur le dvedans nos discussions t exposs de l'individu clairement l'action ; oh distingue loppement l'volution de aussi dans ethnique tjue tous deux exercent on le montrera comme plus loin. l'interprtation, 14. La seconde des priodes de transition, dont on a dit , est digne plus haut qu'il s'y opre aussi une libration d'attention. On y voit la transition du mode aux logique modes libre se. hyperlogique, de la pense intuitif comme suprieur la premire la pense et contemplatif. libre priode Elle la pende l'emploi el de cat-
ont
propre el de concepts schmes cognitifs ; la pense gories de concepts conscience accepter l'exprience B'accoulume ou rejeter. immdiate, De l une
La mthode
tellement y recourt que la se fonder sur la raison seule pour disparit donne dans entre le le monde el d'une d'autre de dans part, part, ou de sentiment
et dans
se rapportent au domaine de la vrit que ces rsultats celui de la valeur/ La pense est limite dans son pouvoir rendre et l'immdiat ; le singulier l'exprience chappent son filet.
La rintgration du singulier el de l'immdiat, joints aux rsultats de la pense, dans l'ensemble de l'exprience, de donc la tche et pour nous le problme devient l'interprtation. 15. Cette tche de la conscience, d'action mode tion, comme tion on l'a dit est accomplie, par. un autre trs dans mode le mouvement d'action de naturel l'imagina-
par tations
C'est remarquable. l'imagination, d'abord la mdiaplus haut, qui introduit dans les oprations mentales. C'est aussi que l'esprit que lui impose de l'imagination des limitriomphe la pense. Dans le se transforment Dans le
cas, les prvisions premier el contrls en rsultats confirms second vision deux rieur, tivit. enrichie cas, au contraire,
de la mdiation.
de la ralit, se maintient En types de mdiation. le moi Au par refuse de-se il retirer contraire, les apports
dans
l'exprience,
prtendant
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
.25'
ou par assurer, directe l'intuition, par la contemplation la pleine ralisation de la signification subjective. se libr ainsi des Chez l'individu, le fait que l'exprience restrictions la pense et des limitations que. lui impose entrane un nouvel Cette quilibre pour toute la vie mentale. libration la volont tet du On verra dnie tout sentiment plus aux droit processus de la raison comme ceux de et restitue prpondrant, sa dignit et sa valeur Cl). de loin, dans notre esquisse l'immdial'histoire de
l'interprtation philosophique, que chaque fois qu'on a donn des solutions, ou rationalistes extrmes logiques du^ problme de la ralit, il s'est produit, soit tout de suite, soit un tendaient la reconnaispeu aprs, des mouvements qui des sance de l'immdiatet, une reconnaissance ayanl divers un caractre et esthtique degrs (2). Si mystique nes du fait les premires thories de forme dualiste sont succde la critique sont, parce qu'au ralisme et qu'aprs la superstition la raison, leur tour vient - manifestent d'un cette et celte raison des motifs critique dualisme se concidont les termes ne peuvent plus raffin, qu'elles lier que ici dans notre une but nouvelle unit synthtique en et esthtique. Mais qu'on telles n'a plus voulu iccepter immdiatement les choses
qu'il
est'ainsi
dans
mais plus
par
C'est sur ces indications, qui sont contenues dans le processus de la ralil que nous spontan lui-mme, qu'est fonde l'interprtation donnons plus loin, dans la 3' el dans la 4* partie. ' (a) Cela a t montr d'une manire - dtaille par Furry dans (i)
/Esthetic Exprience : ils Nature and Funclion in Epistemology, a* partie.
25
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
BEAUT
5.
Les ralitsJelles
qu'elles
sont
'interprtes.
avons
nettement les grandes apparatre de l'intrt dans l'interprtation qui agit rappeler brivement les stades que la donne toul objective, a atteints
fait
savoir grand facteur, son dveloppement. Nous pas, devons rappeler ne distingue
d'abord
n'isole que l'exprience les deux espces de ralit sujet et de des l'objet, est simplede l'cspril celle masse
de l'interpeu peu tous les A ce stade, la ralit d'une est simprsentation un aspect de la prsentation Elle a t elle.-mme. sentiment de la ralit la , par opposition la priode o des jugements propre postrieure, et d'existence sur sont ce sujet, ; elle n'est possibles. la ralit, des discusD'aprs ce stade, est simni mme admise,
rcentes
ce que
en quelque tant, en question ou La prsence du contenu est : son apprhension la implique et de la stabilit, vritable contrle. ultrieures
des lments prsomption ee dveloppant, qui, en et la ralit L'existence dues au dveloppement Telle esl la ralit de la connaissance. mdiate (i)
thoses.
significations
prsomption primitive. de ta donne dans la priode prlogique Elle a la signification d'une imprsence
cl d'une
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
27
17. des
Dans
la
priode
suivante,
les
motifs
du
dualisme au
et mode
discursives oprations ; et une transition logique tation de la ralit, considre et du contrle. comme tation blance nous
l'interprl'existence de l'esprit,
d'interprde sem-
naturellement,
simple prsomption, puisque russit les diffrents cas et qu'elle et confirms des faits par l'preuve celle preuve fonde, le sentiment de la rabien une-croyance d'une hypothse. oprations mensont sorte
la vrit. n'est
la poursuitede l'intrl les interprtations tales, par proposes tenues valables. La ralit pour s'incorpore de constructions qui vontjde l'hsitation croire de fondes la fiction grave sur des comme
si , constructions
du jeu etde la feinte du mensongesocial de du doute et la capricieuse volont o naissent et se Dans toute la priode du moi et d'aulrui, du se de l'esprit el des et et de en-
existences o le principe
sujet libre
dans sociales
les disons-nous, priode, se diverses d'existence et d'activit assomptions possibles manifestent. Toutes les interprtations ont alors un caracou de et font ainsi tre de possibilit connatre probabilit les ralits le et la avance jugement par qu'tabliront toute cette preuve. de ralit 18. Le type logique l'exprimenquand apparat confirmer sous ses nombreuses travaille formes, tation, vraies assomptions tions fausses, quand de l'imagination commence la et ruiner des
lesquejles dans
l'enserrent
conventions
l'auto-
les
ses assompprocessus
priode
est le caractre en raison duquel un objet est (i) La semblance signifio : pos consciemment dans c semblant semblant . Or, comme s'il s'agissait d'un objet rel. l'imagination
28
TH0R1B
GNMUIE
PB
LA
RALIT8
du raic:u jugement, dits, c'est--diro logiques proprement rudirncnlaires Les distinctions de l'implication. sonnement, en se transforment du contrle, plus do consistance, prenant subLes deux de l'existence et de la ralit. les catgories l'une en face de el le corps, se dressent stances, l'esprit ses penses, le moi se retire dans de toutes l'autre ; distinct la citadelle dans son de la subjectivit sa pense que dans tant devient, ; le moi personnel el rflchi l'individu ses actions, Le jugement soumettant, grce aux rsultats tous les individus succde qui prsomptions el des habitudes sociales, prcl aux hypothses est absente, De mme de que, la facult du ct foncde penser, de uno s'effectue aux
sa personnalit. caractre synnomique, d'eux, par chacun la base des coutumes d'o toute critique
somptions
il ou de la ralit, .mme, du ct du contenu dans les catde l'existence cristallisation de l'interprtation ses objets. la pense rpartit Bref, la gories entre lesquelles interviennent rgler les pour pense, les oprations logiques souleves de possibilit et de probabilit par l'imaquestions et pour dcider faut accepter ce qu'il semblante gination comme rel. au moyen de deux La pense rgle ces questions grands user. les seuls dont elle puisse jamais de mdiation, procds des condes ides, elle parvient Par la mdiation logique des moyens, cl par la mdiation clusions vraies, tlogique elle parvient mdiations des fins la fin ? tous les objets et dfi ni B .d'existence ce qu'il peut dans toutes tre un les choses ont et de valeur prouv ; ils sont, sont. qu'ils ayant de la valeur. L'une de
ces la
rpond
question
quoi
? et l'autre
rapports,
galement
envelopps
causales, spatiales, temporaires, en tant de la pense qui sert les intrts La ralit unifier et tablir des relations. d'existence devient la prsupposition
de la ralit succde avec prsupposition ; la croyance l'objet sur des prsomptions et aussi la fonde l'acceptation
29
qui
au modo logique. La est parvenue lorsqu'elle se libre de la logique comme auparavant elle a conscience des substances, la logique. Les dualismes russi librer celui du moi tous et de entranent mme, la chose, celui diverses difficults. de du sujet En vertu de l'objet, do leur nature el
ne semble
dit
la pense dprcient certaines .des directes et les plus de la saisissantes d'en tenir compte. celui de la L'idal des
et de la vie el refusent
de la pense est, comme un volition, oprations de certiidal de mdiation ; ces deux idals sont des idals et tude et de ralit ; mais dans ces expriences singulires o la certitude atteint son plus haut degr et qui concrtes sont les catgories gnrales de la logique universelles del pense et les interprtations tre formelles el inadquates. Elles se trouvent prcisment plus autres, n'puisent pas la ralit. 20. L'apprhension passe sur les oprations cognitives, une nouvelle immdiatet. mouvement alors, d'un rapide, et les dpasse, pour atteindre Elle s'incorpore dans un nouvel directes que toutes
D'une part, les oprations de la pense aperu de la ralit. leurs discursive en vrits intuitives, rigent principes immdiates de la raison, d'o a disparu en donnes ce que la cursif. vient le pense comporte La prsupposition la de lointain et de disd'indirect, dede l'implication logique dvoile raison pure, et la ralit sa nature une forme mdiation ; elle absolue et au un intime. rationnelle. de la vie active elle pour aussi, ses injoncElle atteint immmoyen l'atteint montr De la sorte, l'in-
de postulat l'intuition rationnelle du un de rel D'autre prend la part, validit conformer son d'une des idal
idal une se
semblable
cherche, dfinitive de
assurer
code'
morale.
intuition
d'une nouvelle moyen Vision au directe, ; mais elle pratiques ainsi que nous l'avons
mthode
30
TIIORIB
ONTIQU8
PB
LA
RALIT
d'une
que suit la raison thorique. ses fins, ses valeurs Elle rige en postulats ces biens et ses biens, el met de ct les moyens par lesquels et relatives s'obtiennent. Les fins conditionnelles deviennent manire dtaille (I), est l'inverse des valeurs ture forme 21. mme d'un absolues, qui semblent et dvoiler des choses systme de biens du nouvel imposes par la nal'essence du rel sods la celte par du domaine intuitive par suite ne permet l'idal est tre
de celle
donc,
aspect : elle passe dans celui de l'apprhension chacuno de ces mthodes, entre Dans elles, l'une,
que la ralisation un idal d'implication conformit pratique indique contenu, l'autre. d'une Il
un idal de ; dans l'autre, est absolue, dans la mesure Chacune el son propre par ceci, pour ses propres oprations mais aux oprations et au contenu de inapplicable en rsulte, comme qu'il au nous cours dtaille, et irrmdiable l'exposerons se manifeste une du plus loin opposition des dveloppement
manire
profonde
o l'on donne l'interprtation une systmes philosophiques De mme qu'une raisonforme rflchie. simple apparence ne suggre ni n'impose nable chez l'individu l'impratif prade mme, dans la thorie, l'idal d'un systme rationtique, nel, une srie de catgories dans ne exprim thoriques, le bien idal de la 'vie de dsir el de suggre ni n'imposo volont. Le rationalisme, de la qui est fond sur l'intuition a raison pure , a un rival dans le volontarisme, qui repose sur . L'interprtation, pratique deux l'une dans la raison, l'autre dans la formes, prenant ne rsout de la vrit et de la conscience, pas le dualisme mmo au stade de l'intuition. valeur, encore la res22. Il faut vienne l'imagination qu'ici cousse, sance comme tait elle a fait un stade gne une raffirmation Voir par son propre des deux idals antrieur, mcanisme. des oprations III, Interest o la connaisElle dtermine d l'intuition de la raison
(i)
ebap, yiii,
tome
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
31
sous
une
forme
instantanment
ralisable,
celui do la contemd'immdialct, large De mme du ct les fonctionnel, que, dlivres une do la contrainte-troite do immdiatet reprend celles do d'uno
reviennent de mme
ralisation
de savoir plus loin la question quelle du rel tel qu'il est rvl par la vision lieu de faire seulement u'\ remarquer qu'elle Le rel sur valeur aboutit une ralit de ne les de la contemplation sont rigs lesquelles : il ne manque du du
vu tendue,* et de plnitude.
d'aucune des donnes manque idals de la vrit ou de la gnralit ment, ment du de la ni de moi il connaissance,
ni do la sentisenti-
vritablement
est compris en lui. L'interprtation dans de la pense, doit l'histoire et non pas simplesynthtique,
soit souvent contelle synthse clectiquo, quoiqu'une au stade do mme qu'elle trefaite par l'clectisme suprieur, Il faut esl contrefaite au stade infrieur. pas lo mysticisme esthse rappeler la progression mne la vision qui que rels dans la motise caractrise par des changements tique de la connaissance, en manivation el que c'est seulement festant un besoin aussi synthse que se justifier au point esl de la conscience o les motifs ; c'est pour rel de l'interprtation de vue de la run du mouvement contrle que doit pars'invaplus
de cela tre
pleinement
CHAPITRE
III
PARALLLISME INDIVIDUELLE
ENTRE ET
L'INTERPRTATION L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
1.
La
question
de l'interprtation
ethnique.
1.
L'lroitesse de son
des ,liens
par
les stades
lesquels se trouve
mutuelle
et l'individu, le groupe que du monde individuelle paratrait d celle gnait les organisations l'individu diffrents celles-ci semble, volution, Y a-t-il point dans Et s'il des mouvement sociales. la son la la
l'tude
joidans
race,
considrent-elles
la ralit
en existe, corrlation ces deux mouvements par quelle sont-ils unis ? Y a-t-il eu quelque sorte de concigntiques entre dence ou de coopration eux pour la direction de
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
BT
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
33
dans l'ordre el pour lequel se sont succd progrs leurs stades ou leurs modes (1) ? avec profit Pour pouvoir aborder celte question pour le lui donner certaines il nous taut, au pralable, lecteur, expliclairement co qu'est et ce cations. Nous avons dj indiqu leurs individuel le mouvement ; nous devons dire quo comprend clairement aussi co que nous entendons par le mouvement ou social il s'agit de le comparer (2). elhniquo auquel
(i) la La ncessit gntique do recherches de ce problme dans le programme comprendre nous nous nous remmorons apparat quand anthropologiques Les recherches rcentes et ceux de les
logique
rsultats
de ceitaines
se poursuivent en ethnoanalyses psychologiques. qui de plus dmontrent en plus clairement dans la culture logio que, prile collectif le social, est le facteur le facteur mitive, principal, dirigeant dans cial u font tous la pense comme dans et son la conduito ; l'individu personnelle s'accorde a la se avec est un soproduit lentement qui des
forment nos
sociale. commun
rsultats, individuelle
connaissance le plus
le reflet, de son
lo jugement
individualiste,
de la manire
l'individu
ne peut interprtation
le monde el l'incomprend celle de l'volution sociale que se passer de son social. support aujourd'hui des questions
de genso question d'volution sociale. (a) ment Et En abordant cette autres, n'avons naturels,
soulve
devons il la en est
soigneuseconfondre. ac-
d'abord, ou
capacits
quises ment, en
envisags
des races
ou des de grands
groupes.
L'humanit
comparativede gnration
de faibles ou pas de" progrs progrs, progrs, hrditaires ? Ce sont l des points du ses caractres qui ne du notre L'enfant civilis concernent sujet. groupe pas directement du celui est-il mieux de dou, plus capable que groupe primitif, gnration, dans tout, telle ciales? suivre sorte le dpasse qu'il Nous n'avons pas que s'il a est plac dans les mmes pareille dcouverte tel sur ou tel conditions enqute d'une groupe sodevrait espce pour-
le rechercher. ; car
Une la
la ntre prcder laquelle.serait donne d'interprtation nous dans certaines conditions, rait, plutt ce groupe. rechercher Mais les Baldwin cela mme ne rentre mmes
notre
interprtations
auxquelles -
l'humanit
84
THORIE
GNTIQUE
PE
LA
RALIT
2. celte
Tout grande
d'abord, masse
nous do
pouvons
admettre
que,
dans
n'y a pas le mouvement relatif ; il n'y on a qu'un, et des valeurs interne des penses ganisation qui donn. il esl constitu dans le groupe Objectivement, il prtation, social l'autro institutions, les lois, les rites,
nous appelons intercroyances que deux mouvements, l'un individuel et l'ors'opre par les
les coutumes, les sanctions. dans les individus, il se reproduit qui, au groupe son impulsion vitale et dterascendante. fondamentale Dans qui de ethnique accomplis tout lie ce mouvement, la les deux facteurs
simultan
indivi un seul en
et s'incorporent so gnralisent et des coulumes sociales des croyances cessifs du dveloppement comme dans se suivent les individus. priode passe logique; D'un stado do la de social leur refltent, nature, les
(1). Les stades sucdans l'ordre ou ils progrs par la et raliss exemple, par la
correspondant,
n'est
parce
venuo
lequel elle y est parsous ce double ces interprtations venue, puis comparer, rapport, celles auxquelles normal au cours dosa vie d'homme parvient l'individu conscient. histoire, tout ceci d'un nous dirons du Reprenant point de vue plus positif, de l'interprtation non de problme ethniquo que c'est une question mais de produit, dons naturels, et que ce produit, tout en tant trouv dans l'individu, ne provient de lui. pas exclusivement (i) Au lieu de dire, comme font les biologistes tulation individuel vitale, que le dveloppement tablie nous tique par l'volution ethnique, sociale tiels qui a t dtermine, a ses diffrents dans l'esprit ne pourrait les premires permanentes. stades, pas tre se sont accomplis individuel dveloppement ciale pris stable et continue forme et sont o devenues au sujet de la rcapila srie gn-
au cours
de son
et l'ordre
dans
rpte dirons que l'volution essenpar les progrs Bien continu le entendu, sans la vie sooqt
des individus.
acquisitions
iudividuelles
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
BT
l/lNTERPRTATION
ETHNIQUE
35
ont
fait
les des
la transition et ont ncessaires progrs modifications dan.-, les coutumes et les habiavait un caractre l'attention assez gnral el du groupe, l'interainsi une h la sorlo
sociales. impratif
Lorsqu'il pour
chaque
de proprit stratiformo. ethniquo la construction, tions continuaient gnitaux l'opration, ou la force et le sentiment comme
suivant
individuels, de nouvelles
dposaient suffise
do ces vrits
pour tre fond s'atau point de vue de la concordance, el des stades, se manifeste entre les
et les progrs de la race (1). la question tre considre d'un point de vuo Mais peut afin do rattacher direcplus gnral, que nous indiquerons, tement l'tude de l'interprtation cello de la ethnique logique regarder l'intrt de la connaissance. Do ethnique ce point comme de vue, on l'organisation peut do
l'interprtation social.
2.
L'inlerprlation social
ethnique organis.
comme
intrt
Le
s'est et
montr
fcond
dans
les
de la et dans
affectifs et
et surtout signification, actifs que l'on dcouvre pleine nous-mme la apprciation (2) que ces
constat
intitul l'auteur of Psychology l'ouvrage IIistory (igi3), ce sujet en dtail (tome I, chap. i, et tomo II, chap. vin) ; il inl'histoire de la psychologie la lumire du des terprte dveloppement dualistes chez l'individu. conceptions (a) La pense el Us choses, tome L chap. m.
&6
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
mobiles dense
so autour
runissent des
en
uno
donnes
par le chercheur chacun interprte et satisfait exprime Mais l'individu une Non mise sorte aux nous subit
organisation qui constitue donn. Interprte par le est un aliment ; parle savant, un mollusque ; de perles, un trsor dont il faut s'emparer : la donno prsentation son intrt dominant. d'une faon qui
avons
de contrainte, et laquelle il ne peut pas chapper. sa perception des donnes seulement sensibles est sou influences mais encore obscures toutes des suggestions les significations et des habitudes qu'il de son attribue
sociales, aux
et qui indiquent la direction donnes, intrt, uno forme esl impose les moules qui leur prennent par La partie de l'apprhension sociaux. se gnralise cognitive en objets la socit; et se convertit communs aux quant affectives, parties et imilalive dans ce qui d'autrui, valeur collective. a une valeur el un rsultat elles les Dans s'effectuent termes des d'une manire jective (1) el des habitudes uno certaine la connaissance esl
assure
l'intrt
le domaine
de communaut
; le jugement
ciation,
par relles de la logique affective. galement Nous donc ici la collaboration voyons individuelle ratoire el de l'interprtation fondamental. L'intrt
sociale individuel
seule organisation, savoir n'y a l qu'une l'intention commune de trouver a que la chose considre telle ou telle commune au C'est une intention signification. et aux individus groupe elle est implique par (i) sien. L'jection qui le composent; les traditions et de l'esprit dans les le groupe, institutions en termes du
est l'apprhension
d'autrui
37
sociales;
leurs croyances'et d'action Elle esl habitudes constamment personnelles. de mme a t originairement recre qu'elle produite de l'individu el du groupe. par la coopration 4. Aprs celle de la nature et de l'origine explication individus, par
de l'interprtation il convient ethnique, peut-tre d'indiquer brivement les rgles de la mthodo suivre que nous devons l'ludier. Nous sommes ici on prsence d'un double pour cueil, crits part, comme traitant nous en tmoignent'd'ailleurs <le la vie el de la un grand nombre des D'une pense primitives. moins visibles les diflrences ainsi qu'entre aux formes Le dans (I), de la dont lui. et se
de rendre risquons entre les stades de l'interprtation, qui existent ceux do la culture en gnral, cri attribuant simples
les oprations d'une haute mentalit individuelle. de l'implicite avons , que nous sophisme signal sur les rgles do la logique discussion notre gntique apparat moralit l'homme D'autre surveiller qui ici trs nettement. ou de la On croit religion le monde voir rflchie primitif part, les processus dans la manire el agissait sur de prudence
dans l'autre extrme. pour ne pas tomber Quelqu'un est trs frapp du caractre irrationnel et apparemment
des modes de la pense primitive est tent de nier mystique de l'esprit dans le's produits l'unit de l'volution humaine, des diffrences car il croit trouver entre l'homme d'espce el l'homme civilis. primitif 5. Notre individuel conclusion, d'aprs laquelle cl lo dveloppement ethnique nous prservera de ces deux o nous verrons tendre le dveloppement se prtent une aide erreurs. Quelle quo de
les types primitifs la pense, si partielle, si illogique et si fruste que celte pense nous n'en devrons puisse se montrer, pas moins reconnatre est ne de l'organisation des intrts o individuels, qu'elle certains mobiles l'humanit. grands prdominent propres L'intrt comme nous l'avons vu, se dveloppe logique, de l'intrt n'est pas rgie tard, et l'organisation prlogique
La i, et les choses, tome I, La fonctionnelle ,
(i) chap.
pense sect. 8.
logique
38
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
latitude ; ello laisse une grande par des principes logiques aux mobiles mobiles reflts et jeclifs, affectifs, mystiques dans des traditions collectives el des sanctions sociales qui nous semblent irrationnelles el entaches de Tel tant le cas, nous pouvons dire toujours entre des cultures entre donnes, que soient les diffrences les croyances et les coutumes chacune qui leur sont propres, de ces cultures n'en humain prdominant Par caractristique. arrangements les culture, seul tous mobile pas moins quelque social un produit qui donne naissance suite des modifications et des nouveaux de la par l'avancement si diffrents entre eux que deviennent nous permet de les comprendre largo historique continue Voici el unique. suffisant qui doit ces mobiles manifeste superstitions. que, si grandes
imposs
el principe toujours prsent nous servir de critrium el nous guider : toute phase caracde la culture, en quelque lieu et quelque tristique poque se soit manifeste, n'a pu rsulter qu'elle quo do l'organisation sociale d'intrts o tantt un essentiellement humains, facteur et tantt un autre s'est trouv Le proprdominant. blme dans chaque consiste, cas, dcouvrir facteurs la balance : on aura qui ont emport tion des faits observs. sont les quels ainsi l'explica-
toutefois
3. Les stades
de l'interprtation.
6. ment ce qui
Admettant individuel
cette
coopration
gnrale social,
du dont
au moyen
de la connaissance de l'individu, et tiques du dveloppement la seconde (B), ceux de la socit ou de la race. La premire : on trouvera la justin'appelle pas de nouvelles explications fication de sa teneur dans les exposs dtaills de l'ouvrage cit plus haut. La- dernire constitue le programme des dis-
L'INTERPRTATION
INDIVIDUELLE
ET
L'iSTEHI'RrATlON
ETHNIQUE
89
volume.
Dans
les
marques
TABLEAU II. A. Stades I. Prlogique I. ^Intuitif ^Quasi IL Logique U.HViscursif \||yperdiscursif 111. Hyperlogique B. Interprtation Stades I. Prlogique I.. Mystique )\lylhiquo IL Logiquo II./spculatifet \Criliquo III. Hyperlogique III.'^Contemplatif scienliGquo M /Contemplatif discursif Interprtation individuelle. Modes
au lecteur de rapprocher gure besoin de conseiller du plan ce tableau les stades d'Auguslc que indique Comte, qui ont donn lieu tant de discussions ; nous faisons connatre ailleurs la relation de nos vues aux siennes et celles stades sique d'autres auteurs. On verra que c'est--dire ,sont le second le et le troisime mtaphydans notre
Il n'est
tous deux, logique sous la rubrique ; que son premier tableau, stade, ou stade mys noire mode , correspond Ihologique ses trois ainsi rduites deux, divisions, tique , el qu'
d'Auguste et le stade
Comte, positif
stade
mis
10
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
une autre, le mode contemplatif . ajout Ce dernier mode, ainsi loin, devient, qu'il apparatra plus dans la suite, la caractristique do noire interprtation, telle que nous l'exposons dans la 3* partie do ce volume. En d'autres n'est pas le dernier mot de la termes, le positivismo conception thse plus thorie, qui scientifique du monde ; on la contemplation large par est l'interprLition fournie une synet sa esthtique par le pancalisme. parvient
nous
en
avons
DEUXIME
PARTIE
LE
DVELOPPEMENT DE L'INTERPRTATION
HISTORIQUE
CHAPITRE
IV
ETHNIQUE PRLOGIQUE
le chapitre nous avons montr prcdent, individuelle et l'interprtation terprtation ethnique de toute se dveloppent prience objective espce remment. seconde gique signer ment les Nous ternies avons appliqu aux stades successifs prlogique nous avions
Dans
el hyperlo, logique trouvs convenables d, que dj pour ceux de la premire les emploierons (1). Nous galeo nous dans la suite de notre traiterons des expos, de l'interprtation. de la premire Dans grande ce chapitre, nous ou priode priode
1.
Caractre
gnral
de l'interprtation
ethnique
primitive. dit plus haut de la relation entre 1. Si ce que nous avons sociaux est exact, el les facteurs cerles facteurs individuels (i) Dans un ouvrage important, auquel nous nous rfrons plus loin. M. L. Lvy-Bruhl applique aussi les termes de logique et de prlogique la pense civilise el a la pense primitive respectivement (L. LvyVoir mentales dons les socits infrieures, TJruhl, Le S fonctions roio). plus loin, dans ce chapitre, sect. 6.
44
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
taines ntre
diffrences devront
marques ds l'abord
entre
les socits
primitives
et la.
diffrences tendre
d'ordre
confirmer
notre des attention, s'imposer lude devra gnral plus dtaille qu'une S'il est vrai que les processus et dfinir.
sont dans une large mesure primitif l'individu est tout fait soumis aux alors, quand prlogiques, guider par les intrts rgles sociales el se laisse absolument il doil en rsulter Une floraison de mobiles et d'insociaux, psychiques de l'homme prlogiques chappant de l'organisation principes Nous duelle doit devons primitive comporter nous attendre de la nature des modes trts en-grande partie au contrle el de la validit logiques. des
motifs, pratiques chez et mystiques. La sorte d'organisation que l'on reconnat de la logique affective et motive l'individu dans le domaine doit se celui de la logique discursive plus que dans Tous les mobiles d'un caractre trouver au premier plan. et alogique, que, du point illogique on appelle ment logique suprieur, et contradiction mysticisme prjug, mme temps que les mobiles, de vue d'un dveloppefanatisme, superstition, avec en soi-mme, individualistes que
tant
du procdent nettement.
tant par les faits les motifs la sret l'utilit, donn, que reprsentent perla tradition, resla solidarit, la peur, la crainte sonnelle, le prestige suivant l'occasion, chacun, pectueuse, prennent dans la pense une place 11 en prpondrante primitive. rsulte, fusion, C'est du mais comme point de vue logique, nanmoins tait plus un une tal de complte consociale. organisation d'es la direction le par sien, des
comportant si un enfant
soustrait
et plus raisonnables prits affranchi de la contrainte sanctions lui-mme, tenant rationnelles plus si el comme
que consquents sa conduits impose celles qu'il que les seules choses el son la action
taient
ralit,
o elle
L'INTERPRTATION
BTFNIQUE
45
il est contraint naissance; prend les autres membres de la socit. Ce fait prononces gnral que nous nous indique devons des
de
penser
et
d'agir les
comme
diffrences entre
trouver
l'interprtation primitive accoutums. Il sommes de l'homme la croyance. tre irrationnel gitime primitif Ce qui
laquelle nous nous interdit la pense d'appliquer de la vrit les critriums et de logiques est raisonnable et normal nous. pour dans l'observation consiste pour lui peut La seule lmthode
et anormal
d'investigation la il
nous plus que puissions dire, nous paratre l'action c'est que, si extrme exerce que puisse sur lui certains tous ceux qui agissent sur lui facteurs, par l'esprit humain Dis'imposent galement pris en gnral. chez lui, mais tous vers intrts sont peuvent prdominer des intrts 2. Nous nrale prend humains sommes fondamentaux conduits considrons vie sociale une et naturels. seconde les observation Le g-
conditions
auxquelles
est indubitablement simple plus Le naturelle. reprsente groupe assure collective, par quelque d'union succde des (1). activits, La slection remplace
sorte l'utilit
coopration individuelle ou
el le groupe agit sur les groupes, le plus de mme que le type d'individu apte survit, qui lui Dans le monde cela se voit aux instincts anima], appartient. les individus h cooprer. de la vie collective, qui poussent les instincts Chez l'homme, dits les actions proprement d'une espce accomplissent presque parfaites que les individus sans tes avoir apprises sont rduits leur minimum, et le ne compte d'ducapas sur eux, mais sur des procds groupe De l rsulte la ncessit tion cl d'entranement. absolue de de rgles strictes, cit ; la vie mme sanctions du groupe t soutenue inluctables et celle imposes par la sode ses membres sont
(i)
chap.
Cette thse
par
diffrents
morales,
sociologues.
de l'auteur.
Yoir
It
m de Le Darwinisme
dans Us sciences
46
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
la contrainte ce prix. C'est pourquoi et la direction auxquelles la socit soumet l'individu dans les choses essentielles de la vie ordinaire mme avec pour no peuvent un moment. l'individu un type social pas tre interrompues Cela se reflte dans satisfait l'obissance, comme sociale, aux d'individu ni affaiblies,
lequel 11 se forme
port l'imitation, trainte de la rgle est remplace par voir ment et de la dans
la
La concoopration. celle de la loi biologique, du demobiles intrieurs se socialise progressiveet de ses mobiles nous attendre employs
le mouvement
intrts
les plus intimes. personnels esl vrai, 3. Si ce qui prcde trouver les moyens d'organisation d'autant par la socit rrsislibles que nous de la culture humaine. un systme
nous et
devons de
direction
plus puissants, plus loin dans l'volution gouvern d'observations est par
prcis de rgles, mysel ne montrent tiques qui ne connaissent pas d'exceptions pas de misricorde. Nous sommes rogarder habitus 1' homme comme naturel une sorte d' individualiste primitif de nos conventions et errant sociales scion son exempt dans les vastes champs del vie. Or c'est exactement caprice le contraire est un esclave; il qui est vrai. L'homme primitif est expos des svrits, des brutalits, des terreurs, des des perscutions sanctions, inoues, reprsentes par des crmonies un tal et des rites compliqus, d'pouvante Rien cauchemar. ombre ou son rve, perptuelle n'esl assez qui ot font le maintiennent de sa vie pas un dans affreux son
pour dont le code social puissances mystiques, cl rien n'esl assez grave pour lui assurer ou pour l'atteinte vage tion.
insignifiant, la chapper
mme
le mettre, no ft-ce que pour un instant, hors de des chtiments la socit. dcrts Le saupar n'est jamais est un produit de la civilisagai ; la gaiet
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
47
2. Caractre
social
de l'interprtation
ethnique
primitive.
cela
est confirm
d'une effectues
faon
anthropologiques s'attendait gnralement manifestt attente est celles hors tablie un caractre absolument de l'cole
frappante par les redans ces derniers temps. primiaccus rcentes, ont mis colau :
La thorie Durkheim,
de sociologie, de la reprsentation
des
d'autres relatives
sociologique l'individu la socit, lesquelles commun ment termes maine l'individu. 5. Nom mitive, comme pouvons considre elle repose, ou collectif aux des choses,
de croyances et de rites pride ct cette thorie mme et son applicadans une doctrine traitant de la relation de nous recueillerons les donnes le sur
de coutumes,
recherches
de la connaissance
chez
dire
sans
hsiter
comme
priou
est syndoxique collective, , c'est-reprsentation dire qu'elle est regarde comme tant le bien par l'individu commun du groupe, comme tant les autres accepte par Il n'a pas la prtention de l'avoir dpar lui-mme. ni mme de l'avoir confirme. C'est un ensemble couverte, de et communment de choses rites, enseignes acceptes comme de prescriptions, de prohibitions, etc., il n'est pas responsable, mais qu'il lui-mme accepte cl auxquelles tant dj tablies, il pense qu'on doit d'observances, former. semble comme Ds sa premire et de croyances l'enfant civilis enfance, il est lev dans dont comme se concet en-
48
THORIE
GNTIQUE
DE
LA-
RALIT
'
et d'usages admis Ce qui diffrencie les par la socit. de la culture sociale, cas, c'est que, aux stades logiques en vient tt ou tard critiquer dans une certaine dividu sure dans ment les formules individuel. les confirmer sociales, tel ou tel de leurs dtails en faisant De cette manire, . C'est le ou usage les
deux l'inmerejeter
et synnomique l une choss que le saupersonnel ne peut pas faire ordinairement vage ou l'homme primitif ; il de la tradition collecpasse toute sa vie sous la domination a trouve en naissant. Les rgles sociales restent qu'il ne perce pas la crote rgles ; l'individu pour lui les seules sociale. tive Les raisons aurons de cet tat de choses pouss plus loin notre ici le pouvoir la contrainte signaler absolu, que les lments social exercent sur l'individu, du rgime particulirement de la vie. La socit dans les choses pratiques de prescrit longues raisons sries d'observances cohrentes, fastidieuses, el les sanctions sont sans d'autant en donner plus des dures nous apparatront quand Nous nous bornerons analyse.
sont occultes, mystrieuses qu'elles encore 6. Pour mettre davantage collectif manifeste utiliser l'lude trouve certains deux de la pense primitive, la nature prlogique les rsultats auxquels avons faite
et vagues. en lumire
parvenus commun
de l'individu. une
Nous
qui dcouvrirons
o se rvle
entre analogie frappante o ils concident points plus haut (1). o se trouve l'homme procde
pri-
sociales
en gnral
(t) Dans la prface du tome III de Thought and Things, qui pour sous-titre Interest and Art , j'ai signal l'accord frappant que prsentent nos rsultats, tels qu'ils sont exposs dans le tome I, avec ceux relativement la pense primiauxquels esl parvenu M. Lvy-Bruhl,
dans l'ouvrage intitul : Les fonctions mentales dans Us socits inf* rieur es, ou il a runi et interprt les rsultats des recherches rcentes Certains brivement des anthropologislcs. dans celte points indiqus prface sont traits ici d'une faon plus complte. tive,
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
49
due des sanctions discipline ces rgles, Grce son obissance social de coutumes part de l'hritage d'une sont canalises pulsions spontanes sont refrns tits rfractaires par reuses.
peu devoirs.
la socit interdictions un et
Les peines sont celles que comporte Elles sont d'une svrit terrible organis. inflexible. Cela socit revient n'est dire que, ce stade de son aux rsultats pas parvenue rflchie. Les sanctions du celles des conventions
d'une
pas remplac
la peur, la crainte et la vnrala prudence, respectueuse ; c'est une vie o les fins, tion. La vie active est synllique sont communes, o elles ont leurs les pratiques, les valeurs racines dans synnomique conscience individuelle el morales. 2 Un autre tation collective caractre est sa fait ou du sociale en fait important dpendance ralis, tel ou de cette qu'il sorte d'interprdu rel, de dans une la socit, qui , c'est--dire n'est ; elle pas n'est pas domine par la qu'elle ni rgle par des sanctions intrieures les sanctionne
observe
de confirmation
rapporte ou de preuve.
entre un animal el un homme une fois admise, sympathie l'animal esl dsormais 1' ami de l'homme el de sa famille. Etant donn un fait succdant unique par une eux une relation par poses vnements aucune la liaison un autre, et qui ne lui est ou locale, il s'tablit entre temporaire et mystique. expliques accidentels Les conventions ou justifies n'tant qui, imdes par soumis h
simplement
espce
se prtent tout aussi bien une d'preuve, sont suite, et, par qu' une autre, interprts tendance des coutumes et des intrts sociaux. choses comme ce qui sans
sont considres dj acceptes confirmes les nouveaux vnements ; tout par est en contradiction avec ces choses est inexistant, rapport avec elles. Le rel sert donc et de base toute qui 4
d'interprtalations Baldwtn
prfrentielles
slectives,
espce varient
50
THORIE
GNTIQUE'DE
LA
RALIT
du groupe, el les altitudes actives d'esprit de la pense sont manifeste7. Ces caractres primitive ment illustrs et la signification du totem. Si par l'existence avec tals diffrentes nous que soient y trouver entre elles les thories du totmisme, en ce qui regarde le totem, le sauvage luique possde pour les significations de son pour lui groupe de toute le fait donc sa parent, central de seuls naturelle sa lui vie, et surnatusavoir de son comune base d'accord
les
pouvons
clan,
celle identit, est celle prendre qui il n'a pas d'individualit. de son groupe, De plus, les faits qui n'entrent d'aucune manire dans la sphre de l'influence lotne peuvent pas exister mique pour lui ; mais dans le domaine des intrts renferme que tout, comme reprsente les rgles, absolues dans celui le totem, les domaine qui ses yeux les injonctions, Dans ie domaine de
permettre
sont
prohibitions, et dfinitives.
de l'actualit, en indiquant ce qui esl accepte comme en obligeant faire ce qui est dsirable cl de ce qui doit tre vit, pour les indications thos'abstenir le totem apparat riques comme pour les injonctions pratiques, comme mme l'unit temps, syndoxique corn m s celle (1). peut aussi aborder par le ct ngatif l'tude de pricoude l'interprtation borne pas tablir de des l'organisation croyances et sociale, et, en des pratiques
personnelles 8. 3 On
la signification syndoxique Le groupe ne se mitive. tumes cl certains rites se conforme; Il ne dit bitions. il lui une dil aussi plus
ethnique certaines
l'individu
. Naturellement, tant
socit
une opinion qui tend a se gnraliser; le totmisme, te centrale, reprsente lej qu'on le trouvo chez les tribus de "l'Australie rcent do Durkheim intitul; L'ouvrjge type do culture le plus primitif, Les formes lmentaires tique tant des thories mme. de la vie religieuse contient un vaste expos criluirelatives au totmisme que du lolciismc
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
51
l'erreur et le mal donnent el rflectifs, lieu aune congiques el une opposition tablies tradiction par des rgles plus ou Si ceci est vrai, cola ne l'est pas . Si moins rationnelles. ceci est bien, cela ne l'est el affective pas . Il y existe par lesquelles la suite des rgles de los'tablit gique cognilive en mme temps Mais a pass nous le ngatif des stades
la ngation (1), qu'avant l'apparition il existe des modes trs importants de significations gique Il y a de forts mouvements et de rengatives. d'acceptation jet, qui ont leur source dans et qui remontent Il y a des rejets ginaires. la nouveaut, coutume, choix, jets sont dtermins d'entre leur par eux se cas
la prfrence active et dans le des instincts et des attitudes oridus au malaise, au au caprice personnel; des mobiles actifs s'lvent au niveau de se justifier. divisent en deux d'exclusion ladgot, tous ces re-
et motifs, et de la ngation
rejets
se compose
au moyen de quelqu'un de ses inragit, que la personnalit contre la chose ou le contenu Ce principe trts actifs, rejet. dans les rejets de l'enfant, moteur qu'il s'agisse d'un apparat hte fcheux ou do tout autre cas. Il existe, mauvaisgot,d'un de formes dans les stades un grand nombre diffrentes, des processus et dans les stades meninfrieurs sublogiqucs taux. sous de rejet connu par le mode . Ici le rejet d'une chose est susous le nom de privation il accompagne un choix bordonn positif; l'acceptation d'une autre chose. Tels sont les rejets dtermins par l'affecL'autre classe tion, toute par le sentiment, d'intrt autre esthtique, par l'apprciation par Le fait de s'absorber exclusif. dans la choisie chose et vante ou l'exclusion implique de toutes les autres choses. pas intentionnellement se caractrise
un choix
ne rcjelle
La pense et Us choses, tome I t La logiquo fonctionnelle , Logic,, ThougU and Things, tome H, Exprimental chap. x,el chap. vu. Cf. aussi plus loin, chap. vu, $ 4 et 5. (i)
52
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
une
chose et
cause parce
de certaines
de ses qualits
mais positives, dans ce qu'il pas comprise toutes les poupes rejette
lui causer, dans Biddy , quelque plaisir que puisse une poupe nous fournit un d'autres conditions, neuve, exclut de celle privation. Son affection pour Biddy exemple rivale. de tendresse chez lui tout sentiment pour une poupe et la ngarcjel prlogique nous constatons de tant admise, tion logique que le premier nous aide comprendre Ces phnomnes l'esprit beaucoup Les prohibitions, les obserde l'homme et la vie primitif. 10. Celle distinction entre vances mitifs et les rites sont trs ngatifs, remarquables. draisonnables que les esl garrott les tabous, Us sont etc., des peuples prisouvent plus bizarres elles-mmes. positives le
et plus Le sauvage
ce qui lui signifient doit s'abstenir dans ses pendfenses comportent pour ceux
La plules chtiments les plus svres. les enfreignent ne le sont qu'avec des restrictions part des choses permises le temps, le Heu et les circonstances, resen ce qui concerne trictions seuls des riles impliquant d'viter des dsastres. prliminaires qui permettent
du tabou et celui de la distincLe phnomne remarquable comme doivent tre regards tion entre le sacr et le profane du dveloppement modes aboutissements des rejets sociaux motifs el des intrts tivs par des intrts actifs, soit directs fait soit que lointains, la socit parmi ou comme s'absorbe la chose des cas de dans d'autres dus au privation choses et d'autres
rejete semblerait dplace. dans le dveloppement ulsupposons, par exemple, de l'intrt la croyance en une divinit exreligieux, nous el intolrante, comme rsultat secontrouvons, un rejet privatif de tous les autres systmes et objets lesquels Au lieu que ce soit, comme au stade de culture sommes la consanguinit parvenus, qui rgle des du droit de se maque celle de la limitation ou encore les mmes h dtongatif, qui, dans comme le systme
religieux. o nous
L'INTERPRTATION
ETHNIQU3
53
ne sont pas l des ayant le mme de raisonnement ou de logique, mais des questions questions de croyances et de proccupations sociales dont la positives, solution sous la forme de prescriptions se prsente collectives tant positives Cela veut videmment rigides, que ngatives. dire sociale dont les rejets de l'intrt, que l'organisation constituent un aspect, sociaux revt, dans le premier cas, un Nous noterons le fait que les rejets de l'indiaspect positif. comme sont ses acceptations, vidu, rgls par la socit. Toutes les interprtations, par la socit. prescrites formules, sanctionnes, la dfinition ngatives que Les lois.de prohibition appliques de tout tant tant positives, sociale sont sont
les
trancher.
Le
mariage totem. Ce
esl
interdit
entre
elles par la collectivit; l'ensemble des interprcomme celles-ci syndoxiques. ou commun non de cet ensemble il est de l'es-
d'interprtations
el
pce que produit l'organisation 4 On peut rsumer ce qui est essentiellement primitive croyance religieuse qui tant sociales qu'individuelles. de l'interprtation. nous le verrons loin,
logique; affective. en
que la vie c'est la religieuse, puisque et les sanctions les valeurs conserve prcde disant C'est la priode thologique comme reprsente,
Le symbole plus
Caractre g 3.
adualisle
de l'interprtation
ethnique
primitive.
not l'individu,
le
de
la
pense Il y a deux
importants
dans
(i) Pour los dtails, voir La pense et les ehoses, tome I, La logique fonctionnelle , chap. ut.
54
THOriB
GNTIQUE
DE
LA
RAT.IT
sont dualistes* d'esprit appel rflchi du moi et des objets le dualisme de la pen du et des penses ; c'est la forme la penseur du dualisme. Elle
et l'tat
d'une vie exige la conception intrieure o existent des ides ou des penses, et, d'autre se rapportent ces ides ou ces part, celle de ralits auxquelles penses. C'est ce qu'on la rflexion . Mais il y a un autre dans persiste appelle -dualisme proprement le dualisme de
pourtant lisme de substances, corps . Les progrs dualisme turit tail d'clore dans le
lui est antrieur et qui qui la priode de la rflexion, c'est lo dua de l'esprit de classes de ralits, et du ce qui ont permis et d'arriver mat de tudis en d-
mode
(1). 11 suffit
de l'examen
sommaire
coutumes
des peuples primitifs pour sence chez eux de ces deux sortes de dualisme, ce mot son sens plein ou un sens approchant. de l'exprience diffrentes. ons est la mme, mais elle est ainsi Car, que des formes de la
l'absence tendre, et objets do la pense) ne se manifeste prit et corps, penseur absence des effets bien connus pas seulement par la simple de pareils modes de division mais aussi la libert (2), par donne civilise d'autres n'offre mobiles, auxquels de gure l'occasion individuelle pense s'affirmer avec force la
et
comprendra pour
au moyen de certains pense primitive principes plus simdes ides, l'animisme, etc., n'aient ples, tels que l'association (i) Voir ibidem, chap. x el xi. Dans llislory oj Psyehology, tomo I, l'anteur a expos ce dveloppement loi qu'il apparat dans la philosophie grecque cl l'a reprsent comme atteignant son plus haut degr dans le dualisme de Dcscarles. (j) Tels que la croyance a la matire inanime, a l'Ame purement au domaine intrieur de l'exprience, spirituelle, produits relativement rcents de la rflexion.
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
55
pas eu un plein siste soit faire esprit et l'attribuer prit de l'homme min, terme
succs.
Le dfaut
thories conpareilles des termes d'un dualisme dterde ce qu'il est en ralit du dans la thorie de l'animisme dpouiller simplement fonction et logique l'estenter
de
d'organisation mentale, d'appliquer quelque principe simple des ides , ou le raisonnement tel que 1' association par . Dans toutes ces thories, analogie mier stade de l'organisation mentale, sents les dualismes el les classifications si les fonctions ce qui resterait individuelle de la conscience tranches ment naissons. el non Il en une rsulte fonction on d'o admet l'on le preabsuppose que
de la vie primitive que l'on peut comque par l'tude comment la pense sociale s'organise des priodes prendre n'est pas encore capable d'un o l'individu raisonnement lon'est gique, rience moins individu faon et sous l'influence el d'habitudes On lev qu'on le dans individuelles. de traditions sociales n'y d'autres Il encore arrivera conditions rsultant d'une plus primitives un pas en envisageant de quelque sociales, aux qui leur mobiles est prpropre expet
mutile.
faut
dans le d'oprer logiques et de se rvler par eux-mmes. 13. Nous reprendrons plus loin de l'interprtation sociale organisation chelle. une Nous pense tifs primitive, des mobiles ici
posivritable
noterons
pareille
discursive, d'organisation pense cipes adualisle. certains points do vue o elle est vraiment del distinction enlte les penses 1 L'absence qui s'impose c'est--dire du dualisme entre la ou les ides elles ralits sphre monde stantes pense primitif de la vie intrieure ou do la rflexion et celle du cono les choses extrieur, se montre dans certaines restent confusions relativement
prlogiqu de la
l'absence
56
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
L'ide
d'un
systme
extrieur
de choses,
exis-
sa neutralit, et aux efforts aux intrts tranger n'a relativement rcente humains, ; elle est, la vrit, atteint son expression de complte que dans le positivisme la science moderne. mme pas un certain n'existe dans les Mais, sous sa forme socits rudimentaire, primitives,, elle
discriminant pouvoir de choses en elles-mmes, indpendamment et dans le dans la pratique, dans les crmonies Et cela en dpit de la ncessit et du de reconnatre fait conqu'elles nie l'identit une flche, sociales choses valeur avec
les
extrieures, cognilive
el de valeurs
de l'employer afin Il en est de lui comme pari pour la chasse et pour la guerre. de l'enfant refuse d'admettre sa poupe est simqui que un objet de bois recouvert de peinture, plement parce qu'il d'une aime et caresse, mais qui y voit l'identit compagne la jello montre admet droite par toute et gauche, y enfonce sa manire de la traiter qu'il l'un des pingles, pratique
la flche
et il
qu'en a ni antrieurement.
cl l'autre
soit
en ralit, la signification slective ou l'intention changeant avec l'intrt veill. d'une de ces La sparation particulier deux sortes de signification d'avec l'autre exige que la chose soit reconnue comme chose objective quelque qui est soumis des lois indpendantes en est fait, c'est--dire (2). Le dualisme de l'usage slectif et la sphre trangres entre la sphre del'ex-
prfrentiel subjective
qui de l'esprit
semble ne pas prendre garde a cela quand i) dit M. Lvy-Bruhl simplement comme il le perque le sauvage ne peut pas isoler l'objet (t) oit. (a) Dans les spculations des philosophes grecs, le point de vue du
l/lNTERPHTATION
ETHNIQUE
5/
trieur un
et celle
de l'intrieur de
La premire exige la chose extrieure celte la chose signification est due fins per; la
rappelle de la la
attribue de l'ide
mdiation
comme
de parvenir
des
d'un
dveloppement au est
marqu genre
de de
s'attendre
constate
et tant trt
exclusif, une
comme tant, regarde l'intrt l'indominant, Parfois par la socit. la chose les plus
signification dans
l'intrt
logique place de celles qui ont un caractre exclusivement. civilis emploie presque est frappant de vue Le rsultat ; du point state vage il faut, venirs motions esl hant simplement ne puisse avoir exacts.
on conlogique, une grau Je confusion. Il semble que le sau sentir voir, entendre, comme parvenir des associations d'ides des sounormales, dirait
ses intenses et sombres part qu' est sa seule facult son imagination Il vigoureuse. Comme nous l'avons par des images effrayantes. il esl rarement libre de soucis ; il a remarquer, On tendue ses d'motions sont sociales, dans les catgories Un ensemble de diffrentes la lumire
ne subjectif comme tel, du subjectif oppos a l'ordre physique objectif, date que de Socralc, chez qui lo mouvement atteint son sophistique apoge. Mais, bien entendu, les Grecs, comme tous les autres peuples, dans la vie pratique, faisaient ussge de cette distinction mulaient pas dans une interprtation rflchie. Voir Psychology, tome I, chap. iv. s'ils mon ne la forHistory of par
dans la penso grecque (i) Ces deux processus ont t introduits la relativit des sophistes. Voir ibid., tome I, chap. iv.
58
THEORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Mais absorb
une
fois
que
nous
avons
reconnu
que
son
esprit
est
auxet les coutumes rgnantes, par les croyances et qui ne sparent il ne peut chapper, pas la chose quelles el la sancl'intention en elle-mme de tout ce qu'y ajoutent tion'sociales, nous en comprenons l'enfant civilis, est lev et un individu est sa quelle voyons sa pense. Ce qui partie c'est que, contrairement devenir un par la logique, dsire ou prfre, et position le diffrencie lui, nous de
ce dernier
observateur
voit el qu'il consciemment personnelles ni dnaturer aucun traire, le force oreilles tation
distincte nier son existence que Le sauvage ne tire sa signification objective. Au conde l'ducation de ces avantages reoit. qu'il sont aussi simples ses matres que lui ; son ducation ne voir de n'entendre les yeux, qu'avec social. Il suce avec le lait son groupa de toutes ses sensations qu'avec les l'interpret de toutes
traditionnelle
ses perceptions,interprtation et, par suite de la concurrence minant de la solidarit le faire tendraient qui fluence.
motive; religieuse, mystique, prdoque leur fait l'intrt les impulsions sociale, personnelles penser par lui-mme sont sans in-
un autre 15. 2 Il y a encore dualisme, qui est apparent c'est clarifie et claire la vie de rflexion, el qui au premier, ou la comme entre te dualisme vie, considrs l'esprit quelque L'esprit indiquer tinguer confusion dans pliqu y sont qui semble dans la nature une vritable crevasse ; no pas disc'est tomber dans une de ce dualisme, les termes dualisme vidente. Cela de spirituel, el la chose d'un et le corps sont les termes chose matrielle inanime.
sous une forme frappante apparat des choses et l'tat les socits y est comprimitives, dont les animaux particulires par les interprtations
l'objet. presque toujours est de nature bien que celte confusion Ce qui montre prdes deux chez les peuples c'est l'absence, primitifs, logique, observes distinctions parla penselogiquo: toujours grandes cl la distincentre les personnes elles la distinction choses, entre lo moi pertion entre les individus, particulirement
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
59
et
les sont
autres encore
moi,
entre
ego
Ces
deux
dis-
place
attribue tournures
pense logique, a t l'occasion le par l'animal allons deux plus dvelopdans la conside -
prises
La place pense. assigne est des plus suggestives. du d'abord radicale point de vue celui qui qui de est
dualisme. 16. La
primitive Etudions
genres
distinction
existe
dvelopp. et l'esprit
le
n'esl videmment dans corps pas prsente tive absence est dmontre vaste ;son parle cit les anthropologistes sous le titre par Ces faits prouvent ne distingue mais d'une pas conoit manire la nature le monde indubitable inanime entier
primide faits .
des
des choses
comme
et proprits dynamiques de la vie et de l'esprit (1). Divers faits montrent que le corps difficults nous et d'embarras, l'avons (2). plus tendances temps Dans la fait que deces Le vu, corps dans est tels ce le qui
mystiques
semblables
de
une
source le cas,
dveloppement le lieu des activits que les volitions, en tant parmi cette que des difficult sont
pense attri-
subjectifs, apptilives une chose pense tous les deux retarde L'esprit dans la
affections il est
corps, choses
mme
phy-
centres
corps sortes
conus
et rend ou l'me
personne,
la thorie animiste , qui, acceptions un duatend a faire de l'homme primitif de l'esprit lut attribuant une conception liste plutt que le contraire, le corps ; nous entendons interprter pour qu'il est suppos employer de duautiliser les faits cits comme preuves do l'absence simplement (i) Ce n'est pas que nous sous sa forme traditionnelle, lisme. Nous reviendrons plus loin (a) A chap. pense el les choses, v, sect. 5 et suivantes. l'intcrprlation des faits. positive fonctionnelle tome I. La logique .
60
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
semble
des choses
comme une masse or, elle apparaissent apparaissent; frencie de phnomnes que la pense ne russit que plus rpartir en des catgories dualistes. Une vaste srie de faits eu relation avec les rites
qui
se
aux processus et aux fonctions rapportent physiologiques de faits relatifs la naissance, la mort, la pubert, au ma l'initiation l'individu aux abluriage, impose^ tribu, parla tions la chasse, sa prparation etc. montrent purification religieuse, quel point le jusqu' de croyances adualisles louchant la nature corps est le centre qu'elle prescrit et la destine gnement, spatiales, personne, de l'me. Les nombreuses bizarreries de l'enseila violation des relations el qui admet temporaires la vnration et pour l'ombre de la pour les rves la peur des monstruosits tbut cela physiques, au moins du fait gnral ne que le corps et l'esprit celle distingus. confusion faon sorte comme enlre et l'inanim, nos yeux, on trouve non parvenu avons parl le vivant lui el sa
tmoigne sont pas nettement 17. Outre diffrent l'homme maturit, d'une primitif, l'autre
si vidente chez
qui chez sa
le civilis
donlnous d'adualismc, plus confusion haulcommcd'une des personnes inter se. H n'arrive les moi comme pas dislinguerenlreeux tels, distinguer enlre le moi personnel elles entre ego et aller . autres, Cette mires confusion, comme nous disons, nous qui avons les lules dualismes, est si profondment enraqu'impliquent cine et si fondamentale colore la vie el la qu'elle partout La raison decefait rside dans le caractre pense primitives. social de l'ducation cl de la discipline l'individu imposes sous le rapport du moi et de ses responsabilits. identit el d'une individualit personnelles, mitives une identit collective, dveloppent Au lieu les socits o l'individu d'une prise
(t) Celte ide d'une me forme d'une matire trs subtile se retrouve chez les premiers philosophes grecs. Il esl probable quo ce n'est esl parvenuo au pas ava.it saint Augustin que la ponso spculative non matriel. Voir concept d'une me ou d'un moi purement spirituel,
mon History of Psyehology, tome I, chap. vi.
L'INTERPRTATION
LTIINIQUB
61
fond. passe
L'effet la
produit conscience
est.si
radical tels
par
du moi,
de l'individu, et au bout
considrons
du dveloppement d'numrer n'est pas ncessaire sifs, qu'il nous trouvons dans le dveloppement choses qui valent 18. 1 L'volution
et. point de vue de l'organisation de la socit celte srie de stades progresici tout au long (2), certaines ethnique
du
la peine d'tre notes. ne va pas du toul de l'individuel comme Elle part d'une impersonnalit tel vers le collectif. originelle, de la neutralit de l'tre humain le plus de con inprimitif, pour aller diverses vers une collectransformations, une coltotmique,
de faire des distinctions, capacit son tour tivit qui, subissant devient lectivit successivement une
collectivit
une collectivit en tribu, constitue etc. religieuse, dans le dveloppement de certains C'est seulement intrts le vivant, esl distingu de l'objectif, de que le subjectif, l'inanim exclusives de la classi; il ne revl pas les formes Ce n'esl que trs tard, les intrts quand logique. et spculatifs sont veills, que le moi individuel logiques des moi. autres est diffrenci c'est--dire Auparavant, fication
dans
les
le moi esl collectif, il se dprimitives, avec les intrts du groupe, et ses dispratiques et oppositions sont celles sont propres aux qui aux familles, aux divisions c'est--dire tolmiques, socits etc. ont pour les L'individu hommes dclare priex-
est identique avec son groupe, avec le totem non l'est avec lui-mme, et comme qu'il
(i) Cela apparat dans l'histoire de la pense spculative. Bien que l'individualit pratique ft trs manifeste en Grce, il n'y a, chet les ou du monadisme philosophes de ce pays, ni thories de l'atomisme et de l'impntrabilit des mot psychiques, ni postulats de l'isolement hier se. Et cela malgr le fait que l'atomisme physique y est clairement formul.
(>) Pour les dtails, voir Interprtation chap. sociale el I, morale des principes du dveloppement mental, de l'auteur,
62
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
i d'autres individussonlidenliques participent une identit Cela ressort de trs (1); ces donnes pas, avec collective donnes le mme commune. recueillies
; groupe, tous
nombreuses
par
les
dmontrent
que l'individu
considre
physique, Il ne fait a un
et ne peut pas se considrer, comme un tre distinct, identique avec sa classe sociale, qu'un parce unique. souvent les La matire par du symbolis processus Un subjectif une espce
primme
moi est En
par
choses
inanimes,
rentrer
les deux que, en ce qui regarde dualismes, c'est--dire celui de l'esprit et du corps et celui de ego el aller, les distinctions commencent se faire jour s'effectuent qui du groupe dans l'intrt et pour sa conscience. Tout ce qui a avec l'usage el l'intrt collectifs devient quelque rapport les de l'unit collective les aniintgrante partie personnes, les ustensiles, les ombres, les morts, les personnages maux, oniriques la divinit choses ou mythiques, de la tribu. les hros Toutes qu'immortalise ces personnes la tradition,, et toutes ces
2 II s'ensuit
une pari du mme ce mol tant enpossdent moi, tendu dans son sens collectif; toules cette posparticipent session mystique. L'homme est le frre, l'autre moi, du chien, de l'toile, de la plume, et lui ne font parce qu'eux qu'un dins la vie et l'intrt collectifs de la conscience commune du groupe. 19. Cet tatde comme lisme, ment nous c'est--dire observ. choses l'avons extraordinaire indiqu, ne se trouve pas troubl, l'autre duaesl galercintgrit
dj de celui
La hirarchie
(l) nous. ()
M.
Lvy-Uruhl,
loc.
cit.,
les
interprte
do
la
mme
manire
que
Durklicim,
La
Vie
Religieuse.
lalive
partie,
avec
temps,
une
flche
esl
un pot est un polel du feu est du feu. sont pas telles sont dtermines parce qu'elles par certaines comme n'tant mais proprits physiques pas des personnes, seulement sont dtermines comme tant exparce qu'elles clues, trts d'une collectifs. qui manire La ne ou permanente, temporaire chose est celle qui simple rentre pas dans sorte division le groupe, de distinction logique d'autres est exclue qui n'a in-
de
la socit,
pas de
se rapproche en personnes et
les personnes le qui reprsentent les valeurs el les intrts cl que sociaux, et ces intrts qui sont le plus souvent spars blocs de mottes de terre, simples en un mot des choses bois, la signification del distinction reste el l'intrt collectifs avec des
Cependant
sous leur forme de ces deux sortes L'absence, logique, est illustre de dualisme par la place occupe par les animaux dans la vie et la pense primitives. Des auteurs d'une comptence lument animaux reconnue draisonnable et le dsordre ont frquemment des attitudes not le caractre l'gard absodes
primitives
de la pense primitive en ce complet Ce dsordre n'est pas d la complexit du qui les louche. mais l'embarras rsultant des modes mystiques et sujet, de la conscience collectifs elled'apprhension primitive mme. semble le systme tant dans son entolmique pris dans ses dtails. L'animal que peut tre une simple comme dans la poursuite, la mise mort el la condu gibier. D'autre animaux cela part, certains vrai de toulanimal sous des conditions dtermines Tmoin
chose, sommation
est mme la signification du moi du peuvent participer mystique cl les crmonies L'intrt el riles accomplis groupe. invoqu
64
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
dans
sont dans
se fond,
4. Caractre
relativement ethnique
alogiqu primitive.
de
l'interprtation
de
plus
prs
la nature
positive
sociaux, organisation grce se constitue, nous constatons certains primitive en tablissent le caractre qui prlogique.
de
les principes sur lesquels elle repose, positifs nons allons quels de vue elle manque des indiquer points attributs essentiels des processus positifs logiques. 21. elle ne reconnat 1 En premier lieu, pas le principe du milieu exclu . Cela s'accorde avec le fait que logique la ngation procde positif quement unes les classes l'tre comme nous l'avons primitive, mais pas par exclusion logique, el actif. Les classes ainsi tablies, vu plus haut, ne social par rejet n'tant pas logiles partiellement dans deux et ne pas soit de classes, pas, et n'appacontra-
de noter
se recouvrir exclusives, peuvent autres chose se trouver ; la mme peut ou davantage, tre exclue un moment autre, chapper absolument mutuelle
un
au soit... des
logique. d'puiser
pareil
l'absence des
logique
la pense
pas se proccuper de chose que nous exigeons Ils ne sentent cohrente. pas lo besoin ont accept parce qu'ils diffrent dcider pour le soit, qu'elle ou active, ou blement do
Ils ne peuples primitifs. de leur exprience une d'exiger la ntre, savoir soit qu'elle do une rejeter ont un critrium est acceptable satisfaction rsulte chose tout
il faut qu'elle une procure setvc un intrt social. Cela de choses indiqu
l'tat
ci-dessus,
savoir
de
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
65
l'absence sement
d'une
classification
l'exclusion
3 Un grand nombre des particularits plus superficielles de la pense du mme dfaut fondaprimitive proviennent mental. Les classes admises sont bizarres et obscures. Des choses nous semblent absolument qui contradictoires sont identiques pour diffrentes el mme
le sauvage. Une diffrence n'exclut mme pas toujours l'identit. La numrique de valeur classe est affaire motive et prfrentielle ; c'est une source de bien, ou de mal, ou d'utilit ou d'avansociale, ; voil tages pour la tribu La classe est tlologique, et affectifs prdominent, drables laissent tante plus ceux-ci et exclusifs qu'une le sur les distinctions. quoi reposent et non logique. Les intrts actifs et les intrts sociaux, plus consique place les intrts et infrieure ne personnels, moins impor-
d'infrence et d'arguinen. manque talion L'ide de ncessit est trangre au logiques. logique do l'universel. En l'absence sauvage, qui ne voil pas la valeur de celle l'appui do ses dires de simples ide, il invoque d'vnements ou d'objets, des analogies, des juxtapositions le prsages,choses o se tre dynamique pouvoir reconnat el des une rites et des crmonies, d'un est toules caraccertaine Le nouveau conlrainlc
social.
car il rvle une suprme importance, de la puissance relle derrire el dans la nature. qui se trouve Une clipse, la rencontre d'un homme une maladie blanc, soudaine, extrmement satisfait Il tiques. du groupe, l'intrt dans la scheresse, srieux le tout cela constitue : ample matire des valeurs domaine d'amener ces choses
s'efforce tandis
en poursuivant suivant
cela Objectivement, apparat se traitent les sujets lesquelles social. sion ni Les hommes primitifs ; ils
l'argumentation Baldwin
66
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
mauvais
augure surnaturelles.
et font Les
appel
des de
sanctions chez
tant
sociales et de la
oprations remplaces
la substitution eux
tablies. croyances communaut l'effet logique, la conviction faire encore Aprs prtation giquc,
appel prend
de la contrainte
la place de la celle de sociale, qui tendent ne sont pas de l'internature aloCelte prlo-
Les principes moteurs personnelle. la pense en gnral apparatre logique librs. cet expos des aspects superficiels gnral dont nous avons la montr nous de occuper immdiatement de l'individu la
caractriser.
l'organisation (1).
et du de
grande
partie donne
de ce chapitre a l'Universit
suivant
|V) en
confrence
Princeton,
CHAPITRE
L'INTERPRTATION SON
ETHNIQUE CARACTRE
PRIMITIVE
POSITIF
1. L'organisation
sociale
de l'intrt
primitif.
assez pour faire voir que le terme pra un sens bien dtermin. sous le rapport Considr logique il signifie tous les points de vue qui ethnique, alogique, viennent d'tre La question numrs. se pose maintenant de savoir dans quelles directions autres que groupe est-elle des directions social prend des intrts du l'organisation logiques Celte une forme positive. organisation de l'individu.avant la celle des intrts cessus l'esl-ellc 1. raux tant netteme ? Nous on doit avons dj s'attendre de vue gn quels points indiqu ce que l'interprtation en ethnique, d'une manire s'carte des roules sociale, Dans les communauts a -atteint plus luiit logiques, et, si elle l'est,
Nous
en avons
dit
que constitue individuelle. suivies par la pense vit dans un l'individu civilises, mme le stade logique (1) ; revtant
ou moins
(i) Le fait que, dans beaucoup do choses, la socit civiliso esl goun'inel reste essentiellement verne par des conventions irrationnelle firme pas cette remarquo gnrale. La socit peut obir aux rgles d
68
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
les traditions sociales de'ce groupe et les sancrationnelles, ont des tentions que comportent ses lois el ses conventions mme quand sa pense dances raisonnables. C'est pourquoi, n'est aux pas mrie, quand elle est prlogique, l'individu, f\ constamment, so trouve qu'on lui impose, chemins toute sorte de que raccourcissent la pense logique indpendante procds pdagogiques, ou au moins quelque chose qui lui ressemble. Bonnes ou impressions qu'on lui donne, conduit, par des reoit qu'il aux initiations on lui donne des raisons de tout. L'individu mauvaises, les intrts civilis n'e3t donc pas libre de dvelopper prloet naturelles. giques sous leurs formes spontanes Chez les sauvages, Il recueille l'enfant un reoit des impressions tout hritage-social un hritage comme prlogique, social plus ou moins grce l'ducation
recueille
lui les mobiles cl les fins sociales Chez logique. prlogiques ont toute libert de se manifester dans leur plein dveloppement. Les utilits et les intrts les impulsions, les sociaux, les observances, sanctions, modes sociaux d'organisation, psychique. Nous devons d'interprtation dus la floraison qui ne sont donc soit les en un mot les sociaux, dominent son dveloppement ce que le type ethnique de caractres marqu facteurs prlogiqucs, par le les trarites
de facteurs mais
purement
pas affaiblis,
prexistant
Nature 2.
affective
de la gnralisation
primitive.
2. La premire question qui se pose, dans ces recherches sur lo caractre de l'interprtation est cello positif primitive, ou dclaguralisalion. del classification Comment l'homme la logique ncessit. quand un rformateur ou un moraliste lui en (ait sentir la
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
'.
CARACTRE
POSITIF
09
el
el le classe-l-ilcomme extrieures, par ses marques appartenant une classe gnrale qui lui est dj familire? d'objets Ce serait suivre la mme voie que l'intrt l'intrt cognitif, que l'on prend la vrit objective. Il esl vident L'intrt sauvage. lui soit ce qui simple pagne curiosit que ce n'esl de procder du pas l la-manire qu'il prend soil ce qui esl nouveau pour de lui esl dj connu n'esl pas un intrt il s'accomde crainte
ou
de la chose qui s'offre Les proprits respectueuse. physiques son examen no sont pour lui que des marques superfi ce qu'elle manifeste des nergies caches cielles ; il s'attend en fait-elle entrer el mystrieuses. Aussi son interprtation ou de compte des phnomnes concomitants, proches uno association des avec des influences lointains, puissantes, et des prsages dont le sens ne se rvle signes qu'aux ligne La position du soleil de la lune, la hauteur la longueur de l'horizon, des ombres, la couleur vol des oiseaux, les rponses des oracles, l'allure initis. fices, la nalure des tout rappelle, et lui confre n'esl pas une au-uessus du ciel, le des sacri-
ancien l'vnement rves, que l'on se cela donne la chose nouvelle sa signification de l'importance. La gnralisation effectue
mais de simple connaissance, gnralisation de motivation, de participation une gnralisation d'motion, el de la les voies de l'association ; si elle utilise mystique connaissance, rection dans tif. simplement coulera laquelle Les vnements importants c'est litre le courant que le sort les intrts d'indication de l'intrt en lient do la diaffec-
de vie ou de mort, -les questions chose a voil quoi elle se rapporte, La nouvelle la famille, elle apporte ou le malune signification le bonheur pareille; ou dfavorable, amie ou ennemie, heur, elle est favorable lui ; sa neutralit n'est qu'un cran pour le groupe ou contre se dissimule lo pouvoir a do faire du derrire lequel qu'elle bien ou du mal. Le sauvage no se soucie pas de la simple chose; il veut savoir quelle sorte de signification plus largo, cache la chose partimystique, quelle espce de puissance
rserve, cl de de la tribu
70
1 IORIB
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
cipe,
bienfaisante
ou
pernicieuse,
sa
Ce n'est pas qu'il fasse cela le moins du, monde d'une faon rflchie el intentionnelle. C'osl l sa manire do spontane l'oxprienco. Son intrt motif so saisit des rpondre donnes do l'intrt exactement sensibles et los organise d'une faon affective. Lo flot motif fait, et la chose prend passe sur le simple le caractre de sa signification Alors mystique. cognitifs la chose, dvelopps, de l'isoler et do sont nous la d-
les intrts que nous, dont nous empressons de scruter barrasser do ses ambiguts, no cherche son individualit, press
l'arme intime que do flairer et de s'efforcer do reconnatre mauvaises, ou bienfaisant. pernicieux dont 3. Cet tal de choses, montre facilement tive dont mthode par des tudes en termes nous avons esl la mmo. l'existence
a t pleinement
d-
rcentes, anthropologiques s'explique de la mthode de gnralisation nffec* constat fait usage (2). La que l'individu Chez dans l'individu son emploi, do notre comme elle poque, nous avons exemples dans un Dans les favo-
est corrige et limite le faire voir, cherch ol les sanctions sens. Mais autre rables rience tifs,
les par les enseignements, une socit propres qui incline les ;nmes mobiles sont prsents. ils trouvent des occasions au cours
socits
primitives,
aussi
leur dveloppement. que possible dans la formation, Le processus consiste el de l'exprience de penchants, d'attitudes la place exprience cognitives des classes active
et l'un cognitives, desquels nouvelle s'assimile aux dpens de ses reot logiques. Des altitudes des motives,
(i) celles
Tout qui
en sont h
les
distinctions
classes
telles religieuses, que ont la plus haute totmiques, nous basera n'irons toutes pas, les comme
leur
porte la roligion
sociale, pour
jusqu'
donner
classifica"
y compris Thoughl
logique. Inlerest
and
Art
chap.
vil.
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
CARACTRE
POSITIF
-71
tendances
actives,
des
identits
do
valeur
et les les ressemblances mentale, constituent des classes gElles objectifs. la sens du mot, mais elles ont le vritable
de significado valeurs gnrales, gnrales, et non pas, du moins dans le et personnelles, do faits, de vrits ou impersonnelles d'espces
et une reconnaissance une mmoire Il y a chez le primitif des expriences relle des sentiments ; d'o la gnralisation et aux dispositions, aux sentiments affectives so rapportant aux attitudes de actives tendances association rences, analogie, la forme do prf(1), qui prennent el d'intrts Quand, personnels. par un nouvel vnement ou suggestion,
un gnral il s'tablit une pareille altitude, provoque et uno classe la nouaffectif, qui donne une signification actifs de l'individu velle exprience. Les processus prennent relativement ainsi un dveloppement de l'acindpendant croissement moins la ntre mire leur de reste de la connaissance dans une certaine et du savoir, en mais mesure relation qui nanavec lui.
du primitif a un caractre tandis que motif, a un caractre Il voit les choses la luintellectuel. non celle de puissance, et de leur stabilit. Accueillir ou viter, telle do son intrt dominant. Les proprits apdo des choses deviennent des moyens caches, En tout, la tendance sit sociales. prin; il en rsulte tlologique que les affirmations les contradictions en comparaison par les excitations, sur et les exclusions acceptations les hsitations des simplement do parvenir des mobilit et leur
passivit
est l'expression el superficielles parentes des signer de valeurs fins soit personnelles cipale devient et les ngations, sont insignifiantes
rejets provoqus virements de la vie de sentiment 4. Ce systme esl tabli dtermines des catgories Ses valeurs sont formules
III
do
Thought cits.
and
Things,
et les crits
sur
y sont
72
THOBI
GNTIQUE
D8
LA
RALIT
ses sanctions
ses formes ont leur extrme, rigueur dans l'histoire du clan, de la tribu, de la famille, et origine do sang, ses hros sont glorifis sont fixes par des effusions dans des rcils et des mythes, littraire de la vie expression sont d'une collective. dans chance Toutes a la pense les forces cette do l'organisation sociale affective, agissent Quelle le sens de et logique mystique comme telle do se librer?
3. L'imitation
et l'jection
dans
la pense
primitive.
Aprs
avoir
ainsi
admis
et motives mystiques allons rechercher comment quels sont s'effectuant commune ciales les
cet
ensemble
de
traditions
l'interprtation de sanctions
so-
cette conservation. qui assurent 5. Lo fait les grandes do conduite, que gnralisations d'motions et d'observances se sont tablies au mystiques moyen ciales, mire d'aclions'socialos ainsi et sous la menace de sanctions sosemblerait preque nous venons do l'exposer, vuo tre uno raison suffisante leur gardent pourqu'elles el leur forme collectives. Les individus sont tous signification forms sur des modles sociaux cl levs dans les mmes elles mmes observances. Mais nous avons constat croyances enlro les modes cognitifs et afqu'il existe des diffrences fectifs en ce qui l'tablissement et le d'organisation regarde de la communaut maintien sociale de la pense. En tant que la matire socialo et qui a qui esl fournie par la tradition cours dans la vie sociale est formule sous une forme cogniet verbale, au moyen de chaque individu peut l'absorber l'imitation et grce l'instruction De la qui lui est donne. l'ensemble des connaissances et des croyances sorte, tout formules mmo est transmis et conserv. pas tre Mais exprim il n'en do ce qui ne peut pas par les formes est do re-. tive
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
.'
CARACTRE
POSITIF
73
do la connaissance, c'est--dire do l'individu, des conformits mobiles el attitudes tout cela expos affeclivo (1), Nous avons et do sentiment, prennent
do qui
la
partie
la
quelque sociale
par la socit. Par exemple, considrs les rites religieux, extrieurement, tant la socit, deviennent comprescrits par proprit el l'accomplissement littral en commun de ces rites mune, est chose vance sion trs facile ; mais la valeur au point du coeur, de vue de l'dification morale, formule. que possde de la socit, Celle leur obserde l'expando la satisfaction pervaleur peut tre
reconnus
sonnelle,
mais, symbolise, si vaguo soil-elle, significations duelle des moins rendu sable
sa signification,, possible, Il y a ici une masse de l'observance final, indivisocial doit non tre mobile
affectives, rites, et
constituant
du tle m. Mme signification mystique comme chez les civiliss, on lo sait, les valeurs spirituelles essentielles sont en danger de se perdre constamment en une forme simplement verbale et sociale. prenant L'esprit la lettre ne laissant ; le sens spirituel disparat, que peut normes subir des changements externe pendant que la forme et reprsentative reste telle quelle. L'existence tives rsulte de cet du fait tal mme de choses qu'elles rptes dans dans les socits primiLe progrs la conforde la
moyen, Tmoin
l'indfinis-
progressent.
des dviations reprsente des variations mit troite, valeur, l'ensemble 6. En variations qui des croyances poursuivant
and
l'emploi
t.
(i)
Thoughl
Things,
III,
Interest
and
Art
chap.
74
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
nous
nous
trouvons affective
conduits
envisager
la
repose
(I). sentiments
et deviennent sociales gnrales collectives, dans do la sphre des sentiments individuels munaut et do l'unit Tout faits tant d'action cela signification qui sanction commune quable srie de accorde logie l' animisme il illustre la s'attache sociales, au consentement est et
laquelle
elle et d'o d'importance, est un phnomne . L'animisme des valeurs individuelles conversion l'intgration lo principal concomitante de la des moi motif qui
dans
priminaissance
auxquelles tive.
4. ^L'animisme
el le mysticisme
primitifs
(2).
7. L'tendue cl mis on
et la
varit
des phnomnes
d'animisme
ont
qui ont donn par les anlhropologistcs, dtails sur ce sujel. de l'animisme d'abondants L'hypothse diverses a pris elle-mme formes. nnme explication Coque c'est la reconnaissance de la ces formes ont de commun, lumire
l'homme regarder, chez ^ou agir tendance, primitif, comme inanimes vivantes comme s'il regardait les choses Rien dans la ou comme en un certain sens, un esprit. ayant,
Voir
Thoughl
and
Things,
t.
III,
Inlercst
and
Art
chap.
vi
La dans
plus un
grando article
du
contenu religious
de
ce
paragraphe , qui
se a paru
trouve dans
The
Interest Review.
lo numro
d'octobre
la Sociological
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
'.
CARACTKRR
POSITIF
75
no
lui do
semble pouvoirs
ou moins conscient, plus la vie, telle qu'il la conoit, aux choses ou un esprit. vivantes et les choses sont do eux, les personnes D'aprs telles il s'agit droit ; mais quand par lui comme interprtes il y a un processus o la des choses inanimes, secondaire, tendance animer vient ajouter son effet la vritable
signifie
quo
co processus
comme comme
netteina-
l'interprtation au sauvage,
et les choses, personnes Dans la conviction do l'animisme. voir do tous les animistes, primitif Quo leurs un cette
et ce dualisme
l la manire do quo c'est adversaires les accusent processus accusation dualiste soit ou comnon
d'attribuer
l'homme
de quelque auteur il importe dtermin, ne l'est pas d'une faon gnrale. de montrer qu'elle moins de chez l'homme En effet, il n'y a pas, primitif, altitudes diffrentes convenabletrois que l'on peut dfinir ment par le en se mettant terme animisme de vue au point lieu, ; ces altitudes, il est facile, de les distinguer et gntique, des choses, enlre" l'esprit vivants, avant et le tait,
de les apprcier. 8. En premier que corps d'une que fussentcl entre certaine ces
l'apparence primitive intervenues les distinctions les objets manire, lui inanims animiste,
et les tres
distinctions
le fait prcisment par L'intrt cognitif manquaient. do l'ensemble des intrts affectifs pas apprhendes comme
de se comporter et constante, rgulire ayant une manire des lois, mais taient au moyen des conforme interprtes mentales alors oprantes, seules classes celles qui reprsentaient les grands mouvements affectifs et actifs de la conscience. opraient, Quels les mobiles et les intrts actifs qui que soient eux que les donnes externes c'est taient assi-
76
THORIli
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
co que la seulement signifier pouvaient co stade de son dveloppement, tait conscience, capable on de vouloir de comprendre qu'elles qu'elles signifiaient miles. Les choses signifiassent. De fait, celto sente motifs, cl animiste esl non dans sorte d'interprtation, du sauvage, tait cl elle elle tait prquand d'lments traverse
qui animiste en
mystique parat confuse, Ello observe el critique la pense primitive. !c premires choses co sens quo, dans c'est--dit intrieure, dualisme animisme d'un ^ dan. les matriaux en puisa s'il t., ..^avaient ultrieur.
atteintes
l'exprience, par diffrencis do la vie lments emploie les faits d'un lo dans
terme
dualismo
dvelopp.
tant lo
jet et premier d' animisme qui rsulte de l'action, gn leur'converLe processus enveloppe en terme intrts
ou adualisle spontan (I) . 9. En second lieu, il y a uno sorte d'animisme de l'organisation des sentiments, de l'intrt, sous des conditions sociales. Elle aboutit aux raux sion, une de la vie personnelle et leur propagation en ceci : la masse et d la vie sociale, dans le corps social. des intrts
consiste
des choses interprtation ^motifs el en termes actifs, d'urfe manire esl soumise, gnCe processus n'esl pas contrari, rale, h l'jection. pratiquetelles ment, par des discriminations cognitives que celles lo dualisme de l'esprit et du corps el celui de qu'imposeraient l'anim et de l'inanim. Les gnraux affectifs , les abs termes traits motifs techniques quo l'on a rcemment les dispositions, les penpour dsigner propos d'omployer (t) La difficult qu'il y a a lui donner un nom est la mme que celle les premiers stades pour la mme raison, a dnommer les interprtations duaqui prcdent immdiatement La spculation grecque primitive n'tait pas rellemais adualisle. ni, proprement parler, physique, (llislory of Psychology, t. I) m'a sembl convecelle priode, qui prcde celles auxquelles s'aples termes objectif > et subjectif .
L'INTERPRTATION
ETIINIQUB
PRIMITIVE
.'
CARACTERE
POSITIF
77
chants
et les habitudes
motives
ainsi
forms
sont
l'objet
qu'entrane
actes et ses propres propres un caractre trs positif Tout cela prsente ; aussi croyances. est d'une no sachant lo sociologue, pas que lo procossus ici un processus d'aninaturo admet conscient motive, en prsence nous nous l'animisme Or, dans duquel lo sauvage n'attribue trouvons, pas aux choses uno ide, une ou do l'esprit ; co n'est que mage ou une notion de l'mo un pareil processus. plus tard que se dveloppera Appelons misme. donc o stade animisma lieu 10. En troisime de l'animisme affectif et ou motif finalement (1) vienl . le processus so et
complet
le dualisme dveloppent do l'esprit et du corps, cl celui Ces distinctions rendent possible. renciation placent rieure. sement, produisent. vnement vie d'uno ou d'un l'exprienco les classes motives Quand toute cela est sorte de en
diffrem" ant-
classes ou en et
et affectives
accompli
d'accomplis-
L'animisme
rtribution
aux choses.
spontane apprhension d'une opration termes motifs, du premier coup comme vivante plus ou moins ou do ses marques cela 1' animisme
de la culture nous
jeclivo
elle est conue par laquelle ou personnelle, mais do son venant rflchie, aprs l'apdo ses caractres On positifs. rflchi .
appeler
L'histoire
montre des
ce processus dans l'inralis choses a prcd l'avnement qui la divination, la magie, emelles et
l'alchimie, de sont,
les sortes
expression la prsence
occultes,
Dossoir,
Umriss
et Hislory
Psychology,
de l'auteur,
chap.
78
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
11. On vage
a dit
do certains
animistes
Ils reprsentent un philosophe. un tour investigateur, d'esprit ayant des choses et recherchant rendre compte esl ainsi des mes conduit derrire 1* hypolhso les apparences
do vio. les objets dpourvus est exacte de reprsenter la penso primitive Celte manire lo prodo l'animisme, elle vise la forme dveloppe quand est assez avanc cessus complet qui s'effectue lorsque l'esprit dans ses cognitioiis la vio commencer sit faite l'intrt cl dans ses distinctions d'investigation, pour motif. Mais la distinction types une de la pour logiques substituer la curioque nous avons va
plus haut de diffrents nous aider en nous suggrant 12. De critiques clairement ressort cessus rcentes
il
vraie do la penso terprtation de l'homme no sont et les intrts pas personnels primitif Il ne parvient'pas mais sociaux et prlogiques. logiques, bien loin et du corps de l'esprit dualisme ; il est donc en faire pouvoir dans les causes trouver h les du
Il ne recherche usage consciemment. pas ni uniquement un but pour y spculatif Son intrt, au contraire, consiste des explications. soit soit mystrieux pouvoirs, personnels, ou do la nouvelle et nouvel vnement chose, procd qu'il les discriminations Le au lieu emploie, do la connaissance, ou d'acles.
apprcier
occultes,
arriver au gain sans scrupule nglige pour Son est entrane. attitude leur prsence
d'un du cours de la nature dsintress que celle spectateur et y prend part. homme qui y est intress un la thorie donc exclure Nous qui suppose pouvons ou rflchie dans l'interd'animation consciente processus prtation primitive. 13. Mais il est nous, chose dans do tout aussi clair la que nous avons devant
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
CARACTRE
POSITIF
79
classes
et qui Dans les interprtations de l'homme primitif, ni indpendants no sont nullement chaotiques de classes, Il a ses distinctions marques d'uno et d'une universalit prcision ce no sont pas les lignes d'une classification moins ces distinctions sont si rigoureuses que ce n'est qu'au prix d'une discipline dures privations el d'un zle soutenu arrive
, appeles plus haut projectives quo nous avons sont les seules quo reconnaisse uno seconde thorie les vnements do toute des loi.
par extraordinaires.
lignes Certes
; nanlogiquo cl si minutieuses
en pntrer les complications et devient do capable satisfaire leurs L'existence des tabous el des exigences. la chasse, au mariage, l'initiation, rites qui se rapportent aux aux augures no citer que des faits bien pour prvisions, montre el des liberts soliconnus qu'il y avait des droits dement de la pense tablis. Quel quo soit l'aspect superficiel rien ne saurait tre loin du manque plus qu'elle primitive, la thorie
ni du simplo dsordre. d'organisation En consquence, nous devons rejeter livo . La vio d'intrts de cette cl
projecd'une siie
rence
organisation de confusion,
modelait. d'limination 14. Ce procd ment de la vie que. l'animisme tif permet voir claire-
sont (I). Ses classifications et non sous sa forme forme sociale vu que l'ensemble pas tout d'abord, affectif et actif. do la
est du type affecprimitive ducs l'intrt motif sous sa individuelle. Nous avons n'est
reprsentation
collective
de cas, il prend beaucoup d'une espce conventionnelle et symbolique, des processus de l'motion cl de l'habitude se les valeurs lesquels dans ses la socilet traditions. Le sont rendues le utilisables drapeau, la dans sa vie totem,
; il est parler, reprsentatif dans au moyen desquels, une forme sont reprsentative par fixent cl dans -
relique
religieuse,
'i)
ci-dessus.
80
THORIE
QNTIQUB
DE
LA
RALIT
la
localit
historique, collective
rendent
vivante eux
et
uno in-
par la socit
pas d'motions
de ou do ; il
sociale des
symboles reprsentatifs. Par suite de l'exislenco, coutumes, absorbe et de rites et tout observe
de
prennent de conventions
el sa croyance son acceptation rationnelles. tant ce qui appartient ses compagnons et savoir Il arrive ce qui appartient chacun en h lui-mme pris ensembloque sont les droits, les etquels quelle est sa condition particulier, Tout cela devient et les sanctions devoirs qui y sont attachs. pour lui non pas tant simplement entendue une seconde dans le sens nature cette attribue acquises mais lui qu'on des habitudes
expression ordinairement,
c'est--dire
qui se surajoutent une partie de son moi, partie une premire nature, qui est de la ralit sociale sous une forme indiune dtermination viduelle
Ce
(3). L'apprhension
processus, une par lequel communaut mis p. 3ao (bc. en relief
sociale
1' emblme d'intrts par
el motive
~ou motifs
des
choses
en viennen
et
(i)
le symbole et de a propos
a reprsenter est admirablement ' Vie (a) comme l'altitude (3) p. J'ai religieuse, Durkhoim j'ai
valeurs du
Durkheim
el su'tv.). cit., p. 3oi d'une croyant. (Hisiory of Psychology, physique moment o t. au les I, dition dbut.de influences de Londres, et sutv.) faon adopte lo mol pour respect dsigner ,
indpendante,
ao5)
que, de
si l'on l'enfant,
la naissance au
la vie indutrines
pendante
c'est-a-dire
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
'.
CARACTRE
POSITIF
81
des
vnements
esl
elle parlant, quement 10. Lo rle jou par lo facteur jeclif dans les phnomnes nettet particulire l'observateur
fondamentale
gnti-
les choses aussi bien primitif, que les perles objets inanims, ont uno comme sonnes, les objets anims et llologiquo sont soit slective ; les choses signification des intermdiaires, du mal, du sort que l'on doit des ou de agents, des instruments la fortune, soit des fins, du ou bien des cl tres
so rendre
ou viter, ou accueillir, ou propices, Dans les deux cas, co sont des valeurs. des ne peuvent pas tre simplement do qui les forces se et rvlent de
doues ; elles sont toujours comme ceux conus analogues pouvoirs ou que manifestent sociales dans les actions neutres Elles sont
individus.
les dans les intrts qui dterminent comprises de la soles rglementations les dispositions, prfrences, les haines, les peurs et les dsirs do cit, et les amours, voit et qu'il ressent en lui-mme vengeance que l'individu Tout ce fonds do significations, prouvent. mais mais sociales, subjectives quasi semi-personnelles aux choses de la nature s'attache base externe, interprtes que ses semblables Les choses sont ses yeux par l'individu. trouve en et des mobiles sentiments qu'il mme ; comme lui, elles font partie do la socit ; comme intrts il faut donner cllc3 ontdes satisfaction auxquels jcctivcmenl centres des C'est luilui,
les
faut attribuer cela qu'il en grande partie dans les discussions dont il est tant question de mysticisme Ce qu'on sur la pense et les croyances entend, primitives. c'est l'absence de processus et dans ce cas, par mysticisme, sont remplacs et lo fait qu'ils do principes par logiques Il y a plus et actives. attitudes el des classes motives
formatives de la vie vicnnonl mentale d'achever personnelle au point leur non de oeuvre, on doit placer
(1). la couleur
des que
devient,
les choses
la
naturo
sont
entro
totmiques. ou d'un
Chaque autre.
arbre,
rocher,
parlicipo
Baldwin
89
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
primitif,
comme
nous
lo verrons
plus
lo commencement. remarquable l'organisation lel n'esl floraison des pas de mobilos sociaux absent. dans tente d'en (pie donner beaud'indiuno mopri11
celte dans
qui
intrts
comme son
entirement mais,
arrt
et brid, primitif
do cas, la raison
d'un mais
celle
comme
de
(meaning) ce
pologisles primitif fantastique, il d'un animal succdant vance pareils que vient n'est quo ments croyance Cette n'est foi, pis d'un l'acccpto. rcit
signal
donner de
quelque
explication
ce qu'il raison accepte, quelque Son gnralement prend explication L'association, un une rival vnement victoire mis en dans d'un un certain
un
animal
toute el que
choses
l'affectif, plus
Une
de nombre
celui-l,
quelconque viennent
ou
ne
nis.
opposition cas
nombreux comme
soient-ils, suffisant
seul
invoqu
(i) Le terme intent entire tion (meaning) qui en dsgno la partie (a) Le mot meaning avec toute a un
>>dsigne
rcognitive. (signification)
dsigne
objet qui
L'INTERPRTATION
ETHNIQUE
PRIMITIVE
CARACTRE
POSITIF
83
pour
la confirmer
pourquoi n'a pas prt l'aide qu'on purement par des raisons
et la justifier. demande Quand lo voyageur ami lo charmo n'a pas opr, ou pourquoi l'animal attendait do tait accidentelles lui, ou on explique ces personnelles lui
aux rgles. L'animal exceptions son ami, on n'avait pas reconnu do la luno. sion tivit tion raison En tout cas, cela Cela naissante savoir.
le dieu n'avait endormi, do la phase pas tenu compte contribue satisfaire l'impulaussi tablir do la l'objecparticipaque la l'action.
contribue
par
se manifester, comme font est analogue la fonction de l'imagination Ce processus schles lui aussi, matisante, l'individu, par laquelle interprte Dans le mouvement choses et tente de les expliquer. ethnique, le folklore et les mythes, il produit c'est--dire les comptes des choses. Ces comptes rendus quasi raisonnables ensuite une forme sociale :ilsdeviennen prennent strotypes el se traditionalisent. Cela constitue un pas vritablement essentiel vers le mode
l'imagination l'motion et
rendus
de cela fournit un fonds logique d'interprtation, puisque matriaux issus de l'imagination qui, avec le temps, deviennent de rflexion. Ces matriaux matire sont reviss par l'indiqui est assez capable et assez hardi pour les cripensant La priode Homre cello qui va d'Hsiode tiquer. prpare Socrato. Chez l'enfant, il y a une qui s'tend d'IIomro de contes de fes et de romans d'aventures, priode qui prvidu cde dance celle de la curiosit du jugement. toujours en veil et de l'indpenrelative
5.
Naissance
de
l'interprtation
mdiate
ou
logique.
nous de l'interprtation 19. Les progrs ethnique primitive un tableau dont les grandes offrent donc, en somme, lignes inde l'interprtation dans l'histoire nous sont dj apparues caractriss Deux modes d'apprhension, dividuelle. par les
84
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
en
vidence.
Le
projeclive
primi-
motif,, mystique, vaguement animiste, prloil domine au dbut, mais il cde peu peu le terrain gique; l'autre Ce dernier mode, qui est vritablement cognitif. prend les formes l'objectivit conservatisme lectives. dans images un aux processus : il apprcie propres logiques et le fait ou la vrit contrairement au connexe, social et la poursuite intresse vise organiser la cognitif de fins colconnaissance les des par
L'intrt
de choses, l'gard systme objectif duquel ou les ides deviennent des instruments ou ou les choses / sont connus
arrive ce dernier mode laquelle l'esprit esl due l'imagination, au rle d'assomplion, de schmatisme et do dramatisation L'immdiat hroque qu'elle remplit. cherche so justifier en recourant ainsi des et mythiques, adoptant En ce sens, le domaine comme celui des fins des peintures objectives les armes de la reprsentation. et au des mme intrts stade sociaux, de dve-
valeurs
individuelles
et devient l satisfaisant s'intellectualise, loppement, par ' la raison en mmo motions. pour temps que pourles Telle est la premire forme que revt l'examen de la nature des choses, avant que la rflexion c'est Cette celle d'uno forme, dj Mais, ment constitues uno fois dans introduite, la soit pleinement des dveloppe. croyances intrts. justification
et se dveloppe qui se gnralise jus; alors les fins aussi bien qu' la rflexion que les faits sont des ides. immjugs par l'intermdiaire L'apprhension dialo el colleclivo s'efface ainsi tout le long do la ligne devant l'observation Mais directe il y a, dans du conservatisme les facteurs sation remarquable, si complexe sorte une et la preuve la vie sociale logique (t). autre une fait o un primitive, social manifestent
de la mdiation,
organi-
tante, en quelque
si spciale, si persisorganisation prouver qi3 son explication peut servir les thories de l'interprtation Je primitive. dota religion. plus loin, chap. vin, t.
naturellement,
CHAPITRE
VI
L'INTERPRTATION
RELIGIEUSE
1.
L'intrt
religieux
nous laquelle nos discussions avons conduit prcdentes que do grouper de la religion sous la dnominales aspects psychologiques intrt nous le terme tion de l'intrt . Par religieux dsignons moteurs taines le - grandes de l'exprience inclinations et do la pour mentales vie o les principes dans cerclasses
1. C'est
rester
fidle
la
mthode
selon
directions
spciales d'objets. rt thorique la vrit, aux choses se une do la vie intrt, donne dresse forme
spciales, L'intrt
aboutit l'art, l'intesthtique et l'intrt la conduite pratique L'organisation contenu objectif, rend intelligible. tant en ce interne, auquel sens un ou elle
Considrant
des
nous la discuterons, de comindividuelle, par raison tique modit fait couramment sous les as(ainsi qu'on d'ailleurs) : 1 l'exprience suivants reli; 2 l'objet religieuse pects de la significaet sa signification ; 3 le dveloppement gieux tion gion : sa logique religieuse ; 5 la sorte de ralit ; 4 le que la caractre religion social rvle. de la reliCes sujets
86
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
seront verra
traits
dans
les
qui les
vont relie de
suivre entre
(1). On eux en de
intgrante
l'ensemble
2. L'exprience
religieuse.
2. On admet
universellement
vers pour ainsi dire, dirig un objet qu'il trouve saint, sacr, de son aboutissement cet objet, dont comme tel a des sence, l'intrt religieux et actives l'altitude spciales, de l'individu des qualits qu'on d'aucune
que l'extrieur
est, religieux ; il aboutit toujours divin. Indpendamment il suppose qualits ne trouve la prmotives dans
l'intrt
pas
Ces qualits jet. travers tous les changements aussi bien quand manifestant il s'agil de Jupiter, tude qui esl, pour le croyant, dvot,
se religieux, que subit l'objet il s'agit d'un totem que quand une atti; elles reprsentent par exemple sui generis. Le la conscience elle-mme, ont uno vritable inclination
l'adorateur
religieuse. Cette rponse est prsente dans la vie de l'intrt partout o intervient le sacr ; elle est en absente quand le sacr est Le sculier absent. ne la provoque pas, et le profane, qui viole le sacr, qui y porte atteinte, suscite uno attitude
Une
grande
partie igi3.
a dj
paru
dans
la
en octobre un peu
paragraphes publies au
recueils ici
spciaux. la religion
preinier dj
lesquels and of
nous E'.hical
le troisime,
Dictionary of) of
Phitosophy dans
Religion Congress oj
Proc, el
igoi,
Darwinisme
dans
morales,
L INTERPRTATION
RELIGIEUSE
87
une plus
attitude loin
de le sens de
et
d'vitemenl. ,
Nous
sacr
le caractre auteurs ne
dsignent de
d'une
lments
employant somme,
diffrent,
sentiments (awc) la ou
des de do la
exacte qu'au un
substance
Dsireux dpendance
certains
intellectuel, qui
d'une
en est
crainte, sons
respect, pour
diffrences l'gard
constater
respect
capable bienfaisante
donner (2).
auguste
(i) Durkheim {La Vie Religieuse, 191a), considre que la distinction mais ne distingue fondamentale est celle de sacr et de profane, pas, h 1110semble, entre ce qui est sculier et ce qui est proprement ee qu'il profane fane ; il parait (comme toutefois mol a la maliio), lorsqu'il la mmo proprement n'esl nullement parler, p. 613). Lo profane, c'est--dire chose quo le sculier, que le non-religieux. ce nouvel ouloc. cit., p. 3o3. Je cite de prfrence (a) Durkheim, el fait non seulement esl rcent, parce qu'il vrage de M. Durkheim, induelhes mais encore parce qu'il expose des recherches dautorit, fondes sur des faits (ces faits se reprottcnl tailles el des interprtations aux croyances et aux Le titre
Le
comprendre ce appliquo
lo
sculier
dans
le mol
protoc. cit.
l'Australie;.
pratiques complet de
systme
totmiques l'ouvrage
tn
des est :
tribus
du
centre
do
Les Jortnes
lmentaires
de la vie religieuse.
totmique
Australie.
88
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
4. Chez
l'individu,
l'intrt
religieux
so manifeste
aspects gnraux, qui se dveloppent de nire notable mesure la conscience que se dveloppe du moi el l'apla personnalit, c'est--dire l'apprhension J'ai ailleurs d'une d'autrui. corrlative prhension expos le dveloppement de l'intrt en question faon dtaille (1). A son degr le plus bas comme son degr le plus lev, deles grandes puis les cris du petit enfant qui appelle personnes son aide jusqu'aux sentiments rflchis de foi et de reconnaissance vers uni lui pour une des faveurs distinct du morales, moi cet intrt un objet lui par mais personnel, et morale el physique comme dirig intimement exigeant form de est
toujours mad'une
relation
d'une
multitude manifeste
personnel objet cl le respect que genre que la dpendance les relations elles. sociales, I^a dpendance la sujettissement rieures l'individu.
de mobiles.Jiumains l'intrt religieux organiss, dos caractres dmontrent est la fois qu'il qui et social. La dpendance o il est l'gard de son celui-ci lui inspire sont du mme dans entre un asel le respect qui so constatent dans les rapports des personnes n'esl pas simplement religieuse soient forme
chez l'enfant el chez qui se rencontre de dpendance esl simplement que ce sentiment et que l'adoration n'est plus quo la religieuse do l'autorit ou de la force
le qualificatif si, sous celle forme, encore la vnration ou le respect (3). Do mme, religieux diffre du sentiment du sublime dans la nature, d'une part, la loi et du respect d'autre le morale, pour part. En outre, o ces sentiments une forme se conculte, active, prennent
(i) tal,
Interprtation
sociale
el morale
des principes
du dveloppement
men-
(3) En gnral, que ces sendo Tylor timents soient religieux. Il en est ainsi notamment (Primitive and Btogamy). et de Fraxer (The Golden Bough et Tolemism Culture)
; L'INTERPRTATION
RELIGIEUSE
89
centre sur un tre qui voit, entend, blme, pusympathise, nit bref qui enlre en relalionspersonnelles avec l'adorateur. Ses lments sont la prire, de les louanges, les actions les rites ceux but de prosacrificiels, grces, qui ont pour des intercessions, el d'autres encore. voquer de la religion se montre aussi dans lo unique d'activits et dans les institutions systme qu'elle comporte o beaucoup d'individus se livrent en commun ces activits et les dveloppent. des gnralement pris, soit observances Il est vrai que l'motion et dans el l'intrt ont approet les d'action les rites Le caractre
une pas simplement manire directe el pour ainsi dire causale de ragir sur le un de parvenir monde une fin, directement moyen comme lance une pierre un oiseau lorsqu'on pour frapper mais une manire de ragir sur indirecte, personnelle, o entrent confession, l'information, suggestion, c'est--dire tous les moyens ordinairement communiquent fait usage de tous le3 la la persuasion, par lesquels entre elles. des
lui, la les
raffinements
la depuis simple suggestion sponle sauvage, subtilits lopar jusqu'aux recherches, employes par le thologien
5. De plus, chose dans la religion le secret extraordinaire, de nos expriences intrieures do la valeur et la publicit des et de l'autorit sociales semblent sanctions atteindre l'un et l'autre poques facteurs l'homme vidence autres leur degr diffrentes le lev*, plus el avec des Dans 'l'extriorit l'intrt de quoique ajustements peut-tre diffrents des des
de religieux prlogique la sanction est d'une diffre elle esl pas lie, des et
auxquels, naissance.
elle-mme cas, elle parat donner Ici l'lment de secret que comporte l'exprience c'est--dire le sentiment d'tre en relation spciale avec degr Dieu, est son point objective par la socit, le plus bas. La . Ses rites, ses pratiqus ou
dans
ce
90
THORIE
GNTIQUE
DE LA
RALIT
distribus
publiquement, en
et beaucoup
de personnes
y prennent
en commun. part 6. D'autre part, devient l'arbitre Dans relation caractre subjective lo juge el sa signification directe gnralis
religieuse progressant, l'exprience devient conscience . La religieuse et de pratique. en matire de croyance une la religion devient inter-subjeclive, l'homme et son dieu, et perd dans de son les prade dont unireliAux ceci si apparent la s'allie mesure nanmoins et fais religion avec
entre et
religieuses tiques la conscience logique, il s'approprie el devient dans verselle gieuse formules du tabou cette munion en
synllique, Dans primitives. le religieux une certaine Mais individuelle : Ne et des Dix
subjective l'thique,
synnomique. plus
moins
se substitue
autre,
douce, de (1)
3.
L'objet
religieux
: sa signification
personnelle.'
7, quand
Il
y il
sens d'un
o intrt
le
terme ou
d'une
objet
peut
tre (2)
employ : il d-
inclination
Il
que
les
manifestations
explosives cl
et
convulsives
do
la varit
se produisent .
en augmentent
La
religieuso
et collectives
en
va de . A
dans les runions dploie de trance de , d'extase, sont des cas d'exaltation conduisent nerveuses faon la
rveil
la divinit
Religious
les accidents,
ralit,
il
n'y
a pas
moins
de
quatre
sens
diffrents
les
L'INTBRPRT.-.TION
RELIGIEUSE
91
signe ides,
soit etc.,
la
extrieure, ou la
avec
les une
signification
additionnelle
ou de suggr. symbolis Nos intrts se rpandent leurs objets el autour d'eux, de biens ou un ou do fins. emblme
qui s'y attache Celte distinction toujours, pour et leur donnent La chose simple de l'intrt, suggre dans du
symbolise En tant
s'agit
science", du simple symbole tre n'importe En fait, quoi. naire avec les un charme, une idole, mes, tion religions. une relique, servir et Un
la con-
l'objet peut il varie un point extraordiun totem, un churinga, ftiche, localit, animes en effet un son, clipse, et des choses inanide vnraune
une
un tableau,
peuvent religieuse
d'objets
Il est manifeste, par concomme telle, particulire possde par la chose, qui un signal, addition-
La chose devient un religieux. un symbole, un emblme de la signification signe, nelle dans laquelle rside celle valeur. 8. tion La chose se pose suggre de savoir nous la signification religieuse, est la signification quelle le dire ds l'abord, pouvons sentiments dpendance
ont t entro objeclivo
C'est,
aux de
veills
par
el de respect,
dans s'est cetordro servi
el objectif de
essentiel
dsigner
devant
ou la
emblme forco ou
l'esprit, l,
symbolise cause,
; c'est
religieux l'exprienco ; 4
; 3* la religieuse
sociale, le
chez ou ou la
l'existenco
relle
ralit
comme
dcouvrant
rvlant
. 92
THORIE'
GNTIQUE
DE LA
RALIT
la conscience, d'une qualit ces sentiments est soit sj directement suggrant relation n'avoir qui semble personne.
personne
prs. 9. 1 Lo premier est un cas est celui o l'objet religieux dieu reprsent Dans les comme personnel. expressment les dieux sont des tres personnels. religions dveloppes, Toutes personnes les grandes (I). C'est du religions ce qu'exprime tous le rapport, semble-t-il, o, pour concrte monde ont pour dieux des la clbre de Xnodieux qui des deux
phane,-suivant leur ressemblent cas limites latifs autre, Dans ticisme systmes religieux, purs et tout tention el la
laquelle sous
les hommes
systmes spcuraison ou une pour mise de ct ou nie. mysMais ces sont tre et du haut
du panthisme personnalit
spculatif
plus. n'apparat leur peuvent pas justifier prtention les sentiments suscitent ne qu'ils actifs On des pratiques ne s'attend religieuses pas attirer
les rites
fait
, el l'on n'adore pas la raison nouvelle le passage de l'tat ; Dans pure ni la pense l'tat et spculatif, d'esprit religieux d'esprit thorique chose se modifie, la nuance se perd. quelque religieuse 10. 2 A l'autre il y a un autre cas limite : c'est extrme, universel le cas d'un les autres chose stade de culture institutions, bas.. L'intrt religieux physique la s'ajoulant nalit. ferons Nous observer d'o si primitif que la religion, se trouve rduite son niveau est concentr directement comme le plus sur une
ne se dgager aucune parat signification sienne propre, de personaucune suggestion l-dessus mais reviendrons nous loin, plus ds maintenant que c'est encore la relation
comme faisant exception k (t) Le bouddhisme (cit par Durkheim cette rgle) fut uno religion aprs que son fondateur eut t difi ; la question de savoir s'il en avait t une auparavant semble envelopper prcisment le point en litige.
L'INTERPRTATION
personne faut de personne qu'il seule, en effet, d'interprter permet rapports par les anlhropologistes. certaines ngative celle-ci, Lorsque constatations qu'aucune sur des faits. l'on lente autre positives hypothse
constatation comme
s'appuie, en termes
de dfinir
la religion
excluant que
de l'objet, on invoque la personnalit Dans le premier nous avons indiqus. un principe Les dieux abstrait. devient deviennent ou secondaires des personnifications de ce principe
des religions
l'objet thistes
temporaires, : la religion
incompltes de la absolue
ou la force des hglienne, impersonnelle mtaphysique stociennes cl positivistes. La religion n'est plus une thories devient une catgorie d'existence affaire ; elle d'exprience absolue, sociale un effet des lois cosmiques, ou un postulat d'utilit
cas extrme, celui du culte primitif, est invoqu principalement par les sociologues, qui, dans leur recherche ou de la forme la plus simple de la cause de la premire do lui dcouvrir s'efforcent caractre assez religion, quelque gnral pouvoir pour les objets impersonnels C'est ainsi essentielle l'homme choses les dans tale qu'on de se la faire aussi trouve religion rentrer bien dans l'intrt religieux que les objets personnels. avancer conduit que la marque est lo caractre sacr auquel des autres
les objets primitif dislingue religieux : les choses el les vnements sacrs sont et les vnements la nature le sculier une el le sculiers ligne profane de no lo sont dmarcation (2). Aux toute
choses
entre
argumentations
est lgi(i) Bien entendu, une thorie mtaphysique de la religion time quand elle esl a sa place, mais ello ne peut pas remplacer une dLa religion comme cause ou comme finition de l'exprience religieuse ou comme postulat, n'est pas la religion de effet, comme catgorie l'tat d'esprit dvot. Ce qui cause la ferveur religieuse peut ne pas tro du tout ce a quoi celte ferveur s'adresse. (a) Cette thorie, esquisso il y a quelque temps dj par M. Durdu phnomne religieux kheim ( De la dfinition , Anne Sociolo-
94
THORIE
GNTIQUE
DB LA
RALIT
des giques,
sociologues, et celles
qui des
ont
pour de adquate
base
des qui
faits
manifestations galement Si l'on choses gieuses dislinctif comme tenu. elle fane Les sont tains aux Etant sacre dans une veut sacres sont au
psychologiques dfinition viter sont sacres, concept psychologues donn dans d'autres de la la mme certaines ? la thorie double dont
choses
quelque incombe
sacr. de
sociologues ce conestpro-
chercher chose
matrielle,
circonstances
pourquoi et sculire ou
il de
d'tre que,
se cer-
tche
choses
sacres
n'ont
suggrer d'une
essentiel,
choses emblmes de
signification la personna-
C'est Elle
point
qui
fait que,
la relipar
dmontrer du niveau
primitives,
prouver
gique, question
II,
du moins sacr anglais qu'en (sacred) est un terme d'un sens trs tendu : toutes les choses qui sont, dans quelque mesure que ce soit, l'objet d'un sont respect religieux, sacres (il en est ainsi, par des vses de l'autel), tandis exemple, que les dieux eux-mmos sont non seulement sacrs mais encore divins ; le culte et aux lieux o il se cpersonnes qui clbrent lbre, Us sont saints ( holy ). Sacr * a donc un sens plus tendu et moins significatif que les deux autres termes. quant aux
dans observer
La
Vie religieuse.
Pour
serrer
la
95
que
la personnalit. suggrer une analyse psychologique lit ce stade de la culture, est la vritable
signification entire laest dpourvue du pouvoirde religieux Elle tantt choue soumettre la notion de personnaadquate tantt dire nettement quelle impersonnelle du sacr. Une
selon moi, de analyse adquate points permet, mme dans le totmisme, constater que, l'objet religieux n'est pas dpourvu des marques de 1' animation , des caracest certainement, sinon personnel tres de la vie, et qu'il dans la pleine acception du mot, la conscience du dvot. 13. Maintenant vant l'opinion Les le clan. membres, viennent reprsente sont du moins quasi personnel pour
du totem ? Suiquelle est la signification unanime des sociologues il symbolise autoriss, membres du clan, ses vritables importants personnes ou la plante les du clan
des personnes. Aprs certains animaux (l'animal une espce; considrs dans dont le dit il ne s'agit
pas l d'un et enfin individuellement), les limites le totem M. esl du domaine l'emblme
totmique.
ralit que
au civiliDurkheim, ou tout au plus un groupe o humain, ss), est un groupe des animaux en mme entrent temps (1). que des hommes diffrent comme des Or dans quel sens ce groupe, regard membres tre appel qui le composent, peut-il impersonnel? Est-il groupe, vrai qu'en devenant le symbole ou l'emblme d'un espce essendemantermes affectifs le signe, d'une qui fait gnralement partie une signification d'o les attributs' du groupe sont absents? Si l'on no pense pas de groupements en
au sauvage, qui, probablement, mais en termes de classes logiques, et sociaux, viduellement nom
co qu'est le totem, il dsignerait sans doute indides personnes ou des animaux le pprtageanl sa signification et participant totc.Tiique (2). Il y figure aussi foc. cit., p. 366) des anctres nous qui
(i)
(Durkheim,
my-
avons des
96
'
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
doute
l'homme
du clan
primitif la contrainte la
localisant
pas tels ou tels lui par la socit, dans le totem il lui Nous
absolument
une totem, vitale S'il une qualit qualit gnralise. possde pareille, on doit, en conclure l'anim comme semble-t-il, suggre qu'il essentielle de sa signification, et qu'il a par suite partie (ainsi C'est que dire nous qu'on le n'est (1). reste dmontrerons) pas en droit une de le personnelle. comme reprsenter teinte
comme nous l'avons prouver que, affirm thorie en question, plus'haul.'la qui est reprsentative cet gard des thories de la religion primitive jusqu'ici en vogue, ne russit de la sipas faire l'analyse complte de la personnalit gnification aucune thorie n'est en tal emblme sonnalit
notions tion mule notre tion fective (i) oct. tout les
une si un
donn, (3).
logiques, a fait
tel que
le lolem,
possde
le drapeau impersonnelle.
concret En
qui sa
flotte qualit
a une
significail stide
social, au
inclinations
motionnelles
collectives La signification
sont
fond
Durkheim *. Ce
par l lo
collectif
ce terme. adresse couramment d'avoir une aux sociologues de l'cole et dans c animiste inexacte. le sentiment toujours et Hit> Ce
la critique la plupart
la mme tory of
s'exposent exclusivement, et
propos de
de vuo
sociologique,
en
se montrant
peu
L'INTERPRTATION
RELIGIEUSE
97
Pour
tre
la
vrit, un
un
expos
do du Il
Panipar-
religieux forme
constater
d'une
rudimenlaire, attribue
eu tout d'abord n'avoir que de simples qu'aprs ce principe finit l'me attributs vitaux, par devenir indpennous l'avons haut dante et spirituelle, comme expliqu plus C'est les donnes de ce qu'exigent d'une dtaille faon (l). la psychologie du moi analogue sauvage, affectif en tout chez dans dont moderne l'individu, l'histoire la sur le dveloppement elle a eu un 11 serait de la conscience dveloppement au impossible et l'intrt soit son
spirituel ressortir
quo
le sauvage
prindevrait
car de
donnons si de
me
d'individuel aucune
Il spirituel. de ce genre. et
ne contredit recourir Il de
n'oblige pranimisle.
n'autorise non-animiste,
qualifier regarde
systme non
si du un
aucunement il n'en
me un lui qu'il
diffsentiperpuisse
sa nature, une
intention
loin pas
le mental et l'anim, d'apprhender de se lo reprsenter clairement (2). la notion ni, ni plus l'ide forte dans de raison, 1' inanim celle
l'anim, l'esprit,
du
quoique,
ses adaptations
psychologiques. pour les considrations dans l'article do l'auteur mentionn ci-dessus p. 9).
(Sociologicat
I9i3,
Chap. v, S i. (a) 11 se le reprsente ou comme une seconde tile que souffle la premire, hypothses
un petit corps mstriel, faite d'une matiro plus subcommo chose port quelque par le comme qu'on, / retrouve aux/premiers *\ ] ' 7 i
toutes grecque.
naturelles
sociaux,
caractristiques apprhende
d' animisme affecappliquer l'expression les personnes tif (1). Il conoit les choses, les animaux, comme une corlaine force, une qualit possdant dynamique voisine regarde l uno do 1' animation commo . Il ne faudrait les choses notion trop ou simplement lovo ot trop abstraite. pas diro vivantes , car Cetto qu'il c'est
primitif do lui
do sont
la
manire qu'on
dont est
telles
notion
l'ide la signification contrastante de quelque suppose chose de plus quo la simple vio, et une sorlo do pouvoir spile vivant rituel. Mais on peut dire quo pour lo sauvagj mala prsence des pouvoirs deviennent nifeste tard, qui plus les signes pour la pense plus mre, pour la pense rflchie, du spirituel. Pour l'homme toute seront (2), du la co primitif, masse confuse seul des contre dyna-
reprsente
lorsqu'elles de 1'innr.im
diffrencies, vivant el du
formeront
projeclive, celle
l'exprience
l'intelligence correspond tive des animaux suprieurs, un certain encore porterait mire espce, ou spontan aux distinctions
perceptive je crois
qui instinc-
comque cette culture un animisme de preanimisme, . Car certains animaux, quoipenso do dynamique de la humaine, la nature, paot du do
comme la source le mouvement regarder mmo genre d'exprience eux que celle qui rsulte pour leurs rapports avec l'homme et avec les autres animaux.
(i) l'a dj (a) toile celui Le par du le Le second dit. premier le sauvage cas d'une sous chose le inanime rgime aprs Les clairement reconnue est des stades dcrits plus haut, chap. v, k, commo
la qualit et le changement
on
comme \ a ne
cadavre corps et
11 croit objets de
la
pas
diffrence
corps
que
l'Ame
gardent
mystiques.
99
une surface apparatrait pas commo plate mais comme chose do changeant, de quoique de vivant. De plus, en vertu dos conditions dcolor, il le percevrait, lesquelles el intrts naissants, apptits et par l'action do sos il verrait co panorama
dans
tout commo diffrencies, l'oeuf, vaguement se montrer, so segmente, les lorsqu'il el de division son dveloplignes do clivage qui annoncent Les rudiments, futur. la figure biopour pement poursuivre nous voulons sont dire les distinctions, sous l; logique, leur Vu forme du enlre la vie, l'esprit embryonnaire, dehors familiaris par un observateur exactes, confus cela apparatrait comme et les choses,. avec les d' dis anireli-
tinctions mation
un mode
qui
refuse
aux
objets
gieux
aux objets en particulier, tout primitifs, totmiques! de suggrer la personnalit, a deux points faibles. pouvoir Elle reconnat lo caractre ou emblmatique de symbolique chose, du totem la signification ou do l'idole (1), mais, en admetdite rside roligieusc proprement une sorte par celte chose do suggrer
le pouvoir possd une apprhende force ou de vie, elle permet de conclure En outre, sion animiste. elle omet do montrer, par l'analyse de la reprsentation et do l'intrt de l'homme primitif, que cette apprhension animiste est un stade du dveloppement consciente. do la personnalit En prsence des rsultats de la psychologie gntique, nous pouvons dire en toute assurance que cette apprhension bien un pareil stade, el que ce stade est ncessaire. constitue Si, comme psychologues, la conception que se fail nous du avions construire l'homme monde a priori avec primitif,
de l'animisme
(i) Le
Lo
simple
fait
chose
est sacre
no signifie cl non
rien.
caractre chose
sacr
Cette en
symbolise qualit
signification ou
dehors du
vitalit, dans
personnelle,
source
se trouve
est- symbolis.
100
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
collective, mystique quo nous lui conprlogique, animiste cette c'est prcisment apprhension conclurions. Ses dieux no des peuvent pas tre mais el intelligents, dynamiques, quasi personnel, collec-par
dous d'individualit agents spirituels, seulement des tres vaguement animistes, tifs, lequel satisfaisant ils sont l'intrt apprhends rudimentaire, (1).
4. L'objet
religieux
: sa signification
idale.
18. Dans les tudes et on esthliquo, tres qui s'attachent esthtique possde sont la qualit ce l'un
relatives
aux modes
discute aux
moral carac-
et l'autre tout
idals,
idale
comme
de au
n'esl
pas l'objet
symbole
impute. trait des valeurs; esl bien la divinit pable de faire du mal ou du bien. Toutes
par la pense, mais par l'intrt Ce n'est pas une ide ni un systme d'ides mais uno valeur additionnelle concret, qui La chose sacre esl le centre d'expriences ou mal les valeurs
par motif
n'tant offrent qui, pas accomplies, pas ralises, quelque chose quoi l'on aspire, l'on vil, que l'on dsire, pour quoi sont des idals (2). En ce sens, est un l'objet religieux idal.
() ge les Comme questions je l'ai dit ailleurs, que la si l'on posait a un enfant pose et la au d'un certain ses
abstraites
l'anthropologiste confusion
sauvage, incohrence
mme
mmo
1,'lSTKRPnTATlON
RELIGIEUSE
101
dou est toujours il y a plus. L'objet religieux des attributs de la vie et de la persondans quelque mesure de vie intC'est un centre nalit. plus ou moins dvelopp 19. Mais rieure idal idal moi S'il en est ainsi, son caractre spirituelle. a un pareil objet : c'est un doit tre celui qui s'attache un est lui-mme, de ce que l'adorateur de personnalit, et de force dans un sens plus et par peut-elle ou quel moins adquat. une processus Dans quel signification forme idale? chez sens, de
l'individu, do la conde
prospectifs ainsi dire, , c'est-J> pour qui sont, avons en nous en avant. Nous est dirige dire dont l'action mais en face de le moi d'habitude, toujours prt a l'action, lui un moiqui d'adaptation. plus obissant, sage plane apprend, Un moi un moi meilleur d'accommodation, plus adapt, d'imitation, plus instruit,
plus plus vertueux, devant nos regards et d'idal. d'impratif a ce caractre. cl le contraste qui
plus juste, plus gnreux, et nous sert de modle, Mais il n'est pas le mme entre eux est trs
existe
moral que l'idal C'est une norme n'est pas actuel. idale impose rgle de conduite Nous n'est ralise par personne. idals C'est qu'il
est
idal,
c'est--dire
ce
l'idal
valeur
dans
ce qu'il
7, et tome
chap.
m, l'objet
tion, lits.
schmatiquemont modle le de
pas
un
et source extrieure, quelque ou uno intuition a une facult ment l'imagination, devance qui,
par
par
ses suppositions,
ses schmatisations
Interprtation chap. i.
102
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
a de religieux qui esl ralis nature morale, idale, thique On arrive vue du devoir. autrui. perfection lis que On a rv crit, existant pos, mais C'est
donc non
postule
idale. personne thique la mme conclusion en se plaant au point de L'idal moral est un idal de devoir envers rgle
une
de rapports sociaux aussi bien que de Kn pratique, il ne pourrait tre rapersonnelle. dans une socit d'tres dans une Utopie. parfaits, d'une elle cl elle a fait l'objet de maint socit, pareille n'a jamais t srieusement comme postule imest galement que l o l'idal religieux le royaume de perfection de Dieu, l<y ciel de diverses re-
une
ailleurs c'est--dire
et l'tat du mysticisme Dans ligions religieux. le cas de la socit, non moins celui de l'individu, quo dans le postulat d'une rellement existante de personnes catgorie idales est donc religieux et non moral. 21. Mais tement mental du moi malgr ces diffrences, Leur trait et pour l'autre; h un autre moi Dans l'idal de le deux idals sont troifondarelation une persont des commun ce est galement c'est la trait, comme moi ces deux
considr
moral, la relation
membres cte
actuels, de leur
socit,
pense.
l'idal
la divinit, personne, rendu actuel, introduit d'une sente manire Dieu. religieux essentiels. idal concrte
la religieux, ne fait qu'un avec l'idal, dans la vie humaine dans l'emblme
vivent cte qui n'existe leur que dans seconde ou 1' autre qui est ainsi et symbolis qui repr-
religieux certains
ainsi
compris la
possde
attributs
entire,
ralisation celle
de de
la
seulement
C'est
sur
la
base
de
celle en
vrit
que
l'on de
peut
historique une
faveur
l'existence
d'invoquer do dont
l'infinit peut
s'oppose s'il
dpourvu idal,
l'exister.;
s'appuyer que
l'intgrit
n est ralise
existe.
103
ou capacit du moi. Le sauvage regarde la puissance comme derriro les mouvements do la nature so trouve et terrible ressources la voix saint les ni no poul parce qu'il pas escompter ni les dcisions du Grand Esprit. de Jhovah chaussures elle donne quand de tes pieds, car le lieu de foi de la cet o
es est
. Les confessions
tho-
logie, o l'infinit de et sous tant l'idal terrifi crainte "C'est do religieux ou les religieuse la crainte
et la personnalit se prsentent sont aussi formes, incapables les gmissements que le sont du croyant gnuflexions qui o il est venu au lieu saint religieuse, singulire
tremble
d'atrserv le droit qu'est col En tant objet. parfait, que le il commande ; en tant que personnel, objet est admirable Mais toutes il est craindre. ; en tant que puissant, respect ces altitudes sont colores qui les par la magie de l'idal de mais la crainte suscite. Ce n'est pas une crainte ordinaire, et d'admiration, respect son teindre directement celui naire, dont la puissance mais un respect ordi; ni un respect pas de limite le adress celui qui est moralement n'a
ordiexcellent ; ni une admiration plus haut, suprmement et une con la sagesse ternelle naire, mais une soumission de la beaut divine. en Ces sentiments se fondent templation un seul se de mme que dans les attributs intrt, l'objet fondent en une seule personne idale, en Dieu. 22. 2 Dans l'intrt la relation sociale religieux, prend une forme et l'infrieur sonnalit l'attribuons actuelle. existe idal la (1).
Maintenant tat de mieux nous avons les discut lments
celle de la relation analogue dans la vie de tous les jours. nous concevons que Dieu comme tant comme lui
le
suprieur de la per-
en vertu
Bien
soit une des personnes entre lesquelles qu'il relation tant divin, il est.en mme temps sociale,
(i) en
que
l'objet de L'effroi
nous religieute.
sommes La
crainte l'effroi
religieuse domin
complexe.
d'admiration oc-
l'admiration
Leuba,
philosophique,
10*
THORIE
GNTIQUE
PE
LA
RALIT
Mais,
en prsupposant
l'existence
actuelle
de son objet,
la
foi religieuse une relation d'une engendre grande porto et d'un effet rel. Dieu est rellement comme le supprsent, rieur de l'enfant, comme son pro, sa mre, son frro an, son conseiller, divinit dans son ami, termes qui servent tous les confessions do foi religieuses. langage, mais se symbolise des dsignerla Ce ne sont
figurcs"dc pas l do simples la prsence rcllo lesquels croyant dans telle ou (elle
conjoncture communion ses forces se prouve que, par celle personnelle, son courago se ranime, ses motions se purenouvellent, ses aspirations ses visions de la beaut et s'orientent, rifient, du bien so clarifient (t).
p.
4>3). lu
De mme, respect,
l'autre
lment
dont ni
elle
se compose (telle
mme
pcrionnel,
la vnration
a l'excellence, a l'ge, l'exprience, qui est due un respect une et une admiratif, absorption du uni sublime. l'art C'est et la
au sentiment apparentes tiques bien les rapports qui ont toujours Les motions etc. intellectuelles sont trs comme
montrent religieuse.
technique
telles
la curiosit, aux
surtout La prtendue ou du
la religion en
prsence attitude
religieux le dsir
une
d'attention dn
surprendre du joueur
dieu, le sort
celle enjeu. Et
le premier
dans a
la tho-
s^slmaliquo, ensemble de
tant
participation sujet. Lo
dveloppement
la thologie que
impliqnn
renonce
Cela que
avec
le
l'on ou
restent l'on et
en
son-
que stimule
une doute
morale. quelque
ce facteur
qui,
la personne de madone,
Jsus-Christ communiant
sont avec
L'INTERPRTATION fi dpendance est donc de la nature d'un secours, suprieur. physique, Elle 23. ressentie do
105
dans
moral,
le La galement importante pour suprieur. les socits Dans est, en un sens, rciproque. l'homme l'animal comme le protge (otmique, tgo l'homme. Dans toutes les religions, garde des les
sacrs sont confis la et les objets prtres, et imposes rits sacres sont dfendues par les prophtes sont reprsents comme les lgislateurs. Les dieux jaloux leurs vant gloire quo droits, la (1) aimant les de satisfaction par
et les offrandes, louanges poursuiintrts leurs et de leur propres des hommes. Cela veut dire
l'intermdiaire
de la relation n'est la porte pas unilatrale, pour ainsi laquelle une des deux dire, quo ce n'est pas une relation soit indiffrente. Au contraire, la vie et l'intrt de parties d'une vengeance implacable poursuit ceux qui adoptent des dieux terribles timents un peuple Il choisit , qui devient particulier do sa rvlation comme l'objet spcial spcial Ce peuple intrts. dence. reprsente-ses 2-1. Aux stades plus rflchis concret l'animisme cet anthropomorphisme devant lui disparu mitif. Mais dans fection sentiment L'idal du dveloppement tend disparatre, du plus , formule chaque ador. dieu Il sont intimement lis ceux de la tribu et o il est de ch.
a.
thorie.
de quelque chose de futur, uno intention prosune force qui rentre dans l'organisation de , comme pective dsirer la pleine el qui pousse l'intrt ralisation de la C'est tous les symbolismes parfaite. pourquoi personnalit toutes les dfinitions sont sont vaines inadquats, logiques quand il s'agit de la nature de Dieu. Sa nature reste lou-
(i) minster
Comme, .
par
exemple,
dans
la
Confession
de
Foi
de
West-
106
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
mesure mais aux yeux do l'homme, que jours personnelle a de la personnalit celui-ci se dveloppe, le sentiment qu'il seconde une so modifie. L'idal divin est toujours divine expression du fait humain.
5.
Le dveloppement
de U signification sa logique.
religieuse
Quand trt
on cherche
l'inse dveloppe par quels processus on constate est li l'objet religieux, auquel frappantes.
le dveloppement de la fonction cognitive sa les psychologues signalentles prologique gntique de la mmoire, de la reprsentation, de cessus bien connus la conversion,de normalement tudie d'autres ayant un la logique processus en outre la gnralisation, contenu ou un et moins traits etc., par lesquels passe donn. Lorsqu'on on dcouvre mais ceux-l,
la gnralisation effective, logique, sont les fonctions mentales les prennent naissance nous la place tenue dans
cognitifs leur et le
on trouve deux
de ces
du mode
logique
une union religieuse singumodes de dveloppement grands mental, comme nous les .et du mode tlologique,
() tive,
L'tude n'est
de cette
dernire
L'auteur tude pas acheve. Intedo Thought and Thinjs, 'dans lo tome III sous-titre (\m a pour (la logique rest and Art de la connaissance est expose dans les tomes I et II du mme ouvrage).
affec-
L'INTERPRTATION ( avons appels respectivement. classes et tablit des faits et de dmonstration rts affectifs ; le modo
107
des
et dfinit
aboutit des inttlologiquo des fins et des valeurs. Or, dans la vie
c'est--dire est regard comme exisDieu, religieuse, l'objet, tant rellement, comme si cet objet tait tabli par des processus de la connaissance, il est dteret, en mme temps, min par l'intrt comme idal ou comme fin. La religioux religion et un est en ce fait prtend systme mme non prsenter do valeurs temps fait la fois un de systme et sociales. idal vrits Dieu
s'attache
de la manire de ordinaire, pas simplement celle dont une valeur s'attache un fait ou une vrit, une utilit mon encrier, s'attache mais dont, par exemple, de la manire dont une signification s'attache particulire ce qui la sont relles inhrentes sont symbolise. tant qu'en sont Les valeurs attribues ordinaires ne les choses elles sont auxquelles relles ces choses ne ; quand La sont idales, non actuelles. do saint, pas attribue ou l'emblme symbole n'est de sorte donne une sym
que elles-mmes
les valeurs pas ralises, de divin, do sacr, signification l'objet objectif dans
la reprsente, qu'il nouvelle espce bole. 27. Quant que c'est la celle
comme
logique de l'intrt
de
l'intrt
traditionnel, le canal simplement forces personnelles se combinent cule cl l'instrument graduellement, do la s'affine tence
collectif,
on peut dire religieux, Il semble'lro d'abord l'individu un lieu tant o les le vhireligieux la compprcique les
de faon devenir sociale. L'intrt que s'accroissent individuel. Mais de l'humanit leur de la
du moi et l'indpendance dans sment les intrts religieux le formes traditionnelles affirment tisme. Les processus de l'jection, de la de foi, croyance concourent et de la sociaux formulation accrotre pratique
c'est
mieux
conserva-
de l'imitation,
mythes
annoncent des rites cultuels plus mystiques se rpand sur le tout du fait do l'laboration charme lgitime lades formes dans l'architecture, la peinture, la musique, le motif de l'admiration boration dveloppe esthtique. qui Bref, on voit ici des affective : la logique affeclivoment ralise dans tion de tous exemples matire de l'intrt les inclinations de la les processus se gnreligieux et les modes d'ac-
en passant d'un esprit ; elle se convertit objectivement et se propage tablies l'autre, ; elle prend par les institutions dans les hauts de l'art corps esthtiques produits plus les traits humain. essentiels de la L'glise prsente positifs religion et de la morale, de mme que leurs limitations.
Caractre 6.
social
de la religion.
au point o nous en sommes, avec ceux de la sociologie s'accorde d'une manire frappante L caractre collectif de l'intrt.reliet de l'anthropologie. former un intrt gieux, exprim par tout ce qui contribue lude, culte ou une recherches mitive glise, est universellement effectues rcemment au sujet qu'en jusque et des outre reconnu. de la Mais culture les prielle-mme
28. Le rsultat
de notre
montrent
sociale l'organisation dans ses dtails les plus sculiers, par, dont la source est dans la .distinctions de diffrentes manires dans les thories
Avant mme d'ailleurs de la religion. avait Comte avanc qu'il Auguste gnralo l'homme
de la pense, un stade au point de vue religieux se plaait pour s'expliquer A ce stade, il tait encore domin le monde en gnral. par
(i) exemple dire. L'organisation trs frappant, du groupe ainsi d'aprs que le systme totmiquo
en est un a le
diffrents
auteurs
s'accordent
L'INTERPRTATION l'intrt logique. pement tifique dernire fique, ; son religieux C'est seulement de la culture, aux qu'il s'est libr. priode, son besoin celle do
109 tho-
mtaphysique
du dvelop et scien-
religion d'humanit il lve un autel ; co concept concept portant '. Religion de l'Humanit donc , Il conserve l'inscription de Dieu se l'intrt mais ses sentiments l'gard religieux, bornent d'une 29. une sorte Une amiti trs de flatterie autre thorie, platonique, envers lui-mme.' qui prend la forme
qui part de' la mme prsupposilion de l'intrt sociale celle de l'Union, aux poques primitives, une conclusion collectif et do l'intrt religieux, parvient en diffrente. en se dveloppant, l'humanit, elle, D'aprs se libre et positiviste, peu peu de la scientifique do l'avenir Elle progresse vers l'irrligion religion. (1) . Cette progression se manifeste graduelle par la scularisation devenant de tous fane nos intrts. Ni le divin, ni le sacr, ni mme (2).* los sociole prone persisteront, Mais les faits sur mais lesquels
de
seulement s'appuient
le sculier aujourd'hui
Guy La un
au,
L'irrligion
l'avenir. des institutions Le toutes devant l'instruction, a mesure cela n'indique que que droit les la la formes sociales divin est, bien rois, enlo mide mopolirelise ipirituelle civilo de En de mais plus facteursl'enthoud-
graduello do
remarque.
des
de
l'Eglise,
disparaissent De mme,
pas l'autorit
que
religieuse source
et sociale volution a. la
une que
thocratie celle de
dmocratie. religion et
entrane une
fois
la de
vritable
dmocratie de jugement
la
autonomie ni
affinent
ncessairement. religieuses, le la
agissent rveil
communion, et fortifient
foi
confirment
de l'individu.
110
logus arrivs
et montrent sociaux haut, plus quo implisont profondment enracins et essenqus dans la religion tiels. Ils ne sont pas autres est forme que ceux par lesquels la conscience du moi individuel. avec Cliflbrd et Diro, Dieu est un ject mondial Romanes, que , un autre moi n socialis et idalis, c'est diro que Dieu est reconnu et invitablement naturellement de nous dans le par chacun sens o le sont telle, d'autre les hommes, d'une La diffrenciation part. moi, d:\ns qui sont un ensemble comme part, et la socit de l'objet en personnel en ego et aller, forme prend vaste C'est percet ensemble de mystiques, la vie de on C'est doit ce de valeurs
et en un autre
d'origine du moi, la
plus sociale.
idales,
o la socit elle-mme intressante, que fait une thorie 1' autre originel l'individu, il est inpar rapport auquel dissolublement uni est considre comme le vritable objet religieux. l'origine un clan, la cause intrt
tablir Durkheim, D'aprs qui a tant contribu sociale de la religion, le groupe ce soit social, que une tribu ou une nation, comme il est .est l'objet, de l'intrt de l'individu. Cet originelle, religieux se forme ou n'a un Dieu personnel parce qu'il n'a pas conqu'une
de ses obligavague connaissance, Ce qu'en ralit il entend tions sociales. reconnatre et adorer, le principe c'est le moi, l'esprit, immanent de la socit. Nous-constatons une renaissance raisonne l, en fait, naissance, d'une aux sorte traditions do de l'humanit, un religion du franais. positivisme esprit ; elle drive sauve la face , chez lequel d'une elle faon retour Cette d'une intressant thorie est
dguise,
(i)
Voir
Vie religieuse, p. 6n
et suiv.
L'INTERPRTATION
RtLIQIEUSB
Ht
31.
L'auteur la
prcdent
social groupe de reproduire cet crit Cela moi cation d'autres d'une pratique plications d'autres idal ralisation (I).
du prsent a signal ouvrage troite relation qui existe entro et l'esprit national de ce groupe. ici les termes mmes dont
de la faon suivante: ce quKconslilue le apparat ou la divinit aux yeux de l'individu rsulte de la dans l'imagination, do la signifiplus complte et le individus outre le moi personnel, comprend, encore. Cet idal est celui d'un groupe, sociales ; il prsente, Ce moral,-des achevs. races. sous le rapport des comoppositions, n'est pas l'idal le degr et reflte moi
du moi, srie
de relations
La divinit
des relations de dveloppement sociales est l'idal leur caractre, du parce qu'elle personnel projet Si les individus le groupe doivent la qui composent groupe. distincte d'eux puisqu'elle est personnelle, comme regarder elle est cependant l'tre spirituel sa voix, qui dirige le groupe, son oracle, la mdiation on et, en recourant approprie, d'elle au moyen de rites et de craccder peut auprs monies. La divinit de la tribu de' la tribu ; elle est conue sur le moi de l'individu L'idal et personnel qui plane ne fait qu'un sa vie spirituelle avec celui de la imprgne Grande du moi de la tribu ou de la nation. conscience est la Diane dicte des Ephsiens n'est religieuse
Cong. and Hist.
indique normales
est
pas
seulement
une ; c'est
par l'exprience
Proc. Fourlh dans Inter. Darwin
personnelle
of Religion, 1"
(i)
aot p.
1908; 101 et
the llumanities,
ce passage
p. 34 et suiv. 1897, sa propre conscience mun dans l'idal d'Hercule. a paru divine, la vrit.
dans d'un
de pas
la autre
devenue dit-il,
commune, raisonnables,
devenons
est la rae-
112
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
civique
et si celle
idalise l'individu lequel il rige du mme d'autres, coup, un idal ou national. corporatif
phrase le proavec
paifait,
atteindre est identique dire, pourrait-il auquel je devrais celui vous constatez vous aussi devriez auquel que vous et celui que vous et moi nous imaginons comme atteindre, La Dieu national. notre notre patron, esprit, divinit tre regarde comme rvlant peut donc toujours l'idal de la personnalit, ou national car cet idal corporatif se dveloppe d'une tout en fournissant faon continue, tant notre l'adoration l'objet appropri Jhovah des Hbreux reflte nales, telles personnelle la fois les de l'individu. Le natioaspirations dans la religion des Juifs. 1 Quel contraste
sont exprimes qu'elles et les qualits morales des national des Grecs
tel qu'il soit existe, pas que le groupe, de la religion. Le groupe le groupe sociol'objet qui existe, n'est pas ce qu'indiquo l'idal ni ce que logique, religieux Je ne chante clbrent les aspirations nationales. pas l'Amrique mais telle qu'elle est quand je chante l'hymne telle qu'elle devrait tre, telle America qu'elle , serait
il ne s'ensuit
et si les esprances conues accomplis, taient ralises. son endroit toi c'est toi, pays de la libert, Ma patrie, que je sont morts,pays des fiers I pays o nos pres chante retentisse le Plerins ; que de3 flancs de chaque .montagne I (1) cri de libert C'est regarde l la libert, hymne L'idal le symbole. comme un dont social l'Amrique est symbolis est par
(i)
<i My country, 'lis of thee, Thou land of liberty Of thee I sing I Land whero our fathen died, Land of th Pilgrims' pride, From every mountain side Let freedom ring I
L'INTERPRTATION
REI.IGIEUSB
113
le groupe, tout comme le moi idal ou le dieu de l'individu est symbolis concret de la vnration par l'objet religieuse. Les deux idals se fondent en un seul du fait des processus ous la personnalit, comme nous l'avons desquels tout la fois. Mais enlre l'individu vu, se socialise cl s'idalise concret et le groupe concret se manifestent toute sorte d'opet de dsharmonies dans les questions positions qui touchent cet idal commun, l'un et l'autre. galement impos Pour tre une religion, la religion de l'humanit doit donc signifier signifie l'humanit social de la religion aussi la religion idalise l'humanit de la ses mais c'est ce que idale; Car la divinit est divinit. deux aspects, individuel et l'action
sous
des
en partie, , par
lesquels
social et religieux, idals, nous l'avons fait remarquer, aux sont tablis aux conjointement, de la
deux
du intrinsques dveloppement de ces facteurs ne suffit l'aclion dans de 1'idalisalion, mais sonnalit suprme, utopique, adapts tous auquel (2). Ce groupe un
Mais personnalit. Le produit pas l'expliquer. le domaine n'est pas une persocial, les groupe individus idal, doivent un ordre social tre galement a un caractre
idal, nous l'avons vu, et non religieux. En fait, il ne se ralise moral, qu'en partie et progressivement de la moralisareoit par le reflet qu'il lion de ses membres. donc cet idal en arrive-t-il Pourquoi se fondre dans celui de la vie religieuse?
avec la
Par
exprime
identifier pour pouvoir l'objet religieux en cllo ce qui, tant d'un haut marqu idals : la drapeau, le lo hros national, sainte, la croisade, Si, dans au etc. contraire, de tous comme Ces idals nous les jours, nous la
patriotrait de
patrioliquo, dans se fondre la socit aspect loigne justice, vie du pires (a) de dans facto, de les
sa vie
lerre-a-terre,
trouvons l'art, la
l'idal institutions
1 La le goul tradition, religieux do toute o se manifeste sorte, tre non idals et non
public, l'ensemble et
do la souvent
peuvent
religieux,
motnbres
celle des
do
savoir
si idals.
tous
Ici
individus
Baldwln
114
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
A parler tlologiquement, on peut, semble-t-il, conjecturer une expression concrte (1). La soque c'est pour acqurir en termes.de son unit cit utopique est conue parfaite.
(i)
Il
y a
un
dsaccord
marqu avoir
entre admis
ralit
sont .
absorbs Le
effervescence dans
sociale
de plus chose do la
plus
social
surpasse
aux de fins
l'individu. question ou
C'est des
dsires tre ou
ne
donc conus
la socit moins,
vrit, conscience le
supposer
socit prsent
collective. qui de
queet
principe
semble cette
quelque mais,
socit,
dans
la socit. vrai accs do que frnsie sociale la populace pareille et nous concevions quand S'il en nos nous tait
nous gagner
sociale, ?
effervescence do I Une
dtermineraient thorie n'est rien de de la comme ses plus fait n'a au de l'tad'asquo quo tout le luj ce do Ht
ce
beau dans
noble
mouvement
leur propos
Durkheim, de mystique
facult et no
l'idalisation C'est,
jugement
assomption rsultent
aussi
est aussi
Voir a* d.,
l'tude et La
consacre pense
sujet l'auteur, do
ot chap. 3.
x, 8 ;
Thoughl
Thingt,
L'INTERPRTATION
RELIGIEUSE
115
L'obligation la socit
formelle
de
la morale
ne suffit
non plus idale, qu' celles du groupe Le postulat idal, plus encore que celui doit tre renforc vidualit idale, par l'assomption tence d'un tre la en qui tous deux s'incarnent. L aussi
de
de l'exis-
unir l'actuel et l'idal. De religion parvient la ralit do Dieu subsmme que, dans le cas de l'individu, au simple titue une relation formel de personnelle postulat de mme, dans le cas de la socit, elle substitue l'idal, un ordre moral utopique une fin concrte relle. Celle in: Soyez comme votre Pre qui est aux parfaits jonction a une signification cieux est parfait plus pleine et pour l'inla socit et pour : Soyez dividu que la suivante parfaits individus moraux et dans vos relations sociales . comme Si, par exemple, cial a progress, de justice contenu dans l'idal soen passant conpar des stades historiques des formes internationales aujourd'hui spcietc., droit c'est indivicon l'lment
et prend de lois, d'arbitrages, do traits, fiques, celles cause des progrs accomplis par les idals du crets, duel idals ; mais ces derniers un motif firms et reprsentent domaine del morale eux-mmes
se trouvent
Tu aimeras religion. comme et ton prochain conseille l'idal religieux et du droit. 33. Nous disparatre une autre. de l'intrt effectu sur sommes la
le plus fort lorsque, quittant dans la sphre de la pure, ils entrent lo Seigneur ton Dieu de tout ton coeur toi-mme la pratique amens , voil sous quelle forme de la justice, de l'galit qu'au forme lieu de
donc
ou sous
religion l'tal de
o la religion primitive, et la vie sociale. mine la fois la vie individuelle Le symbole du clancldelatribu, et aussi la marque sacr tait l'emblme Il est intressant de la parent. de l'individualit.et de voir que, aprs renciations vilise les diffrenciations lies la successives les idals des la spcialisation rflchie, des intrts
et de
le postulat
pense de la Divinit.
fusionnent
116
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
Mais le
ce postulat soit sous quel point sejuslifie-t-il, la pratique, soit sous celui de la rflexion ? demande de savoir de une tude dtaille. C'est si la conscience la question est rellela forme
Celte
et,
si oui,
mesure
(1).
la relipreconvue
que
nous n'a
avons pas
toutefois on du et io
& dmontrer soutient monde. d'o peu souvent, Elle les peu. a
que
t,
une t, au de
d'explication
interprtation
sociale, que
points
et scientifque
dgags
CHAPITRE
vu
LA
RALIT
RELIGIEUSE RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
1.
L'objet
religieux
en lanl
qu'existant.
Quand
on examine
de plus prs le facteur de l'idalisation, dans l'organisation de l'intrt religieux, affectif est une valeur li-
laquelle l'infini, le processus aboutirait, des fins sont atteintes de faits. par l'intermdiaire
l'homme est l'homme final hypothtique, idal, par exemple, tel qu'il srail s'il terminait une srie compose d'hommes actuols dont chacun serait meilleur cl se que le prcdent, poursuivant les hommes pour arriver, progressivement, idal ou parfait. les intermdiaires, Mais, la limite, de sorte que l'idal so trouve rels, disparaissent, qui l'unissaient d'une valeur morale liens tueuses eux. idale La postulation ou ne repose pas sur mais s'impose comme naturellement, et non d'une se ralise, laquelle jusqu' actuels l'infini, jusqu' l'idal. 11 faut passer par l'homme les cas libr des
hypothtiques, nelle elabsolue. Cela signifie, lement d'une valeur posttle, Autant la
elle
118
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Comme
possible Si le mouvement vient traire valeur comme pose L'idal un rsultai ; l'ide
puisse
en dire,
c'est
est
de la connaissance
proprement un processus
par condel
de
de l'intrt indpendamment qui l'apprhende. est dsintress, neutre (2). cognitif personnellement Dans le cas de la religion, ces processus semblent se mol'un et l'autre. la mme de l'intrt religieux de Dieu est pos non pas comme simdsirable cl possible, mais comme idal, simplement rellement. La chose objective ou l'ide par l'interl'idal la valeur cas, dans est atteinte ne s'limine le processus par lequel elle reste, et l'idal prend la forme Dieu existe et ralise. possde ces attributs pas, l'idal
difier
Au contraire, vritablement
ne sont
nous par rapport ; ainsi s'exprime la conscience religieuse. l une tentative au dualisme pour chapper pour relle au dualisme entre le fait pratique, trouver dans une seule exprience et le bien absolu (3).
de la vie fin,
la personne 3. En second du mouvement n'est lieu, l'intgrit logique conserve. bien que regard pas non plus L'objet roligieux, comme n'est de processus existant, pas le rsultat cognitifs de In de l'implication, du d'espce logique gnralisation, Dieu ni un universel raisonnement. n'est pas un gnral
normes rsultantes de la raison pratique ! (i) C'est l l'originodes voir Thought nd Things, t. III, chap. vu, (a) Jl en est de mmo des catgories de la raison pure : voir Thought and Things, t. H, chap. vit, 4, et t. III, chap. u, 5. (3) L'histoire de la rflexion nous montre quelque chose de semblable dans les tentatives bonum et l'ide infinie expos celte doctrine). pour trouver en Dieu la fois le summum qui le premier a (ainsi que s'oxprimo Platon,
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIGIEUSE
119
par une implication un concept, mais un postulat ou il n'est nullement ncessaire, de l'imagination. On ne trouve le une assomplion pas daus un systme de la signification de termes contenu religieuse logique rsultant de donnes concrtes relationnels neutre une vraie et trait comme un Loin (1), qui systme del, impose dcouvert Dieu par la pense est une personne, au croyant les et le rites social reet des un
sanctions
langage
recours, ; il n'est
inspiration,
vrit on ils
conclusion. de
Quant
lesquels Dieu,
jamais l'tre les argumentations o peuvent de constater loin Ainsi, que donne traire mme. lequel du que Le corps cet l'idal chafaudage
n'ont
par de
mesure
Dieu
l'homme
en contact
semblables,
ordinaires considre
des
relations faon
d'une
de la prsence servent respectueuse moyens accs logiques l'exprience temps d'aliment et normaux auprs de la
de la divinit, aux de
d'lonnement, elles de
mystre, qui
ne constituent l'apprhender ou
permettent A mesure
d'elle. pense,
les modes que progressent contenu CIMIS miraculeux considrablement. la religion d'expliquer En mme
le facteur se rduit
religieuse
l'univers
do dcouvrir spciales, psychologie de la vie par un systme de formules rgles spcial ou une srie de rvlations (2). spciales yar
la prtention de disparat et une une par cosmologie et les les lois des choses magiques
les dieux diffrent les uns des autres ; (i) Mmo dans le polythisme, a lui. chacun a sa province, son domaino la rvlation et l'inspiration en sont venues (3) Dans le christianisme,
120
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
l'idal demandera-t-on, pourquoi, non intellectuelles, d'autres valeurs comme quelque chose d'existant
religieux,
la
s'impose-t-il rellement?
est un idal de personnane peut pas tre parce qu'il moral, lit, car l'idal pas qui en est aussi un, ne s'impose est un chose d'actuel nous comme ; ni parce qu'il quelque n'est pas tabli idal de vrit, ; parles processus parce qu'il cognilifs C'est, social, diffrence qui dcouvrent nous, et confirment le vrai. idal A la reste un qu'il toujours relations entre personnes.
jamais laquelle
dans
comme Considre tant nomique. la religion contenu comme objectif, ou collectif jt syndoxique ; elle est un de consentements admis par l'individu, des normes pas dans le domaine la fois Cela la distingue impersonnels. tionnel. ne passe 5. Le contraste morale la forme celle d'un est que prsentent
cas, le terme synintrt personnel que un caractre garde ensemble de faits ; elle personnels ou des impratifs du moral et du ra-
mutuelle Dieu
place sur un plan plus lev et simplement venir purement moral lui-mme, envers l'idal en soi et envers soi-mme.
aux hommes impose considr comme une personne et finit que les autres, par deun devoir envers envers la lumire la loi qu'on morale, porte
et lu n'auras Sois fidle toi-mme, ne trouvera dre ; L'homme pas d'autre mille ans (1). chercherait pendant
a ne plus s'appliquer graduellement qu'aux choses spirituelles ; bien de l'autorit religieuse a cess de s'tendre aux quesplus, l'infaillibilit tions sculires. (t) To thine own self be true, And lliou hast done wilh fears ; Man knows no other law, . Scarch he t thousand years.
SwiSBt'RM.
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIGIEUSE
121
Ainsi mme
la loi
morale
cl trouve
en elle-
de vrit
lui-mme.
Aucun
d'une extrieure, existence, personne dans la conscience Rien par sa prsence que l'tayer. est univermontre la loi morale seul individu, qu'elle synnomique . a une signification et ncessaire,qu'elle
Il n'est pas et ne esl d'un autre caractre. religieux d'une valeur dans des jugements peut pas tre universalis comme En vertu de son essence, exprience synnomique. il faut de l'Autre: il exige la prsence relle que directe, L'idal Dieu Dieu soit soit rellement prsent ne peut proche. un pour pas Il ne suffit autre, et pas un individu intime le caractre Dans formel la que de
2.
--
L'union dans la
de ralit
l'idal
et
de
l'actuel
religieuse.
0. Considre
comme
une
manire
d'interprter
le monde,
choses, sur des choses sacres, Sous celle forme divines. en tant saintes, spontane, qu'intrt elle ne doit avec la thorie direct, pas tre confondue de la religion, ni avec la philosophie prfrence de (1) qui dfend aux autres. l'inter-
prtation (i)
religieuse
Celle philosophie sera expose plus loin. La science des religions ne peut pas puiser la sphiro de la reliobjectives, cela est vident, gion, de mme quo la science des moeurs ne peut pas, remplacer la expersonnelle de l'agent n'est pas pleinement tudis par ces prime dans les faits extrieurs ni dans les institutions deux sciences. Dans la science des moeurs , on ne peut observer morale, quo les forme* gnrales de la conduito, son corce, pour ainsi dire, et car l'attitude
122
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
i
Si nous le dieu,
avons
eu raison
de conclure
que
l'objet
n'est
qu'elle chose de suppos, et non quelque chose d'imagin, d'attendu, de donn, ou de dmontr directement d'prouv (1). Ce n'est chez autrui ne puisse, quand il s'agit pas que la personnalit de connatre, constituer directement prouve mais il en va autrement idals sont, en ce qui reposant est vrai de thique ainsi le un objet d'exprience directe d'une certaine loin manire; de la touche sur la personnalit leur nature, idale. des
mais pas seulement idal, nous dire pouvons que la de la nature d'un postulat,
encore, ralit
de
et esthtique, le montre
religieux du
que
l'histoire
a prcd postulat religieux tait constitue que la morale et des coutumes sanctionnes
dveloppement les autres. Il tait simplement par par la socit, proprement L'autorit dont une orgaque c'est
socit
Il est probable
la religion du monde, qu'on doit la premire interprtation a reconnu l'existence d'une que c'est ello qui la premire force dans et derrire les apparences de la nature. En ce comme thologique, et positif. ges mtaphysique sens, l'ge
non l'impratif Il en intrieur est ou l'idal do cultes, valeurs en Mais termes en
l'a
dit
Comte,
a prcd
les
vertu
duquel comme
l'individu de la
prend morale cl
ses ; les
dcisions. institutions rativement, interprtes sorption & des nomique (i) tiquo, t II, \u voir
doivent,
d'une
d'une demeurent
les deux
expriences
synno-
sujet
gnt, et
Thought
Interesl
chap.
Exprimental
Logic
chap.
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIOIEUSB
123
Dans tant
toutes
les diffrenciations
qui
dans le dveloppement l'intrt ment individuel, propre. pratique manire, l'arbre Issus de lui comme et l'intrt mais de la
ethnique
religion
7. La singularit lise son objet dans domaine semble ceux eux, donc intellectuel
c'est qu'il idade cet intrt, constante dans le le domaine moral et l.'actualise nous l'avons vu, il (1). En cela, comme la fois des idals de la bien des vie pratique diflrents et la et de entre con-
participer de la vie
car
pourtant en rigeant
fins,
naissance
dcouvrant
la vrit.
Nous
sommes
suivante, que suggre poser la question vrai que la religion offre un mode cet tat de choses : Est-il ? et l'idal o l'opposition entre l'actuel disparat d'exprience de l'humaintrts elles Les intrts pratiques thoriques amens so rconcilier parviennent-ils de Dieu? dans le postulat religieux raisons 8. Pour deux essentielles, celle question par la ngative. nit lieu, premier satisfaire lui-mme l'intrt qui rique, torturera toujours aux exigences Tmoin toujours. tence En aucun et s'unir rellement ' rpondre
nous
devons
tel ne peut do comme postulat thol'intrt d'une manire permanente des preuves. L'absence de preuve veut de la raison
la pense, et les catgories il ne sera pas fait droit desquelles les controverses de Dieu, logiques'au elles tentatives
et de la nature
la les catgories de la cause, pour traduire de personde dessein, de la loi, en termes raison suffisante, d'une de libert. La simple de providence, nalit, assomption cette rcondivine ayant pour rle d'accomplir personnalit comment elle peut tre effecne montre aucunement ciliation tue logiquement.
philosophiques de de l'identit,
p. t37* (t) Voir Le Darwinisme dans les sciences morales, de l'auteur, i38. Cet ouvrage ichap. vi) fait ressortir le caractre social de la reliet galement les donnes de l'anthropologie gion, quo dmontrent celles de la psychologie
124
THORIE
GNTIQl'E
DE
LA
RALIT
queou
puisse comme
la
valeur de peut
do la raison
la
religion ou mme
comme comme
pas et
dire un des
accomplisse de vrits
personnels
positive,
de
la na-
ture
elle-mme. rgulire
exprience de nos
facteurs
intrts, l'motion de la
de motifs incoordonns, mlange se pousse au premier plan intense, prsence extatique, mme clans celle de la invincible, de Dieu,
(1).
est
sentie; tant
mais
prcisment que en
rationnelle
maine, le terrible,
semble
grande raison
Dieu, idalit
en vie peut
et de l'apprhension tre contempl qu'il un sa Ce prtre, prsence fait, qui d'une plus est peut un que tre
de
loin;
qu'actuel
mdiateur,
saint,
commun personne
sainte
l'homme, ne suffit
et idal
pourrait une
paratre de
religieux,
intuition
manquer, la raison
religieuse,
Les conflits
et les
t bien
litre
quo
la la rsurhumaine, personnalit l'incarnation, rection corporelle, sont appels les mystres de la religion . Tous les mystres de cello sorte, dont plu'.ipurs sont communs diffrentes la prsence do l'infini et de l'idal religions, proclament turel ; mais ils s'adressent seulement la foi ; ce qu'ils de certitude yeux est fini cl actuel. Ils n'apportent qu' dans le prsentent la foi. surnaaux
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIGIEUSE
125
croyance
en l'existence
d'un
Dieu
si elle comme celle forme, gion prenait elle perdrait, le et la conscience, la pense par cela mme, elle est concrte et actuelle. social en vertu duquel caractre rationnelle et la loi mol'identit comme alors, dans un dode la valeur vide, le postulai rale, une forme au lieu de la perune norme de la raison, maine abstrait, une aide trs proche sonne actuelle qui est pour le dvot la reet l'intensit dans la peine . La chaleur que comporte Dieu serait disparatraient, ligion personnelle les conseils rait comme on regrette d'une ainsi mre quand, parvenu d'autres la et l'humanit affectueux la d'un regrettepre ou
si la reli-
convient, qu'il soi-mme l'on s'est imposes le pardon, sont personnels, la misricorde, et, l'amour, piti, la divinit. Dans les religions facultatifs en un sens, pour ils sont comme du cainfrieures, reprsents dpendant ; de mme personnel que les hommes, price ou de l'intrt sont sujets la fatigue, ont l'humeur les dieux changeante, l'ennui et la colre. pas On les a beau raffiner universaliser ces attributs dans des on ne peut sonnels, lions formelles. pernoncia-
on n'obit maturit, plus, lois morales que celles que divins : la (1). Ces attributs
sonnelle, exprience entre l'homme tion sociale d'aide, des rcils tant de communion, religieux. accentu rapport Le
de l'objet n'est pas garanreligieux : elle doit ni prouve par la raison une affaire foi. C'est d'exprience peret de nature. La relasociale d'origine et Dieu, est de qui nettement de moi et du dpendance,
apparat dualisme
religieux qui pousse les hommes invoquer Dieu au (i) L'instinct no doit pas moment du danger ou d'uno crise do naturo queleonquo tro attribu, religieux proprement jo crois, une formo d'impratif dit, mais une forme de dpendance sociale o les lments de la vie invocation ressemble & l'appel en vidence. Pareille la clmence ou la misricorde de son juge, qu'un prisonnier adresse et o il no fait intervenir aucune considration de juslico ni de raison religieuse sont
126
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
en de son individualit perd conscience cello de la Divinit, l'intrt religieux propre son tour, par suite de la fusion gns'vanouit l'homme de la personnalit.
des lments
3.
L'antinomie
religieuse.
11. celui
Mais d'idalit
si l'lment
de
lalit
est religieuse de mdiation, le terme final d'un processus que ce processus soit ou La vrit idale est une thorique pratique. de la vrit extension actuelle un rsultat, ; c'esl suppose obtenu do sentiments, d'ides, par l'intermdiaire d'expriences la valeur idale est quelque mmo, actuelle chose qui dpasse la valeur prsente que nous posOn aboutit celle-l sdons. de cellepar l'intermdiaire ci. En consquence, de Dieu, l'idalit ture des finie il est clair on doit veut insister sur que, si l'on le faire en faisant ressortir la nac'est--dire intermdiaires, au de la vie religieuse est atteinte. De l la force et contre la protestent des images , c'estDieu avec l'image ou actuelles. De
celle desquels moyen le succs des rformes tendance -dire l'idole 1' idoltrie' la contre
tendance
La puret sa prsence. de l'idal est qui symbolise en danger d'tre altre la raconstamment par un retour dans le symbole. lit telle qu'elle est reprsente Mais tit la tendance inverse qui, lui est galement aussi, relle, et elle abounettement dans apparat de la religion c'est la protestation l'histoire ; ce mouvement, contre de la vie religieuse le caractre abstrait des pratique confessions Le disme de-vue de foi et le vague des dfinitions ont de grands et le panthisme religieux : l'loignement philosophiques. dfauts du point et l'impersonna un mouvement
de l'intrt
LA
RALIT
RELIGIEUSE
KT
LA
NGATION
RELIGIEUSE
127
la Divinit. mdiateur
En
outre,
il trouve
l'intervention de gapour rle tre tablie par ensemble mon son actuacartant proposition de mainte-
ou d'un
et d'actualiser
une relation
cl la communion l'cxpriouco 12, Ces deux tendances historiques trent lit les facteurs essentiels son Mlles protestant son actualit. contre idalit,
prises
de l'idal
illustrent,
mieux
no pourrait faire, la difficult thorique nir l'actualit d'un idal rig comme postulai par les processus de la logique et de l'intrt allectifs. Elles illustrent aussi la difficult dans conque ve. Un idal d'interprter les termes d'une ne rsulte exprience valeur ou d'une une concrte idalit quelache-
c'est ce que dcouverte, pas d'une nous dsirons au contraire, est ce que nous d; une ralit, elle tre ou ne pas tre dsirable couvrons, peut pour nous. Par sente tule suite de cette antinomie nettement marque la ralit quo qu'il prpos-
la signification do l'objet religieux, est peu satisfaisante comme mode Les dualismes ses diverses les embarras contre
lesquels du rel, ne sont interprtations de la vie pratique ne sont pas de l'intrt conduit religieux ; mais, n'entre d'aprs dans
synthtique la conscience
supprims. ncessaireconditions
au surnaturel
les
de ce postulat, le surnaturel le naturel que comme un deus ex machina, miraculeuse. par une intervention Il est une supposition motive fondamenpar les exigences tales de la vie morale et de la vie religieuse ; mais il n'est pas tabli du systme des partie entre et l'actuel, l'idal oppositions et la prsupposition, tion, l'assomplion vrai, mais ne sont pas compltement comme ralits existantes. Les le postulat et l'implicasont attnues, il est rsolues.
128
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
La A. ngation
religieuse.
1 Le non-religieux
ou sculier.
modes de fonction Quand on envisage les divers psychique, il y a avantagea tudier de la significangatif l'aspect tion > aussi bien quo son aspect positif (I). Nous allons pousser plus loin nos recherches sur l'existence do la ngation dans le mouvement do l'intrt religieux (2). 13. On se rappelle tabli une distinction que nous avons assez radicale La rejet (3), s'attache dans cette le liaison l'altitude de ngation de mme ngation que une est nie liaison de la proposo connaissance comme ou de entre et l'altitude se la trouvant pense ; dans le l'affirmation de
contenu
s'tablir quand elle manque Une chose, le prdicat, est nio d'une autre, le jugement. La ngation est un stade avanc do cette sorte sujet. logique d'opposition Le rejet, tude exclure entre une connaissance s'oppose consiste de et une autre. auquel diffrente. Il une chose constitue une altil'acceptation, refuser, repousser, retirer, la sphre de contrle ou d'existence
d'intplace. C'est un mouvement pu trouver ou et non de simple reconnaissance de faits rt et de choix, La ngation se borne reconnatre une exclude vrits. sion qui vaut entre des limites sonne], mme. exprime Mais
Cf.
o elle aurait
perluirejet cas
et la
do tolrer
comporte
tudis
deux
lo rejet
I-1II,
affectifs
chap.
iv,
Voir Voir
chap. et vin.
sections tome
les choses,
t. Il,
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIGIEUSE
129
distincts,
comme
nous
l'avons
vu.
Quand
nous
choisissons
choso quo nous trouvons bon, beau, satisfaisant, quolquo cela peut ctro simplement nous oungligeons, parco que voulons el do colle manire excluons blions,ou ignorer, tout, sauf co sur quoi notre intrt est dirig. notre intLorsquo rt exclusif choisit le moment choso, il rejette quelque pour lo resto du monde. tout Il en va ainsi notamment do la : elle est absorbante et exclusive. C'est jouissance esthtique privace que nous avons appel l'exclusion ou la ngation tive' > (1). Mais il y a un rejet plus positif, uno exclusion intentionnelle, Celles point d'uno fait de ngliger des choses. qui est plus que le simple au point de vue moral ou laides au qui sont mauvaises de vue esthtique sont d'un vritable l'objet rejet, condamnation ces deux et d'une formes, qui de la vie de l'intrt, manire frappante examen avec dsapprobation positives. sont l'une et l'autre caractrisl'oxclusion l'opposition slective cognilive contraste et la n-
superficiel
il tablit
voir dans pour que, reste fidle sa nature ; slective, mais il n'abou-
pas la ngation logique. Cela apparail nettement dans le cas des religions primitives. Dans lo systme lo totem animal lient tout tolmique, groupe autres sous sa dpendance ; celui-ci Co n'est exclut les membres pas en raison diffrents quo celle
le des
do qualits exclusion a
du nom to l inique et de la parent qu'il' ; c'est en raison L'intrt affectif la classe soindique. par lequel est tablie limine tous ceux qui no sont pas membres ciale et mystique de celte classe, quelles que puissent tre autrement leurs
privative; au moyen
par l'tad'int-
(i) t. III,
La
pense ix
tome
I,
chap.
ix,
4 ; Thought
and
Things,
chap.
5 el suiv.
Ualdwin
130
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
rt ; tout co qui pour cet intrt. A l'intrieur divisions clans leurs d'une
no rentre
pas
dans
celle
classe
est
ngatif
ayant intrts
ces groupes so recouvrent les uns les partiellement dans d'autres le autres et so pntrent (comme mutuellement; ils sont fait do manger de la chair des animaux totmiques), dans aucun exclusifs. Mais do ces deux cas strictement l'exclusion n'est do la naturo sur uno gnralisation duo la connaissance exclusions L'tal membres tribale totem de l'intrt. des d'une dans choses mme est lo mme entre les pour eux, pour rapports l'organisation o partout du des fonde opposition logique ou sur une induction (I). Kilo n'est pas de diffrences, mais aux choix et aux d'uno
oxemplo, diffrents,
Dans certains do symbole lolmiquo. et certaines de leurs comme, par pratiques, des clans le mariage entre personnes appartenant
famille et dans
le temps
le
totem
sou adhsion hostile; de no pas s'occuper des affaires blme ; on so contente de ne pas les comprendre dans l'intrt la concernent,
Du point de vue du sacr, elle est dont on fait partie. groupe de choses sacres ; sculire. Mais elle a son propre systme cela tous. L'intolrance comme telle ne chacun permet du pas dans la sphre le genre plus positif l o apparat rise le profane . commence ou le non-religieux, Le sculier, se dfinit ainsi : c'est gnrale, dehors de l'intrt tro pas, sans lui rapport sculier, d'exclusion mais qui d'une seulement caract-
considr tout co
faon
religieux.
se trouve on qui toul ce qui ne lui religieux, appartient C'est ce qui est indiffrent sous le opposi. rcliQuant aux choses opposes l'intrt
(i)
M. Durleim
parait
confondro
les
deux
ne pas
logiques
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NOATION
RELIGIEUSE
131
gieux,
elles
ne sont elles
indiffrentes,
ne
sont
pas
$ 5.
La
ngation
religieuse. profane.
L'irrligieux
ou
le
la simplo do l'intrt indiffrence religieux, qui dfinit lo sculier, il y a un mouvement d'oxelusion ou positif de rejet, qui dfinit le profano, co qui est mal 1'irr.ligieux, sous lo rapport Toute la vie du clan primitifpour religioux. est affecencore l'exemple de la religion invoquer primitive par un innombrables Dos actes prohibitions positives. entre personnes au mariago appartenant le fait de s'introduire dans un lieu mme clan, sacr, de la chair des animaux do toucher do mangor sacrs, syslmo lo chose quelque d'interdictions religieux do vue moral) rsister, de rglementations ou l'objet Ce qui est mal au point de vue rigoureuses. le sera plus tard ce qui est mal au point est (comme chose quelque doit combattre l'intrt qu'on doit et dtruire. rejettent quoi viter, Les mobiles la choso on doit sociaux profane, do tabou sont te de
15. Outre
qu'on dans organiss et en ce faisant lien aucune autres. dans rend nifie est ainsi des choses
profanes ne so borne
: pour il y a religions toutes, bien et sacres, quo des choses les une cl les logiquement incarne le mal ou le profane des diables, ce qui le malins, Do mmo qu'elle Satan est personle grand le mal par la
dfinir
la religion gnral, des esprits des dmons, et plus concret. positif plus En
le profaue, le sacr, elle personnifie de Dieu, la source do toutes les profanations, ennemi doit tre rejet suprme, qui, sous toutes ses formes, socit et par
Je ne trouve sculier le sculier
l'individu.
nulle
part
cure
entre
ce qui on
est simau
et ce qui el lo profane
gnralement
oppose
ensemble
132
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Nous
avons
discut
lo moral, gation summum mal uni. suivant sation, C'est l'idal tablir nulle un part
do n(1), propos du mode ou idal , du sujet du mal suprme Nous avons vu quo lo procossus d'idaliailleurs cours normal, , quelque avec lo bien dans lo mal absolu. imagine choso qui est pos pour idal, mais qui n'existe d'un diable
son
viter n'est
contraste si ce
lo postulat religieux de Satan. d'un idal moral, impos suprmo, L'assomption d'un idal par la raison pratiquo, n'implique pas la ralit du mal suprme en opposi; ii no fait quo le dfinir ngatif, tion avec le bien idal. 10. Mais, dans la religion, la postulation de l'idal entrane, comme nous l'avons do l'existence relle : vu, l'assomption Dieu existe. Et de celte assomplion rsulte l'exislcnco rello do l'homme clams bon et de l'ordre moral ou social Dieu est uno personne, par la moralo. existe un royaume des cieux , peupl do saints et d'esprits Il est intressant de noter maintenant saints. que les impulsions de l'exclusion religieuse qui se manifeste par la dfinition rparfait cl par suite il
du profano rello. Non galement impliquent l'existence seulement il existe un diable, un tre infernal, mais encore il y a un royaume du mal, un lieu plein d'esprits, personnels mais mchants, violent de toutes les manires qui possibles les idals des archanges saints, sraphins, correspond celle des dmons, des diables do divers rangs, dont Satan est le chef. Ces tres existent en vertu d'un droit l'existence rello tout semblable du celui droit Dieu, c'est--dire de celle le socius Si l'histoire qui prcode esprits l'exislence des bienfaisants qui dcoule et de pour do la religion des anges, des cl de la morale. A la hirarchie des
de la religion indiscutablement prouve est exact, il y a nanmoins des raisons la ralit met du de une moins tous ces tres, qui la
prtention
Nous passera l'arrire-plan. relle de Dieu est implique que l'existence le caractre do l'idal social el concret ; mais s'ensuit-il
and t.
(t)
Thought
Things,
III,
chap
ix.
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIGIEUSE
183
que soit
cela
soit
vrai
mchantes? mchante,
do
moindres, de
soit
bonnes, supr-
la personnalit
mement
suprme?
La ralit 6.
profane
: le diable
suprme.
devons cas.
dans
genro l'intrt ; ils religieux celle de Dieu, par une la sphre pas aux est anti-
du sacr, phnomne trs commun dans diffusion D'autre lo diable ne satisfait de la religion. part, de exigences comme social 17. Quant la au religion il est antimoral point de vue social ; il
aux
cratures qui ap leur l'atteindre Incompltude mmes font qu'ils ne peuvent servir de un vritable Ds quo intrt religieux. suprme, se dgage le moi idal do la condes conditions sociales
divinit
isol. Des stades rudimende son origine, l'un des premiers il se personnifie, il passe laires, desquels de la perfection Les tres subordans la rgion spirituelle. donns de dieux anctres tres restent comme amoindris piques possdant Toute une sorte ; ils sont devenus vestiges ou d'hommes des hros ou des agrandis, des dont les mythes la gloire, perptuent espce d'attributs semi-divins et
toute
dire que d'origine mise a part, on pourrait le rapport religieux essentiel entre une personne el Dieu pourrait subdo l'existence dans l'univers d'aucune autre persister indpendamment sonne ; et aussi, au contraire, que, si elles ne .sont pas ncessaires, les (i) considration personnalits telles que les angos et les dmons, qui approchent do la divinit sans l'atteindre, quel peuvent exister, y ayant le mmo droit que les personnes bonnes ou mchantes. qui peuplent lo qu'il soit monde.
13*
THORIE
ONTIQUB
DB
LA
RALIT
Ils constituent une semi-salaniques. la srie des termes intermdiaires srie mer, enlro tulat cherche religieux quo l'intrt afin de combler l'intervalle l'actuel do Dieu. cl l'idal. lo Mais cela Dans
do
continuellement n'est
dveloppement la thorie des anges tienne, par exemple, sorte d'appendice fantaisiste la doctrine cession ticisme uno do foi plus robuste en mme teinte
au pospas essonliel do la thologie chra toujours srieuse, t un une une conmyssont les
(I) ; cl esthtique ainsi dire, du temple de la vrit sacre. gargouilles, pour Ni les uns ni les autres ne sont pris tout fait au srieux une fois que la religion est sortie des langes de la participation mystique chologie de la magie. est plus dont le des mythes, el de la science el et a substitu aux pratiques du les vrits
de la psyde la psychosophie et
18. Le cas du
cause instructif, revt la religion une fois que parce que la religion, devenue rflchie et critique, elle-mme comprend que son existence sous une forme personnelle n'est quo semblante . Comme Dieu duit mme nous l'homme admettre l'avons soit la de dit, le fait do vouloir quo la relation concrte el ail une ralit sociale conralit de Dieu arrive ; et l'on par lo admettre la ralit raison adorer on est Dieu lutter do vie. avec plus de avec plus Ainsi le do
diable, tant
c'est--dire
et pour la mme processus du diable. De mme peut qu'on s'il est vivant, de mme ferveur d'efficacit mal contre do lo diable s'il la morale et non
peut dou
suprme mal
devient
1' tre
infernal
suprme
l'tre
infernal
reprsentent accepter,
tous d-
des choses
repousser loin de soi. Ils sont incompatibles avec du bien suprme, de la valeur la ralit idale, do la perLe summum sonne divine. malum est en opposition avec le honum. Dans la morale summum elle-mme, qui ne com viter,
(i) Combien est important lo rle jou par losanges dans l'artsacr t
LA
RALIT
RELIGIEUSE
ET
LA
NGATION
RELIGIEUSE
135
de la ralit, une seule de ces valeurs, porto pas lo postulat sula bonno ou la mauvaise, comme peut tre considre prme. Transporte lion devient d'un combat du dsordre, .anlimoral. monde n'est une pas dans le domaine conflit. du un vritable mortel. du mal Il amne annexe do la religion, cctto opposi* Lo monde devient lo thtre est l'incarnation principe antisocial et dans lo du
Le diable cl ses do
le royaume du mal, Mais il l'enfer, do Dieu, il n'est pas au mme rang que la un tre qui a t mainte fois mis en droute lro cras, comme Jean. il l'est dans de saint Le diable doit bien, tre mais, la splendido est une sorlo fort si
finira
maintenu
de la suprmatie, il ne peut jamais s'approche y donc qu'on Nous voyons n'admet pas et qu'on no peut pas abun 'personnage admettre c'est--dire ngatif, que l'idal un dieu existe en fait; ce solument mchant, diabolique, n'est sur qu'un lui une de un tro semblant simulacre, ; victoire on dtruirait dfinilivo, Mais toute les mauvaises espce. en remportant les -mauvaises valeurs sub-
valeurs
el l'on regarde le diable comme les personnifiant. sistent, de la En d'autres en termes techniques, l'existence termes, ralit do idale do Dieu dtruit la prtendue personnalit l'idal 19. gieux malin, oppos, de l'esprit C'est seulement clans un proche du du diable tat do personnel. relide dveloppement une atmosphre
que l'on trouvo l'existence d'un diable de celle espce, relle tribu semi-divin primitive (1). Le dieu de chaque
avons plus grand haut, la diffusiondu en passant, sacr, la de choses nombre rapport ayant de transfert sacr. C'est un phnomne
(i)i\ous en vertu
religion de l'intrt
caractre lieu
lea facteurs motionnels el Imaginatifs quand sont dominants. Dans la vie il est trs accus : tout ce qui primitive, ses vase rattache le moins du monde la religion en vient reflter leurs. bais Il so voit devant les dans le christianisme des rcits lui-mme bibliques : le livre sont lus, sacr h tilre es* de
tribunaux,
136
TII'iRIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
est reprsent comme et les intrts de celle tribu protgeant comme sacr et lui comme protg par elle ; cllo le regarde reconnat une autorit c'est tribus, ; pour les autres suprme un faux dieu, un rival, cl la croyance en co dieu est profano. Lorsque sonnalit garde peuple, l'ennemi, d'une une perDieu devionl plus avance, d'uno nature si concrte et si humaine que l'on resa vie comme une lutte, o il combat pour et avec son et o la victoire c'est autre lo diable; alterne ce avec la dfaite. Dans n'est plus simplement co cas, le dieu la culture est
mais un lro tribu, mchant, qui des attributs nombre de la divinit, cl qui grand de se mesurer avec Dieu lui-mme, tout en tant sant atteint que lui. Dans l'un el l'autre cas, l'idal
n'a pas
exclusive l'expression qui'interdit l'hypothse divine do la divinit. ou semi-divine, rivale personne 20. Le concept rcurrent du diable fait apparatre la plus netlo l'anlinomio inhrente au postulai religieux la ralit est pris littralement, faon entrane trouve l'assomption : le mal mutil part, de devient entre l'idal tel. el l'actuel comme assez
do la qui est
l'existence
l'idalit
le compagnon actuel du bien. de Dieu est affirme d'une faon de l'actualit s'effacent une une. son appui comme tout devient la rflexion, dans la rgion do la ensemble actuel et et l'antinomie en admettant
le divin qui accepte idal. Mais la contradiction moins embarrassante la possibilit do espces, on nie celle semi-divin le mal et le suprme,
sacres chapitres sont avec
infrieurs des deux d'esprits de l'existence du prince des dmons. Le mais non exister, semi-diabolique peuvent coordonn au bien suprme.
mme qui ils des et, qui appartenant de jurer par le sont choses plus immoproest, au le do-
pour l'existence
, aux
offices
quand relatent ,
texte
sacres
diable
Dieu
philosocompte, quo les vues de ralisme sous les noms connues respectivement phiques no peuvent do moralisme et de thismo religieux, pas tre plucomme valide le poson tant qu'elles reconnaissent ralistes, et idal. Si nous adhrons tulai d'un Dieu personnel suprme 21. Il semble, en fin nous devons ce postulai, savoir l'exislence plique, sion slective. choses, univers D'autres d'autres lo mmo reconnatre d'un idal la condition qui s'affirme et bonnes qu'il par imexclu-
de
spirituels que Dieu, mais non que peut tre gaux lui. Ce n'est quo sur cette base monisle la religion. une philosophie construite spiritualistedo un pluralisme ou un polyD'autre religieux part, accepter une forme de pluralit bons thisme d'esprits quelconque aux ou allis c'est retourner adversaires et mauvais, premiers mme existant thorio stades anthropomorphiques, une pluralit impliquait les unes o l'idal religieux luide puissances aux autres. C'est pluralistes. les termes t question
assez clairement la significamaintenant voyons C'est dsormais attacher la religion. tion que nous devrons et personnelles ls plus collectives un intrt o les valeurs de la' vie humaine se sont ultrieures idale valeurs humaines et el o, de organises, d'une sont l'objet est la valeur ; et de volont donne quelque
synthtique
Philosophie
de la Religion (Paris,
F. Alcan.)
138
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
choso valeurs do la
l'idal morales.
contenu
dans
toute repose
la srie
des
L-dessus
compltement des do la nature la plus profonde do l'apprhension l'organe on peut dire mise part, celte choses. Mais, prtention lo type de ralit, qui se port l'infini, reprsente qu'elle * trouve dans la valeur.
CHAPITRE
VIII
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
avons
dj
dit
un mot
de la transition,
dans
le dve l'inter-
individuel, logique,
de l'interprtation
do l'interprtation l'interC'est un mouvement o les facteurs de thorique motionnel elcollectif s'effacent devant graduellement L'observation exacto, pense. des preuves, se dveloppent plus devons ici deux points rappeler du mouvement jugement, ou moins. qui sont le la
prlogiquo motionnelle
de la
nces-
l'intelligence du
historique
correspon-
type dans
de connaissance au type prlogique ses phases, toutes par lo moyen do semblantes tablit des combinaisons , constructions d'o vrit. de fanles de
schmatisante, l'imagination de l'treinte sance se dgagent et deviennent d'hypothses util'sables exprimentales pour
matriaux
connais-
du contrle
140
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
imaginative apparat dans la fonction du jeu. L'impulsion semblance dans l'exeicice d'une
notamment
chez
les contes de lgendes, survenus l'cole ou pendant d'une particularit de caractre, tout d'o cela provoque une mergera chez chose
l'enfant nouvelle
La cration de l'imagination pense. qui se joue fait place la supposition de source ; celle-ci succde l'hypoqui jaillit thse rflchie, est remplace son tour par la prolaquelle fonde sur des faits et par la thorie position soigneusement Ainsi les gains de la connaissance labore. deviennent les de dpart successifs de l'imagination. les Finalement, cl du beau se. projettent en avant idals du vrai, du bien de la raison, du devoir et do Dieu. dans les postulats points 2" Ces - dualisme ces aboutissent processus de la sphre intrieure l'tablissement cl de la sphre de l'imagination se trouvent tour tour et confirms. et le corps, le monde L'esprit l'un grand o extrieure, du
programmes
corrigs et le monde se dressent -spirituel physique, comme substances l'autre opposes. rgls, 2. Les mmes mouvement de processus l'interprtation typiques sont
en face de dans le
en vidence
ethnique (1). se caract1 La pense ethnique ou prlogique primitive comme nous l'avons rise principalement, vu, par la prdoou motionnel, de l'intrt collectif et par le rle minance de importance jou premire dans l'interprtation religieux sur ces intrts, sur les affaires par des les motifs mystiques et en gnral. C'est et les observances sociales et ethnique, plus certaine cela au choses
s'exerce religieuses que de la connaissance, profit exacte. Les fles leur sociales., crmonies, libre cours musique, ses motions
son asservissement
formes
contenue
dans
History
oj
L INTERPRTATION
LOGIQUB
141
sur lui dans qui pse si lourdement vie de tous les jours, est interrompu ces les rglements les occasions, les carts de conduite les relcher, les actes ordinairement pardonnes, ou mme ordonns. permis tre
des un stricts
dtails
de sa Dans se
moment. peuvent
3. 2 En outre, l'imaginalion joue alors, par ses inventions, un rle d'une certaine Elle labore des histoires importance. des rcils o se succdent dramatiques, ou piques. Elle organise d'une miques ou dramatique une multitude symbolique tout liques, ils jouent. Dans trouvent s'exercent ces comme l'imagination motifs et il des vnements manire cos-
des enfants
de
expliquer nature cl dans 4. Dans permanente expressions mencements naissance nalure nements tionaux, lesquelles mythologie de beaucoup en de la
plus toutes
renfermes
. impulsion le domaine do la
prennent religieuse
une cherche
forme des
porte en elle les comla thologie. Do l la de la mythiques relatifs des vou napar la
cl clbrant des hros religieux cosmiques do situations rcils surnaturelles mythiques on explique les situations naturelles. de beaucoup
Dans
de religions cl dans les livres sacrs on voit l'imagination tablir d'autres, ethnique des programmes, des schmas, des expliarranger prsenter cations conduire une conception cl qui prtendent logique raisonnable duelle, du monde. De mmo que l'imagination traite comme plausible, de devenir draisonnable actuel indivicomme peut-
l'imagination ethnique comme probable, susceptible tre se trouvera logiquement Car, continue dans co servir
co qui
ou physiquement et
rle, aux
par exemple,
142
THORIE
GNTIQUE
DE
* LA RALIT
font do 1x3s mythes l'apologie dogme religieux. la nature. Les grands alors mme qu'ils expliquent l'existence d'tres ments du monde s'expliquent par du .forces dont la
la
foi de
vneet
rvle les caractres vritables. La religion le dluge do Dieu l'arc-en-ciel, aprs explique promesse le septime le sabbat comme lo repos de Dieu jour explique so compose de juif et en mme temps le fait que la semaine ce premier modo un progrs marque a de la'valeur notable. Outre comme instrument, qu'il aux processus il [runit comme moyen de parvenir logiques, en des ensembles les matires et reprsentes esthtiques a t remplac, Mme une fois qu'il en tant potiques. qu'instrument l'observation maintient potiques. nomnes par exacte, il ne disparat scientifique pas : il se comme libre fantaisie, comme source de crations aux saisons, diffrents Les mythes relatifs phpsychologie, d'une cosmologie ou d'une sept jours (1). el si peu dirig 5. Si imaginatif que soit son apparition de pense individuelle,
tels que le lever el le coucher du soleil, priodiques, aux mouvements dos corps clestes, l'origine du ciel et de des sphres, la terre, la musique constituent des pomes sont des forces cosmiques perpiques o les personnages sonnifies par des dieux cl des hros. Quoi do plus beau que cet arc merveilleux tal aude l'arc-en-ciel, le mylhe qui, on prsence du soleil dessus des nuages, rappelle, rapparu nouveau sur la terre dans toute sa splendeur pour rpandre el de sn chaleur, la protrsors de sa lumire les joyeux de dissiper les nues cl de mettre un terme au messe divine do la cration, le d'aprs lequel dluge t Ou quo lo mythe Dans les diffrents volumes quo comprend la troisime dition du grand ouvrage de Kratcr, The Golden Hough, on trouve certains motifs typiques qui reviennent souvent dans les mythes et les rcits reli(i) gieux (par exemple, le sacrifice o une viclimocst substitue a une autre { The Scape-tioal ). Ces co motif figure dans la G' partie. Intitule Imaginatives dos rgles jocialos et des usages religioux, interprtations qui, en revtant uno forme semi-logique et en so .modelant sur les faits extrieurs, satisfont la curiosit d'une foi trop in interprtations quisitive, constituent un chapitre merveilleux do l'histoiro rcmanesquo de la penso.
L INTERPRTATION
LOOIQUB
143
avoir cr toutes les choses en six jours, Seigneur, apr3 s'est lex septime, et a contempl l'oeuvre de ses repos ce monde o il avait incarn sa sagesse et mains, parfait sa volont infinies ! La mythologie oflre un engrecque semble artistiques thmes. On n'a de matriaux de tous o les plus grands symboliques les Ages ont choisi leurs plus valeur gnies beaux
intrinsque d'instrument
et en s'efforant de dcouvrir pense individuelle et le rel, il est galement vrai que ses constructions mais constituer n'avoir fins, pas en vue de pareilles d'interprtation Il y a ici, o l'esprit faits ainsi rieuse
uno signification ayant indpendante. un domaine pour la race comme pour l'individu, en une certaine mesura au contrle des chappe contrles sociaux et moraux aux autre forces imnde. de et la vie aux stres
qu'aux
et so sent alli et prosaque, d'un et romanesques mystiques morale leon de l'arc-en-ciel n'est la
cation ni
de qui dcoule parce que les lois do l'optique personnel. fiai d'un crateur se reconstitue potique verte est venue disloquer culer giques moins toile chez aussitt. aux La six jours merveilleuse veillait do aux
nouvelle pour
substitution la
cration
la mme
l,cs lgendos do la chute et do la rdemption Pythagore. a semblantes sont des de l'homme , des peintures figures des choses comme reprsentant esthtiques, inexprimables, les cathdrales et les solennelles confessions de foi. gothiques l'ait, demande La religion dont le mythe est uno des predo prsenter mires aux yeux de l'homme le drame formes, divin-humain. la foi titut Et cette et la contemplation, d'un temporaire compte traduction peinture n'ost semblante , prsente un subsrationnel des formes ;
rendu
o est une
permanente
144
THORIE
GNRIQUE
DB
LA
RALIT
dont
les processus se passent, logiques se maintiennent dans la pense humaine. 6. Le rsultat de l'interprtation du corps, nonc l'immatriel ou de ces oprations est thorique,
mais
qui
nanmoins
consciemment
le spirituel et le matriel ou lo physique. L'ide se faisaient de l'me ne comportait que les primitifs La nolion reconnaissance de celte distinction. pas la pleine d'un principe la raison, diffrent en naconscient, spirituel ture elle tin. de la matire, n'existe ; pas dans la philosophie grecque nettement n'apparat que dans les crits de saint AugusDcscarlcs le premier en fit la prsupposition d'une in-
du monde. terprtation logique Cette brve esquisse suffire ici, eu gard aux buis pouvant en ce moment, tudier le nous allons que nous poursuivons caractre do l'interprtation qui nat en mme temps logique que la rflexion consciente.
2.
Le
problme
de
la
rflexion.
se termina 1. Lorsque do l'intrt le humain, temps primitifs, cl motionnel, points de vue n'allait disparut sculier
de vue collectif les points telle ou telle devant les sphre intellectuel. la poliL'industrie,
do ces branches de l'activit la science, l'a ri, chacune tique, relative dut so crer une indpendance humaine parce qu'elle Et si ces intrts vital de l'humanit. un intrt reprsente n'ont jamais sa propre que les conflits remplac ils sphre, sont l'intrt religieux compltement tablir des divisions ont russi vils et que distinctes les et problmes sont Les appropries. plus do sacrifices lo droit dans telles traits maux
au moyen de mthodes ne thodes industrielles dieux qui commandent ne reconnaissent plus 11 fallut
les mthodes
la thocratie galement
de la Divinit.
laborer
uno
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
145
dans
le domaine
de
la connaissance en rites
et
de la
pratique, el en
pour crmo-
celle remplacer qui consistait nies (1). magiques 8. La priode a grecque Elle a vu l'volution gard. rflexion, l'esprit quels notamment corps. instruments et le de Les
religieux
ceux Grecs
apprirent
l'humanit
au monde de l'esprit pouvait s'attaquer le comprendre et le subjuguer. La prudence dans la faon la logique la rsignation, la modration, formelle, pratique, l'ironie la spculation l'intuition esthddaigneuse, subtile, tique, collective, pour courage matre nourrir voil, les en outrede la vnration l'individu qu'il religieuse se servit et et delapil tour tour renouveler pour 6e rendre le
la
termes
ne furent
formules
()
Il
serait
difficilo
d'estimer
trop
haut
et de la techniquo, ainsi choses, del mthode truire une technique irrono dans les intrts quanJ elle est retranche sociaux et pratiques, et qu'on ne dispose pas de procds adquats pour la remplacer. Plutt que de ne rien faire pour carter un dsastre ou s'assurer la faveur de la fortune, les hommes emploient cet effet des procds a l'efficacit desquels ils no croient plus. (j) Dans l'ouvrage dj cit (Itistory of Psychology, lo rapport entro la spculation Londres, p. o5 et suiv.), la spculation nant que l'on le corps dualisme une ultrieure
t. 1, dition cartsienne
de et
est expos de la manicro suivante : Maintece qui constitue la distinction entre et comprend l'esprit .. la spculation la forme d'une interprtation de co prend Si nous regardons lui-mme. la pense anlricuro comme nous sur le devient le proexislont est
tude
pouvons rsultat
ou directe do la naluro et de l'homme, spontane comme une suite do rflexions regarder la pense ullricuro de cetlo pense ou uno Comment antrieure. donne so fait-il agir l'un Le dualisme lui-mcrno ; ses termes quo l'esprit sur l'autro . conditionnent cl la matire ? Lequel
el paraissent
des deux 10
Llaldwln
146
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
clairement, grandes
elles lignes
se
trouvrent
du
moins
indiques
des sciences
spculation philosophique, les doux taient domaines'o devait aussi se diffrencier les sortes en
d'une physiques, part, d'autre Le corps et l'esprit part. la science, en se dveloppant, sciences distinctes, ou de ralit que de l'humanit ou et l'on ils demandait
par les et de la
taient
d'existence
la philosophie d'interprter. Dans ces rsultats la pense position entre les deux
a formul
l'op-
substances
l'individu la formule, peu prs comme dant sur les deux intrieur et extrieur, contrles, trouve dans l'exprience. toujours agissants 9. De plus, il est clair de que les irfouvcments individuelle
espces c'est--dire
ces deux types qui aboutissent les mthodes les intergrent que la rflexion emploie pour Le mouvement de la connaissance dite prter. proprement confirmatif est exprimental, el tend la ; il tablit positif, de l'actuel. sphre dfinir celte veut Il devient mthode la mthode d'une faon de la science, si l'on D'autro gnrale. so dveloppe, as-
le mouvement la pratique par lequel part, surant des satisfactions, dfinissant des valeurs, des rigeant reste celui de l'intrt cl du sentiment, idals, qui est motiv l'utilit et la satisfaction. Ces deux mouvements par deviennent thories d'actualit, qui de objets dfinissent sous la rflexion et sont dvelopps la ralit dans en des termes
de cohrence vrits, el en termes sons la forme du bien, du rationnelle, d'idalit, sur la roule beau, de Dieu. L'un de ces deux types de thorie vrit, l'aulro sur la valeur.
antrieur tenant,
a l'autre montrent
r Ces questions, telles qu'elles sont formule! quo la pense ultrieure est une Interprtation
maind,t dua-
da monde tait une interprtation lisme, comme ta pense antrieuro aboutissant nu dualisme. Tandis quo les philosophies anciennes et mdide plus en plus marque entre l'esprit vales ont tabli une distinction et lo corps, pour finir par en oprer le divorce, la philosophie moderne aboutit a une srie de tentatives pour les rajuster l'un a l'autre el les associer a nouveau .
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
145
3.
Les thories
dans
lequel
elles
les mthodes et les rflexion, de la pense spontane rsultats sont considrs et justifis. est atteint L'actuel rflchie du conpar la reconnaissance ou interne, externe o la pense spontane trouve sa trle, types rfrence terne Les sphres transsubjective. et de la rfrence interne des ides, de telle et telle de la rfrence exles domaines atteints les
10. Dans
ces divers
de
par l'intermdiaire ralits des modes est divers et autre. flexion, tation
correspondants
exprience, de rflexion.
deviennent Ainsi
l'actuel
: il est physique, mental, Tous ces modes de l'actuel avoir t tablis par
aprs
relationnel, conceptuel, sont confirms rparla les processus de l'interprdu type idal ; elle a ses aux formes prlogiqucs. suggre par l'ide ou lo
do
la ralit
prsent, rflchi,
intermdiaire.
Il le but
devient lointain
le et
comme inconscient.
des idals
La mentaux, moraux, sociaux, religieux. a beaucoup de formes, de mme par l'idalisation d'actualisation. quo celte qui est atteinte par les processus 11. Dans l'histoiro de la rflexion, on voit natre do grands de pense, fonds systmes l'autre de ces alternatives. la ralit 'l'actuel sont le respectivement Les thories matrialisme, sur l'une
phyralit
ou
le rationalisme raliste, (sous quelques-unes de positivisme et le naturalisme. Co sont les thories tualit pierre , qui sont foncirement intellectualistes.
sont le volontarisme, angulaire repose sur l'idalit le pragmatisme, lo moralisme, l'esthticisme thisme, Ce sont les Ihories d'idalit, qui sont volontaristes. (l) Il serait naturel de dsigner tout ce groupe de thories
par
le
148
TIIORJB
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
il peut se faire qu'au lieu les rsultats et les mthodes les critique ou les
de de
reconnatre
comme
la rflexion par
justifiant de la vrit
ses interprtations. De fait, en reconnaissant et en la mdiation les deux grands modes de mdiation et la mdiation de la valeur la rflexion dj le louche fait
une critique, est favorable en ce qui qui d'ailleurs de ces modes. Mais de pareilles premier peuvent, critiques aboutir la ngation de la validit causes, pour diffrentes de l'une deux, vaste ou <' l'autre d'ajuster de leurs ces et tenter mdiations, rsultats d^ns les ou de toutes une synthse
encore ; elles peuvent rejeter ces mdiations se fondent. lesquelles constate un recours une justification conscience semble aucun processus,
cas, on : la
l'immdialel plus ou moins explicite rflchie des sortes o d'apprhension raliser soit l'existant soit rel le sans actif, peut avoir recours discursif, des ides. Lo et
la renous
au lieu plus directement, ou ce que nous dsirons prouver comme tant agrable. nous rvle le plus L'exprience qui la nature interne des choses n'est pleinement pas cdle o les sont celle ni celle o les valeurs actualises, o la signification des choses est dernire groupe n'est pas est le motif sonl idalises directe; ralise
toutefois,
ni dpourvu
; mais il a l'inconvnient d'tre ambigu, t Idaliste est beaucoup employ pour caractriser los thories du type rationaliste ta ralit est atteinte par l'intortndiairo ou inlclloctualisleo d' ides ; ainsi compris, il quivaut [a idislo . Cf. la note qui sa rapporte au sens, l'idalisme rentro dans notre jjtodu chap. x. Dans ce dernier groupo de thories d'actualit. les vritables Les thories d'idalit lement moins unilatrales idalismos sonl gnravu qu'il est plus
terme idaliste
quo les thories d'actualit, l'idal quo do nier l'idal en difficile do nier l'actuel en affirmant D'autre l'actuel. et moins affirmant part, tant moins synthtiques les thories d'actualit sont plus conformes au type, cotoprheusives,
L'INTERPRTATION
LOGIQIB
149
immdiate touche
auxquelles qu'en ce
le type
Nous avons distingu la signification. prcdemqui louche ment (1) trois modes d'immdiatel, dont chacun a sa place dans le dveloppement mental : l'immdialet de particulire primilivit (donne dans sement ou de transcendance celle de rconciliation la sensation), (donne Chacun celle d'accompliset la dans l'intuition), dans (donne synthse d'entre
ou de
eux a t consi-
comme le mode le historique, mode d'apprhension le seul de tre et runies qui sous le nom
ce qui est vraiment rel. De pareilles thories peuvent d' affectivisles , par opposition la connaissance et sur la volont, tualistes et volontaristes. Parmi
nous
le mysticisme, le panthisme sensalionalisme, l'intuitionisme, ou pancalisme. el l'immdialisme mystique esthtique M. Bref, on constate dans le dveloppement de la que, thorie mentale la spculative, est considr dans volont chacun de3 son tour grands comme de modes de fonction La connaisfondamentalement
l'apprhension et le sentiment do la
la ralit.
l'organe de
chacun son deviennent, du rel. vritable exprience connaissance, ralisante, l'exprience do senti-
est de
l'exprience considre
la pense historiquement, ail autoris, ou expressment, la prtacitement ou par le que c'est dans un modo d'exprience, que,
donc
Nous pouconscience, que la ralit se rvle. dire vons est indubitablement que celte prsupposition exacte. Lo point de vuo subjectif, atteint l'poque socraconsciemment l'poque est tique et adopt cartsienne, lo point de dpart de la thorie de la ralit, de mme est la prsupposition du jugement Une d'existence. qu'il thorie d'admettre cela et tenter d'interprter la peut refuser (i) Thought and Thingt, t. III, InUrsland Art , chap. xiv. rcs'
150
THORIB
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
chose fait indpendant de de lout quelque ou de la connaissance la conscience ; mais, dans ce cas, elle celui de matire, ou un principe doit cependant postuler ne peut ou celui de Dieu dont la signification celui d'esprit, humaine. Un pareil tre dtermine l'exprience quo dans ralit comme principe thorie de l'exprience. indpendamment infini L' infiniment , les nirvanas, , 1' inconnaissable mais des postulats ontolone sont pas des principes positifs, aux exigences forms d'avance de la giques pour rpondre le considre pense loin. abstraite. Mais nous reprendrons peut dans tre les ce point plus perd si on toute dtermination et toulo valeur pour la
qui prcde tableau ci-dessous, qui nous guidera tions et critiques qui vont suivre.
15. La classification
Tableau Thories
Ht
de la ralit.
! l Thories de mdiation. ] i j [ \
I.
d'actualisation, dans
la ralit les
A.
II.
Thories vanl
la ralit
B.
Thories
d'immdialct.
vanl
la ralit
(i) direct
terme, pour
j'emploie dsigner
accomplissement do la ralisation
fulfilment)
lo contenu
immdiate,
CHAPITRE
IX
L'INTERPRTATION DE
LOGIQUE MDIATION
: LES
THORIES
Les 1.
thories
d'actualit
: l'intellectualisme.
I.
le progrs repose lequel a l dcrit auteurs (1). par de nombreux des objets l'tablissement de la connaissance sphres d'existence la et sous un contrle resou l'ide mdiatrice dans
de
mdialion
sur
certaines Dans
de ces sphres sera tabli. l'objet la perception par sa mdiation, provoque, rieur rel. Do la sorte, des systmes de ralits l'gard le sujet desquels des attitudes d'acceptation, lin connaissant de reconnaissance
est conduit
ce qui concerne ce systme connue mme des valeurs considres L'ido faction mme d'un fuit
la chose
l'orange par sa mdiation non seulement la perception comme de l'orange chose, mais encore le plaisir de la manger. Le coefficient d'exisVoir Thought and Things, t, II, chap. xiv, et t. III, ch. ni et iv.
(i)
152
THORIE
GNTIQUE
DE LA
RALIT
est attribue
le
mme (1).
pour
la
chose
que
pour
la valeur,qui
lui
entendons processus de
par
l'actuel
un ; les
de
ralit
processus forme la
processus
acheve processus
de l'actuel logique, Un
atteinte s'appuient
dam sur
quand nonce
possible, faits
ides
mdiateurs,
logiquement. prouve toute apprhension cognilive, est fonde plus Une ou choso est mot, Etant sur les processus expresspour ou qui tou-
seulement
logiques ment un
implique
moins
de
dtermin,
simple
laquelle propre; de la
elle et le
est
est elle II
niveau
degr
dveloppement
entre et
la ralit
comportent
simple le juge-
expresse
et la croyance
(i)
Ibid
, t. III,
c'h. v, S a.
Thought and Things, t. I, chap. m. On objectera peut-lro (a) Voir le plus intime que nous puissions avoir de l'actualit, quo le sentiir.nt directe ou de prsence imnous l'prouvons dans les cas d'exprience mdiate, jouent rto effac ou n'en ne jouent ou les processus cognilifs qu'un aucun. Cela est vrai en un sens ; mail, quand cela est vrai, il
sera tudie plus loin) ;or, (l'immdiatot s'agit d'un cas d'immdialct la conscience d'actualit ou de en pareil cas, il n'est pat question pour on n'actualise Dans l'exprience immdiate, manque d'actualit pas, on la chose qui est prsente par no rend pas actuel ; on trouve simplement le contact qu'on a ace elle. C'est le terme * actuel ce que comme actuel nous rcslreignoni pourquoi l'on actualise, co que l'on ou co que l'on constate tre tel. en co
sujet ou accepte
regarde
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
*. LES
THORIES
DB
MDIATION
153-
en le monde interprtent qui aux choses qui ne sont le rel medans quelque confirmes acceptes que si elles paraissent externe, sure ; le rel est ce qui est tabli dans un contrle la limitent ces thories etc. En d'autres termes, interne, les ralit au rsultat Nous de la connaissance. pouvons cela, les thories D'aprs termes de l'actuel limitent thories d' actualit appeler 3. On peut, naturellement, mode de contrle et un type restreindre d'actualit. ainsi la ralit La thorie . plus loin de connaissance aller et prfrer aux autres, un et
ou le matrialisme, l'intellectualisme encore pour vons sur les buts grouper la mme
ce qui a une sorte dtermine alors plus spciale, el l'on a le devient ou ou le rationalisme, spiritualisme, entendu clans un sens troit. Mais,
nous pouen ce moment, que nous poursuivons comme ensemble toutes ces thories reposant : la prsupposilion que l'atlilude prsupposilion aux mental d'exU-
la ralit est particulire reconnat d'acceptation qui fonctions une ide ou un autre contenu par lesquelles un contrle ou dans une sphre dans esl confirm sence. Celle altitude la devient commence confiance croyance
tant n, le jugement, des choses ; et plus le systme et tend objectif derrire tombe dans la prsupposilion qui se trouve
tabli de conle systme les oprations en vertu desquelles de connaisC'est une altitude naissances prend de l'extension. d'assertion de de confirmation, confiance, sance, qui de supposition. d'assomption, s'oppose celle d'interrogation, conoune valeur co soit une chose physique, que est une vrit uncsiluation morale, religieuse quelmique, ou la la dmonstration que choso de fond sur l'observation, L'actuel connaissance. Lorsqu'on ainsi en esl rellement Dsignons ce groupe, cessus de un compte par il peut dire, avec preuve l'appui: , il n'y a plus de discussion possible. les thories do le terme intellectualisme aux prodonnent si l'inentre eux
exclusivement en appellent puisqu'elles si elles et recherchons l connaissance, rendu satisfaisant do la ralit, c'csl--diro
ajuster parvient qu'elles proposent terprtation do l'apprhension. tous les facteurs gntiques
154
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
2.
Examen
de
l'intellectualisme.
les
formes
spciales
certaines on les
que dillicults
revt
l'intellecd'ordre gde
considre
du
point
gntique 1 Il
vident
lit rendu
est
touto
ra-
fonction la ralit
puisso
Celle
naturellement, valeurs eu surcrot par objets comme o il exemple, moraux rels semble didu dison a addide
la
fonction
d'idalisation, l'existant ou
valeurs
religieux.
s'attachent aux qui refuser de reconnatre l'exprience une ralisation thorie, tre immdiate, ou toutes soumises en critique ralit une les aux
certains que nous recte. En sentiment cursives affaire groupe thoiie 5. tilier l'objet, motif lisation en Une en
celle doivent
pareil
des
valeurs,
a un la
lesquelles
pourvoit
ne
pourrait
se|jusde
dveloppement
cours
vertu directe
duquel se
apparaissait
d'idalisation
quelque el de raou
subordonneraient
la connaissance
(i)
Dans
ce qui suit, nous tontons simplement les thories con*i lrcs rpondont ou imposes par notre mthode
do montrer
manquent el gntique
suggres
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
LES
THORIES
DE
MDIATION
155
pour
ne seraient elles que lesquelles de thorie rationaliste ccrtaiue forme Mais un des examen valeurs el, attentif comme de fait, sont des montre fins toute
mdiation
comme toute el de
l'organisa-
miques nation
ne sonl ne
dcouverte Loin de
l'tablissement tablissent
l'chafaudage par
ralisation la valeur
dcouvre cl les la
volont. processus se
au joug de l'intellect, mais encore dans les mondes do la ralit sociale qui avec luttes. la des lments
morale,
qu'au (3)
ailleurs el
connaissance
les expriences do singularit, d'une part, d'aulre Le singulier d'universalit, part. chappe lisation et rsiste la construction relationnelle; du fait d'une ralisation comme, vide immdiate. par l'ivrogne, plus Toutes le les
sentiment de la logique.
(i)
il arriverait
se traduiro d'Urban,
si loulos
on ou
tant de
Valtiition, etc., chap. xtv. and Things, t. III, chap. vi et vu. Tho:tjhl lo rsum prsent dans le chapitro intitul xv du t. 11).
The
Embarras-
Thought (chap.
156
TH0HIB
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
De cessaire un
plus, sont
on
no rels
peut ; on
pas admet
prouver ou on
que
l'universel
et
le npar
tablit un idal, qui En outre, les universels la aux un une conduite, attires toul autre de ds la
postule mme
leur.ralit dans
relatifs comme
constituant trouve
ce3 l'egarde sphres qu'on de ralit (2). la thorie faire qui objection Comme l'organe on examine ou de parla similitude exclusif le type pense. el de de Il de l'apconfait r-
quand
la connaissance d'identit,
Il n'est la forme de la gnralisation. prennent la constatation d'un de l'identit singulier objet une gnralisation de ses apparitions dans rptes (3). Cette gnralisation el une certaine constance ; car la les rsultats considre la son notion ou doivent que au . et
la personne considre el suppose une certaine fixit les donnes del connaissance tant Le cl par
tre confirms pouvoir les autres. par toutes concept, dans le qu'il il qui esl fixe
intention
symbole y avoir,
verbal
puisse
diffrences quelques entre les cas auxquels constance, so les proLa caque
sauraient
drouler. un
a donc compte
rsums
et communiqus de
que
ce
caractre
relationnel
et
abstrait
penso que de la rai on puro et do la raison immdiates aux intuition* pratique lo lermo aclo de penser (lliinling) au on employait toujours la confusion du ternie penso (thought), qui vient de co qu'on tinivcrtcl et ncessaires signe les principes penso deviendrait vidente. (a; Voir (3) Ibid Thought and Things, t. Il, , I. Il, chap. x, G. chap. do la raison par
(i) avec
a cause de la on
confusion
le terme
xm,
7.
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
LES
THORIES
DE
MDIATION
157
la
connaissance et fail de
ne qu'elle
la vicie est,
tielle donnes
aller, sens,
il
pardes
immdiate Les des l'apprhension (1). thories radicalement admettent eux-mmes pragmatiques en tant la connaissance son office remplit qu'instruquo de la vie et do la pratique. ment Elle est donc valable pour besoins sont de la vie active, Quelle doit,, formes mm-3 que dans les cas o ses limitations sa reconnues. elle les Celte dans tre la ralit puisse caavoir des aspects semble-t-il, de la el conceptuelles gnrales plus loin. d'une manire
les
il Cependant la connaissance gnrale, la ralit. science Dan3 cas Le affective certains isols, singulier
sera dveloppe question est bien exact de dire que, n'puise et l'immdiat, ne se pas noire
dcouvrir puisse se montre fluanle, par l'action le moi n'est tout jours par alors un voit de d'un pas
portions ou tablir
prtent pas ses processus. la ralit ne se prsente pas en on entre rcurrentes, lesquelles relations. Au contraire, et elle
des
continuellement
mouvante,
Dans le monde principe dynamique. une srie dtaches, d'expriences mobile cl changeant, bien toujours comme prouvant par tant le des la el mme. 11 est
que toucaractris
qualitatifs, contraire, On
qualitative.
la signification del ceptuel logiquecognitive. indfinies tations Ces trop pour cela, cl
impossible pratique
au dveloppement d'appliquer en gnral le systme conLes classes atleinlcs sonl trop trop trop sonl en sonl compte l'hypothse iudcisives, relatifs si (2). que l'insa thse. cl celle a un les mu-
faciles,
proprits cl
de la vw lui-mme l'action,
connues de
tellectualisme Le sentiment
faveur
soutient-il,
(i) ()
Voir Voir
t. III, t. III,
chap.
158
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
fixe
se prtant seulement l'apprhenle cas contraire, ou bien dans le cas avec se faire une l'tablisseque, sous
o la ralit
est partiellement
de catgories certaines conditions, la meilleure partie, telle qu'elle qualit tre photographie,
rvle
de la ralit.
la ralit Lorsque ne reste pas fixe assez longtemps pour ou ne rapparat ou pas assez nettement
assez frquemment de pour se laisser couler dans les moules la pense, seul le sentiment avec peut nous assurer un contact elle. 9. tient mune i Une au fait autre que limitation toute est, de la connaissance comme telle connaissance comesl, de sa nature, sociale, point que nous avons en ce sens qu'elle connaissant. Cela est intconnaissance commune d'une et pour qu'en ce ;
, qu'elle
en un sens, ( l ). Elle est commune dvelopp individu thorie n'est de la d'abord identiques degr du diffre la
collectivit
jusqu'
la communaut
son caractre
hommes
la personne considre. qu'il est tel que le dclare de pouvoir cire vrifie La proprit de par tous fait partie ; sans cette son intention elle ne pourrait proprit, pas tre appele connaissance . Le contrle de la connaissance tablit tablie, la rfrence la perception une fois et, l'extriorit transsubjective, rpte de la mme chose ou du mme
objet esl garantie. Si cela est exact, les processus no peuvent cognitifs pas do ce qui est essentiellement rendre compte priv, personnel, ne peut intime (2). Tout aspect de la ralit qui pas tre Voir tbi'l., t. I, chap. vu, cl l. Il, chap. m. (a) Thought and Things, t. II, chap. xiv, \ et suiv. Nous avons vu quo la gnralisation des tats affectifs rcurrents dans les inclinations et (l)
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
LES
THORIES
DE
MDIATION
159
examin existe choix, pour ressortir entachs subjective. fois nelle. pour
publiquement indpendamment leurs chappe la connaissance, que, de grce caprice Elle toutes permet, sous
on tout
ne
peut
pas
intrt C'est de
subjectif avantage
l un ses ses
cette
qualit,
d'intrt de
d'illusion une
la ralit et imperson-
dsintresse
mais lyoc
dans Avec de
l'hypocelle ralit
nglige
apparaissent traite la
de
rflecteur des
ralit
celle rflchir Quant monde vital mme intrieur, des qui, prits
mesure
peut,
aussi,
se
le miroir des ce
qui
lui
est tre
semble
valeurs, en un de
des
prive,
temps
s'y efforce. qu'elle tout le monde intrieur maiII, moraux, thorie ple ses persistances demeure intellectualiste la connaissance.
permanente d'assurer un
sa prtention
des points externes de rfrence manque confirms sont soeislcmcnl do fait [Ibid.,
les vit,
160
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Il
semble o
qu'au apparat
stade
logique
de
ou tout
de entier
la
la rflexion tre
consciente,
finalement disons
communment avec
nous
passs morales.
morts, Mais, hension entire savoir mme. sentation exerce sance grande, facteur plus telle. lit, telle
abstraction (1), il
qu'ici intrieure
encore o de
prsuppose l'arrire-plan Cela est pure sur directe ce de notre la qui est vrai ou
thoriciens
la reprl'influence
la connaisou moins un
introduire
dans toute el non donner ralit, subjeclivisme la connaissance ou la pense comme d'importance nous esl donne comme d'actuaLa vie intrieure modo mais elle elle est est de la nature d'une aux immdialel, et comme, de la
sous-jacente
processus
mdiateurs
rflexion. Le nous moi objectif que par dtaches nous jugeons, dcrivons do et valuons, diffrentes ides rflexion, toujours iul-
l'atteignons el
construction. de la rflexion,
processus
immdiat,
contrle
permanent. Toutes ralit ces critiques qu'il comporte de le l'intellectualisme semblent se et de la thorie ramener, en Dans fin de tout
comple, cas de
l'analyse connaissance et
la connaissance mme
il y a, en
le squelelle
convertible
un par le fait ou la vrit, intention une fait personnelle, qui du tout. Le simple la simple vril fait, une de abstraction contrle ; celle extrieur abstraction de l'intrt sert qui
constitu
(i) anl
au sujel t, III,
do l'imnidialct
, Thought
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
LES
THORIES
DE
MDIATION
161
et
sans
lequel
l'autre tion, ple vis du fait extrieur la neutralit valeurs une qui mesure touto de
ne
serait
une
pas ce abstracVis--
en vidence.
vie intrieure.
Pour.tablir
science
Naturellement,
ce qu'elle Toutefois
remarquer que cette argumenne prouve l'extrme, rien contre mme la pousse de la connaissance et ne porte aucune atteinte sa Tout sa porte et dlinit-ellc son restent sur un terrain toujours
il
bien
sur le contrle fourn 1 toujours s'appuyer Ils disent avec raison que toute ralit soit, toute significaquelque espce qu'elle dont commune est justifie et l'acceptation s'exercer une aclion commune est atteinte de la connaissance. de des la foi, les L'analyse illusions gntique de l'imagi-
par montre
nation, vanits
les sages mthodes expau jugement, rimentales propres qui sonl seules capables d'y remde. O en serait la socit, o en serait l'individu porter que par de la volont de croire la vision, le postulat ,si et pratil'idal mme n'taient pas contrls, thoriquement les preuves rationnelles et communes de la par quement, si le rve, pense ? On ne trouve de l'alogismc, extrme donner que des images mdiation concret. par les ides Au contraire, de la pas ici la justification la connaissance qui accuse dformes du thorie de no
porlcdu contrle concret. ne mettait pas lotit au crible, l'preuve, on ne voit pas quel recours il y aurait pas tout les illusions des dments, les utopies des visionnaires contre d'amener l'acluel, Si la connaissance l'imagination ne passait cl les cauchemars Ilaldwia des songeurs. 11
162
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Par nous
avons qu'elle
beau est
critiquer
gomtrique, donne un Sans avec ralit aurons nous 13. aspect aspects constructions doivent principe, tain IL critiques n'accepte tive, cl qui sens, Des elle,
en nature
immdiats ; mais la
que de
comme
nous pour
sans guider.
signification
pour si la
nous ; que
donne tous
un les
nous idales
immdiates, cl intuitives
tre
considre
quelque'autre en un cercomme,
illusoires. auxquelles est le s'appliquent positivisme, ces qui poside qu'ils imposer arguexpexpresde plus science puisla dne
d'actualit la
le contrle par
exclut, rationnelle
monstration peuvent des limites mentation rimentale sment lui-mme sants (2). pas
tre inutiles
mis
l'preuve la
ce caractre c'est
formul
de
(i)
Co
Thought
N. iivii-i.
dans dans
le
tomo
II
de
Sclenlia,
est dovenu thorie.
1913,
une L'ou-
Things
no-posilivislo
dans
ioii, philosophique, janvier sa mthode et dans certains de cas celui les rsultats du type d'aprs du xix* lesquels sicle,
positivismo, se reconnatre
tout dans
la connaissance
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
LES
THORIES
DE
MDIATION
168
Le suffit mme
matrialisme de faire
fait remarquer
un
pas que
de
plus.
Pour
le repose
rfuter, sur
il le de qui
genre
sortes
en beaucoup moin3 meilleure de Car, pas posture. entrer en ligne de compte lout autres des considrations celle des fondements de l'actualit, il ne peut pas plus l'inexistence ne peut physique qui sont du ou physique l'inexistence l'annuler du spirituel des que le matou l'annuformes de
prouver et le spirituel
contrle
on
est
plus ; on lui
pour l'me
ce fait,
parmi maintenant.
3.
Les
thories
d'idalit
: le volontarisme.
L"). de la
Les
rserves
de faire de
le sentiment avec
met,
poursuivies, directement
el
mdiation,
de
l'ensemble
des
significations
telle
so rulise
progr.ssic-
164
THORIE GNTIQUE DB LA RALIT des valeurs de ceux et des fins, de la connaissance rvle
tlologiqucs, qui constituent l'action de motifs corrlatifs prement vert ou suppose jugement dile(I). confirm Au processus
par lequel l'actuel en correspond un par lequel la ralit est ou postule. tandis idalise, L'imagination que le actualise. marche devant le jugeL'imagination exprimentant, taient relles. traitant L'idal ses est le
proesl dcou-
ment, schmatisant, dcouvrant, constructions comme si elles monde des comme nous le degr traite si . Co dont dterminer l'imagination est suppos, devons nous
ici, c'est de chercher occuper de ces constructions d'importance que comme si elles taient relles, de ce qui
Est-ce postul. que cela ne constitue pas une l'actuel ? Cela est-il au addition dpourvu d'importance des choses ? Est-ce seulepoint de vue de la composition un appendice ou une reproduction fantaisiste imagina? La dcouverte de la valeur de l'existence, tive de l'acluel d'idal ne nous permetdes possibilits qu'elle comporte, ment la nature elle pas d'en mieux comprendre intrinsque? un second groupe de thoriciens, celui 1G. A ces questions avec beaucoup des idaliseurs d'assurance. L'in, rpond trt de l'idalisation, disent ces penseurs, est aussi rel et do l'actualisation. La valeur d'une pressant quo celui En ralit, chose est aussi relle que le fait de son existence. elle-mme n'est l'actualit quo l'idal d'un de nos intrts, vise tablir les faits ou les vrits de celui neutres. qui aussi Comme lement Si nous vrits, intrt les autres une l'actualit est essentielaspects des objets, valeur ; comme c'est une fin ou un idal. eux, un monde que nous objectif y avons neutre intrt do faits ; nous commun ou do avons
dgager le stable, l'extrieur et lo do ce est changeant, intrieur cl priv. qui, dans notre exprience, admettre le systme Tout au plus des que tout peut-on vrits sert atteindre les valeurs de la vie dans les l'art. qui se trouvent dans la religion, dans la morale, On voit donc, en considrant thorie,
W
que co qui
Thiujht and
impressionne
Things, t. III,
(i)
chap.
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
LES
TinYRis
DE
MDIATION
165
de l'idalisation
et
de la
au moi, devient
ou le
extrieur
de valeurs un des termes d'une srie simplement aide au det ce terme n'est rel postules, qu'en tant qu'il indu moi. Le vrai doit tre et la ralisation veloppement terprt l'idal, ralit valeur. cette classe se rangent appartenant si on les dfinit : des systmes d'idalisme tous les systmes certains fonds sur des idals tels que le plalcaisme, spirisortes de volontarisme, le moralisme, diverses lualismcs, 17. Parmi les thories ainsi et rinstrumeutalismc, le pragmatisme qui ont des toutes ces Pour modestes bases plus que les prcdents. une fin ; n'est la connaissance thories, pas en elle-mme La vrit ne ralise pas ni ne rsume elle n'est qu'un moyen. que ; elle la rflchit forme de valeur. finale de la et la rend L'existence mais lout utilisable actuelle au sous une n'est cerpas la un sladc comme qui seul s'incarne un est accomplissement le tout du rel. et de du tout partiel terme o la L'idal la implique pleinement
dfinitivement
ralit,
de dans son mouvement, elle parvient auquel le bien idal, Seule la valeur la srie de ses aspects. suprme, et valeurs rel ; toutes les autres vrits esl absolument n'en sont les biens, les beauts les faits particuliers, quo s'en approchent, mais ne peuvent des ombres y ; elles atteindre. del volont au profit prend que toute valeur est prol'ida est ce et de plus, naissance, qui que, le terme on peut fin la volont, appliquer pos comme de cette classe de volontarisme gnrale historique dbutant De mme que l'actualismc, thories. par le type de ou prsuppos ralit accompli parvient parla connaissance, dbutant ainsi dfini, de mme l'idalisme, l'intellectualisme, Comme c'est par la ralit accomplie par la volont au volontarisme (1). parvient ou postulant celte
ralit, (i)
Volontarisme
ce terme
ici,
166
THEORIE
'GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Examen 4.
du
volontarisme.
de leur
critiquer
ces thories,
il
nous
faut
indiquer
pas la attribue,
Ce dont
elles
d'apprciation jugements dans ce sens, la valeur est la proprit l'actuel, pomme ralis dans rente. Ce doutes thories la est une
considre
faisant Le bon
de la connaissance.
got fait. Il
rcur-
s'occupent,
c'est
la
non
rali-
se, la valeur suppose, des deviennent qu'elles idalises, l'imagination biens qui valeurs crte celles
et toutes les valeurs en tant idale, fins pour la volont ou qu'elles sont la volont vers un plus et font grand : telles travailler bien, sont les les d-
tentent
indneutre, ; mais la volont et de la volont de l'intrt pendamment ou non que le bien est vrai, que : t qu'il soit prouv rpond est en tout cas soit ralis ou ne le soit pas, le monde l'idal dans un monde de biens, et dans la volont, pour le moi, . Dans son n'est n'est dans figurs l'imagination, Il n'a de dans l'idal. postuls sa ralit de consiste la dans sou le ; le l'exercice volont, L'intrt embrasss signification de pouvoir rel devient fondafondarel
L'intellect
son existence
se dvoile.
humain
le parlait.
les thories troite. ralit idale plus li-
gnrale
acception de la
Cerne
avocats,
consentiraient
volontaristes
sens
mtaphysique
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
'.
LES
THORIES
DE
MDIATION
167
des adresser
les
plus
admettant intrts
que
la connaissance el que du
seul
ralit l'idal
? Nier idals, le
ngation de
base
regard notre
comme
intrt de la
l'idal
pas autre.
considr
comme
suivantes. processus apporter divers des cognilif la postulai^ semble la vie s'lre prcision active cl fait jour et molo
2 Le
cohrence, de discursifs la
processus ce
qui une
autrement allairo
hypothtique, postulation. l'assomption Sans la [volont l'imagination inlcr-iiidividuels sance, dsirs choix se fond question les idals au se la
(l'assomption est de
connaissance
dsir
est
de
direction,
contraire, coordonnent,
l'action jugement,
la tous et
Dieu.
Ilref, continus
intelligibles, qui
coordonns meu latil 3 mme veloppent idalisation dcouvre qu'ils L'idal temps
non en
seuloamsla-
confirme
sonl
le bien il
sous
toutes les
ses intrts,
formes, ne se
et en d-
satisfait de
mdiation par
la
connaissance. de
Toute l'actuel.
prend
forme
l'intermdiaire
168
THORIE
GNTIQUE
1>E
LA
RALIT
Voil tion
l'lment dos
de
vrit
renferm
dans
celle
proposi-
sert parvenir que la connaissance la thorie la valeur, la pratique. Bien que cela soil vrai, dans le sens inon peut tout aussi bien prendre la relation volontaristes ou les biens dpendent : on peut diro que les valeurs lo parades vrits, des connaissances. C'est co qu'illustre personne doxe socratique ne peut sciem, suivant lequel aussi vrai, avec les mmes ment agir mal ; car il est tout verse no peut bien que personne prsuppositions, soit instruite, savoir. Href, il faut que la volont form, sans le agir lo caractre
le vrai pour dirige l'imagination par quo les idals les adopte. avoir uno signification puissent pour le moi qui se constitue au moyen du contrle extLa connaissance (c'est--dire mais le contrle de soi-mme rieur, l'empiro de la connaissance. au moyen sur soi-mme) s'acquiert i comme 'e moi L'ensemble moyens puisse des faits et des vrits stables employs que et de parvenir se dvelopper des fins cl passer do la est ncessaire du stade pour do l'instinct
de l'action biens
des rflchie postulation les idals sont les rsultats d'lamais des encore le moi motifs lui-mme,
invoqus le produit
comme
conditions
de la postuet physiques
satisfont ses puis qui provoquent Cela ne suffit le type idal de ralit pas rduire mais cela montre sous la formedu moi, que l'acluel, l'actualit la postulation rsumer pouvons mme de l'idal ces critiques sur la volont reposant (1). en disant que l'idael comme son La
considre comme lisation, aboutissant au postulat, ne peut mme pas prparer la validit de la connaissance. propre objet sans admettre connaissance est essentielle du corps la ralit postule renferme en tant idal qu'il quelconque, le bien Dieu. table le moi idal, moral,
Beaucoup quelque Urban, formo Valualion, do volontaristes do volont elc, se fondent mtem^irique chap. xiv.
valeur
Le dualisme
faire xvec
l-dessus qui
pour
intervele moi ;
s'identifie
L'INTERPRTATION
LOGIQUE
'.
I.E1
THORIES
DB
MDIATION
169
moyens
et des
bout jusqu'au pour empcher do toute do volontarismo forme refuse qui l'actuel sa pari du territoiro du rel. Il faut quo soient idales. donc conclure que, si l'intellectualisme ne actuels pour que les fins puissent tre
fins
demeure
devons
un compte do la ralit, lo volontaadquat dans le sens indiqu est galement ci-dessus, Ces thories un principe chacune reprsentent mais
tre reconnu, imprativement se subordonner dfinitivement l'autre. sur reposant formes diverses, le l'idalisation dont la
demande
Le volontarisme
de la fin idale l'acpostulai du moi. raliste et immdiate Un dans de d'effort, expriences reviendrons celte plus loin sur les
se rvle, el d'intrt.
Nous
doctrine, du
comme une forme que nous considrerons immdiat. A propremenlparler, elle ne vient volontarisme,envisag comme en opposition intellectuels, dans la consles vnements puisque sont aussi immdiats
volitionnels, que les lments est aussi directement prsent les formes do saint historiques
et puisque le moi d'un autre. que celui d'un du volontarisme, depuis de Maine de l'effort prinne fournit apparat faisons, thorie thorie font pas du et
do
voulons
ralit
pas comme
fonctions
comme
Dans
les doctrines
instrumentale nlogistique de
une rcentes, pragmatiques de la connaissance se combine avec une la ralit (1). Mais ces doctrines ne
(i)Cf. Ileath Bawden, The Principles ofPragmatism lontarisme radical se donne carrire dans une thorie la nature.
(1911), o un vo dynamique de
170
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
appel aux idals de la vrit mander de donner une forme sens, elles sonl
et
de
la valeur
dfinitive
et relatives. positivistes aux postulats Le moralisme et le thisme appui prtent idale uno vie moralo et spirituelle Pour ces thories, idals. une cela conduit esl la fin de toute existence. Logiquement, forme comme de pluralisme personnel tant de la nature l'une ou bien de Dieu. que qui nous veut et valables avons que que la prcla connaissance vrit soit un leves o la ralit o communaut regarde ou de volonts se ralise est
un thisme
l'idal
Si le moi
do la vie morale la
de par des processus est indispensable, cognitive tre reconnu. Si c'est le sentiment Mais le contraire
d'un l'gard pareil est un moi actuel, que alors la connaissance, el son idal, la entrane celui ralit de la du
doit
cela
extrieur. par de
esl atteint
immdiat, de une la
postulation
commerce plus
rels
au postulat nous avons dj vu ses limithiste, comme arbitre du rel. 11 tente de combiner l'idal et dans une personne Dieu est relle in fi nie dans une sa nature. Mais, ; il assomption D'autre part, en tant une
un postulat, qu'idal, l'apprhension intellectuelle. chappe Dieu n'est pas idal ; il reste qu'actuel,
finie ; personne il est un socius, comme les autres 11 est le grand personnes. Comme une tel, il ne peut Compagnon. pas prtendre ralit diffrente de celle des autres ni de celle personnes, des autres choses dont l'existence est galement tablie par seront
L'INTERPRTATION
LOGIQV3
I.RS
THORIES
DE
MDIATION
171
dsir un se
socius
en Dieu.
soit actuel. Le mode religieux pas prouv qu'il cette antinomie. sation ne peut pas chapper par lui-mme
un rendu {Public il de la confrence 191/1), < un Gifford
compto
voulait un
esprit
d'autres un
esprits... Dieu
qu'il devait ,
pouvoir distingu
tre
(oui,..
etc.
CHAPITRE
LES
THORIES FONDES
1MMDIATISTES SUR LE
: PRIMITIF
I.
CELLES ET SUR
QUI LE
SONT
TRANSCENDANT.
Leur 1.
base : l'immdiatet.
I. La
Dans nous
l'volution l'avons
comme
il y a, consciente, l'exprience bien vu, certaines priodes marques. esl celle o n'ont pas encore apparn qui, en pense. une large mesure del dedveloppant, L'immdiatet primitive se
de
les dualismes
rfrence de la double au moyen extrieur el mode o les mondes semble de faon mdiate. La
et parvient, sensitive, des tats au conscients, sont se atteints libre peu celle celte en
intrieur
connaissance
l'instrument de l'esprit. peu, pour devenir De la sorte, une seconde commence, grande priode contrles Dans de la mdiation opposs. par les deux do la mdiation les processus priode, Le lion volontaire se dveloppent. dans sance devient un moyen utilis valeurs sont tablies, des idals sonl active contenu la poursuite rigs, la de la
et de la mdiaconnaisDes sont
priode
est consacre
qu'active.
La mdiation
explidve-
LES
THORIES
IMMDIATISTES
17$
loppemont
oxtrmo
dans
lo modo
deviennent lointaines
o les ou rflchi, logique l'instrument au moyen dusonl amenes porte do la judicieuse. une seconde
el de la pratiquo
immdiapriode apparat tet. Les idals et les fins rigs dans la poursuite de la mdiation uno forme inconditionnelle. Les principes prennent de la raison de la pratiquo, et les normes comme nous l'avons montr ailleurs dans le dlail les uns des autres, son chacun (1), d'entre . i viennent tant lo tre rsultat isols de eux
de mdiation. Les catgories de la propre processus une univerpense et les rgles de la raison pure atteignent salit formelle se passo de contenu Elles qui empirique. des moyens cessent d'tro ou des instruments, el deviennent des fins mme, versalit valeurs l'emploi d'utilit. Dans pratique, son tat cas, c'est et des indpendantes de la raison les normes et une ncessit vrits inconditionnelles. De une uniatteignent pratiquo formelles et ont le caractre de de et valeurs pour et en atteintes des sans raisons
choisis
cas
de mdiation le processus final dans uno nouvello immdiatcl. uno immdiatet d'intuition
thorique s'abolit
dans
le
parvenant Dans un
rationnelle, obtenue
une immdiatet d'intuition l'autre, pratique. est 2. A ce stade, l'immdiatet atteinte rsultat des de mdiation
comme
et des processus pratiques processus logiques au stade ; elle prcdent qui se sont effectus
leur achvement et leur arrivs ces processus reprsente dans son caractre, elle reste double. couronnement. Mais, ou les deux tals d'esprit La raison pure et la raison pratique, ne sont pas mme par ces termes, dsigns respectivement leurs catde vie auxquelles Ls sphres chose. s'appliquent Tant diffrentes. sont l'origine pour que respectives gories : elle rationnelle l'une est intellectuelle, pour l'application, est la loi de la pense ; tant pour l'origine que pour l'application, l'autre est pratiquo, morale : elle est la rgle de la
(i)
Interest
174
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
de nos recherches Tel a t lo rsultat pratique. do la raison pure et do la raison pratique. Il y a ainsi deux priodes l'une d'immdiatet, l'autre transcendante et hyperlogiquo. alogique, les processus conscients commencent leur l'autre, ils la terminent. Et entre elles
sur
l'origine
carrire
s'tend
la de la fonction mdiate, priode qui pourvoit laborieuse. connaissance ni itre et de la pratique de cette 3. Toutefois, dans notre liule dtaille et surtout dans l'un des son endroit prsents deux sortes d'immdiatet troisime conscience, diations, immdiatet, au milieu semble vouloir spciaux exposs avons (1), nous qui viennent mode celle d'un mme oublier que
longue vie de la
do son contenu, et quilibrer les oppositions semble un mode directe, d'apprhension la ralit et regarder verres grossissants caractristique culirement do l'imagination semblante de l'imagination de trouver Il est possible
, et plus
parti-
celles-ci, n'appartient pas, comme une seule place ou un seul stade du dveloppement psyde l'volution mais est prsente dans tout le cours chique, C'est un mode que nous appellerons un mode de de l'esprit. ralisation, l'idalisation. de ces trois immdiatels que chacuno peut Toutes les interservir son tour do base d'interprtation. juste titre tre appeles des pourraient prtations pareilles On constate des trois thories d' immdiatet. que chacune a jou ce rle dans l'hisci-dessus numres interprtations sont fontoire de la philosophie. Les thories d'immdiatet des soit sur l'immdiatet soit sur l'immdiatet primitive, soit sur Pimmdiatetdcsynlhse oudercontranscendante,
and t. t. chap. 5 et 6.
syncontrastes
par
opposition
ceux
de
la
connaissance
et
de
4. Il est clair
(i) (a)
Things, III,
III, x.
chap.
xiv,
LES
THORIES
IMMDIATISTES
175
cilialion. lo terme
l'un
des deux cl
trausccndanlalisme. coup do varits. le sensationismo, tuitionnisme, rieur. Le troisime l'histoire varie, type lo Dans
premiers l'autre
groupes celui de
eux
n'est el avec
de la pense, naturellement,
nettement pas aussi n'a pas do nom fixe le ou mode de fonction rconciliatoire. la suite d'une
le rle synthtique assign ainsi que nous le montrerons taille, l'emploi c'est du la fonction terme pour qui pancalismo
dans
esthtique
ce rle ; d'o qui remplit nous avons dj propos (que la thorie cite revt la quand plus loin (2).
2.
Les
thories
fondes
sur
l'immdiatet
primitive.
certaine
difranc
a toujours sduit cl ceux qu'elle puisse avoir avec la ralit cl ceux en ont qui ne sont pas ports la spculation qui les donnes Naturellement. puis les ressources. primitives de la concience donnes sont, en un sens, le fondement la certitude de toutes immdiate les est ultrieures, el un retour
Si en
l'on usage
veut dans le
se servir d'autres
d'un cas,
termo on
en
a isme
analogue
ceux
qui
pourra est dj
car
mot
contemplation un facteurs
acte
tout
la fois donn la
tant les
prsentent
sortes .
d'immdia-
affeetwisme de celte
dans
Thought
176
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
une tives
source .
do
consolation l'instant
aprs
pour
les thories ou
qui
nature
on peut
au profit do la thorie l'apprhension quo comporte l'exprience non dveloppe. primitive, l'oxprienco Lo mysticisme 6. 1 Mysticisme primitif. simple et naf fait lumire intrieure , par laquollo l'me est claiappel uno On no bnficie de cette lumire re directement. que lorsun tal un pal'extase, et, pour parvenir qu'on est dans du monde ; on cstalors libr de la reil tat, il faut se retirer systmes pense el des soucis. Dans certains psychosophiques, une technique dtaille ou prolonge on recourt pour asde la pense et amortir les fonctions les lans de la vosoupir lont. Dans l'me oriental ainsi vide la ralit peut entrer flots. Le est de ce type ; il abjure la spculation et l'absorption l'isolement Lo divin personnelle est atteint est d'autant par une contemplation, qui plus profiel plus exempte table qu'elle est plus vide d'intrt intelligent du dsir. des agitations mysticisme et conseille I.a justification vue st reste, Le mysticisme de ce mysticisme comme lui-mme, envisag comme point de la spculation. trangre une manire do spontane premire interprtation,
et religieuxqui raprennent cine dans la vie. La ferveur qui so dploie dans les crmonies et l'effervescence se manireligieuses primitives par laquelle collective aboutissent de pareils feste la surexcitation tats Ces tals d'esprit. d'tre intressante rative et des choses d'esprit ainsi prsentent des valeurs symboliques particularit de la vie corpoLa pense la
rituelles, personnelle, tout cela disparat la moiale elle-mme, quand se fait sentir le De l rsultent uno purification de l'esprit, souffle mystique. une sanctification do l'Ame, le sentiuno fatigue physique, ment d'tre confirm Le rel de tous dans sa foi n'est et de recevoir l'extase une nouvelle inspiration. prosaque esl ralis les jours dans La vie mystique. rve ; les affaires,
plusqu'un
LES
THORIES
IMMDIATISTES
177
les
intrts
et distraient
t justifi 7. Si co point de vue n'a jamais thoriquement, raison c'est probablement pour celte double qu'il ne se prte cl qu'il n'en a pas besoin. Il justification pas une pareille comme n'en a pas besoin parce que, pourceuxqni l'acceptent dfinitif, en vertu ironstration, il porte en lui-mme on ne dosa nature, la preuve do son exactitude par aucune ; l-
est bien esl impossible de qu'il au sens troit du mot, c'est parce quescs donnes le prouver, ni de plus sont primitives ; il n'y a rien de plus fondamental quoi tre rapportes. En un mot, elles puissent simple du primitif consiste en co qu'il n'est l'avantage prcisment les intrts discursifs et ceux de la volont ralis que quand sont en suspens ou ne sont pas dvelopps. Revenir au primide la masse des produits son esprit tif, c'est dpouiller qu'y la logique et l sentiment. si 8. C'est pour celte raison que le point de vue mystique, souvent esl rest aussi improductif. Dans qu'il se soit fait jour, ont accumuls le conseil choses, cente une de revenir que donne qui ail soutenu la vie James la cause immdiate, pour citer nu cours la doctrine faut intime la plus des r-
contre protestation rclamant de la logique. Eprouver plus non ordonnes, des sensations raliser une confusion une n'est , senth' l'lan de la dure pure, si elle a assurment
du primitifil l'intellectualisme
voir plutt thse se qu'une au moins nettement invraisemblable c'est apprhender chose de piquant,
ralitqui,
Et les ellestendue. gure qualitatives de la connaissance mmes sur lesquelles el repose le progrs dont la pratique ne sont, si on les considre dans dpend leur simplicit contacts avec ceci primitive, que de simples ou cela Si tout so bornait ; ils n'ont signification. pas d'autre cela, le commerce des hommes avec la ralit serait peu avec elle les organismes prs tel que celui qu'entretiennent
quelque distinctions
sauf qu'il nouinfrieurs, s'y ajouterait peut-tre quelques velles el ; et, si piquants qualits impressionnants que les tre les nouveaux contacts contacts moral, pussent il n'en semble religieux pas moins que le mesthtique, de l'esprit intellectuel el pratique doit s'tre constitu cjnismc Baldwin 12
178
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RAIIT
quoique faut
fonction
encore difier la
plus
utile. do
Do
fait,
commencer
thorie dans
introduisant
quelque choso.
chose Dans
le primitif, et l'autre
l'un qui
et sa simplicit contraire.
le rendent
comme positif elle manifeste deux d'une immdiatet d'un type certaines la simplicit.''
un
ca Ploelle trs
diffrentes. une ; ou
bien
implications
la
connaissance
contluit
mdiatet sances 10. dans comme seurs Plotin plusde rflchie. sement scients, le
de
motifs
etde
et
idalisme. isoler on le
Lo
consista
trouve et
et saint nettet,cl
leurs deux
successeurs. lui donner pense srieules tats con et en connaiset esprit in-
Descartescn
se rvle les sa do
sensations, justifie
infrons
secondaires thse, et
connaissinco en faisant
peul
processus
conscients
tous
les
sys(1). nous
philosophie entendons
, et
LES
THORIES
IMMDIVTISTES
179
L'idalisme dveloppe interprte 11. Il est silion lieu peut revt deux externe, jeclive de uno
est
la
forme
extrme
do
la
thorie la ralit
Dans
ce systme,
qui est
principe
la
difficult.
o cette vie processus s'effectuent sous processus interne La et lo contrle transsublo cours du rfrenc tous
les
le opposs, et le monde
contrle extrieur.
universelle psychique
interne consquent,
le moi
la conscience o ralit
l'tat son
Ce point apparatra si l'on considre que d'autres de l'individu esprits; eux envisag.
tabli monde
encore se trouve
nous en servons
le rle mdiat tout systme reconnaissant pour dsigner des tats subjectifs ou dos ides ; il no s'agit pas des systmes fonds sur la reconnaissance des idals. Nous avons dj signal l'ambigut que ; cetlo ambigut souvent des conduit prsente lo terme idalisme confusions. pour dsigner l'organe de l'expression (i) L'emploi de l'apprhension du monde du dedans, nous en fournit uno preuvo une corrlation avec les sens verbale : cette expression mme suggre extrieurs. (2) Cf. mai ioo3. l'article Mind and Body , dans la manire do voir habituelle, , c'est--dire doit lui Psychologieal cette critique c Revieur, acculo nvo sens intrieur '
D'aprs la le subjectivisle au solipsisme d'une seule vie mentale prive. Mais, en relil, ce refuge la personne prive, sans saurait mrir liycJ et
l'acceptation
tre refus, selon moi, car 1:0 vio mentale admise par le solipsisme, l'unique une multitude do relations inlersubjecenvelopper
mme
transiubjectives.
180
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
les
choses
inextricable.
imperPar
nier la rfrenco tout en contranssubjeclivo, consquent, servant le point do vue subjectif, c'est supprimer Vinlersubc'est nier toulo connaissance et d'autres jeelif, personnes toute communication avec elles. il est vrai, L'expricnco, reste tre immdiate, mais mais elle devient rien elle n'est qu'elle impartagcable. d'autre. Elle serait par qu'il Elle est aussi peut inu-
la thorie
On pourrait la figurer pratique. - science qui passe supposer de la mduse. surface 12. Rien
la n'en restent les idalistes entendu, pas mduse des implications introduisent ; ils dcouvre.il qui ou potentiellement une vie mentale implicitement dveloppe. Mais cette maniro de procder, si elle se laisse guider par la nature, dualiste. existent type ou aboutit Car non l'idalisme moniste, caches, la forme mdiation d'une soit mais au ralisme ces implificatious revtent rellement, d'un Alors l'une autre, d'une en admettant
intellectuelle on
se trouve tho-
une si l'on
d'actualisation ce nom le
; l'idaliste,
entend soit un
intellectualiste, il esl
ou l'autre de recon-
quelque Par suite, la plupart des systmes de monisme spirituel chouent effectuer une synthse satisfaisante. Ils mettent l'immdiatet du subjectif le matrialisme profit pour rfuter et le naturalisme, contenu positif
comme nous l'avons contraint, en mme do temps que le postulat sorte d'existence transsubjeclive.
subjectivit,
dans le subjectif un puis ils introduisent en faveur d'un d'une me. mental, principe faire celte manire de procder, c'est qu'elle L'objection n'est pas lgitime l'immdiaattribues par les proprits tet. Le moi, le mental un contenu considr comme positif, Le troisime cas, celui qui consiste recourir une immdiatet suprieur ou synthtique, est tudi plus loin.
(i)
du typo intuitif
LES
THORIES
IUMOIATISTES
181
organisation du contrle
sous Pour
un
contrle
strictement lo mental cl lo
atteindre
il faulaltcindro social, La manire la plus de surmonter prsent entirement interprtation idalisme mdiate trouverait le mondo
le transsubjeelif, lo physique. intressante jusqu' qu'on ait propose consiste difficult celle h interprter oxternedans co les termes lu social. Celte un appeler uno thorie et avons elle se
conduirait
do l'actualit
social, qui constituerait un ordre ou actuel d'uno du pareille synthse social semble tre
satisfait
el {de l'idal dans mais non enpartiellement moral el religieux par les postulats (2).
moyen (A. T. p.
a l
et of
propos
par par-
Knowledge, celle
principe, qui
Leibnilz,
reconception essentielleconsistent
la prsentation. tentatives, social, notamment reposent celle en ralit qui substituer des analogies do Lolze, sur le pour fait daus de la sublimer lo phy-
sa produisent des
interactions ; on n'y
sociales
interaucune
actions preuvo
est autoris
que si l'on dcouvrait extra-psychique s (trangre l'individu), tant (trangre la socit). Nous verrons jeetivo dition a une en lui est remplie dans la contemplation qui do implique la
so justifier pleinement en OI'I la ralit, tout ne plus fut pas transsubcelle conque L'oeuvre d'art tout quo in
loin
signification partie,
esthtique. un moi
faisant attribuent
nature
ceux uno
contemplent moyen do
; c'est plus
d'eux
participe
largo.
chap.
xiv,
182
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
3.
Thories
fondes ou de
sur
l'immdiatet
d'achvement
transcendance
du primipasser, dans son l'achev. Il passe l'hyau transcendant, tif, de l'originel, l'intuitif, o aboutissent les processus de mperlogique, diation naissance eux-mmes. el del sur les mouvements de la conNgligeant et fixant ses regards sur les idals, volont, il ralise les tals ultimes de l'esprit, la innes, l'instinct l'a priori apprhend un groupe ; ou bien il par les yeux de thories la raison suprieur, la trouve dans un tre de la foi.
conduit
les ides
donnes infrieures
immuiales
do la conscience
et primitifs se pro, les contacts simples qui mais les choses duisent el l avec le courant, supde la pense, les absolus de la valeur, rieures , les universaux dans sont et qui la rendent qui impliqus l'exprience possible (1). Ces thories tionnisme, rieur. le tre rapportes peuvent transcendantalisme et 1 L'inluilionniste ou trois le types : l'inluisup-
mysticisme
M. Inluilionnisme.
suprieure d'accomplissement tet infrieure de primilivit. sens, il quelque et pleine, el non simple que chose
(i)I.o visuie lismo
11 dit
raison
avoir
faut el
a
complexe un quel,
qui
se rduit
nous
voio. sont
ralisons
lo le
historique do Descartes cl de
suivi
el de lo
Lcibnilz immdiat
transcendantalisme et de Berkeley,
lo scnsalionisme Rcid.
Hume
l'inluitionnismode
LES
THORIES
1MMOIATISTE5
188
poursuit-il,
en effet en contact avec que nous entrions chofce, nous constatons quelque que ce quelque chose est digne d'tre connu, ou imagin, ou craint, ou ador ; loin d'tre bien La question d'accom-
de connotations, il en a une multitude. dpourvu se pose donc de savoir une immdiatet comment plissement, un contenu cessus fication de consommation esl ncessairement ou d'achvement d
qui antrieurs
que que manire 15. Mais pour l'inluilionnisle A ses yeux, l'intuition esl
de mdiation, et qui se poursuivent parce que ces processus latente. cette question
qui a une valeur pleine : le moi, le monde la cause, la libert, le devoir, Dieu. Ces extrieur, hautes vrits viennent do la ralit l'me par directement la voie de l'intuition. de citer quelque qu'on presse l'intuilionniste d l'intuition, fait de connaissance incontestablement c'est-dire acquis sans aucune ni aucune exprience prparation, il se trouve embarrass. Les ides innes de DcscarleT sont rationaliste des catgories ; la doctrine critiques par Locke Hume natives de cause el d'espace est rfute et par par on le sait, la conclusion Comme de lu controverse Berkeley. sauf quand il se ifnit en termes rinluitionnismc, du primitif, comme nous l'avons expliqua plus haut, se trouve o le contenu de la -a.'cul quelque sorte de formalisme, que c'esl--dire connaissance, doit valeur l'intuition, reste lequel do l'intuition le contenu la vrit tre fourni concrte qui don:u de la Il ne par l'exprience. formel ou logique par qu'un principe est organis. L'intuition fournit la forme, ds lors la thorie de esl Mais aussitt
la matire. esl laquelle considre comme expose une interprtation de la ralit, si complte une sparation entre le contenu concret de que tout
Les principes deviennent des disparat. logiques les maximes des rgles morales, formelles, tautologie.), cl le temps, dvastes vides. On se trouve en face l'espace systme de notions qui, pratiquement, sonl superflues
d'un
184
. THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
En fin
de compte,
on ne
tiques. moyen
seulement
rflchie interprtation connatre les catgories apprenons ratifs nous d'aprs pratiques lesquels La sparation un artifice ; de la telles forme et d'avec telles formes
et les imp-
vie. conduisonsjnotre lamatire est simplement ne sont ayant des formes ces formes.
existe tels et tels contenus qu'autant qu'il 16. Il esl clair ds lors que, pour pouvoir raison d'tre aux intuitions supposes, qui
en l'air, admettre pendues pour ainsi dire, il faut ralit existant toul fait en dehors de l'exprience consquence, au doctrines, transcendantal. cossais, l'autre on se trouve spiritualisme amen
allemands. Toutes deux sont transccndantales, post-kantiens dans l'acception toutes deux large du mot, puisque pour ralit est quelque chose qui se trouve au del de l'exprience, donn quoique d'achvement. dans une immdiatet Mais, techniquement, en gnral qu' l'absolutisme
d'un esprit, L'hypothse dogmatique. de sortir d'embarras. est un moyen simple et direct devient de l'me, du l'organe d'apprhension cl
L'me la ralit, ragit intuitivement principe spirituel. et ralise directement elle-mme par l se ralise directement le monde. Mais, de cette faon, une base, simplement (i)Le au moyen ce qu'elle on interprte l'intuition. d'une au assomption, peut donner
immdiatement.
reprsent par Bergson, ne semble pas chapper celle assomption. Le temps et le libre arbitre que cet auteur considre comme des donnes immdiates de la conscience se compltent en vertu d'une volution cratrice ol lo principe de vie joue nouvel intuitionnisme, peu prs te mime rto que le principe Voir appendice C, III. spirituel dans d'aulrea thories.
LES
THORIES
IMMDIATISTES
185
e principe un concept,
ainsi est lui-mme une notion, spirituel suppos et tir d'expriences tendues de connaissance
d'intrt et d'effort connatre d'action, (1). Nous apprenons les caractres du moi, comme ceux du monde, au moyen de de processus d'un caractre* tlonnements, exprimentaux au social, de succs, quelque d'une thse sance tout moyen de conversions, de rcurrences, o les relations sociales d'infrences, rle. d'checs, jouent par l'appui notion ou la suffile rsultai
une pareille Invoquer c'est nier l'efficacit inluitionniste, y substituer de l'intuition ; car cela revient mdials Une et discursifs qu'on fois
des processus
on peut
la prsence de catgories inverse n'est pas valable : on ne peut manire de procder des intuitions la base de. la connaissance pas faire pour le sont dpourvues de contenu spirituel, principe puisqu'elles Sans l'exprience, et vides. concret. elles sont formelles 18. En rien trouve soient cipes l'on les sont sont tisme ne outre, contrle une fois plus ni toute est enlr dans celte voie, qu'on no limite les hypothses. On se sorte de dogmatismes. Quels que les identits les prinrationnelles, les facults psychologiques que au cours d'une d'imaginer l'me est assez vaste pour ils deviennent intuitifs ; ils
enltan
trouver puisse discussion pareille contenir hors hors tous. des prises des prises
avant wolffien, Kant, en Ecosse, montrent facults, thorie. prte une pareille
de mme qu'ils dmonstration, Le dveloppement du dogmael celui de la psychologie des quelles extravagances que plus revt se cette
profondes.
(t) A cela on peut rpondre que l'Ame est elle mmo une intuition. Mais nous ne voyons pas comment ce point do vue aiderait savoir co qu'est l'mo en ralit, quels sont ses vritables caractres et ses vritables facults. Seulo l'exprience, personnelle et socialo, permet do rsoudre ces questions,
186
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Elle
consiste
en
un examen dans
critique quelle
visant de l'exprience des mesure elle renferme des lments ne qui ne soient dus
synthtiques,
celte modes
une comparaison des grands de vue de leur rapport tale au point de la morphologie ainsi le problme disons, volont Lequel plus qu'ils autres des lments formels, et du sentiment, de ces lments rellement fournissent ? Est-ce rel
institua
question, de fonction
avec la ralit
a priori. le problme des ralisations le donne ce qui est le plus valable, ? Et comment les diffrentes ralisations l'gard les unes des ou se heurtent? est-ce se contrarient mu-
se compltent, ou, qu'elles tuellement (I) ? conclut Kant que chacun tion et donne intuitives. des formes Mais et
modes de foncgrands des ralisations immdiates tudier il ne s'en leur tienl validit pas au
respective
valuer
au contraire, ni au simple intuitionnisme. Toul dogmatisme, il tablit de l'exprience, provient que, sans le contenu qui la forme rationnelle est vide. Les catgories de la raison sont de valeur si on les considre 'de dnues indpendamment leur usage Il n'est de faire interphnomnal. pas lgitime ce3 formes, donner de la valeur une me indvenir, pour pendante, un principe spirituel, attendu que ce principe
celte diffrence, (1) C'est l le problcmo quo nous traitons ici,avec toutefois, quo Kant compare les formes transcendantes, les formes a priorii tandis quo nous comparons tous les modes de ralit que la conscience et suppose, de quelque espce qu'ils soient (les modes empiriques et actuels). Notre mthode diffre galement do la sienne. Celle de Kant consiste & critiquer un produit achev, se domander comment il est possible, alors que la ntre consiste dcrire et interprter un accepte mouvement gntique.
LES
THORIES
IMMZIATISTES
187
n'est
nou menai. ; il a un caractre que pour la pense les catgories la chose en soi serait faire entrer Appliquer cette dernire dans la sphre de l'existence et phnomnale aboutir simplement l'intuition Par consl'exprience. rationnelle n'est pas un organe indpende la ralit en soi. Les catgories de la de la raison pure sonl simplement des un double de
rel
de notre rgulateurs principes apprhension. Le monde et le moi rel, que nous rel, notre Kant, cessus 20. volont, devoir. ides qui Et exprience, ils constituent de connaissance La raison contient Kant pratique, aussi trouve sont phnomnaux la seule sorte puissent ;
de ralit
de la raison
savoir
la raison elle-mme. Ici, dans manque pure les ides de la raison deviennent constituantes. bien, est un idal moral. libre llologique De l suit absolu la ralit exprimant de l'me la
Le bien nature de
l'agent nalit En
comme
person-
qui soit plus que phnomnale, le faire dans le postulat du bien absolu* pratique parvient 11 y a ainsi une opposition, ou plutt un contraste, entre les deux comme de la raisons, puisque, organe d'apprhension ralit, rationnelle c'est la volont> de la ralit La nature qui est prfre. purement reste indtermine, car (les processus sans atteindre leur but. I) y a donc esl autre justification quelque et quelque d'une preuve cl le ct pratique do la. union do la
se droulentcognilifs s'il lieu de se demander connaissance essentielle raison. 21. de la atteigne justifie reste C'est comme entre
telle,
le ct
thorique
l l'importante question, dj signale do la ralit. Que l'intuition morphologie ou n'atteigne ou non son encore un pas un postulat de absolu, quelque que la raison faon
de la connaissance
188
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
de fonction
mentale
comme
distincts
s'unissent-ils complte
en atteignant de la ralit?
car il justifie le postulai transsubjeclif pratique, de l'une tout en niant la prsupposition de transsubjective l'autre. Le rsultat obtient ainsi esl une forme de volonqu'il sur l'intuition morale. reposant D'autres Kant une forme d'absospculations (J) amnent lutisme o le jugement joue un rle considrable. esthtique tarisme Celte forme d'absolutisme est du dveloppement des thories ainsi que du type de l'idalisme absolu. Nous l'tuciliatoire, dierons au premier de plus loin, la place qui lui convient, ces points de vue (2). dire que Kant lui-mme consistera critique la vanit de la distinction el dmontre entre le phnomnal Sa tentative le noumnal. une valeur transcenpour donner dance de aux intuitions choue une ralit compte, il faut, en fin ayant quelque l'exprience, au phnomnal, recourir et de sa rfrence La question transsubjective. rsoudre unis esl celle mdiateurs intuitive. en avec se livra une Allemagne raison ont quelque qu'ils efforts ralit tendant conde savoir et ceux comment par sont on peut les modes de ralit dcouverts qui les pro** compltement. contenu intelligible, Pour atteindre 22. Notre au point de vue importante du type synthtique et rcon-
cxpricnciels l'immdiatet la
impliqus
et qui noumnale, entre les exigences de la pense elcelles oscillent de la volont, et le volontarisme entre l'intellectualisme (3).
Exposes dans la Critique du jugement. (a) Voir chap. xi, 4. (3) Certains aspects de cet idalisme absolu (t) propos sonnel
d'pique, base do la
sont exposs plus loin & d'autres sujets :k propos de l'absolu trait comme super-peret de l'appel que Schelling fait l'esthtique. par Bradloy,
LES
THORIES
IMMDIAT1STES
189
Rsultat. 4.
quel
est,
le rsultat intuitif
de
notre
examen
aboutissant ne
sommes
ou dfinitive
d'immdiatet
si on l'envisage
et de volont
celle du primitif, est aveugle immdiatet, premire L'une de contenu, l'autre de telles manque expriences. forme. Le3 que, l'une, considrations comme qui se de nous le trouve prcdent de soutenons, qui dmontrent ces deux en
outre
immdialcts, progression
au commencement
de la
en avant s'oriente vers-les l'esprit, processus ; tandis qui l'claireront que l'autre, qui vient la del gense, s'oriente dans le mouvement en arrire mmes lui processus, qui effectue des contacts donnent qui sont son contenu,
L'une son corps. de contacts l'autre manque fournit vide une de toute matire matire. de voir
inintelligibles; L'une qui soient plus que formels. l'autre aboutit une enveloppe informe, chacune. .intellectuelles nos Nous ne sau-
ni de la mdiatrices donner.
passer direction de
peut
CHAPITRE
XI
LES
THORIES SUR
IMMDIATISTES L'IMMDIATET
II. DE
CELLES SYNTHSE
QTjr
REPOSENT
L'immdiatet 1.
de synthse.
1. Un processus mdiat,
type
d'immdiatet distincts
apparat
en un tout
quand el d'un
des
par exemple, en un sens une synthse de nombreux processus en mme du vouloir est la synthse temps ; l'unit prsents des motifs ou des lments actifs la dcision qui conduisent consciente du contenu, en gnral esl une synthse ; l'aperception une Valeur d'immdiatet. donnant Dans du ct chacun plus taient sui
de la conscience
o les lments de ces casj le rsultat synthtique, ou la mme fonction le mme caractre que quand est un nouvel tat d'esprit, spars, quelque
n'ont ils
chose
Son rle dan! l'apprhension de la ralit est rvl generis. de son objet. En tant qu'tal il doit par le caractre d'esprit, comme tant par lui-mme tre considr non compos, bien qu'il drive les facteurs particuliers la qui y sonl entrs (1).
veut gntiquo que, pour des modes psychiques chacun successifs, on no fasse comprendre tat que do ses caractres inhrents et actuels t ce canon est celui (t) logique
L'un
des canons
do
LES
THORIES
.IMMDIATISTBS
191
On
ne
doit
qui, le
gnti-
la
ne doit
dveloppe la signi-
"sur l'immdiaqui reposent intervenir des tals synthtiques tels tet, il en est qui font l'immdiatet sur laquelle elles so pour illustrer que ceux-l les fondent. Outre thories d'immdiatet et primitive d'immdiatet transcendante, dont nous avons de thories y a un groupe important ou de rconciliation. tet de synthse dj parl, sur l'immdia il
reposant
2.
fimploi
de la synthse
de la personnalit.
La recherche du rel, telle que la 2. Mysticisme suprieur. ttons, le mysticisme visait primitif, qui allait pratiquait le crainte, d'effroi des objets de mystre, et conreligieux, duisait frnsie animiste des tals sociale sous et d'absorption, de vritable les plus d'extase, folio. de trance , de
Quoique
anciennes, sur le moi, mais vers l'extrieur, sur vers l'intrieur, dirige incarn dans le prsage, le le monde ou sur un tre mystique
ses formes
autre C'est ou quelque seulement symbole. magique, des distinctions le subrtablissement par lesquelles aprs mesure comme constituant fut isol dans une certaine jectif rile un monde se justifier penseurs Socrate consciente. un autre religieux intrieur, par la qu'un rflexion. mysticisme put tenter pareil Cela devint possible pour le subjeclivisme do l'cole la doctrine la tradition Elle de la personnalit mystique prend l'effroi que Voir de les de
doctrine,
ne comporte primitif,
mysticisme
(avec lo sophisme de las compositions). do la progression La pense el Us choses, t. I, chap. t, sect. 23.
192
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
c'est-chez les mystiques d'Alexandrie, apparat les explications Abandonnant et chez Plolin. dire chez Philon une ils reprsentent la cration comme causales et logiques, du monde, progression autour de lui en cercles nement, trine l'me sa ayant d'autres aboutissant devient qui, man concentriques la source dans personnalits. de Dieu, ; elle s'est n'est dvelopp vqu'un de Dieu celle et doc-
l'affirmation l'individu
pour explicite que l'Un esl prsent d'exlase est dans l'tal qui le ramne du monde sont des vnements qui se et dont embrasse tout, lequel des tres naissance a t de donner dans que la dans
de l'Un,
(1). personnels Tant dans son rsultat, du dualisme entre le moi d'apprhension, causales parla ce mysticisme de la personnalit Le xviie qui
remplace
la synthse du Pour
de l'esprit une pure entit ou l'Un, d'o sort la personnalit, Ploqui prcde le mouvement postulat Mais il semble que par l tin passe une sorte de transcendance. donn un fond logique son mysticisme il ait simplement spiritualiste. ou d'intuition directe, l'me (a) c Par un acte de contemplation () Dons le postulat avec le divin. La volont ne fait qu'un qu'elle le coeur, dans l'amour ; la volont, s'anantit dans, l'extase, l'touffant ; le coeur se plonge dans un calme elle-mme, s'assoupit L'tre divin, qui ne se rvle pas & la pense et que lthargique. lui l'on n'atteint jusqu' parvient pas par un effort, le sentiment Nous voyons ici lo dveau moyen d'une absorption personnelle, humaine affirme loppement lgitime sitions rationnelles dition de Londres, libr de ses prsuppode l'amour platonique, de l'auteur, t. I, . Ilistory of Ptychohggy, p. 75.
LES
THORIES
IMMDIATISTES
193
la personnalit tait la catgorie qui embrasse les oppositions de la pense el de tout, qui concilie la volont. Mais tandis le penseur que pour Plolin, spculatif, lui, pour Plotin, ce qui constituait une prsupposilion de l'Un, la diversit des units et des motifs personnelles actuels, le chrtien adonn la mditation, Hoehme, pour pieux l'absolu tait un premier stade rel ou ontologique dans le dvelopde la nature divine. Dieu lui-mme au s'engendre pement et des rconciliations successives moyen des oppositions que c'tait comporte naissance, volution sa propre la volont nature. et Les facults naissent l'amour, mentales, au cours la conde cette
comme
de la personnalit Il y a un mouvement positive. constant de limitation, de rd'affirmation, d'ajustement au sein de la conciliation des ; et les motifs personnalit sont absorbs et unifis dans ce mouprocessus particuliers vement. Celte romantiques phie un rle ide se prtait la directement se livra dans aux la interprtations suite la philosocontraires joue trouve
auxquelles et o allemande,
rconciliation
des
si important, celle que l'on particulirement dans l'absolutisme de Fichte et de Hegel. Mais aussitt qu'on de mysticisme el de foi thologique la retira de l'atmosphre elle se transforma o elle avait pris en l'une ou naissance, l'autre -dire des deux alternatives en intellectualisme de mdiation, c'estou en volontarisme. Les partisans des thories
: au commencement de la pense pure dclaraient tait la : au pure rpondaient parole ; quoi ceux de la volont C'est commencement tait l'action. ainsi que se rptrent des systmes fonds d'absolutisme alternativement sur des interprtations de la volont. 5. Dans dence sant celte de la pense l'histoire donnent personnalit. et sur des interprtations elle-mme prise les Le met thories postulat tre utilis en virepode la
volution,
conscience
de la personnalit dans peut et dans la foi thologique ; mais, mystique de le justifier, une pareille se personnalit mentale dans un que l'on effectue, absolu 13 et principe
194
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
on est en Sans doute, soit la pense soit la volont. formel, nous de noire droit de dire |Ue le sentiment personnalit d'une unit synthtique donne la connaissance immdiate laquelle les diverses facults de l'esprit sont inhrentes de le fait que manire ; on ne fail ainsi que l'econnatre quelque le mysticisme ralise. Mais autre chose est dire que la personla forme ainsi la ralit esl elle-mme nalit qui apprhende de Le dualisme de la ralit synthtique qu'elle apprhende. s'affirme, moi et autrui de ce dualisme, et,en triomphant a accompli son tour de force le de Fichte et deTIegel l'absolu reconnat affirme Il , , , pose plus surprenant. cre tous l'ancien terme mystique ces mots remplacent ncessairement de quelque ma1' autre , ce qui dcoule nire de l'unit et de l'identit absolues de l'Un. ces interprtations ne rpondent En ralit, logiques pas foi de Jacob Hoehme. C'est peutmieux au but que la simple atlui-mme tre au moment mystique objectif que le moi teint une immdiatet relle d'lments les processus un complexe Recourir sont plus ou moins manifestes. de la mdiation celle sorte de moi, c'esl revenir au spiritualisme dogmatique, roule vant ture avec de toutes ses s'est difficults, Comme nous el abandonner l'avons fail la grande l'immdiat. lui-mme remarquer, direction en trou la na; mais ordinairement sensitifs cl sociaux o ce moi est
Boehme
diffrence qu'il y a trouver quelque entre l'esprit el le corps, sur la base d'un rello et concrte absolu lui-mme, principe identique qui conduisit Spinoza de la substance et des attributs . imaginer sa doctrine la dualit D.ins les attributs, il reconnat des existences conC'est l'identit de l'absolu. Selon lui, il ; dans la substance, ; y a deux attributs, qui sont la pense el l'extension Il dclare est indfinissable; expressment que la substance nanmoins il l'appelle Dieu. Nous voyons l les motifs du crtes mysticisme religieux se raffirmer. une el mthode Chez Spinoza, prtende employer nomie entre l'idalit culier, cherche une gomtrique entre l'infini quoiqu'il , l'antiet le parti-
LES
THORIES
IMMOlATISTES
195
Le
Dans de
la
pnse est le
religieuse, applique
comme l'ab-
Super-personnel, par la
adquatement
les
discussions d'une
cercontemporaines, est intressant de noter, ceux qui cher; ce sont la personnalit de sentiment subjective, ou sendont une le sensorle de
en appuyant, sur l'immdiatet tience , en mme temps quo sur la ralisation timent est capable! Ils font du super-personnel cas srie oivent fini. limite; ils le regardent facults la prsence, comme dans atteint
au
d'une moyen moi. Ils conportes centre infinie, (1). comme s'appuyer l'infini ou
individuel, d'un
absolu oi
vaste,
considrer d'autre
prinque de la
base entre
reconnatre
avec son apparence mentale, d' identit dans la diffrence en gnral, d'autre c'est cette organisation part.
d'
, d'une Mais,
est qui prsente qu'elle les plus tions et, par marqus, notre rassants interprtation pour du fait cl de l'idal, le corps, du projection l'cran cosmique La monics Si des dans inhrentes. formules telles cl tableau ne semble tout
quand les
nous
dualismes
et les opposiles plus embaret du l'esprit de la valeur (2). vie mentale sur de ses dshar-
de
pas
la dbarrasser
la diffrence,
l'identit le tout et
Cf. Appendice C, la thse de F.-II. Bradley. non comme un apparat personnalit '() Notre de la ralit, mais comme une do tous les lments (i) plus vaste, d'un tout physique et social.
form tout
196
THORIE
GNTIQUE
DC
LA
RALIT
des figures rassurantes, prsentent formels de la vie du moi, elles ne sur en la nature on lento nous matrielle la reconnaissant
du monde
profondeur
de l'organisation consciente do la mesure sur la nature modes mieux ter d'unit encore de
nous
on peut signaler ralit, la conscience nous du moi qui On n'est que analogie pas oblig la nature de la
cet gard.
organise l'exprience identit l o Kant pensait c'est--dire dans la fonction ser ici
exprime la preuve
la question do savoir o le moi ralise sa propre nature en s'identifiant prience de sa propre Nous lo contenu avec organis exprience. de faire une sommes en mesure allons montrer que nous affirmative rponse 7. Mais la simple rien. chacun tout Les facteurs l'infini cette question. de la expansion que personnalit l'on porte l'un no aprs mne l'autre
est possible de la trouver, qu'il mcnlalo elle-mme. On peut pos'il n'y a pas quelque mode d'ex-
son tour
leurs idals, perdent accomplir caractre distinctif dans l'unit du incolore du de l'identit formelle de l'exprience perspectre le super-personnel et perd mystiques et de la volont des et le capostules
abstraction,
l'immdiatet ractre
concrte
du sentiment
de la connaissance
et les volontaristes. par les intellectualistes vrai recourt 8. Il n'en est pas moins quo la thorie qui considre comme une synthse o sont unis la personnalit,
Review, (i) Voir dans la Psychologieal et l'auteur entre le Prof. 13. Bosanquct
qui s'y rattachent. d'une faon trs brillante par Bo(a) Elles ont t dveloppes de l'cole et d'autres no-hgliens sanquet, Bradley, Creighton, anglaise.
LKS
THORIES
IUMDIAT1STKS
199
ralise mieux les condiopposs, tions ncessaires la solution du problme de la ralit qu'aucune autre des thories Co qui dont il a t question, la lile moi se ralise quand prcisment entre la personne et la chose, et pleinement que l'opposition entre des personnes devient le plus tranche. Il distinctes, au mysticisme semble qu' moins de recourir il n'hreligieux celte difficult ait pas d'autre moyen d'obvier que d'examimite, quo ner nouveau dcouvrir l'avons tout le mouvement motif autre quelque donn entendre de la conscience, en vue de rconciliatoire. Comme nous c'est c'est des lments fonctionnels
est celle-ci : plus haut, la question o le moi se ralise, non en oppoy a-t-il quelque exprience sition avec V autre , mais dans l'autre ? Un pareil type d'exsur l'cran du inonde, tre ce qu'ont parait projet les solutions les solutions diverses, rationaliste, dont chacune isole un motif paraffecliviste, volontariste, Il aboutirait uno philosophie o la perticulier. galement prience, recherch entendue sonnalit, serait fondamentale. I*a voie mon lopper qui conduit dans le sens large d' exprience ,
Si pistmologique. soit reste et si peu de partisans fragmentaire qu'elle qu'elle ait groups chacune de ses apparitions cette successives, thorie de prendre la forme d'une doctrine promet pourtant articule et intelligible.
3.
La
synthse
du
sentiment.
9. L'amour
platonique
(1).
L'
amour
divin
de
Platon
la premire et la tentative la plus inttentative, reprsente ressante bien des gards, qui ait t faite pour parvenir (i) W*-D. Furry (Voir ThtJEtlhelie Exprience, partie historique, le chp. vi) a trait d'une faon suggestivo les sous cette rubrique et sous les rubriques suivantes
198
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
une synthse de celle espce. Platon bien cl de l'ide, et conclut que l'un lement aussi l'ido le bien la plus haute, Mais Dieu.
dveloppe el l'autre
du
il esl suprme. en une seule intuition, l'ido do Dieu, qui est la foi ou l'ide absolue et la fin oulo bien absolu. Cette informe amour et celle lments de la
du immdiate contemplation divin . La mdiation du rel au au moyen des fins, qui de la philosophie intrinsques de Dieu dans sonl do
du bien
le sentiment
Son amour,
l'ide suprme est Dieu ; et il esl gaparce que, lement est un tat de sentiment mystique, parce qu'il qui ne rend pas compte de son objet. Mais il n'en par lui-mme un rsultat est pas moins o les lments do la synthtique, rflexion ce n'est don donnt ni naissance chule une dans immdiatet le sentiment, pas une simple de la pense. dernire ; suprieure aprs l'abanla
Cette du
affirmation dans
par
facteur
contemplation
contemplation
qui plonge l'me dans est raliseel l'immortalit, divine de l'homme ainsi celui En ralisant car.cet idal, l'ide
la bont absolue,
la sagesse divines do Dieu. on treinl l'idal esthtique; imite ton et dont il cre l'archtype nature (1).
t. III, p. 102ct suiv. On (i) Cf. Gomperz, The Greek Thinkers, lit dans lo Symposium do Platon : c Celui qui a t ainsi instruit dans les choses do l'amour... soudain une nature d'une percevra la beaut absolue, distincte, beaut... simple et tert et sans accroissement, ni aucun nelle, qui, sans amoindrissemen aux beauts toujours croissantes et est communique changement, merveilleuse
LES
THORIES
IMMDIATISTES
199
La tradition
do l'amour
so
divisa,
au cours
du
religieux, qui impliquait de au mysticisme naissance l'avons nous dj vu ; et lo dans el pour le marque l'affec-
Celte tentative pislmologique. l'affectivismc. dbut de que ce nous pouvons appeler les plus simples, 10. Affectivisme. Sous ses formes tivisme tait
une tentative isoler la base pour simplement Chez les du myslicismo et par l le justifier. psychologique du xiv* allemands du commencement siclo, mystiques c'est le coeur chez Eckhart el chez Tauler, c'est--dire ainsi le mot allemand Gemlh employ par pour traduire aclive-affeclivo toute la dtermination eux les affections, de la personnalit, sition la raison, nue ici un rle. qui jouent r vlo compltement de la raison. de ralisation C'est Le coeur, la ralit; une par il oppoconti-
fonclion
immdiate, fonction
syncl non do
comprhension analytique. 11. Affectivisme construclif. dans les mouvements qui apparat nation xvie en sicle,
La
du coeur
lopprent
la
qu'ils des m-
sensation
donnes
dtaches
sens, la idales.
raison
toujours prissantes de toutes les autres choses... Telle est, m <n toutes les autres, que l'homme cher Socrato, la vie, suprieure do la beaut absolue... Rappelledoit vivre, dans la contemplation tout en no contemplant la toi couimcnt, dans celte communion, il pourra les yeux de l'esprit, qu'avic des images de la beaut, mais des ralits, c'est la ralit . image qu'il lreint, beaut surgir car ce n'est fairo non pas pas une l'au-
of Psychology, (i) Cf., au sujet de ce passage, Hislory 1.1, p. 101 et suiv. teur, dit. do Londres,
do
200
THORIE
GNTIQUB
DE
LA
RALIT
devance en somme,
celle est
de
Kant
sur
de l'imagination (1). exprimentale ail t imagine-par Il esl intressant que cette thorie Elle constitue auteurs d'une tournure d'esprit mystique. dans l'volution pas important et du du stade de l'motion une sou thorie construclivo fonctionnement l'intuition par laquelle Si et le mysticisme, est. parvenu sentiment, rationnelle. atteint
plus doctrine
claire
et,
galement
moderne
d'assomption des un
parti difier
normal, not
dans l'imagination, autrefois les rsultats l'extase, ce une des fonctions type nor-
attribus
motionnelle comme
de ce sujet dans pas d'tude synthtique de leur mais on doit tenir ces auteurs mystiques, compte doctrine dans toute telle la ntre, lathorie, que pour est l'ossature intellectuelle l'imagination qui permet quelle aux de la synthse affective de prendre, e.\ se grouleur forme la plus leve. C'est dans l'imad'elle, pant autour schmatisante et investigatrice gination que les constructions les connaissances, mentales de toute sorte les ides, les finssont troit Sans blante ralisations celte libres dans une certaine mesuro du contrle des faits et rendues et do l'utilit, utilisables les pour directes o le moi s'unit avec son objet. plus de l'objet aucune ne serait sous une forme semrconciliation possible. lments
reconstruction
par l'imagination, de l'objectif et du subjectif ment mines l'un elles en co point jusqu'ici des termes
les thories que toutes que nous avons exasont en dfaut. Ou bien elles reprsentent l'autre, ou bien de sentiment ou exige une fonction le sujet et l'objet, contrles convaincu, interne est
comme subordonn opposs les cachent tous deux sous un voile Uno rconciliation essentielle
d'intuition.
la racine de l'opposition entre qui extirpe sa source le dualisme des et qui limine et externe. Celle fonction, nous l'imagination. de l'application (i) Nous pa'rlerons plus loin * du jeu et de l'art. aux produits semblants
en sommes
de cette
doctrine
LES
THORIES
IMMOIATISTES
201
suivant est
dans
la direction
de la thorie
constitu
sous , particulirement les crits de F. II. Jacobi. Toutefois pas la charpente et la manire de
de par la philosophie la forme o nous la trouvons ce que Jacobi tudie, mais l'attitude de
ce n'est l'esprit
intellectuelle,
dans procder qui se manifestent immdiate. Cette altitude, lui, est une d'aprs l'apprhension de foi; elle diffre aussi bien do la conviction rationaltitude nelle produite prtr les preuves que de la crdulit implique dans la confiance par soit des enfants. l'esprit, C'est l'altitude immdiate ralit, l'objet ralit. noire il se trouve quand soit rationnelle (1). attitude devient se manifeste d'acceptation do en prsence Et le la
est ce qui
de manire
ainsi de l'extase se raps'loigne mystique pour do la thorie d'intuition idenr ; et, do fait, Jacobi procher tille la foi avec la raison en il voit pure de Kant ; toutefois elle un tal de sentiment un immdiat. plus compltement doctrine constitue comme d'une du ct un tat vritable cognilif, l'immdiatet Eu tant qu'elle dtermine du ct celte subjectif,
14. On
en la caractrisant ; mais, progrs do foi, elle ne fait pas apparatre les lments affective. Il faudrait la complter, synthse
en y introduisant rendit quelque facteurqui valables les objets de la foi. Tel qu'il est, le objectivement fidisme comme on a appel la philosophie de la foi est du ct formel, plus subjectif, que l'intuitionnisme la doctrine de (i) La doctrine do Jacobi rappelle postrieure du jugement uno attitude active Brentano, qui fait de la fonction ou de rejet. Mais, aux yeux de Jacobi, si originelle d'acceptation la foi peut tre veille en rponse uno argumentation, il n'y a la limite ; elle^cst plus universelle et aussi pas l une condition.qui fallacieuse que la conviction intellectuelle de rappeler ici est celle Une autre thorie qu'il est intressant de la seconde pense , du franciscain Duns Scot, qui tient qu'une dans l'esprit comme c premire suggestion entrant pense > doit tre embrasse activement ou accepte par la volont pour devenir une s seconde pense > ; cette seconde pense s'attachent la rab't et la responsabilit de l'agent. moins
203
THORIE
G.NTir.E
UB
LA
RALIT
il
donn
naissance; quo lo
mais
il
n'est
du ct Il aurait
matriel, besoin
lui qu'on ou quelque doctrine intellectuelle charpente le vrai entrer sans non
de construire
procd percl lo bien 60us uno forme que la en opposition avec les faits ou L'immdiatet rconciliatoire, de synthse relle des actifs.
4.
Aa synthse
esthtique.
dans par trois des grands penseurs qui figurent Chacun d'eux un mouvement de. la reprsente son apoge alors que toutes les difficults parvenu manirencon-
alternatives taient devenues logiques sont Aristole, festes. Ces penseurs Kant cl Schelling. de la pense de ses devanciers 1 Les motifs se el se mlaient chez Aristole.
traient
Le subjectivisme de la doctrine lo monde intrieur, socratique, qui faisait intervenir des points de vuo scientifique et l'objectivisme et cosmique demandaient et rconcilis. Au jugement synthtiss de Platon, l'ide absolue cl le bien absolu devaient galement recevoir une place dans le rel, dans Dieu; d'o l'amour pla d'une mode affectif de rconciliation valeur tonique, comme nous l'avons vu qui considrable, esthtique son plus altcignil d'Alexandrie. Chez affaire tion forme grand dveloppement dans le mysticisme t La d'abord distincel la actualit. lro
cette rconciliation, Aristole, de sentiment, devint objet la potentialit que Dieu cl l'actualit ft pure exigeait
entre
la matire pure
LES
THORIES
INMDIATISTES
203
son existence, esl une existence de condes mondes, ternelle do soi; il est spar templation qui restent on rapport avec lui et conservent leur place el leur mouvement spirituel par l'effet du principe qu'ils renferment. Commo tel, Ils sonl mus par leur amour envers Dieu. Celte thorie se prsente comme uno illustration de concrlo cosmique do l'homme saisit la l'amour spirituelle par lequel la parlio comme Dieu contemple l'univers ralit do Dieu. En retour, une oeuvre d'art, commo un tout achev ui\e o formo l'idal sensible de se prsente sous l'imagination esthtique 16.11 ne serait pas difficile,naturellement, porlance thorique core semi-mystique l'amour de celte cl premire suffisamment
son tre,
la loi, les forces spirituelles cosmiques. tait d'Arislote Mais quand on se rappelle que la physique en son principe, cl non el que la tlologiquo mcanique, une que matire, tinente s'cartait physique on voit qu'il pas pure celle forme, une forme vide de toute perne n'est pas aussi synthso peu sembler tout d'abord. Aristole non dans au plus l'idal moyen de son
pourrait beaucoup
des choses tlologiquo en prsentant le tableau achev Dieu. S'il elle y a une apprhende intelligence
contemplation
qui pourrait servir reprsenter templation esthtique relation de l'une l'autre? . 17. 2 Kant En se trouva en face se dveloppant,
d'alternatives
aussi s'tait
et en formalisme ; l'empirisme dogmatisme en scepticisme el en matrialisme; le spiritualisme, sensitif, en intuilionnisme et en mysticisme Ces oppositions' religieux. se rptrent chez lui sous la forme de disphilosophiques plus rigoureuses entre le pur et le pratique, raison thorique se perdait et n'atteignait pas la ralit. tinctions entre enlre dans la la raison forme et cl le sentiment, la matire. La d'antinomies supposait ou
pressantes. transform'en
le rationalisme
20s
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
mais
ne donnait
l ressortait
de la approfondie sans contenu ne peut pas sa fin, el que la raison pleinement les demeures do la vie. peupler l'on Y a-t-il telle est la question ici peut poser que lien plus intrinsque entre le vrai et le bien, entre la quelque entre la naturo pratique, cl la libert l'intelligence que suppose la que prsuppose lo formel ou l'a priori morale ? Y a-t-il lien cnlre quelque ses lois, et les impulsions comme la raison impose tel, auquel raison thorique et la raison et faits sible ? la Critique fail entrevoir, ou du du jugement, Kant fait connatre, un mode de rconciliation de la pense de la nature et de ou, ainsi qu'il s'exprime, le domaine du sentiment, do dans le jugement Dans moins concrets de la vie contenus dans l'exprience sen-
de adquate pas de raison clairement quo la vie sans rene peut vrit pas accomplir
le contenu Kant, des jugements rationnels au contraire, got, monde est fait pour on
n'est got pas, pour sa fo/me ; celui ci doit et pratiques. de Dans le jugement lo principe
priori quo le tre apprhond ou so prle par l'esprit celte apprhension du beau), et (dans le cas du jugement est fail pour ou apte le monde, apprhender que l'esprit cette Mais latrice moins (dans apprhension si la contemplation dans dans son le cas du esthtique de jugement, principe du jugement reste formelle on sublime). et rgunan-
trouve
de plaisir l'exprience esthtique accompagnante el de son contraire des indications immdiates des concrtes rapports plus larges d'harmonie qui ses objets, ainsi qu'entre les facults existent entre elles-mmes l'esprit (1). Ainsi et la
(i) i Les attributs esthtiques Kant), en tout cas le (suivant beau et son contraire, doivent re considrs comme des consavec laquelle le partiquences de la plus ou moins grande facilit culier et l'universel s'unissent dans l'apprhension concrto de la chose. (R. t. I, Adamson, Development of Modem Philotophy, p. 226 et 227). L'universel facteur objectif. esl le facteur subjectif, le particulier le
LES
THORIES
IMMDIATISTBS
205
dans l'ensemble de la ralit el la significaplace de l'esprit tion de la ralit pour l'esprit se rvlent en partie quand on les traduit en sentiment (I). 19. Si l'on veut effectuer chercher une pareille synthse au moyeu de l'exprience il importe de s'aider esthtique, do la thorie de l'imagination. l'imagination quo donnent Nous dans avons sa thorie cognilif une doctrine not fail do qu'Aristote tique, et l'extension Chez italiens. tiques sur le <schmatisme dans telles la formation l'usage de l'esthles mys-
son rlo
Kant, on trouve reposant , o il nssigno un rle l'imagination non seulement des productions spciales encore de tous les produits
est place entre encore formelle, entre les sens .t actuel, intellectuelles leurs riaux domaine d'une slruclif mis aurait maine
L'imagination schmatique la perception cl la pense. Rien soit qu'elle satisfait au besoin de mdiation (2) clic sinon au besoin logique le caractre abstrait des catgories o elles sonl de diminuer l'loignemenl ces doctrines de la volont semblent offrir les matdans le au besoin
et de la raison
Pour Kant, la nature esthtique. devait tre marque par le rle cons'il avait ; mais, mme esthtique d'une manire.consquente, effectue dans synthse de got, qui elle le dorend
en
oeuvre
celte
ide
le jugement
sans le dvelopper le toutefois, entre moniste, par lequel la distinction postulat d'un principe l'me et le monde, entre la libert et la nature, est abolie. Il poursuit toujours sa recherche de la t chose en soi . Il doit y avoir, dit-il, la base mme de la nature, une cause l'unit du s'uper(i) que atteint, sensible (Critique glaise de Bernard). formel, le schma de Kant ne (a) En raison de ce caractre schmaattribu l'imagination remplit pas le rle exprimental tisante dans l'ouvrage de l'auteur sur la Logique exprimentale. avec ce que le concept do libert contient pratiquement du jugement, Introduction, p. 12 de la traduction . an-
C'est ici
Kant
206
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
a priori de l'harmonie compte En tout cas, il esl manifeste vraie concret doctrine do de l'imagination un degr phnomnal, Il ne lui son rle, serait pas ce schma
de la pense et des choses (1). une que Kant n'a pas formul Le schma l'imagination schmatique. n'aurailt de l'chelle l'esprit qu'un ses yeux qu'un produit des fonctions empiriques. et que, de par sa nature avec le jugement de got Sans quoi il idals. le formel el l'empi-
venu
ne faisait
tait effectue la synthse des par lequel aurait vu s'vanouir la distinction entre rique.
entre lo phdisparatre l'opposition nomnal et le noumnal, entre le sentiment et la raison, entre la volont et 1 intelligence, celto doctrine tout au prsente idal de raison, sous le plus un nouvel plus synthtique l'idal du got. I<a valeur de cet formel, rapport objective idal entre peut idale esl voile par toutes et lo phnomnal dans discerner el de bont nous ambiguts le rel. Si nous idale les do la distinction quo l'on do vrit accordons
Au
lieu
donc
de faire
la beaut
idale de
l'assure
laquelle d'autres une synthse termes, y a-t-il empirique, relle des facteurs.cognilifs eldes facteurs actifs, esthtique en esl bien ainsi de l'imagination rience elle-mme s'il tait ? Kant parti aurait
empirique.
au fait (i) A la vrit, il ne faut pas attacher trop d'importance commo pouvant serque Kant a indiqu l'imagination esthtique vir de base pour la construction d'une attendu pareille synthse, tre construite que selon lui ello pourrait mieux sur d'autres bases, notamment finalit qui apparat dans bien et mme galement sur celle que prsente la des cratures vivantes.
l'organisation de l'adoption de points de indications, Dpareilles qui rsultent vue empiriques, ont le caractre ; elles n'appard'interprtations comme telle, dont le rsultat tiennent finale pas la critique fut l'hgmonie de la morale.
LES
THORIES
IMMPIATISTES
207
C'est maintenant
ce dfaut, tenter il
& ce
formalisme,
synthse qui satisfasse el formelle : nous on logique dans l'exprience, un apparatra, en uno dcompte, un affeclivismo visant fin
donna, recherches
puiscon-
du pancalisme, dont nous dvelopperons genre la doctrine. 11 indiqua des raisons solides do croire la volont et la raison so trouvent unies dans le senti-
el quo le sentiment o elles sonl fondues ensemble est dans l'exercice du jugement ainsi quo prsent esthtique, l'avaient les mystiques aussi bien quo proclam platoniciens les absolutistes de l'cole d'Aristote. En outre, il mit en relief fournil l'art sa charpente l'imagination ainsi que l'avaient de ses prcognilive, dj avanc certains dcesseurs. Mais co qui sa thorie, c'est l'intgramanque tion de tout ce mode imaginatif do synthse dans l'ensemble quo de l'exprience do dire concrte, intgration qui permettrait esl toujours dans la vie d'action et de pense, possible, qu'il une belle ralit de s'arrter devant el d'en jouir, en un mot, de la raliser. Elle doit tre accomplie recherche el de l'analyse psychologique, la mthode de Kant, \ choisir qui consiste alternatives formelles. 22. 39 Un troisime plation comme thse forme une esthtique primordiaux penseur, Schelling, une des synthse par les philosophes o le moi tait du tait de son moi, do la moyen et non au moyen do entre plusieurs au le fail
vit
dans la contemconsidrs
facteurs
avait
simplement
pose par l'euro au de Schelling, cette ralit -la de la nature. comme nature
Aux yeux dveloppement. ne rendait la pas justice de regarder disait-il, plutt, de l'e<70 lui-mme, inconscient. Les forces incon-
antrieur
comme mmes
208
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
scientes science
apparatre et la
ensuite
dans
la con
lo conscient el matire, un dualisme d'voSchelling forme dans la implicite s'il y a quelque relle d'essence tmoigno-l-elle du principe spiri-
sommeille question
sous uno
A celte question Schelling tions ou activits que l'esprit de la connaissance, l'activit l'art. fait Dans il ralise appel avec lui. la dernire, son identit l'inconscient celle
trois foncrpond en signalant conscient montre qu'il possde ; et celle de celle de la pratiquo l'intuition Dans l'art, chose la par laquelle le conscient qui nature est un dans
quelque l'esprit et do
synthse
le principe del'idenphilosophique qui justifie une autre synthse trouve dans l'art essenconnaissance une et cleste de la pratique. une fantaisie, Dans intuition la
de la nature de ces deux synthses, celle de l'identit (i) L'une et de l'esprit, objectivement par un processus gnqui se rvle la spculation est reste dans d'volution, tique, par un processus Mais la seconde, celle du thorique et du pratique dans allemande. l'art, phique. volont n'a pas exerc Par contre, ont servi une influence durable sur de les motifs contrastants la pense la pense philosoet de la
deux de base respectivement et au volontarisme de Hegel de lui, noter que Schopenhauer n'est pas une grce d'une vie
systmes opposs, de Schopenhauer. demande exprience laquelle de lutte autre synon est infruc-
mais une thtique, dlivr pour un instant La volont est tueuse. refuge, un luxe.
Schopenhauer
LES
THORIES
I.MMPIATISTES
209
Lo passage
suivant
d'Adamson :
indique
clairement
l'esprit
<le l'enseignement La conscience de rfloxion absolument On chappe comporte, moi dans science ment, mme, termes, manifeste pratique, formule celui do
de Schelling
a cette attitude aboutit abstraite thorique o le moi semble tre simplement et intrieure la possession de tout contenu la difficult on rsout attitude, concret.
oppos cette
une activit pratique, par par Mais l'action ou la conduite. nanmoins son tat le de plus
pratique entre le morique et le dans le systme se kantien, le domaine universel de la nature voil et les
conscience
la morale. en ce qui
ncessaire,
attributs faits
libre, ; spontan, au moi Une rconciliation de assignons que nous pratique. un rendant ia fois celte principe justice opposition el la fixit de la nature telle qu'elle est connue, l'universalit el la la libert de l'esprit se ralisant dans spontanit, est donne l'action dans la conception on d'aprs laquelle un domaine la nature comme de fins, et dans reprsente l'attitude tation, do telle la conscience l'gard de ce mode dans est l'art. est exprime qu'elle de la nature, o la ralit comme tant le encore : partout sommet de reprsenLa conception, comme l'esprit l'attitude un
l'art
; il
ne
voit
pas of
comme Modem
il
Hoftding
p. 23'i), s l'absorption buons de la valeur dlivrance vritable mystiques, le t nant tat du nirvana Baldwiu
angl., sympathique qui prsuppose que nous attri l'objet . Schopenhauer voit la esthtique dans l'tat . , .14 de quitude des extatiques ou des de croire de l'individu s'abime dans
(Hislory
II
o la volont
210
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
la doctrine divisions
de la morale,
de l'art,
les trois
gnral.
On avance
appellent
(1). plus comprhensif de Schelling 24. Ces propositions la ncessit essentielle dmontrer quer les facteurs qui doivent y mode
grand
mrite et d'indi-
synthse
Cet auteur compris. le de conscience o positif esl le mode esl'.c'.ique, la conscience des processus gntiques, et la pratique, telles les oppositions dans plante du bon chrole flanc
dualismes la connaissance
comme
l'avons
de la vie mentale niques d'une thorie rationnelle Mais, solution tout en tanl par
dirige, Schelling
selon esl
nous,
propose
pour trop peu cohrente, l'indfini abstrait entre montre pas que voulu.
la conscience
synth-
dualistes
les
du rel, son contenu, que l'essence directe de la vie dans l'exprience fourni au sujet de la vie par l'histoire.
tmoignage
The Development t. I, of Modem (i) R. Adamson, Philotophy, p. 2GG-7. en cherchant tablir le principe (a) Dans sa seconde priode, d'identit un atteint que rvlo la conscience esthtique, Schelling absolu spinozisle indfinissable ; puis, dans sa dernire priode, alois qu'il vise rendro concret cet absolu, sa pense fait un bond, Bruno et et il emploie des oxprcsslons mystiques qu'il emprunte a Boehmo.
LES
THORIES
IMMDIATISTES
211
Ainsi fait
ce qui
manque, l'esthtique,
Schelling
intervenir et de
ses
produits, le rle
analyse
montre et de
rconciliation
(i) Nous nous bornons d'autres vues importantes valeur pistmologique ment tre du A, p. par
ici ont et
l'tude aussi
de t
ces trois
exprimes de l'esthtique,
penseurs, au sujet
mais de notam la
le pote Schiller, par selon M. Lalande, reconnu, par,cal3rne Lalande, ( c ce fervent t le Pancalisme
dfenseur , Revue
par Ravaisson, qui peut un des vrais prcurseurs du primat de la beaut , Philosophique, dc. 1915, _ celle 227 ot
les
tentatives
rcentes (Foundations
pour of
ce
problme, 1900, p. B.
d A. suiv.),
plus
intressantes.
Appendice
CHAPITRE
XII
RSULTATS N0ES3IT
DE D'UNE
L'EXAMEN SYNTHSE
HISTORIQUE INTRINSQUE
I. La prsupposilion
de
la vrit
el
le
postulat
de la
valeur.
1. Notre
bref
de diverses thories expos de la pense spculative, cl que ces alternatives et de la postulation. final rside el dans la dans
mis
aussi
On constate
le sens
les discussions
de logique
ser qu'il y en ait un, peut-on ou prsupposes les ralits impliques d'uno part, et celles qui connaissance, tules par les facults d'apprciation, d'autre lont, part? L'une de ces sortes le actualit existant les choses
suppo(1). Sur quel terrain, trouver des corrlations entre les facults de par sont supposes ou posde vod'estimation, esl apper.,mn1e dans un
SYNTHSE
INTRINSQUE
213
tout
d'exisprsuppose quelque sphre une implication relationnelle fait,, une vrit, dans un tout une sphre pose comme essenL'actualit de tre la ralit. il faut La ralit qu'elle vie de existe soit ac; pour de ralit Pour celle relle,
caractristique
type
dans
la finale
d'action la
et
la forme considr
ralit-
quelque
chose
comme
satisfaisant
de dsir et d'apprciation, par les facults approuv de chose en prenant ce terme de volont d'idal, quelque dans un sens large. Pour tre ou actuel doit rel, l'existant de la valeur. avoir Mais la forme finale de la valeur n'est pas atteinte d'existence comme chose quelque ; elle est suppose, comme modle,comme ou d'actuel, pose comme comme attribut chose quelque un postulat, la rivalit de
de dsir, idal; c'est non une prsupposition ni une implication. 2. Notre examen nous a montr historique thories ces deux types distincts. appartenant vont du trises l'idalit les thories
Les unes, qui matrialisme un subjeclivisme sont caracraffin, la prsupposition de l'actualit. Pour par elles, est drive, d'idalit rsultante. Les autres sont secondaire, elles voient ; dans l'actuel simplement le lieu des valeurs dont est charge la Elles vont du pragmatisme thories la En a d et l'idalisme de valeur. oppo-
le signe, le symbole, vie de volont et de sentiment. au volontarisme La philosophie ses. Son effort lion de l'actualit absolu
entreprit constructeur au
de la valeur. postulai n'a cas, elle chaque pas russi 4; car, dans le faire porte d'un de ces termes jusqu' domaine de l'autre. dit-on dans l'un des La connaissance, somme
empiter
toute, motive par la volont, du volontarisme. une valeur : d'o la justification le rel n'a-t-il nanmoins besoin accord, pas actuel dans o ses valeurs lo vido? ne puissent rsider? pas par l'idal un des rel
est, camps, et son idal consisleen cela Mais, d'un point flotter peut-il existant de ? el con-
deux
comment
obtenir
processus
214
TIlOniE
GNTIQUE
DE
LA*
REALITE
tablir
des
valeurs
sinon
en
tablissant
Ainsi
volontaristes.
esl sous-jacente est celle qui est accomplie, bref celle atteinte, dans le domaine de l'existence, de l'actualit. idales sonl homme ; ce qu'un chimriques encore ? l'espre-l-il A cela alors les volontaristes rpondent l'idal : Oui,
des postulat La prsupposilion de l'existence, suivant elles, la notion de valeur; la seule valeur relle qui se trouve Le3 valeurs a, mais pourquoi pourquoi
intellectualistes
minent
le
poursuivez-vous
vrit? que vous appelez pourtoule vie part la chasse que comportent la chasse aux idals? dans le Peut-on, laisser enlirement de ct la salis-
des choses,
la lutte, la joie qu'on aspirer que donne prouve adorer, contempler? Peut-on tout simngliger les exigences de la volont et du sentiment, les posde la libert, de la nature vaste Kanl de la morale, on tente quand lout entire des choses? tentative pour fonder une pas un lldonnela de
mor
pratique, en distinguant entre jeu des intellectualistes, en rservant tualit, la raison, toute selon la considre
permanent au postulat
du thorique
ne parvient et du pratiqu,
ajustement prsance
son objel garantit ; mais, parce qu'il le phnomnal cl le noumnal, il joue le car il sparcainsi divers modes d'acla ralit comme ramne dans qui est contenu aux sens. Pour lui, oppose celle-ci : comment la ralit rponse consiste nces celui
sairement
thories Aprs Kant,les tualismccl le volontarisme, lesconlroverses tion qui a deviennent conduit
de nouveau prennent
entre
divers
noms
au mysticisme fonde sur le sentiment. synthse entre la prsupposition 1. Celle rivalit tiques, entre aussi rationnelle l'implication sous une aulro forme. cl l'idal Les thories
d'o plus transcendantes, aux thories el pragmaexpriencielles cl auxsolulions dans une qui se trouvent el le postulat so montre dsirable d'actualit ne se con-
SYNTHSE
INTRINSQUB
215
tels quels pas d'accepter par l'exprience qui sont rvls doit tre raliste. Toute actualit tentent tre percepluelle, Ainsi l'aclualiste pour triompher qu'il veut la ou
les divers
modes
de l'actuel
; ce serait une vue trop pluramene un type: elle doit ou morale, ou spirituelle. : il propose un idal
ralit, lui-mme
des dualismes
introduit
D la sorte, il triomphe de l'esprit el de la matire : il transporte du grand dualisme dans le domaine l'a prsupposilion de l'esprit comme postulat ainsi et le thiste. de la matire, que font le spirilualiste qu'elle D'au Ire l'esprit, cellules Ainsi, part, lend dans matrialisme, pour la sphre de la matire ou les lments les systmes tous le expliquer en faisant la ralit intervenirlcs de
crbrales
chimiques. divers
une implication tout qu'ils soient, fait lgitime dans sa propre, de contrle, est rige sphre comme dans une autre sphre qui se trouve en conpostulat traste ou en opposition avec la premire (1). De celte faon, la philosophie, nismes qu'on 5. Notre vritable pourrait mosaquo, en rver (2). prsente aulanl de mo-
a galement mis en lumire lo esquisse historique fait que, toutes les fois que la spculation sa pleine parvient il tend se produire une raction les esprits maturit, portant s'adresser aux expriences o d'immdiatet, expriences les dualismes cl les et du prsuppos o les motifs qui produisent oeuvre se trouvant acheve. pour lion, Irouverune soit oppositions ne postul, de l'idal, du sont pas dvelopps ; ou bien ces oppositionssonlpuiss, leur diverses tentatives soild'inluisoit de rvlation, do l'actuel cl
De l rsultent
de contemplation, o une vision du rel s'offre aux regards des hommes. bien loin dans la voie d'une vritable
do pioccder un des canons do qui viole directement la logique Voir La pense et let chost, t. I, chap. i, gntique. sect, 26, Y., i Canon de l'unit modale . et les bases du monisme, voir plus loin, (a) Sur le pluralisme chap. xiv, 2.
(i) Manire
2\f.
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
affective
; mais
comme
pas qu'on y a faits sont vu. En nous efforant de nous ne faisons netloin,, nous
ce sens. pour
dire
abaisser
2. La
mthode
gntique,
seule mthode
fconde.
6. Dans avons
placer Nous y avonsexpliqu et compar trois points de vue :, celui de la logique du logicien du mla , celui de la logique du sujet ; connaissant >, el celui de la logique physicien et nous y avons adopt et dfendu le point de vue du sujet connaissant des raisons y avons indiqu qui militent en faveur de l'adoption de ce point de vue, ainsi que la mthode laquelle il se prte; mais nous sommes gnlique maintenant un point o il est possible de justifier parvenus plus nous ce point de compltement avons eu /aison de soutenir par le moyen vue et cette mthode. Si de la que les processus les ralits se rvlent, desquels la croyance ces processus, en vidence, les uns en face fail dans le dtail, nous devons d'une manire qui ne soit pas lui-mme. Nous
antrieur fois, nous l'ouvrage dj cit plusieurs certains de vue auxquels on peut se distingu points les activits de la connaissance pour considrer (1).
(i)
La pense et la
choses, t. I, chap.
i, 1 et suiv.
SYNTHSE
INTRINSQUE
217
part,
l'insuffisance
logique
et
la ralit, validit gique et gntique employe par 7. Ce qui distingue la mthode ou mtaphysique, tologique ment donner aux principes inconditionnelle, c'est
servant
celte
logique qu'elle
et la ncesils s'appliquent. On dit que l'universalit auxquels de ces principes, sit s'attachent que ce sont des marques La dans la nature mme des choses. leur validit, imprimes ralit constitue doit donc avoir un caractre ou par ces principes, les autres Quelles que soient termination que nous pouvons la nature, plus des nous auxiliaires devons au doit tre logique,'elle atteinte au moyen d'eux.
ou de despces de ralisation trouver dans l'exprience ou les considrer comme tant tout Le mode logique et fondamental.
dans
de dpendance 8. Parmi les critiques cette docque l'on peut adresser nous en retiendrons trine, deux, plus importantes que les et qui* sont justifies des recherches autres, par les rsultats gntiques. 1 Voici la premire. Nous avons des rgles et la ncessit logiques caractres certaines qui apparaissent au espces montr sont du que l'universalit des marques et des dveloppement tous les autres de
cours
caComme d'exprience. et reractres histoire elles ont leur gnlique, psychiques, Sans de processus fonctionnels prsentent l'apoge prolongs. ne soutiendrions doute, nous pas que la gense de ces prinou explique leur validit, cipes fait prjuger compltement ce serait tomber dans le de l comleur porte sophisme l'exemple de gntid'un nombre position, trop grand ciens (1) mais nous prtendons que le fait de cette gense nous interdit de les sortir de leurconlexlo el de les naturelle
La pente* et la choses, t. I, chap. i, sect. 23. Ii peut y dans la signification plus d'lments complte d'un contenu de la gense de ce contenu n'en rque les conditions psychique vlent. (i) avoir Voir
218
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
regarder mystrieuse.
comme
et
dans ; elle se manifeste plissent par le-rle qu'ils remplissent le dveloppement toiil entire du rel. de la signification De fail, c'est prcisment sous le rapport de l'universalit et de la ncessit loles caractrisent qui que les principes sont giques sommes loin tations. avec mme Nous admet d'autres sans utilit pratiquement de les appliquer strictement les violons impratifs dans dans la vie. Nous nos argumenentrent en conflit La science elle-
ne prservent el qu'ils pas des ttonnements, n'ont de valeur Ils ne nous qu'ils que comme hypothses. font nullement connatre les ralits accepque nous devons on les nonce devant ter, et mme ils nous semblent, quand nous, lier, mule tuent venir ou d'un monde la mme : A = lointain, qui ne nous est pas famiavoir forporte majestueuse que celle A. Nos ralisations inlimc3 s'eflecdes expriences de sentiment nous nos concrtes, singulires, cl d'action ; dans la dans forcment, ngligeons les caractres, le plus d'aputi-
d'identit dans
immdiates, sphre de la
connaissance,
pleinement l'sable. La pense logique ni sa validit; ne dtruit pas l'objet au contraire, elle tend notre apprhension valide ; mais, du fait qu'elle des universaux, elle ne nous donne qu'une emploie aide trs inadquate. Loin d'tre des prsupposilionsde et la ncessit l'universalit la ralit sonl sous tous ses des simplement de connaisprocessus d'avance commo constitutifs, principes je veux dire d'une le froment lui-mme, de doc une ri-
du rel, ou comme ses les prototypes de la balle du froment c'est se contenter vide, alors qu'on la vie relle. c'est--dire forme . 9. Voici trine noire seconde des pourrait avoir
Le mme conduit
genre
logiciens,
SYNTHSE
INTRINSQUE
219
d'hyposldsier atteignent
principes. mthode
les bien
ralits des le
la logique. el du personnelle
impliquent
ces rivaux?Ce
l'occasion, faire el ce que nous faisons, pouvons tous les jours, non c'est entre eux, reste, pas de dcider la fois pour mais de nous prononcer cl contre tous les nous deux. des motifs seulement le guide logiques pense. 10. consistant doctrines d'une Les normes idals qui pratiques, comme au apparaissent et sociaux psychologiques qu'elles servent. Les mais faillible prcieux le guide constituent Les les rgles pratiques, cours de l'laboration concrets. C'e3t ici sont des el ici
constituent rgles pratiques de la vie, loul comme les lois prcieux mais peu sr de la
prsence o se balancent
un empirisme suffisantes pour nous foire revenir opposes, une pense ou une volont les post-kantiens franc, postulent ou sa dialectique, rvle le rel. absolue, qui, par sa logique va-t-elle donc continuer lcher La philosophie d'extraire quelque vides ? Les vismes, uno quo fonde chose de ces absolulismes diffrents mais galement affcclidonnent
divers
Notre propre question. rponse, esl galement se ici, et qui ngative, de recherches elle nie empiriques; ontologique. tablir un prtendent Or celte ontologique. est donne au cours de vue rel ralit dudveC. da
absolument
Appendice
20,
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT"
de l'exprience. La rfrence r loppement transsubjective si on l'admet, la croyance une ralit mais justifie isole, une ralit dont les caraclres soient connus et confirms dans la sphre de spciale ralit d'une seconde mme sique scrite vouer comme restent Cela flexion, Le point lement rence contrle laquelle par on se La rapporte. n'est pas la
chose pour le sujet que phyel l'autre ont une ralit circon; l'une {d'une espce el relative. bien que la conscience dsasemble Ainsi, spontanment des trangers pourtant figure, comme de vue ses et propres comme enfants, les considrant d'elle, de la ils r-
personne, connaissant
de toute
apparent
se trouve abolie dans certaines circontranssubjective mme l'gard elle s'attache ordistances, d'objets auxquels nairement. Le mme contenu un btiment, par exemple d'imagination, esthtique. le mode final considr le mode de perception, de mmoire, est celui de ce3 Or, quel
peut tre un objet ou de contemplation modes celui qui qui constitue doit
tre
? Pourquoi
; mais
en ce qui concerne l'esthtique, des buts sociaux et, quand il s'agit d'atteindre il peut se faire qu'il soit tout fait inutilisable. formes le quasi-ralil de dveloppement fcmd la donner de se- trouvent, la conscience, . la forme dite un encore une conscience vie
et
nullement qui
monopole
Mettons conscience
de la prsentation, l'objet la ralit qui considre comme duelle doue peut-tre l'une pourquoi
comme d'une ou
l'autre
SYNTHSE
INTRINSQUE
221
aussi
bien
le droit
de
prtendre
une
Si par
du
une qui postule logique isole de la connaissance, la base du monde et de lout vons sance pas l'accepter. Une
on entend une mtaphysicien de caractre ralit ontologique, et constituant de quelque manire ce qu'il contient, ne poude la reconnaisde la ralit. Or, celle nous
n'a
d'autant a de au contraire, dispose, qu'il'y de modes' contacts de l'esprit .avec les objets, d'apprhender soit subjectives, et d'en j'ouir, et la le? choses soit objectives, de comprendre la ralit vraie manire l'usage de implique toutes ces armes, revenons el aux la nature Nous scients qui des choses. donc esl ncessaire la pleine ralisation de
l'exprience. d'armes
aux processus consimplement dterminent. Le logicien interprtations qu'ils ne se conforment aux rgles pas, en somme,' Au lieu ils de rifient faire considrer l'ensemble des et onlologisent passer quelqu'un des tats d'entre
tout
et veulent
pour l'ensemble. Mais il semble devienne encore de comqu'il plus difficile la ralit, de dans mesure, si, refusant prendre, quelque et comme les interprtations reconnatre adquates logique ainsi que toutes celles qui reposent sur l'action ontologique, eux d'un seul motif temps que c'est se rvlera la ralit rvlations recours tomberons sonl psychologique, dans les processus de quelque et nous soutenons Si ces et en mme conscients manire. eux-mmes
contradictoires, est-ce
est interdit,
un subjeclivisme pus dans sceptique fond sur les sciences ? spciales positivisme en face desquelles 13. Ce sont l les alternatives couramment ceux
on
met
et des les thses des rationalistes qui nient absolutistes signaler une autre alterna, ; mais il nous reste tout l'ensemble des recherches live, que parat justifier gn: celle que prsente la reconnaissance de modes de tiques processus conscients o, au lieu de trouver des facteurs oppo-
222
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
les
uns
les
d'elh-mme.
autres, un mode
nous
voyons
l'histoire nous, toute mode d'expd'un pareil que la recherche le s'attnuer rience offre le seul espoir y ail de voir qu'il dsaccord des points de vue ; car un pareil mode de procesd'apprhension. montre clairement sus fournirait lires la preuve les expriences que toutes l'expression de !a ralit, et contribuent dans les l'organisation rles respectifs de leur de ensemble et telles particuque c'est
synthtique de la pense
vu qu'on a fail de pareilles recherches dans cerDes expriences telles que directions. synthtiques du moi, que la foi religieuse, mysque l'illumination ont t exposes tmoignent plus haut. Ces exprience?
pour le moins de la ncessit de tirer parti de tous les indices, de sans exception, elle-mme nous donne que la conscience ses aptitudes pistmologiques. de14. En nous sans hsitation Consquence, pouvons reconnaisse manderqu'on blme de l':nlerprtalion lElle d'aborder que cctlejmanire a les vertus suivantes. le pro-
d'observation la sage mthode poursuit empirique et d'analyse, contrle et les vnements par les mouvements de la vie mentale. 2 Elle font fail ce que toutes les autres explicitement ou moins tacitement ou clandestinement thories : elle
lo moyen elle-mme l'exprience d'approcher du rel ; car seule l'exprience ce moyen. La ralit, renferme est ce que nous entendons en dernire analyse, par la ralit. La ralit dnue do toute ou bien est une absurdit 3 Elle signification pour n'est qu'un mot. l'exprience
est constructrice, en co sens qu'elle ne nie la valeur pislmologique des fonctions ni la d'aucune mentales, d'aucune des thories fondics sur quelqu'une de ces porte fonctions tement plus ; tout au synthtique vaste. contraire, de leurs son but esl de dcouvrir dans un prtentions l'ajusensemble
TROISIME
PARTIE
L'IMMDIATET
ESTHTIQUE
CHAPITRE
XIII
LA EST
SYNTHSE CELLE DE
INTRINSQUE L'ESTHTIQUE
1. Le premier
pas : la semblance
imaginative.
Il nous ailleurs
reste
dmontrer
que,
comme
nous d'un
l'avons objet
indiqu permet et
esthtiquo l'apprhension
synthtique
a tabli non seulement esquisse historique que co comme le complment ncessaire type de solution apparat des divers rsultats esl parvenue la rflexion deauxquels nos jours, mais encore a puis son avnement qu'il jusqu' diffrentes t indiqu notamment par des auteurs reprises, et par les idalistes du prix l'intqui attachent mystique? Les rsultais grit de la personnalit. que nous ont fournis et les de la fonction el de ses objets, nos analyses esthtique cites vues la fois rcentes et importantes que nous avons sur la ralit et la nature de la logique affective (2), nous
d'autres o des citations publications (1) Voir la Prface pour cette thse a t nonce. (a) Comme nous le disons dans nos exposs dtaills do ces deux sur l'esthsujets (Thought and Things, t. III) les vues nouvelles au nom de Lipps, clla thorie tique sont associes paru'eulirement de la logique affective celui de Th. Ribot. * l5 Baldwin
22
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
de
marcher
rapidement
vers
notre
conclusion.
nous renverrons, suivre, pages qui vont pour les a l'esthtique relatifs et la logique aux affective, do ces sujets. que nous avons faits ailleurs esthtique pas avoir lieu dont total. chacun est sans si riche en tende qu'il toutefois contribue signification a se former l'imm-
dualismes, do l'effet
I/objet esthtique imaginative, la semhlanco ordinaire entro l'ide et lo fait; d'o dcoule
deuximement, le dualismo entre le fait et la fin ; du moi, la personnification, d'o lo moi cl le non-moi ; cniln, qua-
la singularit, d'o dcoule le dualisme entre le et l'universol. Toutes ces nuances de signification singulier sont positivement dans l'apprciation vritable de prsentes toute oeuvre d'art. Il nous reste montrer ces dualismes rudimentaircs se dvelopper riche rsulte do la contemplation immdiate. synthso qui la diversit des tendances aucun Malgr qui s'y rencontrent, tal une n'est plus compltement d'esprit fois entirement constitu, que un celui ni qu'au lieu do se fondent dans la
la jouissance esthtique. les motifs des dualismes 2. Tant que dont la conscience est le sige conservent bien entendu, en elle ne saurait, s'oprer qua ces difficults dualismes que l'on et nies oppositions rencontre ici sont par certaines effective vivante. que s'effectuent de la servitude des et ces en
toute une
il
telle Les
et
qui les
entraves de
reoit
La pense et les choses, t. I, chap. vi. Divers auteurs, le pote Schiller, ont signal ce rle de l'imagination, dam le jeu. Schiller va plus loin dans cette diparticulirement
SVNTIISB
ESTHTIQUE
22?
conllils
do
la
volont
et
de
de
sont, en un sens, dans notre soumises aux conditions pas troitement et interne rel, le qui, dans lo monde imposent leurs dans oppositions cl leurs do la libre et les
nous non
seulement
lo domaine est
lo contenu
encore, de ordonns
Bien
avec les faits extrieurs qu'elle entre constamment cl les penses d'autres la fantaisie aux personnes, qui prside des enfants ses traductions do la jeux dveloppe dramatiques vie et dos choses constitution ces jeux est dans un monde de semblancc ou de reimaginative. le premier L'imagination qui o apparaisse champ se dploie dans un systme de
se dveloppant reprsentations plus ou moins indpendammanifestant une organisation due au contrle externe ment,en tout eu n'tant lui-mme. existant, pas soumis ce contrle Ce systme est li indirectement au monde et aussi, externe, au monde du ct subjectif, interne; mais, pris simplcnenl il constitue un monde en lui-mme, o rgne une certaine libert. Les impulsions la libre construction et s'y laborent de libert s'y rales possibilits commencent personnelle lui se dveloppant, liser, d'une ce systme aboutit, part, a telle que la veulent les mthodes scientil'exprimentation aux constructions ordonnes effecet, d'autre fiques, part, tues par l'imagination cratrice dans le domaine de l'art. Il importe de noter particulirement qu'ici de l'exprience ment des facteurs dtermine la formation d'un alternative, vrai et oussi de celui du bien. domaine diflrent dveloppeune troisime do celui du le
rection : il met l'ide que l'art contribue & former des caractres harmonieux et pousse la vertu en crant des oeuvres d'imagination de nature faire voluer les dsirs et les instincts grossiers dans le sens d'une morale Cf. Hffding, spirituelle. History of Modem Philosophy, II, p. 133 et 134.
S28
TII0R1B
ONT1QUB
DB
LA
RALIT
Le dans dans
vrai
se trouve
dans
le domaine
du
contrlo
objectif,
le domaine le domaine
des faits
et des relations
et atteintes.
fondamentales
tant dans la toujours prsentes Mais dans le domaine de l'imaginacarrire. Il offre comme un terrain cl l'action nergique. semblants ; tout un grand Le vrai a la disdes
srieuse tous
deux ils
subissent
nombre
fantaisie
indpendante il s'opre un
et construcrelchement et aux de la
prsentes
entre
simplement prliminaire. comme ceux des faits et des phases mesure que mconsciente. Le durcissemonde et intrieur du corps, et du.mondo dtermine celui de monde, en vertu d'une vient eux jeux se joindre ce que, au fait pour con-
est
les motifs
l'esprit dans lo
troisime s'vanouit
et pour l'actif. le perceptuel L'imagination scientifique struit des hypothses assurer un contrle troit pour plus dans le domaine de la vrit; idalisante l'imagination rige atteindre des valeurs des idals et des postulats qui servent
et sociales hautes ; l'imagination plus pratiques esthtique ces deux de leurs fins dlivre et imaginations particulires savoir le vrai et le bien, et les unit en un intrt opposes, dont la fin est intrinsque la construction Elle elle-mme. comme dpasse la vrit pose par la connaissance complte comme et absolue, et aussi le bien la pos par la volont le rel, parfait sous tous du moi, et dpeint pleine ralisation lui-mme. semblant ses aspects, comme prsent dans l'objet
SYNTHSE
ESTHTIQUE
229
C'est
seulement
de voir possible ment par l'ludo d'art, elle peut tre de la ralit. 4. Voici accordons l'imagination l'oeuvro
de l'intrt qu'elle
do la signification est possible do comprendre qu'il comme valable considre pour comment dans les la
peut de l'objet
en gros que,
question constructions
se
directs,
oppositions, ordinaire et de
de plus dans ce mode plus, que trouvons-nous lo droit d'aller au del de ce ? Avons-nous d'apprhension du senrsultai ngatif, qui nous laisse dans le domaine timent direct, de la a'tranco et de voir comprenant de la beaut constructeur mystique, ici un mode ou du de simple processus et la volont? loge mental
la connaissance
2. L'intrt qu'il
en ce sens
5. Nous on peut
avons
tre
dj signal (1) des raisons pour lesquelles assur que la ssmblance imaginalive de la une synthse relle ; il esthtique comporte ces raisons en un faisceau et montrer
1. En premier un inlieu, dans la construction esthtique trt esl l'oeuvre nouveau ou non qui ne vise pas un objet mais un objet qui est dj la fin et de l'intrt thofamilier, et de l'intrt L'intrt n'est rique pratique. esthtique pas' excit aux autres intrts par ce qui est tranger ; au contraire, ment il veille dans maintenir leurs ce qui esl en quelque le beau. que se dcouvre Thoughl and Things, t objets mesure intacts. vrai C'est seuleou l'un ou bon, '
III
c Interest
and
Art
, chap.
230
TH0RIB
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
Par
ce qui
distingue
l'intrt
esthtique,
c'est
de l'objet, cl non signification intrinsque l'objet ou au del de trangre qui soit il contraste avec les autres intrts, grands
les objets servent d'instruments d'autres pour atteindre Dans fins. la ces intrts so contemplation esthtique, arrts dans leur cours normal trouvent d'eux est ; chacun somm sition de se conlcnler faon, l'oppoIn poursuite exclusive de l'un quelesl vite. L'intrt esthliquo, par le comme la fois vrai et bon, semblante pos est do ses gains. De celto
que produirait d'entre eux conque est regard fait que l'objet sde une signification que
l'imagination de l'objet,
ce qu'il est et ce qu'il reprsente, un des deux idals, le thorique ou le ment. Chacun d'eux, prcisment parce
conferait
est exclusif; chacun oxigo, pour pouvoir la ngation ou au moins la subordination do l'autre. rement, La vrit absolue est nculro, disent les intellecdsintresse, tualistes absolue est personnelle, ; la valeur immdiate,disent les volontaristes cl les mystiques. Or les assertions de ces pen la poursuite contredites l'autre, Un objet vrai est leur, et la jouissance tre puisse qu'elle seurs comme sont,l'une respectifs rendus de l'exprience. par les comptes un objet en mme dou d'une vatemps dcleurs idals que procure un fait du une monde chose n'empche C'est extrieur. pas ici
l'intrt : il exige- que les donnes qu'intervient esthtique soient revises afin que leur pleine et leur plein signification idal intrinsque tre dcouverts. Le vrai et le bien puissent no sont ou l'un pas simplement raliss d'une manire alternative comme facils sont raliss ensemble, aprs l'autre; teurs de l'idal plus vaste de la perlection. Dans la libert lui esl procure qui par semblante relatif la compltude , l'intrt fection obstacle faits n'est intrinsques de la part au bien,
l'imagination et la per-
et do la vrit porte
Il ne rencontre aucun peut se satisfaire. de l'extrieur, les exigences des puisque sont respectes. De mme nulle atteinte l'utile, au pratique. Les intrts du moi.
SYNTHSE
ESTHTIQUE
231
et se renouvellent et la pratique
dunB
la
construction d'tre*
; la thorie possible
cessent
imaginaspares ; il de-
d'uno consoma la lumire d'interprter l'objet la place des autres, non Cet idal prend synthtique. d'une mais tendance en veitu due do nu caprico l'interprtation ou simplement lgitime do
tant rcognitifs les caractres, qu'apprciatifs, prsents auxIl s'impose ds lors aux donnes objectives, par l'objet. la plus Elles ne sont il donne leur traduction pleine. quelles plus mutiles dans l'intrt d'un dessein en ce sens qu'il dbarrasse synthtique et exclusives, leurs prtentions troites Leur rsultat dans une tche commune. l'intrt artistique On demandera remplace ne dfigure sans doute ceux de la L'art loign. les autres intrts* et les amne devient est do
s'unir Seul
le sien.
esth-
tique
connaissance
et pratique Nous : du droit rpondrons qu'a de remplacer, ceux d'envelopper lui. Dans
et moins que qui sont moins complots complexes tout dveloppement, les choses se passent ainsi (1).
3. L'objet
en ce sens
le contrle et qui, externe, qu'il en exige un o se manifeste en mme temps, la satisfaction rsultant de la rapermette lisation du principe du moi. Le contrle externe est interne, dans la construction des contenus prsent cognitifs et neutres; la satisfaction dont il s'agit est prsente moi s'imprgne de celles des proprits de l'objet du principe () C'est l une illustration la thorie des modes gntiques . Voir tion, de l'auteur, chap. xix. gnral externes lo quand qui le sa-
232
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
tisfont, sens. En
parce
que,
en en jouissant,
il y contribue
on quelque
on se trouve donc plus loin cette analyse, poursuivant suivante : l'objet en faco de la question satisfaitesthtique des principes d'une union il le besoin intrinsque subjectif lo dualisme de contrle, dont dpend -et objectif plus superet de la pratiquo ? On pourrait ficiel do la connaissance concevoir un intrt bien, rigeant tiendrait objectif C'est tique; qui trouvt ainsi un nouvel du dans idal l'objet cl la vrit qu'il cl le main*
synthtique,
ou produisant. sujet pensant d'Arisloleest esthque l'absolu la contemplation de Dieu, il reste l'esthtique, celle qui existe titre le do cette entre distincle producd'art comme qui garde et critique de savoir satisfait si par
la Dans objectif. sphre dans se reflter tion seinblo teur, une dans l'artiste, incarnation une certaine qui considre de
mesure
altitude
de celle oeuvre. Ici l'gard intrt le vritable esthtique et la contemplation l'rection objective. 8. D'un
nombre rcentes grand d'analyses celle question. une rponse nettement ngative dtaills ont mis en lumire et des discussions personnalisation rt esthtique. fhlung, thorie viennent tique, le a de l'objel par le mouvement Les fails de sympathie esthtique si bien tablis, aujourd'hui d'empathie, donn complter spectateur, lieu le des discussions Dans qu'il si tableau. en tant
ou sympathie l'empathie, dans chaque cas de jouissance esthtique, est doue de vie, de mouvement, d'un esprit thorie identifie cette vie
de
esthque ; bien
avec les possde l'objet par de sa propre vie. Pour les explications dtailles gnraux aspects des autorits,voir et les citations and Things, t. III,< InteThought rest and Art xt, 3; et cf. chap. , chap. xv, 6, dans le prsent ouvrage.
SYNTUSE
ESTHTIQUE
233
d'autres, monlaloet
considre morale,
sa propre vio comme l'objet possdant ou du faitd'uno non pas par procuration mais do par les conditions mmes de sa do l'intrt qui motive son apprhenest qu'il qui le voit voir la propar dont
les expriences se divisent lesquels l'une reprsente les esprits et l'autre s'effectue cules atteint. dans tion mainte avant que reprise l'esthtique sous
processus et inarti-
mystique le dsir dans l'idalisme tout cela montre religieux, ver quelque de faire disparatre le schisme moyen et d'affirmer sujet et l'objet, ensemble conscient de celte 9. Dans l'unit unit. d'unit esl une de l'exprience
assure. cation.
celte raffirmalion l'esthtique, semblante La reconstruction contenu propre cslhtique au moi. manifeste
Le
partout ne m'est L'objet pas prsent ou le critique l'observe en ; il m'offre intrieur et actives. ; je sens Ce n'est s'y tablir mes pas un monde prsent ralis ce
cognitives
propre semblante
de commun
vie ; car dans ce monde, mes regards, se trouve avec les autres moi.
dans sa thorie de 1' < introjection , la (i) Tout en montrant, ncessit du dveloppement du motif Avenarius personnalisant, attribus ce dveloppement sont tient que les rsultats dualistes immanende l'analyse errons et doivent tre reviss k l'aide R. Avenarius, Der menschliche Welthegrifl, et l'expos fait par l'auteur dans Le dveloppement mental chez l'enfant et dans la race, p. 310-312. tale . Voir
234
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
que la sparation de fonctions sparation qu'il vie cl dans d'interprtations y ait une exprience son
n'a jamais
i. L'idal
esthtique
en ce sens
qu'il
est
10. En comprenant de cette manire lo caractre synthon voit en quel cl de son objet, tique de l'intrt esthtique sens l'idal esl galement un idal de synthse. Si esthtique esl une union de motifs autrement diviss esthtique les uns avec les autres, cl si ces motifs se trouvent cl en conflit l'intrl maintenant unis en un ensemble du sujel doit tre relativement ou un du tat convenable complet clans la vie personnelle l'idal esthtique intrt, vement c'est--dire connaissant un idal
esthtique
ni la vrit ni la pratique en elles-mmes, ris, s'il ne poursuit mais leur union et effective dans une significapermanente tion plus large, alors son idal comprendra les leurs, autant se joindre celui-l. Il ne pourront que ceux-ci pour favoriser se mettre au point de vue ni de l'une ni de l'autre, ni pourra l'idal d'aucune des deux ; ce serait abandonner poursuivre le beau. L'apprciation trouve son idal dans un esthtique tout qui est une unit parfaite et immdiate, et non un simple compos. C'est pourquoi la jouissance et la poursuite de esthtique son idal semblent intermittentes et caparfois temporaires, mme quand on admet leur haute qualit et leur pricieuses, caractre culiers synthtique. envelopps Il peut se faire que dans l'intrt esthtique les intrts restent partisi con-
SYNTHSE
ESTHTIQUE
235
si no
pas pleinement. aux affaires de la vie pratique s'occupe combiner, cherche les choses ajuster de science de trouver pressants
pressants s'tablisse
et
si
attrayants
que la L'hommo
ensemble
de dcouvertes ; s'occupe d'hypothses, les rapports des choses entre elles. Ces laissent pas le temps demande du Tout de poursuivre de calme, sont la les l'haaussi et culsera, ultime pro clairer
ne leur
esthtique, jouissance qui rflexion et un certain cntraSnement. proccupations bitude d'esprit vritablement do l'artiste. esthtique, relle que Bien
opposes
commune, que moins l'on trouve chez lui, est d'esprit cl un thorique stade de
11 viendra peut-tre pratique. ture humaine o la ralisation pour et dfinitif duit tant l'individu sinon
du moins de la pense, de sa capacit objectif et du degr de jouissance l'humanit qu'il peut lui procurer. des intrts collectifs et mystiques a longLa prdominance le dveloppement du logique et de l'utilitaire; temps empch a libr manire l'homme graduelle que d'une quo milieu et des intrts ses facults et a crun scientifiques. ce n'est Ne se peut-il pas que volution
qui synthtiso, les offertes par sques si dissmins aujourd'hui C'est tique sans qu'il doute aussi esl si difficile
xino attende son tour l'esthtique dans le domaine intrindes valeurs beaux-arts, ? (1). cause d'atteindre de les intrts humains,
leur
caraclro
et do conserver
synthles tats
et la production exigs par l'apprciation esthtiques. d'esprit de beaucoup de personnes L'art ; beaucoup passe la mesure Elles il semble sans importance, d'autres, vague, superficiel.
(i) A mon sens, le progrs des idals et des dans la vie et dans vers cette haute position marqu dans la culture < French and American
intrts
Cf. l'article ailleurs. franaise que partout Idals , dans la Sociological Itevicw, avril Cet article et paru aussi en franais dans t La , publication du Comit France-Am-
236
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
Du reste, si l'art est langage. comprennent pas son do tous il en est de mme inaccessible tant do personnes, les processus de l'esprit une qui prsentent synthtiques une activit tels quo ceux qui demandent grande complexit, intellectuelle tique tique, s'cxerant une prolong, ou du moins l'apprciation sur des sujets ardus, un effort prasoutenue. Toulefoi: attention l'esth-
no
nV.'^o pas des esthtique, son COPU:IU lui tant mentaux aussi complexes; processus i ouve sa composition se en un sens, .effectue donn, d'avance. de produire La possibilit pour la valet'r esthtique de co dpend soit de l'aptitude dernier comprendre le sujet et ce qu'il est de nature relative de l'art soit do la qualit et de la puret suggrer, dans la manire dont le sujet est trait. Il qui se manifeste do l'effet sur l'observateur faut condamner absolument fournit que ou d'habitudes en vertu do ces distractions l'art sollicit d'ordre par vulgaires, des pratique ou intellectuel peu cultives d'autres qui, d'en faire Mais l'idal personnes ou bien par
mentales
le serviteur
conceptions de l'instruction
s'efforcent errones, ou de l'dification. des idal, union faire difficults c'est dans sien.' la un A
demeure en dpit esthtique dans toute si porte. Cet qu'il y a h le raliser des facteurs de toute sorte et leur compltude tout que la vio intrieure puisse travers toutes les variations et l'observateur d'art absorber tous sent les qu'il et
l'objet peut subir, avec lui. L'oeuvre mais l'idal de avec laquelle maine, 11. Cela se reflte
celte
comme tel lorsqu'il se manifeste l'esthtique tions imaginatives et semblantes , et le tant par ailleurs. jeu, qui lui ressemble sous On a vu dans un autre ouvrage du jeu (2). Dans l'art, les motifs diffre sont pas, comme dans le jeu, xv, reconstitus
plus loin,
chap.
sect. t.III,
ThoughlandThings,
SYNTHSE
ESTHETIQUE
237
en manire de rcration ou d'amusement, capricieusement, mais systmatiquement et fidlement, dans un systme o les de valeur, sont reconsd'idalit, jugements d'apprciation, . L'art est ainsi srieux faon u semblante par Co n'est pas une simple de l'actuel lui-mmo. imitation ; ce n'en esl pas non plus uno caricature. C'est une rintorprtalion de l'actuel sous la forme plqs systmatique, plus partruits d'une et plus satisfaisante rendue des possible par l'abolition contrles et la disparition de leurs oppositions. particuliers de l'externe ne s'vanouit I<n ralit la reconpas, puisque conserve les gains du jugement struction et du qui s'opre discernement, monde interne affaiblie, de sa vie tant thoriques ne s'vanouit LJ ralit que pratiques. pas non plus, et ne se trouve du faite
puisque mmes.
pas l'oeuvre d'art esl charge de son esprit et Mais celle union des ralits essentielles union dans la ralit dans c'est--dire plus la ralit largo dont
artistique.
leurs significadisparat quand tions se trouvent dans la fin plus large que reprenveloppes l'unit et la compltude. L'idal de l'art est donc sentent syntlique . 12. De l ressort entre qui par Les nettement la raison d'une autre diffrence
et de l'autre
fantaisie au jeu et l'imagination la simple qui prside de la diffrence dans les beaux-arts se montre marque l'idalit beaux-arts de ceux-ci idalisent et le manque d'idalit de celui-l.
Ils interprtent le donn toujours. et le portent sa compltude. dans les termes de son esprit, se rvle sous son aspect Par l le carac 1re de l'imagination Non seulement et interprtateur. l'intrt esthinvestigateur mais encore son idal est celui que l'imaun idal, thiquea est capable de tirer du contenu effectif. Non seulegination la qualit d'tre ou possde l'objet esthtique complet les matriaux autant dont il est que le permettent parfait, o toutes les perfections encore il suggre l'idal mais form, toutes les vertus sont inhrentes. et auquel La sont runies ment compltude de la forme spatiale, celle de la coloration hardu mouvement dramamonieuse, l'arrangement rylhinique.de de la qualit celle mme de la relation vraie, morale, tique, se fondent et des relations dans des proportions esthtiques,
238
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
cet
idal
l'oeuvre
d'art
belle
de (1). Le caractre parfaite manire dans chaque spciale devient d'un prsence et de l'idal est atteinte. la compltude mode d'expL'ac
l'union ralise
du vrai
esl une synachev, l'objet qui avec le bien, et du moi avec les choses objectoutes les significations de l'actualit se fondent Mais l'idalit se ralise essentielle et un son tour ; la complde l'oeuvre d'art donde la sienne. Celle
de la qualit esthtique ne est comme un spcimen sorte finale de synthse, la esl expose ouvrage. d'une manire
modle
5.
La ralit
esthtique
est
exclusive
et privative.
de la dtermination
qui
est pleinement du ct esthtique L'intrt est du type exclusif ; il esthtique ne voit , en ce sens gnral qu'il que son qu'il a choisi et qui est appropri contraste d'une d'une un lui (1). faon
prcde confirme
de la na-
propre objet, A cet gard, trs marque l'exclusion tion vient tion tous
celui
la ngation par privation avec la ngation logique, par rejet, d'autre part. C'est quo que, le monde les buts du point non entier que de des vise pour
si slectif inexistant de l
choses l'intrt
Il suit
vue de l'idal, seulement la ngation :1c de les tels, mais aussi le refus
de la contemplation tout entier que le monde une exprience infinie. Voir plus loin, chap. xvt, an<i Art , chap. x,
(a) Voir Thought and Things, t. III, c Interest $ 4 et 5. 5. et cf. plus haut, chap. VIII,
SYNTHSE
ESTHTIQUE
239
reconnatre des
comme
des constructions
rivales
ou mme
comme
Le tout o achev possibles. imaginatif serait satisfait l'intrt esl la fois pleinement comesthtique et radicalement intolrant. Cela rsulte du caracprhensif tre inclusif du contenu lui-mme. Le systme artistique tout des vrits, et le systme tout entier deux dans leur intgrit entier avec la sorte de ralit relles de des valeurs aux contient, tous s'incorporent qu'il la reconstitution
constructions
lments
Il ne manque et le contrle en esthtique. que la rfrence vertu on les considre ils sont isolment, desquels, quand et exclusifs l'un de l'autre. La ralit partiels qui s'attache la ralisation pour Il n'est et du rel devient, artistique un contenu laquelle une fois atteinte, la seule tre acpuisse et aux oppongations logiques dans le pratique qui ne rentrent Dans l'art, les notes esthtique. quelconque infrieurs et particuliers se mlent
discordantes
plus large. 1-i. Mais si cette abolition peut tre relle en ce qui conde ngation des processus cerne les modes qui s'attachent
une harmonie
tels que ceux de la connaissance et de la praparticuliers il reste savoir esthquel est le ct de la ngation tique, inesthtique, tique qui dcide que telle chose est posivement le laide. Nous comment mauvaise, esthtiquement voyons une opposition motif de la ngation entre logique, qui tablit deux contenus aux lments galement positifs, peut ajouter de la reconstitution d'un esthtique systme plus vaste ; la esthtique. le pratiquement ce qui est rejet aussi comment mauvais, la socit ou la-morale en vertu d'une raction l'individu, ou d'vitement, devenir peut galement rpulsion partie tgrante l'erreur d'une ngation qui sont devient tous relative d'autres par l'intrt aspects du mme embrasss systme, Nous voyons par de in-
L'art large synthse esthtique. peut peindre et le mal. Mais quo dire do ce mode de l'impropre rapport lui, c'csl--
dclare mauvais par epic l'art lui-mme ? clire du laid, du hideux 15. Nous avons montr dansunouvrage 0) Voir Thought and Things, t. III.
prcdent
(1) que,
t Intcrest
240
THORIE
GNTIQUE
PB
LA
RALIT
le laid, l'esthtiquemenl dtermine l'intlorsqu'il mauvais, des incort esthtique rencontre des aspects de la ralit des erreurs, de mauvaises hrences, modes qui, tablis par d'autres ou refusentde oprations s'y laisser siste tence dans les lments, ne se prtent tant valeurs de diverses limitent Le laid sortes ses conde processus, comprendre.
de l'exisobjectifs que subjectifs, ou qui ne peuvent pas l'idalisation comme faisant de l'exprience partie per-
sonnelle, interprtation implique par l'exprience esthtique. C'est dire que le beau s'tablit au milieu d'une multitude de choses considres comme des valeurs et des faits actuels, et ce qu'il trouve. qu'il prend en considration Mais pour l'esthtique ce rsultat n'est lui-mme, Il rentre dans la signification nitif. de l'idal esthtique de tout par son intention privation, mme. C'est un idal d'acceptation, ne C'est pourquoi, si on le qui soit viter. idal autre reconnaissant prend dans pas dfide nier, que luirien sa com-
ne reconnat mme pltude, l'esthtique pas le sous la forme o il existe dans le monde des faits, les actualits thtique. On trouve lant d'un ont une certaine existence incomplte bien
chose dans
du mme
morale
dans
(1). l'existence
que dcouL'exclusion du
moralement
clans sa postulation vais, qui n'y est impliqu qui est rendu inexistant dans diable, la sphre considr
de l'idal de ce que sous Informe du bien. De mme, par l'affirmation l'idal exclut l'existence du religieuse, un dieu mauvais, bien malfaisant, celle de personnages
comme
dans la sphre des faits, admette, qu'on mauvais de rang infrieur (2). La diffrence entre le moralement et le rcligieusemcntmauet le laid, consiste en ceci vais, d'une part, d'autre'part,
dans cette section . 6. Les points traits succinctement suivante (16) seront dvelopps dans ! chap, xv, 5. (i) Thought and Things, t. ItIt chap, ix, jj 4. (a) Voir ci-dessus, chap, vu, 6.
et dans la
SYNTHSE
ESTHTIQUE
241
dans
le domaine
des
faits,
l'idal
ce qu'il domaine
transporte de la ralit,
n'existe mauvais, quel le laid, l'esthtiquement pas. Cette actualisation du positif, non accompagne de celle du ngatif, les postulats moral et religieux ne parviennent pas l'accomC'est une prrogative plir. qui n'appartient qu' l'art. De parsa nature, idalise et ralise son idal qui veut qu'il de cette manire, l'art ne reconnat mauvais l'esthtiquement que tant son pour le nier. Il reconnat de l'inclusion ncessairement et de la pratique, mais existence des motifs il nie son droit comme fait rsulde dans subordonns d'entrer
la vrit le domaine
dans qu'il tablit, 16. On demandera peut-tre fail ne vicie signification pas la exclusive
comme comme
rivales des intrts idades prtentions importante question lisant et actualisant, en face de laquelle nous nous trouvons de nouveau, sera dveloppe plus loin (1). Ici nous nous contenterons de noter que l'intrt lui-mme n'tablit esthtique cet intrt par la gne impose pas le laid. Le laid s'tablit Il n'en esl pas moins ou par son chec. comme nous vrai, nous proposons de le montrer de ici, que l'aspect ngatif confirme la prtention l'idal de la signification esthtique de l'art tre comprhensive et dfinitive. consiL'univers, dr ment comme parce est un tout complet, non seuled'art, tous les aspects de l'existence qu'il comprend qui dans le domaine des faits, de l'actualit, mais que, en vertu tout litre de sa nature la ralit, offrant de ce il refuse de positive, celui leur sauf qu'il un motif certain de intrt privation, : au en une oeuvre
reconnatre
lui-mme. confre Ici so place uno remarque cas d'une action trs marque verlu duquel la seulo que tombe trance la chose
l'on
a choisie esl qu'on pour la contempler l'on voie cl dont on jouisse, il peut se faire que dans certains tals mystiques et de d'absorption d'esprit ont souvent une teinte cslh-
(1) Chap.
Ilaldwin
16
242
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
tique
en raison
de leur
caractre
el parce qu'ils se suffisent Mais ce sont ment, sur celui que comporte des tats artificiels, la vrigreffs table contemplation Dans celui-ci, l'attention est esthtique. semblant fixe sur le contenu mais l'informe, objectif ,qui ne l'engourdit sur ce contenu inlellipas. Le moi se modle sa signification gible el ralise tionnelle et avec une entire complte prsence d'une d'esprit. manire ra-
tranquillit eux-mmes.
de
et
d'isole-
senti de la ralit ment, respectives apdans la sphre de ce qu'on a appel communaut , parat qualit . La connaissance est touprive par opposition rendus s'adressent commune ; ses comptes jours proprit en gnral; ses objets ont toujours la proprit l'intelligence de se rpter dans les faits objectifs, ou dans une exprience laquelle les notions de gnconvertible et reproductible, ralit cl d'universalit de diffrentes au s'attachent, matires, de la pense. Il en rsulte que l'exp un point commun rience qui n'implique aucune rfrence en dehors de In de confirmation el stable demeure objective cours du dveloppement porte de la connaissance. l'tat singulier, ou fugitif, cation mentale purement existante ou un fait, Le strictement ou dnu affective constituent, priv comme la une le do relations, et non relie s'ils tel, modifichose reste
marqu affective
entre l'intelk
la
logique t el le
tho-
existent,
la ralit ils ne laissent inconnue; pas de trve inexprim, au rationalisme et au logicisme, nu nom de l'apel affirment, cl de la foi immdiates et mystiques, prhension que In ralit est plus riche que la pense . do la connaissance peut dire, en rsum, que le propre ; clic cl lo gnral, le commun est de rvler l'universel On
SYNTHSE
ESTHTIQUE
243
le singulier el le priv ne rapport que ses processus rects que lui permettent la description, l'infrence. l'analogie, tion, son
par
les
moyens
indi-
de dpart, est la gnralit. point de la logique du sentiment 18. L'tude correspondante (1) une srie de fonctions o opre galement a rvl une cer: une logique taine logique affective. Mais la difficult devant laquelle nralit que gique tives, trle se trouve une et d'universalil; affective rsidu esl pareille c'esl est le manque de glogique une difficult celle oppose de dpari Le point de la lolaissent le les fonctions cognil'immdiat. le con-
rencontre
priv, rel se
singulier, runissent
dans
du moi individuel. personnelle de l'intrt, du Le dveloppement du sentiment, vouloir, aboutit l'apprhension d'une srie de valeurs personnelles transfres aux choses, et immdiates sont qui, bien que tablies des processus d'un caractre par principalement affectif Celte naissance nous et actif. fissure les choses toutes rgne h travers cl de la pense; nous connaissons In de la conmais
chose,
ou apprcions sa valeur. Il esl de l'essence do d'une chose que l'ide ma connaissance que je me fais de son le jugement sur caractre, elle, l'intuition que je porte que valables en vertu autrui des principes ai, soient pour j'en sentons del connaissance; logique de mon got, c'est--dirt ment de l'essence -de In chose, valeur j'ai de la valeur qui mmes moi, ne me permette qu'il et trs indirectes nires de voire prvoir dans une de de la mais du est galesentiment quo relle pour ma lo il
esl 1res
caractre En larit
go. et de votre apprciation. le sentiment d'autres la termes, prsuppose cl la qualit il n'atteint In communaut prive; l'universalit d'une que et de l'abstraction introduit manire indirecte, motionnelle (2). ses
singu, In au C'est
gnralit,
sentiment
(t)
Thought
(a) Ibid.,
t. III,t vit.
Interest
and Art
. 244
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
. ses constantes
motionnelles, chose
dans
la vie
intrieure
quelque que se ralise nrale de la connaissance. voir avec 19. les chocs les plus d'autrui. la de
d'autrui, la validit g-
le sentiment
Or, tant que d'une sorte double, une machine logique sensitive entendu, deux constituent savoir vent s'il tre
conscience double
produisant au contact
ralits
le moi esl un, double; l'une en face de l'autre Posons la question les choses connues quoi tre les choses ici
seule.
peusenties
peuvent
mode d'apprhension quelque sance et celle du sentiment d'une 20. c'est nouvelle Nous
pour
croire
prcisment
esthtique
que d'effectuer
rvlent dans le pleinement synthse-se de l'exprience elle-mme de (1). Tous les caractres
synthse. de celte
et gntiquement pr(i) Nous les avons trouvs objectivement branches'de l'art primitif, sents dans les deux grandes qui, en se les arts de la dcoration, ont donn respectivement dveloppant, c'est--dire les arts graphiques et les arts reprsentatifs, d'autre et plastiques, part. Dans ceux-ci, tout ce que l'on connat tcus les objets do connaiscomme commun, gnral, universel, sance possibles, en un mot est reprsent sous une forme semd'une part, l'impulsion de la valeur indiainsi que par la poursuite viduelle. Dans tes arts reprsentatifs, tral'impulsion cognitive vaille a l'accomplissement do sa fin ; dans activement intgral les arts dcoratifs, le* impulsions affectives et celles qui portentle moi & se manifester toute oeuvre d'art agissent ces deux dont de mme l'gard genres de facteurs ils font partie de la leur. Et dans se trouvent et qui unis est et idalise. de soi-mme, l'talage et l'effort personnels, blante Dans ceux-l, est primordial du moi se traduit par l'intrt dont le mobile
intgrante,
SYNTHSE
ESTHTIQUE
245
l'art
sont
runis
Le tout objectif complet. la chose, la d'art l'oeuvre qui esl ncessaire rtablit, dans sa pleine l'vnement reprsents de la cl l'universalit la communaut signification, dans ce rsultat toutes ses formes diverses. Rien
au n'chappe la couleur el le son, choses relativement : depuis conles diverses relations sensibles jusqu'aux depuis simples, el aux des suggestions mathmatiques cepts 'abstraits sous vrit, filet de l'art affectives recueilli dans rien mal par dfinies lui. Toutes de la morale ces choses et de la religion, sont si diverses de la tout esl fondues sans
le creuset, puis revtent de leur vrit. perdre comme aussi molif rend fait elles ont subi sont ; grand qui semblantes sont-elles
les formes
beaut,
Mais elles
et idales, sujettes
tre
cl sous chose d'immdiat, quelque une fin. il cesse d'tre un moyen pour devenir duquel vides la dbarrasse des formes entre dans la maison, qui l'encombrent, et relles. Le rel do personet la remplit l'gard perd sa neutralit sa forme relationnelle ; it perd, la qualit son mode d'tre d'exis-
de la valeur, tout en gardant en consquence de l'unit de la vie mentale, il perd tantt et tantt particulier gnral; tence isol et invariable en devenant
la proprit d'un esprit Notre Ce n'est pas l une simple figure. qui habile la maison. a dgag le molif et la signification de ce processus. analyse la question, des termes rise servir, On pourrait pour traiter t dans lesquels elle a souvent goureusement techniques expose. 21. Ce un constitue bien processus une immdiatet synthtique. nouveau Cela mode du
ressort
du fait
et sa singularit ne sont pas, proprede ta conles mmes que celles des fonctions
unique au point de vue del porte qu'il a pour tout titre de vhicule de l'extout en tant universel observateur, t. III, chap. xitt. pression humaine. Voir Thought and Thingt, absolument
246
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
je dclare que l'oeuvre d'art d'un vridevant les yeux est belle, c'est en vertu que j'ai table jugement la valeur d'une affirmation ayant synnomique de relation. dans ce jugement, chose Mais, je vise quelque naissance et du sentiment. Quand qui n'est pas seulement tion relationnelle dont positif peuvent vrai en d'autrui de l'oeuvre tmoigner ce sens en mme vrai en ce qui concerne ma conviction dont tous qui d la construcdu caractre
les hommes
apprciatif, l'oeuvre
d'art Je
d'une convainc, part, qu'elle voulues lre belle objectives pour satisfaction plus desquelles j'attribue, caractre el qu'il esthtique, de dcouvrir
appartient esthtique d'autre ou dovriez au part, que vous parviendrez parvenir mme jugement a ce jugement d'apprciation que moi. Bref, dans l'universalit de la construction cognitive qui apparat l'universalit de la logique de In connaissance, et aussi l'inclination ou de l'attitude affective dont se revt l'universel sur de la logique sans empiter du sentiment. C'est pourquoi, le rle qui revient de l'uniau cognitif dans l'tablissement versalit cl lui dcide de l'objet, ce jugement considre la porte donne d'une valeur gnrale par tout entier l'objet Il et synlclique. tous regard et thorique cl
que cet objet doit tre jug vrai La par tous comme ayant de la valeur. la logique affective se rencontrent donc dent 22. elle leurs courants. de la Il en va de mme
logique en lui
espces. tion est singulire en ce sens que, constituant cl du travail de l'artiste, elle l'inspiration possde
construc-
la singularit de tout objet isol et n'ayant pas son, nu monde. Mais l'aspect de In valeur en vertu pareil duquel un objet comme nous considrons n'entre singulier pas dans ta constitution de celte sorte de singularit. Je suppose que mon ami Brown soit le seul Hrown quo je connaisse ; cela
SYNTHSE
ESTHTIQUE
247
intime a une cause plus il ; y pas qu'il Brown . au plaisir que je sens l'appeler de singularit, celle de sorte cette dernire L'art comporte celle de la logique l'autre, la logique affective, qui s'ajoute ne fera soit mon ami cognitive. l'oeuvre la fois cul. lement Bien d'art soit qu'elle a pour moi une une chose immdiatet objective directe. et une je ne unique, Elle est pour moi
une pour tous les hommes, ses perfections, En vous vantant vous signaler que ; je ses l'un veux caractres et l'autre vous
veux
aussi
de provoquer de mme que rit, de mme, gique cognitive core ici. Toutes aussi leurs tre semblant le dualisme
el la logique affective se rencontrent donc endeux manifestent leurs comme singularits, sans rien y changer, cause du caracuniversalits, et imaginalif de la construction d'o objective interne a externe et du contrle du contrle limin (1).
t entirement (i)On
si cela ne constitue pas, l'intrieur peut-tre entre un nouveau dualisme, un dualisme -de l'esthtique lui-mme, la c communaut , qui est gnrale, et la singularit, qui est attendu qu'il n'y a pas de prive. Il n'y a pas l de dualisme, demandera simplement que, si la contemplala ralit, ce doit tre une tion esthtique rvle effectivement ralit o l'aspect de la vrit commune ou gnrale, qui s'offre aux regards de tous, soit comprise dans l'immdiatet plus large conclusion d'une exprience qui s'impose plus comprhemive relle opposition. Cela montre absolument Peut-tre nous plus loin demandera-t-on la (chap. xtv, I). encore si la gnralisation contemplation la singularit de due la
pass, 'pour ainsi dire, la rcurrence et la singularit de chaque essentielle n'puise pas la nouveaut ce gnral. cas nouveau Thought and qui vient illustrer (Voir and Art >, chap. vit, 2 et suiv.). t. III, Interest Thingt,
pas en faisant
248
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
Cela
revient
dire
ni l'une. ni l'objet, n'est adquate. Donnerons-nous lche pistmologique, quand supprimer toutes les sources
complte
de
la
d'valuation et
les-fonctions cratrices pltement D'autre refuser part, pouvons-nous la connaissance, la charpente quand tion et de toute processus ressource
d'attribuer mme
valuades seule
consiste d'ailleurs qu'on ait, ressource adquate, moau mode d'apprhension s'adresser o ces deux grands dans un tout coms'unissent tifs, la pense et l'apprciation, par lui-mme. plet et qui se soutient 23. Etant donn celte prsomption science en faveur de- la con-
fonde eur des considrations esthtique, prsomption et convaincantes, de notre devoir dtailles il est, semble-l-il, la question d'examiner finalement de savoir significaquelle de vue tion prend la ralit on l'interprte du point quand L'interprtation nous l'avons vu, logique ou thorique aboulaquelle neutres, et par posi-
des beaux-arts.
h la conception tit, comme d'aprs la ralit el est un systme d'actualits invariables dont la nature esl dtermine positive par la science des dmonstrations tive C'est D'autre ralit valuante suite est de la sorte la ralit logiques. que donne parla La ralit de la science prsupposent
les processus cognitifs. de la connaissance. logique ou idale fait de la pratique par moyen la conscience de la pourdu la logique
postules atteintes au
laquelle parvient La question so pose maintenant sentiment cl de la pratique. lode savoir de la ralit atteinte parla quelle esl la nature des beauxgique de la ralisation esthtique, par la logique aVls.
CHAPITRE
XIV
L'INTERPRTATION
ESTHTIQUE
toutes les conditions apparatre en considrant d'une synthse Ces conditions telle esthtique, immdialcl constitue
ncessaires les
la
semblent
l'intrt, sous
l'objet lesquels
aspects qu'elle
nous l'avons que relaune synthse c'est--dire toua les la ralit telle
Il nous reste exposer est apprhende par l'esprit. sur ce type d'exprience. l'interprtation que l'on peut fonder antrieures nous Ici encore, auxquelles grce aux recherches notre expos. nous pouvons beaucoup abrger renvoyons,
La ralisation t.
esthtique
comme
rconciliation
de la
prsupposition
el du postulat.
laquelle L'interprtation cours roxprienec'esthtique c'est donc directe; une thorie du type dans cette exprience, vers une mdiat
thorie
la rfrence
intrinsque,
L'objet
esthtique
250
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
isol doive
objet. le type
Il
semble d'imm-
les et synthtiques. Dans l'art, mme sous ses formes on trouve ces deux grands facteurs : l'imitaanciennes, de soi-mme. De plus l'activit de l'imael J'talage sur s'y exerce des processus des matriaux plus de toute simples et plus do la ralit n'y peut pas tre l'interprtation de ou motionnelle, du type qui rsulte mystique notro telle que celle avec d'une ralit laquelle nous met en contact dernire direct. Les thories fondes sur cette sorte d'immdiatel espce qui rePar lmentaires.
sensitive
directe, l'apprhension ne sont pas confirmes conscience Restent thories dont la esthtique. deux types reposant sur
pure , le contact de la vie , le courant ou nlogiquc des choses anolique de la par le mouvement synthtique d'immdiatel : l'un les
figure'dans
la transcendance
sont des thorie plupart fondes sur la rconciliation, les thories majeure Nous revlent peut-tre naissance partie avons bien que des thories
la personnalit. invoquant vu que les thories d'intuition, quoiqu'elles des sinon s'accordent reconnatre formes, l'intuition du est le produit moins qu'elle doit, de la congntique un est la forme. Le Ijurs yeux, s'incarner et la l'universalit
lui-mme
il confro la connaissance, laquelle On peut donc dire l'immncessit. que, pour ces thories, des idals de la connaissance est donne dialcl par l'intuition thorique, Mais pratique. si et celle il des idals y a une exclusivement de la pratique, difficult : chacune un d'autres. pas, une idal Les fois dtermin idals
envisage
La vrit,
diff-
esl donne
LINTERPRTATION
ESTHTIQUE
251
et de prpure, esl un systme d'implications telle qu'elle rationnelles est donne ; la valeur, suppositions dans la raison esl une satisfaction et un postulat. pratique, La prsupposilion et le postulat restent finalement irrconcilis. 3. L'interprtation fonde sur l'immdiatel ne esthtique rencontre difficult ; car, si l'idal pas de pareille esthtique esl un idal d'accomplissement et de transcendance, ce n'est cela qu'il esl immdiat. n'est pas Son immdialel pas pour due l'puisement ni l'abrviation d'un gnprocessus L'intuition comme nous l'avons vu, se protique. thorique, duit quand, le contrle le contexte comme au lieu des do de mdiation, le terme final, processus el que les ides prsentes dans rel, disparait, mdiateur des termes connexes sont regardes et indpendantes. L'hypothse, rester un instrument parvenir servant expri la dcouverte, un procd de recommode ou la vrit ralits absolues dans un
dans
la raison
devient absolu l'axiome mthodique, Dans le cas des normes ou des intuitions qui se manifeste. les moyens d'arriver
et la fin se prsente sous les espces rieures, disparaissent, d'un bien absolu, obtenu sans mdiation, et postul par la vie active. Dans l'un cl l'autre un cas, l'intuition comporte et l'assomption de quelque chose d'absolu processus abrg et de dfinitif. II n'en diat, del tant soit du L l'idal est immpas ainsi dans l'esthtique. non comme un produit final cl le rsultat reprsentant solides soit des fins, mais comme prvalcnce moyens, immdiat de sa que soit de l'imagination propre, son contenu. Il de dans il l'est nature quelque stade qu'il dans la esl immdiat cl de l'admiration raffines do est
cl quel scmblancc
l'enfant
o s'abme l'homme contemplation que Son immdialel n'est donc pas celle passionne l'esthtique. d'une soil complte fonction soit mutile, mais celle d'une fonction essentielle 1. lin cl rconcilialoirc; synthtique de la vrit avec la valeur. recourant aux principes de clic rsulte de l'union
les intuitions
l'inlerprtalion
gn-
252
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
on peut tique, rale. La ralit d'un c'est une ment mode un union sous
mettre de
ce
qui
prcde esthtique
sous
une
forme
gn;
l'intuition
n'est
soit thorique, et synthtique. essentielle et du postulat, non prsupposilion intuitives finales, mais dans
formes
chacune
dans la vie de la pense et qu'ils prsentent idal esl intrinsque Le rel de l'esthtique et ce processus a sa logique gntique, processus, la connaissance , les et la qui intrts semblante mental ont pratique unit chaque les leurs. stade du
que
de la connaissance
et de
aboutir l'objet progresse qui lui est approjusqu' quelque chose qui n'esl pri, c'est--dire pas simplement ou simcomme fondement de la connaissance, prsuppos de foi, mais qui est ralis comme motif plement postul esl la fois vrai et objet est bon, qu'il qu'il est vrai ni parce est beau, et qu'en bon qu'il est rel ; il est rel parce qu'il il est la fois vrai et bon. La prsuppovertu do ce caractre comme principe intrinsque. ni parce mais ce n'est Cet silion sur et le postulai la contemplation. sont remplacs par l'acceptation fonde
rconciliation
5.
Un
autre
dont nous avons dj d'interprtation, sur l'immdiatet el qui prtend surqui reposo des thories mdiates dilficulls sur , appuie type de la personnalit. des formes, mais diffrents comme revt, ce qu'il a d'essentiel, de l'organisation du moi, conmodes particuliers Il
se rconcilient do la ralit cl se compltent. d'apprhension Ce point de vue a beaucoup mais aussi certains d'avantages, dfauts Si c'est du moi actuel, du moi objet capitaux.
L'INTERPRTATION
ESTHTIQUE
253
que plus
l'on
veut
parler,
la dfinition
du moi
ne sert
entre lui l'opposition qui existe les autres moi. Car l'actualisation est un objets, y compris les objets, aux moi aussi bien commun tous processus qu'aux D'autre tion, tion on choses part, sont aussi actuelles ; les choses que le moi. du je qu'il est quessi c'est du moi sujet, un de donner n'est pas possible objecter qu'il ; car le moi sujet n'est que la prsupposidu moi actuel exclusi; c'est
radicale
contenu
peut ce moi de
forme quelque avons Si nous dans postul entre l'actuel il est actuel personne soit celle l'autre ou bien sonnel Dieu des la
sa forme personprend qu'il Lui donner toute autre ralit, c'est aboutir de transcendance ou de mysticisme. recours ralit tel super-personnel, nous retrouvons religieuse, au est qu'il le conflit
et l'idal mais
actuelle
concrte, (1). Si Dieu est une personne non idal ; s'il est un idal, il n'est pas une c'est le dilemme Quelle religieux. que choses que l'on considre comme Le super-personnel ou bien tout fait de la socit humaine relle, devient imperou un
deux
6. Dans la thorie
qui n'est pas en opposition . Les causes 1' autre les motifs se trouvent thoriques limines. reconstitution est
tel qu'il
l'impersonnel, de l'opposition,
charge
divergences
abolies. se trouvent gntiques en ce qui touche les deux derniers n'est Le rsultat, points, l'idal, la limite comme une fin seulement, pas atteint un fait dsire rcurrent et ; c'est d'exprience simplement fois qu'on admire un bel objet ou Chaque prsent. toujours (i) Voir ci-dessus, chap. vu, $ 3.
254
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
une oeuvre d'art, on sent l'union de* contemple que l'on de vie que les intrts de la connaissance et motifs respectifs de l'action avaient De la sorte, l'idal, l'intuition, spars. est l'idal d'une objectif vie contenu ; il Il est prsent analogie. simple srie des expriences. Son toutes 7. l'actuel reste ralis les crations Dans el rien les trouvent personnelle n'est pas ; il est en mme temps un un simple ni une postulat dans chaque terme de toute la finale comprendrait entre qu'il ne est de
l'opposition attendu
; l'actuel
de sa valeur
ne le
le beau. S'il ne reste rien raliser, esthtique, en de raison le ; ou prsentant pour idaliser la manire inverse se ralise, l'idal quand idal.
devient
3.
La ralisation
de l'actualit el respectives les domaines qui concerne Considr nu point de vue nu dualisme des con-
un problme c'est relatif gntique, dualisme trles, qui rgne dans toute la vie mentale, puisque l'objectif la ncessit et l'actuel qui s'attache s'oppose la libert Comme rsume la vie intrieure, et morale. qui s'attache pratique toute la science tant physique positive, que mcnfalc, noire connaissance de l'aclucl, elle se rduit In de lois D'autre auxquelles le moi affirme et le caprice s'attache la libert une certaine de son choix, de son action en pour-
reconnaissance ncessit. sa
responsabilit
part, morale
L'INTERPRTATION
ESTHTIQUE cl par
25S
telle
fin comme
dsirable il
plutt
telle
autre,
en la l'in-
l'entend.
el
s'tablit impos du
l'empire la nature
contrle dans
immet la rponse de la conscience invoqu, tout le domaine des valeurs et ds est idals, de spontanit, faite pour celle lui-mme des on tentatives recours (1). pour historiques une argumentation el simplement rde libert qui incarne et d'absence une nces-
intrinsque Dans ce
problme, aboutissant
a eu
termes cl
le monde la
de la ncessit
objectif esprit consciente. D'autre rialistes, mcnal, Les tion vers final.
; d'aprs
les positivistes part, pour la libert est une illusion, seule la ncessit les plus externe approfondies distinguent le relatif l'instrument, La libert et est
naturalistes est
matpiphnoIn solu-
tudes
poursuivent
de ce degrs La
le phnomnal el le rel, diet le l'instrumental l'absolu, l'outil passe par de l'esprit, le marde la
de la libert. chepied loi el du hasard. 10. nature cette On et ne peut la libert ni tant
la discipline
viter qu'on
ni
pallier reste
entre de vue
la d'o
motifs de
certains
processus
gnralisa-
do ces deux sortes de (i) Sur la gense et la nature sous les noms de contrainte et connues respectivement t. II, M Exprimental voir and Things, tion, Thought chap. vin.
ncessit, d'obli^pLogic ,
256
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
lion
o ils oprent
sur
des contenus
pendant lui-mme au
mme
et le dsir Ce
moyen s'incarnent
dfinit le moi se dfinit l'externe,' qu'il d'autres o le choix, l'intrt donnes, en s'opposanl 1' autre , l'exlerne. le domaine de l'intrt, est le
deux actualits, qu'existent qui, en raison des motifs prsents dans le dveloppement mental, aucune d'elles ne peul supprisont invitablement opposes, mer ni ignorer l'autre de(1). La rfrence transsubjective dans le mode o la rflexion a sa logique, jusque les armes de la pense et o l'oppodiscursive, disposition et l'objectif esl transporte dans le sition entre le subjectif meure royaume implique de le l'exprience domaine de interne la elle-mme. externe, lui-mme comment Cette la rfrence nature , ncessit
et rebelle. opinitre conscient 11. Mais le processus de son dveloppement, dans la suite
nous
montre, le lour se
. La matire c'est--dire d'organisation, susceptible joue de choses, n'a pas forcment du systme le contenu objectif de ncessit externe en l'abl'nllribul ; elle peut s'organiser, dans le domaine de la vie interne. sence de cette ncessit, La ncessite qu'un tout do soit compos de raison parties, cjuc les choses causes, des engendre des moyens
dpendent
les fins que par consquences, de donnes le systme cohrent loul c'est--dire appel nasans cette espce intacte d'nrc-boulnut ture peut rester la regarder comme dont la prsence de oblige spare l'exprience. Si le monde comme n'est trangre l'esprit, son tre, une reprsentation, son tre peu pas d, dans tout la proprit d'tre Cette au moins reprsent. comprendre fois accomplie une dans la consde reconstruction sorte cience de semblante peut et tre imagiiinlivc, saisi, possd le systme cl exploit tout par entier l'esprit
qu'une s'obtiennent
l'objectif de libert.
t. III,
c Intcrest
and Art
, appen-
L'INTERPRTATION
ESTHTIQUE
257
C'est intrieure
se
La introduit
vie
de
son non
clans
en lui
l'impulsion immdiat ; il
n'est cres
le sentiment leurs
du vrai, In poursuite sents dans la synthse cessit des moi unis de l'un
tous parce
la libert d'une
de l'autre
que deviennent
Le complte. exprience trouve les deux attributs, objet. sa rpugnance le pour milieu et de la la linresvo-
la ncessit en
s'nssoci.tnt
elle,
comme
informes la et In libert
fanno
constituent ni est le
vraie par
esthmoi, conintrt
contenu essentiel
vient
ainsi
signifier
connaissance la volont
le
du la
comme L'intgrit
de la vie d'exprience se rtablit dans chaque organique pulsation de la ralisation Cette ralisation met fin, esthtique. du ct de la nature, aux dsharmonics'cl ditlicults du aux dterminisme, zarreries cessite do cl, du ct de l'esprit, Les doux des el aux bicaprices celui contrles, pic net celui contenus, qui rcsaux 17
l'impulsion.
l'organisation Rnhlwin
normale
258
THORIE
GNTIQUE
DE LA RALIT
mesure, semblemise en avant par Kant et que nous t-il, une ide importante avons rapporte trouve dans plus haut (1), savoir que l'on une indication de l'unit des domaines de la nal'esthtique mais il ne confirme et de la libert, pas cette ide pour aux yeux de Kant. 11 ne la confirme la raison qui la justifie raison formelle de got celte pas pour que le jugement affirme a priori l'harmonie des ides thoriques de la raison ture les postulats loul esthtique, ave/: de la morale pratiques en tant une immdialel ; car l'immdialel en d'achvement
treinl
et
se dans
montrent
unis
dans
l'intrt
une certaine
ce sens qu'elle ralise ses propres idals, n'est pas une immElle dialel d'absoluit formelle. ralise sa signification la moins humble, plus si celle chose esl belle ou de bon gol. Bien enprtentieuse, on peut dire que l'universel de forme se trouve dans tendu, de principe constitutif l'exprience, qu'il y est litre implinous sommes en ralit, c'est cite ; mais ce en face de quoi propre une connaissance ou moins incerun objet exprimant plus et suggrant certaines valeurs taine et partielle, de.la nature ou des associations des utilits ; cel objet se trouve agrables devient saisi par le moi qui le contemple,cl intgrante partie de sa vie interne. en question perd tions qui la lient cule tout Dans celle ses attaches reconstitution, aux lieux, la au connaissance les relade vhitemps, son caractre dans la chose concrte la
l'extrieur, cl aussi de la ralisation des utilits cl des valeurs cela se substitue le moi, un moi qui un canal
espce, mais de la suppression tous deux entre un singulier cl un gnral, d'un dualisme cl empiriques concrets Kant, l'antithse (2). Pour galement de celle (t) Chap. xi, 4, sect, 17 et suiv. (a) Yoir plus haut, chap. xm, 6.
dans l'esthtique l'ajusteprouve formel au particulier concret n'est car il ne s'agit pas ici pertinente,
L'INTER RTATION ESTHTIQUE . -entre forme lui l'universel de formel comme et le particulier entre la libert forme concret el est une
259 autre
l'antithse
l'universel
ce sens que son idal de la forme formelle et celui celui de la vrit dans la n'importe sentiellement nature
celle rconciliation quel cas donn, une synthse de choses concrtes : do son fait, se el l'esprit, tels qu'ils sont dans la ralit, et chargs de la vie immdiate du moi.
trouvent
saisis
tant
ce que nous venons de dire, il est apparu que est une immdial'immdialel de la ralisation esthtique lel qui se trouve en tout point du progrs d'un csprilcapable de des images. C'est une constante 'de construire fonction l'imagination sance et del tre saisis do reconstituer pratique sous les des matriaux formes de la connaislelles^cju'ils puissent de personnalisation,
13. Dans
parles processus d'absorption, C'est en ce sens que l'iinmdiarendus esthtiques. el parla et de rconest une immdialel de synthse tet esthtique ; elle unit et de la de In a chaque stade les objets particuliers de contemvolont en un tout objectif fonction sui geneque, comme manire d'une se dveloppe d'un accomplissement idal. La
continue
vrai cl que du beau va du mme pas que cellc^du progression aussi bien toul celle du bien ; il y a une logique esthtique On juge et une logique pratique. thorique qu'une logique d'art plus ou moins russie, l'oeuvre plus ou moins adquate. on peut de l'esprit, les autres constructions Comme toutes la juger surdes modles objectifs auxquels on la compare. Si
260
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
l'objet de
de
esthtique il
a toujours
un
carac-
ici d'une s'agit compltude dterminer. L'idalisation dans la production esthreste tel
facteur
essentiel considr
contenu
oeuvre l'intrt
complte
d'une
de la contemplation esthlui-mmo no peut pourtant pas sur cette seule oeuvre. permanente reprsente, Les espce. est complte perfection dit. il cherche de pro sries sa
atteint
d'autres
dont esthtiques, admettent une compltude grandes. d'une mence Le oeuvre, une dernier cette autre, tout cherche et un mot oeuvre qui, en
et une n'esl
jamais
satisfait en
peine
exprience
disciplin,
nouvelles
y a donc la logique de cette particulire de complludes, gnralisation d'art est telle el parce qu'on de diffrent
curieuse,
uno
situation
fonction. de
Il y a une sorte de Une oeuvre perfections. chose d'inquelque sa manire; mais les elles L'idal sous de le rapport
la voit
de perfection. mme qualit comme les autres idals, postul, cas, termes bien existe qu'il de la srie. est se de
la fin dans
la signification de
son dans
idal,
mme
l'thique,
trouve
exacte, pas
chaque mais
Celle suppos
ne prsente unique morales ncessaires pour vertueux Dans possibles. isolement l'idal comme n ce s'il
considre y voit
L'INTERPRTATION
ESTHTIQUE
261
dj qui
ralis. oprent
La
adquate, rconciliation
esl
aux d'in-
divergents. unique
il en est autrement
: un acte
accomplir le bien.
moral le dsir, le besoin qu'veiller de et de dvelopper en soi la volont des aspirations au-dessus plane Dans constamment son treinte. l'agent La chose treint belle l'idal affirme fois chaque sa perfection et de ce qui esl loul
L'idal
inoral
de l'agent,
mais
se drobe
et sans rivale, el, en complte de ngation, son mode privatif n'e6t pas elle. 15. donc dance Dans une la
raison nie la
de son ralit
isolement de
l'immdialel ou
de transcen-
des motifs imen vertu ; elle esl en mme lemps, une immdialel de rcondans cette contemplation, pliqus et L'inclination ciliation. qui nous porte vers une vie pleine de en ce cjue les facteurs particuliers complte y est satisfaite notre vie el unis. Quand celle vie s'y trouvent rconcilis de connaissance el de volont, ses intrts spciaux poursuit immdiats des rsultats de le plus loin nous sommes possible La pense et l'action sont des instruments la contemplation. fois que nous et d'ajustement de dcouverte ; mais chaque prouvons ticuliers ainsi le besoin sont de la rconciliation l'idal fois au dont se rtablit cours dans de cette ces intrts ; il se l'acte de la lude, nous parrtablit connous
maintes
templation. demandions
S'il
que,
o finit
5.
du thorique est une union esthtique el chose de plus. et du pratique quelque L'intuition
intuiesthtique sa cl se renouvelle
262
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
comme Ce
nous ne sont
de
le voir, rgles
dans
la
simples thorique
logiques, ne sont de la
; elles
synthse
ces
esthtique d'abord
trouve en oeuvre
ici
les critriums
do
l'art
leur La
peu
de
soliest qui
difficult du bien,
bonne modes
mmes moral
de
pratique,
exige
synnomique,
s'attache
consentement
universel
est le
encore facteur
attendu l'esthtique, que de la vrit et de la cognitive, beaucoup ne du se plus trouvent pratique. l'oeuvre avec important. pas Il d'art est
abroges loul et
que
vrit
iMais
pour comme II
qu'elle
propre. tre,
analyse quelque
laquelle d'intrt
oeuvre thorique
pratique,
que
dans
l'incarnation Une
et se ralisant.
oeuvre
donne
tout
(t)
An
sujet
Thought
andThings,
objectifs c Intcrest
et des and
canons i,
de chap.
l'art, xu.
voir
Art
L'INTERPRTATION
ESTHTIQUE
263
du sensible, l'impression un intrt chez soi. Devant intellectuel, elle, il ne poursuitpas chereher chose de vrai, ni un inquelque qui le porterait chose de trt pratique, chercher quelque qui le porterait chose bien, mais un intrt qui le pousse chercher quelque homme, ou du moins atout homme il en trouve son moi, et cet intrt, qui absorbe et complte maint o il la satisfaction. avoir domaine, Aprs explor dans les marcages s'est souvent gar, et s'tre dbattu qui au du devoir, il s'abandonne palais charme du chez soi, o loul lui esl familier, o tout est sain, el surtout o tout esl lui. s'tendent devant les
6. La
raison
esthtique
el la beaut
absolue.
consquence
do vient
la notre
thorie
de
la h . les
doctrine,
la
thorique de In raison
cl de la raison nous
pratique retrouvons
de gnralit tre Les proprits de validit d'absoluil. commune et rationnelle d'interdpendance acquises par la connaissance au cours de l'exprience el sociale se refltent exprimentale le jugement individuel. Ici, attributs do la raison universelle. Pareillement, au cours de la science les moyens, bien absolu gorique les normes vie de dans elles se prsentent comme tablies la con-
quand ordinaire
le contenu
de la conformit
individuelle. ceux-ci
l'humanit, A la limite
de la mdiation
s'vanouissent,
ds lors son idal, ; elle impose de la raison Cet impratif pratique. de conduite, un absolu de valeur.
synnomique
264
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
il de
d'analogue de
dans la pense
de
force,
comme
partout
indpendamrespectifs en commun qu'elles ne consiste de ; elles dans font vers plus en ni les
se
l'immdialet l'idal rendre car seul, ne faon raison de cet est auquel absolu idal,
une
fois d'un
mdiation, un fins
fusion
immdiatement les
l'interprtation si l'on entend incarn clans chose dans le chose et social. vrit cl son dans le qui
terme
la vie donc et
n'est socit
esthtique du monde la
jugement qui
conscience
l'individu le monde de
dans
Tout les
synnomiques ce contenu l'ide (2). celle organise In forme de la vision d'un thorie de
valeurs
synnomiques
introduit
rsultai monde
beaut,
le tout. la
la bien,
raison
L'absolu pratique.
(t)
La
reison,
dans le sens d'une immdiatetc comprise en ralit, un tat de sentiment. Elle toujours, abstrait motionnel ou affectif, actifs III se de forme prsentent, Thought and sous
psyest de laquelle
ainsi
que
Things,
(3) C'est
la beaut
le sentidfinie peut tre Le sens de l'art), c'cst--diro le sen qui et rsulte du bien, de l'union, et qui est
n'importe attribu
la chose
L'INTERPRETATION
ESTHTIQUE
265
une ainsi
qualit, le de
un sont
attribut
que affectives
un
attribut
jectif, la
confirm
s'aflirme le moi.
dans
le seul absolu est donc la raison complte, dans le esthtique a une signification cohrente et soutenante sens o ce terme sens dans le expliquerons plus compltement que nous prochain chapitre.
QUATRIME
PARTIE
CONCLUSIONS
CHAPITRE
XV
LE
PAN0AL1SME,
THORIE
DE
LA
RALIT
Ce 1. que
lafalit
signifie
ncessairement,
de dtacher de n'imporlo impossible rel donn le coefficient soit de quel objet particulier, l'externe soit do l'interne, de processus qui est d au systme o le contenu a t construit. Il y a lieu de distinguer parse prsente sous quelquo co qui forme l'esprit une sphre, ou un monde, ou une classe et la rfrence bref la fix et confirm o cela est contrl, sphre o sorte d'existence, o cela n'est cela possde. quelque pas seulement l'histoire prsent comme de l'exprience des contrastes, des oppositions, grandes intrieure l'externe. sortes et La de de contrle l'extrieure, imago consciente ou tat mental. Toute le dveloppement des rconciliations des deux montre de l'oxistenco et de tout entre
1. Il est videmment
ou
d'exislence, do l'oxistenco
mentale
de la ralit esl essentiellement signification une ide, uno prsentation, une signification qui s'attache la place mental de quelque un contenu sorte, lequel indique dans l'une ou l'autre de ces sphres d'exisoccupe qu'elle tence Dire ou d'tre. d'une chose esl relle donc exactequ'elle quivaut a l'existence interne ou l'existence dire ment qu'elle l'existence de ou bien, si l'on veut plus de prcision, externe, sortes ou modification do ces deux combinaison quelque
270
rilORIB
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
pas signaler ide ou quelque nouvcllo distincte La ralit (I). ; c'est un mode do d'existence nuances a autant
; co n'est
nouveau attribut
; elle
do
d'espces 2. Lors
d'oxistence donc
les divers modes do quo de la ralit, il ne s'agit pas pour nous d'isoler signification uno ralit valable solido, qui serait plus relle, plus plus car toutes se manifestent dans les processus que les autres, normaux tion trle sive. de l'exprience do la ralit qui unit dans Nous aucune el la la 11 s'agil les divers de rechercher modes la significanormaux de conplus comprhennos explicala raison
signification de contrle.
la plus synthse pleine et la n'avons d'liminer pas tenter des sortes do do ralit, chacune dans
tions d'tre
considr uno
du rel l'apprhension ensemble. Si la~"ccTNscience ne remplit pas fonction si elle ne possde aucun synthtique, ses rels dans une signification tant notre mais non nos elle, pis pour pour devoir consistera dire simplement conclusion sur ce point cl un ngative lgitimes (2). d'aprs qu'elle laquelle, dtermine qu'une conclusion
en esl ainsi. Uno qu'il rsultai aussi seront pluraliste et un rsultai moniste positive 3. Nous arrivons une grce sa large connotation, la sphre do l'art et rvle esthtique rels dans nous avons
position
immdiatechapitres qui prcdent Ce que nous juste considrons titre comme est ce qui satisfait la pleine el libre conscience ralisons le rel en accomplis-
Thought and Things,t. III, chap. iv, 2. (a) Voir plus loin, chap. xvi, 3, des considrations native pluraliste.
sur
l'alter-
LE
PANCALISME,
THORIE
DR
LA
RALIT
271
nous suivante
sommes :
amens inodes du
nous
poser
la de
si tous
de ralit,
ou d'existence doivent
atteints tro
cours
au mouvement
n'est-il le mode do ralisation ensemble, esthtique pourquoi droit limitation? De quel la mme prtenpas soumis d'autorit drait-il plus par quo la perception, qu'oux dans la ou quo l'idalisation ou quo la penso, exemple, doit tre Si le terme relativit pratique? de tous les dualismes, de toutes les opposi propos employ les divers sont soumis de tous les contrastes tions, auxquels si la ralit, il y a lieu de nous demander d'atteindre modes sphre de la la ralit elle aussi, atteinte relative. ce quoi qui par la contemplation Si elle ne l'est cela constitue lient. C'est n'est pas, esthtique devrons nous pas, une manire finale modeste philotelle quo de la
rechercher d'aborder
comme gntique spculative, sophie sens poucelle de 1' absolu . Dans quel nous l'exposons, dans l'expla ralit atteinte absolue vons-nous appeler rience esthtique? de l'absolu La recherche compte, dans l'histoirede qu'elle pour l'exislence aucun a la pense humaine t conduite d'une une forme
la question do la logique
trangers. mme do
est est et reste co qu'il ce qu'il ; mais positif interel sans que rien d'aulre de rien d'autre sans dpendre mais non sans relations Il est sans relations vienne. externes, mais pas d'organisainterne, ; il a une organisation viter des rsultats accesEn tout cas, tion externe. pour le mot aucun soires d'o nous ne tirerions (1), prenons profil internes cette que nous acceptons pas inconsidrment (i) Ce n'est des cinq ou six l'une quelconque d fiai lion. Si l'on s'arrte si on le a t caractris, manires plus spciales dont l'absolu ou comme ou l'indfinissable, tant considre l'inconnaissable,
luidpourvu de caractre
372
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
El de
maintenant ralit
demandons-nous
jusqu'
point
en cela
Des 2. diffrentes
sortes
de
relativit.
5. On distinguo hension peuvent sortes science quelque prsentent quelconque qu'il est quo co qu'il appel
trois tro
o les objets de l'appr11 y a d'abord relatifs. la relativit des se manifestent ensemble [dans la conprocessus est, par l'esprit opposs exemple, et le corps ou diffrencis la relativit de
sens diffrents
un stade
que donn
n'est ce dveloppement psychique. L'esprit dans une exprience o le corps est galement esl au moment et au lieu do celte et exprience, C'est l la relativit de ce que nous avons de la contransversale
rciproquement.
la coupe par mtaphore lo contenu de celle-ci, considrant un stade donn science, comme un tout, comme la seule orgado son dveloppement, Uno co stade. transversale de la nisation propre coupe au stado montre une certaine conscience, perceptuel, signidu corps et une certaine do l'esprit fication signification ; ces existent ensemble dans l'organisation du deux significations contenu d'un tout en un tout. Il s'agit ici do la relativit des parties s'attache un . organis 6. En second lieu,
caus, ou que soit
il y a la
ement plac
relativit
rationnel, un point
qui
on de
le non
rend l'absolu relatif qui perceptuel, de l'ensemble do l'exprience. Par la exemple, de qu' condition versa, alors que dans l'exprience strictement corilatives l'une de l'autre. regarde et vice la les comme absolue
n'est
conditions,
o elle absorbe et efface la volont, point la pense, la penso dans et, en effaant la volont la volont. cesse d'tre
LE
PANCALISMB,
THORIE
DE
LA
RALIT
278
contenu
objectif
on cours slado
de
ant-
du La progression postrieur. celle de l'objet cello du facteur moi, extrieur, prlogiquo sentent chacune uno srie do stades rsultent normaqui lement du dveloppement lo mmo. Co quo je suis moi-mmo demain tes d'un l'autre ment quelque est relatif do l'objet considr clans hier comme restant sur aujourd'hui co que '/tais mes rflexions
; il en esl de mme un autre tre personne!. moi n'est pas seulement au mme parvenu relative l'interprtation autre stade. de ; ici esprit notre C'est In moi
cl co quo jo serai do mes rfloxions sur vous, qui Chacune de ces interprtations relative stado du de l'interprtation quo lui ; elle est galemmo moi parvenu avons appel la coupe sa coupo lo mouve
co quo nous
et prospectivement , rtrospectivement longiludinalcment . Il s'agit ou, suivant mtaphore, ici d'une gntique ; ainsi dfinie, relativit la relativit est une affaire rsultant do dveloppement. il y a une 7. Troisimement, du fait mme de sorte do relativit Nous plus subtile en avons dj
l'affirmation.
sur les divers modes de n.gaparl clans nos discussions tion (I). L'acle de l'acceptation est corrlatif celui du rejet, et semble sinon exiger, forme d'existence permettre, qu'une s'altachc ce qui est rejet. De mme, l'affirmation logiquo dans certains d'une conduire, cas, la reconnaissance reconnaissance par l'acte sphre de l'erron, qui se manifeste de la ngation se trouve loul co qui est celte sphre ; dans parat apparent do prciser Nous rservant ce qui esl affirm. ngativement nous nous contenterons plus loin cette relativit, une relativit entre une de dire provisoirement que c'est positive plus ou pour et une interprtation ngative, une relativit brivement, d'acceptaforme de relativit, a t jusThings, 18
8. Il y a une quatrime
qui
(i) La pente et les choses, t. I, chap. ix ; Thought t. II, chap. vin ; et plus haut, chap. xu, 5, Baldwin
and
274
THORIE
GNTIQUB
DE
LA
RALIT
l
une la philosophie ; elle qu'ici picrro d'achoppement pour l'objet s'attache considr comme tant relatif l'esprit, comme tant littralement un objet d'apprhension ou d'exprience, comme ralit relative centrale objet ou au moi en mmo telle chose. Pour qu'une quo la soit connue, no faut-il soit pas qu'elle la connat ? Ce point uno placo occupe temps car c'est avant tout comme
dans
In ralit est tudie dans la pense que La Le titre , que logique gntique. pense et les choses notre nous avons donn tude sur la logiquo principale fait pressentir cotlo relativit finale, gntique, que l'on peut proprement dite. pistmologique donn celte numralion sens o les objets desdivers conscients en gnral sont relatifs, cherchons voir jusqu' un objet l'une ou l'autre esthtique chappe quel point appeler Etant la relativit do ces relativits, d'tre appel absolu. on bien toutes, el a par suilo lo droit
comme
Le contenu 3.
esthtique
est un tout
non
relatif.
des sens o le terme desco qui est du premier peut tre de relatif un ^bjel ou un criptif appliqu contenu du sens qui vise le contraste, mental, l'opposition ou toute autre relation existant entre les parties ou les facteurs 9. Pour d'un mme synthse facteurs s'unissent. actuels tout organis, o il est vrai de facteurs la que situation est claire. Dans In mesure la l'exprience comporte esthtique la relativit ces opposs, qui s'attache
l'instant o se constitue le loul o ils disparat La relativit du moi au non moi, celle des facteurs aux facteurs idals de l'interprtation, relles qu'elles sont tels, ne s'unissent qui celle du il sins'agit
l'universel, toutes gulier de ces facteurs comme opposs do l'exprience o ils l'ensemble struction tous. 10. Mais il reste encore ou une interprtation
esthtique
rsoudre
la question
LE
PANCALISME,
THORIE
IE
LA
RALIT
275
l'objet ment
esthtique lui-mme.
est
isol avec
et so suffit d'autres
entirecontenus
d'eux
cetlo question, il faut quo nous rpondre au point de vue do la signification interne de a celui de la demande intrinsque de l'intrt
l'exprience,
llicn il est possible les condientendu, impliqu, d'indiquer les antcdents tions o l'objet esthtique prend forme, psyles principes moteurs son appariqui conditionnent chiques, tion. Mais co n'est propre co point, do ralit nous uno tendance scrutons modo mme, tout, pas interprter vers uno ralit lorsque nous l'exprience dtermine. cherchons elle-mme, sa nous Lorsque connatre le elleun est
do l'oeuvro do l'objet d'art esthtique, constatons quo cette oeuvre est littralement dtache particuliers el isole. d'ordre Tanl qu'elle
construction
les motifs prsente, carrire qui donnent ils qui attendent, unit tous pour leurs
ceux pratique, sont en suspens ;. la rupture du liert tout artistique. De dansquo, esl fix sur la le systme et la situation tour tour
certains fait, psychologues notamment nombre de cas, reprsentation ordinaire, dramatique par la sphre blant d'autant , de le d'un drame,
lorsque l'esprit
entre
Attir
l'idal,
l'esprit
il se porte tout quo de temps autre El une fois la reprsentation termine, sur la situation a cess d'tre concentr qui a parfois aux intrts la soudainet particuliers, Aux yeux
une raction, il prouve dpeinte, d'un choc, et il revient brusquement aux proccupations l'observateur cpii celles une vue thse fait qui lient relativit de la vio
les jours. do de dpendance, les relations voit du dehors dnote la cause l'effet, etc., ce phnomne du point de entre les deux mais, sphres; lui-mme, accomplie, revient de tout il du point consiste en de vue de syndans le la
de tous
de l'esthtique artistique
temps
simplement temps de la
esthtique
pleinement
compl la organis
276
THORIE
GNTIQl'E
VE
LA
RALIT
de la relativit, do l'opposition, do l'incomplludo. sphre Ce qui montro est exacte, c'est quo celte interprtation ne peut ni opposer ni comparer enlro ollos, do quel-, qu'on oeuvres d'art ou deux situations quo faon quo co soit, deux Si elle est esthtiques. l'effet qui lui est propre; tenir do l'autre. compte son tour possession jugements diffrents, comme simultanment, mais apparentes conduit aux vraiment artistique, pour chacune on l'apprcio Il peut so faire de la mais il conscience est produit sans elle-mme,
quo chacune prenne et donne lieu des les estimer diffrentes a principe qui se relo rococo,
deux de
(.1). La combinaisons
mconnaissance
dans divers marquent lo plaleresquo, et dans lieu d'unit autres, crifie. esthtique, o, en un mot,
disparates comme
n'a pas celle sorte do relativit, l'objet esthtique c'est--dire la relativit exister enlro diffrents qui peut ordres Il n'admet ; l'intrt d'ides. pas d' autre qu'il veille tive, loul l'esprit il se suffit lui-mme. Je peux aborbe et, dans sa sphre entier, objecA cet gard, l'objet esthtique paysages,
11. Ainsi
() plat
dire
de deux
plus quo l'autre, cela, c'est soit valuer des deux paysages. Ce n'est
par exemple, que l'un me mon got . Mais dire ou est davantage mon propre jugement,soit juger le contenu pas diro
que les deux effets artisou l'un sur l'autre, se limitent rciproquement tiques agissent entre eux quelque autre rapport. En passant de l'un soutiennent d'une reconcentration l'autre, je sens le besoin d'un rajustement, de mon esprit le premier tout entier. Deux qui limine absolument ne peuvent des parties pas devenir simplement objets artistiques tout d'un plus apparentes d'oeuvres d'art indpendantes. > qu'un autre, nous f meilleur leur caractre perdre un portrait Quand nous dclarons sur le degr de ressemprononons large sans
c'est--dire sur le plus ou blance atteint dans l'un et dans l'autre, moins do soin ou de succs avec lequel le modle a t reproduit. l'autre infrieur Or le portrait pour la ressemblance peut lui tre inesthtant s uprieur comme oeuvre d'art, ces deux jugements tiques en eux-mmes.
LE
r-ANCAI.ISME,
THORIE
PB
LA
RALIT
277
si c'est l uno des conditions est absolu, former un tout autonome entend el sans que co soit.
do
Il
relation
1. L'esthtique
comme
relatif.
12. Si co qui prcdo est exact quand il s'agit do la coupe transversale de la conscience, il est de fait nanmoins que, en co qui toucho les choses vraies et les choses bonnes, la conscience cela teur n'est passo par divers vrai pas seulement la regarde do l'tat stades au do point c'est aussi ; et dveloppement do. vue de l'observauno condition de
du dehors, do conscience
se dplace, se modifie, Il Y a l un processus fonctionnel dont en un mot un mouvement constamment, du modo d'apprhension
progressif,
esthtique.
slado, chaque pcul-tro, point de chaque ce progrs aux stades, aux points qui le prcdent est relatif et ceux qui le suivent; est-ce qu'il n'en est pas galement ainsi de la signification Du point interne elle-mme? de vue longitudinal, il semble y avoir uno relativit de gense, de Est-ce dveloppement. que rellomenl celle relativit? 13. Rservant vateur qui
dira-t-on
l'exprience
esthtique
chappe
nerons la relativit du sujet l'objet plus loin, en discutant nous lui-mme, rpondrons que, pour l'esprit pour l'esla signification obprit mme de l'observateur, esthtique jective oeuvre tinuit no prsente pas de dveloppement progressif. d'art vritable est une unit qu'aucun rapport ne lie une autre oeuvre Chaque de con-
elle n'a ni avant ni d'art; de la conscience. Ce n'est pas aprs dans le mouvement la situabien le contenu entendu, dire, que objectif no varie tion ou l'vnement reprsent pas; il varie inau dfiniment, lions du contenu contraire. choisi Mais pour travers toutes les variaesthtique, satisfaire l'intrt
278
THORIB
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
l'intention
reste lo mme (1). do cet intrt propro cela est sublime , ou je dis cela est beau , ou la satisfaction esl do bon got , la lin quo j'exprime esl la Celle atteinte est toujours la mme. fin, qui esthtiquo, consislo dans la contemplation chose qui ait une do la connais-
baso de l'intrt
do quelque de quolquo chose d'intrinsque, ralit intrts ; les divers particuliers pleine chacun sance el do la pratique contribuent, parfaire tique, mme varie lo uno pareille ralit. do ma Commo contenu
valeur, indfiniment.
quoique, dans
avons dit ce quo-nous pour du mode d'intrt esthtablir intrinsque n'est d'intrt ; pas lointaine (2). La lin de ce mode tique saisir toute raliser, trouver, elle consiste pleinement Cela est impliqu le caractre loul cel intrt. L'inde l'objet la signification qui est prsent son objet, est d'tendre trt de la connaissance d'agrandir il de la vrit lo domaine ; sous l'impulsion qui l'y porte, fait des bonds de cl et et d'autre, des cherchant des faits, des De mmo, hypothses. des ( valeurs utilits, morales,
au del des situations lui qui pratiques ajustements il s'en sert comme de moyens. sont offertes ; ces situations, de ces deux l'intrt A la diffrence intrts, esthtique en qute du changeant et du n'est pas continuellement il est, dans chaque au contraire, Bien cas, pleiprogressif. nement objet d'art. satisfait disparat. Dans chaque possde. qu'il Il renat sous l'action de ce Il d'une meurt son quand nouvelle oeuvre
qui se cas, il esl uno signification ne diffre elle-mme, et celte signification suffit pas d'un qui dans 1' intention doit : elle consiste cas l'autro constructions aux diverses objectives pour qu'elles s'ajouter la favarie quant la fracheur, comme fonction (i) L'intrt et l'habitude, avec etc., et son pouvoir varie avec l'ducation cilit, n'en deavec le savoir, mais la fin qu'il poursuit le temprament, meure pas moins constante. t. III, chap. x. (a) Cf. Thought and Thingi,
LE
PANCALISME
THOHIts,
PE
LA
RALIT
279
no
soient
bonnes, Colto
vraies elles
ou
bonnes, belles,
ou
vraies
et
roiont
celto
absence
do relativit,
cette
do et celto l'gard inhrente indpendance compltude sont dans le cas de la conl'avant cl de l'aprs postules comme mais seulement naissance et dans celui de la pratique, leur apoge, qui so trouve dans l'tal d'inidal, seulement tuition. termes cas, lus, Dans l'intuition, ainsi do la du processus les moyens dans l'antre dans ce quo mdiation sont sens. Us nous l'avons la vu, certains l'un des absoinlin dans
considrs sont
comme
inconditionnels,
la preuve do leur exactitude hypothtiques; et immdiatement en eux-mmes se trouve ; on les accepte cola est Dans le cas do l'esthtique, inconditionnellement. vrai non seulement n In limite, une fois atteinte la consomest mais et toujours. idale, L, l'intuition partout est toujours Du fait l'idal constante, quo sa siaccompli. no comporte pas gnification gntique, pas de progression a tout autant d' avant et aprs, lo droit d'tre l'esthtique mation appel pratiques en celle Mais absolu que les principes des thorie? d'aprs absence do progression. pas oublier, l la signification celle qu'il rationnels lesquelles afin de ne les impratifs l'absoluit consiste d'illucl
il ne faut
pas
se faire
do l'esthtique a quand on le
pour la conconsidre du
de vue du psychique. point telle relativit gntique, les changements remarque esthtique progrs que par l'idal de la connaissance
loin la envisagerons plus l'observateur qui qu'elle apparat subis tant par le sens progressifs Nousau fur esthtique et de l'organisation cl mesure sociale. des
5. L'esthtique
non
relative.
En
les
diverses
sortes
de
relativit de la
constructions en
objectives troisime-lieu,
qui conqui-.
indiqu,
celle
280'
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
rsulte
du fait
que
sous
quelque
forme
et correspondant, Les crits o la ngation correspondante.. le dtail font connatre les diverses formes celle relativit. Etant ici donn certains les buts types l'ac-
qu'elle l'affirma-
il suffira
ces formes gnraux auxquels Nous mettrons en tte le rejet ceptation qui lui correspond, sion de ce qui est importun, d'autre le bon accueil part, conditions manifestent-ils dcide do la contraires. dans beaut do ces
active,
avec
c'est--dire,d'une part,l'exclunon dsir, de ce qui dplat, et, les que l'on fait ce qui remplit le rejet et esthtique caractre esthtique el de ces l'acceptation ? L'intrt d'un se qui objet posi-
Comment le domaine ou du
exclusions
inclusions
en tudiant la ngation constat, esthlique(l), chose de ce genre dans la dterminaque quelque apparat tion du laid. Lo laid n'est ce que l'intrt pas simplement ou ne choisit le contempler ; il nglige esthtique pas pour est ce que cet intrt vite comme le contrariant et l'empchant l'avons de se satisfaire. Par vu plus haut, l'tal d'une pas la revendication la se, il semble nanmoins, d'aprs dtermination du laid, qui a rapport que i'objet lors, le celle dtermination comme regard comme nous si, lui-mme esthtique n'implique sphre d'existence ngative,oppoconsquent, direction l'intrt suivie par la esthtique, reconnaissance de de laideur. Ds
le beau, n'est-il positivement esthtique, pas, en un au ngalivemenl au laid? L'intrt sens, relatif esthtique, ne reconnat-il pas le second aussi bien que lo esthtique premier? 15. Aprs conclusion tion. struit de mres rflexions, nous sommes arriv la
que l'on doit rpondre Lo laid n'est pas tabli par sous une forme qui lui soit
plu
LE
PANCAL1SME,
THORIE
PB
LA
RALIT
281
par Nous
obstacle dans le
sa satiscoefficient
Le laid
l'imagination
esl ce qui rsiste aux deux motifs ou l'un motifs de l'intrt esthtique qui oprent.dans semblante l'idalisation et la , savoir 11 conviendrait donc do dsigner le laid
personnification.
: le positivement ; on le par l'expression nlieslhlique mettrait ainsi en contraste non avec ce qui est simplement ou indiflrent. esthtique Si cela s'attache ou d'une de quelque est exact, il s'ensuit la ralit qui que l'existence, au laid a toujours d'une vrit la forme d'un fait, valeur au cours de l'accomplissement apparaissant autre par elle. Par la qui choquent l'envoie dans au apprhends dtermiIls sont trouver
et dj dtermin fonction, les lments d'un tas d'ordures, exemple, vue et l'odorat, et qui empchent l'on que semble du tas un objet sont esthtique,
el affectifs. moyen de processus perceptifs ns avant que prenne naissance l'intrt qui pourrait le beau. Pour la contemplation l'objet esthtique, ralit une it qui forme s'attache d'existence au las d'ordures est une
Du point de vue de Tintincomplte. et de ses aspecb et privatif, n'a ngatif l'objet du tout comme ensemble bien esthtique,
esthle temps o l'intrt puisse se faire que, pendant il ait, comme tous les autres objets, de tique esl en suspens, fondes sur des faits. valeurs d'existence pleines 10. Il est logues intressant Le du logiquement faux est ce qui esl ni par le jugement ; il relogiquement l'chec d'une tentative d'affirmation. au prsente (1) Quant accomplir.ou moralement c'est ce qui mauvais, manque morale. ce qui choque l'idal pos par la volont Dans le cas du logiquement une proposition faux, qui atteindre de suflrages recueillo.pas par l mme manque la ralit dans le la sphre logique, Elle systme des vrits. nd Things,[t, dans c'est--dire est donc tre irrelle 4 et sous ne de comparer ce cas avec les cas mauvais. faux et du moralement ana-
admise lo et
II, chap,
vnt,
suiv.,
282
THORIE
GNTIQL'E
DE
LA
RALIT
rapport
logique.
Mais
cela
ses
sparment. vraie ; il n'y a pas en ralit pas une proposition deux pattes ; mais nanmoins il existe des boeufs
sont
aussi
que des bipdes dans les domaines, envisags sparment, leurs classes se sont formes. On doit conclure de l dans le cas prsent maine o se produit mode de ralit, de fonction signifie comme dans celui la ngation' certains objets plus simples
son
de modes rieurs.
les que, pourqu'un modes du vrai et du beau, il faut qu'il complexes possde de plus que celles qui lui assurent la ralit quelque qualit dans les modes plus simples ceux-ci. qui prcdent 17. De mme, tains le moralement mauvais chose qui ne satisfait cas, quelque avec lui; tels les actes ou qui esl incompatible et les incliadmis et tablis nations dans la qui ne peuvent pas tre ceux auxquels il est impossible morale, sphre de la ralit de peut reconnatre des attributs moraux pas dire que ces mauvaises dans la sphre morale. comprises choses ment que certaines qui (l)..Et pourtant actions el inclinations Elles sont tmoignent relles dans on ne soient simpled'autres dans cerconstitue, moral pas l'idal
Cela
regard ant-
la constitution du bien. pas contribuer sphres ne peuvent de vue des faits Elles sont relles du point physiques, psyle progrs de l'idal cl sociaux ; elles limitent moral ; chiques de les accepter mais le sens moral, ou les conqui refuse damne, ralit n'en lient compte l'idal postule pas dans de la l'organisation moral. la ralit moBref, el de mode
positive que rale consiste en uno organisation de volonts positive valeurs. Comme nous l'avons d'un vu, elle procde
aotiom'dues l'ignorance, une (i) Telles sont les mauvaises un manque do rflexion videm(elles se distinguent impulsion, ment de celles qui sont commises de propos dlibr. Ces dernires sont des manifestations d'une volont perverse ; elles constituent la vritable sphre du mal moral.
LE
PANCALISME,
THORIE
DE
LA
RALIT
283
d'intrt
Ce qui n'est pas accueilli la sphre o sa ralit est rel dans le mode nous comme part, de qui coninen vue
d'ui.e
esl propre. 11 peut se faire d'une que, part, damnions un acte ou une altitude de la volont compatible admettant avec notre idal moral, et que, la cas, laid. d'autre au
sa ralit, nous nous placions rc->is des faits, non de non de la morale - valence mais del simplr (1). En pareil mauvais est analogue l'esthtiquement deux
point ralit
matriaux ne tmoigne que certains qui lui sonl offerts conviennent pas au mode de construction qui lui esl particun'affirme la ralit de lier, mais ni l'un ni l'autre ngative ces matriaux dans son propre d'organisation. systme 18. Mais ral, d'une il apparat maintenant entre et l'esthtique, d'autre part, qui vestige singularise de relativit ce dernier el le mologique une. diffrence part, et le dbarrasse de son la le
essentielle dernier
el au rejet ngation logique fois tablie, isole compltement tant positives que ngatives, sertion esthtique positive exclusif.
cet gard. Contrairement l'assertion moral, esthtique, son contenu des o il se trouvait son contenu tout,
une
engag.
rend Elle
efface
no peuvent faire ni le logique, inhrentes empchs par des raisons d'attribuer donne autre un prdicat
; ils nature.
un sujet appartenant tout en considrant classe, comme lgitimes Les boeufs el les l'intrieur
ou les deux
classes
dans bipdes
tout
du systme
il y a, bien entendu, des actions immorales comme (i) Cependant immorales. on Les personnes dont telles, ainsi que des personnes une volont peut dire qu'elles manifestent perverse sont celles qui violent sciemment des cas prcits, taie, leur propre sentiment du coux-ci rentrent directement bien. dans A la diffrence la sphre mo
284
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
l'intrt
cherche tendre. On peut dire logique quelquefois sont sans rapport, ou en opposition que ces classes logiques l'une avec l'autre, affirmant logique, jamais qu'en quelque chose do l'une on prive l'autre de tout droit d'exister. En dfinissant bipdes. est bonne, ment des quadrupdes, Il en est de mme du moral. c'est affirmer que moins l'action les boeufs on ne supprime Affirmer qu'une contraire est pas les action relative-
ou au relativement mauvaise, peu convenable, mais cela n'implique dernire soit efface jamais que cette du domaine de valeurs o les attributs moraux trouvent leur application. 19. En d'autres ral, positif sont affectif, qui ou incompatibles, mme la ngation et le rejet mologique l'un des cas d'exclusion l'autre cognitif, de l'tablissement drivent de classes rivales termes, tandis que la dtermination esthtique, Au pas d'exclusion. se produise, elle tamme de les autres
quand il s'agit du laid, n'implique dans quelque mesure qu'elle contraire, blit une seule et unique classe, et l'tablissement celle classe effectue une synthse toutes qui abolit classes dtail en (anl (1), entirement
Comme nous l'avons que telles. expos dans le seule l'affirmation est uniquement et esthtique privative.
Si cela est exact, nous pouvons en toute assurance conclure l'affirmation accomque la sorte de relativit qui s'attache el l'acceptation du repagne de la ngation, accompagne Voil donc jet, no s'attache pas l'apprciation esthtique. encore un sens o l'esthtique esl absolu.
20.
La dernire
forme
de relativit
avons
qui III,
la relation
(i)
WoitThought
and Things,t.
s Interest
LE
PANCALISME,
THORIE
DE
LA
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285
connue
et la personne
ou le processus qui la connat. relation entre le sujet concomporteunc car le sujet connaissant est prconnue, o une sorte que quelconque celte relativit vrit est d'objet se trouve soit devenue de la
les cas
II semble donc apprhende. derrire toutes les autres. Quoiqu'il l'assomplion connaissance en soit de la idal bien ainsi
et que celte
pense qui
et une force de plus en'plus grandes mesure que la science progresse de vrits un systme objectif et de faits qui sont ce implique del connaissance. sont indpendamment Quand ils se qu'ils au point de vue ontologique, les mtaphysiciens et placent positifs s'accordent dire : la raest de son chef, lit existe ; elle esl ce qu'elle par elle-mme de par la nature ; elle n'est pas ce qui est qui lui est inhrente chose la conconnu ; elle n'est pas quelque qui doive les hommes de science naissance lre. 21. Celle rfrence antinomie la grande elle priverait lettre, la participation posant les choses quelquechose de la connaissance les processus ralit de leurs comme elle lui est tranger est ; prise au pied de la de la connaissance de toute quilui propres Tout en objets. comme i' les existent loi., quoi que ce soit de son existence ni de son
l'idal
le sujet connaissant connat, de sa connaissance. fait indpendamment Nous avons adopt plus haut connaissant, c'est--dire l'ontologique. que le point par opposition le point de vue Nous de vue devons
psychique maintenant
par nous
terprtation l'antinomie de la convenons 22. Ce quo nous d'appeler considre dans sa rfrence naissance objective prend 1' intention Tout d'abord deux formes diffrentes. apparat de l'objet est form, (i) Voir d'tre indpendant L'individu construit. haut, chap. xit, du processus connaissant individuel constate o il que la
exactement
plus
2.
286
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
signification sa perception,
de
la chose
veut
que
cette
chose
soit
un. chose ; celte est indpendant de lui et contrle qui, dans sa signification, Nous pouvons lui est tranger. cela, en tant que cela appeler la ngation de toute relation entre la chose comme implique la rfrence telle et un seul individu connaissant, oxtrapsy sa connaissance
cette rfrence s'tend la percep . Ainsi comprise, chique d'autres 'tion ou l'apprhension ; personnes par l'individu l'indices personnes sont galement extrieures, trangres vidu qui les apprhende. 23. L'autre cas estcelui d'ino l'implication d'extranit, tous les sujets connaissants ou percela chose ou l'objet se trouve complteconscient. s'appliquant une chose La rfrence tout extra; le monde ontoqui.est et de
s'tend dpendance, de sorte que vants, ment isol de tout processus comme est regarde psychique elle est synnomique.
11 existe
ou de tout spirituelle logique, physique, de l'apprhension isole et des processus Celte commune. ceux de l'apprhension aussi la relation
rfrence
des esprits entre eux. On dil des objets de tout processus sont ainsi indpendants psychique qu'ils (1). la rfrence transsubjective par L'implication choses indpendantes distincts laquelle d'elle la connaissance donc dcouvre deux renferme
lments
et le transsubjectif . : 1' extrapsychique celle de Maintenant se pose une question d'interprtation, tablio savoir lequel des tennesdel'antinoniic par la connaisde l'objet l'individu sont la relativit sance ces termes de l'objet son gard doit et l'indpendance connaissant la raen dernire tre accept comme caractrisant, analyse, lit. Le r-l, sous sa de forme ultime, doit-il tre considr comme tre un lment comme ou doit-il l'exprience personnelle, existant indpendamment parlui-mme,
regard
no vise directela question ? Ainsi do l'exprience pose, de la rfrence mais on ment que la validit extrapsychique, cnde cette rfrence admet ordinairement que la validit etc transsubjectif /i) Cet emploi des termes extrapsychique a t propos dans La pense et les choses, t. I, chap. t, sect. 10.
LE
PANCALISME,
THORIE
DE
LA
RALIT
287
: si l'objet, dit-on, transsubjective est rellement observateur donn d|un indpendant quelil est ncessairement de tous les obserconque, indpendant vateurs. 24. Nous avons dj vu pourquoi la connaissance cette antinomie, tablit. qu'elle-mme pas rsoudre mier lieu, toute tentative fait pour interprter qu'elle l'objet d'elle donne un rsultat comme o elle lient indpendant encore une place a apport stades la ne peut En pre-
trane
celle
de la rfrence
en fait, elle plus ou moins grande, auquel, Et chacun de ses chose d'elle-mme. quelque se pose de savoir comment elle question pourra
se sparer effectivement de ses propres parvenir produits. un point de vue plus positif Mais mettons-nous : il y a une raison pour laquelle les objets de la connaissance deautre meurent ncessairement relatifs de leur l'exprience. En devenant rflchis, interprtatifs le de la connaissance tmes maine devient rsultat de donnes, des processus alors les processus contenu, propre rdifient sous forme d'ides, de sysde vrits, le mettant ainsi dans le do-
les processus de la connaisatteindre, que puissent do l'interprtation, toutes les opposisance sous le rapport l'cxtions et tous les dualismes par lesquels ils reconnaissent de leur objet s'tablissent sous la et -l'indpendance du jugement des processus el de la prsupposition subjectifs du psychique, rflexion. Celte prsupposilion secondaire comme tion (1), nous reste avons une appel ailleurs la prsupposilion pour pierre d'achoppement la relativit Sous cette forme, du de la ralit. ontologique demeure jusqu' la fin pour toute apprhensujet l'objet . sion du type cognitif. En co qui touche la rfrence l'antinomie transsubjective, du est d'autant plus embarrassante que la valeur synnomique el l'isolement cl de la rflexion la stabilit accentue jugement de l'objet extrieur. Celle valeur se manifeste trs nettement Il peut se conscients. dans certaines phases des processus son illusion en faisant faire qu'une corrige' appel personne (i) Thought and Things, t. II, chap. xv, 4. en questoute thorie tranit
288
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
; et mme que, si elle a une personnes en face des rsultats elle s'en rende hallucination, compte rde la rflexion. De la sorte, l'une des.deux synnomiques la rfrence se frences extriorisantes, exlrapsychique, peut la perception d'autres trouver elle. Et en avec antagonisme est galement l'inverse l'autre vrau ou Un tre neutralise par
jugement
la croyance universelle peut tre rfut d'un seul sujet. Ainsi sonnelle l'origine decesdeux rfrences l'extrieur jectifs des manires 25. Dans l'exprience le cas des ralits mais d'une dans elle-mme. de valeur, plus
antinomie
du ct de la marque des valeurs en raison de l'extrme relativit, objecambigut leur de la conscience d'valuation tives et de l'hsitation se manifeste, manire attribuer une signification extrapsyhique. il est vrai, la valeur attribue h l'objet du choix est au moins indpendante l'individu (la valeur conomique est indpendante mais conque), dpendance des l'gard Dans lui est bien des cas, inhrente, ou de
et de la prfrence
du diamant,
superindividuelle, de processus
La rfrence chiques. des cas moins objectifs, immdiate, templation le choix faction idale, qu'il n'y important en une forme objective. Nous valeur l'a n'a qui tant pas a sommes le en sens
dpendance et du choix'psyl'apprciation ne joue transsubjective pas. Et dans tels que ceux des valeurs de la con-
directe et de la satisde la jouissance et individuel joue un rle si subjectif la signification de convertir a pas moyen en droit ddire dans que, si certains la ralit elle de ne
donc
cas, de
valeur
transsubjective de l'exprience
la valeur est auxquels de la ralit En effet, la prsupposition attribue. indpenno des choses et des valeurs dante el objective exige qu'elles des objets contiennent sont plus d'lments de leur valeur, de dtermination qui garde slective. sa rfrence Elles l'ex-
dpouilles
prience.
LE
PANCALISMB,
THORIE
DE
LA
RALIT
289
est aux
donc
que
les
ralits
des deux
qu'actifs;
processus de la rfrence
tant coconscients, ou de l'implication trangre elles et indpenconscients, el, du donnent non lieu, moins
inlersubjeclif auquel elles sont en relation avec l'exprience individuelle. qu'avec l'exprience 27.
sociale
La question se pose aussitt si ces conditions de savoir de relativit existent dans In conscience esthtique quand des des choses ou sorte, c'est--dire objets de l'une ou de l'autre des valeurs, deviennent ciation artistiques. Un examen matire de production ou d'appresthloul 'entre cl
de la conscience des caractres rapide cette question. 11 esl tique nous aidera rpondre fait impossible de soutenir que la distinction gnrale les personnes les existences esthtique. de nature clle loi, et les processus choses, entre se trouve abolie dans objectives, les situations que l'art celto distinction
mentaux le contenu
Les
accentuer
sont souvent reprsente ne prerid: quel relief le sort, la ncessit, de l'amour, clans 1 Dans faon l'art, plus la les
causes par pas clans les tragdies dans les victoires cl les insuccs de la piti, de la colre d'une
le3 mobiles
la forme no
la distinction, rien comporte qui entre le moi priv el son faite par les processus conscients, Si nous tenons, comme nous le devons, semble-l-il, objet. de la connaissance el ceux de la pratique se que les rsultats retrouvent tire, comme intgralement ne pouvons nous trs dans pas dans cette enla signification esthtique annule ni considrer comme signification, eux. entre la Nous distinction
n'abroge pas la que' l'esthtique En face du contenu de la connaissance. ne perd que pas le sentiment lorsqu'on de admiro
jamais,
Bal il wi n
290
THORIE
GNTIQUE-
DE
LA
RALIT
rellement
avec
elle ; et l'on
ne confond
pas
de personnalit qui y sont reprsents une autre oeuvre d'art. que reprsente La vie mentale l'objet on sait le qui est communique rle dans de rcentes du important joue qu'elle analyses beau (1) n'est donc pas la vie mentale individuelle comme ne consiste pas en des lments restant telle, c'est--dire qu'elle individuels et non Ce qui lui est communiqu gnraliss. de la vie mentale nous l'avons el ses inclinations ralisation de l'individu dans une quile contemple, qui c'est, comme celles de montr analyse prcdente, se prtent
les lments
et de ses habitudes
l'jection, et qui, par suite, sont en mme temps celui d'autres reprsenter, que son esprit, en gnral. ou.mme encore, personnes l'exprience est-ce 28. Mais s'il en est ainsi, dira-t-on, que le mode de conscience uno esthtique entre antinomie ne la comporte dpendance connaissant pas, et ? Si comme les autres, de l'indpendance
la gnde nature
du sujet la rfrence
sens (ou peu prs) que tout en faisant participer l'objet nelle du sujet, les implications
reconl'esthtique dans le mme extrapsychique le3 autres fonctions d'apprhension, tout de entier l'art ne la vie personprsentent-elles de la rde celle
pas de ce fait uno contradiction? Celte objection sembl fonde en tant frence extrapsychique dite, proprement de l'objet l'indpendance qui implique rience on de l'individu. la Mais rfrence considre
qui veut sparer voit ici combien s'est gure de rfrence Nous tique
de toute exprience comme telle. On l'objet ce dont on ne il importe de distinguer entre ces deux sortes prsent proccup jusqu' et le prathorique a un sens synrflchies, l'esthtique la une oeuvre d'art comme ayant que, comme la mme Or, lorsqu'un xiit, 3. valeur pour individu toutes introduit les peruno le
sous leurs
(t) Voir
chap.
LE
PANCA1.1SMB,
THORIB
DE
LA
RALIT
291
-vie mentale de lui-mme, aussi de la conscience exprime sent qu'il lui. hommes tale
dans
r~> objet d'artj il ne s'agit pas uniquement et de son jugements d son got lui, mais de tous ls autres de la communaut, hommes, Sans doute,'celle oeuvre signification'plus large. Il en universel,' qui se manifeste avec l'ensemble une d'un des mais vie menseul
du got est l'organe La vie mentale que cette communion lui fait introduire
reprsentative. celui de tous qui Si donc spar comme rfrence mme abroge pathie. de de la
dans l'objet devient Ce n'est pas le jugement la valeur esthtique de cet objet.
affirme
conscience
comme regarde l'objet elle ne le regarde pas en d'autres si la termes, elle, il n'en pas de dernire est par l'emest commuest
par Le processus
est un processus se conqu'il nique l'objet de l'individu stitue dans l'esprit qui s'identifie progressivement Le pouvoir du vrai et la-valeur avec cet objet. synnomique du bien se conservent dans l reconstruction synnomique sa vie mentale, son moi , la signification d'une fonction concorrespondante d'art ne tolre pas d motifs ni sciente synnomique. L'objet de buts strictement ; il est isol du moi individuel, privs semblante et doiptenl tout tous. 29. on aux va aux L'exactitude o va de celte vivants thse sympathie devient en considre notre en incarnanteoqui est commun et essentiel * la vie do elle-mme,
manifeste matire
personnages
l'idal
choses mortes, plutt qu'aux animaux divers (I), et quand qu'aux elle va au plus lev, celui qui tend C'est le moi gnral el universellement
de l'enfant un tableau On se rappelle l'histoire qui, devant une arne de Rome o des lions dvorent des chrreprsentant tiens, b'crie ttOh, maman, il y a un pauvre lion qui n'a pas de I L'incongruit amusante est chrtien qui rend cette remarque (i) la sympathie mal place de l'enfant.
292
THORIB
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
le moi
idal, que vise le processus individuel s'identifie avec font donc de mme. celte importante
de lui
la et
personnapense que
arrivons
conclusion
en bloc, chappe l'exprience esthtique, prise du sujet connaissant l'objet Elle abroge la rfrence connu. ferait du rel quelque chose de tout transsubjective, qui fait spar de l'exprience, car elle regarde l'objet esthtique comme incarnant un mouvement de dtermination psychique. Elle donne l'oeuvre d'art la mission vement do l'esprit sous sa forme d'autre part, elle raffirme rtablissent dans le moureprsenter universelle et synnomique. la relativit des esthtique connaissant l'objet spar dans la esl pas aucun ne connat de processus les situaet de
que la relativit
Mais, individuels tions connu. connat sance. thtique entier, mme. Une de objet cielle
qui concrtes
le tout
le sujet enveloppant Le sujet connaissant connat comme chose qui est quelque antinomie se raffirme dans
Cette
conscience le
contenu, n'y
mais
contenu.
assujetti autre
relative
modo
ralit.
est propre, que pas de ralit La relation du sujet ou non esthtique. l'objet fait de son contenu, mais elle n'est ellepartie pas assujettie entre le sujet et l'objet. mme une distinction Voil encore un sens o sonn'en ralit qui renfermant du moi objet esl absolu. L'objet esthtique souffre en dehors d'elle, pas d'autre complexe qu'implique est une tout en
esthtique
l'organisation cl du monde.
l'exprience
7.
Le sujet
connaissant
el son exprience:
lepancalisme.
Ces
montrent en quel sens la ralit explications dans la contemplation esthtique peut tre appele la ralit Si l'absolu esl le non relatif, esl esthtique
LE
PANCALISME,
THORIE
DE
LA
RALIT
293
absolue d'exposer,
dans
tous
dans
les sens que nous avons numrs. le dernier certains corollaires chapitre, faut encore conclure au sujet est apprhende ainsi notre solution
Avant phi-
il nous la ralit
du point
donnerons
gntique. manifeste
qu'en
fusionnant
modes
d'existence,
de subsistance,
de postulation, dans etc., reprsents vits dont nous avons fait un examen celles de approfondi l'intrieur l'extrieur, au postrieur, de de l'antrieur l'idal, du vrai au faux, de l'affirmation la ngal'actuel en transcendant, disons-nous, tion, du bon au mauvais tous d'eux cerne logiques, ces la conscience contrastes, soit le point de vue exclusif l'interprtation par du rel. esthtique et dfinitif Si le systme qu'aucun en ce qui condes vrits nie
tant au systme des valeurs relatif exemple, devant chouent ses moyens de traductlologiques, lequel ne constitue reflet particulier el incomplet de la tion, qu'un
aucun caractre tel que a l'identit dans la ralit, logique, un diffrence dans tout , la cohrence, l'organisation ne peut tre accept comme seul critrium du d'implication, rel. du Les caractres mode de ralit et processus cognitifs comme tels, mais quand lepoinlde vue do l'apprhenlogiques sion ou de la pense cde la place celui on logique auquel dans la synthse il devient parvient plus large de l'esthtique, vident sont insuffisants nour faire critriums que de pareils par connatre 32. la la nature de l'ensemble du mode de la ralit, de ralit Il en est de mme - reprsent dans logiques atteint sont sans les doute des critriums
qui, incarnant la volont, l'intention, un but, signification morale cl llolol'idalit, comporte Ses rsultats et ses idals sont relatifs, car ils congique. avec ceux de la pense cl sont assujettis trastent comme elle h la synthse Par consque donne plus large l'esthtique. son identit la volont et sa conservation et sa quent, (1) - sont, ce qu'il des expressions continuit semble, signification (i) Cf. Urban, Valuation, etc., p. 401 et 402.
294
THORIE
NTIQUB
DE
LA
RALIT
La
ralit
mro,
interprte llologiquement la ralit relative interprte Introduire un principe abandonner celui dans d'un le mouvecaractre
ou logiquement. thoriquement comme tello ment de la ralit exclusivement de la ralisation tlologique, synthtique de valeurs. c'est
pour
ontologique 33. II en esl de mme culiers sauf dans point rience atteint sente d'o celui uno l'on o
do chacun
de vue partipoints la ralit : tous sont relatifs, disparaissent Co suprieures. celui do l'explorsqu'il reprdues alors
des
de vue
absolue
dos complications d'apprhension, exempt et dualistes. atteint rivaux L'exprience dans discern une
le plus lev : elle reflte, et absolue, ce qui n'a t chacun qui, au des cours individus de
connaissant
plus
de vue point on exprime l'exprimant selle. Il n'est ni raliste do ces trouve moins termes, clans avec car, si
lo sens traditionnel
l'exprience,
en dehors quoi que ce soit qui se trouverait embrasse toute la ralit. C'est : l'exprience sui pour le dfinir compltement,
de -
de l'exprience esthdescription les implications. Nous rsuet en exposer nouveau tique de l'exprience nous parlons mons tout cela quand artistique ou de la jouissance la beaut ; mais lequel procure par d'entre nous la jouissance jouit? 34. Nous dire exactement pourrait que donne une oeuvre avons donc une ce qui est ralis ou pourquoi d'art, thorie selon dans il en
generis; la recommencer
esquiss
laquelle
LE
PANCALISME,
THORIE
DE
LA
RALIT
295
la contemplation esl l'organe de l'apprhension esthtique du rel sous sa forme complte, et, en certains synthtique, sens nettement A cette thorie absolue. nous avons dfinis, donn, lismo d'autres avant (1). mmo On do l'avoir sans rsultat difie, aucun lo nom do pancapar do
moyens manire
doute,
permettant
parvenir d'utiliser
Aussi
appel pannotre certaines expos historique, voies au but que nous nous par d'autres certains ferons dans corollaires le du dernier
reste ce
c'est phiques; Ces corollaires conclusions tique, liens haut. mais aussi
philoso-
sont
de la
et chap.
XT, f 7. Voir
CHAPITRE
XVI
COROLLAIRES
Nature I.
de la ralit.
la thorie du pancalisme, expos qui est du rel laquelle nous avons t conduit en l'interprtation tudiant les faits clans lo dtail, nous allons indiquer brive1. Aprs ment certaines implications, plus certains corollaires d'une philosophique cette question Les permettent lo contenu ceptible tique. a sur gnrale (1). Le lecteur : quelle est alors la nature de la ralit? auxquelles nous porte les lvres
avoir
conclusions
de supposer que la ralit de la conscience en tant qu'il sous une forme de s'organiser la conscience conscience d'un de la ralit. d'une sous la forme La ralit capable ensemble organise,
nous sommes.., parvenu esl constitue par tout est organis ou susou artisesthtique de esl l'organe serait saisir do la l'expet de la
Ds lors
individuelle
entire
esthtique. et celte exprience celle aussitt d'o l'on dtermina l'un n'a plus ou la
cherche
chose arrive
particuliers
chap. xv plications
se reporter Thoughl and Things, t. III, aux 7 et 8), o certaines de ces im(particulirement sont dj indiques.
COROLLAIRES
V
297
de do l'ensemble, el l'on n'atteint quo l'apprhension ou de ralit, du mode de mode spcial d'existence quelque do l'idal, du bien, du vrai, ou de quoique autre. l'actuel, de ralit, 2. Quant ces modes spciaux on ne doit pas les vision considrer contribue do comme non valables ou comme irrels, du contenu car chacun essentiel sa manire la constitution
rvle l'organisation esthtique L'esthtique quelque chose de nouveau, chose de particulier; mais il quelque el rtablit, sa maniro, les ralits et mmo-les accepte cont bien asles reste des modes le bie.i. Le vrai reste le vrai, le particuliers. Les rels do l'idalit el de l'actualit
demeurent bien le
du l'ensemble la forco impralive ; ils apportent synnomique du vrai. Tous contribuent et I' intention constituer. Chacun est donc un
valable de la aspect bien qu'au il n'en soit qu'un ralit, point do vue gntique est un Le progrs de la ralit aspect modal et incomplet. de nouveaux modes rel : il se produit constamment progrs et de nouveaux a sa synthse dont chacun aspects, slhtiquo el lo tout s'lnd cl s'enrichit sans cesse caractristique, d'utilit mesure les les sciences, systmes que pratique et les arts fonds d'utilit morale politique, conomique, sur des conventions spciaux. toute garde reslenl ou visant La sa science, la commodit thorie la morale libres el laborent instrument el leurs de la
"contenus
a ses problmes scientifiques rsoudre et ses problmes normatifs, quo l'on n'arrive qu'au de patientes et do pntrantes recherches analyses. prix au progrs Toutes ces choses contribuent gnra) de l'huma; l'estltiquo nit, et toutes concourent enrichir de tique du rel. Le mouvement et moral intellectuel trsor son qui tion dveloppement, fait de lui, dans de la ralit. nous au pinons de ses stades, point de vue de l'ensemble, devient absolue aux la ralit de aucun ses autre esthl'apprhension le se poursuit, la tradition
stade de et, chaque s'accrot, il esl l'objet d'une artistique synthse du mot, l'incarnala pleine acception
quelconque
plus haut. Elle n'est relative indiqus les relativits et elle synthtise toutes
propres
298
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
les vrits, le y persiste, l'ensemble survivant dans pas dire que la ralit
no veut
une description nouvelle, n'exigera qu'elle pas ultrieurement continuelleno se dveloppera car lo tout plus, progresse eux mesure ses divers facteurs ment, que progressent mmes. nonciation ment atteint C'est de lo do propre ses rsultats dire que intention l'idal le esthtique que comme chaque pleineest acheve
en raison
; mais do cette
de l'efficacit des motifs persistance des motifs cette intention fonde impulsions i. Mais conscience esthtique car par cl des intrts il reste rpondre actifs
c'est nier la plnitude, est mmes sur lesquels de rconciliation dos : oxste-t-il une
apprhend
rponse o ensemble
uno exprience sera nette, que nous y ferons il faut entepdre ce qui do existe l'existence. autant qu'il Assurexiste
ainsi et dans le mme sens du mot. Les choses, lui-mme, do la condes processus existent en vertu que les valeurs, el de l'valuation, naissance constituent, qui,' en s'associant, du beau. La signil'exprience par un seul acte de synthse, de l'existence, comme toutes renferme l'exprience, prouve que d'existence Le jugement ractristiques. fication de la ralisation naissance contenu. constituer Ainsi cepter les autres des n'est significations modifications capas l'instrument est une condans le se
cette ralisation esthtique; immdiate du contenu et du moi incarn de la ralit esthtique une exprience consciente. vu, nous n'avons pas
Un ensemble
ne saurait
le droit
d'ac-
conception d'aprs Par existence nous entendons ce ment spar do l'exprience. de la connaissance, ou comme comme produit qui est atteint idal de la bont, confirm conscient physique ou comme toutes des donnes sinon gement niement le monde prsomption, choses qui assomption demandent ou juun maque sur
Qu'est-ce appuyant
COROLLAIRES
299
l'ensemble qu'il
de
nos ce
physiques,
nous
estimons
si nous physique, exprience dans son acception la plus large, et accepter son sujet? Il en domaines do l'existence. Si cela
les est exact, dire que l'exprience nous pouvons rgit qui so constitue, en les unifiant facteurs de l'existence particuliers une oeuvre et en les organisant, en un tout qui fait du monde d'art. ce point, le postulat volontarisme sont exacts, somptions mthodologiques, Chacun carter l'autre. Sur de si on l'intellectualisme les et celui des ne du as-
Mais
se justifie convenablement certain terrain de processus d'un type. Mais afin empiriques la valide justifier son exclusivit, son refus de reconnatre abandonne dit d'autres chacun thorie, l'exprience types.de pour recourir ou de volont de pense qui mme de l'arbre C'est couper la branche il repose. sur laquelle un absolu nous sous
peut sur le
esl do
mlempirique.
l'exprience 5. La discussion
de ces thses philosophique sortir du cadre de cet ouvrage ; nous les exposons du point de vue que nos recherches de corollaires Aller rentre plus loin serait trop nous tendre sur
ferait forme
ont justifi.
do ce livre. pas dans le sujet propre du proen vue de.la solution time de le traiter brivement, relle que l'on dsigne blme del logique par le nom de proconclusion du rel. De notre blme de la morphologie prinon peut cipale do philosophie, mesure maint autre problme rponses dans la mme des rponses qui sont justifies (1). principale que, la conclusion infrer des
quo donne du moul'interprtation (i) Il y a lieu de souligner )a thorie son ensemble dans vement de l'exprience considr des modes gntiques *(XoirDevelopm<ntandEvolution,chap.xix). Voir rivales
s
aussi
'
la discussion l'Appendice
des
thories t. III
dans
B au
800
THORIE
GNTIQUE
DB
LA
RALIT
2.
La seule
alternative
est un pluralisme.
de devrons
nous tirer
demander
maintenant
de nos recherches
del
? philosophique 11 n'y a videmment alors qu'une seule alternative : on se conduit un pluralisme raliste et trouve radical d'un type On no peut mme pas s'arrter l'ide d'un spiricar une synthse ou d'un personnalismo pluraliste, la reconnaissancejion seusur la personnalit exige d'autres do choses. et mais enenvisag, que l'individu personnes a la fois la rfrence extraLa personnalit la rfrence mode transsubjective. saul de processus, rfrences ne soient 11 n'y a dans le mode esthc'est--dire
psychique
runies,
l'exprience indivicomme o ce qui esl regard tranger l'exprience comme duelle ne soit aussi regard tranger de perLa seule sorte de pluralit ou synnomique. collective qui ne comporte rieures toute exprience dans un tout esthtique/ sonnalits 7. Mais simplement morales, on dira peut-tre un pluralisme de choses extpas une multitude est colle se constituer qui peut tout ne pas admettre : pourquoi de ralits mentales, physiques, lies entre elles qui no seraient commune? Pour les raisons sui-
etc., artistiques, dtermination par aucune vantes. 1 Parce qu'admettre ses rsultats
un pareil
pluralisme tout en
serait
retirer
commune.
apprhends
d'une vie mentale dveloppement comme tant spars ; les considrer organise, systmatique entre eux et avec celte vie les uns des autres et sans relations au cours
C0R0LLAIRE8
801
serait eux
ne
commune contredirait
reconnatre pas mme vouloir de parent par la sorte qu'tablit dans l'exprience. Un pluralisme la prsupposilion directement lo caractre mme de
qu'ils leur
sont prou
originel la connais-
dont
concret
do cha-
admettons telles
un que
si
nous
des autres,
incohrentes,
toutes, que nous les pronions que nous de reconnatre aucun des modes du rel atteints Or, d'acceptation. celle du beau, ncessairement admettre celle dernire en mme Si ralil, temps le monde sans renoncer normales
altitude
se trouvera ne pouvons la montre, autres est beau, lement Par riter latif versit
ces ralits parmi de l'art. Mais nous telle que l'analyse considrer les s'il radica-
comme
incohrent,
aucune thorie ne saurait consquent, pluraliste si elle no repose un examen un pluralisme pas sur d'un genre permettant au moins de faire rentrer*
de ce qu'on dans quelque unit plus appelle les ralits telle quo l'unit de l'exprience ou l'unit d'une loi. large, En nous la accordant cela, on fera un premier pas vers conclusion que l'unit voulue esl celle de l'art.
Le 3. pancalisme
esl
un affectivisme
conslruclif.
9.
Il nous
reste
enfin Nous
caractriser avons
notre
rsultat
de vue
sans parler volontarisme?, positif caractre dances d'un , en raison desquelles limite la mthode el on nie la possibilit scientifique et philosophie de la ralit. La pense spculative
d'une
proprement
802
THORIE
Q^TIQUB
DE
LA
RALIT
dite
s'est
enlro
diffrents
systmes
do rationalisme
continu
a point de vue, qui fait appel au sentiment, s'affirmer d'une faon plus ou moins intermittente, de plus en plus de prcision. 11 serait fort ncesclairement. Nous avons qu'il ft formul son dveloppement sous la plus haut historique affectivismo (1). qui dans rsulte des considrations cet ouvrage peut tre attendu nie quo la raison qu'elle servir d'une d'organo synthse exclusif immdiate quo l'on quo nous avons commo un regardo ou la la volont de et ralit, do fonctions peut donc reprquels antsommes
dont comme
thorie
ello satisfait et utilise le l'immdialet, so manifeste affective directe dans l'ancien qui et religieux. motionnel L'exprience eslhiique mysticisme des non une sorte ou do d'extase initis, est, aux yeux trance ; beaucoup l'tat hypnotique. Du l'ont compare do l'action et de la curiosit urgente que les mobiles sont en suspens, l'me tend au mme calme tense mme dsintressement qu'entrane pour elle la simple fait templalion Ce ct mystique. de l'exprience incl au con_
qui besoin do
aussi de contribuer l'dipermet de la thorie affective fication du genre de par des prcisions dans l'antiquit, celles que lui a fournies, le mysticisme rSuivant la prsence divine ne se manifeste flchi. Plolin, causales ni logiques, mais appa pas au moyen d'oprations comme une srie d'actualits, rat simplement d'vnements, immdiatements de donnes la contemplation prsents Or il en est de mme de l'tat de prsence artistique* -
(i)Chap.
xi.
COROLLAIRES'
803
que
prcdent du mme
des tals
de
mdiation
rationnelle
en vertu
satisfaisant
au mme sur
s'introduisirent
roposonl
une iramidiatet
chose d'achev el de transcendant, quelque quelque donn la conscience sans processus chose quiest discursifs, et qui rvlo la nature dernire du rel. Ces thories adoptent directe do la doctrine et l'attribuent mystique l'apprhension la raison co besoin pure, l'intuition et la foi. directe trouve Selon notre thorio, dans d'apprhension esthtique. on trouve auteurs, ou moins sa satisfaction et et
chez comme
Aristole Kant
Schelling
s'expriment plus cxpliciliment un de vue d'aprs ou au moins points lesquels l'csth'liquo, de sentiment, est l'organt d'une La reconsynthse type do jusnaissance do cette synthso est un commencement tification de contemplation dont pour les sortes mystiques nous avons fait mention. lo d'esprit caractre Dans beaucoup et de attribuent d'intrts tique, seurs du ont les tats dont moins cas, ces autours affectifs l'action esthdes pendernire sur
fondes
une impasse ou avaient donn Mais, de mme que la contemplation vers postulais de l'intuition et de la foi, ne renfermaient ncessaires calismes de leur pas les lments la construction d'une
taient
mystique procdent
qui informateurs
rflchi.
de W.-D. Furry (i) Ce point a t mis en lumire dans l'tude intitulo The /Etthetic Consciousness, etc. (Baltimore, 1908). tude laquelle nous avons dj fait allusion. Voir la prface du pr *ent ouvrage
804
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
du
facteur comme ou
un rle
pour de
faire
jouer
au
senti
Le sentiment
transport la thorie
dans de
c'est fonction
ayant ment
l'imagination de la nature
conside la
le sentiment, mais encore dans la synthse l'intuition. figurer L'imagique constitue nation doit tre reprsente comme tant aussi l'instrument idals de la volont. Cetto ido commence la doctrine
tout en affectif, (1). El ce n'est pas seulela volont faut faire qu'il
des dans
poindre
do l'imagination d'Arislole et des mystiques dans les thories a reparat artistiques que nous la Renaissance, et trouve un appui dans certaines de Kant. jugera peut-tre que notre lude dtaille son rle de d'invenla
(2), contribue conslructif de l'affectivisme. L'imaginades activits mentales investigatrices, opre affec-
inventrices Elle valuantes, d'hypothses. dans la sphre des contenus el des intrts des de la contenus et des intrts de la connaissance, de l'artistique de l'esthtique synthtique d'une manire importante, coopre la
celle que dans dans les domaines sentiment analyses laboration gination. mesure
que dans celui les plus rcentes constitue Ce n'est pas peu
comme montrent el
le rlo
suppose du beau.
coguitives
et les choses
volitionnelles,
ful'imagination, d'elles, qui s'empare dans l'immdialel des valeurs de sentiment, et les
dit plus haut, outre s la libration de (i) Comme nous l'avons de la pense . la pense , il y a la libration de la domination (a) La pense et les choses ; Thoughl and Things, t. II.
COROLLAIRES
SOS
courants de l'affectivlsme, lo courant grands et se confondent. et le rationnel, s'unissent Quoi penser du rsultai do la tentative que nous le dmontrer, et quelque no considre
mysti-
si l'on peut-tre, , qualifier esthtique d'esthtique nous sommes par la contemplation, ici les matriaux opposes du ncessaires rationalisme tions
peu fond que nous soyons du terme que les sens habituels une synthse effectue
persuade quo nous avons une rconciliation des prtenel du volontarisme, el uno essentiels des modes
conslructive
el intuitif mysliquo ce sens, le pancalisme montre la manire dont sorte sub qu'il no reste
un
coninvoie
mais
la porte
Cette locution specie pulchritudinis. esl facile comprendre aprs nos exle sens do la devise prcise quo nous de La pense et les choses, savoir **
Urban de la manire termine suivante son (i) Le professeur excellent trait sur L'valuation, que nous avons dj cit t Les de l'valuation... conduisent & des revendications de implications Mais comme il y a toujours, en outre, l'implication d'une priorit. la vie et l'exprience se montrent... de comme vrit intrieure, d'tre exprimes sous la forme d'un sysplus en plus susceptibles tme de vrits, de l'intelligibilit finale de toutes les l'hypothse \aleurs leve, prtention transcendant faites, une forme de contemplation de toute la pense devra toujours tre le but... pareil tat... serait vritablement la vision toujours. o ls deux sortes demeure Une d) forme encore d'exprience plus soient galement satiset la volont et Un mtaphysique. . batique
Baldwin
:o
APPENDICE
A (1)
Afin
de rappeler gntique
au lecteur dans
la
place
phologie la logiquo
l'ensemble
par
la
mor-
nous reproduisons ici, en gntique, dans La pense et les choses, au un peu, le tableau qui figure I. Nous faisons les sujets 6 du chap. remarquer que tous ont t traits dans la srie de volumes qui y sont indiqus qui se termine Logique A. celui-ci. : dans La qui;a dans sous-titre: le et les sous-
qu'embrasse le modifiant
gntique
Logique
II
de
logique
relle III
I.
Epistmologie qui
et l'art.) volume).
gntique
dans l'oriCf. plus haut, chap. !.. J 4. Le lecteur trouvera une Ihte'de teimes anglais avec leurs ginal, avant cet appendice, dfinition! (Glossary o\ terme) qui sont employs depuis peu par des. problmes de la Logique diffrents auteurs s'occupant (i) gntique.
308
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
en question
consiste
en ce que nous
avons au
APPENDICE
Comme
nous
l'avons
Ormond haul, le Professeur un rle pistmplogique esthtique' Foundalions of Knoivledge, p. 227 et dit plus de l'unit catgorie la conclusion d'o a son origine le juge-
que est toujours une fonction comme ment tel, tant unifiante, s'attache tous les produits Une valeur esthtique esthtique. la morale devient une unit non une
et dans dans la science du jugement, Do la sorte, l'esthtique que dans l'art. ce qui rpond en gnral, de sentiment
moins affaire
de sentiment est une fonction Le jugement do Kant. le mme sens que YUrlheilskrafl le grand intrt Tout on reconnaiss8.it l'ide que prsente Ormond au sujet de la catgorie de mise par le Professeur l'unit, jugement semble, nous est deux ferons observer que la thse nglige, suivant toujours distinctions esthtique importantes. que ''unit le laquelle ce. qu'il nous
comme telle est esthEn premier lieu, dire de fait el d'utilit, mme dans les jugements c'est nier tique, et les jugements entre de pareils jugements la distinction de le critrium del beaut beaut, d'o la ncessit de chercher dans quelque dclarer que qu'elle qu' bien prit condition dtach autre toute dans caractre unit du contenu est agrable sans toutes les circonstances. un idal On objectif. aller jusqu' Elle n'est un belle, la peut dire belle
est belle
d'incarner
et une large synthse. devenir elle-mme d'unit doit aussi, dans Ormond. la prface, le
contenu produ du
APPENDICE
809
Autrement ; elle doit tre regarde objectivement. il peut se faire qu'elle a tre simplement un caraccontinue tre de l'objet n'est dplaise, qui, soit qu'il plaise, soit qu'il contenu pas jug beau. que Un nous las de el avons fumier, donns rester pour reprendre un de 3 avoir haut, plus peut nanmoins et dplaisant
objective
Le jugement comme objection. n'unifie un contenu de l'exprience fonction ; pa3 lui-mme une unit dj suggre il reconnat ou propose. simplement affirme ou nie la synthse o l'unification Le jugement est De l dcoule sous la forme ou de d'assomption, d'hypothse, prsente C'est dans l'imagination schma de l'imagination. que l'unit est pos. En acceptant est engendre, ou rejeque l'idal le jugement certaines la dualits, produit et entre dualit entre el .et l'attribut, l'objet l'objet jug le moi qui juge. Car le jugement tablit la relation toujours de rflexion. tant celle unit, donc dire que, si la catgorie de l'unit On peut reprsente l'idal ce n'est pourtant que dans la semblance esthtique, dans le schma, dans l'esquisse d'unit Imaginative, prsente au moi pour tre contemple par lui, que cet idal est incarn. Toutefois la science tenu l'unit et du jugement dans la morale, se prsenter ainsi. Dans au contraire, si l'unit du conpeut
une seconde
l'acte de juger est conserve, intervient pour troubler L'unit du contenu l'unit idale du sentiment esthtique. l'unit de l'individuation comme tel esl simplement objectif cognilives, qui esl estime agrable sentiment en gnra], mais n'est pas nu dsagrable parle estime idale cl belle par le sentiment esthtique. toujours el de la reconnaissance le dualisme esthtique, dualisme tabli doit entre le moi et l'objet, par le jugement, le contenu afin absorbe.de tre aboli, que le moi puisse et y vivre. celui-ci Pour la satisfaction du sentiment
810
THORIE
GNTIQUE
DE
LA
RALIT
APPENDICE
de F. H. Bradley philosophiques (1) se rapde celles prochent beaucoup que. nous avons dveloppes dans cet ouvrage, mais la mlhcde dont elles procdent n'est elles pas la mme, non plus que les conclusions auxquelles aboutissent montrer (2). Il ne en quelques sera peut-tre pas sans intrt de le phrases. si je le dfend,
Les
vues
1. M. Bradley les thses bien, comprends l'exprience, suivantes : 1, la ralit absolue est prsente 2", uno exprience d'immdiatel, 3, immdiatet qui est ; i, la connaissance, celle du sentiment ou de la sentience tanl qui fonde sur la jugement, traduit le rel sous des formes et de l'unit relativit^ du absolue ne sont jamais 5, l'idal quoique Tout. Par de contradiction exemptes de la connaissance soit
absolue ne peut pas tre 0, la ralit consquent, son identifie avec la pense, et la mthode qui prside et ses changements ne peut pas tre celle de dveloppement la dialectique des processus vues de llogel). Pareillement, pas d'erreur comporte qualifie vrit rique. de absolue vrit la ralit aux de la pense (contrairement ne comporte 7, lo jugement absolue, faon attendu pas plus qu'il ne que loul jugement cl qu'une particulire, processus suprieure, empid'un
adhrent
tout
8", c'est
une immdialel
anl ItealUy, 2* dit., et Essaye on (i) P.-II. Bradley, Appearance Tiuth and Reality (1914). dans un de rendra, justice, (a) Bien entoudu, il est impossible do et trs originales expos aussi bref, aux idos trs subtiles sa docM. Bradley ' on n'est mran pas sur de ne pas dfigurer trine on l'abrgeant ainsi.
APPENDICE
" 811
caractre
et ayant en un. sens la qualification hyperlogique, l'Absolu personnelle, que se trouve (1). 2. Sur tous ces points, nos rsultats corroborent la doctrine de M.
diffrences Bradley, quelquesqu'il y ait vientre les bases sur lesquelles demment ses conclutreposent nous fondons sions et celles sur lesquelles les ntres, et si diffrentes les interprtations de la que soient galement ralit 3. En jette dont auxquelles parvenant corps le motif nous aboutissons ses respectivement. conclusions M. finales, qu'il sont semble, dans Bradley se
perdu, oe el le rsultat de
rienciels. l'immdialel
La ralit
dfini
est prsent dans , mais qui n'est pas sustel qu'il est effectivement, car qui ne en
et qualifiant les parties. Nanmoins un centre fini l'exprience appartient chacun en esl un devant lequel vient tout l'univers . Si donc absolue est une exprience de sentiment, l'exprience elle n'est une exprience de sentiment non pas simplement inform et brut. Ce n'esl pas une senlience sans contenu
puvrage, Essay on Trulh and Reality, M. Bradley donne (p. 417 et 418) un rsum dont je citerai les phrases suivantes t t Nous avons t 1, Un tout immdiat senti, sans aucun moi ni objet. Ensuite, 2, l o nous trouvons un objet en est encore un contenu avec le moi, cette opposition opposition En outre, 3, le moi, quoique compris dans un tout de sentiment. et il est n'tant pas encore un objet, est un contenu expriment, (i) et est senti comme tel. 4*, Sur la nature de ce un contenu limit senti commo moi... il y en a une grande partie contenu limit qui, de temps autre, est venue devant nous sous forme objective, et, d'un autre ct, il y a des lments de ce contenu qui restent Et tout cela est vrai mme pour le groupe toujours l'arrire-plan. . En central sur lequel il semble que repose notre personnalit est un contenu d'autres termes, le moi objectif (et la personnalit) o le fini l'intrieur lequel duquel et devant l'univers entier > prend une forme partielle et spciale. 10. (a) Cf. plus haut, chap. xu,sect. centre vient
Dans
son rcent
312
THORIE
ONTIQUB
DE
LA
RALIT
et pratique, mais une sorte de super-personnalil rationnel au moins ou implication qui a la valeur logique par la vrit et de tous les attributs possibles.de mtaphysique de faire apparatre ces de la valeur, tout en tant incapable Le tout est dans la prsent jugements. senlience il ne peut , mais il a beau faire de son mieux, sous la et convenablement pas se manifester pleinement attributs dans des forme d' apparence (11 . de celui-ci, de 4. Notre rsultat diffre grandement malgr concordances entre les deux doctrines. Nous nombreuses avons pu utiliser certaines ressources dont M. la mthode gntique, pas fait usage, notamment ou de Y intention de la communaut sociale ment n'a Bradley les thories du juge-
de la logique el du moi, el les dveloppements pratique, affective Au lieu donc de recourir au point et esthtique. de vue d'un centre fini devant lequel la ralit absolue vient nous dans l'immdialel de la '* senlience passons fonction qui une morphologie des modes compare donnent des traductions ou particulires rel. son Nous constatons manire excellente de des
nous, le tout se trouve ralis d'une faon concrte dans chaque oeuvre d'arl, tandis que pour M. Bradley il y a un tout n'c3t ou postul ontologique suppos qui dans trouv pas ralis mais simplement , pour ainsi.dire, l'exprience (i)J'oi cru sentienle devoir (2). do faire
ce rsum, quoique les les plus rcentes de M. Bradley au sujet du centre explications fini s soient extrmement difficiles suivre. Voir ses Essays on Truth and Rtalily, chap. xiv. (a) Voir plus haut, chap. x, set. 8. A l'intrieur duquel (il s'agit du centre
hasarder
fini) et devant lequel vient l'univers entier (c'est moi qui mets ces mots en italique;, suivant l'expression dj cite de M. Bradley. Cette conception rapdont chacune reprsentele monde pelle les monades doLoibnitz, entier ; mais il est plus facito d'attribuer, comme le fait Leibnitz, un contenu un centre qui t reprsente tqu' un centre qui sent car le picmier reconnat nett ment la validit de la seulement, connaissance.
APPENDICE
81S
entre
le rsultat
de
M.
la divergence radicale mthodes, discusnotre nous-avons dans divergence signale que car sion (1). Il est instructif de mettre ce point en lumire, notre mthode de vue ontointerdit do recourir un point de vue ayant une validit suppoint ou finale. Nous avons constat que, (2) en passant de la pense et dans le cas o la rconciliation synthtique dans de tous de mdiation de la pratique les modes el avec une nouvelle immdialel ne se trouverait pas dans logique rieure l'exprience esthtique autre exprience, notre et pluraliste M. Bradley). rience borner chacun non nous (comme conclusion et ou clans une le pensons) et tre raliste devrait comme un
Bradley ds deux
et le ntre,
de celle (comme l o l'expNous serions de nous arrter oblig nous do la ralit s'arrte elle-mme ; nous devrions dont reconnatre modes d'existence, plusieurs rationaliste monisle rvlerait le rel, mais
et sous les limipartiellement 11 ne nous serait lui seraient tations pas pospropres. qui et de diro qu'il sible d'aller implicite plus loin y a un tout do l'exprience ne peuvent explipas rendre que les processus cite. 1. C'est monisme contemplation du monisme sont tulat galement ; elle rside, les ici que se trouve le la justification besoin d'unit du de la
dans
dmonstrations
intellectualistes considre Ni
; chacune pas convaincantes comme seul dfinitif. tant une suivante, affirmation qui figure tre
se prtent phrase
analogue dj plus
radicaleil ne peut incohrent, inorganis, artistique, . (3) C'est cela, el cela seul, selon ment pluraliste nous, qui la raison le monisme et qui constitue s'impose, pour laquelle contre fini cl de l'impornous assure do la ralit du lance de son rle.
(t)
Voir
plus
haut,
chap.
xu, xvt,
sect. sect.
2. 2.
(a) Voir
314
APPENDICE
3(1)
Au fait dans
sujet mention
de
la
manire'
dans entre
la recherche
dont il est Bergson la note de la page 184:, on peut dire que si, on tait oblig de la ralit fondamentale, vital, qu'on c'est' serait
de voir
de M.
de choisir
au premier de C'est le principe amen. spirituel le vhicule du vritable mouvement le mouvement immanent l'lan qui existe en faveur nire ques dans le corps
mouvement elle-mme, il y a longtemps d'une maargument toute la thorie des modes gnti-
de la ralit
le chapitre de Development and XIX M. dans son cit par 1902, Bergson chapitre cet lan est donn lre dit.,) immcratrice, ou subdans les expriences d'ordre psychique indirectement infr M.. Bergson lui-mme la constate conscience) ainsi a t dit,.le qu'il clans celles les d'ordre donnes le libre dans te(dans que Les donnes
et seulement ou
objectif. immdiates de
sont, ne sont l'autre, qui, l'un comme de l'exprience comme telle. dans la recherche au principe
fondaprincipe ne pas rester vital ? Pourquoi el irluitive directe elle-mme, spirituel, manire un plutt que de procder auteur lumire de (aire semble
du
tout s'imposer particulirement M. Bergson, trouvo dans l'intuition, subjective, citement le mode la validit valable des
el qui nie expliet logiques dont des faits instinct vitaux. pour
2 de l'original
pas reproduit
APPENDICE
315
sinon d'instinct
pour
expliquer
l'intuition
il
, .M. Bergson suprieur de nouveau la vie, ordre gntiquemenl infrieur et objectif, le modus faire au lieu de se borner^ pour dcrire operandi, appel aux donnes intimes qui se trouvent dans l'ordre suimmdiate. prieur d'exprience Par consquent, en considrant la question vue principal de M. Bergson, c'est--dire du d'un d'une mouvement volution crateur, ce la ralit un vritable que l'auteur appelle il raison n'y a pas de bonne gntique
l'appelle s'adresse
du
ce mouvement, un principe de vie. afi^n d'interprter reconnu comme immanent Mais si un principe spirituel, est prfrable un principe elle-mme, vital, l'exprience on n'est y recourir. Mieux vaut cependant pas fond rester clans le domaine de l'exprience directe de l'immdiat de base d'interprtation celui des modes et employer pour cette exprience qui est le plus plein et le plus synthtique. aux yeux Ce mode, c'est le mode de !a contemplation, qui, comde l'auteur, a un caractre et qui supprime esthtique, le dualisme pltement celui du mental el du forme spciale (c. du spirituel physique, XIII, et du dont vital, de mme n'est que le premier
qu'une
chap.
3, plus
haut).^^i>/^>.
INDEX
ALPHABTIQUE
Affectivismo pancalisme Alexandrie Amour suiv. Anges (Existence 59 Animisme, suiv. (Immdiatct Animisme Animisme (Thories d'), Animisme Animisme
Hegel,
platonique,
197
esthtiquo, Ngation,
133,134. 74 et
Accomplissement d'), 259 et suiv. Accomplissement 150. Achvement 182 Actualit 151 Adamson Adualiste et suiv. Adualiste et et suiv. (Thories suiv. (R.),
97. 76.
(Immdiatet
d'),
Anselme, Antinomie
126, 205,
127.
d'),
147, 210. 53
303.
Esthtique.
204,
209,
(Interprtation),
do (Caractre synnomique P), 246. Art et le jeu, 236 et suiv. (L'I Art (Logique de 1'), 244 et suiv. Art primitif, 244. (Intrt), 233. B Balfour Basch, (A.-J.)r 204. 171. 229 et
Affective
(R.),
constructif,
5
INDEX ALPHABTIQUE
169. (H.-H.), voir Esthtique, absolue. (H.), 182, (J.), 263 184 183. et
et chose .(sujet) voir Connaissance. Esthtique. 64, 65. logique, voir Dualisme. entre les interet voir
et 314.
178,192,194,199,
individuelle et suiv.
'ethnique,'32
App. 210.
181. Corporatif (Idalisme), Crainte 87, 103. religieuse, 196. Crcighton (J.-E.), Critique suiv. du jugement, 185 204 et
kantienne, D (Existence
et suiv.
progression,
Classification Classification Clifford, Collective suiv. Collective 48. Communaut 242, 243. 110.
affective, primitive,
(Participation),
60 et
(Reprsentation), do l'esthtique, do
47,
comme comme
esprit
national,
commo
la),
objet
religieux, 118,
107. Dieu 119. Dieu pour Plotin, 193. (Spiritualisme), cartsien, des 145,146. 226 et commo personne,
108. rf-
cxtrap3ychique,286,287. Connaissance (La) comme rence suiv. Connaissance 154 et suiv. Connaissance 161, 162, (Validit 285 et suiv. (Logiquo de (Limites de transsubjective,
rfet i la),
286
contrles,
la),
Durkhcim, 87,
50,
62, 110,
70, 114.
80,
du sujet), vue du
suiv., E
Eckhart,
199.
INDEX
ALPHABTIQUE
81$
Ethnique
(Caractre
74,
Emanations, roir
d'aprs
Plotin,
l'interprtt
(Interprtation),
(A.),
Esthticisme,
Panca-
Esthtique (Caractre de 1'), 274 et suiv. Esthtique de 1'), Esthtique tique Esthtique pour Esthtique pour Esthtique Kant, (Caractre 231 et suiv. (Caractre de l'intrt),
absolu
Exclusion voir
adualiste
Exprience Exprimentale A.
86,
(Logique),
synth229 et suiv.
(Contemplation) 207. Schclling, pour de Esthtique (Dfinition App. B. (Immcdiatetc), 249 et suiv. (Ngation), 234, voir
1'), 225
193,
194,
207.
Esthtique et suiv., Esthtique vation. Esthtique Esthtique et suiv. Esthtique suiv. , Esthtique suiv. Esthtique suiv. Esthtique suiv.,
(Philosophie Fonctionnelle A.
(Logique), 235.
Pri-
(Interprtation),
Prface,
6,
25,
G (Raison), 263 et Gaultier (Ralit), 238 et (P.), Gnralisation suiv. (Synthse), 225 et suiv. 202 et Gntique suiv. Gntiquo suiv. (Interprtation), 216 3 et 264. primitive, 68 et
des mythes,
(Mthode),
et
*320?
INDEX
ALPHABTIQUE
(Morphologie,)
et
Imitation primitive,
dans 73.
la
pense et
Immdiat, Immdiatet
Immdiatet
145.
ment, Immdiat'
de transcendance, II Immdiatet 175, Hegel, Heraclite, Hffding, Humanit Hume, 193, 208, 111. 11, 137, 209, 227. 109. 255. 176. de de
synthse, 223
de l'),
3t
d')t
149,
et suiv.
religieux, religieux,
234, 102.
voir ngatif, Mauvais et Laid. religieux, absolu, corporatif, (Deux 148, 178, 179. 100, 188.
Idal 119.
229 35 85,
et
suiv.
et suiv. 86.
et suiv. 53 et
formes
adualiste,
subjectif,
179 d'),
64
et
147,
26,27.
Imagination blante,
dans (L'), Imagination se primitive, 83. Imagination loppement suiv. Imagination 199, 200, (L'), dans
pen-
le dve139 et
ethnique individuelle,
in32
ethnique,
primi1 et
INDEX
.ALPHABETIQUE
32?
L
individuelle, comme
(L'), sociale,
or-
(Le),
et
suiv.,
280
et
67 et suiv. 139 et
logique, mdiate
ou
loet
(Naissance
de 1'), 83
43,
47,
48, et
56,
96. nature, 225. 216 affective, de l'art, gntique, gntique App. A. do l'interet suiv. et suiv. 225, 244 3. (Divisions 226. et suiv. 204 suiv.
Interprtation (Progression 1'), 21 et suiv. Interprtation 85 et suiv. Interprtation 38, 39. Intrinsque suiv. Intrinsque suiv. Introjcction, Intuition suiv. Intuit on (Thories voir d'), Prface. 109, voir religieuse, de
de
Libert Libert
et ncessit, (Th.),
254 et suiv.
53,
Lipps
Logicismc, (Stades 1'), et Logique Logique (Intrt), 229 Logique Logiquo de la), Logique 233. prtation), 261 et Logique Logiquo In-
(Synthse),
225
et
(Naissance 3.
esthtique,
relle,
religieuse,
tuitionnisme. Irrligieux,
espces
147,
148.
110,
Lotze,
J Maino Jacobi, James Jeu 201. do Biran, 182. 147, 163. 240, 169.
Jugement
K
Kant, Kant 8, 143, 182. de), suiv., 185 214, et 258,
Mauvais (L'esthtiquement), ' voir Laid. Mdiate 84. Mdiation ' 150 ot Meinong, (Thories suiv, 114. (Logique du), de), 148, (Interprtation), 83,
21
912
Mthode Mthodo
INDEX
ALPHABTIQUE
90 et suiv., comme
117, idal,
co la), Mode d'interprtation 277, 278. tique, Mode d'interprtation 237, 238, tique, Modes d'interprtation, Moral 101, (Idal), Moralisme, Morphologie suiv, Morphologio ralit, Mysticisme primitive, Mysticisme 199, 200. Mysticisme rie, 149. Mysticisme Mysticisme suiv. Mythe (Le), 186, do 147, 299.
gn39. 102.
(Point
do
vue), 181,
(A.-T.), B. App. P
Prface,
170. 3 et Pancalisme,
gntiquo,
149,
175,
de A.
la
2C9 et suiv., Fanthisme, Participation, Paulscn, misme. Personnalisation, Personnalisation 232 et suiv.,
292 et suiv.
de
voir
Ani-
(Le),
177. 191 et
(Objet
religieux), 186 et
et suiv.
N .
Naissanco Naturalisme, Naturo Ncessit Ncessit mentale, 147. 2C4, 205. 254 et suiv. 217. 283, 50, 51. 117, 128 et 284, et libert, et libert, logique, 81.
Philon,
Philosophie 138.
(Conclusions),
Ngation cslhtlquo, voir Privation. Ngation Ngation suiv. Nouranal privative, religieuse,
118..178,197, Platonique
Platoniqu'.
3UV.
178,
192, moral,
302.
300,
Positivisme, Objet esthtique {Caractre adualiste de Y), 231 et suiv. Postulat suiv.
212
et
INDEX
ALPHABTIQUE
823
Postulat
et
suiv.
Projcctivo
Pragmatisme, Pratiquo
26,
et suiv. adualiste
Prclogiquo (Caractre de la pense), 53 Prclogiquo et suiv. l'rsupposition et suiv, Primitif Primitif le), Primitifs tion), Primitive do suiv. Primitive do suiv. Primitive de suiv. Primitive de suiv. Primitive dans suiv. Primitive et suiv. Primitive Privatif, Privation, Privation suiv., Privation Privco 244. Profane Progression Progression 21 et suiv. (Le), 87, 131 (Imitation l'interprtation), (Caractre l'interprtation), (Caractre l'interprtation), (Caractre l'interprtation), (Art),
et suiv. 43 Raison
(Interprtation), de la vrit,
esthtique
(La),
263
et ~
212
suiv. Raison esthtique 264, 903. esthtique, 270, 271. (Thories 253 et (La), 265. commo
sentiment, Ravaisson, Ralisation et organisaadualiste 53 et suiv., Ralisation et suiv. Ralit '287 alogique 64 et Ralit suiv., Ralit animiste 59 et suiv. Ralit suiv. mystique 57 et Ralit (La) (La)
de),
148
exprience, 238 et -
133
et
religieuse, telle
117
et
est
et
et jection 72 et
de '
la), 259
(Interprtation),
43
Rconciliation et suiv.
esthtique,
(Im260.
la
con-
extrapsychique, transsubjective, de
286. 286
(Problme
la),
religieux,
128,
129.
8 24
INDBX
ALPHABTIQUE
Relativit 284 Relativit et suiv. Relativit 277, Relativit de), 127. Religieuse '87. 278.
do et suiv. do
la
connaissance, 279
Ribot
la
ngation, 272,
gntiquo,
273, S sortes Sacr (Diffusion (Le), 86, Augustin, voir Diable. du), 135. 93 et suiv. 60, 144, 169,
Religieuse
126,
Sacr Saint
(L'exprience),
86,
178. Satan,
Religieuse (L'interprtation), 85 et suiv. Religieuse suiv., Religieux Religieux 119. Religieux Religieux Religieux (Ngation), 128 et suiv. (Animisme), (Idal), 117 et
200,
205.
Schlcicrmacher, 97.
208, 255. Schopenhaucr, Sculier (Dveloppement 109, 128 et suiv. imaginative, 226. 149. Scmblance 140, Sentiment 198, voir 225,
du), 139,
Scnsationalismc,
Religieux (Objet), 117 et suiv. Religieux Religion, Religion la), Religion social, Religion de la Religieux Religion 135, de 136. (Logique 108, (Respect), 85 et suiv. (Caractre 109. (La) 103, (Le) valeur, et
suiv., 103.
19',
80,
(Logiquo 242
social
esthtique,
intrt
de la religion, 17 et
intrts),
109, 106
composition, 57.
la), de
(Philosophie et 90.
la),
Spinoza,
(Les), 194.
subjective 89,
religionde
147,
163,
pense,
108,
(Mystiques
la),
Stades 39.
l'interprtation,
200.
INDEX
ALPHABBTIQl'B
m
o) 182 et
' Stratton (G.-M.), 124. 178. Subjcctivisme, Summum 132. malum, Super-personnel (Le), 195, 196. Per232, voir Sympathie esthtique, sonnalisation esthtique, 233, 291. (Interprtation), de l'art, 191. 197 et Unit
172,
173, la
suiv. et
Transition uiv.
logique,
139
de suiv. de
Syndoxique 49, 50. Synnomique 245, Synthse Synlh'sc suiv. Synthse suiv., 246,
de la personnalit, du sentiment,
esthtique,
App.
B. 217. 242,
Universalit Universel
logique, (L1),
esthtique,
esthtique, 305.
202
et
de), 225
190
(Idal), T
234,
235.
138. Valeur suiv. Vrit (Prsupposition et suiv. 147, 163 de la), (Postulat
212
(Examen
(Intrt), 50 et
(Immdiatet
Xnophano,
92.
TABLE
DES
MATIES
Av.tXT-1-ROI'OS PntlACE
DE
i/fouiON
......... .......
Ml IX
DE LA PREMIRE
PREMIRE
PARTIE
Introduction
: l'interprtation
gntUne.
CHAPITRE LE PROBLME
i ... a 3 3
'. LA MORPHOLOGIE
GHTIQIB ...
i. a. 3. 4.
--
La Lo Le Plan
de
historique intrinsque
5 7 10
l'ouvrsge
II ISDIVIDIELLE 11
i. a. 3. fl. 5.
Nature
do
organisation organisation
sociale .......
l'interprtation. qu'elles
tonl.interprtes..
828
TABLE
DES
MATIRES
CHAPITRE
PARALLLlSMB IT IITftB
III
ISDITIDUILII 31
L'HTBRPRBTATIOJ
l'iRTSKPRETATIOM
BTHIIQVB,...,.
"i.
La
question
de
82 85 88
3, 3.
de l'interprtation
PARTIE de l'interprtation.
CHAPITRE
L'ISTBRPRTSTATIOJI
IV
PRIM1T1YI : SOX CARACTBRB 43
ETHIIQUB
PRE*LOGIQUB
i. a. 3.
43 47 53
relativement primitive
64
CHAPITRE
L'IHTERPRTATIOS
V
: SOS CARACTRE 67
ETHNIQUE
PRIMITIVE
POSITIF
i.
sociale de
67 68 72 ?4 83
a. 3. 4. 5.
et l'jection et le
mysticisme
de l'interprtation
CHAPITRE
L'ISTBRPRBTATIOR
VI
RELIGIEUSE ..... 85
i, 3.
L'intrt L'exprience
religieux religieuse
85 86
TABLB
DES
UATlRES
829
90 100
6.
CHAPITRE
LA RALIT RELIGIEUSE BT LA
VII
sOATIOS RELIOISUSE , 117
I,
3. 3. 4. 5. 6. 7.
L'objet L'union
religieux de l'idal
en
tant
le profano
comme
organe 137
do la valeur
CHAPITRE
t'iSTERPRTATlO
VIII
, . . . .139
LOGIQUE.
de l'imagination
139 .144
dans
lequel
elles
seront 147
CHAPITRE
i/lHTERPRTATIOS ! LES
IX
THORIES DE MEDIATION . 151
LOGIQUE
Les thories d'actualit : l'intolleclualisme 1. Kxamen do l'intellectualisme 2. Les thories d'idalit : le volontarisme 3. du volontarisme 4. Examen
1
151 154
163 166
CHAPITRE
LES THEORIES SUR IMURDIATIST6S LB PRIUlTir ET :
X
CILLES LE QUI S0.1T FOSDES . . . 172
TRASSCE!U>A!IT.
S 1. a.
Leur Les
172 175
830
TABLE
DES*
MATIERES-
3.
Les
thories
fondes
sur
l'immdiatcl
d'achvement
ou 182 189
CHAPITRE
LES THORIES SUR 1MUEPIATISTES L'IMUPIATET : DE
XI
CELLES 6TNTIIIE REPOSENT ..... 190
QUI
g i.
L'immdiatcl Emploi La La
do synthse.
........
3, 3, 4.
de la synthse du sentiment
do la personnalit
synthse synlhso
esthtique
CHAPITRE
RSULTATS DE D'UNE L'EXAMEX STSTHSB
XII
l RCESSIT 212
HISTORIQUE INTRINSQUE
i.
l.a La
prsupposition mthode
do
la vrit seule
et le postulat mthode
de la valeur." ...
212 216
a.
gntiquo,
fconde.
TROISIME L'immdiatet
PARTIE esthtique.
CHAPITRE
LA SYNTHSE EST CELLE
XIII
DE L'EST .
INTRINSQUE
IlTIQUE
225
i.
Le
premier
pas:
la sembla
ne
Imaginative en ce sens
. qu'il
." est
225
a. 3.
L'intrt
L'objet - L'idal
adualiste. 4. eslhliquo ......' esthtique cslhliquo .' est exclusive est , , une cl prnalivc. de . l'universel . . et est synthtique en ce sens qu'il est
234 238
synthse
singulier
242
.'
831
CHAPITRE
L'INTERPRTATION
XIV
k
ESTHTIQUE
349
i.
Li
ralisation
3.
commo oslhtiquo et du postulat esthtique l'idalit comme esthtiquo la ncessit estli'ipio quo est commo
rconciliation
do
la pr249 do l'ac252
rconciliation
rconciliation
do
la li254
uno
immdiatet
tant
d 259
d'acconiplissomeiit du est uno union esthtique et quelque choso de plus et la beaut absoluo
thoriquo
et du 2fi 263
QUATRIME Conclusions.
PARTIE
CHAPITRE
LU THORIE
XV
DE LA RALIT . . . 269
PANCALISME,
Ce nacsairemont que la ralit signifie Des diffrentes sortes do relativit a. Lo contenu ost un tout non oilliitiquo 3. |,i, 4. L'csthtiquo commo modo est non relatif
269 272
relatif....
est uno acceptation non relative .... 5. L'csthtiquo la relation ost non relatif en co qui touche 6. L'osthliquo ' et la chose connuo . . entro lo sujet connaissant . Lo et son exprience: lo pancalismo . sujet connaissant f,
CHAP1TRB
* COROLLAIRES
XVI
296
i. a.
-Le
Nature seule Le
del
296 800
alternative est
3.
pancalisme A B C . .
affectivismo
.... , .
^,
>
./,',,.
i
ALPHABTIQUE
Imprimerie
Boiiit.
Saiot-Anund
(Cber),
INDEX ALPHABETIQUE A Absolu de Fichte et de Hegel, Absolue (Beaut), Acceptation esthtique, Accomplissement (Immdiatet d'), Accomplissement (Thories d'), Achvement (Immdiatet d'), Actualit (Thories d'), Adamson (R.), Adualiste (Interprtation), Adualiste (L'esthtique comme interprtation), Affective (Gnralisation), Affective (Logique), Affective (Mmoire), Affectivisme, Affectivisme constructif, Affectivisme constructif (Le pancalisme comme), Alexandrie (Mystiques d'), Amour platonique, Anges (Existence des), Animisme, Animisme affectif, Animisme rflchi, Animisme religieux, Animisme spontan, Anselme, Antinomie religieuse, Aristote, Art, voir Esthtique. Art (Caractre synnomique de l'), Art (L') et le jeu, Art (Logique de l'), Art primitif, Autotlique (Intrt), Avenarius (R.), B Balfour (A.-J.); Basch, Bawden (H.-H.), Beaut, voir Esthtique, et Art. Beaut absolue Bergson (H.), Berkeley, Boehme (J.), Bosanquet (B.), Bouddhisme, Bradley (F.), Bruno, C Canon de la progression, Canon de l'unit, Classification affective, Classification primitive, Clifford, Collective (Participation), Collective (Reprsentation), "Communaut" de l'esthtique, Composition (Spohisme de la), Comte (Auguste), Connaissance (La) comme rfrence extrapsychique, Connaissance (La) comme rfrence transsubjective, Connaissance (Limites de la), Connaissance (Validit de la), Connaissant (Logique du sujet), Connaissant (Point de vue du sujet), Connaissant (sujet) et chose connue, voir Connaissance. Contemplation, voir Esthtique. Contradiction logique, Contrle, voir Dualisme. "Coopration" entre les interprtations individuelle et ethnique, Corporatif (Idalisme), Crainte religieuse, Creighton (J.-E.), Critique du jugement, Critique kantienne, D Dmons (Existence des), Dpendance religieuse, Descartes, Dessoir (M.), Diable, Dieu comme ject mondial, Dieu comme esprit national, Dieu comme objet religieux, Dieu comme personne, Dieu pour Plotin, Dogmatique (Spiritualisme), Dualisme cartsien, Dualisme des contrles, Duns Scot, Durkheim, E Eckhart, Eject mondial, Ejection dans la pense primitive, Emanations, d'aprs Plotin, Empathie, voir Personnalisation esthtique, Epistmologie gntique, Espinas (A.), Esthticisme, voir Pancalisme.
Esthtique (Caractre absolu de l'), Esthtique (Caractre adualiste de l'), Esthtique (Caractre synthtique de l'intrt), Esthtique (Contemplation), pour Aristote, Esthtique (Contemplation) pour Kant, Esthtique (Contemplation) pour Schelling, Esthtique (Dfinition de l'), App. B. Esthtique (Immdiatet), Esthtique (Ngation), voir Privation. Esthtique (Idal), Esthtique (Interprtation), Esthtique (Intuition), Esthtique (Raison), Esthtique (Ralit), Esthtique (Synthse), Esthtique (Valeur) des mythes, Ethnique (Caractre gnral de l'interprtation), Ethnique (Caractre social de l'interprtation), Ethnique (Caractre syndoxique de l'interprtation), Ethnique (Interprtation), Ethnique (Interprtation), comme intrt social, Exclu (Milieu), Exclusion slective, voir Ngation. Exprience religieuse, Exprimentale (Logique), App. A. Extrapsychique (Rfrence), de la connaissance, Extrapsychique (Rfrence) de l'esthtique, F Fichte, Fidisme, Foi (Philosophie de la), Fonctionnelle (Logique), App. A. Franaise (Culture), Frazer, Furry (W.-D.), Prface, G Gaultier (P.), Gnralisation primitive, Gntique (Interprtation), Gntique (Mthode), Gntique (Morphologie,) Gntique (Relativit), Gntiques (Modes), Gomperz, Grecque (Philosophie), Guyau, H Hegel, Hraclite, Hffding, Humanit (Religion de l'), Hume, I Idal esthtique, Idal moral, Idal ngatif, voir Ngation, Mauvais et Laid. Idal religieux, Idalisme absolu, Idalisme corporatif, Idalisme (Deux formes d'), Idalisme subjectif, Idalit (Thories d'), Imagination (L'), comme semblance, Imagination (L'), dans la pense primitive, Imagination (L'), dans le dveloppement ethnique, Imagination (L'), schmatisante, Imagination (L'), son rle, Imitation (L'), dans la pense primitive, Immdiat, voir Immdiatet et Immdiatisme. Immdiatet d'accomplissement, Immdiatet d'achvement ou de transcendance, Immdiatet de primitivit, Immdiatet de synthse, Immdiatet esthtique, Immdiatet (Thories d'), Immdiatisme, Immoral, voir Mauvais. Impratif religieux, Instinct religieux, Instrumentalisme, Intellectualisme, Intrt, Intrt esthtique, Intrt ethnique, Intrt religieux, Intrt social, Interprtation adualiste, Interprtation alogique, Interprtation des ralits, Interprtation (Dveloppement de l'), Interprtation esthtique, Interprtation ethnique et interprtation individuelle, Interprtation ethnique primitive, Interprtation gntique, Interprtation individuelle, Interprtation (L'), comme organisation sociale, Interprtation logique, Interprtation mdiate ou logique (Naissance de l'), Interprtation (Progression de l'), Interprtation religieuse, Interprtation (Stades de l'),
Intrinsque (Intrt), Intrinsque (Synthse), Introjection, Intuition esthtique, Intuition (Thories d'), voir Intuitionnisme. Irrligieux, voir Prface. Irrligion de l'avenir, voir Sculier. J Jacobi, James (W.), Jeu (Le) et l'art, Jugement (Unit du), App. B. K Kant, Kant (Critique de), L Laid (Le), Lalande (A.), Leibnitz, Leuba, Lvy-Bruhl (L.), Libert et nature, Libert et ncessit, Lipps (Th.), Logicisme, Logique affective, Logique de l'art, Logique gntique, Logique gntique (Divisions de la), App. A. Logique (Naissance de l'interprtation), Logique relle, Logique religieuse, Logique (Trois espces de), Logiques (Thories), Lotze, M Maine de Biran, Malebranche, Matrialisme, Mauvais (Le moralement), Mauvais (L'esthtiquement), voir Laid. Mdiate (Interprtation), Mdiation (Thories de), Meinong, Mtaphysicien (Logique du), Mthode gntique, Mthode gntique (Avantages de la), Mode d'interprtation esthtique, Mode d'interprtation gntique, Modes d'interprtation, Moral (Idal), Moralisme, Morphologie gntique, Morphologie gntique de la ralit, Mysticisme de l'interprtation primitive, Mysticisme de la Renaissance, Mysticisme (Le), comme thorie, Mysticisme primitif, Mysticisme suprieur, Mythe (Le), N Naissance mentale, Naturalisme, Nature et libert, Ncessit et libert, Ncessit logique, Ngation esthtique, voir Privation. Ngation privative, Ngation religieuse, Noumnal (Le), O Objet esthtique (Caractre adualiste de l'), Objet religieux, Objet religieux comme idal, Ontologique (Point de vue), Ormond (A.-T.), Prface, P Pancalisme, Prface, Panthisme, Participation, Paulsen, Personnalisation, voir Animisme. Personnalisation esthtique, Personnalit (Synthse de la), Personnel (Objet religieux), Phnomnal (Le), Philon, Philosophie de la religion, Philosophiques (Conclusions), Philosophiques (Corollaires), Platon, voir Platonique (Amour). Platonique (Amour), Plotin, Pluralisme moral, Pluralisme philosophique, Positivisme, Postulat de la valeur, Postulat religieux, Pragmatisme, Pratique (Intrt), Prlogique (Caractre adualiste de la pense),
Prlogique (Interprtation), Prsupposition de la vrit, Primitif (Art), Primitif (Thories fondes sur le), Primitifs (Intrt et organisation), Primitive (Caractre adualiste de l'interprtation), Primitive (Caractre alogique de l'interprtation), Primitive (Caractre animiste de l'interprtation), Primitive (Caractre mystique de l'interprtation), Primitive (Imitation et jection dans l'interprtation), Primitive (Interprtation), Primitive (Ngation), Privatif, voir Privation. Privation, Privation esthtique, Privation religieuse, Prive (Qualit) de l'esthtique, Profane (Le), Progression (Canon de la), Progression de l'interprtation, Projective (Exprience), Psychosophie, Pythagore, R Raison esthtique (La), Raison esthtique (La), comme sentiment, Ravaisson, Ralisation esthtique, Ralisation (Thories de), Ralit (La) comme exprience, Ralit (La) esthtique, voir Esthtique. Ralit (La) profane, Ralit (La) religieuse, Ralit (La) telle qu'elle est interprte, Ralit (Nature de la), Ralit (Signification de la), Rconciliation esthtique, Rconciliation esthtique (Immdiatet de la), Relle (Logique), Rfrence externe de la connaissance, Rfrence extrapsychique, Rfrence transsubjective, Rflexion (Problme de la), Reid, Rejet religieux, Relativit de la connaissance, Relativit de la ngation, Relativit gntique, Relativit (Les diffrentes sortes de), Religieuse (Antinomie), Religieuse (L'exprience), Religieuse (L'interprtation), Religieuse (Ngation), Religieux (Animisme), Religieux (Idal), Religieux (Impratif), Religieux (Instinct), Religieux (Intrt), Religieux (Objet), Religieux (Respect), Religion, Religion (Caractre social de la), Religion (La) comme intrt social, Religion (La) comme organe de la valeur, voir Religieux et Idal. Religion de l'humanit, Religion (Logique de la), Religion (Philosophie de la), Religion subjective et religion-objective, Renaissance (Mystiques de la), Ribot (Th.), Rignano, Roberty, Romanes, S Sacr (Diffusion du), Sacr (Le), Saint Augustin, Satan, voir Diable. Schelling, Schmatisme de Kant, Schiller, Schleiermacher, Schopenhauer, Sculier (Dveloppement du), Semblance imaginative, Sensationalisme, Sentiment (Synthse du), , voir Affectivisme. Signification religieuse (Logique de la), Singulier (Le) esthtique, Social (Caractre) de la religion, Sociaux (Les intrts), Socrate, Solipsisme, Sophisme de la composition, Sophistes (Les), Spinoza, Spiritualisme, Stades de la pense, Stades de l'interprtation, Stratton (G.-M.), Subjectivisme,
Summum malum, Super-personnel (Le), Sympathie esthtique, voir Personnalisation esthtique, Syndoxique (Interprtation), Synnomique (Valeur) de l'art, Synthse de la personnalit, Synthse du sentiment, Synthse esthtique, Synthse (Immdiatet de), Synthse intrinsque, Synthtique (Idal), T Tabou, Tauler, Thisme, Thorique, voir Connaissance. Thorique (Intrt), Totmisme, Transcendance (Immdiatet Transition la logique, Transsubjective (Rfrence) de la connaissance, Transsubjective (Rfrence) de l'esthtique, Tylor (E, -B.), U Unit esthtique, App. B. Universalit logique, Universel (L'), esthtique, Urban (W.-M.), V Valeur (La religion comme), Valeur (Postulat de la), Vrit (Prsupposition de la), Volontarisme, Volontarisme (Examen du), X Xnophane, TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS DE L'EDITION FRANCAISE PREFACE DE LA PREMIERE EDITION ANGLAISE PREMIERE PARTIE Introduction: l'interprtation gntique. CHAPITRE I LE PROBLEME: LA MORPHOLOGIE GENETIQUE 1. - La question de l'interprtation 2. - Le problme historique de l'interprtation 3. - Le problme intrinsque de l'interprtation 4. - Plan de l'ouvrage CHAPITRE II L'INTERPRETATION INDIVIDUELLE 1. - Nature de l'interprtation 2. - L'interprtation comme organisation des intrts 3. - L'interprtation comme organisation sociale des intrts 4. - La progression de l'interprtation 5. - Les ralits telles qu'elles sont interprtes CHAPITRE III PARALLELISME ENTRE L'INTERPRETATION INDIVIDUELLE ET L'INTERPRETATION ETHNIQUE 1. - La question de l'interprtation ethnique 2. - L'interprtation ethnique comme intrt social organis 3. - Les stades de l'interprtation DEUXIEME PARTIE Le dveloppement historique de l'interprtation. CHAPITRE IV L'INTERPRETATION ETHNIQUE PRIMITIVE: SON CARACTERE PRELOGIQUE 1. - Caractre gnral de l'interprtation ethnique primitive 2. - Caractre social de l'interprtation ethnique primitive 3. - Caractre adualiste de l'interprtation ethnique primitive 4. - Caractre relativement alogique de l'interprtation ethnique primitive CHAPITRE V L'INTERPRETATION ETHNIQUE PRIMITIVE: SON CARACTERE POSITIF 1. - L'organisation sociale de l'intrt primitif 2. - Nature affective de la gnralisation primitive 3. - L'imitation et l'jection dans la pense primitive 4. - L'animisme et le mysticisme primitifs 5. - Naissance de l'interprtation mdiate ou logique CHAPITRE VI L'INTERPRETATION RELIGIEUSE 1. - L'intrt religieux 2. - L'exprience religieuse 3. - L'objet religieux: sa signification personnelle 4. - L'objet religieux: sa signification idale 5. - Le dveloppement de la signification religieuse: sa logique 6. - Caractre social de la religion CHAPITRE VII LA REALITE RELIGIEUSE ET LA NEGATION RELIGIEUSE 1. - L'objet religieux en tant qu'existant 2. - L'union de l'idal et de l'actuel dans la ralit religieuse 3. - L'antinomie religieuse 4. - La ngation religieuse: 1 Le non-religieux ou sculier 5. - La ngation religieuse: 2 L'irrligieux ou le profane 6. - La ralit profane: le diable suprme 7. - La philosophie de la religion: la religion comme organe de la valeur CHAPITRE VIII L'INTERPRETATION LOGIQUE 1. - La transition la logique: le rle de l'imagination 2. - Le problme de la rflexion 3. - Les thories logiques: ordre dans lequel elles seront tudies CHAPITRE IX L'INTERPRETATION LOGIQUE: LES THEORIES DE MEDIATION 1. - Les thories d'actualit: l'intellectualisme 2. - Examen de l'intellectualisme 3. - Les thories d'idalit: le volontarisme
4. - Examen du volontarisme CHAPITRE X LES THEORIES IMMEDIATISTES: CELLES QUI SONT FONDEES SUR LE PRIMITIF ET LE TRANSCENDANT 1. - Leur base: l'immdiatet 2. - Les thories fondes sur l'immdiatet primitive 3. - Les thories fondes sur l'immdiatet d'achvement ou de transcendance 4. - Rsultat CHAPITRE XI LES THEORIES IMMEDIATISTES: CELLES QUI REPOSENT SUR L'IMMEDIATETE DE SYNTHESE 1. - L'immdiatet de synthse 2. - Emploi de la synthse de la personnalit 3. - La synthse du sentiment 4. - La synthse esthtique CHAPITRE XII RESULTATS DE L'EXAMEN HISTORIQUE: NECESSITE D'UNE SYNTHESE INTRINSEQUE 1. - La prsupposition de la vrit et le postulat de la valeur 2. - La mthode gntique, seule mthode fconde TROISIEME PARTIE L'immdiatet esthtique. CHAPITRE XIII LA SYNTHESE INTRINSEQUE EST CELLE DE L'ESTHETIQUE 1. - Le premier pas: la "semblance" imaginative 2. - L'intrt esthtique est synthtique en ce sens qu'il est intrinsque ou autotlique 3. - L'objet esthtique est synthtique en ce sens qu'il est adualiste 4. - L'idal esthtique est synthtique en ce sens qu'il est syntlique 5. - La ralit esthtique est exclusive et privative 6. - La ralit esthtique est une synthse de l'universel et du singulier CHAPITRE XIV L'INTERPRETATION ESTHETIQUE 1. - La ralisation esthtique comme rconciliation de la prsupposition et du postulat 2. - La ralisation esthtique comme rconciliation de l'actualit et de l'idalit 3. - La ralisation esthtique comme rconciliation de la libert et de la ncessit 4. - La ralisation esthtique est une immdiatet tant de rconciliation que d'accomplissement 5. - L'intuition esthtique est une union du thorique et du pratique, et quelque chose de plus 21 6. - La raison esthtique et la beaut absolue QUATRIEME PARTIE Conclusions. CHAPITRE XV LE PANCALISME, THEORIE DE LA REALITE 1. - Ce que la ralit signifie ncessairement 2. - Des diffrentes sortes de relativit 3. - Le contenu esthtique est un tout non relatif 4. - L'esthtique comme mode est non relatif 5. - L'esthtique est une acceptation non relative 6. - L'esthtique est non relatif en ce qui touche la relation entre le sujet connaissant et la chose connue 7. - Le sujet connaissant et son exprience: le pancalisme CHAPITRE XVI COROLLAIRES 1. - Nature de la ralit 2. - La seule alternative est un pluralisme 3. - Le pancalisme est un affectivisme constructif APPENDICE A APPENDICE B APPENDICE C INDEX ALPHABETIQUE