L'Afrique Dans Le Nouvel Ordre Mondial
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GOPOLITIQUE
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en Rpublique dmocratique du Congo, des partis politiques sentredchi rent pour le pouvoir et pour la gestion de la rente minire et forestire. Ces lites utilisent la corruption pour sassurer du contrle des richesses pour leurs propres intrts au dtriment des populations. Un continent courtis LAfrique est riche de multiples ressources aussi diverses que les forts primaires, les gisements de minerais ou dhydrocarbures. Entre 80% et 60% des rserves mondiales de coltan, minerai employ pour la fabrication des tlphones cellulaires, se trouvent en Rpublique dmocratique du Congo. LAfrique du Sud dtient de vastes ressources minires, soit environ 90% du platine mondial, 80% du manganse, 73% du chrome, 45% du vanadium, 41% de lor. Au xixe sicle, les puissances coloniales europennes ont trouv en Afrique les matires premires ncessaires leur dveloppement cono mique et un dbouch pour leurs produits manufacturs. Dans lconomie moderne mondialise, ce continent attise encore de nombreuses convoitises. La Chine, qui na pas de pass colonial dans la rgion, se prsente comme un partenaire de dveloppement conomique qui respecte la souverainet des tats, sans faire dingrence dans la politique intrieure. Depuis 2007, les diri geants chinois ont ainsi visit la moiti des tats africains et les changes ont t multiplis par 20. Les tats-Unis, dont 15% de lapprovisionnement en ptrole se trouvent dans le golfe de Guine, se posent en chantre du dvelop pement dmocratique et tentent de renforcer leur prsence militaire dans la r gion afin de scuriser les routes maritimes, les gisements miniers ou ptroliers. Au-del de ces enjeux stratgiques, lAfrique connat un dveloppement urbain inexorable amplifi par une dmographie en constante augmenta tion. En 2007, le continent africain comptait 960 millions dhabitants et, en 2025, on prvoit 1,4 milliard. Cette croissance urbaine offre des perspectives de dveloppement pour bon nombre dentreprises dans le domaine du btiment, de lassainissement, du traitement des dchets ou de la scurit. Mais tous ces progrs ne pour ront voir le jour que si lAfrique relve le dfi de lducation, de la faim et de la sant de sa population et jugule les conflits ethniques ou religieux qui mobilisent aujourdhui bon nombre des oprations menes par lONU(2).
1. Communiqu du FMI (dcembre 2005). 2. 8 oprations sur 17 en cours (sources ONU - 2009).
Sous la haute direction de monsieur Andr Lewin, ambassadeur de France Adjudant-chef Jean-Paul Talimi Rdacteur au CESA